Rapport de présentation - Saint-Rémy-lès

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Rapport de présentation - Saint-Rémy-lès
ST RÉMY LES CHEVREUSE
Département des Yvelines
PLAN LOCAL D'URBANISME
RAPPORT DE PRESENTATION
PLU approuvé le ………………………………
CEDRE – Atelier d'Urbanisme – 3 allée Hector Berlioz – 95130 FRANCONVILLE
Tél : 01.34.15.16.14 – Fax : 01.34.15.16.24 – Email : [email protected]
SOMMAIRE
DIAGNOSTIC
5
I – LE TERRITOIRE
I-1 – Situation
I-2 – Bref historique
6
6
8
II – LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES
11
III – LES DONNEES SUR L'HABITAT
15
IV – LES DONNEES ECONOMIQUES
27
V – EQUIPEMENTS ET SERVICES RENDUS A LA POPUALTION
32
VI – LES CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS
37
ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT
47
II.1 – Evolution de la population
II.2 – Caractéristiques de la population
III.1
III.2
III.3
III.4
–
–
–
–
Un ralentissement de la croissance du parc de logements
Un parc de logements à la typologie marquée
Une demande de logements constante
Les besoins et perspectives d'évolution
IV.1 – Une population active en léger retrait
IV.2 – Un environnement économique favorable, un potentiel local à conforter et à développer
IV.3 – L'environnement économique
V.1
V.2
V.3
V.4
V.5
V.6
V.7
V.8
–
–
–
–
–
–
–
–
VI.1
VI.2
VI.3
VI.4
VI.5
VI.6
Les équipements scolaires
Les équipements à destination de la petite enfance
Les équipements à destination des jeunes
Les équipements à destination des personnes âgées
Les équipements culturels
Les équipements sportifs
Les autres équipements
La vie associative
–
–
–
–
–
–
Circulation routière
Les transports collectifs
Le stationnement
Les migrations alternantes
Les circulations douces
L'organisation de la trame viaire
11
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18
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35
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36
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38
40
42
42
46
I – ASPECTS GEOMOPHOLOGIQUES ET CLIMATIQUES
48
II – LE PATRIMOINE NATUREL
55
I.1
I.2
I.3
I.4
I.5
–
–
–
–
–
Le relief
Le réseau hydraulique
La géologie
Climatologie
Occupation du territoire communal
II.1 – Paysages et milieux écologiques
II.2 – Tendances et évolution des milieux naturels
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
48
49
51
52
54
55
63
2
III – L’ANALYSE URBAINE
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IV – RIQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES
76
III.1
III.2
III.3
III.3
III.4
III.5
III.6
III.7
IV.1
IV.2
IV.3
IV.4
IV.5
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Evolution et organisation du développement urbain
Les différents quartiers
Un patrimoine architectural riche
Les grands domaines
Les sites archéologiques
L’assainissement
L’eau potable
Les déchets
Riques d'inondation
Risque d'exposition au plomb
Risques liés à l'amiante
Risque d'exposition au bruit
Installations à risques
BILAN : POTENTIALITES, CONTRAINTES ET ENJEUX
UNE VILLE AU CŒUR D'UNE VALLEE REMARQUABLE
QUI DOIT AFFIRMER SA DIFFERENCE DANS UN DEVELOPPEMENT MAITRISE
LE PADD : RAISONS DES CHOIX RETENUS
CONFORTER LE DYNAMISME DU CENTRE
MOBILISER LE POTENTIEL ECONOMIQUE
POURSUIVRE L'OFFRE D'EQUIPEMENTS
PROMOUVOIR UNE VILLE ECOLOGIQUE
AFFIRMER L'IDENTITE DES PAYSAGES
MOBILISER LE POTENTIEL CULTUREL ET ARTISANAL
CHOIX RETENUS POUR LA DELIMITATION DES ZONES
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76
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85
85
85
85
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87
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ZONES URBAINES
ZONES NATURELLES
ZONE AGRICOLE
CHOIX DU REGLEMENT ET LIMITATIONS ADMINISTRATIVES DE L'UTILISATION DU SOL
L'ABANDON DU COS DANS CERTAINES ZONES
L'EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS
LA HAUTEUR ET LES MARGES DE RECUL
L'ASPECT EXTERIEUR DES BATIMENTS
LES ESPACES LIBRES ET LES PLANTATIONS
LES EMPLACEMENTS RESERVES
LES ESPACES BOISES CLASSES
LES ESPACES BOISES OU PLANTES A PROTEGER
LES SITES NATURELS PROTEGES
LES ZNIEFF
LES ZONES SUBMERSIBLES
LES BATIMENTS A PROTEGER
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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3
BILAN DU PASSAGE DU POS AU PLU
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LA JUSTIFICATION DE LA REGLE
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OCCUPATION ET UTILISATION DU SOL INTERDITES OU ADMISES SOUS CONDITION (articles 1 et 2)
DESSERTE DE TERRAINS (articles 3 et 4)
CARACTERISTIQUES DES TERRAINS (article 5)
IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS (articles 6 – 7 – 8)
EMPRISE AU SOL (article 9)
ASPECT DES CONSTRUCTIONS ET PROTECTION DU PATRIMOINE ET DU PAYSAGE (articles 10 et 11)
STATIONNEMENT (article 12)
ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS – ESPACES BOISES CLASSES (article 13)
COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS (article 14)
INCIDENCES DU PLAN LOCAL D'URBANISME SUR L'ENVIRONNEMENT
INCIDENCES SUR LE PAYSAGE
DANS LE TISSU URBAIN
DANS LES ESPACES NATURELS
INCIDENCES ENVIRONNEMENTALES
L'EAU
INSTALLATIONS CLASSEES
LE BRUIT
LA CIRCULATION AUTOMOBILE
LE PLU ET LES PRESCRIPTIONS SUPRA COMMUNALES
DISPOSITIONS LEGISLATIVES
CHARTE DU PARC NATUREL REGIONAL DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE
SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE
SCHEMA DIRECTEUR DE LA REGION ILE DE FRANCE (SDRIF)
LE PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS (PDU)
SCHEMA D'AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX DE L'ORGE-YVETTE
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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100
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4
DIAGNOSTIC
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I – LE TERRITOIRE
I-1 – SITUATION
SAINT REMY : UNE PORTE DU PARC NATUREL REGIONAL DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE
La commune de Saint Rémy lès Chevreuse appartient au canton de Chevreuse. Elle se situe à l'Est du
département des Yvelines, à environ 30 km au Sud-Ouest de Paris, à 15 km au Sud de Versailles et à
7 km au Sud de Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle s'étend sur 965 hectares et comptait 7 651 habitants au
recensement INSEE de 1999.
Son territoire est délimité :
• au Nord par Magny les Hameaux et
Châteaufort
• à l'Est par Gif sur Yvette
(département de l'Essonne)
• à l'Ouest par Chevreuse, Milon-la
Chapelle
• au Sud par les Molières et Boullay
les Troux
RD 906
Situation de la commune
St Rémy lès Chevreuse est d'un accès relativement facile du fait de sa desserte par la ligne B du RER
dont elle constitue le terminus et qui la relie au centre de Paris.
Elle est traversée par les RD 906 et 938 localisées dans les vallées, routes départementales à fort trafic
de transit (RD 906 : 10 200 véhicules/jours – RD 938 : 9 423 véhicules/jours, comptage 2005) qui se
croisent place de la République, en centre ville.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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La commune fait partie du Parc Naturel Régional (PNR) de la Haute Vallée de Chevreuse et se trouve
dans la partie Nord-Est du Parc. Elle se situe donc dans un environnement riche et de qualité, à la
confluence de l'Yvette et de deux affluents, les rus Montabé et Rhodon.
Le bourg s'est développé au point de rencontre des vallées créées par les cours d'eau. L'urbanisation
s'est ensuite étendue en suivant ces vallées puis en s'implantant sur les coteaux.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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I-2 – BREF HISTORIQUE
UN RICHE PASSE HISTORIQUE DONT IL RESTE DE NOMBREUX TEMOIGNAGES
La présence de l'homme sur le territoire de la haute et moyenne vallée de l'Yvette remonte à la
préhistoire. A l'époque gallo-romaine la route de Lutèce à Chartres traversait l'Yvette au hameau de
Courcelles.
La première mention écrite de St Rémy date de 1070, l'église étant dédiée à St Rémy évêque de Reims
qui baptisa Clovis. Une amorce de village s'est tout d'abord développée autour de l'église. La paroisse prit
le nom de "Saint-Rémy-de-Beaulieu-lez-Chevreuse". Plus tard, "lez", signifiant "près de", fut transformé
en "lès".
St Rémy fait d'abord partie du domaine des seigneurs de Chevreuse qui connaît plusieurs partages
successifs. Son territoire comprend plusieurs seigneuries et fiefs qui expliquent la présence de châteaux.
En 1162 un second prieuré a été fondé : le prieuré Saint Paul devenu ensuite Saint Paul des Aulnayes. Au
XIIIème siècle, le prieuré du village de St Rémy prend le nom de prieuré de Beaulieu du fait de la beauté
du vallon où il se situait.
Les constructions se sont principalement regroupées autour de l'église, à la jonction des vallées et des
voies de communication. En dehors de ce noyau urbain, la commune compte plusieurs domaines,
châteaux et fermes (Coubertin, Chevincourt, Rhodon, Aigrefoin, Beauplan), la principale entité étant le
château, le parc et le bois de Vaugien au Sud-Est de la commune. La guerre de cent ans a marqué le site
par une période de pillages, d'occupation et de déclin démographique. A partir du milieu du XVème siècle,
la population recommence à augmenter et la vie agricole reprend dans la vallée de Chevreuse. Six
moulins à blé installés à St Rémy, sur le cours de l'Yvette, créent une vie rurale active et sont aussi
d'importants fournisseurs de main d'œuvre. La population active se compose par ailleurs de jardiniers et
d'employés des châteaux, de vignerons, de petits artisans : menuisiers, charpentiers, couvreurs de
chaume ainsi que des boutiquiers et cabaretiers. En haut de l'échelle sociale se trouvent les marchands et
les laboureurs. Dès le XVIème siècle apparaissent les noms des grandes familles qui ont marqué l'histoire
de la commune comme les seigneurs de Vaugien et la
famille Fredy de Coubertin.
En janvier 1791, la première municipalité de St Rémy
est élue. Les biens ecclésiastiques sont mis en vente :
le prieuré Saint Avoye, le moulin et la ferme de
Rhodon, le prieuré Saint Paul, ainsi que les biens
confisqués aux immigrés comme le domaine de
Vaugien.
Jusqu'au XIXème siècle St Rémy conserve un caractère
rural. On recense alors 39 exploitations : cultivateurs,
maraîchers, horticulteurs. La commune compte de
nombreux herbages et des élevages de chevaux,
bovins, moutons et porcs ainsi que des animaux de
basse-cour et des ruches. Les cultures sont le blé,
l'avoine, le seigle, l'orge et la pomme de terre. Parmi
les produits maraîchers on trouve les pois, les haricots
et les asperges. La commune produit également des
fruits : pommes, poires, cerises, fraises …
La commune compte sept moulins dont six pour le
"blé de farine" et un "à tan" qui broyait les écorces de
chênes utilisées par les tanneurs. En 1830 des plans et
coupes de la rivière sont établis, des déversoirs sont
construits et des ordonnances royales précisent le
règlement de chaque moulin.
A partir du milieu du XIXème siècle, ces moulins ont
Plan cadastral napoléonien de 1819
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
Plan cadastral napoléonien de 1819
8
peu à peu cessé leurs activités ; seul le moulin de Vaugien poursuivra ses activités jusqu'au XXème siècle
avec l'usinage des canons de fusil pendant la guerre 1914/1918.
L'activité est aussi marquée par la présence de nombreuses carrières sur le territoire communal :
carrières de grès qui fournissaient des pavés pour la capitale : les pavés de Saint Paul, livrés par des
tombereaux attelés puis par chemin de fer, carrières de meulière sur le coteau alors équipée d'un
funiculaire.
En 1867, avec l'ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Limours, St Rémy est à une heure de Paris.
La population augmente, des résidences secondaires apparaissent.
L'électrification de la ligne en 1938 réduit le temps de parcours à 40 minutes environ.
En 1882, la rue principale (ancienne RN 838) est élargie et est progressivement bordée de maisons et
d'auberges.
Le début du XXème siècle connaît le développement d'une activité touristique à partir de la gare : des
voitures à cheval menaient les visiteurs vers les Vaux et Cernay, Chevreuse ou Dampierre. A compter de
1936, St Rémy a vu cette activité de loisirs, et de détente se développer encore, les Parisiens pouvant
pour un coût modique emprunter la ligne de chemin de fer et passer ainsi une journée à la campagne. Se
sont en conséquence déployées des activités d'hôtellerie, restauration, buvette et guinguettes : hôtel
restaurant de l'Yvette, hôtel de la Vierge, Chez Bébert, hôtel du lac, hôtel de la gare, le Chalet, hôtel
restaurant La Cressonnière. En 1936, le syndicat d'initiative est créé, il édite le premier dépliant
touristique à l'intention des visiteurs. Aujourd'hui encore subsiste, dans la composition du bâti et
l'architecture de certaines constructions, des traces de ce passé de villégiature.
La vie sociale et les loisirs s'organisent avec la Société de Tir "l'Avenir", la Société de Pêche, la Société
Musicale. Fêtes et manifestations sont organisées par le syndicat d'initiative : bal de la Reine, Nuit de St
Rémy, rallye automobile, salon des artistes.
Progressivement, le bourg s'étoffe et accueille de nouvelles constructions. Celles-ci s'implantent en ordre
dispersé le long des voies de communication, que ce soit la RD 906 (vers l'Ouest mais surtout vers l'Est),
la RD 938, voire la RD 51 au Nord.
L'activité industrielle ou manufacturière s'enrichit avec
l'aménagement d'une blanchisserie (fermée en 1945),
d'une serrurerie et d'une graineterie.
Les laboratoires Tissot s'établissent à partir de 1920
dans des locaux situés rue Victor Hugo qui abritaient à
l'origine une abbaye et une ferme.
Après cette phase de croissance plutôt libre, l'urbanisation se fait de manière plus organisée, sous forme
de lotissements. Le premier lotissement réalisé est celui de Moc-Souris qui remonte à la fin du
XIXème siècle.
En 1925-1930, le lotissement de Beauséjour apparaît au Sud-Ouest de la commune en bordure d'un lac,
ce qui lui confère un véritable air de villégiature. Les lotissements de Rhodon puis de Beauplan sont
construits après guerre et remplacent des jardins ouvriers.
Depuis une trentaine d'années, la commune a connu une profonde mutation. Avec l'extension de la
couronne Parisienne, le développement des communications et la création de la ville nouvelle de SaintQuentin-en-Yvelines, St Rémy lès Chevreuse a vu son rôle de villégiature progressivement décliner et est
devenue un site privilégié de résidences principales pour des familles dont les actifs exercent leur activité
à Paris ou dans les pôles d'emplois situés à proximité. Il s'agit dans l'ensemble d'une population plutôt
aisée, exerçant une profession dans des secteurs de pointe ou d'un niveau assez élevé.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
9
Parallèlement, l'intégration de la commune dans le parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse
constitue une protection contre l'extension de l'urbanisation et contribue à la pérennisation et à la mise
en valeur du patrimoine et de l'environnement.
Située à proximité de pôles importants (Versailles, St-Quentin-en-Yvelines, Orsay, plateau de Saclay), St
Rémy est aujourd’hui à l'interface entre deux influences : le Parc Naturel Régional et la Ville Nouvelle.
En effet, St Rémy constitue une porte du PNR, mais est aussi en relation directe avec la Ville Nouvelle et
l'agglomération parisienne du fait de la présence de la gare RER.
CARTE DES ETAPES DE L'URBANISATION
Extension du centre le long des voies anciennes
Lotissements fin XIXè
Lotissements 1900-1939
Habitats diffus
Voie de chemin de fer et gare fin XIXè
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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II - LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES
Les données sur la population ont été tirées des recensements INSEE
II.1 - EVOLUTION DE LA POPULATION
La population au dernier recensement était de 7 651 habitants, soit une densité de 793 hab/km². Cette
densité se situe entre celle du département (609 hab/km²) et celle d’Ile de France (912hab/km²)
APRES UNE PHASE DE CROISSANCE SOUTENUE, LA POPULATION EST AUJOURD'HUI STABILISEE
La population a quasiment doublé au cours des quarante dernières années avec une augmentation plus
marquée entre 1968 et 1974, ainsi qu'entre 1990 et 1999 (+ 37 %). Cette dernière période correspond à
la réalisation du quartier de Beauplan.
Évolution générale de la population
Année
1968
1975
1982
1990
1999
2007
Nombre d'habitants
3 488
4 807
5 221
5 589
7 651
7 879
Source INSEE
R ythme de croissance
1968-75
1975-82
1982-90
1990-99
1999-2007
+ 38 %
+ 15 %
+7%
+ 37 %
+ 30 %
9000
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
1968
1975
1982
1990
1999
2007
Source INSEE
Ce rythme de croissance, surtout pendant les deux dernières périodes inter censitaires, est restée très
soutenu à St Rémy lès Chevreuse alors que le Département connaissait un fort tassement
démographique.
Evolution annuelle de la population à St R émy, en Yvelines et Ile de France
1975-82
1982-90
1990-99
1999-2007
Commune
+ 2,14 %
+1%
+ 4,11 %
+ 4,28 %
Département
+ 1,43 %
+ 1,12 %
+ 0,39 %
+ 0,46 %
Région
+ 0,28 %
+ 0,71 %
+ 0,30 %
+ 0,81 %
Depuis 1999, la population tend à se stabiliser avec notamment la limitation du développement urbain
préconisé par le Parc Naturel Régional qui se situe à + 0,8 % par an.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
11
LES FACTEURS DE L’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE
L’évolution démographique
phénomènes :
2000
1500
est
due
à
deux
- le mouvement naturel qui se définit par la
différence entre les naissances et les décès
1000
- l’évolution du solde migratoire qui traduit
l’arrivé (positif) ou le départ (négatif) de
populations
500
0
-500
A St Rémy, l’évolution démographique est
directement liée au solde migratoire que
connaît la commune : toujours positif
depuis 1975 avec des mouvements
migratoires importants depuis 1990.
-1000
1975-82
1982-90
Solde naturel
1990-99
1999-2007
Solde migratoire
Parmi ces arrivées, la part des personnes de plus de 75 ans représente 25 %. Ceci est dû
notamment à la construction de la résidence gériatrique Orpéa.
Le solde naturel reste peu déterminant dans l’évolution démographique de St Rémy lès Chevreuse.
Toutefois, dans les années 90 l’augmentation des naissances a été plus importante suite à l’installation de
jeunes ménages dans le quartier de Beauplan.
Sur la dernière période, le solde nature est très négatif (le nombre de décès a plus que doublé par
rapport à la période précédente). Ceci s'explique par le nombre important de personnes âgées domiciliées
dans les résidences gériatriques et peut être en partie par le phénomène caniculaire de 2003.
Parallèlement, le nombre de naissances sur cette même période a diminué de près de 20 %, confirmant
ainsi le phénomène pressenti du départ des jeunes ménages vers d'autres communes.
Mouvement naturel
Mouvement
migratoire
Variation
population
Naissances
Décès
Solde
naturel
Solde
migratoire
1975-82
+ 415
384
282
+ 102
+ 312
1982-90
+ 368
424
340
+ 84
+ 284
1990-99
+ 2 062
660
533
+127
+ 1 935
1999-2007
+ 228
560
1 113
- 553
+ 781
Source INSEE et la ville de St Rémy
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12
II.2 - CARACTERISTIQUES DE LA POPULATION
UNE POPULATION PLUS AGEE QUE LA MOYENNE DEPARTEMENTALE
La population de St Rémy lès Chevreuse est plus âgée que la moyenne du département
Cela tient en grande partie à la présence sur le territoire communal de deux résidences pour personnes
âgées.
Com paratif des classes d’âge
St Rémy
1990
St Rémy
1999
St Rémy
2007
Yvelines
1999
0-19 ans
24,9 %
25,6 %
26 %
27,7 %
20-39 ans
25 %
21,7 %
18,5 %
28,9 %
40-59 ans
31,4 %
29,1 %
31 %
27,7 %
60 ans et +
18,7 %
23,6 %
24,5 %
15,7 %
Source INSEE
La construction du quartier de Beauplan dans
les années 90 n’a pas permis de corriger cette
caractéristique démographique, malgré l’arrivée
de ménages jeunes, en âge d’avoir des enfants.
Sur la dernière période (1999-2007), la tranche
d'âge des 20-39 ans accuse une nette
régression.
Pour l’avenir, si la tendance au ralentissement
de la construction se confirme, la diminution
des classes d’âges les plus jeunes risque de se
poursuivre.
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Toutefois, deux phénomènes pourront venir
corriger cette évolution :
0-19 ans
20-39 ans
1990
40-59 ans
1999
60 ans et +
2007
• la construction de logements, en accession ou
en location, prévue dans le centre ville
• le renouvellement des générations ; en effet, dans les quartiers anciens de nombreux ménages
arrivent ou vont arriver à l'âge de la retraite. Théoriquement, leurs logements devraient être repris
par des personnes plus jeunes, surtout lorsqu'il s'agit d'un pavillon de taille moyenne.
Reste posée la question du prix élevé du foncier qui freine l’arrivée des ménages des
30/35 ans, au bénéfice des plus âgées (40/50 ans) ayant des revenus plus importants,
comme le démontre leur représentativité sur la commune (31 %).
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
13
UNE DIMINUTION PROGRESSIVE DE LA TAILLE DES MENAGES
Com paratif de la taille des m énages avec le départem ent
St Rémy
Yvelines
1 personne
20,3 %
25,2 %
2 personnes
31,4 %
29,3 %
3 personnes
17,3 %
18 %
4 personnes
20,1 %
17,2 %
5 personnes
8,4 %
6,8 %
6 personnes et +
2,5 %
3,5 %
En moyenne les ménages sont d'une taille assez importante ; la
part des 4/5 personnes est plus forte que la moyenne des
Yvelines. Cela s'explique par la structure du parc de logements
composé essentiellement de logements individuels.
Evolution de la taille m oyenne des ménages à St R émy
Source INSEE 1999
Le nombre moyen de personnes par ménage est
assez stable contrairement à la tendance
observée au niveau de la Région où il a été en
forte diminution. Cela tient à la structure du parc
de logements composé, comme il a été dit,
essentiellement de grands logements et à la
construction du quartier de Beauplan.
1968
1974
1982
1990
1999
2007
3
3
2,8
2,7
2,7
2,6
3,5
3
2,5
2
1,5
1
Cependant, pendant la même période, les
ménages d’une personne connaissent une forte
progression (+44% entre 1990 et 1999) ainsi que
les familles monoparentales (+60,3%).
0,5
0
1968
1974
1982
1990
1999
2007
D'après le recensement de 2007, la part des ménages d'une personne a encore augmenté et atteint
21,2 %.
L’évolution de la taille des ménages trouve plusieurs explications :

le phénomène de décohabitation (séparation, divorces, jeunes quittant le logement
parental)

l'augmentation du nombre de familles monoparentales

le vieillissement de la population

des difficultés pour les familles à se loger compte tenu des coûts de l’immobilier dans
les zones bien desservies et attractives, proches de Paris, comme St Rémy.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
14
III – LES DONNEES SUR L'HABITAT
III.1 – UN RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE DU PARC DE LOGEMENTS
En 2007, St Rémy lès Chevreuse comptait 2 982 logements dont 2,6 % de résidences secondaires.
Le nombre de résidences secondaires qui représentaient plus de 17 % du parc en 1975 n'a cessé de
diminuer face à la forte pression urbaine ; elles se transforment progressivement en résidences
principales lors de leur revente.
UN RYTHME DE CROISSANCE SOUTENU DANS LES ANNEES 90
Le nombre de résidences principales a augmenté de 35,6 % entre 1990 et 2007. Cela tient en très
grande partie à la construction du quartier de Beauplan et, dans une moindre mesure, à la transformation
de résidences secondaires en résidences principales et à des constructions dans le diffus.
3000
Évolution du parc de logements (Source INSEE)
2500
1975
1982
1990
1999
2007
Résidences
principales
1 598
1 833
2 024
2 617
2765
1500
Résidences
secondaires
364
271
185
137
78
1000
Logements vacants
97
97
112
217
139
2000
500
0
1975
1982
1990
1999
2007
En 1991, 450 logements ont été construits mais il s'agit d'une opération particulière : la résidence
médicalisée Orpéa. Par la suite, le rythme de construction s'est ralenti, passant d'environ 20 logements
pour les années les plus faibles à 80 pour les plus fortes.
La part des logements vacants constatée en 2007 est de 5 %. Ce taux permet d'avoir une certaine
fluidité de mobilité sur la commune. Mais il ne faudrait pas qu'il continue à décroître au risque de voir se
bloquer totalement les possibilités de changer de logement sur la commune.
UN RALENTISSEMENT AU COURS DES DERNIERES ANNEES
En 2007, St Rémy lès Chevreuse compte 2 765 résidences principales soit une progression de
148 logements en sept ans.
Ces nouveaux logements se sont essentiellement construits dans le Bas St Rémy (110 logements),
quelques uns à Beauplan (16), le reste dans le diffus.
Le rythme de la construction se situe actuellement entre 22 et 25 logements neufs par an, soit un taux
de développement conforme aux préconisations du PNR (+ 0,80 % par an).
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
15
III.2 – UN PARC DE LOGEMENTS A LA TYPOLOGIE MARQUEE
Statut d'occupation des logements
Propriétaires
Locataires
Logés gratuitement
2,4%
18,7%
78,9 %
18,7 %
2,4 %
Propriétaires
Locataires
(Source INSEE 2007)
Logés gratuitement
78,9%
Les résidences principales sont majoritairement occupées par leur propriétaire.
Le parc locatif social et privé représente 18,7 % des résidences principales.
La commune compte actuellement 501 logements sociaux auxquels il convient d'ajouter 19 logements en
cours de réalisation à Beauplan et l'extension de la résidence gériatrique (équivalent 30 logements aidés),
ce qui porte le nombre de logements sociaux à 547.
Par rapport aux prescriptions de la loi SRU, la commune atteint le pourcentage de 19,20 % (sur la base
de 2 849 résidences principales DGI) et a répondu aux obligations triennales de réalisation de logements
sociaux manquants (16 logements à échéance 2007).
Elle a une obligation triennale de production de 10 logements locatifs sociaux (LLS).
UN PARC QUI S’EST CONSTITUE AU FIL DES EPOQUES
Époque d'achèvem ent des logem ents
Avant 1915
De 1915 à 1948
De 1949 à 1974
De 1975 à 1989
De 1990 à 2005
(Source INSEE)
7,1 %
10,7 %
32,8 %
22,4 %
27 %
27%
7,1%
10,7%
Avant 1915
de 1915 à 1948
de 1949 à 1974
de 1975 à 1989
22,4%
32,8%
de 1990 à 2005
Les évolutions urbaines et les périodes successives de construction montrent que :
-
près de 50 % des logements ont été réalisés après 1975
-
17,8 % constituent le parc ancien d'avant 1948
C'est dans le centre bourg que se trouve la quasi totalité des logements anciens.
Par contre, sur le plateau de Beauplan aucune construction ne date d'avant 1948.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
16
UNE MAJORITE DE GRANDS LOGEMENTS INDIVIDUELS
La part des logements individuels est fortement représentée avec 84 % du parc total.
4,1%
9,6%
13,6%
F1
F2
F3
F4 et +
La majorité des résidences principales sont des
grands logements ; les F4 et + représentent près
de 73 % et le nombre moyen de pièces par
résidence principale est en 2007 de 4,9.
La typologie du parc montre une pénurie de
petits logements : les F1 et F2 ne représentent
que 13%.
72,7%
Cette situation traduit un certain déséquilibre
entre :
• la tendance à la diminution de la taille
des ménages, la progression de
ménages de 1 à 2 personnes et des
familles monoparentales
• l'offre faible en logements de trois
pièces et moins mais aussi des quatre
pièces
III.3 – UNE DEMANDE DE LOGEMENTS CONSTANTE
Le nombre de demandeurs de logements fluctue légèrement mais reste constante aux alentours de 120
dont 37 % résidant hors St Rémy.
L'analyse de la demande fait apparaître la répartition suivante :
-
F2 → 42 %
-
F3 → 23 %
-
F4/F5 → 16 %
-
Non précisé → 19 %
Les familles monoparentales représentent 30 % des demandeurs.
D'après la source Filocom 2005, l'éligibilité au logement social des ménages locataires du parc privé est
importante et atteint pour les moins favorisés quasiment les taux départementaux.
Éligibilité au logement social tous ménages Filocom 2005
Commune
% ménages revenus
inférieurs à 60 % des
plafonds PLUS (éligibles
PLAI)
% ménages revenus
compris entre 60 % et
100 % des plafonds
PLUS (éligibles PLUS)
% ménages revenus
compris entre 100 % et
130 % des plafonds
PLUS (éligibles PLS)
% ménages revenus
supérieurs à 130 % des
plafonds PLUS (hors
champ LLS)
Saint-Rémy-lèsChevreuse
14,1 %
25,6 %
20,2 %
40,1 %
Yvelines
25,6 %
31,5 %
16,8 %
26,1 %
Source Filicom 2005
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
17
Éligibilité au logement social ménages locataires du parc privé Filicom 2005
Commune
% ménages revenus
inférieurs à 60 % des
plafonds PLUS (éligibles
PLAI)
% ménages revenus
compris entre 60 % et
100 % des plafonds
PLUS (éligibles PLUS)
% ménages revenus
compris entre 100 % et
130 % des plafonds
PLUS (éligibles PLS)
% ménages revenus
supérieurs à 130 % des
plafonds PLUS (hors
champ LLS)
Saint-Rémy-lèsChevreuse
32,3 %
30,7 %
20,1 %
16,9 %
Yvelines
34 %
33,8 %
14,9 %
17,3 %
Source Filicom 2005
III.4 – LES BESOINS ET PERSPECTIVES D'EVOLUTION
Trois types de besoins sont à considérer pour évaluer les besoins et les perspectives d'évolution pour les
prochaines années :
• le point mort ou les besoins inhérents à une production de logements qui permet de maintenir le
niveau démographique : il découle essentiellement du desserrement des ménages liés aux
évolutions sociales et de la cellule familiale et, en moindre proportion, de la structure du parc de
logements existants. Il se situe en théorie à 3 logements à réaliser par an et par tranche de
1 000 habitants, soit pour St Rémy, 21 logements par an.
• les besoins issus de la croissance démographique pour répondre à la demande quantitative en
rapport avec les objectifs de croissance démographique (à St Rémy : 0,8 % / an)
• les besoins répondant à une demande qualitative tenant à la diversité des produits tant dans leur
typologie (collectif, individuel) que dans leurs financements (social, locatif privé ou accession).
LE CALCUL DU POINT MORT
Ce calcul théorique permet de définir les besoins en logements pour maintenir le nombre d'habitants de
la commune. Il prend en compte 4 phénomènes liés aux évolutions sociales des ménages et physiques du
parc de logements :
• le renouvellement du bâti en remplaçant les logements détruits ou ayant changé d'affectation
• les mutations de résidences secondaires en résidences principales
• les logements vacants
• le desserrement des ménages
C'est le principal facteur impliquant l'augmentation des logements pour loger une population égale.
Ce phénomène s'explique par les nouveaux comportements sociaux : divorces, séparations,
augmentation des personnes seules et des familles monoparentales, décohabitation des jeunes,
nouveaux besoins des seniors.
La somme de ces quatre phénomènes, appelée point mort, correspond au nombre de logements utilisés
pour loger une population égale en nombre à celle du début de la période étudiée.
LES BESOINS LIES A LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE
Deux objectifs ont été définis à St Rémy lès Chevreuse :
• conserver un rythme de croissance modéré autour de 0,8 % par an
• garder et attirer des jeunes ménages pour limiter les effets de vieillissement de la population
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
18
Le point mort théorique se situe pour St Rémy lès Chevreuse aux alentours de 21 logements par an. A
échéance 2020, les besoins induits pour le maintien du seuil démographique impliquent la production
d'environ 200 logements.
Mais si la commune veut conserver un rythme de croissance démographique aux alentours de 0,7 à
0,8 % elle devra voir s'édifier sur son territoire environ 250 logements supplémentaires.
En prenant en compte :
 un solde naturel (différence entre les naissances et les décès) avec peu d'incidences sur l'évolution
démographique,
 un taux de décohabitation estimé à 15 %,
 une croissance démographique modérée (entre 0,7 % et 0,8 %),
Les estimations théoriques des besoins en logements à l'horizon 2020 se situeraient aux environs de
450 logements.
Ces estimations s'avèrent délicates à mettre en œuvre totalement compte tenu de divers critères
environnementaux (préservation des sites naturels et agricoles et des espaces sensibles) et de la rareté
du foncier disponible.
C'est pour ces raisons que les besoins en logements pour la période allant jusqu'en 2020 ont
été déterminés entre 270 et 300 logements.
La commune à travers un Contrat de Développement de l'offre résidentielle, passé avec le Département
des Yvelines, va fixer des objectifs de production de logements sur son territoire à 264 logements dont
122 à caractère social d'ici 2013.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
19
RECAPITULATIF DES OBJECTIFS DE PRODUCTION DE LOGEMENTS ET LEUR REPARTITION
Localisation
des
opérations
Rue
de
République
la
10 rue de la
République
Rue Ditte
Rue
de
Versailles
Rue de Paris,
rue F. Léger
Avenue du Gal
Leclerc
Rue de Paris
Rue
de
Versailles
Ruelle Aigrefoin
Triangle
rue
Ditte
/
rue
République
/
rue Chesneau
Programmation prévisionnelle
Nom de
l'opération
Nombre de
logements
La Poste / SCI
du Rhodon
Ducastel
Dont à caractère social
Dont locatif
Maîtrise
foncière
d'origine :
publique,
privée
Observations sur le montage
(ex : VEFA), particularités de
l'habitat (ex : HQE, type
intermédiaire)
Opérateur
Date de PC
connue ou
envisagée
Date de DOC
connue ou
envisagée
Opération ne pouvant être
retenue pour un CDOR à partir
de 2009 que si DOC en 2009
Toit et Joie
25/02/2008
Fin 2008début 2009 ?
PC déposé le
07/12/2008
en instruction
2009
Locatif
social
Accession
sociale
31
12
0
31
Privée
11
0
0
11
Privée
4
4
0
4
Privée
4 logements supplémentaires
créés sur 5 en tout
SNL
2009
2010
40
40
0
40
Privée
Possibilité d'ASP
I3F
2009
2010
CGT
25
25
0
25
Privée
A désigner
2009
2010
Terrain EDF
60
15
10
45
Publique
A désigner
2010-2012
2011-2013
15
4
0
15
Publique
A désigner
2010-2010
2011-2013
9
0
0
9
Privée
2010
2011
4
0
0
0
Privée
2010
2011
50
12
0
50
Privée
2011/2012
2013
2008-2013
2009-2013
Logements
passerelles
Laboratoire
Tissot
Terrains
Sœurs
des
Diffus
15
Sous total
Total
Répartition (%)
264
Hypothèse intégrant une part
d'ASP dans les logements privés
A désigner
Divisions
changement de
restructuration
112
42 %
10
4%
46 %
230
87 %
parcellaires,
destination,
LE POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT
Les secteurs mutables
Par rapport à ces objectifs, des sites potentiels pour le développement urbain ont été repérés.
Ils sont tous situés dans la partie agglomérée du centre ville et n'impliquent aucune extension urbaine.
Secteur de l'ancien Prieuré (Tissot)
(en cours de réalisation)
Secteur "Victor Hugo"
Terrain "des Sœurs"
Secteur Ecoles / centre bourg
(anciens terrains EDF)
Secteur du Triangle rues Ditte /
République / Chesneau
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
21
1 – Le secteur écoles / centre bourg (anciens terrains EDF) : ces terrains ont une surface de 7 500m².
L'ensemble des bâtiments qui y sont actuellement implantés, vétustes, sont à détruire. Leur situation
permet d'envisager une liaison supplémentaire entre le secteur des écoles et la rue de la République.
Vue 1 – panoramique depuis le parking du gymnase (rue des Écoles)
Du côté de la rue des Écoles, on perçoit en arrière-plan la silhouette de la colline avoisinante ; l'école voisine (à droite) n'offre pas en façade son
pignon, mais le logement du gardien, dont l'impact paysager est structurant.
Vues 2 et 3 : façade rue de la République : à gauche le bâtiment de l'école (anciennement Mairie – École), à droite, une maison à R+1 récemment
construite.
Rue de la République
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
22
Le secteur du triangle rues Ditte / République /
Chesneau : l'îlot fait la transition en dénivelé (7 à 8 m) entre
la place de l'église et la gare RER au niveau de la rue Ditte.
La parcelle d'angle a été nivelée en contrebas (3 à 4 m) de
la chaussée. De fait, un point de vue intéressant sur le site
du centre ancien, cadré par les lignes de crêtes des collines
environnantes est remarquable depuis le niveau de la
chaussée de le rue Ditte (vue 1).
2–
Vue 1 : vue sur le site du centre ancien
Vue 2 : la façade sur la place de la gare
A proximité de la gare, l'îlot représente un fort potentiel foncier. Une partie du secteur opérationnel est
actuellement occupé par les services techniques de la commune, qui devraient être délocalisés afin de
libérer l'emprise du terrain.
Un permis de construire vient d'être déposé sur la première partie de cet îlot, rue de la République.
"Triangle rues Ditte / République / Chesneau face à la gare"
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
23
3 – Le secteur "Victor Hugo" (Terrain "des Sœurs")
Ce secteur va de la rue Victor Hugo jusqu'aux
bords de l'Yvette.
Il comporte un fort dénivelé entre ces deux points.
Vue 1 : les terrains sont des prairies descendant dans la vallée de l'Yvette vers le centre-ville
Vue aérienne du nouveau rond-point ; à gauche le terrain dit "des Sœurs"
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
24
4 – Le silo
Cet ancien silo n’a plus sa place dans le tissu bâti pavillonnaire et est appelé à disparaître à très court
terme.
33
31
29
7
7
14
11
13
10
12
Rue
35
37
Pierre
39
Curie
41
43
42
44
6
1
5
7
39
8
9
A travers ces différents sites et leurs projets potentiels, la commune cherche à cibler et
orienter les programmes de façon à proposer une offre diversifiée :
 des logements sociaux pour répondre à la demande enregistrée dans la commune
 des logements pour les jeunes ménages
 des logements pour étudiants et jeunes salariés
 des logements divers en accession et en location



Globalement, le nombre de logements à horizon 2020, hors diffus, sera réparti comme suit :
Localisation
Nombre total logements
Dont à caractère social
Opération de La Poste
31
12
Beauplan
19
19
Silo
35
35
Aigrefoin
20
20
Terrain CGT
25
25
SNL
5
5
Terrain EDF
60
15
Terrain des Sœurs
15
4
Triangle Ditte/République/Chesneau
80
25
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
25
En termes de logements sociaux, l'ensemble des projets sur la commune totalise 160 logements à
échéance 2015 répartis comme suit :
-
Opération de la poste
Beauplan
Silo
Aigrefoin
Terrain CGT
SNL
-
Terrain EDF
Terrain des Sœurs
Triangle Ditte/République/Chesneau
12
19
35
20
25
5
Opérateur public Toit et Joie
Permis de construire délivré au profit de 3F
Opérateur encore non désigné
Organisme à caractère social (CAT)
Engagement de l'organisme syndical CGT
(logement "passerelle" avec occupation maximale
du logement de 3 ans)
15 Maîtrise foncière ville
4 Maîtrise foncière ville
25 Opérateur encore non désigné
Par ailleurs, la commune envisage de conventionner 6 logements inoccupés et affectés antérieurement
aux logements pour instituteurs
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
26
IV – LES DONNEES ECONOMIQUES
IV.1 – UNE POPULATION ACTIVE EN LEGER RETRAIT
Lors du dernier recensement on dénombrait à St Rémy lès Chevreuse 3 298 actifs ce qui représentait un
taux d’activité* de 0,43.
Taux d'activité à St Rémy
1982
0,46
1990
0,47
1999
0,43
Taux d'activité des Yvelines
0,47
0,48
0,48
1999
Taux d'activité des
Yvelines
1990
Taux d'activité à St
Rémy
Alors que le taux d'activité est resté relativement
stable depuis 1982 dans le département, il s'est
sensiblement dégradé à St Rémy depuis ces quinze
dernières années.
1982
0,4
0,42
0,44
0,46
0,48
Le taux de chômage est de 6,2 % ce qui est inférieur à la moyenne départementale. Il est plus élevé
chez les 25/30 ans : 12 %.
Le nombre de demandeurs d'emploi tend à se réduire ; il est passé de 215 en 1997 aux alentours de 180
ces dernières années, touchant davantage les hommes que les femmes.
DES CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES PLUTOT SUPERIEURES
Évolution des catégories socioprofessionnelles (1999)
St Rémy
Département
0%
0,8 %
Artisans, commerçants
Cadres
et
professions
intellectuelles
Professions intermédiaires
7,5 %
6,2 %
37,7 %
36 %
25,8 %
27,4 %
Employés
18,9 %
17,5 %
Ouvriers
10,1 %
12,1 %
Agriculteurs
L’évolution des catégories socio professionnelles montre
une prédominance de cadres et professions
intellectuelles qui, en augmentation, représentent près
de 40% de la population active. Viennent ensuite les
professions intermédiaires et les employés.
La part des ouvriers et des agriculteurs est en
diminution.
Ouvriers
Em ployés
Profes s ions interm édiaires
Départem ent
St Rém y
Cadres et profes s ions intellectuelles
Artis ans , com m erçants
Agriculteurs
0%
5%
10%
15% 20%
25% 30%
35% 40%
*Taux d’activité : population active
population totale
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
27
IV.2 – UN ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE FAVORABLE, UN POTENTIEL LOCAL A
CONFORTER ET A DEVELOPPER
La commune compte environ 2 000 emplois répartis majoritairement dans 179 entreprises et 81 activités
artisanales (Source CCI 2006).
Le secteur public totalise 355 emplois.
St Rémy enregistre un taux d'emploi* de 0,60 similaire à celui du département (0,68) mais inférieur à
celui qu'enregistre l'Ile de France (0,86).
Autres taux d'em ploi sur les com m unes voisines
St Quentin en
Yvelines
Gif
S/Yvette
Châteaufort
1,12
0,93
0,73
Comparativement aux communes voisines, St Rémy reste donc avant tout résidentielle. Toutefois ce
caractère est moins marqué que dans certaines communes du Parc.
Même s'il est inférieur à 1 (taux d'équilibre entre emploi et habitat) le taux d'emplois sur la commune
n'est pas négligeable.
Le secteur de loin le plus représenté est le secteur tertiaire avec près de 80 % des emplois et une part
importante de cadres et de professions intermédiaires. Dans cette catégorie, les principaux employeurs
sont les bureaux d'ingénierie et d'études techniques ainsi que les structures d'accueil de personnes
âgées.
Viennent ensuite les emplois dans le commerce (200 emplois), l'industrie (136) puis la construction.
L'agriculture ne compte que 12 emplois.
La commune comprend plusieurs pôles économiques spécifiques :
• les ateliers de maîtrise de la Fondation Coubertin ; Ateliers Saint Jacques, animés par des
Compagnons du devoir : ils emploient environ cent salariés permanents
• le domaine de Saint Paul, appartenant à la Fédération Française du Bâtiment : il accueille des
laboratoires, un centre de séminaires ainsi que différentes entreprises.
• le site de Beauplan : cet ancien centre de recherche de Total a connu une reconversion avec le
développement de nouvelles activités de haute valeur technologique (implantation de Gaz
Transport Technique). L'entreprise GTT est en pleine expansion
• le site de Chevincourt : cet ancien centre de formation de AGF, désaffecté pendant ces dernières
années est en cours de transformation avec le projet de résidence hôtelière, dédiée aux séminaires
et comportant 86 chambres. Le permis de construire vient d'être délivré et respecte l'ambiance
boisée des lieux.
* Taux d'emploi :
nombre d'emplois sur la commune
population active
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
28
2 916
3 343
2904
lle
s
Cèdre
des
des
e
Impass
2 912
2 878
Cèdres
la
3690
2 976
304
2 974
A llée
2 979
3 631
2 885
2 985
2 982
A ubépines
2 980
la
P ommeraie
2 994
2 996 2 992
2 997
2 747 2 995
des
2 981
333
A llée
des
A llée
2 831
3 190
3 191
3 189
in gats
Rue
des
de
Hoche
isiers
des
3 116
2 388
3 118
2 951
2 952
de
3 027
Rue
Jean
341
346
3 687
351
407
Moulin
N oyers
(R.D
408
d'Eau
3 046
3 045
ets
1 942
3 054
410
206
3 055
3 056
3 688
1 946
409
3 057
392
2 251
47
Imp.
R ou te
Jaqu es Liauzun
Vallées
342
9
3 051
2 946
3 044 B osqu
1 941
Centre de Loisirs
Trois
Chemin
P ort
Allée
L'Etang
Vo
ie
10
387
2 953
3 047
3 050
3 040
3 038
1 938
1 945
208
7
de
343
45
L 'A
bbaye
des
Forêt
48
339
3 184
3 185
2 954
3 048
2 247
3 039
3 037
2 463
de
Mauvières
G ru pe Scolaire
Molière
R ue
340
338
386
de
Château
2 567
2 465
2 459
391
L auriers
A rbousiers
Eglantines
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24
IV.3 – L'ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
LES POLES ECONOMIQUES
Dans l'environnement économique proche de St Rémy lès Chevreuse se détachent deux grands pôles :
• le pôle de St Quentin en Yvelines, tourné vers les domaines de l'aéronautique, des
télécommunications et des hautes technologies
• le pôle du Plateau de Saclay pour la recherche scientifique, en relation avec le pôle universitaire et
des grandes écoles.
Le pôle de Saclay doit connaître dans les années futures un développement exceptionnel pour devenir
centre d'envergure européenne et site stratégique ciblé sur les nanotechnologies, la biologie,
l'informatique et les communications.
A horizon 30 ans, l'Opération d'Intérêt National (OIN) du Plateau de Saclay va, en effet, accueillir sur un
périmètre allant de St Quentin en Yvelines à Massy, en passant par Versailles (sur 50 communes au
total) :
• 100 000 emplois nouveaux dont 40 000 dans la haute technologie
• 80 000 logements
St Rémy lès Chevreuse ne fait pas partie du périmètre du projet OIN mais en est limitrophe.
L'enjeu pour la commune consiste à essayer de minimiser les impacts de cette opération
d'envergure en termes de pression foncière et, parallèlement, de favoriser les retombées
économiques (implantation d'entreprises de sous-traitance ou autres, par exemple).
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
29
LE TISSU COMMERCIAL ARTISANAL ET DE SERVICES
St Rémy lès Chevreuse dispose d'un tissu commercial, artisanal et de services qui répond aux besoins
actuels de la vie quotidienne : alimentation, boulangerie, pâtisserie, bars, boucherie-traiteur, pharmacie,
presse. Cette structure commerciale se développe sur deux pôles en centre bourg et sur le quartier
Beauplan.
Le nombre de commerçants recensés est de 72, le nombre d'artisans est de 87. Les professions libérales
sont au nombre de 48.
Comme dans de nombreuses communes, les commerces traditionnels de bouche et d'équipements
éprouvent des difficultés à se maintenir et ont du mal à trouver un repreneur lors des cessations
d'activités. Ils sont souvent remplacés par des services banalisés (banques, agences immobilières) qui ne
favorisent pas le dynamisme commercial.
Ce phénomène de mutation des commerces vers des services très spécifiques inquiète la municipalité et
les St Rémois sur le devenir de la structure commerciale du centre ville.
Le projet municipal de créer une offre nouvelle de locaux commerciaux dans le centre va dans le sens
d'enrayer cette mutation et de favoriser la diversité des commerces de détail.
Les métiers d'art sont présents avec les ateliers Saint Jacques et plusieurs artisans d'art sont installés sur
la commune.
Le secteur artisanal regroupe des activités assez diversifiées : artisans du bâtiment, garages.
Les activités de services et le secteur médical sont bien représentés.
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Cafés, Hôtels, Restaurants
5
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Le commerce en centre ville
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
30
LE SECTEUR AGRICOLE
L'activité agricole utilise une superficie de 139 hectares. La majeure partie est consacrée à la culture de
céréales, localisée essentiellement sur la Plaine de Chevincourt.
Sur la partie de la commune où s’étendent les prairies, l’élevage y est présent au travers notamment
l’activité de la ferme de Coubertin qui constitue un pôle extrêmement dynamique en matière d'élevage et
de productions agricoles ou maraîchères.
Plaine de Chevincourt
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
31
V – EQUIPEMENTS ET SERVICES RENDUS A LA POPULATION
Globalement le niveau de services rendus à la population est satisfaisant.
V.1 – LES EQUIPEMENTS SCOLAIRES
La commune compte 3 écoles élémentaires et 2 écoles maternelles.
Écoles élémentaires :
• Jacques Liauzun : 6 classes
• Jean Jaurès : 10 classes
• Jean Moulin : 5 classes
Écoles maternelles :
• Jacques Liauzun : 3 classes
• Saint Exupéry : 7 classes
Cette école a connu la fermeture d’une classe en 2005.
Ces écoles totalisent 23 classes élémentaires qui accueillent environ 550 élèves, et 11 classes maternelles
accueillant environ 300 enfants.
Tableau d'évolution des effectifs des écoles entre 1994 et 2006 :
Secteur
Nom de l'école
École maternelle St Exupéry
Centre ville
École élémentaire J. Jaurès
École élémentaire J. Moulin
Total centre ville
Beauplan
École maternelle J. Liauzun
École élémentaire J. Liauzun
Total Beauplan
TOTAL
1994-95
1997-98
2000-01
2003-04
2005-06
2006-07
2007-08
182
209
118
229
208
124
219
234
129
226
262
126
206
261
114
191
262
113
178
258
121
509
561
582
614
581
566
557
113
146
108
213
103
219
69
164
83
148
89
130
81
132
259
321
322
233
231
219
213
768
882
904
847
812
785
770
Globalement, les écoles, tant du centre ville que de Beauplan, connaissent une baisse continue de leurs
effectifs.
Le taux d'élèves par logement se situe en 2007-2008 à 0,19 pour le secteur primaire et de 0,10 pour le
maternel alors qu'il était respectivement de 0,22 et de 0,12 en 1999.
Néanmoins des besoins existent, dans le centre ville, pour améliorer le fonctionnement de l'école et
permettre l'accueil de nouveaux élèves.
Ils se traduisent, principalement à l'école Jean Jaurès, par la nécessité de créer et/ou d'aménager de
nouveaux locaux (classe, salle polyvalente, foyer) et d'agrandir le restaurant scolaire.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
32
Le fonctionnement actuel des écoles maternelles et des écoles du quartier Beauplan est satisfaisant et ne
fait pas apparaître de besoins particuliers.
Par rapport au développement futur de St Rémy, les groupes scolaires primaires actuels permettent
d’accueillir les enfants provenant des futurs programmes de logements.
Par contre, en maternelle, il y aura besoin de rouvrir la classe fermée en 2005 à St. Exupéry à la rentrée
2010/2011 et de prévoir une classe supplémentaire en centre ville vers 2012/2013.
P rojection des effectifs scolaires
2007/08 2008/09 2009/10 2010/11 2011/12 2012/13 2013/14 2014/15 2015/16 2016/17 2017/18 2018/19
Effectifs maternels
266
276
286
297
307
308
307
311
309
308
313
321
Effectifs élémentaires
521
534
551
567
581
585
587
593
593
592
603
615
Les jeunes vont au collège Hélène Boucher à Voisins le Bretonneux ou Pierre de Coubertin à Chevreuse.
Le lycée de secteur est le lycée de la Vallée de Chevreuse, situé à cheval sur les communes de Gif sur
Yvette et de St Rémy lès Chevreuse.
V.2 – LES EQUIPEMENTS A DESTINATION DE LA PETITE ENFANCE
Plusieurs équipements destinés à la petite enfance existent sur la commune :
• une crèche familiale, gérée par le CCAS, permet la garde des enfants de 3 mois à 3 ans par des
assistantes maternelles agréées. La capacité d'accueil est d'une trentaine d'enfants.
Cette structure fait l'objet d'une importante demande de la part des familles mais l'offre n'est pas
suffisante pour y répondre complètement du fait de la
difficulté croissante à recruter du personnel qui accepte
d'exercer cette activité.
• une halte garderie qui permet l'accueil des enfants de
6 mois à 4 ans. Elle est ouverte les lundi, mardi, jeudi et
vendredi et s'adresse aux familles dont l'un des deux
parents n'exerce pas d'activité professionnelle.
Sa capacité d'accueil est réduite (une dizaine d'enfants) et
reste insuffisante.
• le Relais Assistantes Maternelles (RAM) est un service
Halte garderie actuelle
municipal destiné aux familles, aux enfants et aux
professionnels de la petite enfance. Il a essentiellement une fonction d'information et de lieu de
rencontre pour les Assistantes Maternelles et les enfants qu'elles gardent.
Pour regrouper ces équipements, améliorer leur fonctionnement et augmenter leur capacité d'accueil,
une Maison de la Petite Enfance est en projet. Elle comprendrait :
-
une crèche collective
-
la halte garderie
-
le Relais Assistantes Maternelles
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
33
V.3 – LES EQUIPEMENTS A DESTINATION DES JEUNES
La commune est dotée de plusieurs structures d'animation et de loisirs en direction des jeunes :
• le Service Municipal des Jeunes, espace "La Noria", est un lieu de rencontre en accueil libre pour
les jeunes âgés de 11 à 17 ans auxquels il propose un choix de sorties et d'animations. Il a une
capacité d'accueil d'une trentaine de places. Son fonctionnement est satisfaisant.
• le Centre de Loisirs est géré par le CCAS et peut accueillir jusqu'à 150 enfants âgés de 3 à 12 ans.
L'accueil se fait le mercredi et pendant les vacances scolaires de 7h30 à 19h. Il fonctionne
actuellement dans des bâtiments en préfabriqué qui commencent à être vétustes et s'avèrent
exigus.
• l'accueil périscolaire. C'est un service proposé par le centre de loisirs qui permet la garde d'enfants
scolarisés à St Rémy.
V.4 – LES EQUIPEMENTS A DESTINATION DES PERSONNES AGEES
La commune dispose de deux maisons de retraite :
• Résidences "Saint Rémy" : véritable "village de retraite", elles ont une capacité d'accueil de plus de
400 lits. Elle est équipée d'un centre de vie pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.
• MAPAD "Les eaux vives" : cette Maison d'Accueil Médicalisée pour Personnes Agées Dépendantes
située en centre ville a été créée en 1995 et compte 80 chambres individuelles. Il existe également
un centre de convalescence.
La construction d'une clinique gériatrique de 60 lits qui ouvrira courant deuxième trimestre 2008 à
Beauplan vient compléter le dispositif d'accueil des personnes âgées.
Le Centre Communal d'Action Sociale propose tout au long de l'année diverses activités, sorties et
animations aux retraités et pré retraités :
• le foyer des aînés où se retrouvent régulièrement (tous les jeudis) les retraités, à l'espace Jean
Racine. Ces réunions rassemblent une soixantaine de personnes. Le besoin d’avoir un espace
spécifique se fait sentir
• la semaine bleue, organisée chaque année la 3ème semaine d'octobre et proposant différentes
sorties et animations
• thés dansants, séjours en France ou à l'étranger …
Un service de soins à domicile exerçant son activité dans 21 communes est installé sur le territoire
communal.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
34
V.5 – LES EQUIPEMENTS CULTURELS
Le principal équipement culturel de la commune est l'espace Jean Racine.
Inauguré en 1987, cet équipement est une salle de spectacle
polyvalente et modulable. En configuration "spectacle", sa
capacité est de 500 places assises. Tout au long de l'année,
elle accueille différents spectacles et concerts : théâtre,
musique classique, danse, festival de jazz … Elle dispose en
outre de salles annexes : salle de danse, cafétéria,
vestiaires, loges.
La commune dispose également d'autres locaux :
Espace Jean Racine
• les Ateliers du Lavoir, qui permettent la pratique des
activités artistiques proposées notamment par l'Office de tourisme et l'ARC
• la maison des loisirs et de la culture qui permet la pratique d'activités théâtrales et musicales
• l'école de musique installée de façon précaire dans des locaux en mauvais état et peu fonctionnels,
à proximité de l'école maternelle du centre ville
La commune est dotée d'un Office du tourisme avec un bureau d'accueil.
V.6 – LES EQUIPEMENTS SPORTIFS
• le stade Guy de Coubertin est situé dans la vallée. Il
comprend 2 terrains de football ainsi que des vestiaires
récemment agrandis et réaménagés. Le fonctionnement du
stade et des activités qui y sont liées sont satisfaisants, des
travaux et aménagements ayant été entrepris récemment
• les courts de tennis, au nombre de 8, dont 2 en terre battue
et 1 couvert. Un court vient d'être refait
• le gymnase. Il est notamment utilisé pour le tennis de table
et la gymnastique et est équipé d'une salle de judo. Il
fonctionne au maximum de sa capacité et n'est plus
vraiment adapté aux activités qu'il accueille (tennis de table,
judo, gymnastique volontaire …). L'état général de ce
bâtiment implique sa démolition et la construction d'un
nouveau gymnase
• le stand de tir implanté le long
fonctionnement actuel est satisfaisant
du
stade.
Stade et château de Coubertin
Son
• la maison de Beauplan qui accueille diverses activités
sportives
• le golf miniature situé près du lac de Beauséjour.
Complexe sportif Beauplan
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
35
V.7 – LES AUTRES EQUIPEMENTS
La Mairie a fait l'objet de travaux de réaménagement et de réhabilitation qui vont se poursuivre.
La commune dispose également d'un marché couvert situé près de l'Espace Jean Racine et d'un bureau
de poste.
Mairie
Marché
V.8 – LA VIE ASSOCIATIVE
Les activités du milieu associatif et le nombre d'adhérents des associations connaissent un regain
d'intérêt de plus en plus important. La commune de St Rémy compte ainsi aujourd'hui plus d'une
cinquantaine d'associations dans des domaines variés :
• arts et culture  plusieurs associations proposent des activités diverses : art floral, encadrement,
musique, théâtre, peinture, sorties culturelles, danse, chant …
• loisirs  billard, échecs, scrabble, modélisme naval, golf miniature
• sports  natation, cyclisme, gymnastique, foot, yoga, karaté, promenades, randonnées, judo, tir,
tennis …
• activités citoyennes : parents d'élèves, humanitaire, entre aide, défense de l'environnement,
activités spirituelles et religieuses, anciens combattants
Les locaux destinés aux associations sont disséminés sur plusieurs sites : Maison des Loisirs et de la
Culture, gymnase, Espace Jean Racine, Maison de Beauplan, ancienne Mairie …
Ces locaux sont occupés pour la plupart au maximum de leur capacité et ne permettent pas aux
associations de fonctionner de manière optimale. Il serait donc nécessaire de construire ou
d'aménager de nouveaux locaux, mieux adaptés à la vocation et au fonctionnement des
diverses associations.
La Fondation Coubertin qui accueille de jeunes boursiers, exerce une activité de formation professionnelle
et organise des expositions et des journées culturelles.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
36
VI – LES CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS
VI.1 – CIRCULATION ROUTIERE
UNE CIRCULATION DE TRANSIT DENSE
Du fait de ses caractéristiques physiques et de sa situation géographique, la commune est traversée par
une circulation automobile importante. A ce flux s'ajoute celui induit par la gare RER ainsi que les
dessertes locales. En conséquence les voies départementales qui traversent la commune sont très
fréquentées avec près de 15 000 véhicules/jour en centre ville et les principaux carrefours connaissent
des difficultés de fonctionnement aux heures de pointe.
Le carrefour RD 938 / RD 906 est le plus chargé avec 812 véhicules/heure en provenance de l'Ouest à
l'heure de pointe du matin dont les deux tiers en direction de Versailles via la RD 906. Le soir, le flux est
inversé avec 620 véhicules/heure en provenance de la RD 906 et près de 300 véhicules de la RD 938.
Le même phénomène de saturation est observé au carrefour entre l'avenue de la République et l'avenue
du Général Leclerc ainsi qu'au carrefour de l'avenue de la République et la rue Ditte.
D 93
8
La solution à ces problèmes ne peut être trouvée à l'échelle purement communale, elle nécessite une
réflexion approfondie à une échelle beaucoup plus large au niveau intercommunal.
D 93
8
6
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D9
06
RER
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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VI.2 – LES TRANSPORTS COLLECTIFS
DES TRANSPORTS COLLECTIFS PRESENTS
La commune de St Rémy est située au terminus d'une des branches de la ligne B du RER qui relie Paris
(Châtelet-les-Halles) en 50 minutes environ. Cette gare assure également une fonction de rabattement
des bus.
En 1991, la commune s'est dotée d'un terminal-bus d'intérêt régional situé face à la gare qui accueille
environ 1 500 voyageurs par jour.
Une dizaine de lignes de bus desservent St Rémy :
• 262-01 : Magny les Hameaux, Châteaufort, Toussus, Buc, Versailles
• 39-03 : Chevreuse, Dampierre, Cernay-la-ville, Rambouillet
• 39-10 : Domaine de Saint Paul
• 39-13 : Les Molières, Limours, Saint Arnoult-en-Yvelines
• 39-17 : Chevreuse, Le Mesnil-Saint-Denis, La Verrière
• 39-20 : Quartier de Beauplan
• 39-27 : Chevreuse, Dampierre, Levis-Saint-Nom, les Essarts-le-Roi
• 438-439 : Voisins-le-Bretonneux, Guyancourt, Versailles
• 464 : Saint-Quentin-en-Yvelines.
Source Sqybus
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
38
Le terminus de la ligne B du RER, situé à moins de 500 m du centre ville, suscite un attrait indéniable,
mais entraîne également des dysfonctionnements :
 Un grave problème dû à l'importance de la circulation de transit qui dépasse largement l'échelle de
la commune et est plus du ressort du département
 de 10 à 15 000 véhicules/jour sur les axes situés au centre ville
 environ 50 000 véhicules/jour au cordon de la commune
(Source RATP 2004)
(Source RATP 2004)
 la présence de la gare elle-même qui rayonne sur un large bassin d'emplois et d'habitat, surtout
des communes situées au Sud et à l'Ouest (dans un rayon de 10 km, population : 63 000 habitants,
emplois : 21 000)
Circulation en véhicules particuliers (source RATP 2004)
 Environ 50 000 véhicules/jour
au cordon de la commune
 10 à 15 000 véhicules/jour
sur les axes situés au centre
ville
La gare compte : 3 300 entrants/jour dont 34 % accèdent en voiture, 29 % en bus, 37 % à pied et 1 %
en vélo
1%
34%
37%
voiture
bus
à pied
vélo
29%
La gare RER génère :
 la gare routière : 1 450 personnes/jour – 14 lignes de bus
 et 750 places de parking (mais des problèmes demeurent)
(Source RATP 2004)
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
39
La gare
Les problèmes sont aggravés par le fait que, sur l’avenue de la République et au carrefour de l'avenue de
Versailles, se mélangent :
-
un flux de circulation de transit
-
les accès à la gare
-
le trafic de desserte local du centre ville et de ses équipements : écoles, marché …
A ceci il convient d'ajouter :
-
un fonctionnement des carrefours à feux très rigide (régulation à temps fixe par phase), non
optimisé
-
des carrefours non régulés (RD 46 / RD 906 et avenue de la République / rue Chesneau).
La commune est dans l'impossibilité de régler à son échelle le problème aigu de circulation automobile dû
au double flux de transit et de rabattement sur la gare.
Le Plan de Déplacements Urbains d'Ile de France a identifié la gare RER de St Rémy comme pôle de
réseau principal et les lignes St Rémy/Versailles (262-001 et 039-303) ont été inscrites au réseau
principal de bus comme liaison pôle à pôle.
Cependant, il n'a pas été créé d'axe pour ces deux lignes et le Comité de Pôle n'a pas été mis en place.
L'amorce de réflexion commencée ces dernières années sur le Pôle Gare a été laissée de côté puis
progressivement abandonnée.
La récente prise de conscience du problème du réchauffement climatique et de la place que
doivent tenir les transports en commun comme élément constitutif de lutte contre ce
phénomène pose de nouveau la question du Pôle Gare et d'un partenariat entre la commune,
la Région, le département et le STIF (Syndicat des Transports en Ile de France).
VI.3 – LE STATIONNEMENT
UN PARC DE STATIONNEMENT IMPORTANT
En matière de stationnement, compte tenu de la présence de la gare RER, la commune doit gérer l'afflux
de voitures "ventouses" qui stationnent pour la journée aux abords de la gare. Pour cela le stationnement
a été réglementé et organisé.
Différents types de parkings et de stationnement sont ainsi proposés :
• parkings "longue durée" : au nombre de 4, ils sont situés près de la gare et offrent plus de
450 places de stationnement (parkings gare RER, Espace Jean Racine, stade et Poste, marché)
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
40
• parking "courte durée" : il permet la dépose des usagers du RER et de leurs bagages. Il compte
35 places.
• parkings "zones bleues" : il existe 290 places en zone bleue, réparties en 4 parkings principaux
ainsi que dans certaines rues, elles sont gratuites et la durée du stationnement est limitée à 1h30
• parkings "zone verte" : dans les zones vertes le stationnement est gratuit et limité à 4 h. Ces zones
ont été mises en place afin d'éviter le stationnement des voitures "ventouses" dans les secteurs
résidentiels à proximité de la gare.
Les règles du stationnement en zones bleue et verte ne sont pas respectées ce qui diminue d'autant
l'offre potentielle de parking en centre ville.
La commune a également mis en place un système de vignette "résidant". Celle-ci est attribuée aux
habitants de la commune ou aux personnes qui y travaillent de manière permanente. Elle donne droit à
un tarif préférentiel sur le stationnement.
Parkings près de la gare RER
Source Étude RATP 2004
Malgré l'importante offre en stationnement, des problèmes subsistent. Ils proviennent, dans la majeure
partie des cas, d'une inobservation des règles de stationnement en vigueur et d'un incivisme qui tend à
se généraliser (stationnement sauvage sur les trottoirs par exemple).
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
41
VI.4 – LES MIGRATIONS ALTERNANTES
Les déplacements domicile-travail hors de St Rémy lès Chevreuse concernent 83,5 % des actifs ayant un
emploi :
• 29,2 % travaillent dans le département des Yvelines
• 54,3 % dans un autre département
Il s'agit en grande majorité d'actifs travaillant à Paris ou en petite couronne qui profitent de la présence
du RER.
Les m odes de déplacements utilisés sont :
9,80%
4,40%
3,90%
4,4 %
3,9 %
81,9 %
Pas de transport
Marche à pied
Un seul mode de transport
- 2 roues
- voiture particulière
- transport en commun
Plusieurs modes de transport
pas de transport
marche à pied
1,6 %
63,7%
16,6 %
un seul mode de transport
plusieurs modes de transport
9,8 %
81,90%
Source INSEE
La voiture reste cependant le moyen de transport le plus utilisé. Elle sert également de transport de
rabattement vers la gare SNCF.
VI.5 – LES CIRCULATIONS DOUCES
UN MAILLAGE PRESENT…
St Rémy lès Chevreuse dispose d'un réseau important de cheminements et sentiers empruntés par les
piétons et cyclistes.
Les cheminements piétons sont particulièrement développés en centre bourg où leur fonction essentielle
est de relier l'ensemble des équipements publics.
Une liaison douce existe également sur le chemin de Coubertin, elle relie le centre bourg au collège.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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Ecoles
-1 voie douce à créer rue Lamartine
-2 chemin à créer le long de l'Yvette
-3 extension du GR 11sur l'ancienne voie ferrée
-4 chemin à créer pour longer l'Yvette
-5 voie douce à créer rue de Paris
-6voie douce à créer Route de Limours
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PARC DE LA MAIRIE
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Ecole
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Ancienne Mairie programe à préciser
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1
35
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R.E.R.
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Curie
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54
56
58
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1
Avenue
3
6
Maillage de circulations douces en centre ville
…A DEVELOPPER DANS L'AVENIR
 Le Plan de Déplacements Urbains
Le développement des circulations douces est important compte tenu des enjeux climatiques pour les
années à venir et des objectifs de diminution du trafic automobile fixés par le Plan des Déplacements
Urbains en Ile de France (PDU).
En effet, le PDU vise à favoriser les déplacements des habitants à pied ou en vélo au moyen des liaisons
douces mises en place progressivement et de renforcer la lisibilité, le confort, la sécurité.
Pour atteindre les objectifs du Plan de Déplacements Urbains, la commune envisage d'étendre le réseau
actuel de circulations douces et de mettre en place des liaisons inter-quartiers.
Des aménagements pour rendre les trottoirs plus confortables aux piétons sont prévus rue de la
République.
De plus, en centre ville, le PLU, à travers son règlement, prend des dispositions pour que les trottoirs
aient une largeur de 2 m.
 Le Schéma Départemental d'itinéraire cyclable
Arrêté par le département en 1997, il a comme objectif d'améliorer la sécurité des cyclistes sur les routes
départementales et de promouvoir l'aspect loisirs. Il existe dans le département 271 km de pistes et/ou
bandes cyclables.
Une nouvelle politique a été lancée en juin 2006 afin de constituer un réseau départemental structurant
des vélo-routes et voies vertes, en cohérence avec les projets régionaux, notamment le Schéma Directeur
Francilien en cours d'élaboration.
Ce schéma sera présenté fin 2007-mi 2008.
 Le Schéma Départemental des Espaces Naturels
Le conseil général des Yvelines s'est doté, en 1994, d'un Schéma Départemental des Espaces Naturels
(SDEN) mis à jour en 1999, qui fixe les grandes orientations stratégiques, ainsi que le cadre de son
action en faveur de la protection et de la mise en valeur des espaces naturels, au travers de moyens
diversifiés dont le dispositif juridique et financier des espaces naturels sensibles.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
43
Sur la commune de St Rémy lès Chevreuse, le SDEN préconise de prendre les dispositions réglementaires
visant à assurer la protection et la mise en valeur des espaces naturels par l'affirmation des fonctions
suivantes :
-
une fonction agricole pour la Plaine de Ragonant et le lieu-dit le Petit Ragonant
-
une fonction paysagère pour les bois de Sainte-Catherine, de la Guiéterie, de la Butte à
Monseigneur, de Lanoroy, pour le lieu-dit "Sargis" situé au Nord de la voie ferrée du RER B et
pour les espaces boisés situés entre le centre de recherches GTT et la RD 938
-
une fonction écologique pour les rives et le fond de vallée de l'Yvette, situés au Nord de la voie
ferrée, de part et d'autre du centre bourg
-
une fonction de maîtrise des fronts urbains pour la Plaine de Chevincourt
-
une fonction récréative sur les bois situés entre le Château de Coubertin, les ateliers SaintJacques et le Domaine de Saint-Paul, en continuité du bois de Vossery en limite de Chevreuse
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
44
 Le Schéma Départemental de randonnée pédestre
Le territoire communal est traversé par plusieurs itinéraires de chemins balisés répertoriés dans le
Schéma Départemental de randonnée pédestre ; il s'agit du GR 11 et de son diverticule qui depuis la gare
permet de rejoindre notamment Chevreuse.
De nombreux chemins de petite randonnée sillonnent la commune.
 Les circuits du PNR et les chemins ruraux
Le Parc Naturel Régional possède 250 km de chemins balisés sur l'ensemble de son périmètre dont de
nombreux sentiers de promenade et de randonnée qui sillonnent les massifs boisés et les fonds de
vallées.
Sur le territoire de St Rémy, ces chemins constituent des éléments du paysage à préserver.
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36
Randonnées pédestres et chemins ruraux sur St Rémy lès Chevreuse
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
45
VI.6 – L'ORGANISATION DE LA TRAME VIAIRE
La commune est traversée par deux axes structurants : la RD 938 (Nord/Sud) et la RD 906 (Est/Ouest).
Ces deux axes ont un gabarit modeste, entre 10 et 12 m de large et ne permettent que deux voies
circulantes.
Au niveau des quartiers, les dessertes se font essentiellement à partir des voies communales :
• le quartier du Rhodon est desservi à l'Est par la RD 51 (rue de Port Royal), à l'Ouest en limite de
Chevreuse par la RD 46 et au Sud par la RD 906 (rue du Général Leclerc). Il comporte un maillage
de voies communales à double sens d'une largeur de 7,50 m à 8 m, rue du Dr Bourdon, rue
Beauséjour, rue de la Vallée, rue Racine, rue Molière, rue Colbert, rue Ravel. Seule la rue Pascal
est en impasse
• les quartiers Beauséjour et Moc Souris, répartis de part et d'autre de la RD 938 (route de Limours),
disposent également d'un maillage de voies communales organisé en boucle.
-
sur Beauséjour : les rues Balzac, Anatole France, de St Paul, de la Digue, Montabé, Blanche, de
la Paix, Raspail, avenue Guy de Coubertin ont toutes une largeur de 8 m. L'avenue des
Molières, un peu plus large (11 m), constitue une pénétrante Est-Ouest
-
pour Moc Souris, l'organisation des voies se fait plutôt en "étoile". L'avenue Moc Souris, les rues
Henri Janin, Pierre Curie, Pasteur, l'allée Bellevue convergent toutes vers l'avenue de la gare.
Les avenues Chauveau, Marthe, Albert, Thérèse et Muret assurent un bouclage à l'Est du
quartier. Les avenues des Bois et de la Terrasse sont en impasse. Certaines de ces voies ne
sont pas aménagées et le sol est resté en terre battue.
• le quartier Beauplan, situé sur le plateau, est bordé à l'Est par la RD 938 (route de Versailles).
L'accès au quartier se fait depuis celle-ci par l'avenue des Buissons. La desserte du quartier se fait
en boucle par les rues du Château d'Eau, des Sapins, de la Pommeraie, des Poiriers, des Chênes,
des Aubépines, de la Promenade, des Frênes, des Noyers, des Troènes, des Lauriers, des Merisiers.
Plusieurs allées sont en impasse : allées des Arbousiers, des Eglantines, des Chênes, des Cèdres,
des Seringats ainsi que la rue de la Clairière.
Ces voies de 7 à 8 m de large sont, pour certaines, à sens unique tout comme à Beauséjour ce qui
permet le stationnement.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
46
ETAT INITIAL DE
L'ENVIRONNEMENT
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
47
I – ASPECTS GEOMORPHOLOGIQUES ET CLIMATIQUES
UN TERRITOIRE MARQUE PAR SA GEOGRAPHIE
Le relief, la géologie, l'hydrographie ont joué un rôle important dans la formation et l'évolution historique
de la ville :
• St Rémy "ville carrefour" de trois vallées : cette situation explique l'histoire de la formation du
bourg. Ce rôle de "ville carrefour", sur des itinéraires de transit importants, reste aujourd'hui très
présent (circulation de transit).
• le relief, les différences d'exposition des coteaux, la variété des sols, l'hydrographie forment sur le
territoire communal des milieux écologiques riches et très divers. Certains milieux rares et fragiles
méritent une protection particulièrement vigilante et efficace.
• l'hydrographie : la présence des cours d'eau a influencé le développement de la ville avec les
moulins, la blanchisserie de Courcelles. Aujourd'hui il s'agit essentiellement d'un rôle d'agrément
qu'il convient de continuer à mettre en valeur.
I.1 – LE RELIEF
Le relief, assez marqué, crée des entités différentes et contrastées : les vallées, les coteaux, le plateau.
Le plateau originel a été entaillé par trois vallées à la croisée desquelles s'est développé le centre ville :
• la vallée de l'Yvette, la plus importante, orientée Ouest-Est, le long de laquelle se sont développées
des constructions au pied du coteau orienté au Sud
• la vallée du Rhodon, située dans la partie Nord-Est de la commune, est orientée du Nord vers le
Sud. Le coteau, exposé à l'Est, est en pente plus douce que celui exposé à l'Ouest et regroupe la
majorité des habitations du quartier du Rhodon
• la vallée de Montabé, située au Sud-Est de la commune et orientée Sud-Nord. Comme pour la
vallée du Rhodon, c'est sur le coteau exposé à l'Est et le moins pentu que sont implantées les
constructions du lotissement de Beauséjour.
Les altitudes varient ainsi sur la commune de 70 mètres dans la vallée de l'Yvette, à l'Est, à 168 mètres,
sur le plateau au Sud. Ces différences d'altitude se ressentent et les coteaux s'élèvent tout d'abord
progressivement depuis la vallée pour devenir ensuite plus pentus.
Les coteaux sont par ailleurs sensiblement plus marqués au Nord de la vallée de l'Yvette.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
48
I.2 – LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE
Le réseau hydrographique joue un rôle important car il a contribué à façonner le relief et est encore
aujourd'hui très présent. Il est caractérisé par trois éléments principaux :
• l'Yvette qui traverse la commune d'Ouest en Est. Son cours serpente dans le fond d'une vallée à
fond plat, créant ponctuellement de petites retenues d'eau, mares et étangs. Le fond de vallée est
relativement humide et constitue un milieu riche aux caractéristiques paysagères intéressantes.
• le Rhodon qui arrive depuis le Nord pour se jeter dans l'Yvette à proximité du centre ville. Il occupe
une vallée relativement encaissée et son cours, moins sinueux que celui de l'Yvette, traverse le
secteur pavillonnaire éponyme.
• le ruisseau de Montabé qui provient du Sud-Ouest pour alimenter l'Yvette à la hauteur du centre
ville, en passant par le lotissement de Beauséjour. Plusieurs retenues ont été aménagées pour
réguler le débit : retenues dans le domaine de Saint Paul et lac de Beauséjour.
Le centre de St Rémy dans son contexte hydrologique
Le relief et l'hydrographie contribuent largement à la qualité de l'environnement et du cadre
de vie.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
49
QUALITE DES EAUX
Le SIAHVY (Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement Hydraulique de la vallée de l'Yvette) suit la
qualité des eaux sur l'Yvette et ses affluents.
Les résultats des analyses sur l'année 2005 montrent des légers progrès dans la qualité des eaux mais
restent insuffisants pour basculer en classe 1B (Bonne qualité) car :
-
les teneurs en matières organiques et oxydables sont encore trop importants,
les pesticides sont présents quasiment partout en été ainsi que les autres micro-polluants
organiques et confèrent à l'Yvette et ses affluents une qualité "passable",
les métaux lourds présents dans les sédiments attestent eux aussi d'une qualité passable.
(cf. document synthèse de l'étude campagne 2005 en annexe).
GESTION DES BERGES, RIVIERES ET ZONES HUMIDES
Les milieux humides alluviaux constituent des éléments naturels de rétention des eaux et participent
également à la régulation des débits des cours d'eau lors des crues.
La rivière et l'ensemble du bassin versant hydrologique qui l'alimente sont considérés avant tout comme
des écosystèmes naturels, qui obéissent donc à des mécanismes et phénomènes naturels, auxquels
s'appliquent des contraintes anthropiques de toutes natures.
De fait, l'état de ces écosystèmes naturels est aujourd'hui le produit de l'histoire hydrogéologique du
territoire, des transformations et des contraintes anthropiques passées et contemporaines.
Les rivières et leurs annexes hydrauliques et humides (noues, zone d'expansion naturelle, roselières,
marais, prairies humides, fossés…), sont considérées comme des milieux naturels de fort intérêt
écologique et, par conséquent, primordiaux pour la qualité de l'eau et plus généralement pour le bien de
l'homme.
Outre la qualité des eaux qui sont rejetées dans la rivière, c'est l'intégrité physique, chimique et
biologique qui doit être préservée, et restaurée le cas échéant.
 On entend par intégrité physique toute artificialisation des berges et du lit (maintien des berges
par pieux, palplanches, ou toute autre technique qui transforme la rivière en canal artificiel…) qui
serait réalisée postérieurement à l'urbanisation existante aujourd'hui. L'éclairement de la rivière est
également important, dans la mesure ou un bon équilibre entre zones d'ombre et zones éclairées
est propice aux plantes et aux animaux aquatiques, et à l'écosystème tout entier.
 L'intégrité chimique peut être mise à mal par tout produit rejeté directement en rivière, et en
particulier par l'utilisation de produits chimiques (désherbants, anti-mousse, détergents…),
directement sur les berges des rivières ou bien encore sur les surfaces de la commune dont les
ruissellements convergent vers la rivière in fine (chaussées, chemins, espaces verts…), directement
ou via des canalisations.
 L'intégrité biologique reflète l'intégrité physique et chimique.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
50
I.3 – LA GEOLOGIE
Le site de St. Rémy lès Chevreuse fait partie de l'ensemble sédimentaire du bassin parisien.
Les sables de Fontainebleau, formation tertiaire du stampien, représentent le dépôt visible le plus
important. Il atteint, à certains endroits, plus de 70 m d'épaisseur, affectés sur le sommet par
d'importants phénomènes de grésification en banc. Ils reposent soit sur des argiles plastiques
spamatiennes soit sur des marnes vertes.
Les dépôts calcaires et argileux de la fin du tertiaire ont donné, sous l'influence d'un climat tropical, une
formation très particulière : les argiles à meulière qui se situent au-dessus des grès et des sables.
Au quaternaire, des dépôts de loess recouvrent par plaquages irréguliers les plateaux.
Les phénomènes érosifs de cette ère, sous climat périglaciaire, vont modifier le relief qui se caractérise
aujourd'hui par une succession de plateaux tabulaires entaillés profondément dans les sables par des
vallées étroites et profondes aux versants dissymétriques.
Le site de St. Rémy se caractérise également par la présence de limons, de faible épaisseur sur le plateau
de Beauplan, enfouis sous des colluvions limono-calcaires pour la plupart transformées par la
pédogenèse. On y observe des sols lessivés ayant tendance à se dégrader, insuffisamment drainés.
Des bandes peu larges d’argile de meulière de Montmorency, de sables de grès de Fontainebleau et
d’argiles vertes se succèdent en parallèle suivant le tracé des cours d’eau.
Des alluvions à texture limono-argilo sableuse se sont déposées en affleurement le long du réseau
hydrologique.
Alluvions :
Fz – à texture limono – argilo – sableuse
FzS – à texture sableuse
Stampien moyen
g2a2 – Sables de Fontainebleau et de
Grès de Fontainebleau
Ludien-Stampien inférieur (= Sannoisien) :
Marnes supragypseuses,
Argiles vertes de Romainville, Calcaire de
Brie
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
51
I.4 – CLIMATOLOGIE
LE CLIMAT
La commune est soumise à un climat océanique dégradé, doux et humide avec des températures
modérées, des écarts thermiques faibles et des précipitations régulières sur l’année
La moyenne des précipitations annuelles sur les 30 dernières années est de 695 millimètres. Elle a
tendance à augmenter légèrement
Sur cette même période trentenaire, la température moyenne est de 10,7°. Elle a augmenté d'un demi
degré par rapport à la normale constatée entre 1961 et 1990.
Le mois le plus froid est janvier avec + 4° en moyenne, les plus chauds sont juillet et août avec + 19°.
La température pendant l'épisode de canicule de 2003 a atteint 39,1°.
Il gèle en moyenne entre 48 et 50 jours par an.
La durée moyenne de l'ensoleillement se situe entre 1690 et 1720 heures par an.
Les vents dominants soufflent de l'Ouest et du Sud-Ouest. Les vents du Nord-Est (bise) sont assez
fréquents en hiver et en été.
Les rafales maximales observées peuvent atteindre 133km/h (tempête de 1999).
On note la présence de brouillard (visibilité inférieure à 1km), surtout sur le plateau, en moyenne 42 fois
par an, en particulier pendant la période d'octobre à février.
LA QUALITE DE L’AIR
Le Plan Régional pour la qualité de l’air a été approuvé le 31 mai 2000.
Parmi les recommandations du Plan, on peut retenir notamment celle de maîtriser le volume et la vitesse
des déplacements automobiles dans le cœur des agglomérations.
L'Ile de France s'est dotée d'une procédure d'information et d'alerte du public.
Elle concerne quatre polluants :
-
le dioxyde de souffre (SO2)
-
l'ozone (O2)
-
le dioxyde d'azote (NO2)
-
les particules (PM10)
R épartition de l'indice de qualité de l'air ATM O en agglom ération parisienne (année 2006)
Indices ATMO
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Très bon
Très bon
Bon
Bon
Moyen
Médiocre
Médiocre
Mauvais
Mauvais
Très mauvais
Soit en nombre de jours sur l'année
0 jour
25 jours
177 jours
106 jours
26 jours
16 jours
11 jours
4 jours
0 jour
0 jour
Indice très bon à bon
Indice moyen
Indice médiocre à très mauvais
84,4 %
7,1 %
8,5%
Source AIRPARIF – janvier 2006
Le calcul de l'indice ATMO est réalisé à l'aide des polluants NO2, O3, SO2, Particules (PM10).
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
52
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
53
I.5 – OCCUPATION DU TERRITOIRE COMMUNAL
La superficie totale de la commune couvre 984,52 hectares (Source IAURIF).
L’espace urbain construit couvre 270,1ha soit 27% du territoire communal.
Les espaces naturels totalisent 70% de la superficie de St Rémy avec une présence importante des
parties boisées.
L'occupation du sol à St Rémy peut être décrite schématiquement de la manière suivante : les plateaux
sont dévolus aux cultures, les versants aux boisements. Ces derniers ont eu tendance à occuper les fonds
de vallées et à y remplacer les prairies laissées à l'abandon.
Deux particularités sont à signaler :
-
l'importance du développement urbain sur les plateaux
-
le maintien sur ces mêmes plateaux d'une superficie de prairies non négligeable contrastant avec
l'ampleur de l'urbanisation.
Deux évolutions importantes ont changé profondément l'occupation de l'espace et donc du paysage :
-
une urbanisation forte et dense sur le plateau (Beauplan)
-
un abandon des terres les moins productives sur les bordures des plateaux et les fonds de vallée,
dans le secteur de Vaugien.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
54
II - LE PATRIMOINE NATUREL
II.1 – PAYSAGES ET MILIEUX ECOLOGIQUES
Le territoire communal se compose de 3 entités géographiques distinctes, ayant chacune ses propres
caractéristiques : le plateau, les coteaux, les vallées.
LES ESPACES BOISES
(extrait de l'inventaire des patrimoines élaborés par le PNR)
La forêt occupe la moitié supérieure des versants.
Depuis les bordures des plateaux, elle s'étend aussi
assez loin vers leur centre, sur les sols argileux peu
fertiles. Les boisements de fonds de vallées ne sont
importants qu'en aval du centre-ville, entre l'Yvette, la
voie ferrée et Vaugien, ainsi que le long du ruisseau de
Montabé, en amont du Domaine de St-Paul.
Les espaces boisés concernent deux larges bandes de
terrain traversant la commune d'Ouest en Est.
Le premier espace boisé au nord débute de la pointe
Nord-Ouest et descend le long de la limite communale
jusqu'aux zones urbanisées. Il continue ensuite jusqu'au
bois de Chevincourt et remonte jusqu'à la pointe Nord-Est.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
55
Le deuxième espace boisé au Sud contourne la zone urbaine. Il comprend notamment les bois de la
Nauroy, de Sainte-Catherine, de la Guiéterie et de Vaugien.
Ces boisements font partie de massifs forestiers de plus de 100 hectares.
Les sols de différentes nature (terrains sableux acides et sec, collusions riches et fraîches, alluvions) et le
relief (bordure de plateau, versant, fond de vallée) déterminent l'existence de quatre types forestiers :
-
la
la
la
la
chênaie charmaie à Peuplier tremble, sur sol acide et assez humide ;
chênaie sessiliflore-boulaie, sur sol acide et sec ;
chênaie frênaie à Erable champêtre, sur sol riche et frais ;
forêt alluviale humide ou marécageuse sur sols engorgés d'eau.
Ces boisements sont parfois des taillis simples mais le plus souvent des taillis sous futaie. La plupart sont
assez anciens : on retrouve leur existence et leur délimitation, souvent similaires aux limites actuelles,
dans les cartes du début du siècle. L'accroissement des superficies boisées n'est marqué que dans les
fonds de vallées, dans les zones humides du centre ville (Vaugien) et en amont du Domaine de St-Paul.
Chênaie charmaie à Peuplier tremble
Ce type de boisement occupe les terrains où l'argile à meulière est assez épaisse pour que le sol soit
frais. On le trouve donc sur une partie des plateaux et l'essentiel des versants (Bois de Chevincourt, de
Ste Catherine, de la Guiéterie, domaine de Saint-Paul).
C'est une forêt de Charme, Châtaignier et Chêne pédonculé sous lesquels le noisetier peut former un
taillis assez fourni ; le Peuplier tremble y est rare.
Le sous-bois herbacé, généralement assez dense, se colore entre mars et mai des floraisons de
l'anémone des bois, du lamier jaune et de la jacinthe des bois. Les fleurs plus discrètes de la Violette des
bois, du Sceau de Salomon, de l'Euphorbe des bois et les frondes de la fougère dilatée apportent une
note complémentaire à ces parcelles très fleuries.
D'autres parcelles sont envahies par les ronces dont la floraison estivale est plus sobre. Ces ronciers bas,
d'aspect moins avenant pour le promeneur, sont cependant très appréciés par de nombreux passereaux
forestiers.
Chênaie sessiliflore-boulaie
Ce type forestier n'occupe qu'une faible superficie dans le Bois de Chevincourt et l'extrémité est de la
commune, sur des sols sableux acides et naturellement bien drainés.
C'est un boisement des Chênes sessiles et de Châtaigniers. Le sous-bois est assez bien fourni en
arbustes. Les plantes herbacées recouvrent peu le sol. La litière de feuilles mortes est souvent épaisse.
Des herbes grêles comme la Canche flexueuse, l'Agrostis commun et la Houlque molle s'ajoutent des
plantes à fleurs discrètes comme la Germandrée scorodoine, avec lesquelles contrastent les fleurs jaunes
plus voyantes de l'Epervière commune. On observe à certains endroits des tapis assez denses de Fougère
aigle, qui se colore en roux à l'automne.
La flore, en général peu diversifiée, est assez banale et n'a pas un grand intérêt patrimonial.
Chênaie-Frênaie à Erable champêtre
Cette forêt s'étend sur des colluvions argileuses mélangées à des colluvions calcaires marneuses qui
rendent le sol riche et frais. On la trouve sur de très petites superficies à St Rémy lès Chevreuse : dans le
peudo-ravin du bois de la Guiéterie, autour du parc du Château du Petit Chevincourt, sur le versant de la
Côte de rhodon.
Le Charme, le Chêne pédonculé et le Noisetier composent l'essentiel du boisement.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
56
Les arbustes peuvent être localement abondants : Fusain, Troène, Sureau noir. Dans la Côte de Rhodon,
on peut aussi observer l'un des rares sous-bois très denses à buis recensés sur le territoire du Parc
Naturel Régional.
Un tapis de lierre grimpant ou de ronces au Camérisier couvre le sol la plupart du temps. Quelques
emplacements moins recouverts permettent toutefois l'existence d'autres plantes de sous-bois : la
Mercuriale commune, la Sanicule, l'Arum tacheté, la Laîche des bois et la Scrofulaire noueuse.
C'est un type forestier assez rare dans le Parc Naturel Régional et qui héberge parfois des espèces
végétales de grande valeur patrimoniale.
Forêt alluviale humide ou marécageuse
Un boisement dominé par l'Aune glutineux, le Saule cendré et le frêne s'est développé dans le lit majeur
de l'Yvette et dans le cours amont du ruisseau de Montabé, dans les terrains les plus mouillés, le plus
souvent à l'emplacement d'anciennes prairies.
Ce boisement qui n'a pas plus d'une quarantaine d'années est rarement exploité. La végétation herbacée
et arbustive y croît très librement et forment un sous-bois parfois inextricable pouvant donner l'un des
paysages les plus sauvages du Parc Naturel Régional.
Une mosaïque de trois types de végétation composent ce sous-bois : les zones boisées humides alternent
avec des passages marécageux et quelques grandes trouées où se développent encore de petites
roselières qui apportent une diversité écologique supplémentaire.
Dans les zones les plus marécageuses liées aux sources et zones suintantes, en sous-bois, le Populage
des marais et le cresson de cheval.
Les hautes herbes (roseaux, Laîches) envahies par les lianes de la Morelle douce-amère et du Liseron des
haies se trouvent dans les zones marécageuses peu boisées ou encore ouvertes. On trouve enfin d'autres
espèces dans les sous-bois et les lisières simplement humides : la renoncule rampante, le Brachypode
des bois, la Circée de Paris, l'Alliaire, le Céraiste aquatique et la Cardamine des près. Du fait de leur
embroussaillement, ces boisements offrent une relative quiétude à la faune : le Chevreuil en particulier
fréquente le cours amont du ruisseau de Montabé.
Par ailleurs, la forêt marécageuse alluviale joue un rôle important dans le maintien des berges des cours
d'eau. Elle a aussi un effet à la fois épurateur (rôle de filtre) et régulateur sur l'eau qui transite à travers
son sol tourbeux. A la façon d'une éponge, elle retient l'eau pendant les périodes pluvieuses ; elle
contribue donc à limiter les risques de crue en stockant l'eau qui s'écoule ainsi plus lentement et petit à
petit vers la rivière.
St Rémy lès Chevreuse compte de nombreux espaces boisés classés. En espace boisé classé tout
changement ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection
ou la création de boisement est interdit (article L 130-1 du Code de l'Urbanisme) ; aucun défrichement ne
peut donc y être autorisé. En revanche, les coupes et abattages d'arbres qui entrent dans le cadre de la
gestion forestière sont soumises à déclaration préalable selon les dispositions de l'article du Code de
l'Urbanisme précité, sauf :
-
s'il est fait application des dispositions I et II du Code Forestier ou d'un plan simple de gestion
approuvé (art. L 122-1 du Code Forestier)
-
si les coupes entrent dans le cadre d'une autorisation par catégories définies par arrêté
préfectoral
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
57
LES ESPACES AGRICOLES
(extrait de l'Inventaire du Patrimoine élaboré par le PNR)
Il y a trois types d'espaces agricoles sur la commune de St Rémy lès Chevreuse :
-
les terres labourées ;
les prairies mésophiles ;
les prairies humides.
St Rémy lès Chevreuse possède une superficie encore importante de prairies humides et de prairies
mésophiles, qui offrent l'avantage d'être d'un seul tenant, caractéristique relativement peu fréquente sur
le territoire du Parc et intéressante d'un point de vue écologique.
Les terres labourées
Ces espaces fortement artificialisés par la monoculture intensive
n'ont pas d'intérêt écologique particulier.
Peu d'animaux fréquentent les champs, mis à part la grande
faune (Chevreuil, Sanglier…) dont la fréquentation n'est
généralement pas souhaitée. L'emploi de traitements
phytosanitaires (insecticides, désherbants) réduit à la fois le
nombre et la diversité des insectes et des "mauvaises herbes"
des cultures dont ont besoin les oiseaux. Ces derniers y sont
donc assez rares. Seules l'alouette des champs et la perdrix grise
nichent dans les champs labourés. D'autres oiseaux viennent s'y
alimenter (Faucon crécerelle, Pigeon ramier, Corneille noire, Etourneau…).
Les prairies
Le cortège ancien de prairies humides le long de l'Yvette est l'un
de ceux les mieux conservés de toute la vallée. Il commence
d'ailleurs dans la commune de Chevreuse. Les prairies humides
en aval du centre-ville, près de Vaugien, ont été abandonnées
depuis une vingtaine d'années, au moins pour certaines, et sont
en cours de boisement spontané.
Toutes ces prairies sont pâturées par des bovins.
Il subsiste quelques prairies mésophiles dispersée sur le versant
sud de la vallée, sur la plaine de Ragonnant ainsi que sur le
plateau de Magny, entre Chevincourt et Aigrefoin.
Toutes ces prairies, qu'elles soient humides ou mésophiles, ont
ou peuvent avoir un intérêt écologique si elles sont entretenues
sans toutefois être soumises à des pratiques intensives
(amendement, forte pression de pâturage ou de fauche).
LES FRANGES
Les zones de franges entre les espaces agricoles et les espaces construits constituent un enjeu paysager
important d'une grande fragilité.
Le plateau agricole créé un paysage ouvert permettant la perception globale de cet espace, limité
cependant par des horizons boisés ou urbains.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
58
En effet, l'urbanisation environnant la plaine de Chevincourt (plateau de Beauplan, tissu bâti de Cressely)
atténue l'impression d'immensité plane.
Dans ce paysage seule la lisière du bois de Chevincourt demeure, ponctuée par la ferme d'Aigrefoin.
La préservation de cette frange est primordiale pour son intérêt paysager mais aussi écologique.
En effet les mares de la plaine de Chevincourt, les douves anciennes de la ferme d'Aigrefoin abritent une
faune et une flore aquatique remarquables.
Autour des terrains d'Aigrefoin les franges sont constituées de haies vives et d'églantiers.
L'ensemble de cet espace est protégé soit par un site inscrit soit par un site classé.
LES FRICHES A GRANDES HERBES ET LES ROSELIERES
(extrait de l'inventaire du Patrimoine élaboré par le PNR)
Depuis la seconde guerre mondiale, l'abandon des prairies humides autour du château de Vaugien s'est
soldé par le développement de friches, humides ou mésophiles selon le cas.
Parce qu'elles constituent un stade de transition entre les prairies et les boisements, les friches
rassemblent des espèces de prairies, qui se maintiennent encore, et des espèces propres aux friches et
aux boisements. Ces friches sont généralement intéressantes du point de vue écologique. En effet,
spécialement lorsque leur abandon est récent et que leur boisement est peu avancé, elles peuvent
accueillir des espèces animales et végétales peu fréquentes tant en Ile-de-France que sur le territoire du
Parc.
Les friches humides à grandes herbes et les roselières
Dans les fonds humides, une végétation de grandes herbes composées de laîches, de joncs, de roseaux
et de reines des près s'est rapidement développée après l'abandon. Ces grandes herbes sont mêlées à
des lianes comme le liseron des haies et le houblon. Des bosquets de saules se sont ensuite développés,
en général à partir des rideaux d'arbres pré-existants. Ils ont peu à peu colonisé certains secteurs. Cette
dynamique de boisement est appelée à se poursuivre dans les zones encore ouvertes si aucune action
d'entretien n'est engagée à court terme.
Les friches mésophiles
Les prairies mésophiles abandonnées ont également évolué assez rapidement vers des friches, même si
ce processus est un peu moins rapide que dans les milieux humides. Les espèces herbacées des prairies
mésophiles se maintiennent jusqu'au développement d'un couvert forestier. L'enfrichement et l'évolution
vers le boisement se manifestent donc plutôt par l'installation et le développement de ligneux bas :
églantiers, aubépines, érables, prunelliers, sureaux. On note toutefois l'apparition d'espèces assez
typiques : la Grande Berce, l'Armoise commune et divers chardons, ces derniers étant généralement
éliminés dans les prairies.
LES MARES
La quasi-intégralité des mares se trouvent sur les plateaux, là où la nécessité de stocker l'eau se faisait
sentir avant l'installation de l'adduction d'eau. La plupart de ces mares se trouvent en plein champ et
sont des mares anciennes : certaines sont mentionnées sur la Carte des Chasses de 1765, d'autres ont
été creusées au cours du XIXème siècle, en bordure de champs ou dans des prairies. Peu de mares ont été
comblées sur la commune, cas rare pour le Parc Naturel Régional.
St Rémy dispose donc sur son territoire d'un cortège appréciable de mares en bon état abritant un
patrimoine écologique remarquable.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
59
Les amphibiens y sont abondants et très diversifiés. Grenouilles, crapauds et rainettes côtoient quatre
des cinq espèces de tritons présentes dans le Parc. Plusieurs de ces espèces sont rares et menacées ; les
populations existantes sur la commune sont probablement parmi les plus belles du Parc Naturel Régional.
Les libellules sont également abondantes et des plantes aquatiques rares ont été recensées.
Une partie importante du patrimoine écologique de St Rémy lès Chevreuse se trouve dans les mares. Ce
patrimoine mérite d'être protégé car les menaces de comblement par l'homme sont très fortes.
LES ESPACES NATURELS DE GRANDE SENSIBILITE
Ces espaces sont dans le prolongement des secteurs forestiers et doivent être préservés afin d'éviter leur
urbanisation et leur fractionnement.
Sont concernés :
-
Une bande englobant la vallée de l'Yvette depuis les prairies de Coubertin à l'Ouest jusqu'à
Courcelles à l'Est de la commune, incluant entre autres les prés et prairies de Vaugien, les près
de la Chené ainsi que les prés de la Glacière.
-
Deux petits secteurs situés au Sud de la commune, l'un localisé près du domaine de Saint-Paul, le
long du ruisseau de Montabé et l'autre au Sud du bois de Sainte-Catherine
-
Une zone localisée à Beauplan qui correspond à la prairie du Centre de loisirs.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
60
LES ZNIEFF
Il existe six ZNIEFF (Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique faunistique et floristique) sur le territoire
communal. (cf. fiches des ZNIEFF en annexe).
 La première porte sur les mares de la plaine ce Chevincourt. Elle est de type 1 Polynucléaire.
Les mares de la plaine agricole de Chevinourt comptent parmi les dernières mares du vaste plateau
de Beauplan.
Alors qu'un grand nombre de ces points d'eau ont été comblés des dernières décennies sur la
plupart des plateaux du Parc Naturel Régional, le maintien de ce petit réseau de mares leur
confère aujourd'hui, en tant qu'habitat rare et menacé, une grande valeur patrimoniale. Leur
intérêt écologique est à ce titre très élevé puisqu'elles abritent plusieurs espèces remarquables
d'amphibiens, d'insectes et de plantes.
 La deuxième concerne les prairies de la Glacière et la zone humide de Vaugien. Elle est de type 1
Polynucléaire.
Ce site constitue une enclave naturelle au sein du tissu urbain formé par les centres bourgs de
St Rémy lès Chevreuse et de Gif-sur-Yvette.
La zone humide de Vaugien qui relie le fond de la vallée de l'Yvette de St Rémy lès Chevreuse du
quartier de Courcelles à Gif-sur-Yvette constitue un vaste ensemble de friches hygrophiles et de
boisements alluviaux et marécageux.
Le degré important de fermeture du milieu sous l'effet du boisement spontané constitue
aujourd'hui une véritable menace pour ce site. Néanmoins, le site est encore d'un grand intérêt
écologique en abritant plusieurs espèces animales et végétales protégées et de nombreuses
espèces assez rares dans notre région dont certaines n'avaient pas été revues depuis plusieurs
décennies comme la panagée grande croix, le Sphinx et l'Epilabe, l'Ecaille marbrée rouge et la
mante religieuse.
 La troisième concerne les gîtes à chiroptères qui se trouvent sur le territoire de la commune, l'un
dans le caveau du parc de la Mairie à proximité de l'Yvette, l'autre dans le caveau du Ragonant
situé sur les hauteurs, en zone forestière, au niveau de la plaine de Ragonant. Cette ZNIEFF est de
type 1 Polynucléaire.
 La quatrième, de type 1 s'étend sur l'ancienne carrière du bois Sainte-Catherine, friche
sablonneuse généralement peu favorable au développement faunistique et floristique, mais qui,
dans le cas présent, abrite des spécimens remarquables et rares en région Ile-de-France
(Couleuvre d'Esculape, mante religieuse, grillon d'Italie, aégosome scabricorne).
 Le cinquième site englobe les prairies inondables de Coubertin. Cette ZNIEFF est de type 1
Polynucléaire.
Ces prairies constituent un vaste ensemble de milieux hygrophiles et mésohygrophiles allant depuis
la prairie pâturée jusqu'au boisement marécageux dense et impénétrable.
Ce cortège de prairies humides compte parmi les espaces prairials les plus vastes et les mieux
conservés de toute la vallée de l'Yvette. On y trouve encore de nos jours une importante activité
pastorale.
Le principal intérêt écologique de ces prairies réside dans leur très grande valeur floristique.
 La sixième ZNIEFF, de type 1 Polynucléaire, concerne le ru et aulnaie tourbeuse de Montabé.
Le site du Montabé est principalement occupé par une forêt alluviale marécageuse et froide au
milieu de laquelle serpente le petit ru de Montabé, aussi appelé Ruisseau de Saint-Paul. Cette
ripisylve d'aulnes et de frêne, témoin de plusieurs décennies d'une reconquête d'anciennes prairies
humides, présente aujourd'hui un intérêt écologique très fort en abritant plusieurs espèces
animales protégées dont certaines sont d'une très grande valeur patrimoniale. Il est à ce titre
susceptible d'intégrer le réseau "Natura 2000", en application de la Directive Européenne
"Habitats".
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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LA RESERVE NATURELLE REGIONALE "VAL ET COTEAU ST REMY"
Ce projet de réserve naturelle régionale couvre 82,8 ha, propriété de la commune s'est concrétisée par
délibération du Conseil Régional du 27/11/2008 qui la classe pour une durée de 12 ans.
Cette réserve se compose de cinq entités différentes et constitue un véritable îlot naturel au sein d'une
vallée relativement urbanisée. Elle représente un espace d'intérêt majeur au niveau écologique (faune et
flore remarquables), hydrologique (zone de résurgence des sources des versants, zone naturelle
d'affleurement de la nappe et d'expansion de l'Yvette), paysager (maintien des paysages ouverts de fond
de vallée) et socioculturel (lieu de promenade et de détente, activités de loisirs).
L'ensemble du site fait l'objet d'une protection au titre des sites inscrits ; les Grands Près et les Près de
Vaugien ont été par ailleurs classés en ZNIEFF.
La Guiêterie
Périmètre de la future réserve naturelle régionale
LES SITES CLASSES ET INSCRITS
 Le Parc naturel régional (PNR) de la Haute vallée de Chevreuse
Créé en 1987, le PNR le moins étendu de France n'en est pas moins riche en patrimoine avec ces
éléments remarquables tant bâtis que naturels.
Sa protection au titre des sites est quasi totale : les sites classés des vallées de Chevreuse, de
l'Aulne de la Mérantaise et du Rhodon couvrent presque la moitié de son territoire, le reste étant
presque entièrement inscrit.
 La vallée de Chevreuse
Déjà inscrite en 1973, la vallée a été classée en 1980 à la demande des représentants des
collectivités locales et des associations pour renforcer la protection des paysages face aux
pressions foncières.
Le site de la vallée de Chevreuse est parmi les plus beaux d'Ile-de-France et couvre une superficie
de 10.391 ha dont 3872 ha classés.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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 Bois de Chevincourt et d'Aigrefoin
Ce site de 80 ha classé en 1949, en limite de la plaine de Chevincourt, couvre une partie de massif
boisé qui prolonge au Nord, vers le bois des Grats. Le site comprend la belle ferme d'Aigrefoin.
 Vallée du Rhodon
S'étendant de la forêt de Trappes au coteau boisé dominant St Rémy lès Chevreuse, le site de la
vallée du Rhodon complète la panoplie de protection du territoire du PNR. Lieu sensible, la vallée a
été classée en 1982. Elle couvre 1258 ha.
 La vallée de la Mérantaise
Ce site classé en 1976 concerne sur St Rémy, une partie de territoire situé en limite Nord de la
commune. Il couvre au total 698 ha sur 7 communes.
 Domaine de Beauplan
Séparé du Bois d'Aigrefoin et Chevincourt par la RD 938, le domaine de Beauplan a été partagé en
plusieurs propriétés.
Le centre de recherche GTT (Gaz Transport Technique) occupe l'emplacement de la ferme du
château et conserve une ancienne pièce d'eau. Site inscrit depuis 1953, il fait partie depuis 1982
du périmètre de site classé de la vallée de Chevreuse. La partie boisée à proximité de l'ancien
château a été rachetée par le département des Yvelines.
II.2 – TENDANCES ET EVOLUTION DES MILIEUX NATURELS
L'extension de l'urbanisation dans les fonds de vallée est ancienne sur la commune, celle du plateau de
Magny-Beauplan est plus récente. Dans les deux cas, les constructions et les équipements empiètent ou
risquent d'empiéter sur des milieux humides (fonds marécageux autour des cours d'eaux, mares), et de
perturber fortement leur fonctionnement écologique (modalités d'écoulement et qualité des eaux, etc…).
Le classement des sites d'intérêt écologique et des autres milieux naturels de la commune en zone
inconstructible apporte une protection contre le développement des constructions sur ces espaces mais
demeure insuffisant pour assurer leur intégrité.
En effet, ce classement n'offre pas de garantie contre la réalisation éventuelle de travaux de génie civil
(dispositifs d'assainissement, de gestion des eaux, comblement, réseaux divers, etc…) qui peuvent
affecter profondément ces milieux.
Il importe aussi de soutenir l'activité agricole notamment dans les secteurs où existent encore des
prairies et des champs cultivés car la pérennité de ces espaces dépend de l'existence de ces activités et
de leur bonne santé économique.
L'opération locale PNR Haute vallée de Chevreuse a permis , au travers le mécanisme européen de
compensation financière dans le cadre de mesures agri-environnementales, d'instaurer des pratiques de
pâturage respectueuses de la faune et de la flore : élevage plutôt extensif (à faible pression de pâturage,
non retournement des prairies permanentes, etc…
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63
III – L’ANALYSE URBAINE
III.1 - EVOLUTION ET ORGANISATION DU DEVELOPPEMENT URBAIN
UNE URBANISATION EN QUARTIERS STRUCTURES AUTOUR DU CENTRE VILLE
L'urbanisation s'est faite en quartiers organisés
autour du centre ville qui joue bien son rôle de
pôle fédérateur. Le quartier Beauplan est plus
autonome et partagé entre la vallée et le
plateau.
La plupart des fonctions se trouvent dans le
centre ville. Il regroupe en effet des
habitations, des services et des commerces,
des équipements (Mairie, école, église,
équipements sportifs …) et de petites activités
(plutôt vers le Nord).
En dehors du centre, l'habitat est dispersé en
plusieurs grandes entités situées sur le reste du
territoire communal, à flanc de coteau ou sur le
plateau, sous forme de quartiers composés
essentiellement d'habitations individuelles avec
jardins.
Quartiers d'habitation
Secteur mixte
Les grands axes de viabilité
Le centre ville
Secteurs d'activités
Périmètre communal
Secteurs d'équipements
Gare
Schéma de l'urbanisation
UN CENTRE VILLE HISTORIQUE QUI PRESENTE DES POSSIBILITES D'EVOLUTION INTERESSANTES
Le centre de St Rémy était jusqu'au XIXème siècle un village rural. C'est l'implantation de la gare en 1867
qui a engendré le processus de modernisation du village. Cela s'est traduit d'abord par l'implantation
d'auberges destinées à l'accueil des touristes en visite.
Au XXème siècle, à la mesure de la croissance urbaine, le centre a progressivement été porté à assumer
les fonctions d'un véritable centre-ville. Il a été enrichi d'équipements publics, et sa structure
commerciale s'est développée. De fait, il joue aujourd'hui bien son rôle de pôle de services, de vie et
d'échanges à l'échelle de la commune.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
64
DES ATOUTS BATIS ET PAYSAGERS
Au niveau morphologique, l'urbanisation moderne a su préserver les caractéristiques de l'ancien village,
ce qui aujourd'hui représente des atouts.
Le bâti ancien a été préservé :
• constructions traditionnelles de type villageois : maisons implantées à l'alignement, construites en
pans de bois ou maçonnerie de moellons enduite, comportant généralement un étage, souvent un
commerce en rez de chaussée, avec une modénature simple
• maisons bourgeoises du début du XIXème siècle implantées en retrait d'alignement sur l'axe de la
rue de la République : elles comportent un espace de représentation clôturé sur rue. Ce sont des
constructions mixtes qui allient la meulière et la pierre de taille ou la brique, avec des façades
ordonnancées, des modénatures travaillées, couvertes d'ardoises
• anciens hôtels et auberges
1 – La place de l'église
2
3
4
5 – Rue Pierre Chesneau
7 – Rue de la République
10 – Le bâti traditionnel en centre-ville
11
8
6
9
12
DES ESPACES NATURELS TRES PRESENTS
Le long de la rue de la République, les constructions se sont implantées de façon discontinue, préservant
ainsi la présence de la nature en centre ville : des échappées visuelles et physiques sont ménagées de
part et d'autre de l'axe central vers l'espace de la vallée de l'Yvette.
De fait, la présence naturelle est restée prégnante au centre ville, traversé par les cours d'eau et inscrit
dans l'écrin naturel du paysage de vallée.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
65
La présence de la nature en centre-ville
Les espaces verts constituent aujourd'hui le cadre de cheminements piétons, espaces de liaison entre les
différentes parties du centre :
-
le square public relie la place de l'Église, cœur du village, au secteur des écoles
-
à l'Est de la rue de la République, le parc des bords de l'Yvette relie la rue Victor Hugo, l'espace
Jean Racine, la Mairie, la rue de la République face à l'école Jean Jaurès
Ces liaisons piétonnes, efficaces, sont à conforter et à développer.
Parc de la Mairie
L'ESPACE PUBLIC
L'aménagement de l'espace public est le point faible du centre : il semble avoir été sacrifié pour canaliser
l'important flux d'automobile généré par la gare.
Les dispositifs en place (bornes, jardinières) n'ont qu'une fonction de défense vis-à-vis de la circulation
automobile, au détriment de la qualité du paysage urbain.
Le centre comporte pourtant des dispositifs bâtis qui génèrent des espaces potentiellement propices à la
halte du piéton, à la convivialité et à la rencontre.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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1 – Place du 14 juillet : c'est un carrefour ancien, aujourd'hui traité en rond-point pour les besoins de
la circulation. D'un point de vue spatial, la place est en relation avec les constructions récentes, en
retrait d'alignement. L'édifice XVIIIème de la Mairie concerne le lieu mais est davantage en relation
au parc arrière.
2 – Le parvis de l'école Jean Jaurès : la clôture actuelle nie l'implantation des tilleuls qui encadraient à
l'origine le rapport de l'édifice à l'espace de la rue.
3 – La place de l'église : sa forme ancienne n'a pratiquement pas été modifiée au niveau du bâti. La
place est caractérisée par la présence de l'église, en retrait d'alignement de la rue de la
République.
4 – La place de la gare : un espace lié à l'implantation de la gare, "moderne" par rapport au centre
historique, comportant, en plus de la gare, la forte présence du bâtiment de l'ancienne Mairie
5 – Le lieu généré par les équipements récents (centre culturel Jean Racine et marché) : il a
actuellement une fonction principale de parking, sans faire office de véritable place publique, et
encore assez mal relié aux autres lieux stratégiques du centre et au parc.
Un bon aménagement de ces espaces, réalisé dans le cadre d'un projet à l'échelle du centre, serait
bénéfique à plusieurs égards :
• pour mettre en valeur le patrimoine bâti : l'espace public constitue le cadre des constructions
• pour privilégier la circulation piétonne, en diminuant l'impact de la circulation automobile. En ce
sens, l'élargissement du trottoir de la rue de la République entre l'école Jean Jaurès et l'entrée du
parking faisant face à la Poste est envisagé.
• pour valoriser l'activité commerciale.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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LES DYSFONCTIONNEMENTS – POSSIBILITES D'EVOLUTION
Ces vingt dernières années, la gare a généré un flux d'automobiles venant des communes alentours en
constante augmentation. La qualité de l'espace public, donc du paysage urbain et de la vie quotidienne
des Saint-Rémois en a souffert.
Par ailleurs, certains terrains sont aujourd'hui peu ou mal utilisés. Propriétés communales, ils constituent
des opportunités exceptionnelles permettant d'envisager une opération de revitalisation et de
dynamisation du centre ville. Leur aménagement permettra de répondre aux besoins actuels en matière
d'équipements et de logement et de dynamiser la structure commerciale existante.
III.2 - LES DIFFERENTS QUARTIERS
LES QUARTIERS D'HABITATION
Après s'être développée dans le bourg, aux abords de l'église, l'urbanisation s'est ensuite étendue le long
des voies de communication, RD 906 et RD 938.
Ce tissu se caractérise par des constructions pavillonnaires de styles et d'implantations hétérogènes. Les
constructions sont réparties de part et d'autre de la voie et reflètent des styles et des époques différents,
depuis la seconde moitié du XIXème siècle jusqu'à aujourd'hui. Le bâti remarquable est signalé par des
végétaux également remarquables par leur hauteur ou leur essence (séquoia, sapin bleu …).
Les extensions du bourg au Nord de l'Yvette le long des voies principales
Par la suite, l'urbanisation s'est développée sous forme de lotissements datant de différentes époques,
que ce soit le lotissement Moc-Souris, datant de la fin du XIXème siècle, le lotissement Beauséjour, dont
l'origine remonte à 1925-1930, ou les lotissements de Rhodon et de Beauplan situés au Nord du bourg et
réalisés après guerre.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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Le lotissement Moc-Souris
Moc-Souris est un lotissement structuré par des avenues qui sont
en fait des allées en terre et pierres, non goudronnées, plantées
de tilleuls ou de marronniers taillés. Ces avenues desservent de
grandes parcelles au milieu desquelles sont implantées les
constructions, essentiellement des villas de la fin du XIXème siècle :
meulière travaillée
en parement,
rocaillage,
modénature de
briques,
céramiques, toitures
complexes avec pièces apparentes de charpente, grille de
clôture sur mur bahut …
Ce type d'urbanisation s'étend aussi sur la butte
Monseigneur située à proximité et dont le réseau étoilé
reprend d'anciens tracés forestiers.
Le lotissement de Beauséjour
Au Sud-Est de la commune, le lotissement de Beauséjour (1925-1930)
est structuré par des axes
bordés de platanes. A la
différence des autres quartiers,
Beauséjour est équipé de
commerces
(boulangerie,
restaurant) et dispose d'une
maison des Loisirs et de la
Culture. Le restaurant et le lac
lui confèrent par ailleurs un
aspect de villégiature.
Ce
lotissement
rassemble
différents styles de constructions : meulière près du lac, enduits sombres
et soutenus de l'entre deux guerres dans certains secteurs.
Les constructions des années 60-70 sont majoritaires, mais on retrouve des influences modernes
(ouvertures horizontales, toitures terrasses sur certains pavillons). Des pavillons modestes côtoient des
demeures plus cossues. Dans les jardins privés, certains végétaux de grande taille témoignent de
l'ancienneté du bâti : cèdre bleu, thuya géant, pin, épicéa, sapin bleu.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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Le quartier du Rhodon
Constitué de plusieurs lotissement, le quartier du Rhodon présente une
réelle unité qui résulte notamment du plan d'urbanisme régulier qui
l'organise, les rues étant perpendiculaires et formant un quadrillage
sans impasse. Elles sont généralement plantées de pruniers pourpres
ou de sorbiers des oiseleurs. Les constructions sont de taille et de style
différents, avec diverses implantations et forment un ensemble
hétéroclite. On y trouve peu d'espaces publics. Le bord du Rhodon est
inaccessible et seules des passerelles le franchissent.
Le quartier de Beauplan
Ce quartier est le plus récent de la commune et est aujourd'hui
presque entièrement urbanisé. En dehors de quelques pavillons
situés en périphérie et datant des années 1930, la plupart sont
récents et d'un style assez uniforme : rez-de-chaussée +
combles, implantation parallèle à la rue, toits à deux pentes avec
appentis … Les façades, souvent d'aspect lisse, sont parfois
agrémentées par un décor simple de brique ou un élément de
bois.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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III.3 - UN PATRIMOINE ARCHITECTURAL RICHE
L'église Saint-Rémy
La construction initiale d'une église remonte au IXème siècle. Primitivement
orientée différemment, elle a été retournée avant 1750 et s'ouvre désormais sur
la rue. Elle a été décorée en 1863 par Charles Fredy de Coubertin.
Son clocher marque la confluence des trois vallées (Yvette, Rhodon et Montabé)
et constitue un point de repère dans le paysage.
La façade de l'église sur
la place du bourg
Le clocher comme point de repère dans le paysage
et son environnement bâti
Le prieuré Saint-Paul des Aulnayes
Le domaine de Saint-Paul est construit sur les rares vestiges du prieuré Saint-Paul des Aulnayes fondé au
XIIème siècle. Au XIXème siècle, un château est érigé dans le parc. Le propriétaire, Honoré Ditte, reçoit à
Saint-Paul de nombreux artistes dont Victor Hugo, George Sand, Gustave Moreau, Léo Delibes.
Le château a été rasé en 1936.
La Mairie
La Mairie actuelle est une belle demeure du XIXème siècle. Elle
est construite sur les caves de l'ancien prieuré de Saint Avoye,
désaffecté à la fin du XVIIIème siècle, le logis et la chapelle ayant
été détruits vers 1840. En retrait par rapport aux axes de
communication, la Mairie est entourée d'un parc paysager de
qualité qui s'étend jusqu'aux berges de l'Yvette.
L'école Jean Jaurès
Les bâtiments de l'ancienne Mairie-école, maintenant école
primaire Jean Jaurès, ont été construits vers 1880 avec une
prédominance des matériaux locaux de l'époque : la meulière
et la brique. La brique joue un rôle prépondérant car elle
structure la façade et assure le décor.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
71
Les lavoirs
St Rémy compte de nombreux lavoirs (3 sur le Rhodon et 3 sur
l'Yvette) qui se sont développés au XIXème siècle. Ils sont
typiques des lavoirs de rivière et jouent un rôle important dans
la mémoire collective.
Le pont sur l'Yvette à Vaugien
Récemment restauré, le pont sur l'Yvette, face au château de Vaugien, date de la fin du XVIIIème siècle
début du XIXème siècle. Il conserve ses assises sur de vieilles fondations en bois.
Les moulins
Il existait 7 moulins sur la commune dont 3 subsistent encore aujourd'hui après avoir été transformés. Le
moulin de Vaugien, située sur l'Yvette, était à l'origine un moulin à grains avant de connaître plusieurs
usages industriels. Le moulin des Clayes, également situé sur l'Yvette, est un moulin à tan (servant à la
préparation des cuirs) datant du XIXème siècle qui fut transformé en usine d'effilochage de laine vers
1892.
La blanchisserie de Courcelles
A l'Est de la commune, une cheminée en brique rappelle la présence de l'ancienne blanchisserie de
Courcelles. Construite en 1874, elle a fonctionné jusqu'en 1945 et témoigne de l'activité industrielle
développée le long des rivières avant la mise en place des réseaux d'adduction en eau.
Le manoir ou ferme d'Aigrefoin
Le manoir d'Aigrefoin est une ancienne ferme fortifiée transformée en Centre d'Aide par le Travail (CAT).
Les douves constituent un milieu humide intéressant. Les activités horticoles développées par la ferme
permettent de préserver le paysage alentour.
Les châteaux
La commune de St Rémy comporte un riche patrimoine de châteaux. A une certaine époque, elle en
comptait cinq :
• Le domaine de Beauplan comprenant une grande maison et une ferme. La maison a été démolie et
en 1858 le château de Beauplan a été construit. D'une architecture lourde et peu élégante, il fut
détruit en 1912.
• Le château de Chevincourt, construit en 1784 au sein d'un domaine composé de bois et de fermes,
a été détruit après la guerre de 1914/1918. Au bas de la propriété a été édifié un deuxième
château "le Petit Chevincourt" aujourd'hui dans un grand état de vétusté.
• La demeure de Saint Paul construite au début du XIXème siècle a été démolie lors de la création du
centre expérimental du bâtiment et des travaux publics.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
72
Aujourd'hui, les deux demeures les plus significatives sont le château de Coubertin et le manoir du
Rhodon :
• L'édifice actuel du château de Coubertin remonte à la fin du
XVIIème siècle. Le prestige de cette demeure, d'architecture
classique assez sobre, est rehaussé par la triple allée de
tilleuls centenaires qui mènent à la grille. Un long mur en
pierre isole de la route le jardin des Bronzes, aménagé dans
un ancien verger. Un cèdre remarquable se dresse sur la
pelouse du parc.
La ferme de Coubertin et son pigeonnier constituent aussi
un édifice remarquable sur le plan du patrimoine et de
l'architecture.
Le domaine accueille la fondation Coubertin et les Ateliers
Saint Jacques qui constituent des éléments importants du
patrimoine culturel par les activités qui y sont exercées.
Château Coubertin
• Le manoir du Rhodon est une propriété privée qui date du
XVIIème siècle. Les deux tours rondes qui flanquent le
bâtiment allient la brique à la pierre et rappellent la
polychromie des châteaux de style Louis XIII. La présence
d'un colombier témoigne d'une ancienne demeure
seigneuriale et constitue un symbole de prestige, d'autorité
et de richesse.
D'autres châteaux ont été reconstruits au XIXème siècle sur les
vestiges de châteaux antérieurs. C'est le cas du château de
Vaugien élevé à la place d'un édifice du XVIIIème siècle, lui-même
bâti à l'emplacement d'un manoir féodal. Les majestueux platanes
plantés en hémicycle ponctuent l'entrée du parc à l'anglaise qui a
succédé aux jardins réguliers du XVIIème siècle.
Fondation Coubertin
III.3 - LES GRANDS DOMAINES
Au cours des siècles, plusieurs grands domaines se sont constitués sur le territoire communal. Composés
de châteaux, de parcs, de dépendances et parfois de fermes et de bois, ils marquent le paysage et
symbolisent le riche passé historique de St Rémy.
Deux grands domaines sont restés intacts et méritent d'être protégés : le château et le parc de Coubertin
et le domaine de Vaugien.
LES ANCIENS DOMAINES RECONVERTIS ET LES GRANDS EQUIPEMENTS
Certains anciens domaines ont vu leur vocation d'origine évoluer, principalement, vers l'accueil d'activités.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
73
Tout en prenant en compte cette nouvelle fonction et en permettant son développement, il est nécessaire
de maintenir une protection sur les éléments naturels et boisés afin de conserver la structure d'origine.
C'est notamment le cas pour le domaine de Saint-Paul et le domaine de Chevincourt.
Domaine de St Paul
Le site de Beauplan conservera sa vocation d'activités tertiaires, sur cette partie du site, il ne reste plus
grand chose du domaine d'origine.
La résidence Orpéa constitue une entité qui doit être prise en compte. Son développement doit être
rendu possible pour répondre aux besoins futurs tout en fixant des règles destinées à garantir
l'intégration des constructions nouvelles dans le site.
III.4 – LES SITES ARCHEOLOGIQUES
St Rémy lès Chevreuse compte quatre secteurs archéologiques :
-
Le château de Coubertin et la chapelle,
L'église paroissiale de St Rémy dans le village,
Le prieuré Saint-Paul situé dans le domaine de Saint-Paul,
L'ancien prieuré de St Rémy situé dans le village dans le secteur de la Mairie.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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III.5 – L’ASSAINISSEMENT
St Rémy lès Chevreuse fait partie de SIAHVY (Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement Hydraulique
de la Vallée de l'Yvette) qui regroupe 32 communes et assure la gestion des réseaux d'assainissement et
des aménagements hydrauliques de la rivière.
La commune de St Rémy est équipée d'un réseau d'assainissement qui fonctionne essentiellement en
mode séparatif.
Il subsiste actuellement quelques zones non desservies par le réseau collectif qui devraient être
raccordées à moyen terme.
Le Schéma Directeur d'Assainissement va être élaboré dans les mois qui viennent. Il établira la stratégie
communale en matière d'eaux usées et précisera un plan de zonage.
III.6 – L’EAU POTABLE
Le réseau d'alimentation en eau potable sur la commune est concédé à la Lyonnaise des Eaux qui agit en
tant que fournisseur et concessionnaire.
L'eau potable provient des usines de Viry et de Morsang (91).
L'unité de distribution est celle de St Rémy lès Chevreuse.
Il n'existe sur la commune ni captage d'adduction d'eau potable, ni périmètre de protection d'un tel
captage.
III.7 – LES DECHETS
La collecte des déchets est assurée par le SIOM (Syndicat des Ordures Ménagères de la vallée de
Chevreuse).
Le tri sélectif est pratiqué avec une approche pro-environnementale pour réduire de façon significative les
émissions polluantes dues à l'incinération des déchets (le SIOM s'est engagé en 2006 dans une démarche
ISO 14.001 visant à améliorer ses performances environnementales).
La quantité des déchets ménagers produite annuellement par chaque habitant se situe aux alentours de
310 kg à laquelle il convient d'ajouter 167 kg/habitant d'autres déchets collectés (encombrants,
végétaux, emballages, journaux, verre).
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
75
IV – RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES
IV.1 – RISQUE D'INONDATION
Sur la commune de St Rémy, un périmètre de zone inondable existe le long de l'Yvette.
Il a été institué par arrêté préfectoral du 2 novembre 1992.
Afin de prévenir tout risque d'inondation, la commune, en accord total avec la charte du Parc Naturel
Régional, les préconisations de l'Agence de l'Eau Site Normandie et dans le respect des directives du
SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) nouvellement mis en place, a intégré dans son
PLU les points suivants :
-
Pas de mise en place de bassins de retenue sur l'Yvette et ses affluents,
-
Reconquête des zones d'expansion naturelle de crue sur les zones naturelles comme par exemple
la ZNIEFF de Vaugien et partie de la future réserve naturelle régionale "Val et Côteau de
St Rémy,
-
A l'exception du centre ville très urbanisé, les constructions nouvelles dans les zones humides
devront s'édifier à une distance de 50 mètres des berges de l'Yvette,
-
Conservation des zones naturelles.
IV.2 – RISQUE D'EXPOSITION AU PLOMB
Le décret du 25 avril 2006 inclut la totalité du département comme zone à risque d'exposition au plomb.
Afin de lutter contre le saturnisme, l'ensemble des raccordements au plomb doit être supprimé d'ici 2012.
Ce décret impose la réalisation d'un Constat de Risque d'Exposition au Plomp (CREP) en cas de vente de
tout ou partie d'immeuble à usage d'habitation construit avant 1949, sur tout le territoire français.
Il est donc nécessaire que ces nouvelles dispositions figurent dans le PLU conformément à l'article
L.123-13 du Code de l'Urbanisme.
IV.3 – RISQUES LIES A L'AMIANTE
Le décret n° 2002-839 du 3 mai 2002 (renforçant le décret n°96-97 du 7 février 1996) pris en application
de l'article L.1334-7 du code de la santé publique précise que :
" les immeubles bâtis dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997 doivent faire
l'objet d'un constat de présence ou d'absence d'amiante et que ce constat doit être annexé à toute
promesse unilatérale de vente ou d'achat et doit être également annexé à l'acte authentique".
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
76
IV.4 – RISQUE D'EXPOSITION AU BRUIT
Infrastructures terrestres
Les abords des infrastructures terrestres routières et ferroviaires sont soumis à des nuisances phoniques
importantes.
Le classement des voies en différentes catégories entraîne des contraintes d'isolement acoustique des
constructions dans un secteur dont la largeur varie selon la catégorie de l'infrastructure et le type de tissu
urbain.
St Rémy est particulièrement concerné par les voies bruyantes.
Conformément à l'arrêté préfectoral du 10 octobre 2000 pris en application des arrêtés ministériels du
9 janvier 1995 et du 30 mai 1996 relatifs à l'isolement acoustique des zones de protection sont à prévoir
pour les bâtiments d'habitation et les bâtiments d'enseignement implantés dans les tronçons
d'infrastructure mentionnés ci-dessous.
Voies non communales
Nom de
l'infrastructure
Délimitation du
tronçon
Catégorie de
l'infrastructure
Largeur du
secteur affecté
par le bruit
Type de tissu
(rue en "U" ou
tissu ouvert)
RD 5
RD 906
Totalité
Totalité
4
3
30 m
100 m
Tissu ouvert
Tissu ouvert
RD 938
Limite Magny-leshameaux
PR 14+441 (RD 5)
3
100 m
Tissu ouvert
RD 938
PR 14+441 (RD 5)
PR 15+573
4
30 m
Tissu ouvert
RD 938
PR 15+573
Limite Essonne
4
100 m
Tissu ouvert
Nom de
l'infrastructure
Délimitation du
tronçon
Catégorie de
l'infrastructure
Largeur du
secteur affecté
par le bruit
Type de tissu
(rue en "U" ou
tissu ouvert)
Chemin de
Coubertin
Totalité
4
30 m
Tissu ouvert
Voie Jean Moulin
(Beauplan)
RD 938
Avenue de
Chevincourt
4
30 m
Tissu ouvert
Nom de
l'infrastructure
Délimitation du
tronçon
Catégorie de
l'infrastructure
Largeur du
secteur affecté
par le bruit
Type de tissu
(rue en "U" ou
tissu ouvert)
RER B
Limite Essonne
Gare de St Rémy
lès Chevreuse
4
30 m
Tissu ouvert
Voies communales
Voies ferrées
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
77
Pour répondre à la directive européenne du 25 juin 2002, St Rémy devra réaliser la carte stratégique du
bruit.
Un colloque d'information pour la mise en œuvre de cette mesure a été organisé par la Région Ile de
France en avril 2006.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
78
IV.5 – INSTALLATIONS A RISQUES
La commune comporte sur son territoire un silo appartenant à la Société Max Dupont qui est soumis à la
législation des installations classées (soumises à déclaration) et implique pour toute nouvelle construction
d'observer une distance d'isolement autour dudit silo.
La commune est en cours des négociations avec le propriétaire pour la démolition du silo et la
construction à sa place d'une résidence pour étudiants et jeunes travailleurs.
Le classement du silo résulte des risques d'exposition liés au stockage des grains. Aucune pollution du sol
est susceptible d'être engendrée par cette activité.
Le silo est hors activité depuis ces dernières années.
Si l'emplacement du silo se révélait pollué ponctuellement son réaménagement serait réalisé
conformément aux directives de la circulaire du 8 février 2007 relative aux sites et sols pollués.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
79
BILAN : POTENTIALITES,
CONTRAINTES ET ENJEUX
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
80
UNE VILLE AU CŒUR D'UNE VALLEE REMARQUABLE
Les particularités du site de St Rémy lès Chevreuse, à la jonction des vallées de l'Yvette, du Montabé et
du Rhodon, porte du Parc Naturel et terminus de la ligne B du RER, expliquent l'identité complexe de la
commune.
Sa croissance démographique et urbaine au cours du XXème siècle a respecté espaces verts et boisés.
En contact direct à la fois avec les zones urbanisées de la vallée de l'Yvette et les secteurs naturels du
parc Naturel Régional, St Rémy est l'élément de transition paysagère entre milieux urbains et ruraux.
Elle offre donc des facettes multiples qui se côtoient sans jamais se heurter :
-
cadre naturel remarquable de la Vallée de Chevreuse avec ses collines boisées
-
ambiance champêtre des prairies où paissent des bovins à proximité de la gare RER
-
forme urbaine traditionnelle du centre ville à l'allure du bourg rural avec ses maisons
traditionnelles, son église et ses lavoirs
-
patrimoine architectural riche avec châteaux et bâtisses prestigieuses (Château de Coubertin,
Mairie)
-
modernité des équipements récents (Centre Culturel Jean Racine, marché)
Le développement urbain s'est effectué dans le respect de son environnement naturel, sans étalement
excessif ni dégradation du cadre de vie.
C'est également dans cet esprit que la commune a su implanter des pôles économiques dans des
domaines très spécialisés de pointe (domaine de St Paul, Gaz Transport Technique, Fonderie St Jacques
par exemple) mais parfaitement intégrés dans le paysage d'exception.
Faire partie du PNR est pour St Rémy un gage de pérennité de son cadre préservé, entouré de verdure,
et de son image de ville à la campagne.
Mais ces atouts peuvent se révéler être à double tranchant et devenir les fragilités de St Rémy.
Ainsi, les prescriptions de préservations des paysages préconisés par le PNR peuvent être comprises dans
un sens non évolutif et engendrer un réflexe de "protectionnisme" qui empêche toute évolution.
Implantée dans un des secteurs les plus beaux mais aussi les plus convoités d'Ile de France, St Rémy est
confrontée à une importante pression foncière qui fait grimper les prix de l'immobilier jusqu'à rendre
impossible pour les jeunes ménages de se loger sur la commune.
De ce fait, St Rémy connaît depuis ces dernières années une certaine stagnation démographique qui
risque de poser à terme des problèmes de déséquilibres entre les différentes tranches d'âge de la
population et des conséquences sur les équipements publics.
Par ailleurs, la position de St Rémy comme gare d'arrivée du RER B, donc gare de rabattement, et
comme confluent de deux voies départementales très fréquentées amènent sur le territoire communal
une circulation de véhicules trop importante et des parkings disproportionnés par rapport à la taille de la
commune.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
81
QUI DOIT AFFIRMER SA DIFFERENCE DANS UN DEVELOPPEMENT MAITRISE
Pour enrayer le phénomène de stagnation démographique qui tend à s'accompagner d'un certain déclin
économique, surtout visible sur la structure commerciale du centre ville, la commune doit affirmer son
identité de ville active qui allie passé et futur, urbanité et ruralité.
L'enjeu primordial pour St Rémy consiste à mettre en œuvre un développement maîtrisé de l'ensemble
des composantes de la ville et pour ce :
⇒ diversifier l'offre d'habitat pour essayer de garder et d'attirer des jeunes ménages
⇒ maintenir la mixité sociale
⇒ conforter le centre dans sa multifonctionnalité d'habitat/commerces/services/déplacements
⇒ redynamiser le secteur économique et accroître l'attractivité de la commune pour de nouvelles
implantations
⇒ intégrer le développement durable dans la quotidienneté de la vie des Saint-Rémois
⇒ garder la qualité des paysages, des espaces naturels et agricoles, malgré les diverses pressions
foncières actuelles dues à la proximité de grands pôles d'emplois et d'habitat et au futur projet de
développement du plateau de Saclay
 En termes de développement de l'habitat, l'objectif réside dans une diversification de l'offre et de
l'introduction systématique dans chaque nouvelle réalisation de 25 % de surface hors œuvre nette
affectée aux logements aidés, apportant ainsi la mixité sociale souhaitée. Ce développement urbain
peut se faire à St Rémy dans le périmètre du centre ville, à proximité de la gare, sans extension de
l'urbanisation actuelle.
 Le développement économique doit intégrer plusieurs axes :
-
la consolidation des sites actuels avec une augmentation des droits à construire, dans le respect
de l'environnement (domaine de St Paul, site de Gaz Transport Technique et des anciens AGF)
-
la redynamisation du secteur des commerces et des services par la création de nouveaux locaux
en centre ville
-
la diversification des secteurs d'activité avec le développement du tourisme et la réalisation de
structures d'accueil (hôtels, résidences hôtelières, chambres d'hôtes)
 La prise en compte du développement durable porte à la fois :
-
sur des actions publiques : réalisation de circulations douces, améliorations des cheminements
pour les piétons, engagement pour que les constructions d'équipements publics répondent aux
normes du Haute Qualité Environnementale
-
sur des actions privées : autorisation des constructions en bois, des panneaux solaires et des
toitures végétales
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
82
LE PADD : RAISONS DES CHOIX
RETENUS
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
83
Le Projet d'Aménagement et de Développement Durable de St Rémy lès Chevreuse affirme la volonté de
concilier développement urbain modéré pour pérenniser l'équilibre socio-démographique actuel et
protection des paysages, dans le respect des prescriptions de la Charte du Parc Naturel Régional de la
Haute Vallée de Chevreuse.
Il traduit également la préoccupation de s'inscrire dans une dynamique de préservation de
l'environnement à travers :
•
l'insertion des secteurs potentiels de développement de l'habitat dans le tissu urbain existant et
plus particulièrement en centre ville, à proximité des transports en commun et des équipements
•
l'augmentation du réseau de circulations douces
•
l'encouragement des projets de construction à Haute Qualité Environnementale
Ces objectifs s'expriment dans les axes du PADD qui se regroupent autour de grandes orientations :
CONFORTER LE DYNAMISME DU CENTRE
L'attractivité du centre ville est liée à la pluralité de ses fonctions et à la diversité de ses habitants tant en
âge qu'en catégorie socioprofessionnelle.
Or ces dernières années, l'évolution montre une perte de dynamisme du centre avec la fermeture ou le
déclin de commerces de proximité et une absence d'offre de logements susceptibles d'attirer des jeunes
ménages.
Il s'agit dans les années à venir d'essayer d'enrayer ce phénomène, de diversifier l'offre de logements
pour tendre vers davantage de mixité sociale et urbaine et de développer l'offre commerciale de
proximité.
Pour ceci, la commune dispose de terrains qu'elle a acquis et de secteurs qui sont à valoriser.
Ces divers secteurs sont :
• le site de la Poste sur lequel l'opération de construction de logements s'accompagne de la
réimplantation des bureaux de la Poste
• l'ancien site EDF rue de la République, propriété de la commune qui permettra un aménagement
global de ces terrains avec une réalisation mixte logements/commerces/équipements et la création
d'une liaison douce entre la rue de la République et la rue des Écoles.
• le site "des sœurs", rue Victor Hugo, actuellement non bâti, dont l'aménagement permettra
l'implantation d'un équipement public socio-culturel (Maison des Associations), la réalisation de
logements et la préservation de l'espace naturel en fond de terrain qui viendra prolonger celui du
parc de la Mairie
• le secteur face à la gare a tendance à péricliter alors qu'il bénéficie d'une situation privilégiée. Son
aménagement, à long terme permettra de lui donner une densité plus urbaine près des transports
en commun avec la réalisation de logements, locaux commerciaux et de services de proximité.
L'ensemble de ces réalisations va s'accompagner de différents dispositifs afin de rendre le centre ville
plus facilement accessible et de privilégier les modes de déplacement doux, notamment la circulation des
piétons :
-
aménagement de la rue de la République pour élargir les trottoirs et ralentir la circulation
automobile
-
sécurisation de cet axe par le traitement des carrefours sous forme de mini ronds-points
-
interconnexion des circulations douces dans le centre ville
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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MOBILISER LE POTENTIEL ECONOMIQUE
La commune vit une certaine fragilisation de son secteur économique malgré son fort potentiel :
fermeture ou délocalisation d'entreprises importantes, sites désaffectés ou avec des droits à construire
restreints.
Le PADD définit les orientations d'une politique communale pour créer une nouvelle dynamique au niveau
des entreprises déjà implantées en leur donnant des potentialités d'évoluer sur place, pour attirer de
nouvelles activités en optimisant les zones qui leur sont destinées et également redonner un nouvel élan
aux commerces et services.
POURSUIVRE L'OFFRE D'EQUIPEMENTS
L'objectif de la commune est de s'adapter aux nouveaux besoins émergeants des habitants au travers
des équipements nouveaux et aussi de mettre à niveaux des équipements vétustes :
- reconstruction du gymnase
- réalisation d'un pôle d'équipements plurigénérationnel sur le site EDF
- réalisation de la Maison des Arts et des Associations
PROMOUVOIR UNE VILLE ECOLOGIQUE
Cette orientation illustre la prise en compte au niveau local des préoccupations sur le réchauffement
climatique et la préservation de l'environnement.
La mise en place de dispositifs et d'aménagements publics comme le développement des modes de
déplacements doux pour encourager l'usage de la marche à pied et le vélo, l'instauration d'axes de
circulation "apaisée", l'engagement d'appliquer les normes Hautes Qualité Environnementale aux
constructions des nouveaux équipements, vont dans le sens d'agir au quotidien pour tendre vers une ville
plus écologiquement responsable.
AFFIRMER L'IDENTITE DES PAYSAGES
Le cadre naturel de St Rémy est protégé au travers de différents dispositifs : Charte du PNR, classement
des espaces boisés, préservation des sites inscrits.
L'orientation du PADD porte sur la reconnaissance et la valorisation des paysages identitaires de St Rémy
et vient compléter ces dispositifs : ouvertures visuelles, reconquête et revalorisation des paysages
champêtres des prairies, protection des fonds de vallée et des espaces le long de l'Yvette, qualité du
cadre bâti et requalification des espaces publics.
MOBILISER LE POTENTIEL CULTUREL ET ARTISANAL
A travers cet axe, la commune soutien le savoir faire d'excellence dans le domaine des métiers d'arts
(menuiserie, ébénisterie, ferronnerie, taille de la pierre, chaudronnerie d'art).
Elle cherche aussi à soutenir l'installation d'artisans, artistes et commerces d'art, perpétuant ainsi sa
vocation de terre d'accueil et de culture.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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CHOIX RETENUS POUR LA
DELIMITATION DES ZONES
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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Le plan de zonage du Plan Local d'Urbanisme prend en compte la diversité de l'occupation de l'espace
communal :
• des zones urbaines
• des zones naturelles
• une zone agricole
Le PLU ne comporte aucune zone à urbaniser, la totalité du développement urbain prévu étant situé dans
le tissu bâti existant.
ZONES URBAINES
La délimitation des cinq zones urbaines a été motivée par des critères de morphologie urbaine, différente
selon les secteurs.
Pour certaines d'entre elles, elles comportent des sous secteurs qui prennent en compte les spécificités
de certains quartiers.
 Zone UA
Il s'agit du secteur urbain aggloméré dense du centre ville dont la forte densité s'appuie sur des petites
parcelles.
Des dispositions visent à édifier les futures constructions en harmonie avec le bâti actuel et à renouveler
le centre ville.
La hauteur totale autorisée est celle du bâti existant, soit 13 m, sauf dans le sous secteur UAa où elle est
fixée à 11 m maximum pour tenir compte du dénivelé entre la rue Ditte et la rue Chesneau et dans le
quartier de Courcelles pour une meilleure intégration au bâti.
Le COS a été abandonné.
Le contrôle de la densité du bâti est assuré par la conjugaison des règles : emprise au sol, hauteur et
marges de recul.
L'emprise au sol est importante (0,70) afin de permettre d'occuper une grande partie de la parcelle.
L'objectif de garder au centre ville son ambiance actuelle a conduit à élaborer des prescriptions précises
sur l'aspect extérieur des constructions, en collaboration avec l'Architecte des Bâtiments de France.
 Zone UE
Cette zone concerne la majeure partie des quartiers d'habitat peu dense à prédominance pavillonnaire
(Beauplan, le Rhodon, Moc Souris, la Guiéterie, Beauséjour) où les constructions sont la plupart du temps
en retrait par rapport aux voies.
Des sous secteurs ont été créés pour prendre en considération les spécificités de certains lotissements.
La hauteur reste fixée à 9 m au faîtage.
Le COS a été maintenu. Il est modulé selon les quartiers et varie entre 0,30 et 0,35.
L'objectif est de permettre à cette zone pavillonnaire d'évoluer sans changer de morphologie et en
essayant de limiter les divisions de terrains par l'intermédiaire de l'application du principe de la SHON
résiduelle.
 Zone UH
Elle comprend les secteurs d'habitat individuel qui se sont développés le long des voies : rue de Paris,
avenue du Gal Leclerc, rue Ditte.
Les terrains y sont de superficie plus importante que dans la zone UE.
La hauteur reste fixée à 9 m au faîtage.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
87
Les marges de recul sont plus importantes que dans les autres secteurs pavillonnaires pour tenir compte
de la taille des terrains et préserver le paysage urbain actuel constitué de longues parcelles comportant
un bâtiment sur rue et un grand espace planté à l'arrière.
Aux secteurs UHa correspond une densité plus forte.
 Zone UF
Cette zone concerne uniquement deux secteurs, l'un à Beauplan, l'autre en limite du quartier du Rhodon,
et accueille des maisons de retraite et des résidences pour personnes âgées.
La hauteur reste fixée à 14 m au faîtage.
Le COS a été supprimé et le contrôle de la densité est assuré par la conjugaison des règles : emprise au
sol, hauteur et marges de recul.
Cette zone n'est pas appelée à connaître de changements compte tenu de la date relativement récente
des constructions et de leur affectation.
 Zone UL
Elle recouvre les zones d'activités actuelles : Domaine de St Paul et Beauplan.
L'objectif des dispositions du règlement est de favoriser le maintient des activités et l'accueil de nouvelles
entreprises grâce à une constructibilité accrue, sans augmenter l'emprise des zones UL actuelles.
Les principales règles applicables sont :
-
abandon du COS
-
hauteur 15 m
-
emprise au sol 40 %
ZONES NATURELLES
Elles ont été délimitées selon des critères différents qui prennent en considération l'état actuel.
 Zone N
Cette zone naturelle à caractère écologique englobe les espaces boisés, les prairies dans les fonds de
vallées, les zones naturelles d'intérêt faunistique et floristique, les espaces sensibles, les futures réserves
naturelles.
Seul l'extension mesurée des constructions existantes et les abris à bétail y sont autorisés.
 Zone 1N
Elle concerne les espaces verts aménagés : terrain de sports, de loisirs, parc de la Mairie.
Des constructions liées à la vocation de ces espaces peuvent être autorisées.
L'emprise au sol reste limitée à 5 % ainsi que la hauteur (7m).
 Zone 2N
Elle englobe :
-
le Centre d'Aide pour le Travail à Aigrefoin
-
les ateliers St Jacques et la Fonderie de Coubertin
-
le château de Coubertin
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
88
Seules sont admises les constructions liées à la vocation actuelle de ces zones.
Leur environnement naturel y est protégé.
ZONE AGRICOLE
Il s'agit des espaces agricoles : Plaine de Chevincourt, Plaine de Raigonant, ferme de Coubertin.
Toute construction non liée à l'activité agricole est interdite.
Le PLU affirme nettement la volonté de conserver l'ensemble de la zone agricole actuelle.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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CHOIX DU REGLEMENT ET
LIMITATIONS
ADMINISTRATIVES DE
L'UTILISATION DU SOL
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
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Les choix opérés dans la rédaction du règlement reposent sur l'identification des principales
caractéristiques de chacune des zones.
Sans bouleverser le règlement antérieur, il a été recherché une meilleure adaptation à l'évolution urbaine
de St Rémy lès Chevreuse et la continuité de la politique de protection des paysages.
Ces objectifs, adaptés à chacune des zones a conduit à :
• l'abandon du COS sur la grande majorité des zones urbaines, à l'exception des zones pavillonnaires
UE et UH.
L'application du coefficient d'occupation des sols peut donner lieu à des limitations du droit à
construire sans effet sur le paysage urbain.
• le maintien du COS dans les zones pavillonnaire avec application de la règle du COS résiduel en cas
de division de terrain.
Cette prescription a pour but de limiter les divisions de terrain et empêcher une densification de
ces quartiers pavillonnaires.
Le COS a été différencié selon les secteurs pour conserver leur paysage urbain actuel et leurs
caractéristiques propres.
• la réglementation des emprises au sol des constructions, les hauteurs et les marges de recul,
éléments essentiels pour la construction du paysage urbain
• la préconisation de règles précises pour l'aspect extérieur des bâtiments et des clôtures surtout en
zone urbaine afin de préserver l'image de la ville
• l'obligation dans toutes les zones de réaliser un pourcentage minimal d'espaces libres plantés
• l'obligation dans le secteur du centre ville de réaliser 25 % de logements sociaux pour toute
construction de plus de 5 logements afin d'assurer la mixité sociale dans les nouveaux projets
L'ABANDON DU COS DANS CERTAINES ZONES
L'application du Coefficient d'Occupation des Sols peut empêcher, dans des secteurs relativement denses
comme ceux des secteurs anciens, toute évolution et adaptation des constructions aux besoins des
occupants et engendrer une dégradation progressive du bâti.
L'aménagement de combles ou la création d'un niveau de plancher supplémentaire à l'intérieur d'un
volume existant – qui reste inchangé dans son aspect extérieur – sont sans effet sur le paysage bâti.
Par ailleurs, l'application de l'ensemble des autres règles détermine le niveau de constructibilité des
parcelles.
L'EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS
Le coefficient d'emprise au sol (rapport entre la surface au sol occupée par le bâti et la surface du
terrain) est révélateur de l'impact de la construction dans le paysage urbain.
Un coefficient moyen d'emprise, établi à partir de l'analyse des emprises bâties existantes, a été calculé
pour chacune des zones afin de conserver la morphologie urbaine actuelle et de permettre néanmoins un
certain degré d'évolution ou d'adaptation du bâti.
LA HAUTEUR ET LES MARGES DE RECUL
La hauteur est un élément essentiel pour la définition de la volumétrie des bâtiments et la création du
paysage en ville.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
91
A St Rémy lès Chevreuse elle varie selon la typologie urbaine et les quartiers : le centre ville avec son
architecture rurale dense mais pas très haute, les secteurs pavillonnaires relativement bas, le domaine de
St Paul avec ses bâtiments d'activités et une partie de Beauplan avec les immeubles collectifs.
La hauteur des constructions varie donc entre 9 m et 15 m selon leur implantation dans la ville.
Les marges de recul sont adaptées également à la typologie urbaine :
-
dans le secteur central, l'implantation à l'alignement est la règle générale
-
dans les secteurs pavillonnaires, les retraits prévus ont pour objectif de conserver le paysage
relativement diffus du bâti
-
dans les secteurs d'activités, les retraits ont pour but d'intégrer la volumétrie des constructions
dans un espace très végétal et de créer des espaces de transition entre la voie et le bâti
L'ASPECT EXTERIEUR DES BATIMENTS
Il a paru important d'apporter des prescriptions précises pour les futures constructions et extensions afin
de préserver ou d'obtenir un paysage urbain de qualité.
Une attention particulière a également été portée à l'aspect des clôtures comme élément constitutif du
paysage urbain.
Dans l'ensemble des zones urbaines, les prescriptions de l'article 11 visent à maintenir et à obtenir, pour
les constructions futures, la même qualité du cadre de vie et de ville.
LES ESPACES LIBRES ET LES PLANTATIONS
Pour préserver et renforcer la qualité du paysage urbain, l'article 13 du règlement de chaque zone prévoit
l'obligation de planter les espaces libres des parcelles.
LES EMPLACEMENTS RESERVES
La loi du 13 décembre 2000 maintient la possibilité pour la commune d'instaurer, sur les zones urbaines,
des emplacements réservés pour les voies et ouvrages publics, les installations d'intérêt général et les
espaces verts.
Conformément aux dispositions de l'article L. 123-1, §8, le PLU fixe les emplacements réservés aux voies,
ouvrages publics et aux installations d'intérêt général.
A St Rémy sept emplacements réservés sont inscrits au PLU :
-
l'élargissement de voirie et aménagement du carrefour rue Ditte, rue de Vaugien, angle rue de
Paris afin d'améliorer la visibilité
-
l'aménagement du débouché sur la RD 938 de la voie d'accès au domaine de St Paul
-
la réalisation d'un rond point chemin du Pressoir/chemin de Coubertin
-
l'aménagement d'une liaison piétonne rue Ditte
-
l'aménagement d'une circulation douce sur le chemin rural n°27
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
92
LES ESPACES BOISES CLASSES
Conformément aux dispositions de l'article L. 130-1 du Code de l'Urbanisme, le PLU peut classer comme
espaces boisés les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils soient soumis ou non au
régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer
également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d'alignement.
A St Rémy les espaces boisés classés recouvrent une grande partie du territoire communal et traversent
la commune d'Est en Ouest, de part et d'autre de l'Yvette.
L'ensemble de ces espaces boisés classés sont conservés à l'exception de ceux constitués par des taillis,
qu recouvrent les prairies humides à reconquérir.
LES ESPACES BOISES OU PLANTES A PROTEGER
Conformément à l'article L. 123-1-7 du code de l'urbanisme, le PLU peut identifier et localiser les
éléments de paysage à protéger et à mettre en valeur.
L'article L.442-2 précise que tous travaux ayant pour effet de détruire un élément du paysage identifié
par le PLU doivent faire l'objet d'une autorisation préalable.
Ont été recensés sur l'ensemble du territoire des arbres isolés et des alignements remarquables à
conserver et la plaine de Chevincourt.
LES SITES NATURELS PROTEGES
Il existe sur la commune des sites classés et inscrits :
• sites classés : vallées de la Mérantaise, du Rhodon, de Chevreuse, le CR n°16 de Chevreuse aux
Molières, le CR 19 dit du Pressoir, le CV n°4, l'Yvette, les bois d'Aigrefoin, de Chevincourt, de Voisin
et d'Ors.
• sites inscrits : vallée de Chevreuse, domaine de Beauplan
Ces différents sites ont été répertoriés et sont portés au Plan de Servitudes d'Utilité Publique du PLU.
Des dispositions ont été prises dans le règlement du PLU afin d'assurer leur protection.
LES ZNIEFF
Les parties du territoire communal identitaire comme Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et
Faunistique ont été classées en zone N où les règles de constructibilité sont très limitées :
-
extension mesurée des constructions existantes
-
aménagements intégrés dans un schéma de fréquentation des milieux naturels
-
abris de bétail d'une superficie maximale de 20 m²
LES ZONES SUBMERSIBLES
Le long de l'Yvette a été instituée une zone qui a pour objet la sauvegarde du libre écoulement des eaux.
A St Rémy, elle prend plusieurs formes, en accord avec la charte du PNR, les préconisations de l'Agence
de l'Eau Seine Normandie et dans le respect des directives du SAGE :
-
pas de mise en place du bassin de retenu sur l'Yvette et ses affluents
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
93
-
reconquête de zones d'expansion naturelle de crue (par exemple sur la nouvelle réserve
naturelle de Vaugien)
-
à l'exception du centre ville, pas de construction nouvelle dans les zones humides avérées qui
sont repérées au plan de zonage comme zones non aedificandi
LES BATIMENTS A PROTEGER
Outre les constructions inscrits dans l'inventaire des Monuments Historiques qui figurent sur le plan de
servitudes d'utilité publique et qui bénéficient d'un périmètre de protection, un certain nombre de
bâtiments ont été répertoriés pour leur intérêt architectural et patrimonial et font l'objet d'une protection
conformément à l'article L. 123-1-7 du code de l'urbanisme et à la loi paysage du 8 janvier 1993.
Ce document est en annexe du règlement de PLU.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
94
BILAN DU PASSAGE DU POS AU
PLU
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
95
En termes d'économie générale, le PLU est resté sensiblement sur les mêmes délimitations des zones
urbaines que dans le POS précédent.
Les choix retenus dans le zonage du PLU sont :
• l'intégration dans le PLU de l'opération réalisée (ZAC de Beauplan)
• la modification d'une partie de la zone constructible du domaine de St Paul (Zone UL) et sa
compensation en espace naturel
• l'adaptation des périmètres des secteurs urbanisés en limite de Gif sur Yvette pour favoriser leur
évolution
• l'intégration des "dents creuses " rue de Paris en zone constructible
• la suppression des espaces boisés classés situés dans les prairies humides aux lieux dits "les
Prairies de Vaugien", "les Prés de la Chaîne", "les Grands Prés de Vaugien" à la demande du PNR
pour redonner à ces espaces leur vocation d'origine
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
96
POS
Désignation de la
zone
UA
Centre
urbain ancien
Taille
terrain
Aucune
prescription
Retrait
voie
0m et
5m
Retrait limites
séparatives
Sur les limites
aboutissant aux
voies
PLU
Emprise
Aucune
prescription
Hauteur
au
faîtage
12m et
10m en
UAa
COS
0,80
Si habitation
+ commerce
+ bureau =
1,10
Désignation de la
zone
UA
Centre
urbain
ancien
Taille
terrain
Retrait
voie
Aucune
prescription
A
l'alignement
ou en
retrait maxi
5m
Limites séparatives
70%
UE
Habitat
pavillonnaire,
commerce,
artisanat
400 m
minimum
5m
25% + 10%
pour
annexes
9m
UE : 0,30
UEa : 0,25
Si projet
mixte :
UE : 0,50
UEa : 0,45
14m
UF : 0,30
UFa : non
réglementé
Extension
autorisée pour
existants nonconformes à ces
règles
UF
UH
Secteur de
résidences
pour
personnes
âgées
Habitat
individuel
implanté
isolément
Aucune
prescription
UH :
1000m²
UHa :
800m²
8m
5m
8m
-UH : 5m (sans
baies ouvrantes
de pièces
principales) ou
8m (avec
ouvertures)
-UHa : sur une
limite ou 5m
(sans baies
ouvrantes) ou
8m
20%
15% + 10%
pour
annexes
9m
UH : 0,15
UHa : 0,20
15m
UL : 0,40
ULa : 0,20
ULb : néant
12 m
Non
réglementé
Emprise
Hauteur
au
fâitage
COS
13 et
11m en
UAa
Non
réglementé
25% +
10% pour
annexes
UEc : 40%
9m
UE : 0,35
UEa, UEb,
UEd, UEf et
UEg : 0,30
UEc : non
réglementé
UE
Habitat
individuel,
commerce,
artisanat
UEc :
collectifs
Aucune
prescription
5m
-UE : limites séparatives
ou 2,50m ou 5m (baies
ouvrantes)
-UEa (Vallée du
Rhodon) : 2,50m des
limites ou 5m (baies
ouvrantes de pièces
principales)
-UEb (Moc Souris) : 5m
sauf bâtiments annexes
-UEc (Beauplan,
immeuble) : H=L
minimum 8m
-UEd (Grand Rhodon) :
idem à UE
- UEg (partie Est Grand
Rhodon) : sur limite
séparative ou 2,50m ou
5m (baies ouvrantes)
UF
Secteur de
résidences
pour
personnes
âgées
Aucune
prescription
8m
Constructions : 8m
Piscine non couverte :
2,50m
UF : 35%
UFa : 20%
14m
Non
réglementé
UH : 15%
+ 10%
pour
annexes
UHa : 20%
+ 10%
pour
annexes
9m
UH : 0,20
UHa : 0,25
40%
15m
Non
réglementé
2 secteurs UE et
UEa
Implantation sur
les 2 limites
séparatives ou
2,50m ou 5m
(baies ouvrantes
de pièces
principales)
Retrait limites
séparatives
UH
Habitat
individuel,
commerce
et artisanat
Aucune
prescription
5m
-UH : 5m sans baies de
pièces ouvrantes ou 8m
avec baies
-UHa : 1 limite et idem
que UH
UL
Secteurs
d'activités
tertiaire,
recherche
Aucune
prescription
8m
8m
Extensions
autorisées IDEM
que UE
UL
Activités,
bureaux,
recherche,
hôtels,
restaurants
Aucune
prescription
UM
Activité
ferroviaire
Aucune
prescription
8m
8m
UL = 40%
ULa = 20%
ULb = limité
à l'emprise
des
bâtiments
existants
5m
5m sauf les
bâtiments
destinés aux
voyageurs et
SNCF
Non
réglementé
Cette zone a été supprimée dans la loi SRU
POS
Désignation de la
zone
NA
NA
UL
NB
NC
ND
Urbanisation
future
Zone
d'urbanisation
future pour
bureaux,
locaux
enseignement
Zone naturelle
pouvant
recevoir de
l'habitat
(lotissement
Moc Souris)
Zone agricole
Zone naturelle
y compris
Coubertin et
Aigrefoin
Taille
terrain
Retrait voie
PLU
Retrait
limites
séparatives
Emprise
Hauteur au
faîtage
Désignation de la
zone
COS
Taille terrain
Retrait
voie
Retrait
limites
séparatives
Emprise
Hauteur
au
fâitage
COS
Non réglementée
Aucune
prescription
5m
5m
Non
réglementé
11m
Non
réglementé
600m²
5m
5m avec
baies
ouvrantes et
2,50m sans
baies
20% + 5%
pour
annexes
9m
0,25
Aucune
prescription
Non
réglementé
Non
réglementé
Non
réglementé
Non
réglementé
Aucune
prescription
20m des RN
10m des RD
6m autres
voies
NDb : à
l'alignement
6m ou à
15m des
espaces
boisés
classés
Non
réglementé
ND et NDa :
13m
NDb : 10m
NDc et NDd :
9m
ND, NDa,
NDb et
NDd : non
réglementé
NDc : 0,40
A été intégré dans zone UE, secteur UEb
A
N
1N
2N
Zone agricole
Espace
naturel
écologique où
seul sont
autorisés les
extensions
mesurées des
bâtiments
existant
Zone naturelle
pouvant
accueillir des
équipements
sportifs et de
loisirs
Zone qui
intègre
Aigrefoin, les
ateliers St
Jacques et
Coubertin
H/2 mini 6m
Non
réglementé
9m
11m
pour
silos
Non
réglementé
10m
10m
Non
réglementé
4m
Non
réglementé
6m
6m
5%
7m
Non
réglementé
6m
6m
Non
réglementé
13m
Non
réglementé
Aucune
prescription
6m
20m de la
RD 938
Aucune
prescription
De taille
suffisante à
pouvoir
accueillir un
assainissement
autonome
De taille
suffisante à
pouvoir
accueillir un
assainissement
autonome
LA JUSTIFICATION DE LA REGLE
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
96
A St Rémy, le règlement met en œuvre l'ensemble des articles avec des différences selon les secteurs de
la commune auxquels ils s'appliquent.
Ces règles peuvent se regrouper en neuf catégories :
•
occupation et utilisation du sol interdites ou admises sous condition (articles 1 et 2)
•
desserte des terrains (article 3 et 4)
•
taille des terrains (article 5)
•
implantation des constructions (articles 6, 7 et 8)
•
emprise au sol des bâtiments (article 9)
•
aspect des constructions et protection du patrimoine et du paysage (articles 10 et 11)
•
obligations en matière de stationnement (article 12)
•
prescriptions en matières d'espaces libres et des espaces verts (article 13)
•
densité (article 14)
OCCUPATION ET UTILISATION DU SOL INTERDITES OU ADMISES SOUS CONDITION (articles 1 et 2)
 Les zones urbaines
Dans les zones urbaines (UA, UE, UF, UH et UL) les interdictions retenues visent essentiellement à
conserver aux différents secteurs leur identité en y interdisant toutes les occupations qui risqueraient de
nuire à l'environnement et seraient susceptible d'altérer leur identité.
Afin d'y maintenir la diversité des fonctions, les activités non nuisantes, liées à l'activité urbains sont
autorisées pour les zones UA, UE, UF, UH, sous réserve de ne pas porter atteinte au voisinage et de faire
disparaître toute nuisance.
La zone UL est destinée à pouvoir accueillir des bureaux, des locaux pour la recherche et l'enseignement,
des hôtels et restaurants et des activités à l'exception de celles classées type SEVESO.
Par ailleurs, ces deux articles ont pris en compte les contraintes liées aux risques d'inondation le long de
l'Yvette ainsi que celles concernant l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation contre les bruits de
transports terrestres.
 La zone naturelle
A Saint Rémy lès Chevreuse, trois zones naturelles ont été différenciées.
La zone N correspond à une zone naturelle écologique où seules les extensions mesurées des bâtiments
existants sont autorisées afin de conserver la qualité des paysages naturels et de sauvegarder les milieux
de la faune et de la flore.
La zone 1N est plutôt vouée aux loisirs, aux sports et aux bâtiments publics. Seules les constructions liées
à la vocation de ces espaces peuvent y être édifiés.
La zone 2N concerne des espaces naturels dans lesquels sont implantées des activités très spécifiques,
comme le CAT d'Aigrefoin, les ateliers St Jacques, la fonderie de Coubertin, le Château de Coubertin.
Les constructions autorisées doivent être liées à ces activités sous réserve qu'elles ne remettent pas en
cause le caractère naturel de la zone et la qualité des paysages.
 La zone agricole
Seules les activités strictement liées à l'exploitation agricole sont autorisées.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
97
DESSERTE DE TERRAINS (articles 3 et 4)
L'article 3 concerne les conditions d'accès des terrains et les caractéristiques des voiries publiques ou
privées.
Dans l'ensemble des zones urbaines, les règles visent à prévoir des accès permettant de desservir
aisément les constructions, en particulier pour les engins de lutte contre l'incendie et des services de
sécurité.
Dans la zone naturelle, les règles reprennent les mêmes principes que pour les zones urbaines.
L'article 4 porte sur la desserte des terrains par les réseaux (eau, assainissement, électricité, téléphone,
réseaux câblés).
Afin de soulager le réseau séparatif et dans un souci de développement durable, il a été prévu de traiter
les eaux pluviales prioritairement "in situ", par infiltration, dans l'ensemble des zones urbaines.
CARACTERISTIQUES DES TERRAINS (article 5)
Sur l'ensemble des zones urbaines, il n'y a pas nécessité de prévoir des caractéristiques particulières pour
les terrains car l'ensemble des autres articles du PLU garantissent la morphologie urbaine voulue.
En zones 1N et 2N, la taille du terrain est conditionnée aux besoins induits par l'installation d'un
assainissement autonome.
IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS (articles 6 – 7 – 8)
 L'implantation des constructions par rapport aux voies
Il s'agit à travers cet article de préserver les caractéristiques urbaines de chaque zone car il détermine la
perspective de la rue et contribue au paysage.
Dans la zone UA, l'objectif de cet article est de préserver une des caractéristiques du tissu du centre, à
savoir, l'implantation des constructions à l'alignement.
Ce respect de l'alignement est cependant lié à l'obligation d'avoir un trottoir en façade des parcelles de
2m de large minimum.
Cette règle est assouplie avec des possibilités de retrait.
Dans les zones UE et UH, le recul minimum de 5m a comme objectif de préserver le paysage jardiné des
rues pavillonnaires.
Pour la zone UF, il s'agit d'un constat de l'existant car cette zone n'est pas appelée à évoluer.
Dans le zone UL, le retrait important de 8m minimum par rapport à la voie est à même de diminuer
l'impact négatif des bâtiments relativement importants et d'assurer leur intégration dans un
environnement qui est resté très boisé et végétal.
Dans la zone naturelle et agricole, les retraits par rapport aux voies doivent être de 6 m minimum ou
répondre aux exigences édictées par le classement des infrastructures.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
98
 L'implantation des constructions par rapport aux limites séparatives
Dans les zones urbaines, l'objectif recherché est celui de conserver à chaque zone son caractère propre.
Dans la zone UA, la mitoyenneté entre bâtiments est obligatoire sur au moins une limite latérale.
En zone UE, la possibilité d'implantation sur une ou les deux limites latérales subsiste.
Pour les autres zones, la règle impose un recul par rapport aux limites latérales afin de préserver la
morphologie urbaine avec un tissu bâti "lâche".
Dans la zone naturelle se retrouve le même souci de respecter le paysage et de s'y intégrer le plus
possible, d'où l'obligation d'un retrait.
La distance entre deux bâtiments sur la même propriété est réglementée afin de préserver de bonnes
conditions d'habitabilité et d'ensoleillement aux constructions.
EMPRISE AU SOL (article 9)
Le coefficient d'emprise au sol permet de limiter la partie du terrain affectée à la construction. Il a un
impact direct sur le paysage urbain.
Le coefficient d'emprise au sol affecté à chaque zone a été défini à partir de l'analyse des emprises bâties
existantes.
Il est relativement important en zone UA (70 %) car le centre ville a été bâti sur un parcellaire
relativement exigu.
Sur l'ensemble des zones, l'emprise au sol est très diversifiée pour tenir compte des spécificités
d'occupations de l'espace qui diffère selon les secteurs.
Mis à part les zones UA, le coefficient sur le reste des zones reste relativement modeste (entre 0,20 et
0,40) ; l'objectif est ici d'encadrer la densification du tissu urbain en préservant son caractère paysager.
En zone naturelle, seule l'emprise de la zone 1N a été définie ; elle est très faible (5 %) pour ne pas
compromettre la qualité de l'environnement et des paysages.
ASPECT DES CONSTRUCTIONS ET PROTECTION DU PATRIMOINE ET DU PAYSAGE (articles 10 et 11)
L'ensemble de ces articles vise à favoriser l'insertion harmonieuse des nouvelles constructions dans le
tissu urbain constitué.
La hauteur des bâtiments est un critère déterminant pour modeler le paysage urbain.
Dans les zones urbaines cette hauteur varie selon la morphologie du tissu bâti.
Ainsi, dans la zone UA, afin de conserver la volumétrie actuelle, le gabarit a été porté à 13m de hauteur
totale et à 11 m dans le sous secteur UAa.
Pour le reste du territoire, les hauteurs varient entre 9m (pour les secteurs pavillonnaires) et 15 m selon
la zone.
En zone naturelle, la hauteur varie entre 4m et 13m selon la zone considérée.
Elle est portée à 9m pour la zone agricole où elle peut atteindre 11m pour les silos.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
99
Le contenu de l'article 11 a pour objectif de sauvegarder sur l'ensemble du territoire une certaine qualité
des constructions afin de préserver les paysages existants.
Il a donc paru important de définir des prescriptions précises en particulier dans les zones UA, UE et UH
où se trouvent la grande majorité des bâtiments d'architecture traditionnelle ou remarquable.
Dans les autres zones urbaines, on retrouve le même objectif à travers les critères principaux
d'intégration des bâtiments à leur environnement : forme de la construction (toiture, façade, ouvertures),
aspect extérieur et matériaux, morphologie des clôtures.
Dans la zone naturelle, les prescriptions se fondent surtout sur le fait de ne pas porter atteinte aux sites
et paysages naturels.
La protection du patrimoine bâti et du paysage se réalise à travers les dispositions du PLU et notamment
l'identification des bâtiments et des espaces naturels à préserver. Par ailleurs, la totalité des espaces
naturels boisés, des sites classés et inscrits, bénéficient de la protection induite par leur classement.
STATIONNEMENT (article 12)
Les règles instituées dans le PLU tiennent compte de l'affectation des constructions et exigent que le
stationnement soit réalisé en dehors des voies publiques. Des aires de stationnement pour les deux roues
sont exigées.
ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS – ESPACES BOISES CLASSES (article 13)
Pour préserver et renforcer l'élément végétal, très présent sur la commune, l'article 13 prévoit l'obligation
de planter les espaces libres des parcelles ainsi que les aires de stationnement.
Les espaces boisés classés sont maintenus en totalité dans le PLU.
COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS (article 14)
La détermination ou pas d'un COS répond à des objectifs sur l'évolution de l'urbanisation ou de ses
mutations sur une zone.
L'application du Coefficient d'Occupation des Sols, dans des secteurs denses comme celui du centre ville
peut empêcher toute évolution et adaptation des bâtiments aux besoins des occupants compte tenu de la
configuration du parcellaire.
L'aménagement de combles ou d'un niveau de plancher supplémentaire à l'intérieur du volume existant
sont par exemple sans effet sur le paysage et permettent parfois d'éviter une dégradation progressive du
bâti.
Ainsi il n'est pas paru utile de fixer un COS sur l'ensemble des zones (à l'exception des zones UE et UH)
dans la mesure où l'ensemble des autres règles suffisent à parvenir au maintien des caractéristiques de
ces secteurs et favoriser leur renouvellement.
Dans les zones UE et UH, le COS varie en fonction des différents secteurs de ces zones pour tenir compte
de la morphologie du parcellaire, de la densité et de la spécificité de certains lotissements.
Dans la zone naturelle, seule la zone 1N a été pourvue d'un COS faible pour pouvoir y réaliser des
équipements collectifs ou agrandir modérément les rares constructions qui s'y trouvent implantées.
Dans la zone agricole, la définition d'un Coefficient d'Occupations des Sols a été jugée sans objet.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
100
INCIDENCES DU PLAN LOCAL
D'URBANISME SUR
L'ENVIRONNEMENT
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
101
Le Plan Local d'Urbanisme a été élaboré à partir d'orientations d'aménagement et de développement
durable qui visent à favoriser un renouvellement urbain près des transports en commun, sans extension
de l'urbanisation, dans le respect de l'environnement et des espaces naturels.
Le PLU vise également à atteindre un équilibre social et une mixité des fonctions urbaines.
INCIDENCES SUR LE PAYSAGE
DANS LE TISSU URBAIN
Les orientations du PLU viennent recomposer le paysage urbain dans des secteurs du centre ville où
existent des terrains non bâtis (terrain "des sœurs"), sous utilisés (terrain EDF) ou en perte de
dynamisme (îlot face à la gare).
L'urbanisation progressive de ces espaces doit contribuer à redynamiser le centre par un apport de
nouveaux habitants et l'implantation de commerces et services.
Elle sert de cadre à un renforcement du maillage des circulations douces et met en relation étroite
l'ensemble du centre et les équipements publics qui y sont implantés, avec des prolongements vers les
autres secteurs de la ville.
Une attention particulière a été apportée à la définition des règles relatives à l'implantation des
constructions et à leur hauteur pour assurer une intégration optimale des nouveaux bâtiments dans le
centre ville.
Dans les autres quartiers, les règles relatives à la densité, à l'implantation et la hauteur ont été établies
dans le respect des caractéristiques propres à chaque quartier.
C'est le cas en particulier dans le secteur pavillonnaire où des COS différenciés ont été gardés afin de
préserver leur homogénéité.
DANS LES ESPACES NATURELS
Le PLU aura une incidence positive sur la mise en valeur des espaces naturels.
Il maintient l'ensemble des espaces boisés classés, des dispositifs de protection des espaces sensibles,
des sites classés et inscrits.
Afin de conforter ces dispositions, le PLU intègre les préoccupations du Parc Naturel Régional et annexe
les fiches d'orientations paysagères qui concernent la commune.
Le PLU prend en compte la demande du PNR pour la reconquête des prairies humides qui ont été
progressivement envahies par des traités et des bois classés à tort.
De plus, le PLU matérialise la création de la réserve naturelle régionale appelée "Val et Coteaux de
St Rémy" qui s'étend sur environ 80 ha.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
102
INCIDENCES ENVIRONNEMENTALES
L'EAU
Le développement limité de l'urbanisation n'aura qu'une faible incidence sur la gestion de l'eau ; les
projets sont localisés dans des secteurs déjà desservis en eau potable et les capacités actuelles du réseau
peuvent admettre l'augmentation de population prévue.
Par contre, le PLU prend davantage en compte la gestion des eaux pluviales que ne le faisait le POS :
• dans le règlement, l'infiltration in situ des eaux de pluie est privilégiée, soulageant d'autant le
réseau collectif
• les risques d'inondation de l'Yvette sont abordés de manière préventive sous plusieurs aspects :
-
en privilégiant les zones naturelles pour l"expansion des crues
-
en délimitant des zones non aedificandi le long du cours d'eau
-
en exigeant des types de clôtures qui garantissent la libre évacuation des eaux de surface
INSTALLATIONS CLASSEES
Le silo implanté au sein du tissu urbain rue Pierre Curie est soumis au régime des installations classées.
De plus, son activité engendre un transit de poids lourds sur des voies non dimensionnées à cet effet.
Sa démolition et son remplacement par une résidence destinée à l'accueil de jeunes étudiants et
travailleurs est un facteur positif pour l'environnement en termes de suppression de risques et de
circulation parasite.
LE BRUIT
Le PLU respecte la réglementation sur l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation contre les bruits
émanant des transports terrestres.
Reste posé le problème de la circulation très importante qui traverse le centre ville par la RD 938 et la
RD 906.
LA CIRCULATION AUTOMOBILE
Le taux de motorisation était de 1,4 en 1999. Compte tenu de son accroissement d'environ 3 % par an,
on peut l'estimer à 1,65 en 2007.
Les opérations de logements prévues vont induire un accroissement du parc automobile local qui peut se
situer entre 450 et 500 véhicules supplémentaires, soit une augmentation de 3,5 % par rapport au trafic
actuel.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
103
LE PLU ET LES PRESCRIPTIONS
SUPRA COMMUNALES
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
104
DISPOSITIONS LEGISLATIVES
Rappel de quelques dispositions législatives prises en compte lors de l'élaboration du PLU :
• des dispositions de l'article L.121-1 du code de l'urbanisme et suivants
• de la loi n°75-633 du 15 juillet 1975 relative à l'élimination des déchets et à la récupération des
matériaux, modifiée par le décret n°96-1008 du 18 novembre 1996, relatif aux plans d'élimination
des déchets ménagers et assimilés
• de la loi 79-1150 du 29 décembre 1979 modifiée relative à la publicité, aux enseignes et
préenseignes
• de la loi n°90-449 du 31 mai 1990 relative à la mise en œuvre du droit au logement
• de la loi n°92-3 du 3 janvier 1992 sur l'eau qui vise notamment à la protection de l'eau et à la lutte
contre la pollution
• de la loi n°93-24 du 8 janvier 1993 relative à la protection et à la mise en valeur des paysages
(dont l'essentiel des dispositions relatives aux documents d'urbanisme a été transcrit dans le code
de l'urbanisme)
• du Schéma Directeur de la région Ile de France approuvé par décret du 26 avril 1994, en vertu de
l'article L.141-1
• de la loi n°95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement
• de la loi d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire du 4 février 1995
• de la loi n°96-1236 du 30 décembre 1996 sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie
• de la loi n°98-657 du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions, modifiée par le décret
n°99-266 du 1er avril 1999 relatif aux aires de stationnement
• de la Charte du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse adoptée par décret du
19 janvier 1999
• de la loi d'orientation agricole du 9 juillet 1999
• de la loi n°2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage
• de la loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain
• du Plan de Déplacements Urbains d'Ile de France approuvé le 15 décembre 2000
• de la loi n°2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive, modifiée par la loi
n°2001-1276 du 28 décembre 2001 et le décret d'application n°2002-89 du 16 janvier 2002
• de la loi d'orientation forestière du 9 juillet 2001
• du Schéma de Cohérence Territoriale de la haute Vallée de Chevreuse approuvé le 22 octobre 2001
• de la loi n°2003-590 du 2 juillet 2003, loi urbanisme et habitat
• du Plan National d'Actions contre le bruit créé le 6 octobre 2003, actualisé le 27 avril 2004
• du Plan Climat créé le 12 novembre 2004
• de la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005 qui impose aux communes
de participer à la réalisation du nombre de logements sociaux prévus par le "Plan de Cohésion
Sociale"
• de la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux
• de la loi du 5 janvier 2006 relative à l'orientation agricole
• de l'arrêté du 24 mai 2006 relatif aux caractéristiques des bâtiments nouveaux et des parties
nouvelles de bâtiments (RT 2005). L'objectif est d'atteindre en 2012 une consommation maximum
d'énergie par bâtiment de 50 kW/h.m² par an.
• de la loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement
• de la loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques
• de la loi du 22 octobre 2008 "loi Grenelle 1"
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
105
CHARTE DU PARC NATUREL REGIONAL DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE
La commune de St Rémy lès Chevreuse fait partie du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de
Chevreuse qui couvre 21 communes.
Cette charte adoptée par décret en janvier 1999 est valable jusqu'à mi-janvier 2011.
Le Conseil Régional a délibéré en juin 2007 pour sa mise en révision et l'extension de son périmètre sur
77 communes.
La charte du PNR identifie sur la commune de St Rémy des espaces différenciés :
• les espaces agricoles à pérenniser et les espaces naturels à reconquérir
Le PLU maintien la totalité des espaces agricoles actuels et a affecté aux espaces naturels existants
et à reconquérir une zone naturelle écologique (N).
• les espaces boisés à préserver
Ils sont conservés dans le PLU, à l'exception de celui situé dans les prairies de Vaugien.
• Les zones naturelles d'intérêt paysager à conforter et à préserver
Ces zones ont été répertoriées au PLU
• Les zones naturelles d'intérêt écologique à préserver
Le PLU en a répertorié six sur lesquelles des prescriptions pour leur préservation ont été prises
• Les zones urbaines
Les orientations générales du PNR pour la commune de St Rémy sont :
-
éviter toute forme de mitage préjudiciable à l'intégrité des espaces naturels
-
prendre en compte les éléments paysagers
-
privilégier les liaisons douces et les chemins
-
économiser et restructurer l'espace en particulier par une identification des "dents creuses"
-
maintenir la mixité habitat/activités
-
préserver la qualité urbanistique et architecturale des urbanisations au travers le règlement
d'urbanisme
SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE
Le SCOT identifie sur St Rémy les mêmes catégories d'espaces que celles énoncées par la charte du PNR.
Il reprend le souhait de la charte du PNR :
-
en maîtrisant l'évolution spatiale au travers de la limitation des extensions urbaines
-
en protégeant le patrimoine naturel
-
en incitant le maintien et le développement des activités dans le tissu urbain existant
Sur la commune de St Rémy lès Chevreuse, le SCOT prévoit à moyen et long terme (horizon 2015) de
maintenir les espaces boisés classés sur les prairies humides de Vaugien, espace pour lequel le PLU
prévoit un déclassement et une protection dans le cadre de la future réserve naturelle régionale, à la
demande du Parc Naturel Régional.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
106
SCHEMA DIRECTEUR DE LA REGION ILE DE FRANCE (SDRIF)
La commune de St Rémy lès Chevreuse est incluse dans le périmètre du Schéma Directeur de la Région
Ile de France qui définit les orientations d'aménagement de la région à horizon 2015.
Le SDRIF a été mis en révision fin 2004. Le projet est actuellement à l'enquête publique.
Néanmoins, le PLU de St Rémy doit être compatible avec le SDRIF en vigueur.
D'après le Porter à Connaissance fourni par les services de l'État, un des principes essentiels du Schéma
Directeur d'Ile de France et du plan de déplacements urbains est l'accroissement des densités urbaines à
l'approche des gares de transports collectifs. Ce principe a été intégré par la commune dans son Projet
d'Aménagement et de Développement Durable.
En ce qui concerne la plaine agricole de Chevincourt, le SDRIF en vigueur prévoit son urbanisation à
terme.
Le PLU diffère et maintient sur cette zone sa vocation agricole.
Le projet de SDRIF envisage de laisser la plaine de Chevincourt en espace agricole. Dans ce cas, le PLU
serait compatible avec le futur SDRIF.
LE PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS (PDU)
Ce plan a comme objectif une organisation des déplacements urbains qui satisfasse les besoins de
mobilité tout en assurant la protection de l'environnement et la santé.
Les orientations majeures du PDU en Ile de France sont :
• la diminution du trafic automobile
• le développement des transports en commun et des circulations douces
• l'organisation du stationnement sur le domaine public
• le transport et la livraison des marchandises de façon à réduire les impacts sur l'environnement et
la circulation
• l'encouragement à utiliser les transports en commun
• la densification urbaine près des gares
Le PLU prend en compte au niveau local les orientations à travers :
• les opérations de logements prévues en centre ville, à proximité de la gare RER
• la poursuite de la mise en place des circulations douces
• la meilleure gestion de stationnement sur le domaine public et sur les parkings publics actuels
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
107
SCHEMA D'AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX DE L'ORGE-YVETTE
Le SAGE du bassin versant de l'Orge et de l'Yvette (article L212-3 du CE) et approuvé depuis le
9 juin 2006.
Les principaux enjeux du SAGE sont :
• la restauration et l'entretien des milieux naturels liés à l'eau
• la maîtrise des sources de pollutions
• la gestion du risque inondations
• l'amélioration de la qualité des eaux
Le PLU de St Rémy lès Chevreuse a pris en considération les enjeux et orientations du SAGE de l'OrgeYvette.
Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation
108