Rapport d`activité 2007

Transcription

Rapport d`activité 2007
Rapport
d’activité
2007
2
Rapport D’ACTIVITÉ 2007
DONNÉES GÉNÉRALES SUR LE BUDGET 2007
COMPARE A CEUX DES ANNÉES ANTÉRIEURES
RELAIS INFORMATION ET CONSEIL
5
11
> CONTRIBUER À L’OBSERVATION ET SOUTENIR L’INNOVATION CULTURELLE
> L’ACCOMPAGNEMENT DES PROJETS ET DES ÉQUIPES
> LES PARTENARIATS, LA COOPÉRATION INTERRÉGIONALE, L’EUROPE
SOUTENIR LA CRÉATION, FAVORISER LA DIFFUSION
ET AIDER AU DÉVELOPPEMENT DE L’ACTION
ET DE L’ÉDUCATION ARTISTIQUE
> CHANSON
> DANSE
> MULTIMÉDIA
> OPÉRA
> THÉÂTRE
> PLURIDISCIPLINAIRE
> PASSEURS D’IMAGES
COMMUNICATION
3
19
20
22
24
26
27
28
30
33
> COMMUNICATION DE L’ÉTABLISSEMENT
> COMMUNICATION ARTISTIQUE
FONCTIONNEMENT GÉNÉRAL
37
4
Données générales
sur le budget 2007
EN COMPARAISON AVEC
CEUX DES ANNÉES ANTÉRIEURES
5
Budget global Réalisé
COMPARAISON 2007 ET 2006
Relais information
et conseil
2%
Fonctionnement
14%
2007
27%
Masse salariale liée
au fonctionnement
55%
Services
artistiques
Relais information
et conseil
2%
Fonctionnement
2%
6
Communication liée
au fonctionnement
9%
Masse salariale liée
au fonctionnement
28%
2006
59%
Services
artistiques
2%
Communication liée
au fonctionnement
Total
2007
5 836 713
2006
5 348 512
2005
6 357 501
2004
5 845 175
Fonctionnement général
Masse salariale (fonctionnement)
Communication (fonctionnement)
Fonctionnement
Montant %
793 700 14
1 592 128 27
113 924
2
2 499 752 43
Montant %
475 844
9
1 517 686 28
106 136
2
2 099 666 39
Montant %
620 599
9
1 658 331 26
105 821
2
2 384 751 37
Montant %
465 112
8
1 607 071 27
123 605
2
2 195 788 38
Artistique (dont post-prod 2004 et 2005)
Relais information et conseil
Missions Arcadi
3 214 253 55
122 707
2
3 336 961 57
3 152 981 59
95 865
2
3 248 846 61
3 931 822 62
40 928
1
3 972 750 63
3 649 387 62
0
0
3 649 387 62
Budget d’activités Réalisé > Lecture par services
COMPARAISON 2007 ET 2006
Relais information
et conseil Chanson
2%
5%
Danse
13%
2007
16%
Théâtre
11%
2% 2%
6%
Pluridisciplinaire
Passeurs Multimédia
d'images
(ex-Cinéville)
Relais information
et conseil
Chanson
Opéra
2%
7
5%
Danse
13%
2006
17%
Cinéma
0%
12%
2%
Pluridisciplinaire
2%
Cinéville
Total
Chanson
Danse
Opéra
Théâtre
Multimédia
Passeurs d'images (ex Cinéville)
Pluridisciplinaire
Relais information et conseil
Cinéma (Post Prod)
2007
3 336 961
Montant %
275 279
5
739 491 13
656 486 11
928 738 16
363 040
6
141 220
2
110 000
2
122 707
2
0
0
2006
3 248 846
Montant %
259 725
5
718 083 13
659 804 12
889 671 17
385 268
7
119 430
2
121 000
2
95 865
2
0
0
Opéra
7%
Multimédia
2005
3 972 751
Montant %
259 743
4
640 297 10
820 503 13
1 024 611 16
381 810
6
135 488
2
368 000
6
40 928
1
301 371
5
2004
3 649 387
Montant %
195 994
3
740 871 13
830 704 14
905 158 15
339 855
6
122 025
2
200 000
3
0
0
314 780
5
Théâtre
Budget d’activités Réalisé > Lecture par Missions
COMPARAISON 2007 ET 2006
Relais information
et conseil
2%
Production
26%
2007
15%
Diffusion
Relais information
et conseil
2%
8
2%
3%
7%
3%
Autres frais
artistiques
Actions
Communication 1% Rendez- artistiques
artistique
vous
Production
28%
2006
14%
Diffusion
2%
Autres frais
artistiques
3%
3%
1%
Communication
Rendez-vous
artistique
9%
Actions
artistiques
Total
2007
3 336 961
2006
3 248 846
2005
3 972 751
2004
3 649 387
Production
Diffusion
Actions artistiques
Rendez-vous et assimilé
Communication artistique
Observation et accompagnement
Montant %
1 515 306 26
864 484 15
421 176
7
178 569
3
59 685
1
112 961
2
Montant %
1 522 111 28
770 947 14
459 983
9
174 574
3
79 266
1
91 058
2
Montant %
2 077 205 33
780 124 12
356 870
6
363 634
7
155 029
2
35 909
1
Montant %
1 413 594 23
1 091 147 20
387 088
6
330 124
7
226 657
4
0
0
Autres frais liés à l'artistique
dont frais généraux
dont masse salariale
184 780
147 798
36 982
3
150 907
108 853
42 054
3
203 980
141 457
62 523
3
200 777
132 592
68 185
3
9
10
RELAIS INFORMATION ET CONSEIL
> CONTRIBUER À L’OBSERVATION ET SOUTENIR L’INNOVATION CULTURELLE
> L’ACCOMPAGNEMENT DES PROJETS ET DES ÉQUIPES
> LES PARTENARIATS, LA COOPÉRATION INTERRÉGIONALE, L’EUROPE
11
Le Relais information et conseil en 2007,
les bases d’un développement nécessaire
CONTRIBUER À L’OBSERVATION
CULTURELLE ET SOUTENIR
L’INNOVATION CULTURELLE :
DES DONNÉES AU SERVICE DE
L’ACTION
CONSULTATION DES COMPAGNIES
CHORÉGRAPHIQUES D’ÎLE-DE-FRANCE
229 compagnies repérées - 145 réponses
http://www.arcadi.fr/telechargements/arcadi_consul_cie_d
anse_rapport.pdf
12
Sans prétendre répondre à l’ensemble des
questionnements que traverse la danse contemporaine,
Arcadi a souhaité objectiver une partie de la situation en
confiant à Opale une enquête sur les compagnies de
danse professionnelles d’Île-de-France. Cette enquête
visant à éclaircir les modes de fonctionnement de ces
compagnies s’est déroulée en trois phases entre
décembre 2006 et juillet 2007 et a été accompagnée par
un comité de pilotage associant la direction régionale
des affaires culturelles, la ville de Paris, les départements,
les associations départementales, les centres de
ressources nationaux…
Une première phase exploratoire a permis l’exploitation de
données existantes, notamment un tableau de diffusion
de la danse en Île-de-France sur quatre années (20032006). Cette première phase fut également l’occasion de
rencontrer des acteurs de la danse en Île-de-France :
institutions, festivals, lieux de création, syndicats…
Elle s’est conclue par une présentation d’étape le
14 février 2007 au Théâtre de la Cité Internationale
dans le cadre de Hors Saison, le rendez-vous danse
d’Arcadi.
Devant l’éparpillement ou l’absence de données, il est vite
apparu qu’une enquête spécifique auprès des compagnies
était nécessaire pour dresser un état de la création
chorégraphique en Île-de-France. Lors d’une deuxième
phase d’enquête, un questionnaire a donc été adressé à
250 compagnies de danse franciliennes repérées par le
comité de pilotage de l’étude. Le questionnaire a été
envoyé par courrier en février 2007, une version Internet
étant également disponible. Les sites de Micadanses, du
Centre national de la danse, de la SACD, des
Chorégraphes associés ont permis de relayer l’information
auprès des compagnies. Des relances téléphoniques ont
eu lieu au mois de mai, ce qui a notamment permis
d’écarter certaines structures du fichier de départ, soit
qu’elles n’étaient pas des compagnies professionnelles
soit qu’elles n’étaient plus localisées en Île-de-France.
De même, sur les 160 réponses reçues, une quinzaine
ont été écartées pour les mêmes motifs. Finalement,
145 réponses ont été traitées sur les 229 compagnies
professionnelles en activité repérées en Île-de-France,
soit un taux de réponse supérieur à 60 %.
Pour approfondir et éclaircir certains questionnements,
une troisième phase qualitative s’est déroulée en juin et
juillet 2007. Elle a consisté en une vingtaine d’entretiens
téléphoniques auprès de responsables de compagnies
(administrateurs ou chorégraphes) ayant répondu à
l’enquête par questionnaire.
Dans une première partie, ce rapport déroule l’ensemble
des résultats de l’enquête par questionnaire effectué
auprès des compagnies, tout en présentant quelques
éléments complémentaires issus de la première phase
exploratoire. La deuxième partie présente la synthèse
des entretiens qualitatifs.
La restitution publique de cette étude a été présentée le
17 octobre 2007 au Théâtre Paris-Villette. Des réunions
de travail au niveau départemental se tiendront tout au
long de l’année 2008.
Il est a noter que la réalisation de cette enquête est
exemplaire de la dynamique de travail entre le service
Danse et le Relais information et conseil.
REPÉRAGE SUR LES POLITIQUES DE
SOUTIEN DES CONSEILS RÉGIONAUX EN
MATIÈRE DE SPECTACLE VIVANT
Dans le contexte actuel de crise de l’économie du
spectacle vivant et plus largement de mutation des
politiques culturelles territoriales, les régions se sont
progressivement dotées de véritables politiques culturelles
régionales, notamment dans le domaine des arts vivants.
Si l’on perçoit globalement l’importance et la diversité de
ces interventions régionales, il n’existe cependant pas
aujourd’hui d’état des lieux des modalités d’intervention
et d’accompagnement de la vie artistique engagées par
ces collectivités.
Aussi, dans le cadre des missions qui lui sont confiées en
matière d’observation culturelle, Arcadi a pris l’initiative
de lancer une mission de repérage sur la politique de
soutien des régions en faveur du spectacle vivant. Il en a
confié la réalisation à l’Observatoire des politiques
culturelles qui s’est rapproché de la commission Culture
de l’Association des régions de France afin de faciliter les
contacts avec les représentants des régions et de favoriser
la dimension collective du projet. Un groupe de suivi de
la démarche, ouvert à tous les représentants des régions
qui le souhaitaient, a été mis en place et s’est réuni pour
la première fois le 18 janvier 2007 à l’ARF.
Ce repérage dresse un état des lieux, un descriptif des
politiques menées par les 22 régions en faveur du
spectacle vivant et fournit une base d’informations fiable
qui pourra alimenter la réflexion des différents acteurs et
partenaires de ces politiques publiques. Ce repérage n’a
pas pour vocation d’établir des données comparatives,
mais plutôt de dresser une typologie des modes
d’intervention afin d’identifier des similitudes ou des
spécificités régionales.
Les thématiques ayant fait l’objet du repérage sont : les
caractéristiques principales de la politique culturelle
régionale en faveur du spectacle vivant, les dispositifs de
soutien, les modalités de mise en œuvre de l’action
régionale, la structuration des politiques partenariales, la
place des festivals dans la politique régionale.
Ce travail a été réalisé au cours du premier semestre
2007, les résultats ont été communiqués en même
temps à l’ensemble des Régions et ont été présentés le
23 novembre 2007 au groupe de suivi.
Le document définitif sera disponible à partir de
mars 2008 et fera l’objet d’articles à paraître dans le
journal de l’Observatoire des Politiques Culturelles du
printemps 2008.
LANCEMENT D’UN DISPOSITIF EXPLORATOIRE SUR LE LIEN ENTRE CULTURE ET
POLITIQUE EUROPÉENNE DE LA VILLE
Arcadi en co-réalisation avec Le Relais Culture Europe et
en partenariat avec le Centre de recherche sur l’Action
publique en Europe (IEP de Rennes) conduit un dispositif
exploratoire entre culture et politique de la ville.
L’objectif est d’analyser les changements induits par la
conception économique et sociale de l’action publique
culturelle présente dans la politique européenne de la ville.
Ont été étudiées l’évolution des pratiques des acteurs
des territoires de Clichy-Montfermeil, de GrignyViry/Châtillon, de Mantes-la-Jolie/Mantes-la-Ville et LeVal
de Seine/Les Mureaux et en particulier celles des acteurs
culturels au sens large (acteurs publics de la culture,
opérateurs culturels, etc.). Les analyses produites à la
suite de nombreux entretiens ont permis de déterminer
dans quelle mesure il est possible de parler
d’européanisation des pratiques et d’élaborer des
pratiques de référence sur le lien entre culture et territoire
urbain.
Un séminaire de travail à destination des acteurs culturels
franciliens a été organisé, le vendredi 14 décembre
2007, aux Laboratoires d’Aubervilliers, afin de proposer
une première mise en débat des différentes hypothèses
issues de cette étude et une présentation de la dimension
urbaine des politiques communautaires 2007-2013.
Le rapport final sera en ligne à la fin du mois de
mars 2008.
BUREAUX DE PRODUCTION
UN PARTENARIAT ENTRE L’ONDA, LE CNT ET ARCADI
POUR SOUTENIR UNE ÉTUDE PARTICIPATIVE
Cette étude émane de la volonté de sept bureaux de
production souhaitant donner de la lisibilité à une
pratique professionnelle en fort développement, sujet
d’enjeux et pourtant assez méconnue dans sa réalité
concrète. Il ne s’agit donc pas dans la démarche d’une
étude évaluative commandée, où le propos est de
travailler « sur » un terrain précis à partir d’entretiens
individuels, mais bien de travailler « avec » les acteurs de
terrain, premiers connaisseurs de leurs pratiques et de
leurs difficultés. Elle s’appuie à la fois sur un
questionnaire protégé par l’anonymat, sur des entretiens
collectifs et des travaux en ateliers permettant de mettre
en regard les points convergents et divergents et de
favoriser la co-construction de problématisations et de
solutions.
Arcadi et en particulier le Relais Information et Conseil, le
Centre National du Théâtre et l’Onda se sont retrouvés
autour d’objectifs communs, à savoir : contribuer à
enrichir l’observation du territoire de l’Île-de-France,
poursuivre des réflexions autour de l’accompagnement
des artistes, contribuer à mettre à jour une proposition
alternative à l’organisation habituelle de la production
du spectacle vivant. Il s’agit également de soutenir une
démarche singulière de production de savoirs, initiée par
des professionnels.
Le soutien des trois partenaires s’est concrétisé par un
apport financier, un soutien logistique, l’organisation de la
diffusion de l’étude et par une contribution au contenu,
via l’organisation de la séance de travail autour des
représentations sur ce type d’organisations.
Cette étude qui décrit très précisément et avec une
grande transparence ce qu’est le fonctionnement de ces
organisations donne des éléments concrets à ceux qui
souhaitent monter un bureau de production et permet de
13
donner une meilleure lisibilité de cette activité par les
acteurs de la filière du spectacle vivant : directeurs de
théâtre, administrateurs de lieux, artistes et responsables
de compagnies, institutions…
Présentée le 5 février 2008 au Théâtre de la Cité
internationale, le rapport complet sera en ligne dès le
mois de mars 2008.
EPS VILLE-EVRARD
14
UNE RÉPONSE POSSIBLE ET À LA HAUTEUR DES
BESOINS DES ÉQUIPES FRANCILIENNES EN LIEUX DE
TRAVAIL ET DE FABRIQUE
L’Établissement Public de Santé de Ville-Evrard poursuit
une politique très active de rapprochement des lieux de
soins et des lieux de vie, d’amélioration de prise en
charge des malades, de modernisation de ses
installations, de développement des activités culturelles
des patients, des soignants, des personnels.
Cette politique a entraîné la libération ou la reconversion
progressive de pavillons installés sur le site historique de
Ville-Evrard et conduit ses responsables à l’élaboration
d’un « schéma directeur architectural et urbanistique de
restructuration du site ».
Parmi les différentes hypothèses de ré-utilisation des
espaces libérés, la volonté de développer la dimension
culturelle liée tout à la fois à l’histoire de l’établissement
et à la richesse des pratiques mises en œuvre au cours
des deux dernières décennies a été évoquée par de
nombreux acteurs.
Arcadi, ayant pour mission de mieux répondre aux
besoins des compagnies de spectacle vivant et ayant
identifié que le premier d’entre eux concerne les besoins
en lieux de travail, de répétition et de fabrique, s’est
intéressé à l’hypothèse d’une nouvelle affectation de
certains espaces du domaine hospitalier.
Toutefois, à l’occasion de plusieurs échanges avec
certains responsables de l’EPS, il est apparu nécessaire
de prendre en compte, avant la formulation de tout projet
nouveau, l’expérience déjà accumulée. Ces acquis
concernent à la fois la présence artistique et culturelle, les
relations entre activités artistiques et les projets des
soignants, les pratiques culturelles des patients et du
personnel.
Aussi, Arcadi a financé une brève étude en forme d’état
des lieux et de rétrospective dont l’objet central était de
recueillir les témoignages et analyses de toutes les
personnes ou équipes qui se sont trouvé à un moment ou
à un autre, associées à cette articulation de logiques
artistiques et thérapeutiques et aux relations entre
professionnels et amateurs.
Ce travail accompli, pourra le moment venu servir de
base de réflexion sur l’avenir de l’EPS et à la future
négociation entre les partenaires publics concernés.
L’ACCOMPAGNEMENT DES
PROJETS ET DES ÉQUIPES
L’INFORMATION ET LE CONSEIL
Des sessions d’informations collectives comme richesse
supplémentaire aux réponses apportées au cours des
entretiens individuels :
Expérimentées en novembre 2007, ces réunions
mensuelles réunissent un après-midi entier six à dix
porteurs de projets. Tout porteur de projet demandeur
d’information au Relais et intéressé par cette démarche
collective peut y participer. La seule condition requise est
la préparation en amont des questions, interrogations
ainsi que la communication des informations concernant
le projet.
À chaque session, un dossier documentaire est remis
avec les coordonnées de l’ensemble des participants.
Ces ressources sont affinées, actualisées, et adaptées en
fonction des problématiques et des questions de chacun.
L’avantage du collectif est immédiatement perceptible : la
rencontre est dynamique et les réponses sont enrichies
par les échanges au sein du groupe. Chacun et chacune
s’échange « bons plans, connaissance des territoires,
points de vue, contacts… ». Des relations entre les
participants se nouent et se prolongent en dehors
d’Arcadi, contribuant ainsi à rompre l’isolement des
équipes trop souvent constaté.
LES RENDEZ-VOUS INDIVIDUELS
Parallèlement aux sessions collectives, il est parfois
nécessaire et important de prendre le temps de rendezvous indivisualisés :
120 demandes d’informations ont été enregistrées. La
plupart ont été satisfaites par les réponses apportées via
l’outil internet de « gestion des demandes » ou par
téléphone. 53 ont appelé des rendez-vous individuels,
lesquels font l’objet d’un suivi et de contacts ultérieurs
relativement fréquent.
La répartition par domaine reste sensiblement la même
qu’en 2006 : une majorité de demandes sur le spectacle
vivant, avec en première ligne le théâtre.
Les demandes ont quasi exclusivement comme point de
départ une recherche d’aide, de financement, de
coproduction.
Ces questionnements trouvent la plupart du temps leur
origine dans une connaissance très approximative du
paysage artistique et culturel francilien. Afin d’éviter de
fournir de fausses opportunités, le Relais s’attache à
insuffler une bonne connaissance du territoire, des
différents acteurs qui le composent et tente d’être au
plus près du stade de développement du projet
(financement, partenariat, territoire, collaborations…)
LES OUTILS COLLECTIFS
LA MISSION « EMPLOIS PARTAGÉS AU SEIN DES COMPAGNIES
DE SPECTACLE VIVANT EN ÎLE-DE-FRANCE »
Dans un contexte où le mode d’organisation et de
structuration générale des compagnies se pose avec
acuité, des expériences de mutualisation d’emplois sont
étudiées ou expérimentées dans plusieurs régions.
Certaines impliquent directement des compagnies et les
organisations professionnelles qui les représentent,
d’autres sont encouragées par les pouvoirs publics,
d’autres enfin sont soutenues par les DLA (dispositifs
locaux d’accompagnement).
En Île-de-France, Arcadi a décidé de faire avancer cette
mission dès 2006 par l’organisation d’une journée
intitulée « partage d’outils, partage d’emplois », rencontre
avec les DLA d’Île-de-France en présence du Cnar Culture
(Centre National d’Appui et de Ressources) et de séances
de travail régulières avec ce partenaire (et en lien avec
l’un des principaux membres du Cnar, le Synavi, Syndicat
National des Arts Vivants pour qui ce thème constitue un
axe central).
Pendant ces temps d’échanges et de maturation,
plusieurs projets de mutualisation d’emplois, portés par
des compagnies ou des collectifs, ont été repérés et la
question des conditions de la création d’un outil régional
commun (groupement d’employeur ou autre formule qui
paraîtrait après étude plus adaptée) s’est naturellement
posée.
Arcadi a donc décidé de faire appel aux compétences de
consultants spécialisés pour, d’une part, réaliser un
premier état des lieux de projets de mutualisation
d’emplois existants (confié à l’association Prémisses) et,
d’autre part, mener une étude d’opportunité pour la
réalisation d’un outil régional commun (confiée à l’agence
Multicité).
Un comité de pilotage composé des responsables
d’Arcadi, de chargés de mission du Cnar-culture, d’une
représentante des DLA d’Île-de-France, de l’Atelier –
centre de ressources régional de l’économie sociale et
solidaire en Île-de-France – et du Synavi Île-de-France a
été constitué afin de suivre et d’enrichir régulièrement le
processus de la mission.
À la suite des entretiens avec les groupes désireux de
« mutualiser », une journée de synthèse et d’échanges de
pratiques a été organisée le 17 septembre 2007,
réunissant les prestataires, le comité de pilotage ainsi que
toutes les compagnies impliquées dans l’expérimentation.
En décembre, Prémisses a rendu ses conclusions à la fois
sur l’état des lieux des projets ainsi que sur les besoins et
perspective de mutualisation.
Un comité de pilotage réuni le 20 décembre 2007 a
entendu la synthèse du rapport de Prémisses ainsi que les
premières préconisations de l’Agence Multicité.
En mars 2008 se tiendra la deuxième journée de
synthèse et d’échanges de pratiques avec les collectifs
impliqués, qui devra déboucher sur des propositions
concrètes d’actions
UNE INITIATIVE ORIGINALE D’ACCOMPAGNEMENT
D’ARTISTES : LE PARTENARIAT ENTRE UN LIEU,
UN BUREAU DE PRODUCTION ET UN CENTRE DE
RESSOURCES
Le Théâtre de Vanves, le Bureau Cassiopée (structure
de production et d’administration dirigé par Anne-Cécile
Sibué et Léonor Baudoin) avec le soutien du Relais
information et conseil s’associent pour mettre en place
une démarche innovante d’accompagnement d’artistes.
Être au plus près des compagnies, leur apporter soutien
et conseils individualisés. L’objectif est d’ouvrir un espace
dynamique de dialogue, d’échange et de réflexion : états
des lieux et analyse des besoins, aide à la formulation du
projet de compagnie, de sa stratégie et de son inscription
dans le territoire, études et apports d’outils pratiques et
méthodologiques.
Cet accompagnement se déroule sur toute la saison
2007-2008 et concerne quatre compagnies dont les
spectacles sont programmés par le Théâtre de Vanves.
Un bilan de cette initiative sera fait en fin de saison et
pourra, en fonction des résultats, être élargi à d’autres
lieux franciliens qui le souhaiteraient.
LA VEILLE TECHNIQUE
ET PROFESSIONNELLE
Le Relais, membre de comités de pilotage :
> de Clara, coopérative de liaisons des activités et des
ressources artistiques installée à Paris dans le dixhuitième arrondissement. Une coopérative d’activités
accompagnant le développement des projets des artistes
souhaitant créer leur emploi.
> du projet de recherche « Intermittence quatre ans après.
La précarité de l’emploi et les droits sociaux, enjeux
conflictuels », associant le Laboratoire Matisse – Centre
d’économie de la Sorbonne et l’association des Amis et
Intermittents et Précaires (AIP). Ce projet est soutenu
financièrement par le Picri (Partenariat Institutions
Citoyens pour la Recherche et l’Innovation), dispositif
mis en place par le Conseil régional d’Île-de-France qui
permet un travail de recherche commun entre
chercheurs des institutions de recherche publique et
associations à but non lucratif.
> de « Culture et territoires en Île-de-France », programme
de recherche territorialisée initié dans le cadre du
programme interministériel « Cultures, villes et
dynamiques sociales », Ministère de la Culture et
Ministère de l’écologie, du développement et de
l’aménagement durables et Ministère de la Culture.
15
Le Relais, participant à des séminaires de réflexion, des
groupes de travail et des colloques :
> L’économie, l’emploi et la formation dans le spectacle
vivant animé par Arteca, centre de ressources de la
culture en Lorraine
> L’économie sociale et solidaire : première rencontre
acteurs-chercheurs « culture et économie sociale et
solidaire » organisée par le Cnam, l’Ufisc et le Cnar
Culture le 25 janvier 2007 au Conservatoire national
des arts et métiers.
> L’information et l’observation culturelle en Région,
organisé par Arteca Lorraine, l’Arcade Paca,
L’observatoire des politiques culturelles à l’Association
des Régions de France les 8 et 9 février 2007
> Travail artistique et économie de la création, 2e journée
d’économie de la culture organisée par le département
des études et de la prospective du Ministère de la
culture les 11 et 12 octobre 2007 au Centre Georges
Pompidou.
> « Faire la culture populaire » les 23 et 24 novembre
2007 à Valenciennes
Et à de nombreuses journées d’informations, entre-autres :
Journée forum Synavi, Le mécénat en danse,
Coopaname : rendez-vous mensuel organisé par la plus
importante coopérative d’activités et d’emploi d’Île-deFrance, IETM, Art en réel, Cnar Culture…
16
LES PARTENARIATS, LA COOPÉRATION
INTER-RÉGIONALE, L’EUROPE
DES PARTENARIATS
> Avec Micadanses, association pour le développement de
la danse à Paris :
Arcadi et Micadanses se sont associés pour proposer
une deuxième rencontre autour de la consultation danse,
dans le cadre des journées de réflexion 2008, afin de
poursuivre l’échange et la discussion entre professionnels,
artistes et institutions.
La table ronde animée par Christophe Martin, directeur
de Micadanses a réunis Laure Bonicel (chorégraphe,
Compagnie Moleskine), Gaël Bouron (association Opale),
Philippe Henry (Université Paris 8 – Saint-Denis), Anne
Cécile Sibué (Bureau Cassiopée, administration/diffusion)
et Françoise Billot, directrice du Relais information et
conseil.
De plus, le Relais information et conseil a soutenu
l’édition de la synthèse des deuxièmes journées de
réflexion d’octobre 2006 de Micadanses portant sur la
question du « Comment allons-nous travailler sans
l’intermittence » et sur les « Institutions régionales : de
nouveaux partenaires dans le spectacle vivant ? ».
> Avec Actes If, réseau de lieux franciliens :
Parce que les lieux sont mal connus, Actes If a décidé de
développer lui-même les moyens de combler ce manque,
pour permettre à ses membres et à leurs partenaires
d’accéder à une meilleure connaissance de leur réalité.
Une étude a été réalisée et porte sur l’activité de l’année
2005 de dix-huit membres du réseau.
Elle conjugue une approche qualitative, par le biais
d’entretiens « auprès des animateurs des lieux » et de la
relation permanente entre la coordination et ses
adhérents, et une approche quantitative, basée sur des
« documents de l’exercice 2005 tels que bilans et
comptes de résultat, rapports d’activités, DADS,
bordereaux de billetteries ».
Elle s’est réalisée avec l’apport du Cnar Culture par le
conseil et la réalisation de l’outil de récolte de données.
Cette collaboration vise la constitution d’une base
commune avec d’autres études auto-réalisées par des
acteurs culturels, afin de permettre les croisements de
données, de constituer une connaissance plus large du
secteur, et ainsi de concourir à sa structuration.
En partenariat avec Arcadi, les membres d’Actes If ont
organisé une rencontre-débat le 12 octobre 2007 à
Confluences autour de la présentation de l’étude
« Activités et modes de fonctionnement des lieux en
2005 » et de la question « De l’observation à
l’évaluation… » avec les interventions de Jean-Michel
Lucas, maître de conférences en économie à l’université
Rennes2, ancien Drac en Aquitaine, ancien conseiller
technique au cabinet de Jack Lang, alias doc Kasimir
Bisou, de Philippe Berthelot, secrétaire général de l’Ufisc,
directeur de la Fédurok ainsi que de Jean-Claude
Pompougnac.
> Avec le Synavi Île-de-France et le Cnar culture sur les
questions d’outils collectifs.
L’INTER-RÉGIONALITÉ
ET L’EUROPE
RÉGION RHÔNE-ALPES
Discussion avec L’Amdra – aujourd’hui Nacre (Nouvelle
Agence Culturelle Regionale) – sur la base de données
« diffusion danse Île-de-France 2003-2007 » qui pourrait
être élargie à d’autres données fournies par les régions et
en particulier celles de la région Rhône-Alpes.
BUDGET
Le budget réalisé du Relais est de 112 960 euros TTC.
Les grandes masses de dépenses se répartissent de la
manière suivante :
études, enquête (64 %),
programme d’accompagnement sur les outils collectifs
(26 %),
autres accompagnements (3 %),
abonnements, documentation (3 %),
édition, valorisation des études (4 %).
RÉGION AQUITAINE
ET POITOU-CHARENTES
Intervention du Relais, dans le cadre d’une rencontre
nationale sur les problématiques de la danse en région,
« Quel accompagnement pour la diffusion des
compagnies de danse travaillant en Région », le
3 novembre 2007 à Saintes organisée avec le soutien de
l’Agence régionale du spectacle vivant Poitou-Charentes et
de l’Oara (Office Artistique de la Région Aquitaine).
MÉTROPOLE NANTAISE
Rencontre avec la chargée de mission en vue de la
création d’un centre de ressources pour le développement
des entreprises culturelles et créatives au sein de la
Métropole Nantaise, Nantes Création.
L’EUROPE
Poursuite de la collaboration avec Relais Culture Europe
avec l’organisation d’un séminaire d’information et de
sensibilisation « La culture et les dispositifs de la nouvelle
programmation de la politique de cohésion de l’Union
européenne 2007-2013 » le 21 mars 2007. Avec Michel
Quévit, professeur à Louvain-La-Neuve et directeur de
Rider II, Réseaux, Innovation et Développement régional
et Jean-Claude Grisoni Niaki, Directeur du réseau Urban
France.
Point d’information dans le cadre du Festival d’Avignon, le
16 juillet 2007 et rencontre avec l’IETM – Informal
European Theatre Meeting.
17
18
SOUTENIR LA CRÉATION, FAVORISER LA DIFFUSION
ET AIDER AU DÉVELOPPEMENT DE L’ACTION
ET DE L’ÉDUCATION ARTISTIQUE
19
CHANSON
Production
Diffusion
Actions artistiques
Rendez-vous chanson
Total
Plafond Prévisionnel
150 000
37 200
47 850
15 999
251 049,00
Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison du
nouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de 2007)
Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérés
directement par les services artistiques, ce qui explique la
différence avec le tableau et le graphique de la page 7 qui
intègre certains frais annexes.
LE SOUTIEN À LA PRODUCTION
20
Nombre d’œuvres aidées : 16 projets retenus en 2007,
dont 8 s’achèveront en 2008 ; 25 projets en tout ont
fait l’objet d’un versement en 2007 (9 ont démarré en
2006).
Pourcentage moyen des aides Arcadi (sur budget réalisé) :
29 %
Nombre de représentations : 88, dont 64 liées aux
coproductions 2007 et 24 liées à des coproductions
antérieures (2005 et 2006).
Nombre de spectateurs : 6 017
LE SOUTIEN À LA DIFFUSION
Nombre d’œuvres aidées : 40
Pourcentage moyen des aides Arcadi (sur budget réalisé) :
33 %
Nombre de représentations : 65 sur 22 lieux différents.
Nombre de spectateurs : 5 419
DONT LE RENDEZ-VOUS CHANSON
Nombre d’œuvres présentées : 2
Nombre de rencontres professionnelles : 2, « Le lieu et la
création » et « Les repères artistiques du chanteur » cf.
Chapitre ateliers, rubrique « Communication de
l’établissement » p. 34.
Fréquentation professionnels/publics : 208 entrées
professionnelles (317 en 2006), soit 122 professionnels
– dont 40 artistes (46 en 2006) et 26 diffuseurs
représentant 24 lieux (34 en 2006, représentant 28
lieux), et 93 entrées payantes (95 en 2006).
Budget réalisé
150 822,91
51 833,36
33 903,16
11 916,34
248 475,77
Différence
+ 822,91
+14 633,36
- 13 946,84
- 4 082,66
- 2 573,23
ACTION ET ÉDUCATION ARTISTIQUE
Nombre d’actions, publics touchés : 17 projets ont donné
lieu à des actions artistiques, sur 10 sites ; 1 450
spectateurs sur les représentations liées aux actions.
COMMENTAIRES
Le budget prévisionnel 2007, apparemment supérieur à
celui de 2006, est en réalité inférieur de plus de 7 % (en
2006, toutes les parts du budget étaient présentées HT,
contrairement à celui de 2007).
Face à cette donnée, le service chanson a d’emblée
restreint ses apports en coproduction, soucieux de tenir
de façon équilibrée les 4 comités artistiques trimestriels.
Sur les 57 709 euros affectés à la diffusion en 2006,
25 000 étaient destinés aux dates parisiennes et 32 709
à la programmation en Île-de-France. En raison de budget
insuffisant pour mener à bien ce soutien, les dates
parisiennes sont abandonnées en 2007, les 37 200 euros
prévus pour la diffusion sont donc équivalents à 2006,
compte tenu de la TVA.
Le réalisé dépasse largement le budget, alors que le
nombre de dates soutenues a légèrement diminué (73 en
2006, 65 en 2007). L’apport moyen a donc augmenté :
797 euros par projet (755 HT) au lieu de 660. Encore le
service ne répond-il, là encore, que très partiellement à la
demande des lieux, confrontés à la fois à des difficultés
budgétaires et à une augmentation notable du prix des
spectacles : la tendance observée depuis l’été 2006 se
confirme.
Les dépenses consacrées aux actions artistiques, compte
tenu de la TVA, sont à peu près identiques en 2006
et 2007 ; cette année confirme, sans plus, le
développement amorcé après le creux de 2005 ; la part
excédentaire a permis, en fin d’exercice, de consolider les
apports en diffusion.
Le Rendez-vous Chanson est réduit à deux journées : les
master classes n’ont plus de raisons d’être (il n’y a plus
lieu de sensibiliser les professionnels au travail scénique
de la chanson) ; proportionnellement à 2006, les données
de fréquentation sont équivalentes (environ 100
personnes par jour). Il s’agit de la dernière édition sous
cette forme.
En revanche, un nouveau projet voit le jour en fin d’année
2007. « Le Conseil d’Administration d’Arcadi approuve le
principe de mise en œuvre d’une expérimentation
permettant aux artistes de la chanson d’assurer à leurs
œuvres une plus grande visibilité dans l’offre
numérique ». La région a donc voté pour un budget
exceptionnel à hauteur de 145 000 euros pour la
réalisation de cette action (cf. rapport du Conseil Régional
du 18 septembre 2007, quatrième affectation « soutien à
la réalisation de diverses manifestations culturelles »). La
fin de l’exercice a permis de réaliser une première
captation filmée de concert : David Lafore à l’Européen
(Paris 12e), le 12 novembre.
21
DANSE
Production
Diffusion
Diffusion saison
Actions artistiques
Hors Saison
Total
Plafond Prévisionnel
200 000
422 900
284 900
79 800
138 000
702 700
Différence
+ 25 517
- 10 981,37
- 40 619,01
- 17 736,58
+ 29 637,64
- 3 200,95
Nombre d’œuvres coproduites : 21
nombres d’œuvres totalement achevées en 2007 : 12
Pourcentage moyen des aides Arcadi (sur budget réalisé) :
18,3 %
nombres de projets 2008 dont la coproduction démarrait
en 2007 : 9
Nombre de rencontres professionnelles : une rencontre
autour de la consultation des compagnies
chorégraphiques en Île-de-France (70 personnes
présentes) + rencontre nationale danse organisée par
l’Onda (124 programmateurs de toute la France)
Public : 4 584 spectateurs, taux de remplissage : 85,6 %
Fréquentation professionnelle :
291 professionnels dont 89 représentants de structures
d’Île-de-France (69 structures représentées), 109
représentants de structures nationales (91 structures
représentées), 26 représentants de structures
internationales, 45 institutionnels, 22 journalistes. Le
nombre de professionnels a quelque peu augmenté (270
en 2006).
LE SOUTIEN À LA DIFFUSION
ACTION ET ÉDUCATION ARTISTIQUE
Nombre d’œuvres aidées : 32 (25 compagnies)
Pourcentage moyen des aides Arcadi (sur budget réalisé) :
32,2 %
Nombre de représentations : 121 dans 40 lieux
Nombre de spectateurs : 19 859
Taux de fréquentation : 63,11 %
Tout en continuant à soutenir les actions artistiques en
accompagnement des spectacles soutenus en diffusion,
Arcadi soutient désormais des actions artistiques dont les
demandes peuvent émaner de lieux ou de compagnies,
soutenues en diffusion ou pas, sur des critères
d’innovation et de rayonnement territorial.
Nombres d’actions artistiques liées à des spectacles
soutenus en diffusion : 31 actions artistiques, pour 31
groupes, 270 heures interventions pour 1 820 personnes.
14 compagnies ont mené ces actions.
Actions artistiques hors diffusion : 10 actions artistiques
pour 10 groupes, 306 personnes.
Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison du
nouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de 2007)
Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérés
directement par les services artistiques, ce qui explique la
différence avec le tableau et le graphique de la page 7 qui
intègre certains frais annexes.
LE SOUTIEN À LA PRODUCTION
22
Budget réalisé
225 517
411 918,63
244 280,99
62 063,42
167 637,64
699 499,05
DONT HORS SAISON, LE RENDEZ-VOUS DANSE
D’ARCADI
Chaque année en février (du 9 au 14 février en 2007),
Hors Saison permet de présenter aux programmateurs
d’Île-de-France, et d’ailleurs, la majeure partie des
compagnies soutenues en diffusion en région Île-deFrance sur la saison 2007-2008.
Nombre d’œuvres présentées : 15 spectacles présentés
(14 compagnies), 22 représentations sur 6 jours au
Théâtre de la Cité internationale (Paris 14e), à La Ferme
du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée (77), au
Théâtre Paul Eluard de Bezons (95) et au Théâtre de
Vanves (92).
COMMENTAIRES
Concernant le soutien à la diffusion sur la saison, nous
remarquons une augmentation du nombre de
représentations pour un même nombre de lieux
partenaires, ce qui signifie plus de séries dans un même
lieu, ce qui fait souvent défaut à la danse. C’est donc est
une évolution très positive au bilan de cette année 2007.
Les spectacles sont par ailleurs bien répartis sur le
territoire régional : 7 théâtres en Essonne, 7 à Paris, 7 en
Seine-Saint-Denis, 5 dans les Huats-de-Seine, 5 dans
le Val-de-Marne, 5 dans les Yvelines et 4 dans le Val
d’Oise. La Seine et Marne est uniquement représentée par
la Ferme du Buisson qui programme de la danse dans le
cadre de Hors Saison.
Concernant cette manifestation annuelle, le nombre de
professionnels et la fréquentation du grand public
demeure constant, avec une légère progression de la
venue de programmateurs nationaux, qui assistent à des
spectacles à l’occasion de la rencontre organisée en
partenariat avec l’Onda.
Concernant l’action artistique, le service danse a choisi
cette année de privilégier les actions longues et pérennes
plutôt que de multiplier les actions courtes. De ce fait, il
y a un peu moins de groupes concernés cette année car
la qualité des propositions nécessite plus de temps de
conception et de mise en place.
C’est dans ce contexte qu’a été initié en 2007 un travail
de « réflexion-formation » à l’attention d’un groupe de
personnes en lien avec le public dans les structures d’Îlede-France sur les questions de médiation autour de la
danse contemporaine. Ces rendez-vous ont lieu tous les
mois environ, dans les locaux d’Arcadi comme dans des
lieux partenaires et attirent de plus en plus de
participants chaque fois.
En termes de conseils, de suivi et de veille, la directrice
du service danse a eu 145 rendez-vous (compagnies,
diffuseurs, partenaires) sur 2007 et vu environ 210
spectacles de danse.
23
MULTIMÉDIA
Production
Diffusion
Actions artistiques
Némo
Total
Plafond Prévisionnel
149 500
42 000
12 000
95 000
298 500
Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison du
nouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de 2007)
Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérés
directement par les services artistiques, ce qui explique la
différence avec le tableau et le graphique de la page 7 qui
intègre certains frais annexes.
LE SOUTIEN À LA PRODUCTION
24
Nombre d’œuvres aidées : 17
Soutien moyen par projet : 10 690 euros
Installations : 7
Films (courts métrages hybrides, films expérimentaux) : 8
DVD : 2
LE SOUTIEN À LA DIFFUSION
10 opérations ont été menées donnant lieu à 17 séances
(ou expositions).
Parmi les actions marquantes de l’année, citons :
- Opérations avec d’autres festivals (Art Outsiders,
Emergences, Festival du court-métrage de ClermontFerrand, la poursuite de notre partenariat avec Elektra
(Montréal), un salon (Show Off) ou le Centre Pompidou.
- Édition de monographies vidéo d’artistes soutenus en
production (Luis Niéto, Edouard Salier)
- Démarrage d’une action de restauration d’œuvres
multimédia historiques qui nécessite un portage vers les
technologies actuelles (« World Skin » de Maurice
Benayoun).
- Participation au Marché International des arts
numériques de Montréal (dans le cadre de notre
partenariat avec Elektra), qui a donné lieu à la mise en
place d’un véritable réseau, composé de festivals
(Cimatics-Bruxelles, Optofonica-Amsterdam, Today’s ArtLa Haye, Elktra-Montréal etc.), de centres de productions
(Recombinant Media Lab-San Francisco, Ars Electronica
Center-Linz, Fact-Liverpool, le Citu-Paris, etc.) de
distributeurs (Digicult-Milan, Forma-Newcastle), et de
Budget réalisé
181 723,77
46 478,50
10 970
67 178,23
306 350,5
Différence
+32 223,77
+4 478,50
- 1 030,00
- 27 821,77
+ 7 850,50
lieux franciliens (Le Cube-Issy-les-Moulineaux etc.)
décidés à se regrouper autour de projets communs afin de
mettre à profit leurs complémentarités. Parmi les
premières réalisations issues de cette entente informelle,
notons pour 2007 : la fabrication d’une capsule
« optofonique » liant Arcadi au festival Elektra, au Cube,
à Today’s Art ou encore l’opération « World Skin » liant
Arcadi au Citu (Paris), à Fact (Liverpool, Angleterre) et à
l’Ars Electronica Center (Linz, Autriche).
DONT NÉMO, RENDEZ-VOUS MULTIMÉDIA D’ARCADI
Avec un « Panorama international », des performances
audiovisuelles, des longs métrages, des « focus » sur
des sociétés de productions, des écoles ou des artistes
émergents, des séances pour enfants et une installation
multimédia, le festival Némo a donné lieu à 36 séances
au Cinéma des Cinéastes (Paris 17e), 14 séances au
Cube (Issy-les-Moulineaux), 5 séances Némo@Elektra à
Montréal (Québec) et 3 à Némo@Bamako au Mali.
L’édition 2007 de Némo fut une version limitée du
festival, accueillie principalement au Cinéma des
cinéastes, lieu ne permettant pas de proposer des
performances techniquement complexes et encore moins
d’exposition. Ce partenariat fut conclu hâtivement, le
Forum des Images ayant averti Arcadi de ses retards de
chantier très tardivement.
Pour la troisième année consécutive, Némo a fait l’objet
d’un florilège de certains des films programmés en DVD
(Expériences #3), coproduit par Arcadi et le magazine
Repérages, commercialisé dès le mois d’avril. Ce Dvd
constitue un excellent support de diffusion pour des
opérations de programmation dans tous type de festivals
ou autres Espaces Culture Multimédia.
ACTION ET ÉDUCATION ARTISTIQUE
Nombre d’actions : 3
- « Ecole VJ » par les Réseaux de la Création à l’Espace
Château-Landon : ateliers de sensibilisation et de pratique
artistique autour du Vjing (manipulation d’images en
direct, cinéma « live »)
- « Sweet Sixteen & Super16 » par le collectif Mu :
ateliers de création sonore suivi de deux parcours de
type « locative art » dans la ville.
- « L’autre bout du fil(s) » par le Théâtre de l’Agora
d’Evry : atelier de production de films multi-plateformes
(dont téléphones portables).
COMMENTAIRES
Le budget prévisionnel de production a été nettement
révisé à la baisse pour permettre le développement de
notre action de diffusion des œuvres multimédia.
Cependant, l’édition exceptionnellement réduite de Némo
2007 (cf. infra) a permis de reporter une somme
importante de l’enveloppe de la manifestation, sur celle
de la production. Cela nous a permis de conserver un
volume d’œuvres aidées conséquent, sachant que cette
opération ne pourra être reconduite en 2008, une fois le
festival Némo « rétabli ».
Le développement de la diffusion multimédia a été
marquant en 2007. Du fait de ces mouvements financiers
internes au service multimédia, son enveloppe a été
doublée. Cette augmentation substantielle nous a permis
de réaliser un certain nombre d’actions en dehors de
Némo, qui est traditionnellement notre moment fort de
restitution et de visibilité, notamment auprès du public,
de la presse et des professionnels franciliens.
25
OPÉRA
Production
Diffusion
Actions artistiques
Total
Plafond Prévisionnel
213 000
478 000
47 850
738 850
Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison du
nouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de 2007)
Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérés
directement par les services artistiques, ce qui explique la
différence avec le tableau et le graphique de la page 7 qui
intègre certains frais annexes.
LE SOUTIEN À LA PRODUCTION
ET À LA DIFFUSION
26
Nombre d’œuvres aidées :
16 ouvrages, 8 au titre du dispositif d’aide à la
production et à la diffusion et 8 au titre du dispositif
d’aide à la diffusion uniquement
Pourcentage des aides Arcadi en coproduction (sur budget
prévisionnel) pour 2007-2008 : 26 %
Pourcentage moyen des aides Arcadi en diffusion pour
2007-2008 : 35 %
Pour 2007-2008, le nombre total de représentations :
142
Nombre de représentations au titre des spectacles aidés à
la coproduction : 100
Nombre de représentations au titre des spectacles aidés à
la diffusion : 42
Nombre de théâtres en Île-de-France : 50
ACTION ET ÉDUCATION ARTISTIQUE
Nombre de projets ayant donné lieu à des actions
artistiques : 35
Nombre de dates pour ces actions : 80
Nombre de sites concernés : 60
Public total de ces actions : 2 400 personnes
Budget réalisé
210 630,53
478 000
47 850
736 480,53
Différence
- 2 369,47
0
0
- 2 369,47
COMMENTAIRES
Cette saison a été marquée par une augmentation
importante tant en termes de diffusion (142 dates) que
de nouveaux lieux partenaires (50 théâtres) avec une
plus grande concentration de la diffusion sur le premier
trimestre 2008.
L’explication étant en partie due à la nécessité pour les
programmateurs de dater des spectacles financièrement
plus coûteux en terme de budget.
L’ensemble de la programmation 2007-2008 a fait l’objet
d’un excellent accueil avec cependant des intérêts accrus
pour certaines productions, celles-ci ayant donné lieu à
de très belles séries à Paris et en Île-de-France comme
« Le Barbier de Séville » pour le répertoire lyrique italien,
ou « Arsène Lupin, banquier » pour le répertoire de
l’entre-deux guerres, ou encore avec la redécouverte d’un
ouvrage comme « La Forêt Bleue ».
Il est également à noter que « Pierre la Tignasse » et
« Les Sacrifiées » ont fait figure d’exception dans le
paysage de la création contemporaine puisque celles-ci
ont spontanément bénéficié d’une enveloppe respective
de diffusion de 8 dates.
Enfin certaines productions ayant déjà été aidé à la
coproduction et à la diffusion au moment de leur création
ont été l’objet de reprise pour cette saison. Ces dernières
furent programmées sous forme de séries en région Île-deFrance et accueillies dans des lieux prestigieux.
THÉÂTRE
Production
Diffusion
Actions artistiques
Total
Plafond Prévisionnel
630 000
171 000
107 700
908 700
Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison du
nouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de 2007)
Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérés
directement par les services artistiques, ce qui explique la
différence avec le tableau et le graphique de la page 7 qui
intègre certains frais annexes.
LE SOUTIEN À LA PRODUCTION
Nombre d’œuvres aidées : 33
Pourcentage moyen des aides Arcadi (sur budget réalisé) :
14,2 %
Nombre de représentations : 658
Nombre de théâtres concernés en Île-de-France : 63
LE SOUTIEN À LA DIFFUSION
Nombre d’œuvres aidées : 22
Pourcentage moyen des aides Arcadi (sur budget réalisé) :
15,5 %
Nombre de représentations : 502
Nombre de théâtres concernés en Île-de-France : 32
ACTION ET ÉDUCATION ARTISTIQUE
Nombre d’actions : 19 actions de sensibilisation du public
singulières et innovantes.
Budget réalisé
626 400
171 000
107 700
905 100
Différence
- 3 600
0
0
- 3 600
COMMENTAIRE
En matière de coproduction, le service Théâtre d’Arcadi a
eu 170 demandes pour la saison 2007-2008 (pour
mémoire, nous avions eu 189 demandes pour la saison
2006-2007). Le pourcentage de nos apports en
coproduction oscille entre 5 % et 49 %, il est déterminé
au regard de l’économie générale de la compagnie
porteuse du projet, de l’économie de la production en
question et des capacités financières du ou des théâtres
partenaires de la création.
Dans ce cadre financier constant (le budget théâtre
d’Arcadi est sensiblement le même depuis 2005) nous
avons encouragé et veillé à une augmentation du nombre
de représentations.
Pour ce qui est des aides à la diffusion, nous avons eu 73
demandes en 2007 et avons donc honoré un tiers des
demandes. Force est de constater que, malgré la
modification de nos critères de recevabilité des demandes
(permettant une demande plus large), le nombre des
spectacles en diffusion l’année succédant celle de leur
création reste très inférieur au nombre de spectacles qui
se créent.
Si la profession semble aussi soucieuse de la diffusion
que les multiples colloques, rapports, rencontres le
disent, on peut s’interroger sur les raisons pour lesquelles
nous sommes, avec l’Onda, une des seules institutions
sur le territoire de l’Île-de-France, à avoir un dispositif
d’aide à la diffusion clairement indentifiable ?
En termes de conseils, de suivi et de veille, la directrice
du service théâtre a eu 151 rendez-vous (avec artistes
et/ou compagnies), 33 rendez-vous avec des diffuseurs et
a assisté à environ 150 spectacles de théâtre sur l’année
2007.
27
PLURIDISCIPLINAIRE
Production
Diffusion
Actions artistiques
Total
Plafond Prévisionnel
89 500
20 000
20 000
129 500
Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison du
nouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de 2007)
Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérés
directement par les services artistiques, ce qui explique la
différence avec le tableau et le graphique de la page 7
qui intègre certains frais annexes.
28
Depuis septembre 2005, le parcours d’un projet
pluridisciplinaire fait l’objet d’une expérimentation.
Un projet est déposé à Arcadi par un des services
artistiques, et c’est en interne que l’équipe se prononce
sur le caractère pluridisciplinaire du projet, selon les
critères suivants : Réelle hybridation entre deux langages
artistiques (exemple : la scène et l’image), double
légitimation (services artistiques et assemblée collégiale)
sur l’intérêt du point de vue de la création.
Cette approche repose sur les notions de laboratoire, de
souplesse d’intervention et illustre en partie l’objectif de
veille artistique fixé à l’établissement.
Ces projets sont qualifiés de « Pluridisciplinaires » sur le
site ainsi que dans nos différents supports, sans pour
autant ouvrir une nouvelle entrée aux projets artistiques.
Une fois un projet repéré comme pluridisciplinaire par les
services concernés, la coordinatrice des services
artistiques prépare son passage en comité artistique,
composé de tous les directeurs de services.
La différence des 19 500 euros que l’on trouve sur le
budget total pluridisciplinaire correspond à l’engagement
confirmé par le comité artistique pour une coproduction
devant avoir lieu initialement entre décembre 2007 et
février 2008 mais qui, en fin d’année, fut reporté de
janvier à avril 2008.
LE SOUTIEN À LA PRODUCTION
Nombre d’œuvres aidées en production : 5
Pourcentage d’apport Arcadi sur BR : 17,33 %
Nombre de théâtres en Île-de-France : 6
Nombre de représentations : 37
Nombre de spectateurs en Île-de-France : 5 373
Budget réalisé
70 500
20 000
20 000
110 500
Différence
- 19 500
0
0
- 19 500
LE SOUTIEN À LA DIFFUSION
Pour la diffusion, la Plateforme IDF est une
expérimentation de synergie de programmation sur le
territoire régional : Quatre directeurs de théâtres se sont
associés sous le titre de La Plateforme IDF : (Théâtre
Jules Verne de Brétigny-sur-Orge, Théâtre Paris-Villette,
La Maison des Métallos à Paris et Théâtre de Vanves),
afin de proposer aux artistes qu’ils ont choisis, un
dispositif original de création et de diffusion de leur
travail
Cette action consiste à valoriser la visibilité de chaque
artiste en présentant différents aspects de son travail :
plusieurs spectacles, petits ou grands modules et
propositions d’actions interactives avec les différents
publics.
Cette diffusion démultipliée a également pour
conséquence un nombre beaucoup plus important de
représentations.
Pour la saison 2007-2008, ont été retenus en accord
avec ARCADI :
Jean-Paul Delore de la compagnie Le Lézard Dramatique
et Serge Ricci de l’Association Mi-Octobre.
ACTION ET ÉDUCATION ARTISTIQUE
Pour les actions artistiques, Arcadi est partenaire d’une
opération coordonnée par le Spip 94 (Service
Pénitentiaire d’Insertion et de Probation du Val de
Marne). Arcadi revendique une intervention globale sur
l’action que mène Le Spip. en intervenant au niveau de la
formation (projet de formation aux techniques du
spectacle pour les détenus de Fresnes), en optant pour
un rôle de conseil à la mise en place d’ateliers (ex : en
théâtre, ateliers d’écriture), et enfin, en étant un soutien
sur la mise en place de projets de pratique artistique,
notamment en danse (travail spécifique sur le corps,
avec les détenus).
29
PASSEURS D’IMAGES
2004
2005
2006
2007
Plafond Prévisionnel
148 749
132 995
118 943
132 000
Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison du
nouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de
2007).
Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérés
directement par les services artistiques, ce qui explique la
différence avec le tableau et le graphique de la page 7 qui
intègre certains frais annexes.
TROIS VOLETS D’ACTION SONT MIS EN
PLACE DANS CHAQUE SITE PARTENAIRE
GRÂCE AU DISPOSITIF
30
Ateliers de pratique artistique : 22 sur 27 sites
Séances spéciales : 6 et 15 reportées par dérogation en
2008 sur 27 sites
Séances en plein air : 16 (et 1 annulée pour intempéries
et 2 dérogations pour 2 en 2008) sur 27 sites
Tous les sites en conventionnement avec Arcadi pour
l’année 2007 sont en contrats urbains de cohésion sociale
(CUCS) de ville, y compris les sites parisiens intra-muros.
FRÉQUENTATION PAR VOLETS D’ACTION
Moyenne de fréquentation pour les séances en plein air :
258 personnes contre 174 en 2006.
Moyenne de fréquentation pour les séances spéciales :
44 personnes contre 40 en 2006.
Moyenne de fréquentation pour les ateliers de pratique
artistique : 17 participants par atelier contre 13 en 2006
La fréquentation est en hausse pour l’ensemble des volets
d’action, et même si ces hausses sont sans doute peu
spectaculaires, on peut y voir le signe certain de la
réussite du projet « mémoire et cinéma » initié depuis
2003 sur l’ensemble du territoire régional, qui permet
l’ancrage de ce dispositif dans un réseau de partenaires
locaux mieux impliqués dans la réalisation d’objectifs
territoriaux partagés.
Budget réalisé
87 529
125 449
116 242
139 416
Différence
- 61 220
- 7 546
- 2 701
+ 7 416
COMMENTAIRES
L’édition 2007 du dispositif Passeurs d’images en Îlede-France était porteuse de plusieurs enjeux au regard du
choix que la coordination Arcadi avait à travers la mise en
œuvre d’une opération régionale qui visait à décliner des
actions d’éducation à l’image qualifiées autour d’un axe
thématique fort et signifiant « mémoire et cinéma ».
Pour les années 2007 et 2008, la réflexion proposée
porte plus particulièrement sur la question de la mémoire
et des représentations du travail au cinéma.
Le premier enjeu reposait sur la vérification du rôle
structurant du projet régional « mémoire et cinéma »
d’un point de vue opérationnel et financier, au plan de
l’aménagement culturel du territoire ou encore de la
dynamique partenariale. On observe en 2007 l’existence
d’un véritable réseau régional Passeurs d’images avec
une fidélisation constante des sites partenaires et la
constitution (sur 30 sites) d’un cœur de réseau de douze
villes ou structures partenaires depuis plus de quatre
années consécutives. Il en ressort également un effet
vertueux du système de conventionnement avec les villes
de petite et moyenne couronne qui permet de constater
que 40 % du budget global des actions du dispositif
(toutes actions confondues) est abondé par les villes, ce
qui signifie que les porteurs de projets parviennent à
obtenir sur ces actions plus de recettes extérieures et à
mieux mobiliser d’année en année les financements des
collectivités locales. Enfin, on peut également noter une
motivation plus importante des partenaires locaux qui,
durant la première année d’intégration au dispositif,
s’engagent d’emblée sur deux ou trois volets d’action.
Le second enjeu était celui de l’élargissement des publics,
notion qui avait présidé au choix de la thématique
« mémoire et cinéma » favorisant la diversité et le
croisement des publics comme la dimension
intergénérationnelle.
On constate à cet égard un double mouvement : si
l’élargissement à de nouvelles catégories de publics
exclus de l’offre culturelle est sensible, celui-ci
s’accompagne d’un souci accru de décloisonnement et de
mixité sociale partagé par la totalité des porteurs de
projets.
Des actions « en regards croisés » avec des partenaires
internationaux conçus dans la durée pour permettre la
mise en œuvre d’initiatives placées sous le signe de la
coopération et du dialogue interculturels.
Le troisième enjeu de cette opération portait sur la qualité
artistique et pédagogique des actions proposées dans le
cadre du dispositif.
On constate que le processus de requalification des
projets entamé dès 2003 a porté ses fruits en suscitant
une augmentation globale du nombre d’ateliers de
pratique ainsi qu’une réponse très favorable aux
propositions d’expérimentation et d’innovation artistique
et culturelle.
Ce bref état des lieux de l’activité de Passeurs d’images
pour 2007 se complète chaque année d’une évaluation
complète et détaillée disponible auprès du service
Passeurs d’images.
31
32
Communication
33
La communication n’est ni une fonction ni un secteur
isolé, sa stratégie s’établit au service du développement
d’Arcadi dans son ensemble.
Les responsables de la communication suivent un plan de
communication initié dès 2004, en liens étroits avec la
direction, en s’appuyant sur les fonctionnements et les
informations des services artistiques et du Relais
information et conseil.
Ce plan permet d’harmoniser les modes de
fonctionnement, d’adapter les objectifs de la
communication aux objectifs d’Arcadi sur le premier
contrat 2005-2007, ainsi que les actions et les supports
qui en dépendent.
La communication comporte deux axes distincts : la
communication de l’établissement, comprenant la
communication interne et la communication artistique
directement liée aux différentes œuvres soutenues par
Arcadi.
LA COMMUNICATION
DE L’ÉTABLISSEMENT
COMMUNICATION INTERNE
34
L’OUTIL PRINCIPAL : L’INTRANET
Depuis 2006, ce médium est le support de référence de
la communication interne. Il comporte :
- La page d’accueil ou « portail » qui symbolise le « coup
d’œil » avec la page planning du jour, les actualités, les
dernières coupures de presse…
- La revue de presse renseignée par la personne de
l’accueil ainsi que par le Relais information et conseil,
recevant les coupures de l’Argus et épluchant tous les
matins la presse à laquelle Arcadi est abonné. Nous la
complétons par les revues de presse fournies par les
attachés de presse. Cette revue de presse est
périodiquement archivée dans des classeurs, consultables
à l’accueil ;
- Le planning commun à tous les membres de l’équipe ;
- Les actualités, comprenant les actualités d’utilité
générale, que chaque membre d’Arcadi adresse au
service communication qui se charge de les valider, les
comptes rendus de réunions passées, les ordres du jour
des réunions à venir (fixés par la direction ou la personne
à l’initiative de la réunion), les notes de service (rédigées
par l’administration)…
LA NEWSLETTER
une lettre d’information sous forme électronique (1 610
abonnés en décembre 2007).
LE SITE WEB
À la fin de l’année, sur le site web, on recensait 605
spectacles (dont 125 pour l’année 2007), 352
biographies (172 pour 2007), 651 compagnies (150
pour 2007) ainsi que 1 610 abonnées (800 pour 2007)
à la newsletter et plus de 380 formulaires remplis (180
en 2007).
La fréquentation se résume en deux nombres : près de
deux millions de pages vues (1 954 648) et six cent mille
visites (642 193) avec des maximums quotidiens de
20 263 pages et 5 711 visites. La fréquentation est
globalement stable du fait de la réorientation de nos bases
de données accessible par internet. La mise en place du
répertoire des lieux de diffusion d’Île-de-France, qui a
remplacé le vieillissant guide de la diffusion théâtrale en
Île-de-France provoque une redistribution de la
fréquentation. Le guide de la diffusion recensait une large
majorité des spectacles, artistes et lieux franciliens sur
plusieurs saisons. Cette information (et la fréquentation
associée) ne relevait pas directement de l’activité d’Arcadi,
mais produisait près du tiers du trafic. Aujourd’hui le
répertoire des lieux génère 8 % du trafic (décembre).
LES ATELIERS
Ces rencontres en public donnent lieu à des
retranscriptions complètes sur le site d’Arcadi,
www.arcadi.fr/publications/actes :
LE LIEU ET LA CRÉATION
2 février 2007 à l’Espace Jemmapes.
Jusqu’où le lieu organisateur s’implique-t-il dans la
création d’un spectacle de chanson ? Au-delà de l’apport
financier et de la mise à disposition du plateau et d’une
équipe, son rôle varie d’un lieu à l’autre, d’un projet à
l’autre. A-t-il son mot à dire sur le contenu artistique ?
Modératrice, Pascale Bigot, directrice du service chanson
d’Arcadi, avec Leïla Cukierman, directrice du Théâtre d’Ivry
Antoine Vitez, Denis Vemclefs, directeur de l’Espace 1789
(Saint-Ouen), Lysika Clapaud, manageuse de Fantazio,
Stéphanie Claude, manageuse de Charlotte etc. et Véronique
Felenbok, administratrice de Riposte (D’ de Kabal).
LES REPÈRES ARTISTIQUES DU CHANTEUR
3 février 2007 à l’Espace Jemmapes.
Beaucoup d’avis artistiques se juxtaposent autour du
chanteur, celui du manager, du tourneur, de l’arrangeur…
Comment s’y retrouver ?
Modératrice, Pascale Bigot, directrice du service chanson
d’Arcadi avec Philippe Albaret, directeur du Coach, JeanFrancis Zermati, directeur d’Harmoniques, Murielle
Magellan, auteur, coach, metteur en scène, Fabien
Martin, chanteur, David Sire, chanteur et Marina Tomé,
comédienne, coach, metteur en scène.
LES PROJETS SOLIDAIRES SONT-ILS POSSIBLES DANS
LE SPECTACLE VIVANT ?
18 juin au Théâtre Dunois.
Une rencontre organisée par le Théâtre Dunois en
partenariat avec Arcadi et Christophe Laluque de l’Amin
théâtre. Le thème de la solidarité sous toutes ses formes :
politique, pratique (parrainage, résidence, mutualisation,
conseil…) y a été débattu.
SPECTACLE VIVANT/MÉMOIRE VIVE
18 juillet, dans le cadre du Festival d’Avignon dans la
Chapelle du Miracle.
Ces questions de la mémoire et de la transmission
concernent l’ensemble des domaines de la vie sociale.
Comment se posent-elles dans le champ du spectacle
vivant ?
Avec Jean-Pierre Vincent, metteur en scène, Julie
Brochen, metteur en scène et directrice du Théâtre de
l’Aquarium (Paris 12 e), Ludovic Lagarde, metteur en
scène. Atelier préparé et animé par Sabine Quiriconi,
dramaturge, maître de conférence en arts du spectacle à
l’Université de Poitiers.
INVITATION INSTITUTIONNELLE
Arcadi propose à tous ses contacts institutionnels, une
invitation à une sélection des spectacles des différents
secteurs artistiques ainsi que quelques rendez-vous
organisés par le Relais afin de les aider à faire un choix
dans la multitude des propositions dans les lieux d’Île-deFrance. La première date de novembre 2007 et les
suivantes seront éditées deux à trois fois par an puis
expédiées à 300 contacts environ.
LA COMMUNICATION
ARTISTIQUE
COMMUNICATION LIÉE AUX ÉVÉNEMENTS
Pour les trois rendez-vous qu’organise Arcadi (le rendezvous chanson ; Hors Saison, le rendez-vous danse et
Némo, le rendez-vous multimédia), les mêmes supports
de communication sont déclinés, mais adaptés en
fonction de la manifestation :
> le flyer : ce support a été, cette année, ajouté au plan de
communication. C’est le support de communication
grand public. Il est d’un format léger (recto verso ou
quatre page) et très facile à déposer (dans les salles de
spectacle, les lieux culturels, les bars, les
bibliothèques…) ou à tracter.
> la brochure : elle présente, en détail, la programmation
de l’événement (calendrier, présentation des artistes,
infos pratiques…). Elle est diffusée pendant le rendezvous et a valeur de programme.
Des invitations et parfois des affiches (40x60 cm)
complètent les supports de communication réalisés pour
les rendez-vous.
Des partenariats avec des supports presse réalisés pour
chacun des événements. Certains sont récurrents, d’une
année sur l’autre : le magazine Repérages, pour Némo, ou
les Inrocks, pour Hors Saison.
Mise en place cette année d’un nouveau partenariat
« grand public » avec A nous Paris (hebdomadaire
culturel gratuit, diffusé dans le métro et les cinémas),
pour Némo.
PRÉSENTATION DE SAISON
COMMUNICATION ARTISTIQUE
DES SAISONS
Chaque année au mois de décembre, Arcadi organise
une réunion des diffuseurs d’Île-de-France, afin de leur
présenter les activités de l’établissement. En 2007,
cette rencontre s’est tenue le 4 décembre, à l’Archipel
(Paris 10e) et a réuni quatre-vingt-sept représentants de
lieux de la Région, auxquels les seuls services danse et
opéra ont présenté en détail les différents spectacles
proposés en diffusion pour la saison 2008/2009 (23
chorégraphes étaient cités, pour 35 pièces différentes
ainsi que 22 spectacles opéra). Cette présentation a
suscité un réel intérêt chez les programmateurs, qui ont
rapidement pris contact avec les services pour concrétiser
leurs choix.
Afin de donner une meilleure visibilité, auprès du grand
public, de certaines productions (théâtre, opéra,
chanson), Arcadi prend en charge la réalisation et la
diffusion d’encarts dans la presse grand public ou
spécialisée. Des encarts ont été réalisés, en théâtre pour
Flexible hop hop, Solinge, Ermen et Dors mon petit
enfant, dans Les Inrocks. En opéra, un encart pour le
spectacle Vespetta e Pimpinone a été diffusé sur
concertclassic.com (site référençant tous les concerts de
musique classique en France).
Les Inrocks est le magazine culturel partenaire d’Arcadi
pour cette saison : encarts en danse, théâtre, chanson et
pour le Supplément d’Avignon (pour l’atelier d’Arcadi).
35
ATTACHÉS DE PRESSE
OPUS 64
Opus 64, bureau d’attaché de presse, se charge du suivi
de la presse « artistique » d’Arcadi, pour le théâtre, la
chanson, la danse.
Pour la chanson, les communiqués de presse ont été
envoyés pour soutenir le travail de trois chanteurs :
Marjolaine, Laurent Madiot et Gaspard Batlik, qui ne
bénéficiaient pas du soutien d’un attaché de presse
spécifique.
Pour l’opéra, un déjeuner de presse a été organisé en
juin 2007, afin de présenter certaines productions opéra
et de faire se rencontrer artistes et journalistes.
Opus 64 est aussi chargé de toute la presse de Hors
Saison.
Pour Hors Saison, un travail spécifique est réalisé sur le
rendez-vous danse d’Arcadi, avec l’envoi d’environ 500
communiqués de presse, suivi de l’envoi d’un dossier de
presse (500 exemplaires). Opus 64 fait ensuite un suivi
de tous les journalistes pendant le rendez-vous et réalise
une Revue de presse (cf. Revue de presse de Hors saison,
jointe).
36
ATTACHÉE DE PRESSE NÉMO : GÉRALDINE CANCE
Pour le multimédia, une attachée de presse
indépendante, Géraldine Cance, travaille, pendant trois
mois, sur la préparation et le suivi des relations presse
pour Némo, le rendez-vous multimédia d’Arcadi. Trois
mois avant le début du rendez-vous, est envoyé un millier
de communiqués de presse. Elle réalise la revue de
presse (cf. Revue de presse de Némo, jointe).
Pour Hors Saison et Némo, est mis à la disposition des
journalistes et attachés de presse, une adresse web qui
leur est réservée, où ils peuvent trouver des photos, les
communiqués et dossiers de presse, des extraits vidéos et
tout le matériel dont ils ont besoin. Afin de les sensibiliser
encore plus un DVD leur est adressé, DVD qui reprend
largement des extraits des futurs films présentés à Némo.
Cf. Revue de presse Némo
LA REVUE
Arcadi, La revue a pour but de développer la pensée
d’Arcadi et de présenter équitablement les actions et les
spectacles de chacun des secteurs artistiques. Ce support
a l’avantage de mêler la part artistique à la part théorique
d’Arcadi, en faisant parfois intervenir des journalistes
ou/et des artistes dans sa rédaction. Il présente nos
« temps forts », comme nos événements au même titre
que des actions artistiques ou des ateliers : toutes les
actions (externes) d’Arcadi y sont développées.
Son contenu est décidé par son comité de rédaction,
composé des membres de l’équipe autour de la direction
et du service communication, qui étudie également un
plan de diffusion adapté.
Elle est éditée à raison de trois numéros par an.
Elle est diffusée à environ 9 000 exemplaires : à ses
abonnés (3 500 environ) et déposée dans des lieux
culturels de Paris et de sa région.
Cf., La revue #4, #5, #6.
Fonctionnement général
37
LES INVESTISSEMENTS
LA MASSE SALARIALE
Les
dépenses
d’investissement
correspondent
essentiellement à l’installation de l’équipe d’Arcadi dans
ses nouveaux locaux au cours de l’été 2007.
Les travaux effectués en vue de cette installation s’élèvent
à 168 000 euros, et le dépôt de garantie à 50 000 euros,
soit un total de 218 000 euros sur 254 641 euros.
Quelques achats de matériel informatique représentent
l’essentiel des autres investissements, pour le
renouvellement du parc.
Bien que, comptablement, il n’y ait pas de compensation
directe, il est à noter que la plus grosse part des coûts
liés au changement de locaux a été couverte par le
paiement d’une indemnité d’éviction par le propriétaire
des anciens locaux, passage Duhesme (198 000 euros).
La masse salariale représente 27 % du budget global.
Les salaires versés se répartissent comme suit :
Contrats à durée indéterminée (CDI) : 94 %,
Contrats à durée déterminée (CDD) : 5 %,
Contrats d’intermittence : 0,5 %,
Stagiaires : 0,5 %.
LES FRAIS GÉNÉRAUX
38
La part la plus importante des frais généraux de
l’établissement est constituée du loyer et des charges
locatives des locaux, au 1 bis passage Duhesme jusqu’au
mois de juin, puis au 51 rue du Faubourg Saint Denis
ensuite. Ils représentent 241 000 euros.
Les autres postes « techniques » sont essentiellement :
Les achats divers de fonctionnement (électricité, petit
matériel et équipement…) pour 24 000 euros.
Les locations mobilières, frais d’entretien et maintenance,
les assurances… pour un montant de 80 000 euros,
sensiblement identique à celui de 2006.
Les frais de réception et mission représentent un montant
de 78 000 euros, équivalent à celui de 2006.
Les frais d’affranchissement et de télécommunication
s’élèvent à 32 700, contre 38 500 en 2006.
La taxe sur les salaires, qui avait été provisionnée à
hauteur de 284 759 euros pour les années 2004 à
2006, en attente de la décision relative au statut fiscal
d’Arcadi, s’élève finalement à 284 540 euros pour cette
même période.
Pour l’année 2007, elle représente 98 348 euros.
39
Arcadi • Mars 2008
Arcadi
51, rue du fg Saint-Denis
CS 10 106
75 468 Paris Cedex 10
Tél. 01 55 79 00 00
Fax 01 55 79 97 79
[email protected] – www.arcadi.fr