Les besoins en immobilier spécifique : LES SCIENCES DE
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Les besoins en immobilier spécifique : LES SCIENCES DE
Les besoins en immobilier spécifique : LES SCIENCES DE LA VIE DANS LE BAS-RHIN Introduction.......................................................................... Approche qualitative..................................................... Approche quantitative .................................................. Analyse historique : Analyse de l’action de l’Adira entre 1993 et 2006 ........................................................ 2 3 4 5-7 Les entreprises et les emplois dans les SDV ...................... 7-10 Besoins immobiliers ............................................................ 11-14 Sciences de la Vie Conclusion............................................................................ 14-15 ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 Mai 2007 Introduction Pour préparer une possible extension du Bioparc d’Illkirch, l’Adira coordonne des travaux menés avec : - La CUS Jean-Christophe SCHAFFO - La SERS Matthieu BERG - Le Conseil Général Philippe HAERTEL - La Région Alsace Olivier LONGIN L’objectif est de déterminer les surfaces de locaux utiles pour le secteur des Sciences de la Vie en complément des locaux existants mais aussi de définir qualitativement ces besoins. Pour répondre à ces questions, les travaux ont été menés en groupes de travail : • Avec les entreprises actuellement utilisatrices des locaux : approche qualitative ; • Avec les partenaires thématiques : Sémia, Biovalley, Pôle AGIT ; • Par ailleurs l’ADIRA a mené une étude sur les flux des projets au cours des quatorze dernières années. ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 -2- Approche qualitative Les attentes des entreprises Les attentes ont été exprimées par les entreprises du secteur, utilisatrices de locaux locatifs au sein de l’hôtel d’entreprises dédié aux sciences de la vie (Bioparc) porté par la SERS ou Tycho Brahé porté par Alsabail : - ALIX, - ALSACHIM, - FAUST PHARMA, - NOVALYST DISCOVERY, - NMRtec, - POLYPLUS TRANSFECTION, - PRESTWICK CHEMICAL Retour d’expériences : • Les locaux actuels sont faiblement divisibles, • Un immobilier évolutif et adaptable est nécessaire dans ce secteur. • Les locaux doivent comprendre des laboratoires et des bureaux (env. 2/3 – 1/3). Remarque : Les laboratoires de biologie peuvent se transformer en laboratoires de chimie bien plus facilement que l’inverse. • Il faudrait envisager des cellules de 200 à 250 m² cumulables en fonction des besoins d’extension des entreprises. • Certains équipements spécifiques sont nécessaires. Ainsi, une HVAC (système d’extraction d’air, ventilation) par module, ou pour deux modules (cette solution permettant de garantir la continuité des travaux en cas de panne). Cet équipement est fort coûteux et représente plus du tiers du coût de l’immobilier en aménagement spécifique. Cet aménagement correspond à de l’immeuble par destination. • Compteurs individualisés pour l’eau et l’électricité. • Des équipements communs sont à prévoir : - Stock de solvants (bunker) Laverie + lieu de détente en partie centrale du bâtiment Bennes à déchets : prévoir une localisation Attention : le coût de fonctionnement des locaux est très élevé : les traitements d’air représentent 1/3 des coûts d’installation des laboratoires : prévoir des installations à débits variables. ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 -3- Approche quantitative Les besoins issus de l’endogène L’Adira a réuni un groupe de travail composé de: • représentants des Collectivités : - CONSEIL GENERAL - M. Philippe HAERTEL, Direction Eco. & Rayonnement International M. Olivier LONGIN, Chargé d’Etudes M. J-Christophe SCHAFFO, Direction Dév. • CONSEIL REGIONAL C.U.S. Urbain SEMIA : • SERS M. Matthieu Berg, Chef de Projet • Pôle AGIT : M. Matthieu Vermel, Directeur Général • BioValley : M. Nicolas CARBONI, Directeur Général M. J-Luc Dimarcq, Directeur Général L’objectif du groupe est de déterminer le nombre de projets générés par le tissu local de la recherche publique et de la création d’entreprises. Pour SEMIA Depuis 2000, date de la création de Sémia, 55 projets et sociétés ont été incubés, 20 sont en cours, dont : - 42% en biotechnologies - 22% en chimie ; et - 32% concernant les TIC. Le flux annuel de sortie est d’environ 2-3 projets par an susceptibles de s’installer dans un Bioparc. Pour le pôle AGIT : Le pôle Innovations Thérapeutiques se concentre sur des collaborations entre entreprises et laboratoires ; peu de ces collaborations se transforment en projet d’entreprise. Dans ce cas les projets seraient suivis par Sémia et la moyenne de deux projets annuels ne devrait guère varier. ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 -4- Analyse historique : Analyse de l’action de l’Adira entre 1993 et 2006 Entre 1993 et 2006 l’Adira a suivi 55 entreprises représentant 95 projets dans tous les secteurs des Sciences de la Vie dans le Bas-Rhin (certaines entreprises peuvent avoir des projets de développement sur différentes années). Ces dossiers proviennent de projets d’implantation internationaux, de développement d’entreprises existantes ou d’accompagnement de jeunes créateurs en étroite relation avec SEMIA, particulièrement sur les périodes de post-incubation. Les projets suivis représentent la quasi totalité des dossiers du secteur des Sciences de la Vie dans le Bas Rhin au cours des 14 dernières années, et permettent ainsi une analyse fiable des flux des entreprises de ce secteur dans le Bas Rhin. L’Adira n’a pas retenu dans cette étude les entreprises qui offrent du conseil aux sociétés des sciences de la vie (ingénierie, consulting,…), ni celles existant avant 1993 dans le BasRhin ayant eu une activité stable. L’Adira aura donc suivi 6 à 7 dossiers d’entreprise par an en moyenne soit pour des créations (origine locale), soit lors de l’implantation (entreprises n’étant pas présentes en Alsace auparavant) soit dans l’accompagnement de développements (croissance des entreprises installées sur le territoire). Nombre de projets par année et par type de projet Evolution du nombre de projets 12 10 8 6 Nombre de projets Créations 4 Implantations Dév. + Rachat 2 Ferm.+Déloc. 0 -2 -4 93 94 95 96 97 98 99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Années ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 -5- Le suivi des projets de création est relativement stable sur la période avec une hausse marquée de 2000 à 2003. Cette période correspond à la création de SEMIA et témoigne d’un meilleur accompagnement des jeunes chercheurs qui se lancent dans la création d’entreprise. Après 2-3 projets d’implantation par an entre 1993 et 2000, le nombre de ces projets s’est raréfié ces dernières années (raréfaction des financements, « bulle » des marchés financiers, effets du 11 septembre 2001). En revanche nombre de projets de développement (suivis par l’Adira) n’a cessé de croître, en particulier sur la période 2001-2006 (11 projets en 2006) (Cf. NéoMPS, Polyplus Transfection, Pharmaster, Millipore, Lilly…) Enfin, les fermetures et délocalisation se concentrent sur la période 2003-2006 (Cf. Deltagen, Carex, Entomed, qui n’ont su trouver les financements nécessaires à leur pérennisation). Proportion de projets par type de dossiers 45 40 35 30 Nombre de 25 dossiers 20 15 10 5 0 44 Dév.+Rachats 23 Créations 1 17 Implantations 2 12 Ferm+Déloc. 3 4 Type de dossiers ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 -6- Nombre de projets / nationalité entre 1993 et 2006 50 45 49 40 35 30 25 26 20 15 2 10 5 2 1 6 0 F US CH J DE Austr La forte proportion de projets français et américains peut s’expliquer d’une part par le développement des entreprises locales et d’autre part par l’implication de l’Adira pour l’implantation d’entreprises américaines. Ces projets sont majoritairement liés à la confortation et au renforcement des activités des sites déjà implantés (Lilly, Millipore…). Les entreprises et les emplois dans le secteur des SDV Entre 1993 et 2006, 55 entreprises ont eu des projets ; ces entreprises représentent actuellement 5 057 emplois dans le Bas-Rhin dans les sciences de la vie. Dans ce laps de temps l’Adira a suivi les 2 257 emplois qu’elles ont ainsi générés. Les entreprises suivies sont celles qui ont connu des mouvements au cours des 14 dernières années : elles emploient au total près de 5 100 personnes. La moitié de ces effectifs a été créée au cours de cette période, soit en moyenne 161 emplois par an. ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 -7- On note le dynamisme et la stabilité relative des entreprises du secteur des sciences de la vie. Proportion de créations/pertes d'emplois 18% 82% pertes créations Nationalité des Entreprises CH 7% J 4% DE 2% US 29% F 58% F US CH J DE 58% du tissu des SDV dans le 67 est constitué d’entreprises Françaises 29% du tissu des SDV dans le 67 est constitué d’entreprises à capitaux US 7% sont d’origine Suisse D’autres nationalités, (Japon, Allemand) ne représentent que peu de sociétés du secteur. ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 Mai 2007 En terme de nombre d’entreprises, le secteur des sciences de la vie dans le BasRhin est largement constitué d’entreprises françaises, pratiquement toutes issues d’initiatives locales (entrepreneurs, chercheurs issus de nos universités). En terme d’emplois, ce sont cependant les entreprises de nationalité US qui sont les plus gros employeurs du secteur : nous avons la chance d’accueillir de grands noms de la pharmacie US sur notre territoire, qui sont des employeurs majeurs ; cf : Lilly à Fegersheim (près de 2000 salariés), Millipore à Molsheim (près de 1000 personnes). Si les entreprises françaises sont essentiellement nées d’initiatives de scientifiques locaux, les américaines proviennent principalement de propection et d’implantations réalisées au cours des dernières décennies. Nombre d’emplois par nationalité Nombre d'emplois par nationalité FR 16% CH 6% J 1% US FR CH J US 77% On note le poids relatif très fort des sociétés américaines dans le secteur des sciences de la vie : • si les entreprises US représentent 29% du tissu des entreprises, elles emploient 77% des salariés du secteur. Elles développent des fonctions liées au groupe sur notre territoire : directions commerciale, internationale, marketing, comptabilité… autant de fonctions liées à l’importance de l’entreprise. • les entreprises françaises quant à elles, représentent 58% des entreprises mais n’emploient que 16% des effectifs : ces entreprises se créent localement, démarrent lentement avec une croissance régulière de leurs effectifs. ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 -9- Taux de défaillance La proportion d’entreprises fermées est la suivante : 12/55, représentant un pourcentage de 21%. Les jeunes entreprises sont fragiles, particulièrement dans un secteur qui axe sa croissance dans domaine du développement de nouveaux médicaments ; les étapes sont très longues (entre 10 et 15 ans) et très consommatrices de fonds. Au cours des 14 dernières années, 12 entreprises ont disparu, soit 1 sur 5 . Ces disparitions interviennent, pour 90% d’entres elles, dans les 5 premières années. Parmi ces fermetures, on compte une moitié de jeunes entreprises issues d’initiatives locales, et 1/3 d’entreprises US qui souhaitaient se développer en Europe quasiment en même temps qu’elles se créaient aux US. Dans plusieurs cas, la maturité de ces entreprises n’était pas suffisante pour appréhender une internationalisation, puisque les développements engagés ne généraient pas ou très peu de chiffre d’affaires. (cf Deltagen a fermé en 2003, après 3 années en Alsace : c’est toute l’entreprise qui a disparu, y compris aux US). Notons que les entreprises qui ferment emploient en général moins de 20 salariés au moment de leur fermeture, à l’exception notable d’Aventis qui a fermé les portes de son siège de Schiltigheim après 4 ans de présence, suite au rachat du groupe par Sanofi : le siège à alors été rapatrié à Paris et les 250 salariés ont été reclassés. Certaines entreprises sont présentes en Alsace suite à des rachats successifs qui peuvent dans certains cas représenter de nouvelles opportunités (Cf. Appligène, devenue successivement Appligène Oncor, Q-Biogène, MP Biomedicals) ou les laboratoires Merrell, devenus Merrell Dow, Marion Merrell Dow, Synthélabo, puis Sanofi-Aventis ..., ou Octapharma qui s’est installé grâce aux locaux de l’ex-Centre de Transfusion Sanguine à Lingolsheim. L’existence de locaux –à la location pour les jeunes entreprises, ou potentiellement en crédit bail pour les plus anciennes- est un élément déterminant pour la localisation de projets. ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 - 10 - Besoins immobiliers Situation actuelle Situation immobilière des entreprises 23% Achat Location simple 15% 62% Location en hôtel d'entreprises (Hors incubées actuellement chez SEMIA) Les offres en immobilier locatif spécifique concernent : • Les jeunes sociétés issues du tissu local : l’existence d’une telle offre est capitale pour maintenir ces entreprises en Alsace : elle n’ont ni les moyens d’investir dans de l’immobilier, ni ceux de convaincre des banques ou des capitaux risqueurs d’investir dans l’immobilier. La solution « hôtel d’entreprise » est la seule réponse à des besoins immobiliers que le marché privé ne satisfait pas : les promoteurs ne construisent pas de locaux très spécifiques pour ne pas courir de risque immobilier. • Les premières implantations de projets nés hors de notre région (Cf. Faust Pharma, NMRtec, …) se sont faites grâce à l’existence d’une offre immobilière. On peut rajouter l’exemple de Capsugel (Groupe Pfizer) qui s’est installée au Parc d’Innovation d’Illkirch (PII) pour un nouveau programme de recherches grâce à la disponibilité des locaux ex-Entomed dans le Tycho Brahé sur le PII. • Les nouvelles implantations (nationales ou internationales) relèvent de la même logique. ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 - 11 - Incubations Nombre de sociétés suivies en post-incubation : 10 Sur 17 créations (tissu local) : 10 incubées Les entreprises non-incubées ont été créées soit avant la création de l’incubateur, soit lancées sous forme de filiales par des entreprises déjà établies. Les entreprises créées depuis 1993 ont généré ............................... 135 emplois nets Les implantations d’entreprise ont généré ...................................... 419 emplois, et Les projets de développements ont permis la création de .............. 1853 emplois. (Entreprises implantées avant 1993 : seules les variations d’effectifs sont pris en compte) Les services de l’incubateur pourraient aussi utilement avoir un effet de levier pour de jeunes projets d’implantation. Notons que ces chiffres tiennent compte des entreprises incubées et dès lors que des besoins spécifiques de locaux sont présentés. Deux sociétés en cours d’incubation seront à comptabiliser dans les demandeurs futurs. Hôtels d’entreprises : les locaux existants Deux bâtiments répondant au cahier des charges ont été mis sur le marché (tous deux sur le Parc d’Innovation d’Illkirch (PII) : • Le Tycho Brahé, porté par Alsabail livré en 2001 avec une surface totale de 1 100 m² a permis d’héberger deux sociétés : Entomed (créée en 1999 et fermée en 2005) et Prestwick Chemical qui s’est développée en construisant ses propres locaux en 2006. Ce bâtiment est actuellement entièrement repris par Capsugel. • Le Bioparc, livré en janvier 2004 comprend deux bâtiments d’une surface hors œuvre nette respective de 3 193 m² et 1 698 m² occupés pour le premier par les sociétés CAREX créée en 2002 (1 811 m²), fermée en 2006 et FAUST PHARMA (1 382 m²), le second étant occupé par POLYPLUS TRANSFECTION créée en 2001 et NOVALYST DISCOVERY depuis 2006. Chaque société occupe la moitié des surfaces. Novalyst accueille également la société Phytodia, jeune incubée, dans ses surfaces. Après la défection de CAREX, les surfaces vacantes ont été divisées pour accueillir trois nouvelles sociétés : - ALIX, 595 m² - ALSACHIM 360 m² - NMRtec 260 m² qui occupent les lieux depuis début 2007. ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 - 12 - La disponibilité de locaux était cruciale pour l’implantation de ces entreprises en Alsace après leur incubation : elles étaient sollicitées par d’autres régions françaises qui leur proposaient de les accueillir. Les dirigeants préféraient largement maintenir leur entreprise sur notre territoire… ce qui n’a été possible que grâce au Bioparc. Les post-incubées s’implantent dans de nouveaux locaux en moyenne au terme de 2 ans à l’issue de leur création . Les besoins de surface s’échelonnent entre 150 et 1200 m². Les surfaces prises au départ par CAREX sont clairement non représentatives des surfaces nécessaires à l’issue de l’incubation ; elles ont d’ailleurs permis la localisation de trois société qui n’auraient pu se maintenir en Alsace sans l’existence de ces locaux. Hors CAREX, les surfaces se situent entre 150 et 600 voire 800 m². Le bâtiment principal du Bioparc comporte cependant un très grand hall d’accueil de près de 180 m² qui est actuellement totalement vide puisque ces jeunes sociétés n’ont pas la taille nécessaire pour des personnes dédiées à l’accueil : ces surface « inutiles » viennent imputer les budgets des entreprises qui supportent financièrement les surfaces non utilisées. Les surfaces « communes » doivent être précisément définies dans le projet futur et trouver une utilisation. En Moyenne : 6000 m² ont été construits –et « consommés » en 6 ans (BIOPARC et Tycho Brahé), soit 1000 m²/an. 10 entreprises s’y sont installées dont 8 existent encore. Approche moyenne : 600m² entreprise. Etat du stock immobilier L’offre immobilière « spécifique » disponible à ce jour sous forme locative est quasiment nulle. Or, l’existence de locaux dédiés à cette activité qui nécessite de forts investissements spécifiques non « déménageables », est un préalable à la localisation des entreprises. Nous pouvons prendre en compte un taux de défaillance d’environ 20% des entreprises du secteur et « espérer » que des locaux se libèreront sur la base d’un flux naturel. Cependant, le même nombre d’entreprises sort tous les ans de l’incubateur (2/an). Si de nouveaux programmes ne sont pas lancés, les chances d’accueillir des implantations ou des créations/développements d’entreprises locales seront mises en péril. Par ailleurs un stock immobilier dédié permettrait des démarches prospectives pour l’accueil de nouvelles sociétés dans le secteur des sciences de la vie. ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 - 13 - En général, la surface à l’installation (post-incubation) va de 150 à 1200 m² au terme de 2 ans d’existence. La préconisation serait par conséquent de prévoir des solutions immobilières par « modules bureaux/laboratoires » cumulables, très flexibles d’une surface minimale de l’ordre de 200 à 250 m² par module. Surfaces par tranches d’effectifs Au vu du nombre d’entreprises suivies par l’ADIRA, on peut évaluer de manière globale des surfaces moyennes en fonction des effectifs. Ainsi, pour des petites entreprises (1 à 20 salariés), la surface moyenne par salarié est évaluée à 88 m²/salarié tandis qu’elle descend à 40 m²/salarié pour les sociétés les plus importantes (Lilly, Millipore). Les surfaces sont comptées en surfaces brutes (couloirs…). Les différences de superficie peuvent s’expliquer par la diversité de locaux selon les activités des entreprises : • recherche et développement : des entreprises du type Alix ou Alsachim disposent de laboratoires et de bureaux mais n’exercent ni des fonctions de logistique ni de production. Dans cette configuration, les stocks correspondent uniquement aux flux courants ; • fabrication : il s’agit des plus grandes entreprises du secteur : Millipore (5 000 m²), Lilly (80 000 m²) ; • logistique : Fischer Bioblock (3000 m²) ; • cumul des activités : certaines entreprises comme Octapharma (6000 m²) exercent à la fois des fonctions de production, logitisque, R&D, et disposent de locaux de bureaux. Conclusion L’existence d’un stock de locaux correspondant à une condition de développement des entreprises du secteur des sciences de la vie ne pourra être initiée, et portée en termes de risques, que par la volonté publique. Les disponibilités immobilières actuelles sont très limitées : • Le Bioparc est complet, • l’ancien hôtel (Prestwick Chemical et Entomed) porté par Alsabail est également occupé, Les seules possibilités d’accueil existant actuellement sont celles que des entreprises pourraient laisser vacantes (par exemple, la relocalisation de Transgène sur le PII ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 - 14 - libérera plusieurs milliers de m² rue de Molsheim (locataire), les intentions du propriétaire restent ouvertes). Les réutilisations de ces surfaces nécessiteront notamment des travaux de division importants. Il semble par conséquent urgent de mettre sur le marché des surfaces appropriées pour les sciences de la vie. Celles-ci devront être flexibles en termes de modularité par cellules cumulables de 250 m² environ, afin de permettre la croissance des entreprises qu’elles soient nouvelles arrivantes ou déjà existantes. • Il faut prévoir des équipements spécifiques pour ces locaux –ou des budgets pour les mettre en place en fonction des occupants : salles blanches, hottes… • Avec une moyenne de 2 entreprises en sortie d’incubation par an, il faut prévoir entre 600 et 1000 m²/an pour répondre aux besoins locaux. • Ces surfaces ne tiennent pas compte d’une essor lié à la dynamique pôle. • La disponibilité immobilière est un facteur clé pour la localisation de nouvelles activités. Monique JUNG Directeur Adjoint __________________________________ Etude menée par l’Adira entre février et mai 2007 ___________________________________ ADIRA – MJ/ML/LS – Mai 2007 - 15 -