Bruxelles, ce soir, je t`offre l`hôtel
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Bruxelles, ce soir, je t`offre l`hôtel
Avril 2009 • n° 4 Magazine de Beci Brussels Enterprises Commerce & Industry Action Beci, BHA et la STIB « Bruxelles, ce soir, je t’offre l’hôtel » Promotion Beci-Brussels Airlines Profitez de 30 % sur les tickets b.flex economy +… En page 11 ! Exclusif ! Interviews avec les CEO’s de Famous, Microsoft, Fortis, Keytrade et ING. Trouver la bonne personne pour le bon poste, c’est souvent engager l’avenir de votre entreprise ! Vous recrutez ? Nos services ciblés pour les PME vont vous faciliter la vie active ! Vous souhaitez un entretien ? Contactez-nous via notre «ligne Employeurs» au 02.505 79 15 ou via [email protected] Avec ACTIRIS, recruter devient facile ! En tant qu’Office Régional Bruxellois de l’Emploi, nous vous proposons gratuitement nos services personnalisés. www.actiris.be ACTIRIS respecte et s’engage à promouvoir la diversité et l’égalité des chances pour tous :-) edito Emmanuel van Innis, Président de Beci nze CEO’s, au nom de Beci, se sont récemment impliqués personnellement pour soutenir la candidature belgo-néerlandaise pour la Coupe du monde 2018. Leur démarche a cependant recueilli peu d’échos dans les média. Mais que faut-il faire pour éveiller la conscience publique aux enjeux considérables de ce type d’événement pour Bruxelles et le pays. Il n’y a pas un seul endroit dans le Benelux où l’on n’érige pas de nouveaux temples de foot multifonctionnels, d’hôtels, de centres média ou d’autres infrastructures qui lui seront dédiés. Car une Coupe de monde de football équivaut à 2 millions de visiteurs, 32 équipes de footballeurs accompagnés de toute leur suite ainsi que des milliers de journalistes. Ainsi, ce sont les yeux du monde entier qui se tournent vers le pays organisateur. Amsterdam, Rotterdam, Anvers, Liège, Eindhoven, Bruges, Charleroi et Heerenveen se sont d’ores et déjà portées candidates. A Bruxelles, on étudie des propositions, on tergiverse, on émet des suggestions... mais l’on ne sait toujours pas si, quand et où le grand stade multifonctionnel sera construit. pas uniquement pour le football ! Beci et les 11 CEO’s attendent de leurs interlocuteurs politiques qu’ils prennent une décision aussi rapide que possible sur ce dossier. Parce que l’organisation d’un tel événement et la mise en place des infrastructures y afférentes ne sont pas seulement primordiales pour le développement d’un sport de haut niveau dans notre pays, mais elles sont avant tout une occasion exceptionnelle de faire vivre la ville, renforcer son économie, résoudre ses problèmes liés à la mobilité, et mobiliser la population derrière un projet fédérateur. En outre, un tel projet cadre en tous points avec la vision du « Business Route 2018 for Metropolitan Brussels ». Une coupe de monde de football, c’est une grande grande fête populaire au niveau mondial et c’est en même temps un incroyable levier en ces temps Le grand stade devient l’enjeu difficiles pour l’économie. Soude discussions partisanes, de venons-nous : la Coupe du Monde 2006 a rapporté 2 milconfrontations entre projets d’euros au fisc allemand concurrents, de débats politiques liards et permis la création de milliers d’emplois. Beci et les chefs d’enou juridiques qui donnent à treprise bruxellois ne veulent penser que Bruxelles est frappée pas manquer cette fête. Nous d’une incapacité récurrente à espérons qu’il en est de même pour le monde politique. ● agir, à fédérer les forces vives autour de débats mobilisateurs. Le grand stade devient l’enjeu de discussions partisanes, de confrontations entre projets concurrents, de débats politiques ou juridiques qui donnent à penser que Bruxelles est frappée d’une incapacité récurrente à agir, à fédérer les forces vives autour de débats mobilisateurs. Mais que faut-il faire pour que l’on comprenne que la reprise de l’activité économique exige des projets, des investissements, une vision sociale, culturelle, politique et économique, et tout simplement… de l’enthousiasme. L’horloge tourne. Et pour tout le monde. Si Bruxelles tarde encore à se déclarer, elle sera définitivement hors jeu. Et Emmanuel van Innis, Jean-Claude Daoust, Karel Lowette, Diane Zygas, Baudouin Gillis, Paul Soete, Alexandre Cleven, Francois Schwennicke, Pierre Konings, Thierry Willemarck, Patrick Bontinck 1 n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre O Coupe du Monde 2018 Maintenant ou jamais ! sommaire avril 09 Brussels Enterprises Commerce & Industry 1 4 6 12 Edito Event – Beci Executive Interviews Enjeux I Love the crisis · · · BMI Award Une ville au caractère cosmopolite Espace membres 20 Member to member 24 Découvrez la HR Academy 21 Forum JUMP – Et si les femmes sauvaient l’economie ? Nouveau - Réseau apprenant sur la responsabilité sociétale des entreprises 25 51 48 Europe – Brussels meets Europe Bloc-notes Demandes d’admission – Index publicitaire L’entreprise au quotidien 26 Boîte à outils 33 Repères 32 BizzBox Entreprendre est le mensuel de Beci (Chambre de Commerce & Union des Entreprises de Bruxelles) Editeur responsable Olivier Willocx [email protected] Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles t +32 2 648 50 02 • f +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Responsable : Roel Veyt [email protected] Secrétaire de rédaction : Stéphanie Brisson [email protected] Collaborateurs : Patrick Anspach • Guy Bernard • Jean Blavier • Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy • Arnaud Dellicour • Olivier Duquesne • Olivier Kahn • Hélène Legrand • Jacqueline Remits • Luc Rivet • Harold Schuiten • Carline Taymans Production & Abonnements Administration: Didier Amandt [email protected] Design : Megalunatriumviraat Graphisme – Impression: DB Print Traduction: Wouter Devriese / Pascale Swaelens Photo de couverture : Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation écrite de l’éditeur Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci. Infos : [email protected] • t 02 643 78 34 Dossier Banque 35 Banquier, un métier plus que jamais discret 44 Entretien avec Eric De Keuleneer - « Il vaut mieux placer à court terme pour le moment » 47 Gestion des sols pollués et garanties bancaires 48 Le plan de relance européen, un coup de poker ? Publicité Entreprendre/Dynamiek est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 13.130 ex. Infos et réservations : Dossier ICT 49 Bienvenue dans un monde du travail innovant ! Geneviève N. Juste • T 02 537 60 31 F 02 534 86 22 • [email protected] Véronique Legein •T 02 763 18 19 F 02 772 54 22 • [email protected] Nos prochains dossiers Entreprendre – Dynamiek Juin 2009 • Ressources humaines Date limite pour vos réservations : le 15 mai 2009 Partenaires structurels de Beci ISO 9001 BUREAU VERITAS Certification Passat CC. Un design innovant qui inspire. Parfois, la pureté dissimule à peine la volupté. C’est le cas de la ligne de la Passat CC qui ne se contente pas de séduire les regards. La présence discrète des dernières innovations technologiques Volkswagen et son incroyable équipement de série ouvrent, eux aussi, de nouvelles perspectives. D’autres horizons s’offrent encore à vous si vous choisissez le système innovant “Lane Assist” qui vous aide à éviter les écarts de trajectoire, ou le système de navigation de toute dernière génération avec commande tactile et modélisation en 3D, ou encore le nouveau châssis adaptatif DDC qui vous permet de définir le niveau de sportivité et de confort que vous souhaitez. C’est une évidence, la Passat CC est épatante sur toute la ligne. Laissez-vous inspirer par les technologies Passat et rendez-vous chez votre concessionnaire pour un essai personnalisé. La gamme Passat se décline en Berline, Variant et CC à partir de 515 €/mois HTVA* et 4,9 l/100 km. Das Auto. 4,9 - 10,5 l/ 100 km • 128 - 249 g CO2/ km. * Offre réservée aux professionnels. 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Interview avec Christiaan De Wilde, CEO de Innogenetics n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 4 Innogenetics a vu le jour dans les années 80 et est une spin-off de l’Université de Gent. L’entreprise avait à l’origine deux activités : pharmaceutique et diagnostique. En septembre 2007, l’entreprise a décidé d’arrêter ses activités pharmaceutiques. Depuis la reprise par Solvay Group fin 2008, Innogetics de concentre sur 4 points : infection diseases, neuro, les médicaments personnalisés et le contract & manufacturing (unité de production). A propos de la stratégie de l’entreprise, Christiaan De Wilde affirme: « Le modèle pahramaceutique comme nous le connaissons aujourd’hui a vécu. Le nouveau business model tend à créer une combinaison entre la diagnostique et les médicaments. En d’autres smots : qu’une pillule est bonne pour tout le monde, ce n’est pas vrai ! » Interview avec Gilles Klaas, Directeur Général Adjoint de Mercuri Urval Mercuri Urval occupe depuis 42 ans une place de choix dans le secteur du mangement et du consulting en ressources humaines. En effet, la société met un point d’honneur à décrypter les besoins de ses clients et à «traduire » leurs concepts business en ressources humaines appropriées… «En quelques sortes, nous sommes des traducteurs », renchérit Gilles Klaas, Directeur Général Adjoint. La société compte 85 bureaux dans le monde et sa clientèle varie en fonction du tissu économique où se trouvent ces bureaux. La société tend toutefois à se positionner comme le meilleur conseiller de directeurs généraux. De fait, Gilles Klaas insiste sur la nécessité de différents conseils d’administration de pouvoir se reposer en toute confiance sur un consultant externe comme Mercuri Urval pour leur permettre de prendre le recul nécessaire et ainsi opter pour de bonnes décisions. Mercuri Urval détermine deux axes principaux de travail : le premier est horizontal, et consiste à offrir un service de plus en plus varié au client. Le second est vertical, et tend vers les sphères de responsabilités les plus élevées d’une société. C’est sur ces deux axes que Mercuri Urval tient à exceller dans les années à venir. Interview avec Philippe Varin, Directeur Général Adjoint de Genesis Consult a été créé en 2003 et axe depuis lors ses activités sur le développement informatique, plus particulièrement sur la mise à disposition de ressources et la prise en charge de projets «Fixed Price ». Après seulement 6 ans d’existence, Genesis Consult compte 42 employés et réalise un chiffre d’affaire d’environ 5 millions d’euros. Belgacom, Dexia ou Fortis (Banque et Assurance) figurent parmi les clients de la société, qui cherche cependant à équilibrer son « portefeuille client» et s’oriente depuis peu vers le secteur public, ayant notamment comme client le Ministère des Finances. La philosophie d’entreprise injectée par Philippe Varin, un de ses deux fondateurs et dirigeants, repose sur la confiance dans les ressources humaines : « Tout est possible si la confiance existe ». D’après lui, Genesis Consult verra en 2009 une année de stabilisation, avant de connaître à nouveau la croissance. De fait, c’est avec beaucoup de conviction que Philippe Varin affirme sa confiance en l’avenir pour toute société plaçant le professionnalisme en tête de liste de ses qualités…● www.becitv.be “L’énergie durable donne une nouvelle dimension à mon entreprise.” Une énergie durable d’un fournisseur fiable. C’est cela l’énergie d’Essent. Votre énergie. Une énergie appropriée au secteur du métal, qui devient de plus en plus soucieux de l’environnement. Pensez à la demande croissante de processus de production durables et aux normes environnementales internationales élevées. Chez Essent, nous prenons soin de votre énergie. Et pour nous, cela va beaucoup plus loin que le seul respect de l’environnement. Cela implique aussi un engagement durable avec le client, une bonne accessibilité et un service personnalisé. Pour plus d’informations, veuillez appeler le 03 270 68 38 ou surfez sur Essent. Votre nouvelle énergie. www.essent.be/professionnel. Essent Vert : Sources d’énergie renouvelable : 100 %, installations thermiques qualitatives : 0 %, gaz naturel : 0 %, autres combustibles fossiles : 0 %, centrales nucléaires: 0 %, origine inconnue : 0 % enjeux Marc Fauconnier, PDG de l’agence de publicité Famous “I the crisis!” En voilà au moins un qui prend son pied avec la récession mondiale : Marc Fauconnier, PDG de la renommée agence de publicité et de communication Famous. ‘I love the crisis!’, clame-t-il sur la couverture de son dernier livre. Interview avec un spécialiste du marketing qui aime à penser différemment. Pourquoi, en tant qu’annonceur, avoir choisi ce titre provocateur ? n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 6 Marc Fauconnier - Une telle « inconscience » me vaut autant de réactions d’enthousiasme que d’irritation. Et pourtant, j’ai parfaitement conscience des conséquences de la récession: restructurations, pertes d’emploi et drames personnels qui en découlent. Quoi qu’il en soit, parler de la crise entre managers, est-ce pour autant blasphémer dans une église ? Je ne le pense pas. Il est nécessaire de parler de la crise, car la discussion nous fait progresser. À court terme, nous devons, en tant que société, tenter d’anticiper judicieusement la contraction du marché. À long terme, il nous faut, en qualité de chefs d’entreprise, créer plus de richesse. Combien de temps durera la crise ? © Joost Joosten M.F. - Notre monde a connu 10 pério- des de récession depuis la Deuxième Guerre mondiale. Celles-ci ne dépassent guère un an en moyenne et se terminent souvent avant que l’on ne s’en rende compte. Il y a néanmoins aussi eu des crises à rallonge comme celle du pétrole et celle du début des années 80. Et notre crise actuelle en fait elle aussi partie. “Oh Fuck”, titrait la couverture de «The Economist» en septembre 2008. Je crains qu’ils n’aient raison. To invest or not to invest? M.F. - Les annonceurs qui, en période de récession, freinent leurs investissements, vont ressentir les conséquences des années encore après la crise. Les spécialistes du marketing ne sont pas toujours ceux qui prennent des décisions au sein d’une entreprise, mais, pour leur part, les CEO, actionnaires et chefs d’entreprise doivent oser projeter leur marque à long terme. Prenez l’exemple de Warren Buffet qui a acheté, il y a des années de cela, « The Washington Post » pour une bouchée de pain. Celui-ci enregistre à présent un «return on acquisition» de 40%. Dans le domaine du marketing aussi, il y a moyen de faire des affaires en pleine période de crise. « Penser en termes d’opportunités », affirme le cliché pourtant tellement véridique. Après tout, la crise, c’est aussi et surtout un état d’esprit. Des études de marketing montrent que les sociétés qui, en pleine période de crise, ont augmenté leur « part de voix » pendant la fameuse récession de 1981-1986 ont réalisé un facteur de croissance de 3,5. Par contre, ceux qui ont joué profil bas ont dû se contenter d’une hausse de 19% de leur chiffre d’affaires. Kellog’s en est un exemple parfait : en pleine période de récession, cette entreprise a balayé du marché son principal concurrent et elle détient, depuis lors, le quasimonopole du marché des céréales. Vous voulez d’autres exemples ? Nike a lancé son célèbre « Just do it » en pleine récession de 1990-1991. Cette fantastique campagne a quasiment mis au tapis son concurrent Reebok. Après la crise, Nike a engrangé neuf fois plus de bénéfices. Reebok, quant à lui, n’a jamais réussi à remonter la pente et a fini par être vendu. Quels sont les médias qui traversent une période difficile ? M.F. - Ceux qui ont du mal à démontrer leur rendement immédiat. La presse écrite, les radios et l’Internet vont de pair avec rapidité et retour sur investissement immédiat. Les magazines et le cinéma servent plutôt à asseoir l’image d’une marque. Ce sont des médias qui réclament une plus grande patience des consommateurs et des annonceurs. Il n’est pas possible de transposer directement la campagne en termes de résultats de vente. C’est la raison pour laquelle les investissements ont ralenti dans ce domaine. En 2009, je m’attends à une baisse des investissements de l’ordre de 10 à 15 % en télévision, affichages et presse magazine. En revanche, je constate une croissance des techniques qui offrent un rendement à court terme, à savoir : les applications interactives en ligne, mais également les lettres dites classiques, les courriels, les promotions dans la rue et les magasins. Pourquoi un annonceur réagira-t-il différemment d’un autre ? M.F. - Trois catégories d’annonceurs évoluent dans le vivier publicitaire. Il y a tout d’abord la carpe, Deux exemples de campagnes publicitaires futées, selon Marc Fauconnier : ‘Just do it…’ de Nike et la campagne pour la nouvelle Mini. Vous aussi, entreprenez pour moins de CO2 et plus d’avenir. L’avenir appartient aux entreprises qui réduisent leurs émissions de CO2. C’est pourquoi, Electrabel s’engage à être pour vous un partenaire durable, tant dans votre évolution que dans notre relation. • Utilisez de l’énergie verte. Nos offres Partner Vert pour les PME et Professional Vert pour les Indépendants vous garantissent une électricité 100% verte, 100% belge. • Economisons l’énergie. Nos experts réalisent un audit énergétique de votre situation. Ils vous proposent des solutions et des conseils pour optimiser la gestion de votre consommation. • Produisez votre propre électricité verte. Nous analysons la faisabilité et le rendement de panneaux photovoltaïques, et vous donnons toutes les informations pratiques et techniques pour leur installation et entretien. 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Le troisième type est le dauphin, l’an- n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 8 Qui est Marc Fauconnier ? Marc Fauconnier (48) est PDG et copropriétaire de Famous, l’agence de publicité qu met, entre autres, sur pied les campagnes remarquables d’Inbev, de Coca-Cola, de Proximus, de Bacardi-Martini, de la Loterie Nationale, d’Electrabel, de Neckermann et de bien d’autres encore. En 2002, quelques mois après le 11 septembre, il a publié l’ouvrage ‘Vive la crise’. Aujourd’hui, alors que nous vivons une nouvelle période de récession mondiale, Fauconnier a trouvé le temps de dépoussiérer son ouvrage de référence et surtout de lui insuffler une nouvelle vie. nonceur intelligent. C’est le champion du marketing anticyclique. Il est économe lorsque les affaires vont bien et investit en période de crise. Cette attitude requiert créativité et cohérence. BMW a relancé la Mini en 9192, en pleine période de récession du marché automobile. Succès total. Plus tard, lorsque l’économie a redémarré, la campagne s’est poursuivie de manière plus prudente. Et aujourd’hui, la Mini bénéficie à nouveau d’une visibilité formidable. J’adore ce style d’annonceurs. ● Roel Veyt Marc Fauconnier, PDG de Famous Que conseille Marc Fauconnier à ses annonceurs ? Leçon 1: Sharpen your vision Les sociétés et les marques ont plus que jamais besoin d’un puissant positionnement pour survivre. La chaîne de supermarchés britannique « Sainsbury’s » a ainsi lancé une nouvelle gamme d’aliments autour du slogan ‘Feed your family for a fiver’ (NDLR: Nourrissez votre famille pour cinq livres). Mais, c’est bien plus que cela : elle s’accompagne d’une campagne télévisée ainsi que d’un forum en ligne où les clients peuvent partager leurs recettes pour moins de cinq livres. Cela marche du tonnerre. Leçon 2: Kill the dwarves, grow the core Il faut cibler, faire des choix et suivre les rendements. Dove disposait et dispose toujours d’une gamme étendue de produits de soin, mais a découvert aux États-Unis que c’était la « cream bar », le banal morceau de savon, qui représentait le véritable cash flow. Grâce à une campagne intensive, cette entreprise a raflé plus de 5% de parts du marché du savon. Leçon 3: Small indulgence En période de récession, les consommateurs adoptent un comportement de fuite. Ils optent pour des îlots de produits de luxe abordables. Starbucks voit ainsi son chiffre d’affaires diminuer, sauf pour ses produits de luxe. Du papier de toilette doux et épais à cinq épaisseurs se vend mieux en période de crise qu’en période de haute conjoncture. Les consommateurs excluent les véritables achats de luxe, tels qu’une voiture ou une télévision, mais achètent du papier de toilette doux. Leçon 4: Be brave, make waves En période de crise, il faut augmenter les investissements en communication. La créativité sera plus rentable que la médiocrité. Il convient également d’être conscient des coûts et d’opter pour des publicités gratuites. Il y a quelques jours, mon agence « Famous » a campé sur une île pour prouver que le surf à distance, cela fonctionne. Les journalistes, les bloggers,… ont adoré. C’est là de la publicité gratuite. Leçon 5: Innovate, if you dare L’ i-Pod a été lancé juste après les attentats du 11 septembre, à une époque où les autres annonceurs se cachaient. Leçon 6: Follow the money Il faut gérer son budget en bon père de famille et déceler l’affaire rentable. Utiliser son bon sens et opter pour le marketing direct : les effets se feront sentir immédiatement. Il est bien plus agréable de raconter des histoires qui se terminent avec succès que des campagnes dont on ne connaît pas le résultat. Cela aussi, c’est une leçon importante à tirer pour les annonceurs. Plus de trucs et astuces ‘I love the Crisis’ dans un fichier PDF sur le site www.famous.be enjeux Le président de Beci récompensé pour le plan Business Route 2018 Emmanuel van Innis récompensé par le BMI Award Le 20 mars dernier, le président de Beci, Emmanuel van Innis, s’est vu décerner le Belgian Meeting Industry Award pour le «Business Route 2018 for Metropolitan Brussels» ainsi que pour le rôle décisif joué par GDF Suez dans l’aménagement du Musée Magritte. plan d’avenir met le doigt sur les zones d’ombre de la Région bruxelloise, en l’occurrence, sa structure politique complexe, sa croissance économique en baisse, son taux de chômage colossal au sein de la population infra qualifiée…, tout en mettant en exergue les atouts incroyables de Bruxelles. Le plan BRM de Beci, de l’UWE, de VOKA et de la FEB fait preuve d’une incroyable ambition rarement observée dans notre pays. Cependant, ce BMI Award, Emmanuel van Innis le doit aussi au mécénat de GDF Suez dans le cadre de l’aménagement du Musée Magritte. Ce dernier, que notre secteur réclame depuis des années, fait un peu figure de Guggenheim à Bruxelles. Les congressistes internationaux dépensent facilement entre 300 à 350 euros par jour, mais encore faut-il les attirer à Bruxelles. C’est la raison pour laquelle la prochaine ouverture de ce musée prestigieux est attendue avec grande impatience. Bruxelles a vraiment besoin de ce type d’édifices accrocheurs. Nous espérons que d’autres investisseurs suivront l’exemple de GDF Suez à l’avenir. » Remise du BMI Award « Je suis bien sûr très fier d’avoir reçu cette distinction, explique Emmanuel van Innis, mais je souhaite néanmoins la partager avec tous les collaborateurs de Beci et de GDF Suez. Il est tout à fait vrai d’affirmer que le Musée Magritte s’inscrit parfaitement dans l’avenir de Bruxelles en tant que ville en effervescence, comme le précise la Business Route 2018 for Metropolitan Brussels. La stratégie prévoit de ne pas seulement attirer les hommes d’affaires, mais aussi les touristes. Le rayonnement international de Magritte – peut-être le plus grand peintre du 20e siècle – est incontesta- ble. Je suis très reconnaissant envers GDF Suez pour leur partenariat privé dans ce musée. Voilà en effet un excellent exemple à suivre. » « Du City Marketing plus efficace » « Deux éléments revêtent une grande importance dans la Business Route 2018 for Metropolitan Brussels, ajoute Emmanuel van Innis. La Meeting Industry et le secteur du tourisme sont cruciaux pour le premier fer de lance de BMR 2018, à savoir le rôle de Bruxelles en tant que ‘Gate to Europe’. Ce concept ne vaut pas uniquement pour l’Union européenne, mais également pour les pays du BRIC, par exemple. Et c’est sans oublier le troisième fer de lance : ‘From boring to daring’. L’avenir de Bruxelles passe immanquablement par sa promotion en tant que pôle d’attraction en effervescence. Et c’est précisément sur ce plan que la Meeting Industry joue un rôle crucial. Le secteur ne mise pas uniquement sur les personnes hyper qualifiées, mais il génère aussi des emplois pour la main-d’œuvre infra qualifiée. Il s’agit là d’un élément essentiel pour résoudre le grave problème du chômage à Bruxelles. En guise de conclusion, j’aimerais dès lors lancer un vibrant appel en faveur d’un marketing plus efficace de Bruxelles, et ce, tant à l’échelon national qu’international. Il est en effet urgent de développer un City Marketing plus efficace. »● Roel Veyt 9 n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre L e «Belgian Meeting Industry Award» est une distinction annuelle décernée par la «Belgian Association of Professional Conferences Organisers» (BAPCO), nous confie le président de BAPCO, Sam van de Kerckhof : « Ce n’est pas la énième distinction récompensant une personnalité du petit monde de la Business Industry, mais une récompense annuelle octroyée à une personnalité du monde extérieur ayant contribué au rayonnement de l’image hospitalière de la Belgique. Emmanuel van Innis mérite cette récompense à double titre : tout d’abord, pour son rôle de pionnier dans l’élaboration de la Business Route 2018 for Metropolitan Brussels. Ce enjeux 200 étudiants de la London School Economics recherchent un stage à Bruxelles « Une ville au caractère cosmopolite » Ils étaient plus de 200 lors du European Internship Fair 2009 de Bruxelles : des étudiants de la prestigieuse London School of Economics (LSE), à la recherche d’un endroit de stage dans notre métropole. Nous n’avions qu’une question à poser à cette assemblées très internationale : « Pourquoi avoir choisi Bruxelles? » Helene Banner (24), d’Allemagne Master Politics and Government in the European Union « Paris et Londres me parlaient plus. Personne ne rêve en effet de vivre à Bruxelles. D’y travailler oui, mais y habiter ? Cela a à voir à mon avis avec la carcatère chaotique de cette ville. Bruxelles a bien grandi depuis les années 50 mais il n’y a jamais eu d’attention pour l’architecture et l’urbanisme. On le voit et on le sent lorsque l’on se balade ici. On remarque aussi que la politique belge est trop complexe et que les Belges luttent avec leur identité. C’est dommage parce qu’en même temps, on sent bien le caractère cosmopolite de la ville. » n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 10 Lauren Anne McLeod, Canada Master of Sciences, Global Politics « Au Canada, l’entreprise politique est vraiment tournée vers le Canada et les Etats-Unis. A Bruxelles, j’ai l’occasion de pouvoir ouvrir une fenêtre sur l’Europe. Dans mon pays, vous m’offenseriez si vous me disiez que nous, Canadiens, avons une jeune histoire. Mais lorsque j’ai voyagé ici pour la première fois, je me suis rendu compte que les 150 ans du Canada sont peu. Derrière ces bâtiments historiques se cachent de grandes histoires. Il me plaît que Bruxelles ait deux aspects : le quartier européen par exemple est tres différents des quartiers retirés que l’on croise en se rendant à l’Atomium. Il y a encore pas mal de boulot, on le voit. » Alexandra Paul (24), Espagne/France Master in European Politics & European Political Economy « Bruxelles est la capitale de l’Europe mais je pense qu’elle perdra de sa puissance dans un futur proche : la décentralisation de l’Europe van renforcer l’Europe des régions. Bruxelles est une belle ville. Je suis impressionnée par le centre historique de Bruxelles. Mais selon moi, il reste beaucoup à faire au niveau des transports en commun vers la périphérie de Bruxelles. » Mikko Forss (28), Finlande Master in European Political Economy « J’ai trois raisons de choisir Bruxelles. Tout d’abord, ma copine finlandaise travaille ici dans le milieu européen. Deuxièmement, je choisis le mode de vie continental de préférence à la société anglo-saxonne où habiter revient trop cher, où la criminalité est élevée et où les gens sont insensibles l’un pour l’autre. Ici sur le continent, c’est quand même plus bon-enfant. Et enfin, à Bruxelles, on observe bien le croisement entre les secteurs publics et privés. Nulle part ailleurs, on ne rencontre autant d’ONG au mètre carré! Bruxelles est une ville mondiale où la discussion intellectuelle se déchaîne. Ce serait bien avec des voitures en moins dans la circulation et plus de vélos ! » David Hughes (23), Royaume-Uni Master in European Affairs, LSE & Sciences Po Paris « Avant j’étais moyennement intéressé par l’Union européenne mais mes études m’ont convaincu de l’importance de l’Europe. Bruxelles est peutêtre une petite ville en comparaison, avec Londres mais elle a un caractère indiscutablement cosmopolite. Ce n’est pas une ville belge mais une ville internationale. C’est une grande plus-value.” Roel Veyt & Corneel Defrancq Que fait Beci à la European Internship Fair 2009? Beci est activement à la recherche d’un stagiaire de la LSE, pour le développement et la promotion du Business Route 2018 for Metropolitan Region (www.metropolitanbrussels2018.eu), le plan d’avenir élaboré par Beci, Voka, l’UWE et la FEB. Les étudiants ont réagi de manière enthousiaste aux ambitions élevées pour la « Brussels Metropolitan Region ». Beci a en effet reçu plus de 30 candidatures spontanées pour un stage, de tous les coins de l’Europe et du reste du monde. Pour ses membres, Beci propose de diffuser les CV’s des étudiants demandeurs de stage de la LES. Vous êtes intéressé ? Envoyez un mail à [email protected] PENSEZ À AUTRE CHOSE QU’À VOTRE VOL 30% DE RÉDUCTION Avec b.flex economy+, changez facilement votre réservation Votre réunion se prolonge? Rentrez plus tard. Elle est écourtée ? Rentrez plus tôt. Changer votre vol b.flex economy+ (suivant disponibilités dans la même classe) ou avancer l’heure de votre retour le jour même (sans frais) est aussi simple que cela. 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Au pays des merveilles d’Alice Romaniuk Alice Romaniuk au pays des bagels… n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 12 Au Pays des Merveilles est le premier endroit à Bruxelles à proposer une large gamme de bagels… Déjà très prisés à Londres, New-York ou encore Amsterdam, le bagel est un petit pain roulé en forme d’anneau, à la texture ferme; fait d’une pâte au levain naturel, il est plongé brièvement dans l’eau bouillante avant d’être cuit au four ce qui lui donne une texture moelleuse et très agréable. Il a la particularité d’être tout à fait diététique car très peu calorique. Il est traditionnellement garni de fromage blanc (creamcheese) mais il peut être agrémenté de milles façons ! La culture est une des autres nourritures et un volet essentiel d’Au pays des merveilles: tous les premiers jeudis du mois, il vous est proposé d’entrer dans l’univers d’un artiste qui sera mis à l’honneur à travers un vernissage et une exposition. Parallèlement, deux fois par mois, des concerts acoustiques gratuits ont lieu le dimanche à partir de 18h. En été, les activités pour les enfants se tiendront également (lectures de contes, marionnettes, magiciens, …). Alice a créé son Pays des Merveilles… celui dont elle rêvait: ce petit coin gourmand où tout s’arrête le temps d’une plaisir salé ou sucré. Un endroit pas comme les autres… ● Alice Romaniuk Au pays des Merveilles Avenue Jean Volders 42 1060 Saint-Gilles t +32 2 539 01 51 [email protected] - www.apdm.be Catherine Bernstein Favor Lease, un large choix de voitures en leasing Favor Lease, société de leasing multimarque, existe depuis moins de 10 ans et fait parti du groupe Alcopa, société familiale active dans ce segment depuis les années 1960 et spécialiste en distribution automobile. Le groupe importe actuellement les marques Hyundai, Suzuki et Isuzu et distribue BMW, Opel, Ford, Volvo, Mazda et bien d’autres. Ce qui la différencie totalement d’une société de leasing classique car généralement ces sociétés ne s’impliquent pas directement dans la distribution et la gestion automobile. La volonté de Favor Lease pour 2009, après un « lifting » complet de son image, est de renforcer sa présence dans le secteur des PME. Le nouveau logo présente Favor Lease comme une société de leasing professionnelle et dynamique. Pour ce faire, son approche personnalisée devrait faire sortir la société du lot par rapport aux autres. La société entretient des contacts commerciaux réguliers et le client est informé « au quart de tour ». ● Pierstraat 231 2250 Kontich T+32 3 450 17 39 M +32 475 87 95 83 F +32 3 450 17 31 [email protected] www.favorlease.com au service des entreprises de retail Catherine Bernstein apporte une solution à tous vos projets de développement dans le domaine de l’équipement de la personne. Une compétence de 20 ans acquise en tant que Senior Manager dans le milieu de la mode et de la distribution sélective lui a permis d’acquérir une aptitude dans des domaines variés : marketing opérationnel, direction de magasin/réseau ; achats ; people management . Son expertise concerne également les développements de projets : lancement des collections marques propres maroquinerie des Galeries Lafayette, développement d’un réseau de corners gérés en affiliation pour une PME de sportswear homme, élaboration du projet commercial d’un grand magasin (12000m2 ; 300 employés) après travaux, figurent parmi les expériences de Catherine Bernstein. Aujourd’hui, sa flexibilité totale due à son statut de consultant free lance lui permet d’intervenir immédiatement pour des missions variant de 2 mois à 1 an à partir de 2 jours par semaine. En cette période de changement majeur, Catherine Bernstein vous offre la possibilité d’insuffler un regard neuf, d’adapter votre offre, de trouver de nouvelles niches de développement sans engager d’investissement personnel en interne. Quelque soit la taille de votre entreprise, vous voila en confiance avec une spécialiste du retail. ● Catherine Bernstein Rue Franz Merjay 196 1050 Bruxelles T +32 498 59 41 38 espace membres Martine Constant & Partners vient de lancer la plate-forme « MCP Webconferencing ». Elle est la première société de Marketing téléphonique à l’utiliser en Belgique. « Nous disposons d’un centre de production en Wallonie et d’un autre en Flandre afin de répondre aux exigences d’une clientèle nationale, mais également internationale. Nous souhaitions un système permettant de briefer l’ensemble des Mystery shoppers en Belgique et à l’étranger, de procéder en cours d’action à certaines mises au point, et de réaliser en fin d’action un débriefing avec nos partenaires et nos clients situés partout en Europe en un minimum de temps», explique Martine Constant. Avec le système mis au point par 3-GSP (une société de Gembloux), il n’y a pas de logiciel à charger ni de licence à acheter, tout se trouve sur le Web. On peut se voir, adapter des documents, discuter d’un Power Point, etc. Martine Constant & Partners a été fondée en 1995 et compte à présent 32 collaborateurs. Active dans le marketing téléphonique et l’audit de la qualité de services, elle offre également des services d’études de marché, de formation et de consultance. Elle est présente dans près de 50 pays grâce à ses partenaires et son adhésion à la MSPA (Mystery Shoppers Providers Association). ● Martine Constant & Partners Avenue Louise 391/20 1050 Bruxelles T+32 2 534 45 15 www.martineconstant.com Martine Constant et son associé Stefaan Vandroogenbroeck Mentally Fit lie ses honoraires aux résultats obtenus Mentally Fit Institute propose à ses clients une formule novatrice dans les domaines spécifiques du coaching et de la formation. Fort de son impact et de son expérience en entreprises, Mentally Fit propose désormais de lier une partie de sa rémunération aux résultats réels observés et mesurés, au terme de ses parcours d’accompagnement. Une réelle première dans le secteur de la formation et du coaching. En cette période plus difficile où les entreprises sont contraintes de revoir leurs budgets, Mentally Fit adapte son offre à leurs attentes avec des formules transparentes et flexibles : établir le lien direct entre l’accompagnement réalisé et les résultats concrets obtenus et mesurables au sein de l’entreprise ; afficher un véritable ROI (retour sur investissement) de ses activités ; renforcer la confiance avec ses clients ; affirmer sa position de partenaire à vraie valeur ajoutée. Mentally Fit s’engage ainsi auprès de ses clients à atteindre des objectifs fixés et mesurables. En effet, grâce à une longue expérience de terrain, les experts de Mentally Fit optimalisent l’utilisation des outils d’accompagnement au meilleur bénéfice du client (clusters, outils de mesure, réalisation de coaching books personnalisés,…). ● Alain Goudsmet, managing partner du Mentally Fit Institute 13 Mentally Fit Institute Rue de l’Aéronef 2 1140 Bruxelles T + 32 2 337 00 50 F + 32 2 337 00 51 www.mentallyfit.be n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre Martine Constant & Partners lance le « Web Conferencing » interim | inhouse services | search & selection | hr services Service de qualité & gestion des ressources humaines simplifiée Tempo-Team vous assure un service de qualité. Une connaissance pointue du marché de l’emploi et une vaste banque de données de candidats rapidement opérationnels nous permettent de répondre à toute demande dans les meilleurs délais. Tempo-Team simplifie également la gestion de vos ressources humaines et prend en charge toutes les démarches liées à la mise au travail : de la sélection au paiement des salaires. Tempo-Team Anderlecht, place de la Vaillance 25, 1070 Anderlecht. Tél.: 02 555 04 40. Tempo-Team Brouckère, place de Brouckère 7, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 250 32 40. Tempo-Team Jette, rue Leopold I 458, 1090 Jette. Tél.: 02 421 76 10. Pour plus d’informations, Tempo-Team Louise, avenue Louise 104, 1050 Bruxelles. Tél.: 02 626 07 50. contactez votre account manager chez Tempo-Team Technica , place de Brouckère 7, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 250 32 40. Tempo-Team, ou recherchez l’adresse Tempo-Team Ukkel , chaussée d’Alsemberg 731, 1180 Uccle. Tél.: 02 340 18 40. de l’agence Tempo-Team la plus proche Tempo-Team Executive Secretaries, c hée d’Alsemberg 731, 1180 Uccle.Tél.: 02 340 18 40. via www.tempo-team.be Tempo-Team Finance, chaussée d’Alsemberg 731, 1180 Uccle. Tél.: 02 340 18 40. www.tempo-team.be www.bbc.be - B-AA04.043 - W.INT.019 - TETE9293 Tempo-Team s’occupe également du recrutement de votre personnel fixe. vous bougez ! Microsoft chouchoute les PME Encourager enfants et adultes à se raconter Venez passer une journée particulière au Musée des Enfants A l’occasion du week-end « Carrefours des Générations » (26 avril 09), le Musée des Enfants ouvrira ses portes pour accueillir jeunes et moins jeunes autour d’une grande fête intitulée « Raconte-moi tes Histoires ». Cette journée « Raconte-moi tes Histoires » a pour but de tisser des liens entre les générations à travers les histoires et les souvenirs. Combien d’histoires, d’anecdotes parfois très drôles sont oubliées, à défaut d’être transmises aux jeunes générations ? Lors de cette journée nous inviterons les enfants à partir à la recherche de ces trésors qui les entourent. Les histoires ne sont-elles pas un moyen à la fois direct et amusant de franchir le pont des générations ? Dans le parc entourant le Musée des Enfants, plusieurs conteurs professionnels présenteront des histoires de tous les jours, des récits spontanés, riches en couleurs. Dans le Musée des Enfants, les animateurs proposeront des ateliers d’histoires qui encourageront enfants et adultes à se raconter. C’est un programme convivial, participatif et festif que l’équipe du Musée vous propose de vivre tous ensemble.● Chaque PME en Belgique peut acquérir, par exemple, une suite complète de logiciels Microsoft pour moins d’1€ par jour par PC. A partir de maintenant, et jusqu’au 25 mai 2009, une promotion temporaire importante vaut pour les licences de différents produits Microsoft. Comment cela fonctionne t-il ? Le plus simple est de demander des explications et une offre de prix à un « Spécialiste PME Microsoft ». « Nous voulons avec cette compensation financière, tendre la main à nos petites et moyennes entreprises, afin, non pas de laisser passer la crise de manière passive, mais au contraire de réagir de la manière la plus efficace possible » dit Steven Stokmans qui est responsable du secteur PME chez Microsoft BeLux . « Nous voulons dire par là, que les investissements ne vont pas de soi en ce moment. Mais voici qu’est venu le moment où le leader d’entreprise qui anticipe les choses, peut bâtir un avantage concurrentiel. Spécialiste PME Microsoft est un label accordé à certains partenaires informatiques qui ont prouvé par la réussite d’examens spécifiques leurs connaissances des solutions informatiques Microsoft spécifiques pour PME. ● Microsoft Belgium and Luxembourg Corporate Village - Da Vincilaan 3 1935 Zaventem T +32 2 704 30 00 F +32 2 704 35 35 www.microsoft.be/pme Le Musée des Enfants Rue du Bourgmestre 15 1050 Bruxelles t +32 2 640 01 07 www.museedesenfants.be Steven Stokmans, responsable du secteur PME chez Microsoft BeLux Relevez le défi et gagnez une escapade d’équipe en scooter ! Votre équipe RH en 90 minutes sous les feux de la rampe ! Partena HR Trophy est un challenge inter-entreprises qui met les équipes RH des entreprises belges en compétition dans un passionnant quiZZ RH sur internet ! Chaque équipe joue en même temps le 21 avril 2009, chacun à partir de ses locaux, sans déplacements, via internet. C’est pour votre équipe RH une fabuleuse occasion de vivre un événement de Team Building passionnant ! Gageons qu’après l’aventure HR Trophy, vos équipes recrutement, payroll, formation seront plus soudées que jamais ! Inscrivez-vous sur payroll.partena.be. Rendez-vous le 21 avril de 17h à 18.30h. Distinguez-vous et gagnez un séjour hors du commun pour toute votre équipe RH à la découverte de la côte belge en Vespa ! Partenaires media : En collaboration avec : Une initiative de : [ PARTENA - association sans but lucratif | Secrétariat Social agréé d’Employeurs par AM du 03.03.1949 sous le n° 300 | Siège social: Rue des Chartreux 45, 1000 Bruxelles | tva BE 0409.536.968 ] n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 15 vous bougez ! Sage donne aux PME le moyen de faire face à la crise n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 16 Fidèle à sa stratégie d’innovation, d’assimilation et de flexibilité incessantes, Sage a développé pour BOB 50 de nouvelles fonctionnalités qui vont aider ses clients Belux à préserver leur compétitivité en ces temps troublés. Comme les entreprises – et les PME en particulier - doivent pouvoir afficher plus que jamais un cash flow sain et équilibré et diagnostiquer avec exactitude la solvabilité de leurs clients, BOB-cash leur apporte précisément le soutien qu’il leur faut pour une gestion efficiente et ciblée de leurs liquidités. « Optimiser la gestion de la trésorerie revient non seulement à économiser de l’argent, mais aussi à ‘produire’ de l’argent, ce qui est loin d’être un luxe superflu en période de crise financière », explique Philippe Tailleur, CEO de Sage Belux « Depuis toujours, Sage mise sur les évolutions et tendances les plus récentes, tant au niveau local qu’international. C’est pourquoi nous avons développé tout spécialement les fonctionnalités BOB-cash, afin d’inciter les PME à optimiser de façon intelligente la gestion de leurs flux financiers entrants et sortants. » ● Sage Excelsiorlaan 3 1930 Zaventem T +32 2 721 18 30 [email protected] www.sage.be Xerox maintient son engagement en R&D Selon Sophie Vandebroek, Xerox Chief Technology Officer & Présidente du Xerox Innovation Group, les entreprises doivent maintenir leur train d’innovation en mouvement même dans un climat économique ralenti Sophie Vandebroek, sinon elles seront confrontées à un manque Xerox Chief Technology sévère de produits nouveaux dans les années Officer & Présidente à venir. “Vous ne pouvez pas sacrifier le fu- du Xerox Innovation Group tur au motif qu’il faut sauver le présent. Les investissements consentis dans l’innovation garantissent le maintien du leadership de Xerox dans ses activités de base et la création d’opportunités de croissance sur de nouveaux marchés”, a déclaré Sophie Vandebroek. En 2008, Xerox a lancé 29 nouveaux produits ayant récolté plus de 230 awards au niveau mondial. La société détient actuellement plus de 8.900 brevets actifs aux Etats-Unis et en a enregistré plus de 55.000 à l’échelle mondiale depuis sa création. Xerox dispose de centres R&D aux Etats-Unis, au Canada et en Europe qui conduisent des travaux dans la science de la couleur, l’imagerie digitale, les méthodes informatiques, les pratiques de travail, la science système, la science des matériaux et d’autres disciplines liées à l’expertise de Xerox acquise dans la gestion documentaire et l’impression. ● Laurent Degroote, président de JCI Bruxelles Xerox Avenue de la Couronne 530-534 1050 Bruxelles T +32 2 643 42 42 F+32 2 643 42 43 [email protected] www.xeroxbrussels.com JCI Bruxelles s’intéresse à la responsabilité sociétale des entreprises. La JCI Bruxelles est l’association bruxelloise de Junior Chamber International qui offre aux jeunes gens l’opportunité de se développer personnellement à l’occasion de la création d’événements. Sensibiliser les citoyens entreprenants au développement durable ou la RSE c’est-à-dire la responsabilité sociétale des entreprises, voilà un des défis de la JCI Bruxel- les pour son année 2008–2009. Une solide équipe de la JCI Bruxelles s’est impliquée pour concrétiser une soirée quiz sur le thème de la responsabilité sociétale des entreprises. Des informations supplémentaires sur le développement durable ont été accueillies favorablement tant par les participants que par les organisateurs JCI de la soirée. Le sujet intéresse, le sujet interpelle, le sujet anime. Phénomène de mode peut-être, conscientisation de l’importance des enjeux certainement. Et c’est ainsi que les membres de la JCI Bruxelles ont confirmé qu’ils soutiennent toutes les opportunités stimulantes pour se développer personnellement par l’investissement personnel dans des projets ayant pour finalité la promotion de changements … positifs. ● JCI Bruxelles asbl c/o BECI Avenue Louise 500 1050 Bruxelles [email protected] www.jcibruxelles.be n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre espace membres 17 vous bougez ! Handicap International lance le concours “Bricoleur du Cœur” Handicap International lance la 6e édition du concours « Bricoleur du Cœur ». Il permet de mettre en avant le talent des bricoleurs qui mettent leur inventivité et leur créativité au service de personnes handicapées afin de leur rendre la vie plus agréable. Chaque gagnant se verra remettre des prix pour une valeur de plus de 1.000€ Les projets peuvent être remis jusqu’au 15 juin. Nouveauté pour 2009, un forum va être mis en place sur le site internet de Handicap International. Il permettra de faciliter le partage des astuces entre leurs inventeurs et les personnes désireuses de réaliser l’invention pour elles-mêmes ou un proche. Nicole Luyckx, organisatrice du concours: « Toute bonne idée mérite d’être partagée. Ceci est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’astuces qui facilitent la vie quotidienne d’une personne moins valide » Le jury composé de professionnels (kinés, ergothérapeutes…) sélectionnera trois inventions gagnantes, réparties en trois catégories : ergonomie, design et aspect pratique. ● n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 18 Tetra Pak et Carrefour ensemble pour l’énergie durable Dans le cadre de la Semaine Européenne de l’Énergie Durable (mifévrier 2009), Tetra Pak et Carrefour se sont associés pour une campagne d’information ‘on-pack’. Les emballages Tetra Pak contenant du jus d’orange de la marque Carrefour se sont spécialement estampillés afin de conscientiser les consommateurs aux problèmes environnementaux. Le texte imprimé sur les emballages informait les clients quant à l’énergie durable, aux avantages des emballages en c a r - ton et à l’importance du tri et du recyclage. « Il est important pour nous que les consommateurs disposent de suffisamment d’informations à propos des avantages de l’emballage et qu’ils comprennent qu’ils peuvent faire le bon choix pour l’environnement, par exemple en choisissant des produits et des emballages composés de matière renouvelable », explique Magda Buelens, Public Affaires & Environment Director chez Tetra Pak Benelux. La 3e Semaine européenne de l’énergie durable a été organisée par la Direction Générale pour l’Energie et le Transport de la Commission Européenne, avec le soutien des institutions européennes et des principales parties prenantes aux questions d’énergie durable en Europe. Tetra Pak et Carrefour en sont des soutiens actifs. ● Carrefour Belgique Avenue des Olympiades 20 1140 Bruxelles T +32 2 729 21 11 F +32 2 729 18 18 www.carrefourbelgium.be Handicap International Rue de Spa 67 1000 Bruxelles T +32 2 233 01 50 F +32 2 230 60 30 [email protected] www.handicap-international.be Arexmo, artisan de l’expédition Depuis plusieurs années, Arexmo, via sa filiale Art on the Move, grâce à son savoir-faire spécifique, s’occupe de l’entièreté des opérations relatives au transport et à la logistique d’œuvres d’art et de pièces de collection (tableaux, sculptures…) tant au niveau national qu’international. La société est un « artisan de l’expédition » de ce type de produits à haute valeur ajoutée et ce dans le cadre de la plus haute confidentialité. Une longue expérience alliée à des compétences professionnelles est mise à disposition des clients avec la souplesse requise. La « maîtrise » d’Art on the Move de ces services permet de garantir des prestations à la hauteur des attentes de chacun. ● Arexmo Rue du Bourdon 119-121 1180 Bruxelles, T + 32 2 333 24 18 F +32 2 333 24 19 [email protected] www.expo-onthemove.be Un emballage de choix 56x277.qxd espace membres 27/06/2008 10:21 Pagina 2 espace membres « Les mains qui écoutent » ouvre un espace centré sur le bien-être Stress, régime alimentaire mal approprié, état émotionnel négatif peuvent être sources de déséquilibre. Apaiser, soulager, stimuler grâce au massage sont les 3 idées maîtresses qui sous-tendent les activités des « Mains qui Ecoutent ». Le massage aux huiles essentielles, lent et profond, pour permettre de se reconnecter à soi-même, d’harmoniser corps et esprit, d’apaiser le mental, et de détendre le corps en profondeur. Le massage Thaï – massage traditionnel qui se reçoit habillé – riche et complet. Il stimule les fonctions physiologiques et libère des tensions. Le massage des pieds: méthode thérapeutique douce mais d’une grand efficacité qui favorise un état de relaxation, renforce le système immunitaire et améliore la circulation sanguine et lymphatique. Les massages sont dispensés dans les locaux de la société, en entreprise, à domicile ou sur les marchés. Envie de s’évader, poussez la porte de l’avenue Rogier. ● Les mains qui écoutent Avenue Rogier 403 1030 Schaerbeek [email protected] SOUCIS D’ARCHIVAGE ? 19 n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre Ant & Stratego Finance : une alliance en ces temps incertains L’association entre ANT Trust & Corporate services (ex-Amaco), société indépendante et centenaire et STRATEGO FINANCE, spécialisée dans les services de gestion financière aux entreprises, constitue une alliance sûre en ces temps d’instabilité et de réduction généralisée des coûts. Ce partenariat permet aux entreprises de se concentrer sur leur stratégie, leur croissance et leur rentabilité. Créée en 1992 par Colette Plasman, STRATEGO FINANCE offre des services de gestion financière tant aux PME qu’aux filiales de multinationales implantées en Belgique. La société a développé de son côté un réseau international d’experts composé d’avocats, de gestionnaires de fortunes, de banques et de consultants techniques avec lesquels une relation de confiance s’est installée au fil du temps, assurant une collaboration rapide et efficace. ANT Trust & Corporate Services a été créée, en 1896, par un consortium d’institutions financières néerlandaises pour gérer de manière indépendante et professionnelle leur administration financière, ainsi que leurs titres et effets. ANT et STRATEGO FINANCE offrent une prestation de services professionnels stable, unique sur le marché Belge. Une alliance qui anticipe l’évolution inéluctable vers la spécialisation et la sous-traitance des services par les entreprises en ces temps d’instabilité. ● Stratego Finance SPRL Avenue Brugmann 12A Bte 5 1060 Bruxelles T +32 2 340 00 40 F +32 2 346 27 37 [email protected] www.strategofinance.be Archiving Solutions Yo u r i n f o r m a t i o n i s n o w h e r e s a f e r solutions absolues pour archives Colette Plasman André Nagelmaker STRATEGO FINANCE ANT Trust & Corporate Services appelez dès maintenant le 078 15 31 61 ou consultez notre site www.merak.eu Member to Member Vous voulez offrir un avantage à un autre membre de Beci ? L’espace Member to Member est maintenant à votre disposition dans la revue Entreprendre ! Contactez Catherine Mertens au 02 643 78 16 Faites savourer votre image de marque ! Queen’s Chocolate, le spécialiste du chocolat sur mesure, propose des goûts, des produits et des emballages novateurs. La marque Queen’s conçoit une large gamme de Chocolats Belges de qualité, à base de recettes traditionnelles et d’ingrédients naturels. La société vous propose une large variété de délicieux produits, du ballotin aux Napolitains, conditionnés dans un packaging spécifique afin de valoriser votre image de marque. Les produits Queen’s Chocolate sont exportés en France, Canada, Grande-Bretagne et Italie. En 2000, Queen’s s’est vu décerner le premier prix au « Canadian Fine Food Show » à Toronto. Les marchés actuellement visés sont les Etats-Unis et la Chine ● Queen’s Chocolate Parc industriel 22, 1440 Wauthier-Braine t +32 2 366 09 32 M : +32 475 92 58 46 F + 32 2 390 00 56 www.chocolatqueens.com Votre avantage Beci 90 € sur les frais de cliché pour chocolat personnalisé et 10 % sur les oeufs de Pâques www.chocolatqueens.com Et voguent les Tissus du Chien Vert n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 20 Il y a 20 ans, Guy Francois jetait les bases d’un concept de commerce un brin déjanté et très «sea minded». Aujourd’hui, Les Tissus du Chien Vert, dorénavant dirigés par son fils Guy Laurent, sont devenus incontournables pour qui se met en recherche d’un tissus qu il soit de confection ou de décoration; généraliste à l’origine le concept - sans renier son premier core business- c’est tourné avec bonheur vers le haut de gamme et un service de décoration/placement à Bruxelles, 2 magasins phares se partagent une clientèle cosmopolite (1500mt chacun). Les Tissus du Chien Vert qui se trouvent également à Waterloo, Gosselies, Hognoul ambitionnent cette année encore de dénicher l’emplacement rêvé à Anvers ou à Gand, sillage à suivre… ● Votre avantage Beci 15 % sur les tissus sauf sur Karin Sajo, Kobe et Ado. www.chienvert.com Les Tissus Chien Vert Rue du Chien Vert 2, 1080 Bruxelles T+32 2 411 54 39 M +32 475 23 26 46 F +32 2 411 62 60 [email protected] - www.chienvert.com Pour un bon moment au Hilton La Maison du Bœuf, le restaurant gourmet de l’hôtel Hilton Brussels, offre une qualité de service haut de gamme ainsi qu’une combinaison unique de mets raffinés et de vins hors du commun. Ce cadre luxueux et intime offre une vue imprenable sur le Parc d’Egmont, un plaisir des yeux que l’on peut savourer toute l’année. Le Café d’Egmont propose quant à lui un grand choix de spécialités belges et internationales, 24 heures sur 24. ● Votre avantage Beci Lors de votre visite, recevez gratuitement votre carte de membre Taste! qui Pour déguster, à vous de jouer... Hilton Brussels Boulevard de Waterloo 38, 1000 Bruxelles T +32 2 504 11 11 F +32 2 504 21 11 www.brussels.hilton.com vous permettra de bénéficier tout au long de l’année de réductions et de promotions spéciales au Hilton Brussels. Offre valable sur présentation de l’article et de votre carte de visite. Jusqu’au 30 avril 2009, bénéficiez de 20% de réduction dans les restaurants du Hilton Brussels ! event Jump 2009 Et si les femmes sauvaient l’économie ? Le 23 avril prochain se déroulera au BOZAR le 3ème Forum JUMP. En ces temps particulièrement difficiles pour les entreprises, les femmes ont peut-être un rôle important à jouer pour la relance. Et si une plus grande égalité homme-femme au niveau de la prise de décision apportait une autre vision et d’autres méthodes de gouvernance ? Pensez-vous que la crise actuelle aurait pu être évitée s’il y avait eu un plus grand équilibre homme/femme au top niveau des banques et des entreprises ? Etienne Van Keer : Il faut laisser aux femmes l’opportunité d’être femme. Elles prennent leurs décisions de manière plus collective, et par conséquent avec moins de risques. Mais j’insiste sur le fait que ces femmes doivent rester telles qu’elles sont, et ce n’est malheureusement pas toujours le cas : elles se forcent en fait à adopter des comportements masculins. S’il y avait plus de femmes au top, nous aurions probablement des approches plus nuancées. Les femmes ont en effet un type de leadership plus réfléchi que les hommes et prennent donc moins de risques. Une série d’études récentes montrent que les entreprises qui comptent plus de femmes au niveau de leur direction font de meilleures prestations en temps de crise. Ellen Soentken : Bien entendu. Les hommes aiment le risque. Les femmes préfèrent l’éviter. C’est quelque chose que les spécialistes en matière de psychologie et biologie évolutive savent depuis longtemps. Les hommes ont toujours été des « chasseurs» et les femmes des « cueilleuses ». Aujourd’hui encore, les hommes ont plus tendance que les femmes à prendre des risques. C’est ainsi que, de manière générale, ils choisissent plus volontiers des professions et des secteurs où la prise de risque est récompensée. Alors que les femmes vont choisir la sécurité et les certitudes, elles préfèrent généralement éviter les risques. C’est malheureusement pour cette raison que je pense que les hommes vont continuer à dominer le monde de la finance et du business. Non seulement parce qu’ils aiment la prise de risque, mais parce qu’en Ellen Soentken plus de cela les femmes cherchent à l’éviter. Selon moi, à moins de réguler la situation de manière interventionniste, la culture du « mâle dominant » propre au monde de la finance et du commerce, va continuer à persister. Dans ce secteur, un comportement téméraire sera toujours plus valorisé qu’un comportement prudent. J’estime qu’il est essentiel d’assurer un équilibre homme-femme au top niveau des banques et des entreprises. Tout simplement parce que la multiplicité des points de vue permet de mieux prévenir et anticiper les risques, que ce soit dans le bonnes ou les mauvaises conjonctures. Mais je ne suis pas certaine qu’un plus grand pourcentage de femmes au « top » aurait pu permettre d’éviter la crise… En réalité, le problème n’est pas le nombre d’hommes et de femmes dans un groupe, mais plutôt de la nature profonde et de la manière dont est composé ce groupe. Et là les tendances du ‘live now pay later’ et ´the bigger the better´ sont encore prépondérantes. C’est comme cela que cela fonctionne : si une famille se voit refuser un crédit hypothécaire auprès d’une banque prudente, alors elle se dirigera vers une autre moins regardante par rapport au risque pris. C’est un exemple bien sûr, mais n’oublions pas que cette crise est due en grande partie au fait que des familles ont conclu des crédits hypothécaires au dessus de leurs moyens. Et on sait bien qu’à la maison, les femmes ont encore une grande influence sur la destination de l’argent du ménage Croyez-vous que cette récession pourrait être un coup de frein à l’égalité homme/femme, comme s’il était inconsciemment plus « acceptable » pour les employeurs de faire perdre son emploi à une femme plutôt qu’à un homme ? E. V.K. : Ce que je crains c’est, qu’à cause de la crise, un leadership masculin plus dominant émerge au sein des entreprises. Alors que l’on commençait à voir de plus en plus de femmes à un haut niveau, avec cette crise la plupart des entreprises risquent de se mettre à adopter des règles plus dures. Et ces règles sont typiques d’un leadership masculin. Donc l’apparition de femmes top managers ne va probablement pas continuer à progresser, la tendance pourrait même régresser. Les hommes vont en effet se replier vers des mesures « plus classiques » et sûrement pas vers des solutions innovantes. Et cela signifie- 21 n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre E llen Soentken (entrepreneure, consultante et auteure de «De Zeven Ongeheugden van Vrouwelijks Managers» - Ed. Scriptum) et Etienne Van Keer (executive manager R&D chez Hudson) seront tous les deux orateurs lors du prochain Forum JUMP. Ils répondent à quelques interrogations. event ra donc moins chances pour les femmes d’atteindre le top… n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 22 E. S. : De récentes études chiffrées nous prédisent un avenir plus rose pour les femmes. Pourtant je crains que les femmes ne subissent le contrecoup de ce que j’appelle le « pouvoir de l’habitude ». Ce n’est pas péjoratif, mais de nombreux dirigeants (aussi bien hommes que femmes d’ailleurs) pensent encore aujourd’hui que les femmes travaillent pour « mettre du beurre dans les épinards ». Et les femmes elles-mêmes ont ce raisonnement inconscient, du coup elles ne mettent pas tout en oeuvre pour sauver leur job. Lorsque j’explique à un public de femmes que la plupart des HR Managers n’ont vu que des hommes pleurer dans leur bureau pour garder leur emploi, je vois la désapprobation et la moquerie sur leurs visages. La femme préfèrera quitter le bureau du patron la tête haute, alors que l’homme se battra jusqu’au bout pour conserver son boulot. Pensez-vous que les femmes aient réellement un plus grand sens de l’éthique et des responsabilités? E. S. : Oui. C’est d’ailleurs si important chez les femmes, qu’elles en perdent leur pragmatisme. Trop souvent les femmes abandonnent leur emploi ou leur projet parce qu’il ne correspond pas tout à fait à certaines valeurs ou convictions. Et elles font cela avant même de s’être demandé un instant à quoi ressemblerait leur vie si elles étaient moins exigeantes envers elles-mêmes. Je pense vraiment que des entreprises gérées par des femmes auraient plus de chances de résister à la crise mais uniquement parce qu’elles ont une meilleure appréhension des risques en périodes de stress que les hommes et que grâce à cela elles peuvent obtenir de meilleurs résultats. Pour cette raison, une entreprise gérée par une femme peut être un bon investissement. pris pour offrir à leurs actionnaires de meilleurs résultats à long terme. E. V.K. : Je ne crois pas que les femmes aient un sens de l’éthique et des responsabilités plus prononcés que les hommes. Par contre il est exact qu’elles ont un autre regard sur les choses. Les femmes ont une autre personnalité et utilisent des aspects différents de cette personnalité dans leur prise de décision. La différence principale se trouve dans le fait qu’elles voient à plus long terme. De par leur mode de pensée, les hommes réfléchiront plus à court terme, ce que la bourse et la finance exigent parfois… Les femmes prennent plus de distance et sont plus tournées vers l’avenir. Les entreprises devraient apprendre à penser plus de cette manière y com- E.V.K. : J’ai peur que les entreprises cherchent à sauver ce qu’il reste à sauver et que pour cette raison elles s’orienteront plus vers un mode de gestion plus masculin. J’ai donc des doutes sur le fait que les femmes puissent tirer un avantage de cette crise. A long terme, les entreprises doivent évidemment réfléchir à la diversité, mais je crains que les temps difficiles que nous vivons actuellement poussent les entreprises à se replier sur des modes de pensée plus classiques et plus connus. Cela pourrait donc être un frein à court terme. A votre avis, les femmes devraient-elles profiter de la situation économique difficile pour proposer une vision nouvelle du management et mettre en avant leurs qualités propres ? E. S. : C’est en tous cas ce qu’elles devraient faire. Mais je ne suis pas sûre que cette crise soit un stimulant suffisant pour pousser les femmes à remettre en cause l’establishment actuel et en proposer un nouveau, plus féminin. Sibylle Dechamps Et si les femmes sauvaient l’économie ? JUMP - Forum des Femmes Actives 23 avril 2009 au BOZAR Echanger les meilleures pratiques pour valoriser la carrière des femmes Acquérir des outils pour la gestion de carrière Renforcer l’équilibre entre vie de famille et vie professionnelle Être inspirée par d’autres femmes, leurs expériences et leurs réflexions Faire de nouvelles rencontres et élargir les réseaux d’affaires Recevez une inscription gratuite par 3 personnes inscrites dans votre entreprise, avec le code avantage « BECI ». Informations et inscriptions sur www.forumjump.be. Bribes d’ambiance lors de Jump 2008 Bfm Today. Le premier business e-mag quotidien et gratuit. Nous l’avions dit, même privé d’antenne, Bfm reviendrait. Et nous aimons tenir nos promesses. Le Bfm nouveau est arrivé. Il prend la forme de l’avenir, celle d’un e-magazine au titre de Bfm Today. Autrement dit, un magazine multimédia quotidien, gratuit et interactif, déposé chaque jour dans votre mailbox. Vous y trouverez toute l’info économique, politique, sociale et culturelle, à travers des rubriques connues et plein de nouveautés en lettres, en sons et en images. Le discours, lui, ne change pas, le ton reste celui que vous avez toujours apprécié. Découvrez vite Bfm Today, abonnez-vous sans attendre en envoyant BFM par SMS au 3001 (tarif standard) ou en consultant www.bfmtoday.be ABONNEMENT GRATUIT ENVOYEZ BFM AU 3001 (SMS TARIF STANDARD) information management 14 mai 2009, lancement de la BECI HR Academy Le jeudi 14 mai 2009, Beci et le groupe Securex organisent la 1ère séance bilingue de la Beci HR Academy. Cet événement prestigieux rassemblera directeurs HR et CEO d’entreprises de la Région bruxelloise et portera sur 2 grands thèmes HR et juridique. Cet événement se clôturera par un cocktail-networking La 1ère Beci HR Academy en bref ! 2 grands thèmes: La flexicurité: simple néologisme ou réponse aux défis économiques ? Cela changera-t-il quelque chose à ma pratique RH ? Où en est la Belgique en matière de flexibilité ? Cas concrets. L’alcool et la drogue dans les entreprises: quelles seront les nouvelles obligations des employeurs ? Quelle politique de prévention les entreprises devront-elles mettre en oeuvre? n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 24 Orateurs: Sonja Kohnenmergen de la FEB, David Ducheyne de Securex, Stéphanie Bechet de Stibbe Jean-Philippe Cordier de Stibbe. Les exposés se tiendront en français et néerlandais sans traduction simultanée Où et quand: Auditorium de Stibbe - Central Plaza –25 rue de Loxum –1000 Bruxelles (à côté de la gare centrale) Jeudi 14 mai 2009 de 14h30 à 17h30, suivi par un cocktail networking Participation : 50 € + TVA 21% (membres BECI et clients Securex, Sodexo, Stibbe) 70 € +TVA 21% (autres participants) Inscription : www.beci.be/hracademy NOUVEAU! Réseau apprenant sur la responsabilité sociétale des entreprises En tant que dirigeant de PME, vous vous interrogez souvent sur votre responsabilité sociétale. Vous vous sentez concernés, ou êtes déjà engagés, mais vous voulez mieux l’appliquer au sein de votre entreprise. En fait, vous vous posez toute une série de questions. Quel nouveau potentiel la RSE peutelle apporter à mon entreprise? Comment dois-je répondre aux questions de mes clients et fournisseurs sur la durabilité et la plus-value sociétale de mes produits et services ? Comment impliquer mon personnel et mes clients dans cette démarche? Bref, comment aborder ce sujet et qui peut m’aider ? BECI vous offre une chance unique de suivre un trajet apprenant pratique sur la RSE au sein d’un petit groupe de dirigeants d’autres PME. Le programme propose 6 sessions d’une demi-journée, de fin mai 2009 à février 2010. Accompagné par des formateurs experts de CAP conseil, vous trouverez des réponses à vos questions, des outils pour aborder les aspects les plus importants de la responsabilité sociétale et la façon de les concrétiser dans le quotidien de votre entreprise. Pas de « théorisme », de la pratique! Au bout du trajet, vous aurez réalisé un projet concret et sur mesure pour votre entreprise, tout en échangeant vos expériences avec les participants, gérants d’autres entreprises.● Avec le soutien financier de En savoir plus ? Contactez Brigitte van der Mensbrugghe T 02 643 78 30 [email protected] Vous pouvez même participer si vous n’êtes pas membre d’une chambre de commerce. Pour en savoir plus, venez prendre part au petit déjeuner de ce mercredi 22 avril de 8h à 10h (inscription obligatoire). europe The American Chamber of Commerce in Belgium (AmCham Belgium) The British Chamber of Commerce in Belgium (BCCB)Brussels Enterprises Commerce and Industry (Beci)The Bulletin Present Brussels meets Europe A new events series in the capital of Europe. “Brussels meets Europe” is a joint initiative from AmCham Belgium, BCCB, Beci and The Bulletin. These organizations are pulling together their strengths and reach to organize four high level events per year, each with a well known prominent speaker. By working together, we can attract larger audiences and offer much larger networking opportunities by enabling participants to meet new faces and new organizations. Our first “Brussels meets Europe” event with Jamie Shea, Director of Policy Planning in the Private Office of the Secretary General at NATO, will take place on April 21, 2009. Jamie Shea will deliver a speech on the topic “What does Obama mean for Europe: first impressions.” For information & registration: [email protected] or www.amcham.be Jamie Shea, director of policy planning at NATO n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 25 BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE AND INDUSTRY Find the suitable partner to develop your business abroad! Make use of our Business Cooperation Database ! What is it ? it is a database wich includes more than 4000 company profiles from 40 countries. • • • What kinds of business cooperation are promoted ? • • • • • trade intermadiary services ( agent, represantative, distributor ) Frachise Transport / Logistics Joint Venture Merger, Exchange of Shares Sale / Acquisition of a complete company or a part of it Reciprocal Production Subcontracting / outsourcing activities How to be included in this database ? contact Mr. François Xavier Finet by email [email protected]. boîte à outils Carte d’identité: Nom : Chatel Valérie Formations acquises : sophrologue, coach, psychothérapeute Enseigne : Human-essence Activités : sophrologie, coaching, formation : bien être et performance, voyages de ressourcement Date de création : 2003 Objectifs futurs : développement des voyages autour du thème « voyager autrement pour se ressourcer le corps et l’esprit » ! Starter du mois « Mon expérience m’a permis de prendre conscience de ce que le potentiel humain recèle de ressources inexploitées » Quel est votre parcours ? n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 26 Fille, petit fille et arrière petite fille d’entrepreneur agricole, j’ai grandi dans un milieu d’indépendants depuis ma naissance. Attachée commerciale pendant plus de 10 ans dans le secteur des Télécoms. En 2000, je décide parallèlement à ma vie professionnelle de me former à diverses approches d’accompagnement au développement du potentiel humain. Je me forme entre autres à la sophrologie, au coaching et à la psychothérapie, métier que je réalise au sein d’Human-essence, structure que j’ai créée en 2003. Au fil des années, je continue à m’enrichir des différentes approches du développement humain. Pourquoi l’idée d’entreprendre ? Mon caractère, mes valeurs, mon expérience dans le monde de l’entreprise, des relations commerciales m’ont permis de prendre conscience de ce que le potentiel humain recèle de ressources inexploitées. Ma détermination, ma persévérance pour faire de ma passion un métier et une source d’épanouissement personnel m’ont conduit à cette option d’entreprendre. Comment se porte votre marché ? En pleine expansion, la demande aujourd’hui face à la crise est davantage une opportunité, là où les budgets n’existent plus, le plan d’accompagnement du bien-être au travail reste une ressource essentielle au potentiel humain et déterminant pour que l’entreprise atteigne ses objectifs. Quelle qualité faut-il avoir pour être un bon chef d’entreprise ? Connaître ses valeurs, ses forces et ses faiblesses afin de les exploiter au mieux. Etre bien entouré professionnellement et personnellement. La réalisation de mon métier m’a permis d’accéder à la grandeur humaine et à ses travers, l’appliquer au monde de l’entreprise c’est contribuer à accentuer ses talents. Quel genre de patron êtes-vous ? Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui hésitent à se lancer dans la création d’entreprise ? De bien s’entourer professionnellement et personnellement, connaître ses forces et ses faiblesses afin de les exploiter au mieux. S’appuyer sur ses acquis et développer les compétences nécessaires à parfaire son métier et ses différentes facettes. En résumé, pouvoir allier l’amour du métier et les contraintes liées à la gestion. De nature, je suis exigeante, déterminée et persévérante, être mon propre patron m’« impose » un niveau d’autogestion de mon métier sans relâche, un self leadership. Mes outils de sophrologie et de coaching me guident au quotidien. Quelle est votre devise ? Comment voyez-vous la Belgique en termes d’entreprenariat ? Notre pays offre un bon degré de réseautage. De plus, les divers organismes présents sur le territoire, dédiés à l’apprentissage des techniques de gestion et/ou qui participent à l’assistance au développement des affaires, sont très actifs et d’assez bon niveau. Le service de création d’entreprise et tout particulièrement le très grand soutien de Mirella Zaccagnini. L’appui de Beci fut une aide extrêmement précieuse, tant par le professionnalisme que la qualité humaine : disponibilité, écoute, ouverture vers d’autres perspectives, outils multiples mis à disposition. Quelles difficultés avez-vous rencontrées lors de la création de votre structure ? Recommanderiez-vous l’accompagnement des conseillers de Beci Starters ? Allier vie professionnelle et vie privée, trouver le juste équilibre. Outre cela, une bonne gestion du temps, des tâches, une organisation structurée entre l’administratif, le commercial, la vente, l’étude de son marché, le financier, les formations permanentes,… Etre la plus congruente possible entre ce que je pense, ce que je dis et ce que je fais, voilà ma devise au quotidien ! Quels sont les services auxquels vous avez fait appel chez Beci ? La crise est à la fois signe de danger et en même temps d’opportunité, mon conseil : s’appuyer sur les ressources humaines offertes par Beci !● Propos recueillis par Mirella Zaccagnini Participez gratuitement à nos prochaines séances d’info sur la création d’entreprise Mercredis 22/4, 6/5, 20/5, 3/6, 17/6 de 10 à 11h30 - Mercredis 29/4, 13/5, 27/5, 10/6, 24/6 de 14 à 15h30 Inscription par téléphone au 02 648 50 02 ou [email protected] anti - crise Action-promo Beci, BHA et la STIB « Bruxelles, ce soir, je t’offre l’hôtel » Brussels Hotels Association, Beci et la STIB lancent ensemble une action de promotion unique: « Bruxelles, ce soir, je t’offre l’hôtel ». Le principe : faire connaître aux Bruxellois et aux employés des entreprises bruxelloises 62 hôtels bruxellois et leur permettre de re(découvrir) leur ville par la même occasion. Tarifs pour une chambre double + déjeuner pour 2 personnes Hôtels 5 étoiles : 100 € ***** Amigo Hotel, Brussels Marriott Hotel, Château du Lac, Le Châtelain, Le Méridien Brussels, Le Plaza, Metropole, Radisson SAS Royal Hotel, Renaissance Brussels Hotel, Royal Windsor Hotel Grand Place, Sheraton Brussels Airport Hotel & Conference Centre, Sofitel Brussels Europe, Stanhope Hotel, Warwick Barsey Hotel Brussels, Sofitel Brussels Le Louise Hôtels 4 étoiles : 80 € **** Crowne Plaza Brussels City Centre - Le Palace, Crowne Plaza Europa Brussels, Dolce La Hulpe Brussels, First Euroflat, Four Points by Sheraton Brussels, Gresham Belson Hotel, Holiday Inn Brussels Airport, Holiday Inn Brussels City Centre, Hotel Cascade Louise, Hotel Leopold, Martins Central Park, Martin’s Grand Hotel, NH Atlanta Brussels, NH Brussels City Centre, NH Du Grand Sablon, NH Stephanie Hotel, Novotel Brussels Off Grand’Place, Pullman Brussels Airport, Radisson SAS EU Hotel, Scandic Grand Place Brussels, Sheraton Brussels Hotel, Silken Berlaymont Brussels, The Dominican, Thon Hotel Brussels City Centre, NH Grand-Place Arenberg Hôtels 3 étoiles : 60 € *** Chelton, Best Western Hotel Brussels (E40/Groot-Bijgaarden), Best Western Hotel Brussels East (Wavre), Comfort Art Hotel Siru, De Fierlant, Euro Capital Brussels, Express By Holiday Inn Brussels Airport , Holi- day Inn Brussels Shuman, Holiday Inn Garden Court Brussels Expo, Hotel Bloom!, Hôtel des Colonies, Ibis Brussels Centre Gare Du Midi, Ibis Brussels Centre Ste Catherine, Ibis Brussels Off Grand’Place, Leonardo Hotel Wavre, Louise Hotel, Marivaux Hotel, Congress & Seminar Centre, Martins Lido, Martin’s Lodge, Novotel Brussels Airport, Novotel Brussels Centre Tour Noire Pour qui? Tous les Bruxellois et tous les employés d’entreprises bruxelloises (employés qui résident officiellement en Belgique). 27 Comment réserver? Surfez sur www.beci.be/bha n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre Nous vous offrons une nuitée + un ticket STIB à un prix concurrentiel en avril (17-18/04) et en juin (05-06/06 en 26-27/06). Vous trouverez la liste, le numéro de réservation et les sites web des 62 hôtels participants à Bruxelles. Roel Veyt Et si les femmes sauvaient l’économie ? Knowledge partner •Deuxconférencesauplushautniveau: - Plus de femmes aux postes de décision - Féminité et pouvoir 23 avril 2009 BOZAR - Bruxelles www.forumjump.eu Bénéficiez d’1 participation gratuite par 3 personnes payantes dans votre entreprise avec le code avantage « BECI » JUMP Partners Institutional Partners •Huitatelierspratiquespourdévelopper votrecarrière •Unséminairepourresponsablesde RessourcesHumainessurlarétention desfemmesdanslesentreprises •Rencontrerd’autresfemmes etenrichirvosréseaux Media Partners Venue Partner Goedele boîte à outils Création d’une société Etablir une convention préalable pour les futurs partenaires En pratique, les futurs partenaires qui discutent de leurs projets commerciaux, conviennent verbalement d’un certain nombre de points concernant leur collaboration et procèdent immédiatement à la constitution de leur nouvelle société, à la restructuration envisagée, ou l’admission de nouveaux investisseurs/membres de la famille/associés actifs dans la société, sans aucune autre formalité. S tion de suite, clause d’agrément, clause de préemption, etc. La rédaction de telles clauses est cependant délicate, car en cas de non-respect de la loi, l’on pourrait se trouver confronté à la nullité d’une clause. La mise en œuvre de ces clauses exige, en outre, des définitions et règles clairement établies, par exemple en matière de valorisation d’actifs (méthode, durée), de procédure, etc. Prévenir les problèmes Autres conventions ? Ces bases peuvent consister en l’élaboration d’une convention d’actionnaires, qui peut contenir diverses dispositions concernant, par exemple, la cession des parts, l’administration de l’entreprise, les dividendes / la politique d’investissement et les possibilités de retrait d’un actionnaire. Restrictions en matière de cession de titres Outre les restrictions en matière de cession, les conventions d’actionnaires comportent régulièrement des dispositions relatives à l’administration de l’entreprise. Les actionnaires conviennent par exemple qu’ils ont tous le droit d’être représentés au conseil d’administration ou que, par exemple, il y aura un nombre minimum d’administrateurs. Conclusion Une convention d’actionnaires peut comporter les clauses les plus diverses, qui jettent les bases nécessaires d’une future collaboration professionnelle et fixent les rapports entre les actionnaires. La rédaction d’une convention d’actionnaires vise la conclusion d’accords clairs et permet en même temps aux partenaires de fixer toute une série de règles auxquelles ils ne songeraient pas automatiquement ou auxquelles ils prêteraient moins attention.● Thierry Dekoker & Dominique Deliège D’une manière générale, les conventions d’actionnaires comportent des dispositions concernant la cession d’actions. Souvent, les actionnaires souhaitent en effet éviter que des actionnaires « étrangers » entrent dans la société contre leur gré (par exemple des concurrents), ou que des actionnaires restent pendant un certain temps dans l’entreprise. Si l’on ne fixe pas de convention à ce sujet dans une SA, tous les actionnaires peuvent en principe transférer librement leurs parts à des tiers si des dispositions contraires n’ont pas été prévues dans la convention. ©Bilderteam-Ernie n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 28 i les choses en restent là, soit, mais il arrive aussi (trop) souvent dans la pratique que ces mêmes partenaires voient avec regret, après un délai plus ou moins long, leur entreprise confrontée à de sérieux problèmes en raison de profondes divergences de vues ou de situations de conflit intenables. En fait, ils ont négligé de bâtir leur collaboration sur des bases suffisamment solides. Les clauses limitant la cession des titres sont très nombreuses : clause d’inaliénabilité, droit de suite, obligaAvant de vous associer, pensez à prévoir les possibles déboires… informatique Une cure de jouvence informatique pour votre société ! Christophe Coppens et la société Refritec sont les premiers demi-finalistes d’Ultimate Makeover. 20 avril, sur le site www.ultimatemakeover.be, dédié à la promotion de l’ICT auprès des PME. L’entreprise gagnante, en fin de parcours, gagnera une cure de jouvence complète –technologique, décorative, comptable et éducative - d’une valeur de 200.000 euros. Chapeau, Monsieur Coppens ! Couturier designer belge de la nouvelle génération, Christophe Coppens a lancé sa première collection de chapeaux à 21 ans. Inspirée par l’art en général, et la littérature en particulier, cette entrée dans le secteur de la mode lui a valu une reconnaissance instantanée. Il a, par la suite, élargi ses activités à tous les accessoires pour hommes et femmes. Sa première collection d’accessoires « haute couture » a d’ailleurs fait l’objet d’une présentation à Paris en 2006. Aujourd’hui, l’entreprise Christophe Coppens comporte un service de distribution des produits dans les boutiques de prestige du monde entier, ainsi qu’une boutique en nom propre au Japon et deux à Bruxelles. sur ce secteur de plus ne plus plébiscité par les consommateurs belges. Grâce à cette expertise, la qualité de son service n’a d’égale que sa consistance commerciale. Au cours des 5 dernières années, le chiffre d’affaires de l’entreprise a augmenté de 7% en moyenne, avec une équipe stable de 21 personnes. Son dernier défi tient dans son engagement à respecter les objectifs de Kyoto, ce qui signifie la délivrance systématique de conseils aux clients pour les aider à trouver la solution la plus respectueuse de l’environnement. Toutes ces activités et idées nouvelles sont soutenues par un système informatique qui a, à la fois, évolué au cours des années et englobé des logiciels imposés par la maison-mère. Un makeover serait le bienvenu. ● Carline Taymans www.ultimakeover.be © Reporters/Jean-Michel Clajot www.christophecoppens.com Refritec, l’ardeur du froid Christophe Coppens L e concours Ultimate Makeover, organisé par Microsoft et quelques partenaires sur le site web du même nom, vient d’entrer dans sa deuxième phase, consacrée à la productivité. La première phase s’intéressait à la sécurité et la suivante sera consacrée à l’automatisation. Toutes les PME peuvent s’inscrire, jusqu’au Frigos, système d’étanchéité, moteurs de refroidissements, pièces détachées spécifiques pour Refritec BVBA, les équipements de refroidissement et climatisation n’ont aucun secret. A partir de Zaventem, où la société a installé son siège social, elle procure toutes les composantes de systèmes de renom aux professionnels du secteur et ce, principalement en Belgique. Ancien département de Molimex, revendu à un groupe allemand en 2001, Refritec a continué à se concentrer Refritec 29 n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre © Reporters/Ezequiel Scagnetti ultimate makeover Communiqué ING COMMERCIAL FINANCE Vos factures financent votre croissance n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 30 L’idée d’une formule de financement basée sur le portefeuille de créances de l’entreprise acquiert enfin ses lettres de noblesse. S i vous avez eu récemment l’occasion de jeter un oeil aux factures de vos fournisseurs, la chose ne vous a sûrement pas échappé: de plus en plus d’entreprises cèdent leurs factures à une société spécialisée en commercial finance. Cette cession est signalée par une mention distincte sur la facture, ou par un petit autocollant. L’époque où ce genre de mention suscitait une méfiance – infondée – est à présent révolue (voir encadré «Quinze ans de retard sur le leasing»), et les services de commercial finance sont de plus en plus appréciés en tant que mode de financement flexible et efficace des activités de l’entreprise. Bruno Verhofstede, qui occupe depuis quelques mois le poste de Managing Director d’ING Commercial Finance Belux, retrace le parcours typique d’une entreprise. «L’entrepreneur qui crée une petite société de services remarque rapidement que ses clients paient en moyenne deux mois après l’exécution des commandes alors qu’il doit régler au comptant la plupart de ses factures. En soi, rien de surprenant, et c’est d’ailleurs pour cela que les entreprises doivent disposer d’un capital de départ. Sauf que… ce capital ne grandit pas nécessairement au même rythme que l’entreprise.» Au fur et à mesure que cette dernière élargit sa clientèle et remplit son carnet de commandes, ses besoins de préfinancement des dépenses prennent de l’ampleur. Même si l’entreprise est rentable, il n’est pas évident de combler ces besoins par l’apport de capital supplémentaire. «L’entreprise a simplement besoin d’argent pour faire tourner la machine», résume Bruno Verhofstede. WWW.ING.BE/BUSINESS Plus flexible que le crédit de caisse U ne situation pour laquelle ING Commercial Finance propose une large gamme de solutions. «Le principe de base, poursuit Bruno Verhofstede, est le suivant: dès que l’entreprise envoie une facture à l’un de ses débiteurs, nous préfinançons une part, convenue à l’avance, de la somme facturée, que nous versons sur son compte. Certains clients se contentent de 60% du total de la facture; pour d’autres, cela peut monter jusqu’à 90%. Plus tard, lorsque nous recevons le paiement du débiteur – le transfert de la propriété de la créance fait partie des conditions d’octroi de ce type de crédit – le crédit cesse de courir et nous versons à l’entreprise la part de la facture qui n’a pas fait l’objet d’un financement. Le même scénario se répète chaque jour: le client envoie le détail des factures de la journée à sa banque, et cette dernière vérifie les paiements reçus des débiteurs. Sur base de ces éléments, le montant total du crédit est adapté et les intérêts sont calculés. Grâce à une application Internet, le client peut à tout moment suivre sa ligne de crédit et rester au courant de son évolution. Cette formule est beaucoup plus flexible qu’un crédit de caisse. Un importateur de décorations de Noël, par exemple, peut facturer pour plus de 1 million d’euros au cours du mois de décembre, puis plus rien pendant deux ou trois mois. Avec ING Commercial Finance, il peut sans problème obtenir un crédit substantiel, qui sera remboursé en janvier et février au fur et à mesure que ses clients règleront leurs factures. «Il s’agit en quelque sorte d’un acompte», résume Bruno Verhofstede. ➦ L es variations saisonnières ne sont pas les seuls événements auxquels les services de commercial finance sont adaptés. «Nos services nous permettent aussi de financer la croissance d’entreprises très différentes, souligne Bruno Verhofstede. Ils conviennent aux PME qui ont un chiffre d’affaires de 1 ou 2 millions d’euros comme à celles qui réalisent le centuple. Le coeur de notre métier est le financement des créances. C’est un excellent moyen de soutenir la croissance par le financement du fonds de roulement. À l’inverse, cela ne convient pas du tout aux entreprises qui cherchent de l’argent pour construire un nouveau bâtiment ou réaliser d’autres investissements à long terme». Le financement sur base d’un portefeuille de créances est soumis à certaines conditions. Tout d’abord, la propriété de ces créances doit être cédée contractuellement à ING Commercial Finance. Ensuite, les factures doivent concerner des marchandises déjà livrées ou des services déjà prestés. Le financement d’une facture qui concerne une série de prestations récurrentes pas encore exécutées est par exemple exclu. ➦ Que se passe-t-il à l’échéance? S i le financement constitue la base des services offerts, ING Commercial Finance peut également répondre à d’autres préoccupations de ses clients. Par exemple, que se passe-t-il lorsqu’un débiteur ne règle pas sa facture à l’échéance convenue? Qui va le contacter et à quel moment? «Beaucoup d’entreprises craignent de mettre en péril leurs bonnes relations commerciales si elles commencent à donner des coups de téléphone ou à envoyer des lettres de rappel, poursuit Bruno Verhofstede. Nous assumons donc ce rôle à la place de la majorité de nos clients.» Et si les factures restent malgré tout impayées? Un troisième service de commercial finance, l’assurance crédit, répond à cette préoccupation. Les clients qui ont pris cette couverture, recevront, X jours après l’échéance de la facture, le solde non financé. Quant à ceux qui ne se sont pas assurés, ils devront rembourser le crédit correspondant à cette facture. ➦ Que coûte ce service? S ’ il est possible d’expliquer rapidement les principes des services d’ING Commercial Finance, il est plus difficile de traiter brièvement de leur coût. «C’est un peu comme donner une estimation du prix d’un costume, explique Bruno Verhofstede. Le produit est facile à décrire, mais son prix variera fortement selon de nombreux critères, comme la qualité du tissu choisi, la coupe, etc.» Certains clients ont de nombreux débiteurs différents, alors que d’autres travaillent principalement avec trois ou quatre gros clients. La répartition du risque est totalement différente, et cela a un impact sur les tarifs pratiqués. La «qualité» des débiteurs joue également un rôle. Et si le contrat comprend également la gestion des impayés, il faut y inclure les coûts administratifs qui y sont liés: les factures d’une entreprise de télécommunications qui a des centaines de clients nécessitent plus de travail que celles d’une entreprise d’intérim qui n’en a que cinquante. «Grosso modo, trois éléments interviennent dans le prix de nos services: le taux d’intérêt des prêts, le risque que présentent les débiteurs et la charge administrative.» En principe, le taux d’intérêt est moins élevé que pour un crédit de caisse. «Logique, puisque les créances constituent une garantie.» De plus, avec les services de commercial finance, la banque suit toutes les factures, et prend ainsi en permanence le pouls de l’entreprise. Cette meilleure connaissance du client se traduira souvent par une baisse du coût du crédit de caisse. Quinze ans de retard sur le leasing F inancer le fonds de roulement de l’entreprise par des acomptes sur les créances en cours… La solution semble aujourd’hui évidente, mais cela n’a pas toujours été le cas,comme le rappelle Bruno Verhofstede. «Le factoring, comme cela s’appelait à l’époque, souffrait d’une forte connotation négative. Une entreprise qui recevait une facture cédée se mettait directement en tête que le fournisseur qui l’avait émise était en difficulté. De façon totalement infondée. Mais le risque d’être ainsi soupçonnées par leurs clients décourageait la plupart des entreprises de faire appel à cette technique.» À l’époque, le leasing suscitait la même méfiance, et ce sont les grandes entreprises qui ont montré aux petites son intérêt pour financer l’achat de biens d’investissement. «La même chose est en train d’arriver avec les services de commercial finance. Mais avec quinze ans de retard.» Les clients paient plus rapidement L a cession des factures à une société spécialisée en commercial finance incite les débiteurs à adopter un meilleur comportement de paiement. «Les délais de paiement supplémentaires que les entreprises s’accordent à elles-mêmes traduisent un certain état d’esprit. Or, les débiteurs savent très bien que nous suivrons attentivement leurs factures. Du coup, ils modifient leur comportement. Et même lorsqu’ils connaissent des difficultés, ils continuent à payer les factures qui nous ont été cédées.» En général, on constate que les factures de l’entreprise sont payées beaucoup plus rapidement après leur cession. En soi, cela rend déjà le préfinancement plus abordable. Celui qui y fait appel comprendra difficilement pourquoi cette formule de financement a mis autant de temps à s’imposer. Les services de commercial finance constituent en effet la solution la plus pratique et la plus évidente pour disposer plus rapidement des liquidités générées par l’activité de l’entreprise. Q Contactez votre ING Relationship Manager pour plus d’infos. WWW.ING.BE/BUSINESS 31 ➦ n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre ➦ Bon pour la croissance bizzbox news l’actualité économique bruxelloise Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ? Communiquer via le réseau Bizzbox ? 02 345 74 55 - [email protected] Informer. Communiquer. Les entreprises ont enfin leur réseau. BIZZ BOX Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif. FOCUS - La Commission européenne soigne avec la créativité et l’innovation Les licenciements massifs font les titres de la presse, les Etats se portent au secours des entreprises et proposent leurs plans de relance, nombre de secteurs annoncent une baisse de la consommation… De son côté, la Commission européenne entend soutenir la créativité et l’innovation comme remède à la crise. Elle en fait sa thématique pour 2009. n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 32 « Bien que l’on ne puisse prédire la durée de la crise, quand elle sera terminée, ceux qui auront investi dans la créativité et l’innovation auront une belle avance sur les autres », lance Jan Figel, commissaire européen de l’Education, la Formation, la Culture et de la Jeunesse, en présentant la thématique européenne pour 2009. Comme l’écrivait votre magazine le mois passé, la créativité n’a pas trait uniquement aux marchés et aux centres industriels, mais également à la société multiculturelle ou à l’économie de la connaissance. La créativité n’a pas de frontière, elle se manifeste autant dans l’art ou le design que dans les sciences, la technologie et l’entreprenariat. Susciter les interactions entre les secteurs d’activités mais aussi à tous les niveaux de la société et favoriser les interactions entre les villes aboutira à la création de nouvelles idées et visions. Invitée elle aussi à organiser ses actions, la Région bruxelloise s’attellera en 2009 à soutenir et initier les initiatives allant dans ce sens. Comme le souligne la Direction des Relations extérieures du ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles se distingue notamment dans les secteurs de la mode et du design, mais aussi dans le secteur des TIC et de la Télémédecine. Dans le cadre de cette année-thématique, Bruxelles contribuera au Forum de la créativité organisé par le Comité des Régions des 20 et 21 avril. Plusieurs visites de lieux bruxellois et un débat rassemblant les trois régions belges sont prévus au calendrier. En outre, la Région devrait participer aux Open Days (Réseau des Régions de Lisbonne), qui privilégieront eux aussi le thème de la créativité dans son programme. Et pour illustrer cette multiplicité et communiquer cette année thématique, la Commission s’est entourée d’ambassadeurs aussi variés qu’un cuisinier moléculaire, un urbaniste, un microbiologiste, ou un danseur, pour n’en citer que quelques-uns. ● L’ENTREPRISE DU MOIS- SYNTRA Brussel Syntra Bruxelles propose un vaste programme de formations touchant de nombreux secteurs d’activités et de métiers (ouvriers, employés, cadres…). Partant de vos besoins spécifiques, Syntra vous proposera une formule d’apprentissage adaptée à vos contraintes, auprès de formateurs expérimentés. Aussi bien en cours du jour qu’en cours du soir. Portes ouvertes : le 16 mai ! www.syntrabrussel.be www.tpf.eu [email protected] +32 2 370 19 70 Bizzbox y est présent ! BON À SAVOIR Exportation Vous envisagez d’exporter vers le Vietnam, la Suède, l’Inde, la Pologne ou le Canada ? Lors du second trimestre 2009, une trentaine d’attachés économiques et commerciaux (AEC) de la Région de Bruxelles-Capitale, en poste à l’étranger, seront à Bruxelles. Rencontrez-les lors des « contact days ». Inscriptions en ligne : www.bruxelles-export.be/bridge Infos : www.bruxelles-export.be, rubrique « Vos relais à l’étranger ». repères Par Stéphanie Brisson Le métro a fait sa révolution ! Les traditionnelles lignes 1A, 1B et 2 ont fait place à 6 lignes performantes, incluant les trajets des trams 3 et 4. Ce nouveau réseau couvrira Bruxelles de l’ouest à l’est et du nord au sud. Les 4 lignes de métro se rejoignent à la Gare de l’Ouest, qui devient un pôle d’échange avec le tram, le bus et le train (ouverture de la gare RER fin 2009). La STIB promet moins de 30 minutes pour traverser la ville, même en heures de pointe… Tentez l’expérience ! ● 1 2 3 4 5 6 Gare de l’Ouest - Stokkel Simonis (Elisabeth) – Simonis (Leopold II) Gare du Nord - Churchill Esplanade - Stalle P Erasme - Herrmann-Debroux Roi Baudouin – Simonis (Elisabeth) www.lenouveaumetro.be © Reporters/ Wim Beddegenoodts Innover à Bruxelles En route vers le nouveau métro Vous avez une idée de produit ou de service innovant ? Un projet de création d’entreprise ? La Chambre belge pour l’innovation vous convie à une séance d’information sur les services qu’elle met à votre disposition. Lors de cette séance, des experts d’horizons différents (Experts Propriété Intellectuelle, business angels, business start-up, coaching, marketing) répondront à vos questions et vous orienteront gratuitement. Que vous soyez porteur de projets, jeune société innovante ou starter. Rendez-vous à Bruxelles le 27 Avril de 11h30 à 13h30 chez Beci. Accès libre et sur inscription via [email protected] ● www.brussels-innova.com 70% 7 Belges sur 10 sont prêts à consacrer plus d’une heure de trajet aller-retour vers leur travail. D’après une enquête de StepStone, à laquelle plus de 31 000 Européens ont participé. DIXIT « Le marketing ne pourra jamais masquer la réalité. Des solutions stables, aussi bien sur le plan institutionnel qu’économique, voilà le meilleur argument de vente pour notre pays », Herman Van Rompuy, Premier Ministre Nouvelles révélations sur la vacance de bureaux à Bruxelles ! Pour la seconde année consécutive, Inventimmo de la SDRB et la Direction Planification de l’Administration de l’Aménagement du Territoire et du Logement ont croisé leurs banques de données pour donner une image statistique fiable du parc immobilier de bureaux bruxellois. Il ressort de leur analyse que 2.000.000 m2 d’espaces de bureaux sont vacants à Bruxelles et que seul 1/3 de cette vacance est commercialisée. La vacance cachée correspond à des lieux inoccupés qui ne figurent pas sur le marché (ni en vente, ni en location). La vacance cachée représente 1.230.000 m2 en Région bruxelloise. En comparant les études de 1994 et de 2008, les constatations suivantes peuvent être mises en avant : en 2008, les rénovations et reconstructions de bureaux sont 8 fois plus importantes qu’il y a 15 ans et tous les espaces à l’avenir incertain en 1994 sont occupés aujourd’hui. Plusieurs observations relevées dans l’étude pour l’année 2008, soit avant que ne se fassent vraiment sentir les effets de la crise sont positives : baisse du taux de vacance qui a atteint 8,9 % contre 9,8 % en 2007, soit une baisse de 109.000 m €, et ajustement du comportement des acteurs de l’immobilier qui ont adapté leurs investissements en les limitant là où ils devenaient moins appropriés, c’està-dire en décentralisé. Les effets de la crise pourront être mis en lumière plus clairement avec le rapport 2009. ● www.sdrb.irisnet.be 33 33 - Avril 2009 - Entrepren dre n°n° 4 -4 Avril 2009 - Entrepren dre M M T T M M Tokyo Brussels Nagoya Osaka Seoul Beijing Helsinki Shanghai n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 34 Hong Kong Delhi Bangkok Mumbai FA ST CONNEC TIONS TO A SIA . Finnair is the leading airline in Northern Europe with a focus on Europe-Asia traffic. We fly fast via Helsinki to ten destinations in Asia. Plan and book at www.finnair.com/be. BEIJ I N G . S H A N G H A I . H O N G KO N G . BAN G KO K . D E L H I . M U M BA I . TOK YO . O SAK A . N AGOYA . SE O U L. T H E FA S T A I R L I N E B E T W E E N E U ROP E AND ASIA Banques Banquier, un métier plus que jamais discret 35 Entretien avec Eric De Keuleneer « Il vaut mieux placer à court terme pour le moment » 44 Gestion des sols pollués et garanties bancaires 47 Le plan de relance européen, un coup de poker ? 48 et la relance de l’économie En pleine tempête, certaines banques tirent leurs marrons du feu et n’hésitent pas à le faire savoir. D’autres, parmi les plus grandes, jouent la carte de la discrétion. Et aucune ne s’engage à pronostiquer les perspectives du secteur. J amais les banquiers n’ont eu autant besoin de communiquer. Pour rassurer les épargnants, mais aussi leurs employés, les autorités publiques et bien sûr leurs actionnaires, qui sont les premiers à subir de plein fouet les conséquences de la crise financière. Pourtant, tous n’acceptent pas de se répandre s’ils ne sont pas certains de maîtriser le message à délivrer. Ainsi, aux questions pourtant que nous nous posions sur les perspectives du secteur, certaines institutions ont préféré se taire dans toutes les langues. A notre grand étonnement, Fortis Banque ne fut pas de celles-là, répondant promptement à notre questionnaire malgré les lourdes incertitudes qui entourent son avenir. Même Maurice Lippens lors de la vente à ABN AMRO ouverture chez ING, à l’heure où les plans de restructurations annoncés par sa direction s’empilent pour faire face aux nouvelles conditions de marché. Mais KBC, qui semblait bien tirer son épingle du jeu jusqu’il y a peu, a préféré ne pas participer à notre enquête. «Après l’avalanche médiatique autour de KBC et de son CEO, André Bergen voudrait rester un peu à l’écart dans les semaines qui suivent. Une partie des questions 35 n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre Banquier, un métier plus que jamais discret © Ezequiel Scagnetti DOSSIER Le monde bancaire banques sera d’ailleurs à l’ordre du jour de la conférence de presse sur nos résultats 2008 », explique son service de presse. Pas plus que Dexia, qui estime « difficile » pour son nouveau patron, Pierre Mariani, de s’exprimer, ni Axa Banque, qui a préféré ne pas déflorer sa prochaine conférence de presse. Ne parlons pas de BNP Paribas, l’exfutur propriétaire de Fortis Banque, qui a respecté un silence quasi total depuis le début de sa bataille juridique en Belgique. Les challengers tels que Deutsche Bank ou Keytrade Bank, eux, s’en donne à cœur joie. Surtout lorsqu’il s’agit de souligner que la crise leur a finalement fait gagner des clients. Pourquoi tant de méfiance ? n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 36 Mais qu’est-ce qui explique, dans le chef des grandes banques citées, ce paradoxe de la discrétion ? Ont-elles peur de s’exposer à des critiques ? Veulent-elles se faire oublier pour un temps ? Peter Van den Brande, associé chez A.T. Kearney et spécialiste du secteur bancaire, voit deux raisons bien simples à cette attitude. « Même si leurs clients ont besoin d’être rassurés, les banques réfléchis- sent à deux fois avant de communiquer car elles doivent, elles aussi, faire face à davantage d’incertitudes. Surtout si vous leur demandez par exemple quels développements vont connaître les taux d’intérêt. Elles ne peuvent absolument pas répondre à cette question et préfèrent ne pas prendre le risque d’un pronostic qui s’avérerait totalement faux six mois plus tard. Ensuite, il faut bien reconnaître que, par les temps qui courent, les CEO ont autre chose à faire. Personne n’est en mesure de dire ce qu’il va se passer ». Mais est-ce nécessairement la bonne stratégie que de se taire ? « Je ne le pense pas, tranche le consultant. Mais avant de prendre la décision de communiquer, il faut un message clair à délivrer » Certaines institutions sont dans une meilleure position pour ce faire. C’est par exemple le cas de Deutsche Bank, Axa Banque ou encore Rabo Bank, qui en tant que banques de dépôts, peuvent déjà prendre part à la course à l’épargne, qui sera assurément la prochaine étape dans la stratégie de développement du secteur. « Les grandes banques ne peuvent pas toujours se le permettre car après les problè- Tempête sur la Bourse de Bruxelles … que font les banquiers ? mes significatifs qu’elles ont connus, elles risquent de ne pas être crédibles », estime Peter Van den Brande, qui ne pense pas pour autant que ces grandes institutions se croisent les bras. « Il y a fort à parier qu’elles sont en train de travailler en interne, en se disant que ne rien dire pour l’instant ne peut pas endommager leur crédibilité. Travailler à une vision claire et prendre quelques décisions, même s’il s’agit parfois de décisions difficiles ». Car il est clair, qu’à un moment donné, les banques devront reprendre la main. « Il s’agit d’entreprises comme les autres. Lorsque la tempête se sera apaisée, de nouveaux objectifs de croissance leur seront assignés, et pas que dans l’épargne mais dans tous les produits qui les font vivre », prévoit le consultant. Qui précise : « Probablement avec des procédures plus strictes en termes de risk management et de contrôle ». En somme, le secteur tirera les leçons de la crise. Et les marchés reviendront à leur raison d’être : pousser à la création de valeur. ● Jean-Yves Klein © Reporters/ Wim Van Cappellen dossier dossier banques © Reporters/Danny Gys Filip Dierckx, CEO Fortis « Que Fortis reste la première banque du pays » stabilisent. En effet, pour que le marché interbancaire fonctionne à nouveau, il faut que les banques redéfinissent clairement leur sphère d’activité de manière à identifier le risque que chacune d’entre elles représente aux yeux d’une autre contre partie. Les chiffres des dépôts marginaux faits auprès de la BCE restent historiquement élevés (180 milliards par rapport à quasiment Il est très difficile aujourd’hui de pouvoir dire quand cette crise économique prendra fin car elle a succédé à une crise financière sans précédent dont on ne connaît pas encore tous les tenants et aboutissants. Par ailleurs cette crise économique se double d’une crise de confiance difficile à appréhender et à juguler notamment par les moyens conventionnels d’interventions utilisés par les autorités politiques et monétaires. Depuis la seconde moitié de 2008, la zone européenne s’est très clairement installée dans une période de crise économique conjoncturelle (c’est-à-dire plusieurs trimestres consécutifs de croissance négative) qui pourrait se transformer en crise économique structurelle. En effet, tel devrait être « La confiance ne pourra revenir le cas si le chômage s’installe durablement et que les politique si le paysage financier et banques interventionnistes menées caire se stabilisent » par les autorités politiques et monétaires sont incapables de faire redémarrer le moteur par «0» avant l’éclatement de la crise banle manque de confiance des acteurs caire) et prouvent dès lors qu’il y a enéconomiques. Selon ce cas de figure, core beaucoup de chemin à parcourir la crise pourrait persister au moins avant de retrouver une activité fluide jusqu’à la seconde moitié de 2010 sur le marché interbancaire même si voire même bien au-delà. Par ailleurs, actuellement les taux d’intérêt qui le il semble évident que cette crise va caractérisent n’intègrent plus aucune générer des modifications structurelprime de risque. Ceci étant dit, il est les profondes tant au niveau des secévident que la réduction des sphères teurs d’activité qu’au niveau du rôle d’activité des banques ainsi qu’une des États et des autorités de contrôles. plus grande transparence des risques Par conséquent, une certaine rigidité pris vont sans aucun doute contribuer est à craindre et cela pourrait freiner à relancer l’activité du marché interla capacité de l’économie européenne bancaire. à regagner rapidement du terrain. Quand les banques vontelles retrouver une confiance réciproque ( marché interbancaire) ? La confiance ne pourra revenir que si le paysage financier et bancaire se Quel produit financier conseilleriez-vous à un chef d’entreprise qui veut placer ses liquidités ? Les comptes à terme ou l’achat de papier commercial de bonne qualité Filip Dierckx, CEO de Fortis 37 (soit émis par des entreprises qui devraient bénéficier des plans d’investissements financés par les États souverains ou soit émis par des collectivités locales). Les mesures de relance prises par les autorités belges sontelles suffisantes pour juguler la crise ? Il est clair que les mesures qui ont été prises vont dans le bon sens et sont d’une grande utilité. Ceci étant dit, elles ne sont probablement pas encore suffisantes car d’autres vagues de réductions de valeurs ne sont pas à exclure. Par ailleurs lorsque l’on considère le montant total des interventions de l’Etat (injection de capital dans les banques et stimulus fiscal, à l’exclusion des garanties bancaires) par rapport au PIB belge, il s’agit de moins de 5% (comparable à la moyenne européenne) contre plus de 20% du PIB aux Etats-Unis. Les plans de relance de l’ensemble des pays européens et les stimuli fiscaux en particulier, semblent plutôt timides et trop concentrés sur le maintien du pouvoir d’achat et la consommation privée. n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre Quand la crise va-t-elle prendre fin selon vous ? dossier banques © Reporters/Fred Guerdin Comment voyez-vous les taux d’intérêt évoluer en Europe ces six prochains mois ? n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 38 En ce qui concerne les taux monétaires, la tendance à la baisse devrait se poursuivre car nous restons convaincus que la BCE n’a pas terminé son travail de baisse des taux officiels. Par ailleurs, le risque d’observer des pressions déflationnistes dans les mois à venir se précise de plus en plus. Nous de primes de risques sur taux d’intérêt nettement plus élevées. Combien de clients avezvous perdu dans la crise et inversement, combien de clients avez-vous gagné ? Fin décembre, Fortis Banque comptait toujours 3.800.000 clients particuliers. Nous en avons certes perdu, mais nous en avons gagné également. L’un dans l’autre, le nombre de clients a diminué légèrement. Avez-vous, à titre privé, acheté des actions d’une autre banque que la vôtre et, si oui, à quel moment ? Honnêtement, ma priorité pour l’instant est de tout mettre en œuvre pour assurer un avenir serein à Fortis Banque et à faire en sorte qu’elle reste la première banque du pays. Mes placements personnels passent au second plan, je fais entièrement confiance à mon conseiller financier. ● Jean-Yves Klein Publicité Réunion des actionnaires Fortis en février 2009 prévoyons une variation de l’inflation dans la zone européenne très proche de 0 entre juin et septembre de cette année, ce qui va inévitablement encourager la banque centrale à poursuivre son cycle de baisses de taux. Concernant les taux d’intérêt à long terme, ils vont aussi bénéficier de l’absence d’inflation. Néanmoins, les augmentations substantielles d’émissions d’obligations gouvernementales vont maintenir une certaine tension sur ceux-ci. On va sans aucun doute observer une discrimination des taux d’intérêt auxquels les États de l’Union Européenne vont se financer individuellement en fonction de critères fondamentaux (dette et déficit publics, croissance économique, épargne domestique, etc.) et de critères plus techniques tel que par exemple la maturité de refinancement de la dette courante. Seul le gouvernement allemand bénéficiant de son statut de « benchmark » pourra sans doute bénéficier de taux d’intérêt plus bas alors que les autres États membres devraient être flaqués Financement de stock Qu’est-ce que le financement de stock ? Le financement de stock est une facilité de crédit qui vous permet, en mobilisant vos stocks, d’accroître significativement votre fonds de roulement. Longtemps considéré comme le moyen d’offrir une garantie complémentaire à la banque, cette technique est de plus en plus utilisée par des entreprises à forte croissance, comme outil d’investissement et de développement. C’est, pour le cashflow de l’entreprise, un véritable ballon d’oxygène, un levier flexible et taillé sur mesure. Et c’est dans votre entreprise, son dynamisme et ses richesses, que cette forme de financement trouve son fondement. Comment cela se passe-t-il ? Un financement de stock ne peut se concevoir, en Belgique, qu’assorti d’un gage commercial. Selon certaines idées reçues, le gage commercial serait compliqué à mettre en place et susceptible de donner une image négative de l’entreprise. La réalité est tout autre : Les marchandises gagées restent sur le site de l’entreprise. C’est dans vos installations que nous implantons la construction qui permet de répondre aux exigences de la loi (mise en possession des stocks). Pour autant qu’une quantité minimum de stock (stock plancher) reste présente, les mouvements IN et OUT se poursuivent normalement. Même si vos stocks sont entreposés chez un tiers, un gage commercial peut être mis en place rapidement. En lui consentant un gage commercial, vous assurez à votre banquier un privilège de 100% (alors que le simple gage de fonds de commerce ne confère q’un privilège de 50% à votre banquier), et aucune inscription dans un registre officiel n’est requise. Trois conditions nécessaires mais suffisantes : 1. l’entreprise doit être propriétaire des stocks 2. les stocks doivent être gérés en inventaire permanent 3. les entrepôts où se trouvent les stocks doivent être prêtés à notre société Les Avantages Sans aucun doute, le principal avantage est la mobilisation d’une richesse interne à l’entreprise, à savoir les stocks. Et cela qu’ils se trouvent dans vos installations, chez un sous-traitant ou chez un dépositaire professionnel. Mais aussi, grâce au gage commercial, l’entreprise offre à son banquier un privilège à 100% sur les marchandises financées. Une garantie qui vaut son pesant d’or lorsqu’il s’agira, pour ce banquier, d’apprécier son risque ou de sécuriser une ligne de crédit. SA Warrant NV En Europe de l’Ouest, et même ailleurs, notre groupe est le partenaire privilégié des plus grandes banques depuis 1919. Parlez-en avec votre banquier. Quand il est question de marchandises, nous avons des solutions en stocks. Contactez-nous par téléphone au 02 511 29 31 ou par e-mail, à l’adresse [email protected], dossier banques Thierry Ternier, CEO Keytrade Bank Quand la crise va-t-elle prendre fin selon vous ? Plutôt que de parler de « crise » ou d’«après-crise », nous pensons qu’il est plus pertinent de parler de forte volatilité ou de faible volatilité. Pour 2009, la continuation de mouvements de forte volatilité nous semble hautement probable, et je ne parle pas que de mouvements purement boursiers mais bien de l’économie toute entière. Cette forte volatilité va sans doute s’observer à la fois sur les taux d’intérêts, les devises, les chiffres de l’emploi, la croissance des entreprises,…. Une forte volatilité ne signifie d’ailleurs pas forcément des mouvements uniquement baissiers, par exemple, il n’est pas impossible que certains secteurs ou zones géographiques montrent des signes encourageants dès mi-2009, mais ce sera sans doute très segmenté. C’est pourquoi Keytrade Bank s’efforce de proposer aux investisseurs des produits qui permettent de bénéficier de cette volatilité indépendamment de la direction (à la hausse ou à la baisse) des marchés. La volatilité générale pourrait bien entendu s’étendre bien au-delà de 2009…. Dans ce contexte, il est également très important d’offrir aux particuliers et aux entreprises l’accès direct à des produits thématiques réservés dans le passé aux investisseurs professionnels : matières premières, métaux, devises exotiques, CFDs … l’intérêt pour les entreprises est bien entendu de se couvrir contre les aléas de la volatilité des cours du pétrole pour leurs fournitures d’énergie ou des devises pour leurs factures hors-zone €. En période de crise, tous ces thèmes offrent également des opportunités en termes de diversification de portefeuille grâce à leur valeur fondamentalement non-corrélée aux marchés des actions ou à l’économie générale. Quand les banques vontelles retrouver une confiance réciproque (marché interbancaire) ? Keytrade Bank a la chance de ne pas devoir faire appel au marché interbancaire pour son funding. Ceci est la conséquence de notre politique visant à replacer les avoirs de nos clients sans effet de « leverage », c’est-à-dire sans faire appel à des capitaux supplémentaires empruntés. De manière générale, nous observons un retour progressif à une situation normale grâce entre autres aux politiques de la BCE. Ce retour à la normale va sans doute se maintenir sous réserve que nous n’observions pas une nouvelle catastrophe « à la Lehman Brothers » qui a été le véritable point de départ des tensions sur le marché interbancaire. Combien de clients avez-vous perdu dans la crise ? Moins de 500 (de mi-septembre 2008 à mi-février 2009). Ceci est d’ailleurs un niveau tout à fait normal du à la rotation naturelle de nos clients et non à la crise. Combien de clients avez-vous gagné dans la crise ? Plus de 15.000 (de mi-septembre 2008 à mi-février 2009). Bien entendu, nous ne nous réjouissons pas du climat général plutôt morose mais force est de constater que nous sommes une alternative très crédible en période de crise. Nous l’expliquons par une approche combinant « le meilleur des deux mondes »: d’une 39 n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre Thierry Ternier CEO of Keytrade © Reporters /Fred Guerdin «15.000 clients en plus !» banques part la compétitivité des conditions offertes par une banque 100% internet, et d’autre part l’aspect rassurant apporté par notre appartenance au Groupe Crédit Agricole. Quel produit financier conseilleriez-vous à un chef d’entreprise pour placer ses liquidités ? n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 40 Tout d’abord, je voudrais souligner que nous sommes l’une des seules banques en ligne à accueillir les comptes des entreprises ou des indépendants. Les chefs d’entreprise profitent donc de toute notre gamme de produits sans restriction aucune : compte à vue, d’épargne, comptes à termes, mais aussi l’accès aisé - et à frais très réduits - à des fonds d’obligations privées ou d’Etat. Tous des produits adaptés à des placements à court ou moyen terme. Plus important encore, nous attirons toujours l’attention de nos clients sur la flexibilité dont jouit l’investisseur s’il souhaite passer d’un produit à l’autre, par exemple lorsqu’il souhaite sortir d’un compte à terme avant échéance: chez Keytrade Bank, nous limitions ce type de frais à des niveaux planchers. Les mesures de relance prises par les autorités belges sontelles suffisantes pour juguler la crise ? En tous cas, il faut souligner la réactivité très rapide du gouvernement dans la gestion de la crise. De manière générale, l’économie belge dépend en réalité autant des plans de relance de ses voisins européens que d’un plan strictement « belge ». Au niveau national, nous serions évidemment favorables à des mesures qui relancent l’intérêt du particulier pour des placements à risque et le financement des besoins en capitaux des entreprises. Comment voyez-vous les taux d’intérêt évoluer en Europe ces six prochains mois ? Forte baisse pour les taux à court terme même si il est probable que la BCE n’ira pas aussi loin que la réserve fédérale américaine à moins d’être confrontée à des indicateurs macroéconomiques encore plus inquiétants. Par contre, sur long-terme, compte tenu des grands besoins générés par les plans de relance, il n’est pas exclu de voir les taux longs remonter. Avez-vous, à titre privé, acheté des actions d’une autre banque que la vôtre et, si oui, à quel moment ? Je suis bien entendu un investisseur particulier, sans révéler la composition de mon portefeuille -par ailleurs équilibré - je peux en tous cas révéler que ne me suis pas tout à fait désintéressé du secteur bancaire européen dans son ensemble, et que, en particulier je détenais des Fortis depuis plus de 5 ans.● Jean-Yves Klein © Reporters /Fred Guerdin dossier Keytrade s’en tire pas mal malgré la crise Amaco Belgique construit l’avenir sous le nom aNT Depuis sa base à Bruxelles, Amaco Belgique élargit cette année ses services internationaux fiduciaires et de gestion sous le nom ANT Management (Belgium). Alliés à STRATEGO FINANCE, nous offrons une prestation de services unique en Belgique : l’externalisation de l’administration financière en toute sécurité, pour que les entreprises puissent se concentrer sur leur stratégie, leur croissance et leur rentabilité. INDEPENDENT Pour en savoir plus, retrouvez-nous sur notre site www.ant-trust.be INTErNaTIoNal ...WE REPRESaNT YOUR BUSINESS IN-busINEss ANT Management (Belgium) N.V. 12A - Box 8, Avenue Brugmann B-1060 Brussels, BELGIUM Tel +32 (0)2 340 00 45 Fax +32 (0)2 346 27 37 dossier banques Erik Dralans, président d’ING Belgique « Préparer l’après-crise maintenant » les taux à des niveaux plus normaux), les autorités n’ont pas hésité à intervenir de manière vigoureuse. Ainsi, en plus des baisses massives des taux d’intérêts décidées par les principales banques centrales, les gouvernements n’ont pas hésité à garantir les prêts interbancaires. Quand les banques vontelles retrouver une confiance réciproque ( le marché interbancaire) ? Un des premiers symptômes de la crise a été l’envolée des taux interbancaires. L’incertitude prévalant sur les marchés financiers (après la faillite de Lehmann Brothers) a en effet rendu les intervenants de ce marché particulièrement réticents à se financer mutuellement. C’est la raison pour laquelle les taux d’intérêts ont très vite incorporé une prime de risque d’une ampleur anormale. Pour tenter de restaurer la confiance sur les marchés (et ramener Eric Dalans, President d’ING Belgique 41 n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre les pertes potentielles totales à 2200 milliards de dollars, soit le double Le constat pour le monde industriades amortissements déjà opérés par lisé est clair : la récession est partout. les banques jusqu’à présent. En réaEt les pays émergents que l’on voyait lité, il faudra encore un certain temps résister assez bien à l’onde de choc pour observer un retour au calme sur dans les premiers instants de la crise, les marchés et de nouvelles mesures se trouvent désormais aussi dans une pour stabiliser le système financier position délicate. Compte tenu seront probablement inévide ces éléments, malheureusetables. Ainsi, on ne doit pas « Il faudra encore un certain temps ment, on ne doit pas attendre de attendre de normalisation sur pour observer un retour au calme sur reprise dans les tous prochains les marchés avant la seconde mois. L’histoire montre que la moitié de l’année. les marchés et de nouvelles mesures récession que nous subissons pour stabiliser le système financier Quel produit financier actuellement est de la pire esseront probablement inévitables » conseilleriez-vous à un pèce qui soit : une crise « réelle » chef d’entreprise qui veut précédée d’une crise financière. placer ses liquidités ? En moyenne, ce type de crise a Parlons d’abord de l’horizon d’investisune durée d’environ huit trimestres. Cependant, malgré ces efforts, la sisement. Si l’entrepreneur qui dispose Dès lors, une embellie ne doit pas être tuation sur les marchés demeure ende liquidités n’a pas de projets à court attendue à court terme. De plus, une core difficile à l’heure actuelle. C’est ou moyen terme, le contexte actuel de condition nécessaire à la reprise est d’ailleurs ce dont témoignent la volabaisse des taux courts pourrait l’orienla stabilisation du marché immobitilité excessive sur les marchés bourter vers un placement à terme à 1 an lier américain. Or, celle-ci ne devrait siers ainsi que le plongeon des taux par exemple. Même si les taux ont déjà pas intervenir avant la mi-2009 et, obligataires lié au phénomène de « baissé, nous nous attendons encore à dès lors, un rebond peut être attendu fuite vers la qualité ». Le FMI estime que dans le courant du second semestre. Toutefois, les amples mesures adoptées pour juguler la crise (notamment aux Etats-Unis) pourraient générer des signes positifs avant la fin de l’année. Cependant, 2010 sera toujours une année médiocre, caractérisée par une croissance largement inférieure au potentiel (estimé aux alentours de 2% pour l’Europe). © Eric Mascart Quand la crise va-t-elle prendre fin selon vous ? dossier n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 42 banques une diminution de ces taux dans les mois à venir. Si par contre les liquidités doivent rester disponibles en raison d’un prochain investissement immobilier ou pour profiter d’opportunités en bourse ou sur le marché des émissions obligataires, alors le choix d’une sicav de trésorerie s’impose. En effet, ces dernières offrent une grande flexibilité puisqu’il peut y être souscrit moyennant un bref préavis. A noter que les sicav de trésorerie délivrent encore un rendement attractif mais il faut être conscient que dans le contexte évoqué ci-dessus, ce rendement va décroître. Considérant que le profil de risque des banques auprès desquelles la sicav effectue les dépôts est contrôlé de manière stricte et que par ailleurs la plupart de ces banques bénéficient d’un support voire d’une participation des Etats, nous estimons que cette prime rémunère correctement l’investisseur. Les mesures de relance prises par les autorités belges sontelles suffisantes pour juguler la crise ? A l’instar des autorités des autres pays européens, les autorités belges ont élaboré un plan de relance visant à soutenir l’économie. Toutefois, les mesures adoptées par la Belgique (0,8% du PIB) ne sont pas de la même ampleur que celles prises par certains de nos voisins et la stratégie poursuivie paraît moins claire. Il faut dire que l’Etat est déjà intervenu massivement pour soutenir le secteur bancaire et ses moyens ne sont pas illimités. Il ne faut donc pas se leurrer, ces mesures ne permettront pas à notre pays d’éviter la récession. De plus, la Belgique est une économie qui dépend fortement de ses exportations. Or, nos principaux partenaires européens souffrent également (c’est le cas en particulier de l’Allemagne et de la France) et la Belgique ne pourra pas de- Une confiance à restaurer meurer un îlot de croissance dans un océan de récession. Cela ne signifie pourtant pas que les mesures de nos autorités ne soient pas nécessaires, elles sont même indispensables pour amortir au moins une partie du ralentissement. Il existe enfin un risque qu’il ne faut pas négliger : ces mesures creusent des déficits importants et pèsent sur notre dette publique. Il est dès lors indispensable de préparer l’après-crise en pensant à soutenir à long terme les mesures budgétaires prises actuellement. Comment voyez-vous les taux d’intérêt évoluer en Europe ces six prochains mois ? En ce qui concerne les taux à court terme, il va de soi que les différentes baisses de taux d’intérêts décidées par les principales banques centrales dans le monde vont les pousser vers le bas. C’est le cas notamment en Europe où aussi bien la BCE que la Banque d’Angleterre devraient encore abaisser leur taux directeur dans les mois à venir compte tenu de l’ampleur de la récession et de la forte baisse de l’inflation. Par ailleurs, ce mouvement baissier devrait être favorisé par la disparition progressive de la prime de risque excessive encore incorporée par les taux interbancaires. Pour ce qui est des taux à long terme, la volatilité sur les marchés pourrait encore peser sur eux. Ainsi, une baisse des taux longs ne peut être exclue à court terme. Cependant, il est certain que compte tenu du niveau croissant de la dette publique, une correction devra intervenir à moyen terme. ● Jean-Yves Klein Publireportage Entretien avec Danny Vanden Herrewegen, CEO Dun & Bradstreet « Le credit marketing vise les entreprises solvables » « Avec le credit marketing, nous visons les entreprises solvables. Dun & Bradstreet aide les credit managers et marketeers rusés qui veulent vérif er la qualité de clients potentiels de manière proactive. La crise joue en notre faveur. Les entreprises souhaitent grandir, elles veulent de nouveaux clients. Mais aujourd’hui elles préfèrent prendre le moins de risques possibles », explique Danny Vanden Herrewegen, CEO de Dun & Bradstreet. Danny Vanden Herrewegen – Le credit marketing recouvre à la fois le marketing et le risk control. Aujourd’hui, on investit prioritairement dans des prospects qui ont une bonne santé financière. Traditionnellement, une entreprise lance une prospection, recrute des clients, fait des affaires et envoie la facture. Il y a deux possibilités : soit le client paye la facture, soit pas ! C’est alors que commencent les problèmes. Dun & Bradstreet sélectionne préalablement les entreprises solvables. A la lumière du credit crunch, notre offre est la logique même. Chaque dollar, chaque euro qui est investi, doit rapporter, encore plus en pleine récession ! Comment fonctionne le credit marketing ? DVH – Notre première demande consiste à examiner le portefeuille de clients de l’entreprise. Avec elle, Dun & Bradstreet effectue une analyse des meilleurs clients, au niveau du rendement et du planning à long terme. Nous réalisons également une analyse des secteurs dans lesquels l’entreprise est forte et de ceux dans lesquels elle peut encore évoluer. De cette manière, on crée le profil du client idéal. Nous croisons ensuite ces informations avec notre base de données. La Belgique compte 900.000 entreprises et au niveau mondial, il existe 144 millions d’entreprises. Le client décide. Il choisit avec quels marchés il veut jouer, quels produits il veut vendre et combien de prospects il souhaite… Beaucoup de nos concurrents sont vendeurs de l’offre ‘list & label’: ils donnent une liste d’adresses avec les numéros de téléphones et personnes de contact et là s’arrête le service. Dun & Bradstreet va plus loin et filtre les entreprises non solvables. C’est au client de décider quel risque il veut prendre. Il peut remoduler les paramètres financiers chaque jour. Qu’est ce que l’entreprise gagne avec le credit marketing ? DVH - Beaucoup. Et pas uniquement le département financier. La bonne application d’une approche credit marketing correcte crée une situation win-win aussi bien pour le marketing, les sales que pour le département financier. Les marketeers sont constamment mis au défi d’augmenter l’efficacité de leurs campagnes avec toujours moins de moyens et c’est là qu’intervient le credit marketing : avec les mêmes efforts, les marketeers et leurs collègues des sales obtiendront plus. Le département financier peut se concentrer sur le cash. Si ce pre-screening des prospects ne se passe pas ou mal, et que l’entreprise est confrontée à de mauvais payeurs, tout le monde est frustré. Les sales parce qu’ils passent à côté de leurs commissions, le département financier parce qu’il est impliqué trop tard dans le processus de décision. Est-ce facile de convaincre les entreprises ? DVH – On doit réaliser un solide travail d’ « évangélisation » pour amener une entreprise au credit marketing. Les marketeers et les managers financiers ne sont pas toujours sur la même longueur d’ondes. Le grand défi : placer le risk control dans le processus marketing de manière proactive. Les marketeers sont les plus coriaces à convaincre. Le credit marketing les force à faire des choix calculés dans leurs efforts et leur stratégie. C’est alors que les points faibles de l’entreprise remontent à la surface. Les managers financiers voient rapidement les avantages du credit marketing. Leur travail en est facilité. Quelles sont les entreprises visées par Dun & Bradstreet ? DVH – C’est très large, des PME aux multinationales. Les budgets balancent aussi de centaines d’euros à quelques centaines de milliers d’euros, pour nos clients les plus importants. Des entreprises d’utilité publique, des sociétés télécoms, le secteur interim ou encore des banques font partie de nos clients. Ils recherchent des données domestiques, sur un marché belge ou ils partent à la chasse du client international. Plus il y a de pays, plus cher coûte le credit marketing. Comment réagit le marché ? DVH – Expectatif. Mais la crise du crédit joue en notre faveur. Les entreprises se montrent plus prudentes dans leurs investissements. Elles veulent grandir et donc, doivent trouver de nouveaux clients. Mais elles veulent limiter les risques. Le credit marketing s’adapte parfaitement à ce contexte. Dun & Bradstreet donne régulièrement des updates parce que la conjoncture change très vite et encore plus aujourd’hui. Nous voyons les affaires d’un point de vue dynamique. Qu’est- ce qui changera les 6 prochains mois ? Quels seront les secteurs en danger et ceux dans lesquels on croira toujours ? Cette vision à long terme est la grande valeur ajoutée de Dun & Bradstreet. Nous faisons aussi toujours l’exercice du retour sur investissement. Nous demandons aux marketeers : que dépensez-vous aujourd’hui? Combien de mauvaises dettes avez-vous eu l’année dernière ? Et nous leur montrons exactement sur quels coûts ils peuvent épargner. Mais ils doivent évidemment oser ouvrir les livres… Un fois le pas franchi, nous obtenons le deal 9 fois sur 10. . Stéphanie Brisson « Dun & Bradstreet ne sélectionne pas des centaines de prospects. Nous visons uniquement les entreprises solvables. » Danny Vanden Herrewegen, CEO de Dun & Bradstreet 43 n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre Qu’est-ce que le credit marketing ? dossier banques Entretien avec Eric De Keuleneer « Il vaut mieux placer à court terme pour le moment » Beaucoup se demandent où s’arrêtera la spirale du ralentissement économique actuel. Sévère correction d’un an ou crise longue ? Comment les chefs d’entreprises doivent-ils aborder cette période difficile ? Entretien avec Eric De Keuleneer, professeur à la Solvay Business School & membre du Conseil de Supervision de la Commission financière belge Crise financière ou crise tout court ? n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 44 Eric de Keuleneer : Les deux à la fois. La crise financière est évidente. Les banques ont accumulé des actifs qui ne valent plus grand-chose aujourd’hui. Et crise tout court, car à l’occasion de cette crise financière mondiale, les mécanismes du crédit sont en train de se gripper d’une part et on a l’impression d’autre part qu’après l’emballement du prix du pétrole à 150 US$ et les mises en gardes concomitantes des dangers environnementaux que court la planète, les consommateurs se sont mis à se poser brutalement des questions fondamentales sur leur manière de consommer. Assèchement du crédit et de la consommation, c’est dur à encaisser. Certains chefs d’entreprises et leurs lobbies avaient ces dernières années pris un ascendant extraordinaire, donnant l’impression qu’ils voulaient combler la perte de légitimité des responsables politiques. Cette capacité des chefs d’entreprises de profiter des faiblesses du politique, ce n’est pas neuf. Déjà au début du précédent millénaire, les grands abbés de Cluny ou Clairvaux avaient pris un tel ascendant qu’ils prétendaient dicter aux souverains européens leur comportement. La chute est d’autant plus sévère aujourd’hui que la dérive des égos de certains dirigeants d’entreprises avait été grande. Pourtant, il y avait eu des signaux d’alarme, particulièrement dans la presse anglo-saxonne, mais je crois qu’on n’avait pas envie de les entendre. L’effondrement de l’immobilier américain a été le déclencheur de la crise. Cette crise sera-t-elle longue ou courte ? EdK. : La crise risque d’être très longue. Les gouvernements n’identifient toujours pas correctement l’étendue du problème. Ils voient surtout la crise financière, et pourraient croire que les problèmes économiques seront passagers. Ce serait une erreur. La crise dans laquelle nous sommes entrés pourrait se limiter à l’année 2009, si des mesures courageuses sont prises « Il n’y a pas d’économies d’échelle pour les banques. Ce n’étaient que des mots creux répandus par des dirigeants à l’ego surdimensionné » contre la spéculation financière et àtravers une éco-fiscalité intelligente. Si les gouvernements « atlantiques » ne parviennent pas à prendre les mesures qui s’imposent, cette crise pourrait se prolonger en 2010 et 2011. Qu’en est-il de la consommation comme facteur de relance ? EdK. : Je pense qu’on peut lire aujourd’hui un message plus profond du citoyen que la simple volonté de retarder sa consommation. Je distingue trois composantes. Tout d’abord, une prise de conscience des graves questions liées au réchauffement climatique. Ensuite, une perception plus aigue de la volatilité des prix de l’énergie, avec les sommets atteints par le pétrole à 150 US$ le baril, et de la fragilité de notre approvisionnement énergétique, dépendant d’Etats peu recommandables. Enfin, la déception de voir que ces gens qui se prétendaient des gestionnaires géniaux n’étaient souvent que des illusionnistes, se payant des salaires et bonus injustifiés en millions d’EUR. Ces trois bouleversements ont peutêtre amené à une prise de conscience du consommateur qui se manifeste principalement aujourd’hui par un arrêt brusque des achats de voitures. Le consommateur veut peut-être envisager un comportement plus responsable. Les gouvernements ne s’en rendent pas encore compte. Ils soutiennent le marché comme ils le peuvent, avec des primes à la casse comme en France, mais le mouvement est probablement plus profond qu’un simple ralentissement de la consommation. Les plans de relance par déficit sont dangereux. Sur de longues périodes on remarque que les Etats qui s’endettent ont également des populations qui thésaurisent et consomment moins. Ce n’est pas un hasard si la consommation des Belges, des Italiens et des Japonais est faible et leur taux d’épargne très élevé. Cela témoigne d’un manque de confiance dans les finances publiques et reflète le fait que ces pays sont très endettés. Il y a en tout cas un lien clair et nous risquons de voir une grève de la consommation se développer si les gouvernements augmentent inconsidérément les dépenses publiques non financées. La seule solution est-elle d’injecter des sommes colossales d’argent public dans l’économie, comme tous les gouvernements s’apprêtent à le faire ? EdK. : Il faut faire une grande distinction entre les aides ponctuelles, ac- dossier banques Comment percevez-vous le volet bancaire de la situation actuelle ? EdK. : Je suis très étonné de l’impréparation des dirigeants américains et européens face à la crise bancaire. L’improvisation demeure. Il faudrait mettre rapidement en place des mécanismes internationaux simples pour éviter que la crise financière ne dure des années. Idéalement, il faut limiter les facteurs de spéculation, avec : une contrepartie centrale pour les prêts interbancaires et pour les dérivés de crédit, l’encadrement de tous les produits dérivés, l’interdiction (temporaire en tout cas) des prêts d’actions, ce qui rendrait les ventes à découvert plus difficiles. Il faut revoir la manière dont la régulation s’effectue. Les exigences de fonds propres ne peuvent plus se baser sur les agences de rating, qui avaient déjà perdu leur intégrité, et ont maintenant perdu la tête. Quel conseil donneriez-vous à un chef d’entreprise qui doit placer des liquidités ? EdK. : Il n’y a pas de craintes à avoir vis-à-vis des placements auprès des banques. Il vaut mieux placer à court terme pour le moment, mais les banques ne sont pas si malades que ça. A court terme, les taux vont continuer à baisser, ce qui devrait maintenir une courbe assez pentue. La Banque Centrale Européenne pourrait encore baisser ses taux. Mais les taux à long terme resteront assez élevés. Ils ne vont en tout cas plus beaucoup baisser et pourraient remonter vu les grands besoins de financement. Je ne crois pas dans le scénario de déflation, les prix sont assez rigides chez nous, surtout à la baisse. Vous plaidez régulièrement pour le retour des petites banques ? répandus par des banques d’affaires, commissionnées précisément à l’augmentation de taille. Je ne vois pas non plus la valeur ajoutée de la bancassurance. Il faut de la concurrence entre banques, et entre banques et assureurs au bénéfice des consommateurs, ou alors il faut réguler les tarifs des banques (frais, taux des livrets, rémunérations qu’elles s’accordent sur SICAV,…). Dit pudiquement, les banques profitent ces dernières années de l’absence de concurrence. Ce n’est pas souhaitable. La réforme du système bancaire ne nécessite pas des dizaines de règles mais quelques mesures simples, comme la séparation légale des activités de dépôt et de crédit, de courtage, les banques d’affaires, et la gestion de fortune. Cela pour éviter les conflits d’intérêt. 45 Une conclusion ? EdK. : Espérons que les responsable politiques iront plus loin que des mesures faciles, dépenser de l’argent. Voler au secours des banques, c’est bien et c’était nécessaire, mais il faut plus. Des plans de relance qui augmentent surtout les dépenses, ce n’est pas suffisant, il faut prendre de vraies mesures contre la spéculation financière et des mesures pour protéger la planète. Il faut que l’Etat se donne les moyens d’une fiscalité intelligente. ● Luc Rivet EdK. : En effet, c’était une erreur d’accepter le dogme de la nécessaire croissance en taille. Il n’y a pas d’économies d’échelle pour les banques. Ce n’étaient que des slogans creux Parcours Express - Eric De Keuleneer Né en 1952 Ingénieur commercial – Ecole de Commerce Solvay 1974 Master Business Administration – Wharton School – University of Pennsylvania 1977 Ancien banquier, Administrateur-délégué de l’OCCH (Office Central de Crédit Hypothécaire) de 1995 à 2003 Professeur à la Solvay Brussels School Administrateur-délégué de Credibe (ex-OCCH) Membre du Conseil de Supervision de la Commission financière belge Eric De Keuleneer n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre compagnées de réorganisations, comme c’est le cas dans le secteur financier et le soutien général de l’emploi et du fonctionnement de l’économie. Les Etats doivent assurer le financement adéquat des mesures structurelles à prendre. Malheureusement, je crains que les gouvernants n’aient pas le courage de prélever de nouvelles recettes fiscales, par peur de décourager les consommateurs-électeurs. Pourtant, des recettes fiscales s’imposent. Je plaiderais pour une taxe carbone qui ramène le prix du baril de 40 à 80-90 US$, ce qui tempérerait la remontée des prix pétroliers et éviterait d’enrichir des pays producteurs peu sympathiques. Cette super-taxe pétrolière financerait des plans de relance axés sur l’environnement, le soutien à l’isolation des bâtiments, aux véhicules propres, à la réduction du coût du travail. Si un tel plan de relance était lancé et perçu comme financièrement correct par les consommateurs, cela pourrait commencer à les rassurer. Un tel plan accompagné d’une écofiscalité claire pourrait être décidée à la réunion du G20, le 2 avril à Londres, pourquoi pas ? Publireportage Financement Le creditoring : du crédit pour PME, sur-mesure, durable et aux meilleures conditions du marché ! Après plus de 15 années au sein de banques belges et étrangères, comme analyste crédits et chargé de relations entreprises, Olivier Putzeys met toute son expérience au service des PME en créant un nouveau concept : le creditoring. Son core business : le crédit sur-mesure, durable et aux meilleures conditions du marché. Oliver Putzeys ces derniers. Pour cela, il faut que la PME évolue à proximité de ses créanciers et qu’elle communique dans leur langage pour les convaincre et les fidéliser. Quelles sont les grandes étapes de cette démarche ? n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 46 Comment déf nissez-vous le creditoring ? Olivier Putzeys - Le creditoring est un accompagnement structuré et systématique permettant d’accéder à du crédit efficace (voir encadré). Le creditoring répond au besoin des PME en leur proposant les méthodes utilisées par les grandes entreprises, mais adaptées à leurs moyens. L’accès aux financements est vital pour toute PME, surtout en période de crise ! En effet, le crédit représentant plus de 50 % du passif des entreprises, que deviendraient ces dernières si la relation avec l’un de leurs créanciers devait s’interrompre ? L’objectif est d’établir et de développer un partenariat durable et gagnant-gagnant entre l’entreprise et Le crédit eff cace selon Olivier Putzeys Olivier Putzeys – Tout commence par l’identification des besoins de l’entreprise et des attentes spécifiques de l’entrepreneur. Ensuite, il faut partir à la recherche des partenaires les plus adaptés et les mieux disposés offrant durablement les conditions les plus compétitives du marché. Cela n’est possible qu’avec une vision et une gestion optimale des risques de l’entreprise afin de la promouvoir pour ses mérites propres. Les banques se cantonnent trop souvent à une stricte analyse financière et sectorielle des PME sans chercher à comprendre en détail leur fonctionnement spécifique. Quels intervenants entrent en jeu ? Olivier Putzeys - Le creditoring s’adresse à toute PME avec une préférence pour les SA et les SPRL. Au niveau des créanciers, chacun peut offrir un service propre à son secteur : banques, lessors, invests, fournisseurs, factors, assureurs-crédit … Ces différents intervenants peuvent contribuer au développement des entreprises soit en finançant, soit en prenant du risque ou en faisant les deux. La finalité du creditoring est de rassembler un maximum de C’est un crédit ADAPTE Automatique: rapide, accessible, à la première demande Disponible: souple, flexible, utilisable « au robinet » Attractif: compétitif, aux meilleures conditions du marché Pertinent: énergisant, qui dynamise votre activité Taillé: sur mesure, respectant le profil de vos cash flows Extensible: durable, renouvelable à chaque échéance créanciers dans le cadre de partenariats fiables et durables. Pourquoi faire appel au creditoring en temps de crise ? Olivier Putzeys – Le creditoring est un remède anti-crise dans l’épidémie de méfiance que nous vivons. Alors que les opportunités de crédit diminuent, le creditoring intervient pour restaurer et développer la relation de confiance avec les créanciers. La démarche creditoring est d’ailleurs soutenue par la Région de Bruxelles-Capitale qui subsidie à 50 % les PME y faisant appel, sous réserve des critères habituels d’éligibilité. Quels sont les déf s du creditoring ? Olivier Putzeys – Le creditoring répond efficacement aux 4 grands défis du crédit pour tout chef de PME: la complexité, l’enjeu, l’urgence et la compétitivité. La complexité : le crédit est une compétence pointue aux nombreuses ramifications qu’il faut exploiter de façon cohérente. L’enjeu : le crédit représente plus de la moitié du passif des entreprises. L’urgence: les créanciers sont de plus en plus organisés et exigeants. Enfin, la compétitivité: un crédit efficace augmente les marges pour l’entreprise, ainsi que le rendement et la valeur pour l’actionnaire. Stéphanie Brisson Creditoring Services Sprl Secteur : Consultance Date de création : Janvier 2009 (auparavant en free-lance) web : www.creditoring.com [email protected] dossier banques Entretien Gestion des sols pollués et garanties bancaires En Région bruxelloise, une nouvelle ordonnance, votée le 13 février 2009, est venue pallier de nombreuses lacunes, notamment aux plans de l’insécurité juridique et des entraves à l’activité économique. La nouvelle législation entrera en vigueur le 1er janvier 2010. Questions à Marc De Hertog, Business Center Manager Real Estate Brussels, ING. En quelques mots, pouvezvous expliquer le principe de la garantie bancaire ? Marc De Hertog : En résumé, la garantie bancaire sert à couvrir un risque financier, elle est accordée en fonction de la solvabilité future du client qui la demande. Il importe que le montant de l’engagement soit clairement fixé de même que les modalités de son exécution : comment la garantie estelle mise en œuvre, comment l’appel est-il recevable, qui peut faire appel à cette garantie, comment signifie-ton l’appel, quelles sont les modalités d’exécution d’un appel partiel ? Je veux démarrer une activité sur un sol qui s’avère pollué. N’ai-je pas intérêt à trouver un autre terrain, pour éviter de mauvaises surprises ? M.D.H. : Si l’on a le choix, il est bien sûr préférable de ne pas devoir intervenir sur ce point. À de multiples points de vue : ceci sera un surcoût à supporter (le principe du pollueur-payeur pourra-t-il être rencontré ? ou devrez-vous en supporter le coût seul ?). Souvent, la pollution vient d’une activité industrielle, l’environnement du projet sera-t-il de nature à attirer la clientèle voulue ? Pourrez-vous obtenir toutes les assurances quant à la dépollution Observe-t-on de grandes différences entre les trois législations régionales? M.D.H. : Les différences sont multiples et importantes. Chaque législation doit être étudiée en détail, et si l’on ne dispose pas d’une expertise suffisante en interne, il vaut mieux s’assurer le conseil d’un cabinet spécialisé couvrant la région en question. Lors d’une transaction immobilière, peut-on estimer avec précision les conséquences financières d’éventuelles contraintes d’assainissement ? M.D.H. : Si la pollution est bien identifiée dans sa nature et les essais de sols sont bien réalisés pour en fixer l’ampleur, alors le coût doit être mesurable, car les techniques ont beaucoup progressé en la matière. L’incertitude sur le coût tient souvent des études encore à réaliser. Sur quels intervenants repose la responsabilité des frais éventuels de dépollution ? M.D.H. : Le principe légal est celui du pollueur-payeur, mais dans bien des cas ce sera un point négocié entre les parties (acheteur-vendeur) comme un élément de détermination du prix. © Science Photo Library et répartir les responsabilités de manière claire afin de ne rencontrer aucun problème à l’avenir avec les acquéreurs de votre terrain (éviter un conflit ultérieur) ? 47 Mieux cerner les obligations en cas de pollution du sol Outre leur expertise financière, quel est le savoir-faire et le rôle des banques en matière de gestion des sols pollués ? M.D.H. : Les banques n’interviennent pas dans le processus de dépollution même, ceci reste un élément de traitement technique. Les législations sont connues des banques dans leurs principes et dans les éléments de mise en œuvre, mais c’est surtout dans l’analyse du risque d’un projet que la banque y portera attention : ce point a-t-il bien été analysé par le client de la banque ? Si ce n’est pas le cas, nous pourrions demander un complément d’information ; l’environnement pollué n’est-il pas de nature à contrarier les chances de succès du projet ? Le coût a-t-il bien été fixé ? Dispose-t-on de devis ? En cas de doute, la banque peut demander un rapport d’expert. Après avoir obtenu ces réponses, parmi d’autres, la banque fixera les conditions de son intervention. Celle-ci peut contenir la mise en œuvre de garanties envers les organismes publics tout comme une quotité de financement de la dépollution dans le cadre du budget global.● Vincent Delannoy n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre L a future législation met davantage en pratique le principe du pollueur-payeur tout en clarifiant les procédures, les responsabilités et les obligations en matière de reconnaissance de l’état du sol et de traitement de la pollution. Pour la réalisation de projets d’assainissement, les banques peuvent couvrir les risques de solvabilité par une garantie bancaire. banques © Reporters/Fred Guerdin dossier Entretien Le plan de relance européen, un coup de poker ? La construction est un des secteurs visés par les plans de relance Zéro euro en Italie, près de 160 milliards en Allemagne… La réponse des gouvernements européens à la crise varie considérablement selon les options politiques retenues, mais aussi la I n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 48 nature des problèmes rencontrés par chaque Etat membre. l est ainsi frappant de constater que l’Espagne, confrontée à une crise aiguë de son secteur immobilier et de la construction, a décidé de consacrer par moins de 6% de son produit intérieur brut (PIB), soit 66,6 milliards d’euros, à des crédits d’investissement ou des mesures fiscales pour relancer son économie. L’autre locomotive européenne, c’est assurément l’Allemagne, avec un effort global équivalent à 6,3% de son PIB, selon les chiffres compilés par le think tank Bruegel (www.bruegel. org). A en croire ce classement, les efforts des autres gouvernements sont moins spectaculaires. Le plan de relance de la France ne dépasse pas 3,3% de son PIB, celui de l’Autriche 2,2% et celui de l’Italie… 0%. Comme la Suède, le Danemark ou encore l’Irlande, ce pays n’a pas du tout soutenu son économie (hors aides spécifiques aux banques). Quant à la Belgique, les économistes de Bruegel y comptabilisent 3,3 milliards d’euros (hors intervention dans les banques encore une fois), soit 0,9% du PIB, ce qui est un peu plus qu’aux Pays-Bas (0,6%). Des effets variables sur la croissance Les effets attendus de ces dépenses sur l’économie ? Les grands moyens déployés par l’Allemagne – pour laquelle le FMI prévoit une sévère récession de 2,5% cette année – devraient doper son activité économique de 1,4%. Mais les efforts de l’Espagne, pourtant presqu’aussi soutenus, ne se traduiront que par un stimulus de 1,1%, selon l’étude de Bruegel, alors que l’Autriche peut dans le même temps espérer un surplus de 1,3%. Même étonnante disparité dans le Benelux, où tant la Belgique que les Pays-Bas devraient bénéficier d’un bonus d’un peu moins de 0,4% sur leur activité économique. L’étude distingue en effet l’impact des investissements de celui des simples réductions fiscales, le premier étant moins important que le second. Pour la Belgique, les dépenses fiscales additionnelles sont estimées à 1,4 milliard d’euros (essentiellement le taux de TVA réduit dans le secteur de la construction), soit 0,35% du PIB, et les autres dépenses à 2,13 milliards d’euros, soit 0,6% du PIB. … et sur les déficits publics Si l’effet des dépenses sur la croissance est incertain, il l’est beaucoup moins sur les déficits publics. En 2009, pas moins de 7 pays européens sont déjà assurés de dépasser la barre fatidique des 3% de leur PIB, le plus importants des critères de Maastricht. L’Irlande, confrontée à une crise sans précédent de son secteur bancaire, de même que le Royaume-Uni, caracolent en tête de ce triste classement, avec des déficits de plus de 7% attendus cette année. Devraient suivre la France (près de 5%), l’Espagne (4,75%) et l’Italie (3,5%). Alors que les Pays-Bas devraient limiter leur déficit à 0,5%, le poids de la dette publique historique de la Belgique sera, lui, plus lourd à porter, avec un déficit prévu de près de 2,3% cette année. Un plan de 200 milliards, mais disparate Fin novembre, la Commission européenne a proposé un vaste plan de relance de 200 milliards d’euros. Mais elle a laissé aux Etats membres le soin de répartir leurs efforts financiers, non seulement sur le plan géographique, mais aussi dans le temps. Au total, les 27 ont prévu de dépenser d’ici la fin de l’année quelque 84 milliards d’euros en incitants fiscaux (0,57% du PIB), bien en-dessous de l’objectif de 1,2% fixé par la Commission européenne. S’ils y ont ajouté 155 milliards en investissements divers (1,18% du PIB), l’ensemble de ces mesures ne devrait toutefois probablement pas produire les effets escomptés, selon les conclusions de Bruegel. D’après la Commission européenne, la zone euro connaîtra un recul de 1,9% de son PIB en 2009, soit la première contraction de son économie depuis la création de la monnaie unique, en 1999. Des estimations pessimistes par rapport à celles du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne, qui tablent sur un recul limité à 0,5%. L’exécutif européen espère toutefois une inversion de la tendance dès le second semestre – grâce au relâchement monétaire et aux mesures de relance - qui permettrait de dégager une légère croissance de 0,4% en 2010. Les mesures de relance des Etat membres sont donc capitales pour enrayer la menace qui guette leur économie : selon les pronostics de la Commission, le taux de chômage passera de 7,5% en 2008 à 10,2% en 2010, avec une véritable hécatombe en Espagne, où on peut s’attendre à un taux de chômage de 19%. Les déficits publics ne seront pas en reste : 4% du PIB en 2009 et 4,4% en 2010 contre 1,7% encore en 2008. Les plus grosses difficultés sont attendues en Irlande, qui devra faire face à un déficit de 13%. Seule consolation, l’inflation devrait tomber à 1% en 2009, pour repartir à la hausse en 2010, à 1,8%. ● Jean-Yves Klein focus ict Portrait Microsoft Bienvenue dans un monde du travail innovant ! Logée depuis quelques mois dans un bureau hyper moderne adjacent au ring de Bruxelles et à Brussels Airport, Microsoft Belgique se présente comme l’initiatrice d’un « nouveau monde du travail ». « Où plus personne ne doit passer huit heures par jour au bureau », dixit Phillip Vandervoort, CEO de Microsoft. Microsoft a d’ailleurs gagné le prix du meilleur employeur pour l’année 2008. Quels effets a eu ce récent déménagement sur votre manière de fonctionner chez Microsoft Belgique? PhilLip Vandervoort : Nous utilisions déjà la technologie de New World of Work depuis quelques années mais l’installation dans nos nouveaux bureaux a provoqué un changement radical dans le chef des employés. Désormais, nous fonctionnons entièrement sur le mode d’un nouvel environnement de travail. En quoi consiste ce mode de fonctionnement ? PV : Plus personne dans la société ne possède de bureau propre ni de téléphone fixe. Nous travaillons tous sur notre ordinateur portable, où que ce soit et quand nous le souhaitons. Nous partageons des données centrales entreposées dans le système et nous disposons, en permanence, de la possibilité d’entrer en contact l’un Quels bénéfices retire l’entreprise de cette nouvelle manière de travailler ? PV : Nous avons réalisé une économie de 270.000 euros en trois mois, en frais de voyage et de téléphone. Il ne s’agit cependant là que d’une conséquence, la réduction des coûts n’était pas l’intention première. Nous voulions avant tout nous positionner comme employeur susceptible d’attirer les meilleurs cerveaux disponibles sur le marché pour pouvoir jouer un rôle important dans l’économie actuelle, en profonde mutation. Phillip Vandervoort, CEO de Microsoft Pouvez-vous expliquer ce raisonnement ? PV : Tout remonte à l’année 1984. Au-delà de la vision de monde hautement surveillé de Georges Orwell, auquel nous arrivons – regardez, par exemple, la capacité de Google de savoir à tout moment où vous vous trouvez et ce que vous faites -, c’est l’année où l’ordinateur est devenu un produit de grande consommation et où plusieurs outils, tels que l’interface graphique, ont été conçus. Tout le monde a soudain eu accès à une quantité énorme d’informations en des temps très courts. L’aspect le plus important de cette page d’histoire, à notre sens actuellement, est que les gens nés après 1984 n’ont jamais vécu sans ordinateur. Il suffit de comparer la manière dont nos adolescents font leurs travaux scolaires à la nôtre. Alors que nous travaillions seuls dans notre coin, avec l’éventuelle possibilité d’appeler un copain s’il se trouvait chez lui à ce moment-là, nos enfants travaillent face à leur PC, grâce auquel ils sont en contact avec une dizaine de copains. Ils s’échangent les questions et les réponses, s’envoient leurs croquis en instantanés par GSM ou courriel, et s’ils doivent vrai- 49 n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre avec l’autre par voie électronique. Les appels, en effet, s’effectuent de PC à PC, avec la possibilité pour chacun de transférer les communications, vocales ou écrites, vers le téléphone portable. Les nouvelles installations de Microsoft à Zaventem comportent des salons, des endroits de détente, des postes de travail communs et des salles de réunion super équipées permettant des réunions virtuelles de haute qualité. Une équipe se trouve à la réception pour les visiteurs, mais la présence des autres employés tient à leur propre volonté. Ils peuvent travailler de chez eux, de leur voiture, de chez le client ou de tout autre endroit de leur choix. L’état de disponibilité de tous les membres de l’équipe se trouve affiché clairement sur la liste des travailleurs à laquelle tous les collègues ont accès. dossier ict dirigeront bientôt nos entreprises. Comment quelque employeur que ce soit peut-il leur demander, comme c’est encore souvent le cas, de rester huit heures par jour dans un bureau, après avoir passé une heure dans les embouteillages, et de se passer des outils qui ont composé leur environnement depuis leur enfance, tels qu’Internet ou MSN ? Ces exigences ne seraient pas problématiques, s’il y avait une grande quantité de personnes qualifiées disponibles, ce qui n’est pas le cas. La période des 200 C.V. reçus à chaque offre d’emploi est révolue. Les entreprises doivent s’arranger pour se faire choisir par les meilleurs candidats. Microsoft se présente donc comme un modèle… n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 50 ment se voir, ils allument la caméra installée sur leur ordinateur. Je n’ai jamais demandé à aucun de mes employés de travailler seul sans recours à la technologie existante, pourquoi les écoles préparent-elles encore nos jeunes à cela ? Toujours est-il que les jeunes nés en 1984 ont aujourd’hui 25 ans. Ils ont fini leurs études universitaires, et PV : Pour s’assurer une place dans l’économie mondiale, la Belgique a besoin des meilleures compétences. Elle a perdu beaucoup, ces dernières années : la grande sidérurgie, qui n’a pas été remplacée, ou l’assemblage automobile, qui ne tardera pas à quitter le pays. Même les grosses banques s’écroulent. Quel véhicule va-t-on garder pour garder sa position dans le pays ? Se présenter comme un employeur enviable constitue certainement un moyen. Nous avons changé, au sein de Microsoft, parce que nous avons pris conscience de ces éléments et parce que nous disposions de la technologie. La plupart des entreprises y ont également accès et beaucoup d’entre elles la possèdent déjà, mais elles ne l’utilisent pas à fond. Est-ce le coût de l’équipement technologique qui empêche encore les entreprises, en particulier les PME, de passer le pas ? PV : Une caméra téléphonique à 360°, l’élément central indispensable, ne coûte que 1000 euros. Pour rappel, notre expérience montre une réduction de 70% des frais de télécommunication et de 25% des frais de déplacements et voyages. Le nombre d’heures passées au GSM a diminué de 30% en quatre mois. Le coût de l’équipement ne peut donc pas constituer un frein. C’est une question de mentalité. Un tel système s’avère impossible à piloter si l’esprit des personnes concernées n’est pas au diapason. Il se trouve que la majorité des patrons n’y croient pas. Ils sont encore souvent des « digital victims » (des victimes numériques). L’état d’esprit de l’équipe se mesure facilement. Quand un jeune salarié arrive à 11h au bureau, par exemple, et qu’il rencontre son patron dans l’ascenseur, sans la moindre gêne, c’est gagné. Chacun d’entre eux sait que l’autre a sans doute déjà trois ou quatre heures de travail derrière lui et que, quelque soit la manière dont il aménage ses disponibilités, il devra produire les performances qu’on attend de lui. Et tous les jobs peuvent se mesurer à la performance. ● Carline Taymans bloc - notes Management • Gérez les tensions syndicales Formateur : Pierre GALLOUX Le 7 mai 2009 de 9h à 17h30 • Des chèques pour motiver : éco-chèques, titres-repas … et autres chèquescadeaux Orateurs : Sébastien ROGER et Xavier GILLOT Le lundi 11 mai 2009 de 14h à 16h30 • Réussissez vos présentations en • Accident du travail « Back to basic » Orateur : Fabrice VANHACTER Le jeudi 4 juin 2009 de 9h30 à 12h30 • La communication assertive en • Temps de travail et calcul des heures supplémentaires Le mardi 9 juin 2009 de 14h à 17h Orateur : Michel DE GOLS public Formateur : Fabian DELAHAUT Les 13 et 20 mai 2009 de 9h à 17h temps de crise Formateur : Pierre GALLOUX Le 15 mai 2009 de 9h à 17h • Faire faire ou comment réussir la délégation Formateur : Michel SEIFERT Le 15 mai 2009 de 9h à 17h Organisation • Crise et stress : saisir les opportunités Formateur : Daniel VAN HUMBEECK Le 29 avril 2009 de 9h à 17h • Gérez votre temps : il vaut de l’or Formateur : Luc TOUBEAU Le 14 mai 2009 de 9h à 17h Commercial • Augmentez votre efficacité à la prise de rendez-vous par téléphone Formateur : Bernadette CHARDOT Les 21 et 28 avril 2009 de 9h à 12h30 • Tirez parti de votre réseau de contacts ou le Networking Formateur : Jasmine Vlietinck Le 23 avril 2009 de 9h à 17h • Les opportunités marketing et stratégique de la crise Formateur : Frédéric PARISSIER Le 24 avril 2009 de 9h à 17h Langues • NOUVEAU Tables de conversation en français, néerlandais et anglais 30 séances de 2h (de 12h à 14h). Près de chez vous. Infos Brigitte van der Mensbrugghe t 02 643 78 30 [email protected] Séminaires Législation sociale • Les vacances annuelles des employés : une législation complexe ! Orateur : Brigitte VAN DE VELDE Le jeudi 7 mai 2009 de 14h à 17h Droit commercial • Gestion du risque client en partenariat avec Deloitte Fiduciaire Orateurs : Thierry Dekoker & Renaud Sonet 20 avril 2009 de 14 h à 17 h • Optimalisation de la rémunération du dirigeant de PME $ en partenariat avec Deloitte Fiduciaire Orateur : Fabrice Graillet 27 avril 2009 de 14 h à 17 h • Comment éviter d’être le banquier de ses clients ? en partenariat avec le cabinet d’avocats JANSON BAUGNIET Orateurs : Me Thierry LAGNEAUX, Me Didier BRACKE 30 avril 2009 de 14 h à 17 h • Contrôle fiscal : comment gérer ce risque ? en partenariat avec Deloitte Fiduciaire Orateurs : Michel Van Thournout & Fabrice Graillet 4 mai 2009 de 14 h à 17 h • Cycle douane - Module 1 : Le point sur le nouveau document administratif unique (DAU) Orateur : Inès SFORZIN 5 mai 2009 de 14h à 17h • Quelles sont les précautions à prendre afin d’éviter que sa responsabilité de dirigeant d’entreprise soit mise en cause ? en partenariat avec le cabinet d’avocats JANSON BAUGNIET Orateurs : Me François GLANSDORFF et Me Roland HARDY 12 mai 2009 de 9h à 12h • Impact de la certification AEO sur les activités internationales de votre société en partenariat avec Deloitte Orateur : Lionel VAN REET 12 mai 2009 de 14h à 17h Infos Eric Brabant t 02 643 78 18 [email protected] Mercredis juridiques : nous répondons à vos questions juridiques tous les premiers mercredis du mois en dehors des heures de bureau à partir de 17h30 Infos Eric Brabant t 02 643 78 18 [email protected] Séances d’info de Beci Starters Mercredis 22/4, 6/5, 20/5 de 10 à 11h30 Mercredis 29/4, 13/5, 27/5 de 14 à 15h30 Infos Mirella Zaccagnini t 02 643 78 46 - [email protected] Activités du département international •24/04/09 Training on EU funding •28/04/09 Export Lunch Poland : presentation of the High Speed Train project in Poland •30/04/09 Brussels Hungary Business Club – Val Deal presentation business day •5/05/09 Export lunch Saudi Arabia •26/05/09 Export lunch Czech Republic 51 n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre Formations Contact et marque d’intérêt pour participer à ces activités : Jean-Philippe Mergen t 02 210 01 77- [email protected] Events 22/04 Séminaire Microsoft « Optimisez l’infrastructure informatique de votre organisation » 23/04 Speed Business Lunch 06/05 Soirée Info 13/05 1000 Brussels 14/05 Speed Business Lunch 28/05 BECI Golf Trophy 17/06 Starters Night 25/06 Garden Party Infos : www.beci.be/events - [email protected] demandes d ’ admission à beci PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION * n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre 52 Admitis SA, Chaussée de Waterloo 391 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 85592 - Formation professionnelle 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Eon Charles Agence Mac & Co Events SPRL, Rue des Anglais 27/29 - 7034 Obourg CODE NACE : 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Catherine Nicole Azurtis SPRL, Avenue Fond’Roy 109 - 1180 Bruxelles CODE NACE : 46450 - Commerce de gros de parfumerie et de produits de beauté 47750 - Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé del. : Galoux Cédrix Cairavo SPRL, Place Albert Ier 42 - 4960 Malmedy CODE NACE : 10520 - Fabrication de glaces de consommation 10712 - Fabrication artisanale de pain et de pâtisserie fraîche 5610101 - Restauration de type traditionnel del. : Ravo Giusepppe Cedam SPRL, Rue Jourdan 13 - 1060 Bruxelles CODE NACE : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Moné André Christian Lasserre PPE, Avenue Louise 379 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 71113 - Activités d’architecture d’urbanisme, de paysage et de jardin 7112202 - Les activités des économistes en construction del. : Lasserre Christian Claudia Arena PPE, Rue des Tulipes 16 1640 Rhode-Saint-Genèse CODE NACE : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Arena Claudia CO2logic SPRL, Rue Robert Thoreaustraat 30 - 1150 Bruxelles CODE NACE : 39000 - Dépollution et autres services de gestion des déchets 84120 - Administration publique (tutelle) de la santé, de la formation, de la culture et des autres services sociaux, à l’exclusion de la sécurité sociale del. : Geerinckx Antoine Dawans Thibaut PPE, Avenue Adolphe Buyl 177 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Dawans Thibaut Eladioui PPE, Massira II Rue 22 N° 14 2000 Casablanca - MAROC del. : Eladioui Isslah EM Create Concept EMC SPRL, Rue Jean-Baptiste Lepage 22 - 1150 Bruxelles CODE NACE : 10890 - Fabrication d’autres produits alimentaires n.c.a. del. : Merckx Eddy Euronext Bruxelles SA, Palais de la Bourse - Place de la Bourse - 1000 Bruxelles CODE NACE : 66110 - Administration de marchés financiers del. : Ghyssaert Jan Eversheds LLP, Avenue de Coretenbergh 75 - 1000 Bruxelles del. : Cousin Sylvie Experience + ASBL, Rue du Tabellion 1050 Bruxelles del. : De Couet Bruno Galerie Leroy PPE, Avenue Louise 269 1050 Bruxelles del. : Leroy Caroline GCU Bureau SPRL, Avenue Louise 500 1050 Bruxelles del. : Tonon Pierre Gilleman Vincent PPE, Chaussée de la Hulpe 338 - 1170 Bruxelles CODE NACE : 63910 - Activités des agences de presse 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Gilleman Vincent Home Drivers Services Belgique SCRL, Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 96099 - Autres services personnels del. : Mespouille Luc Horeca Partners SPRL, Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre del. : Nicasi Filip Lesse Kayaks SA, Place Baudouin 1er 2 - 5500 Dinant CODE NACE : 5020002 l’Exploitation de bateaux d’excursion, de croisière ou de tourisme del. : Vanderwey Carin Lionel Simonis PPE, Rue Slegers 117 - 1200 Bruxelles CODE NACE : 59120 - Post-production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision 73110 - Activités des agences de publicité del. : Simonis Lionel Litteris - Erik Buelens PPE, Avenue des Eperviers 38 - 1150 Bruxelles del. : Buelens Erik Mulumba M. Dido PPE, Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 72190 - Recherchedéveloppement en autres sciences physiques et naturelles 85592 - Formation professionnelle del. : Mulumba Dido O’Enzo LTD, Chaussée d’Alsemberg 842 - 1180 Bruxelles CODE NACE : 46389 - Commerce de gros d’autres produits alimentaires n.c.a. del. : Belaïd Tarek P2SE SA, Rue Brunard 10 - 1090 Bruxelles del. : Dilen Marie-Thérèse Polywal SPRL, Chaussée Romaine 811 - 1020 Bruxelles CODE NACE : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Walravens Guy Pride SA, Avenue de la Couronne 165 1050 Bruxelles CODE NACE : 7021001 - Conseils et assistance opérationnelle aux entreprises dans les domaines des relations publiques et de la communication del. : Maes Ann Sadmad SPRL, Rue Waelhem 68 - 1030 Bruxelles CODE NACE : 74201 - Production photographique, sauf activités des photographes de presse 74209 - Autres activités photographiques del. : De Gussem Laurent Smart Be FP, Rue Emile Feron 70 - 1060 Bruxelles CODE NACE : 90029 - Autres activités de soutien au spectacle vivant del. : Jurowicz Julek Stéphane Bodart - «Floralies Garden et Déco» PPE, Bergenblokstraat 21 - 1970 Wezembeek-Oppem CODE NACE : 7111105 - La conception de jardins, de parcs, etc. 81300 - Services d’aménagement paysager del. : Bodart Stéphane Strages SA, Avenue des Eglantines 39 - 1150 Bruxelles CODE NACE : 6920101 Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises del. : Giroul Jacques Szerman SCS, Guyotstraat 22 - 1780 Wemmel CODE NACE : 5913004 - Gestion de droits cinématographiques et audiovisuels d’oeuvres réalisées par des tiers del. : Szerman Thierry T.B.M. Electro SPRL, Rue Verbist 3 - 1210 Bruxelles CODE NACE : 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques del. : Bulduk Tahir Offres et demandes Vous avez quelque chose à vendre ? Vous recherchez un nouveau collaborateur ? Vous souhaitez entrer en contact avec de nouveaux partenaires ? Cette rubrique est pour vous ... Pour le prix de 5 € (HTVA) / la ligne, vous avez la possibilité d’insérer votre annonce. En outre, une réduction de 10% sera accordée aux membres de Beci. Interessé ? Contactez pour tout renseignement Didier Amandt Tél. 02-643 78 34 [email protected] A Louer: Surface commerciale 3° étage 210m2. Facile d’accès : petite ceinture (métro :Yser-Proximité: Gare du Nord-Rogier) 3 Bureaux individuels+1 open space- facilités: Ascenseur+kitchenette+ 2 WC. Prix 1600€/ mois. Infos : 0475 754 475 * Ceux de nos membres qui auraient des doutes quant à la parfaite honorabilité des candidats présentés sont instamment priés de nous en avertir d’urgence, en nous communiquant tous renseignements susceptibles de nous éclairer. La présente liste a simplement pour but de signaler à nos adhérents les candidatures des nouveaux membres. Elle ne préjuge en rien quant à l’admission, celle-ci n’étant acquise qu’après approbation par le Conseil d’Administration de Beci. Les candidats seront avisés individuellement de l’admission. Index Vous trouverez ci-après la liste des annonceurs que nous tenons à remercier pour leur soutien : · •ACTIRIS •ANT MANAGEMENT •BFM •BRUSSELS AIRLINES •D’IETEREN •ELECTRABEL •ESSENT •FINNAIR •ING •MERAK •MINISTERE DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE – ADMINISTRATION DE L’ECONOMIE ET DE L’EMPLOI •PARTENA •TEMPO TEAM •VALORLUB •WARRANT Ne laisse z pas les huiles usagées envoy er l’env ir onnement au diable. Faites reprendre vos huiles usagées par un opérateur agréé. Une seule goutte d’huile usagée peut pol- les seules procédures de collecte qui per- vos huiles usagées est également avantageuse luer 1.000 litres d’eau. C’est pourquoi, en tant mettent de recycler vos huiles en respectant pour votre portefeuille. Les petites quantités qu’utilisateur professionnel d’huile, vous avez l’environnement, sont celles de l’OWD, de l’IBGE collectées vous donnent en effet droit, sous l’obligation de faire reprendre vos huiles usa- et de l’OVAM. Par exemple, il ne faut pas mêler certaines conditions, à des compensations gées par un opérateur agréé. Encore faut-il vos huiles à d’autres déchets, car cela compli- forfaitaires. Alors ? N’êtes-vous pas diable- y satisfaire de manière adéquate. En effet : que sérieusement le recyclage. La collecte de ment convaincu ? D’abord lubrifier, puis recycler Valorlub est une initiative du secteur privé et a été reconnu ou accepté par les trois autorités régionales. 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