Bruxelles, ce soir, je t`offre l`hôtel

Transcription

Bruxelles, ce soir, je t`offre l`hôtel
Avril 2009 • n° 4
Magazine de Beci
Brussels Enterprises Commerce & Industry
Action Beci, BHA et la STIB
« Bruxelles, ce soir,
je t’offre l’hôtel »
Promotion Beci-Brussels Airlines
Profitez de 30 % sur les tickets b.flex economy +… En page 11 !
Exclusif !
Interviews avec les CEO’s de Famous, Microsoft, Fortis, Keytrade et ING.
Trouver la bonne personne
pour le bon poste,
c’est souvent engager l’avenir
de votre entreprise !
Vous recrutez ?
Nos services ciblés pour les PME
vont vous faciliter la vie active !
Vous souhaitez un entretien ?
Contactez-nous
via notre «ligne Employeurs»
au 02.505 79 15
ou via [email protected]
Avec ACTIRIS,
recruter devient facile !
En tant qu’Office Régional Bruxellois de l’Emploi,
nous vous proposons gratuitement
nos services personnalisés.
www.actiris.be
ACTIRIS respecte et s’engage à promouvoir la diversité et l’égalité des chances pour tous
:-)
edito
Emmanuel van Innis,
Président de Beci
nze CEO’s, au nom de Beci, se sont récemment
impliqués personnellement pour soutenir la
candidature belgo-néerlandaise pour la Coupe
du monde 2018. Leur démarche a cependant recueilli peu
d’échos dans les média. Mais que faut-il faire pour éveiller
la conscience publique aux enjeux considérables de ce
type d’événement pour Bruxelles et le pays.
Il n’y a pas un seul endroit dans le Benelux où l’on n’érige
pas de nouveaux temples de foot multifonctionnels, d’hôtels, de centres média ou d’autres infrastructures qui lui
seront dédiés. Car une Coupe de monde de football équivaut à 2 millions de visiteurs, 32 équipes de footballeurs
accompagnés de toute leur suite ainsi que des milliers de
journalistes.
Ainsi, ce sont les yeux du monde
entier qui se tournent vers le
pays organisateur. Amsterdam,
Rotterdam, Anvers, Liège, Eindhoven, Bruges, Charleroi et Heerenveen se sont d’ores et déjà
portées candidates. A Bruxelles,
on étudie des propositions, on
tergiverse, on émet des suggestions... mais l’on ne sait toujours
pas si, quand et où le grand stade
multifonctionnel sera construit.
pas uniquement pour le football ! Beci et les 11 CEO’s attendent de leurs interlocuteurs politiques qu’ils prennent
une décision aussi rapide que possible sur ce dossier.
Parce que l’organisation d’un tel événement et la mise en
place des infrastructures y afférentes ne sont pas seulement primordiales pour le développement d’un sport de
haut niveau dans notre pays, mais elles sont avant tout
une occasion exceptionnelle de faire vivre la ville, renforcer son économie, résoudre ses problèmes liés à la mobilité, et mobiliser la population derrière un projet fédérateur.
En outre, un tel projet cadre en tous points avec la vision
du « Business Route 2018 for Metropolitan Brussels ».
Une coupe de monde de football, c’est une grande grande
fête populaire au niveau mondial et c’est en même temps un
incroyable levier en ces temps
Le grand stade devient l’enjeu
difficiles pour l’économie. Soude discussions partisanes, de
venons-nous : la Coupe du
Monde 2006 a rapporté 2 milconfrontations entre projets
d’euros au fisc allemand
concurrents, de débats politiques liards
et permis la création de milliers
d’emplois. Beci et les chefs d’enou juridiques qui donnent à
treprise bruxellois ne veulent
penser que Bruxelles est frappée
pas manquer cette fête. Nous
d’une incapacité récurrente à
espérons qu’il en est de même
pour le monde politique. ●
agir, à fédérer les forces vives
autour de débats mobilisateurs.
Le grand stade devient l’enjeu
de discussions partisanes, de
confrontations entre projets
concurrents, de débats politiques ou juridiques qui donnent à penser que Bruxelles est frappée d’une incapacité
récurrente à agir, à fédérer les forces vives autour de débats mobilisateurs.
Mais que faut-il faire pour que l’on comprenne que la
reprise de l’activité économique exige des projets, des
investissements, une vision sociale, culturelle, politique
et économique, et tout simplement… de l’enthousiasme.
L’horloge tourne. Et pour tout le monde. Si Bruxelles tarde
encore à se déclarer, elle sera définitivement hors jeu. Et
Emmanuel van Innis,
Jean-Claude Daoust,
Karel Lowette,
Diane Zygas,
Baudouin Gillis,
Paul Soete,
Alexandre Cleven,
Francois Schwennicke,
Pierre Konings,
Thierry Willemarck,
Patrick Bontinck
1
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
O
Coupe du Monde 2018
Maintenant ou jamais !
sommaire avril 09
Brussels Enterprises Commerce
& Industry
1
4
6
12
Edito
Event – Beci Executive Interviews
Enjeux I Love the crisis
·
·
·
BMI Award
Une ville au caractère cosmopolite
Espace membres
20
Member to member
24
Découvrez la HR Academy
21
Forum JUMP – Et si les femmes sauvaient
l’economie ?
Nouveau - Réseau apprenant sur la
responsabilité sociétale des entreprises
25
51
48
Europe – Brussels meets Europe
Bloc-notes
Demandes d’admission – Index publicitaire
L’entreprise au quotidien
26
Boîte à outils
33
Repères
32
BizzBox
Entreprendre est le mensuel de Beci
(Chambre de Commerce & Union
des Entreprises de Bruxelles)
Editeur responsable
Olivier Willocx [email protected]
Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles
t +32 2 648 50 02 • f +32 2 640 93 28
www.beci.be
Rédaction
Responsable : Roel Veyt [email protected]
Secrétaire de rédaction :
Stéphanie Brisson [email protected]
Collaborateurs : Patrick Anspach • Guy Bernard •
Jean Blavier • Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy
• Arnaud Dellicour • Olivier Duquesne • Olivier
Kahn • Hélène Legrand • Jacqueline Remits • Luc
Rivet • Harold Schuiten • Carline Taymans
Production & Abonnements
Administration: Didier Amandt [email protected]
Design : Megalunatriumviraat
Graphisme – Impression: DB Print
Traduction: Wouter Devriese / Pascale Swaelens
Photo de couverture :
Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation
écrite de l’éditeur
Abonnements
Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci.
Infos : [email protected] • t 02 643 78 34
Dossier
Banque
35
Banquier, un métier plus que jamais discret
44 Entretien avec Eric De Keuleneer - « Il vaut
mieux placer à court terme pour le moment »
47 Gestion des sols pollués et garanties bancaires
48 Le plan de relance européen, un coup de poker ?
Publicité
Entreprendre/Dynamiek est lu chaque mois
par plus de 21.000 décideurs.
Tirage moyen par numéro : 13.130 ex.
Infos et réservations :
Dossier
ICT
49 Bienvenue dans un monde du travail innovant !
Geneviève N. Juste • T 02 537 60 31
F 02 534 86 22 • [email protected]
Véronique Legein •T 02 763 18 19
F 02 772 54 22 • [email protected]
Nos prochains dossiers
Entreprendre – Dynamiek
Juin 2009
• Ressources humaines
Date limite pour vos réservations : le 15 mai 2009
Partenaires structurels de Beci
ISO 9001
BUREAU VERITAS
Certification
Passat CC. Un design innovant qui inspire.
Parfois, la pureté dissimule à peine la volupté. C’est le cas de la ligne de la Passat CC qui ne se contente
pas de séduire les regards. La présence discrète des dernières innovations technologiques Volkswagen
et son incroyable équipement de série ouvrent, eux aussi, de nouvelles perspectives. D’autres horizons
s’offrent encore à vous si vous choisissez le système innovant “Lane Assist” qui vous aide à éviter les
écarts de trajectoire, ou le système de navigation de toute dernière génération avec commande tactile
et modélisation en 3D, ou encore le nouveau châssis adaptatif DDC qui vous permet de définir le
niveau de sportivité et de confort que vous souhaitez. C’est une évidence, la Passat CC est épatante
sur toute la ligne. Laissez-vous inspirer par les technologies Passat et rendez-vous chez votre
concessionnaire pour un essai personnalisé.
La gamme Passat se décline en Berline, Variant et CC
à partir de 515 €/mois HTVA* et 4,9 l/100 km.
Das Auto.
4,9 - 10,5 l/ 100 km • 128 - 249 g CO2/ km.
* Offre réservée aux professionnels. Loyer mensuel en Location Long Terme «Full Service» Volkswagen Lease pour la Passat Berline B2B 2.0 L TDI 110 CV. Loyer TVAC : 613,92 €/mois. Offre calculée sur base de
60 mois et 100.000 km et valable jusqu’au 30.04.09. Sous réserve d’acceptation du dossier (CBFA 20172 cA). Prix au 16/03/09. Informations environnementales (AR 19/03/2004) : www.volkswagen.be
networking
Nouveau concept chez Beci
Les Beci Executive Interviews 
Qu’est-ce que peuvent se dire des CEO’s d’entreprises de plus de 100 employés qui se ren-
L
contrent ? Vous le saurez en écoutant les Beci Executive interviews.
’idée : 3 chefs d’entreprise (différents à chaque édition) invités par Beci se retrouvent deux fois par mois dans un
superbe hôtel bruxellois pour partager le petit-déjeuner. Pendant environ 30 minutes, chacun est interviewé et
filmé par un journaliste. Ces entretiens peuvent ensuite être visionnés sur Beci TV et lus dans Entreprendre..
Interview avec Christiaan De Wilde, CEO de Innogenetics
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
4
Innogenetics a vu le jour dans les années 80 et est une spin-off de l’Université de Gent. L’entreprise avait à l’origine deux activités : pharmaceutique et diagnostique. En septembre 2007, l’entreprise a décidé d’arrêter ses
activités pharmaceutiques. Depuis la reprise par Solvay Group fin 2008,
Innogetics de concentre sur 4 points : infection diseases, neuro, les médicaments personnalisés et le contract & manufacturing (unité de production).
A propos de la stratégie de l’entreprise, Christiaan De Wilde affirme: « Le
modèle pahramaceutique comme nous le connaissons aujourd’hui a vécu.
Le nouveau business model tend à créer une combinaison entre la diagnostique et les médicaments. En d’autres smots : qu’une pillule est bonne pour
tout le monde, ce n’est pas vrai ! »
Interview avec Gilles Klaas, Directeur Général Adjoint de Mercuri Urval
Mercuri Urval occupe depuis 42 ans une place de choix dans le secteur du mangement et du consulting en ressources
humaines. En effet, la société met un point d’honneur à décrypter les besoins de ses clients et à «traduire » leurs concepts
business en ressources humaines appropriées… «En quelques sortes, nous sommes des traducteurs », renchérit Gilles
Klaas, Directeur Général Adjoint.
La société compte 85 bureaux dans le monde et sa clientèle varie en fonction du tissu économique où se trouvent ces
bureaux. La société tend toutefois à se positionner comme le meilleur conseiller de
directeurs généraux. De fait, Gilles Klaas insiste sur la nécessité de différents conseils
d’administration de pouvoir se reposer en toute confiance sur un consultant externe
comme Mercuri Urval pour leur permettre de prendre le recul nécessaire et ainsi opter
pour de bonnes décisions. Mercuri Urval détermine deux axes principaux de travail :
le premier est horizontal, et consiste à offrir un service de plus en plus varié au client.
Le second est vertical, et tend vers les sphères de responsabilités les plus élevées d’une
société. C’est sur ces deux axes que Mercuri Urval tient à exceller dans les années à
venir.
Interview avec Philippe Varin, Directeur Général Adjoint de
Genesis Consult a été créé en 2003 et axe depuis lors ses activités sur le
développement informatique, plus particulièrement sur la mise à disposition de ressources et la prise en charge de projets «Fixed Price ».
Après seulement 6 ans d’existence, Genesis Consult compte 42 employés
et réalise un chiffre d’affaire d’environ 5 millions d’euros. Belgacom, Dexia
ou Fortis (Banque et Assurance) figurent parmi les clients de la société, qui
cherche cependant à équilibrer son « portefeuille client» et s’oriente depuis peu vers le secteur public, ayant notamment comme client le Ministère des Finances.
La philosophie d’entreprise injectée par Philippe Varin, un de ses deux fondateurs et dirigeants, repose sur la confiance dans les ressources humaines : « Tout est possible si la confiance existe ».
D’après lui, Genesis Consult verra en 2009 une année de stabilisation, avant de connaître à nouveau la croissance. De
fait, c’est avec beaucoup de conviction que Philippe Varin affirme sa confiance en l’avenir pour toute société plaçant le
professionnalisme en tête de liste de ses qualités…●
www.becitv.be
“L’énergie durable donne
une nouvelle dimension
à mon entreprise.”
Une énergie durable d’un fournisseur fiable. C’est cela l’énergie d’Essent. Votre
énergie. Une énergie appropriée au secteur du métal, qui devient de plus en plus
soucieux de l’environnement. Pensez à la demande croissante de processus de
production durables et aux normes environnementales internationales élevées.
Chez Essent, nous prenons soin de votre énergie. Et pour nous, cela va beaucoup
plus loin que le seul respect de l’environnement. Cela implique aussi un engagement
durable avec le client, une bonne accessibilité et un service personnalisé.
Pour plus d’informations, veuillez appeler le 03 270 68 38 ou surfez sur
Essent. Votre nouvelle énergie.
www.essent.be/professionnel.
Essent Vert : Sources d’énergie renouvelable : 100 %, installations thermiques qualitatives : 0 %, gaz naturel : 0 %, autres combustibles fossiles : 0 %, centrales nucléaires: 0 %, origine inconnue : 0 %
enjeux
Marc Fauconnier, PDG de l’agence de publicité Famous
“I the crisis!”
En voilà au moins un qui prend son pied avec la récession mondiale : Marc Fauconnier,
PDG de la renommée agence de publicité et de communication Famous. ‘I love the crisis!’,
clame-t-il sur la couverture de son dernier livre. Interview avec un spécialiste du marketing
qui aime à penser différemment.
Pourquoi, en tant qu’annonceur,
avoir choisi ce titre provocateur ?
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
6
Marc Fauconnier - Une telle «
inconscience » me vaut autant de
réactions d’enthousiasme que d’irritation. Et pourtant, j’ai parfaitement
conscience des conséquences de la
récession: restructurations, pertes
d’emploi et drames personnels qui en
découlent. Quoi qu’il en soit, parler de
la crise entre managers, est-ce pour
autant blasphémer dans une église
? Je ne le pense pas. Il est nécessaire
de parler de la crise, car la discussion
nous fait progresser. À court terme,
nous devons, en tant que société,
tenter d’anticiper judicieusement la
contraction du marché. À long terme,
il nous faut, en qualité de chefs d’entreprise, créer plus de richesse.
Combien de temps durera la crise ?
© Joost Joosten
M.F. - Notre monde a connu 10 pério-
des de récession depuis la Deuxième
Guerre mondiale. Celles-ci ne dépassent guère un an en moyenne et se
terminent souvent avant que l’on ne
s’en rende compte. Il y a néanmoins
aussi eu des crises à rallonge comme
celle du pétrole et celle du début des
années 80. Et notre crise actuelle en
fait elle aussi partie. “Oh Fuck”, titrait
la couverture de «The Economist»
en septembre 2008. Je crains qu’ils
n’aient raison.
To invest or not to invest?
M.F. - Les annonceurs qui, en période
de récession, freinent leurs investissements, vont ressentir les conséquences des années encore après la
crise. Les spécialistes du marketing
ne sont pas toujours ceux qui prennent des décisions au sein d’une entreprise, mais, pour leur part, les CEO,
actionnaires et chefs d’entreprise doivent oser projeter leur marque à long
terme. Prenez l’exemple de Warren
Buffet qui a acheté, il y a des années
de cela, « The Washington Post » pour
une bouchée de pain. Celui-ci enregistre à présent un «return on acquisition» de 40%. Dans le domaine
du marketing aussi, il y a moyen de
faire des affaires en pleine période de
crise. « Penser en termes d’opportunités », affirme le cliché pourtant tellement véridique. Après tout, la crise,
c’est aussi et surtout un état d’esprit.
Des études de marketing montrent
que les sociétés qui, en pleine période
de crise, ont augmenté leur « part de
voix » pendant la fameuse récession
de 1981-1986 ont réalisé un facteur de
croissance de 3,5. Par contre, ceux qui
ont joué profil bas ont dû se contenter d’une hausse de 19% de leur
chiffre d’affaires. Kellog’s en est un
exemple parfait : en pleine période
de récession, cette entreprise a balayé
du marché son principal concurrent
et elle détient, depuis lors, le quasimonopole du marché des céréales.
Vous voulez d’autres exemples ? Nike
a lancé son célèbre « Just do it » en
pleine récession de 1990-1991. Cette
fantastique campagne a quasiment
mis au tapis son concurrent Reebok.
Après la crise, Nike a engrangé neuf
fois plus de bénéfices. Reebok, quant
à lui, n’a jamais réussi à remonter la
pente et a fini par être vendu.
Quels sont les médias qui
traversent une période difficile ?
M.F. - Ceux qui ont du mal à démontrer leur rendement immédiat. La
presse écrite, les radios et l’Internet
vont de pair avec rapidité et retour
sur investissement immédiat. Les
magazines et le cinéma servent plutôt à asseoir l’image d’une marque.
Ce sont des médias qui réclament une
plus grande patience des consommateurs et des annonceurs. Il n’est pas
possible de transposer directement la
campagne en termes de résultats de
vente. C’est la raison pour laquelle les
investissements ont ralenti dans ce
domaine. En 2009, je m’attends à une
baisse des investissements de l’ordre
de 10 à 15 % en télévision, affichages
et presse magazine. En revanche, je
constate une croissance des techniques qui offrent un rendement à
court terme, à savoir : les applications
interactives en ligne, mais également les lettres dites classiques,
les courriels, les promotions dans
la rue et les magasins.
Pourquoi un annonceur
réagira-t-il différemment d’un
autre ?
M.F. - Trois catégories d’annonceurs évoluent dans le vivier publicitaire. Il y a tout d’abord la carpe,
Deux exemples de campagnes publicitaires futées, selon Marc Fauconnier : ‘Just do it…’ de Nike et la campagne pour la nouvelle Mini.
Vous aussi, entreprenez pour moins de CO2
et plus d’avenir.
L’avenir appartient aux entreprises qui réduisent leurs émissions de CO2.
C’est pourquoi, Electrabel s’engage à être pour vous un partenaire durable,
tant dans votre évolution que dans notre relation.
• Utilisez de l’énergie verte. Nos offres Partner Vert pour les PME et
Professional Vert pour les Indépendants vous garantissent une électricité
100% verte, 100% belge.
• Economisons l’énergie. Nos experts réalisent un audit énergétique
de votre situation. Ils vous proposent des solutions et des conseils pour
optimiser la gestion de votre consommation.
• Produisez votre propre électricité verte. Nous analysons la faisabilité
et le rendement de panneaux photovoltaïques, et vous donnons toutes
les informations pratiques et techniques pour leur installation et entretien.
Optez pour un contrat d’électricité 100% verte, 100% belge.
Et contactez dès maintenant nos spécialistes :
PME 078 78 20 20
www.electrabel.be
Indépendants 078 35 33 33
Vous avez l’énergie.
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
7
enjeux
soit l’espèce la mieux représentée.
Dès qu’une crise économique apparaît à la surface, elle part se cacher
au fond du vivier. Elle coupe tout investissement et ne refait surface que
lorsque le danger est entièrement
écarté. McDonald’s a, dans le passé,
adopté cette tactique qui lui a valu de
perdre beaucoup de parts de marché
au profit de Pizza Hut. Depuis lors, ils
en ont tiré les enseignements. Vient
ensuite le requin. Il s’agit souvent
d’importantes multinationales, de
grandes marques également. Ce sont
de puissants annonceurs qui croient
en la supériorité de leurs marques.
Procter & Gamble, Danone,… ils respirent la confiance et continuent à
communiquer à-tout-va, crise ou pas.
Le troisième type est le dauphin, l’an-
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
8
Qui est Marc Fauconnier ?
Marc Fauconnier (48) est PDG et copropriétaire de Famous, l’agence de publicité qu
met, entre autres, sur pied les campagnes remarquables d’Inbev, de Coca-Cola, de Proximus, de Bacardi-Martini, de la Loterie Nationale, d’Electrabel, de Neckermann et de bien
d’autres encore. En 2002, quelques mois après le 11 septembre, il a publié l’ouvrage ‘Vive
la crise’. Aujourd’hui, alors que nous vivons une nouvelle période de récession mondiale,
Fauconnier a trouvé le temps de dépoussiérer son ouvrage de référence et surtout de lui
insuffler une nouvelle vie.
nonceur intelligent. C’est le champion
du marketing anticyclique. Il est économe lorsque les affaires vont bien
et investit en période de crise. Cette
attitude requiert créativité et cohérence. BMW a relancé la Mini en 9192, en pleine période de récession du
marché automobile. Succès total. Plus
tard, lorsque l’économie a redémarré,
la campagne s’est poursuivie de manière plus prudente. Et aujourd’hui,
la Mini bénéficie à nouveau d’une
visibilité formidable. J’adore ce style
d’annonceurs. ●
Roel Veyt
Marc Fauconnier, PDG de Famous
Que conseille Marc Fauconnier
à ses annonceurs ?
Leçon 1: Sharpen your vision
Les sociétés et les marques ont plus que
jamais besoin d’un puissant positionnement pour survivre. La chaîne de supermarchés britannique « Sainsbury’s
» a ainsi lancé une nouvelle gamme
d’aliments autour du slogan ‘Feed your
family for a fiver’ (NDLR: Nourrissez
votre famille pour cinq livres). Mais,
c’est bien plus que cela : elle s’accompagne d’une campagne télévisée ainsi
que d’un forum en ligne où les clients
peuvent partager leurs recettes pour
moins de cinq livres. Cela marche du
tonnerre.
Leçon 2: Kill the dwarves, grow
the core
Il faut cibler, faire des choix et suivre
les rendements. Dove disposait et dispose toujours d’une gamme étendue
de produits de soin, mais a découvert
aux États-Unis que c’était la « cream
bar », le banal morceau de savon, qui
représentait le véritable cash flow.
Grâce à une campagne intensive, cette
entreprise a raflé plus de 5% de parts du
marché du savon.
Leçon 3: Small indulgence
En période de récession, les consommateurs adoptent un comportement
de fuite. Ils optent pour des îlots de
produits de luxe abordables. Starbucks
voit ainsi son chiffre d’affaires diminuer, sauf pour ses produits de luxe.
Du papier de toilette doux et épais à
cinq épaisseurs se vend mieux en période de crise qu’en période de haute
conjoncture. Les consommateurs excluent les véritables achats de luxe, tels
qu’une voiture ou une télévision, mais
achètent du papier de toilette doux.
Leçon 4: Be brave, make waves
En période de crise, il faut augmenter
les investissements en communication. La créativité sera plus rentable
que la médiocrité. Il convient également d’être conscient des coûts et d’opter pour des publicités gratuites. Il y a
quelques jours, mon agence « Famous
» a campé sur une île pour prouver
que le surf à distance, cela fonctionne. Les journalistes, les bloggers,…
ont adoré. C’est là de la publicité
gratuite.
Leçon 5: Innovate, if you dare
L’ i-Pod a été lancé juste après les
attentats du 11 septembre, à une
époque où les autres annonceurs se
cachaient.
Leçon 6: Follow the money
Il faut gérer son budget en bon père de
famille et déceler l’affaire rentable. Utiliser son bon sens et opter pour le marketing direct : les effets se feront sentir
immédiatement. Il est bien plus agréable de raconter des histoires qui se terminent avec succès que des campagnes
dont on ne connaît pas le résultat. Cela
aussi, c’est une leçon importante à tirer
pour les annonceurs.
Plus de trucs et astuces ‘I love the
Crisis’ dans un fichier PDF sur le site
www.famous.be
enjeux
Le président de Beci récompensé
pour le plan Business Route 2018
Emmanuel van Innis récompensé
par le BMI Award
Le 20 mars dernier, le président de Beci, Emmanuel van Innis, s’est vu décerner le Belgian
Meeting Industry Award pour le «Business Route 2018 for Metropolitan Brussels» ainsi que
pour le rôle décisif joué par GDF Suez dans l’aménagement du Musée Magritte.
plan d’avenir met le doigt
sur les zones d’ombre de la
Région bruxelloise, en l’occurrence,
sa structure politique complexe, sa
croissance économique en baisse, son
taux de chômage colossal au sein de
la population infra qualifiée…, tout
en mettant en exergue les atouts incroyables de Bruxelles. Le plan BRM
de Beci, de l’UWE, de VOKA et de la
FEB fait preuve d’une incroyable ambition rarement observée dans notre pays. Cependant, ce BMI Award,
Emmanuel van Innis le doit aussi au
mécénat de GDF Suez dans le cadre
de l’aménagement du Musée Magritte. Ce dernier, que notre secteur
réclame depuis des années, fait un
peu figure de Guggenheim à Bruxelles. Les congressistes internationaux
dépensent facilement entre 300 à 350
euros par jour, mais encore faut-il
les attirer à Bruxelles. C’est la raison
pour laquelle la prochaine ouverture
de ce musée prestigieux est attendue
avec grande impatience. Bruxelles
a vraiment besoin de ce type d’édifices accrocheurs. Nous espérons
que d’autres investisseurs suivront
l’exemple de GDF Suez à l’avenir. »
Remise du BMI Award
« Je suis bien sûr très fier d’avoir reçu
cette distinction, explique Emmanuel
van Innis, mais je souhaite néanmoins la partager avec tous les collaborateurs de Beci et de GDF Suez. Il est
tout à fait vrai d’affirmer que le Musée Magritte s’inscrit parfaitement
dans l’avenir de Bruxelles en tant que
ville en effervescence, comme le précise la Business Route 2018 for Metropolitan Brussels. La stratégie prévoit
de ne pas seulement attirer les hommes d’affaires, mais aussi les touristes. Le rayonnement international
de Magritte – peut-être le plus grand
peintre du 20e siècle – est incontesta-
ble. Je suis très reconnaissant envers
GDF Suez pour leur partenariat privé
dans ce musée. Voilà en effet un excellent exemple à suivre. »
« Du City Marketing plus efficace »
« Deux éléments revêtent une grande
importance dans la Business Route
2018 for Metropolitan Brussels, ajoute
Emmanuel van Innis. La Meeting Industry et le secteur du tourisme sont cruciaux pour
le premier fer de lance de
BMR 2018, à savoir le rôle
de Bruxelles en tant que
‘Gate to Europe’. Ce concept
ne vaut pas uniquement
pour l’Union européenne,
mais également pour les
pays du BRIC, par exemple.
Et c’est sans oublier le troisième fer de lance : ‘From
boring to daring’. L’avenir
de Bruxelles passe immanquablement par sa promotion en tant que pôle d’attraction en
effervescence. Et c’est précisément
sur ce plan que la Meeting Industry
joue un rôle crucial. Le secteur ne
mise pas uniquement sur les personnes hyper qualifiées, mais il génère
aussi des emplois pour la main-d’œuvre infra qualifiée. Il s’agit là d’un élément essentiel pour résoudre le grave
problème du chômage à Bruxelles. En
guise de conclusion, j’aimerais dès
lors lancer un vibrant appel en faveur d’un marketing plus efficace de
Bruxelles, et ce, tant à l’échelon national qu’international. Il est en effet
urgent de développer un City Marketing plus efficace. »●
Roel Veyt
9
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
L
e «Belgian Meeting Industry
Award» est une distinction annuelle décernée par la «Belgian
Association of Professional Conferences Organisers» (BAPCO), nous confie
le président de BAPCO, Sam van de
Kerckhof : « Ce n’est pas la énième
distinction récompensant une personnalité du petit monde de la Business Industry, mais une récompense
annuelle octroyée à une
personnalité du monde extérieur ayant contribué au
rayonnement de l’image
hospitalière de la Belgique. Emmanuel van Innis
mérite cette récompense à
double titre : tout d’abord,
pour son rôle de pionnier
dans l’élaboration de la
Business Route 2018 for
Metropolitan Brussels. Ce
enjeux
200 étudiants de la London School Economics
recherchent un stage à Bruxelles
« Une ville au caractère cosmopolite »
Ils étaient plus de 200 lors du European Internship Fair 2009 de Bruxelles : des étudiants
de la prestigieuse London School of Economics (LSE), à la recherche d’un endroit de stage
dans notre métropole. Nous n’avions qu’une question à poser à cette assemblées très
internationale : « Pourquoi avoir choisi Bruxelles? »
Helene Banner (24), d’Allemagne
Master Politics and Government in the European Union
« Paris et Londres me parlaient plus. Personne ne rêve en effet de vivre à Bruxelles. D’y travailler oui, mais y habiter ? Cela a à voir à mon
avis avec la carcatère chaotique de cette ville. Bruxelles a bien grandi
depuis les années 50 mais il n’y a jamais eu d’attention pour l’architecture et l’urbanisme. On le voit et on le sent lorsque l’on se balade
ici. On remarque aussi que la politique belge est trop complexe et
que les Belges luttent avec leur identité. C’est dommage parce qu’en
même temps, on sent bien le caractère cosmopolite de la ville. »
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
10
Lauren Anne McLeod, Canada
Master of Sciences, Global Politics
« Au Canada, l’entreprise politique
est vraiment tournée vers le Canada et les Etats-Unis. A Bruxelles,
j’ai l’occasion de pouvoir ouvrir
une fenêtre sur l’Europe. Dans
mon pays, vous m’offenseriez si
vous me disiez que nous, Canadiens, avons une jeune histoire.
Mais lorsque j’ai voyagé ici pour
la première fois, je me suis rendu
compte que les 150 ans du Canada
sont peu. Derrière ces bâtiments
historiques se cachent de grandes
histoires. Il me plaît que Bruxelles
ait deux aspects : le quartier européen par exemple est tres différents des quartiers retirés que l’on
croise en se rendant à l’Atomium.
Il y a encore pas mal de boulot, on
le voit. »
Alexandra Paul (24), Espagne/France
Master in European Politics & European Political Economy
« Bruxelles est la capitale de l’Europe mais je pense qu’elle perdra de sa puissance dans un futur proche : la décentralisation de l’Europe van renforcer
l’Europe des régions. Bruxelles est une belle ville. Je suis impressionnée par
le centre historique de Bruxelles. Mais selon moi, il reste beaucoup à faire au
niveau des transports en commun vers la périphérie de Bruxelles. »
Mikko Forss (28), Finlande
Master in European Political Economy
« J’ai trois raisons de choisir
Bruxelles. Tout d’abord, ma copine finlandaise travaille ici dans
le milieu européen. Deuxièmement, je choisis le mode de vie
continental de préférence à la
société anglo-saxonne où habiter revient trop cher, où la criminalité est élevée et où les gens sont insensibles l’un
pour l’autre. Ici sur le continent, c’est quand même plus
bon-enfant. Et enfin, à Bruxelles, on observe bien le croisement entre les secteurs publics et privés. Nulle part
ailleurs, on ne rencontre autant d’ONG au mètre carré!
Bruxelles est une ville mondiale où la discussion intellectuelle se déchaîne. Ce serait bien avec des voitures en
moins dans la circulation et plus de vélos ! »
David
Hughes (23),
Royaume-Uni
Master in European Affairs, LSE
& Sciences Po
Paris
« Avant j’étais
moyennement
intéressé
par
l’Union
européenne
mais
mes études m’ont convaincu de l’importance de l’Europe. Bruxelles est peutêtre une petite ville en comparaison,
avec Londres mais elle a un caractère
indiscutablement cosmopolite. Ce n’est
pas une ville belge mais une ville internationale. C’est une grande plus-value.”
Roel Veyt & Corneel Defrancq
Que fait Beci à la European Internship Fair 2009?
Beci est activement à la recherche d’un stagiaire de la LSE, pour le développement et la
promotion du Business Route 2018 for Metropolitan Region (www.metropolitanbrussels2018.eu), le plan d’avenir élaboré par Beci, Voka,
l’UWE et la FEB. Les étudiants ont réagi de manière enthousiaste aux ambitions élevées pour la « Brussels Metropolitan Region ». Beci a
en effet reçu plus de 30 candidatures spontanées pour un stage, de tous les coins de l’Europe et du reste du monde. Pour ses membres, Beci
propose de diffuser les CV’s des étudiants demandeurs de stage de la LES. Vous êtes intéressé ? Envoyez un mail à [email protected]
PENSEZ À AUTRE CHOSE
QU’À VOTRE VOL
30%
DE RÉDUCTION
Avec b.flex economy+, changez facilement votre réservation
Votre réunion se prolonge? Rentrez plus tard. Elle est écourtée ? Rentrez plus tôt.
Changer votre vol b.flex economy+ (suivant disponibilités dans la même classe) ou
avancer l’heure de votre retour le jour même (sans frais) est aussi simple que cela. Vous voulez
bénéficier en plus d’une réduction de 30 %*? Surfez sur brusselsairlines.com et réservez au moyen
du code promo suivant: 67851485.
*Valable pour des réservations effectuées entre le 1 et le 30 avril, pour des voyages entre le 15 et le 30 mai vers Londres Gatwick, Bristol,
Birmingham, Manchester, Hambourg, Berlin, Francfort , Munich et Genève en classe b.flex economy + aller- retour sur les vols uniquement
opérés par Brussels Airlines
brusselsairlines.com
vous bougez !
Espace membres
Vous désirez faire connaître votre activité ? Annoncer un changement stratégique, un
déménagement de vos bureaux, des résultats financiers en progrès…? Profitez de la visibilité qui
vous est offerte dans les pages d’Entreprendre, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiqué d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à [email protected]
Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs.
Au pays des merveilles d’Alice Romaniuk
Alice Romaniuk au pays des bagels…
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
12
Au Pays des Merveilles est le premier endroit à Bruxelles à proposer une large gamme de bagels… Déjà très
prisés à Londres, New-York ou encore Amsterdam, le
bagel est un petit pain roulé en forme d’anneau, à la
texture ferme; fait d’une pâte au levain naturel, il est
plongé brièvement dans l’eau bouillante avant d’être
cuit au four ce qui lui donne une texture moelleuse
et très agréable. Il a la particularité d’être tout à fait
diététique car très peu calorique. Il est traditionnellement garni de fromage blanc (creamcheese) mais il
peut être agrémenté de milles façons ! La culture est
une des autres nourritures et un volet essentiel d’Au
pays des merveilles: tous les premiers jeudis du mois,
il vous est proposé d’entrer dans l’univers d’un artiste
qui sera mis à l’honneur à travers un vernissage et
une exposition. Parallèlement, deux fois par mois, des
concerts acoustiques gratuits ont lieu le dimanche à
partir de 18h. En été, les activités pour les enfants se
tiendront également (lectures de contes, marionnettes, magiciens, …). Alice a créé
son Pays des Merveilles… celui dont elle rêvait: ce petit coin gourmand où tout s’arrête le temps d’une plaisir salé ou sucré. Un endroit pas comme les autres… ●
Alice Romaniuk
Au pays des Merveilles
Avenue Jean Volders 42
1060 Saint-Gilles
t +32 2 539 01 51
[email protected] - www.apdm.be
Catherine Bernstein
Favor Lease, un large
choix de voitures en
leasing
Favor Lease, société de leasing multimarque, existe depuis moins de 10 ans et fait parti du groupe
Alcopa, société familiale active dans ce segment
depuis les années 1960 et spécialiste en distribution automobile. Le groupe importe actuellement
les marques Hyundai, Suzuki et Isuzu et distribue
BMW, Opel, Ford, Volvo, Mazda et bien d’autres.
Ce qui la différencie totalement d’une société de
leasing classique car généralement ces sociétés ne
s’impliquent pas directement dans la distribution
et la gestion automobile.
La volonté de Favor Lease pour 2009, après un «
lifting » complet de son image, est de renforcer
sa présence dans le secteur des PME. Le nouveau
logo présente Favor Lease comme une société de
leasing professionnelle et dynamique. Pour ce faire, son approche personnalisée devrait faire sortir
la société du lot par rapport aux autres. La société
entretient des contacts commerciaux réguliers et
le client est informé « au quart de tour ». ●
Pierstraat 231
2250 Kontich
T+32 3 450 17 39
M +32 475 87 95 83
F +32 3 450 17 31
[email protected]
www.favorlease.com
au service des entreprises de retail
Catherine Bernstein apporte une solution à tous vos projets de développement dans le domaine de l’équipement de
la personne. Une compétence de 20 ans acquise en tant que Senior Manager dans le milieu de la mode et de la distribution sélective lui a permis d’acquérir une aptitude dans des domaines variés : marketing opérationnel, direction
de magasin/réseau ; achats ; people management . Son expertise concerne également les développements de projets :
lancement des collections marques propres maroquinerie des Galeries Lafayette, développement d’un réseau de corners gérés en affiliation pour une
PME de sportswear homme, élaboration du projet commercial d’un grand magasin (12000m2 ; 300 employés) après travaux, figurent parmi les expériences de Catherine Bernstein. Aujourd’hui, sa flexibilité totale due à son statut de consultant free lance lui permet d’intervenir immédiatement pour des
missions variant de 2 mois à 1 an à partir de 2 jours par semaine. En cette période de changement majeur, Catherine Bernstein vous offre la possibilité
d’insuffler un regard neuf, d’adapter votre offre, de trouver de nouvelles niches de développement sans engager d’investissement personnel en interne.
Quelque soit la taille de votre entreprise, vous voila en confiance avec une spécialiste du retail. ●
Catherine Bernstein
Rue Franz Merjay 196
1050 Bruxelles
T +32 498 59 41 38
espace membres
Martine Constant & Partners vient de lancer la plate-forme
« MCP Webconferencing ». Elle est la première société de
Marketing téléphonique à l’utiliser en Belgique. « Nous disposons d’un centre de production en Wallonie et d’un autre
en Flandre afin de répondre aux exigences d’une clientèle
nationale, mais également internationale. Nous souhaitions
un système permettant de briefer l’ensemble des Mystery
shoppers en Belgique et à l’étranger, de procéder en cours
d’action à certaines mises au point, et de réaliser en fin d’action un débriefing avec nos partenaires et nos clients situés
partout en Europe en un minimum de temps», explique
Martine Constant. Avec le système mis au point par 3-GSP
(une société de Gembloux), il n’y a pas de logiciel à charger
ni de licence à acheter, tout se trouve sur le Web. On peut se
voir, adapter des documents, discuter d’un Power Point, etc.
Martine Constant & Partners a été fondée en 1995 et compte
à présent 32 collaborateurs. Active dans le marketing téléphonique et l’audit de la qualité de services, elle offre également des services d’études de marché, de formation et de
consultance. Elle est présente dans près de 50 pays grâce à
ses partenaires et son adhésion à la MSPA (Mystery Shoppers
Providers Association). ●
Martine Constant & Partners
Avenue Louise 391/20
1050 Bruxelles
T+32 2 534 45 15
www.martineconstant.com
Martine Constant et son associé
Stefaan Vandroogenbroeck
Mentally Fit lie ses
honoraires aux résultats
obtenus
Mentally Fit Institute propose à ses clients une formule novatrice dans les domaines spécifiques du coaching et de la
formation. Fort de son impact et de son expérience en entreprises, Mentally Fit propose désormais de lier une partie
de sa rémunération aux résultats réels observés et mesurés,
au terme de ses parcours d’accompagnement. Une réelle
première dans le secteur de la formation et du coaching. En
cette période plus difficile où les entreprises sont contraintes de revoir leurs budgets, Mentally Fit adapte son offre à
leurs attentes avec des formules transparentes et flexibles :
établir le lien direct entre l’accompagnement réalisé et les
résultats concrets obtenus et mesurables au sein de l’entreprise ; afficher un véritable ROI (retour sur investissement)
de ses activités ; renforcer la confiance avec ses clients ; affirmer sa position de partenaire à vraie valeur ajoutée. Mentally Fit s’engage ainsi auprès de ses clients à atteindre des
objectifs fixés et mesurables. En effet, grâce à une longue
expérience de terrain, les experts de Mentally Fit optimalisent l’utilisation des outils d’accompagnement au meilleur
bénéfice du client (clusters, outils de mesure, réalisation de
coaching books personnalisés,…). ●
Alain Goudsmet, managing partner
du Mentally
Fit Institute
13
Mentally Fit Institute
Rue de l’Aéronef 2
1140 Bruxelles
T + 32 2 337 00 50
F + 32 2 337 00 51
www.mentallyfit.be
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
Martine Constant & Partners
lance le « Web Conferencing »
interim | inhouse services | search & selection | hr services
Service de qualité & gestion des ressources humaines simplifiée
Tempo-Team vous assure un service de qualité. Une connaissance pointue du marché
de l’emploi et une vaste banque de données de candidats rapidement opérationnels
nous permettent de répondre à toute demande dans les meilleurs délais. Tempo-Team
simplifie également la gestion de vos ressources humaines et prend en charge toutes les
démarches liées à la mise au travail : de la sélection au paiement des salaires.
Tempo-Team Anderlecht, place de la Vaillance 25, 1070 Anderlecht. Tél.: 02 555 04 40.
Tempo-Team Brouckère, place de Brouckère 7, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 250 32 40.
Tempo-Team Jette, rue Leopold I 458, 1090 Jette. Tél.: 02 421 76 10.
Pour plus d’informations,
Tempo-Team Louise, avenue Louise 104, 1050 Bruxelles. Tél.: 02 626 07 50.
contactez votre account manager chez
Tempo-Team Technica , place de Brouckère 7, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 250 32 40.
Tempo-Team, ou recherchez l’adresse
Tempo-Team Ukkel , chaussée d’Alsemberg 731, 1180 Uccle. Tél.: 02 340 18 40.
de l’agence Tempo-Team la plus proche
Tempo-Team Executive Secretaries,
c hée d’Alsemberg 731, 1180 Uccle.Tél.: 02 340 18 40.
via www.tempo-team.be
Tempo-Team Finance, chaussée d’Alsemberg 731, 1180 Uccle. Tél.: 02 340 18 40.
www.tempo-team.be
www.bbc.be - B-AA04.043 - W.INT.019 - TETE9293
Tempo-Team s’occupe également du recrutement de votre personnel fixe.
vous bougez !
Microsoft chouchoute les
PME
Encourager enfants et adultes à se raconter
Venez passer une
journée particulière au
Musée des Enfants
A l’occasion du week-end « Carrefours des Générations » (26 avril
09), le Musée des Enfants ouvrira ses portes pour accueillir jeunes et
moins jeunes autour d’une grande fête intitulée « Raconte-moi tes
Histoires ». Cette journée « Raconte-moi tes Histoires » a pour but
de tisser des liens entre les générations à travers les histoires et les
souvenirs. Combien d’histoires, d’anecdotes parfois très drôles sont
oubliées, à défaut d’être transmises aux jeunes générations ? Lors de
cette journée nous inviterons les enfants à partir à la recherche de ces
trésors qui les entourent. Les histoires ne sont-elles pas un moyen à la
fois direct et amusant de franchir le pont des générations ?
Dans le parc entourant le Musée des Enfants, plusieurs conteurs professionnels présenteront des histoires de tous les jours, des récits
spontanés, riches en couleurs. Dans le Musée des Enfants, les animateurs proposeront des ateliers d’histoires qui encourageront enfants
et adultes à se raconter. C’est un programme convivial, participatif et
festif que l’équipe du Musée vous propose de vivre tous ensemble.●
Chaque PME en Belgique peut acquérir, par exemple, une
suite complète de logiciels Microsoft pour moins d’1€ par
jour par PC. A partir de maintenant, et jusqu’au 25 mai
2009, une promotion temporaire importante vaut pour
les licences de différents produits Microsoft. Comment
cela fonctionne t-il ? Le plus simple est de demander des
explications et une offre de prix à un « Spécialiste PME
Microsoft ». « Nous voulons avec cette compensation financière, tendre la main à nos petites et moyennes entreprises, afin, non pas de laisser passer la crise de manière
passive, mais au contraire de réagir de la manière la plus
efficace possible » dit Steven Stokmans qui est responsable du secteur PME chez Microsoft BeLux . « Nous voulons
dire par là, que les investissements ne vont pas de soi
en ce moment. Mais voici qu’est venu le moment où le
leader d’entreprise qui anticipe les choses, peut bâtir un
avantage concurrentiel. Spécialiste PME Microsoft est un
label accordé à certains partenaires informatiques qui
ont prouvé par la réussite d’examens spécifiques leurs
connaissances des solutions informatiques Microsoft
spécifiques pour PME. ●
Microsoft Belgium and Luxembourg
Corporate Village - Da Vincilaan 3
1935 Zaventem
T +32 2 704 30 00
F +32 2 704 35 35
www.microsoft.be/pme
Le Musée des Enfants
Rue du Bourgmestre 15
1050 Bruxelles
t +32 2 640 01 07
www.museedesenfants.be
Steven Stokmans, responsable
du secteur PME chez Microsoft BeLux
Relevez le défi
et gagnez une escapade
d’équipe en scooter !
Votre équipe RH en 90 minutes sous les feux de la rampe !
Partena HR Trophy est un challenge inter-entreprises qui met les équipes RH des entreprises belges en compétition dans un passionnant
quiZZ RH sur internet ! Chaque équipe joue en même temps le 21 avril 2009, chacun à partir de ses locaux, sans déplacements, via internet.
C’est pour votre équipe RH une fabuleuse occasion de vivre un événement de Team Building passionnant ! Gageons qu’après l’aventure HR
Trophy, vos équipes recrutement, payroll, formation seront plus soudées que jamais ! Inscrivez-vous sur payroll.partena.be.
Rendez-vous le 21 avril de 17h à 18.30h. Distinguez-vous et gagnez un séjour hors du commun pour toute votre équipe RH à la découverte
de la côte belge en Vespa !
Partenaires media :
En collaboration avec :
Une initiative de :
[ PARTENA - association sans but lucratif | Secrétariat Social agréé d’Employeurs par AM du 03.03.1949 sous le n° 300 |
Siège social: Rue des Chartreux 45, 1000 Bruxelles | tva BE 0409.536.968 ]
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
15
vous bougez !
Sage donne aux PME le
moyen de faire face à la
crise
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
16
Fidèle à sa stratégie d’innovation, d’assimilation et de
flexibilité incessantes, Sage a développé pour BOB 50 de
nouvelles fonctionnalités qui vont aider ses clients Belux à
préserver leur compétitivité en ces temps troublés. Comme
les entreprises – et les PME en particulier - doivent pouvoir
afficher plus que jamais un cash flow sain et équilibré et
diagnostiquer avec exactitude la solvabilité de leurs clients,
BOB-cash leur apporte précisément le soutien qu’il leur faut
pour une gestion efficiente et ciblée de leurs liquidités. «
Optimiser la gestion de la trésorerie revient non seulement
à économiser de l’argent, mais aussi à ‘produire’ de l’argent,
ce qui est loin d’être un luxe superflu en période de crise
financière », explique Philippe Tailleur, CEO de Sage Belux
« Depuis toujours, Sage mise sur les évolutions et tendances les plus récentes, tant au niveau local qu’international.
C’est pourquoi nous avons développé tout spécialement les
fonctionnalités BOB-cash, afin d’inciter les PME à optimiser
de façon intelligente la gestion de leurs flux financiers entrants et sortants. » ●
Sage
Excelsiorlaan 3
1930 Zaventem
T +32 2 721 18 30
[email protected] www.sage.be
Xerox maintient
son engagement
en R&D
Selon Sophie Vandebroek, Xerox Chief Technology Officer & Présidente du Xerox Innovation Group, les entreprises doivent maintenir leur train d’innovation en mouvement
même dans un climat économique ralenti Sophie Vandebroek,
sinon elles seront confrontées à un manque Xerox Chief Technology
sévère de produits nouveaux dans les années Officer & Présidente
à venir. “Vous ne pouvez pas sacrifier le fu- du Xerox Innovation Group
tur au motif qu’il faut sauver le présent. Les
investissements consentis dans l’innovation garantissent
le maintien du leadership de Xerox dans ses activités de
base et la création d’opportunités de croissance sur de nouveaux marchés”, a déclaré Sophie Vandebroek. En 2008, Xerox a lancé 29 nouveaux produits ayant récolté plus de 230
awards au niveau mondial. La société détient actuellement
plus de 8.900 brevets actifs aux Etats-Unis et en a enregistré plus de 55.000 à l’échelle mondiale depuis sa création.
Xerox dispose de centres R&D aux Etats-Unis, au Canada
et en Europe qui conduisent des travaux dans la science de
la couleur, l’imagerie digitale, les méthodes informatiques,
les pratiques de travail, la science système, la science des
matériaux et d’autres disciplines liées à l’expertise de Xerox
acquise dans la gestion documentaire et l’impression. ●
Laurent Degroote,
président de JCI
Bruxelles
Xerox
Avenue de la Couronne 530-534
1050 Bruxelles
T +32 2 643 42 42
F+32 2 643 42 43
[email protected]
www.xeroxbrussels.com
JCI Bruxelles s’intéresse à la
responsabilité sociétale des entreprises.
La JCI Bruxelles est l’association
bruxelloise de Junior Chamber International qui offre aux jeunes gens
l’opportunité de se développer personnellement à l’occasion de la création d’événements. Sensibiliser les
citoyens entreprenants au développement durable ou la RSE c’est-à-dire la
responsabilité sociétale des entreprises, voilà un des défis de la JCI Bruxel-
les pour son année 2008–2009. Une
solide équipe de la JCI Bruxelles s’est
impliquée pour concrétiser une soirée
quiz sur le thème de la responsabilité
sociétale des entreprises. Des informations supplémentaires sur le développement durable ont été accueillies
favorablement tant par les participants que par les organisateurs JCI
de la soirée. Le sujet intéresse, le sujet
interpelle, le sujet anime. Phénomène
de mode peut-être, conscientisation
de l’importance des enjeux certainement. Et c’est ainsi que les membres
de la JCI Bruxelles ont confirmé qu’ils
soutiennent toutes les opportunités
stimulantes pour se développer personnellement par l’investissement
personnel dans des projets ayant pour
finalité la promotion de changements
… positifs. ●
JCI Bruxelles asbl
c/o BECI
Avenue Louise 500
1050 Bruxelles
[email protected]
www.jcibruxelles.be
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
espace membres
17
vous bougez !
Handicap International
lance le concours “Bricoleur du Cœur”
Handicap International lance la 6e édition du concours « Bricoleur du Cœur ». Il permet de mettre en avant le talent des
bricoleurs qui mettent leur inventivité et leur créativité au service de personnes handicapées afin de leur rendre la vie
plus agréable. Chaque gagnant se verra remettre des prix pour une valeur de plus de 1.000€ Les projets peuvent être remis
jusqu’au 15 juin. Nouveauté pour 2009, un forum va être mis en place sur le site internet de Handicap International. Il
permettra de faciliter le partage des astuces entre leurs inventeurs et les personnes désireuses de réaliser l’invention pour
elles-mêmes ou un proche. Nicole Luyckx, organisatrice du concours: « Toute bonne idée mérite d’être partagée. Ceci est
encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’astuces qui facilitent la vie quotidienne d’une personne moins valide » Le jury composé
de professionnels (kinés, ergothérapeutes…) sélectionnera trois inventions gagnantes, réparties en trois catégories : ergonomie, design et aspect pratique. ●
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
18
Tetra Pak et Carrefour ensemble
pour l’énergie durable
Dans le cadre de la Semaine Européenne de l’Énergie Durable (mifévrier 2009), Tetra Pak et Carrefour se sont associés pour une campagne d’information ‘on-pack’. Les emballages Tetra Pak contenant
du jus d’orange de la marque Carrefour se sont spécialement estampillés afin de conscientiser les consommateurs aux problèmes environnementaux. Le texte imprimé sur les emballages informait les
clients quant à l’énergie durable, aux avantages des emballages en
c a r - ton et à l’importance du tri et du recyclage. « Il est important
pour nous que les consommateurs disposent de suffisamment
d’informations à propos des avantages de l’emballage et
qu’ils comprennent qu’ils peuvent faire le bon choix pour
l’environnement, par exemple en choisissant des produits
et des emballages composés de matière renouvelable
», explique Magda Buelens, Public Affaires & Environment Director chez Tetra Pak Benelux.
La 3e Semaine européenne de l’énergie durable a été
organisée par la Direction Générale pour l’Energie
et le Transport de la Commission Européenne,
avec le soutien des institutions européennes et
des principales parties prenantes aux questions
d’énergie durable en Europe. Tetra Pak et Carrefour en sont des soutiens actifs. ●
Carrefour Belgique
Avenue des Olympiades 20
1140 Bruxelles
T +32 2 729 21 11
F +32 2 729 18 18
www.carrefourbelgium.be
Handicap International
Rue de Spa 67
1000 Bruxelles
T +32 2 233 01 50
F +32 2 230 60 30
[email protected]
www.handicap-international.be
Arexmo, artisan de
l’expédition
Depuis plusieurs années, Arexmo, via sa filiale Art on the Move,
grâce à son savoir-faire spécifique, s’occupe de l’entièreté des
opérations relatives au transport et à la logistique d’œuvres
d’art et de pièces de collection (tableaux, sculptures…) tant au
niveau national qu’international.
La société est un « artisan de l’expédition » de ce type de produits à haute valeur ajoutée et ce dans le cadre de la plus haute
confidentialité. Une longue expérience alliée à des compétences
professionnelles est mise à disposition des clients avec la souplesse requise. La « maîtrise » d’Art on the Move de ces services
permet de garantir des prestations à la hauteur des attentes de
chacun. ●
Arexmo
Rue du Bourdon 119-121
1180 Bruxelles,
T + 32 2 333 24 18
F +32 2 333 24 19
[email protected]
www.expo-onthemove.be
Un emballage de choix
56x277.qxd
espace membres
27/06/2008
10:21
Pagina 2
espace membres
« Les mains qui écoutent »
ouvre un espace centré sur le
bien-être
Stress, régime alimentaire mal approprié, état émotionnel négatif
peuvent être sources de déséquilibre. Apaiser, soulager, stimuler
grâce au massage sont les 3 idées maîtresses qui sous-tendent les
activités des « Mains qui Ecoutent ». Le massage aux huiles essentielles, lent et profond, pour permettre de se reconnecter à soi-même, d’harmoniser corps et esprit, d’apaiser le mental, et de détendre le corps en profondeur. Le massage Thaï – massage traditionnel
qui se reçoit habillé – riche et complet. Il stimule les fonctions physiologiques et libère des tensions. Le massage des pieds: méthode
thérapeutique douce mais d’une grand efficacité qui favorise un
état de relaxation, renforce le système immunitaire et améliore la circulation sanguine et lymphatique. Les massages sont dispensés dans les locaux de la société, en entreprise, à domicile ou
sur les marchés. Envie de s’évader, poussez la porte de l’avenue Rogier. ●
Les mains qui écoutent
Avenue Rogier 403
1030 Schaerbeek
[email protected]
SOUCIS
D’ARCHIVAGE ?
19
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
Ant & Stratego Finance : une alliance
en ces temps incertains
L’association entre ANT Trust & Corporate services (ex-Amaco), société indépendante et centenaire et STRATEGO FINANCE, spécialisée dans les services de gestion financière aux entreprises,
constitue une alliance sûre en ces temps d’instabilité et de réduction généralisée des coûts. Ce
partenariat permet aux entreprises de se concentrer sur leur stratégie, leur croissance et leur
rentabilité. Créée en 1992 par Colette Plasman, STRATEGO FINANCE offre des services de gestion
financière tant aux PME qu’aux filiales de multinationales implantées en Belgique. La société a
développé de son côté un réseau international d’experts composé d’avocats, de gestionnaires de
fortunes, de banques et de consultants techniques avec lesquels une relation de confiance s’est
installée au fil du temps, assurant une collaboration rapide et efficace. ANT Trust & Corporate
Services a été créée, en 1896, par un consortium d’institutions financières néerlandaises pour
gérer de manière indépendante et professionnelle leur administration financière, ainsi que
leurs titres et effets. ANT et STRATEGO FINANCE offrent une prestation de services professionnels stable, unique sur le marché Belge. Une alliance qui anticipe l’évolution inéluctable vers la
spécialisation et la sous-traitance des services par les entreprises en ces temps d’instabilité. ●
Stratego Finance SPRL
Avenue Brugmann 12A Bte 5
1060 Bruxelles
T +32 2 340 00 40
F +32 2 346 27 37
[email protected]
www.strategofinance.be
Archiving Solutions
Yo u r i n f o r m a t i o n i s n o w h e r e s a f e r
solutions absolues
pour archives
Colette Plasman André Nagelmaker
STRATEGO FINANCE ANT Trust & Corporate Services
appelez dès maintenant le 078 15 31 61
ou consultez notre site www.merak.eu
Member
to Member
Vous voulez offrir un avantage à un autre membre de Beci ? L’espace Member to Member
est maintenant à votre disposition dans la revue Entreprendre !
Contactez Catherine Mertens au 02 643 78 16
Faites savourer votre image de marque !
Queen’s Chocolate, le spécialiste du chocolat sur mesure, propose des goûts,
des produits et des emballages novateurs. La marque Queen’s conçoit une large gamme de Chocolats Belges de qualité, à base de recettes traditionnelles et
d’ingrédients naturels. La société vous propose une large variété de délicieux
produits, du ballotin aux Napolitains, conditionnés dans un packaging spécifique afin de valoriser votre image de marque.
Les produits Queen’s Chocolate sont exportés en France, Canada, Grande-Bretagne et Italie. En 2000, Queen’s s’est vu décerner le premier prix au « Canadian Fine Food Show » à Toronto. Les marchés actuellement visés sont les
Etats-Unis et la Chine ●
Queen’s Chocolate
Parc industriel 22, 1440 Wauthier-Braine
t +32 2 366 09 32
M : +32 475 92 58 46
F + 32 2 390 00 56
www.chocolatqueens.com
Votre avantage Beci
90 € sur les frais de cliché pour chocolat
personnalisé et 10 % sur les oeufs de Pâques
www.chocolatqueens.com
Et voguent les Tissus du Chien Vert
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
20
Il y a 20 ans, Guy Francois jetait les bases d’un concept de commerce un brin
déjanté et très «sea minded». Aujourd’hui, Les Tissus du Chien Vert, dorénavant dirigés par son fils Guy Laurent, sont devenus incontournables pour qui
se met en recherche d’un tissus qu il soit de confection ou de décoration; généraliste à l’origine le concept - sans renier son premier core business- c’est
tourné avec bonheur vers le haut de gamme et un service de décoration/placement à Bruxelles, 2 magasins phares se partagent une clientèle cosmopolite (1500mt chacun). Les Tissus du Chien Vert qui se trouvent également à
Waterloo, Gosselies, Hognoul ambitionnent cette année encore de dénicher
l’emplacement rêvé à Anvers ou à Gand, sillage à suivre… ●
Votre avantage Beci
15 % sur les tissus sauf sur Karin Sajo, Kobe et Ado.
www.chienvert.com
Les Tissus Chien Vert
Rue du Chien Vert 2, 1080 Bruxelles
T+32 2 411 54 39
M +32 475 23 26 46
F +32 2 411 62 60
[email protected] - www.chienvert.com
Pour un bon moment au Hilton
La Maison du Bœuf, le restaurant gourmet de l’hôtel Hilton Brussels, offre
une qualité de service haut de gamme ainsi qu’une combinaison unique de
mets raffinés et de vins hors du commun. Ce cadre luxueux et intime offre
une vue imprenable sur le Parc d’Egmont, un plaisir des yeux que l’on peut
savourer toute l’année. Le Café d’Egmont propose quant à lui un grand choix
de spécialités belges et internationales, 24 heures sur 24. ●
Votre avantage Beci
Lors de votre visite, recevez gratuitement votre carte de membre Taste! qui
Pour déguster, à vous de jouer...
Hilton Brussels
Boulevard de Waterloo 38, 1000 Bruxelles
T +32 2 504 11 11
F +32 2 504 21 11
www.brussels.hilton.com
vous permettra de bénéficier tout au long de l’année de réductions et de
promotions spéciales au Hilton Brussels. Offre valable sur présentation de
l’article et de votre carte de visite. Jusqu’au 30 avril 2009, bénéficiez de
20% de réduction dans les restaurants du Hilton Brussels !
event
Jump 2009
Et si les femmes sauvaient l’économie ?
Le 23 avril prochain se déroulera au BOZAR le 3ème Forum JUMP. En ces temps particulièrement
difficiles pour les entreprises, les femmes ont peut-être un rôle important à jouer pour la relance.
Et si une plus grande égalité homme-femme au niveau de la prise de décision apportait une
autre vision et d’autres méthodes de gouvernance ?
Pensez-vous que la crise
actuelle aurait pu être évitée
s’il y avait eu un plus grand
équilibre homme/femme au
top niveau des banques et des
entreprises ?
Etienne Van Keer : Il faut laisser
aux femmes l’opportunité d’être
femme. Elles prennent leurs décisions de manière plus collective, et
par conséquent avec moins de risques. Mais j’insiste sur le fait que ces
femmes doivent rester telles qu’elles
sont, et ce n’est malheureusement
pas toujours le cas : elles se forcent
en fait à adopter des comportements
masculins. S’il y avait plus de femmes
au top, nous aurions probablement
des approches plus nuancées. Les
femmes ont en effet un type de leadership plus réfléchi que les hommes
et prennent donc moins de risques.
Une série d’études récentes montrent
que les entreprises qui comptent plus
de femmes au niveau de leur direction font de meilleures prestations
en temps de crise.
Ellen Soentken : Bien entendu. Les
hommes aiment le risque. Les femmes préfèrent l’éviter. C’est quelque
chose que les spécialistes en matière
de psychologie et biologie évolutive
savent depuis longtemps. Les hommes ont toujours été des « chasseurs»
et les femmes des « cueilleuses ».
Aujourd’hui encore, les hommes ont
plus tendance que les femmes à prendre des risques. C’est ainsi que, de
manière générale, ils choisissent plus
volontiers des professions et des secteurs où la prise de risque est récompensée. Alors que les femmes vont
choisir la sécurité et les certitudes,
elles préfèrent généralement éviter
les risques. C’est malheureusement
pour cette raison que je pense que les
hommes vont continuer à dominer le
monde de la finance et du business.
Non seulement parce qu’ils aiment
la prise de risque, mais parce qu’en
Ellen Soentken
plus de cela les femmes cherchent à
l’éviter. Selon moi, à moins de réguler
la situation de manière interventionniste, la culture du « mâle dominant
» propre au monde de la finance et du
commerce, va continuer à persister.
Dans ce secteur, un comportement
téméraire sera toujours plus valorisé qu’un comportement prudent.
J’estime qu’il est essentiel d’assurer
un équilibre homme-femme au top
niveau des banques et des entreprises. Tout simplement parce que la
multiplicité des points de vue permet
de mieux prévenir et anticiper les risques, que ce soit dans le bonnes ou
les mauvaises conjonctures. Mais je
ne suis pas certaine qu’un plus grand
pourcentage de femmes au « top »
aurait pu permettre d’éviter la crise…
En réalité, le problème n’est pas le
nombre d’hommes et de femmes
dans un groupe, mais plutôt de la nature profonde et de la manière dont
est composé ce groupe. Et là les tendances du ‘live now pay later’ et ´the
bigger the better´ sont encore prépondérantes. C’est comme cela que
cela fonctionne : si une famille se voit
refuser un crédit hypothécaire auprès
d’une banque prudente, alors elle se
dirigera vers une autre moins regardante par rapport au risque pris. C’est
un exemple bien sûr, mais n’oublions
pas que cette crise est due en grande
partie au fait que des familles ont
conclu des crédits hypothécaires au
dessus de leurs moyens. Et on sait bien
qu’à la maison, les femmes ont encore
une grande influence sur la destination de l’argent du ménage
Croyez-vous que cette
récession pourrait être un
coup de frein à l’égalité
homme/femme, comme
s’il était inconsciemment
plus « acceptable » pour les
employeurs de faire perdre son
emploi à une femme plutôt
qu’à un homme ?
E. V.K. : Ce que je crains c’est, qu’à cause de la crise, un leadership masculin
plus dominant émerge au sein des
entreprises. Alors que l’on commençait à voir de plus en plus de femmes
à un haut niveau, avec cette crise la
plupart des entreprises risquent de se
mettre à adopter des règles plus dures. Et ces règles sont typiques d’un
leadership masculin. Donc l’apparition de femmes top managers ne va
probablement pas continuer à progresser, la tendance pourrait même
régresser. Les hommes vont en effet
se replier vers des mesures « plus
classiques » et sûrement pas vers des
solutions innovantes. Et cela signifie-
21
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
E
llen Soentken (entrepreneure, consultante et auteure
de «De Zeven Ongeheugden
van Vrouwelijks Managers» - Ed.
Scriptum) et Etienne Van Keer (executive manager R&D chez Hudson)
seront tous les deux orateurs lors du
prochain Forum JUMP. Ils répondent
à quelques interrogations.
event
ra donc moins chances pour les femmes d’atteindre le top…
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
22
E. S. : De récentes études chiffrées nous
prédisent un avenir plus rose pour les
femmes. Pourtant je crains que les
femmes ne subissent le contrecoup
de ce que j’appelle le « pouvoir de
l’habitude ». Ce n’est pas péjoratif,
mais de nombreux dirigeants (aussi
bien hommes que femmes d’ailleurs)
pensent encore aujourd’hui que les
femmes travaillent pour « mettre
du beurre dans les épinards ». Et les
femmes elles-mêmes ont ce raisonnement inconscient, du coup elles
ne mettent pas tout en oeuvre pour
sauver leur job. Lorsque j’explique à
un public de femmes que la plupart
des HR Managers n’ont vu que des
hommes pleurer dans leur bureau
pour garder leur emploi, je vois la désapprobation et la moquerie sur leurs
visages. La femme préfèrera quitter le
bureau du patron la tête haute, alors
que l’homme se battra jusqu’au bout
pour conserver son boulot.
Pensez-vous que les femmes
aient réellement un plus
grand sens de l’éthique et des
responsabilités?
E. S. : Oui. C’est d’ailleurs si important
chez les femmes, qu’elles en perdent leur
pragmatisme. Trop souvent les femmes
abandonnent leur emploi ou leur projet parce qu’il ne correspond pas tout à
fait à certaines valeurs ou convictions.
Et elles font cela avant même de s’être
demandé un instant à quoi ressemblerait leur vie si elles étaient moins exigeantes envers elles-mêmes. Je pense
vraiment que des entreprises gérées par
des femmes auraient plus de chances de
résister à la crise mais uniquement parce qu’elles ont une meilleure appréhension des risques en périodes de stress
que les hommes et que grâce à cela elles
peuvent obtenir de meilleurs résultats.
Pour cette raison, une entreprise gérée
par une femme peut être un bon investissement.
pris pour offrir à leurs actionnaires de
meilleurs résultats à long terme.
E. V.K. : Je ne crois pas que les femmes
aient un sens de l’éthique et des responsabilités plus prononcés que les
hommes. Par contre il est exact qu’elles
ont un autre regard sur les choses. Les
femmes ont une autre personnalité et
utilisent des aspects différents de cette
personnalité dans leur prise de décision.
La différence principale se trouve dans
le fait qu’elles voient à plus long terme.
De par leur mode de pensée, les hommes réfléchiront plus à court terme, ce
que la bourse et la finance exigent parfois… Les femmes prennent plus de distance et sont plus tournées vers l’avenir.
Les entreprises devraient apprendre à
penser plus de cette manière y com-
E.V.K. : J’ai peur que les entreprises
cherchent à sauver ce qu’il reste à
sauver et que pour cette raison elles
s’orienteront plus vers un mode de
gestion plus masculin. J’ai donc des
doutes sur le fait que les femmes
puissent tirer un avantage de cette
crise. A long terme, les entreprises
doivent évidemment réfléchir à la diversité, mais je crains que les temps
difficiles que nous vivons actuellement poussent les entreprises à se
replier sur des modes de pensée plus
classiques et plus connus. Cela pourrait donc être un frein à court terme.
A votre avis, les femmes
devraient-elles profiter de la
situation économique difficile
pour proposer une vision
nouvelle du management et
mettre en avant leurs qualités
propres ?
E. S. : C’est en tous cas ce qu’elles
devraient faire. Mais je ne suis pas
sûre que cette crise soit un stimulant
suffisant pour pousser les femmes à
remettre en cause l’establishment actuel et en proposer un nouveau, plus
féminin.
Sibylle Dechamps
Et si les femmes sauvaient l’économie ?
JUMP - Forum des Femmes Actives
23 avril 2009 au BOZAR
Echanger les meilleures pratiques pour valoriser la carrière des femmes
Acquérir des outils pour la gestion de carrière
Renforcer l’équilibre entre vie de famille et vie professionnelle
Être inspirée par d’autres femmes, leurs expériences et leurs réflexions
Faire de nouvelles rencontres et élargir les réseaux d’affaires
Recevez une inscription gratuite par 3 personnes inscrites dans votre entreprise, avec le code avantage « BECI ».
Informations et inscriptions sur www.forumjump.be.
Bribes d’ambiance
lors de Jump 2008
Bfm Today.
Le premier business e-mag
quotidien et gratuit.
Nous l’avions dit, même privé d’antenne, Bfm reviendrait. Et nous aimons tenir nos
promesses. Le Bfm nouveau est arrivé. Il prend la forme de l’avenir, celle d’un e-magazine
au titre de Bfm Today. Autrement dit, un magazine multimédia quotidien, gratuit et interactif, déposé chaque jour dans votre mailbox. Vous y trouverez toute l’info économique,
politique, sociale et culturelle, à travers des rubriques connues et plein de nouveautés
en lettres, en sons et en images. Le discours, lui, ne change pas, le ton reste celui que
vous avez toujours apprécié. Découvrez vite Bfm Today, abonnez-vous sans attendre en
envoyant BFM par SMS au 3001 (tarif standard) ou en consultant www.bfmtoday.be
ABONNEMENT
GRATUIT
ENVOYEZ BFM
AU 3001
(SMS TARIF STANDARD)
information
management
14 mai 2009, lancement de la BECI HR Academy
Le jeudi 14 mai 2009, Beci et le groupe Securex organisent la 1ère séance bilingue de la Beci HR
Academy. Cet événement prestigieux rassemblera directeurs HR et CEO d’entreprises de la Région
bruxelloise et portera sur 2 grands thèmes HR et juridique. Cet événement se clôturera par un
cocktail-networking
La 1ère Beci HR Academy en bref !
2 grands thèmes:
La flexicurité: simple néologisme ou réponse aux défis économiques ? Cela changera-t-il quelque chose à ma pratique
RH ? Où en est la Belgique en matière de flexibilité ? Cas concrets.
L’alcool et la drogue dans les entreprises: quelles seront les nouvelles obligations des employeurs ? Quelle politique de
prévention les entreprises devront-elles mettre en oeuvre?
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
24
Orateurs:
Sonja Kohnenmergen de la FEB, David Ducheyne de Securex, Stéphanie Bechet de Stibbe
Jean-Philippe Cordier de Stibbe.
Les exposés se tiendront en français et néerlandais sans traduction simultanée
Où et quand:
Auditorium de Stibbe - Central Plaza –25 rue de Loxum –1000 Bruxelles (à côté de la gare centrale)
Jeudi 14 mai 2009 de 14h30 à 17h30, suivi par un cocktail networking
Participation : 50 € + TVA 21% (membres BECI et clients Securex, Sodexo, Stibbe)
70 € +TVA 21% (autres participants)
Inscription : www.beci.be/hracademy
NOUVEAU!
Réseau apprenant sur la responsabilité
sociétale des entreprises
En tant que dirigeant de PME, vous
vous interrogez souvent sur votre responsabilité sociétale. Vous vous sentez concernés, ou êtes déjà engagés,
mais vous voulez mieux l’appliquer
au sein de votre entreprise. En fait,
vous vous posez toute une série de
questions.
Quel nouveau potentiel la RSE peutelle apporter à mon entreprise? Comment dois-je répondre aux questions
de mes clients et fournisseurs sur la
durabilité et la plus-value sociétale
de mes produits et services ? Comment impliquer mon personnel et
mes clients dans cette démarche?
Bref, comment aborder ce sujet et qui
peut m’aider ?
BECI vous offre une chance unique de
suivre un trajet apprenant pratique
sur la RSE au sein d’un petit groupe
de dirigeants d’autres PME.
Le programme propose 6 sessions
d’une demi-journée, de fin mai 2009
à février 2010.
Accompagné par des formateurs experts de CAP conseil, vous trouverez
des réponses à vos questions, des
outils pour aborder les aspects les
plus importants de la responsabilité
sociétale et la façon de les concrétiser
dans le quotidien de votre entreprise.
Pas de « théorisme », de la pratique!
Au bout du trajet, vous aurez réalisé
un projet concret et sur mesure pour
votre entreprise, tout en échangeant
vos expériences avec les participants,
gérants d’autres entreprises.●
Avec le soutien financier de
En savoir plus ?
Contactez Brigitte van der Mensbrugghe T 02 643 78 30 [email protected]
Vous pouvez même participer si vous n’êtes pas membre d’une chambre de commerce.
Pour en savoir plus, venez prendre part au petit déjeuner de ce mercredi 22 avril de 8h à 10h (inscription obligatoire).
europe
The American Chamber of Commerce in Belgium (AmCham Belgium) The British Chamber of
Commerce in Belgium (BCCB)Brussels Enterprises Commerce and Industry (Beci)The Bulletin Present
Brussels meets Europe
A new events series in the capital of Europe.
“Brussels meets Europe” is a joint initiative from AmCham Belgium, BCCB, Beci and The Bulletin. These
organizations are pulling together their strengths and reach to organize four high level events per
year, each with a well known prominent speaker. By working together, we can attract larger audiences
and offer much larger networking opportunities by enabling participants to meet new faces and new
organizations.
Our first “Brussels meets Europe” event with Jamie Shea, Director of Policy Planning in the Private Office
of the Secretary General at NATO, will take place on April 21, 2009. Jamie Shea will deliver a speech on
the topic “What does Obama mean for Europe: first impressions.”
For information & registration: [email protected] or www.amcham.be
Jamie Shea, director of policy planning at NATO
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
25
BRUSSELS ENTERPRISES
COMMERCE AND INDUSTRY
Find the suitable partner to
develop your business
abroad!
Make use of our Business Cooperation Database !
What is it ?
it is a database wich includes more than 4000 company profiles from 40 countries.
•
•
•
What kinds of business cooperation
are promoted ?
•
•
•
•
•
trade intermadiary services ( agent, represantative,
distributor )
Frachise
Transport / Logistics
Joint Venture
Merger, Exchange of Shares
Sale / Acquisition of a complete company or a part
of it
Reciprocal Production
Subcontracting / outsourcing activities
How to be included in this database ?
contact Mr. François Xavier Finet by email [email protected].
boîte à outils
Carte d’identité:
Nom : Chatel Valérie Formations
acquises : sophrologue, coach,
psychothérapeute
Enseigne : Human-essence
Activités : sophrologie, coaching,
formation : bien être et
performance, voyages de
ressourcement
Date de création : 2003
Objectifs futurs : développement
des voyages autour du thème
« voyager autrement pour se
ressourcer le corps et l’esprit » !
Starter du mois
« Mon expérience m’a permis de prendre
conscience de ce que le potentiel humain
recèle de ressources inexploitées »
Quel est votre parcours ?
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
26
Fille, petit fille et arrière petite fille d’entrepreneur agricole, j’ai grandi dans un
milieu d’indépendants depuis ma naissance. Attachée commerciale pendant plus
de 10 ans dans le secteur des Télécoms. En
2000, je décide parallèlement à ma vie
professionnelle de me former à diverses
approches d’accompagnement au développement du potentiel humain. Je me forme
entre autres à la sophrologie, au coaching
et à la psychothérapie, métier que je réalise au sein d’Human-essence, structure
que j’ai créée en 2003. Au fil des années, je
continue à m’enrichir des différentes approches du développement humain.
Pourquoi l’idée d’entreprendre ?
Mon caractère, mes valeurs, mon expérience dans le monde de l’entreprise, des
relations commerciales m’ont permis de
prendre conscience de ce que le potentiel
humain recèle de ressources inexploitées. Ma détermination, ma persévérance
pour faire de ma passion un métier et une
source d’épanouissement personnel m’ont
conduit à cette option d’entreprendre.
Comment se porte votre marché ?
En pleine expansion, la demande
aujourd’hui face à la crise est davantage
une opportunité, là où les budgets n’existent plus, le plan d’accompagnement du
bien-être au travail reste une ressource
essentielle au potentiel humain et déterminant pour que l’entreprise atteigne ses
objectifs.
Quelle qualité faut-il avoir pour être
un bon chef d’entreprise ?
Connaître ses valeurs, ses forces et ses faiblesses afin de les exploiter au mieux. Etre
bien entouré professionnellement et personnellement. La réalisation de mon métier
m’a permis d’accéder à la grandeur humaine et à ses travers, l’appliquer au monde de
l’entreprise c’est contribuer à accentuer ses
talents.
Quel genre de patron êtes-vous ?
Quels conseils donneriez-vous aux
personnes qui hésitent à se lancer
dans la création d’entreprise ?
De bien s’entourer professionnellement
et personnellement, connaître ses forces
et ses faiblesses afin de les exploiter au
mieux. S’appuyer sur ses acquis et développer les compétences nécessaires à parfaire
son métier et ses différentes facettes. En
résumé, pouvoir allier l’amour du métier
et les contraintes liées à la gestion.
De nature, je suis exigeante, déterminée et
persévérante, être mon propre patron m’«
impose » un niveau d’autogestion de mon
métier sans relâche, un self leadership. Mes
outils de sophrologie et de coaching me guident au quotidien.
Quelle est votre devise ?
Comment voyez-vous la Belgique en
termes d’entreprenariat ?
Notre pays offre un bon degré de réseautage. De plus, les divers organismes présents
sur le territoire, dédiés à l’apprentissage des
techniques de gestion et/ou qui participent
à l’assistance au développement des affaires, sont très actifs et d’assez bon niveau.
Le service de création d’entreprise et tout
particulièrement le très grand soutien de
Mirella Zaccagnini. L’appui de Beci fut une
aide extrêmement précieuse, tant par le
professionnalisme que la qualité humaine : disponibilité, écoute, ouverture vers
d’autres perspectives, outils multiples mis
à disposition.
Quelles difficultés avez-vous
rencontrées lors de la création de
votre structure ?
Recommanderiez-vous
l’accompagnement des conseillers de
Beci Starters ?
Allier vie professionnelle et vie privée, trouver le juste équilibre. Outre cela, une bonne
gestion du temps, des tâches, une organisation structurée entre l’administratif, le commercial, la vente, l’étude de son marché, le
financier, les formations permanentes,…
Etre la plus congruente possible entre ce
que je pense, ce que je dis et ce que je fais,
voilà ma devise au quotidien !
Quels sont les services auxquels vous
avez fait appel chez Beci ?
La crise est à la fois signe de danger et en
même temps d’opportunité, mon conseil :
s’appuyer sur les ressources humaines offertes par Beci !●
Propos recueillis par Mirella Zaccagnini
Participez gratuitement à nos prochaines séances d’info sur la création d’entreprise
Mercredis 22/4, 6/5, 20/5, 3/6, 17/6 de 10 à 11h30 - Mercredis 29/4, 13/5, 27/5, 10/6, 24/6 de 14 à 15h30
Inscription par téléphone au 02 648 50 02 ou [email protected]
anti - crise
Action-promo Beci, BHA et la STIB
« Bruxelles, ce soir, je t’offre l’hôtel »
Brussels Hotels Association, Beci et la STIB lancent ensemble une action de promotion unique:
« Bruxelles, ce soir, je t’offre l’hôtel ». Le principe : faire connaître aux Bruxellois et aux
employés des entreprises bruxelloises 62 hôtels bruxellois et leur permettre de re(découvrir)
leur ville par la même occasion.
Tarifs pour une chambre double
+ déjeuner pour 2 personnes
Hôtels 5 étoiles : 100 €
***** Amigo Hotel, Brussels Marriott
Hotel, Château du Lac, Le Châtelain,
Le Méridien Brussels, Le Plaza, Metropole, Radisson SAS Royal Hotel,
Renaissance Brussels Hotel, Royal
Windsor Hotel Grand Place, Sheraton
Brussels Airport Hotel & Conference
Centre, Sofitel Brussels Europe, Stanhope Hotel, Warwick Barsey Hotel
Brussels, Sofitel Brussels Le Louise
Hôtels 4 étoiles : 80 €
**** Crowne Plaza Brussels City Centre - Le Palace, Crowne Plaza Europa
Brussels, Dolce La Hulpe Brussels,
First Euroflat, Four Points by Sheraton Brussels, Gresham Belson Hotel,
Holiday Inn Brussels Airport, Holiday Inn Brussels City Centre, Hotel Cascade Louise, Hotel Leopold,
Martins Central Park, Martin’s Grand
Hotel, NH Atlanta Brussels, NH Brussels City Centre, NH Du Grand Sablon, NH Stephanie Hotel, Novotel
Brussels Off Grand’Place, Pullman
Brussels Airport, Radisson SAS EU
Hotel, Scandic Grand Place Brussels,
Sheraton Brussels Hotel, Silken Berlaymont Brussels, The Dominican,
Thon Hotel Brussels City Centre, NH
Grand-Place Arenberg
Hôtels 3 étoiles : 60 €
*** Chelton, Best Western Hotel Brussels (E40/Groot-Bijgaarden), Best
Western Hotel Brussels East (Wavre),
Comfort Art Hotel Siru, De Fierlant,
Euro Capital Brussels, Express By
Holiday Inn Brussels Airport , Holi-
day Inn Brussels Shuman, Holiday
Inn Garden Court Brussels Expo, Hotel Bloom!, Hôtel des Colonies, Ibis
Brussels Centre Gare Du Midi, Ibis
Brussels Centre Ste Catherine, Ibis
Brussels Off Grand’Place, Leonardo
Hotel Wavre, Louise Hotel, Marivaux
Hotel, Congress & Seminar Centre,
Martins Lido, Martin’s Lodge, Novotel Brussels Airport, Novotel Brussels
Centre Tour Noire
Pour qui?
Tous les Bruxellois et tous les employés d’entreprises bruxelloises
(employés qui résident officiellement en Belgique).
27
Comment réserver? Surfez sur
www.beci.be/bha
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
Nous vous offrons une nuitée + un
ticket STIB à un prix concurrentiel en
avril (17-18/04) et en juin (05-06/06
en 26-27/06).
Vous trouverez la liste, le numéro de
réservation et les sites web des 62
hôtels participants à Bruxelles.
Roel Veyt
Et si les femmes sauvaient l’économie ?
Knowledge partner
•Deuxconférencesauplushautniveau:
- Plus de femmes aux postes de décision
- Féminité et pouvoir
23 avril 2009
BOZAR - Bruxelles
www.forumjump.eu
Bénéficiez d’1 participation gratuite par
3 personnes payantes dans votre entreprise
avec le code avantage « BECI »
JUMP Partners
Institutional Partners
•Huitatelierspratiquespourdévelopper
votrecarrière
•Unséminairepourresponsablesde
RessourcesHumainessurlarétention
desfemmesdanslesentreprises
•Rencontrerd’autresfemmes
etenrichirvosréseaux
Media Partners
Venue Partner
Goedele
boîte à outils
Création d’une société
Etablir une convention préalable pour les
futurs partenaires
En pratique, les futurs partenaires qui discutent de leurs projets commerciaux, conviennent
verbalement d’un certain nombre de points concernant leur collaboration et procèdent
immédiatement à la constitution de leur nouvelle société, à la restructuration envisagée, ou
l’admission de nouveaux investisseurs/membres de la famille/associés actifs dans la société, sans
aucune autre formalité.
S
tion de suite, clause d’agrément, clause de préemption, etc. La rédaction de
telles clauses est cependant délicate,
car en cas de non-respect de la loi, l’on
pourrait se trouver confronté à la nullité d’une clause. La mise en œuvre de
ces clauses exige, en outre, des définitions et règles clairement établies,
par exemple en matière de valorisation d’actifs (méthode, durée), de procédure, etc.
Prévenir les problèmes
Autres conventions ?
Ces bases peuvent consister en l’élaboration d’une convention d’actionnaires, qui peut contenir diverses dispositions concernant, par exemple, la
cession des parts, l’administration de
l’entreprise, les dividendes / la politique d’investissement et les possibilités de retrait d’un actionnaire.
Restrictions en matière de
cession de titres
Outre les restrictions en matière de
cession, les conventions d’actionnaires comportent régulièrement des
dispositions relatives à l’administration de l’entreprise. Les actionnaires
conviennent par exemple qu’ils ont
tous le droit d’être représentés au
conseil d’administration ou que, par
exemple, il y aura un nombre minimum d’administrateurs.
Conclusion
Une convention d’actionnaires peut
comporter les clauses les plus diverses, qui jettent les bases nécessaires
d’une future collaboration professionnelle et fixent les rapports entre
les actionnaires.
La rédaction d’une convention d’actionnaires vise la conclusion d’accords clairs et permet en même
temps aux partenaires de fixer toute
une série de règles auxquelles ils ne
songeraient pas automatiquement
ou auxquelles ils prêteraient moins
attention.●
Thierry Dekoker & Dominique Deliège
D’une manière générale, les conventions d’actionnaires comportent des
dispositions concernant la cession
d’actions. Souvent, les actionnaires
souhaitent en effet éviter que des actionnaires « étrangers » entrent dans
la société contre leur gré (par exemple des concurrents), ou que des actionnaires restent pendant un certain
temps dans l’entreprise. Si l’on ne fixe
pas de convention à ce sujet dans une
SA, tous les actionnaires peuvent en
principe transférer librement leurs
parts à des tiers si des dispositions
contraires n’ont pas été prévues dans
la convention.
©Bilderteam-Ernie
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
28
i les choses en restent là, soit,
mais il arrive aussi (trop) souvent dans la pratique que ces
mêmes partenaires voient avec regret,
après un délai plus ou moins long, leur
entreprise confrontée à de sérieux
problèmes en raison de profondes
divergences de vues ou de situations
de conflit intenables. En fait, ils ont
négligé de bâtir leur collaboration sur
des bases suffisamment solides.
Les clauses limitant la cession des
titres sont très nombreuses : clause
d’inaliénabilité, droit de suite, obligaAvant de vous associer, pensez à prévoir les possibles déboires…
informatique
Une cure de jouvence informatique
pour votre société !
Christophe Coppens et la société Refritec sont les premiers demi-finalistes d’Ultimate
Makeover.
20 avril, sur le site www.ultimatemakeover.be, dédié à la promotion de
l’ICT auprès des PME.
L’entreprise gagnante, en fin de parcours, gagnera une cure de jouvence
complète –technologique, décorative,
comptable et éducative - d’une valeur
de 200.000 euros.
Chapeau, Monsieur Coppens !
Couturier designer belge de la nouvelle génération, Christophe Coppens
a lancé sa première collection de chapeaux à 21 ans. Inspirée par l’art en
général, et la littérature en particulier, cette entrée dans le secteur de la
mode lui a valu une reconnaissance
instantanée. Il a, par la suite, élargi
ses activités à tous les accessoires
pour hommes et femmes. Sa première collection d’accessoires « haute couture » a d’ailleurs fait l’objet
d’une présentation à Paris en 2006.
Aujourd’hui, l’entreprise Christophe
Coppens comporte un service de distribution des produits dans les boutiques de prestige du monde entier,
ainsi qu’une boutique en nom propre
au Japon et deux à Bruxelles.
sur ce secteur de plus ne plus plébiscité par les consommateurs belges.
Grâce à cette expertise, la qualité de
son service n’a d’égale que sa consistance commerciale. Au cours des 5
dernières années, le chiffre d’affaires
de l’entreprise a augmenté de 7% en
moyenne, avec une équipe stable de
21 personnes. Son dernier défi tient
dans son engagement à respecter les
objectifs de Kyoto, ce qui signifie la
délivrance systématique de conseils
aux clients pour les aider à trouver
la solution la plus respectueuse de
l’environnement. Toutes ces activités et idées nouvelles sont soutenues
par un système informatique qui a, à
la fois, évolué au cours des années et
englobé des logiciels imposés par la
maison-mère. Un makeover serait le
bienvenu. ●
Carline Taymans
www.ultimakeover.be
© Reporters/Jean-Michel Clajot
www.christophecoppens.com
Refritec, l’ardeur du froid
Christophe Coppens
L
e concours Ultimate Makeover,
organisé par Microsoft et quelques partenaires sur le site web
du même nom, vient d’entrer dans sa
deuxième phase, consacrée à la productivité. La première phase s’intéressait à la sécurité et la suivante sera
consacrée à l’automatisation. Toutes
les PME peuvent s’inscrire, jusqu’au
Frigos, système d’étanchéité, moteurs
de refroidissements, pièces détachées
spécifiques pour Refritec BVBA, les
équipements de refroidissement et
climatisation n’ont aucun secret. A
partir de Zaventem, où la société a installé son siège social, elle procure toutes les composantes de systèmes de
renom aux professionnels du secteur
et ce, principalement en Belgique.
Ancien département de Molimex, revendu à un groupe allemand en 2001,
Refritec a continué à se concentrer
Refritec
29
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
© Reporters/Ezequiel Scagnetti
ultimate makeover
Communiqué ING
COMMERCIAL FINANCE
Vos factures financent votre croissance
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
30
L’idée d’une formule de financement basée sur le portefeuille de
créances de l’entreprise acquiert enfin ses lettres de noblesse.
S
i vous avez eu récemment l’occasion de jeter un
oeil aux factures de vos fournisseurs, la chose ne
vous a sûrement pas échappé: de plus en plus
d’entreprises cèdent leurs factures à une société spécialisée en commercial finance. Cette cession est signalée par une mention distincte sur la facture, ou par
un petit autocollant. L’époque où ce genre de mention suscitait une méfiance – infondée – est à présent
révolue (voir encadré «Quinze ans de retard sur le
leasing»), et les services de commercial finance sont
de plus en plus appréciés en tant que mode de financement flexible et efficace des activités de l’entreprise. Bruno Verhofstede, qui occupe depuis quelques
mois le poste de Managing Director d’ING Commercial Finance Belux, retrace le parcours typique d’une
entreprise. «L’entrepreneur qui crée une petite société de services remarque rapidement que ses clients
paient en moyenne deux mois après l’exécution des
commandes alors qu’il doit régler au comptant la
plupart de ses factures. En soi, rien de surprenant, et
c’est d’ailleurs pour cela que les entreprises doivent
disposer d’un capital de départ. Sauf que… ce capital
ne grandit pas nécessairement au même rythme que
l’entreprise.» Au fur et à mesure que cette dernière
élargit sa clientèle et remplit son carnet de commandes, ses besoins de préfinancement des dépenses
prennent de l’ampleur. Même si l’entreprise est rentable, il n’est pas évident de combler ces besoins par
l’apport de capital supplémentaire. «L’entreprise a
simplement besoin d’argent pour faire tourner la machine», résume Bruno Verhofstede.
WWW.ING.BE/BUSINESS
Plus flexible que le crédit de caisse
U
ne situation pour laquelle ING Commercial
Finance propose une large gamme de solutions.
«Le principe de base, poursuit Bruno Verhofstede,
est le suivant: dès que l’entreprise envoie une facture
à l’un de ses débiteurs, nous préfinançons une part,
convenue à l’avance, de la somme facturée, que nous
versons sur son compte. Certains clients se contentent
de 60% du total de la facture; pour d’autres, cela peut
monter jusqu’à 90%. Plus tard, lorsque nous recevons le
paiement du débiteur – le transfert de la propriété de
la créance fait partie des conditions d’octroi de ce type
de crédit – le crédit cesse de courir et nous versons à
l’entreprise la part de la facture qui n’a pas fait l’objet d’un
financement. Le même scénario se répète chaque jour:
le client envoie le détail des factures de la journée à sa
banque, et cette dernière vérifie les paiements reçus des
débiteurs. Sur base de ces éléments, le montant total du
crédit est adapté et les intérêts sont calculés. Grâce à une
application Internet, le client peut à tout moment suivre
sa ligne de crédit et rester au courant de son évolution.
Cette formule est beaucoup plus flexible qu’un crédit
de caisse. Un importateur de décorations de Noël, par
exemple, peut facturer pour plus de 1 million d’euros
au cours du mois de décembre, puis plus rien pendant
deux ou trois mois. Avec ING Commercial Finance, il
peut sans problème obtenir un crédit substantiel, qui sera
remboursé en janvier et février au fur et à mesure que
ses clients règleront leurs factures. «Il s’agit en quelque
sorte d’un acompte», résume Bruno Verhofstede.
➦
L
es variations saisonnières ne sont pas les seuls
événements auxquels les services de commercial finance sont adaptés. «Nos services nous
permettent aussi de financer la croissance d’entreprises
très différentes, souligne Bruno Verhofstede. Ils conviennent aux PME qui ont un chiffre d’affaires de 1 ou 2 millions d’euros comme à celles qui réalisent le centuple. Le
coeur de notre métier est le financement des créances.
C’est un excellent moyen de soutenir la croissance par
le financement du fonds de roulement. À l’inverse, cela
ne convient pas du tout aux entreprises qui cherchent de
l’argent pour construire un nouveau bâtiment ou réaliser d’autres investissements à long terme». Le financement sur base d’un portefeuille de créances est soumis
à certaines conditions. Tout d’abord, la propriété de ces
créances doit être cédée contractuellement à ING Commercial Finance. Ensuite, les factures doivent concerner
des marchandises déjà livrées ou des services déjà prestés. Le financement d’une facture qui concerne une série
de prestations récurrentes pas encore exécutées est par
exemple exclu.
➦ Que se passe-t-il à l’échéance?
S
i le financement constitue la base des services
offerts, ING Commercial Finance peut également
répondre à d’autres préoccupations de ses clients.
Par exemple, que se passe-t-il lorsqu’un débiteur ne
règle pas sa facture à l’échéance convenue? Qui va le
contacter et à quel moment? «Beaucoup d’entreprises
craignent de mettre en péril leurs bonnes relations commerciales si elles commencent à donner des coups de
téléphone ou à envoyer des lettres de rappel, poursuit
Bruno Verhofstede. Nous assumons donc ce rôle à la
place de la majorité de nos clients.» Et si les factures
restent malgré tout impayées? Un troisième service de
commercial finance, l’assurance crédit, répond à cette
préoccupation. Les clients qui ont pris cette couverture,
recevront, X jours après l’échéance de la facture, le solde non financé. Quant à ceux qui ne se sont pas assurés,
ils devront rembourser le crédit correspondant à cette
facture.
➦ Que coûte ce service?
S
’ il est possible d’expliquer rapidement les principes des services d’ING Commercial Finance, il
est plus difficile de traiter brièvement de leur coût.
«C’est un peu comme donner une estimation du prix
d’un costume, explique Bruno Verhofstede. Le produit est
facile à décrire, mais son prix variera fortement selon de
nombreux critères, comme la qualité du tissu choisi, la
coupe, etc.» Certains clients ont de nombreux débiteurs
différents, alors que d’autres travaillent principalement
avec trois ou quatre gros clients. La répartition du risque
est totalement différente, et cela a un impact sur les tarifs
pratiqués. La «qualité» des débiteurs joue également un
rôle. Et si le contrat comprend également la gestion des
impayés, il faut y inclure les coûts administratifs qui y sont
liés: les factures d’une entreprise de télécommunications
qui a des centaines de clients nécessitent plus de travail
que celles d’une entreprise d’intérim qui n’en a que
cinquante. «Grosso modo, trois éléments interviennent
dans le prix de nos services: le taux d’intérêt des prêts,
le risque que présentent les débiteurs et la charge
administrative.» En principe, le taux d’intérêt est moins
élevé que pour un crédit de caisse. «Logique, puisque
les créances constituent une garantie.» De plus, avec les
services de commercial finance, la banque suit toutes
les factures, et prend ainsi en permanence le pouls de
l’entreprise. Cette meilleure connaissance du client se
traduira souvent par une baisse du coût du crédit de
caisse.
Quinze ans de retard sur le leasing
F
inancer le fonds de roulement de l’entreprise
par des acomptes sur les créances en cours…
La solution semble aujourd’hui évidente, mais
cela n’a pas toujours été le cas,comme le rappelle
Bruno Verhofstede. «Le factoring, comme cela s’appelait à l’époque, souffrait d’une forte connotation négative. Une entreprise qui recevait une facture cédée
se mettait directement en tête que le fournisseur qui
l’avait émise était en difficulté. De façon totalement
infondée. Mais le risque d’être ainsi soupçonnées par
leurs clients décourageait la plupart des entreprises de faire appel à cette technique.» À l’époque, le
leasing suscitait la même méfiance, et ce sont les grandes entreprises qui ont montré aux petites son intérêt
pour financer l’achat de biens d’investissement. «La
même chose est en train d’arriver avec les services de
commercial finance. Mais avec quinze ans de retard.»
Les clients paient plus rapidement
L
a cession des factures à une société spécialisée
en commercial finance incite les débiteurs à
adopter un meilleur comportement de paiement.
«Les délais de paiement supplémentaires que les
entreprises s’accordent à elles-mêmes traduisent un
certain état d’esprit. Or, les débiteurs savent très bien
que nous suivrons attentivement leurs factures. Du coup,
ils modifient leur comportement. Et même lorsqu’ils
connaissent des difficultés, ils continuent à payer les
factures qui nous ont été cédées.» En général, on
constate que les factures de l’entreprise sont payées
beaucoup plus rapidement après leur cession. En soi,
cela rend déjà le préfinancement plus abordable. Celui
qui y fait appel comprendra difficilement pourquoi
cette formule de financement a mis autant de temps
à s’imposer. Les services de commercial finance
constituent en effet la solution la plus pratique et la plus
évidente pour disposer plus rapidement des liquidités
générées par l’activité de l’entreprise. Q
Contactez votre ING Relationship Manager pour plus d’infos.
WWW.ING.BE/BUSINESS
31
➦
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
➦ Bon pour la croissance
bizzbox news
l’actualité économique bruxelloise
Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ?
Communiquer via le réseau Bizzbox ?
02 345 74 55 - [email protected]
Informer. Communiquer.
Les entreprises ont enfin leur réseau.
BIZZ
BOX
Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox
diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association
avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.
FOCUS - La Commission européenne soigne avec la
créativité et l’innovation
Les licenciements massifs font les titres de la presse, les Etats se portent au secours des
entreprises et proposent leurs plans de relance, nombre de secteurs annoncent une baisse de
la consommation… De son côté, la Commission européenne entend soutenir la créativité et
l’innovation comme remède à la crise. Elle en fait sa thématique pour 2009.
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
32
« Bien que l’on ne puisse
prédire la durée de la crise,
quand elle sera terminée,
ceux qui auront investi
dans la créativité et l’innovation auront une belle
avance sur les autres », lance Jan Figel, commissaire européen de l’Education, la Formation, la Culture et de
la Jeunesse, en présentant la thématique européenne pour 2009. Comme
l’écrivait votre magazine le mois passé, la créativité n’a pas trait uniquement aux marchés et aux centres industriels, mais également à la société
multiculturelle ou à l’économie de la
connaissance. La créativité n’a pas
de frontière, elle se manifeste autant
dans l’art ou le design que dans les
sciences, la technologie et l’entreprenariat. Susciter les interactions entre
les secteurs d’activités mais aussi à
tous les niveaux de la société et favoriser les interactions entre les villes
aboutira à la création de nouvelles
idées et visions.
Invitée elle aussi à organiser ses actions, la Région bruxelloise s’attellera
en 2009 à soutenir et initier les initiatives allant dans ce sens. Comme
le souligne la Direction des Relations
extérieures du ministère de la Région
de Bruxelles-Capitale, Bruxelles se
distingue notamment dans les secteurs de la mode et du design, mais
aussi dans le secteur des TIC et de la
Télémédecine. Dans le cadre de cette
année-thématique, Bruxelles contribuera au Forum de la créativité organisé par le Comité des Régions des 20
et 21 avril. Plusieurs visites de lieux
bruxellois et un débat rassemblant
les trois régions belges sont prévus au
calendrier. En outre, la Région devrait
participer aux Open Days (Réseau des
Régions de Lisbonne), qui privilégieront eux aussi le thème de la créativité dans son programme.
Et pour illustrer cette multiplicité et
communiquer cette année thématique, la Commission s’est entourée
d’ambassadeurs aussi variés qu’un
cuisinier moléculaire, un urbaniste,
un microbiologiste, ou un danseur,
pour n’en citer que quelques-uns. ●
L’ENTREPRISE DU MOIS- SYNTRA Brussel
Syntra Bruxelles propose un vaste programme de formations touchant de nombreux secteurs d’activités et de métiers
(ouvriers, employés, cadres…). Partant de vos besoins spécifiques, Syntra vous proposera une formule d’apprentissage
adaptée à vos contraintes, auprès de formateurs expérimentés. Aussi bien en cours du jour qu’en cours du soir.
Portes ouvertes : le 16 mai !
www.syntrabrussel.be
www.tpf.eu
[email protected]
+32 2 370 19 70
Bizzbox y est présent !
BON À SAVOIR
Exportation
Vous envisagez d’exporter vers le Vietnam, la Suède, l’Inde, la Pologne ou le Canada ? Lors du second trimestre 2009, une
trentaine d’attachés économiques et commerciaux (AEC) de la Région de Bruxelles-Capitale, en poste à l’étranger, seront à
Bruxelles. Rencontrez-les lors des « contact days ». Inscriptions en ligne : www.bruxelles-export.be/bridge
Infos : www.bruxelles-export.be, rubrique « Vos relais à l’étranger ».
repères
Par Stéphanie Brisson
Le métro a fait sa révolution !
Les traditionnelles lignes 1A, 1B et 2 ont fait place à 6 lignes performantes, incluant les trajets des trams 3 et 4. Ce nouveau
réseau couvrira Bruxelles de l’ouest à l’est et du nord au sud. Les 4 lignes de métro se rejoignent à la Gare de l’Ouest, qui
devient un pôle d’échange avec le tram, le bus et le train (ouverture de la gare RER fin 2009). La STIB promet moins de 30
minutes pour traverser la ville, même en heures de pointe… Tentez l’expérience ! ●
1
2
3
4
5
6
Gare de l’Ouest - Stokkel
Simonis (Elisabeth) – Simonis (Leopold II)
Gare du Nord - Churchill
Esplanade - Stalle P
Erasme - Herrmann-Debroux
Roi Baudouin – Simonis (Elisabeth)
www.lenouveaumetro.be
© Reporters/ Wim Beddegenoodts
Innover à Bruxelles
En route vers le nouveau métro
Vous avez une idée de produit ou de service innovant ? Un projet de création
d’entreprise ? La Chambre belge pour l’innovation vous convie à une séance
d’information sur les services qu’elle met à votre disposition. Lors de cette séance, des experts d’horizons différents (Experts Propriété Intellectuelle, business
angels, business start-up, coaching, marketing) répondront à vos questions et
vous orienteront gratuitement. Que vous soyez porteur de projets, jeune société
innovante ou starter. Rendez-vous à Bruxelles le 27 Avril de 11h30 à 13h30 chez
Beci. Accès libre et sur inscription via [email protected] ●
www.brussels-innova.com
70%
7 Belges sur 10 sont prêts à
consacrer plus d’une heure
de trajet aller-retour vers
leur travail. D’après une
enquête de StepStone, à
laquelle plus de 31 000
Européens ont participé.
DIXIT
« Le marketing ne pourra jamais
masquer la réalité. Des solutions
stables, aussi bien sur le plan
institutionnel qu’économique,
voilà le meilleur argument
de vente pour notre pays »,
Herman Van Rompuy, Premier
Ministre
Nouvelles révélations
sur la vacance de
bureaux à Bruxelles !
Pour la seconde année consécutive, Inventimmo de la SDRB et la Direction Planification de l’Administration de l’Aménagement
du Territoire et du Logement ont croisé leurs
banques de données pour donner une image
statistique fiable du parc immobilier de bureaux bruxellois. Il ressort de leur analyse
que 2.000.000 m2 d’espaces de bureaux sont
vacants à Bruxelles et que seul 1/3 de cette vacance est commercialisée. La vacance cachée
correspond à des lieux inoccupés qui ne figurent pas sur le marché (ni en vente, ni en location). La vacance cachée représente 1.230.000
m2 en Région bruxelloise. En comparant les
études de 1994 et de 2008, les constatations
suivantes peuvent être mises en avant : en
2008, les rénovations et reconstructions de
bureaux sont 8 fois plus importantes qu’il y a
15 ans et tous les espaces à l’avenir incertain
en 1994 sont occupés aujourd’hui. Plusieurs
observations relevées dans l’étude pour l’année 2008, soit avant que ne se fassent vraiment sentir les effets de la crise sont positives : baisse du taux de vacance qui a atteint
8,9 % contre 9,8 % en 2007, soit une baisse
de 109.000 m €, et ajustement du comportement des acteurs de l’immobilier qui ont
adapté leurs investissements en les limitant
là où ils devenaient moins appropriés, c’està-dire en décentralisé. Les effets de la crise
pourront être mis en lumière plus clairement
avec le rapport 2009. ●
www.sdrb.irisnet.be
33
33
- Avril
2009
- Entrepren
dre
n°n°
4 -4 Avril
2009
- Entrepren
dre
M
M
T
T
M
M
Tokyo
Brussels
Nagoya
Osaka
Seoul
Beijing
Helsinki
Shanghai
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
34
Hong Kong
Delhi
Bangkok
Mumbai
FA ST CONNEC TIONS TO A SIA .
Finnair is the leading airline in Northern Europe with a focus on
Europe-Asia traffic. We fly fast via Helsinki to ten destinations
in Asia. Plan and book at www.finnair.com/be.
BEIJ I N G . S H A N G H A I . H O N G KO N G .
BAN G KO K . D E L H I . M U M BA I .
TOK YO . O SAK A . N AGOYA . SE O U L.
T H E FA S T A I R L I N E B E T W E E N E U ROP E AND ASIA
Banques
Banquier, un métier plus que jamais discret 35
Entretien avec Eric De Keuleneer
« Il vaut mieux placer à court terme
pour le moment » 44
Gestion des sols pollués et garanties bancaires 47
Le plan de relance européen, un coup de poker ? 48
et la relance de l’économie
En pleine tempête, certaines banques tirent leurs marrons du feu et n’hésitent pas à le
faire savoir. D’autres, parmi les plus grandes, jouent la carte de la discrétion. Et aucune ne
s’engage à pronostiquer les perspectives du secteur.
J
amais les banquiers n’ont eu
autant besoin de communiquer.
Pour rassurer les épargnants,
mais aussi leurs employés, les autorités publiques et bien sûr leurs actionnaires, qui sont les premiers à subir
de plein fouet les conséquences de la
crise financière.
Pourtant, tous n’acceptent pas de se
répandre s’ils ne sont pas certains
de maîtriser le message à délivrer.
Ainsi, aux questions pourtant que
nous nous posions sur les perspectives du secteur, certaines institutions
ont préféré se taire dans toutes les
langues.
A notre grand étonnement, Fortis
Banque ne fut pas de celles-là, répondant promptement à notre questionnaire malgré les lourdes incertitudes qui entourent son avenir. Même
Maurice Lippens lors de la vente à ABN AMRO
ouverture chez ING, à l’heure où les
plans de restructurations annoncés par sa direction s’empilent pour
faire face aux nouvelles conditions
de marché. Mais KBC, qui semblait
bien tirer son épingle du jeu jusqu’il
y a peu, a préféré ne pas participer
à notre enquête. «Après l’avalanche
médiatique autour de KBC et de son
CEO, André Bergen voudrait rester
un peu à l’écart dans les semaines
qui suivent. Une partie des questions
35
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
Banquier, un métier
plus que jamais discret
© Ezequiel Scagnetti
DOSSIER
Le monde bancaire
banques
sera d’ailleurs à l’ordre du jour de la
conférence de presse sur nos résultats 2008 », explique son service de
presse. Pas plus que Dexia, qui estime
« difficile » pour son nouveau patron,
Pierre Mariani, de s’exprimer, ni Axa
Banque, qui a préféré ne pas déflorer
sa prochaine conférence de presse.
Ne parlons pas de BNP Paribas, l’exfutur propriétaire de Fortis Banque,
qui a respecté un silence quasi total
depuis le début de sa bataille juridique en Belgique. Les challengers
tels que Deutsche Bank ou Keytrade
Bank, eux, s’en donne à cœur joie.
Surtout lorsqu’il s’agit de souligner
que la crise leur a finalement fait gagner des clients.
Pourquoi tant de méfiance ?
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
36
Mais qu’est-ce qui explique, dans le
chef des grandes banques citées, ce
paradoxe de la discrétion ? Ont-elles peur de s’exposer à des critiques
? Veulent-elles se faire oublier pour
un temps ? Peter Van den Brande,
associé chez A.T. Kearney et spécialiste du secteur bancaire, voit deux
raisons bien simples à cette attitude.
« Même si leurs clients ont besoin
d’être rassurés, les banques réfléchis-
sent à deux fois avant de communiquer car elles doivent, elles aussi,
faire face à davantage d’incertitudes.
Surtout si vous leur demandez par
exemple quels développements vont
connaître les taux d’intérêt. Elles ne
peuvent absolument pas répondre
à cette question et préfèrent ne pas
prendre le risque d’un pronostic qui
s’avérerait totalement faux six mois
plus tard. Ensuite, il faut bien reconnaître que, par les temps qui courent,
les CEO ont autre chose à faire. Personne n’est en mesure de dire ce qu’il
va se passer ». Mais est-ce nécessairement la bonne stratégie que de se
taire ? « Je ne le pense pas, tranche le
consultant. Mais avant de prendre la
décision de communiquer, il faut un
message clair à délivrer »
Certaines institutions sont dans une
meilleure position pour ce faire. C’est
par exemple le cas de Deutsche Bank,
Axa Banque ou encore Rabo Bank,
qui en tant que banques de dépôts,
peuvent déjà prendre part à la course
à l’épargne, qui sera assurément la
prochaine étape dans la stratégie de
développement du secteur. « Les grandes banques ne peuvent pas toujours
se le permettre car après les problè-
Tempête sur la Bourse de Bruxelles … que font les banquiers ?
mes significatifs qu’elles ont connus,
elles risquent de ne pas être crédibles
», estime Peter Van den Brande, qui ne
pense pas pour autant que ces grandes institutions se croisent les bras. «
Il y a fort à parier qu’elles sont en train
de travailler en interne, en se disant
que ne rien dire pour l’instant ne peut
pas endommager leur crédibilité. Travailler à une vision claire et prendre
quelques décisions, même s’il s’agit
parfois de décisions difficiles ».
Car il est clair, qu’à un moment donné, les banques devront reprendre la
main. « Il s’agit d’entreprises comme
les autres. Lorsque la tempête se sera
apaisée, de nouveaux objectifs de
croissance leur seront assignés, et pas
que dans l’épargne mais dans tous les
produits qui les font vivre », prévoit le
consultant. Qui précise : « Probablement avec des procédures plus strictes
en termes de risk management et de
contrôle ». En somme, le secteur tirera
les leçons de la crise. Et les marchés reviendront à leur raison d’être : pousser
à la création de valeur. ●
Jean-Yves Klein
© Reporters/ Wim Van Cappellen
dossier
dossier banques
© Reporters/Danny Gys
Filip Dierckx, CEO Fortis
« Que Fortis reste
la première banque
du pays »
stabilisent. En effet,
pour que le marché
interbancaire fonctionne à nouveau,
il faut que les banques redéfinissent
clairement
leur
sphère
d’activité
de manière à identifier le risque que
chacune d’entre elles représente aux
yeux d’une autre
contre partie. Les
chiffres des dépôts
marginaux
faits
auprès de la BCE
restent historiquement élevés (180
milliards par rapport à quasiment
Il est très difficile aujourd’hui de pouvoir dire quand cette crise économique prendra fin car elle a succédé à
une crise financière sans précédent
dont on ne connaît pas encore tous les
tenants et aboutissants. Par ailleurs
cette crise économique se double
d’une crise de confiance difficile à
appréhender et à juguler notamment
par les moyens conventionnels d’interventions utilisés par les autorités
politiques et monétaires. Depuis la
seconde moitié de 2008, la zone européenne s’est très clairement installée
dans une période de crise économique
conjoncturelle (c’est-à-dire plusieurs
trimestres consécutifs de croissance
négative) qui pourrait se transformer en crise économique structurelle. En effet, tel devrait être
« La confiance ne pourra revenir
le cas si le chômage s’installe
durablement et que les politique si le paysage financier et banques interventionnistes menées
caire se stabilisent »
par les autorités politiques et
monétaires sont incapables de
faire redémarrer le moteur par
«0» avant l’éclatement de la crise banle manque de confiance des acteurs
caire) et prouvent dès lors qu’il y a enéconomiques. Selon ce cas de figure,
core beaucoup de chemin à parcourir
la crise pourrait persister au moins
avant de retrouver une activité fluide
jusqu’à la seconde moitié de 2010
sur le marché interbancaire même si
voire même bien au-delà. Par ailleurs,
actuellement les taux d’intérêt qui le
il semble évident que cette crise va
caractérisent n’intègrent plus aucune
générer des modifications structurelprime de risque. Ceci étant dit, il est
les profondes tant au niveau des secévident que la réduction des sphères
teurs d’activité qu’au niveau du rôle
d’activité des banques ainsi qu’une
des États et des autorités de contrôles.
plus grande transparence des risques
Par conséquent, une certaine rigidité
pris vont sans aucun doute contribuer
est à craindre et cela pourrait freiner
à relancer l’activité du marché interla capacité de l’économie européenne
bancaire.
à regagner rapidement du terrain.
Quand les banques vontelles retrouver une confiance
réciproque ( marché
interbancaire) ?
La confiance ne pourra revenir que
si le paysage financier et bancaire se
Quel produit financier
conseilleriez-vous à un chef
d’entreprise qui veut placer ses
liquidités ?
Les comptes à terme ou l’achat de
papier commercial de bonne qualité
Filip Dierckx,
CEO de Fortis
37
(soit émis par des entreprises qui devraient bénéficier des plans d’investissements financés par les États
souverains ou soit émis par des
collectivités locales).
Les mesures de relance prises
par les autorités belges sontelles suffisantes pour juguler
la crise ?
Il est clair que les mesures qui ont été
prises vont dans le bon sens et sont
d’une grande utilité. Ceci étant dit,
elles ne sont probablement pas encore suffisantes car d’autres vagues
de réductions de valeurs ne sont pas
à exclure. Par ailleurs lorsque l’on
considère le montant total des interventions de l’Etat (injection de capital
dans les banques et stimulus fiscal, à
l’exclusion des garanties bancaires)
par rapport au PIB belge, il s’agit
de moins de 5% (comparable à la
moyenne européenne) contre plus de
20% du PIB aux Etats-Unis. Les plans
de relance de l’ensemble des pays
européens et les stimuli fiscaux en
particulier, semblent plutôt timides
et trop concentrés sur le maintien du
pouvoir d’achat et la consommation
privée.
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
Quand la crise va-t-elle prendre
fin selon vous ?
dossier
banques
© Reporters/Fred Guerdin
Comment voyez-vous les taux
d’intérêt évoluer en Europe ces
six prochains mois ?
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
38
En ce qui concerne les taux monétaires, la tendance à la baisse devrait se
poursuivre car nous restons convaincus que la BCE n’a pas terminé son
travail de baisse des taux officiels. Par
ailleurs, le risque d’observer des pressions déflationnistes dans les mois à
venir se précise de plus en plus. Nous
de primes de risques sur taux d’intérêt nettement plus élevées.
Combien de clients avezvous perdu dans la crise et
inversement, combien de
clients avez-vous gagné ?
Fin décembre, Fortis Banque comptait toujours 3.800.000 clients particuliers. Nous en avons certes perdu,
mais nous en avons gagné également.
L’un dans l’autre, le nombre de clients
a diminué légèrement. Avez-vous, à titre privé, acheté
des actions d’une autre banque
que la vôtre et, si oui, à quel
moment ?
Honnêtement, ma priorité pour l’instant est de tout mettre en œuvre pour
assurer un avenir serein à Fortis Banque et à faire en sorte qu’elle reste la
première banque du pays. Mes placements personnels passent au second
plan, je fais entièrement confiance à
mon conseiller financier. ●
Jean-Yves Klein
Publicité
Réunion des actionnaires Fortis en février 2009
prévoyons une variation de l’inflation dans la zone européenne très
proche de 0 entre juin et septembre
de cette année, ce qui va inévitablement encourager la banque centrale
à poursuivre son cycle de baisses de
taux. Concernant les taux d’intérêt à
long terme, ils vont aussi bénéficier
de l’absence d’inflation. Néanmoins,
les augmentations substantielles
d’émissions d’obligations gouvernementales vont maintenir une certaine tension sur ceux-ci. On va sans
aucun doute observer une discrimination des taux d’intérêt auxquels les
États de l’Union Européenne vont se
financer individuellement en fonction de critères fondamentaux (dette
et déficit publics, croissance économique, épargne domestique, etc.) et
de critères plus techniques tel que
par exemple la maturité de refinancement de la dette courante. Seul
le gouvernement allemand bénéficiant de son statut de « benchmark »
pourra sans doute bénéficier de taux
d’intérêt plus bas alors que les autres
États membres devraient être flaqués
Financement de stock
Qu’est-ce que le financement de stock ?
Le financement de stock est une facilité de crédit
qui vous permet, en mobilisant vos stocks,
d’accroître significativement votre
fonds de
roulement.
Longtemps considéré comme le moyen d’offrir
une garantie complémentaire à la banque,
cette technique est de plus en plus utilisée par
des entreprises à forte croissance, comme outil
d’investissement et de développement.
C’est, pour le cashflow de l’entreprise, un véritable
ballon d’oxygène, un levier flexible et taillé sur
mesure.
Et c’est dans votre entreprise, son dynamisme et
ses richesses, que cette forme de financement
trouve son fondement.
Comment cela se passe-t-il ?
Un financement de stock ne peut se concevoir, en
Belgique, qu’assorti d’un gage commercial.
Selon certaines idées reçues, le gage commercial
serait compliqué à mettre en place et susceptible
de donner une image négative de l’entreprise.
La réalité est tout autre :
Les marchandises gagées restent sur le site
de l’entreprise. C’est dans vos installations
que nous implantons la construction qui
permet de répondre aux exigences de la loi
(mise en possession des stocks).
Pour autant qu’une quantité minimum de
stock (stock plancher) reste présente, les
mouvements IN et OUT se poursuivent
normalement.
Même si vos stocks sont entreposés chez un
tiers, un gage commercial peut être mis en
place rapidement.
En lui consentant un gage commercial, vous
assurez à votre banquier un privilège de
100% (alors que le simple gage de fonds de
commerce ne confère q’un privilège de 50%
à votre banquier), et aucune inscription dans
un registre officiel n’est requise.
Trois conditions nécessaires mais suffisantes :
1. l’entreprise doit être propriétaire des
stocks
2. les stocks doivent être gérés en
inventaire permanent
3. les entrepôts où se trouvent les stocks
doivent être prêtés à notre société
Les Avantages
Sans aucun doute, le principal avantage est la
mobilisation d’une richesse interne à l’entreprise,
à savoir les stocks. Et cela qu’ils se trouvent dans
vos installations, chez un sous-traitant ou chez un
dépositaire professionnel.
Mais aussi, grâce au gage commercial, l’entreprise
offre à son banquier un privilège à 100% sur les
marchandises financées. Une garantie qui vaut
son pesant d’or lorsqu’il s’agira, pour ce banquier,
d’apprécier son risque ou de sécuriser une ligne
de crédit.
SA Warrant NV
En Europe de l’Ouest, et même ailleurs, notre
groupe est le partenaire privilégié des plus
grandes banques depuis 1919.
Parlez-en avec votre banquier.
Quand il est question de marchandises, nous
avons des solutions en stocks.
Contactez-nous par téléphone au 02 511 29 31 ou
par e-mail, à l’adresse [email protected],
dossier banques
Thierry Ternier, CEO Keytrade Bank
Quand la crise va-t-elle prendre
fin selon vous ?
Plutôt que de parler de « crise » ou
d’«après-crise », nous pensons qu’il
est plus pertinent de parler de forte
volatilité ou de faible volatilité. Pour
2009, la continuation de mouvements
de forte volatilité nous semble hautement probable, et je ne parle pas que
de mouvements purement boursiers
mais bien de l’économie toute entière.
Cette forte volatilité va sans doute s’observer à la fois sur les taux d’intérêts,
les devises, les chiffres de l’emploi, la
croissance des entreprises,…. Une forte volatilité ne signifie d’ailleurs pas
forcément des mouvements uniquement baissiers, par exemple, il n’est
pas impossible que certains secteurs
ou zones géographiques montrent des
signes encourageants dès mi-2009,
mais ce sera sans doute très segmenté.
C’est pourquoi Keytrade Bank s’efforce
de proposer aux investisseurs des produits qui permettent de bénéficier de
cette volatilité indépendamment de
la direction (à la hausse ou à la baisse)
des marchés. La volatilité générale
pourrait bien entendu s’étendre bien
au-delà de 2009…. Dans ce contexte,
il est également très important d’offrir aux particuliers et aux entreprises
l’accès direct à des produits thématiques réservés dans le passé aux investisseurs professionnels : matières
premières, métaux, devises exotiques,
CFDs … l’intérêt pour les entreprises
est bien entendu de se couvrir contre
les aléas de la volatilité des cours du
pétrole pour leurs fournitures d’énergie ou des devises pour leurs factures
hors-zone €. En période de crise, tous
ces thèmes offrent également des opportunités en termes de diversification de portefeuille grâce à leur valeur
fondamentalement non-corrélée aux
marchés des actions ou à l’économie
générale.
Quand les banques vontelles retrouver une confiance
réciproque (marché
interbancaire) ?
Keytrade Bank a la chance de ne pas
devoir faire appel au marché interbancaire pour son funding. Ceci est
la conséquence de notre politique visant à replacer les avoirs de nos clients
sans effet de « leverage », c’est-à-dire
sans faire appel à des capitaux supplémentaires empruntés. De manière
générale, nous observons un retour
progressif à une situation normale
grâce entre autres aux politiques de
la BCE. Ce retour à la normale va sans
doute se maintenir sous réserve que
nous n’observions pas une nouvelle
catastrophe « à la Lehman Brothers »
qui a été le véritable point de départ
des tensions sur le marché interbancaire.
Combien de clients avez-vous
perdu dans la crise ?
Moins de 500 (de mi-septembre 2008
à mi-février 2009). Ceci est d’ailleurs
un niveau tout à fait normal du à la
rotation naturelle de nos clients et
non à la crise.
Combien de clients avez-vous
gagné dans la crise ?
Plus de 15.000 (de mi-septembre
2008 à mi-février 2009). Bien entendu, nous ne nous réjouissons pas du
climat général plutôt morose mais
force est de constater que nous sommes une alternative très crédible en
période de crise. Nous l’expliquons
par une approche combinant « le
meilleur des deux mondes »: d’une
39
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
Thierry Ternier CEO of Keytrade
© Reporters /Fred Guerdin
«15.000 clients
en plus !»
banques
part la compétitivité des conditions
offertes par une banque 100% internet, et d’autre part l’aspect rassurant
apporté par notre appartenance au
Groupe Crédit Agricole.
Quel produit financier
conseilleriez-vous à un chef
d’entreprise pour placer ses
liquidités ?
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
40
Tout d’abord, je voudrais souligner
que nous sommes l’une des seules banques en ligne à accueillir les
comptes des entreprises ou des indépendants. Les chefs d’entreprise
profitent donc de toute notre gamme
de produits sans restriction aucune :
compte à vue, d’épargne, comptes à
termes, mais aussi l’accès aisé - et à
frais très réduits - à des fonds d’obligations privées ou d’Etat. Tous des
produits adaptés à des placements à
court ou moyen terme. Plus important encore, nous attirons toujours
l’attention de nos clients sur la flexibilité dont jouit l’investisseur s’il souhaite passer d’un produit à l’autre,
par exemple lorsqu’il souhaite sortir
d’un compte à terme avant échéance:
chez Keytrade Bank, nous limitions
ce type de frais à des niveaux planchers.
Les mesures de relance prises
par les autorités belges sontelles suffisantes pour juguler la
crise ?
En tous cas, il faut souligner la réactivité très rapide du gouvernement
dans la gestion de la crise. De manière
générale, l’économie belge dépend en
réalité autant des plans de relance de
ses voisins européens que d’un plan
strictement « belge ». Au niveau national, nous serions évidemment favorables à des mesures qui relancent
l’intérêt du particulier pour des placements à risque et le financement des
besoins en capitaux des entreprises.
Comment voyez-vous les taux
d’intérêt évoluer en Europe ces
six prochains mois ?
Forte baisse pour les taux à court
terme même si il est probable que la
BCE n’ira pas aussi loin que la réserve
fédérale américaine à moins d’être
confrontée à des indicateurs macroéconomiques encore plus inquiétants.
Par contre, sur long-terme, compte
tenu des grands besoins générés par
les plans de relance, il n’est pas exclu
de voir les taux longs remonter.
Avez-vous, à titre privé, acheté
des actions d’une autre banque
que la vôtre et, si oui, à quel
moment ?
Je suis bien entendu un investisseur
particulier, sans révéler la composition de mon portefeuille -par ailleurs
équilibré - je peux en tous cas révéler
que ne me suis pas tout à fait désintéressé du secteur bancaire européen
dans son ensemble, et que, en particulier je détenais des Fortis depuis
plus de 5 ans.●
Jean-Yves Klein
© Reporters /Fred Guerdin
dossier
Keytrade s’en tire pas mal malgré la crise
Amaco Belgique construit l’avenir sous le nom
aNT
Depuis sa base à Bruxelles, Amaco Belgique élargit cette année ses services
internationaux fiduciaires et de gestion sous le nom ANT Management
(Belgium). Alliés à STRATEGO FINANCE, nous offrons une prestation de
services unique en Belgique : l’externalisation de l’administration financière
en toute sécurité, pour que les entreprises puissent se concentrer sur
leur stratégie, leur croissance et leur rentabilité.
INDEPENDENT
Pour en savoir plus, retrouvez-nous sur notre site www.ant-trust.be
INTErNaTIoNal
...WE REPRESaNT YOUR BUSINESS
IN-busINEss
ANT Management (Belgium) N.V.
12A - Box 8, Avenue Brugmann
B-1060 Brussels, BELGIUM
Tel +32 (0)2 340 00 45
Fax +32 (0)2 346 27 37
dossier banques
Erik Dralans, président d’ING Belgique
« Préparer l’après-crise maintenant »
les taux à des niveaux plus normaux),
les autorités n’ont pas hésité à intervenir de manière vigoureuse. Ainsi,
en plus des baisses massives des taux
d’intérêts décidées par les principales banques centrales, les gouvernements n’ont pas hésité à garantir les
prêts interbancaires.
Quand les banques vontelles retrouver une confiance
réciproque ( le marché
interbancaire) ?
Un des premiers symptômes de la crise
a été l’envolée des taux interbancaires.
L’incertitude prévalant sur les marchés
financiers (après la faillite de Lehmann
Brothers) a en effet rendu les intervenants de ce marché particulièrement
réticents à se financer mutuellement.
C’est la raison pour laquelle les taux
d’intérêts ont très vite incorporé
une prime de risque d’une ampleur
anormale. Pour tenter de restaurer la
confiance sur les marchés (et ramener
Eric Dalans, President d’ING Belgique
41
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
les pertes potentielles totales à 2200
milliards de dollars, soit le double
Le constat pour le monde industriades amortissements déjà opérés par
lisé est clair : la récession est partout.
les banques jusqu’à présent. En réaEt les pays émergents que l’on voyait
lité, il faudra encore un certain temps
résister assez bien à l’onde de choc
pour observer un retour au calme sur
dans les premiers instants de la crise,
les marchés et de nouvelles mesures
se trouvent désormais aussi dans une
pour stabiliser le système financier
position délicate. Compte tenu
seront probablement inévide ces éléments, malheureusetables. Ainsi, on ne doit pas
« Il faudra encore un certain temps
ment, on ne doit pas attendre de
attendre de normalisation sur
pour observer un retour au calme sur
reprise dans les tous prochains
les marchés avant la seconde
mois. L’histoire montre que la
moitié de l’année.
les marchés et de nouvelles mesures
récession que nous subissons
pour stabiliser le système financier
Quel produit financier
actuellement est de la pire esseront probablement inévitables »
conseilleriez-vous à un
pèce qui soit : une crise « réelle »
chef d’entreprise qui veut
précédée d’une crise financière.
placer ses liquidités ?
En moyenne, ce type de crise a
Parlons d’abord de l’horizon d’investisune durée d’environ huit trimestres.
Cependant, malgré ces efforts, la sisement. Si l’entrepreneur qui dispose
Dès lors, une embellie ne doit pas être
tuation sur les marchés demeure ende liquidités n’a pas de projets à court
attendue à court terme. De plus, une
core difficile à l’heure actuelle. C’est
ou moyen terme, le contexte actuel de
condition nécessaire à la reprise est
d’ailleurs ce dont témoignent la volabaisse des taux courts pourrait l’orienla stabilisation du marché immobitilité excessive sur les marchés bourter vers un placement à terme à 1 an
lier américain. Or, celle-ci ne devrait
siers ainsi que le plongeon des taux
par exemple. Même si les taux ont déjà
pas intervenir avant la mi-2009 et,
obligataires lié au phénomène de «
baissé, nous nous attendons encore à
dès lors, un rebond peut être attendu
fuite vers la qualité ». Le FMI estime
que dans le courant du second semestre. Toutefois, les amples mesures
adoptées pour juguler la crise (notamment aux Etats-Unis) pourraient
générer des signes positifs avant la
fin de l’année. Cependant, 2010 sera
toujours une année médiocre, caractérisée par une croissance largement
inférieure au potentiel (estimé aux
alentours de 2% pour l’Europe).
© Eric Mascart
Quand la crise va-t-elle prendre
fin selon vous ?
dossier
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
42
banques
une diminution de ces taux dans les
mois à venir.
Si par contre les liquidités doivent
rester disponibles en raison d’un
prochain investissement immobilier
ou pour profiter d’opportunités en
bourse ou sur le marché des émissions obligataires, alors le choix
d’une sicav de trésorerie s’impose. En
effet, ces dernières offrent une grande flexibilité puisqu’il peut y être
souscrit moyennant un bref préavis.
A noter que les sicav de trésorerie délivrent encore un rendement attractif
mais il faut être conscient que dans le
contexte évoqué ci-dessus, ce rendement va décroître. Considérant que le
profil de risque des banques auprès
desquelles la sicav effectue les dépôts
est contrôlé de manière stricte et que
par ailleurs la plupart de ces banques bénéficient d’un support voire
d’une participation des Etats, nous
estimons que cette prime rémunère
correctement l’investisseur.
Les mesures de relance prises
par les autorités belges sontelles suffisantes pour
juguler la crise ?
A l’instar des autorités des
autres pays européens, les
autorités belges ont élaboré
un plan de relance visant à
soutenir l’économie. Toutefois, les mesures adoptées par
la Belgique (0,8% du PIB) ne
sont pas de la même ampleur
que celles prises par certains
de nos voisins et la stratégie
poursuivie paraît moins claire. Il faut dire que l’Etat est
déjà intervenu massivement
pour soutenir le secteur bancaire et ses moyens ne sont
pas illimités. Il ne faut donc
pas se leurrer, ces mesures
ne permettront pas à notre
pays d’éviter la récession. De
plus, la Belgique est une économie qui dépend fortement
de ses exportations. Or, nos
principaux partenaires européens souffrent également
(c’est le cas en particulier de
l’Allemagne et de la France) et
la Belgique ne pourra pas de-
Une confiance à restaurer
meurer un îlot de croissance dans un
océan de récession. Cela ne signifie
pourtant pas que les mesures de nos
autorités ne soient pas nécessaires,
elles sont même indispensables pour
amortir au moins une partie du ralentissement. Il existe enfin un risque
qu’il ne faut pas négliger : ces mesures creusent des déficits importants
et pèsent sur notre dette publique. Il
est dès lors indispensable de préparer
l’après-crise en pensant à soutenir à
long terme les mesures budgétaires
prises actuellement.
Comment voyez-vous les taux
d’intérêt évoluer en Europe ces
six prochains mois ?
En ce qui concerne les taux à court
terme, il va de soi que les différentes
baisses de taux d’intérêts décidées
par les principales banques centrales dans le monde vont les pousser
vers le bas. C’est le cas
notamment en
Europe
où aussi bien la BCE que la Banque
d’Angleterre devraient encore abaisser leur taux directeur dans les mois à
venir compte tenu de l’ampleur de la
récession et de la forte baisse de l’inflation. Par ailleurs, ce mouvement
baissier devrait être favorisé par la
disparition progressive de la prime
de risque excessive encore incorporée
par les taux interbancaires. Pour ce
qui est des taux à long terme, la volatilité sur les marchés pourrait encore
peser sur eux. Ainsi, une baisse des
taux longs ne peut être exclue à court
terme. Cependant, il est certain que
compte tenu du niveau croissant de
la dette publique, une correction devra intervenir à moyen terme. ●
Jean-Yves Klein
Publireportage
Entretien avec Danny Vanden Herrewegen, CEO Dun & Bradstreet
« Le credit marketing vise les entreprises solvables »
« Avec le credit marketing, nous visons les entreprises solvables. Dun &
Bradstreet aide les credit managers et marketeers rusés qui veulent vérif er
la qualité de clients potentiels de manière proactive. La crise joue en notre
faveur. Les entreprises souhaitent grandir, elles veulent de nouveaux clients.
Mais aujourd’hui elles préfèrent prendre le moins de risques possibles »,
explique Danny Vanden Herrewegen, CEO de Dun & Bradstreet.
Danny Vanden Herrewegen –
Le credit marketing recouvre à la
fois le marketing et le risk control.
Aujourd’hui, on investit prioritairement dans des prospects qui ont une
bonne santé financière. Traditionnellement, une entreprise lance une
prospection, recrute des clients, fait
des affaires et envoie la facture. Il y a
deux possibilités : soit le client paye
la facture, soit pas ! C’est alors que
commencent les problèmes. Dun &
Bradstreet sélectionne préalablement
les entreprises solvables. A la lumière
du credit crunch, notre offre est la logique même. Chaque dollar, chaque
euro qui est investi, doit rapporter,
encore plus en pleine récession !
Comment fonctionne le credit marketing ?
DVH – Notre première demande
consiste à examiner le portefeuille
de clients de l’entreprise. Avec elle,
Dun & Bradstreet effectue une analyse des meilleurs clients, au niveau
du rendement et du planning à long
terme. Nous réalisons également une
analyse des secteurs dans lesquels
l’entreprise est forte et de ceux dans
lesquels elle peut encore évoluer. De
cette manière, on crée le profil du
client idéal. Nous croisons ensuite ces
informations avec notre base de données. La Belgique compte 900.000
entreprises et au niveau mondial,
il existe 144 millions d’entreprises.
Le client décide. Il choisit avec quels
marchés il veut jouer, quels produits il
veut vendre et combien de prospects
il souhaite… Beaucoup de nos concurrents sont vendeurs de l’offre ‘list &
label’: ils donnent une liste d’adresses avec les numéros de téléphones
et personnes de
contact et là s’arrête le service.
Dun & Bradstreet va plus loin et filtre
les entreprises non solvables. C’est au
client de décider quel risque il veut
prendre. Il peut remoduler les paramètres financiers chaque jour.
Qu’est ce que l’entreprise gagne avec le credit marketing ?
DVH - Beaucoup. Et pas uniquement
le département financier. La bonne
application d’une approche credit
marketing correcte crée une situation win-win aussi bien pour le marketing, les sales que pour le département financier. Les marketeers sont
constamment mis au défi d’augmenter l’efficacité de leurs campagnes
avec toujours moins de moyens et
c’est là qu’intervient le credit marketing : avec les mêmes efforts, les
marketeers et leurs collègues des
sales obtiendront plus. Le département financier peut se concentrer
sur le cash. Si ce pre-screening des
prospects ne se passe pas ou mal, et
que l’entreprise est confrontée à de
mauvais payeurs, tout le monde est
frustré. Les sales parce qu’ils passent
à côté de leurs commissions, le département financier parce qu’il est
impliqué trop tard dans le processus
de décision.
Est-ce facile de convaincre les
entreprises ?
DVH – On doit réaliser un solide travail d’ « évangélisation » pour amener une entreprise au credit marketing. Les marketeers et les managers
financiers ne sont pas toujours sur la
même longueur d’ondes. Le grand défi
: placer le risk control dans le processus marketing de manière proactive.
Les marketeers sont les plus coriaces
à convaincre. Le credit marketing les
force à faire des choix calculés dans
leurs efforts et leur stratégie. C’est
alors que les points faibles de l’entreprise remontent à la surface. Les managers financiers voient rapidement
les avantages du credit marketing.
Leur travail en est facilité.
Quelles sont les entreprises
visées par Dun & Bradstreet ?
DVH – C’est très large, des PME aux
multinationales. Les budgets balancent aussi de centaines d’euros
à quelques centaines de milliers
d’euros, pour nos clients les plus importants. Des entreprises d’utilité
publique, des sociétés télécoms, le
secteur interim ou encore des banques font partie de nos clients. Ils recherchent des données domestiques,
sur un marché belge ou ils partent à
la chasse du client international. Plus
il y a de pays, plus cher coûte le credit
marketing.
Comment réagit le marché ?
DVH – Expectatif. Mais la crise du
crédit joue en notre faveur. Les entreprises se montrent plus prudentes dans leurs investissements. Elles veulent grandir et donc, doivent
trouver de nouveaux clients. Mais
elles veulent limiter les risques. Le
credit marketing s’adapte parfaitement à ce contexte. Dun & Bradstreet
donne régulièrement des updates
parce que la conjoncture change très
vite et encore plus aujourd’hui. Nous
voyons les affaires d’un point de vue
dynamique. Qu’est- ce qui changera
les 6 prochains mois ? Quels seront
les secteurs en danger et ceux dans
lesquels on croira toujours ? Cette
vision à long terme est la grande
valeur ajoutée de Dun & Bradstreet.
Nous faisons aussi toujours l’exercice
du retour sur investissement. Nous
demandons aux marketeers : que dépensez-vous aujourd’hui? Combien
de mauvaises dettes avez-vous eu
l’année dernière ? Et nous leur montrons exactement sur quels coûts ils
peuvent épargner. Mais ils doivent
évidemment oser ouvrir les livres…
Un fois le pas franchi, nous obtenons
le deal 9 fois sur 10. .
Stéphanie Brisson
« Dun & Bradstreet
ne sélectionne pas
des centaines de
prospects. Nous
visons uniquement
les entreprises
solvables. » Danny
Vanden Herrewegen, CEO de
Dun & Bradstreet
43
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
Qu’est-ce que le credit
marketing ?
dossier
banques
Entretien avec Eric De Keuleneer
« Il vaut mieux placer à court terme
pour le moment »
Beaucoup se demandent où s’arrêtera la spirale du ralentissement économique actuel.
Sévère correction d’un an ou crise longue ? Comment les chefs d’entreprises doivent-ils
aborder cette période difficile ? Entretien avec Eric De Keuleneer, professeur à la Solvay
Business School & membre du Conseil de Supervision de la Commission financière belge
Crise financière ou crise tout
court ?
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
44
Eric de Keuleneer : Les deux à la
fois. La crise financière est évidente.
Les banques ont accumulé des actifs qui ne valent plus grand-chose
aujourd’hui. Et crise tout court, car
à l’occasion de cette crise financière
mondiale, les mécanismes du crédit
sont en train de se gripper d’une part et
on a l’impression d’autre part qu’après
l’emballement du prix du pétrole à 150
US$ et les mises en gardes concomitantes des dangers environnementaux que court la planète, les
consommateurs se sont mis à se
poser brutalement des questions
fondamentales sur leur manière
de consommer. Assèchement du
crédit et de la consommation,
c’est dur à encaisser.
Certains chefs d’entreprises et
leurs lobbies avaient ces dernières
années pris un ascendant extraordinaire, donnant l’impression qu’ils
voulaient combler la perte de légitimité des responsables politiques. Cette capacité des chefs d’entreprises de
profiter des faiblesses du politique, ce
n’est pas neuf. Déjà au début du précédent millénaire, les grands abbés de
Cluny ou Clairvaux avaient pris un tel
ascendant qu’ils prétendaient dicter
aux souverains européens leur comportement. La chute est d’autant plus
sévère aujourd’hui que la dérive des
égos de certains dirigeants d’entreprises avait été grande.
Pourtant, il y avait eu des signaux
d’alarme, particulièrement dans la
presse anglo-saxonne, mais je crois
qu’on n’avait pas envie de les entendre. L’effondrement de l’immobilier
américain a été le déclencheur de la
crise.
Cette crise sera-t-elle longue
ou courte ?
EdK. : La crise risque d’être très longue. Les gouvernements n’identifient
toujours pas correctement l’étendue
du problème. Ils voient surtout la crise
financière, et pourraient croire que les
problèmes économiques seront passagers. Ce serait une erreur. La crise
dans laquelle nous sommes entrés
pourrait se limiter à l’année 2009, si
des mesures courageuses sont prises
« Il n’y a pas d’économies
d’échelle pour les banques. Ce
n’étaient que des mots creux
répandus par des dirigeants à
l’ego surdimensionné »
contre la spéculation financière et àtravers une éco-fiscalité intelligente.
Si les gouvernements « atlantiques »
ne parviennent pas à prendre les mesures qui s’imposent, cette crise pourrait se prolonger en 2010 et 2011.
Qu’en est-il de la
consommation comme facteur
de relance ?
EdK. : Je pense qu’on peut lire
aujourd’hui un message plus profond
du citoyen que la simple volonté de
retarder sa consommation. Je distingue trois composantes. Tout d’abord,
une prise de conscience des graves
questions liées au réchauffement climatique. Ensuite, une perception plus
aigue de la volatilité des prix de l’énergie, avec les sommets atteints par le
pétrole à 150 US$ le baril, et de la fragilité de notre approvisionnement énergétique, dépendant d’Etats peu recommandables. Enfin, la déception de voir
que ces gens qui se prétendaient des
gestionnaires géniaux n’étaient souvent que des illusionnistes, se payant
des salaires et bonus injustifiés en
millions d’EUR.
Ces trois bouleversements ont peutêtre amené à une prise de conscience
du consommateur qui se manifeste
principalement aujourd’hui par un
arrêt brusque des achats de voitures.
Le consommateur veut peut-être envisager un comportement plus responsable. Les gouvernements ne
s’en rendent pas encore compte. Ils
soutiennent le marché comme ils le
peuvent, avec des primes à la casse
comme en France, mais le mouvement est probablement plus profond qu’un simple ralentissement
de la consommation.
Les plans de relance par déficit sont
dangereux. Sur de longues périodes
on remarque que les Etats qui s’endettent ont également des populations
qui thésaurisent et consomment
moins. Ce n’est pas un hasard si la
consommation des Belges, des Italiens
et des Japonais est faible et leur taux
d’épargne très élevé. Cela témoigne
d’un manque de confiance dans les finances publiques et reflète le fait que
ces pays sont très endettés. Il y a en
tout cas un lien clair et nous risquons
de voir une grève de la consommation
se développer si les gouvernements
augmentent inconsidérément les dépenses publiques non financées.
La seule solution est-elle
d’injecter des sommes
colossales d’argent public dans
l’économie, comme tous les
gouvernements s’apprêtent à
le faire ?
EdK. : Il faut faire une grande distinction entre les aides ponctuelles, ac-
dossier banques
Comment percevez-vous le
volet bancaire de la situation
actuelle ?
EdK. : Je suis très étonné de l’impréparation des dirigeants américains
et européens face à la crise bancaire.
L’improvisation demeure. Il faudrait
mettre rapidement en place des mécanismes internationaux simples pour
éviter que la crise financière ne dure
des années. Idéalement, il faut limiter
les facteurs de spéculation, avec : une
contrepartie centrale pour les prêts
interbancaires et pour les dérivés de
crédit, l’encadrement de tous les produits dérivés, l’interdiction (temporaire en tout cas) des prêts d’actions,
ce qui rendrait les ventes à découvert
plus difficiles.
Il faut revoir la manière dont la régulation s’effectue. Les exigences de fonds
propres ne peuvent plus se baser sur
les agences de rating, qui avaient déjà
perdu leur intégrité, et ont maintenant perdu la tête.
Quel conseil donneriez-vous à
un chef d’entreprise qui doit
placer des liquidités ?
EdK. : Il n’y a pas de craintes à avoir
vis-à-vis des placements auprès des
banques. Il vaut mieux placer à court
terme pour le moment, mais les banques ne sont pas si malades que ça. A
court terme, les taux vont continuer
à baisser, ce qui devrait maintenir
une courbe assez pentue. La Banque
Centrale Européenne pourrait encore
baisser ses taux. Mais les taux à long
terme resteront assez élevés. Ils ne
vont en tout cas plus beaucoup baisser
et pourraient remonter vu les grands
besoins de financement. Je ne crois
pas dans le scénario de déflation, les
prix sont assez rigides chez nous, surtout à la baisse.
Vous plaidez régulièrement
pour le retour des petites
banques ?
répandus par des banques d’affaires,
commissionnées précisément à l’augmentation de taille. Je ne vois pas
non plus la valeur ajoutée de la bancassurance. Il faut de la concurrence
entre banques, et entre banques et
assureurs au bénéfice des consommateurs, ou alors il faut réguler les tarifs
des banques (frais, taux des livrets, rémunérations qu’elles s’accordent sur
SICAV,…). Dit pudiquement, les banques profitent ces dernières années de
l’absence de concurrence. Ce n’est pas
souhaitable. La réforme du système
bancaire ne nécessite pas des dizaines de règles mais quelques mesures
simples, comme la séparation légale
des activités de dépôt et de crédit, de
courtage, les banques d’affaires, et la
gestion de fortune. Cela pour éviter les
conflits d’intérêt.
45
Une conclusion ?
EdK. : Espérons que les responsable
politiques iront plus loin que des mesures faciles, dépenser de l’argent. Voler au secours des banques, c’est bien
et c’était nécessaire, mais il faut plus.
Des plans de relance qui augmentent
surtout les dépenses, ce n’est pas suffisant, il faut prendre de vraies mesures contre la spéculation financière et
des mesures pour protéger la planète.
Il faut que l’Etat se donne les moyens
d’une fiscalité intelligente. ●
Luc Rivet
EdK. : En effet, c’était une erreur
d’accepter le dogme de la nécessaire
croissance en taille. Il n’y a pas d’économies d’échelle pour les banques.
Ce n’étaient que des slogans creux
Parcours Express - Eric De Keuleneer
Né en 1952
Ingénieur commercial – Ecole de Commerce Solvay 1974
Master Business Administration – Wharton School – University of Pennsylvania 1977
Ancien banquier, Administrateur-délégué de l’OCCH (Office Central de
Crédit Hypothécaire) de 1995 à 2003
Professeur à la Solvay Brussels School
Administrateur-délégué de Credibe (ex-OCCH)
Membre du Conseil de Supervision de la Commission financière belge
Eric De Keuleneer
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
compagnées de réorganisations, comme c’est le cas dans le secteur financier
et le soutien général de l’emploi et du
fonctionnement de l’économie. Les
Etats doivent assurer le financement
adéquat des mesures structurelles à
prendre. Malheureusement, je crains
que les gouvernants n’aient pas le
courage de prélever de nouvelles recettes fiscales, par peur de décourager
les consommateurs-électeurs. Pourtant, des recettes fiscales s’imposent.
Je plaiderais pour une taxe carbone
qui ramène le prix du baril de 40 à
80-90 US$, ce qui tempérerait la remontée des prix pétroliers et éviterait
d’enrichir des pays producteurs peu
sympathiques. Cette super-taxe pétrolière financerait des plans de relance
axés sur l’environnement, le soutien à
l’isolation des bâtiments, aux véhicules propres, à la réduction du coût du
travail. Si un tel plan de relance était
lancé et perçu comme financièrement
correct par les consommateurs, cela
pourrait commencer à les rassurer.
Un tel plan accompagné d’une écofiscalité claire pourrait être décidée à
la réunion du G20, le 2 avril à Londres,
pourquoi pas ?
Publireportage
Financement
Le creditoring : du crédit pour PME, sur-mesure, durable et
aux meilleures conditions du marché !
Après plus de 15 années au sein de banques belges et étrangères, comme analyste crédits
et chargé de relations entreprises, Olivier Putzeys met toute son expérience au service des
PME en créant un nouveau concept : le creditoring. Son core business : le crédit sur-mesure,
durable et aux meilleures conditions du marché.
Oliver
Putzeys
ces derniers. Pour cela, il faut que la PME
évolue à proximité de ses créanciers et
qu’elle communique dans leur langage
pour les convaincre et les fidéliser.
Quelles sont les grandes
étapes de cette démarche ?
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
46
Comment déf nissez-vous le
creditoring ?
Olivier Putzeys - Le creditoring est un
accompagnement structuré et systématique permettant d’accéder à du crédit
efficace (voir encadré). Le creditoring répond au besoin des PME en leur proposant les méthodes utilisées par les grandes entreprises, mais adaptées à leurs
moyens. L’accès aux financements est
vital pour toute PME, surtout en période
de crise ! En effet, le crédit représentant
plus de 50 % du passif des entreprises,
que deviendraient ces dernières si la relation avec l’un de leurs créanciers devait
s’interrompre ? L’objectif est d’établir et
de développer un partenariat durable et
gagnant-gagnant entre l’entreprise et
Le crédit eff cace selon Olivier Putzeys
Olivier Putzeys – Tout commence par
l’identification des besoins de l’entreprise et des attentes spécifiques de
l’entrepreneur. Ensuite, il faut partir à
la recherche des partenaires les plus
adaptés et les mieux disposés offrant
durablement les conditions les plus
compétitives du marché. Cela n’est possible qu’avec une vision et une gestion
optimale des risques de l’entreprise afin
de la promouvoir pour ses mérites propres. Les banques se cantonnent trop
souvent à une stricte analyse financière
et sectorielle des PME sans chercher à
comprendre en détail leur fonctionnement spécifique.
Quels intervenants entrent
en jeu ?
Olivier Putzeys - Le creditoring s’adresse
à toute PME avec une préférence pour les
SA et les SPRL. Au niveau des créanciers,
chacun peut offrir un service propre à son
secteur : banques, lessors, invests, fournisseurs, factors, assureurs-crédit … Ces différents intervenants peuvent contribuer
au développement des entreprises soit
en finançant, soit en prenant du risque ou
en faisant les deux. La finalité du creditoring est de rassembler un maximum de
C’est un crédit ADAPTE
Automatique: rapide, accessible, à la première demande
Disponible: souple, flexible, utilisable « au robinet »
Attractif: compétitif, aux meilleures conditions du marché
Pertinent: énergisant, qui dynamise votre activité
Taillé: sur mesure, respectant le profil de vos cash flows
Extensible: durable, renouvelable à chaque échéance
créanciers dans le cadre de partenariats
fiables et durables.
Pourquoi faire appel au
creditoring en temps de crise ?
Olivier Putzeys – Le creditoring est un
remède anti-crise dans l’épidémie de
méfiance que nous vivons. Alors que
les opportunités de crédit diminuent, le
creditoring intervient pour restaurer et
développer la relation de confiance avec
les créanciers. La démarche creditoring
est d’ailleurs soutenue par la Région de
Bruxelles-Capitale qui subsidie à 50 %
les PME y faisant appel, sous réserve des
critères habituels d’éligibilité.
Quels sont les déf s du
creditoring ?
Olivier Putzeys – Le creditoring répond
efficacement aux 4 grands défis du crédit pour tout chef de PME: la complexité,
l’enjeu, l’urgence et la compétitivité. La
complexité : le crédit est une compétence pointue aux nombreuses ramifications qu’il faut exploiter de façon
cohérente. L’enjeu : le crédit représente
plus de la moitié du passif des entreprises. L’urgence: les créanciers sont de plus
en plus organisés et exigeants. Enfin, la
compétitivité: un crédit efficace augmente les marges pour l’entreprise, ainsi
que le rendement et la valeur pour l’actionnaire.
Stéphanie Brisson
Creditoring Services Sprl
Secteur : Consultance
Date de création : Janvier 2009
(auparavant en free-lance)
web : www.creditoring.com
[email protected]
dossier banques
Entretien
Gestion des sols pollués et garanties bancaires
En Région bruxelloise, une nouvelle ordonnance, votée le 13 février 2009, est venue pallier
de nombreuses lacunes, notamment aux plans de l’insécurité juridique et des entraves
à l’activité économique. La nouvelle législation entrera en vigueur le 1er janvier 2010.
Questions à Marc De Hertog, Business Center Manager Real Estate Brussels, ING.
En quelques mots, pouvezvous expliquer le principe de la
garantie bancaire ?
Marc De Hertog : En résumé, la garantie bancaire sert à couvrir un risque
financier, elle est accordée en fonction
de la solvabilité future du client qui la
demande. Il importe que le montant
de l’engagement soit clairement fixé
de même que les modalités de son
exécution : comment la garantie estelle mise en œuvre, comment l’appel
est-il recevable, qui peut faire appel
à cette garantie, comment signifie-ton l’appel, quelles sont les modalités
d’exécution d’un appel partiel ?
Je veux démarrer une activité
sur un sol qui s’avère pollué.
N’ai-je pas intérêt à trouver un
autre terrain, pour éviter de
mauvaises surprises ?
M.D.H. : Si l’on a le choix, il est bien sûr
préférable de ne pas devoir intervenir
sur ce point. À de multiples points de
vue : ceci sera un surcoût à supporter
(le principe du pollueur-payeur pourra-t-il être rencontré ? ou devrez-vous
en supporter le coût seul ?). Souvent,
la pollution vient d’une activité industrielle, l’environnement du projet
sera-t-il de nature à attirer la clientèle
voulue ? Pourrez-vous obtenir toutes
les assurances quant à la dépollution
Observe-t-on
de grandes
différences
entre les trois
législations
régionales?
M.D.H. : Les différences sont multiples
et importantes. Chaque législation
doit être étudiée en détail, et si l’on ne
dispose pas d’une expertise suffisante
en interne, il vaut mieux s’assurer le
conseil d’un cabinet spécialisé couvrant la région en question.
Lors d’une transaction
immobilière, peut-on estimer
avec précision les conséquences
financières d’éventuelles
contraintes d’assainissement ?
M.D.H. : Si la pollution est bien identifiée dans sa nature et les essais de
sols sont bien réalisés pour en fixer
l’ampleur, alors le coût doit être mesurable, car les techniques ont beaucoup
progressé en la matière. L’incertitude
sur le coût tient souvent des études
encore à réaliser.
Sur quels intervenants repose
la responsabilité des frais éventuels de dépollution ?
M.D.H. : Le principe légal est celui du
pollueur-payeur, mais dans bien des
cas ce sera un point négocié entre les
parties (acheteur-vendeur) comme un
élément de détermination du prix.
© Science Photo Library
et répartir les responsabilités de manière
claire afin de ne rencontrer aucun problème à l’avenir avec
les acquéreurs de votre terrain (éviter un
conflit ultérieur) ?
47
Mieux cerner les obligations en cas de pollution du sol
Outre leur expertise financière,
quel est le savoir-faire et le
rôle des banques en matière de
gestion des sols pollués ?
M.D.H. : Les banques n’interviennent
pas dans le processus de dépollution
même, ceci reste un élément de traitement technique. Les législations sont
connues des banques dans leurs principes et dans les éléments de mise en
œuvre, mais c’est surtout dans l’analyse du risque d’un projet que la banque
y portera attention : ce point a-t-il bien
été analysé par le client de la banque ?
Si ce n’est pas le cas, nous pourrions
demander un complément d’information ; l’environnement pollué n’est-il
pas de nature à contrarier les chances
de succès du projet ? Le coût a-t-il bien
été fixé ? Dispose-t-on de devis ?
En cas de doute, la banque peut demander un rapport d’expert. Après avoir
obtenu ces réponses, parmi d’autres,
la banque fixera les conditions de son
intervention. Celle-ci peut contenir la
mise en œuvre de garanties envers les
organismes publics tout comme une
quotité de financement de la dépollution dans le cadre du budget global.●
Vincent Delannoy
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
L
a future législation met davantage en pratique le principe du
pollueur-payeur tout en clarifiant les procédures, les responsabilités et les obligations en matière de
reconnaissance de l’état du sol et de
traitement de la pollution. Pour la
réalisation de projets d’assainissement, les banques peuvent couvrir
les risques de solvabilité par une garantie bancaire.
banques
© Reporters/Fred Guerdin
dossier
Entretien
Le plan de relance
européen, un coup de poker ?
La construction est un des secteurs
visés par les plans de relance
Zéro euro en Italie, près de 160 milliards en Allemagne… La réponse des gouvernements
européens à la crise varie considérablement selon les options politiques retenues, mais aussi la
I
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
48
nature des problèmes rencontrés par chaque Etat membre.
l est ainsi frappant de constater que l’Espagne, confrontée à
une crise aiguë de son secteur
immobilier et de la construction, a
décidé de consacrer par moins de 6%
de son produit intérieur brut (PIB),
soit 66,6 milliards d’euros, à des crédits d’investissement ou des mesures
fiscales pour relancer son économie.
L’autre locomotive européenne, c’est
assurément l’Allemagne, avec un effort global équivalent à 6,3% de son
PIB, selon les chiffres compilés par
le think tank Bruegel (www.bruegel.
org). A en croire ce classement, les
efforts des autres gouvernements
sont moins spectaculaires. Le plan de
relance de la France ne dépasse pas
3,3% de son PIB, celui de l’Autriche
2,2% et celui de l’Italie… 0%. Comme
la Suède, le Danemark ou encore l’Irlande, ce pays n’a pas du tout soutenu
son économie (hors aides spécifiques
aux banques). Quant à la Belgique, les
économistes de Bruegel y comptabilisent 3,3 milliards d’euros (hors intervention dans les banques encore une
fois), soit 0,9% du PIB, ce qui est un
peu plus qu’aux Pays-Bas (0,6%).
Des effets variables sur la
croissance
Les effets attendus de ces dépenses sur
l’économie ? Les grands moyens déployés par l’Allemagne – pour laquelle
le FMI prévoit une sévère récession
de 2,5% cette année – devraient doper son activité économique de 1,4%.
Mais les efforts de l’Espagne, pourtant
presqu’aussi soutenus, ne se traduiront que par un stimulus de 1,1%, selon
l’étude de Bruegel, alors que l’Autriche
peut dans le même temps espérer
un surplus de 1,3%. Même étonnante
disparité dans le Benelux, où tant la
Belgique que les Pays-Bas devraient
bénéficier d’un bonus d’un peu moins
de 0,4% sur leur activité économique.
L’étude distingue en effet l’impact
des investissements de celui des simples réductions fiscales, le premier
étant moins important que le second.
Pour la Belgique, les dépenses fiscales additionnelles sont estimées à 1,4
milliard d’euros (essentiellement le
taux de TVA réduit dans le secteur de
la construction), soit 0,35% du PIB, et
les autres dépenses à 2,13 milliards
d’euros, soit 0,6% du PIB.
… et sur les déficits publics
Si l’effet des dépenses sur la croissance
est incertain, il l’est beaucoup moins
sur les déficits publics. En 2009, pas
moins de 7 pays européens sont déjà
assurés de dépasser la barre fatidique
des 3% de leur PIB, le plus importants
des critères de Maastricht. L’Irlande,
confrontée à une crise sans précédent
de son secteur bancaire, de même que
le Royaume-Uni, caracolent en tête de
ce triste classement, avec des déficits
de plus de 7% attendus cette année.
Devraient suivre la France (près de
5%), l’Espagne (4,75%) et l’Italie (3,5%).
Alors que les Pays-Bas devraient limiter leur déficit à 0,5%, le poids de la
dette publique historique de la Belgique sera, lui, plus lourd à porter, avec
un déficit prévu de près de 2,3% cette
année.
Un plan de 200 milliards, mais
disparate
Fin novembre, la Commission européenne a proposé un vaste plan de
relance de 200 milliards d’euros. Mais
elle a laissé aux Etats membres le soin
de répartir leurs efforts financiers, non
seulement sur le plan géographique,
mais aussi dans le temps. Au total, les
27 ont prévu de dépenser d’ici la fin de
l’année quelque 84 milliards d’euros
en incitants fiscaux (0,57% du PIB),
bien en-dessous de l’objectif de 1,2%
fixé par la Commission européenne.
S’ils y ont ajouté 155 milliards en investissements divers (1,18% du PIB),
l’ensemble de ces mesures ne devrait
toutefois probablement pas produire
les effets escomptés, selon les conclusions de Bruegel.
D’après la Commission européenne, la
zone euro connaîtra un recul de 1,9%
de son PIB en 2009, soit la première
contraction de son économie depuis
la création de la monnaie unique, en
1999. Des estimations pessimistes par
rapport à celles du Fonds monétaire
international et de la Banque centrale
européenne, qui tablent sur un recul
limité à 0,5%. L’exécutif européen espère toutefois une inversion de la tendance dès le second semestre – grâce
au relâchement monétaire et aux mesures de relance - qui permettrait de
dégager une légère croissance de 0,4%
en 2010.
Les mesures de relance des Etat membres sont donc capitales pour enrayer
la menace qui guette leur économie :
selon les pronostics de la Commission,
le taux de chômage passera de 7,5% en
2008 à 10,2% en 2010, avec une véritable hécatombe en Espagne, où on peut
s’attendre à un taux de chômage de
19%. Les déficits publics ne seront pas
en reste : 4% du PIB en 2009 et 4,4% en
2010 contre 1,7% encore en 2008. Les
plus grosses difficultés sont attendues
en Irlande, qui devra faire face à un
déficit de 13%. Seule consolation, l’inflation devrait tomber à 1% en 2009,
pour repartir à la hausse en 2010, à
1,8%. ●
Jean-Yves Klein
focus ict
Portrait Microsoft
Bienvenue dans un monde
du travail innovant !
Logée depuis quelques mois dans un bureau hyper moderne adjacent au ring de Bruxelles
et à Brussels Airport, Microsoft Belgique se présente comme l’initiatrice d’un « nouveau
monde du travail ». « Où plus personne ne doit passer huit heures par jour au bureau »,
dixit Phillip Vandervoort, CEO de Microsoft. Microsoft a d’ailleurs gagné le prix du meilleur
employeur pour l’année 2008.
Quels effets a eu ce récent
déménagement sur votre
manière de fonctionner chez
Microsoft Belgique?
PhilLip Vandervoort : Nous utilisions déjà la technologie de New
World of Work depuis quelques années mais l’installation dans nos
nouveaux bureaux a provoqué un
changement radical dans le chef des
employés. Désormais, nous fonctionnons entièrement sur le mode d’un
nouvel environnement de travail.
En quoi consiste ce mode de
fonctionnement ?
PV : Plus personne dans la société ne
possède de bureau propre ni de téléphone fixe. Nous travaillons tous
sur notre ordinateur portable, où que
ce soit et quand nous le souhaitons.
Nous partageons des données centrales entreposées dans le système et
nous disposons, en permanence, de
la possibilité d’entrer en contact l’un
Quels bénéfices retire
l’entreprise de cette nouvelle
manière de travailler ?
PV : Nous avons réalisé une économie de 270.000 euros en trois mois,
en frais de voyage et de téléphone.
Il ne s’agit cependant là que d’une
conséquence, la réduction des coûts
n’était pas l’intention première. Nous
voulions avant tout nous positionner
comme employeur susceptible d’attirer les meilleurs cerveaux disponibles sur le marché pour pouvoir jouer
un rôle important dans l’économie
actuelle, en profonde mutation.
Phillip Vandervoort, CEO de Microsoft
Pouvez-vous expliquer ce
raisonnement ?
PV : Tout remonte à l’année 1984.
Au-delà de la vision de monde hautement surveillé de Georges Orwell,
auquel nous arrivons – regardez, par
exemple, la capacité de Google de
savoir à tout moment où vous vous
trouvez et ce que vous faites -, c’est
l’année où l’ordinateur est devenu un
produit de grande consommation et
où plusieurs outils, tels que l’interface graphique, ont été conçus. Tout
le monde a soudain eu accès à une
quantité énorme d’informations en
des temps très courts. L’aspect le plus
important de cette page d’histoire, à
notre sens actuellement, est que les
gens nés après 1984 n’ont jamais vécu
sans ordinateur. Il suffit de comparer
la manière dont nos adolescents font
leurs travaux scolaires à la nôtre.
Alors que nous travaillions seuls dans
notre coin, avec l’éventuelle possibilité d’appeler un copain s’il se trouvait
chez lui à ce moment-là, nos enfants
travaillent face à leur PC, grâce auquel
ils sont en contact avec une dizaine
de copains. Ils s’échangent les
questions et les réponses,
s’envoient leurs croquis
en instantanés
par GSM ou
courriel, et
s’ils doivent
vrai-
49
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
avec l’autre par voie électronique. Les
appels, en effet, s’effectuent de PC à
PC, avec la possibilité pour chacun
de transférer les communications,
vocales ou écrites, vers le téléphone
portable. Les nouvelles installations
de Microsoft à Zaventem comportent
des salons, des endroits de détente,
des postes de travail communs et des
salles de réunion super équipées permettant des réunions virtuelles de
haute qualité. Une équipe se trouve
à la réception pour les visiteurs, mais
la présence des autres employés tient
à leur propre volonté. Ils peuvent travailler de chez eux, de leur voiture, de
chez le client ou de tout autre endroit
de leur choix. L’état de disponibilité
de tous les membres de l’équipe se
trouve affiché clairement sur la liste
des travailleurs à laquelle tous les
collègues ont accès.
dossier
ict
dirigeront bientôt nos entreprises.
Comment quelque employeur que ce
soit peut-il leur demander, comme
c’est encore souvent le cas, de rester
huit heures par jour dans un bureau,
après avoir passé une heure dans les
embouteillages, et de se passer des
outils qui ont composé leur environnement depuis leur enfance, tels
qu’Internet ou MSN ? Ces exigences
ne seraient pas problématiques, s’il
y avait une grande quantité de personnes qualifiées disponibles, ce qui
n’est pas le cas. La période des 200
C.V. reçus à chaque offre d’emploi est
révolue. Les entreprises doivent s’arranger pour se faire choisir par les
meilleurs candidats.
Microsoft se présente donc
comme un modèle…
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
50
ment se voir, ils allument la caméra
installée sur leur ordinateur. Je n’ai
jamais demandé à aucun de mes employés de travailler seul sans recours
à la technologie existante, pourquoi
les écoles préparent-elles encore nos
jeunes à cela ?
Toujours est-il que les jeunes nés en
1984 ont aujourd’hui 25 ans. Ils ont
fini leurs études universitaires, et
PV : Pour s’assurer une place dans
l’économie mondiale, la Belgique a
besoin des meilleures compétences.
Elle a perdu beaucoup, ces dernières
années : la grande sidérurgie, qui n’a
pas été remplacée, ou l’assemblage
automobile, qui ne tardera pas à quitter le pays. Même les grosses banques
s’écroulent. Quel véhicule va-t-on
garder pour garder sa position dans
le pays ? Se présenter comme un employeur enviable constitue certainement un moyen. Nous avons changé,
au sein de Microsoft, parce que nous
avons pris conscience de ces éléments
et parce que nous disposions de la
technologie. La plupart des entreprises y ont également accès et beaucoup d’entre elles la possèdent déjà,
mais elles ne l’utilisent pas à fond.
Est-ce le coût de l’équipement
technologique qui empêche
encore les entreprises, en
particulier les PME, de passer
le pas ?
PV : Une caméra téléphonique à 360°,
l’élément central indispensable, ne
coûte que 1000 euros. Pour rappel,
notre expérience montre une réduction de 70% des frais de télécommunication et de 25% des frais de
déplacements et voyages. Le nombre d’heures passées au GSM a diminué de 30% en quatre mois. Le coût
de l’équipement ne peut donc pas
constituer un frein. C’est une question de mentalité. Un tel système
s’avère impossible à piloter si l’esprit des personnes concernées n’est
pas au diapason. Il se trouve que la
majorité des patrons n’y croient pas.
Ils sont encore souvent des « digital
victims » (des victimes numériques).
L’état d’esprit de l’équipe se mesure
facilement. Quand un jeune salarié
arrive à 11h au bureau, par exemple,
et qu’il rencontre son patron dans
l’ascenseur, sans la moindre gêne,
c’est gagné. Chacun d’entre eux sait
que l’autre a sans doute déjà trois ou
quatre heures de travail derrière lui
et que, quelque soit la manière dont
il aménage ses disponibilités, il devra
produire les performances qu’on attend de lui. Et tous les jobs peuvent se
mesurer à la performance. ●
Carline Taymans
bloc - notes
Management
• Gérez les tensions syndicales
Formateur : Pierre GALLOUX
Le 7 mai 2009 de 9h à 17h30
• Des chèques pour motiver : éco-chèques, titres-repas … et autres chèquescadeaux Orateurs : Sébastien ROGER et Xavier
GILLOT
Le lundi 11 mai 2009 de 14h à 16h30
• Réussissez vos présentations en
• Accident du travail « Back to basic »
Orateur : Fabrice VANHACTER
Le jeudi 4 juin 2009 de 9h30 à 12h30 • La communication assertive en
• Temps de travail et calcul des heures
supplémentaires
Le mardi 9 juin 2009 de 14h à 17h
Orateur : Michel DE GOLS public
Formateur : Fabian DELAHAUT
Les 13 et 20 mai 2009 de 9h à 17h
temps de crise
Formateur : Pierre GALLOUX
Le 15 mai 2009 de 9h à 17h
• Faire faire ou comment réussir la
délégation
Formateur : Michel SEIFERT
Le 15 mai 2009 de 9h à 17h
Organisation
• Crise et stress : saisir les opportunités
Formateur : Daniel VAN HUMBEECK
Le 29 avril 2009 de 9h à 17h
• Gérez votre temps : il vaut de l’or
Formateur : Luc TOUBEAU
Le 14 mai 2009 de 9h à 17h
Commercial
• Augmentez votre efficacité à la prise
de rendez-vous par téléphone
Formateur : Bernadette CHARDOT
Les 21 et 28 avril 2009 de 9h à 12h30
• Tirez parti de votre réseau de
contacts ou le Networking
Formateur : Jasmine Vlietinck
Le 23 avril 2009 de 9h à 17h
• Les opportunités marketing et stratégique de la crise
Formateur : Frédéric PARISSIER
Le 24 avril 2009 de 9h à 17h
Langues
• NOUVEAU Tables de conversation en
français, néerlandais et anglais
30 séances de 2h (de 12h à 14h). Près de
chez vous.
Infos
Brigitte van der Mensbrugghe
t 02 643 78 30
[email protected]
Séminaires
Législation sociale
• Les vacances annuelles des employés
: une législation complexe !
Orateur : Brigitte VAN DE VELDE
Le jeudi 7 mai 2009 de 14h à 17h
Droit commercial
• Gestion du risque client
en partenariat avec Deloitte Fiduciaire
Orateurs : Thierry Dekoker & Renaud Sonet
20 avril 2009 de 14 h à 17 h
• Optimalisation de la rémunération
du dirigeant de PME $
en partenariat avec Deloitte Fiduciaire
Orateur : Fabrice Graillet
27 avril 2009 de 14 h à 17 h
• Comment éviter d’être le banquier
de ses clients ?
en partenariat avec le cabinet d’avocats
JANSON BAUGNIET
Orateurs : Me Thierry LAGNEAUX,
Me Didier BRACKE
30 avril 2009 de 14 h à 17 h
• Contrôle fiscal : comment gérer ce
risque ?
en partenariat avec Deloitte Fiduciaire
Orateurs : Michel Van Thournout
& Fabrice Graillet
4 mai 2009 de 14 h à 17 h
• Cycle douane - Module 1 :
Le point sur le nouveau document
administratif unique (DAU)
Orateur : Inès SFORZIN
5 mai 2009 de 14h à 17h
• Quelles sont les précautions à prendre afin d’éviter que sa responsabilité
de dirigeant d’entreprise soit mise en
cause ?
en partenariat avec le cabinet d’avocats
JANSON BAUGNIET
Orateurs : Me François GLANSDORFF
et Me Roland HARDY
12 mai 2009 de 9h à 12h
• Impact de la certification AEO sur
les activités internationales de votre
société
en partenariat avec Deloitte
Orateur : Lionel VAN REET
12 mai 2009 de 14h à 17h
Infos
Eric Brabant
t 02 643 78 18
[email protected]
Mercredis juridiques : nous répondons à vos questions juridiques tous les premiers mercredis
du mois en dehors des heures de
bureau à partir de 17h30
Infos
Eric Brabant
t 02 643 78 18
[email protected]
Séances d’info
de Beci Starters
Mercredis 22/4, 6/5, 20/5 de 10 à 11h30
Mercredis 29/4, 13/5, 27/5 de 14 à 15h30 Infos
Mirella Zaccagnini
t 02 643 78 46 - [email protected]
Activités du département
international
•24/04/09 Training on EU funding
•28/04/09 Export Lunch Poland : presentation of the High Speed Train
project in Poland
•30/04/09 Brussels Hungary Business
Club – Val Deal presentation business day
•5/05/09 Export lunch Saudi Arabia
•26/05/09 Export lunch Czech Republic
51
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
Formations
Contact et marque d’intérêt pour
participer à ces activités :
Jean-Philippe Mergen
t 02 210 01 77- [email protected]
Events
22/04 Séminaire Microsoft « Optimisez
l’infrastructure informatique de votre
organisation »
23/04 Speed Business Lunch
06/05 Soirée Info
13/05 1000 Brussels
14/05 Speed Business Lunch
28/05 BECI Golf Trophy
17/06 Starters Night
25/06 Garden Party
Infos :
www.beci.be/events - [email protected]
demandes d ’ admission à beci
PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION *
n° 4 - Avril 2009 - Entrepren dre
52
Admitis SA, Chaussée de Waterloo 391
- 1050 Bruxelles CODE NACE : 85592 - Formation professionnelle 85599 - Autres
formes d’enseignement del. : Eon Charles
Agence Mac & Co Events SPRL, Rue
des Anglais 27/29 - 7034 Obourg CODE
NACE : 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des
tiers, en utilisant tous les médias
82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Catherine
Nicole
Azurtis SPRL, Avenue Fond’Roy 109 - 1180
Bruxelles CODE NACE : 46450 - Commerce de gros de parfumerie et de produits
de beauté 47750 - Commerce de détail de
parfumerie et de produits de beauté en
magasin spécialisé del. : Galoux Cédrix
Cairavo SPRL, Place Albert Ier 42 - 4960
Malmedy CODE NACE : 10520 - Fabrication de glaces de consommation 10712
- Fabrication artisanale de pain et de pâtisserie fraîche 5610101 - Restauration de
type traditionnel del. : Ravo Giusepppe
Cedam SPRL, Rue Jourdan 13 - 1060
Bruxelles CODE NACE : 70220 - Conseil
pour les affaires et autres conseils de
gestion 73200 - Études de marché et
sondages d’opinion del. : Moné André
Christian Lasserre PPE, Avenue Louise
379 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 71113
- Activités d’architecture d’urbanisme,
de paysage et de jardin 7112202 - Les activités des économistes en construction
del. : Lasserre Christian
Claudia Arena PPE, Rue des Tulipes 16 1640 Rhode-Saint-Genèse CODE NACE :
82990 - Autres activités de soutien aux
entreprises n.c.a. del. : Arena Claudia
CO2logic SPRL, Rue Robert Thoreaustraat 30 - 1150 Bruxelles CODE NACE :
39000 - Dépollution et autres services
de gestion des déchets 84120 - Administration publique (tutelle) de la santé, de
la formation, de la culture et des autres
services sociaux, à l’exclusion de la sécurité sociale del. : Geerinckx Antoine
Dawans Thibaut PPE, Avenue Adolphe
Buyl 177 - 1050 Bruxelles CODE NACE :
70220 - Conseil pour les affaires et autres
conseils de gestion del. : Dawans Thibaut
Eladioui PPE, Massira II Rue 22 N° 14 2000 Casablanca - MAROC del. : Eladioui
Isslah
EM Create Concept EMC SPRL, Rue
Jean-Baptiste Lepage 22 - 1150 Bruxelles
CODE NACE : 10890 - Fabrication d’autres
produits alimentaires n.c.a. del. : Merckx
Eddy
Euronext Bruxelles SA, Palais de la Bourse - Place de la Bourse - 1000 Bruxelles
CODE NACE : 66110 - Administration de
marchés financiers del. : Ghyssaert Jan
Eversheds LLP, Avenue de Coretenbergh
75 - 1000 Bruxelles del. : Cousin Sylvie
Experience + ASBL, Rue du Tabellion 1050 Bruxelles del. : De Couet Bruno
Galerie Leroy PPE, Avenue Louise 269 1050 Bruxelles del. : Leroy Caroline
GCU Bureau SPRL, Avenue Louise 500 1050 Bruxelles del. : Tonon Pierre
Gilleman Vincent PPE, Chaussée de la
Hulpe 338 - 1170 Bruxelles CODE NACE :
63910 - Activités des agences de presse
70210 - Conseil en relations publiques
et en communication del. : Gilleman
Vincent
Home Drivers Services Belgique SCRL,
Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles CODE
NACE : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 96099 - Autres
services personnels del. : Mespouille Luc
Horeca Partners SPRL, Avenue Louise
500 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 70220
- Conseil pour les affaires et autres
conseils de gestion 78100 - Activités des
agences de placement de main-d’oeuvre
del. : Nicasi Filip
Lesse Kayaks SA, Place Baudouin 1er
2 - 5500 Dinant CODE NACE : 5020002 l’Exploitation de bateaux d’excursion, de
croisière ou de tourisme del. : Vanderwey
Carin
Lionel Simonis PPE, Rue Slegers 117 - 1200
Bruxelles CODE NACE : 59120 - Post-production de films cinématographiques,
de vidéo et de programmes de télévision
73110 - Activités des agences de publicité
del. : Simonis Lionel
Litteris - Erik Buelens PPE, Avenue des
Eperviers 38 - 1150 Bruxelles del. : Buelens Erik
Mulumba M. Dido PPE, Avenue Louise
500 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 70220
- Conseil pour les affaires et autres
conseils de gestion 72190 - Recherchedéveloppement en autres sciences physiques et naturelles 85592 - Formation
professionnelle del. : Mulumba Dido
O’Enzo LTD, Chaussée d’Alsemberg
842 - 1180 Bruxelles CODE NACE : 46389
- Commerce de gros d’autres produits
alimentaires n.c.a. del. : Belaïd Tarek
P2SE SA, Rue Brunard 10 - 1090 Bruxelles
del. : Dilen Marie-Thérèse
Polywal SPRL, Chaussée Romaine 811
- 1020 Bruxelles CODE NACE : 70220
- Conseil pour les affaires et autres
conseils de gestion del. : Walravens Guy
Pride SA, Avenue de la Couronne 165 1050 Bruxelles CODE NACE : 7021001
- Conseils et assistance opérationnelle
aux entreprises dans les domaines des
relations publiques et de la communication del. : Maes Ann
Sadmad SPRL, Rue Waelhem 68 - 1030
Bruxelles CODE NACE : 74201 - Production photographique, sauf activités des
photographes de presse 74209 - Autres
activités photographiques del. : De
Gussem Laurent
Smart Be FP, Rue Emile Feron 70 - 1060
Bruxelles CODE NACE : 90029 - Autres
activités de soutien au spectacle vivant
del. : Jurowicz Julek
Stéphane Bodart - «Floralies Garden et
Déco» PPE, Bergenblokstraat 21 - 1970
Wezembeek-Oppem CODE NACE : 7111105
- La conception de jardins, de parcs, etc.
81300 - Services d’aménagement paysager del. : Bodart Stéphane
Strages SA, Avenue des Eglantines 39
- 1150 Bruxelles CODE NACE : 6920101 Etablissement de déclarations fiscales
pour les particuliers et les entreprises
del. : Giroul Jacques
Szerman SCS, Guyotstraat 22 - 1780
Wemmel CODE NACE : 5913004 - Gestion
de droits cinématographiques et audiovisuels d’oeuvres réalisées par des tiers
del. : Szerman Thierry
T.B.M. Electro SPRL, Rue Verbist 3 - 1210
Bruxelles CODE NACE : 62020 - Conseil
informatique
62090 - Autres activités informatiques
del. : Bulduk Tahir
Offres et demandes
Vous avez quelque chose à vendre ?
Vous recherchez un nouveau collaborateur ?
Vous souhaitez entrer en contact avec de
nouveaux partenaires ?
Cette rubrique est pour vous ...
Pour le prix de 5 € (HTVA) / la ligne, vous
avez la possibilité d’insérer votre annonce.
En outre, une réduction de 10% sera accordée
aux membres de Beci.
Interessé ?
Contactez pour tout renseignement
Didier Amandt
Tél. 02-643 78 34
[email protected]
A Louer: Surface commerciale 3° étage 210m2.
Facile d’accès : petite ceinture
(métro :Yser-Proximité: Gare du Nord-Rogier)
3 Bureaux individuels+1 open space- facilités:
Ascenseur+kitchenette+ 2 WC. Prix 1600€/
mois. Infos : 0475 754 475
* Ceux de nos membres qui auraient
des doutes quant à la parfaite honorabilité des candidats présentés sont
instamment priés de nous en avertir
d’urgence, en nous communiquant
tous renseignements susceptibles
de nous éclairer. La présente liste a
simplement pour but de signaler à
nos adhérents les candidatures des
nouveaux membres. Elle ne préjuge
en rien quant à l’admission, celle-ci
n’étant acquise qu’après approbation
par le Conseil d’Administration de
Beci. Les candidats seront avisés individuellement de l’admission.
Index
Vous trouverez ci-après la liste
des annonceurs que nous tenons
à remercier pour leur soutien :
·
•ACTIRIS
•ANT MANAGEMENT
•BFM
•BRUSSELS AIRLINES
•D’IETEREN
•ELECTRABEL
•ESSENT
•FINNAIR
•ING
•MERAK
•MINISTERE DE LA REGION
DE BRUXELLES-CAPITALE –
ADMINISTRATION DE L’ECONOMIE
ET DE L’EMPLOI
•PARTENA
•TEMPO TEAM
•VALORLUB
•WARRANT
Ne laisse z pas les huiles usagées envoy er
l’env ir onnement au diable.
Faites reprendre vos huiles usagées par un opérateur agréé.
Une seule goutte d’huile usagée peut pol-
les seules procédures de collecte qui per-
vos huiles usagées est également avantageuse
luer 1.000 litres d’eau. C’est pourquoi, en tant
mettent de recycler vos huiles en respectant
pour votre portefeuille. Les petites quantités
qu’utilisateur professionnel d’huile, vous avez
l’environnement, sont celles de l’OWD, de l’IBGE
collectées vous donnent en effet droit, sous
l’obligation de faire reprendre vos huiles usa-
et de l’OVAM. Par exemple, il ne faut pas mêler
certaines conditions, à des compensations
gées par un opérateur agréé. Encore faut-il
vos huiles à d’autres déchets, car cela compli-
forfaitaires. Alors ? N’êtes-vous pas diable-
y satisfaire de manière adéquate. En effet :
que sérieusement le recyclage. La collecte de
ment convaincu ?
D’abord lubrifier, puis recycler
Valorlub est une initiative du secteur privé et a été reconnu ou accepté par les trois autorités régionales.
Quel avenir pour votre entreprise
à la fin de votre carrière?
Profitez de notre expertise en matière de successions
Contactez-nous via [email protected]
En tant que propriétaire et dirigeant d’une entreprise
familiale, vous serez tôt ou tard confronté à la
problématique de la succession et de ses conséquences
fiscales et financières.
Comment concilier les intérêts personnels et ceux
de la société? Quel rôle ont les enfants? L’un d’entre
eux prendra-t-il la direction? Que feront ceux qui ne
sont pas actifs dans la société? Quel sera l’impact
sur le patrimoine familial? Pour trouver les meilleures
réponses à toutes ces questions lors de la procédure
de transmission, mieux vaut avoir une personne
de confiance à vos côtés. C’est précisément ce que
vous proposent les spécialistes ING : une écoute
attentive, des conseils avisés et des solutions qui ne
se cantonnent pas au domaine bancaire pour réussir
au mieux votre succession.
ING vous assure une vision globale fondée sur la coopération des départements Entreprises et Private Banking.
www. i n g.b e/b u sin e ss