L`allégorie de la caverne de Platon

Points de vue
Secondaire 1-5
L’allégorie de la caverne de Platon Objectifs d’apprentissage Identifier les thèmes majeurs de l’Allégorie de la caverne : • Nous “restons dans le noir” si nous ne pensons pas de façon critique ou si nous ne nous posons pas de questions sur notre vie. • Il est mieux de « faire face à la lumière » même si cela est aveuglant et douloureux que de « rester dans le noir ». • Il est difficile de faire face à certaines réalités. Matériel •
•
Matériel artistique (gros carton, crayons)
drap /couverture/toile, corde et lampe de poche
Options: a) L’allégorie est lue et mise en scène par les élèves: un drap est mis par-dessus certains élèves. Les élèves
font semblant d’être attachés à une corde. L’enseignant se place derrière le groupe et l’illumine avec la lampe
de poche pendant que les élèves font des mouvements. b) Les élèves lisent l’allégorie et produisent un dessin/pièce d’art en lien avec celle-ci ou font une mise en
scène en petits groupes pour la représenter.
Discussion de classe Que nous dit cette histoire?
(Les prisonniers représentent des gens qui ne connaissent pas la vérité sur la vie. Ils sont comme dans un rêve
et croient que leur réalité est la “vraie réalité”. Les chaînes représentent les mythes desquels nous sommes
otages. Le feu est un faux soleil. La libération des prisonniers de leurs chaînes n’est pas un processus simple.
C’est la perte de l’innocence. La lumière au dehors, le vrai soleil, représente la vérité et la réalité. Il est difficile
pour les prisonniers de quitter le confort que leur procure leurs illusions mais ils deviennent libres lorsqu’ils le
font.
Comparez cette allégorie avec des expériences réelles.
Pensez à un temps dans votre vie où vous vous êtes lancé dans une nouvelle expérience/appris quelque
chose de nouveau ou à un temps dans votre vie où vous vouliez passer à l’action, que vous saviez que ça
ne serait pas facile mais que vous seriez contents lorsque vous auriez essayé/réussi.
L'allégorie de la caverne de Platon
La République, VII, 511 a
Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ils n'ont jamais vu
directement la lumière du jour, dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer
jusqu'à eux. Des choses et d'eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur
caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos.
Que l'un d'entre eux soit libéré de ses chaînes et accompagné de force vers la sortie, il sera d'abord cruellement
ébloui par une lumière qu'il n'a pas l'habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et
ne parviendra pas à percevoir ce que l'on veut lui montrer. Alors, Ne voudra-t-il pas revenir à sa situation
antérieure ? S'il persiste, il s'accoutumera. Il pourra voir le monde dans sa réalité.
Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n'est qu'en se faisant violence qu'il retournera auprès de ses
semblables. Mais ceux-ci, incapables d'imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le
croire : « ne le tueront-ils pas ? »