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COMMUNIQUÉ DE PRESSE REGIONAL I LILLE I 27 OCTOBRE 2015
Cérémonie des Médailles du CNRS 2015 : 4 chercheurs
récompensés cette année
Le CNRS distingue chaque année au niveau national des chercheurs, ingénieurs et
techniciens travaillant au sein des laboratoires des délégations régionales du CNRS.
Houria Kabbour, chargée de recherche au CNRS dans l’Unité de Catalyse et de Chimie du
Solide (UCCS) ; Fanny Kassel, chargée de recherche au CNRS au Laboratoire Paul
Painlevé ; Anne-Virginie Salsac, chargée de recherche au CNRS dans l’Unité
Biomécanique et Bioingénierie (BMBI) reçoivent la médaille de bronze du CNRS au titre de
l’année 2015. Sébastien Paganelli, ingénieur d’étude au Laboratoire d’Automatique, de
Mécanique et d’Informatique Industrielles et Humaines (LAMIH) reçoit lui la médaille de
cristal du CNRS.
Chaque année, le CNRS distingue des scientifiques pour leur carrière et leurs travaux de recherche. La
Médaille d’Or du CNRS, plus haute distinction scientifique française, sera remise le 14 décembre prochain
au biologiste Eric Karsenti à la Sorborne (Paris).
La médaille de bronze du CNRS récompense chaque année le premier travail d'un chercheur, qui fait de
lui un spécialiste de talent dans son domaine. Cette récompense représente un encouragement du CNRS
à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes.
La médaille de cristal du CNRS distingue chaque année des ingénieurs, des techniciens et des
administratifs. Elle récompense celles et ceux qui, par leur maîtrise technique et leur sens de l’innovation,
contribuent, aux côtés des chercheurs, à l’avancée des savoirs et à l’excellence de la recherche française.
La distinction sera remise par Madame Françoise Paillous, Déléguée régionale Nord-Pas de Calais et
Picardie du CNRS et les Directeurs des Instituts du CNRS concernés (Institut de Chimie (INC), Institut
National des Sciences Mathématiques et leurs Interactions (INSMI), Institut de Sciences de l’Ingénierie et
des Systèmes (INSIS), Institut des Sciences de l’Information et leurs Interactions (INS2I)), en présence
des Présidents d’Universités.
La cérémonie aura lieu :
Mercredi 4 novembre à 15h00
Délégation régionale du CNRS
2 rue des Canonniers, LILLE
Inscription obligatoire auprès de [email protected]
UCCS, CNRS /
Université Lille 1
/ Université
d’Artois /
ENSCL / École
centrale Lille
Laboratoire Paul
Painlevé (LPP),
CNRS /
Université Lille 1
BMBI, CNRS /
Université de
technologie de
Compiègne
Houria Kabbour
Chercheuse en chimie du solide
Concevoir de nouveaux matériaux fonctionnels et mettre en relation leurs propriétés et leur structure : c’est
l’objectif des travaux d’Houria Kabbour. Pour cela, elle s’intéresse à plusieurs classes de composés inorganiques.
Après un doctorat obtenu en 2005 à l’Institut des Matériaux Jean Rouxel de Nantes, Houria Kabbour part à
Caltech aux États-Unis, puis au Max Planck Institute en Allemagne, pour réaliser deux post-doctorats. Elle est
recrutée au CNRS en 2008 et rejoint l’Unité de Catalyse et de Chimie du Solide à Villeneuve d’Ascq.
Ses travaux actuels sont centrés sur des phases oxydes et à anions mixtes avec un large éventail de propriétés.
Elle allie expérimentation et simulations ab initio pour la prédiction, la synthèse et la compréhension des
propriétés de ces composés. Son approche a mené à l’obtention de structures présentant des entités originales,
et à une meilleure compréhension des propriétés physiques de ces composés : multiples phénomènes induits par
la perturbation du réseau anionique, modèle d’interactions magnétiques inédit dans les oxydes ou encore
transitions et mises en ordre complexes. Elle est coordinatrice d’un projet ANR.
Fanny Kassel
Chercheuse en mathématiques
Introduits par le mathématicien Sophus Lie à la fin du XIXe siècle afin d’étudier certaines propriétés des équations
différentielles, les groupes de Lie restent un terrain fertile pour les chercheurs, notamment en géométrie. Pour
preuve, les travaux de Fanny Kassel qui, depuis sa thèse de doctorat soutenue en 2009 à l’université Paris-Sud,
s’intéresse aux actions de groupes discrets sur les espaces homogènes pseudo-riemanniens.
Chercheuse au laboratoire Paul Painlevé à Lille, Fanny Kassel obtient de très beaux résultats sur les variétés antide Sitter de dimension 3 et leurs analogues de dimension supérieure à travers l’analyse des applications
lipschitziennes équivariantes dans l’espace hyperbolique réel. Elle étudie également les variétés lorentziennes
plates de dimension 3 et résout une conjecture énoncée par Drumm et Goldman au début des années 1990. Elle
démontre aussi l’existence d’une partie stable du spectre discret du laplacien dans des espaces localement
symétriques non riemanniens. Ces résultats spectaculaires s’inscrivent dans le cadre de collaborations nationales
et internationales (États-Unis, Japon) et font de Fanny Kassel, à seulement 31 ans, une mathématicienne
d’exception.
Anne-Virginie Salsac
Chercheuse en biomécanique des fluides
De l’aorte au plus fin capillaire, le sang doit circuler de façon continue et régulière. Les recherches d’Anne-Virginie
Salsac en mécanique vasculaire visent à modéliser les écoulements physiologiques à toutes les échelles et à
développer des techniques de traitement thérapeutique pour les pathologies vasculaires.
Après avoir obtenu en 2005 un doctorat réalisé conjointement à l’université de Californie San Diego (États-Unis) et
à l’École polytechnique, elle rejoint l’University College London (Angleterre) comme maître de conférences. Elle
est recrutée en 2007 par le CNRS et entre au laboratoire Biomécanique et bioingénierie à Compiègne. Elle y
développe des recherches originales sur les interactions entre l’écoulement sanguin et les vaisseaux sanguins et
sur le comportement de modèles biomimétiques de cellules dans des micro-vaisseaux. Elle s’intéresse
notamment à des techniques thérapeutiques vasculaires innovantes, telles que l’utilisation de microcapsules pour
délivrer des médicaments à des organes cibles. Ces résultats aux frontières entre plusieurs disciplines ont valu à
Anne-Virginie Salsac une reconnaissance concrétisée par plusieurs prix en France et aux États-Unis.
LAMIH, CNRS /
Université de
Valenciennes et
du
HainautCambrésis
Sébastien Paganelli
Ingénieur d’études en instrumentation et expérimentation en automatique
Depuis 2007, Sébastien Paganelli fait partie du Laboratoire d’automatique, de mécanique et d’informatique
industrielles et humaines. Il avait auparavant travaillé chez Alstom et pour la société Socratt. Cet ingénieur réalise
et assure la maintenance de plateformes expérimentales sur l’automobile et l’assistance aux personnes à mobilité
réduite. Parmi les réalisations à mettre à son crédit, citons un banc moteur hybride instrumenté et un banc
d’essais de direction assistée couplé à un simulateur de conduite. Il a aussi développé un kit de motorisation pour
fauteuil roulant équipé d’un système de freinage intelligent. Toutes les sociétés qui collaborent avec Sébastien
Paganelli telles AutoNomad Mobility, Valeo ou encore JTEKT soulignent l’ingéniosité et l’excellence de ses
réalisations. Les dispositifs qu’il a conçus ont déjà servi de support pour neuf thèses et un post-doctorat. Invité
fréquemment à des conférences internationales, il apprécie également l’échange avec le grand public à l’occasion
d’événements de culture scientifique.
Contacts
Lauréat l Houria Kabbour l [email protected]
Lauréat l Fanny Kassel l [email protected]
Lauréat l Anne-Virginie Salsac l [email protected]
Lauréat l Sébastien Paganelli l [email protected]
Presse CNRS l Stéphanie Barbez l T 03 20 12 28 18 l [email protected]

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