Marseille accueille le monde

Transcription

Marseille accueille le monde
église
à Marseille
Le mensuel du diocèse de Marseille
N° 2 – Février 2013
Marseille
accueille
le monde
■ Regard
sur
l’événement
Les Petites Sœurs
des Pauvres quittent
Mazargues
■ Dossier
L’Expo Bible
à l’Alcazar
■ Vie
du diocèse
Diaconia 2013
se prépare
cppap n° 0515 G 79 622 - Abonnement : 35 e - Le numéro : 3,80 e
2
église à marseille
l’agenda de Mgr Pontier 
OFFICIEL
Vendredi 1er février
Conseil épiscopal
Jeudi 7 février
Institut catholique de Lyon
Vendredi15 février
Conseil épiscopal
Samedi 2 février
Octave de la Chandeleur
Messe du matin
Messe des notaires
Foi et Lumière
Messe des religieux
et religieuses
Vendredi 8 février
Conseil épiscopal
Rencontre de tutelle de
l’Enseignement catholique
Samedi 16 février
Inauguration des locaux
du Club de l’Entraide
Saint-Barthélemy
Samedi 9 février
Vernissage de l’exposition
Bible, patrimoine de
l’humanité, à l’Alcazar
Messe avec les jeunes
à Saint-Victor
Dimanche 17 février
Appel décisif des
catéchumènes à
Roquevaire
Dimanche 3 février
Pèlerinage interdiocésain
à Saint-Victor
Lundi 4 février
Institution aux ministères
d’acolyte et de lecteur
de Matthieu Desjardins
au Séminaire Saint-Luc
Mardi 5 février
Rencontre des chefs
d’établissement de
l’Enseignement catholique
Mercredi 6 février
Conseil d’administration
de l’ICM
Dimanche 10 février
Messe à Gréasque
Vêpres à Saint-Victor
Lundi 11 février
Visite à la Fraternité
Bernadette
Mercredi 13 février
Célébration des Cendres
à Notre-Dame du Mont
Jeudi 14 février
Bureau du Secours catholique
Conseil diocésain des
affaires économiques
Prêtres et diacre
jubilaires
Prêtres
• Ordonnés en 1953
Jean-Marie Arnaud
Philippe Guérin
Michel Labergère
Maurice Raynaud
Clément Rimbaud, t.d.
• Ordonné en 1963
André Mariotti
• Ordonnés en 1988
Du lundi 18
au mercredi 20 février
Session doctrinale des
évêques à Angers
Rencontre à Paris
Pierre Afonso, Cté de l’Emmanuel
Jean-Christophe Leurent, Cté de
l’Emmanuel
Kyriam Opara, clarétain
Vendredi 22 février
Conseil épiscopal
Diacre
Lundi 25 et mardi 26 février
Rencontre provinciale
à Sufferchoix
Mercredi 27 février
Messe au monastère
de la Servianne
Soirée avec les Franciscains
• Ordonné en 1988
Nicolas Caltagirone
Appel décisif des
catéchumènes
par Mgr Georges Pontier
Dimanche 17 février
à 16h à l’église de Roquevaire
ENTREPRISE GéNéRalE d'élEcTRIcITé
Ets laVaUd Sa
élEcTRIcITé - coURaNT faIblE
depuis 1945
140, bd Baille 13005 Marseille
Tél. 04 91 78 69 09
Fax 04 91 25 40 90 - [email protected]
M a r b r e r i e
Pilati & Fils
Marbrerie - Décoration
358, rue St-Pierre
13005 MarSeille
04 91 94 10 00
Fax 04 91 48 43 58
[email protected]
Bayard
Service Régie
136, rue Sainte - 13007 Marseille - France
Tél. : 04 91 33 32 12
www.fourdesnavettes.com
Technoclub - 4, rue Jean-Amiel
31700 Blagnac
✆ 05 62 74 78 26
Fax 05 62 74 78 21
édito
3
T
el est le titre de l’exposition renommée
que les Églises chrétiennes présentes à
Marseille font venir à l’Alcazar, du 6 février
au 16 mars, dans le cadre de Marseille-Provence
2013. Merci à tous ceux qui ont facilité cette réalisation. De nombreux bénévoles (environ120),
membres des diverses communautés, se sont formés pour accueillir et guider les visiteurs. Des
conférences sont également proposées.
Je vous invite à faire connaître cette exposition, à
vous y rendre et à y convier amis et connaissances.
C’est là un bel exemple des bonnes relations entre
nous chrétiens : Arméniens apostoliques, catholiques, chrétiens issus de la Réforme, fidèles des
communautés évangéliques, orthodoxes.
La Bible représente beaucoup pour nous tous. Elle
est notre nourriture spirituelle, elle est Parole de
Dieu, elle est au cœur de nos liturgies.
Par elle, nous nous savons pris dans le mystère
de l’Alliance dont vivent et témoignent nos frères
juifs.
La Bible est aussi à la source de beaucoup d’œuvres
littéraires ou artistiques, si bien qu’elle est reconnue comme un des fondements de la culture européenne et française. L’ignorer empêche de goûter
ces œuvres et d’avoir accès à leur compréhension.
Je voudrais faire le lien avec ce qui anime notre vie
pastorale, pour nous catholiques, en cette Année
de la foi, année du 50e anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II. La constitution dogmatique Dei Verbum est reconnue comme un de ses
textes majeurs. Elle aborde les questions liées à
la Révélation, à cette initiative gratuite de Dieu
de se faire connaître et reconnaître dans l’histoire
humaine par la venue du Fils bien-aimé qui est le
Verbe de Dieu, la Parole de Dieu faite chair. En
Lui, Dieu nous a tout dit et c’est à sa lumière que
nous lisons et interprétons la Bible. Je vous invite
à relire ce texte, à le travailler.
Église à Marseille N° 2
14, place Colonel-Edon – 13284 Marseille Cedex 07
Tél. : 04 91 52 38 23 - 04 91 52 94 27
Mail : [email protected]
Commission paritaire n° 0515 G 79 622
ISSN 2104-9424 – Dépôt légal à parution
1er février 2013 - 132e année.
On sait combien, depuis lors, la lecture
de la Bible a pris davantage de place dans
la vie de nos communautés chrétiennes.
Nous appelons le lieu
où elle est mise en valeur dans nos églises,
la table de la Parole,
comme nous parlons
de la table eucharistique pour désigner
l’autel. Nous nous
nourrissons à toutes
les deux.
Les groupes bibliques
se sont développés et
se développent encore. Dans notre diocèse, chaque
année, un parcours nous est proposé grâce au travail du P. Paul Bony et de son équipe. La réforme
liturgique a considérablement enrichi la place de
la Bible dans nos célébrations. De nombreuses
revues nous aident à nous l’approprier et à en
faire la nourriture de notre prière quotidienne,
seul ou en famille.
Le lien que nous avons avec elle n’est pas qu’intellectuel, même si cet aspect est important. Il est
vital, relié à la personne de Jésus. La première
communauté chrétienne, guidée par l’Esprit Saint,
a mis par écrit sa mémoire de Jésus et la lumière
qu’Il apporte pour vivre nos vies quotidiennes
dans la foi, comme pour garder nos vies communautaires dans la communion.
« Ta Parole est la lumière de mes pas, la lampe de ma
route » (Ps 118).
« Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous »
Jean (1,14).
Éditeur : Association diocésaine de Marseille
Directeur de la publication : pierre grandvuillemin
Rédactrice en chef : Dominique Paquier-Galliard
Ont collaboré à ce numéro : G. de Belsunce, F. de Bez,
M. Bourguignon, J.-R. Cain, CDES, le CoPil, J. Chagnaud,
V. Fenech, J. Lefur, R. Levet, B. Lorenzato, T. Magnan,
G. Petit, O. Sarda et I. Vissière.
Photo de couverture : Dominique Paquier-Galliard.
+ Georges Pontier
Archevêque de Marseille
Réalisation : Bayard Service Édition Méditerranée
2, chemin de saint-Pierre – 13390 Auriol. Tél. : 04 42 98 14 10
[email protected]
Secrétaire de rédaction : E. Droniou.
Rédactrice graphiste : Brigitte Renault.
Publicité : Bayard Service Régie Savoie Technolac
BP 308 – 73 375 Le Bourget du Lac. Tél. : 04 79 26 28 21.
Imprimerie : J.F. Impression - 34000 Montpellier
D. P.-G
La Bible, Patrimoine de l'humanité
4
brèves
église à marseille
➲➲L’âge des oliviers
de Gethsémani
➲➲Deux saints
➲➲Les jeunes de Taizé à Rome
dans la Pléiade
13004 04
13012 04
91 62 48 76
Marseille
91 92 45 64 www.azurbaie.com
15% de remise sur la fourniture, accordée aux lecteurs
des deux grands mystiques
du Siècle d’or espagnol,
docteurs de l’Église, liés
dans la contemplation et
l’action. On trouve relatée
dans le Livre des Fondations
l’activité épuisante de
Thérèse pour la réformation
des carmélites afin de
les ramener à l’austérité
originelle de leur ordre fondé
en 1185 sur le mont Carmel.
Le Livre de vie raconte son
existence, ses péchés et ses
expériences mystiques. Le
Château intérieur expose sa
conception du cheminement
de l’âme jusqu’à l’union
avec Dieu. Quant à Jean de
la Croix, dont Thérèse perçut
très vite le rayonnement
spirituel et dont elle fit son
confesseur, c’est pendant
son incarcération dans un
cachot par les opposants
à la réforme du Carmel
qu’il composa l’essentiel
du Cantique spirituel,
splendide poème de l’extase
et de la rencontre joyeuse
avec Dieu. Enfin, Nuit
obscure et Flamme d’amour
apparaissent comme des
textes les plus intenses de la
poésie universelle.
Restauration des
monuments historiques
Maçonnerie
Couverture
Pierre de taille
Conseils & Devis gratuits J. Y. Ribiollet au 06 30 49 03 12
n Fenêtres PVC - Bois - Alu n Volets battants et roulants
29 A, av. des Chartreux
503, rue Saint-Pierre
DR
Du 28 décembre au 2 janvier, plus de 40 000 jeunes chrétiens se sont rassemblés à Rome pour le 35e « Pèlerinage de confiance à travers la terre ». Dans
une société en proie à bien des problèmes, ces jeunes ont été les témoins, dans
l’œcuménisme, d’une espérance vivace. Venus de toutes l’Europe, ces dizaines
de milliers de catholiques, protestants et orthodoxes ont convergé vers la
capitale italienne, reçus dans les paroisses, les communautés religieuses ou
les familles romaines. Objectif de ces journées : partager, réfléchir, au-delà
des différences. Durant ces jours, comme jamais, les basiliques romaines ont
résonné des chants de la prière caractéristique de Taizé.
Le samedi 29 décembre, les jeunes se sont rassemblés sur la place Saint-Pierre.
À 18 heures, la prière du soir a débuté, avec des chants de Taizé, la lecture
de la Parole de Dieu et un long temps de silence. Puis, sous la pleine lune à
peine levée, toute la place s’est illuminée des dizaines de milliers de bougies
portées en main par chacun, en signe de résurrection. Les jeunes ont ensuite
écouté la salutation que Fr. Aloïs a adressée à Benoît XVI (notre photo),
puis le message que le pape leur a transmis, s’exprimant successivement
en cinq langues. Il s’est voulu lucide face aux difficultés rencontrées par la
jeunesse actuelle : « Parfois, le mal et la souffrance des innocents créent en
vous le doute et le trouble. Et le oui au Christ peut devenir difficile. Mais
ce doute ne fait pas de vous des incroyants ! Pour tenir dans ce combat de
la confiance, Dieu ne vous laisse pas seuls et isolés. Il nous donne à tous la
joie et le réconfort de la communion de l’Église. » Et il a rendu hommage à
Fr. Roger, fondateur de Taizé, assassiné en 2005.
C’est Strasbourg, ville symbole de la réconciliation en Europe, qui recevra
la prochaine rencontre
européenne du 28 décembre 2013 au 1er janvier 2014. Les jeunes seront accueillis en Alsace
du côté français, et en
Bade du côté allemand.
Taizé
La Custodie de Terre
sainte, gardienne des Lieux
saints de Jérusalem depuis
le XIIIe siècle, a voulu
connaître l’âge approximatif
des oliviers du jardin de
Gethsémani. Depuis 2009 et
durant trois ans, des études
ont été conduites par le
Conseil national italien de
recherches et par diverses
universités italiennes.
Les résultats viennent de
tomber : le tronc de trois
des huit oliviers étudiés
date du XIIe siècle. Cette
date se réfère uniquement
à la partie aérienne des
arbres composée du
tronc et du feuillage ;
la partie souterraine
est probablement plus
ancienne. En travaillant sur
le patrimoine génétique des
huit arbres, il est apparu que
ceux-ci étaient « jumeaux »,
c’est-à-dire « fils » d’un
même arbre. Autrement dit,
des portions de branches
(boutures) provenant
d’un arbre unique ont été
plantées dans le jardin.
Ces résultats doivent être
maintenant confrontés
aux descriptions du
jardin contenues dans les
chroniques des pèlerins des
temps anciens.
Désormais, les explications
données aux pèlerins sur
le jardin de Gethsémani,
mémoire vivante de
l’agonie de Jésus avant son
arrestation, vont pouvoir
être plus précises.
Taizé
DR
L’entrée de sainte Thérèse
d’Avila (notre photo) et
de saint Jean de la Croix
dans la Pléiade est un
heureux choix qui réjouira
tous ceux que fascinent
la poésie et l’humanité
04
CS60072
1055, Chemin de la Plaine des Dés
13182 Aix en ProvenCe Cedex 5
42 26 29 19 - Fax 04 42 26 73 24
[email protected]
5
➲➲Benoît XVI dans
➲➲Kosice,
ville-sœur de Marseille
˘
le Financial Times
Cléophas disponible à la
Librairie Saint-Paul – 6,20e.
Une première.
Le 20 décembre, le
prestigieux journal
britannique a publié une
tribune de Benoît XVI à
l’occasion de Noël, sous le
titre « Un temps pour les
chrétiens pour s’engager
dans le monde ».
Dans son article le pape
écrit notamment :
« C’est dans l’Évangile que
les chrétiens doivent trouver
l’inspiration pour leurs
vies quotidiennes et leur
engagement dans les affaires
du monde, que ce soit dans
les Chambres du Parlement
ou à la Bourse. […]
Les chrétiens ne devraient
pas éviter le monde, ils
doivent s’y impliquer.
Mais leur implication dans
les affaires politiques
ou économiques devrait
transcender toutes formes
d’idéologies. […]
Lorsque les chrétiens
refusent de se prosterner
devant les faux dieux
proposés aujourd’hui, ce
n’est pas à cause d’une
vision archaïque du monde.
C’est plutôt parce qu’ils
sont libres des contraintes
de l’idéologie et animés
par une vision si noble du
destin de l’homme qu’ils
ne peuvent faire aucun
compromis avec ce qui
pourrait la dévaluer. »
DR
Avec Marseille, Kosice
˘ est l’autre Capitale européenne de la culture en
2013. L’urbanisme de cette métropole de la Slovaquie orientale, entourée par
la Hongrie, la Pologne et l’Ukraine, reflète son histoire austro-hongroise et, plus
récemment, la réalité postsocialiste marquée par la présence d’une industrie
sidérurgique importante. À la croisée de différents flux migratoires, Kosice,
˘
deuxième ville slovaque (240 000 habitants), est multiculturelle. Aujourd’hui,
la ville est perçue comme un espace de rencontres et d’échanges pour ses
habitants afin qu’ils contribuent activement à améliorer la qualité de vie de
leur cité. L'année 2013 sera une rampe de lancement d’une nouvelle économie
fondée sur la créativité culturelle et technologique.
Kosice
˘ 2013 a choisi pour thème « Nous encourageons la créativité », avec
un programme réparti sur cinq axes : « Laboratoire de la culture vivante »,
« Espace public ouvert », « Éléments de Kosice :
˘ la lumière, l' eau, le son »,
« Place à la tradition – place aux racines ! », « Ville en pèlerinage ». La municipalité conduit 20 grands projets complétés par 300 autres soutenus par la
manne européenne, dans une optique résolument contemporaine.
Les deux Capitales européennes de la culture ont des similitudes : toutes deux
se situent à la périphérie de l’Europe, proches des frontières de l’espace de
Schengen, avec des flux migratoires importants et des relations historiquement
fortes avec leur voisinage. Des artistes ont donc été sollicités pour travailler
sur ces sujets. C’est par exemple le cas du photographe Antoine d’Agata qui
suit, dans le cadre des Ateliers de l’EuroMéditerranée à Marseille, le parcours
de migrants non européens.
La France a été présente durant le
week-end d’ouverture des 19 et 20 janvier, avec la présentation de l’œuvre
Cumulus de l’artiste française Élise
Morin, sorte de gigantesque nuage
poétique composé de rouleaux de
scotch, exposée dans la cathédrale
Sainte-Elisabeth (notre photo). Et un
autre rendez-vous organisé par l’Alliance française de Kosice
˘ et l’Institut
français de Slovaquie au Retro Klub
avec deux slameurs.
Kosice 13
Après ZeBible, la Bible
pour les jeunes, Youcat, le
catéchisme pour les jeunes,
voici Cléophas, le missel
des jeunes. Conçu et réalisé
par les Scouts et Guides
de France et le mensuel
Prions en Église, avec pour
titre le nom de l’un des
deux disciples rencontrés
par Jésus sur la route
d’Emmaüs, c’est à la fois un
outil pour animer un groupe
de jeunes, préparer les
célébrations du dimanche,
mais c’est aussi un guide
spirituel personnel pour
cheminer avec la Parole
de Dieu, pour chanter,
méditer, prier et rencontrer
Dieu. Il est aussi employé
dans les aumôneries de
l’Enseignement catholique
ou de l’Enseignement
public. Le numéro 8, avec
ses 326 pages, couvre la
période du 2 décembre 2012
au 28 avril 2013. Pour
chaque dimanche, on trouve
les textes des 1re et 2e
lectures et de l’Évangile,
suivis de trois rubriques :
vibration, inspiration et
animation. En souvenir,
les très anciens scouts se
rappelleront sans doute
le Manuel de piété des
camps scouts, l’ancêtre
de Cléophas, dont l’abbé
Lucien Gros, aumônier de la
14e Marseille et futur vicaire
général de notre diocèse,
avait été l’auteur en 1941 !
Kosice 13
SGDF
➲➲Cléophas,
le missel des jeunes
Brèves préparées
par Jean Chagnaud
Anny Heintz
Articles religieux
cierges et Bougies
04 91 48 63 38
27, rue Fontange 13006 Marseille
[email protected]
n os a n
nfiance à
Faites co
nonceurs. Ils mé
ritent v
otre intérêt...
6
vie du diocèse
église à marseille
Diaconia 2013
Le mot du Copil
DR.
Mercredi 6 février à 15h, à l’église de
la Trinité-La Palud (1er), aura lieu un
premier rassemblement ouvert à TOUS
ceux qui sont ou vont être inscrits au
rassemblement DIACONIA à Lourdes, et
aussi à TOUS ceux qui sont intéressés
par la démarche du service de la
fraternité et qui souhaiteraient pouvoir
en être acteurs.
Toutes les informations sont
disponibles auprès de vos paroisses et
mouvements, ainsi que sur la page Diaconia du site du diocèse.
Depuis janvier, les inscriptions peuvent se faire via le
site Internet. N’hésitez pas à nous contacter pour vous
accompagner dans cette démarche.
Pour joindre le Copil : 06 70 20 75 03
Partager la Parole
Ce mois-ci, nous avons rencontré des personnes qui participent
à un groupe de partage de la Parole de Dieu. Banal, direz-vous !
Peut-être, mais une particularité de ces personnes est qu’elles ont
presque toutes connu une situation de pauvreté.
C
ertaines, pas toutes, ont fait appel aux
œuvres caritatives, certaines galèrent
encore, d’autres s’en sont sorties. C’est
l’histoire de ce groupe que nous vous présentons, car il entre tout à fait dans le projet de
Diaconia 2013. Angélique, Henri-Samuel,
Maryse, Salwa, se réunissent un jeudi par mois,
certains sont toujours là, d’autres n'y sont plus
que de cœur. Danielle, Jean-Pierre et Alexandre
nous accueillent et l’échange s’engage, à bâtons
rompus…
Un compagnonnage avec les pauvres
Le groupe fonctionne depuis un an mais est né
d’une longue histoire. À l’origine étaient les
Voyages de l’Espérance  vers Lourdes, initiés
par le Secours catholique. La bonne ambiance
a donné envie de construire un projet plus
serré dans le temps : pourquoi pas un groupe
de partage de la Parole ? L’idée s’est trouvée
renforcée par la parution du numéro spécial
de Prions en Église sur le thème de Diaconia,
qui tombait à point nommé. Ces rencontres ont
pris sens peu à peu. Danielle a « reçu » la foi en
famille mais venir aux partages permet « d’enrichir cette foi, de la redécouvrir, d’avancer… ».
Pour Jean-Pierre, le groupe « apporte un petit
plus ». Il a commencé à fréquenter les Voyages
de l’Espérance dès 2008, et il est resté « fidèle
depuis tout ce temps ». C’est Angélique, habitante d’une cité de Marseille, qui l’a entraîné : 
« Durant le Carême 2008, j’ai assisté au chemin
de Croix tous les vendredis, un souffle de vent
m’a enveloppé, comme si l’Esprit Saint était
autour de moi… ».
Le groupe ouvre aussi au dialogue interreligieux : trois femmes musulmanes y ont participé, dont une est venue à Lourdes, sur les pas
de Fathia, y emmenant sa sœur handicapée.
Entendre leur parole
Danielle, Jean-Pierre et Alexandre ont participé
dernièrement à une session de théologie pastorale à Nevers. Il s’agissait « de vivre en Église
un compagnonnage avec les pauvres, de les
considérer comme “ sujets de foi ” et non “ objets de charité ”, d’entendre la parole des plus
pauvres comme source de pensée pour tous » 1.
« Et en effet, dit Danielle, ça vous remet les
pendules à l’heure, car vous rencontrez ici la
vraie pauvreté », mais aussi le partage toujours
possible à travers le témoignage d’une participante : « Si vous avez un euro seulement pour
manger, vous ne pouvez pas le donner, mais si
vous avez dix fois dix centimes, vous pouvez
en donner un peu… »
Certes, nous ne sommes pas tous préparés
à partager ainsi. Donner de son temps bénévolement est déjà beaucoup. Mais parfois, un
pas supplémentaire sur le chemin de la fraternité pousse à s’engager sans retour. C’est ce
qui est vécu dans ce groupe de partage de la
Parole, nourri des rencontres mensuelles mais
aussi de temps forts comme les Marches vers
Compostelle, les rassemblements du Réseau
Saint-Laurent2 à Lourdes, les rencontres régulières du réseau Saint-Laurent-Marseille.
La place manque pour partager tout ce que
nous avons échangé : l’importance de vivre des
rencontres entre foi et expression culturelle,
la nécessité d’avoir des lieux de partage, en
confiance, où pouvoir exprimer ses questions,
ses réflexions sur l’amitié, la foi, la richesse,
enfin, de se sentir « reliés » les uns avec les
autres.
Dieu, en nous rassemblant autour de sa Parole,
nous permet de nous aider les uns les autres
à avancer dans sa connaissance. Osons ouvrir
nos groupes de partage, de prière, nos célébrations aux plus pauvres, ils savent si bien
« traduire » l’Évangile dans notre langue de
tous les jours…
Françoise Borkowski et Nicole Wolff
1. Présentation de la session sur le site
« Diaconia 2013 – Servons la fraternité »
2. Le réseau Saint-Laurent, né en 2005,
lors des 50 ans de la Cité Saint-Pierre
à Lourdes, se définit lui-même comme
"des groupes chrétiens qui partagent en
Église un chemin de foi avec et à partir
des personnes vivant des situations de
pauvreté et d’exclusion".
Si tu voulais te donner la peine de te poser quelques semaines.
Pose ton sac et laisse faire !
Le temps saura changer en toi ce qui n’est pas toujours facile. Dieu y pourvoira.
Reste avec nous. Engage-toi ! Près de nos frères les plus fragiles.
Viens partager au sein du groupe, fraternité, amour, joie !
Quo vadis ? Où vas-tu ?
Un éveil à la foi est toujours possible si tu gardes ton âme humble, disponible,
à l’écoute de l’Évangile. Même dans les moments les plus difficiles, dans
l’obscurité de ce monde insensé, aveugle, cupide. Brise les chaînes qui te
retiennent. Viens parmi nous rechercher la lumière, la vérité, la Paix.
Jean-Pierre Puig
Membre du groupe de partage de la Parole du Mistral, marcheur de l’espérance
regard sur l'événement
7
Marseille-Provence 2013 : c’est parti !
Ouverture réussie pour Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture : plus de 400 000
personnes ont participé à la fête dans les rues du centre-ville le samedi 12 janvier.
Un festival de lumière
C’est le bourdon de Notre-Dame de la Garde
qui a donné le la, avec les sirènes des bateaux.
Les cloches des églises ont suivi, et « la grande
clameur » lancée par tous les Marseillais a retenti pendant quelques minutes.
Puis la Bonne Mère s’est éteinte, avant de
s’embraser, de se parer de différentes couleurs,
semblant prête à décoller ! Et ce fut un festival
pour les yeux : des feux d’artifice, l’illumination
des monuments, le fort Saint-Nicolas couronné
de lumière, le Mucem, étincelant, se reflétant
dans l’eau…
Alors, une foule ravie par le spectacle a commencé à déambuler dans les rues jusqu’à tard
dans la nuit, dans une ambiance familiale et
bon enfant, se pressant pour un spectacle de
D. Pillet
La parade des Provençaux
Les festivités ont duré jusqu’au petit jour.
Juste le temps de tout remettre en place…
et la cathédrale accueillait, dimanche matin,
1800 Provençaux en costumes, venus de
toute la région, fédérés par l’Union culturelle
provençale Marseille 2013… et par Mgr de
Mazenod, encore au cœur de l’événement. La
messe, présidée par Mgr Pontier, en présence
du sénateur-maire et de nombreux élus, était
chantée par 200 choristes. Dans son homélie,
le P. Michel Desplanches, curé de Salon-deProvence et majoral du Félibrige, rappelait,
en provençal, aux mainteneurs des traditions
l’importance de garder leurs racines, de ne
jamais séparer leur foi et leur culture, populaire et vivante, accueillante à tous, pour
bâtir l’avenir : « Nous ne sommes pas que des
héritiers, nous sommes aussi les bâtisseurs du
monde qui vient. »
Tous les groupes provençaux se sont retrouvés,
l’après-midi, sur la Canebière pour une grande
D. P.-G.
Hommage à Mgr de Mazenod
Pour ouvrir les festivités, le 12 janvier, Eugène
de Mazenod était encore à l’honneur avec un
colloque, le matin, consacré à ce « visionnaire
de Marseille et architecte bâtisseur, qui a
donné une couronne mystique à la ville » : la
Major, Notre-Dame de la Garde et 38 églises
construites ou rénovées. Un évêque, fondateur
des Oblats, qui a fait de la prédication en provençal « un acte missionnaire ».
L’après-midi, le Premier ministre lançait officiellement « l’année capitale » au Mucem, le
Musée des civilisations de l'Europe et de la
Méditerranée. Les rues du centre-ville, devenues piétonnes, se remplissaient peu à peu. À
18 h, la foule avait envahi le bas de la Canebière
et le Vieux-Port, attendant le signal du départ.
cirque fabuleux cours
d’Estienne d’Orves, s’essayant à des pas de danse
à la Vieille Charité, le cœur
en fête aux Docks, faisant
la queue pour écouter un
oratorio et les improvisations à l’orgue de Philippe
Gueit à la cathédrale, admirant les sculpteurs sur
glace place Sadi-Carnot,
applaudissant sur la
Canebière la grande parade des lumières, partie
du Grand Littoral.
D. Honnorat
L
e ton était donné l’avant-veille, lors de
la mise en lumière de la cathédrale de la
Major, en présence du maire et du président d’EDF. le P. Jean-Marc Aveline rendait
hommage à Mgr de Mazenod qui, au XIXe siècle,
a offert à Marseille, « porte de l’Orient, où se
côtoient tant de chercheurs de Dieu dans la
multiplicité de leurs croyances, de leurs philosophies et de leurs religions », une cathédrale
digne de sa vocation de rencontre entre les
peuples du Bassin méditerranéen. Et le vicaire
général souhaitait que « cette mise en lumière,
pour le service de tous, contribue à faire briller
dans le cœur des Marseillais la lumière intérieure de la paix et de la fraternité ».
parade colorée. Malgré la pluie, les Marseillais
sont venus nombreux applaudir les musiciens
et les danseurs qui ont animé le Vieux-Port
avec leurs mazurkas et leurs farandoles.
Marseille-Provence 2013 : la fête ne fait que
commencer, et l’Église de Marseille est prête,
elle aussi, à « accueillir le monde » !
D. P.-G
à suivre sur le site du diocèse.
Chrétiens des deux rives
Prochain rendez-vous pendant
l’Octave de la Chandeleur.
Dans le cadre de l’Année de la foi et
de l’année européenne de la culture,
les évêques d’Aix et Arles, FréjusToulon et Marseille invitent
à un pèlerinage aux sources de la foi
en Provence le dimanche 3 février
à 15 h à l’abbaye Saint-Victor.
Une rencontre des chrétiens des
deux rives de la Méditerranée, en
présence des Églises orientales de
Marseille.
8
8
dossier
église à marseille
La Bible
en vedette à l’Alcazar
Du 6 février au 16 mars, les chrétiens de
Marseille, apostoliques arméniens, catholiques,
évangéliques, orthodoxes et protestants,
présentent l’exposition La Bible, Patrimoine
de l’humanité, à la bibliothèque de l’Alcazar.
V
ous avez peut-être vu les affiches dans
le métro. Cette fois, ça y est ! L’Expo
Bible, proposée par les églises chrétiennes de Marseille, « labellisée » MarseilleProvence 2013, démarre le 6 février à
l’Alcazar. Pendant six semaines, 120 bénévoles
vont accueillir et guider les visiteurs venus
découvrir ou redécouvrir la Bible.
Travaux pratiques
œcuméniques
Deux ans de préparation, la création d’une
association pour porter le projet, avec le soutien des responsables des églises, le choix de
la bibliothèque de l’Alcazar, lieu central et
symbolique, mis à disposition par la Ville, le
recrutement et la formation des bénévoles,
avec l’accompagnement, tout au long des mois
de préparation, de l’Alliance biblique française,
qui a réalisé cette exposition itinérante. un
travail de longue haleine « qui nous a appris
à vivre ensemble », reconnaît le P. Jean-Michel
Passenal, initiateur, avec les pasteurs Keller,
Stauffacher et Léonian, de ce projet. Des travaux pratiques œcuméniques, en somme !
Un projet ouvert
sur la cité
Pour Pierre-Yves Debrenne, président de l’association Expo Bible Marseille 2013, l’organisation de cette exposition a été « l’occasion de
montrer notre capacité à nous unir de manière
fraternelle, à mobiliser les paroisses, trouver
des intervenants, des financements, former
les bénévoles, autour d’un projet ouvert sur la
cité ». L’objectif ? « Permettre à quiconque de
découvrir la Bible dans une approche ouverte.
La Bible n’est pas la propriété des chrétiens,
elle appartient à tous. C’est un texte vivant,
qui s’est enrichi au cours des siècles, et continue de s’enrichir. L’approche culturelle qui est
proposée peut permettre à un public néophyte
d’avoir des éléments pour comprendre et, peutêtre, l' envie de poursuivre. »
Une exposition interactive
La Bible, Patrimoine de l’humanité, se tient
au rez-de-chaussée et au 3e étage de l’Alcazar, dans le département « Civilisations ».
L’exposition, interactive, présente les diverses
facettes de la Bible d’un point de vue culturel, historique et littéraire en cinq modules
thématiques : «Genèse de la Bible», «La Bible
transmise», «Les mondes de la Bible», «Bible
et cultures», «Un livre de rencontres». Autour
de l’exposition, tout un programme a été mis en
place : conférences, visites pour les scolaires,
ateliers pour les enfants pendant les vacances,
itinéraire spirituel, cinéma, café biblique. Et
la manifestation de clôture sera interreligieuse, avec une table ronde autour du thème
« Paroles de vie ».
Le rôle des
accueillants-guides
Le top chrono est déclenché. Les accueillantsguides, tous bénévoles, sont fin prêts.
Véritables « anges gardiens » de l’Expo Bible,
ils sont les éléments indispensables au succès
de cette manifestation. Ils se sont formés au
cours de trois sessions et seront présents, deux
par deux, autour de chaque module, pour accueillir et accompagner les visiteurs.
Paroles de bénévoles
❝
Antoinette, de la paroisse réformée de Grignan,
avoue, en souriant, avoir répondu à l’appel d’une
amie catholique. Après s’être assurée que sa formation biblique sommaire était suffisante, elle s’est
engagée. Depuis, elle s’est « plongée dans quelques
livres spécialisés, de manière à mieux pouvoir guider
les visiteurs dans la structure de l’expo ». Habituée à
accueillir par ses activités de bénévole, elle « n’est pas
inquiète pour la mission qui l’attend ».
❝
Michel, membre de la paroisse réformée de
Provence, avait été alerté sur l’expo au cours
de différents cultes. Mais surtout, il a suivi son
épouse Carine forte de sa participation, en 1995,
à la précédente exposition biblique aux Archives
de la place Carli. Elle garde le souvenir « de ce visiteur qui, cherchant les originaux des Évangiles,
était très perturbé de ne pas les trouver. Et de
cet autre qui manifesta son indignation de ne pas
pouvoir consulter une Bible en provençal ».
❝
Bernard, catholique aubagnais, a été embauché
par son épouse, elle-même sollicitée par le P.
Jean-Michel Passenal. « Pour moi, c’est une façon
enrichissante de participer à Marseille-Provence
2013, c’est aussi le souci de faire connaître la
Bible comme outil culturel. »
❝
Ce travail commun aura donné à tous le goût
de réaliser d’autres projets ensemble, avec
cette préoccupation exprimée par Pierre-Yves
Debrenne : « Comment être présents dans la
vie de la cité ? » Ce qui est sûr, c’est que l’Expo
Bible aura été une belle aventure œcuménique !
Michèle, venue par le réseau des chrétiens de
l’Enseignement public, est « attirée d’abord par
la réflexion personnelle sur la Bible que cette
expo va induire ». Très marquée par la laïcité et
respectueuse des autres cultures et religions, elle
« pense avoir le droit de faire connaître la Bible
comme fait religieux et comme le récit des peuples
qui ont raconté leur relation à Dieu ». Ancienne
enseignante, elle « sera peut-être choisie plus
spécifiquement pour l’accueil des scolaires ».
Dominique Paquier-Galliard
Propos recueillis par Jean Chagnaud
D. P.-G.
Jean Chagnaud
9
9
Programme
Soirée inaugurale
• Vendredi 8 février
avec le Chœur philharmonique
de Marseille, la Chorale Sahak
Mesrop et la compagnie
« éclats de Bible ».
À la basilique du Sacré-Cœur,
81 avenue du Prado (8e).
Conférences
• Mardi 12 février à 17h
Aux origines de la Bible
avec Katell Berthelot,
chercheuse au CNRS, et Dany
Nocquet, professeur à l’Institut
protestant de théologie de
Montpellier.
• Vendredi 15 février Jésus, le conteur subversif.
• Vendredi 22 mars Jésus, le nouveau Socrate.
• Jeudi 28 mars Jésus, l’homme seul et
abandonné.
• Vendredi 5 avril Jésus, l’inconnu de passage.
• Vendredi 12 avril Jésus, le thaumaturge.
• Jeudi 28 février
Repérer les parfums utilisés
dans la Bible, leurs usages, et
fabriquer un parfum.
• Vendredi 1er mars
Développer le sens du goût
à travers un jeu et découvrir
l’histoire de la graine de
moutarde.
☛ Le conte
14h/15h (6-9 ans) et
15h/16h (9-12 ans).
• Mardi 26 février
Contes arméniens et atelier de
mime avec Reine Cioulachtjian,
conteuse, et le comédien JeanBible et cinéma
Louis Aivadian.
• Mardi 19 février
Salle de conférence de l’Alcazar.
• Mercredi 27 février
Deux
projections
suivies
d’un
• Jeudi 28 février à 17h
Récits bibliques par le groupe
débat
avec
l’association
PRO-FIL.
Bible et art arménien. Le
« Parole Contée ».
• 16h : Enquête sur Abraham,
khatchkar. avec Patrick
•
Jeudi 28 février
d’Abraham Segal.
Donabédian, maître de
Récits bibliques par le groupe
•
19h :
Jésus
de
Montréal,
conférences d’Étude
« Parole Contée ».
de Denis Arcand.
arménienne.
•
Vendredi 1er mars
Maison de la Région,
Salle de conférence de l’Alcazar.
Récits bibliques par le groupe
61 La Canebière (1er).
• Jeudi 7 mars à 20h
« Parole Contée ».
Quelle vitalité pour l’étude
• Samedi 2 mars
scientifique de la Bible
Découvrir la Bible
14h/15h (+ de 14 ans et
aujourd’hui ? avec Jacqueline
en cinq sens
adultes)
Assaël, professeur à l’Université A L’Alcazar du 26 février
Contes populaires arméniens
de Sophia Antipolis, et
au 2 mars
avec Reine Cioulachtjian.
le P. Xavier Manzano, directeur- ☛ Ateliers d’activités
adjoint de l’ISTR.
manuelles
☛ Projection de films
Espace Magnan, 8 bd Magnan (9e).
14h/15h (6-9 ans) et
14h/15h (à partir de 3 ans).
15h/16h (9-12 ans).
• Jeudi 28 février
• Mardi 26 février
Itinéraire spirituel
L’Arche (25’). Dessin animé
Atelier de peinture : voir des
« 5 portraits de Jésus »
inspiré par la Bible dont l'action
œuvres autour de la Bible.
avec Élian Cuvillier, professeur
se situe dans l'arche de Noé en
• Mercredi 27 février
à l’Institut protestant de
construction.
Atelier pâte à modeler autour
théologie de Montpellier.
du Jardin d’Eden.
Parvis du Protestantisme,
15 rue Grignan (6e) de 19h à 21 h 30.
Inscriptions :
[email protected]
Les Graffies - cinq pains et
deux poissons (15’).
Suzie découvre que la nourriture
se partage, comme les cinq
pains et les deux poissons dans
l'histoire de Jésus…
Renseignements :
Pasteure Iris Reuter
[email protected] - 04 91 51 49 77
Inscriptions par courriel :
[email protected]
Café biblique
Du mardi au samedi, à 17h,
Radio Dialogue organise un café
biblique en direct et en public
à la Brasserie de l’Alcazar, en
face de la bibliothèque.
à suivre sur le 89,6 ou le 101,9.
Soirée de clôture
Mercredi 13 mars à 19h
Table ronde interreligieuse
avec le Grand Rabbin Ohana,
l’Imam Abdelsalam Souiki,
Mgr Pontier et Valérie PoujolDuval, animée par le Pasteur
Frédéric Keller.
Conseil général, 52 avenue de
Saint-Just (4e).
Exposition ouverte du mardi
au samedi inclus de 11h à 19h
à l’Alcazar BMVR - Bibliothèque
de Marseille à vocation régionale
58 cours Belsunce (1er).
Contact : 06 04 14 58 92
http://expobible2013.tumblr.com
à suivre sur le site du diocèse.
10
vie du diocèse
église à marseille
ANNéE DE LA FOI
La transmission du Notre Père
Le mois dernier, Église à Marseille
a rapporté une réflexion sur
la transmission du Credo aux
catéchumènes adultes, dans les
semaines qui suivent leur entrée
en catéchuménat. La réflexion
se poursuit avec la transmission
de la prière du Seigneur : le Notre
Père.
E
lle peut avoir lieu quelques semaines
après la tradition du Symbole de la foi :
c’est ce que propose le Rituel de l’Initiation chrétienne des adultes. Il est en effet
important de réaliser une liturgie pour la tradition du Credo et une autre pour le Notre Père.
Car il ne s’agit pas du même trésor ni du même
acte de parole, du point de vue liturgique : une
confession de foi dans un cas, une prière dans
l’autre. Ces moments différents à vivre sont
importants pour la formation chrétienne des
catéchumènes.
Les mots du Seigneur
Le Rituel rappelle que « le Notre Père est la
prière spécifique de ceux qui, par le baptême,
ont reçu l’adoption filiale ; les néophytes la
diront avec les autres baptisés à la première
célébration de l’eucharistie à laquelle ils participeront ». C’est-à-dire à la messe de leur baptême. Mais elle va désormais faire partie de
leur vie chrétienne qui commence. Ils pourront
prendre les mots du Seigneur pour leur prière.
La tradition (ou transmission) de la prière du
Seigneur trouve naturellement sa place dans
une messe de semaine, et ce Notre Père peut
être repris dans le cadre d’une catéchèse sur la
prière ou bien encore dans un temps de lectio
divina. Les accompagnateurs remarquent que
cette transmission correspond souvent à une
étape dans l’évolution spirituelle des catéchumènes. Après avoir reçu cet enseignement du
Seigneur Lui-même, ils sont mieux disposés
pour l’acte de la prière.
Cette prière que vous recevez aujourd’hui
pour la retenir, le Seigneur, comme vous
l’avez entendu à la lecture de l’Évangile,
l’enseigne Lui-même à ses disciples et, par
eux, elle est parvenue jusqu’à nous, car
leur voix s’est répandue par tout l’univers. Vous direz à l’avenir « Notre Père
qui es aux cieux ». Vous allez appartenir
à une grande famille. Devant ce Père, le
riche et le pauvre sont frères. Devant ce
Père, le maître et l’esclave sont frères.
Devant ce Père, le général et le simple
soldat sont frères…
Extrait d’une homélie de saint Augustin
aux catéchumènes
La liturgie de la Parole
Le rite proprement dit commence avec la liturgie de la Parole. À la place des lectures tirées
du lectionnaire de semaine, on lit des textes
qui conviennent. Par exemple, Osée 11, 1.34.8-9 : « Dieu promet son amour à Israël s’il
se convertit » ; le psaume 22, avec l’antienne :
« Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait
me manquer »; la lettre aux Romains 8, 14-17.
26-27 : « Vous avez reçu l’Esprit d’adoption des
fils, qui nous fait crier : Abba, Père ! » Le diacre
ou un accompagnateur demande ensuite aux
catéchumènes de s’avancer pour recevoir la
prière du Seigneur. Puis le célébrant proclame
l’évangile selon saint Matthieu 6, 9-13. Dans
l’homélie, il donne le sens et l’importance du
Notre Père.
Le rite se termine avec une belle prière (dont
on remarquera le parallèle avec la prière après
la tradition du Symbole) qui stimule le désir du
baptême, et pendant laquelle le célébrant étend
les mains sur les catéchumènes : « Ouvre leur
intelligence et leur cœur… Qu’ils renaissent de
la source du baptême et prennent place parmi
tes enfants d’adoption. »
Une initiation chrétienne adaptée
À l’approche de Pâques, de préférence le
Samedi saint, jour aliturgique dans l’Église
mais qui peut être un jour difficile à vivre pour
des catéchumènes, il est bon de les convier —
autant que faire se peut — à un temps spirituel bref, au cours duquel pourront être
accomplis la « reddition » du Symbole, et/
ou le rite de l’Effetah, et/ou l’onction d’huile
des catéchumènes. Choisir parmi ces différentes démarches symboliques en fonction
de la personnalité et du cheminement des
catéchumènes correspond à ce que souhaite
l’Église pour une initiation chrétienne la plus
adaptée et la plus heureuse possible.
Les futurs baptisés, invités à exprimer le Credo
qui leur a été transmis, se préparent ainsi à leur
profession de foi baptismale et à prendre leur
place dans le peuple de Dieu.
Odette Sarda, dominicaine
Sensibilisation à l’écoute
D. P.-G.
Stage de formation ouvert à tous
vendredi 15 (14h-20h)
et samedi 16 mars (9h-17h)
Le Notre Père, moment important de la formation chrétienne des catéchumènes.
aux Iris, 52 rue du Cdt Rolland (8e)
Découvrir la richesse et les principales difficultés
d’une véritable écoute, dans toute relation :
conjugale, familiale, amicale, professionnelle,
associative…
Animation : Pierre Buono, conseiller conjugal et
familial, formateur au Cler Amour et Famille
Renseignements et inscriptions : Christine Ziegler
Tél. : 06 89 40 19 63
[email protected]
11
Les Petites Sœurs des Pauvres
Le 26 décembre dernier,
Mgr Pontier a présidé une
messe d’au revoir chez les
Petites Sœurs des Pauvres de
Mazargues. Fondée en 1885,
Ma Maison a été confiée à la
Croix-Rouge.
«C
e n’est jamais facile de quitter
un lieu où on a vécu heureux,
ni de dire au revoir. Notre décision n’a pas été facile, en pensant aux résidents
et à tous ceux qui ont collaboré avec nous depuis de nombreuses années. Nous l’assumons,
avec le réconfort de penser que les personnes
âgées seront entourées par le personnel qui les
a toujours soignées. » L’émotion était grande,
le lendemain de Noël, dans la chapelle de Ma
Maison où résidents, membres du personnel,
bénévoles, prêtres, amis et bienfaiteurs, entouraient les sept sœurs de la communauté et une
délégation des Chartreux.
Une célébration empreinte d’émotion.
Les Petites Sœurs avec Mgr Pontier et le nouveau directeur.
Une page se tourne
Éliane, qui a lu une intention de prière pendant
la messe, est encore très émue. Avec sa sœur
Carmen, elle est l’une des plus anciennes résidentes de Ma Maison. Assurant chaque jour
une permanence d’accueil, elle est au cœur de
la vie de la maison. « J’ai beaucoup de chagrin.
Il va me falloir des boîtes de Kleenex… » confiet-elle. Pour Éliane, ce lieu, où elle a d’abord été
bénévole avant d’y résider, est « vraiment une
maison de famille. Une page se tourne. Ça va
être très dur de ne plus voir les sœurs dans
les couloirs ».
Les raisons de leur départ ? La congrégation ne
peut plus continuer à assurer la charge de deux
établissements à Marseille. « D’autres maisons
ont déjà fermé en France », précise Sr Benedict.
Deux sœurs vont aller renforcer l’équipe des
Chartreux, les autres sont envoyées à Nice,
Lyon, Roanne et Grenoble. Le cœur lourd,
mais « sûres de trouver dans chaque maison
le Bon Dieu, les personnes âgées et notre
communauté », constate sereinement la supérieure. Un peu
tristes, donc, mais persuadées
qu’avec la nouvelle direction,
« le personnel et les résidents
ne seront pas trop désorientés
et que l’esprit de famille de Ma
Maison demeurera ».
D. P.-G.
Une profonde reconnaissance
Sr Benedict, responsable de la maison, et 
Sr Kathleen, provinciale, ont remercié celles et
ceux qui les ont aidées à créer un climat familial
auprès des aînés : « Vous nous avez toujours accompagnées dans le quotidien de notre service
d’hospitalité pour rendre les personnes âgées
heureuses par les soins, les petites attentions,
par votre présence et votre soutien. Vous l’avez
fait si bien et avec beaucoup de cœur. » Un service que les Petites Sœurs ont rempli « avec
compétence, délicatesse et charité pendant 127
ans, a souligné Mgr Pontier, tenant la main des
personnes jusqu’au bout, afin qu’aucune ne
perde dignité et espérance,
ajoutant ce plus d’humanité à ce que la science
apporte pour soulager la
douleur. Nous ne rendons
pas grâce pour votre départ, ce n’est pas possible !
Mais nous vous exprimons
notre profonde reconnaissance pour l’œuvre accomplie, et pour avoir fait en
sorte qu’elle continue avec
des partenaires partageant
les mêmes idéaux. »
D. P.-G.
passent le relais à la Croix-Rouge
Garder le même esprit
Pour Loïc Schertzer, le nouveau
directeur, si la Croix-Rouge a été
choisie parmi une vingtaine de
candidats, « c’est qu’elle partage les mêmes
valeurs humanistes que les Petites Sœurs et
qu’elle a un vrai savoir-faire. Les Petites Sœurs
faisaient beaucoup et bien, avec sérénité et bienveillance ! Nous allons continuer leur œuvre
dans le même esprit, en l’adaptant à ce secteur
en développement, pour faire de cette maison
un établissement de référence. »
Les projets ? « Poursuivre une prise en charge
de qualité avec les salariés, les intervenants
et les bénévoles. Nous avons recruté une infirmière coordinatrice, une animatrice, une
psychologue à temps partiel, un médecin coordonnateur. Nous voulons accueillir des personnes handicapées vieillissantes, étendre le
foyer-logement et ouvrir une unité Alzheimer. »
Des travaux d’aménagement vont être entrepris. Loïc Schertzer souhaite aussi ouvrir
l’établissement sur le quartier, lui donner une
dimension sociale, en profitant de la salle de
théâtre, du parc et de la chapelle, et mettre en
place des rencontres entre générations avec des
jeunes d’établissements scolaires.
Toutes ces réalisations se feront en maintenant
un prix abordable pour les résidents et un loyer
modéré pour les foyers-logements, afin que « ce
lieu continue d’héberger et d’accompagner,
jusqu’à la fin de leur vie, les personnes âgées
aux ressources modestes de Marseille et des
environs ». C’est le souhait des Petites Sœurs
au moment de quitter Mazargues, et c’est à saint
Joseph, « notre vrai patron », et à sainte Jeanne
Jugan qu’elles ont confié l’avenir de la maison.
D. P.-G.
12
vie du diocèse
église à marseille
Parcours Alpha Ca
Saint-Mauront sur KTO
au couvent des Dom
À l’Œuvre Paul Hava, à Saint-Mauront (3e), on prie et on
joue… du théâtre aussi !
Lancé l’an dernier, Alpha Campus est un par
du christianisme pour les étudiants et jeune
échanger sur le sens de la vie autour d’un re
M
arseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture, c’est parti depuis
le 12 janvier. L’occasion était trop belle pour KTO de faire un reportage
associant le patrimoine marseillais de la période calendale et l’ouverture de
cette année culturelle.
T
emps de prière, repas, enseignement, puis échange
en petits groupes, en toute liberté, sont proposés
au cours de sept séances le mercredi soir, puis un
week-end au mois de mars.
Un illustre prédécesseur…
Dans la série « Des loisirs pour grandir », c’est le théâtre à l’Œuvre de jeunesse SaintMauront qui servait de support. En cette période, le théâtre, c’est bien sûr la pastorale
Audibert qui est jouée, depuis plus de quatre-vingts ans, par un groupe de jeunes et
d’anciens, de 5 à 85 ans.
Mercredi 6 février : Qui est Jésus ?
Mercredi 13 février : Pourquoi Jésus est-il mort ?
Mercredi 20 février : Comment être certain de sa foi ?
Mercredi 27 février : Prier, pourquoi et comment ?
Mercredi 6 mars : Lire la Bible pourquoi et comment ?
Mercredi 13 mars : Comment vivre libre ?
Mercredi 20 mars : En parler aux autres. L’Église,
qu’en penser ?
Week-end les 16 et 17 mars.
Le mercredi de 19 h 30 à 21 h 45 au couvent des
Dominicains, 35 rue Edmond Rostand (6e)
Métro Castellane.
Saint-Barnabé fête
En suivant la journée d’une famille capverdienne du quartier, Antonin Lebas, le journaliste de KTO, découvrait comment la
pratique du théâtre était un apport éducatif qui fait grandir. Parents et enfants se
sont exprimés sans que les difficultés de la
langue soient un frein.
Qui sait ce qu’auraient dit Fernand
Contandin (Fernandel) et ses parents quand
il fréquentait l’Œuvre-Mère ? Le théâtre
dans les Œuvres ne date pas d’hier ! Jean-Pierre Vincent, metteur en scène au Théâtre
du Gymnase, apportait son regard expert et, dans la foulée, donnait des invitations à
des jeunes de l’Œuvre pour une soirée au Gymnase.
U
ne foule nombreuse les a accueillis et accompagnés
au cours d’une célébration vivante et joyeuse, animée par la fanfare de Vauban, la chorale Anguélos,
l’harmonie des cheminots de la SNCF et le groupe folklorique
Babatoun.
P. Vincent Fenech
Réabonnement
Vous êtes en retard !
Renouvelez votre abonnement 2013
Voir page 24
D. P.-G.
DR.
DR.
Pour la deuxième année consécutive,
les Rois venus d’Orient ont poursuivi
leur chemin jusqu’à Saint-Barnabé, le
12 janvier, afin d’offrir leurs présents à
l’Enfant Jésus.
13
ampus 2013
minicains
D. P.-G.
rcours de redécouverte
es pros. Le principe ?
epas.
Les Chartreux
DR.
aux couleurs du monde
Contact : Fr. Manuel Rivero 06 19 54 92 01
[email protected]
Page facebook : alphacampusmarseilledominicains
Tous, croyants ou non, ont pu se sentir
accueillis dans notre église devenue
trop petite. La joie de la Nativité s’est
répandue dans les cœurs et la lumière
de Bethléem a fait briller l’espérance
d’un Dieu proche des hommes.
Cette Marche des Rois a connu le
succès grâce au travail inlassable du
P. Nicolas, des enfants du catéchisme
de l’ensemble paroissial, des jeunes
de l’aumônerie Jean-Paul II et de très
nombreux paroissiens
de toute la communauté paroissiale qui se
sont portés volontaires
pour assurer les services, des plus visibles
aux plus humbles, en se
mettant à la disposition
du Seigneur Jésus.
Puissent les Rois revenir l’an prochain !
P. Guillaume Petit
D
evant la crèche, danses, chants, témoignages, sketch et prière ont rythmé cet
après-midi de fête.
Originaires des Philippines, du Kosovo, du Sénégal, d' Irak, d’Haïti, de Pologne, du
Cap-Vert, de Madagascar, du Vietnam ou de Roumanie, tous, pour des raisons diverses,
sont devenus marseillais. « C’était peu probable que nous nous rencontrions, a commenté
Mgr Pontier. S’être rencontrés fait grandir notre foi. L’espérance qui nous habite est plus
forte que les souffrances. C’est à cause de ce Dieu révélé en nos cœurs que nous sommes
ici aujourd’hui et que nous désirons devenir frères et sœurs. Ce Jésus de la crèche, bras
ouverts, tend ses bras vers tous ! »
Michèle Bourguignon
Le gâteau des rois
des prêtres aînés
Saint-Valentin
Le P. Denis Honnorat et l’équipe-santé des
prêtres (l’assistante sociale Marie-Paule
Massad, le docteur Jean-Jacques Vidal et
le P. Maurice Gonzalez) avaient invité au
Mistral, le 4 janvier, les prêtres du diocèse
de plus de 75 ans à un gâteau des rois
autour de notre archevêque. C’était une
première.
Une bonne trentaine de prêtres ont
répondu à cette invitation qui semble
avoir été très appréciée. Marie-Paule
Massad nous a d’abord signalé les services
très variés que cette équipe-santé pouvait
nous rendre et nous a invités à ne pas
hésiter à y faire appel. Bien entendu,
nous avons beaucoup pensé aux prêtres
qui n’avaient pas pu venir à cause de leurs
problèmes de santé. Et, longuement, nous
nous sommes donné de leurs nouvelles.
Ainsi, ils ont été tellement présents
à notre assemblée qu’à la fin de la
rencontre, nous étions au moins deux fois
plus nombreux qu’au début…
Robert Levet
La paroisse de la Valentine
vous invite à fêter
son saint patron le
dimanche 10 février
DR.
e les Rois
Le 13 janvier, Marseille accueillait le monde. La paroisse
des Chartreux s’était mise au diapason pour la Journée
mondiale du migrant et du réfugié.
• 10 h 30 — Messe solennelle
des amoureux.
Renouvellement des promesses
du mariage pour les couples.
Bénédiction des fiancés de l’année.
Distribution de fleurs à la sortie. Vénération
des reliques du saint patron des amoureux.
• 12 h 30 Déjeuner paroissial, spécial pour les
couples et les familles.
• 16h Adoration du Saint Sacrement.
• 17h Chapelet pour les couples.
• 17 h 30 Vêpres.
L’église sera ouverte toute la journée.
Paroisse Saint-Valentin
Place Louis Sacoman (11e).
Pour le déjeuner, inscriptions à l’accueil
ou au 04 91 43 05 88
14
14
solidarité
église à marseille
JOC : l’avenir en chantier
Les 1er et 2 décembre, 40 jocistes
se sont réunis au Plan d’Aups (83)
pour les États régionaux de la
Jeunesse ouvrière chrétienne
(JOC). Il y était question de
l’avenir professionnel des
jeunes.
Des jeunes solidaires
« Notre rôle est de chercher, se cultiver, s’informer, se bouger, car si on ne le fait pas, qui
le fera à notre place ? » disait une participante
lors du week-end. Les jeunes de milieu ouvrier
n’ont pas délaissé la solidarité : « Je n’ai pas de
problèmes d’orientation, mais certains de mes
copains de la JOC sont au chômage, d’autres
ont des difficultés. Nous sommes là pour nous
aider », remarque Angéla, 16 ans, de l’équipe
du Merlan.
Ainsi, les jeunes sont repartis, ils ont repris leur
vie, au lycée, au boulot ou en galère… mais tous
continueront à porter ces revendications aux
politiques ainsi qu’aux acteurs de l’orientation
et de la formation professionnelle. Et ils iront
aussi sensibiliser l’opinion publique à travers
des actions symbolique d’envergure, notamment à Marseille et à Toulon.
Une messe de deux heures !
Les jeunes et la foi ? Force est de constater que
les jeunes se font rares dans les messes dominicales. Les jeunes n’auraient-ils plus besoin de
donner du sens à leur vie ?
Ce week-end, nous avons fait la démonstration
qu’une célébration est un des lieux pour redonner du sens : en la préparant avec les jeunes et
en adaptant les différents rites, en expliquant
ce qui s’y passe, en se penchant en petit groupe
sur notre vie et celle de nos copains, puis en
approfondissant avec l’Évangile et en prenant
des « agir » lors de l’envoi. On redonne du sens,
on sait pour qui ont prie et on est porté par
un élan collectif, un élan de communion. En y
alliant des chants dynamiques et entraînants,
DR
C
e rassemblement a été l’occasion de
découvrir les résultats de l’enquête sur
l’orientation que les jocistes ont fait remplir à plus de 400 jeunes de la région (et 18 000
en France). Sur cette base, ils ont recherché les
responsables de leurs problèmes d’orientation
et présenté onze propositions pour faire changer les choses.
Les jeunes ont découvert les résultats de l’enquête sur l’orientation.
on peut passer deux heures à une messe. Les
retours sont tous positifs et une des jeunes s’est
même posé la question de faire sa première
communion.
C’est ainsi que l’on vit le projet apostolique à
la JOC. Des jeunes éloignés de l’Église découvrent une pratique de foi ancrée dans leur vie.
Le travail sur l’orientation fait la veille est
directement évoqué et se prolonge durant la
célébration. Car si nous nous bougeons et si
nous agissons dans la société, c’est avant tout
parce que nous suivons le message d’amour du
Christ et bâtissons autour de nous le royaume
de Dieu.
Thomas Magnan
Responsable fédéral de la JOC
[email protected]
Les résultats de l’enquête sur www.joc.asso.fr
Roms : le sujet qui fâche
C’est le sujet qui fâche, tant sont nombreuses les réactions de beaucoup de nos
concitoyens devant l’extrême précarité de 2000 Roms dans les Bouches-duRhône qui, d’expulsion en expulsion, réinventent le bidonville mobile.
C
es familles ont quitté leur pays, victimes de préjugés historiques et d’hostilités violentes, espérant trouver chez nous un peu de chaleur et de compréhension. Elles n’ont rien, se nourrissent
dans les poubelles, ne peuvent pas travailler, ne perçoivent aucune allocation, habitent dans des
cabanes en planches de récupération, et survivent du commerce de la ferraille et de la mendicité.
Leurs enfants ne sont pas scolarisés. Leur état de santé est précaire. Les services de l’État n’appliquent pas une circulaire du 26 août 2012 relative à l’accompagnement des opérations d’évacuation
des campements illicites. Les pouvoirs locaux ne se mobilisent pas. Les maires n’en veulent pas.
Tout est bon pour ne rien faire, comme si le déplacement par la force publique, souvent de nuit,
dans des conditions invraisemblables, de familles entières était une solution au problème. Car si la
loi doit être évidemment respectée, les Roms doivent l’être aussi.
L’Église, des prêtres, le Secours catholique, Médecins du monde, la Fondation Emmaüs, le secteur
associatif, s’impliquent largement pour accompagner ces nouveaux damnés de la terre. Mais ça ne
suffit pas. C’est toute la communauté chrétienne qui doit se lever dans ce combat contre la précarité : en interpellant les élus, les services de l’État, les conseils paroissiaux et tous les hommes de
bonne volonté pour que cesse enfin cette indignité collective. La grande clameur du lancement de
Marseille-Provence 2013 pourrait se poursuivre par un grand cri contre l’indifférence !
Le Conseil diocésain économique et social
L’Annuaire social du CDES est disponible à l’archevêché.
regard sur l'événement
Régis Bertrand à l’Académie
D. P-G
«O
Quand il était
archevêque de
Marseille, le cardinal
Etchegaray tenait
beaucoup au petit
billet, d’un style
toujours très fleuri,
qu'il publiait dans le
bulletin diocésain,
hebdomadaire à l’époque, pour mettre
en valeur telle vérité chrétienne ou
tel événement de la vie du monde.
Certains de ces billets ont été naguère
regroupés en un recueil intitulé
« J’avance comme un âne ».
Pendant les années où il eut des
responsabilités à la Curie romaine,
il fut surtout amené à donner de
grandes conférences. Et les petits
billets lui manquaient… C’est donc
sans étonnement que l’on a appris
récemment la parution, sous le titre
« L’homme, à quel prix ? * », d’un
nouveau recueil de trente-deux billets.
Les billets marseillais étaient ceux d'un
homme engagé dans l'action. Les billets
romains sont ceux d'un « ancien »,
d'un « sage » qui, parvenu à l’âge de
quatre-vingt-dix ans, tient à livrer à ses
frères plus jeunes ce qui, aujourd’hui,
lui paraît essentiel pour l'Eglise et
pour le monde. « Des pages, préciset-il, à absorber par petites gorgées en
dégustant le suc évangélique que j'ai
cherché à y déposer. »
Le 24 décembre 2009, lors de la
procession d'entrée de la messe de
minuit dans la basilique Saint-Pierre,
une agression à l’encontre de Benoît
XVI provoqua une bousculade autour du
pape : précipité violemment sur le sol,
le cardinal Etchegaray avait été relevé
avec une fracture du col du fémur. En
tombant le 28 novembre 2012 dans
son appartement, il a connu la même
mésaventure. De nouveau, il a très
bien supporté l’opération et, après
un séjour d’un mois à la Polyclinique
Gemelli (rendue célèbre par des séjours
répétés du pape Jean-Paul II), il a pu
rentrer le 29 décembre à son domicile
romain où, patiemment, il poursuit sa
rééducation. Nous lui souhaitons un
complet rétablissement.
Robert Levet
* La Martinière, 2012, 128 p., 12e.
D. P-G
Des nouvelles du
cardinal Etchegaray
Le 14 décembre dernier, dans la salle de conférence de l’hôpital
Saint-Joseph, l’historien Régis Bertrand a été reçu à l’Académie de
Marseille.
n ne peut
pas ne
pas rencontrer le nom de Régis
Bertrand au détour d’une
bibliographie si on manifeste une quelconque
curiosité pour ce qui
touche à la Provence »,
remarquait l’historien
Jean Guyon en accueillant
le nouvel académicien. Et
il rappelait son parcours :
agrégation d’histoire,
thèses sur les « Santons et Régis Bertrand a rendu hommage à Adrien Blès.
santonniers en Provence »
expertiser le patrimoine monumental et artiset sur « Les Provençaux et leurs morts », entique qui subsiste et reconstituer celui qui n’est
seignement au lycée puis à l’université, intérêt
plus, rendre compte d’un urbanisme foisonnant
pour l’histoire religieuse, culturelle, la langue
et de l’ensemble des pratiques sociales, cultuprovençale, l’archéologie des paysages.
relles et religieuses. » C’est ce qu’a fait l’équipe
La vingtaine d’ouvrages publiés ou dirigés
de chercheurs, coordonnée par Régis Bertrand,
par Régis Bertrand témoignent de ces paspour cette récente « Histoire de Marseille ».
sions multiples : « Le Christ des Marseillais »,
Pour l’historien, « l’ensemble des savoirs sur
« Santibellis, figurines de Provence  »,
ce qui persiste ou ce qui n’est plus, très loca« Félibrige et religions », « Mort et mémoire en
lisé, ancré dans l’espace, dans les mémoires,
Provence », « La Provence des rois de France »,
contribue à faire de la ville une cité, fondant
et le dernier, « Histoire de Marseille » (voir p. 20).
l’attachement des habitants à leurs rues, à leur
quartier et à leur ville ». Comme l’écrivait le
Hstorien de Marseille
géographe Marcel Roncayolo : « L’imaginaire de
Dans sa réponse, Régis Bertrand a d’abord renla ville est une version de l’espérance. »
du hommage au plus illustre de ses prédécesD. P.-G.
seurs au 14e fauteuil de l’Académie : Frédéric
Mistral ! Puis il a fait l’éloge de son prédécesseur immédiat, Adrien Blès, qui a souhaité être
église de Marseille :
compté désormais parmi les « membres libres »
1 700 ans d’histoire
de l’Académie. « Il s’est montré par excellence
Samedi 2 mars
historien du paysage urbain » avec sa grande
à l’église Saint-Michel
œuvre, le « Dictionnaire historique des rues de
à 15h, table ronde avec
Marseille », et ses ouvrages sur la Canebière,
Jean Guyon : L’Antiquité chrétienne,
les Carmes ou « La Statuaire religieuse des maiRégis Bertrand : La présence des
sons de Marseille ». « Adrien Blès a pratiqué
Ordres religieux,
une histoire profondément humaine et il mérite
Bernadette Blachère : Les Mazenod,
toute notre reconnaissance pour son apport à
évêques bâtisseurs,
Mgr Georges Pontier : L’église de
l’étude de notre ville. »
Marseille aujourd’hui.
« Que signifie être historien de Marseille ? »,
s’est alors demandé Régis Bertrand. « D’abord,
18 h 30, messe présidée par
s’astreindre à l’ascèse qu’est la recherche des
Mgr Pontier
sources originales et leur critique. Ne pas acUne exposition se tiendra
cepter sans examen quelques idées reçues,
dans l’église jusqu’au 2 avril.
dégager les spécificités majeures de la ville,
15
16
histoire du diocèse
église à marseille
LE SECRÉTARIAT SOCIAL DE MARSEILLE
Les fondateurs du Secrétariat social
Après avoir évoqué les
précurseurs d'une doctrine
sociale catholique en France, les
auteurs relatent ici la création du
Secrétariat social de Marseille et
l'action de ses fondateurs.
E
trésorier clandestin de la Résistance. Paul
Mélizan (1882-1968) est alors journaliste,
avant de fonder l’Institution Mélizan. Il a
préféré « faire des hommes que des livres ».
Parmi les autres membres de l’équipe : Charles
Faivre d’Arcier, industriel à Marseille, Gautier
Descottes à Arles, Jules Léon Perrin, notaire à
Marseille, et Maurice Blondel, universitaire à
Aix, maître à penser du groupe.
À l’origine de la fondation
Au plan local, se réunissait ainsi à Aix-enProvence, dans les années 1890, un groupe
de jeunes catholiques en vue de « l’étude et de
la réflexion pour agir ensuite ». L’animateur
était Henri Boissard, ancien magistrat, dont
le fils, Adéodat, sera l’un des fondateurs des
Semaines sociales de France. Dans le même
esprit, le 8 novembre 1903, de jeunes catholiques créent à Marseille la Fédération des
cercles d’études des Alpes et de Provence, la
FAP. Se voulant aussi gens d’action, ils mettent
en place un Secrétariat social, auquel incombe
« l’action positive, sociale et économique » et
d’« intervenir comme centre de documentation et d’initiatives, se spécialiser dans l’action
sociale et former des spécialistes dans ce domaine ». Qui sont-ils ? Étienne Estrangin (18791971), exploitant agricole, secrétaire général
de l’Union des syndicats agricoles des Alpes et
de Provence, est la cheville ouvrière de la nouvelle organisation. Louis Coirard (1882-1964),
avoué à Aix, fut maire d’Aix (1934-1935) et
Le souci de la communication
Ils lancent d’abord une « enquête territoriale »
dans plusieurs centres urbains et communes
rurales de la région pour connaître leur terrain d’action et constituer un réseau. Celui-ci
s’étend en effet dans tous les départements.
La FAP installe son siège à Marseille, de même
que le Secrétariat régional des Secrétariats
sociaux, qui essaiment à Aix, Arles, Toulon,
Draguignan, Digne, Avignon et Nice. Un journal, Le Petit éclaireur, est créé en 1905 pour
assurer la liaison. Il paraîtra jusqu’en 1913 et
reprendra après la guerre. Un autre moyen de
contact anticipe les « courriels » d’aujourd’hui :
les membres des groupes locaux échangent une
« correspondance circulante », où la lettre écrite
par l’un d’entre eux sur un sujet donné circule
et s’enrichit des idées de chacun. À ces activités
internes, s’ajoute l’organisation de « Journées
sociales » où s’étudient la doctrine sociale
de l’Église et des sujets d’actualité sociale. Le
Secrétariat social de Marseille organisera la 5e
Semaine sociale de France, à Marseille, en 1908.
dr
n 1891, le pape Léon XIII promulgue l’encyclique Rerum novarum, reconnue comme l’acte fondateur de la doctrine sociale de l’Église
catholique. Elle traite de la condition ouvrière,
« l’explore sous toutes ses articulations sociales
et politiques, l’évalue à la lumière des principes
doctrinaires fondés sur la Révélation, sur la loi
et sur la morale naturelles ». Elle aborde des
questions très concrètes touchant au rôle de
l’état, à celui des associations professionnelles,
aux devoirs des patrons et des ouvriers. Elle
cible la grève, les conditions du travail, le juste
salaire. Ce document paraît au moment où fleurissent un peu partout en France des cercles
d’études de toutes tendances, notamment des
cercles catholiques — fondés à partir de 1870
par Albert de Mun et Léon Harmel — qui y
trouvent grain à moudre et encouragement à
poursuivre leurs réflexions sur la condition
des ouvriers.
Les fondateurs du Secrétariat Social en 1910 chez Maurice Blondel (visage derrière la vitre).
Debout à droite, Etienne Estrangin, et assis devant, au milieu, Paul Mélizan.
Des initiatives tous azimuts
Un souci des responsables de la FAP est la
formation des militants, pour eux-mêmes et
pour porter la contradiction, « la riposte »,
dans les lieux publics et réunions où l’Église
est attaquée, car un violent anticléricalisme
sévit. D’autres initiatives sont prises par tel ou
tel des membres du Secrétariat social : Étienne
Estrangin crée de nombreux syndicats communaux, coopératives, mutuelles, caisses locales
de crédit… Maurice Estrangin concourt activement à la Fédération gymnastique et sportive
des patronages de France — qui comptera
quelque 130 000 adhérents en 1913. Joseph
Aiguier et Jules Léon Perrin animent « l’Œuvre
des jardins de famille », qui installe des jardinsouvriers à Fondacle (Saint-Julien) et aux TroisLucs. L’abbé Bonneville organise les premières
colonies de vacances…
Dès l’origine, les catholiques sociaux, « sociaux
parce que catholiques », ont essayé de joindre
l’étude et la réflexion à l’engagement et à l’action, et de donner une expression concrète à
leurs convictions de croyants au service de
la société.
François de Bez et Gérard de Belsunce
Le Secrétariat social de Marseille (1903-2011)
Un siècle de catholicisme social en Provence
François de Bez et Gérard de Belsunce
(Ed. La Thune 2011)
histoire de l'église
17
LE CONCILE VATICAN II
Une première session en demi-teinte (5)
Le 16 octobre 1962, 2 500 évêques inscrivirent 160 noms pour élire les membres des dix commissions
conciliaires : au total, 400 000 noms... Le dépouillement demanda plusieurs jours.
L
Le débat sur la liturgie
Le premier document mis en débat fut celui
relatif à la liturgie. Et ce fut heureux, car, sans
aucun doute, c’était le meilleur des 70 schémas
préparés par les commissions préconciliaires.
Un règlement intérieur avait été établi. Mais
on s’aperçut très vite qu’il n’était pas adapté à
un concile de 2 500 évêques. Ainsi, les évêques
pouvaient s’inscrire pour intervenir oralement
pendant dix minutes, mais rien n’avait été prévu pour mettre un terme au débat initial. Si
bien qu’à la mi-novembre, 328 évêques étaient
intervenus [plus de 54 heures de discours] sans
qu’aucun vote ne soit venu clore un débat que
beaucoup d’évêques commençaient à trouver répétitif et interminable : à ce rythme-là,
estimaient-ils, le concile risquait de durer de
longues années…
Le 13 novembre, une annonce étonnante : en
réponse à une demande qu’il avait reçue, le
pape fait savoir au concile qu’il a décidé d’introduire le nom de saint Joseph dans le canon de la
messe. À juste titre, beaucoup d’évêques trouvent vraiment très curieux qu’en plein débat
conciliaire sur la liturgie, la première décision
d’ordre liturgique soit prise… par le pape seul !
Une majorité d’ouverture
Le 14 novembre, on procéda enfin à un vote
— le premier du concile — pour clore ce débat
général sur le document concernant la liturgie :
on allait savoir si l’assemblée était — ou non — 
d’accord pour l’accepter comme texte de base
qui avaient été assez décevants. Cependant,
le 26 novembre, il y eut un contrordre : c’est
du document sur l’Église que les évêques commenceront à débattre au cours de la dernière
semaine. Selon la promesse faite au cardinal
Suenens quelques mois plus tôt, Jean XXIII
avait voulu cette modification de l’ordre du
jour pour que les premiers débats sur ce texte
puissent fournir l’occasion d’un recentrage de
toute la matière conciliaire sur « l’Église ».
dr
es séances conciliaires ne reprirent donc
que le 20 octobre. Dès le mois de septembre, un théologien français expert
à Vatican II, le dominicain Marie-Dominique
Chenu, avait pensé qu’il serait bon que, très
vite, le concile adressât un message au monde.
Il remit au cardinal Liénart le projet qu’il avait
rédigé. Ce texte, retravaillé, fut approuvé par
l’assemblée et rendu public ce 20 octobre. Un
message très fraternel montrant que le concile
ne s’intéresserait pas seulement aux réalités
propres à l’Église, mais aussi aux problèmes
des hommes d’aujourd’hui. Jamais un concile
n’avait envoyé un tel message au monde : ainsi,
Vatican II s’affirmait tout de suite comme un
concile d’un nouveau type.
Le P. Marie-Dominique Chenu.
destiné à être ensuite amendé. On se demandait vraiment ce que donnerait ce vote, car, en
entendant les interventions orales, on avait
eu l’impression qu’il y avait autant d’évêques
qui tenaient à ce que l’on ne modifie nullement
la liturgie que d’évêques qui approuvaient
au contraire les évolutions proposées par ce
document.
Le résultat fut sans ambiguïté : le texte était
accepté par 2 162 voix contre 46. Le concile venait de découvrir qu’il existait en son sein une
large majorité d’ouverture. Il y eut ensuite des
débats sur trois documents assez médiocres :
les sources de la Révélation, les moyens de communication sociale et l’unité des chrétiens. Les
votes qui suivirent ces débats envoyèrent ces
textes à la refonte.
Quid de la dernière semaine ?
Le 23 novembre, on annonça aux évêques que
la dernière semaine de la session (1er au 7 décembre) serait consacrée à la discussion sur
le texte assez bref relatif à la Vierge Marie.
Le secrétariat du concile espérait qu’après
quelques jours de débat, l’assemblée approuverait définitivement ce texte. On pourrait ainsi
le promulguer solennellement le 8 décembre,
jour de la clôture de la session, en la fête de
l’Immaculée Conception : une belle manière
de conclure les premiers travaux conciliaires
Et si Jean XXIII venait à mourir
Mais voici qu’une triste nouvelle allait tomber
sur le concile : dans la nuit du 27 au 28 novembre, le pape fait une grave hémorragie. Le
23 septembre, quelques jours avant l’ouverture du concile, il avait appris — et seul son
secrétaire fut alors mis au courant — qu’il avait
un cancer des voies digestives.
Cette nouvelle jeta un froid sur l’assemblée
conciliaire. Et il ne manqua pas d’évêques pour
se dire que, si venait à mourir rapidement ce pape
qui avait voulu Vatican II alors que tout son entourage y était opposé, on ne savait pas trop si
son successeur désirerait vraiment poursuivre
ce concile… Heureusement, les nouvelles de 
Jean XXIII furent vite assez rassurantes.
Le débat sur l’Église allait donc s’ouvrir. Et,
on s’en doute, le cardinal Suenens s’apprêtait
à faire une vigoureuse intervention…
Robert Levet
Réabonnement
Merci pour votre fidélité et votre soutien
Vous êtes en retard !
Renouvelez votre
abonnement 2013
Voir page 24
18
histoire du diocèse
église à marseille
M arseille - P rovence 2 0 1 3 , capitale e u rop é enne de la c u lt u re
Notre-Dame-des-Neiges à Bonneveine et à Rome
C
L’église de Bonneveine
La façade de l’édifice (notre photo), très sobre,
est couronnée d’un fronton avec l’inscription :
« Sanctae Mariae Ad Nives » (Sainte-Marie-auxNeiges). Détail d’ordre cinématographique : on se
souvient de l’entrée dans l’église de Bonneveine
de Fernandel, dans le rôle de Toine, le bossu au
grand cœur, dans le film de Marcel Pagnol, Naïs
(1945), venant déposer un cierge à la statue
de la Vierge Marie. Autre référence locale, le
grand peintre baroque Michel Serre, installé à
Marseille, de 1675 à 1733, dans sa bastide de
Bonneveine : témoin de la peste de 1720, il a
laissé des représentations saisissantes de cette
épidémie.
Sur le côté gauche de l’édifice se dresse un clocher muni d’une flèche recouverte d’ardoises.
J. Chagnaud
Une fresque de légende
Dans le chœur, le mur de l’abside est orné d’une
grande fresque de l’apparition de Notre-Dame
des Neiges (notre photo) datée de 1856 et due
à Luiggi Brunetti, peintre né à Urbino en Italie
vers 1809.
Cette fresque, restaurée en 1993, évoque l’événement miraculeux de la nuit du 4 au 5 août
J. Chagnaud
ette chapelle fut remplacée par une
autre sous le vocable de Notre-Damedes-Neiges, là où se trouve maintenant
la clinique mutualiste. Devenue insuffisante,
elle laissa la place à une église dont Mgr de
Belsunce lança l’édification en 1724, là même
où est située l’église actuelle, place Talabot. Cet
édifice, agrandi et remodelé tel qu’on le connaît
actuellement, fut consacré par Mgr Fortuné de
Mazenod le 28 juillet 1833.
358, selon une légende du Moyen Âge. La
Vierge apparaît en songe au pape Libère
ainsi qu’à un riche romain, le patrice
Jean, et à sa femme, leur demandant de
construire un sanctuaire sur l’emplacement qu’ils trouveraient recouvert
de neige. Le matin du 5 août, le sol fut
enneigé sur une partie de la colline de
l’Esquilin à Rome. À cet endroit, le pape
ordonna de construire l’édifice sous
le vocable « Sancta Maria ad Nives »
(Sainte-Marie-aux-Neiges).
La fresque montre le pape Libère, pelle à
la main, en train d’entamer les fondations
du sanctuaire sous le regard de la Vierge.
Sur la droite apparaît le couple : l’homme
tourné vers Marie, la femme tenant le plan de la
basilique. N’ayant pas d’enfants pour recueillir
leur héritage, ils voulurent le consacrer à la
Vierge Marie.
Sainte-Marie-Majeure à Rome
Succédant au sanctuaire dédié à Marie et édifiée
sur l’Esquilin du temps du pape Libère (352356), s’élève en 435 la basilique Sainte-MarieMajeure. C’est la basilique la plus ancienne de
Rome, et sans doute de tout l’Occident, dédiée à
la Vierge (notre photo). Elle fut consacrée sous le
pontificat de Sixte III (432- 440), au lendemain
du concile d’Ephèse (431) qui proclama « Marie,
Mère de Dieu ».
A l’intérieur de la basilique, on peut admirer
les mosaïques de la nef qui datent du Ve siècle
et celles de l’abside et de l’arc triomphal du
XIIIe siècle. Sur le maître-autel de la chapelle
Pauline, au-dessus de
l’icône de la Vierge à l’Enfant, plus connue sous le
nom de « Vierge du Salut
du peuple romain », entourée d’une gloire d’anges,
se trouve le miracle de la
neige. Il s’agit d’un basrelief dans un cadre de
bronze représentant le
pape Libère traçant le périmètre de la basilique sur
le sol enneigé.
Chaque année, le 5 août,
ont lieu des célébrations au
cours lesquelles on lance
des pétales blancs en sou-
dr
Dans l’actuel quartier de Bonneveine, l’Huveaune formait autrefois
un marais ; d’où le nom de « bonne avoine » qui évoque la fertilité
de ses champs. C’est en 1677 qu’un premier lieu de culte apparaît
dans les registres des visites pastorales de l’abbaye de Saint-Victor
avec la mention d’une chapelle dédiée à Notre-Dame de Montserrat,
à l’emplacement aujourd’hui du boulevard du Sablier.
venir du miracle de la Vierge.
La fresque qui orne l’église de Notre-Dame-desNeiges de Bonneveine est la réplique du basrelief décorant la chapelle Pauline de SainteMarie-Majeure à Rome.
Bernard Lorenzato
patrimoine
19
L’orgue Mader de Saint-Pierre – Saint-Paul
Sous l’administration de Mgr Cruice, en février 1863, l’abbé Elie Blanc fut chargé de conduire à bien
la construction d’une nouvelle paroisse dans le quartier Madeleine-Longchamp en pleine expansion.
E. Laugier
édifiée sur l’emplacement d’une ancienne maison située entre le boulevard de la Libération
et la rue Léon Bourgeois, l’église présente ainsi
deux façades dotées chacune de sa propre entrée, et la particularité d’une forte déclivité
entre les deux rues.
E. Laugier
Le martyre de Pierre et de Paul
En entrant dans l’église, le regard est d’emblée attiré par un grand tableau qui occupe
toute la largeur du chœur. Son auteur, le
peintre Henri Pinta (1856-1944) représente
Un orgue
en tribune
Le 29 décembre 1875
fut inauguré par
Théodore Thurner,
alors organiste titulaire
de l’église Saint-Joseph,
l’instrument installé en
tribune par le facteur François Mader (18271898), d’origine polonaise mais devenu marseillais. À transmission mécanique, l’instrument comportait 14 jeux commandés par une
console retournée (l’organiste regardant la nef)
de deux claviers manuels de 54 notes et un
pédalier de 18 notes. Monsieur Mugnani en
sera le titulaire.
La tribune fut agrandie en
1889, sans doute pour y
loger la chorale. Si l’orgue
bénéficia des interventions
de Martins en 1897, ainsi
que de Félix Vignolo en
1902, c’est aux établissements Michel Merklin &
Kuhn (Lyon) que l’on doit
des travaux importants,
en 1926, avec de notables
modifications : l’ancienne
console sera remplacée par
J-R. Cain
l’instant précédant le
martyre de Pierre et
Paul (alors qu’aucun
texte n’évoque un martyre commun aux deux
saints). Il regroupe, au
sein de sa composition,
plusieurs éléments tirés
de l’histoire des deux
apôtres : dans la partie
gauche du tableau se
dresse une croix, objet
du martyre de Pierre ;
à droite, un personnage porte une épée et
attend le signal pour
exécuter la condamnation de Paul.
une console moderne, dotée d’un
système pneumatique tubulaire
permettant de nouvelles fonctions
dont une double registration, tandis que les claviers sont portés à
56 notes, et le pédalier à 30 notes.
Toutefois, la tuyauterie de Mader
est conservée ainsi que les sommiers mécaniques à registres.
La console dans la nef
Soixante-dix ans plus tard, la dégradation progressive du système
de transmission pneumatique entraîna son
remplacement par un système électrique, suite
à la demande de l’affectataire de descendre la
console dans la nef, donc à distance de la partie
instrumentale. Ces travaux, comprenant également le changement de deux jeux et réalisés
par la facteur Thierry Lestrez, furent inaugurés
le 29 avril 1998 avec le concours de l’organiste
Patrick Geel.
J-R. Cain
L
e 20 juin de la même année, l’entrepreneur
Désiré Michel proposa de bâtir une église
à trois nefs dont la première pierre fut posée le jour de la fête de saint Pierre et saint Paul,
en présence de l’abbé Pontier, vicaire général.
En 2008, la tuyauterie de l’instrument sera
restaurée, et en 2012 le facteur Pierre Saby
(Drôme) remplace les soufflets de tirage des
registres par des moteurs électriques plus puissants, permettant de résoudre les problèmes
qui subsistaient au niveau de l’enchapage
(fuites de vent engendrant des communications
entre les pieds des tuyaux).
Jean-Robert Cain
Chargé de mission orgues – Ville de Marseille
20
culture et médias
église à marseille
Le film du mois, par Jacques Lefur
Une Estonienne
à Paris
Jolie surprise que ce premier film
d’un jeune cinéaste d’Estonie, le
plus au Nord des trois pays baltes.
Il a reçu cet été le Prix œcuménique au Festival de Locarno, prix
bien mérité. Et il se déroule pour
l’essentiel à Paris, ville dont la
fascination sur des Européens de
l’Est ne se dément pas.
Jeanne Moreau n’a rien perdu de
son talent. Celle qui, il y a juste
cinquante ans, faisait tourner la
tête à Jules et Jim, dans le chefd’œuvre de François Truffaut, joue maintenant une vieille
dame, seule et acariâtre dans son bel appartement du
16e. Elle aussi, venue d’Estonie à l’âge de seize ans, a fait
tourner la tête à bien des hommes, a connu le succès et la
fortune, mais elle vit maintenant repliée sur elle-même,
et elle ne supporte ni la solitude, ni la compagnie. Elle se
montre agressive, désagréable à l’égard de l’aide ménagère arrivée d’Estonie pour être à son service. Comment
ne pas penser à la phrase d’Olivier Clément : « Ce qui rend
les hommes cruels les uns envers les autres, c’est leur
désir d’oublier la mort. »
La personnalité de l’Estonienne récemment débarquée
à Paris est aussi attachante. De tempérament effacé,
marquée elle aussi par la solitude, déjà dans son pays,
plus encore à Paris, elle reste d’abord à son travail avec
résignation, mais elle évolue : elle prend goût à Paris,
elle s’habille mieux. En douceur, elle prend sa place dans
le bel appartement, et même elle devient jolie. Un tiers
(l’excellent Patrick Pineau) joue un rôle important entre
les deux femmes. Quelques scènes délicates sont menées
avec brio, mais sobrement. Décidément, ce cinéaste est
un humaniste, qui sait s’attacher au destin de chacun audelà des apparences. Et le coup de cœur final « Tu es ici
chez toi ! » sonne comme une réussite.
Film franco-estonien d’Ilmar Raag avec Jeanne Moreau,
Laine Mägi, Patrick Pineau et Ita Ever (1 h34).
Les livres du mois, par Isabelle
Marseille
Histoire d’une ville
A
u premier abord, ce livre se recommande par la
richesse et la beauté de ses illustrations. Sous
la direction de l’académicien Régis Bertrand, une
équipe de spécialistes aux noms prestigieux déroule
aux yeux du lecteur émerveillé des siècles d’histoire
et réussit le tour de force de réaliser un travail scientifique accessible au grand public, grâce aux notices
explicatives qui accompagnent les articles. C’est, pour le Marseillais, un plaisir
de voir défiler les hommes préhistoriques du vallon des Peyrards et de la grotte
Cosquer, le couple fondateur Gyptis et Protis, les légions de César, le roi René,
Cazaulx, chef d’une république éphémère, et son assassin Libertat, l’échevin
Estelle, le révolutionnaire Barbaroux, Mgr de Mazenod, Varian Fry, le journaliste
américain qui sauva un certain nombre d’intellectuels et d’artistes de la barbarie
nazie… Les rédacteurs n’ont rien laissé de côté : ils commentent l’histoire politique et économique, l’architecture ancienne et moderne, la vie artistique, et
font naturellement la part belle au cinéma. Voilà un ouvrage qui arrive à point
et qui donne une image panoramique de Marseille au moment où notre ville,
sacrée Capitale européenne de la culture, attire l’attention du monde entier.
CRDP de l’académie d’Aix-Marseille/Ville de Marseille 2012
240 p., 25 €.
Nous irons tous au paradis
Le Jugement dernier en question
Marie Balmary, Daniel Marguerat
S
ous ce titre allègre, inspiré d’une chanson de Michel
Polnareff, se cache un enjeu redoutable énoncé dans le
sous-titre et fortement souligné dès les premières lignes :
« Le Jugement dernier n’est plus à la mode… L’idée d’un Dieu juge n’est plus
vendable aujourd’hui. » Cette « rhétorique de la terreur », dont l’historien Jean
Delumeau a finement analysé les mécanismes, ne marche plus. Est-ce à dire
pour autant qu’après des siècles de culpabilisation, l’idée d’une rétribution
posthume de nos actes ait totalement disparu des consciences modernes ?
Voilà le sujet du dialogue insolite qui se noue ici entre un théologien et une
psychanalyste, dialogue à distance sous forme de chapitres alternés puisque
l’un vit en France et l’autre en Suisse (mais Internet se joue de l’éloignement !).
La seule manière de répondre, pour l’un comme pour l’autre, c’est de relire
attentivement les textes bibliques. Certes, dans le Nouveau Testament, comme
dans de nombreux écrits de la même époque, existe une veine apocalyptique
terrifiante qui semble peu crédible aujourd’hui. Et pourtant, ce problème du
Mal et de la responsabilité individuelle ne cesse de tarauder les consciences,
si l’on en juge d’après les annonces régulières de la fin du monde, la constante
Cabinet H & R de VeYRaC
Assurances - Services - Conseils - Finances
Agents Généraux Allianz
6, rue Sainte - BP 40020 - 13484 MARSEILLE Cedex 20
tél. 04 91 33 13 02 - Fax 04 91 54 87 19 - Email : [email protected]
Assurances des Entreprises, Particuliers, Associations
Multirisques Etablissements d'Enseignement privé
Auto - Habitation - Prévoyance - Santé - Retraite - Placement
N° Orias 07021856 / 07021435 www.orias.fr
Vissière
- ACP : 61, rue Taitbout 75436 Paris Cedex 09
21
production de films catastrophe
ou encore d’après les névroses
que la psychanalyste connaît bien
et qui ont le plus souvent pour
cause cette culpabilisation de soi
que l’on croyait oubliée. En fait,
si le Jugement dernier lui-même
a presque disparu du discours
ecclésiastique, ses peurs se retrouvent dans les œuvres d’imagination sous des formes laïcisées : le
roman policier, par exemple qui,
pour satisfaire ses lecteurs, doit,
en dénouant le mystère, apporter
la punition des coupables et la
libération des victimes. Le Dieu
justicier prend ainsi des figures
inattendues, fausses évidemment
pour les deux interlocuteurs qui
nous offrent conjointement une
lecture exceptionnelle des paraboles évangéliques. On voit ainsi
apparaître une nouvelle image
de Dieu : un Dieu plus grand que
notre cœur, qui seul peut juger
car Il accède seul au mystère de
l’homme. Un Dieu qui, dans notre
vie, lorsque rien n’est encore joué,
appelle l’homme à l’éveil, à la foi,
c’est-à-dire à la confiance, pour
qu’il se sente libéré de la peur
paralysante et névrotique de son
gendarme intérieur. Ce n’est pas
l’idée du Jugement dernier qui fait
problème, mais plutôt les ravages
de notre imaginaire religieux et
nos fausses représentations de
Dieu. Voilà un livre d’un abord
parfois difficile, mais remarquablement tonique.
Albin Michel, 2012, 269 p., 18 €.
Franc-parler
Du christianisme dans
la société d’aujourd’hui
François Boespflug
Entretiens avec Évelyne Martini
Préface de Jean-Paul Vesco
L
e dominicain
François-Dominique Boespflug est bien
connu comme
théologien, et
plus
encore
comme historien de l’art religieux.
Nous lui devons, entre autres, un
monumental et remarquable travail sur Dieu et ses images . Or,
voici un texte qui tranche avec le
reste de son œuvre : il a voulu ici
parler franc en se livrant à l’exercice difficile d’une relecture de
toute sa vie. «  Je rêvais de parvenir à dire des choses qui me
tiennent à cœur, ruminées durant
des années. Des choses qu’il est
difficile et peut-être même risqué de formuler, mais qui, bien
énoncées […] pourraient s’avérer
utiles, éclairantes, libérantes pour
moi et pour d’autres.  » Pari parfaitement tenu dans ces Confessions
d’un nouveau genre, dont les
qualités dominantes sont bien la
sincérité et une quête passionnée
de la vérité sur lui-même et sur
le monde. On y trouve d’abord le
rappel de sa vocation, précoce,
mais assumée depuis toujours
avec la même fidélité ; les diffi-
Marcel et
la Main noire
ciles et parfois douloureuses années de sa jeunesse, soumise aux
contraintes de la vie monastique
(le vœu de chasteté, l’autoritarisme de certains supérieurs ou
simplement la vie communautaire dont s’accommodait mal son
caractère indépendant). Viennent
ensuite les riches années de la
maturité où, libéré des obligations conventuelles (les offices,
la messe quotidienne…), il trouve
son équilibre dans son travail de
théologien, d’historien de l’art et
de professeur d’histoire des religions à l’université de Strasbourg.
A la fois dans le monde et hors du
monde, il porte un regard lucide
d’une exceptionnelle intelligence
sur son héritage chrétien, sur la
foi qui ne s’acquiert qu’au prix
du doute car «  elle est d’un autre
ordre qu’une présence stable et
solide et rime avec fragilité et
vulnérabilité  », sur certains dysfonctionnements des ordres religieux, sur les scandales qui éclaboussent l’Église (homosexualité,
pédophilie) et de façon générale,
sur tous les débats actuels : l’art
et le blasphème, le mariage des
prêtres, la médiocrité de la prédication dominicale, le rôle des
laïcs et des femmes. Mais ce parler vrai, pondéré, réfléchi, ne vire
jamais au règlement de comptes :
remarquablement présenté, il
témoigne d’une grande largeur
d’esprit et offre, dans ses audaces
mêmes, une réflexion stimulante
pour le lecteur.
Claude-Henry du Bord
Q
ui
étaient
ces « dangereux terroristes »
dénoncés par la
presse de Strasbourg ? Des gamins. Des gamins
qui, dans une
Alsace asservie et germanisée par
l’occupant hitlérien, avaient décidé de se grouper pour résister et,
à l’insu de leurs parents, osaient
défier les nazis en pratiquant des
sabotages et des attentats à l’explosif. Ils ont malheureusement
fini par tomber aux mains de la
Gestapo et leur chef, figure centrale de ce livre, a été condamné à
mort. L’écrivain Claude-Henry du
Bord a entrepris de raconter, sous
une forme romancée, l’histoire de
Marcel Weinum, fondateur du réseau de la Main noire. On découvre
avec émotion un chrétien et patriote fervent dont les lettres de
prison témoignent d’une grande
élévation morale.
Éditions du Moment, 2012, 221 p.,
18,50 €
Librairie Saint-Paul
En plus des permanences
habituelles, mardi et jeudi
de 12h à 14h et de 16h30 à
18h30, au Centre Le Mistral, la
librairie sera ouverte une heure
avant chaque cours.
Bayard 2012, 356 p., 19,90  €.
ATM "Eau Vive"
cafétéria-restaurant
PeTiT déjeuner - GoûTer
Menus GrouPes
(sur réservation)
Ouvert tous les jours
sauf le lundi
Basilique Notre Dame de la Garde
13281 Marseille Cedex 06
Tél. 04 91 37 86 62
Fax 04 91 37 28 97
immobilière
LIEUTAUD
DE PIETRO SARL
Faux Plafonds – Cloisons
Doublages - Isolations Phonique
et Thermique
55, rue du vallon des Auffes - 13 007 Marseille
 04 91 59 35 37 - 04 91 52 67 40
Bassano
Travaux du Bâtiment - Maçonnerie Générale et Entretien
69, rue d'Alger 13005 Marseille
Tél. 04 91 92 51 80 - Fax 04 13 33 20 28 - [email protected]
Location - Gestion syndic - transaction
GriGnan
St-BarnaBé
Ste-anne
Wulfram PuGet
martiGueS
endoume
CaPelette
✆
✆
✆
✆
✆
✆
✆
ParadiS
✆ 04 96 16 10 10
04
04
04
04
04
04
04
91
91
91
91
42
95
91
15
34
16
32
13
09
30
30
60
75
67
03
36
36
30
60
55
89
30
20
70
www.immobiliere-lieutaud.com
Merci...
rs !
u
e
a
n
s
n
c
o
n
o
n
à
22
église en mouvement
église à marseille
Conférences
Mercredi
6 février
« L’héritage de Jean XXIII,
50 ans après sa mort, dans
le domaine des relations
judéo-chrétiennes », par le P.
Jean-Marc Aveline, directeur
de l’Institut catholique de la
Méditerranée (ICM), dans le
cadre des conférences de
l’Amitié-judéo-chrétienne. À
19h au Tempo, 71 rue
Sylvabelle (6e).
Jeudi 7 février
« La Bible : lecture juive et
lecture chrétienne », par René
Guyon et Georges Nakache,
conférence-débat des Rendezvous de Baille, Menpenti, La
Plaine. De 18 h 30 à 20h
à la salle paroissiale de
Saint-Jean-Baptiste,
17 rue de Friedland (6e),
parking.
Contact : 09 52 19 35 99.
Jeudi 7 février
« L’économie en question :
peut-on faire l’économie de
l’homme ? », par François
Dermange, professeur
à la Faculté de théologie
protestante de Montpellier.
De 20 h 30 à 22 h 30
à l’Espace Magnan, 8
boulevard Magnan (9e).
Samedi
9 février
« L’Europe bénédictine »,
par Henri Prabis, professeur
agrégé d’histoire, dans le cadre
d’un cycle de conférences
sur Les racines chrétiennes
de l’Europe. À 10 h 30 à
l’école Saint-Joseph les
Maristes, 22-24 rue
Sainte-Victoire (6e).
OFFICIEL
Registres de catholicité 2012
Les doubles des registres de baptêmes, mariages et sépultures sont à remettre
Samedi
9 février
La théologie de la spiritualité,
par le Fr. Dominique Barré,
o.p. Deux enseignements,
théologique et philosophique,
entrecoupés d’une pause-café.
De 9 h 30 à 11 h 45 au
Centre Cormier, 35A
rue Edmond Rostand (6e).
Contact : 04 96 10 07 00.
Lundi 11 février
« Le Notre Père : le résumé
de tout l’évangile », par le Fr.
Denis Foucher, o.p. Initiation
au Catéchisme de l’église
catholique : IV « La prière
chrétienne » (2761-2802).
De 18 h 30 à 20h au
Centre Cormier, 35A rue
Edmond Rostand (6e).
Contact : 04 96 10 07 00
Jeudi 14 février
« Islam : une identité religieuse
à l’épreuve de l’exil », par Cheik
Bentounès, président honoraire
de l’association internationale
des Amis de l’Islam-France,
dans le cadre d’un cycle de
conférences de Marseille
Espérance. De 17 h 30 à
19h à l’Auditorium de
l’Alcazar – BMVR, 56
cours Belsunce (1er).
à la Chancellerie, avec les tables alphabétiques, au plus tard le 15 février.
Cercle de silence
Rencontre
Jeudi 7 février
« L’éthique et les sciences de la vie », par Axel Kahn,
généticien, dans le cadre d’Escale en librairie,
rencontres organisées par l’association Libraires à
Marseille. De 18 h 30 à 20h à la Librairie SaintPaul, 47 boulevard Paul Peytral (6e).
Contact : 04 91 15 77 79.
Jeudi 21 février
De 17 h 30 à 18 h 30,
angle de la Canebière et du cours Saint-Louis.
Retraite
◗ Samedi 16 et dimanche
17 février
 Célébrations
Samedi 2 février
Accueil des nouveau-nés et de leurs familles à 11h à
Notre-Dame de la Garde. Contact : 04 91 13 40 80.
Lundi 4 février
Retraite spirituelle et préparatoire au carême, animée
par le Fr. Guy Lespinay, o.p. : conférences, offices et
messes, débats, pique-nique.
De 10 h 30 à 16h au Centre Cormier, 35A rue
Edmond Rostand (6e). Contact : lespinayg@
hotmail.com
Concerts
Les jeunes prient à Marseille en lien avec la
communauté de Taizé.
De 20h à 21h, à l’église réformée évangélique
de Friedland, 6 rue Friedland (6e). Contact :
06 75 45 93 24 ou [email protected]
lPèlerinage
Mardi 12 février
« Les auditions du marché », mini-concert par André
Rossi, organiste à Saint-Giniez.
De 12 h 30 à 13h à l’église Notre-Dame du
Mont, (6e). Contact : 04 91 47 10 94.
Dimanche 17 février
Samedis 9 et 23 février
Mini Pélé à Notre-Dame de la Garde.
À 10 h 15, rendez-vous au char Jeanne d’Arc,
place colonel Edon (7e).
Contact : 04 91 13 40 80.
Les Heures d’Orgue de Saint-Victor
Patrick Geel (Couperin, Bach, Ibert)
à 17h30 à l'abbaye Saint-Victor.
Entrée libre et gratuite
Samedi
16 février
« La gloire et le glaive : présentation et recouvrement au
Temple », rencontre biblique
du cycle de conférences Les
Évangiles des commencements, animée par René
Guyon. De 16 h 30 à 18h
à l’Espace Saint-Luc,
231 rue Saint-Pierre (5e).
Contact : 09 52 19 35 99.
Un outil indispensable, L’ANNUAIRE DIOCESAIN 2013
Il présente : l’organigramme du diocèse,les conseils, services,
mouvements et aumôneries, les coordonnées des prêtres,
diacres, religieux, religieuses et laïcs engagés dans le diocèse.
Il renseigne sur : les paroisses et ensemblesparoissiaux,les
secteurs.
Il informe sur : les services de l’Eglise de France et de la
Province.
Disponible au secrétariat de l’archevêché ou à la Librairie Saint-Paul.
Prix : 25e - 224 pages.
Maison Brive - Art religieux
fondée depuis 1870
2, rue moustier
(angle 49, rue de rome)
13001 marseIlle
Ouvert de 9h30 à 18h30
du mardi au samedi
Jean-Marie Salvan
✆ 04 91 54 16 14 - fax : 04 91 33 55 34
Icônes - statues - tableaux - chapelets - bronze et
médaIlles - crucIfIx - emaux - ImagerIe et carterIe…
cIerges - bougIes - VeIlleuses - encens…
Nombreux objets fabriqués par les Monastères et les Abbayes
Des cadeaux pour toutes les circonstances de la vie chrétienne
L I B R A I R I E S A I N T PAU L
47, bd Paul Peytral 13006 MARSEILLE - Tél. 04 91 15 77 77 - Fax 04 91 15 77 79
OuvERT En cOnTInu dE 9h30 à 18h30 du MARdI Au SAMEdI
Adhérent
Siloë
Librairie religieuse spécialisée - Bible - Théologie - Spiritualité Catéchèse
Livres d’enfants - Sciences humaines - Audio-Vidéo - Articles religieux
Un service de vente par correspondance est à votre disposition
Site : www.librairiestpaul.fr E-mail : [email protected]
23
D
epuis de longs mois, nous avons alerté le gouvernement et l’opinion publique sur le risque de
clivage profond que représentait, au sein de la société française, le projet de loi permettant
le mariage et l’adoption pour les personnes de même sexe. Ce clivage est d’autant plus malvenu
que notre pays connaît une période de fortes difficultés économiques et sociales qui devrait, au
contraire, amener les responsables politiques à rassembler le pays.
L’ampleur exceptionnelle de la manifestation du dimanche 13 janvier montre, s’il en était besoin,
que cette alerte était fondée. Dans les trois cortèges convergeant vers le Champ de Mars, des
gens de toutes les régions de France, jeunes ou plus âgés, en famille, avec leurs enfants ou seuls,
de toutes opinions, de toutes religions ou sans religion, ont défilé avec conviction, dans la bonne
humeur et sans agressivité à l’égard de quiconque. Dans cette grande diversité, la caractéristique
commune était la reconnaissance de la famille, l’intérêt supérieur des enfants et le respect de la
filiation.
Une majorité politique ne peut, sans dommage pour le bon fonctionnement démocratique,
ignorer les réactions que suscite chez tant de nos compatriotes le projet d’une telle « réforme
de civilisation ». La mission du politique est d’offrir le cadre d’une authentique réflexion sociale
sur ces questions majeures que sont la transmission de la vie et la nature des liens humains.
C’est pourquoi nous souhaitons qu’à l’occasion du débat parlementaire, les élus et les politiques
proposent des solutions et des formulations qui soient respectueuses du caractère hétérosexuel
du mariage, de la filiation et des personnes homosexuelles. Pour notre part, comme évêques, nous
invitons les communautés catholiques à poursuivre la réflexion sur ces enjeux fondamentaux.
Les membres du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France
Paris, le 16 janvier 2013
88e Assemblée générale de l’Hospitalité diocésaine Notre-Dame de Lourdes
Dimanche 17 février
à l’École de Provence 42 boulevard Émile Sicard (8e)
10h : messe dans la chapelle et consécration des nouveaux engagés,
11 h 30 : apéritif et repas, 14h : assemblée générale.
L’association est composée de bénévoles qui accompagnent les personnes
malades ou handicapées désirant participerau pèlerinage diocésain du 8 au 12 mai 2013.
Secrétariat : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 13 h 30 à 16h. Tél./Fax : 04 91 42 64 28.
Entrée en Carême
Messe des artistes
présidée par Mgr Jean-Pierre Ellul
Homélie du P. Nicolas Fropo, artiste peintre.
Exposition de ses toiles.
Lecture de la prière du P. Georges Durand
pour les artistes défunts.
Chants et orgue.
Mercredi des Cendres 13 février
à 12 h 30
à la basilique du Sacré-Cœur
Tous les artistes marseillais y sont invités.
VOTRE ATTENTION SVP — VOTRE ATTENTI
— VOTRE ATTENTION SVP — VOTRE
Communiqué du Conseil permanent
de la Conférence des évêques de France
Réabonnement
95%
des abonnements à
vont du 1er janvier au 31 décembre.
Vous êtes en retard !
Renouvelez votre
abonnement pour 2013
(voir page suivante)
Ecole
Jeanne d'arc
43, rue Jean Mermoz
13008 MarsEillE
Tél. 04 96 10 12 30
www.ecolejda.eu
[email protected]
XAVIER DAVID
ÉTIENNE GRAVA
GILDAS LE DÛ
Atelier de Mosaïque
Michel Patrizio
www.mosaiques-patrizio.com
Fabrice Isabey
L’immobilier
depuis 1956
MarsEillE
ARCHITECTES
39 cours Gouffé
13006 Marseille
Tél. : 04 91 78 40 04
Fax : 04 91 78 91 36
l’EquipE
XaviEr radisson
6, bd Verd
13013 Marseille
04 91 66 25 37 - [email protected]
04 91 59 89 60
radisson.fnaim.fr
24
temps fort
église à marseille
sommaire
Fêtes de la Chandeleur
Célébrations diocésaines en la basilique Saint-Victor
Samedi 2 février
• 5h : arrivée de l’évangile par la mer.
• 5 h 15 : procession de Notre-Dame de Confession du quai
des Belges à Saint-Victor.
• 6h : sur le parvis, bénédiction des cierges verts et de la ville.
• 6 h 15 : messe solennelle de la Présentation de Jésus au
Temple, présidée par Mgr Pontier.
• 9h, 10h (Divine Liturgie orthodoxe), 11h, 15h (Groupe Foi et
Lumière, présidée par Mgr Pontier), 17h : messes.
• 18 h 30 : messe de renouvellement des vœux religieux
présidée par Mgr Pontier.
• 15h, 17h : messes.
• 18 h 30 : messe avec les pèlerins du rassemblement
Diaconia 2013.
Jeudi 7 février
• 9h : messe dans les cryptes.
• 11h : messe.
• 15h : chapelet avec les Equipes du Rosaire et messe.
• 17h : messe des membres de la famille vincentienne.
• 18 h 30 : messe et prière avec le monde artistique et
culturel.
Dimanche 3 février
Vendredi 8 février
• 9h : messe dans la basilique.
• 11h : messe de renouvellement des promesses du
sacrement de mariage.
• 15h : Pèlerinage aux sources de la foi en Provence,
(voir encadré page 7).
• 18 h 30 : messe avec la chorale Anguelos.
• 9h : messe dans les cryptes.
• 11h : messe avec les prêtres du secteur Vieux-Port.
• 15h : messe animée par le Mouvement chrétien des
retraités.
• 17h : messe avec les Missionnaires de la Charité,
animée par La Psalette.
• 18 h 30 : messe animée par le Groupe de chant grégorien.
Lundi 4 février
• 9h : messe dans les cryptes.
• 11h (Chapitre cathédral), 15h (Mouvement Mère de
Miséricorde), 17h : messes.
• 18 h 30 : messe de l’Archiconfrérie de Notre-Dame de Confession.
Mardi 5 février
• 9h : messe dans les cryptes.
• 11h, 13 h 45 et 15 h 15 : célébrations de la lumière
avec les CM de l’Enseignement catholique.
• 18 h 30 : messe du monde de la santé.
Mercredi 6 février
• 9h : messe dans les cryptes.
• 11h : messe avec les enfants du catéchisme du primaire
et de l’éveil à la foi.
Samedi 9 février
• 9h : messe dans les cryptes, avec les diacres du diocèse.
• 11h : messe animée par la Chorale de Montolivet.
• 15h : messe avec bénédiction des malades.
• 17h : messe.
• 18 h 30 : messe avec les aumôneries de l’Enseignement
public et les CM2 en catéchèse, présidée par Mgr Pontier.
Dimanche 10 février
• 9h, 11h : messes dans la basilique.
• 15h : messe animée avec le groupe Antilles et Guyane.
• 17h : messe pour les vocations, présidée par Mgr Pontier,
animée par les séminaristes.
Procession aux flambeaux autour de la basilique.
2 L’agenda de Mgr Pontier
Prêtres jubilaires
3 Edito
4-5 Brèves
6-10-12 Vie du diocèse
Diaconia 2013
La transmission du Notre Père
Saint-Mauront sur KTO
7-11-15 Regard sur l’événement
Marseille-Provence 2013
Les Petites Sœurs des Pauvres
quittent Mazargues
Régis Bertrand à l’Académie
Des nouvelles du cardinal Etchegaray
8-9 Dossier
L’Expo Bible à l’Alcazar
14 Solidarité
Etats régionaux de la JOC
16-18 Histoire du diocèse
Les fondateurs du Secrétariat social
L’église de Bonneveine
17 Histoire de l’Eglise
Le concile Vatican II (5)
19 Patrimoine
L’orgue de Saint-Pierre-Saint-Paul
20-21 Culture et médias
22-23 Eglise en mouvement
Déclaration des évêques de France
24 Œcuménisme
La Chandeleur à Saint-Victor
Sur le site du diocèse
Prédications assurées par le P. Hervé Giraud, prêtre de l’Oratoire.
La basilique reste ouverte de 9h à 20h.
Angélus et méditation à l’orgue après la messe de 11h.
Chapelet à 16h dans les cryptes.
Sacrement de réconciliation tout le jour.
Tél : 04 96 11 22 60

abonnez-vous
 Je m’abonne 35 e  Je me réabonne 35 e
Abonnement de soutien : à partir de 39 e - Pour l’étranger, ajouter les frais de port - Chèques ou
CCP à l’ordre de “Bulletin religieux de Marseille”
M., Mme, Mlle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n°, rue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal ..........................................................
...
Adressez votre règlement à : Bulletin religieux 14, place Colonel Edon 13284 Marseille cedex 07
pour les réabonnements, joindre l’étiquette-adresse, pour faciliter votre identification d’abonné
http://marseille.catholique.fr
●●Pour suivre l’actualité du diocèse,
consultez l’agenda et inscrivez-vous à la
newsletter en page d’accueil du site.
●●Dossiers spéciaux : Année de la foi,
Denier de l’Eglise, Diaconia 2013, ●
Mariage pour tous, Parcours biblique
2012-2013.
●●Découvrez les livres et le film du mois.
●●Ecoutez la Parole du jour avec, ce moisci, Colette Hamza, Karim de Broucker
et les PP. Christian Salenson et Bernard
Combes.