Manuel pour l`observation des pêcheries profondes
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Manuel pour l`observation des pêcheries profondes
Annexe du Manuel de l’Observateur à bord des navires de pêche commerciaux V1.5 – 22 avril 2010 Guide de l’Observateur à bord des navires de la pêcherie profonde française Photos Ifremer Guide de l’Observateur à bord des navires de la pêcherie profonde française Ifremer V1.5 – 22 avril 2010 sommaire 1. Contexte spécifique aux pêcheries profondes..............................4 1.1. Le plan d’échantillonnage.............................................................................4 1.1.1. Flottille de pêche profonde ..............................................................4 plan d'échantillonnage..................................................................................4 le choix du navire .........................................................................................5 1.3.1. la prise de contact avec le navire et autres intervenants ................5 1.2. 1.3. 2. 2.1. 2.2. 2.3. L’observation en mer ......................................................................6 Le formulaire terrain .....................................................................................6 Taux d'échantillonnage des OP d'une marée ..............................................6 L'observation des captures ..........................................................................7 3. Données collectées .........................................................................8 3.1. 3.2. 3.3. Poids des espèces dans les parties retenues et non retenues....................8 Identification des espèces ............................................................................9 Protocole méthodologique pour les mensurations .......................................10 3.3.1. Sabre noir........................................................................................10 3.3.2. Grenadier de roche .........................................................................10 3.3.3. Mensuration des lingues bleues......................................................11 3.3.4. Mensuration des empereurs ...........................................................11 3.3.5. Requins profonds ............................................................................12 3.3.6. Mensurations des rejets ..................................................................12 3.3.7. Ordre de priorité des mensurations.................................................13 Détermination du sexe et de la maturité sexuelle de la Lingue bleue..........14 3.4. V1.4 – 22 avril 2009 4 1. Contexte spécifique aux pêcheries profondes Conformément au règlement (CE) n°2347/2002 établissant les conditions spécifiques d’accès aux pêcheries des stocks d’eau profonde et fixant les exigences, la pêcherie française doit faire l’objet d’un plan d’échantillonnage au débarquement et en mer avec des observateurs embarqués chargés de consigner de manière indépendante les informations d’effort, de capture et de rejets. Ce plan d’échantillonnage est organisé par la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture (DPMA) du ministère de l’agriculture et de la pêche, en liaison avec l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER) et sera réalisé de façon contractuelle par un prestataire de service. A la fin de chaque marée, les données des observateurs seront transmises par ceux-ci au patron du navire, à la DPMA et à l’IFREMER. 1.1. Le plan d’échantillonnage 1.1.1. Flottille de pêche profonde Chaque année, environ 50 navires disposent d'un permis de pêche spécial (PPS) pour la pêche profonde. La liste des navires disposant de ce PPS devra être fournie au prestataire par l’Ifremer. La zone de pêche concernée est celle définie dans le règlement n°2347/2002. Sont donc concernés, les navires battant pavillon français opérant dans les sous-zones CIEM I à XIV incluses et dans les eaux communautaires, des zones Copace 34.1.1, 34.1.2., 34.1.3. et 34.2. Cela inclut donc les pêches effectuées dans le cadre de l’accord avec les îles Féroé ainsi que celles effectuées dans les eaux internationales au-delà de la ZEE communautaire et dans le cadre de l’accord avec la Norvège. A la mer, les chalutiers pratiquent lors de la même année soit, exclusivement la pêche profonde, soit une activité mixte constituée de traits profonds et de traits sur le haut du talus continental et le plateau. Ne pouvant travailler que par marée entière, les observateurs seront amenés à passer des jours à bord lors d’opérations de pêche ne ciblant pas les espèces profondes. De plus, certains navires opèrent avec un chalut simple, d’autres avec des chaluts jumeaux. Chaque métier devra donc faire l’objet d’échantillonnages adéquats à la mer. Selon le protocole classique écrit dans le manuel de l’observateur, il est également nécessaire d’échantillonner les opérations de pêche qui ne ciblent pas les espèces profondes. 1.2. plan d'échantillonnage Se référer au Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) concernant le plan d'échantillonnage. Consulter également le plan sur le site www.ifremer.fr/wao V1.5 – 22 avril 2010 5 1.3. le choix du navire 1.3.1. la prise de contact avec le navire et autres intervenants Le choix du navire se fera sur la base du plan d'échantillonnage défini au chapitre précédent. Les observateurs prendront contact avec les armements et les navires pour organiser leurs embarquements de façon efficace (réduire le nombre de transits vers les bases avancées, trouver des navires qui repartent du port où le précédent navire a débarqué l’observateur). Une fois le navire choisi, l’observateur contactera le professionnel pour lui expliquer le programme et ses contraintes (en particulier le remplissage du journal de bord détaillé et la méthodologie à suivre pour permettre l’échantillonnage). Le prestataire devra informer les laboratoires britanniques et irlandais (laboratoires de Lowestoft, Aberdeen et Dublin) lorsque des marées avec observateurs embarqués se termineront dans des ports britanniques. En effet, Fisheries Research Service (FRS), Aberdeen a déjà fait des observations à la mer sur des chalutiers français et les débarquements dans les bases avancées sont susceptibles d'être échantillonnés par FRS (Ecosse), CEFAS (Angleterre) et marine Institute (Irlande). Une fois le rendez-vous pris avec le navire, le prestataire communiquera à ces instituts le nom du navire, le jour et la date de retour. Les laboratoires à informer sont : Fisheries Reseach Service Marine laboratory Dr Francis NEAT P.O. Box 101 375 Victoria road Aberdeen AB 11 9DB Ecosse [email protected] CEFAS The Marine institute Dr Philip LARGE Dr Leonie DRANSFELD Pakefield road Marine Lowestoft Division Galway Technology park Galway Suffolk NR33 OHT Angleterre [email protected] Fisheries Services Irlande [email protected] V1.5 – 22 avril 2010 6 2. L’observation en mer 2.1. Le formulaire terrain Fiche opérations de pêche (une ligne de la fiche par OP), [Remplissage dans le cas des fileyeurs : On considère comme une OP l'opération de virage du filet. Les champs VIRAGE sont utilisés pour noter la date et l'heure (de début de virage du filet), la position (position moyenne) et la profondeur. Dans les champs FILAGE seule la date et l'heure (de fin de filage du filet) sont notées, en fonction des indications du patron (relevage d'un filet calé lors de la marée précédant la marée observée) ou selon les notes de l'observateur (filet calé lors de la même marée)] Fiche engin, [pour la pêche profonde, en général un seul engin est utilisé pendant toute la marée, il y aura alors une seule fiche engin avec la case "tous" les N° d'opérations de pêche cochées (voir formulaires)] Pour les fileyeurs, l'information « hauteur du filet » sera collectée, à la saisie, elle sera mise dans le champ commentaires tant que l'on utilisera la base Obsmer, l'insertion d'un champ « hauteur du filet » est prévue dans Allegro. Le N° identifiant marée sur la fiche Obsmer est le N° de la (des) feuilles de log book européen remplie(s) par le patron lors de la marée. L'observateur demandera à l'armement le(s) bordereau(x) de vente en criée (ou une compilation faite par l'armement) comme prévu dans la section 4.2. Il peut y avoir plusieurs ventes pour une même marée profonde, par exemple dans plusieurs ports (de base avancée et/ou en France et/ou directement à Rungis). Les données attendues sur ces fiches sont poids et prix par espèce et catégorie commerciale. Le même numéro de log-book est reporté sur ces bordereaux de vente ce qui permet d'avoir la correspondance totale log-book, Obsmer et vente. 2.2. Taux d'échantillonnage des OP d'une marée Au cours d’une journée de 24 heures, un chalutier de pêche profonde réalise le plus souvent quatre traits. La règle sera d’échantillonner 3 (trois) traits sur 4 (quatre) (deux pendant la journée et un pendant la nuit). Si la répartition de trait au cours des 24 heures le permet, tous les traits seront échantillonnés (voir règle principale § 2.1). En considérant que le nombre d'opérations de pêche est équivalent sur les fileyeurs, le présent plan d'observation devrait produire environ 1000 opérations de pêche (OP) observées par an. V1.5 – 22 avril 2010 7 2.3. L'observation des captures L’observateur n’est pas tenu d’effectuer la pesée de chaque espèce, les estimations de poids fournies par le patron sont normalement suffisantes dans le cas de la pêche profonde où les prises sont mises en cale à chaque trait et les poids par espèce estimés précisément. Néanmoins, pour les poissons éviscérés et/ou étêtés, l'observateur veillera à convertir les poids mis en cale en poids vifs. En général en pêche profonde, le patron a une bonne estimation du poids total du trait. Dans la mesure du possible, cette estimation devra être utilisée pour calculer le poids de la partie non retenue des OP non échantillonnées. Il est laissé à la discrétion de l'observateur de faire certaines mensurations des espèces débarquées sur les OP non échantillonnées. Si c'est plus pratique en fonction de son organisation à bord, il n'y a pas d'inconvénient à faire des mensurations de sabre noir et lingue bleue, sur ces OP. En revanche pour le grenadier de roche, les mensurations devront être faites sur les OP échantillonnées afin d'avoir les distributions en taille des parties retenues et non retenues. Dans la majorité des cas, la capture est triée sur une table ou des convoyeurs roulants et la partie non retenue est remise à la mer au fur et à mesure du tri : si l'équipage accepte de modifier sa façon de travailler, l'observateur prélèvera régulièrement des échantillons. L'observateur stockera le plus grand volume possible pour, dans un deuxième temps, constituer son échantillon de partie non retenue. Le poids total est, dans cette situation, difficile à estimer. Le temps de tri peut être un indicateur. Désormais, les débarquements de requins profonds et d'empereur sont interdits. Lorsqu'elles sont capturées, ces espèces passent donc dans la partie non retenue. Le détail par espèce scientifique de l'ensemble des requins et chimères est obligatoire. Les espèces doivent être identifiées selon les critères du guide d'identification des espèces de Quéro et al., 2003, dont l'observateur est obligatoirement pourvu par la société prestataire. Les appellations fournies par les équipages ne correspondent pas aux espèces pour les requins. En particulier, deux espèces sont appelées siki, vrai siki, faux siki de façon variable à bord de différents navires. L'observateur doit faire son propre tri des espèces de requins et les identifier Les poids de corail vivant et d'éponges vivantes seront notés dans la partie non retenue. Il est recommandé de prendre des photos de la quantité de corail et éponge dans la capture et des photos en gros plan (morceaux de corail, morceaux d'éponges) en référençant les photos par N° de traits. V1.5 – 22 avril 2010 8 3. Données collectées 3.1. Poids des espèces dans les parties retenues et non retenues En pêche profonde, la capture d'un trait de chalut représente un gros volume (grand chalut, traits de plusieurs heures). Les rejets peuvent être très abondants dans certaines zones et à certaines profondeurs à cause de la forte biomasse de mulet noir (Alepocephalus bairdii) entre 1000 et 1500 mètres de profondeur. Il y a des traits où le poids rejeté est supérieur au poids de la capture commerciale débarquée à cause de ces mulets noirs. Ces poissons sont rejetés ou fur et à mesure du tri de l'équipage. L'observateur s’adaptera aux conditions de chaque navire, à l’équipement et la disposition des salles de tri (convoyeurs roulants) pour estimer le poids de la partie non retenue et/ou le ratio partie non retenue/partie retenue (capture commerciale). Le volume total du cul de chalut sur le pont et/ou le remplissage du parc à poisson fournissent des estimations du poids total capturé. Le poids commercial est connu à la fin de la mise en cale. Il pourra être commode de traiter les mulets noirs indépendamment des autres rejets. Leur proportion peut être estimée sur le pont du navire, dans le parc à poisson ou sur les convoyeurs. On veillera à recouper les différentes estimations pour obtenir une estimation aussi réaliste que possible du poids de ces poissons qui peuvent représenter parfois plus de 50% de la capture. Il y a plusieurs espèces d’alépocéphalides dans les captures mais A. bairdii est très dominante en poids. Il n’est pas prioritaire dans un premier temps d’identifier les espèces. Pour le reste des rejets (tout sauf les alépocéphalidés) il faut prélever la quantité totale ou faire un échantillon (dans ce cas estimer la fraction échantillonnée : poids de l’échantillon/poids des rejets autres que les mulets noirs). Dans le cas d'un tri sur convoyeurs, la solution proposée pour cet échantillon est la suivante : l'observateur utilise un grand récipient (un ou deux panier(s) bord), il se place après l'équipage le long du convoyeur et prélève tous les poissons (sauf mulets noirs). Il note le temps nécessaire au remplissage du (des) récipient(s) et le temps total de tri par l'équipage. La fraction échantillonnée peut être estimée comme le rapport de ces deux temps. Attention, pendant le temps de collecte il faut prélever tous les poissons de façon non sélective, sinon la composition en espèces de la partie non retenue sera fausse. Le temps de remplissage des récipients peut être fractionné en deux ou trois sessions (par exemple cinq minutes au début, au milieu et à la fin du tri du trait). Ce fractionnement est même souhaitable mais n'est pas imposé en raison des contraintes pratiques du travail. L'observateur peut ensuite trier cet échantillon ou le mettre de côté pour tri ultérieur. Lors de ce tri, il convient de s’attacher à reconnaître les principales espèces (80 à 90% du poids) le reste peut éventuellement être classé « autres espèces ». Les principales espèces en poids seront souvent : des requins : plusieurs espèces de petits squalidae Deania calceus, Centroscymnus crepidater, Centroscyllium fabricii, Dalatias licha, Galeus sp. et Apristurus sp. seront souvent rencontrées. des chimères : Chimaera monstrosa, Harriotta raleighana, Hydrolagus sp. et Rhinochimaera atlantica. V1.5 – 22 avril 2010 9 Une solution alternative peut être de dénombrer la totalité de ces gros poissons sur les convoyeurs, l’échantillonnage d’une fraction des rejets ne concernant alors que les petites espèces ci-dessous. La plupart des autres espèces rejetées sont de petite taille. Il y a, dans presque tous les traits profonds, un rejet de : juvéniles de l’espèce commerciale de grenadier (Coryphaenoides rupestris) qu’il importe de bien distinguer des autres espèces de grenadier ; autres grenadiers, leurs tailles adultes sont comparables à celles des juvéniles du grenadier de roche on trouvera surtout Coelorynchus labiatus, Trachyrincus murrayi et Nezumia eaqualis. Au moins cinq autres espèces peuvent être capturées plus occasionnellement (annexe 3) ; petit moridae (Lepidion eques et Halargyreus johnsonii), ils se caractérisent par une nageoire caudale de petite taille et un pédoncule caudal fin ; petites raies, en cas de difficulté d'identification des espèces, elles peuvent : - être étiquetées (espèce 1, espèce 2...) et rapportées à terre lors des débarquements en France pour identification par Ifremer. Les formulaires sont remplis avec espèce 1 espèce 2... puis complétés après identification ; - être photographiées, faces dorsale et ventrale avec échelle (règle, stylo..). Coder les photos (trait_xx_espèce_xx...) et les formulaires de même façon. 3.2. Identification des espèces Pour l'identification des espèces. La référence principale, dont l'observateur doit être pourvu est : Quéro, J.-C., Porché, P., Vayne, J.J., 2003. Guide des poissons de l'Atlantique européen, identifier 955 espèces. Les guides du naturaliste, Delachaux et Niestlé, Lonay (Suisse), Paris, 465 pp. De plus les documents suivants devront être imprimés en couleur à partir du site http://www.mnhn.fr/iccanam/ : Actinoptérygiens du Nord-est Atlantique et de la Méditerranée, (Une classification naturelle basée sur des spécimens de collection), Volume I (planches), Version provisoire 05, 01 novembre 2009. Chondrichtyens du Nord-est Atlantique et de la Méditerranée, (Une classification naturelle basée sur des spécimens de collection), (planches et texte), Version provisoire 03, 01 novembre 2009. Voir aussi la page boutique et guide du site http://www.ifremer.fr/sih Il est recommandé de faire des photos numériques (poissons entiers et détails sous différents angles) en cas de doute sur les identifications. Dans ce cas il importe de bien noter les marées et OP ou l'espèce a été observée et sous quel nom elle a été enregistrée afin de permettre des corrections ultérieures dans la base OBSMER. Les petits poissons mésopélagiques, en général noirs ou gris, très fragiles (donc le plus souvent très abîmés dans les chaluts) portant des photophores (organes lumineux) ne sont pas à déterminer (catégorie autres espèces), ils représentent sauf exception une quantité mineure. L'observateur pourra néanmoins les trouver dans les ouvrages ci-dessus. A terre, les observateurs pourront consulter fishbase (http://www.fishabse.org). V1.5 – 22 avril 2010 10 3.3. Protocole méthodologique pour les mensurations Les mensurations sont faites conformément à l'ordre de priorité des groupes d'espèces DCF (G1, G2 et G3), les nombres d'individus à mesurer par opérations de pêche ou par marée sont donnés à l'annexe 3. Quelques particularités sont décrites ci-dessous. 3.3.1. Sabre noir Sauf exception, la totalité de la capture de cette espèce est débarquée. Ces mensurations doivent être faites en mer car ces poissons sont débarqués tête (et parfois queue) coupées. Les observateurs devront donc mesurer ces poissons avant leur mise en caisse par l’équipage. Le protocole pourra être aménagé en fonction des stratégies de pêche observées à bord. Il n'y a normalement pas de rejet de cette espèce. Pour chaque trait échantillonné, le protocole consiste à : mesurer 25 sabres par trait (ou toute la capture de sabre si ils sont en nombre inférieur) ; noter le poids total capturé dans le trait et le poids de l’échantillon mesuré (à défaut le nombre total de caisses ou de conteneurs et le nombre de caisses constituant l’échantillon sera utilisé) On veillera à ne pas prendre les Paralépididés (cf livre de Quéro page 170) pour de petits sabres. En cas de capture de sabre < 60 cm, prendre des photos de quelques individus. Les enregistrer (partie retenue ou partie non retenue) et transmettre les photos sur la boite [email protected] en précisant le n° du navire et les dates de la marée. En cas d'observation de sabres matures, le noter en commentaire, mesurer séparément mâles et femelles s'ils sont nombreux (les sabres capturés sont normalement immatures avec des gonades non différenciées). De plus, afin d'estimer les poids vifs de la capture, des coefficients de conversion seront établis. Pour ce faire, des lots de 10 à 30 kg de sabres entiers seront pesés, puis, repesés quand ils seront éviscérés. Cette opération nécessite l'aide de l'équipage qui éviscère et coupe les poissons selon sa méthode habituelle. Cette opération doit être effectuée de façon à ne pas perturber le travail de l’équipage. Elle sera répétée pendant quelques marées et ne sera possible que sur les navires équipés de balances. 3.3.2. Grenadier de roche Pour cette espèce la capture comprend des individus de taille commerciale et d'autres trop petits qui sont rejetés. L'espèce se mesure de l’extrémité du museau au premier rayon de la nageoire anale (Longueur Pré Anale LPA) au ½ cm. Ce choix a été retenu en raison des cassures fréquentes de la queue qui empêchent de mesurer correctement la longueur totale. Quand une mensuration est faite il faut : 1. mesurer les rejets (c’est à dire les individus de l'échantillon des rejets pris par l'observateur à concurrence de 25 poissons par trait, le poids d'échantillon doit être noté). V1.5 – 22 avril 2010 11 2. mesurer les débarquements : les grenadiers de la capture commerciale (le poids de cet échantillon est estimé). Deux cas sont possibles : la capture de grenadier n'est pas triée en catégories commerciales. Dans ce cas l'observateur peut mesurer avant le tri : il mesure 25 individus et les pèse. ou estime le poids si la pesée n'est pas possible ; l'observateur n'a accès au poisson qu'après tri en catégories commerciales : il mesure 25 individus par catégorie, estime ou pèse le poids de l'échantillon de chaque catégorie et s'assure que l'on a bien le poids total ou nombre de caisses par catégorie. Il peut arriver (rarement) qu'il n'y ait que des rejets ou que des débarquements de grenadiers dans un trait. Les mensurations sont alors à faire sur la fraction présente de la même façon que décrite supra. Rappel : Il est indispensable de noter pour chaque trait les poids par espèce (à défaut son estimation). Pour certaines espèces le poids de la fraction retenue et le poids des rejets seront relevés séparément. Quand un échantillon est mesuré, il faut toujours avoir le poids de l'échantillon. Pour le grenadier à la fin d'une OP échantillonnée on aura quatre poids (capture retenue, capture non retenue, échantillon mesuré de la capture retenue, échantillon mesuré de la capture non retenue). 3.3.3. Mensuration des lingues bleues En mer, au cours des traits ciblant la lingue bleue, cette espèce doit être mesurée en priorité. Lors de ces traits, l'observateur recueillera ainsi : ♦ les données sur les quantités débarquées et rejetées (formulaires partie retenue et partie non retenue, ♦ les mensurations de lingue bleue, par sexe (fiche mensuration), ♦ les mensurations sur les autres espèces s'il reste du temps. Les traits à lingue bleue ne devraient représenter qu'un petit nombre de traits lors du plan d'observation. Comme il y a relativement peu de captures accessoires dans ces traits, le traitement des rejets est moins long. Dans ce cas, il est recommandé de mesurer 50 individus par trait. Cet échantillon peut être réduit à 25 si plusieurs traits ciblent cette espèce au cours de la marée. Les individus mesurés seront sexés, les tailles des mâles et femelles seront notées séparément. L'observateur arrêtera après avoir mesuré 50 poissons en tout (25 dans le cas de traits à lingue bleue répétés) quelle que soit la proportion de mâles et femelles. 3.3.4. Mensuration des empereurs Les débarquements d'empereur étant interdits, les navires ne ciblent pas cette espèce. Tous les individus capturés seront mesurés à concurrence de 50 par trait. Pour les gros individus (> 35 cm) mettre en commentaire le stade de maturité des femelles (par pression sur l'abdomen estimer l'état des femelles et noter si elles sont fluentes. V1.5 – 22 avril 2010 12 3.3.5. Requins profonds Pour les requins profonds, on identifiera les espèces et on fera des mensurations de Centrophorus squamosu, Centroscymnus coelolepis et Centroscyllium fabricii, jusqu'à 25 individus par OP. Le sexe est facilement identifiable les mâles ayant des organes externes (ptérygopodes). Les appellations antérieurement commerciales (siki, aiguillat noir) ne sont pas fiables. L'observateurs devra identifier avec les ouvrages de référence. Il est recommandé de garder des individus d'un trait à l'autre pour pouvoir comparer directement les différentes espèces. Prendre des photos numériques en cas de doute. 3.3.6. Mensurations des rejets Les rejets sont mesurés selon les priorités des groupes DCF (G1, G2 et G3), pour les espèces les plus fréquentes dans les traits profonds, les nombres (indicatifs) d'individus à mesurer par opération de pêche ou marée sont indiqués à l'annexe 3. L’estimation des poids s’effectue selon les procédures suivantes : Pespece_panier = poids de l'espèce dans le panier (pesé au peson ou estimé) Pespece_rejet = poids de l'espèce dans les rejets Nespece_panier = nombre de l'espèce dans le panier (compté) Nespece_rejet = nombre de l'espèce dans les rejets Pespece_rejet et Nespece_rejet sont estimés comme suit: Exemple 1 : on a estimé le taux d'échantillonnage d'après le temps de fonctionnement des convoyeurs Ttot = temps de fonctionnement des convoyeurs Tpanier = temps pendant lequel l'observateur a mis tous les rejets passant sur les convoyeurs dans le panier Pespece-rejet=Pespece_panier/Tpanier*Ttot Nespece-rejet=Nespece_panier/Tpanier*Ttot Exemple 2 : on a estimé le taux d'échantillonnage directement (par exemple on a estimé que l'on a prelevé un panier et qu'il y en avait 5 en tout) Taux_ech=5 Pespece-rejet=Pespece_panier*5 Nespece-rejet=Nespece_panier*5 Pour certains espèces difficiles à manipuler comme les mulets noir, Alepocephalus bairdii (poissons lourd, glissants) une aide de l’équipage pourra être nécessaire pour mettre 25 mulets noirs dans des paniers. Pour que cet échantillon soit représentatif, il est recommandé que l'observateur et l'équipage mettent 25 poissons en panier dans des conditions qui ne génèrent pas un tri. Par exemple, on prendra, pendant une période, tous les mulets noirs (les tailles vont d'environ 15-20 cm à 1m) qui passent sur les tapis de tri jusqu'à 25 individus. Rappel : la règle est de prendre la longueur totale des poissons : de l’extrémité du museau à l’extrémité de la nageoire anale, lobes repliés (annexe 3). Toutefois, dans le cas des macrouridés (grenadiers de roche et petits grenadiers non commerciaux), cette mensuration n’est pas adéquate (longue queue souvent abîmée dans le chalut). La mensuration relevée est alors la longueur pré anale, LPA. Le type de mensuration qui a été collectée sera indiqué dans tous les cas. V1.5 – 22 avril 2010 13 3.3.7. Ordre de priorité des mensurations L'observateur gèrera son temps de travail et collectera les données par ordre de priorité. Dans le cas d’une OP échantillonnée, la priorité est l'estimation des nombres et poids par espèce dans les parties retenue et non retenue. Ensuite l'observateur fera des mensurations dans l'ordre de priorité des groupes DCF et selon les nombres de poissons mesurés indiqués à l'annexe 3. Pour certaines espèces les mensurations doivent être faites par sexe (annexe 3). Sur l'ensemble de la marée, l'observateur veillera à récolter des données sur plusieurs espèces. Par exemple, s'il y a des captures de lingues bleues à tous les traits, la lingue bleue ne devra pas être la seule espèces mesurée. Enfin, si des traits sont effectués sur des petits fond pendant les marées de pêche profonde, les principales espèces commerciales feront l’objet de mensurations. Cependant, • Les OP à échantillonner en priorité sont les traits ciblant les espèces profondes. Toutefois, si des traits sur des petits fonds sont prévus, ils pourront être échantillonnés en fonction du temps disponible et dans la mesure où ils correspondent à un métier inclus dans le plan d’échantillonnage annuel. • Si un trait par petit fond est réalisé en fin de marée, il suffira de noter le poids des espèces de la partie retenue et le poids de la partie non retenue • les priorités des espèces sont à comprendre comme les priorité pour les traits profonds, si dans une OP à lieu noir il y a un peu d'espèces profondes (sébastes, sébaste chèvre, lingue bleue, chimère) on mesurera ces espèces ; • Trait à sébastes (sébastes du nord et grands sébastes) ces traits sont observés comme les autres. S'il y a une capture accessoire d'espèces profondes, elles sont traitées comme d'habitude (poids débarqués, poids rejeté, mensurations). Les sébastes ne sont pas prioritaires dans les mensurations. Ces priorités pourront évoluer en fonction des demandes spécifiques pour les évaluations de stocks. En résumé les priorités des observations à la mer sont les suivantes: • Estimation des poids débarqués par Opérations de Pêche et espèce (traits de chalut ou levé de filet). Cette estimation est en général fournie par les nombres de caisses mis en cale. • Estimation des rejets par espèce, en identifiant toutes les espèces de requins et chimère. • Mensuration selon priorités ci-dessus V1.5 – 22 avril 2010 14 3.4. Détermination du sexe et de la maturité sexuelle de la Lingue bleue Normalement ce poisson est vidé à bord par l'équipage, si le poisson est débarqué entier, le sexage et la maturité sexuelle ne sera pas fait. L'observateur pourra adopter deux solutions (ou toute méthode revenant au même, selon les possibilités d'organisation à bord) : se mettre à côté d'un homme d'équipage faisant l'éviscération des lingues bleues et mesurer les poissons en même temps pour noter la taille et le sexe de chaque poisson de son échantillon (par exemple 50 individus dans un trait, voir manuel section 6.4.3) au fur et à mesure du vidage des poissons, faire mettre les femelles dans un panier, le mâles dans un autre. Quand 50 poissons ont été éviscérés, l'observateur effectue les mensurations des mâles et des femelles séparément. Il n'est pas exclu, à certaines périodes que les 50 individus soient tous ou presque tous de même sexe. La codification pour la maturité est : • 12 : immature (stade 1 = gonade réduite à un filament, sexe souvent indéterminé et stade 2) • 345 : mature (stades 3 à 5 sans distinction) • 6 : reproduction (stade 6 = gonade femelles avec oeufs translucides produit génitaux s'écoulant chez les deux sexes) • 9 : unknown (état de maturité indéterminé), ce qui devrait surtout se produire en saison de repos sexuel Voir page suivante pour la Clé de détermination de la maturité à 7 stades poissons osseux. V1.5 – 22 avril 2010 15 Clé de détermination de la maturité à 7 stades poissons osseux Inappropriée pour poissons cartilagineux : raies, requins et chimères STADE I II III DESCRIPTION IV Mâture V Pondant VI Post-ponte VII MALE Testicules de petite taille, fins, Immature Détermination du sexe transparents, en forme de ruban souvent impossible à ce Lingue bleue : couleur généralement rosée, forme sans stade (1) lobe ni replis En développement Testicules occupant la moitié de la cavité abdominale, légèrement (premier stade de développement chez les plus développés, mais toujours vides. Vaisseaux sanguins jeunes individus ou phase de repos après la peu/pas visibles Lingue bleue : couleur rosée à ponte) blanche Testicules plus larges, opaques, En maturation plus clairement lobés. Vaisseaux sanguins clairement visibles Repos (pour les individus matures, équivaut au stade II) Testicules bien développés, blancs et fermes. Sperme visible dans les conduits mais qui ne peut être extrudé par une légère pression sur l’abdomen Lingue bleue : les testicules présentent des lobes latéraux Testicules blancs, denses, complètement développés. Une légère pression sur l’abdomen permet de libérer du sperme Testicules de taille importante, mais comme dégonflés, et souvent rouges Lingue bleue : les testicules "flottent" dans la cavité abdominale Testicules occupant la moitié de la cavité abdominale, devenant plus fermes Lingue bleue : ressemble au stade I mais plus volumineux, couleur rosée FEMELLE Ovaires de petite taille, allongés et transparents Lingue bleue : ovaires flasques de couleur rosée à orange, Ovaires plus larges, mais de taille inférieure au tiers de la cavité abdominale. Pas d’ovocyte différencié visible Ovaires opaques et rougeâtres. Ovocytes (oeufs) opaques, blancs visibles, absence d’œufs transparents. Ovaires gonflés, contenant toujours des œufs opaques et quelques œufs transparents. Ces œufs ne peuvent pas être extrudés par une légère pression Lingue bleue : une forte pression fera sortir quelques oeufs (2) Ovaires contenant une majorité d’œufs transparents, qui peuvent être extrudés par une légère pression sur l’abdomen Lingue bleue : stade ou les ovaires sont gardés pour commercialisation (rogue), peuvent être blancs ou roses (2) Ovaires dégonflés, détendus, souvent rouges, pouvant contenir encore quelques œufs hyalins en phase d’être ré-absorbés Ovaires devenant plus lisses et plus arrondis Lingue bleue : couleur rose et orange D’après la clé standard IBTS, Bromley, 2003, De Silva, 1973 et Gerristen et al., 2003 (1) Les échantillons pourront donc inclure des mâles et femelles immatures et des immatures sans sexe spécifié. (2) il est possible que les ovaires soient commercialisés à ces deux stades. Consignes pour la prise de photographie de gonades : • 1 gonade par photographie • placer une règle à côté de la gonade pour l'échelle • réaliser une coupe transversale de la gonade (pour voir si elle est fluente) • dans le nom du fichier, associer à la photographie les données biologiques de l'animal : Taille (cm), Poids (kg), Sexe (fe ou ma) et les informations sur la date de la capture (JJMMAAA) et zone de pêche (IXd VIIa etc..). Nom du fichier (jpeg) : Femelle de 120cm, 7kg, capturée le 20 avril 2009 dans le Vb = linguebleufem120cm7kg20042009Vb.jpg V1.5 – 22 avril 2010 16 Annexes Annexe 1 : Codifications Annexe 2 : Les contacts du réseau pêches profondes Annexe 3 : Tableau des espèces V1.5 – 22 avril 2010 17 Annexe 1 : Codifications Etat de la mer : Force 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Termes descriptifs Calme Ridée Belle Peu agitée Agitée Forte Très forte Grosse Très grosse Enorme Hauteur moyenne en mètres 0 0 - 0,1 0,1 - 0,5 0,5 - 1,25 1,25 - 2,5 2,5 - 4 4-6 6-9 9 - 14 14 et plus Codifications pour la nature du fond Termes descriptifs Graviers Indéterminé Rocher Sable fin Sable grossier Vase V1.5 – 22 avril 2010 18 Annexe 2 : Les contacts du réseau pêches profondes Organisation DPMA Mission des affaires scientifiques Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture Ministère de l'agriculture et de la pêche 3 place de Fontenoy 75007 Paris France IFREMER Rue de l'Ile d'Yeu BP 21105 44311 Nantes Cedex 3 France IFREMER 8 rue François Toulec 56100 LORIENT France Fisheries Reseach Service Marine laboratory P.O. Box 101 375 Victoria road Aberdeen AB 11 9DB Ecosse CEFAS Pakefield road Lowestoft Suffolk NR33 OHT Angleterre The Marine institute Marine Fisheries Services Division Galway Technology park Galway Irlande Contact Patrice Chasset Tél. e.mail [email protected] .fr Pascal Lorance 02 40 37 40 85 [email protected] Olivier Gaudou 02 97 87 38 00 [email protected] Dr Francis Neat [email protected] Philip Large [email protected] Leonie Dransfeld [email protected] V1.5 – 22 avril 2010 Annexe 3 : Espèces les plus fréquentes dans les opérations de pêche profondes Les nombres de poissons à mesurer par opération de pêche ou marée sont indiqués pour les espèces les plus fréquentes. Ces nombres sont indicatifs. En l'absence d'implication, les règles des groupes DCF s'appliquent. Pour certaines espèces, il est spécifié pas de mensuration Espèce Nom scientifique Grenadier de Roche Sabre noir Empereur Coryphaenoides rupestris Aphanopus carbo Hoplostethus atlanticus Lingue bleue Molva dypterygia Lingue franche Molva molva Phycis de fond Phycis blennoides Sébaste chèvre Helicolenus dactylopterus Rascasse profonde (chapon) Trachyscorpia cristulata. echinata Moro commun Mora moro Dorade rose Pagellus bogaraveo Mulet noir Alepocephalus bairdii Grenadier scie_nordique Trachyrincus murrayi Grenadier long nez Coelorinchus labiatus Moro long fil Lepidion eques Moro svelte Halargyreus johnsonii Grenadier lisse Nezumia aequalis Grenadier-scie commun Trachyrinchus scabrus Grenadier raton Coelorinchus coelorhincus Grenadier barbu Malacocephalus laevis Grenadier joues rudes Coryphaenoides guentheri Grenadier camus Brosme Coryphaenoides mediterraneus Brosme brosme Observations à réaliser Partie non Partie retenue retenue 25 individus/OP 25 individus/OP 25 individus/OP 25 individus/OP 50 individus/OP 50 individus sexés + maturité /OP 50 individus/marée 50 individus/marée 25 individus/marée 25 individus/marée 50 individus/OP 50 individus/marée 50 individus/marée 25 individus/marée 25 individus/marée 50 individus/OP 25 individus /OP pour 2 OP/marée 25 individus par marée 25 individus par marée 25 individus par marée 25 individus par marée 25 individus par marée 25 individus par marée 25 individus par marée 25 individus par marée 25 individus par marée 25 individus par marée Groupe DCF G1 G1 G1 G1 G2 G2 G2 G3 G3 G1 G2 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 V1.4 – 22 avril 2009 Espèce Nom scientifique Broche Grand Sébaste Sébaste du nord Cataetyx laticeps Sebastes marinus Sebastes mentella Reinhardtius hippoglossoides Epigonus telescopus Macrourus berglax Beryx decadactylus Beryx splendens Hoplostethus mediderraneus Argentina silus Micromesistius poutassous Synaphobranchus kaupii Notacanthus spp. Antimora rostrata Cottunculus thomsonii Lycodes spp. Neolithoides grimaldi Chaceon affinis Flétan noir Cardinal Grenadier de vase Beryx rouge Beryx long Hoplosthète argenté Grande argentine merlan bleu Poissons tapir Cotte blème crabe rouge hérissé Crabe geryon Observations à réaliser Partie non Groupe Partie retenue retenue DCF Pas de mensuration G3 G1 G1 G1 Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensurations Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration G3 G3 G1 G1 G3 G2 G1 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 Principaux poissons osseux non typiquement profonds capturés dans les OP profondes et dans les OP non profondes faites lors des mêmes marées (liste non exhaustive) Observations à réaliser Partie non Groupe Espèce Nom scientifique Partie retenue retenue DCF Merlu Merluccius merluccius G1 Lepidorhombus G1 Cardine franche whiffiagonis Cardine à 4 tâches Lepidorhombus boscii G1 Lieu noir Pollachius virens G1 Eglefin (anon) Melanogrammus aeglefinus G1 Cabillaud, Morue Gadus morhua G1 Baudroie blanche Lophius piscatorius G1 Baudroie rousse Lophius budegassa G1 Congre Conger conger G2 Cernier Atlantique Polyprion americanus Pas de mensuration G3 V1.5 – 22 avril 2010 Requins, raies et chimères Espèce Pailona commun (siki brillant) Squale chagrin de l'Atlantique (faux siki, à pic) Aiguillat noir Squale savate Nom scientifique Centroscymnus coelolepis G1 Centrophorus squamosus Centroscyllium fabricii Deania calcea Chimère commune Chimera monstrosa Requin du groenland Requin griset Somniosus microcephalus Hexanchus griseus Chlamydoselachus anguineus Oxynotus centrina Oxynotus pardoxus Dalatias licha Etmopterus spinax Etmopterus princeps Scymnodon ringens Centroscymnus crepidater Galeus melastomus Galeus murinus Apristurus spp. Dipturus oxyrinchus Dipturus nidarosiensis Raja hyperborea Raja fylae Hydrolagus mirabilis hydrolagus affinis Hydrolagus pallidus Harroitta raleighana Rhinochimaera atlantica Requin lézard Centrine commune Humantin Requin liche Sagre commun Sagre rude Squale-grogneur commun Pailona à long nez Chien espagnol Chien nordique Holbiches Pocheteau noir Pocheteau de Norvège Raie arctique Raie ronde Autres chimères Observations à réaliser Partie non Groupe Partie retenue retenue DCF G1 25 individus sexés/OP 25 individus sexés/OP 25 individus sexés/OP 25 individus sexés/OP 25 25 individus/marée individus/marée Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration Pas de mensuration G3 G1 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 G3 Pas de taille V1.5 – 22 avril 2010