Le cas du centre historique de Bucarest

Transcription

Le cas du centre historique de Bucarest
N° d’ordre2007-ISAL-0063
Année 2007
Thèse
Régénération urbaine et renouvellement des
pratiques d’urbanisation en Roumanie :
Le cas du centre historique de Bucarest
Volume 2 (annexes)
présentée devant
L’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon
pour obtenir
le grade de docteur
Ecole doctorale :
Sciences des Sociétés, de l’Environnement et du Droit
Formation doctorale :
Géographie, Aménagement, Urbanisme
par
Ileana HAPENCIUC BLUM
(architecte)
Soutenue le 10 octobre 2007 devant la Commission d’examen
Jury
Rapporteur
Rapporteur
Directeur
Directeur
EFTENIE Mariana
MACHEDON Florin
REY Violette
ROZENBLAT Céline
SANDU Alexandru
ZIMMERMANN Monique
Professeure (UAUIM de Bucarest)
Professeur (UAUIM de Bucarest)
Professeure (ENS – LSH de Lyon)
Professeure ( Université de Laussanne)
Professeur (UAUIM de Bucarest)
Professeure (INSA de Lyon)
Cette thèse a été preparé dans le cadre du laboratoire de récherche :
EVS EDU- Environnements Dispositifs Urbains – UMR 5600 « Environnement Ville
Société »
SOMMAIRE :
ANNEXE IERE PARTIE. BUCAREST VILLE EUROPEENNE , p. 3
1. Etapes historiques de la ville – capitale, p. 4
La ville médiévale, p.5
La ville moderne (1859 – 1940), p.7
La ville fermée (1948 – 1990), p. 13
Le Concours Bucarest 2000, p.23
2. Le programme URBAN et l'approche intégrée des problèmes urbains, p. 25
ANNEXE 2 eme PARTIE. REGENERATION URBAINE DU CENTRE HISTORIQUE DE
BUCAREST, p. 29
1. Extraits de L'atlas du Centre historique de Bucarest élaboré par ATU, p.30
2. La Table ronde du novembre 2001concernant le centre historique, p. 33
3. Organigramme de la Mairie de Bucarest, p. 36
ANNEXE 3 eme PARTIE REGENERATION URBAINE DU CENTRE HISTORIQUE DE
BUCAREST, p. 38
1. Extrait du PUZ Centre historique : Politiques pour le centre historique de Bucarest, p. 39
2. Etapes du projet - proposition dans le cadre du PUZ et réalisation effective, p.40
3. Chronologie officielle du projet, p.42
ANNEXE 2eme et 3eme PARTIE. EXPLOITATION DES ENTRETIENS. TABLEAUX DE
SYNTHESE, p. 46
1. Les guides d’entretiens pour chaque groupe d’acteurs interviewés, p. 47
2. Synthèse de l’analyse du discours. Analyse des thèmes, p. 50
Les thèmes de l’univers symbolique, p. 51
Les thèmes de l’univers des pratiques, p. 52
3. Synthèse de l’analyse du discours. Analyse signifiant/signifié, p. 61
Synthèse de l’analyse signifiant/ signifié pour le signifié « développement durable », p. 62
Synthèse de l’analyse signifiant/ signifié pour le signifié « régénération urbaine », p. 64
Synthèse de l’analyse signifiant/ signifié pour le signifié « modèles », p. 69
Synthèse de l’analyse pour le thème « communication », p. 74
Synthèse de l’analyse pour les thèmes « rôles des acteurs» et « collaboration entre les acteurs », p. 82
LOIS : Loi 215/2001 de l’Administration publique locale et Loi 350/2001 sur l’Aménagement du
territoire et l’urbanisme, p. 95
2
ANNEXES
Ière PARTIE
BUCAREST, VILLE EUROPEENNE
3
1. Etapes historiques de la ville – capitale
1859 - Bucarest est la
capitale des
Principautés Réunies de
la Valachie et de la
Moldavie
1877 - la conquête de
l’indépendance après
300 ans de domination
de l’Empire Ottoman
1918 - La Grande
Union, Bucarest
devient capitale de la
Roumanie
Ont été utilisés comme
base les cartes no. 75 et
83 de l’ « Atlas istoric»,
1971 [Pascu, Arbore,
Berciu, 1971]
ainsi que le plan no. 3,
[Harhoiu, 1997]
Les provinces
historiques, réunies
après la grande
Union de 1918
(la carte « Régions
historiques » [ Atlas,
1934.] a été utilisée
comme base)
4
La ville médiévale
Le principe d’organisation de la ville
était celui des unités paroissiales.
Les églises dessinaient les verticales
de la ville.
La
concentration
des
unités
paroissiale autour des églises a
imprimé dans la structure urbaine
une certaine discontinuité
Analyse et source des images, arch. Dana Harhoiu [1997]
5
Source : OLTEAN Radu, IONESCU Dan, “Reconstituirea centrului Bucurestilor la 1850”
(Reconstitution du centre de Bucarest à 1850), ed. Art Historia, 2007
6
La ville moderne
(1859 – 1940)
À partir de 1895
commencent les travaux
de systématisation qui seront
finalisés entre
les deux guerres :
les grands boulevards
nord-sud et est-ouest.
L’architecte Dana Harhoiu présente dans son ouvrage [1997], la thèse de l’ouverture de
type haussmannien des nouveaux axes à Bucarest, vers la fin du XIXème. L’ouvrage contient
une fine analyse de la transformation du tissu urbain médiéval qui resté lisible après
l’ouverture des grands boulevards et la régularisation d’alignement des rues, produites au
XIXème siècle. Les cartes sont extraites de son ouvrage.
La modernisation de la structure
urbaine a eu lieu selon un
processus qui tenait plutôt de son
adaptation lente aux nouvelles
nécessité de la société. Ainsi, la
structure urbaine reste presque
inchangé, dans le sens que le
réseau des voiries et le parcellaire
rendent visible la configuration
du XIXème telle comme elle était
représentée dans le plan de la ville
[plan Borroczyn, 1846].
Dans cette structure médiévale,
les
caravansérails
ont
été
remplacés par les bâtiments
représentatifs pour les institutions
l’Etat du XIXème - des sièges des
institutions construites par des
architectes français ou roumains
diplômés de l’école des Beaux Arts
de Paris.
Tissu urbain médiéval (gauche)
et
sa modernisation dans le
XIXème siècle (droite)
[Harhoiu, 1997]
7
Arch. Albert Galleron - l’Athénée Roumain (1886-1888)
Arch. Albert Ballu et arh. Ion Mincu– le Palais de la Justice
8
Arch. Paul Gottereau - La Caisse d’Economies et Consignations (1900)
Arch. Paul Gottereau – Les Fondations Royales Carol Ier, aujourd’hui la Bibliothèque Centrale Universitaire
(1893)
9
Arch. Ion D. Berindei – Palais Cantacuzino, aujourd’hui Musée George Enescu
Arch. Alexandru Săvulescu – Palais de la Poste, aujourd’hui le Musée National d’histoire (1899)
10
Arch. Dimitrie Maimarolu - Ancien Palais du Parlement (début du XXème siècle)
Arch. Dimitrie Maimarolu – Cercul Militar (fin du XIXème siècle)
11
La Place du Palais Royal, début du XXème siècle (sur la rue « Calea Victoriei »)
Boulevard Tache Ionescu (axe N-S) vers 1938, aujourd’hui Boulevard Magheru,
12
La ville fermée (1948 – 1990)
L’industrialisation de la Roumanie a commencé dans les années 1949-1950 et s’est développée
en même temps que l’exode rural. La population urbaine est passée de 3 486 995 personnes en
1948 (représentant 22% de la population totale du pays), vers 5 667 559 en 1965 (29,8% du
total), et 11 540 494 en 1985 (50,6%du total).
Jusqu’à la fin des années 50 et pendant les années 60, le Parti Communiste Roumain et
l’État ont lancé un programme extensif de constructions de logements afin de répondre à un
besoin croissant des nouveaux citadins. Pendant 15 ans, 1955-1970, des appartements ont été
construits sur des terrains libres, en dehors de la ville, dans des zones suburbaines et tout au
long des boulevards de contournement. La proximité des plates -formes industrielles était
aussi considérée une opportunité pour les nouveaux logements. Ceux-ci ont été les critères
principaux pour bâtir à Bucarest et aussi dans les autres villes. Dans cette phase, jusqu’au
début des années 70, les centres historiques n’ont pas été affectés. Le processus
d’industrialisation et l’accroissement de la population urbaine étant important, le besoin de
logements s’est imposé de nouveau. Alors architectes et urbanistes se sont focalisés sur les
zones centrales des villes.
Les aires qui présentaient de l’intérêt historique ont été estimées entre 4% et 8% de la
surface de la ville. Le montant nécessaire pour moderniser ces aires a été estimé entre 20% et
40% du coût d’un nouvel appartement. L’opinion officielle exprimée en 1966 était : « la
préservation des centres historiques est deux ou trois fois moins chère que leur démolition
totale suivie de la reconstruction »1 .
Le19 juillet 1973, l’Union des Architectes Roumains a validé le concept de « l’héritage
historique »2. Le 24 février 1975, un commentaire officiel, à l’occasion de la réunion du
Comité Centrale du Parti Communiste, a ressuscité de nouveaux espoirs : Les spécialistes
doivent s’efforcer pour garder les traits spécifiques de l’urbain, tel qu’il s’est constitué à travers
le temps en tant que le bâti et la voirie. La ville doit être examinée avec chaque rue et maison,
« démolition, gaspillage de terrain et changement de forme urbaine ne seront pas permises
….les nouvelles constructions doivent s’harmoniser avec les constructions existantes »3. En
novembre 1975 la « Loi pour la systématisation, planification et construction de la voirie dans
les centres urbains et ruraux » a été promue dans le respect du patrimoine architectural et
urbain. Toute démolition des aires bâties afin de les remplacer par des voiries ou des places
nouvelles a été interdite. Pour ouvrir, élargir ou fermer des rues dans la zone ancienne de la
ville, l’accord du président4 était nécessaire. Les mêmes directives ont été exprimées plusieurs
fois par la Grande Assemblée Nationale lorsque la loi a été approuvée à l’unanimité5.
1
dr.arch.Virgil Bilciurescu« Sistematizarea centrelor istorice ale vechilor orase » (Systématisation des centres
historiques dans les villes anciennes) Arhitectura, XIV, 6(103), 1966, pp46-49. Cité par Giurescu C. Dinu,
[Giurescu 1990]
2
Arhitectura., XXVIII, 3(184), 1980, pp58-59, arch. Eugenia Greceanu. Cité par Giurescu C. Dinu, 1990
3
Scînteia, XLIV, 10, 112, fevrier 25,1975. Cité par Giurescu C. Dinu, [Giurescu 1990]
4
Loi no. 37, 20 novembre, 1975, publiée dans le « Buletinul oficial », XI, 123, I ère partie, 26 novembre, 1975, pp
1-14. Ces directives ont été gradées jusqu’à la republication de la loi 37 dans « Buletinul Oficial », XIV, 82, partea
I, 6 septembre, 1978, Bucuresti, pp.5-6. [idem]
5
« Buletinul Oficial », XI, 5, II ème partie, 21 novembre,1975,pp 2-4 et 6, 22novembre,pp 1-8. [idem]
13
Pendant presque deux ans, de février 1975 – février 1977, le message de sauvegarde du
patrimoine architectural parait d'être accepté. Des résultats remarquables ont été enregistrés à
la suite de la politique nationale de restauration et conservation menée en collaboration avec
des organismes internationaux de spécialité (ICOMOS, UNESCO) en accord avec les
principes établis : 52 monuments ont été restaurés en deux années, face à 67 monuments qui
ont été restaurés pendant les neuf années qui ont suivi (dans la période 1978-1987)
Les démarches du mouvement pour la protection et la restauration du patrimoine ont
été gravement affectées par le tremblement de terre du 4 mars 1977. Une politique totalement
opposée a été alors promulguée, afin d’effacer et de faire disparaître l’architecture urbaine et
rurale traditionnelle.
À partir de 1978, jusqu’à 1989, plus de 90% de l’architecture traditionnelle ont été
détruits dans la plupart des villes et remplacés avec des constructions nouvelles afin de
changer complètement la forme urbaine existante.
La loi de 1974, contenait comme concept central la systématisation6. Elle contenait
également toute une série de prescriptions : organisation judicieuse du territoire du pays, des
principes directeurs pour établir la densité et la hauteur des constructions, pour la densité de
la population, la création des aires de loisir et les installations techniques et sanitaires, pour la
voirie et le transport. Ainsi étaient établis des réglementations pour la préservation et
l’amélioration de l’environnement naturel, pour l’amélioration des sites historiques et
artistiques, pour intensifier l’efficience des investissements économiques et sociaux, améliorer
les conditions de vie et de travail pour toute la population.
Quelques prévisions de cette loi ont été plus explicites : les aires construites seront
réduites à un minimum nécessaire pour une utilisation optimale du terrain, qui est considéré
comme une valeur nationale. La réduction des territoires agricoles sera interdite (art. 1 et 3).
Des périmètres seront tracés pour chaque localité et seront approuvés par la loi. Des plans de
systématisations seront tracés pour les villes et les villages (art. 4). Des commissions centrales
du Parti et d’État pour la systématisation urbaine et rurale ont été établies en même temps
pour créer un plan national pour la systématisation et pour l’appliquer.
Pendant presque deux ans, ces principes n’ont pas été considérés dans toutes leurs
conséquences pratiques.
Le 25 novembre 1977 le Conseil d’état a institué « Le décret pour l’organisation et le
fonctionnement du Conseil de la Culture et Éducation Socialiste »7 (décret no. 442). L’article
no. 25 prononçait la dissolution de la Direction pour le Patrimoine National et Cultural et
l’arrêt de tous les chantiers de restaurations (en accord avec les prévisions de la loi, les
démolitions devraient commencer le 1er décembre 1977). À partir de ce moment-là, tout
projet de restauration va être de la compétence de la Commission Centrale du Patrimoine
Cultural National, unité du Conseil de la Culture et de l’Éducation Socialiste.
6
Loi no.58 privind sistematizarea teritoriului şi a localităţilor urbane şi rurale ( concernant la systématisation du
territoire et des localités urbaines et rurales), approuvée par la Grande Assemblée Nationale le 29 octobre, 1974,
« Buletinul Oficial », X, 135, I ère partie, 1 novembre, 1974, pp 1-7.
7
Le décret no.442, « Buletinul Oficial »,XIII, 127,I ère partie, 28 novembre, 1977, pp 1-5. [Giurescu ,1990]
14
Bucarest, 1974
La variante du développement de la ville au long des éléments naturels
Légende :
La limite administrative de la ville de Bucarest en 1974
La zone centrale
Centres de quartiers
Equipements urbains proposés
Tissu urbain bâti existant
Territoire construit proposé pour des logements
Zones industrielles existantes
Zones industrielles proposées
Forets existants
Espaces plantés proposés
15
Bucarest
Détail de la zone démolie
durant les années
1980-1989 (en noir)
Centre
historique
Le premier anneau de circulation délimite la
zone centrale de la ville de Bucarest. Cette limite
correspond à la ville du XIX ème siècle.
Le détail de la zone démolie (la tache noire grise sur la carte) représente la colline de l’Arsenal où
se trouve aujourd’hui la Maison de la République
(Maison du Peuple) et des anciens quartiers qui
existaient à proximité de la Place Unirii et au long du
cours de la rivière Dîmboviţa
Centre
historique
Monastère
Mihai Voda
Colline de
L’Arsenal
Le Magasin
Unirea
La Place
Unirii
L’Eglise Patriarcale
L’ancien Palais du
Parlement
Monastere
Radu Voda
16
La rivière
Dambovita
Vue aérienne de la zone avec l’Eglise Patriarcale et de l’ancien Palais du Parlement
Allée montante vers l’Eglise Patriarcale et l’ancien Parlement
Photo des années 30
17
La Place Unirii, dans les années 30
La colline de l’Eglise Patriarcale dominait l’espace de la place
Vue du quai de la
Dîmboviţa vers la Place
Unirii, pendant le chantier
du Centre Civique
18
Eglise cachée derrière les nouveaux ensembles du boulevard « Victoire du Socialisme » (aujourd’hui boul. Unirii)
Eglise au milieu du chantier des nouveaux ensembles
19
Des bâtiments démolis
(Source des photos – Bucarest
2000, CDROM)
20
Image actuelle du Boulevard Unirii :
Le segment situé entre la Maison de la République et la Place Unirii
Au premier -plan la Place des Ministères
Image actuelle de l’ensemble Maison de la République et les ministères
A droit, la rivière Dimbovita
21
Bucarest -1991
Division en zones et potentiel de développement évalué par
l’« Institut Proiect Bucuresti »
Le Centre historique
Limite de 1991
25.596ha – 2.064.474 habitants
Tissu urbain bâti
existant
Tissu urbain bâti avec
possibilités d’extension sur
les terrains libres
Tissu urbain bâti à
restructurer
Espaces plantés
Eaux
Plates - formes industrielles
existantes
Zones voie - ferrée, aéroport
existant
Circulations principales
existantes et proposées
La zone centrale Unirea
(Le Centre Civique)
22
Le Concours Bucarest 2000
Apres la chute du communisme, la zone du Centre Civique était en partie inachevée – des
grands ensembles et des sièges des institutions côtoyait des terrains vagues et des fragments
de tissu urbain ancien, pas encore démolis. En 1996 le Concours international Bucarest 2000
a été organisé afin de trouver une réponse par rapport à la forme urbaine : une solution
d’aménagement pour cette zone et surtout pour les terrains non - bâtis. Le projet gagnant
(Meinhardt von Gerkan and Partners) a proposé un principe pour la régénération
morphologique du tissu urbain. Le cadre institutionnel et les réglementations urbanistiques
pour la zone du concours, devraient être créées par la suite [Hapenciuc Blum, 2002].
1er PRIX
« La mémoire de l’urbain »
Le jury a décidé quasiment à l’unanimité d’attribuer le premier prix au projet proposé par
Mainhard von Gerkan et Joachim Zais, assistés de leurs collaborateurs de Hambourg.
« L’étude de la restructuration du centre de Bucarest fait l’objet d’un des plus intéressants défis
dans le domaine de la réflexion urbanistique contemporaine. L’extraction de l’axe linéaire du
réseau urbain a mené à la destruction de la cohérence des quartiers de la ville. En outre, en
raison de la structure monofonctionnelle et des énormes différences de dimension elle a crée
une image urbaine isolée. Notre projet admet l’existence de l’axe comme fait historique et
essaye de regagner la qualité urbaine en utilisant une procédure d’adjonction aux couches
historiques existantes, en renonçant à une stratégie qui impliquerait de nouvelles démolitions.
Le thème mono structural de l’axe sera divisé en segments spatiaux et fonctionnels. Ceux-ci
sont orientés de manière thématique par les conditions contextuelles et les problèmes
spécifiques des différentes zones. Néanmoins, l’axe restera un élément linéaire qui combine les
différentes parties de cette continuité spatiale. De ce point de vue, la superposition du système
ordonnateur de l’axe et de la mémoire de l’ancienne structure urbaine avec le fond
démocratique des nouvelles formes urbaines générera une stratégie de conception capable de
formuler différentes priorités dans la création de chaque segment. » (description du projet
faite par ses auteurs)
Recommandations du jury8 international du concours :
« Ce concours pose des problèmes centraux de la profession […] : le développement d’une
ville, la nécessité de remodeler (re-design) une partie de cette ville » Vittorio Gregotti ;
Fumihiko Maki garde la même échelle en parlant « du projet dont la ville avait besoin ». Nous
retrouvons aussi l’idée que le concours n’est que le commencement d’une opération
complexe : « Je crois que la stratégie élaborée et mise en œuvre à Barcelone peut être appliquée
dans le cas du développement urbanistique de la zone qui a fait l’objet du concours. Mais pour
cela on a besoin de la volonté de l’Administration Publique, de la constance quant au respect
8
Le jury a été composé des architectes internationaux et roumains : Kenneth Frampton (USA), Vittorio Gregotti
(Italie), Dan S.Hanganu (Canada), Fumihiko Maki (Japon) représentant l'UIA, Josep Martorell (Espagne),
Claude Vasconi (France), Sorin Gabrea (Roumanie), Alexandru Beldiman (Roumanie), Crisan Popescu
(Roumanie), Alexandru Sandu (Roumanie). Barry Bergdoll (USA), Krzysztof Chwalibog (Pologne). Constantin
Enache et Serban Nadejde (Roumanie), siégeaient en tant que membres suppléants. Voir Ileana Hapenciuc
Blum, mémoire de DEA.
23
des idées du projet vainqueur, de la défense de l’intérêt public et des objectifs à long terme.
Attention : le mélange d’options inconséquentes, non corrélées, peut mener à un produit
médiocre. […] La coopération et le dialogue dans une telle opération sont essentiels, mais sans
compromis conjecturaux, par exemple devant les riches investisseurs privés» avertissait Josep
Martorell.
L’idée de la consultation des habitants a été promue par Alexandru Sandu : « Un
concours d’une telle envergure a une très grande influence sur la ville et sur ses habitants(…)
il me semble important que les habitants soient bien informés de l’existence et de l’objectif de
la stratégie du développement urbain (…) il s’agit non seulement d’information mais aussi de
la formation des habitants, de leur éducation pour devenir des interlocuteurs avisés,
conscients, participatifs, impliqués dans le processus de renouvellement et de transformation
de la ville où ils vivent ».
Plan d’ensemble présenté pour le concours
échelle 1 :4 000
Fragment du plan d’ensemble présenté au concours à l’échelle 1 : 2 000
Le Centre historique
Groupe de bâtiments délimités par des rues, qui
renferment une cour intérieure. Ces îlots créent un
nouveau tissu urbain qui se superpose sur l’ancien.
Espace vert aménagé
vue axonométrique
24
2. Le programme URBAN et l'approche intégrée des problèmes urbains
Les programmes financés au titre de l'Initiative communautaire URBAN ont été lancés en
1994. Les actions mises en œuvre dans le cadre des programmes ont permis une amélioration
visible de la qualité de la vie dans les zones cibles concernées. Ces résultats encourageants ont
démontré l'importance de l'approche intégrée proposée par URBAN pour résoudre la forte
concentration de problèmes sociaux, environnementaux et économiques qui ne cessent de
s'aggraver dans les agglomérations urbaines. L'approche intégrée implique une série
d'interventions combinant la rénovation d'infrastructures vétustes avec des actions dans les
domaines de l'économie et de l'emploi, complétées par des mesures visant à combattre
l'exclusion sociale et à améliorer la qualité de l'environnement.
Durant la période de programmation 1994-1999, URBAN a financé des programmes dans 118
zones urbaines au total. L'aide communautaire total approchait 900 millions euros aux prix de
1999, ce qui a permis un investissement total éligible de 1,8 milliards euros ayant bénéficié à
3,2 millions de personnes à travers l'Europe. Par conséquent, URBAN est parvenu à mobiliser
des fonds importants pour les zones cibles, s'élevant en moyenne à 560 Euros par personne.
Entre 1989 et 1999, 164 millions Euros supplémentaires ont servi à financer 59 Projets
pilotes urbains (UPP) dans le cadre des actions innovatrices du Fonds européen de
développement régional (FEDER). Ces projets ont favorisé
L’innovation urbaine ainsi que l'expérimentation dans les domaines économique,
social et environnemental sur une plus petite échelle qu'URBAN, mais ils ont produit des
résultats encourageants, notamment en ce qui concerne les approches de la régénération
urbaine fondées sur la participation et l'intégration.
L'expérience acquise dans le cadre d'URBAN et des PPU est venue alimenter le débat
général dont la politique urbaine a fait l'objet au cours des dernières années et qui a abouti à la
communication de la Commission «Cadre d'action pour un développement urbain durable»
[CE 1999a] qui présente la façon dont la Commission envisage l'action urbaine future.
Le Cadre d'action reconnaît l'importance de placer la dimension urbaine au centre des
politiques communautaires, notamment des interventions des Fonds structurels. Ceci requiert
l'introduction d'une dimension urbaine explicite dans les programmes de développement
régional. Dans les régions de l'Objectif 1 et de l'Objectif 2, cette approche signifie que les
différents documents de programmation élaborés dans le cadre des Fonds structurels doivent
inclure des séries d'interventions intégrées, prenant la forme de mesures intégrées de
développement urbain destinées aux principales zones urbaines de la région concernée.
URBAN II représente une nouvelle initiative communautaire concernant la
régénération économique et sociale des zones urbaines pour 2000-2006. Dans ce contexte, les
objectifs de la nouvelle Initiative communautaire sont les suivants :
a) Promouvoir l'élaboration et la mise en œuvre de stratégies particulièrement
innovantes en faveur d'une régénération économique et sociale des petites et moyennes villes
ou des quartiers en crise dans les grandes agglomérations;
b) Renforcer et échanger les connaissances et les expériences relatives à la régénération
et au développement urbains durables dans la Communauté. La poursuite de ces objectifs peut
faciliter la transition de l'innovation vers les programmes principaux, les programmes mis en
25
œuvre dans les zones urbaines concernées servant alors de projets-vitrine ou de projets de
démonstration.
Afin d'atteindre ces objectifs, les stratégies de régénération urbaine doivent respecter
les principes suivants :
- Une masse critique de population et des structures de soutien suffisantes pour
permettre la conception et la mise en œuvre de programmes de développement urbain
innovants et durables ainsi qu'une approche créative de la gestion urbaine et du changement
durable;
- Un partenariat local solide pour identifier les défis, les stratégies, les priorités, pour
allouer les ressources et mettre en œuvre, suivre et évaluer la stratégie. Les partenariats
devraient être larges et effectifs, et comprendre des partenaires économiques et sociaux, des
ONG, des associations de résidents y compris celles qui sont actives dans le domaine de
l'environnement, et autres organismes concernés.
- La mise en place d’une approche territoriale intégrée y compris, le cas échéant, la
promotion de partenariats entre institutions;
- L'établissement d'un lien entre la stratégie pour la zone concernée et les stratégies et
le réseau économique, social, environnemental et infrastructurel existant au niveau plus large
de l'agglomération ou de la région;
- L'intégration des questions économiques, sociales, environnementales et des aspects
de sécurité et de transport, comprenant notamment l'égalité en matière d'accès à l'emploi et
d'offres de formation dans les zones de forte exclusion;
- La promotion de la mise en œuvre au niveau local des politiques et de la législation
communautaire sur l'environnement;
- La complémentarité avec les interventions principales («mainstream») des Fonds
structurels, les autres Initiatives communautaires ou les autres programmes.
Le nombre de zones urbaines pouvant être couvertes par la nouvelle Initiative se situe
aux alentours de 50. Chaque zone urbaine concernée devrait en principe avoir une population
d'au moins 20 000 personnes, ce seuil pouvant descendre jusqu’à 10 000 dans des cas dûment
justifiés. Chaque ville ou quartier éligible doit présenter une problématique homogène dans
une zone cohérente géographiquement. Chacun doit également démontrer la nécessité d'une
rénovation économique et sociale ou l'existence d'une situation de crise urbaine sur la base
d'indicateurs proposés par les Etats membres et discutés avec la Commission. Il convient de
tenir compte des besoins spécifiques des villes petites et moyennes en proie à d'importantes
difficultés économiques et sociales.
Les zones urbaines concernées doivent remplir au moins trois des conditions
suivantes :
- un fort taux de chômage de longue durée;
- un faible taux d'activité économique;
- un taux de pauvreté et d'exclusion élevé;
- une nécessité de reconversion résultant de difficultés économiques et sociales;
- un nombre élevé d'immigrés, de minorités ethniques, ou de réfugiés;
- un faible taux d’éducation, d'importantes lacunes en termes de qualifications et un
taux élevé d’échecs scolaires;
- un fort taux de criminalité et de délinquance;
- une évolution démographique précaire;
26
- des conditions environnementales particulièrement dégradées.
La commission précise que pour que les projets soit éligibles, il est nécessaire de démontrer
que les stratégies sont orientées vers une réforme organisationnelle, une «gouvernance»
fondée sur la participation, une délégation des pouvoirs et un renforcement des moyens
d'action.
Il faut rajouter à cette présentation succincte du programme URBAIN le fait que
même si les programmes communautaires sont porteuse d'une démarche pluridisciplinaire,
favorisant le dépassement des logiques sectorielles dans les politiques urbaines, cette approche
globalisante n'est pas l'apanage exclusif des programmes communautaires, les Etats membres
ayant expérimenté depuis les années 80 cette démarche, même si un vrais essor de la
transversalité dans les politiques urbaines peut être mis en évidence à partir des années 90.
Ainsi, la Communauté européenne a contribué à encourager cette approche dans les Etats qui
était en retard dans ce domaine.
Concernant l’impacte et la valeur ajoutée du Programme URBAN, le « Troisième Rapport sur
la cohésion économique et sociale », CE, 2004, pp.158-159, dans le cadre de la politique de
cohésion de l’Union européenne durant la période 1994 – 1999, mais aussi les changements
introduits lors de la période 2000-2006 :
Le Programme d’initiative communautaire URBAN couvre 44% de la population de l’Union
européenne habitant dans des zones urbaines comptant plus de 50.000 habitants. Il a été
introduit en 1994 à la suite d’un certain nombre de projets pilotes et des Orientations de la
Commission européenne pour la période de programmation 2000–2006, qui demandaient aux
Etats membres de prêter une attention particulière à la politique urbaine dans leurs
programmes d’Objectif 1 et d’Objectif 2. Pendant la période 1994–1999, URBAN a fourni 148
millions d’euros par an à des projets urbains dans 118 villes, alors que 104 millions d’euros par
an ont été rendus disponibles pour 70 villes pendant la période 2000–2006. Le programme se
focalise surtout sur de petites zones urbaines et concentre les fonds sur un certain nombre de
programmes intégrés impliquant la participation active des communautés locales.
Les évaluations révèlent que les projets ont conduit à des améliorations dans la qualité
de vie des 118 quartiers urbains concernés grâce à des investissements dans les transports
publics, l’éducation et les équipements culturels. Ces projets ont également amélioré l’accès
aux services publics, ce qui a réduit l’exclusion sociale. Ils ont par ailleurs contribué à réaliser
le potentiel économique intrinsèque des zones concernées, avec des gains fréquents pour les
zones adjacentes.
URBAN a été focalisé, en particulier, sur la création et l’amélioration du capital social
local, en partie en intégrant des mesures actives d’apprentissage dans les programmes. De
plus, l’implication des communautés locales a contribué à accroître la visibilité de la politique
structurelle de l’Union européenne auprès d’un large public dans de nombreuses villes de
l’Union, alors que le type de projets entrepris avait un impact direct sur la vie des gens.9 En
outre, URBAN a contribué à modeler les politiques urbaines nationales, qui ont été largement
mises en place dans l’ensemble de l’Union.
URBAN a aussi joué le rôle de catalyseur pour la régénération des villes et, dans
certains cas, a eu un fort effet de levier sur l’investissement. A Rostock, en Allemagne, par
exemple, une étude a estimé que pour chaque euro investi dans la rénovation dans la zone
27
couverte par URBAN, 3,9 autres euros étaient mobilisés dans la zone ou à côté. Dans le même
temps, la concentration de l’aide sur de petites zones est susceptible d’en limiter l’impact et de
laisser en dehors du champ du
programme des projets qui visent à
s’attaquer
à
des
problèmes
nationaux ou régionaux, y compris
ceux qui ont trait aux relations entre
les villes et leurs environnements
ruraux ou ceux liés à la création de «
noyaux » d’industries particulières si
ceux-ci s’étendent au delà de la zone
immédiate.
Comme les programmes d’Objectifs
1 et 2 ont aussi consacré de
substantielles ressources à la
résolution de problèmes urbains, il
convient que l’aide fournie soit
mieux coordonnée avec ces
programmes de façon à accroître la participation des collectivités locales à la conception et à la
gestion des programmes et projets qui concernent les zones urbaines (Graphique 4.5)
Source: Troisième Rapport sur la cohésion économique et sociale, CE, 2004, pp.158-159
http://ec.europa.eu/regional_policy/sources/docoffic/official/reports/pdf/cohesion3/cohesion
3_part4_fr.pdf
28
ANNEXES
2eme PARTIE
REGENERATION URBAINE DU CENTRE
HISTORIQUE DE BUCAREST
29
1. Extraits de L'atlas du Centre historique de Bucarest élaboré par ATU
« Atlasul Centrului Istoric al orasului Bucuresti » (L'atlas du Centre historique de
Bucarest) est le titre de l'étude élaboré par ATU dans le cadre du projet« Associations
communautaires de la zone Curtea Veche », déroulé en collaboration avec UNDP dans le
cadre du programme « Beautiful Bucarest ».
Il représente la synthèse des résultats des observations de terrain, des tables rondes et ainsi que
enquêtes effectuées par les membres de l'association, en 2001-2002, dans une zone (en rouge)
qui se superpose partiellement au Projet Pilote actuel (en gris foncé).
Zone de l'étude ATU, avec la représentation graphique de la localisation des
locataires et des commerçants qui ont répondu à l'enquête.
30
L’étude et des actions faites par l’ATU ont eu comme objectifs :
− La création d’un partenariat actif entre les habitants et les commerçants de la zone et la
Mairie
− La création d’une base de donnés pour la future stratégie de revitalisation de la zone
− Formuler un diagnostic pour contribuer à la compréhension des problèmes
spécifiques de cette zone de Bucarest.
Les objectifs des enquêtes ont été (voir page 89 de l’Atlas) :
− Déduire la structure sociale
− Chercher les demandes et les besoins des habitants et des commerçants de la zone
− Identifier les problèmes et les points de vue communs qui pourraient mener les
habitants et les commerçants à se constituer dans des associations
− Identifier s’il y des nucleus de la vie communautaire qui pourront être encouragés /
développés
L’échantillon a été ainsi défini : On a délimité deux catégories – les habitants et les
commerçants et on a élaboré des questionnaires. Les questionnaires comprenaient 17
questions, dont 3 questions ouvertes. Ont répondu aux questionnaires 121 habitants et 68
commerçants.
Les graphiques suivants donnent les résultats qui intéressent notre analyse :
Le graphique représente les points faibles dans la zone, identifiés par les habitants et par les commerçants.
31
Le graphique représente les actions que la Municipalité doit entreprendre dans la zone, identifiés par les
habitants et par les commerçants.
32
2. La Table ronde du novembre 2001concernant le centre historique
Présentation des documents concernant la table ronde qui a eu lieu à la mairie, en novembre
2001, sur le sujet du Centre historique de Bucarest. Les documents ont été mis à notre
disposition par l’association ATU.
TABLE RONDE
“LE CENTRE HISTORIQUE DE LA CAPITALE – PREZENT ET PERSPECTIVES”
BUCAREST
MAIRIE DE LA CAPITALE
Jeudi, 29 novembre 2001
Programme
Temps
10.00 – 10.05
10.05 – 10.10
10.10 – 10.15
10.15 – 10.25
10.25 – 10.45
10.45 – 11.00
11.00 – 11.45
11.45 – 12.30
12.30 – 12.50
Evénements
Séance d’ouverture, Présentation des objectifs de la table ronde
Traian Băsescu – Maire general de Bucaresti
Jacques Emmanuel Rémy – “Beautiful Bucharest”
Présentation d’ATU (structure, mission, activités) et du projet « Associations communautaires de la zone Curtea
Veche » objectifs/ résultats /
Anca Ginavar / ATU
Présentation de l’organisation de la table ronde et des intervenants
Daniel Serban /RTI
Les points de vue de la SOCIETE CIVILE
Résumé des actions faites par ATU dans la zone (enquête sociologique, rencontres avec les agents commerciaux,
avec les habitants). Conclusions et recommandations résultés du dialogue mené par ATU avec la population du
quartier.
Florentina Iugan / ATU
•
Problèmes et opportunités saisis dans la zone par les institutions non gouvernementales impliqués.
Fédération des Associations des Propriétaires de Roumanie
Chambre de commerce et industrie de Bucarest
Centre pour sociologie urbaine (CURS)
Pause
Les points de vue des PROFESSIONNELS
•
Evaluation programmes / projets développés jusqu’au présent dans la zone
•
Présentation synthétique des études de cas similaires en Roumanie ou à l’étranger
•
conclusion et recommandations
Université d’architecture et urbanisme “Ion Mincu”
Commission des monuments historiques
Ministère de la Culture
Ministère du transport public, des constructions et du logement
Commission d’urbanisme et de l’aménagement du territoire / Mairie Générale Bucarest
IHS Romania
Les points de vue des FACTEURS DE LA DECISION
•
la responsabilité des acteurs publics
•
le cadre législatif
•
identification des nouvelles ressources : - internes (ex . : le partenariat public - privé)
- externes (projets et critères d’éligibilité pour attirer des fonds UE)
Architecte en chef e la capitale
Direction Programmes, mairie du 3eme
DAFI
Furniseurs d’utilités publiques (ApaNova, Distrigaz, Electrica, RADET, RomTelecom, Rosal Servis)
Police (Circa 10 Politie)
Ministère pour l’intégration européenne
Banque Mondiale
Débat, conclusions
Daniel Serban /RTI
33
L’invitation envoyé par ATU aux participants à la table ronde :
A l’attention de Monsieur ……………..,
22 novembre 2001
Monsieur le Directeur,
Le projet “Associations communautaires de la zone Curtea Veche”, developpé par l’Association pour
la Transition Urbaine (ATU), en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD) et avec le projet Beau Bucarest, se poursuit avec la programmation d’une
table ronde sur le thème “LE CENTRE HISTORIQUE DE LA CAPITALE – PRESENT ET
PERSPECTIVES”, qui aura lieu le 29 novembre 2001, à la Mairie Générale de Bucarest. Cet
événement est censé rassembler les acteurs urbains manifestant de l’interêt pour l’état actuel du Centre
Historique et se propose comme but de favoriser leur implication dans la recherche d’opportunités et
de solutions pour accroître la qualité de l’environnement urbain local.
Les invités seront des représentants de l’administration publique locale et centrale, des professionnels
et des universitaires travaillant dans la réhabilitation urbaine, des délégués des habitants et des
commerçants du Centre Historique, ainsi que des représentants d’institutions et d’organismes qui sont
présents dans le quartier ou qui sont intéressés par son développement. Les discussions se focaliseront
sur les aspects suivants :
• L’importance du Centre Historique de Bucarest dans toute opération de développement urbain
dans le périmètre central de la Capitale ;
• Intérêts, besoins et ressources de la population résidente et/ou active de la zone ;
• Les différents rôles des responsables et leur capacité réele d’action ;
• L’expérience des projets anterieurs dans le quartier ;
• Méthodes et moyens utilisés par des partenaires européens dans des conditions proches ;
• Oportunités d’action du point de vue législatif, urbanistique et social.
Cette première rencontre permettra de developper par la suite la coopération entre la société civile et
les décideurs.
Nous vous prions d’accepter notre invitation et de participer au débats avec une intervention de 5 à 10
minutes environ, pour présenter les enjeux du développement urbain du Centre Historique de Bucarest
pour votre société.
Veuillez trouver ci-joint le projet d’agenda de la réunion, ainsi qu’une présentation de notre
association et des projets que nous poursuivons actuellement dans le quartier.
Pour des raisons logistiques, vous êtes prié de confirmer votre participation au numéro de téléphone
093/57.75.95 ou par e-mail : [email protected], jusqu’au 26 novembre 2001.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de notre entière considération,
...........................,
Directeur éxécutif de l’ATU
34
Participants :
1. Traian Băsescu – Maire de Bucarest
2. Bogdan Şoşoacă – Directeur, Département des investissions de la Mairie de Bucarest
3. Dana Olteanu - représentant de l’Architecte en chef, Mairie de Bucarest
4. Jacques Emmanuel Remy – Directeur du projet « Beautiful Bucharest »
5. Adrian Bodonea – Coordinateur du projet « Beautiful Bucharest »
6. Alexandru Sandu – professeur, UAUIM Bucarest
7. Peter Derer – professeur, UAUIM Bucarest
8. Constantin Enache – professeur, UAUIM Bucarest
9. Şerban Sturdza – Président de l’Union des architectes roumains
10. Valeriu Manea – directeur département d’urbanisme, Ministère des travaux publics, du
transport et du logement
11. Adrian Albu – directeur général adjoint, direction générale de l’aménagement du territoire
et de l’urbanisme, Ministère des travaux publics, du transport et du logement
12. Irina Cosmănescu – représentant Ministère de la culture
13. Aurel Vainer – vice-président, Chambre du Commerce et de l’Industrie de la Roumanie
14. Alexandru Budişteanu – conseiller, Chambre du Commerce et de l’Industrie de la
Roumanie
15. Nicolae Ţarălungă – directeur IHS România
16. Sorina Racoviceanu – directeur scientifique IHS România
17. Andrei Luncan – président des Architectes en chef de la Roumanie, Architecte en chef de
la ville d’Oradea
18. Radu Opaină – Président de l’association des propriétaires de la Roumanie (FAPR)
19. Elena Şerbănescu – Conseiller, Ministère de l’Intégration Européenne
20. Irina Criveanu – chef de projet, URBANA SA (bureau d’étude)
21. Mariana Nica – CPUMB
22. Doina Ciocanea – CPUMB
23. Elena Perceleanu – Distrigaz SA
24. Arpad Zachi – Directeur ARHITEXT (revue)
25. Ştefan Ghenciulescu – editeur ARHITECTURA (revue)
26. Olivier Peyroux – Centre Culturel Français
27. Caton Musceleanu – Representative of the group of owners of Curtea Veche Area
28. Ionel Zaharia – Representant du groupe des proprietaires de commerces dans la zone
« Curtea Veche »
29. Anca Ginavar – directeur executif de l’ATU
30. Florentina Iugan – membre de l’ATU
31. Vladimir Vinea – membre de l’ATU
32. Mihai Cristian - membre de l’ATU
33. Raluca Constantin – membre de l’ATU
34. Cristina Iacoboaea – membre de l’ATU
35. Silviu Ginavar – membre de l’ATU
35
3. Organigramme de la Mairie Générale de Bucarest
LE CONSEIL GENERAL DE LA
MUNICIPALITE DE BUCAREST
LE MAIRE GENERAL
VICEMAIRE 1
Cabinet Maire
Général
Direction de
l’intégration
européenne
Direction de
l'inspection et
du contrôle
Direction des
relations
internationales
Direction du
budget
SECRETAIRE
GENERAL
Cabinet
Vicemaire 2
Cabinet
Secrétaire
Direction de
l'urbanisme et
aménagement du
territoire
Direction des
Direction juridique,
contentieux,
législation
Direction du
management des
crédits externes
Direction du
foncier et
l'immobilier
Direction transport,
voirie et
systématisation de
la circulation
Direction de
l'administration
publique
Direction des
finances et
comptabilité
Direction des
ressources
humaines
Direction des
investissions
Direction
coordination
réglementation
infrastructure
Direction assistance
technique et juridique
du CGMB
Direction des
revenus
Direction des
systèmes
informatiques
Direction des
acquisitions,
concessions et
contrats
Direction protection
de l'environnement et
de l'éducation écocivique
Direction de
l'audit public
interne
Direction des
relations publiques
et renseignements
Direction de
l'enseignement
Direction
administrative
du transport
Direction de la
rédaction et édition
du Moniteur
Officiel de la Mun.
de Bucarest
Direction
management de
la qualité
Cabinet
Vicemaire 1
VICEMAIRE 2
Direction de la
culture
services publics
Administrations
(Administration de la
voirie,
Administration du
Fond Immobilier)
Institutions
(CPUMB)
Régies
autonomes
(RATB)
Ouvriers
36
Direction transports,
voirie et systématisation
de la circulation
Direction des services
publics
Service stratégie transport
urbain et voiries
Service eau, canal, lacs
Service systématisation
de la circulation et
autorisation pour le
transport urbain
Service
thermo-énergétique et
secrétariat CTE
Direction management
des crédits externes
Direction de l'urbanisme
et de l'aménagement du
territoire
Service crédits externes
avec financement
remboursable
Service d'urbanisme
Service crédits externes
avec financement non remboursable
Service autorisations
Service
propreté et
éclairage publique
Direction intégration
européenne
Service politiques et
programmes de
développement avec les
organisations
internationalles
Service harmonisation
des programmes, des
services publics et de
l'infrastructure
37
ANNEXES
3eme PARTIE
REGENERATION URBAINE DU CENTRE HISTORIQUE DE BUCAREST
38
1. Extrait du PUZ Centre historique
Etape II/2003, Règlement, Plan d'action, Etude de pré faisabilité; Etape 2 : Plan d'Actions, élaboré par IHS Romania
POLITIQUES:
1) POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT SPATIAL :
a) Revitalisation du patrimoine architectural urbanistique à travers un processus participatif de planification
b) Aménagement des espaces publiques ouvertes pour accroître l'attractivité de la zone
2) POLITIQUES ECONOMIQUES
a) Stimuler les affaires
b) Amélioration de l'image et des services commerciaux dans les unités existantes
c) Développement et diversification de l'offre touristique
3) POLITIQUES DU LOGEMENT
a) Réhabilitation du fond locatif existant
4) POLITIQUES INSTITUTIONNELLES
a) Amélioration du management public du patrimoine immobilier
b) Support de l'organisation du secteur privé
5) POLITIQUES DE PROMOTION
a) Promotion du centre historique
b) Promotion des commerces en détail et des services dans le centre historique
c) Promotion des opportunités d'investissions dans le centre historique
6) POLITIQUES DE COMMUNICATION – INFORMATION
a) Encourager la participation active des commerçants pour atteindre les objectifs de développement du centre historique
b) Information des citoyens concernant le progrès du processus de revitalisation
39
2. Etapes du projet - proposition dans le cadre du PUZ et réalisation effective
PROJETS / ANEE
MOIS
Le PUZ et la stratégie de développement du
CI sont connus et acceptés par la
communauté locale, les investisseurs, les
fournisseurs d'utilités, par le CCCIB, par le
Conseil général de la mairie.
Organisation de la Direction du patrimoine
et du cadastre (DP), pour coordonner le
processus de revitalisation du CI (Cf.
schéma SAPI)
Formation et amélioration des
compétences du personnel de la DP
organisation des activités de la DP pour le
management du patrimoine public
2004
4
5
6
7
8
2005
9
10
11
12
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
formation du personnel de la DP dans le
domaine de la communication
identification des emplacements des projets
pilotes
décision concernant les conditions de
l'intervention dans la zone pilote
promotion de la zone pilote
communication afin d'attirer les
investisseurs et création des partenariats
communication auprès des commerçants
du centre historique
communication directe avec les habitants
de la zone du CI
organisation des activités pour le
management financier des projets pilotes
Graphique du développement des projets proposé par IHS Romania dans le cadre du Plan d’action pour le centre historique (CI)
Source : PUZ centre historique - 2eme Etape – 2003, Règlement d'urbanisme, plan d'action, études de pré – faisabilité. (2) Plan d'action
40
PROJETS / ANEE
MOIS
Le PUZ du CI est connu et approuvé par le
Conseil général de la mairie.
2004
4
5
6
7
8
2005
9
10
11
12
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
La stratégie de développement du CI (élaboré
dans le cadre du PUZ) est approuvée par le
Conseil général de la mairie.
Le PUZ et la stratégie de développement du
CI sont connus par la communauté locale (les
Investisseurs et les habitants de la zone) séminaire du juin 2005
Organisation de la UIPPilote pour la
réhabilitation de la zone historique
identification des emplacements des projets
pilotes
décision concernant les conditions de
l'intervention dans les zones pilotes A et B
promotion de la zone pilote
communication afin d'attirer les investisseurs
et création des partenariats
communication auprès des commerçants du
centre historique
communication directe avec les habitants de
la zone du CI
communication directe avec les habitants de
la zone du CI
organisation des activités pour le
management financier des projets pilotes
Graphique du développement des actions concernant le centre historique (CI) tels comme elles résultent des documents officiels (arrêtés du conseil général de la mairie et
dispositions du maire) et des entretiens
41
3. Chronologie officielle du projet
2002 – Démarrage et finalisation de la première étape du PUZ centre historique.
28.02.2002. HCGMB 51/2002 – arête la liste des études financées par le budget local – dans cette liste « PUZ centre historique Bucarest - 1ere
Etape – 2002, Analyse de la situation existante et diagnostic ».
08.05.2002. Document BERD attestant un emprunt de 51,5 MEURO dont le bénéficiaire est le conseil général de la mairie de Bucarest, pour le
Programme Multisecteur. Source -http://www.ebrd.com/projects/psd/psd2002/26313.htm
09.08.2002. Démarrent les procédures de l’appel d’offre pour le « PUZ centre historique Bucarest - 1ere Etape – 2002, Analyse et diagnostic ».
Source – Adresse du 09.08.2002, dans l’attention de la Direction générale d’investissements et acquisitions publiques, de la Mairie de Bucarest.
26.11.2002. Contrat nr. 710/ 2002, signé entre la Mairie de Bucarest et UAUIM (CCPEC) pour l’élaboration du « PUZ centre historique Bucarest
- 1ere Etape – 2002, Analyse et diagnostic ».
02.12.2002. Rendu du « PUZ centre historique Bucarest - 1ere Etape – 2002, Analyse et diagnostic », contrat 710/2002. Source – Procès Verbal de
réception.
2003 – Démarrage du Programme Multisecteur financé par la BERD et de la deuxième étape du PUZ centre historique.
06.03.2003. HCGMB 65/2003 arrête les Indicateurs socio-économiques concernant l’objectif des investissements « Restauration de la zone
historique », faisant partie du « Programme Multisecteur de la municipalité de Bucarest ». Le tableau suivant figure en annexe et montre le
montant octroyé par la BERD, pour le projet du centre historique.
42
No.
Description
Restauration de la zone historique
Travaux
1
Travaux voirie et modernisation des utilités
dans la Zone historique
Services
2
Stratégie de restauration et mise à jour du
Master Plan pour la Zone historique
3
TOTAL
Elaborer des études pour les travaux, et
superviser les travaux
dans la Zone historique
Valeur du contrat taxes
inclus
(M EURO)
Financement BERD
(M EURO)
Financement Municipalité
Bucarest
(M EURO)
Donateurs
(M EURO)
8,7
7,3
1,4
0,0
0,2
0,2
0,0
0,0
0,6
0,5
0,1
0,0
9,5
8,0
1,5
0,0
10.04.2004. HCGMB 104/2003 arête la liste des études financées par le budget local – dans cette liste « PUZ centre historique Bucarest - 2eme
Etape – 2003, Règlement d'urbanisme, plan d'action, études de pré – faisabilité ».
05.06.2003. DPG 405/2003 arrête la structure de pilotage du programme Multisecteur (UIP)
09.12.2003. Contrat nr. 878 / 2003, signé entre la Mairie de Bucarest et UAUIM (CCPEC) pour l’élaboration du « PUZ centre historique Bucarest
- 2eme Etape – 2003, Règlement d'urbanisme, plan d'action, études de pré – faisabilité ». Cette étape comprend trois phases :
- 1ere phase : Stratégie pour un développement intégré du centre historique et des zones adjacentes
- 2eme phase : Le règlement d'urbanisme afférent PUZ
- 3eme phase : Le règlement d'urbanisme afférent PUD pour une Zone Pilote.
A partir de ce moment démarre aussi l’élaboration de la Stratégie de développement intégré de la zone et du Plan d’actions, par IHS Romania,
sous-contracté par l’équipe de l’UAUIM – CCPEC (dans le cadre de la1ere phase). Dans le cadre de la 3eme phase, IHS Romania va élaborer une
stratégie de développement et un plan d’action pour la zone qui fait le sujet du PUD – la zone pilote A, qui est en fait la zone du projet pilote en
cours.
43
2004 – Finalisation de la deuxième étape du PUZ centre historique et approbation par le Conseil général de la municipalité de Bucarest.
Démarrage et finalisation de la troisième étape du PUZ – PUD pour la zone pilote B
Mars 2004. IHS Romania a finalisé la Stratégie pour un développement intégré du centre historique et le Plan d’actions.
05.04.2004. Rendu du « PUZ centre historique Bucarest - 2eme Etape – 2003, Règlement d'urbanisme, plan d'action, études de pré – faisabilité »,
contrat 878/2003. Source – Procès Verbal de réception.
Mars - mai ? 2004. IHS Romania a finalisé le Plan d’action pour la zone pilote A.
26.05.2004. Le « PUZ centre historique Bucarest - 2eme Etape – 2003, Règlement d'urbanisme, plan d'action, études de pré – faisabilité » est avisé
par la direction d’urbanisme et de l’aménagement du territoire (DUAT)
29.11.2004. Contrat 119/2004 signé entre la Mairie de Bucarest et UAUIM (CCPEC) pour l’élaboration du « PUZ centre historique Bucarest 3eme Etape – 2004 – PUD pour la zone pilote B9 »
15.12.2004. Rendu du « PUD pour la zone pilote B », contrat 119/2004. Source – Procès Verbal de réception.
20.12.2004. HCGMB 252/2004 arrête le « PUZ centre historique Bucarest - 2eme Etape – 2003, Règlement d'urbanisme, plan d'action, études de
pré – faisabilité »
9
La zone pilote B est adjacente à la zone pilote A
44
2005 – Approbation par le Conseil général de la municipalité de Bucarest de la Stratégie… élaboré par IHS Romania et du PUD pour la
zone pilote A. Création de l’unité de coordination du projet de réhabilitation de la zone historique, dans le cadre du programme
Multisecteur. Elaboration de la stratégie HOK & PF.
11.01.2005. HCGMB 9/2005 arête la « Stratégie pour un développement intégré du centre historique » et le « Plan d’actions » élaboré par IHS
Romania.
25.02.2005. DPG 766/2005 institue l'interdiction de la circulation auto dans la zone du centre historique
04.03.2005. DGP 811/2005 - la Mairie du 3eme a été chargé de la mise en pratique de l'arrêt de la circulation auto. La mesure a été institué dans
une semaine : des bornes ont été placées au bouts de rues d'accès dans la zone, ainsi que des agents pour surveiller le respect de ce nouveau ordre.
19.04.2005. DGP 998/2005 arrête la structure de l’unité de coordination du projet de réhabilitation de la zone historique (UIPPilote) en tant que
substructure de l’UIP (Programme Multisecteur).
27.04.2005. Le consortium HOK & Pell Frischmann rendrent leurs rapport « Bucarest Multi Sector Project : Historical Zone » en tant que
consultant technique du projet de réhabilitation de l’infrastructure. Le rapport concerne la zone du projet pilote A – projet actuellement en cours,
et présente les stratégies de régénération urbaine pour cette zone.
29.06.200. Séminaire « Revitalisation du centre historique de Bucarest » organisé par CPUMB et ProPatrimonio
Juillet ? 2005. IHS Romania rend la Stratégie… et le Plan d’actions pour la zone pilote B.
26. 07. 2005. Le « PUZ centre historique Bucarest - 2eme Etape – 2003 - 3eme phase : Le règlement d'urbanisme afférent PUD pour une Zone
Pilote A», contrat 878/2003, est avisé par la direction d’urbanisme et de l’aménagement du territoire (DUAT).
11.10.2005. HCGMB 221/2005 arrête le « PUZ centre historique Bucarest - 2eme Etape – 2003 - 3eme phase : Le règlement d'urbanisme afférent
PUD pour une Zone Pilote A», contrat 878/2003.
45
ANNEXES
2eme et 3eme PARTIE
EXPLOITATION DES ENTRETIENS
TABLEAUX DE SYNTHESE
46
1. Les guides d’entretiens pour chaque groupe d’acteurs interviewés :
D1. Le guide d’entretien pour les acteurs appartenant au groupe 1 :
1. Le cadre théorique du projet
A. l'importance du projet :
Qu'est ce qu'il a de positive dans le projet de réhabilitation du centre historique ? Quels sont ses enjeux ?
Comment perçoivent les universitaires l'importance des études qu'ils ont réalisé pour la Mairie ?
B. les normes à respecter
− alignement aux normes locales : Quelles sont les normes locales ?
− alignement aux normes internationales : Que signifie un approche intégré pour un tel projet ? Que signifie le développement durable ? (si
l'interviewé utilise cette notion pendant son discours. S'il utilise une autre, la relance va viser la notion utilisée, pour voir d'où elle vient). Quelle
place pour les habitants de la zone dans ce projet ?
2. le cadre opérationnel :
A. Les relations entre les acteurs
− Le rôle du groupe 1. Le rôle des autres groupes.
− La prise de décision
− Le financement
L'appel d'offre pour les études – qui ont été les autres participants ? Les universitaires ont été satisfaits des études qu'ils ont fait ?
Comment ont-ils perçu l'attitude de la Mairie envers ces études ? Les études réalisées – ont répondu aux attentes de la Mairie,
notamment du CPUMB ? Quel est leur avis sur l'utilisation de ces études par la Mairie ?
B. L'évolution du projet. Les attentes, les craintes.
Ont-ils suivi le projet après avoir rendu les études ? Comment ? Sont-ils au courant avec le projet financé par BERD ? Dans quelle
relation situent- ils ce projet avec les études faites par eux ? Quel évolution voient – ils pour le projet de réhabilitation du centre
historique, tenant compte de son déroulement actuel ?
47
D2. Le guide d'entretien pour les acteurs appartenant au groupe 2 :
1. Le cadre théorique du projet et son inscription dans le programme d’action de la mairie.
A. Le programme de la Mairie et ses objectifs.
Le degré de connaissance de ce programme par les fonctionnaires de la Mairie. Le degré d'implication. Sont-ils intéressée, qu'est-ce que cela représente
pour eux ? Un défi ? Une charge en plus dans la routine quotidienne ?
B. Les notions du programme : développement durable, protection du patrimoine, réhabilitation urbaine intégré, régénération urbaine
Qu'est ce que ces notions représentent pour l’interviewé ? Avec quelle fréquence revient-elles dans son discours ? S’ils les utilisent, comment sont-elles
utilisées ? L'interviewé se les approprie, ou il reste à l’écart ? (Voir la position de la parole : discours au première personne ou impersonnel)
2. Le cadre opérationnel du projet.
A. Les relations entre les acteurs
− Le rôle du groupe 2. Le rôle des autres groupes.
− La prise de décision
− Le financement
L'appel d'offre – pourquoi choisir l'équipe des universitaires ? La Mairie, le CPUMB en tant que coordonnateur du projet – a été
satisfaite des études qui ont été rendus ? Quel usage en a fait la Mairie ? Pourquoi ? Qui sont les partenaires de la Mairie dans ce projet ?
Comment la reforme de l'administration publique se fait sentie dans ce projet ? (si c'est le cas). A-t-il été crée une structure de pilotage
spéciale pour ce projet ? Si oui, quel est son fonctionnement ? Quel est le rôle et la place du projet de réhabilitation de l'infrastructure
financé par la BERD ?
B. L'évolution du projet. Les attentes, les craintes.
Quelle évolution du projet après avoir fini les infrastructures, financés par la BERD ? La Mairie envisage des nouveaux partenaires ?
Est-ce que la Mairie a conscience de l'existence des investisseurs intéressés par le projet ? Quelle est la place que la Mairie accorde à la
communication du projet ? Comment voit-elle le problème des 80% habitants illégaux dans la zone ?
48
D3. Le guide d'entretien pour les acteurs appartenant au groupe 3 :
1. Les représentations autour de la réhabilitation du centre historique à Bucarest
A. Les enjeux du projet
B. Les intérêts liés au projet
Quelle est pour eux l'importance de ce projet ? Pourquoi l'interviewé veut s'attribuer un rôle dans ce projet ?
2. Le cadre opérationnel du projet.
A. Les relations entre les acteurs
− Le rôle de chaque acteur du groupe 3. Le rôle des autres groupes.
− La prise de décision
− Le financement
Comment essaie – t-il s’attribuer un rôle dans le projet ? Lequel ? Quels sont ses partenaires, son réseau ? Qui finance quoi ?
B. L'évolution du projet. Les attentes, les craintes.
Quelle évolution du projet ? Dans quel moment veut-il intervenir ? Avec quelles attentes ? Est-ce qu'il y a des blocages, lesquels ?
49
2. SYNTHESE DE L’ANALYSE DU DISCOURS
ANALYSE DES THEMES
50
Univers symbolique
principaux
univers symbolique
(1) concepts, notions,
valeurs objectifs
(2) modèles
LES THEMES TRAITES
secondaires
Groupe 1
spécialistes,
bureaux d'études
administration
publique locale
Groupe 2
administration
publique
centrale
les agences de
développement
régional
Groupe 3
associations locales,
ONG, associations
professionnelles
RRR Bucarest - défini dans le Programme de la Mairie
développement durable
Développement intégré
Projet intégré
Régénération urbaine intégrée
Régénération urbaine
Régénération du CI
Restructuration urbaine
Récupérer le CI
conservation
restauration
patrimoine culturel
patrimoine
Valeurs identitaires de la ville
Ressource identitaire
participation
Participation des citoyens (urbanisme moderne)
communication
consultation
intérêt commun
Modèles de régénération des centres historiques en Italie
Opérations similaires en Europe
Formations à l'étranger (en Europe)
Modèles opérationnels à Berlin (Potsdamer Platz, Jérusalem,
Praga, Ottawa)
Modèles de politiques publiques (Angleterre - PPG planning policy guidance
Projets européens du type URBAN
"Pe mai multe voci" – Manuel pour l'administration
publique, relatant l'expérience de l'administration publique
italienne, dans les processus décisionnels inclusives
Bonnes pratiques de la régénération urbaine en Italie et en
Roumanie
51
Univers des pratiques
LES THEMES TRAITES
principaux
secondaires
Groupe 1
spécialistes, bureaux
d'études
Groupe 2
administration
publique locale
administration
publique centrale
Groupe 3
les agences de
développement
régional
associations locales, ONG,
associations
professionnelles
OG 77/2001
OG 129/1998
PUG
PUZ centru istoric
(1) cadre législatif /
normatif
loi / acte normatif pour le centre historique
Loi concernant le statut des agences de
développement régional
Législation concernant PPP
le cadre des pratiques
Législation concernant l'aide de l'Etat
Législation concernant les acquisitions
publiques
Stratégie de Lisbonne, Politique européenne de
cohésion économique et sociale
Programme PHARE
Politique de régénération urbaine
Politique de développement régional
(2) politiques
publiques /
programmes
(3) la politique
Priorités du Ministère de la Culture
Priorités du Ministère des travaux publics
POR, PDR
Programme multisecteur de la Mairie
Programme de réhabilitation, reconstruction et
revitalisation urbaine à Bucarest (programme de
la Mairie 2000-2008)
PNUD
intervenir / ne pas intervenir dans la zone –
décision politique
instabilité suite aux alternances électorales
mentalité des politiciens
divergences entre le Maire général et le Conseil
Municipal (partis politiques en opposition)
52
LES THEMES TRAITES
principaux
secondaires
Groupe 1
spécialistes, bureaux
d'études
Groupe 2
administration
publique locale
administration
publique centrale
Groupe 3
les agences de
développement
régional
associations locales, ONG,
associations
professionnelles
divergences entre les Ministres et le Maire
(partis politiques en opposition)
(3) la politique
conflit entre les attributions de l'administration
publique locale et centrale – au sujet de la
décentralisation et l'autonomie locale
études avant et après '90
étude du '95
Projet PHARE '93 – Agence de revitalisation de
Lipscani
Projet PNUD Beautiful Bucarest 2002
étude ATU du 2002
études UAUIM
études IHS Romania 97-98
PUZ centre historique
Stratégie et plan d'action IHS Romania
(4) stratégies,
projets, études
concernant le centre
historique de
Bucarest
Etude, stratégie et plan d'action (Ministère des
travaux publics)
Projet de réhabilitation de l'infrastructure de la
zone pilote dans le CI
Stratégie HOK & Pell Frischmann
Projet de réhabilitation de la zone pilote du CI
Projet mobilier urbain pour le CI
Projets spécifiques par immeuble – seront
élaborés dans l'avenir
projet PHARE -Curtea Veche (Ancienne Cour)
projet de régénération urbaine cf. POR
projets financés par British Council, en
collaboration avec les investisseurs locaux
Projets financés par British Council, en
collaboration avec les ONG
53
LES THEMES TRAITES
principaux
secondaires
Groupe 1
spécialistes, bureaux
d'études
Groupe 2
administration
publique locale
administration
publique centrale
Groupe 3
les agences de
développement
régional
associations locales, ONG,
associations
professionnelles
Le Maire / La Mairie Générale
CPU – institution sous l'autorité du CGMB
DAFI - direction de la Mairie
Transport et circulation – direction de la Mairie
Utilités publiques - direction de la Mairie
Mairie du 3eme
Agence de développement régional
Gouvernement Roumain
Gouvernement Hollandais
Ministère de la Culture
acteurs
Ministère des Travaux Publics
(5) les acteurs
institutionnels (qui
est identifié comme
acteur par qui)
Ministère de l'Intégration Européenne
Ministère de Finance
Fondation pour la Reconstruction de la Capital
BNR,
BCR
BERD
Délégation de la Commission Européenne
Union Européenne
British Council
SCAC (Service Français de la Coopération
Culturelle)
ONU (PNUD)
CCRIB (Chambre de commerce et industrie de
Bucarest)
OAR
ProPatrimonio
ATU
AICI (association des investisseurs du CI)
CCEPEC - UAUIM
54
LES THEMES TRAITES
principaux
secondaires
Groupe 1
spécialistes, bureaux
d'études
Groupe 2
administration
publique locale
administration
publique centrale
Groupe 3
les agences de
développement
régional
associations locales, ONG,
associations
professionnelles
pratiques
acteurs
Spécialistes étrangers
(6) la collaboration
entre les acteurs
(7) le rôle des
acteurs
Entreprises étrangères
avec le Maire Général
avec des directions de la Mairie Générale
avec CPU - institution sous l'autorité du CGMB
entre les diverses institutions sous l'autorité de
ma Mairie et les directions de la Mairie
avec la Mairie du 3eme
avec le Gouvernement
Avec le Ministère de la Culture
avec le Ministère des Travaux Publics
Ministère de l'Intégration Européenne
Ministère de Finance
avec les ONG
avec les investisseurs locaux
promoteurs internationaux
élaborer des études
formuler la vision du projet
prendre la décision
établir la réglementation
coordonner
collaborer
établir un équilibre entre l'intérêt public et privé
élaborer des politiques de régénération urbaine
élaborer des politiques de patrimoine
privilégier la performance institutionnelle
élaborer POR si PDR
échange d'expérience avec des pays étrangers,
formation
faire des partenariats avec l'administration
publique
faire des partenariats avec les investisseurs
55
LES THEMES TRAITES
principaux
7) le rôle des acteurs
secondaires
Groupe 1
spécialistes, bureaux
d'études
Groupe 2
administration
publique locale
administration
publique centrale
Groupe 3
les agences de
développement
régional
associations locales, ONG,
associations
professionnelles
privés
dialogue, interface entre les acteurs urbains
attirer l'attention de la société, de
l'administration publique, sur la problématique
du CI
création des réseaux d’experts concernant des
thèmes d'intérêt
Partenaire de dialogue pour la Mairie
l'infrastructure
valeurs culturelles / identitaires
aspects sociaux
évacuation des habitants
le statut juridique de la propriété dans la zone
pratiques
aspects économiques
(8) les aspects
pratiques traités
dans les études ou
durant l'entretien
aspects liés à l'état physique des bâtiments
aspects liés à la qualité architecturale des
interventions récentes
communication, information, collaboration
partenariats
espace public
tourisme
problèmes sismiques
systèmes de consolidation des bâtiments
les commerces de la zone
financements provenant de l'administration
publique
financements provenant des investisseurs
locaux, dans le quartier
réhabilitation de tout le centre historique
mixité fonctionnelle
interdiction de la circulation des automobiles
délinquance
56
LES THEMES TRAITES
principaux
secondaires
Groupe 1
spécialistes, bureaux
d'études
Groupe 2
administration
publique locale
administration
publique centrale
Groupe 3
les agences de
développement
régional
associations locales, ONG,
associations
professionnelles
circulation auto versus circulation piétons
projet d'intérêt public, pour le bénéfice de la
communauté
pratiques
(8) les aspects
pratiques traités
dans les études ou
durant l'entretien
(9) Organisation de
l'intervention dans le
centre historique
financements par les Fonds Structurales 2007 2013
CCIB - le Comité de coordination du centre
historique cf. OG77 / 2001
création d'une Agence de revitalisation Lipscani
97- 98
organisation d'une structure responsable de
l'intervention dans le CI - projet
l'unité pour l'implémentation du Projet Pilote existante dans le cadre de la Mairie Générale
l'autonomie locale
organisation du travail en étapes
présence nécessaire d'un chef de projet un
"champion " dédié au projet
nécessité de la création d'un Masterplan
nécessité de la formalisation d'une stratégie pour
le CI
nécessité de la création d'un laboratoire de
recherche de l'urbain
nécessité de la formalisation d'un projet de
régénération urbaine de type URBAN
création d'une association locale - CIVIC 2002
création d'un group - association du quartier LIPSCANIA - tentative 2005
création d'un "taskforce" de spécialistes pour le
CI - tentative 2005
nécessité d'un dialogue réel avec la Mairie
(10) communication
du projet
séminaires, tables rondes conférences,
expositions
57
LES THEMES TRAITES
principaux
(11) Communication
des problèmes
locaux
pratiques
(12) les effets positifs
des interventions
(13) les problèmes
rencontrés
secondaires
Groupe 1
spécialistes, bureaux
d'études
Groupe 2
administration
publique locale
administration
publique centrale
Groupe 3
les agences de
développement
régional
associations locales, ONG,
associations
professionnelles
par l'intermède de l'association AICI
2-3 points d'informations sur le projet seront
crées dans l'avenir - promesse
par la presse
par la presse
séminaires, tables rondes conférences,
expositions
événements organisés dans la zone
brochures
site Internet
baisse de la délinquance suite à l'arrêt de la
circulation auto
meilleure protection des bâtiments suite à l'arrêt
de la circulation auto
baisse de la pollution suite à l'arrêt de la
circulation auto
le financement obtenu pour le projet
d'infrastructure
le projet a démarré
des études détaillées ont été réalisées
Des affaires immobilières
pression des investisseurs dans le CI
les contrats signés entre la Mairie et des
commerçants pour des espaces dans le CI
le régime de la propriété – pas clair
sous-évaluation du régime de la propriété par les
spécialistes qui ont élaborés les études
mesures prises par les autorités
interdiction de la circulation des automobiles
baisse des commerces dans la zone
Manque de transparence de la part de
l'administration publique
accès difficile aux informations
le management de l'organisation
58
LES THEMES TRAITES
principaux
pratiques
13) les problèmes
rencontrés
secondaires
Groupe 1
spécialistes, bureaux
d'études
Groupe 2
administration
publique locale
administration
publique centrale
Groupe 3
les agences de
développement
régional
associations locales, ONG,
associations
professionnelles
Manque des ressources
manque des informations, du temps, des
ressources financières
manque d'une base de donnés
manque des spécialistes au sein de la Mairie
manque du personnel dans l'administration
publique
Manque de la collaboration
on travaille dans la tour d'ivoire
manque de consultation entre les diverses
directions de la Mairie
manque de feedback/ retour
Communication insuffisante
bureaucratie, lenteur
manque d'intérêt pour les études réalisées
manque de corrélation entre les études réalisées
Inadéquation (rupture) entre le langage
académique des spécialistes et le langage des
élus
les études des universitaires appartiennent à une
autre époque (par la manière de pensée)
les autorités publiques ne sont pas disponibles
pour un dialogue avec les gens du quartier
les autorités publiques ne sont pas disponibles
pour un dialogue / collaboration avec les ONG
Cadre institutionnel autochtone
l'administration publique n'est pas décisionnaire
corruption dans l'administration publique
les intérêts de leurs partis respectifs priment
Incompréhension de la notion de
régénération urbaine
le concept de régénération urbaine a été imposé
de haut en bas et il n'a pas été bien compris par
59
LES THEMES TRAITES
principaux
secondaires
Groupe 1
spécialistes, bureaux
d'études
Groupe 2
administration
publique locale
administration
publique centrale
Groupe 3
les agences de
développement
régional
associations locales, ONG,
associations
professionnelles
les fonctionnaires des administrations publiques
- nationale, régionale ou locale
13) les problèmes
rencontrés
Difficultés dans l'administration et
l'implémentation des projets urbains fiancés
par les fonds européennes en 2007-2013
le temps court (étapes de 2 ans) prévu par le
nouveau programme 2007-2013
simultanéité d'une multitude des problèmes
(infrastructure, sociales, économiques,
juridiques, cadre physique dégradé)
pauvreté de l'administration publique – manque
de patrimoine, des propriétés
pauvreté de la population
l'intérêt privé prime sur l'intérêt public
60
3. SYNTHESE DE L’ANALYSE DU DISCOURS
ANALYSE SYGNIFIANT : SIGNIFIE
61
Synthèse de l’analyse signifiant/ signifié pour le signifié « développement durable »
développement
durable
à l'occasion de
l'entretien
Groupe 1 spécialistes, bureaux d'études
ce qu'on dit sur la notion
ce qu'on dit sur les pratiques
en général ... j'ai l'impression que, par le développement durable, on
comprend en même temps tout et en même temps rien…
je ne me rappelle pas d'avoir discuté cela (dans les rencontres avec la Mairie)
nous avons discuté sur le PUZ, et ni la commission technique d'urbanisme ni les conseillers n'ont pas
eu d'objections majeures.
je crois que la Mairie, ou plutôt la structure technique de la Mairie tient compte de ça, et l'intègrent (le
projet) dans un objectif correct, pour le développement de la ville
dans les
documents écrits
PUG
stratégie et plan
d'action pour
PUZ, PUD zone
pilote
les priorités définies dans le PUG sont en conformité avec les principes du
développement durable
Revitalisation durable, orienté vers le marché
Voir les objectifs du PUG
Ce processus doit être réalisé par adaptation aux demandes du marché, par la réalisation des
investissements en partenariat public – privé.
construction d'un système institutionnel durable du point de vue politique, professionnel et financier.
la durabilité et la continuité du processus de conservation intégré et de la
réhabilitation du Centre historique
L'étude propose la promulgation en régime d'urgence d'une Loi pour la réhabilitation des aires
urbaines, qui devrait définir les procédures, les méthodes de l'organisation et les sources de
financement, ainsi que les facilités fiscales pour l'implémentation des programmes municipales de
rénovation du fond construit et la modernisation des activités qui apportent une valeur ajouté. Cette
proposition doit être discuté dans le cadre du Conseil Inter - ministérial d'Action (CCIB, ma note)
62
développement
durable
à l'occasion de
l'entretien
ce qu'on dit sur la notion
Groupe 2 - Administration publique centrale
ce qu'on dit sur les pratiques
thème lancé, mais pas débattu
dans les
documents écrits
cahier de charges
élaboré par le
Ministère des
travaux publics.
développement
durable
à l'occasion de
l'entretien
dans les
documents écrits
développement durable des zones urbaines (pour la stratégie et plan
d'action pour la réhabilitation et la revitalisation du CIB)
ce qu'on dit sur la notion
dans le contexte de l'alignement aux normes européennes, le cahier de charge donne comme exemple
les programmes de l'Agence Européenne de l'Environnement - avec l'objectif de veiller sur un équilibre
entre l’environnement et le développement socio-économique dans le cadre de la ville. Les
préoccupation des administrations publiques en Roumanie s'inscrivent déjà dans cette orientation, et
des projets concernant le réhabilitation et revitalisation du CIB sont inscrites sur les agendas
européennes, pour des financements PHARE
Groupe 2 - Agence de développement régional
ce qu'on dit sur les pratiques
thème non lancé, n'a pas apparu dans le débat
POR et PDR font référence fréquemment
Voir l’analyse de ces documents
63
Synthèse de l’analyse signifiant/ signifié pour le signifié « régénération urbaine »
régénération urbaine
Groupe 1 - spécialistes, bureaux d’études
Ce qu’on dit sur la notion
Ce qu’on dit sur les pratiques
à l'occasion de l'entretien
dans les documents écrits
régénération urbaine
Groupe 2 - administration publique locale
ce qu'on dit sur la notion
ce qu'on dit sur les pratiques
à l'occasion de l'entretien
Et pourquoi restructuration aussi ? parce que notre objectif est de
dynamiser… de créer une mixture fonctionnelle plus moderne…
Nous souhaitons acheter quelques maisons et les réhabiliter, et ensuite nous verrons ce qu’on va
faire avec, si la Mairie les garde, ou si les vende ou les donne en concession
Programme de
régénération et
restructuration urbaine
Régénération urbaine
intégrée (la notion)
Nous avons un programme de développement intégré, ou de
régénération urbaine intégrée pour la zone du centre historique
…quoi….je ne comprends pas la question ! qu’est ce que cela veut
dire – quel sens a-t-elle pour nous (la régénération urbaine, ma note)
pourquoi aurait-elle un sens pour nous, autre que la définition de
la notion en soi ?
Bon, si vous voulez dans un langage colloquial….il s’agit d’une
multitude d’opérations qui change le degré de...vitalité d’une zone
urbaine, par plusieurs types d’interventions – restructuration
fonctionnelle, ou opérations de conservation…et encore plus,
restauration même s’il est nécessaire.
(dans l’Ancien Cour) nous pourrions organiser une zone fonctionnelle cohérente, un point
d’info tourisme…ceci pourrait être une intervention, un accent dans le cadre du projet de
régénération urbaine intégrée... une autre serait dans la zone de Saint Georges …le tramway…
cette zone devrait être aménagé en espace civilisé
Je crois que nous ne sommes pas préparés mentalement pour faire face à une approche de ce
type, n’est ce pas ? Mais nous allons faire des efforts…
Nous avons déjà la réglementation pour la phase de PUD, pour la moitié (du centre historique
défini par OG 77) situé à l’ouest, donc les travaux peuvent commencer sur toute cette partie
Dans ces opérations on va investir de grandes sommes d’argent, et après que l’investisseur sera
retiré, ou les financements étrangers, la zone devra survivre sans support venu de l’extérieur.
Dans ce sens, on a pensé le règlement pour la structure fonctionnelle, dans le PUZ,…dans le sens
de la création d’une structure fonctionnelle mixte…la zone va trouver les moyens financières et
de gestion par elle-même, les leviers du processus seront la croissance de la qualité et de
64
régénération urbaine
Groupe 2 - administration publique locale
ce qu'on dit sur la notion
Le concept complexe de la
régénération
Nous devrons mettre en discussion chaque facette, chaque
composante de ce concept, car il est évident qu’il a une composante
sociale, une composante technique, une composante économique, une
composante financière et une composante culturelle.
ce qu'on dit sur les pratiques
l’attractivité de la zone
Nous réussirons d’implémenter ce concept, seulement si on étudie et on comprend
l’interdépendance de ces composantes.
Le premier pas dans l’implémentation du concept complexe de la régénération, est constitué par
le projet de réhabilitation de la zone pilote dans le centre historique de Bucarest.
On devra organiser une structure, une société sur actions, ouverte, dans laquelle la majorité devra
être représentée par la municipalité. Cette structura recevrait les thèmes majeurs de la part de la
municipalité, et agirait comme une société commerciale, pour attirer le capital privé, pour
accomplir ces objectifs établis par la municipalité.
Dans un premier moment, on va essayer de refaire la spécificité du centre historique, avec des
petites commerces, un certain type de commerce – le antiquaires, le bouquinistes, la petite
restauration , sièges et espaces représentatives pour les banques, des zones pour les artisans.
L’automobile ne va pas disparaître du centre historique, parce que ceci serait complètement
contreproductif.
dans les documents écrits
objectif du projet : la transformation positive de Bucarest par la valorisation de ses ressources,
viabilisation, réhabilitation et restructuration fonctionnelle de la zone
viabilisation, réhabilitation
et la restructuration de la
zone
dans le cahier de charges pour le PUZ centre historique, première
étape, 2002
Réhabilitation,
reconstruction et
revitalisation urbaine
voir l'analyse du Programme de la Mairie générale (3èmè partie vol.1
Thèse)
attirer les investisseurs et la communauté locale dans l'implémentation du programme est la clé
de voûte de la stratégie de revitalisation urbaine du centre historique
La mairie générale considère que la réhabilitation de l'infrastructure est une priorité stratégique
65
régénération urbaine
à l'occasion de l'entretien
dans les documents écrits
Groupe 2 - administration publique centrale
ce qu'on dit sur la notion
ce qu'on dit sur les pratiques
le sujet de régénération urbaine du centre historique est accepté sans
voir la synthèse des rôles que les acteurs s'attribuent dans le projet
commentaires et la discussion tourne vers le rôle que les ministères
ont dans le processus
voir l'analyse des textes des politiques publiques
Partenariat crée pour appuyer le programme de réhabilitation du Centre historique de Bucarest.
Sur le site Internet du ministère de la culture
(http://www.cultura.ro/), dans les priorités est une qui s’appelle « la
régénération du centre historique de Bucarest » "et ici, la seul chose
mise sur le site, est l’Accord de partenariat (nr. 4019/05.08.2005) entre
le ministère et la fondation ProPatrimonio
régénération urbaine
Groupe 2 Agence de développement régional
ce qu'on dit sur la notion
ce qu'on dit sur les pratiques
à l'occasion de l'entretien
Quand je parle de la régénération urbaine….je crois que chacun
comprends autre chose
Nous, quand nous parlons de la régénération urbaine … dans le
contexte des fonds structuraux, nous pensons à la définition qui est là.
régénération urbaine
Nous pensons au type de projet, d’intervention, d’action qui pourrait
être financé par les fonds structuraux
Dans « community guidlines » on fait la différence entre la
régénération urbaine et un projet qu’on fait d’habitude : cette
intervention doit être intégrée
d’habitude, il s’agite de cinq éléments : il faut avoir un élément d’infrastructure physique, ceci est
toujours présent…un élément concernant l’environnement, un élément concernant
l’économique, un élément concernant le social, un élément culturel.
C'est-à-dire, une intervention qui doit travailler sur tous ces éléments simultanément, et elle doit
être faite avec la participation des citoyens, autrement dit il faut la réaliser en partenariat avec les
citoyens, les ONG, suite à des débats.
Ici on est en dissension avec l’administration publique locale
Qu’est-ce qui les intéresse le plus ? La voirie, l’eau, canal ! C’est tout !
A Bucarest il existe … des projets divers, dont les études de faisabilité
se trouvent dans des différents états d’avancement
Il s’agite des projets identifiés dans le PDR Bucarest Ilfov (ma note)
Il s’agite des projets très ponctuels, qui ne sont pas de projets de
régénération urbaine
Magasins, parkings, éclairage public
Il faut que ça soit une intervention multisectorielle
régénération urbaine dans
la vision de l’administration
locale (selon la personne
interviewée)
régénération urbaine à
Bucarest
Il s’agit d’une intervention sur un territoire très bien délimité, on ne peut pas discuter de la
régénération urbaine à l’échelle de la ville… et c’est une intervention qui doit être
multisectorielle, qui ne devrait pas être limitée à l’infrastructure.
66
régénération urbaine
Groupe 2 Agence de développement régional
ce qu'on dit sur la notion
Et il y a d’autres projets qui sont de projets de régénération urbaine
Parce que ces quartiers n’ont aucune place où les gens puissent se
rencontrer et faire quelque chose
Et je veux souligner, ceci a été l’idée de URBAN, surtout URBAN
Ier… peut-être il y a beaucoup de villes en Europe qui n’ont plus
besoin
Régénération urbaine en
tant que projet
Un projet de réhabilitation, un projet qui soit pour le bénéfice de la
communauté, un projet intégré de réhabilitation, […] la localisation –
une zone dans la ville, une zone en souffrance, identifiée, assez grande
comme surface, avec une population assez nombreuse – je dirais
20 000 jusqu’à 40 000 d’habitants
Le plus simple projet de régénération urbaine, d’après moi, est de faire
un parc
Même si nous avons pensé à ce problème, nous ne l’avons pas appelé
« régénération urbaine »
La notion de régénération
urbaine
ce qu'on dit sur les pratiques
Quand on fait simplement un parc, sans profit privé, dans lequel on fait construire des
équipements sportifs, une piscine couverte, d’intérêt public, des pistes cyclables, autrement dit,
on fait un parc pour les citoyens…..
L’idée est … de faire un centre social,
Il s’agit d’un lieu où les familles puissent sortir avec leurs enfants l’après midi, par exemple une
école de dans publique, c'est-à-dire quelque chose de social, cultural, quelque chose qui offre une
possibilité aux jeunes…. mais aussi aux vieux …où il peuvent se balader à pied….
Ces projets de restructuration urbaine ne concernent forcement les objets du patrimoine, ils
concernent la reconstruction d’une dignité du quartier
Nous avons besoin, alors il faut le faire même si ce n’est plus à la mode
Tous ces projets dont nous avons parlé, ne sont même pas réalisés, tout est à faire…
Je ne sais pas qui est intéressé de tous ces projets
Il y a quand même une volonté…cette volonté pathétique, dont on fait preuve ici, à L’Agence
régionale BI, car nous voulons démarrer cinq- sept projets…pas des projets très ambitieux, mais
des projets qui aillent dans cette direction… qui donnent un message, qu’il y a quelque chose qui
se fait… pas forcement pour gagner de l’argent, mais c’est très difficile…
Une zone avec des problèmes sociales / une problème pour la ville/ le centre historique constitue
l’exemple parfait.
Je parle de parc comme lieu d’interaction publique, je ne parle pas des espaces vertes, il ne s’agit
pas de l’environnement
Parce que nous n’avons pas travaillé avec ce concept, nous n’avons pas vu des exemples
similaires, nous n’avons pas su qu’il s’appelle régénération urbaine.
Même si j’avais travaille à plusieurs occasions avec les fonds européennes, il s’agissait des fonds
de pré -adhésion, et les expériences étrangers de URBAN, URBAN I si URBAN II m’étaient
inconnues. Maintenant ils sont venu, ils nous ont raconté leur expérience… les italiens sont
venus chez nous (à l’Agence régionale BI, ma note), et les britanniques sont venus au ministère
(MIE, ma note)…
Nous avons organisé le premier séminaire sur ce thème en juin 2005, à la faculté de
constructions, c’était l’idée de G2 – AR2
G2 – AR2, avec ces idées, a fait venir les italiens chez nous, et ensuit le ministère (MIE, ma note)
s’est réveillé lui aussi et a fait venir les britanniques…
dans les documents écrits
voir l'analyse des textes de POR et de PDR, la régénération urbaine est
un objectif stratégique de ces programmes
67
régénération urbaine
à l'occasion de l'entretien
Groupe 3 - société civile
ce qu'on dit sur la notion
Pour avoir une régénération urbaine de succès, il faut harmoniser
plusieurs facteurs, premièrement il s’agit d’un groupe d’expertes, et
quand je dis l’experte je ne pense pas qu’aux architectes, je pense à un
groupe d’expertes dont font partie l’économiste, le sociologue,
l’urbaniste, qui savent quels sont les instrumentes de développement
et de régénération urbaine […]
ce qu'on dit sur les pratiques
Il faut avoir une consultation avec les groupes qui représentent d’une façon ou d’une autre la
zone : ceux qui sont affectés par le projet, ceux qui peuvent devenir acteurs dans ce projets. La
consultation – ce n’est pas une consultation formelle, le rôle de cette consultation est de relever la
spécificité locale… ce n’est pas possible de venir avec une stratégie générique pour n’importe
quelle zone et de la multiplier …cette participation est à faire tenant compte de l’intérêt de
chacun, non par contraintes ou par un ordre… Quand un intérêt commun existe – l’intérêt
commun de plusieurs acteurs qui vont participer dans ce processus, ce processus va se dérouler
avec une plus grande vitesse, et en plus, il sera beaucoup plus à l’écoute des besoins de la
communauté.
quand plusieurs ressources sont mises en synergie, donc il s’agit de plusieurs acteurs qui
participent à un processus, à ce moment là, les effets de ce processus seront d’autant plus grands.
La notion a été débattue dans le cadre de la formulation des priorités
de POR
Là (Dans le POR, ma note), c’est la seule mesure qui veut dire – approche intégré des projets de
type URBAN
dans les documents écrits
68
Synthèse de l’analyse signifiant/ signifié pour le signifié « modèles »
modèles
à l'occasion de l'entretien
Modèles de régénération
des centres historiques
Une organisation
responsable qui coordonne
le projet dans le centre
historique
dans les documents écrits
IHS Romania – PUZ Centre
historique, Stratégie de
développement, 2003
Groupe 1 spécialistes, bureaux d'études
ce qu'on dit sur la notion / quels sont les modèles
ce qu'on dit sur les pratiques
Nous avons pensé a cela, pas forcement en tant que modèle global,
mais en tant que type d’intervention sur le fond construit.
Nous avons trouvé des orientations dans le système italien, qui me semble le plus… correcte
pour les centres historiques, car la réglementation concerne chaque bâtiment pris
individuellement.
On ne peut pas établir une règle générale pour…même pour une zone plus grande, par exemple
la rue Lipscani d’un bout à l’autre …les zones sont tellement différentes – cella nous amène à
décider cas par cas.
Nous avons introduit une condition obligatoire, pour tout type d’intervention, dans les limites
du PUD, il faudrait faire une étude historique opérationnelle. Ainsi, l’étude historique va
indiquer exactement ce qu’on peut faire et comment, dans le cas de chaque bâtiment.
On ne l’a pas inventée, nous-mêmes….elle existe en tant que modèle vérifié dans la
pratique…des anglais, des français, des hollandais sont venus et tous ont expliqué de tas de
modèles de partout en Europe.
Elle implémente la politique publique de développement….et agit comme une entreprise
privée… c'est-à-dire elle n’agit pas dans la bureaucratie et dans la culture organisationnelle du
secteur public.
On leurs (à la mairie) à explique ceci depuis 95 ; et tous ont dit …mmm… mais qui serait le
directeur de l’agence, et quel salaire va-t-il avoir ?
Pour que cette agence soit crée et qu’elle fonctionne, est nécessaire un changement de mentalités.
agence de réhabilitation du centre historique
l'expérience internationale déjà capitalisé dans ce domaine
exemple : Lublin, stratégie de développement de la ville ancienne, Vilnius stratégie de
revitalisation de la ville ancienne
69
modèles
à l'occasion de l'entretien
L’existence d’un modèle
européen pour les agences
de développement du centre
historique
modèle communication du
projet
Groupe 2 - administration publique locale
ce qu'on dit sur la notion / quels sont les modèles
ce qu'on dit sur les pratiques
Ceci est une recette qu’on doit suivre
La mairie devra organiser une structure, une société sur actions, ouverte, dans laquelle la
municipalité va avoir la majorité. Cette structure va recevoir les thèmes majeurs de la part de la
municipalité, mais elle va agir comme une société commerciale, pour attirer le capital privé.
Nous travaillons avec un collectif de juristes, pour élaborer un acte normatif qui devra être
spécifique pour cette zone historique. Je rajout entre parenthèses que c’est comme ça qu’on a fait
a Berlin, pour revitaliser Postdamer Platz, à Jérusalem aussi on a crée une autorité pour le
développement de Jérusalem, ainsi que à Prague, à Ottawa, et à... bref, c’est une procédure
spécifique, une procédure typique, et nous nous pouvons pas en faire abstraction, parce que les
autres l’ont déjà fait, l’ont bien fait, et nous nous prenons de cette expertise et nous la mettons en
oeuvre ici, à Bucarest. C’est un terme légal, une parapluie sous lequel nous pouvons agir dans
cette zone.
C’est un modèle…ces deux objectifs (l’agence et l’acte normatif, ma note)…ont résulté quite à
des études des modèles de Berlin, de Jérusalem, ainsi que à Prague, à Ottawa, et à... beaucoup
d’autres capitales du monde qui ont agit de la même façon.
le "point d'information"
Nous envisageons d’ouvrir deux ou trois points d’information, selon le modèle de ceux qui sont à
Paris, à Vienne, où nous pourrons exposer les projets élaborés pour cette zone.
les tendances et pratiques courantes des administrations publiques
dans les villes capitales de l’Union européenne
Les interventions proposés par la stratégie doivent valoriser le potentiel existent et doivent se
rapporter aux tendances et pratiques courantes des administrations publiques dans les villes
capitales de l’Union européenne.
les standards européens
objectif de la stratégie du développement urbain pour le CI : définition d’une configuration
spatiale de qualité, en accord avec les standards européens, à l’intérieur de la zone. Cette image
doit être corrélée avec le développement de la ville.
Des experts BERD devraient participer comme consultants dans les domaines de : la stratégie de
revitalisation économique des zones urbaines situés dans les centres historiques des capitales
européennes ; amélioration des paramètres de l’environnement dans les zones historiques des
capitales européennes ; design urbain, règlements d’urbanisme dans les programmes de
revitalisation urbaine dans les centres historiques des capitales européennes.
Enoncé d’un objectif stratégique dans la liste des objectifs stratégiques du plan d’action pour le
CI : La mise ne valeur du centre historique et des autres zones et monuments protégés, ainsi que
des sites archéologiques, par le concept européen de la rénovation intégrée.
dans les documents écrits
dans le cahier des charges
pour le PUZ centre
historique, première étape,
2002
Interventions dans les zones historiques des capitales européennes
Le concept européen de la rénovation intégrée
70
modèles
Groupe 2 - administration publique centrale
ce qu'on dit sur la notion / quels sont les modèles
ce qu'on dit sur les pratiques
comme dans les grandes villes européennes
Participation de la communauté locale et de la communauté professionnelle relevante
(architectes, universités, mass media) dans le projet (régénération du centre historique, ma note).
Le projet pourra devenir une question de fierté, transformé dans une zone culturelle, de loisir,
comme dans toutes villes européennes.
le projet de régénération urbaine du centre historique de Bucarest, en
tant que model
Le projet deviendra le moteur du développement durable de la zone, qui pourrait être répété
ailleurs.
à l'occasion de l'entretien
dans les documents écrits
voir les politiques publiques
analysés
La stratégie du ministère de
la culture et des cultes pour
la période 2005-2008
modèles
à l'occasion de l'entretien
Les fonds structuraux en EU
/ Projets de type URBAN
Groupe 2 Agence de développement régional Bucarest Ilfov
ce qu'on dit sur la notion / quels sont les modèles
ce qu'on dit sur les pratiques
L’initiative URBAN a démarré un processus : elle a mis en discussion
le fait que les villes n’avait pas une stratégie intégrée et même après la
cessation de cette initiative , le mécanisme crée s’est mis en marche, et
il a été adopté par les gouvernements nationaux des certains pays.
Dans la période 2000-2007, cette initiative communautaire URBAN II a été financée pour les
pays membres.
L’objectif a été non seulement de donner une aide économique, mais
d’encourager la création d’une nouvelle conception pour la
régénération urbaine, ou bien, disons …une conception, car dans la
plus part de cas, avant n’avait existé aucune conception.
Les conditions pour accéder les fonds structuraux en 2007 – 2013 /
projets de régénération urbaine en Roumanie.
Le mérite de cette initiative est qu’elle a engendrée des très bons projets.
Les projets qui n’ont pas été financé par UE, par exemple en Italie et en Espagne, les projets de ce
type ont été financé par le gouvernement.
En Angleterre, ce type d’intervention était antérieur à l’initiative communautaire URBAN
Dans la nouvelle période de programmation, cette initiative URBAN n’existera plus. En ce qui
concerne les fonds structuraux pour la période 2007 – 2013, l’initiative sera intégrée dans
d’autres programmes du gouvernement, et ceci veut dire que si ce programme pourra être
financé avec peu, avec beaucoup, en fonction de ce qui décide chaque gouvernement.
N’offre plus la garantie qu’on pourra faire des interventions de régénération urbaine.
Les projets de régénération urbaine que nous allons faire en Roumanie, devraient être… car ils ne
pourront avoir un impact majeur… […] des projets qui donneront un signe […] un signe qu’on
veut changer 15 ans de non - développement ou de développement chaotique
71
modèles
Groupe 2 Agence de développement régional Bucarest Ilfov
ce qu'on dit sur la notion / quels sont les modèles
L’initiative communautaire URBAN
Exemples positifs de
régénération urbaine en
Roumanie
Projets de régénération
urbaine à l’étranger
Les villes de : Baia Mare, Oradea, Sibiu
Nous avons appris comme on fait à l’étranger
ce qu'on dit sur les pratiques
Il faudrait promouvoir des projets d’identité de changement, des projets qui ne soient pas de
projets d’infrastructure, mais des projets culturels, culturel dans le sens de la création d’un cadre
cognitif…d’une vision
En Roumanie, il faut les utiliser, dans le même esprit qu’on a utilisé l’initiative communautaire
URBAN, pour introduire une modalité de pensée au milieu de l’administration publique ; car il
faut avoir une stratégie…
L’idée de URBAN, et surtout de URBAN 1 … peut-être il y a plein de villes en Europe qui n’ont
plus besoin, mais nous, nous avons besoin, alors on doit l’appliquer même s’elle n’est plus à la
mode
Ces projets ont eu des effets économiques majeurs, ils ont attiré des investissions privées, et ceci
parce que non seulement un architecte en chef de la mairie a été « illuminé » mais toute une
équipe a été formée, durant deux ans à Amsterdam. Il y a là une équipe qui a une stratégie…
On va contribuer avec ce que nous avons appris sur les pratiques des projets de régénération
urbaine des autres pays
En ce moment, dans la région Bucarest Ilfov, n’existe pas encore un projet défini, c'est-à-dire
pour lequel existe déjà un étude de faisabilité […] pour le moment on a que des idées
dans les documents écrits
voir les textes analysés de
POR, PDR BI
Les références aux pratiques et normes européennes sont fréquentes. Les projets de régénération urbaine pour la programmation 2007-2013 qui devront être définis en
Roumanie font référence explicitement aux projets de type URBAN
modèles
à l'occasion de l'entretien
"par tout en Europe", "nulle
part en Europe"
Groupe 3 Société civile
ce qu'on dit sur la notion / quels sont les modèles
ce qu'on dit sur les pratiques
Centre historique comme en Europe
Nous n’avons pas une « zone touristique » comme les autres…
C’est le nucleus d’où la ville a commencé son développement […] comme dans presque toutes les
villes européennes, la ville commence son développement à partir de la Cour Royale.
Il doit contenir ce mélange entre le spécifique local et ce que nous trouvons d’habitude dans le
centre historique d’une ville européenne (les multinationales – mode et cosmétique)
Les autorités disent que « c’est ainsi partout en Europe » (il s’agit de l’interdiction des voitures
dans le centre historique, ma note) toutes les villes européennes, capitales ou pas, toutes ont une
zone piétonnière dans le centre historique… oui, ça existe partout en Europe, mais il faudrait
expliquer le contexte.
72
Modèle d’association de quartier
Utilisation des modèles
Partout dans le monde, transformer une zone dans une zone pour les piétons, c’est un processus
qui dure quelques années, car ceci doit être assimilé par la culture de la ville, par les pratiques des
citoyens. La zone se redéfinit dans le temps, ceci ne peut pas être décrété et réalisé d’un jour à
l’autre.
Des investisseurs hollandais ont acheté des maisons dans le centre historique. […] ils voulaient
faire quelque chose ….comme en Hollande, un groupe d’initiative avec les propriétaires …. Elle
connaissait bien ça (un des investisseurs, ma note) …l’association du quartier
Un organisme administrateur de la zone est très nécessaire. Cet organisme doit être présent ici, il
doit « habiter » dans la zone, pour en connaître les problèmes. Il doit être en dialogue permanent
avec les gens, parce que personne ne peut appliquer ici des solutions d’ailleurs, personne ne peut
copier des scénarios faits à Rome ou à Vienne. Il faut quelqu'un qui ait la vision, et un plan de
développement avec des objectifs claires, et qui suit conséquemment toutes les étapes, afin
d’attirer les investisseurs privés.
73
Synthèse de l’analyse pour le thème « communication »
communication
Groupe 1 spécialistes, bureaux d'études
les occasions
témoignage à l'occasion de l'entretien
communication entre les
le séminaire de juin 2005
acteurs du projet (groupe 1
- groupe 2; groupe 1 groupe 3)
rencontres avec les spécialistes étrangers (de la part de la BERD)
la mise en œuvre de la décision de l’interdiction des voitures
Information insuffisante et
éparse
le manque d'une banque de données
ce qu'on dit sur les pratiques
Séminaire juin 2005 – l’objectif de ce séminaire n’a pas été bien défini, donc le séminaire n’a pas
suivi un certain objectif, et à la fin il n’y avait pas de conclusions … chacun a présenté quelque
chose et ce fut tout. Ensuite, chacun s’est occupé des ses affaires ; …le séminaire n’a pas crée des
relations entre les acteurs… telle coordination, tel résultat [...] nous nous sommes plus au
courrant avec ce qui se passe …il y a d’autres qui savent plus [...] la transparence n’existe pas
Avec les spécialistes étrangères, collaborateurs de la mairie – on n’a pas eu exactement une
collaboration. J’ai été invité deux fois pour leurs présenter l’état d’avancement du projet. Ils ont
fait certains commentaires, quelques unes très pertinentes, d’autres moins, car ils ne
connaissaient très bien la situation dans le centre historique.
Apres avoir rendu le PUZ, ave-vous gardé le contacte avec la mairie, avez-vous eu depuis des
consultations ? Bon, c’était la réaction de la mairie du 3ème, que tu connais, l’interdiction d’un
jour à l’autre des voitures : la mairie du 3ème a annoncé brusquement, tout a été mis en place dans
une semaine, que les voitures sont interdites dans toute la zone. Bien sur que ceci a provoqué un
scandale immense … j’avoue que personne n’a pas demandé mon opinion, ou l’opinion de
quelqu'un d’autre de ceux qui font partie de l’équipe du projet…le seul qui m’a appelé plusieurs
fois était XXX (représentant de AICI)
On ne sait pas qui détient quels donnés, si les donnes sont actualisé ou non, tout ce qu’on sait est
qu’on ne le donne pas… si on sait pas, si on n’a pas des donnés, c’est claire q’on ne peut pas
prendre des décisions justes, cohérentes… en connaissance de cause. Les donnés sont éparses :
quelques unes à la mairie, au CPUMB (bureau d’étude de la mairie), e la faculté (d’architecture,
ma note), quelques unes au ministère (des travaux publics, ma note), à ICRAL 10… on ne sait pas
ce qui est de l’information interne, externe, et on ne sait pas qu’est ce que cette information… Il y
a des ONG qui ont fait des projets, par ici, par là … et encore des organismes auxquelles nous ne
faisons pas attention, car nous recherchons que dans le champ d’urbanisme. Il y a aussi la
Chambre de Commerce, dans la zone sont un tas de commerçants qui ont leur vie, leurs
problèmes, leurs donnés, et ainsi de suite….
10
ICRAL entreprise de constructions, réparations et administration du fond locatif, institution du système communiste en Roumanie, après 1990, les unités du ICRAL ont été
privatisées
74
communication
Groupe 2 - administration publique locale
les occasions
témoignage à l'occasion de l'entretien
communication entre les
dans le cadre du projet multisecteur (entre les acteurs du groupe 2,
acteurs du projet
entre les directions de la mairie et les institutions subordonnées à la
mairie)
le séminaire de juin 2005
communication du projet
communication avec la
communauté locale du
quartier
De la part de l’équipe qui coordonne le projet, vers la population.
ce qu'on dit sur les pratiques
Il y a une équipe de coordination au niveau de l’équipe du programme multisecteur, et je fais
partie de cette équipe, pourtant, personne ne me demande rien et on ne m’invite jamais.
J’ai quitté la scène… il n’y avait aucun sens, car nous, en tant qu’institution, nous avons fini
notre rôle et nous avons organisé un séminaire, où nous avons invité et réuni tous les acteurs qui
devraient collaborer. A cette occasion, nous avons essayé de transmettre un message public, c'està-dire, annoncer qu’une étape a été bouclé et que une autre va commencer.
Le séminaire a eu l’effet d’un point mis …à la fin de la phrase que nous avons formulé jusque là.
Je ne sais pas beaucoup plus de ce qui s’est passé ensuite…
Nous envisageons d’ouvrir deux ou trois points d’information, selon le modèle de ceux qui sont à
Paris, à Vienne, où nous pourrons exposer les projets élaborés pour cette zone.
Communication du projet par l’intermède de la presse
J’ai l’impression que dans la presse on fait une confusion entre la réhabilitation du centre
historique entier et le projet de réhabilitation des réseaux… Bien sur, on a crée un folklore qui
nuit à la cause…En dépit des nombreuses conférence de presse et prise de parole en publique que
nous avons eu, une confusion plane depuis toujours … entre ce que qui constitue les activités
concrètes qui sont à l’ordre du jour, et ce qui constitue les objectifs de la municipalité.
Commentaire concernant l’élaboration de la stratégie par le
consultant étranger HOK et Pell Frischmann (dans la vision de G2CPUMB1) – l’importance de la communication
On n’a pas tenu compte de la collaboration et de la coopération et des intérêts de ceux qui ont
des affaires dans la zone….on a fait un projet dans la tour d’ivoire… Ils ont eu quelques
informations, mais quand ils ont établi la solution technique et les étapes de sa mise en œuvre,
alors il aurait été normal de tenir compte des intérêts des ceux qu’ils pourraient provoquer la
faillite, et d’après ce que je sais, ce genre de contactes n’ont pas eu lieu….
… j’accepte que ça ne marche pas comme il faut, nous avons de manques dans la
communication, envers la société et les habitants de la zone, mais avec l’aide de gens de AICI
nous arrivons à les informer sur les projets et l’activité de la municipalité, dans la zone du centre
historique.
AICI est un membre et un partenaire permanent de la municipalité, avec l’aide duquel nous
essayons d’informer la population sur les efforts de la municipalité
75
communication
Groupe 2 - administration publique centrale
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
témoignage à l'occasion de l'entretien
communication entre les
acteurs du projet- entre les
acteurs appartenant aux
différents ministères, entre
les acteurs de
l’administration publique
centrale et locale
tentative d’organisation du Conseil de Coordination – Centre
Historique Bucarest (CCCIB)
Après que l’arrêté gouvernemental a été instituée (OG 77/2001), dans le texte, il était prévu un
délai : dans sept mois de l’apparition dans le moniteur officiel, le conseil devrait être crée. ..et j’ai
envoyé a toutes ces institutions : ministère de la culture, mairie, conseil général, ministère des
finances, et ainsi de suite et j’ai attendu un mois…deux mois…
bon… ils n’ont pas réagi, alors j’ai renvoyé deux ou trois fois …et au bout d’un moment, le
miracle est finalement arrivé et ….on a pu programmé la première réunion
donc…l’atmosphère était chargée de tension, parce que à la mairie était B, et au ministère était
M11.
et….l’idée principale était qu’on ne collaborait pas, et en fait c’était impossible car ceci était en
fonction des conseillers et du maire…et de la part de la mairie personne n’a pas été jamais venu
et ceci est très parlant pour la situation.12
Le ministère des finances a envoyé une dame qui était chef de département (il avait demandé la
présence d’un représentant de chaque ministère, au niveau de secrétaire d’état, capable de
prendre une décision, ma note) et une fois arrivée, elle nous a dit… c’est mon chef qui m’envoie,
mais je ne connais rien, je ne peux pas prendre aucune décision…
Ensuite on e au encore trois tentatives… et ce fantastique conseil n’a pas abouti à rien… à part les
lettres qu’on a envoyé et le fait qu’ils se sont systématiquement esquivé … qu’est ce que je peux
dire de plus ? Nous les avons envoyé de la documentation…concernant l’organisation du conseil
– qui, comment, on a proposé de faire certains choses par rotation pour que le ministère de la
culture ne soit pas offensé. Rien de ça n’a pas suscité leur intérêt.
PUZ et stratégie de réhabilitation du centre historique en conformité
avec l’OG 77/2001
A partir 2002, la mairie a démarré elle-même un PUZ. Alors, avec la mairie, depuis les
discussions préliminaires (en 2001 - 2002 ma note), on a œuvre en parallèle.
table ronde sur le sujet du centre historique, en novembre 2001 à la
Mairie de Bucarest
Et lui, il dit (le maire, ma note)…qu’est ce que le ministre fait là ? Qu’est ce que les représentants
du ministère cherchent là ? Veut-il refaire le centre historique de Bucarest ? Après ça, lui et tout
le monde qui était sous sa commande n’ont pas collaboré. Et on a suivi deux chemins en
11
A la mairie le maire B. était du parti démocrate PD (de droite, et en opposition) et au ministère des travaux publics, le ministre M. du parti social démocrate PSD (de gauche et au
pouvoir à l’époque 2000-2004)
12
A l’époque, les conseillers du conseil général de la mairie étaient du parti PSD, tandis que le maire était du PD. Et de plus, on était en pleine décentralisation des services entre la
mairie générale et les mairies des secteurs, administrés par des maires appartenant au parti PSD.
76
communication
Groupe 2 - administration publique centrale
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
parallèle.
l’étude et la stratégie élaborée par le CCPEC pour le ministère des
travaux publics
Langages différents utilisées
par les acteurs
Communication vers la
population
communication
Après deux mois de ces événements, G2 – CPUMB1 du CPUMB, ont organisé l’appel d’offre
pour le PUZ… et ils l’ont fait dans un langage prétentieux, c’est leur façon de travailler…
nous avons fait notre étude et nous l’avons offert à la mairie, au ministère de la culture, on l’a
donné aussi au chef de l’unité de coordination du projet pilote…
Les universitaires font des études didactiques, il y a une rupture…on considère qu’au ministère
on ne sait rien…. Mais j’ai vu comme ils font à la fac. [...] En ce qui concerne le régime de
propriété par exemple, ils n’en pensent même pas. [...] Ils ne connaissent pas les procédures [...]
tout comme les gens du PB 13, ce qu’ils font, ils le font comme ils le faisait dans les temps du
camarade Nicu (Nicolae Ceausescu, ma note)…le plan de circulation de la ville, pour lequel on a
pas mal travaillé, a été fait comme si c’était l’époque de camarade Nicu. C'est-à-dire, on n’a pas
suivi les trajets des rues, mais tout court, ils ont connecté des points. Mais ça, il faut réfléchir
quand même, c’est une question de bon sens, ça suppose des expropriations, des
dédommagements, ça a une dimension sociale….
…si on veut mettre tout le monde dans le brouillard, il suffit d’écrire un article dans un
journal…qu’on va démolir je ne sais pas où… (référence à une pratique de plus en plus courante
à Bucarest – les potentiels intéressées ils apprennent, avant tout, des projets de la mairie, par les
journaux, ma note)
On annonce des décisions sans information préalable
Groupe 2 - agence de développement régional BI
les occasions
témoignage à l'occasion de l'entretien
Elaboration du POR, PDR, séminaires, échanges avec les spécialistes
Informer sur les projets de
étrangers
régénération urbaine communication dans le
cadre de la formation
(transmission des savoirs)
ce qu'on dit sur les pratiques
Le cadre autochtone, dans lequel tout ce processus doit se dérouler, a plein de problèmes. Ces
sont des problèmes normatives, de législation, la structure de l’administration publique n’est pas
bien conçue… et en plus le fait qu’il n’y a pas une base… l’habitude du dialogue social, dans le
quartier, ça n’existe pas …
Les gens se sont familiarisés avec ce que c’est les projets de régénération urbaine, les projets
intégrés, j’ai vu ça à la mairie, on a cet échange d’informations, entre nous et la mairie.
13
PB (Proiect Bucuresti) bureau d’étude, fondés en 1953, impliqué dans la majorité des grands projets de la ville, il dispose d’une grande base de données. Apres la chute du
communisme, il a continué son activité en tant que PB S.A.
77
communication
les occasions
témoignage à l'occasion de l'entretien
Représentant ONG
le séminaire du juin 2005
Création du Groupe « Lipscania »
Représentant ONG
collaboration ONG – mairie (ONG en tant que auteur des études dont
le bénéficiaire était la mairie même)
Table ronde qui a eu lieu à la Chambre de Commerce de Bucarest, à la
fin du projet du PNUD, « Beautiful Bucarest».
14
Groupe 3 - société civile
ce qu'on dit sur les pratiques
Le responsable du projet (de réhabilitation de l’infrastructure, ma note) était là, il a dit son
discours, et e il a parti ensuite. Il n’était pas intéressé de répondre à des questions ou de discuter
avec quelqu'un […] ils voulait promouvoir leur…ils voulait montrer qu’ils commencent à faire
quelque chose… […] le maire du 3ème a dit qu’il a l’intention d’évacuer les gens […] V. (le maire
actuel, ma note) a donné une conférence de presse.
Le séminaire a été organisé par CPUMB et ProPatrimonio ; ils faisaient ce qu’on appelle
l’information de la population sur les projets urbaines […] ils ne savent pas communiquer ; moimême je ne comprenais rien des plans affichés, je ne crois pas qu’un habitant de la zone pourrait
comprendre quoi que ce soit – c’était trop technique, une écriture minuscule, illisible.
Le groupe n’a pas survécu. Chacun voulait...quelque chose…chacun savait trop, et chacun
d’entre nous savait plus que l’autre…ça c’est une chose qui fini par…mais c’était comme ça que
c’est passé. Chacun savait… et avec de spécialistes en excès …on n’a pas su le rendre actif, ce
groupe !
On n’a pas eu un projet pour rester ensemble. Si on avait eu un projet, le plus petit projet
possible, un petit financement, qu’il ne soit complètement sans… nous avons voulu faire un
manifeste commun, une sorte de déclaration qui établit des principes communs… mais ce n’était
pas clair, et nous n’avons pas eu ces principes énoncés. Ce n’était pas un consensus… il y avait
beaucoup de boulot à faire sans ressources, dans un temps très court, travailler à l’arrache, quoi !
tu sais, cet état d’esprit – ferons quelque chose, si nous sommes déjà là, ferons quelque chose !
Certains d’entre nous n’ont pas apprécié.
Vu que la mairie était le bénéficiaire de l’étude, la direction de la mairie, DAFI 14 , qui gestion le
fond immobilier ne nous a pas fourni les donnés concernant le régime de la propriété dans la
zone.
Nous sommes allés voir le maire 1er, pour lui dire ce que nous avons trouvé sur le terrain et lui, il
a dit – mais qui a besoin de la communication ? Je fais comme je veux !
A l’occasion de cette table ronde on a beaucoup discuté a propos de cet arrêté gouvernemental
(77/2001, ma note), on a discuté sur les objectifs de cet arrêté, sur le rôle des ministères, le rôle de
la mairie … c’était une nébuleuse dans laquelle personne ne savait quels sont vraiment les rôles
de qui.
Administration du fond immobilier, sous l’autorité de la mairie de Bucarest
78
communication
Représentant ONG
les occasions
Communication dans le cadre du groupe « Lipscania »
Groupe 3 - société civile
ce qu'on dit sur les pratiques
Nul ne peut faire quelque chose tout seul. On a besoin des competences de chacun d’entre nous.
Un groupe doit respecter les règles du groupe, il faut donner, il faut participer, quant il y a
besoin, et ceci n’est pas possible, car chacun est impliqué dans son propre boulot et chacun a
tellement des responsabilités qu’il est difficile de trouver du temps …
Séminaire juin 2005
Quand tu dis que tu veux faire quelque chose, et tu sentes que tu veux faire partie de ce groupe,
alors il faut pas regarder avant tout chez toi (en tant que organisation, ma note) pour faire
quelque chose, et seulement ensuite tu regardes vers le group – soit on communique soit on
communique pas du tout !
L’initiative a appartenu au CPUMB qui a dit ok, traitons les thèmes suivants … et on a fait un
partenariat avec CPUMB qui était intéressé par le projet de la société civile lancer le débat autour
du centre historique.
Et comme d’habitude ce fut… à la hâte…chacun est venu, a dit son discours et est partit
aussitôt… non, on n’a pas eu de débats, même si la modératrice a essayé, après les
présentations…elle a essayé de provoquer le débat…ce n’était pas possible car, une fois un
discours prononcé, la présentation suivante était sans lien, comme on aurait souhaité…et celui
qui avait présenté était déjà parti. Ainsi, cet échange d’expertise qu’on souhaitait, n’a pas arrivé à
se produire … et voila tout…c’est exactement dans le style du ne pas avoir le dialogue… alors on
a eu effectivement juste une case cochée.
Représentant AICI
La négociation dan le cadre du projet
communication du projet vers les investisseurs
ce qui devrait être la communication
Le rapport du séminaire est plein de discours…indépendants, sans que quelque un de ces qui les
ont prononcés se soit engagé, et sans particulariser dans le sens d’exemplifier – on pourrait faire
ci, ou ça ….ceci aurait aidé le débat se produire.
La mairie voit dans la communication juste un instrument pour construire une image. Nous
avons essayé un dialogue direct avec l’administration, mais nous n’avons pas réussi. C’est une
relation formelle, dans laquelle l’administration simule le dialogue.
Toutes les messages que la mairie envoie vers les investisseurs, ou les potentiels investisseurs, le
découragent de faire quoi que ce soit… le coté non officiel de ces messages est très inamical. La
transparence n’existe pas.
La communication fait partie d’une société moderne / elle n’est pas seulement un instrument
pour fabriquer une image et la vendre. La communication est un instrument de management, des
relations sociales, du développement.
Aucune société ne peut se développer actuellement sans communication. La communication a le
rôle de mettre ensemble des ressources diverses qui peuvent contribuer à la réalisation d’un
intérêt commun. Il faut consulter les groupes qui représentent d’une façon ou d’une autre cette
zone, ceux qui sont affecté par ce projet, ceux qui peuvent devenir des participants dans ce projet.
Si tu veux, la clé de la revitalisation est dans cette communication.
79
communication
les occasions
Développer étranger
Communication du projet vers les investisseurs
Groupe 3 - société civile
ce qu'on dit sur les pratiques
Il faudrait voir comment faire circuler l’information entre les groupes, chacun avec ses besoins, et
le groupe d’expertes qui proposent la solution. La solution doit devenir une plateforme à laquelle
participent tous les acteurs – c’est un développement naturel.
Je ne sais pas dans quelle mesure ce projet de réhabilitation de l’infrastructure va résoudre les
problèmes du centre historique, autant qu’on n’a pas défini ce qu’on veut faire de ce centre
historique. Un PUZ, ce n’est pas un plan de développement, il en est seulement une composante.
Le plan de développement doit contenir des solutions et des stratégies qui dépassent le champ de
l’architecture.
the authorities are planning to improve the infrastructure, they have a project for this (relance,
ma note)….I don't know either…no! I mean if you want to attract investments, you have to
communicate; it's like going to a market into the stand selling potatoes where twenty people
they're all selling potatoes and they all start shouting to get you to come to their stand…by their
plate rather than someone else's. So, if you gonna have a plan, you gotta tell people about it
…No, it's not very well communicated.
So, if the City Hall…in order to encourage investment here you got to have a coordinated plan
and a dedicated approach of the whole thing. You got to understand what the legal aspects are,
what the infrastructure aspects are, what is available for the future development of the area and
what is to be preserved, and what is the ultimate goal, what do we want to create here …And you
need to have a dedicated body to do that. Because right now you've got from Distrigaz, from the
City Hall, you've got a … you've got a secretary… So many people involved, you get all around a
table and they'll talk about nothing 5 hours, and no progress will be made.
The way that these projects are developed in normal countries…as you take an area like this, you
create a…, what they call it, a development agency, that is empowered in this area to do various
things, to have the right over planning control, to have the right over infrastructure
improvement and facilities improvement, to have the right over compulsory purchases of
proprieties, if necessary, and it has a plan that it is acceptable…???using some private money, or
some public money...some private money to do this…That's the way to do it, and we told the
City Hall this twelve years ago, and still they're doing nothing…
80
communication
les occasions
Communication - confiance
Groupe 3 - société civile
ce qu'on dit sur les pratiques
But how you can do the technical project for the infrastructure, if you don't know what the
project it's going to be in the future? You don't know how many people are gonna be living there,
you don't know how many offices are going to be in there, you don't how much electricity is
going to be needed, you don't know how great is got to be, you know, so…sure, you can only
improve what's there today, but you're starting from the wrong end of the machine…so…they ??
they don't know what to do, but they won't be told, and…I sat with them twelve years ago, and
explained to them about it and I got to ??? to Eu funding to do this …an English partner…I
swore that I'll never be involved in a thing like this, because the people…nice people, but not a
clue, and we're not prepared to be told what, how to do it properly, so really their interest is not
there, you know, is how I concluded.
it has to be a major, major campaign in this whole area, if they are serious about redeveloping the
center of the city. And, yeah, they need some… to bring in some people who know about it
good…It doesn't matter what you think about Portugal or London or San Francisco or whatever:
all these countries have gone through this. Romania is doing it for the first time, they're not
listening to the people who have the experience…so they're making all the mistakes
If rules can change at any moment, they (investors, ma note) can't control the situation, they're
not confident of the people who are controlling the situation of going into the right direction,
they won't invest… Perhaps the environment that they create, by not having a plan, and not
having a direction, and not having a purpose, and not communicating a message of what they're
doing ....I mean, yes, there are a huge number of people willing to be involved in this, there are a
huge number, an even bigger number of people who would like to see this area developed, and
really put the heart back into Bucharest
I saw this... But without understanding that? and a real commitment from the cityhall…They
have not real comprehension what it's all about
People are buying a little building here, a little building there, but again, they're not putting any
big money into it until they can see that there is a plan going forward and is being
communicated, and you don't do something stupid, like cut off all the traffic one day without
telling the people, without explaining, without communicating, you know, you just kill all the
retail..
Yes, there you are, from a real estate point of view, if you don't have confidence in the public
authorities who administer an area, you don't put any money in it,
That's why they lost 15 years, and that's why we started out the Baneasa project, rather than do
something in town, because we're not going to sit and wait for that to…
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Synthèse de l’analyse pour les thèmes « rôles des acteurs» et « collaboration entre les acteurs »
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
à l'occasion de l'entretien
Spécialiste, élaborateur PUZ
pour la mairie
Groupe 1 spécialistes, bureaux d'études
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
Rôle des spécialistes, collaboration avec la mairie
Pour la mairie, nous sommes ceux qui élaborent les études qu’ils ont commandé. Nous sommes
une équipe des spécialistes qui a été contractualisée pour faire cette partie […] le contracte
entier, la vision de développement de la zone appartiennent à la mairie.
Nous avons présenté le projet devant la commission de spécialité du conseil local, l’étude a été
validée par la mairie.
Collaboration avec les consultants étrangers de la mairie
J’ai été invité deux fois et je leurs ai présenté le projet. Ils ont fait des commentaires, les unes très
pertinentes, les autres moins, parce qu’ils ne connaissaient pas très bien la situation dans le
centre historique. En fait, je n’ai pas très bien compris quel était leur rôle. Ils n’ont eu aucune
contribution à l’élaboration du PUZ.
Je n’ai eu à faire à personne, et c’est pareil pour les autres membres de l’équipe du PUZ .
Collaboration avec les expertes BERD
Spécialiste, élaborateur de la
Stratégie pour le Ministère
des travaux publics
l'étude élaboré pour le ministère des travaux publics
Entre temps, cette étude, qui méritait au moins d’être discutée … cette étude dont le ministère
était le bénéficiaire. … Un jour, j’étais à la mairie et j’ai eu l’occasion, parce que nous étions dans
une réunion concernant le centre historique … bon je n’étais pas là pour cette réunion, mais
parce que je me suis retrouvé là, et j’ai vu qu’ils discutaient, je me suis dit – peut-être qu’ils ne
savent pas assez sur cette étude… Alors j’ai dit que le ministère a commandé une étude et que
cette étude est avisée par le ministère…et je mes suis proposé pour le présenter quand ils
voudraient…c’était il y a deux ans (en 2004, ma note) …. Et ils n’ont pas été intéressés.
Je savais que ça va se passer ainsi… Je savais que j’allais faire une étude qui sera avisée, avec ou
sans observations, mais elle sera avisée et ensuite elle serait oubliée sur une étagère…c’est ainsi
que ça se passe d’habitude.
82
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Groupe 2 - administration publique locale
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
"l’objectif de notre institution " – en général et dans le cadre du projet
Nous sommes sortis de cette histoire, parce que nous, en tant qu’institution, nous sommes
répandus dans plusieurs directions.
L’objectif de notre institution a été de démarrer une étude d’urbanisme, d’établir le cahier de
charges de cette étude et ses termes de référence, et le pilotage de cette histoire jusqu’au moment
qu’elle a été approuvée par le conseil (conseil général de la mairie, ma note)
Ensuite, le nouveau maire (venu en printemps 2005) s’est rendu compte qu’il s’agit de quelque
chose de très important, alors il a désigné quelque un de la DUAT (Direction urbanisme et
aménagement du territoire, ma note), qui a pris le relais et qui est maintenant responsable avec la
coordination des actions dans le centre historique. Moi, je ne sais plus ce qui se passe…
Nous avons déjà un règlement d’urbanisme au niveau du PUD pour la moitie située à la droite
du boulevard (qui traverse le centre historique du nord au sud).
On peut commencer donc les travaux dans la moitié du centre historique, située à l’ouest… […]
et je pense que si le projet est éligible, les travaux pourraient commencer.
Nous allons collaborer avec les équipes qui vont gagner les appels d’offre.
à l'occasion de l'entretien
Représentant CPUMB
projets de régénération urbaine prévus dans le PDR BI (qui peuvent
concerner le CI)
Rôle dans l’avenir
Représentant UIPPilote
Relations à l’intérieur du CCIB
Nous sommes très peu nombreux ici… nous pouvons juste veiller à ce que le phare reste allumé,
pour ainsi dire. Nous essayons de maintenir une équipe dans le rythme…et de veiller à ce qu’ils
produisent pour que ça soit pour satisfaire l’intérêt public … ceci est notre rôle … de trouver un
équilibre…
Oui, c’est vrai, l’arrêté gouvernemental instituait la création d’un conseil de coordination pour le
centre historique, mais, a cause de la conjoncture politique, ce conseil n’a pas fonctionné, même
pas une seconde.
Les partenaires locaux
AICI est l’association des investisseurs dans le centre historique, et il est un membre et un
partenaire permanent de la municipalité, avec l’aide duquel nous essayons d’informer la
population sur les efforts de la municipalité.
Partenaires dans l’administration publique centrale
Voilà ici c’est un modèle de lettre que le maire veut envoyer au premier ministre… Nous avons
eu des rencontres avec le premier ministre et le gouvernement s’est montré très intéressé par le
projet, et il va décider sur une quotte de participation, il s’agit de l’argent, pour la mise en œuvre
de ce projet.
83
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Groupe 2 - administration publique locale
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
rôles
Les juristes vont établir avec clarté s’il s’agit d’un projet d’importance nationale ou locale, car en
fonction de ça nous pourrons…. En fonction de la clarification de cet aspect, on va établir les
sources de financement. Parce que ce n’est pas la même chose - s’il est d’importance nationale,
alors l’acte normatif devra être une loi qui devra passer par le Parlement… ou, s’il est
d’importance locale, et ici il faut tenir compte de l’autonomie locale, un principe qui fonde le
développement dans la communauté européenne, alors, dans ce cas-la on va se limité à une
décision du conseil général de la mairie. Cette décision va définir les normes pour sa mise en
œuvre. Bon, les choses sont en train de se faire, ce n’est pas facile de faire tout ça, mais ça
avance…
Les experts étrangers ont joué et jouent encore un rôle important dans la mise en oeuvre de ce
projet. Apres un appel d’offre qui a eu lieu en 2003, les entreprises HOK de Canada et Pell
Frischmann d’Angleterre, ont formé ensemble un consortium qui a élaboré, en tant que
consultant, ils ont très bien travaillé, et il y a un an, un an et demi, ils ont élaboré le projet
technique pour la réhabilitation de l’infrastructure dans la zone du projet pilote. Cette
collaboration a très bien fonctionné et ils sont les bienvenus pour nous aider, car on a besoin…et
nous, nous suivons pas à pas cette stratégie qu’ils ont élaborée pour le centre historique.
les experts étrangers
Représentant UIPPilote
le projet de réhabilitation de l’infrastructure
La réhabilitation de l’infrastructure est la composante principale du projet, et la municipalité doit
assurer cette étape pour donner le coup de pouce nécessaire…. Pour la viabilisation de la zone…
pour que le capital privée arrive
Les locataires sans bail
Il y a entre trois et quatre milles de personnes qui habitent abusivement dans cette zone et qui
n’ont pas de bail. Ce problème est dans la responsabilité de la mairie du 3ème, qui est
l’administrateur de 80% du centre historique, avec les organismes habilités à ce type d’action. Ils
ont commencé depuis six mois l’évacuation des locataires sans bail, et tout se passe très bien, sans
scandale.
Ils (les évacués) sont relogés dans les localités où se trouve leur domicile stable, en conformité
avec leurs cartes d’identité, ou bien, dans l’avenir, on va construire des logements sociaux, la
mairie du 3ème a converti des bâtiments de studios15 dans des logements sociaux …qui seront
utilisés pour abriter temporairement ces… ces gens, jusqu’à ce qu’on va résoudre le problème de
leur statut social et la zone qui doit …fonctionner.
84
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Groupe 2 - administration publique locale
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
Collaboration avec les gens affectés par le projet
En fait, maintenant nous discutons que de la réhabilitation de l’infrastructure dans la zone du
projet pilote. Ensuite, on va discuter pour organiser un appel d’offre international pour choisir le
maître d’œuvre général, et ensuite ….et maintenant je vous donne une information très
intéressante, nous voulons, avec l’argent de la municipalité, d’élaborer un projet spécifique pour
chaque immeuble ; chaque immeuble va avoir un projet, et nous donnerons ce projet,
gratuitement, aux propriétaires des immeubles, quand ceux-ci voudront faire des travaux. Et
nous ferons ça pour maintenir le control et une unité dans la zone…pour implémenter ce
concept de régénération urbaine dans de conditions…dans des bonnes conditions.
Mais vous avez l’intention de discuter avec les propriétaires avant de faire le projet ? Mais bien
sur ! Sans faute, quand nous aurons choisi le maître d’œuvre, on va organiser ensuite un débat
publique, et là on va discuter chaque immeuble.
Collaboration UIPP - CPUMB
Nous sommes dans une relation de collaboration professionnelle […] CPUMB assure de temps
en temps de services spécialisés, dans le cas quand les problèmes relèvent de son domaine de
compétences.
La mairie du 3ème a dans son administration 80% du centre historique. C’est eux, en effet
l’administrateur du centre historique. Mais jusqu’au moment quand on va commencer les études
pour chaque immeuble dont j’ai parlé, c’est la mairie du 3ème qui donne les autorisation de
construction, qui administre la zone, c’est la mairie du 3ème qui s’occupe de tout ce qui est
propreté, ordre publique, et tout ce qui est de l’administration de cette zone. Mais la mairie du
3ème participe à la construction de la vision de développement du centre historique ? Non, parce
que ceci n’est pas dans leurs attributions, ceci a fait l’objet du contrat entre la municipalité et le
consultant étranger. Ils ont pris note, et quand on va commencer la mise en œuvre du projet
proprement dit… là, ils vont avoir un rôle et on va rôle les consulter.
La mairie devra organiser une structure, une société sur actions, ouverte, dans laquelle la
municipalité va avoir la majorité. Cette structure va recevoir les thèmes majeurs de la part de la
municipalité, mais elle va agir comme une société commerciale, pour attirer le capital privé.
Avec la mairie du 3ème
Représentant UIPPilote
Le rôle dans l’avenir
Bien sur que cette société sur actions va abriter un ou plusieurs promoteurs immobiliers
internationaux, qui auront la possibilité de contribuer avec leur savoir et avec leur capital pour
résoudre rapidement les problèmes.
Les promoteurs ... pourraient-ils être des promoteurs locaux ? Oui, ils peuvent, mais une des
conditions importantes pour les accepter serait d’avoir le savoir nécessaire, l’expertise dans ce
genre de problèmes.
85
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Groupe 2 - administration publique locale
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
La mairie
Quand vous dites – la mairie – vous pensez à qui ? au CPUMB, au maire ? Je pense à la ville de
Bucarest…oui, mais représenté par qui ? qui est ce qui formule la vision de developpment à la
mairie ? bon, pour le centre historique, le temps que je suis là, c’est moi, ici dans le cadre de
l’unité de coordination pour le projet pilote… toutes les études qui seront faites, toutes les
projets, je serai le coordinateur, avec l’aide de cette structure… quand je ne serais plus là, il y aura
un autre qui sera responsable pour cette zone.
Le projet pour la cour ancienne et la réhabilitation du centre historique sont des projets
superposés, mais nous les intégrons dans une vision unitaire. Ces sont des financements
différents pour les projets différents. (le projet pour la Cour Ancienne a un coordinateur au
CPUMB, ma note)
Les fonds PHARE pour la réhabilitation de la Cour Ancienne
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Groupe 2 - administration publique centrale
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
Le rôle du ministère de la culture
Il a été co-initiateur des arrêtés gouvernementaux de 1998 et 2001
à l'occasion de l'entretien
Fonctionnaire,
Ministère de la Culture
Le ministère doit faire partie de l’équipe pour la sauvegarde du centre historique.
Je ne crois pas qu’on peut imputé au ministère ce qui se passe dans le centre historique… on
pourrait peut être lui imputer que …en fin… rien ne se passe nulle part, même dans des autres
centres historiques.
On ne peut pas faire grand-chose si la mairie ne fait pas ce qu’il faut
Fonctionnement du CCIB; les attributions de l’administration
publique locale
Tel comme était formulé le règlement du CCIB, c’était une usurpation des attributions de
l’administration publique locale par l’administration publique centrale. Dans le premier arrêté, le
conseil institué, s’il aurait fonctionné, il devrait exercer de facto les attributions de la mairie. La
façon dont on a mis à travailler ensemble ces institutions était erronée parce que on ne tenait pas
compte de la contribution réelle de chacun. La mairie sera toujours l’actionnaire majoritaire dans
ce type d’opérations, par rapport aux acteurs provenant des ministères.
15
Bâtiment des studios c’est la traduction approximative en français d’un type de bâtiment qui abrite des chambres – habitations individuelles. Les locataires utilisent en commun les
WC. Cette habitation est en fait sous les standards prévus par la loi en Roumanie pour ce qu’on appelle « logement ».
86
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Groupe 2 - administration publique centrale
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
Le rôle du ministère de la culture dans l’avenir
Le ministère de la culture, par ses compétences est un partenaire à privilégier, mais non un acteur
principal. Il ne peut pas se substituer à la mairie. Ni le meilleur ministre de la culture ne peut pas
faire ce qui peut faire le pire maire de Bucarest.
Le ministère (de la culture, ma note) actionne par quelques moyens : il est un organisme qui
donne des réglementations et des avis… et il a quelques propriétés dans la zone. Il est donc un
actionnaire significatif.
Dans quelle mesure ces attributions – donner des avis et établir des réglementations …
pourraient constituer un outil meilleur - premièrement nous avons proposé à la mairie d’étudier
ensemble un acte normatif spécial pour le centre historique, ils ont accepté cette idée, pour le
moment on l’a pas finalisé et deuxièmement, nous voulons trouver une modalité pour
accélérer…ou bien débureaucratiser certains circuits des avis pour cette zone
Dans ce champ de la protection du patrimoine, le ministère n’a que des instrumentes très
dures… je dirais dures d’un point de vue théorique, et moins d’un point de vue physique.
Fonctionnaire,
Ministère de la Culture
Ce genre d’intervention (sur des territoires de la ville, ma note) se retrouve actuellement coincé
entre un Etat qui a des institutions omnipotentes en théorie, mais dans la pratique il n’a pas les
moyens pour exercer cette… et une autre formule dans laquelle il faudrait accepter la négociation
et même la perte de certains choses… tout en gardant une ligne stratégique. [...] Mais nous, nous
avons un système comme si l’Etat était riche, avec plein de fonctionnaires publiques qui sont
capable d’imposer le fonctionnement de la loi… la réalité est différente
Partenariat stratégique avec la mairie
Performance institutionnelle
Selon votre opinion, actuellement, il a-t-il des politiques se régénération urbaine ? je crois qu’il y
a des expérimentations ; Il y a –t-il des priorités ? Oui, des priorités, ça existe, regardes sur le site
Internet du gouvernement !
Le ministère de la culture, comme n’importe quel ministère, ne peut pas être ni plus ni moins
que ce que la loi lui permette. Il ne faut pas tirer tout de suite la conclusion qu’il serait encore une
fois possible d’exproprier tout le centre historique pour faire un certain projet. La seule chose
qu’il peut faire c’est le « planning policy guidence », comme les anglais, c'est-à-dire, avoir un rôle
méthodologique.
Le ministère de la culture mène son combat entre deux extrêmes : imposer la loi partout ou elle
doit être imposée, mais il ne réussi pas à cause de manque de personnel, ou manque de fonds….
et accepter de renoncer à certains combats pour pouvoir s’occuper d’autres qu’il veut gagner.
Les organismes gouvernementaux actionnent selon le principe que… toutes les actions qu’il
commence, il doit le finir en vainqueur…
87
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Fonctionnaire,
Ministère des travaux
publics
Groupe 2 - administration publique centrale
les occasions
CCCIB
ce qu'on dit sur les pratiques
Un ministre, ou un ministère, un fois engrené dans une activité…. Du point de vue politique …
on va dire du point de vue de la performance institutionnelle…. telle comme elle est appréciée
par la presse, il doit obtenir des résultats, il ne peut pas faire demi tour, même s’il rentre dans la
compétition avec très peu de ressources … il ne peut plus faire demi-tour , il n’a pas la possibilité
de négocier… pour le moment… car toutes les ministères sont encore des lieux ou les choses
sont très rigides.
Bon, alors on a créée cet arrêté (OG 77/2001, ma note) et ensuite il fallait crééer le conseil de
coordination du centre historique. Et c’était prévu qu’il fallait le faire dans un intervalle de 7 mois
après la publication de l’arrêté dans le Moniteur Officiel. Alors nous avons écrit à toutes les
institutions : le ministère de la culture, à la mairie, au conseil général, au ministère de finances, et
ainsi de suite …et nous avons attendu un mois, puis deux mois… et nous avons sollicité des
représentants des ministères au niveau du secrétaire d’Etat… La mairie n’est pas venue, et j’ai
encore renvoyé…. Ensuite on e au encore trois tentatives… et ce fantastique conseil n’a pas
abouti à rien… à part les lettres qu’on a envoyé et le fait qu’ils se sont systématiquement esquivé
…
Il y avait un règlement d’organisation et fonctionnement, dans lequel le ministère était désigné
secrétaire. […] Nous les avons envoyé de la documentation…concernant l’organisation du
conseil – qui, comment, on a proposé de faire certains choses par rotation pour que le ministère
de la culture ne soit pas offensé. Rien de ça n’a pas suscité leur intérêt.
C’était moi qui a signé toute cette correspondance… mais les représentants des ministères n’ont
pas réagi… j’ai renvoyé deux ou trois fois …et au bout d’un moment, le miracle est finalement
arrivé et ….on a pu programmé la première réunion
donc…l’atmosphère était chargée de tension, parce que à la mairie était B, et au ministère était
M16.
16
A la mairie, le maire était du parti démocrate PD (de droite, et en opposition) et au ministère des travaux publics, le ministre appartenait au parti social démocrate PSD (de
gauche et au pouvoir à l’époque 2000-2004)
88
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Groupe 2 - administration publique centrale
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
La décentralisation des compétences vers les secteurs17 - Oui, beaucoup ont utilisé ce transfert de
compétences vers les secteurs. … En fin, c’était des choses faites à l’arrache, brutalement, d’un
jour à l’autre... il y a avait tout ces nerfs, on a modifié la loi, le maire (le maire du 2000-2004, ma
note) était énervé … on a eu même une réunion à la mairie concernant le centre historique
…bon je te dis tous ça pour avoir une idée de l’atmosphère crée à l’époque, donc ils ont travaillé
en parallèle, rien n’a vraiment fonctionné dans le conseil.
Il n’y avait aucune collaboration, et en fait c’était impossible, parce que tout était en fonction de
conseillers et du maire.
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
à l'occasion de l'entretien
Conseiller étranger pour la
préadhésion dans le cadre
de ADRBI
Groupe 2 - Agence de développement régional BI
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
Le rôle de l’agence de développement régional Bucarest Ilfov
L’agence un le rôle technique - d’aider les ministères responsables ….
L’agence de développement régional s’occupe d’un programme parmi les sept – huit – dix qui
existent, un programme qui est géré par le ministère
C’est le ministère qui fait la politique, qui géré les programmes.
Capacité de prendre des décisions
La commission européenne promet – on va vous donner 21 milliards d’euros, et quand le
programme sera approuvé, on va vous donner 7% du montant en avance. Et on devra faire des
projets, envoyer toute la documentation nécessaire pour le décompte, et si le projet est considéré
est considéré éligible, on va avoir l’argent, si non… mais pour dépenser cet argent il faut faire un
tas de contrats, factures… et tout ça c’est l’agence qui le fait.
A cause de cette nouvelle formule de financement (prévue par l’union européenne pour 2007 –
2013, ma note) on ne peut pas financer des choses très élaborés, parce ils devront être conçus
pour des périodes très courtes. Actuellement je ne peux pas envisager comment pourrait-on faire
des projets complexes, intégrés, avec la participation des citoyens, dans un laps de temps très
court.
En Roumanie, les fonctionnaires sont très apeurés.
17
En 2001, des attributions qui appartenaient à la mairie générale ont été transférées vers les secteurs. Ceci s’est passé tendu entre le gouvernement (parti PSD, orientation gauche) et
maire général (parti PD, orientation droite). Il n’est pas sans importance le fait que les maires des six secteurs de Bucarest appartenaient tous, à l’époque au parti PSD. Le maire
général a perçu cette décentralisation comme un moyen par lequel le gouvernement cherchait lui diminuer le pouvoir (il fait référence à ceci dans le Programme de développement de
Bucarest pour la période 2000 – 2008).
89
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Groupe 2 - Agence de développement régional BI
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
Le rôle de la mairie
L’initiative pour ces projets18 appartient à la mairie de Bucarest. Il s’agit d’un partenariat mairie
générale et mairie du secteur, mais l’autorité financière serait la mairie générale.
Le rôle du maire
S’il n’est pas quelqu'un qui sait prendre des décisions, la situation va s’empirer
Actuellement le maire accepte de promouvoir certains projets d’affaires parce qu’il y a la
demande, mais dans un coin il essaye de faire les autres, avec une très grande difficulté.
Représentant ADRBI
Il nous faut ce champion / sans lui le projet ne peut pas démarrer
Il nous faut quelqu'un qui ait cette volonté, qui soit un visionnaire. Cette personne, une peu naïve
si on peut dire, qui croie … dans nos pays cette personne, ce champion est l’agent du
développement dans un projet, c’est quelqu'un amoureux de cette idée, passionné par…qui…
parce qu’il faut vivre avec pour quelque chose…
Ca, c’est le plus difficile dans les projets de régénération urbaine, parce que ce travail, cet effort
est inestimable… ce n’est pas une question de salaire, peu importe si t’as 10 000 euro par mois ou
300 euros par mois, l’effort fait est immense.
Le rôle de l’agence de développement régional
Le rôle (de l’agence) est d’organisme intermédiaire pour les fonds structuraux.
Mon rôle (le rôle de l'Agence, ma note) est d'être un organisme intermédiaire pour les fonds
structuraux. Je devrais octroyer l'argent pour ce type de projets/ et la Mairie, est-elle consciente
de ce-ci ? / Oui, de ce-ci oui, mais ce qu'ils ne savent pas encore....pour moi, ça m'était agréable
de travailler ici tranquillement l'organigramme, les procédures, d'embaucher des gens, et d'être
sur qu'à partir de 2007 je serais capable de gérer des projets. Mais mon souci est que je ne les
aurais pas, ces projets, alors je dois faire quelque chose pour que ces projets apparaissent.
Nous échangeons ces informations avec la mairie
Le rôle de la mairie
L’approche de l’intervention, tel comme nous la voyons, dépasse la mairie de la capitale […] il
faut impliquer la mairie de secteur aussi, et ceux qui seront affectés par le projet – des simples
habitants mais aussi l’association des investisseurs du centre historique, les banques, qui sont très
intéressées, le gouverneur de la BNR a exprimé déjà sont point de vue, il y a aussi le ministère de
la culture…
18
Il s’agit des projets qui ont été énumérés dans le cadre du Plan de développement régional pour la région Bucarest Ilfov, dans le cadre de la priorité de « régénération urbaine ».
Nous avons présentés ce programme dans la IIème partie, chapitre « Le discours et les pratiques des acteurs »
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les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Groupe 2 - Agence de développement régional BI
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
Certes, des choses concrètes on a fait très peu… par rapport à ce qu’on aurait pu faire
dans cette période, mais il y a des explications. Dans ce moment, la mairie est très
impliquée dans des projets majeurs d’infrastructure, qui sont très importants dans mon
opinion. En premier lieu, ça nous étouffe actuellement plus que le centre historique, et
de plus, la mairie a maintenant des fonds qu’elle doit dépenser rapidement, pour ne pas
dépenser de l’argent publique pour des intérêts, à cause des retards d’utilisation.
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Groupe 3 - société civile
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
Le rôle de l’ ATU dans les projets concernant le centre historique
L’objectif principal était de faire possible le dialogue entre les acteurs urbains. On a voulu
fonctionner en tant que interface entre les citoyens et les institutions publiques.
Relations avec les investisseurs du centre historique
Quelques investisseurs hollandais ont acheté des maisons dans le centre historique […] on a
pensé qu’on doit faire quelque chose avec ces investisseurs qui parait plus actifs que ceux qu’on
avait trouvé en 2001, quand nous avons commencé à discuter avec les gens
[…] il s’agissait d’une association du quartier, selon le modèle hollandais, elle ( une des
investisseurs, propriétaire d’un magasin d’antiquités, ma note) savait bien qu’est que c’est.
Le vice-président de la CCR, voulait faire le lien entre l’urbanisme et les investissements ; on s’est
dit, bon, ferons quelque chose ensemble ! Ainsi on a organisé une table ronde et on a invité des
banques et des acteurs de la zone.
à l'occasion de l'entretien
Représentant ONG
La relation avec la chambre de commerce (CCIR)
En conclusion, la majorité des participants ne comprenaient rien de ce groupe d’initiative et
qu’est ce qu’une stratégie de développement du centre historique. Ils voudraient voir des images
et des maquettes pour dire ça j’aime, ça je n’aime pas, et ceux qui comprenaient quelque chose de
ça, étaient peu nombreux et disaient mmm… ceci doit être fait autrement que ce que nous
essayons de faire là….
A cette table ronde, à la CCR on a pas mal discuté de cet arrêté (77/2001), on a discuté sur les
objectifs de cet arrêté, sur le rôle des ministères, le rôle de la mairie … c’était une nébuleuse dans
laquelle personne ne savait quels sont vraiment les rôles de qui.
Et finalement je me suis rendu compte – au rencontre qui a eu lieu à la mairie, à la table ronde,
en général – cette idée autour de laquelle on discutait représentait une sorte de grande galette que
chacun voulait pour lui-même.
91
les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
les occasions
Groupe 3 - société civile
ce qu'on dit sur les pratiques
Représentant ONG
rôle ATU
Nous nous sommes impliqués dans ce projet (Beautiful Bucarest, un projet de PNUD, 20002002, ma note) car il était un complément social d’un projet de PNUD et on a fait un tas de tables
rondes pour stimuler la communauté locale de se constituer dans des associations.
Visite d’un commissaire européen pour la politique régionale, à
Bucarest19
On a organisé une rencontre à l’Amsterdam Café, et tous – G3-A1, nous, ProPatrimonio et
CPUMB - on s’est dit – allons , ferons quelque chose ! Ainsi nous avons fait ensemble une
présentation sur power point, concernant le potentiel de la zone, dans la perspective d’un projet
de régénération urbaine du type URBAN
Dès lors, le maire (le maire actuel, élu en 2005) est venu à Amsterdam Café, et il a été mis face à
des déclarations qu’il devrait faire… en fait cette présentation a été organisé par un conseiller
européen qui est en Roumanie, cette personne a été la locomotive. Elle a fait un document dans
lequel on disait qu’on va se constituer tous, dans un task-force pour le centre historique. Le maire
a du dire « oui ».
Du moment quand le maire a dit « oui » et jusqu’à là, rien ne s’est passé. C’était un moment de
mobilisation générale, affiches et ensuite…silence.
Exposition « Lipscania »
Le groupe d’initiative « Lipscania »
Représentant ONG
19
20
La relation avec la CCR
Le président de l’UAR (Union des architectes roumains) nous a contacté pour nous proposer de
faire une exposition sur la zone de Lipscani (en janvier 2005, ma note); pour sensibiliser les gens ;
le financement pour cette exposition a été une question de relations personnelles; les seuls qui
nous ont donné de l’argent ont été le ministère de la culture et DCCommunications 20
Nous avons eu l’intention de faire un groupe d’initiative pour le centre historique … et faire
quelque chose… lobby du coté de l’administration publique… sensibiliser l’administration, les
habitants…
Le groupe n’a pas survécu, il n’y avait pas un cadre… il n’était pas formalisé, ses membres avait
des intérêts trop différents … le groupe était trop hétérogène
On avait l’idée de constituer ensemble un groupe de réflexion parce que il (la personne de la
chambre de commerce, ma note) disait que le centre historique a un potentiel pour les
investissements. Apres ceci, on a fait un vif échange de mèls … on a envisagé un group de travail,
un règlement pour ceci, nous avons identifié les personnes qu’on voulait faire partie du groupe,
quelques uns d’entre eux avait participé à cette table ronde, les autres faisait partie de
l’association des banquiers, il y avait aussi divers investisseurs et des gens de la mairie.
Finalement, le groupe s’est constitué, mais sous une autre forme, il s’appelle « Groupe de
réflexion pour l’urbanisme commercial » … ils se rencontrent chaque mois … Bon, finalement ce
groupe s’est orienté plutôt vers le commerce, parce que c’est leur champ d’intérêt… ils étudient
les commerces et leurs zones de chalandise.
Il s’agit de Danuta Hubner, Commissaire européenne pour la Politique Régionale
DCCommunications est membre d’AICI
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les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Groupe 3 - société civile
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
Le rencontre avec le commissaire européen
Quand madame Hubner a été venue, on lui a présenté des diapos avec les principes de la
régénération urbaine, comme dans le manuel de l’Union européenne. Ceci parce que XXX
(consultant étranger pour la préadhésion à ADRBI) était là et a préparé la présentation avec XXX
(représentant AICI), avec ProPatrimonio … et on a présenté ça à madame Hubner comme si
c’était de la part du maire.
Moi-même j’ai fait un morceau de cette présentation, tout le monde cotisé pour faire quelque
chose de super - conceptuel pour madame Hubner.
Ben… je ne crois pas que quelqu'un s’attendait que ce groupe fonctionne vraiment… regarde les
gens qui s’occupent du groupe pour l’urbanisme commercial – là, ce qui est important, la
logistique et l’organisation est assuré par la CCR, et il y a un monsieur qui s’occupe de
l’organisation du groupe, il y a quelques personnes qui appelle tout le monde, tous les mois,
envoient des mèls, annoncent les thèmes, car chaque séance a une thème. Ce que je veux dire – il
y a une infrastructure pour dire ainsi, qui assure l’existence du groupe – quelqu'un qui appelle,
qui rappelle aux gens…sinon, rien ne se passe.
Participation aux stratégies et politiques liés au patrimoine ; on n’a pas accès directe au
patrimoine, que par les institutions qui le gèrent et avec lesquelles on doit, donc, faire de
partenariats.
Formation, échange d’expérience, mais non seulement ça, nous voulons aussi trouver des
solutions pour la protection des centres historiques
On a continué ce qu’on avait commencé avec Lipscania, on a utilisé les partenaires identifiés
dans la zone.
On a voulu faire une Task Force pour construire un Master plan : ATU, ProPatrimonio, l’église
Stavropoleos – pour capter l’élément actif de la zone- et ensuite il y a les partenaires public –
CPUMB, le ministère de la culture, la mairie bien sur….
L’initiative a appartenu à la société civile, la mairie n’a pas fait aucun effort dans ce sens.
Des é – groupes se sont définis. Ce sont des spécialistes qui échangent des informations par mèl –
c’est la seul modalité de travailler
Le groupe d’initiative « Lipscania »
Représentant ONG
rôle ProPatrimonio
Création d’un groupe de réflexion pour le centre historique
Réseaux des spécialistes
Représentant AICI
tentatives de collaboration avant la création de AICI
création de AICI
Nous avons essayé de polariser l’intérêt, de créer un projet commun, qui aurait pu créer un flux
dans la zone… notre idée était d’organiser des événements pour repositionner cette zone.
La première chose qu’on a fait, a été de regarder autour de nous pour chercher des partenaires
[…] on a trouvé personne dans la zone, parce que ils étaient très différents de notre façon de
pensée.
L’interdiction des voitures a été un problème majeur. Il est apparu que le style à la roumaine du
« chacun à son compte » ne fonctionne plus. Devant cette décision de l’administration il était
nécessaire une union de tous ceux qui avaient des affaires dans la zone, pour défendre des
intérêts communs. C’est ainsi qu’on a crée AICI.
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les rôles et la collaboration
des acteurs urbains
Groupe 3 - société civile
les occasions
ce qu'on dit sur les pratiques
La relation avec la mairie
La mairie n’a pas compris qu’elle doit discuter avec les gens qui ont fait des investissements dans
la zone. La mairie est toujours sur cette position : nous savons mieux ce que nous avons à faire.
Nous avons essayé un dialogue direct avec l’administration, nous n’avons pas réussi. C’est juste
une relation formelle dans laquelle l’administration simule la communication.
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LOIS
Loi 215/2001 de l’Administration publique locale
Loi 350/2001 sur l’Aménagement du territoire et l’urbanisme
(extraits de « Monitorul Oficial », Bucuresti, 6 august 2001)
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