L`Agora des Directeurs de la Relation Client
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L`Agora des Directeurs de la Relation Client
Mardi 18 juin 2013 Grand Hôtel Opéra, Paris Organisé par Agora Fonctions Place et équilibre entre l'Humain et le Digital dans la Relation Client de demain A l’initiative de Avec la collaboration de Un événement Gala de la Relation Client – Compte-rendu SOMMAIRE INTRODUCTION Page 3 FOCUS Page 5 L’Agora des Directeur de la Relation Client SYNTHESE DE L’ETUDE Page 6 Perspective de la relation client 2013 TABLE RONDE Page 8 Place et équilibre entre l'humain et le digital dans la relation client de demain REMISE DE PRIX Page 14 Victoire Agora de l’entreprise de la Relation Client 2013 et Coup de Cœur Agora de la Relation Client 2013 CONCLUSION A l’initiative de Page 15 Un événement INTRODUCTION Un succès en appelant un autre, la deuxième édition du Gala de la Relation Client organisé par Agora Fonctions, avec le soutien de l’Agora des Directeurs de la Relation Client, a tenu toutes ses promesses. Le 18 juin dernier, le Grand Hôtel Opéra à Paris a accueilli plus de 240 professionnels de la Relation Client, décideurs métier, prestataires, syndicats, associations, institutionnels et médias professionnels autour du thème Place et équilibre entre l'humain et le digital dans la relation client de demain. A cette occasion, le deuxième baromètre Agora sur les perspectives d'activité des responsables de la relation client en 2013, réalisé en partenariat avec Relation Client Magazine et avec le soutien d'ADM Value, a été dévoilé. Cet événement exceptionnel a également été marqué par la remise de prix : celui de la Victoire Agora de l’Entreprise de la Relation Client 2013 ainsi que le coup de cœur Agora Relation Client 2013. Si le programme se voulait studieux, l’ambiance était chaleureuse comme à l’accoutumée et la participation exceptionnelle d’Yves Lecoq, voix historique des Guignols de l’info, a apporté une touche d’heureuse détente. A l’initiative de Un événement 3 LE COMITÉ D'ORGANISATION Daniel Arandel, Directeur Développement des Canaux Ventes Externes - GROUPE LA POSTE Maria Flament, Responsable Voix du Client – LEROY MERLIN Fabrice André, Directeur de la Relation Client AMEA- ORANGE Eric Lestanguet, Directeur de la Relation Client- GDF SUEZ Philippe Laulanie, Responsable Distribution Retail Banking - BNP Paribas Cédric Mathé, Directeur de la Relation Client – ISODEV Avec le soutien des comités de pilotage de l'Agora des Directeurs de la Relation Client de Paris, Lille et Beyrouth. Michaël Lejard, cofondateur d’Agora Fonctions a lancé la soirée par un mot de bienvenue, et a rappelé que 18 communautés dédiées aux décideurs métiers, dont l’Agora des Directeurs de la Relation Client, composent le réseau d’Agora Fonctions. Riche de 1 200 membres tant de la sphère publique que privée, en Rhône-Alpes, dans le Nord, le Sud-ouest ou encore en Ile-deFrance, Agora Fonctions, c’est aussi une trentaine de clubs. Chaque année 6 à 8000 décideurs se rencontrent au travers de rendez-vous divers. Le point de départ est la poignée de main, principe fondateur, puis viennent les outils tels que les questions flash, les ateliers flash, les annuaires sécurisés pour pouvoir être ensemble au quotidien et mutualiser des compétences autour des métiers. Il a ensuite passé le relai à l’animateur de la soirée Philippe Duport, journaliste de France Info, pour un premier échange autour de l’Agora des Directeurs de la Relation Client. Le journaliste a invité Maria Flament , responsable Voix du Client chez Leroy-Merlin, Présidente de l’Agora des Directeurs de la Relation Client Nord et Philippe Laulanie, Responsable Distribution Retail Banking - BNP Paribas et co-président de l’Agora des Directeurs de la Relation Client. Ces derniers ont présenté les trois Agoras de la Relation Client, celle de Paris, de Lille et de Beyrouth. A l’initiative de Un événement 4 FOCUS L’Agora des Directeurs de la Relation Client L'Agora des Directeurs de la Relation Client est l'une des 18 communautés créées par Agora Fonctions. Née en avril 2006, elle compte désormais 200 membres et se présente comme le premier réseau de directeurs de la relation client en France. C'est « un moyen efficace de Networking, d'échanges de best practices ou d'idées ». Les membres actifs de l'Agora exercent les fonctions de Directeurs de la Relation Client d'une Entreprise ou d'un Groupe de plus de 500 Salariés (le comité de pilotage pouvant accepter, à l'unanimité, un représentant d'une entreprise plus modeste en effectif). En 2010, L’Agora des directeurs de la Relation Client est également l’auteur du livre Les défis de la Relation Client. Il existe deux Agoras de la Relation Client en France : à Paris et à Lille dont Maria Flament de Leroy Merlin est la Présidente sans oublier l’Agora des directeurs de la Relation Client au Liban avec Christian Bejjani de Mobision , en tant que président de l’Agora Liban. A l’initiative de Un événement 5 SYNTHESE DE L’ETUDE Perspective de la relation client 2013 En introduction à cette étude, la rédactrice en chef de Relation Client magazine, Martine Fuxa a rappelé que ce média est partenaire presse du baromètre réalisé par l’Agora de la relation Client depuis deux ans. Enthousiaste, elle a conclu son propos ainsi : « Nous sommes très honorés d’être parmi vous ce soir. En quelques mots, Relation Client ce sont un magazine et un site qui informent la communauté des décideurs de la Relation Clients des actualités des prestataires et des acteurs du secteur. Le magazine est édité par EDITIALIS, groupe de communication plurimédia.» Le dernier numéro du magazine reprend la synthèse qui a été présentée, et a été distribué, en fin de soirée, aux participants. Philippe Duport a poursuivi en précisant que l’objectif de cette étude était de savoir quels changements prévoient les décideurs de la Relation Clients en 2013. Il y a eu près de 1 200 répondants dont deux tiers sont des responsables de Service Clients et un tiers des représentants d’entreprise de plus de mille salariés dans plus de 22 secteurs d’activité différents. Cela représente un socle extrêmement solide. C’est ensuite Cédric Mathé, Directeur de la Relation Client d’ ISODEV et coprésident de l’Agora des Directeurs de la Relation Client qui a commenté le baromètre : « L’historique de ce baromètre est simple. En tant que membres du Comité de Pilotage de l’Agora des Directeurs de la Relation Clients, nous nous devions de nous poser des questions sur nos clients ! Depuis deux ans maintenant, cette démarche nous permet de définir les différents sujets. » La méthode consiste en une interview par téléphone ou par mail. A l’initiative de Un événement 6 SYNTHESE DE L’ETUDE (suite) Le périmètre et les missions des directions Clients Premier constat, la Relation Client commence à évoluer dans la culture des entreprises et cela contribue à faire évoluer son périmètre. Les missions confiées aux directeurs de la Relation Clients sont dorénavant de plus en plus variées, orientées vers le commercial ou le marketing, au-delà de missions purement opérationnelles telles que le décroché téléphonique. Ces mutations sont une confirmation de ce qui était pressenti l’an dernier. Aujourd’hui, un responsable de la Relation Client exerce des responsabilités qui touchent directement ou indirectement le business, le ROI, la fidélisation ou encore la conquête. Autre évolution, on observe la fin du callcenter monocanal au profit du digital et du multicanal. Les stratégies évoluent. Là encore c’est une confirmation de la tendance observée l’année dernière. Par exemple dans le cas du chat, il s’agissait de missions de marketing pur. Dorénavant ce sont des missions industrialisées et confiées aux directions de la Relation Client qui sont de plus en plus centrales dans les organigrammes. De même le recouvrement commence aussi à être porté par la Relation Client. Evolution de l’organisation Dans les métiers de la Relation Client et particulièrement pour les managers, à tous les niveaux, ce sont les hommes qui font la différence. Le management devient une vraie valeur, une vraie nécessité. Le coaching est de plus en plus déployé. Le management de la qualité, lui, évolue d’une manière un peu différente. Si le management et l’homme sont au cœur du dispositif, l’évolution de l’outsourcing et du offshoring sont extrêmement notables. Tous les répondants envisagent ou pratiquent l’externalisation, cela est devenu incontournable. Mais la maturité des entreprises face à ce sujet a grandi : la relation entre le donneur d’ordre et l’outsourceur est devenu un véritable partenariat. De même, l’offshoring n’est plus motivé uniquement par une recherche des coûts mais aussi une envie de qualité. Cédric Mathé conclut : « Il y a une accélération des tendances pressenties l’année dernière. Au centre des ces évolutions, le digital hâte ce phénomène. Aux acteurs de la Relation Client d’anticiper cette donne pour l’accompagner ! » A l’initiative de Un événement 7 TABLE RONDE Place et équilibre entre l'humain et le digital dans la Relation Client de demain ? LES PARTICIPANTS • Pierre-Noël LUIGGI, PDG et cofondateur d’Oscaro • Jean-Marc PAILHOL, Membre du Comité Exécutif, en charge de l'unité Distribution, ALLIANZ France • Laurent DE GAULLE, président de l’association Culture Papier • Maria FLAMENT, Responsable Voix du Client chez Leroy-Merlin • Vincent CESPEDES, Philosophe Philippe Duport : N’a-t-on pas présumé de l’appétence du client pour le numérique, au détriment du contact humain ? Maria Flament : Ma ferme conviction est qu’il faut humaniser le digital. Le digital doit être au service de l’homme et non le contraire. Dans toutes nos stratégies, le parcours client doit contenir un bon dosage entre l’autonomie et l’assistance selon les situations et les moments de vie de chacun de nos clients. Imaginez que nous mettions des caisses automatiques dans nos magasins. En termes de « Le digital doit être au service de l’homme et non productivité, cela semble efficace, mais s’il n’y a personne derrière la caisse pour assister les le contraire.» clients, elle sera désertée. A l’initiative de Un événement 8 TABLE RONDE (suite) Philippe Duport : Pourriez-vous, Maria Flament, nous livrer le retour d’expérience de la démarche entreprise il y a un an dans vos magasins ? Maria Flament : Chez Leroy-Merlin, nous avons mis en place des plateformes relationnelles dans nos magasins. Cela consiste en des équipes d’experts dans chacun des métiers de notre entreprise qui sont capables d’apporter une réponse dans 90% des cas aux demandes et besoins des clients. Il n’y pas de fidélisation sans fidélité. C’est l’authenticité de la relation qui crée le lien. Même si l’on on offre des canaux multiples pour « Il n’y pas de fidélisation répondre à la totalité des besoins, on ne peut se sans fidélité.» passer de créer l’émotion qui est la seule à pouvoir créer l’attachement du client à notre marque. Philippe Duport : Comment mesurez-vous cette stratégie ? Maria Flament : La mesure est fort simple : nous interviewons 400 clients par trimestre et par magasin. Tous sont unanimes pour dire que notre contrat relationnel ne doit son succès qu’aux hommes et aux femmes qui sont derrière les outils mis en place. C’est cette relation qui fait la différence. Philippe Duport : Je m’interroge sur le coût de telles démarches. Pierre-Noël Luiggi, vous avez-mis des mécaniciens au bout de la ligne, cela n’a-t-il pas un coût important ? Pierre-Noël Luiggi : Vous savez comme moi que le coût n’a de sens qu’au regard de ce que cela peut rapporter. Ainsi, cela ne coûte pas cher du tout lorsque l’on fidélise nos clients. L’enjeu est de donner au client, justement, l’envie de revenir. Philippe Duport : Concernant l’investissement, chacuns pourraient se dire que le digital est meilleur marché que la présence humaine. Quel est votre avis JeanMarc Pailhol ? A l’initiative de Un événement 9 TABLE RONDE (suite) Jean-Marc Pailhol : Tout d’abord, je pense pour ma part que le digital est une chance pour la Relation Client. Il permet de s’extraire d’opérations sans véritable valeur ajoutée commerciale pour concentrer l’humain sur ce qui en a vraiment. Dans le secteur de la banque et de l’assurance, existe-t-il une valeur ajoutée pour le client d’aller « Le digital permet de concentrer l’humain sur ce récupérer un chéquier ou remettre un chèque en agence ? En revanche, apporter du conseil, qui une vraie valeur écouter un client, découvrir ses besoins, n’est-ce ajoutée.» pas une véritable valeur ajoutée ? La valeur client n’a de valeur que si elle est perçue en tant que telle par le client. Dans la banque, pour quelle raison il y a-t-il eu l’externalisation des opérations de guichets grâce au digital ? Car le client le souhaitait. Il trouvait plus rapide de retirer de l’argent à un distributeur que de faire la queue au guichet. Cela n’empêche cependant pas le client de se rendre dans une agence pour demander à rencontrer un conseiller individualisé qu’il connaît et qui le connaît. Philippe Duport : On entend pourtant un discours dominant qui voudrait que l’on passe au tout numérique. Jean-Marc Pailhol : Cela fait 25 ans que je suis dans ce métier. Successivement on a entendu que le minitel puis l’internet détruiraient les assureurs et les agences bancaires. Ce n’est pas le cas. 90% des clients souhaitent choisir leur « Le digital est un accélérateur canal, online ou non. Le côté « grand méchant loup » du digital est une de la qualité de service.» absurdité ! En réalité le digital entraîne chez le client une attente exacerbée de qualité de service et lorsqu’il exprime le besoin d’un face à face, il est prêt à y mettre le prix. C’est un accélérateur de la qualité de service. Philippe Duport : Le client est prêt à payer pour retrouver de la complicité, estce ce « tremblé de la vie » que vous évoquez Vincent Cespedes ? A l’initiative de Un événement 10 TABLE RONDE (suite) Vincent Cespedes : Nous avons tous faim de mélanges humains. Avoir de l’humain au bout de la ligne, ce n’est pas seulement une personne qui réponde parfaitement aux questions, mais quelqu’un qui peut rire si l’on rit, comprendre les hésitations, pressentir les choses impondérables. Le digital a de grandes vertus, mais il est aussi « Le défi pour les très complexe à l’image du monde actuel. Il peut entreprises est d’arriver à notamment y avoir des clivages selon les créer de la complicité.» tranches d’âge. A cela s’ajoute un stress permanent. C’est d’ailleurs une contradiction, le stress devant être ponctuel, une adaptation à la nouveauté. Or, aujourd’hui le stress est normalisé et le digital peut entrainer une saturation par le stress tant du côté de la personne derrière la plateforme que du côté du client qui attend une réponse rapidement. Une esquisse de solution pour sortir de la complexité qui nous étouffe, nous rend en colère, est de donner un rôle nouveau à la Relation Client : entrer dans la complicité. Le défi pour les entreprises qui veulent mettre l’humain au centre, même avec le digital, est d’arriver à créer de la complicité. Et plus il y a de relations complices moins il y a de complexité. Philippe Duport : Comment faire cohabiter le digital et l’humain ? Que doit-on attribuer à l’un et réserver à l’autre ? Vincent Cespedes : Il faut toujours garder la possibilité de l’humain qui traverse le digital à tout moment dès que le besoin s’en fait ressentir. En outre, les entreprises doivent posséder un archivage de la Relation Client, un historique que l’on puisse analyser. Enfin l’interactivité ludique est essentielle. Le jeu est un nouveau paradigme de l’association entre « Le jeu est nouveau le digital et l’humain. Tout doit être décliné sous paradigme de l’association un aspect ludique. Le jeu a cette formidable entre le digital et l’humain.» capacité à éliminer le stress. A l’initiative de Un événement 11 TABLE RONDE (suite) Pierre-Noël Luiggi : Le digital c’est comme le piano, lorsque l’on en joue bien, le public répond présent. Philippe Duport : Un autre vecteur qui peut « réchauffer » la relation Client, c’est le papier. Laurent de Gaulle, quelle place peut encore occuper le papier ? Laurent de Gaulle : Tout est question de confiance et de crédibilité. Comme n’importe quel média, le digital peut être un révélateur de failles et un accélérateur de disparition de confiance. Dans ce contexte le papier a été très décrié car soi-disant il détruirait la forêt, or l’on sait que c’est exactement le contraire. De plus, il est favorisé par les entreprises et la « Le papier restitue à majorité des Français comme un moyen qui l’entreprise toute la qualité favorise une relation qui donne toute sa place à l’humain. Le papier est sensuel, symbole de mise dans le message.» qualité, porteur de contenu. Si l’on remet le client au cœur du problème, le papier peut avoir un rôle éminent complémentaire du numérique. Il est vrai que le papier induit une notion de temps, mais il apporte aussi une notion de liberté et d’espace. Un magazine peut être partagé par tous, en tous lieux. Le papier restitue à l’entreprise toute la qualité mise dans le message. Le média papier est extrêmement utilisé dans les pays à forte croissance tels que la Chine ou encore l’Inde. Le papier répond à des besoins humains, à un circuit relationnel complémentaire du digital qui lui apporte réactivité, souplesse et inventivité. Jean-Marc Pailhol : Dernièrement deux de mes amis ont créé un quotidien. Le modèle est basé sur le multi-accès. L’abonnement comprend obligatoirement la version papier, internet, vidéo par internet et radio. Chaque journaliste est polyvalent, capable de rédiger un article de fond ou une brève, d’être interviewé en vidéo. Cela permet avec dix fois moins d’abonnés à un journal classique d’avoir un niveau de rentabilité suffisant pour exister. On s’aperçoit alors que tous les abonnés utilisent l’ensemble des médias proposés. Cela est une belle synthèse du digital et du contact humain. A l’initiative de Un événement 12 TABLE RONDE (suite) Vincent Cespedes : Effectivement nous allons vers ce type de synthèse très fluide. Pour imager mon propos, je dirais qu’auparavant nous étions un peu dans le cas d’un chef d’orchestre classique qui coordonne chaque partition. Aujourd’hui, c’est plus le Big Band de jazz où la partition se coécrit et où les solos peuvent se succéder. C’est cette capacité d’écoute et d’improvisation, loin de la pyramide hiérarchique, qui renvoie au jeu et qu’il faut inscrire dans toutes les dimensions de la Relation Client. Pierre-Noël Luiggi : Pour conclure, je dirais qu’Oscaro n’est pas un site qui vend des pièces automobiles. Lorsqu’on achetait une automobile, on avait retiré au client le droit de la réparer. Grâce au digital nous avons pu rendre ce droit au client. Comme Google, nos bases de données permettent d’indexer l’automobile. Le digital n’est pas un gadget, mais il offre des outils nouveaux qui permettent l’innovation et la croissance. Maria Flament : Rappelons-nous qu’aujourd’hui les clients ont pris conscience de la valeur de leurs données. Il existe donc un risque de rejet d’infirmations non désirées. Il est nécessaire d’actionner intelligemment les outils du digital, avec évidemment le souci de placer l’humain en premier lieu. A l’initiative de Un événement 13 REMISE DES PRIX Victoire Agora de l’entreprise de la Relation Client 2013 C’est à Karine Garcini, Directrice commerciale France de VOCALCOM et Daniel Arandel, Membre de l'Agora des Directeurs de la relation client, Directeur Développement des Canaux Ventes Externes - GROUPE LA POSTE, qu’a échu l’honneur de remettre la Victoire Agora de l’entreprise de la Relation Client 2013. Sur les 182 professionnels de la Relation Client interviewés, 25 entreprises ont été spontanément citées dont plusieurs étaient présentes lors du Gala. En numéro 3 on trouve, BOUYGUES TELECOM, en deuxième position, AMAZON et le gagnant 2013 est NESPRESSO dont la directrice des opérations pour la France, Martine Varieras, s’est vu remettre le trophée. Coup de cœur Agora de la Relation Client 2013 Le Coup de Cœur Agora de la Relation Client 2013 a été remis par Eric Lestanguet, Directeur de la Relation Client - GDF SUEZ et Dean Groman, directeur général de SITEL. Le vainqueur est AUTOLIB. Morald Chibout son Directeur Général a invité à le rejoindre Chantal Teixeira, Directrice du Centre de Relations Clients, lui imputant la plus grande partie de ce succès. Cette dernière a exprimé tout son plaisir à « prendre soin des clients, être vigilants à répondre à nos clients qui nous contacte par les canaux traditionnels et digital ». Ce qui a illustré parfaitement le fruit des échanges de la soirée. A l’initiative de Un événement 14 CONCLUSION Fabrice André, Directeur de la Relation Client AMEA- ORANGE et Didier Ferrier, président d’EODOM ont livré le mot de la fin. Se réjouissant de l’audience nombreuse lors du Gala, ils ont constaté la dynamique d’un métier en pleine transformation. Les aspects d’accélération de la qualité et de la valeur ajoutée du digital ont été confrontées aux notions de complicité, de jeu dans l’association du digital et de l’humain, de qualité du message… Unanimement, il est ressorti des changes que le débat sur la Place et équilibre entre l'humain et le digital dans la Relation Client de demain avait fait ressortir un enjeu fort : remettre le client au cœur de ce métier. A l’initiative de Un événement 15