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STRATEGIE TOURISTIQUE 2015-2020
Espace Valléen de Valmorel et des
Vallées d’Aigueblanche
Septembre 2015
SOMMAIRE
1. LE TERRITOIRE DE VALMOREL ET DES VALLEES D’AIGUEBLANCHE
1.1
1.2
CONTEXTE GENERAL/CARACTERISTIQUES DU TERRITOIRE
LA COOPERATION INTERCOMMUNALE : UN OUTIL DE
DEVELOPPEMENT
SOLIDAIRE AU SERVICE DU TERRITOIRE
1.3
LA STRUCTURATION TOURISTIQUE DU TERRITOIRE
2. LE PROJET TOURISTIQUE POUR LE TERRITOIRE ET LE CADRE DE L’ESPACE
VALLEEN
2.1
2.2
LES AVANCEES DU PRECEDENT PROGRAMME ESPACE VALLEEN
LE RENOUVELLEMENT DES ENJEUX TERRITORIAUX ET LES
PRINCIPAUX
ELEMENTS DU DIAGNOSTIC TOURISTIQUE
2.3
2.4
LE NOUVEAU PROJET TOURISTIQUE DE VALMOREL ET DES VALLEES
D’AIGUEBLANCHE
LE RAPPROCHEMENT AVEC SAINT-FRANÇOIS LONGCHAMP,
MONTGELLAFREY ET MONTAIMONT ET LES PERSPECTIVES DE COOPERATION
3. LA STRATEGIE TOURISTIQUE 2015-2020
3.1
3.2
3.3
AXE N°1 : PILOTER LA GESTION DE LA DESTINATION ET STRUCTURER
L’ORGANISATION TOURISTIQUE DU TERRITOIRE
AXE N°2 : RENFORCER LA MISE EN MARCHE DE L’OFFRE DE LOISIRS ET
D’HEBERGEMENT
AXE N°3 : DEVELOPPEMENT EQUILIBRE DU TERRITOIRE PAR LE
DEVELOPPEMENT DES SITES MAJEURS ET LA MISE EN VALEUR DES
RESSOURCES LOCALES
4. LA GOUVERNANCE DU DISPOSITIF ET LES ARTICULATIONS AVEC LES AUTRES
ECHELLES
4.1
4.2
ANNEXES
LA GOUVERNANCE DE L’ESPACE VALLEEN
MODALITES D’ARTICULATION AVEC LES AUTRES ECHELLES TERRITORIALES
4.2.1 INTERNES AU TERRITOIRE DE VALMOREL ET DES VALLEES
D’AIGUEBLANCHE
4.2.2 A L’ECHELLE DE LA TARENTAISE
4.2.3 DANS LE CADRE DU RESEAU DES ESPACES VALLEENS
1. LE TERRITOIRE DE VALMOREL ET DES VALLEES D’AIGUEBLANCHE
1.1. LE CONTEXTE GENERAL / CARACTERISTIQUES DU TERRITOIRE
Données physiques et géographiques
Le territoire de Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche est situé en Savoie, à l’entrée de la
vallée de la Tarentaise, à l’aval de Moûtiers. Ouvert sur la Maurienne en saison estivale par
le col de la Madeleine et adossé à l’adret du Massif du Beaufortain, il s’étage de 390 m à
2 829 m (Grand Pic de La Lauzière) et s’étend sur 18 400 hectares de part et d’autre de
l’Isère, de l’entrée de Feissons-sur-Isère en aval, au défilé de Ponserand en amont. Il est
encadré au nord par le versant méridional du Beaufortain, à l’ouest par le massif de la
Lauzière et au sud par le Massif du Cheval Noir. Le bassin des vallées d’Aigueblanche se
subdivise en quatre secteurs :
 Le fond de vallée ou vallée de l’Isère
 La vallée du Morel
 La vallée de l’Eau Rousse et le massif de La Lauzière
 La vallée de Nâves
La RN90, modernisée pour les Jeux Olympiques d’Albertville de 1992, est l’axe routier
structurant de la vallée. Elle mène aux plus grandes stations de sports d’hiver du monde et
traverse le territoire de part en part, parallèlement à la voie ferrée unique et à l’Isère.
Avec quelques 7 121 habitants - 13% de la Tarentaise - (recensement de 2009), le territoire
de Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche regroupe les 7 communes qui composent la
Communauté de Communes des Vallées d’Aigueblanche (CCVA) :
 Aigueblanche
 Les Avanchers-Valmorel
 Le Bois




Bonneval Tarentaise
Feissons-sur-Isère
La Léchère
Saint-Oyen
Economie du territoire
Ayant su tirer parti de ses ressources naturelles et de son environnement, le territoire se
caractérise par de fortes complémentarités en termes d’activités économiques et
d’utilisation de l’espace. Cela réduit sa vulnérabilité au regard de l’ensemble de la
Tarentaise, hyperspécialisée dans le tourisme d’hiver et la filière AOP Beaufort.
L’agriculture est très présente, notamment l’élevage, avec un cheptel bovin important,
élevage tourné vers la production de l’AOP Beaufort. On recense également environ 260
caprins et plus de 2 000 ovins. Le modèle pastoral historique est toujours en vigueur sur le
territoire, avec par exemple la montée des bêtes en alpage pour la saison estivale, dans la
haute-vallée de Nâves, sur les pentes du Massif de la Lauzière ou dans les alpages de
Valmorel.
Périphériques ou interstitielles, les zones forestières sont propices au développement de la
faune sauvage et l’arrière-pays de montagnes, hautes ou moyennes, est peu ou pas du tout
aménagé, voire protégé statutairement.
Pôle économique et historique majeur du territoire, l’industrie lourde est encore bien
implantée sur la commune de La Léchère avec deux unités de production en activité :


Carbone Savoie, spécialisé dans la fabrication des cathodes graphite et carbone et
employant environ 350 personnes,
FerroPem, employant environ 200 personnes, spécialisé dans la production de silicium
pour silicones et alliages d’aluminium pour l’automobile, de microsilice pour
l’élaboration de bétons haute performance, de silico-calcium, alliage de traitement
pour la sidérurgie, et d’alliages pour la fonderie de fonte.
Le secteur industriel rencontre cependant des difficultés importantes et souffre de la
concurrence des pays émergents et des logiques financières appliquées par les grands
groupes industriels. Ainsi, une troisième unité de production, spécialisée dans la fabrication
d’électrodes en graphite pour les fours à arc électrique et employant une cinquantaine de
salariés, vient de fermer ses portes à l’été 2015.
On trouve également sur le territoire deux barrages (La Coche et Aigueblanche) et deux
centrales hydroélectriques (Feissons-sur-Isère et La Coche/Le Bois) d’une puissance de 12
MW et produisant l’énergie annuelle pour la consommation résidentielle d’une ville de
20 000 habitants. EDF a d’ailleurs lancé un projet d’augmentation de la production
hydroélectrique sur le complexe de Le Bois pour en faire le groupe Pelton le plus puissant de
France (240 MW), avec un investissement de 150 millions d’euros et des travaux étalés sur 5
ans.
Le secteur tertiaire représente la majorité de l’activité et des emplois du territoire.
Le bourg d’Aigueblanche, principal pôle « urbain » du territoire, concentre un nombre
important de services et garantit une ouverture des commerces à l’année afin de pallier aux
fermetures périodiques des enseignes situées dans les stations de montagne.
Le tourisme et le thermalisme sont deux activités structurantes sur le territoire. On y recense
d’ailleurs environ 24 000 lits touristiques (d’après l’observatoire touristique de Savoie MontBlanc).
L’hiver, Valmorel, station de 14 000 lits touristiques, et Doucy, 2 000 lits touristiques, offrent
plus de 100 km de pistes de ski alpin, relié à Saint François Longchamp via le col de la
Madeleine pour former le Grand Domaine. Sur le versant d’en face, la haute vallée de Nâves
permet la pratique des activités nordiques (ski de fond, raquettes, ski de randonnée,
initiation biathlon) avec le domaine nordique le plus haut de Savoie.
La vallée de l’Eau Rousse, reliée par la route et le col de la Madeleine en saison estivale,
constitue un cul de sac en hiver. Suite à l’effondrement en 1997 de la route qui reliait le
village de Celliers à la station de Doucy, une télécabine a été créée et inaugurée en 2008
permettant à la vallée de retrouver une connexion hivernale avec Valmorel et de pouvoir
relancer son économie touristique. D’autre part, cette vallée est la porte d’entrée du massif
de La Lauzière, secteur vierge d’équipement touristique majeur et dédié à la randonnée en
haute montagne à la journée ou en itinérance (été/hiver).
Enfin, le fond de vallée La Léchère-les-Bains/Aigueblanche est le support de l’activité
thermale. Plus de 6 000 curistes fréquentent la station thermale d’avril à octobre chaque
année et viennent traiter 4 pathologies différentes.
1.2 LA COOPERATION INTERCOMMUNALE : UN OUTIL DE DEVELOPPEMENT SOLIDAIRE AU
SERVICE DU TERRITOIRE
Cet équilibre territorial est le fruit d’une politique de développement solidaire engagée il y a
plusieurs décennies par les collectivités locales au sein des structures intercommunales qui
se sont succédées : le District puis, maintenant, la Communauté de Communes des Vallées
d’Aigueblanche (CCVA).
L’intercommunalité et la solidarité territoriale des vallées d’Aigueblanche ont pris forme dès
la fin des années 60 et 70, période alors marquée par des mutations profondes de
l’économie locale.
- Exode rural dans les vallées d’altitude.
- Développement du marché des sports d’hiver avec le lancement des grandes stations
du plan neige en Tarentaise (émergence du pôle de Doucy, embryons d’équipements
aux Avanchers).
- Régression de l’emploi industriel suite aux processus de concentration et
d’augmentation de la productivité accélérés depuis le milieu des années 70 (1 360
salariés en 1978 contre 818 en 1998 à La Léchère).
- Transformation du monde agricole.
- Vieillissement des équipements thermaux de la Léchère.
En raison des menaces et des opportunités que constituaient ces mutations, les communes
du Bassin d’Aigueblanche ont fusionné progressivement afin de créer les conditions d’une
synergie économique entre le haut et le bas de la vallée, imaginer, concevoir et organiser la
transition de leur territoire par une action de développement efficace, globale et durable,
dans une logique de solidarité et d’équilibre entre les vallées.
D’emblée, l’ensemble des dimensions techniques, esthétiques, commerciales, financières et
sociales des actions de développement s’est inscrit dans un cadre global précis, dans l’esprit
du développement durable.
Les premières opérations motrices qui ont été inscrites dans le processus de développement
économique du District des Vallées d’Aigueblanche créé en 1974 (devenu depuis
Communauté de Communes des Vallées d’Aigueblanche en 2002) ont été l’aménagement de
la vallée du Morel avec la création de la station de Valmorel, reliée à celle de Doucy et à celle
de Saint-François-Longchamp (sur le versant mauriennais du col de la Madeleine), ainsi que
la reprise et la modernisation du pôle thermal de la Léchère en 1986.
La fiscalité très importante générée par les usines d’électrochimie et d’électrométallurgie
située sur les territoires de Notre Dame de Briançon et de Petit Cœur constitue le principal
moteur de ce développement.
Aujourd’hui, la station de Valmorel compte environ 14 000 lits, le site de Doucy 2 000 lits.
Ces derniers ont été pour la plupart construits par la collectivité dans les années 1980. La
CCVA en a confié leur gestion à une société d’économie mixte.
Au début des années 1990, le District construit le Village 92 sur La Léchère pour accueillir le
centre de presse des Jeux Olympiques d’Albertville. Ces équipements ont été reconvertis en
salle de spectacle, gymnase, médiathèque, hébergements.
Le 2 janvier 2002, le District du Bassin d’Aigueblanche est transformé en Communauté de
Communes des Vallées d’Aigueblanche. Cette dernière assure aujourd’hui, en plus des
activités décrites ci-dessus, les compétences institutionnelles d’une communauté de
communes et notamment les déchets, l’eau, l’assainissement, la protection et la mise en
valeur de l’environnement, le soutien à l’agriculture, la gestion des équipements culturels et
sportifs d’intérêt communautaire.
La CCVA a élargi son territoire depuis puisqu’elle a accepté la demande d’adhésion formulée
par la commune de Saint-Oyen au 1er janvier 2009 et a intégré les communes de Bonneval
Tarentaise, Le Bois et Feissons-sur-Isère le 1er janvier 2011.
1.3 LA STRUCTURATION TOURISTIQUE DU TERRITOIRE
Avant la procédure Contrat de Stations Durables – Espace valléen 2010-2014, la politique
touristique était déjà de la compétence de la Communauté de Communes des Vallées
d’Aigueblanche.
Peu de temps avant les procédures, une importante refonte des structures Offices de
Tourisme / Syndicats d’Initiatives avait abouti à la création d’un seul Office du Tourisme
intercommunal compétent sur tout le territoire des Vallées d’Aigueblanche.
Les procédures contractuelles ont été l’occasion de créer et d’animer des groupes associant
toutes les composantes du tourisme local.
Les pôles structurants
Le territoire de Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche est structuré autour de 5 pôles
touristiques majeurs et très complémentaires tant dans les activités proposées, qu’au niveau
de leur environnement et de leur saisonnalité :
1. La station de Valmorel : moteur de
l’attractivité hivernale du territoire à
travers notamment l’activité ski alpin.
Située à 1 350 m d’altitude, elle concentre
environ 14 000 lits touristiques (ensemble
de la commune des Avanchers-Valmorel)
dont seulement 17% sont intégrés dans un
circuit marchand professionnel. On y
dénombre également environ 700 emplois
en saison hivernale.
2. La station de Doucy : satellite de
la station de Valmorel, elle possède
son positionnement propre : une
station familiale, facile, accessible,
ensoleillée, paisible. Disposant de
2 000 lits touristiques avec entre
autres 675 lits appartenant à la
CCVA et 2 villages vacances, elle est
reliée à Valmorel et fait partie
intégrante du Grand Domaine.
3. Celliers et la vallée de l’Eau Rousse :
pôle « nature » du territoire, Celliers est
connectée à Valmorel via la télécabine de
Celliers mise en service en 2008. Petit
village typiquement savoyard composé de
3 hameaux, doté de peu d’infrastructures
touristiques, de quelques hébergements,
c’est une des principales portes d’entrée
du massif préservé de La Lauzière. Situé
sur la route d’accès au mythique col de la
Madeleine (2 000 m), le village est
traversé par des flux touristiques
importants en période estivale.
4. La vallée de Nâves : adossée au
massif du Beaufortain, la vallée de Nâves
se situe sur l’adret de Tarentaise. 4
villages traditionnels à l’authenticité
préservée dans une nature vierge d’infrastructures touristiques de masse, permettent en
toutes saisons la pratique d’activités de pleine nature et de montagne. Site nordique le
plus haut de Savoie, Nâves souffre d’un important déficit d’hébergement, notamment
pour accueillir des groupes.
5. La station thermale de La Léchère-lesBains : De part et d’autre de l’Isère, au
cœur du fond de vallée, la station thermale
permet cures et remises en forme. L’espace
thermal s’étend sur les communes de La
Léchère et d’Aigueblanche et propose
différentes formes d’hébergement (hôtels,
campings, meublés) ainsi que des activités
diverses telles que SPA, balades,
médiathèque, espace scénographique...
Plus de 6 000 curistes fréquentent le site
chaque année entre avril et octobre.
La compétence tourisme
La compétence tourisme est exercée par la CCVA (District jusqu’en 2002) depuis 1974. Selon
ses statuts, elle est compétente en matière de « développement rural et touristique par la
gestion des équipements touristiques actuels, la réalisation et la gestion des équipements
touristiques futurs d’intérêt communautaire. » D’autre part, la CCVA met en œuvre « des
actions spécifiques en matière de tourisme :




Création d'un Office de Tourisme intercommunal compétent sur le territoire des
Communes membres.
Mise en œuvre des politiques en matière de communication et animation et
toutes actions stratégiques.
Réalisation des superstructures touristiques, y compris itinéraires de randonnée,
d’intérêt communautaire.
Autorité organisatrice pour l’ensemble des domaines skiables.
Le degré d’intégration est assez élevé puisque les Offices de Tourisme de La Léchère, de
Valmorel et de Doucy se sont regroupés en 2004 pour donner naissance à l’Office de
Tourisme de Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche (OTVVA - association loi 1901) qui
exerce son activité sur l’ensemble du périmètre communautaire avec deux relais spécifiques
pour l’accueil touristique, la Maison de la Montagne sur Nâves (association loi 1901) et le
Syndicat d’Initiative sur Celliers.
Ainsi la CCVA délègue la promotion, la communication, l’animation, l’accueil et la
coordination des acteurs touristiques à l’OTVVA.
Enfin, la CCVA est également autorité organisatrice des domaines skiables et en délègue la
gestion :
 Via une concession à une société privée pour le domaine de Valmorel

Via une délégation de service public à l’association « Maison de la Montagne de
Nâves » pour le domaine nordique de Nâves
Les sociétés satellites et la gestion des biens touristiques publics
La filière touristique est, comme pour la plupart des destinations, structurée autour de
nombreux acteurs privés, mais la particularité locale réside dans le fait que le secteur public
et semi-public prend une place importante dans le fonctionnement touristique local.
La CCVA dispose d’un patrimoine conséquent, fruit d’une politique menée depuis 1974, avec
entre autres :
 Un foncier étendu dans les pôles de développement, notamment sur les domaines
skiables, assurant une maîtrise foncière élevée,
 De nombreux bâtiments et locaux (commerciaux...) dans les stations de Valmorel et
Doucy,
 130 appartements en résidence de tourisme à Doucy,
 1 restaurant d’altitude sur le domaine skiable,
 1 refuge dans la haute vallée de Nâves,
 1 bâtiment technique sur le domaine nordique de Nâves,
 Les bâtiments de l’établissement thermal de La Léchère (thermes, grand hôtel,
restaurant, SPA),
 Les bâtiments du Village 92 sur l’espace thermal (gymnase, salle de spectacles,
médiathèque intercommunale, studios pour curistes, foyer logement pour
travailleurs saisonniers et salariés des entreprises locales).
Afin de gérer ce patrimoine et permettre d’assurer un service de qualité, la collectivité s’est
associée à un certain nombre d’acteurs publics et privés pour donner naissance à plusieurs
sociétés satellites.




La Société des Eaux Thermales de la Léchère SETLL (SEM) : gestion et exploitation de
l’établissement thermal de La Léchère et du SPA,
La Société de Gestion Touristique du Bassin d’Aigueblanche SOGETOBA (SEM) :
gestion et exploitation des 130 appartements de la CCVA à Doucy,
Valmorel Gestion (SPL) : gestion des services publics touristiques de Valmorel (les
parkings, le service de navette Valmobus, la piscine estivale, le cinéma et les salles
de séminaire),
Valmorel Territoire Développement VTD (SEM) : commercialisation des activités
touristiques du territoire via une centrale de réservation des hébergements et des
activités, une centrale de disponibilité, la création et la vente de packages en lien
avec les partenaires économiques et touristiques du territoire.
Organisation et gouvernance touristiques du
territoire de Valmorel et des Vallées
d’Aigueblanche
Structure supra-territoriale
Assemblée du Pays de Tarentaise-Vanoise
(Syndicat mixte ouvert)
Gouvernance
spécifique
Porte le projet de territoire
Contrats : CDDRA, LEADER, PSADER/PPT, CTS,
CBV
SCOT Tarentaise
PCET
Espace Valléen




PILOTER LA GESTION DE LA DESTINATION ET
STRUCTURER L’ORGANISATION SPATIALE DU
TERRITOIRE
DÉVELOPPER LES SITES TOURISTIQUES MAJEURS
RENFORCER LA MISE EN MARCHÉ DE L’OFFRE DE
LOISIRS ET D’HÉBERGEMENT
PROFESSIONNALISER ET STRUCTURER
L’ORGANISATION TOURISTIQUE DU TERRITOIRE
Porte le contrat
Aménagement
col de la
Madeleine
Réflexion
Club des sports
?
SIVOM de SaintFrançois Longchamp Montgellafrey
Clubs de ski
Pôle événementiel territorial sports/loisirs ?
Communauté de Communes des Vallées
d’Aigueblanche (CCVA)
• détient la compétence tourisme
• est autorité organisatrice des RM
• perçoit la taxe de séjour
DSV SA : Concession
domaine skiable de
Valmorel
La Léchère
Bonneval Tarentaise
Feissons-sur-Isère
Les Avanchers-Valmorel
Valmorel Gestion (SPL)
Bus, parkings, piscine,
salles séminaires, cinéma
CA, Bureaux Opérationnels,
Comités de site (Valmorel,
Doucy, La Léchère)
OT Saint-François
Longchamp
7 communes
ccommcommc
Aigueblanche
ommunes
Le Bois
Office de Tourisme de Valmorel
et des Vallées d’Aigueblanche
(Association)
Gestion domaine nordique de
Nâves, accueil touristique
Vallée de Nâves
Protection et valorisation Massif de La Lauzière
Saint-Oyen
Promotion, communication,
accueil, coordination, aide à
la commercialisation,
animation
Maison de la
Montagne de Nâves :
Syndicat mixte de La Lauzière
Extension territoriale ?
Socioprofessionnels,
hébergeurs
Valmorel
Territoire
Développement (SEM)
Partenaires
Actionnaire, Partenaire
Centrale de réservation
Commercialisation
touristique
2. LE PROJET TOURISTIQUE POUR LE TERRITOIRE ET LE CADRE DE L’ESPACE VALLEEN
La richesse produite par l’activité des stations de sports d’hiver est une réalité saisonnière et
territorialisée, concentrée sur certains versants, et qui peut s’avérer clivante pour une partie
de la population qui ne bénéficie pas ou peu de ces retombées.
D’autre part, face à cette économie des sports d’hiver très puissante, l’été est occulté par
l’image « ski » et peine à se positionner parmi les destinations touristiques.
L’enjeu pour le territoire est de redonner au tourisme estival des perspectives
économiques, afin de rééquilibrer les saisons touristiques et permettre un développement
du territoire plus harmonieux, respectueux de l’environnement, en faveur aussi des villages,
des adrets et du fond de vallée.
2.1 LES AVANCEES DU PRECEDENT PROGRAMME ESPACE VALLEEN
Le territoire de Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche s’est engagé en 2010 dans une
Convention de Stations Durables – Espace Valléen, portée par la CCVA. Les acteurs se sont
saisis de ce dispositif, comme d’un véritable programme au service du développement
économique et touristique du territoire.
D’autre part, cette démarche a permis de conforter une forme de gouvernance déjà bien
ancrée sur le territoire depuis de nombreuses années, structurée autour de l’Office de
Tourisme intercommunal et de la compétence tourisme détenue par la CCVA.
Les procédures contractuelles ont été l’occasion de créer et d’animer des groupes associant
toutes les composantes du tourisme local. Dans le projet d’espace valléen, la gouvernance
est envisagée de manière globale et intégrée dans les différentes actions du projet dès que
cela est pertinent.
Les réunions diverses ont permis aux acteurs économiques, de la même branche ou du
même secteur, de nouer un dialogue, de mobiliser des énergies et de créer des synergies.
Les initiatives privées ont émergé et se sont nourries les unes des autres.
Cette dynamique collective a été concrétisée par les nombreux projets élaborés au cours de
cette période et largement soutenus par le Département, la Région, l’Etat et l’Europe.
Le positionnement traduit par les 2 axes stratégiques retenus pour le plan d’actions était
bien cohérent face aux enjeux du territoire :
 La poursuite de la politique de solidarité territoriale au profit des vallées de Nâves et
de l’Eau Rousse,
 La diversification et la requalification de l’offre des stations (d’altitude et thermale)
qui doivent sans cesse être adaptées aux évolutions et aux exigences du contexte
économique du tourisme montagnard.
Sur les 17 opérations prévues au contrat, seules 3 n’ont pas été réalisées. Des projets de
rénovation et d’équipement ont vu le jour. Cela a conduit à une véritable amélioration de
l’offre touristique du territoire (VTT à Valmorel, Espace Aquacalida à La Léchère, Refuge du
Logis des Fées à Celliers…) et permis la structuration de certains espaces (Vallée de Nâves).
L’offre touristique a donc déjà été étoffée et on perçoit l’intérêt du public pour ces nouveaux
produits.
La dimension environnementale (adaptation au changement climatique) a été également
très présente avec la diminution de l’empreinte écologique de l’activité thermale par la mise
en œuvre d’une vaste opération de géothermie (valorisation énergétique du forage thermal)
sur le site de La Léchère.
Ce premier contrat a posé les jalons d’une diversification touristique sur le territoire et a
permis de travailler collectivement sur les bases d’une stratégie touristique commune.
2.2 LE RENOUVELLEMENT DES ENJEUX TERRITORIAUX ET LES PRINCIPAUX ELEMENTS DU
DIAGNOSTIC TOURISTIQUE
Avec l’assombrissement de l’environnement économique, le territoire doit à nouveau faire
face à une période de crise et de mutations économiques rapides, avec la question de leurs
incidences en ce qui concerne la fréquentation touristique, l’emploi industriel et la
population.
En altitude les stations sont en voie d’achèvement : les derniers programmes contribueront
à améliorer les performances des stations. Ensuite les marges de progression dépendront
d’une meilleure utilisation des équipements en place et de la capacité à rassembler,
organiser, structurer et promouvoir l’offre.
En fond de vallée, la modernisation et la diversification de l’espace thermal entreprises
depuis plusieurs années doivent se poursuivre pour maintenir ce pôle attractif.
D’une manière générale, les préoccupations environnementales et paysagères grandissantes
doivent être prises en considération dans la conception des projets et le positionnement de
l’offre touristique.
Rappel des principaux éléments du diagnostic
Le diagnostic a été réalisé sur le printemps 2015 de la manière suivante :
 une reprise et une mise à jour du diagnostic réalisé en 2009 par l’ASADAC sur le
territoire des Vallées d’Aigueblanche, ayant servi de support au précédent
programme Espace Valléen,
 une analyse documentaire et l’intégration d’études complémentaires, d’enquêtes, de
rapports d’activité, de données touristiques… sur les 4 dernières années (liste
exhaustive dans le document annexe « Diagnostic, Alterespaces, juillet 2015 »),
 une série d’entretiens individuels avec des acteurs publics et privés du tourisme, des
élus…
 2 réunions de comité de pilotage (groupe projet) présentant les éléments du
bilan/évaluation du précédent programme financier avec un temps d’échange
intégrant le diagnostic touristique.
Le diagnostic touristique est le socle de l’élaboration de la stratégie touristique prospective
2015-2020. Il est donc primordial qu’il soit élaboré collectivement, accepté et partagé par
l’ensemble des acteurs afin que des lignes directrices de progression se dégagent clairement.
Accessibilité du territoire :
L’accessibilité au territoire de Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche reste essentiellement
routière (voiture individuelle). De plus, la desserte notamment ferroviaire varie selon la
saison : plutôt fréquente en période hivernale, elle devient plus faible en période estivale.
Mobilité au sein du territoire :
La mobilité au sein du territoire était un axe stratégique majeur du programme Espace
Valléen 2010- 2014. Plusieurs actions relatives à l’accessibilité au territoire et à la mobilité
inter villages avaient été prévues. Elles n’ont pas pu être réalisées et les problématiques de
mobilité et de mise en réseau des sites restent un enjeu fort du développement touristique
et local du territoire.
Offre de loisirs du territoire :
Bien que proposant une offre estivale plutôt conséquente et diversifiée, il est difficile pour le
visiteur de percevoir l’étendue de l’offre du territoire. En effet, il n’existe aujourd’hui pas de
cartes des activités du territoire (randonnée, prestataires d’activités, etc.).
L’expérience client commence bien en amont de son départ en vacances au moment où il
s’informe, se renseigne sur les différentes destinations correspondant à son imaginaire de
pratique. Dans le cas du territoire de Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche, une offre
plutôt importante lui est proposée mais il ne peut pas visualiser et construire son séjour.
La démarche de séjours à la carte est initiée aujourd’hui par l’OT, les différentes centrales de
réservation et les prestataires d’activités eux-mêmes. Ces packages sont un outil intéressant
pour permettre au visiteur de rayonner sur l’ensemble du territoire grâce aux activités qui lui
sont proposées.
Cette démarche de commercialisation doit être poursuivie et étendue aux différents pôles
du territoire : La Léchère, Doucy, Nâves, etc.
En revanche, cette démarche de séjours à la carte pose à nouveau la question de la mobilité
des visiteurs au sein du territoire.
Dans cette logique de visualisation de l’offre estivale et hivernale, un constat supplémentaire
est fait à l’échelle du territoire : Il manque aujourd’hui un outil au territoire pour permettre
aux techniciens de mener une exploitation simple et efficace et aux élus de structurer et
d’organiser leurs actions et politiques.
Cet outil doit permettre de visualiser l’intégralité de l’offre du territoire dans le cadre par
exemple de l’entretien des sentiers de randonnée, du réseau de neige de culture, etc.
Il est également nécessaire de pouvoir visualiser sur cet outil la performance touristique et
économique du territoire grâce aux indicateurs d’activité, aux données environnementales,
etc.
Une démarche est initiée dans ce sens par les techniciens de la station mais elle doit être
élargie à l’ensemble du territoire et à toutes ses composantes.
Offre d’hébergement du territoire :
La problématique de l’offre non marchande sur le territoire de Valmorel et des Vallées
d’Aigueblanche est très présente. Il est important de mener des actions auprès des
propriétaires pour favoriser la location de leurs biens. L’offre d’hébergement touristique est
par ailleurs faible dans les villages de montagne, départs des activités « nature ».
Parallèlement à ce constat, l’hétérogénéité des sources transmises met en avant la nécessité
pour le territoire de se doter d’un outil de visualisation et de caractérisation de son offre
d’hébergement pour mener de manière plus efficace des actions en la matière.
Une centrale de commercialisation touristique du territoire nouvellement créée est en
charge de la réservation d’hébergements touristiques sur l’ensemble du territoire de
Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche. Même si récente et ne disposant que de peu de
moyens, il est important que cette centrale de commercialisation mène certes une mission
prospective auprès des différents prestataires mais également une démarche d’entretien
par la suite de la relation client.
La station de Valmorel :
Hiver : Des inconforts de cheminement sont un problème perçu et exprimé par les visiteurs
de Valmorel, un motif de mécontentement. De plus, l’absence de liaison n’incite pas les
skieurs à redescendre profiter des commerces du Bourg le soir après le ski.
Il est important de réduire ces inconforts de cheminement pour d’une part augmenter la
satisfaction clientèle mais également permettre aux habitants des hameaux de plus profiter
des activités après-ski.
L’évolution de la fréquentation sur la période 2007-2014 suit une tendance positive.
Un chiffre d’affaires qui augmente plus fortement (+16%), dû majoritairement à
l’augmentation des tarifs et de façon plus minoritaire par l’augmentation de la
fréquentation.
Caractéristiques de la clientèle hivernale
 86% de clientèle française
 56% de la clientèle appartient à la tranche d’âge 30 – 50 ans
 Clientèle familiale au sens large (famille, groupe d’amis,..)
 Difficulté à fidéliser sur le court terme
 Des durées de séjours normées
Comportement de la clientèle hivernale
 Internet, premier canal de recherche et réservation
 Critères de choix : Station familiale & ski au pied
 Une pratique absolue du ski
 Faible consommation des activités hors glisse
 Facteurs d’insatisfaction : mobilité et vie après-ski
Eté : L’offre de VTT est à ce jour encore en développement : la mise en œuvre du
programme VTT n’est pas encore terminée. Il parait important aujourd’hui que la station se
dote d’un outil performant de gestion de son réseau VTT : entretien, corrélation ouverture
des RM et périodes d’exploitation, etc.
L’offre de randonnée sur le territoire est aujourd’hui assez complète et diversifiée avec
différents niveaux de difficulté, la possibilité d’être encadré, etc. De la même manière que
pour le VTT, l’offre de randonnée du territoire de Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche a
besoin aujourd’hui de se doter d’un double outil :
 Un outil d’inventaire de l’offre pour permettre sa mise en produit

Un outil permettant une gestion efficace et mutualisée du réseau
Caractéristique de la clientèle estivale
 Clientèle française, dont 26% vient de l’Ile de France
 Composée majoritairement de propriétaire, 54% des séjours
 Des « tribus » de petites tailles, 3.4 personnes en moyenne
 Des longs séjours
Comportement de la clientèle estivale
 Pratique de randonnée importante
 La détente est la pratique majoritaire des « engagés station »
 Eléments d’insatisfaction : accessibilité, mobilité et animation
Les autres pôles touristiques majeurs :
La Léchère-les-Bains/fond de vallée : le secteur du fond de vallée représente aujourd’hui la
porte d’entrée sur le territoire pour se rendre aussi bien sur le versant de Valmorel ou celui
de Nâves. L’attraction de Valmorel et le passage de très nombreux automobilistes en
période hivernale doivent profiter au développement de l’activité locale toute l’année.
L’offre de visite et d’animations (rue commerçante, marchés, etc.) autour des thermes de La
Léchère est aujourd’hui très faible. Dans le cadre d’une cure de 3 semaines, cette offre est
insuffisante. La désertification du centre-ville de La Léchère à proximité immédiate des
Thermes ne participe pas à la dynamisation du site de la même manière que sur des sites
comme Aix-les-Bains ou Brides-les-Bains.
De plus, l’activité de restauration ou le spa ne profite aujourd’hui pas ou peu à l’ensemble du
territoire notamment par les difficultés de mobilité en période estivale ou hivernale.
Doucy : Les clients de la station de Doucy viennent profiter du domaine skiable de Valmorel
tout en privilégiant une petite station accessible, « loin des foules ».
C’est ce produit d’appel qui fait l’attractivité de Doucy en période hivernale. Il semble
important de développer à Doucy un produit d’appel estival, complémentaire à l’offre de
Valmorel pour permettre à la station d’augmenter sa fréquentation l’été.
Nâves : L’offre hivernale du site nordique de Nâves parait aujourd’hui suffisante et permet
de diversifier l’offre touristique du territoire. Néanmoins le site reste peu connu par rapport
à d’autres sites du Beaufortain ou de Tarentaise. Sur le plateau du Tovet, un bâtiment a été
construit dans le cadre du précédent programme Espace Valléen. Ce bâtiment propose une
salle hors-sac, des toilettes et des casiers en hiver.
L’offre estivale étant très faible à partir du plateau du Tovet, le site présente aujourd’hui peu
d’attrait et le bâtiment technique construit est de ce fait fermé pendant 8 mois de l’année.
Celliers : L’offre touristique en termes d’accueil touristique et d’hébergements est
aujourd’hui faible au sein du massif de La Lauzière et de la vallée de l’Eau Rousse. De plus, la
captation des flux très importants drainés par le col de la Madeleine est aujourd’hui très
faible. Il existe aujourd’hui peu de données concernant la fréquentation de ce haut lieu de
nature, de préservation et d’exploits sportifs.
Offre événementielle :
Il existe aujourd’hui peu de retours concernant les impacts de ces différents évènements :
économiques, environnementaux, impacts sur l’image du territoire, etc.
Il semble également important ici de mettre en place des outils d’observation et
d’évaluation des animations et événements sur le territoire. Cet outil doit permettre aux
élus d’évaluer les impacts positifs ou négatifs des différents événements et animations et
d’ajuster la stratégie événementielle du territoire.
Image-communication :
L’enjeu est aujourd’hui de faire adhérer l’ensemble du territoire à la marque « Valmorel » et
à cette charte graphique afin de créer une véritable unicité. Il est nécessaire d’unir le
territoire sous la marque ombrelle « Valmorel » tout en gardant les spécificités et les
positionnements propres de chaque entité du territoire.
Analyse SWOT : Forces/Faiblesses – Opportunités/Menaces
FORCES
 Un territoire riche et diversifié
 Première station (géographique) de Tarentaise
 Des espaces naturels riches et préservés (Nâves, Lauzière,
FAIBLESSES
 Une accessibilité faible au territoire en transport en
commun
 Une mobilité difficile au sein du territoire
 Un fond de vallée, porte d’entrée du territoire, qui
etc.)
 Une offre touristique de loisirs estivale et hivernale assez
conséquente et diversifiée
 Une offre événementielle qui tend à se diversifier
manque d’attractivité
 Une absence de tableau de bord économique et
touristique à l’échelle du territoire
 Une
offre d’hébergement majoritairement non
marchande
 Des nombreux inconforts de cheminement perçus et
exprimés par les visiteurs de la station de Valmorel
 Une absence de tableau de bord événementiel
OPPORTUNITES
MENACES
 Potentiel touristique du territoire
 Un positionnement difficile à l’échelle du territoire
 La station de Valmorel : moteur de l’attractivité hivernale
 Un délaissement relatif du fond de vallée
 Une mobilisation des acteurs du territoire : OT, centrale de
 Une implication trop faible des socioprofessionnels et
réservation, élus, techniciens, etc.
 Des longs séjours estivaux
 Le développement d’une marque mère qui permet la
différenciation de plusieurs marques filles pour chaque
entité du territoire
des privés
 Un CA en augmentation majoritairement grâce à
l’augmentation des tarifs et non de la fréquentation
 Une clientèle estivale plus volatile qui rayonne sur
d’autres territoires
 Un manque d’adhésion à la marque mère par
l’ensemble des pôles du territoire
La diversité des pratiques touristiques sur le territoire de Valmorel et des Vallées
d’Aigueblanche lui confère un potentiel touristique très important de par la diversité des
cibles de clientèles susceptibles de venir sur le territoire.
Néanmoins, cette diversité rend également difficile le positionnement global, à l’échelle
du territoire, mais facilite plutôt le positionnement propre à chacun des pôles du territoire
selon leurs spécificités.
A l’image de la Tarentaise toute entière, le territoire accuse une baisse de fréquentation
estivale depuis une dizaine d’années. Même si la concurrence estivale est plus importante,
elle ne suffit pas à expliquer cette importante baisse de fréquentation. La saison touristique
estivale se raccourcit et se concentre sur la période 20 juillet/20 août. A cela s’ajoute une
diminution de la durée des séjours (Charte CDDRA Tarentaise Vanoise - 2013).
Certes la montagne n’est pas toujours convéniente, mais le territoire recèle de grandes
richesses qu’il convient de mettre en valeur et en réseau. La recherche de la diversification
touristique est une nécessité. Il ne s’agit pas de sortir du tourisme hivernal mais bien de
rechercher un rééquilibrage de l’économie.
2.3 LE NOUVEAU PROJET TOURISTIQUE DE VALMOREL ET DES VALLEES D’AIGUEBLANCHE
L’émergence d’une marque commune comme outil de promotion et d’appartenance à la
destination
Le nouveau projet de développement touristique du territoire s’appuie sur l’affirmation de la
destination Valmorel, sa cohérence et sa différenciation. La singularité actuelle de Valmorel
réside davantage dans la diversité quantitative et qualitative de son offre que dans un critère
discriminant et rare (polymorphie harmonieuse et équilibrée).
Valmorel devient progressivement une véritable marque pour le territoire de Valmorel et
des Vallées d’Aigueblanche, porteuse d’un certain nombre de valeurs et regroupant les
différents sites touristiques du territoire.
L’enjeu de créer la marque Valmorel et ainsi définir ses valeurs était avant tout de créer du
lien, une certaine synergie entre les acteurs du territoire, ses habitants et ses visiteurs, dans
une logique économique et politique, avec 3 objectifs :
 Etre visible
 Etre audible
 Etre désirable
Une nouvelle charte graphique et un nouveau logo ont ainsi été définis suite à un travail
collaboratif mené pendant 2 ans. Le nouveau sigle inclut le V de Valmorel légèrement
restylisé pour rester reconnaissable. Ce V est aussi accompagné de satellites évoquant un
ensemble, un territoire qui est constitué de plusieurs acteurs, mais dans un tout… Une
marque pour tous.
Cette marque émergente, associé à la destination Valmorel est déclinée sur chaque site
d’après ses propres valeurs, caractéristiques et spécificités, et selon une sémantique
adaptée :
 La Léchère-les-Bains : le bien-être au pied des montagnes
 Valmorel Village : le cœur de la vallée
 Doucy : un balcon au soleil
 Vallée de Celliers : un paradis sauvage
 Nâves : un havre de paix
L’enjeu est aujourd’hui de faire adhérer l’ensemble du territoire à cette marque et à cette
charte graphique afin de créer une véritable unité.
Le nouveau site internet du territoire, mis en ligne le 16 septembre 2015, doit y contribuer
et déclinera entièrement la marque Valmorel en dotant le territoire d’un outil de promotion
puissant et efficace.
Le nouveau projet touristique et le cadre de l’Espace Valléen
Le tourisme est la principale économie du territoire. Pour se développer de façon cohérente,
en adéquation avec les besoins et les aspirations sans cesse en évolution des touristes, le
territoire doit de nouveau anticiper et organiser son évolution par l’élaboration d’une
stratégie de développement touristique globale.
On ne parle plus d’entités touristiques à Valmorel mais de partenaires travaillant sur une
même marque. Il s’agit d’un partenariat « économie mixte » où les entreprises, les
apporteurs d’affaires, les collectivités, les propriétaires et tous les acteurs travaillent
ensemble dans un but commun : faire gagner le territoire.
Cette nouvelle identité (la marque mère et les marques filles) créée pour mieux comprendre
l’offre touristique du territoire doit accompagner la montée en qualité de la dite offre.
La stratégie doit conforter les actions récemment réalisées sur le territoire, notamment dans
le cadre du contrat précédent. Le programme Espace Valléen est un véritable outil de
développement qu’il est important d’engager afin de poursuivre le travail de valorisation des
complémentarités vallée/montagne, public/privé.
Il s’agit aujourd’hui de développer un tourisme basé sur l’authenticité, structurer l’offre pour
répondre aux attentes de la clientèle, sauvegarder et mettre en valeur l’ensemble des
patrimoines, renforcer la cohésion du territoire.
Enfin, à travers ce nouveau projet touristique, le territoire de Valmorel et des Vallées
d’Aigueblanche souhaite continuer et renouveler l’intégration des personnels des stations,
en lien les politiques locales en faveurs des saisonniers. L’intégration des saisonniers est une
dimension transversale à l’ensemble de la stratégie et du futur plan d’action.
L’enjeu est de rendre l’économie touristique locale plus durable, plus diversifiée, plus
inclusive, plus connectée et plus « verte ».
2.4 LE RAPPROCHEMENT AVEC SAINT-FRANÇOIS LONGCHAMP, MONTGELLAFREY ET
MONTAIMONT ET LES PERSPECTIVES DE COOPERATION
Une collaboration historiquement active
Le col de la Madeleine (2 000 m) marque la frontière historique, géographique et
administrative entre les vallées de Maurienne et de Tarentaise, entre le territoire de
Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche et celui de Saint-François Longchamp –
Montgellafrey.
Néanmoins, les deux territoires ont su dépasser cette frontière et coopèrent depuis
longtemps sur certaines problématiques touristiques.
Les domaines skiables reliés via le secteur de la Madeleine en sont un parfait exemple. Les
deux concessionnaires respectifs travaillent d’ailleurs aujourd’hui sur la création d’un logo
pour « le Grand Domaine », et la promotion est désormais réalisée en grande partie en
commun (Saint Germain des Neiges, stands côte à côte au workshop Grand Ski). La
production touristique et la promotion sont d’ores et déjà travaillées ensemble par les deux
offices de tourisme.
Cette collaboration ne se limite pas aux domaines skiables et à l’hiver. Les collectivités
travaillent ensemble sur la protection et la valorisation des milieux comme le massif de La
Lauzière à travers le Syndicat Mixte de La Lauzière depuis 1996. Cela se traduit par des
actions concrètes : zone Natura 2000 (préservation de l’habitat du tétras lyre…), la création
et la structuration du Tour de La Lauzière…
D’autre part, un projet de mise en valeur du site emblématique du col de la Madeleine a été
mené conjointement par la CCVA et le SIVOM de Saint-François Longchamp – Montgellafrey
entre 2012 et 2015. Un véritable travail collaboratif entre les acteurs des deux versants a été
mené et a permis la réalisation d’une opération qualitative de valorisation touristique du
site. L’accueil du public y a été considérablement amélioré et le site répond désormais plus
aux attentes et aux besoins des différents usagers. Il constitue un véritable produit
touristique notamment grâce aux points informations réalisés (tourisme, environnement,
pastoralisme, histoire).
Les contours du partenariat dans le cadre de l’Espace Valléen
Les 3 communes de Saint-François Longchamp, Montgellafrey et Montaimont ont
récemment manifesté leur intérêt de se rapprocher un peu plus du territoire des Vallées
d’Aigueblanche, afin de poursuivre la collaboration pour un développement touristique
cohérent (notamment en saison estivale), à travers le dispositif Espace Valléen.
Les élus des Vallées d’Aigueblanche sont favorables à travailler ensemble sur certaines
problématiques touristiques dès lors que la situation est pertinente aux regards des enjeux
et des objectifs.
Le diagnostic touristique étant en cours sur ces 3 communes, il est trop précoce de définir
avec précision les contours d’une coopération formalisée dans le cadre de l’Espace Valléen.
Il s’agira dans un premier temps d’intégrer progressivement ces 3 communes à la
gouvernance de l’Espace Valléen, de renforcer les synergies naissantes et de travailler
ensuite sur le développement d’actions communes et transversales (notamment à
l’occasion de l’élaboration du plan d’action à l’automne 2015).
Le partenariat entre les 2 territoires pourra permettre de rationaliser la communication, de
ne pas multiplier les infrastructures similaires et redondantes créant ainsi une concurrence
locale, mais au contraire de proposer une offre touristique diversifiée et complémentaire.
Il est proposé de définir 2 zones pour caractériser l’Espace Valléen :
 Le cœur de l’Espace Valléen, reprenant le périmètre originel, c’est-à-dire les limites
administratives de la CCVA, sur lequel s’applique pleinement la stratégie,
 La zone d’adhésion progressive et de réflexion inclusive, composée des 3 communes
de Saint-François Longchamp, Montgellafrey et Montaimont.
3. LA STRATEGIE TOURISTIQUE 2015-2020
Phase d’élaboration de la stratégie
La CCVA, ayant porté le contrat de Stations Durables – Espace Valléen 2010-2014, a profité
de l’année 2014 et de la phase transitoire entre les 2 programmes financiers pour réaliser le
bilan de la programmation précédente, conduire l’évaluation locale du dispositif et
contribuer à l’évaluation collective « massif » et aux travaux de capitalisation dans le cadre
du réseau des animateurs des Espaces Valléens.
En dépit du fait que l’ancien contrat n’est pas encore totalement clos, la CCVA a impulsé une
nouvelle dynamique à partir de mars 2015 afin de remettre les acteurs autour de la table en
vue de l’élaboration de la stratégie 2015-2020.
La mise à jour du diagnostic a été conjointement élaborée avec le cabinet Alterespaces
(recruté en tant qu’AMO sur 2015) sur fin mai/début juillet 2015 et validée mi-juillet en
comité de pilotage local.
Elaboration collective du diagnostic – juillet 2015
S’en est suivie la phase d’élaboration de la stratégie de mi-juillet à début septembre.
La nouvelle stratégie de développement touristique pour le territoire de Valmorel et des
Vallées d’Aigueblanche constitue un projet collectif et participatif :



Elle constitue tout d’abord une suite pertinente, cohérente et logique au précédent
programme Espace Valléen et aux actions réalisées.
Elle a ensuite été élaborée de manière collective pendant plusieurs semaines par le
biais de réunions et d’ateliers collectifs.
Elle répond enfin aux différents enjeux mis en évidence à l’issue du diagnostic.
Les 7 communes qui composent actuellement la Communauté de Communes des Vallées
d’Aigueblanche ont participé à l’élaboration de ce projet commun.
Outre ces 7 communes, d’autres acteurs se sont associés à la démarche : des
socioprofessionnels du territoire, les structures touristiques du territoire comme l’Office de
Tourisme ou encore la Maison de la Montagne de Nâves, les remontées mécaniques...
Des structures à d’autres échelles territoriales ont également été associées : Assemblée du
Pays de Tarentaise-Vanoise, SIVOM de la Lauzière, Département, Agence Touristique
Départementale, Région. La société civile a également été associée via le Conseil Local de
Développement et l’association Vivre en Tarentaise, invités à participer aux réunions.
C’est cette démarche d’association et de concertation des différents acteurs qui a permis
d’élaborer cette stratégie commune et collective, partagée par tous, et validée lors du
comité de pilotage du 2 septembre 2015.
La stratégie touristique 2015-2020 a été construite autour de 2 grandes priorités :
 L’aménagement territorial : la nécessité de structurer le territoire et de développer
des outils de pilotage
 Le développement touristique équilibré et harmonieux : permettre le
développement économique et touristique de l’ensemble du territoire
Il paraît indispensable de doter le territoire d’outils de pilotage et d’évaluation de la
performance touristique en priorité, avant d’engager diverses actions de développement.
C’est cette priorité qui sera privilégiée tout au long de la stratégie et du plan d’actions.
Les grands axes stratégiques issus du diagnostic et des rencontres avec les acteurs du
territoire s’inscrivent dans ces deux priorités.
AXE STRATEGIQUE N°1 : PILOTAGE DE LA GESTION DE LA DESTINATION ET STRUCTURATION DE
L’ORGANISATION TOURISTIQUE DU TERRITOIRE
AXE STRATEGIQUE N°2 : RENFORCEMENT DE LA MISE EN MARCHE DE L’OFFRE DE LOISIRS ET
D’HEBERGEMENT
AXE STRATEGIQUE N°3 : DEVELOPPEMENT EQUILIBRE DU TERRITOIRE PAR LA MISE EN VALEUR
DES RESSOURCES LOCALES
Ces axes, définis en accord avec les acteurs locaux, sont détaillés de la manière suivante :
 Axes stratégiques
 Enjeu
 Objectifs opérationnels
 Indicateurs de suivi et d’évaluation
 Esquisses d’actions
La construction du plan d’action pluriannuel
A ce jour le plan d’action détaillé est à construire avec les acteurs touristiques du territoire
et en concertation avec les partenaires institutionnels (Europe, Etat, Région, Département).
Cette phase de construction se déroulera de fin septembre à fin novembre 2015.
Un certain nombre d’esquisses d’actions est néanmoins pressenti.
Les objectifs poursuivis sont d’atteindre une partie des objectifs prioritaires de la stratégie
touristique d’ici les trois prochaines années et d’éditer un programme d’actions cohérentes
entre elles et avec le territoire.
Il s’agira d’une véritable phase de dialogue territorial, au moyen d’ateliers participatifs
associant acteurs privés et publics et de toutes autres formes de concertation pertinentes,
afin de proposer et hiérarchiser un certain nombre d’actions de développement.
3.1 AXE N°1 : PILOTER LA GESTION DE LA DESTINATION ET STRUCTURER
L’ORGANISATION TOURISTIQUE DU TERRITOIRE
Le diagnostic a fait apparaître un manque de structuration de trois ordres :
 Un manque de structuration « immatérielle » par l’absence actuelle d’un outil
performant et complet de gestion, d’observation et d’évaluation de la performance
touristique de l’ensemble du territoire,
 La nécessité d’une professionnalisation touristique des différentes filières touristiques
du territoire,
 Un manque de structuration « matérielle » et de maillage du territoire : une
accessibilité depuis l’extérieur limitée et difficile et une mobilité intra-territoire
encore faible et peu développée.
Cet axe de développement doit permettre de structurer le territoire en lui permettant de
répondre à ce manque d’outils de gestion et d’observation mais également de renforcer
l’accessibilité et la mobilité intra-territoire.
Enjeu n°1.1 : Développement des outils d’évaluation et de performance de la destination
Enjeu Région Rhône-Alpes : compétence
POIA : Axe 1 – OS 2

Objectifs opérationnels
Il est nécessaire aujourd’hui pour le territoire de construire collectivement un outil
d’observation et de gestion de la performance de la destination. Véritable tableau de bord
de la destination, il devra regrouper l’ensemble des indicateurs permettant de mesurer,
d’observer, d’analyser les tendances et évolutions à la fois de l’offre et de sa fréquentation.
La finalité de cet enjeu devra être demain, d’appuyer les décisions prises par la collectivité
en termes d’aménagement, de politiques d’hébergement, d’activité, de rationalisation, de
positionnement touristique, etc. Cette connaissance fine de la destination est indispensable
à l’élaboration des solutions de correction, d’amélioration et de pilotage des actions de
développement.
Ces outils doivent aborder 3 volets distincts mais complémentaires :
 Un observatoire économique : travail initié par l’Office de Tourisme sur la
station de Valmorel, il sera nécessaire d’étendre cette action à l’ensemble du
territoire.
 Un observatoire spécifique à l’activité d’hébergement : occupation,
destination, remplissage, commercialisation, déclaratif vs réel, taxe de séjour,
etc. Cet observatoire devra permettre par la suite, d’appuyer entre autres le
travail de la centrale de commercialisation touristique.
 Un observatoire environnemental sur le territoire pour une connaissance fine
des enjeux environnementaux afin notamment de faciliter les projets
d’aménagement et de valorisation de l’espace, préserver les espaces fragiles et
ne pas multiplier les études redondantes.
Une multitude d’actions est menée en ce sens par divers acteurs du territoire. L’objectif est
de fédérer tous ces acteurs autour d’une même démarche et d’un outil transversal.
Indicateurs de suivi et d’évaluation
Les indicateurs de suivi et d’évaluation de cet enjeu sont spatiaux et temporels :
 D’ici deux ans, posséder un inventaire complet, de qualité, à l’échelle du
territoire de l’ensemble de l’activité, de la performance et de la pratique
touristique
 D’ici deux ans, posséder un inventaire environnemental complet et
régulièrement mis à jour de l’ensemble du territoire
 D’ici cinq ans, concernant l’activité d’hébergement, pouvoir mieux suivre et
contrôler la commercialisation formelle et informelle sur le territoire.
 D’ici cinq ans, concernant l’observatoire économique, de pouvoir adapter les
politiques du territoire à l’évolution des différentes données.


Esquisses d’actions
 Création d’un observatoire environnemental, de l’hébergement et de la
performance touristique du territoire de type SIG, base de données,
cartographie, etc. accessible et partagé par l’ensemble des acteurs du territoire
 Création d’un poste de pilote de l’observatoire
 Poursuite de l’étude de mesure des impacts de l’activité VTT sur les milieux de
montagne (année 2 et 3)
Enjeu n°1.2 : Professionnalisation des différentes filières touristiques du territoire
Enjeu Région Rhône-Alpes : compétence

Objectifs opérationnels
Cet enjeu est aujourd’hui transversal à l’ensemble de la stratégie et du territoire. Il s’agit par
plusieurs mesures, de répondre à plusieurs objectifs opérationnels.
Dans un premier temps, le territoire, par l’élaboration des différents outils de pilotage devra
parvenir à travailler en réseau et faire circuler l’information grâce au partage et à l’accès
collectif aux différents outils de gestion et base de données du territoire.
Ce partage d’informations permettra à l’ensemble des acteurs du territoire de mieux
connaître l’offre territoriale et savoir la valoriser auprès des clientèles touristiques.
Concernant la communication aux clientèles touristiques, il sera indispensable de pouvoir
maîtriser la relation aux clientèles étrangères (langue et culture).
Il est nécessaire, ensuite, de parvenir à se coordonner avec les dispositifs et les outils
d’information, de communication et de promotion initiés à l’échelle départementale et
régionale.
Le territoire devra également s’approprier et utiliser les outils de communication numérique
et exploiter les nouveaux médias (réseaux sociaux).
Une réflexion et un travail seront à mener en matière de vente et de gestion des espaces de
ventes, au travers de tous les prestataires d’activités, d’hébergements, etc. mais également
au travers de l’Office de Tourisme.
D’autre part, de nombreuses initiatives locales émergent dans la création d’évènements
sportifs plus ou moins importants. Au-delà du caractère fédérateur et des retombées
économiques avérées de ces manifestations, un besoin de coordination et de soutien est
ressenti par les diverses associations porteuses. Leurs moyens humains, techniques,
budgétaires sont en effet limités. Il semble indispensable de réfléchir à une montée en
compétence et une professionnalisation du secteur qui apporteraient synergie,
coordination, efficacité et visibilité à toutes ces initiatives.
Enfin, il sera important pour le territoire, de continuer à développer des partenariats et à
s’intégrer dans des réseaux pour optimiser les ressources locales.

Indicateurs de suivi et d’évaluation
 Augmentation de la qualité de service au client
 Accueillir un nombre plus important de saisonniers
 Liste des professionnels impliqués dans l’action collective
 Obtention de labels

Esquisses d’actions
 Création d’une cellule événementielle, bureau des sports
 Classement de l’OTVVA en catégorie 1
 Création d’une cellule commerciale pour travailler collectivement les produits
et les marchés
 Formation des acteurs du territoire dans le cadre de la démarche qualité
Enjeu n°1.3 : Amélioration de l’accessibilité au territoire
Enjeu Région Rhône-Alpes : mobilité
CIMA : Axe 1.3

Objectifs opérationnels
L’accessibilité du territoire est aujourd’hui essentiellement routière (voiture individuelle).
Ponctuellement, la situation devient très difficile pendant quelques weekends pendant la
saison hivernale.
Concernant l’accessibilité ferroviaire, la desserte varie selon la saison : plutôt fréquente et
saturée en période hivernale, elle devient plus faible voire inexistante en période estivale.
De plus, des problèmes de connexion avec la gare de Moûtiers sont constatés (train/car),
mais aussi avec les aéroports régionaux. La desserte station/vallée en transport en commun
est donc problématique.
Enfin, les clients sont aujourd’hui à la recherche de convénience et d’un service de qualité :
confort, facilité de cheminement, renseignements clairs et accessibles, etc.
L’accessibilité au territoire est aujourd’hui très dépendante de décisions supra-territoriales.
Les principales mesures qui pourront être prises concernent la convénience, le confort
apporté aux usagers en amont de leur séjour afin d’améliorer la fluidité d’accès au territoire.
Ce manque d’accessibilité est aujourd’hui mis en évidence par les retours des enquêtes de
satisfaction mises en place par l’Office de Tourisme à l’échelle de la station de Valmorel. Il
pourra être intéressant de mesurer cette satisfaction sur la période estivale mais également
sur l’ensemble du territoire. Il faudra en revanche être vigilant à ne pas multiplier les
enquêtes auprès des clients au risque de perdre en nombre de répondants.
Enfin, il pourrait être intéressant de mesurer l’accessibilité du territoire auprès des
saisonniers de la station de Valmorel et de l’ensemble du territoire.

Indicateurs de suivi et d’évaluation
 Augmentation des notes liées à ce critère accessibilité au travers des
questionnaires de satisfaction : augmentation des notes de 1,5 point en
moyenne.

Esquisses d’actions
 Développer des outils numériques d’accompagnement des visiteurs en amont
de leur visite
 Développer l’accessibilité pour tous au réseau WIFI
 Mettre en place des questionnaires de satisfaction sur l’ensemble du territoire
 Travailler en collaboration avec la centrale de commercialisation et les
professionnels de l’hébergement pour proposer des séjours en dehors des
périodes traditionnelles « du samedi au samedi »
Enjeu n°1.4 : Renforcement de la mobilité intra-territoire
Enjeu Région Rhône-Alpes : mobilité
CIMA : Axe 1.3

Objectifs opérationnels
La mobilité au sein du territoire était un enjeu stratégique majeur du programme Espace
Valléen 2010-2014. Plusieurs actions relatives à l’accessibilité au territoire et à la mobilité
inter villages avaient été prévues. Elles n’ont pas toutes pu être réalisées et les
problématiques de mobilité restent un enjeu fort du développement touristique (mise en
réseau des sites) et local du territoire et source d’insatisfaction importante des clientèles.
La navette semble aujourd’hui être l’outil le plus adapté aux déplacements inter-sites sur le
territoire, pour répondre notamment à l’enjeu de mise en réseau des sites.
Cependant, le service de bus mis en place par le département est aujourd’hui très peu
flexible, les réservations doivent se faire minimum 48h à l’avance et le service est très cher.
La connexion avec la gare de Moutiers étant, en plus, mauvaise, le système se montre donc
dissuasif et très peu de personnes empruntent ces bus.
La mobilité intra-territoire concerne également les saisonniers pendant la saison hivernale et
estivale sur l’ensemble du territoire. Un certain nombre d’actions sont d’ores et déjà mises
en place notamment les navettes Valmobus. Cette navette permet aujourd’hui le logement
des saisonniers sur l’ensemble de la commune des Avanchers-Valmorel.
Si l’extension du réseau de navette se poursuit, le logement saisonnier pourra se développer
sur l’ensemble du territoire.
Les nouvelles solutions de mobilité basées sur l’économie solidaire et les nouvelles
technologies peuvent également pallier en partie ces difficultés de déplacement.
Par ailleurs, un diagnostic des mobilités du territoire sera réalisé sur 2016 par l’agence Ecomobilité de la Savoie.

Indicateurs de suivi et d’évaluation
 Augmentation du nombre de personnes transportées dans les navettes et à
l’inverse, la diminution du nombre de voitures individuelles sur les axes de
circulation du territoire.

Esquisses d’actions
 Extension du réseau de navettes à l’ensemble du territoire toute l’année
 Création d’outils numériques liés à l’information client
 Mise en place d’une politique de valorisation des transports collectifs auprès




des saisonniers
Mise en place d’une politique d’auto-partage
Création d’un service de location de véhicules propres
Création d’un dispositif d’autostop sécurisé (lien avec l’APTV)
Réalisation d’un diagnostic des mobilités et pistes de solutions d’écomobilité
3.2 AXE N°2 : RENFORCER LA MISE EN MARCHE DE L’OFFRE DE LOISIRS ET
D’HEBERGEMENT
Enjeu n°2.1 : Création de produits touristiques à partir de l’offre existante
Enjeux Région Rhône-Alpes : diversification, compétence
POIA : Axe 1 - OS 1
CIMA : Axe 2.4
Objectifs opérationnels
Cet enjeu a pour objectif de créer de véritables produits touristiques à partir de l’offre
existante, en s’appuyant notamment sur la centrale de commercialisation Valmorel Booking,
outil fondamental au service du territoire qui doit demain, jouer un rôle majeur dans ce
processus.

Il paraît important également, pour le territoire, de posséder un produit d’appel phare mais
également des produits annexes simples et attrayants pour compléter l’offre.
Enfin, la phase de diagnostic a permis de mettre en évidence l’importance de mettre les
acteurs en réseau bien que cette démarche soit difficile aujourd’hui, notamment la mise en
relation des prestataires d’activités et des hébergeurs.

Indicateurs de suivi et d’évaluation
 Augmentation de la fréquentation touristique estivale du territoire

Esquisses d’actions
 Réalisation d’un schéma directeur de la randonnée pédestre
 Réflexion autour de l’activité vol libre sur le territoire
 Création de cartes territoire d’activités sportives, culturelles, des sentiers, etc.
 Poursuite de la structuration et promotion de l’activité VTT
 Mise en réseau de l’offre culturelle et patrimoniale du territoire
Enjeu n°2.2 : Renforcement de la politique d’hébergement touristique
Enjeu Région Rhône-Alpes : compétence, hébergement
POIA : Axe 1 - OS 1

Objectifs opérationnels
La problématique de l’offre non marchande sur le territoire de Valmorel et des Vallées
d’Aigueblanche est très présente. Il est important de mener des actions auprès des
propriétaires pour favoriser la location de leurs biens (prospection et entretien de la relation
client).
Parallèlement à ce constat, l’hétérogénéité des sources transmises met en avant la nécessité
pour le territoire de se doter d’un outil de visualisation et de caractérisation de son offre
d’hébergement pour mener de manière plus efficace ces actions en la matière.
Dans un premier temps, il parait indispensable de mettre en place un observatoire de
l’activité d’hébergement formelle et informelle sur le territoire.
Cet observatoire doit permettre dans un premier temps de faire un inventaire qualifié et
exhaustif de l’ensemble du parc d’hébergement du territoire. Il s’agira dans un deuxième
temps de pouvoir observer l’évolution des indicateurs et d’orienter ainsi les actions de la
centrale de commercialisation Valmorel Booking.
La centrale de réservation doit pouvoir s’appuyer sur cet observatoire pour devenir l’outil
fédérateur de l’offre d’hébergement d’une part mais également de l’offre touristique sur le
territoire et de sa commercialisation.
Enfin, il est nécessaire d’améliorer le soutien aux initiatives publiques et privées de création
et rénovation/réhabilitation d’hébergements touristiques (refuges, gîtes en montagne,
appartements, chalets, etc.)


Indicateurs de suivi et d’évaluation
 Augmentation du parc d’hébergement intégré à
commercialisation
 Emergence d’initiatives publiques/privées sur le territoire
la
centrale
de
Esquisses d’actions
 Création d’un observatoire de l’offre d’hébergement (voir enjeu n°1.1.)
 Mise en place d’une coopération entre les propriétaires privés et la centrale de
commercialisation
 Elaboration d’un schéma directeur de l’hébergement
 Création d’un label qualité pour les hébergements touristiques
 Poursuite du classement des meublés
3.3 AXE N°3 : DEVELOPPEMENT EQUILIBRE DU TERRITOIRE PAR LE DEVELOPPEMENT DES
SITES MAJEURS ET LA MISE EN VALEUR DES RESSOURCES LOCALES
Ce troisième axe de développement fait suite aux différents constats réalisés sur les pôles du
territoire. Chaque pôle a en effet sa spécificité qui fait le caractère riche et diversifié du
territoire de Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche aujourd’hui. Il s’agit de mettre en
lumière les complémentarités des sites qui créent tous ensemble la destination Valmorel et
participent à l’affirmation de la marque ombrelle.
Chaque entité du territoire doit demain devenir un pôle d’attraction fort de la destination,
s’appuyant sur les nombreuses ressources locales, tout en participant à la construction d’un
projet touristique commun.
Enjeu n°3.1 : Amélioration de la mobilité intra-station à Valmorel
Enjeu Région Rhône-Alpes : mobilité
CIMA : Axe 1.3

Objectifs opérationnels
Les inconforts de cheminement sont un problème perçu et exprimé par les visiteurs de
Valmorel, un motif de mécontentement. De plus, l’absence de liaison facile avec les
hameaux n’incite pas les skieurs à redescendre profiter des commerces du Bourg le soir
après le ski.
Pendant la période estivale, le principal frein à la mobilité des visiteurs dans la station est
l’absence d’un plan de signalétique clair permettant l’orientation rapide des visiteurs.
La configuration en hameaux étagés pose aujourd’hui problème pour des clients pour la
plupart urbains qui ne souhaitent pas marcher en station.
Il est important de réduire ces inconforts de cheminement pour d’une part augmenter la
satisfaction clientèle mais également permettre à tous les visiteurs et locaux, quel que soit
leur lieu de logement, de plus profiter des activités après-ski et du centre-bourg.
La problématique des escaliers, de l’accès aux résidences et de l’accès au cœur de station est
particulièrement mise en avant dans les enquêtes de satisfaction.
La saturation des parkings est également une problématique mise en avant.
Une réorganisation des différents services et activités sur la station pourrait également
permettre d’optimiser les déplacements des visiteurs.
Plusieurs actions viennent d’être lancées comme la géolocalisation des navettes ainsi que
l’installation de panneaux d’informations lumineux aux arrêts de bus.

Indicateurs de suivi et d’évaluation
 Augmentation de la satisfaction client au travers des questionnaires de
satisfaction

Esquisses d’actions
 Mise en place d’outils pour mieux informer les clients sur les solutions de
mobilité en temps réel
 Réalisation d’une étude mobilité et signalétique été/hiver au sein de la station
conjointement à une étude de réorganisation spatiale des services
Enjeu n°3.2 : Redynamisation du fond de vallée
Enjeux Région Rhône-Alpes : diversification, compétence
POIA : Axe 1 - OS 1 et OS 2
CIMA : Axes 2.3 et 2.4

Objectifs opérationnels
Le secteur de fond de vallée du territoire de Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche
représente aujourd’hui la porte d’entrée sur le territoire pour se rendre aussi bien sur le
versant de Valmorel que sur celui de Nâves.
Le secteur du fond de vallée représente aujourd’hui un double enjeu :
 Il doit devenir la vitrine du territoire : que les visiteurs se rendent sur le versant
de Nâves ou sur celui de Valmorel, ils passent par la porte d’entrée du territoire
que représente le fond de vallée. Il doit donc représenter le territoire, afficher
ses complémentarités, être mis en valeur mais aussi en faire la promotion.
 Il représente également un pôle d’attraction par l’activité thermale et bien-être
qui doit être revalorisée.
Il paraît important de redonner de l’attractivité à ce secteur pour donner envie aux visiteurs
transitant par le fond de vallée de s’y arrêter ou d’y prévoir un séjour ultérieur. Il est donc
nécessaire de le mettre en valeur.
Dans son rôle de vitrine du territoire, le secteur du fond de vallée doit être le lieu de
représentation et de transmission du terroir et du savoir-faire local.

Indicateurs de suivi et d’évaluation
 Développement d’une notoriété spontanée du territoire d’une part pour les
visiteurs qui le traversent mais également des différentes marques filles du
territoire pour les visiteurs qui sont sur place.
 Augmentation de la population thermale et de bien-être.

Esquisses d’actions
 Réalisation en fond de vallée d’une campagne de communication et de
promotion de l’ensemble du territoire
 Mise en valeur d’une porte d’entrée sur le territoire
 Création de produits touristiques localisés sur le fond de vallée et connectés à
l’ensemble du territoire
 Mise en place d’une offre touristique complémentaire à l’offre thermale et de
bien-être
 Création d’un groupement des artisans et producteurs locaux : vente de
produits, démonstrations, etc.
 Développement des APN
 Mise en valeur agricole, protection et mise en valeur de l’environnement, du
paysage et du patrimoine sur les Coteaux d’Aigueblanche (adrets de Tarentaise
– enjeu paysager prioritaire SCoT Tarentaise)
Enjeu n°3.3 : Renforcement de l’offre touristique de la vallée de l’Eau Rousse
Enjeux Région Rhône-Alpes : diversification, compétence, hébergement, mobilité
POIA : Axe 1 - OS 1
CIMA : Axes 1.4, 2.3, 2.4 et Axe 3

Objectifs opérationnels
La vallée de l’Eau Rousse constitue une des voies d’accès au mythique col de la Madeleine. Il
est important que la vallée puisse capter une partie des nombreux visiteurs qui transitent
vers le col mais également attirer des touristes de l’ensemble du territoire.
La vallée de l’Eau Rousse est également aujourd’hui la porte d’entrée vers le massif de la
Lauzière.
Il est nécessaire de donner un vrai positionnement à la vallée de l’Eau Rousse, aujourd’hui
trop confidentielle, en capitalisant sur la notoriété du massif de la Lauzière. Le sentier du
Tour de La Lauzière est une première étape en cours de structuration. Le projet du refuge du
Haut-Gentil doit permettre de renforcer ce produit.
D’autre part, la commune de Celliers (La Léchère) a aujourd’hui un projet de structuration de
l’accueil dans la vallée de l’Eau Rousse au niveau de la télécabine de Celliers : création d’une
maison des centralités (accueil touristique, vente de produits régionaux, location de
matériel, WC publics, etc.). Il paraît important que la vallée de l’Eau Rousse devienne de la
même manière que Nâves un pôle d’attraction du territoire avec un positionnement propre.
Un deuxième enjeu de développement de cette vallée est la mise en place d’une réflexion
autour de l’hébergement touristique de qualité. En effet, l’hébergement à Celliers est
aujourd’hui faible et peu qualitatif. Néanmoins, l’aménagement et l’actuelle réussite du
Logis des Fées représentent une expérience remarquable en terme d’hébergement dans la
vallée de l’Eau Rousse et le massif de la Lauzière.
Il est également important aujourd’hui, avant de pouvoir élaborer des projets autour du
massif de la Lauzière, de mettre en place un observatoire de la pratique touristique sur cette
entité du territoire. Cet observatoire doit permettre d’élaborer une base de données,
support demain des décisions de développement du territoire en termes d’accueil
touristique et d’hébergements.
Plusieurs de ces objectifs sont à traiter conjointement avec le versant mauriennais : les
communes de Saint-François Longchamp, Montgellafrey, Montaimont, et le SIVOM de La
Lauzière.

Indicateurs de suivi et d’évaluation
 Augmentation de la notoriété de la vallée de l’Eau Rousse
 Augmentation de la fréquentation des villages

Esquisses d’actions
 Mise en place d’une politique d’hébergement dans la vallée de l’Eau Rousse
autour notamment de partenariats public/privé
 Création d’une maison des centralités à Celliers
 Création d’une zone d’accueil des camping-cars à Celliers
 Création de produits touristiques dans le massif de la Lauzière à partir de
Celliers et Bonneval, en lien avec le versant mauriennais
 Création et diffusion de label « accueil vélo » / « accueil moto »
 Création d’un produit VAE, en lien avec le versant mauriennais
 Réhabilitation du refuge du Haut Gentil (Tour de La Lauzière)
 Création de gîtes par la réhabilitation d’une ancienne colonie de vacances
Enjeu n°3.4 : Développement du tourisme estival à Nâves
Enjeux Région Rhône-Alpes : diversification, hébergement
POIA : Axe 1 - OS 1
CIMA : Axe 2.4

Objectifs opérationnels
L’offre hivernale du site nordique de Nâves parait aujourd’hui assez satisfaisante.
Sur le plateau du Tovet, un bâtiment a été construit dans le cadre du précédent programme
Espace Valléen. Ce bâtiment propose une salle hors-sac, des toilettes et des casiers en hiver.
L’offre estivale étant très faible à partir du plateau du Tovet, le site présente aujourd’hui peu
d’attrait et le bâtiment construit est de ce fait fermé pendant 8 mois de l’année.
La structuration en cours de l’offre hivernale à Nâves doit être suivie par la création de
produits touristiques associés.
Cette structuration met également en évidence le déficit de l’offre d’hébergement dans la
vallée de Nâves. Il paraît important de rendre plus attractif le secteur pour des investisseurs
privés. Le village de Navette, situé à quelques kilomètres du village de Grand-Nâves,
présente à ce titre, un exemple remarquable de projets d’hébergements portés par des
privés.
Concernant l’offre touristique estivale, il semble important de s’appuyer sur une offre
structurée de promenade et randonnée dans le haut de la vallée.
Il paraît enfin intéressant de capitaliser sur les infrastructures construites dans le cadre du
précédent programme Espace Valléen pour créer un pôle de fixation au village de GrandNâves et de redynamiser la vallée de Nâves à partir du village.

Indicateurs de suivi et d’évaluation
 Augmentation de la fréquentation au sein de la vallée de Nâves aussi bien en
période hivernale qu’en période estivale

Esquisses d’actions
 Développement d’un produit randonnée à partir du village de Grand-Nâves
 Mise en place d’une politique d’hébergement à Grand-Nâves autour de
partenariats public/privé
 Organisation d’un produit vol libre dans la vallée de Nâves
 Transformation de la cure et de l’ancienne maison de la montagne en
hébergements touristiques
Enjeu n°3.5 : Création d’un produit d’appel touristique estival à Doucy
Enjeux Région Rhône-Alpes : diversification, hébergement
POIA : Axe 1 - OS 1

Objectifs opérationnels
Les clients de la station de Doucy viennent profiter du domaine skiable de Valmorel tout en
privilégiant une petite station accessible, « loin des foules ». C’est ce produit d’appel qui fait
l’attractivité de Doucy en période hivernale. En période estivale, le manque d’activités à
Doucy ne permet pas d’affirmer le positionnement famille de la station et d’attirer
suffisamment cette clientèle.
Il paraît important de mener à Doucy une politique en faveur des investisseurs privés dans le
cadre du développement d’un produit touristique.
Cette politique devra s’inscrire dans le projet global de territoire fort et collectif.
Pour que Doucy puisse se démarquer, notamment en période estivale, il semble important
de développer une offre, un produit, une activité phare, un événementiel, complémentaire à
l’offre existante dans les stations voisines (Valmorel Village et Saint-François-Longchamp
notamment) et s’insérant en complémentarité dans le territoire de Valmorel et des Vallées
d’Aigueblanche.
Il semble également important de mener une réflexion sur la mobilité entre Doucy et
Valmorel.
Un concept estival fonctionnant très bien se développe actuellement sur Doucy « Fais Tes
Vacances ». Ce partenaire important de la station permet aux visiteurs de devenir acteurs de
leurs vacances et de leurs activités.
Enfin, il paraît indispensable que l’actuel observatoire de la performance touristique de la
station de Valmorel puisse englober la station de Doucy.

Indicateurs de suivi et d’évaluation
 Augmentation de la fréquentation estivale des hébergements à Doucy
(augmentation des séjours)
 Augmentation de la fréquentation estivale des activités à Doucy (passages)

Esquisses d’actions
 Mise en place d’une liaison entre Doucy et Valmorel
 Création d’un produit 4 saisons phare
4. LA GOUVERNANCE DU DISPOSITIF ET LES ARTICULATIONS AVEC LES AUTRES ECHELLES
4.1 LA GOUVERNANCE DE L’ESPACE VALLEEN
La CCVA assurera le pilotage et le portage du dispositif et des procédures contractuelles.
Un chef de projet Espace Valléen animera à temps plein le contrat, et sera assisté du
Directeur Général des Services de la structure lorsque nécessaire.
Le pilotage global du dispositif sera assuré par un binôme élu/technicien (Vice-président de
la CCVA chargé du tourisme/chef de projet Espace Valléen).
D’autres ressources locales et acteurs clés seront associés suivant les thématiques traitées,
notamment le Directeur de l’Office de Tourisme intercommunal, la directrice de la centrale
de commercialisation…
Le chef de projet Espace Valléen aura pour missions :
 D’accompagner les porteurs de projet : qualifier et planifier les travaux avec les
différents maîtres d’ouvrage, mener des actions d’assistance et de conseil
auprès des prestataires (maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, techniciens,
institutions…), accompagner le montage de dossiers, en lien avec les
procédures et dispositifs à l’œuvre sur le territoire ;
 D’organiser et animer des réunions : comité de pilotage local, groupes de
travail entre professionnels, être en contact technique régulier avec les chargés
de mission des principaux partenaires ;
 Mettre en réseau, professionnaliser et sensibiliser les acteurs touristiques
concernés : organiser des journées de sensibilisation au développement
durable en stations et au projet défini, mettre en place des sessions de
formations, des éductours, des tables rondes ;
 Rechercher de l’information : mener une veille documentaire et technique sur
le développement en stations, les réflexions stratégiques, les expériences
menées ;
 Être responsable du suivi administratif, budgétaire et comptable du contrat,
notamment lors des rendez-vous annuels ;
 Assurer le suivi technique, le contrôle des opérations menées dans le cadre du
programme Espace Valléen, et être en lien avec les organes institutionnels de
contrôle et d’évaluation ;
 Communiquer sur les projets réalisés sur le territoire ;
 Participer activement au réseau des Espaces Valléens et à la capitalisation à
l’échelle « massif »
Cette animation est indispensable à la mise en œuvre cohérente et durable du plan d’action.
Le chef de projet s’appuiera sur un comité de pilotage, organe chargé d’orienter, décider et
valider l’avancement du programme. Ce comité se réunira au minimum deux fois par an.
Il sera constitué des partenaires institutionnels, de socioprofessionnels du territoire, de
l’Office de Tourisme intercommunal et de ses relais locaux, des collectivités territoriales, de
la société des Remontées mécaniques, de l’Agence Touristique Départementale et de
représentants de la société civile.
Les représentants des 3 communes de Maurienne seront associés à ce comité de pilotage
afin de progressivement entrer dans la gouvernance du dispositif.
Un comité technique rassemblant les techniciens des partenaires institutionnels ainsi que
les techniciens de la CCVA (voire des communes lorsque cela sera pertinent) sera chargé de
valider techniquement les actions et vérifier leur compatibilité avec la stratégie globale et les
orientations des programmes financiers. Il se réunira périodiquement, notamment avant les
comités de pilotage afin de préparer la programmation à valider.
4.2 MODALITES D’ARTICULATION AVEC LES AUTRES ECHELLES TERRITORIALES
4.2.1 INTERNES AU TERRITOIRE DE VALMOREL ET DES VALLEES D’AIGUEBLANCHE
Une politique dynamique en faveur de la population locale et des saisonniers
Les collectivités locales et certains grands acteurs privés du développement économique des
Vallées d’Aigueblanche ont engagé de nombreuses actions en faveur de l’amélioration du
cadre de vie, des conditions de travail des saisonniers ou encore en matière de santé.
La commune d’Aigueblanche est exemplaire en la matière avec la récente construction d’une
Maison de Santé rassemblant 19 professionnels de santé (infirmières, dentistes, spécialistes,
pharmaciens). Ce véritable pôle de santé territorial est une forme de réponse à la fermeture
des services de l’hôpital de Moûtiers.
Par ailleurs, la commune d’Aigueblanche met en œuvre une politique ambitieuse de
maintien du tissu économique local, notamment en direction des commerces du bourg.
Cette redynamisation se traduit par l’acquisition de commerces fermés ou en cours de
cessation d’activités, une remise aux normes et une rénovation si nécessaire et une revente
ou location pour la poursuite d’une activité commerciale.
D’autre part, le territoire, pionnier dans la prise en considération des saisonniers en station,
mène toujours une politique active en faveur de leur insertion, de l’amélioration de leurs
conditions de vie et de création des conditions pour leur fidélisation. Le foyer logement Le
Bercail, construit dès l’origine de la station de Valmorel par la CCVA, d’une capacité
significative de 76 logements, a connu une rénovation de ses espaces de vie sociale lors du
précédent programme Espace Valléen. Cette Maison des Saisonnalités a même été labellisée
Relais de Services Publics (RSP) en 2012 et remplit les missions d’information du public et
d’aide dans les domaines de la recherche d’emploi, de la formation, du logement, de la
santé, de la réglementation du travail ou des prestations sociales.
Cette politique active en direction des travailleurs saisonniers se traduit également par la
gestion d’un foyer logement à La Léchère qui accueille des salariés ponctuels ou permanents
des sociétés de transport ou de BTP locales.
Le secteur privé n’est pas en reste puisque la SPL Valmorel Gestion, qui exploite le service
Valmobus, a un contrat avec la société des remontées mécaniques pour une liaison
pendulaire (matin et soir) quotidienne entre Valmorel et le fond de vallée afin de transporter
les salariés de l’entreprise. Valmobus transporte également une grande partie des salariés
du Club Med entre leur domicile et leur lieu de travail.
Le projet Valmorel 3
Le projet Valmorel 3 est un programme ambitieux de transformation et de modernisation de
la station de Valmorel à horizon 2040 (cf. document de présentation en annexe).
Un plan d’action transversal sera mis en œuvre pour atteindre l’objectif de renouvellement
urbain, d’amélioration et de création de services, et de transformation de la gouvernance :
 La rénovation énergétique des copropriétés à grande échelle : isolation, nouveau
système de chauffage, gestion du confort par la domotique,
 La montée en qualité de l’offre touristique :
o labellisation des meublés de tourisme,
o centralisation de l’offre touristique,
o création de services complémentaires au profit des touristes via le
numérique, les nouvelles applications qui permettent de se déplacer, de se
loger, en lien avec l’économie solidaire,
o amélioration de l’accueil des clients grâce au numérique et aux services,
o amélioration de la qualité des services sur place (wifi, déplacements,
remontées mécaniques)
o L’intégration des partenaires privés dans une logique de partenariat
« économie mixte » : raisonner « entreprise station ». On ne parle plus
d’entités touristiques à Valmorel, mais bien de partenaires commerciaux,
travaillant sur une même marque. Il s’agit d’un partenariat « économie
mixte » où les entreprises, les apporteurs d’affaires et les services travaillent
ensemble au cœur d’un schéma de gouvernance,
 La transformation des propriétaires en ambassadeurs actifs de la marque Valmorel
La commune des Avanchers-Valmorel et la CCVA s’associent à des partenaires privés comme
SAMSE pour élaborer un dossier de candidature au mécanisme d’aide européen ELENA afin
de financer le lourd volet de la rénovation énergétique.
Il sera question dans un premier temps d’auditer l’ensemble des 25 copropriétés de
Valmorel avec un budget d’étude de 300 000 € (audit énergétique et pilotage de
l’accompagnement du projet), puis d’engager les travaux pour un budget de 6 à 8 millions
d’euros.
Le premier objectif est d’être en adéquation avec les objectifs nationaux dans le cadre de
l’initiative 20 / 20 /20 :
-20 % de conso d’énergie
-20 % d’émission de gaz
+20 % de production d’énergie
Les premières études vont être lancées, et les premières actions réfléchies en comité de
pilotage Valmorel 3. Certaines actions seront sans doute proposées pour intégrer le plan
d’action du programme Espace Valléen.
4.2.2 A L’ECHELLE DE LA TARENTAISE
Le projet de territoire est défini à l’échelle de la vallée de la Tarentaise (43 communes).
En Tarentaise, les fonctionnements et les modes de vie de la vallée amènent une
interdépendance des communes entre elles, mais aussi des acteurs locaux entre eux.
Progressivement, sont nés le besoin et l’idée de définir ensemble, grandes et petites
communes, un Projet de Territoire à l’échelle de la Tarentaise.
Cette échelle a de nombreuses pertinences ; tout d’abord économique et touristique mais
également sociale, humaine et environnementale. La Tarentaise constitue un territoire
homogène qui partage un environnement, une culture et de nombreux points communs.
Le Projet de Territoire pour la Tarentaise est la projection politique de la vallée, le
« souhaité» par les élus pour les 10 - 20 ans à venir. Il intègre les grandes orientations
futures selon différents regards de la vie locale : aménagement, économie, environnement
et espace, services à la population.
Une charte de développement qui reflète l'état des lieux avec les grands enjeux et
orientations du territoire a été élaborée. La charte s'oriente autour de 2 axes :


Rééquilibrage d'une grande vallée touristique
Prise en compte de la ruralité montagnarde du territoire
C’est l’Assemblée du Pays de Tarentaise Vanoise (APTV) qui porte le projet et le programme
d'actions contractualisé avec les partenaires financiers (Département, Région, Agence de
l’Eau, Etat) pour la déclinaison opérationnelle des projets :








Contrat Territorial de Savoie (CTS)
Contrat de Développement Durable Rhône-Alpes Tarentaise-Vanoise (CDDRA)
Schéma de Cohésion Territorial Tarentaise-Vanoise (SCoT)
Liaison Entre Actions de Développement de l’Economie Rurale (LEADER)
Plan Climat Energie Territorial (PCET)
Territoire à Energie Positive (TEPOS)
Contrat de Bassin Versant Isère en Tarentaise (CBV)
PSADER/PPT
De nombreuses thématiques telles que les services à la population (jeunesse, saisonnalité,
garde d’enfants, offre de santé), la préservation de l’eau, des rivières et des milieux
aquatiques (Contrat de Bassin Versant), le maintien d’une agriculture de montagne
dynamique et d’un pastoralisme fort, ou encore la valorisation des produits locaux et la
commercialisation en circuit court sont pilotées et coordonnées par l’APTV.
La CCVA et ses communes membres, sont parties prenantes dans ces politiques au sein du
syndicat et travaillent avec les autres collectivités à l’échelle de la Tarentaise-Vanoise,
échelle pertinente pour réfléchir et travailler sur ces questions.
Une attention particulière sera apportée aux complémentarités entre le dispositif Espace
Valléen de Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche et ces procédures contractuelles,
notamment via la participation de l’APTV au comité de pilotage de l’Espace Valléen.
Focus sur l’articulation avec le CCDRA Tarentaise-Vanoise
Le CDDRA s’est construit parallèlement au Projet Stratégique Agricole et de Développement
Rural (PSADER) et au Contrat de Territoire Savoie 3ème Génération (CTS), afin d’optimiser au
mieux les besoins de financements qui sont apparus lors de la définition du projet de
territoire. Le CDDRA a été validé en août 2014 et est opérationnel pour une durée de 5 ans
(2020).
Il se définit autour de cinq axes pour une stratégie resserrée autour de la diversification
touristique estivale, dont l’axe fort « Diversification et pérennisation de l'activité
touristique ».
La stratégie de diversification touristique du CCDRA/CTS est appliquée à la globalité de la
Tarentaise avec notamment les objectifs suivants :
 Développer un tourisme basé sur l’authenticité et l’identité de la vallée (qualité de
l’accueil, diffusion des flux touristiques sur l’ensemble de la vallée, valorisation du
patrimoine naturel et culturel)
 Structurer l’offre pour répondre aux attentes de la clientèle (développer la
randonnée et la structurer à l’échelle de la vallée)
 Sauvegarder et mettre en valeur l’ensemble des patrimoines de la vallée (Pays d’Art
et d’Histoire, mise en réseau des sites patrimoniaux, favoriser la sauvegarde du
patrimoine et la transmission des savoir-faire traditionnels)
 Renforcer la cohésion du territoire (unité et identité, projets et produits communs)
 Construire une image de la Tarentaise l’été (donner une image estivale cohérente de
la Tarentaise)
Les soutiens financiers s’appliquent à des actions structurantes à l’échelle de la vallée telles
que la création et la structuration du Grand Tour de Tarentaise, la création d’un outil
commun de gestion de l’offre de randonnée…
Une attention toute particulière sera apportée à l’articulation entre la stratégie de l’Espace
Valléen et du CDDRA puisque des actions transversales et complémentaires existent et
peuvent être développées. Ce sont des actions passerelles, qui résultent d’actions en faveur
de la mutualisation de moyens, de la bonne gestion territoriale et de la création de liens
entre des territoires voisins.
La stratégie de l’Espace Valléen est conforme aux orientations de la charte de
développement du CDDRA Tarentaise-Vanoise avec cet objectif commun de diversification
touristique estivale.
La participation de l’APTV au comité de pilotage et celle du chef de projet Espace Valléen aux
commissions thématiques de l’APTV assurera la complémentarité des dispositifs.
Focus sur le programme LEADER Tarentaise-Vanoise
LEADER est un programme européen destiné à soutenir des projets de développement rural.
Sa mise en œuvre s'appuie sur une stratégie de développement basée sur des thématiques
ciblées, définie et mise en œuvre dans le cadre d'un partenariat entre acteurs publics et
privés regroupés au sein d'un Groupe d'Action Locale (GAL).
Le programme LEADER Tarentaise-Vanoise est centré sur 2 thématiques avec comme finalité
l’expérimentation d’un nouveau modèle territorial basé sur un mode de vie écoresponsable
et solidaire :


La Vitalité sociale des territoires ruraux
L’Adaptation au changement climatique
La stratégie de l’Espace Valléen est en cohérence avec le programme d’action LEADER et ne
traitera pas directement des mêmes problématiques, mais complètera au contraire
parfaitement la stratégie du GAL sur certaines problématiques (maintien des paysages
ouverts, mobilité des saisonniers…).
4.2.3 DANS LE CADRE DU RESEAU DES ESPACES VALLEENS
Afin de favoriser les échanges et d’intégrer notre stratégie aux actions interrégionales du
massif des Alpes, plusieurs actions sont envisagées.
A L’ECHELLE DU MASSIF – LE RESEAU DES ESPACES VALLEENS :

Le chef de projet « Espace Valléen » participera aux échanges et aux actions de
capitalisation du réseau réunissant l’ensemble des Espace Valléens et piloté par un
assistant à maîtrise d’ouvrage.
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D’autre part et conformément aux échanges qui ont eu lieu lors de la réunion des
Espaces Valléens du 1er juillet dernier, les thématiques transversales interespaces
valléens qui ont été ciblées pour un travail en commun sont les suivantes :
o Hébergement touristique – quelle réponse apporter aux problématiques des
centres de vacances et des résidences secondaires / lits froids ou qui peuvent le
devenir ?
o La commercialisation – quelles évolutions – conditions d’adaptation aux
évolutions des modes de consommation ?
o L’itinérance – enjeu de captation des clientèles et de maximisation des
retombées économiques
A L’ECHELLE LOCALE – LE RESEAU LOCAL DES ESPACES VALLEENS :
Le territoire de Valmorel et des Vallées d’Aigueblanche, est voisin de celui d’Arlysère (partie
Beaufortain). De fait, notre territoire se doit de travailler à minima avec cet autre Espace
Valléen afin d’assurer, sur plusieurs thématiques, une continuité de structuration dans un
souci de cohérence nécessaire voire indispensable pour des clientèles touristiques dont on
sait qu’elles sont mobiles en été.
Les thématiques identifiées sont les suivantes :
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La question de la gestion des flux sur les sites sensibles/gestion des conflits d’usage.
La médiation des patrimoines et l’échange de méthodologies de travail et d’outils
innovants pour une mise en valeur des patrimoines.
La définition de schéma de cohérence des activités de pleine nature et notamment
de la randonnée, afin d’assurer une continuité de circulation et de pratique entre nos
sites.
Ces thématiques pourront également être traitées avec d’autres Espaces Valléens avec
lesquels Arlysère entretient déjà des liens étroits, comme le PNR des Bauges.
Pour ce qui est de la gouvernance relative à ce réseau :
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Des échanges avec d’autres espaces, notamment Arlysère, nous ont permis de définir
les thématiques ci-dessus citées
Suite à cette phase de définition de la stratégie, les Chefs de projets des différents
espaces s’organiseront, selon des modalités à définir courant de l’automne, pour
assurer un lien durant la phase opérationnelle des contrats.
La stratégie touristique proposée dans le cadre de la candidature au dispositif
Espace Valléen s’inscrit dans le projet de territoire Tarentaise-Vanoise porté
par l’APTV.
Le projet de territoire de la Tarentaise mis en œuvre grâce aux différentes
procédures contractuelles portées par l’APTV et complémentaires à la
stratégie de l’Espace Valléen assure une parfaite adéquation entre les
objectifs de la CIMA, du POIA (hors Axes Stratégiques 2 et 3), de la politique
Régionale, et la vision globale du développement du territoire de Valmorel et
des Vallées d’Aigueblanche.
Si elle ne répond pas à elle seule aux enjeux identifiés dans le diagnostic
touristique du territoire, cette stratégie s’inscrit en complémentarité des
actions et des initiatives déjà réalisées et en cours de réalisation.

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