Actualités - Institution des Chartreux

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Actualités - Institution des Chartreux
Les Chartreux
n°35
Actualités
Sommaire
p 6 >8
Culture
• Echo du ciné club du 12 octobre 2006 : Wim Wenders,
Les ailes du désir
p 9 >11 Histoire
• Un « Chartreux » au Concile Vatican I
p 12 >14 Association des Anciens Elèves
• Entretien avec Thierry Binachon
p 15 >42 Actualités
58, rue Pierre Dupont
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consultez notre site internet :
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Directeur de la publication : Jean-Bernard Plessy
Rédacteur en chef : Patrice Moret
Photographies : rédacteurs – APA (atelier patrimoine
Chartreuse du Lys Saint Esprit)
• Un gymnase pour l’Institution des Chartreux
• Le gymnase, un défi relevé
• Séjour à Berlin à l’occasion du jubilé (100ème anniversaire) de la
création de notre lycée partenaire
• Pèlerinage des élèves de 4ème à Châteauneuf-de-Galaure
• Welcome to Montana
• A l’école
- Le nouveau CM1/CM2
- A comme Afrique
- Les CM2 ont du goût…
• 2007 : une année riche en concerts à la chapelle de l’Institution
• Les Chartreux – Sainte Famille à l’abbaye
Notre-Dame de Randol
• Résultats 2006
- Brevet des collèges
- Baccalauréat
- Prix des Anciens
- Brevet de technicien supérieur
- Examens de Cambridge
- DPECF
- DECF
- Intégrations aux grandes écoles de commerce
• Calendrier 2006-2007
• Carnet
Editorial
Jean-Bernard Plessy,
supérieur de l’Institution des Chartreux
C’est passionnant d’aller à l’école. Ça l’est même tellement que l’on
voit toujours arriver avec regret la fin de la journée ou le temps des
vacances. Serai-je compris et suivi par nos jeunes amis qui peutêtre liront ces lignes ? Je crains que non, je suis même certain que
non, si je n’explicite pas cette affirmation première qu’ils prendront
à coup sûr pour une boutade.
Alors, allons-y, et adoptons, pour l’heure, la sécurité de la forme
conditionnelle. Ce devrait être passionnant d’aller à l’école. Cela
devrait même tellement l’être que l’on verrait toujours arriver avec regret la fin de la journée ou le
temps des vacances.
Au fond, qu’est-ce qu’un cours, qu’est-ce qu’une étude ? Un cours, c’est d’abord un temps, précis ;
un temps de 55 minutes, ou de deux fois 55 minutes : un temps merveilleux à l’intérieur duquel
vont se passer des choses prodigieuses : la résolution d’un problème, en mathématiques par exemple
résoudre un problème de maths, c’est faire disparaître, c’est démonter, dissoudre l’obstacle qui
empêchait l’intelligence de poursuivre son chemin. C’est libérer l’esprit par l’esprit. C’est vrai d’une
traduction latine ou grecque, c’est vrai en physique ou en biologie… Un cours c’est aussi un temps
pour exercer sa mémoire, apprendre des vers par exemple, en littérature, les retenir tellement
qu’ils descendent au plus profond de soi, et cependant ils remontent facilement à la surface, du
fait de quelque association d’idée ou de l’esprit. Un cours, une étude, c’est le temps jamais vain
où, patiemment, l’esprit construit sa science, son savoir, c’est-à-dire son espace de liberté, une
liberté conquise au prix de la compréhension claire et distincte de ce qui était autrefois confus
et désordonné. C’est ce temps prodigieux où l’intelligence se livre à son jeu favori : rapprocher la
cause de l’effet, parcourir de manière autonome l’itinéraire qui sépare l’hypothèse de la vérification,
l’opinion de la certitude, l’obscurité de la lumière.
Cette expérience, vous la faites tous à un moment ou à un autre de vos cours, même si vous n’êtes
peut-être pas dans les meilleures dispositions – toujours – même s’il vous semble que le professeur
n’est peut-être pas dans les meilleures dispositions – toujours.
Mais s’il est passionnant d’aller à l’école, c’est aussi parce que chaque cours est un lieu, un lieu où
l’on peut faire de grandes rencontres. Un lieu, un espace, qui vont nous permettre de rencontrer,
d’entendre, de faire connaissance avec les plus grands auteurs de notre littérature française : un
cours, des cours, où l’on peut s’attendre à rencontrer Rabelais, Montaigne et Ronsard, La Fontaine
ou Pascal, Racine ou Molière ; un lieu où il nous sera donné de les entendre, de les comprendre ; un
lieu où l’on verra défiler ces grands génies de la pensée scientifique, ces magiciens du chiffre, de
Thalès à Laplanque, un lieu qui nous donnera accès aux laboratoires de Pierre et Marie Curie, ou à
celui de Pasteur, un lieu où l’on se promène, de galeries en galeries pour découvrir, situer, dater dans
le temps, la peinture d’un Rubens ou d’un Velasquez, la musique d’un Bach ou d’un Wagner.
Oui, l’école est passionnante parce qu’elle est le lieu certain où se construisent en nous connaissance
et culture au gré de nos rencontres permanentes et bouleversantes avec tous ceux qui ont été et qui
sont la connaissance et la culture.
C’est comme cela qu’élèves et professeurs doivent concevoir l’école, à l’inverse d’un rapport
unilatéral dans lequel le professeur déverserait sur l’élève passif un savoir dont 80 % lui demeurerait
étranger.
Je vais à l’école parce que, chaque matin, je sais que je vais rencontrer une foule de gens passionnants,
vivants, à jamais vivants, parce que leur œuvre, leurs œuvres sont des œuvres d’art. Et je trouve
cela passionnant que ces auteurs, ces penseurs, ces génies de l’humanité « convoqués » par mon
professeur dans ma salle de classe, contribuent chaque matin à me faire entrer dans l’intelligence du
monde où je vis et qui s’offre comme un monde à découvrir et à comprendre.
Oui, l’école, toute école est normalement le lieu des plus hautes rencontres, le lieu fascinant où les
intelligences se parlent, s’interpellent par delà les siècles, se répondent, et offrent le visage magnifique
d’une humanité de l’image et de la ressemblance d’avec le Créateur.
En effet, c’est lorsque l’homme utilise toutes les potentialités d’intelligence, de création, d’initiative
au service de la Vérité qu’il ressemble le plus à Dieu, qu’il retrouve et affirme sa condition d’être
créé à l’image de Dieu.
C’est pourquoi le projet éducatif de toute école catholique n’est-il pas, par-delà ces rencontres qu’il
doit favoriser comme n’importe quelle autre institution scolaire, de promouvoir, de stimuler la
Rencontre avec le Créateur, la Rencontre avec l’Unique, avec le Tout Autre ? Une rencontre avec
Celui qui est à l’origine de tout, de la vie, de toute vie, du Temps et de l’Histoire, de l’homme luimême.
Toutes les rencontres magnifiques que l’élève est amené à faire au long de son parcours scolaire,
même si elles fécondent son intelligence, construisent sa pensée, nourrissent sa culture, n’épuisent
pourtant pas le désir de connaître que tout homme porte en lui. L’élève devient alors aussi le disciple,
comme au début de l’Evangile de Saint-Jean, et s’entend dire de la bouche même du Maître luimême : « Qui cherchez-vous ? » St Jean I – 38.
Oui, toute école est un lieu extraordinaire de rencontres humaines merveilleuses. Par vocation,
l’école catholique est le lieu privilégié de la Rencontre surnaturelle.
« Maître, où demeures-tu » ? St Jean I – 39.
Culture
Echo du ciné club
du 12 octobre 2006
Wim Wenders :
Les ailes du désir
Das Himmel über Berlin, Berlin, 1987
François de Muizon,
Professeur de philosophie
Le film naît de la rencontre entre un désir
(celui de Wim Wenders de retourner à Berlin
pour y faire un film), un texte (les dialogues
de Peter Handke) et un regard (celui de Henri
Alekan, qui tient la caméra). Un film tourné très
rapidement, en quelques mois avec beaucoup
d’improvisation.
Enfance, origine, Wenders choisit de retourner
à Berlin, sa ville d’enfance. C’est un retour
à l’origine. « Lorsque l’enfant était encore
enfant... » Il s’agit de cette part de gratuité et
d’ouverture qui sommeille en chacun de nous.
Naïveté du regard des enfants, présence aux
anges qu’ils voient naturellement, privilège des
cœurs purs, ouverts au merveilleux. L’enfant
regarde en l’air, vers le ciel. L’enfance, c’est
aussi l’âge des questions métaphysiques,
de l’émerveillement, de la simplicité, de la
transparence de l’esprit en contact avec l’essentiel :
« Pourquoi suis-je moi et pourquoi pas toi ? Le
mal existe-t-il vraiment et y a-t-il des gens qui
sont vraiment les mauvais ? Comment se faitil que moi qui suis moi, je n’étais pas et qu’un
jour, moi qui suis moi, je ne serais plus ce moi
qui suis ? » L’enfance, c’est aussi la réconciliation
avec les joies simples du quotidien, avec le jeu, le
cirque. Voyant l’invisible, l’enfant est un passeur.
D’où sa connivence avec les anges.
Babel, ville emmurée, mais le monde de Berlin
est un monde morcelé : solitude, flux de paroles
sans communications, image de notre monde
des médias, rappelée par l’émetteur (1ère image).
Tout est impersonnel, vide, déserté. Solitude des
paroles sans écoute, insupportable, qui conduit
au suicide. Au cœur, comme une blessure géante,
le Mur qui sépare. La blessure est obstacle qui
coupe tout élan vers l’absolu. « J’aimerai bien
voler... l’avion finira par s’écraser. » Monde
de pensée indéfinie. Flot de méditations, de
dialogues, mais surtout de monologues. Tout
s’entend, mais tout finit dans l’oubli. Personne
n’écoute. Les anges seront-ils l’oreille invisible
qui sauve de l’anonymat ? Ce « Tu » mystérieux
à qui s’adressent nos paroles. La ville porte les
stigmates de la guerre, mémoire douloureuse,
mais vivante grâce à Homer, son conteur
aveugle, témoin du passé, passeur lui aussi,
comme Homère jadis racontait la guerre de
Troie.
Regard d’ange, point de vue absolu ?
Damiel apparaît au sommet d’une église. Il voit
tout. C’est une « vision du monde » (en allemand
“ weltanschauung ”) grandiose. L’ange est esprit,
intemporel, éternel : il accède à l’essence des
choses et représente une manifestation de l’esprit
et du savoir absolu. Plus qu’un symbole religieux,
l’ange incarne la philosophie idéaliste de Hegel.
Mais dans le même temps, les anges posent
un regard de tendresse sur chaque situation
singulière, sur chaque personne incarnée.
Perdu dans l’universel, ou les généralités, il est
pourtant sensible au particulier, et comme tenté
par la nostalgie ou la curiosité du singulier, du
« charnel ». Caméra souple et caressante, qui
glisse indéfiniment, passe les murs, refait l’unité
de ce qui est séparé. C’est leur regard qui fait les
liens, qui relie, regard « religieux ». Des liens
invisibles se tissent au-delà des mots. L’ange
passe, réconforte, transmet le souffle de vie
au mourant, l’espoir au désespéré. Par-delà les
mots, une secrète présence. Damiel a une place
particulière. C’est l’ange qui s’incarne. Figure
christique ? Cassiel, lui, renvoie à l’origine, à la
création, figure en retrait, figure du Père ?
Présence et mémoire face au devenir
Les anges portent la mémoire ancestrale de
1’humanité, 1’histoire universelle depuis
la création. Leur lieu de prédilection est la
bibliothèque. Leur fonction : observer, attester,
témoigner, rendre des comptes du temps qui
passe. Ils attestent, confirment, se souviennent,
sont présents au moindre geste humain, afin
d’éviter qu’il ne sombre dans l’insignifiance.
Les anges s’approchent de 1 ’ homme, enfermé
dans sa solitude. Ils recueillent leur murmure
intérieur, dans la rue, le métro. Tout se mêle :
l’essentiel et l’insignifiant. Mémoire d’histoires
qui s’entremêlent dans le désordre. Grâce à leur
présence, les événements de la vie de chaque
homme ne sont plus abandonnés au fleuve du
devenir qui emporte tout, qui détruit. Mémoire
qui sauve de l’oubli et de l’insignifiance.
A voir une histoire, exister
Il s’agir de vivre une histoire singulière,
personnelle, sensée. Il s’agit de retisser les fils de
l’existence. Dans la bibliothèque où s’entremêlent
les voix, les esprits se concentrent, et le vieil aède
oublié n’oublie pas : il s’obstine à raconter le récit
oublié de 1’humanité. Le récit nous ramène à
nos origines : « Pourquoi suis-je moi ? Pourquoi
ici ? et maintenant ? » et à l’origine du monde,
l’unité avant les divisions… Chaque histoire
particulière se greffe à l’Histoire Universelle.
C’est aussi le drame de Marion qui n’ayant pas
d’histoire, ne sait plus qui elle est.
« Entrer dans le fleuve », passer
Avoir une histoire, c’est aussi « entrer dans le
fleuve » du devenir (cf. Héraclite), c’est prendre
chair, c’est s’incarner. « Je vais entrer dans le
fleuve ; maintenant ou jamais : instant de gué ».
Il s’agit d’oser franchir les murailles, prendre le
risque de passer de l’intelligible au sensible, de
l’éternité sans événement à l’existence risquée,
de l’universel au particulier. Vivre une histoire,
c’est aussi laisser une trace, s’inscrire, être soimême marqué, transformé, voire blessé : en
s’incarnant, Damiel devient vulnérable, accepte
de manquer. Traversant le mur de la séparation,
il est blessé par l’armure rouillée de son passé
éternel, dont il devra se séparer. Quittant
l’abstraction de la contemplation de l’universel
(où il ne lui manque rien sauf de manquer, de
désirer), il découvre et acquiert un savoir issu de
l’expérience singulière : « Je sais maintenant ce
qu’aucun ange ne sait. » Damiel est le passeur
du monde éternel des anges au monde du
devenir et de la chair. « A bas le monde derrière
le monde » (cf. Nietzsche et la critique des
« arrière-mondes ») : il renonce à tout savoir,
pour entrer dans la joie de découvrir. Il perd
l’éternité pour acquérir un corps. Il naît à « son
premier jour », à une vie qui sera elle-même
marquée par la mort. Damiel veut découvrir la
saveur du particulier, du personnel, du charnel,
du sensible : « Je la prendrai dans mes bras. Elle
me prendra dans ses bras ». C’est le moment
du « négatif », où l’esprit consent à se perdre
dans son autre, le sensible. Pour Cassiel, seul
existe le monde intelligible, le sensible n’est
qu’illusion (Parménide, Platon ?) : « Rien de
tout cela n’est vrai ». En passant de l’autre côté
du Mur, Damiel assure la communication entre
les mondes.
La pesanteur et la grâce
« La pesanteur et la grâce » (cf. Simone Weil),
c’est l’univers du cirque, l’univers de Marion.
Légèreté car on vole, mais gravité car la chute
est toujours possible, comme dans l’existence.
Marion (Solveig Dommartin, fiancée à Wim
Wenders à l’époque du tournage) est un ange
dérisoire, pathétique (cf. les plumes du poulet).
Image de la condition humaine qui cherche
désespérément à rivaliser avec les anges. Cette
verticalité est nouvelle chez Wenders. Une
légèreté céleste qui mène à une gravité féconde.
Le centre de gravité sera le moment de la
rencontre. Là, le monde a un centre, un poids.
Culture
Rencontre de deux désirs
Le regard amoureux de l’ange posé sur le corps
nu de Marion a ouvert en lui une brèche, celle du
désir. Le désir de Damiel rencontre le désir de
Marion qui elle, a « envie d’aimer » sans savoir
qui aimer, désir ouvert sur l’absolu, disponible
à la nouveauté, à l’altérité... Cette rencontre
est le lieu d’un passage (passage fugitif du
noir et blanc à la couleur, qu’il ne pourra plus
oublier). Marion est vidée (« le vide, la peur... »),
déracinée (« je suis quelqu’un sans origine,
je suis libre, je puis tout m’imaginer, tout est
possible »), en quête d’elle-même (« trouver
qui je suis »). Comme Damiel, elle cherche à
avoir une histoire, « en finir avec le hasard ».
Elle est en creux, en attente d’une présence,
(« je veux seulement trouver quelqu’un »). Elle,
la trapéziste, cherche à se poser, à prendre racine
sur la terre.
Réconciliation, unité
La scène finale de la rencontre est sur fond
de grande sérénité, de repos métaphysique :
Marion vient s’asseoir auprès de Damiel comme
s’ils devaient se trouver là de toute éternité.
Le désir satisfait, instant d’éternité ? Plus rien
n’est insignifiant quand elle a enfin trouvé
celui avec qui elle pourra être « solitaire »,
enfin elle-même singulière, unique car unifiée,
réconciliée par la présence de l’autre, enfin
capable de se donner toute entière à un homme.
Elle a trouvé une terre pour s’enraciner. Tout
prend sens. La rencontre de Damiel n’était
pas fortuite, mais nécessaire. Elle renvoie au
mythe universel, cosmique : « une histoire de
géant, de nouveaux ancêtres », l’histoire de
l’homme et de la femme. C’est un moment de
genèse, de création. Devenant uniques l’un pour
l’autre, ils deviennent des personnes. Histoire de
réconciliation, d’alliance intime du corps et de
l’esprit, de présence.
L’instant de la décision, vertige de la liberté.
Il s’agit d’être enfin adulte.
« Regarde-moi ou pas, donne-moi la main
ou pas... Nouvelle lune de la décision... c’est
sérieux... Décide-toi ». Exister c’est s’engager.
On assiste à l’émergence de la personne dans la
rencontre de l’unique, seul capable de combler
une attente intime et très personnelle. On
comprend qu’entrer dans le fleuve de l’existence,
c’est s’engager, écrire sa propre histoire unique.
C’est aussi la sagesse du vieil homme, accepter
le temps qui passe irréversiblement, mais ne
pas oublier, et pour cela raconter pour les
générations à venir. C’est accepter d’être touché
par les choses et les personnes. Au fond, c’est
peut-être un film sur l’enfance qu’il faut quitter
afin de grandir. Les anges sont des figures
pathétiques de l’enfance intemporelle, enfermés
dans l’instant présent comme les enfants, mais
aussi des êtres idéalistes, enfermés dans une
éternité grise, sans histoire, et tentés par la
nostalgie, la fuite dans un passé mythique (estce la tentation de l’adolescence ?). Pour naître
à soi-même, il faut rompre avec son enfance,
accepter d’entrer dans le sensible, dans le temps
irréversible, dans la décision. S’incarner. Oser
dire oui à quelqu’un, engager sa liberté. Pour
devenir adulte, il faut aussi consentir aux
ruptures personnelles et collectives, accepter de
mourir à un passé pour naître à du nouveau,
pour être libre. « Nous sommes embarqués »
(Pascal) est le dernier mot du film. L’homme
avance vers un lieu dont il ne provient pas. C’est
un voyage aller, sans retour.
Histoire
Un « Chartreux » au
Concile Vatican I
Bruno MARTIN,
Supérieur de la Maison des Chartreux
Le 8 décembre 1869 s’ouvrait, à Rome, dans la
basilique de Saint-Pierre, le premier Concile
du Vatican. Un peu plus de sept cents évêques
sur un millier - il y en aura trois fois plus à
Vatican II - dont seulement un petit tiers de
non européens, s’étaient rendus à l’invitation du
pape Pie IX, en dépit d’un contexte politique
inquiétant : la guerre entre la France et la
Prusse apparaissait imminente, et, à Rome
même, la souveraineté temporelle du pape
était gravement remise en question. Une partie
des débats projetés purent se tenir, mais les
évènements politiques eurent finalement raison
du concile ; le déclenchement de la guerre
franco-prussienne entraîna le retrait des troupes
de Napoléon III qui protégeaient le pape ;
l’Italie en profita aussitôt pour s’emparer de
Rome ; le 20 septembre 1870 le général Cadorna
occupait la Ville Eternelle, mettant fin à dix
siècles de souveraineté des papes. Pie IX refusa
que l’on se batte, et se considéra dès lors comme
« prisonnier » au Vatican ; le Concile dont
les travaux avaient été suspendus fut prorogé
sine die ; il ne devait jamais reprendre.
Ce contexte tendu explique que les travaux
du Concile se soient finalement focalisés sur
une question qui n’était même pas prévue au
départ, celle de l’infaillibilité pontificale - c’està-dire l’idée que lorsqu’il définit de manière
solennelle les vérités de la foi, le pape ne peut
pas se tromper. Les textes définitifs mirent
tellement de conditions à l’exercice de cette
prérogative que l’on discute encore pour savoir
si finalement, depuis, les papes en ont fait usage ;
dans le contexte du temps, cela apparaissait
plus ou moins inconsciemment comme une
manière de compenser en pouvoir spirituel
le pouvoir que le pontife était en passe de
perdre comme souverain temporel. C’était aussi
une manière d’opposer la digue du dogme,
défini avec certitude, au flot montant de la
contestation rationaliste - question que nous
allons retrouver.
Trois anciens « Chartreux » siégeaient parmi
les évêques. Ceux-ci étaient placés dans la nef
de Saint-Pierre, à des places numérotées selon
leur rang d’ancienneté. Mgr Claude Plantier,
évêque de Nîmes depuis 1855, était au n° 448.
Né en 1813, il était entré comme étudiant aux
Chartreux en 1831. En 1838, à vingt-cinq ans, il
s’était vu confier la chaire d’hébreu de la Faculté
de Théologie, qui était alors au Palais SaintPierre, aux Terreaux. Devenu évêque de Nîmes,
il avait pris pour vicaire général et conseiller
le R.P. Emmanuel d’Alzon, le fondateur des
Assomptionnistes (et du journal La Croix) ;
celui-ci lui avait communiqué ses idées très
intransigeantes, de sorte qu’au Concile Mgr
Plantier avait figuré parmi les pétitionnaires qui
demandaient l’inscription à l’ordre du jour de
la question de l’infaillibilité. Tombé gravement
malade en cours de session, Mgr Plantier
retourna dans son diocèse en avril 1870 ; il
devait y mourir en 1875.
Dans les derniers rangs des Pères, au n° 813, se
trouvait Mgr Jean-Baptiste Callot. Après avoir
enseigné aux Chartreux, M. Callot avait été
curé de la paroisse Saint-Augustin, puis, sans
quitter la Croix-Rousse, fondateur de la paroisse
du Bon Pasteur et constructeur de son église
(1856). Un décret impérial vint l’y chercher en
1867, pour en faire le premier évêque d’Oran,
en Algérie alors française. Nous savons par
les listes qu’il était présent au Concile, mais il
y passa inaperçu ; de santé ébranlée, il devait
mourir dans sa famille, à Beaujeu, lui aussi en
1875.
Histoire
Mgr David
Entre ces deux, au n° 630, siégeait Mgr
Augustin David, évêque de Saint-Brieuc. Né
en 1812, il avait rejoint déjà prêtre la Maison
des Chartreux, comme missionnaire
et prédicateur. Prêté comme vicaire
général à Valence en 1857, il devenait
en 1862 évêque de Saint-Brieuc,
jusqu’à sa mort en 1882. Il y laissa
une marque profonde. A une époque
où l’école de la République cherchait
à faire disparaître les langues locales,
Mgr David s’astreignit à apprendre
le breton pour être compris de ses
fidèles… A l’inverse de son confrère
Mgr Plantier, Mgr David appartenait
à la minorité qui jugeait la définition
de l’infaillibilité peu opportune, et
qui estimait que le concile, au lieu
de fulminer des condamnations, aurait été
mieux entendu s’il avait cherché à regarder le
monde contemporain avec plus de sympathie :
il appartient en cela à la tradition, libérale
et gallicane, qui était celle des Chartreux au
XIXème siècle, Mgr Plantier faisant plutôt figure
d’exception.
Mgr David, à sa mort, laissa un certain nombre
de choses à la Maison des Chartreux – le tableau
de Saint-Bruno, par exemple, qui se trouve salle
des exercices. Il laissa aussi des papiers, dont ses
dossiers du Concile. Certains documents sont
anecdotiques, comme la liste des participants
avec leur numéro de place, évoqué plus haut.
D’autres font entrer dans la vie de l’assemblée :
le texte imprimé du discours d’ouverture du
pape, ou un document de travail sur lequel
Mgr David a noté, sur la couverture, les noms
de ceux qui siégeaient avec lui dans la même
commission. Le plus intéressant est un projet
imprimé – un schéma – que Mgr David a
couvert de notes et sur lequel il a rédigé, en latin,
le texte de l’intervention qu’il fit en discussion
générale ; elle est, pour nous, extrêmement
significative.
10
Le schéma en discussion était un texte
dogmatique portant sur la condamnation
« des très nombreuses erreurs dérivées
du rationalisme » : multiplices errores ex
rationalismo derivatos. Le ton en est sévère,
alarmiste : il est question des « périls » qui
menacent le troupeau du Seigneur, de la grave
perversité de ces doctrines qui visent à renverser
(subvertere) toutes les bases de la religion et
de la société. Nous sommes dans la même
perspective que le fameux document connu
sous le nom de Syllabus dans lequel Pie IX
avait fait dresser, en 1864, le « catalogue » de
toutes les idées à condamner. Le Schéma était
d’ailleurs l’œuvre des mêmes rédacteurs, jésuites
pour la plupart.
Il fut distribué aux Pères le 10 décembre, dans
les premiers jours du Concile ; après une étude
individuelle ou en groupes nationaux, le débat
devait commencer le 28 décembre, et les évêques
souhaitant faire une intervention devaient
s’inscrire à l’avance. Le cardinal autrichien
Rauscher, archevêque de Vienne, attaqua
d’entrée le projet en le traitant de « travail de
séminariste » ; un archevêque canadien, Mgr
Connolly, déclara de son côté que le projet
ne méritait pas autre chose
que d’être « enterré avec
honneur ». C’est dire que les
débats avaient déjà pris un
ton vif lorsqu’ intervint, sans
doute lors de la VIIème session,
le 4 janvier 1870, Mgr David.
Nous en traduisons quelques
passages à partir du brouillon
latin que nos archives ont
conservé.
« C’est vrai, déclara-t-il, que
l’Eglise est la maîtresse des
nations. Mais elle est toujours
une mère. Et cette mère tend les
mains tout le jour en direction
Document annoté de la main
de Mgr David
de ses fils prodigues et incrédules… Si ce schéma
doit être accepté tel qu’il est par les Pères, l’Eglise
catholique réunie en concile, en ce siècle, siècle
faible dans la foi, siècle dans lequel tant d’âmes, par
faute d’éducation, flottent entre la foi et le doute ;
l’Eglise, dis-je, au seuil de ce Concile du Vatican,
n’apparaîtra pas comme une mère mais comme
une marâtre. Elle apparaîtra comme tenant un
fouet et blessant, dès ses premières paroles, les âmes
faibles. Ne parlons pas ainsi, vénérables frères, à
notre société, et disons lui avec notre divin maître :
« Mes pensées sont des pensées de paix, et non
d’affliction ». […] Que dès ses premières paroles
notre document respire la dignité, l’élévation du
cœur, la charité ; qu’il réjouisse l’âme des fidèles
et fasse revenir ceux qui s’égarent ; que du seuil
du Concile jusqu’aux limites du monde résonne la
voix du Christ : « La paix soit avec vous ».
Les interventions des Pères avaient porté. Le
10 janvier on annonça que le schéma allait être
refondu – il deviendra finalement, mais sur un
ton infiniment moins agressif, la constitution
dogmatique Dei Filius, portant surtout sur le
thème de la Révélation de Dieu aux hommes. Du
reste on commença dès le 21 janvier la discussion
sur l’Eglise, et la question de l’infaillibilité
pontificale occupa toutes les discussions et tous
les esprits, jusqu’au vote final, le 18 juillet 1870,
alors qu’un orage épouvantable s’abattait sur
Rome. Un autre orage allait éclater aussitôt,
celui de la guerre qui mit fin brutalement aux
travaux inachevés du Concile.
Presque un siècle plus tard, en 1959,
le pape Jean XXIII convoquait, pour le
11 octobre 1962, le Deuxième Concile
du Vatican. Les buts qu’il assignait à ce
Concile correspondaient exactement aux
souhaits exprimés, en janvier 1870, par Mgr
David. Pas de condamnations ni de paroles
blessantes, mais un effort de compréhension
de la société contemporaine ; pas de définitions
dogmatiques abruptes, mais l’écho bienveillant
du message du Christ. Coïncidence : une des
Le Concile d’après une gravure du temps
grandes encycliques de Jean XXIII (en 1961)
s’intitulera Mater et Magistra (Mère et maîtresse),
les mêmes expressions que celles employées par
Mgr David pour parler de l’Eglise. Peut-être les
avaient-ils l’un et l’autre empruntées à la même
source ; Jean XXIII, bon historien, a dit les
avoir empruntées au pape Innocent IV dans son
discours d’ouverture du concile tenu … à Lyon,
en 1245 ! Mgr David, bon historien lui aussi,
avait peut-être fait de même.
Ce n’est pas une mince fierté pour les Chartreux
que de penser qu’ils ont eu ainsi dans leurs rangs,
au XIXème siècle, des hommes qui avaient assez
de hauteur d’esprit pour voir plus loin que les
rancunes ou les querelles du temps, et anticiper
sur les directions de l’avenir. Les paroles citées
plus haut ne peuvent que faire regarder avec
sympathie cet évêque d’un autre siècle, dont
le portrait se voit dans le couloir du rez-dechaussée de la Maison des Missionnaires. Si les
traits sont un peu lourds, le regard paraît vif
derrière les petites lunettes d’acier. Et le message
de bienveillance et de compréhension de son
temps exprimé dans un tout autre contexte n’a
pas perdu une once de sa pertinence ou de son
actualité.
11
Association des Anciens Élèves
au long de sa vie. Le Père Achard connaissait
bien mes parents et venait fréquemment dans
notre maison familiale. Comme beaucoup, j’ai
été impressionné par sa vivacité et sa culture
phénoménale, notamment en littérature.
Après vos études à l’Institution des Chartreux,
qu’avez-vous fait ?
Thierry Binachon
Architecte dplg
Agence EAC
Engineering Architecture Conception
Ancien de l’Institution des Chartreux
Promotion 1968.
Quand avez-vous été élève de l’Institution des
Chartreux ?
De 1960 à 1968. J’ai effectué toutes mes études
secondaires aux Chartreux, collège et lycée,
après des études primaires à Tarare, d’où ma
famille est originaire. Je suis venu naturellement
aux Chartreux, des liens amicaux unissant mes
parents et des prêtres de l’Institution.
Quels professeurs vous ont le plus marqué ?
Sans aucune hésitation, le Père Blanchon et le
Père Achard. Tous deux étaient des proches de
ma famille. Le Père Blanchon était très lié avec
mon grand-père. Je l’ai connu comme enseignant
en 6ème/5ème. Il intervenait en anglais et en latin.
A l’époque, il n’était pas encore Supérieur de
l’Institution. Les relations ont été très fortes
puisque notre amitié a très largement dépassé
le cadre scolaire ; je l’ai ensuite rencontré tout
12
J’étais très attiré par les métiers liés à la
construction. J’avais songé, d’ailleurs, à des
études dans le bâtiment ou les travaux publics.
Le fait de réaliser quelque chose de concret était
une priorité et me passionnait. L’architecture
était donc une des voies envisageables et m’est vite
apparue comme la plus attractive. A la rentrée
1968, après les événements que chacun connaît,
je me suis engagé dans une 1ère année de maths
sup car les écoles d’architecture étaient encore
agitées par les soubresauts du printemps. C’est
donc après cette parenthèse d’une année que j’ai
intégré l’Unité Pédagogique d’Architecture de
Lyon pour suivre un cursus de 6 ans.
Diplômé en 1975, je suis parti, dès la fin de
mes études, à l’aide technique dans les DOMTOM, pour deux années, sur un territoire quasiinconnu de tous : les Nouvelles Hébrides. Ces
îles, au milieu du Pacifique, sont actuellement
mieux identifiées du grand public sous le nom de
Vanuatudepuisl’émissiondetélévisionKoh-Lanta.
A l’époque, j’étais chargé du poste d’architecte urbaniste pour le compte du Condominium
de Nouvelles Hébrides. Outre l’expérience
humaine particulièrement enrichissante, j’ai
notamment été très vite sensibilisé aux arcanes
des contraintes administratives, puisque, les îles
étant sous tutelle franco-britannique, tous les
dossiers devaient être établis en français et en
anglais.
A mon retour, en 1977, je me suis installé à
Lyon avec deux confrères en créant un cabinet
d’architecture dans le 5ème arrondissement, à
Saint Georges où j’ai toujours mes bureaux.
En 1978, avec mon confrère Yves Boucharlat,
nous avons été appelés comme architectes des
Chartreux avec mission de piloter tous les
travaux de réhabilitation et de construction
à réaliser au sein de l’Institution. En trente
ans, les Chartreux se sont transformés, le
patrimoine immobilier s’est développé et surtout
l’existant a été quasiment totalement rénové
avec des programmes réguliers d’entretien pour
permettre aux équipes pédagogiques d’assurer
un service de qualité aux élèves et contribuer
ainsi à donner une image positive de cette
Maison, à la hauteur de sa réputation.
Peu de personnes imaginent l’importance des
travaux qui ont été menés à terme et les sommes
qui ont été régulièrement engagées depuis.
La dernière réalisation est le bâtiment en cours
d’achèvement qui accueillera des salles de cours
et deux gymnases en contrebas de la Chapelle
de l’Institution.
En dehors des Chartreux, j’ai toujours mené
ma carrière professionnelle dans un esprit
d’indépendance. En 2002, j’ai quitté mes
associés architectes et j’ai créé ma propre société
avec des associés d’autres champs professionnels.
Parallèlement, j’ai développé une antenne
d’architecture sur Samoëns, en Haute-Savoie.
Mon activité est axée sur le secteur industriel et
tertiaire pour Lyon et sa région et sur le secteur
logements et tourisme à Samoëns.
La formation reçue aux Chartreux a-t-elle
influencée votre vie ?
Oui, sans aucune hésitation. Tout d’abord,
le niveau de formation générale permet de
s’attaquer à des études supérieures avec des
bases solides. Mais c’est surtout la formation de
l’esprit. On découvre des valeurs de tolérance,
une dimension non négligeable laissée au doute.
Pas le doute qui paralyse, qui empêche d’agir
mais le doute qui nourrit la réflexion, qui évite
les dérives prétentieuses.
J’ai évoqué les liens privilégiés qui unissaient ma
famille avec certains prêtres et particulièrement
ma relation avec le Père Blanchon et j’ai toujours
pu apprécier ce rapport sensible qu’ils avaient
avec les autres, ce caractère désintéressé, cette
volonté d’aider les gens.
Choisir une voie professionnelle est une
étape souvent difficile pour un lycéen. Votre
cheminement personnel dans ce dédale de
l’orientation a-t-il été compliqué ?
Non, comme je l’ai évoqué, j’avais une vraie
motivation pour la création, la construction au
sens large, donc l’architecture m’est apparue
assez naturellement comme la filière la mieux
adaptée. Ensuite, il y a eu l’épisode post-68 qui
a décalé mes études d’architecture d’une année
mais rien de compliqué.
Par contre, aujourd’hui, avec le recul, sans aucun
regret, je me dis que je ne ferais pas les choses
de la même manière. Ce métier évolue très vite
et en France, nous avons plus volontiers une
culture de la petite entreprise, contrairement
aux anglo-saxons qui ont une démarche plus
massive avec des cabinets d’architectes très
importants.
13
Association des Anciens Élèves
Nous avons nos atouts mais sommes confrontés
à de réelles difficultés sur certains projets du fait
de la faible taille de nos structures.
Je crois que ce constat est assez général en France
où nous manquons d’entreprises moyennes.
Lorsque nous évoquions le chantier concernant
le nouveau bâtiment de l’Institution, nous avons
été confrontés à bon nombre d’écueils mais l’un
d’entre eux, majeur, était de déterminer quelle
entreprise avait les moyens matériels, humains
et financiers qui lui permettrait de réaliser les
solutions techniques devant être mises en œuvre
afin de concrétiser ce projet tel que nous l’avions
imaginé.
La taille des structures et leurs capacités à
intervenir de façon qualitative sont des
problématiques importantes dans notre métier.
Par ailleurs, cette profession est devenue
plus complexe avec le développement quasiexponentiel des réglementations.
A des élèves qui, aujourd’hui, souhaiteraient
être architectes, quels conseils donneriez-vous ?
Sans originalité, comme dans de nombreux
domaines, il faut être passionné. Une récente
étude montrait qu’une majorité de français „ se
rêverait » architecte. Le métier fait effectivement
rêver, nous sommes créateurs et nos créations
sont amenées à durer.
Je crois que cela révèle, cependant, un
malentendu. La création est la phase immergée
de l’iceberg dans notre profession, ensuite c’est
la confrontation avec la gestion de toutes les
contraintes qui constitue 95 % de notre temps.
14
Pour autant, au jeune passionné, je continuerai
à dire que ce métier est extraordinaire car
chaque projet est unique. Même si nous avons
à réaliser deux fois le même projet, ce qui est
rare, ce ne sont jamais les mêmes contraintes de
lieux, de terrains, d’environnement et surtout ce
ne sont jamais les mêmes interlocuteurs : clients,
maîtres d’ouvrage, entreprises partenaires.
Chaque projet est un nouveau défi et nécessite
une remise en cause.
Comme tout métier de création, l’architecture
est également traversée par des modes, le
phénomène s’amplifie et est relayé par un « star
system » basé sur le vedettariat de certains
architectes qui imposent des tendances lourdes.
La France est d’ailleurs bien représentée avec de
grands noms : Macary, Ciriani, de Portzamparc...
Certains ont d’ailleurs œuvré sur Lyon comme
Nouvel avec l’Opéra.
Pour revenir à une réalité plus terre à terre, un
élève qui souhaite embrasser cette carrière doit
aussi être conscient que la sélection est rude. Sur
Lyon, il y a 130 places pour 1400 demandes !
Avez-vous exercé des fonctions spécifiques dans
certaines instances professionnelles ?
Oui, pendant trois années, j’ai présidé le
Syndicat Professionnel des Architectes du
Rhône et pendant dix ans au niveau national le
Club Prescrire avec des industriels du bâtiment.
Nous sommes des prescripteurs par rapport aux
matériaux que nous utilisons dans nos projets. Il
est donc essentiel d’avoir une réflexion avec les
industriels.
Actualités
Jean-Bernard Plessy,
supérieur de l’Institution des Chartreux
Au cours du premier trimestre de l’année
civile 2007, les Chartreux vont inaugurer leur
nouveau gymnase. Je devrais plutôt dire leur
gymnase. Car les anciens locaux dévolus à la
cause sportive n’étaient que des soins palliatifs,
que l’exigence des programmes d’éducation
physique, et surtout l’importance accrue du
sport aujourd’hui ont fini par rendre tout à
fait obsolètes. L’intention de doter l’Institution
d’un complexe sportif ne date pas d’hier. La
réalisation de ce projet est l’aboutissement d’une
réflexion initiée, il y a environ une quinzaine
d’années. Le Père Babolat et son conseil de
direction étaient déjà persuadés de la nécessité
de la chose. On avait notamment songé à un
gymnase « enterré » sous la cour du lycée.
Mais les coûts d’une telle réalisation étaient
proprement pharaoniques. Il faut dire au
passage que les bâtiments à vocation sportive ne
font paradoxalement l’objet d’aucune subvention
des collectivités locales ou territoriales et qu’il
revient, par conséquent, à l’établissement de le
financer par ses propres moyens.
Difficilement constructible en surface, aux
abords de l’Église Saint-Bruno, sur la cour
du lycée par exemple, à cause des normes
Source : APA (Atelier Patrimoine Chartreuse du Lys Saint-Esprit
Un gymnase pour
l’Institution des
Chartreux
15
Actualités
prospectives de bâtiments classés, il ne restait
donc qu’une solution, certes coûteuse elle aussi,
mais moins que celle du premier projet :
construire sur la dernière parcelle de terrain
acquis par les Chartreux : la « Maison Brosset »
en contrebas de la Grande Chapelle. Cet
emplacement – l’ultime constructible ! – offrait
d’ailleurs le double avantage d’une construction
assez haute pour envisager l’empilement de
deux gymnases, l’un pour le lycée Saint-Bruno,
mitoyen des Chartreux, l’autre pour nous, et
assez vaste pour augmenter ce « cube » d’un
bâtiment scolaire sur l’une de ses façades, aile
donnant en vis-à-vis de la Chapelle, bâtiment
qui accueillera d’ici quelques semaines, les 9
classes d’enseignement supérieur tertiaire. On
aurait pu craindre d’ailleurs qu’au vu de son
emplacement, bâtiment scolaire et gymnase
manquent de lumière, le Chapelle faisant
écran au soleil levant. Il n’en n’est rien, tout au
contraire. Les deux espaces sont, dès le milieu de
la matinée, très lumineux et profitent en réalité
d’une très remarquable exposition au soleil.
Forcément, cette construction bénéficie des
derniers progrès et techniques de construction,
pas moins que les plus récents équipements
en matière de technologie informatique,
audio-visuelle, etc… Il faut d’ailleurs rendre
ici hommage à nos deux architectes, Yves
Boucharlat et Thierry Binachon (tous deux
anciens élèves), à nos ingénieurs informaticiens,
et à tous les corps de métier pour le réel
professionnalisme avec lequel ils ont mené à
bien ces travaux, et les conduisent actuellement
à leur achèvement.
Voilà donc les Chartreux dotés d’un espace
supplémentaire de vie scolaire et éducative.
Mais que deviendra la crypte de la Chapelle
qui évoque de plus ou moins bons souvenirs
aux anciens (… !), et qui jusqu’alors, servait
de salle de gymnastique au sol ? Etonnerai–
je élèves, parents et anciens en disant qu’elle
offre un espace supplémentaire inespéré pour
accueillir les traditionnels DS ? Pour être
16
honnête, cette future nouvelle salle sera certes,
une salle de 80 places pour les DS, permettant
de soulager l’utilisation maximale que nous
faisons aujourd’hui de la Salle Hyvrier, mais
elle accueillera aussi, en une autre disposition
possible et non moins attendue, une scène de
théâtre, machinerie et autres équipements
indispensables : un autre vœu ancien exaucé !
D’une pierre deux coups dit l’adage ; c’est le cas
de le dire !
Gageons que ces nouveaux locaux, sportifs,
scolaires, culturels, des générations de
Chartreux puissent s’épanouir physiquement,
intellectuellement et culturellement.
Le gymnase,
un défi relevé
Thierry Binachon
Architecte dplg
Agence EAC
Engineering Architecture Conception
Source : APA (Atelier Patrimoine Chartreuse du Lys Saint-Esprit
Les challenges ont été multiples car l’opération
est d’envergure : près de 4500 mètres carrés.
Le projet a évolué dans le temps et le programme
aussi. C’est aussi une des caractéristiques de
notre métier, il faut savoir s’adapter et évoluer au
gré de la demande du client.
A l’origine, le projet était assez différent puis, les
besoins évoluant, nous en sommes arrivés à ce
résultat : deux gymnases superposés, l’un dédié
aux Chartreux, l’autre à Saint Bruno, des salles
de gymnastique, et 9 salles de classe avec un
centre de documentation et d’information afin
d’accueillir les classes d’enseignement supérieur
tertiaire.
Techniquement, nous avons été confrontés à
plusieurs difficultés :
- L’accessibilité : que ce soit pour le terrassement
ou pour la livraison des matériaux, il n’est pas
aisé d’accéder au chantier dans le dédale
des petites rues de la Croix-Rousse et
un terrain enserré au milieu de bâtiments.
- La mise en oeuvre : couler des poutres
maîtresses de 22 mètres de longueur et
monter des murs avec des banches de 8
mètres de haut.
- La météo : l’hiver 2006 n’a pas été très
clément, le froid, le vent et la pluie ont retardé
l’avancée du chantier.
-Enfin, l’environnement : la localisation
impliquait des contraintes spécifiques
à prendre en compte du fait de l’activité
d’enseignement et du voisinage.
Le bâtiment en lui-même a été conçu de façon
traditionnelle. Sa conception est simple. Ce sont
la grande dimension des volumes à traiter et
l’importance du chantier qui ont rendu difficile
la construction avec la prise en compte des
contraintes évoquées précédemment.
Une chose est certaine, la qualité de la réalisation
de ce projet tient à la fois au savoir faire des
entreprises intervenues, notamment Pitance
qui a su mettre les moyens nécessaires pour
ce chantier, et à la réactivité de nos maîtres
d’ouvrage, notamment le Père Martin pour
le compte de l’Institution des Chartreux et
M. Ligoux pour le compte de Saint Bruno.
En cours d’achèvement, le bâtiment devrait être
livré en janvier 2007.
17
Actualités
Séjour à Berlin à
l’occasion
du jubilé
ème
(100 anniversaire) de
la création de notre lycée
partenaire HermannEhlers-Gymnasium à
Berlin-Steglitz
(du 20 au 22 septembre 2006)
Sabine Hudault,
professeur d’allemand
100 ans ! Un bel âge qui se fête avec cérémonies,
cérémonies auxquelles le Hermann-EhlersGymnasium, notre lycée partenaire de BerlinSteglitz, avec lequel nous organisons des
échanges scolaires pour les Secondes depuis
presque vingt ans, nous avait conviés, comme
tous leurs autres lycées partenaires.
Une délégation de cinq personnes, M. Bruno
Dupré, trois élèves et moi-même, s’est donc
rendue sur place pour participer aux festivités.
La cérémonie officielle s’est déroulée dans la
salle des fêtes, en présence de nombreux invités
d’honneur.
Madame Pflug, la directrice, a tout d’abord
introduit le premier orateur, un orateur célèbre :
il s’agissait en effet du président du Bundestag (le
parlement allemand), M. Lammert, parlant en
tant que successeur lointain de Hermann Ehlers,
qui avait occupé cette fonction entre 1950 et 1954.
Monsieur Lammert a séduit son auditoire par
ses paroles encourageant l’éducation, l’éducation
à la démocratie : respecter l’opinion de l’autre et
se forger ses propres convictions, voici, selon lui,
les deux conditions indispensables pour établir
un dialogue. Les discours ont été ponctués par
des intermèdes musicaux, auxquels nos élèves
ont aussi participé : Pauline Picot (1ère L) par une
18
danse moderne ; Guillaume Colom (1ère ES1)
par un morceau de piano, et Cyprien Grau (1ère
SI) par une chanson germano-franco-anglaise,
accompagné au piano par Guillaume. Tous ont
été très applaudis.
Dans l’après-midi du mercredi et pendant les
deux journées qui ont suivi étaient organisées
différentes activités : sketchs dans la cour ou
dans les salles de classe,
compétitions sportives,
une pièce de théâtre
écrite spécialement
pour cette occasion,
divers jeux...
Nous avons rencontré
beaucoup d’anciens
participants à nos
échanges, dont certains
continuent à avoir des
contacts avec les Lyonnais, ce qui nous réjouit
beaucoup ; et notre espoir est que ces échanges
se poursuivent pour le bénéfice et le plaisir de
tous.
Cyprian Grau,
élève de 1ère S1
Après un départ des Chartreux quelque peu
mouvementé, nous avons réussi à prendre notre
avion. Le voyage fut très agréable. Arrivés
à Berlin, nous avons pu faire connaissance
avec nos hôtes. Très hospitaliers avec nous, ils
veillaient continuellement à notre confort, et
plus particulièrement à l’état de notre estomac :
chacune de nos petites faims était aussitôt
stoppée à grand renfort de pommes de terre
revenues à la poêle accompagnées d’une sauce
au simili-bœuf bourguignon. Ce qui m’a le plus
surpris durant tout ce séjour a été la façon dont
les Allemands se nourrissent : très peu de vrais
repas, mais un grignotage intensif tout au long
de la journée. Dur, dur pour nos petits estomacs
habitués au « régime Chartreux » !
Le Hermann Hesse Gymnasium, le lycée de
nos hôtes, fêtait ses cent ans d’existence et c’est
à cette occasion que nous y avons été invités. Le
deuxième jour, le brave Guillaume a dû jouer
son morceau devant un parterre de personnalités
politiques : le président du Parlement allemand
et le maire de l’arrondissement de Berlin –
Steglitz. De plus, il a eu l’immense honneur
de jouer sur un piano de concert Steiway and
Son ! Quant à Pauline et moi, à cause d’une
organisation un peu défaillante, nous n’avons
pu nous produire que devant un public d’une
trentaine de personnes ! Dommage ! Mais je
garde tout de même un excellent souvenir de
l’ambiance festive du lycée. Après une longue
journée de visites passionnantes dans Berlin,
guidées par Mme Hudault, nous avons terminé
la soirée dans un des bars branchés de Berlin
pour l’anniversaire d’une des allemandes :
« Es war ein ganz tolles Fest ! ». Les adieux
ont été tristes, mais plein d’espoir de futures
retrouvailles…
Nous souhaitons remercier chaleureusement
Mme Hudault qui a fait de son mieux pour
que ce voyage se déroule le plus agréablement
possible, et nous remercions tout aussi vivement
nos hôtes pour leur gentillesse.
Guillaume Colom,
élève de 1ère E2
Le dépaysement était total.
Nous avons découvert une
autre culture, d’autres paysages.
J’ai fait la connaissance de
ma famille d’accueil, famille
très chaleureuse. Puis les
événements se sont enchaînés
à une vitesse déconcertante :
les représentations un peu
stressantes, les rencontres très
sympathiques avec les amis
de ma correspondante… Les
quatre jours exceptionnels se sont vite
écoulés.
Des souvenirs plein la tête, nous avons
repris l’avion pour Lyon avec un seul
souhait, revenir le plus vite possible à
Berlin !
Je tiens tout spécialement à remercier
Mme Hudault et M.
Dupré qui nous ont
encadrés et accompagnés,
Rita, la mère de ma
correspondante, Sarah,
Elisa, Dona, Francy…
qui nous ont accueillis
les bras ouverts avec une
gentillesse remarquable (ils
nous manqueront !).
Pauline Picot,
élève de 1ère L
Ces quelques jours à Berlin
ne m’ont pas seulement
fait retrouver une ville magnifiquement riche
du poids de son passé, de ses cultures mélangées,
de sa liberté d’esprit, mais également revoir des
gens ouverts, attentionnés et accueillants, qui
peuvent, par une simple parole, un simple geste,
vous faire sentir que vous êtes chez vous.
Ce voyage n’a pas été seulement
dans un but artistique, bien
que j’ai éprouvé un immense
plaisir à danser sur la scène du
Hermann Ehlers Gymnasium.
Il a été aussi l’occasion de
découvertes
culturelles,
de discussions animées,
d’échanges qui resteront gravés
dans ma mémoire, comme le
souvenir impérissable d’une
ville qui symbolise pour moi
l’enchantement, l’évasion et la
liberté.
19
Actualités
Pélerinage à
Châteauneuf-de-Galaure
Marthe Robin. Arrivés en haut, ne pouvant
visiter la maison qu’un groupe à la fois, nous
avons récité plusieurs « Notre Père » et « Je
vous salue Marie » en plein air. Enfin, notre
groupe a pu entrer dans la maison… La pièce
où dormait Marthe Robin était sombre, et son
lit très petit. Cette pièce avait quelque chose
de spécial, quelque chose de troublant. Ne
pouvant pas rester plus longtemps, nous sommes
redescendus dans le foyer pour écouter l’exposé
du Père Pillot sur la prière. Nous avons aussi pu
demander des précisions sur la vie de Marthe
Robin et sur ce que nous n’avions pas compris.
Après l’exposé, nous avons eu une récréation,
puis nous nous sommes réunis par groupe pour
une réflexion sur le « Notre Père ».
Le vendredi 29 septembre, les élèves volontaires
de 4ème de l’Institution des Chartreux se sont
rendus à Châteauneuf-de-Galaure dans le but
d’un pèlerinage, accompagnés par Mlle Bergès,
le Père Pillot et quelques professeurs.
Quand tout le monde a eu terminé, nous
sommes retournés en car vers l’Institution des
Chartreux, avons dîné, puis avons eu un temps
libre jusqu’à 20h, heure à laquelle débutait la
veillée d’adoration. A 20h, nous sommes entrés
dans la chapelle. Ce temps de prière était animé
(guitare, chants, temps de silence, lecture), et il y
avait quelques prêtres présents si nous voulions
nous confesser. C’était une cérémonie intense,
et beaucoup ont été très émus. Finalement, la
journée s’est terminée et les élèves sont rentrés
chez eux vers 21h.
Justine Abecassis (4ème F)
A 7h30, tous les élèves participant au pèlerinage
se sont réunis dans la chapelle. Mlle Bergès,
nous ayant répartis en six groupes pour le reste
de la journée, nous a fait prendre les cars. Après
un long voyage, nous sommes arrivés au foyer
de charité où nous avons été très bien accueillis
par ses membres qui nous ont expliqué qui
était Marthe Robin et nous ont présenté un
film racontant la vie qu’elle a eue. Ensuite, nous
avons eu un petit moment de détente, puis le
Père Pillot nous a dit la messe. Nous avons
ensuite déjeuné, puis nous sommes montés
en silence par groupes jusqu’à la maison de
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Welcome to Montana
Victor, Emmy-lou, Arthur, Fabien,
Victoria, élèves de 5ème B
In May 2006, the 5B class
made a wonderful threeweeks-trip to Montana
and had the opportunity
to discover the American
life in this rural area.
This north-western state
is a beautiful place with
lots of open space, majestic montains and a
landscape that invites you to explore.
Everybody was very excited. We took four
planes to go to Missoula (one of the main
cities), we arrived very tired and slept at Ruby’s
Inn (a small hotel next to the airport) before taking
the bus to Corvallis where we met our partners.
We spent a few days at Corvallis Middle School,
it was a very nice school, all the theachers
and pupils were welcoming and well-caredfor us. During lessons, we tried to understand
what the teacher said, and sometimes made
the exercises in the mathematics class. Classes
ended at 3:30 p.m., pupils had time to practice
sports after school.
On week-ends, we stayed with our host family,
they did everything to make us feel happy and
comfortable. Most of us had so much fun at the
Memorial Day!
This trip to Montana was one of the greatest
experiences we’ve ever had. Thanks to everyone
especially to Mr Clairmont, to our partners and
their families and of course to Mme Peubez and
Mme Michaud. We will never forget Montana
and we would like to host our partners in
France one day!
The American French teacher, Mr Claimont,
was very friendly and planed many activities
for his “ Frenchies ”. We all enjoyed the Decade
Dances and the Lolo Hot Springs. We went
to:
- Elk Centre: a museum about the elk
- People Centre: a museum about indian’s life
- Ravali Museum: a museum about the local
city history
- Smokejumper Centre: a fire station with
parachutists
- Eden Mule Ride: a ranch with mules where
we did horse-drawn carriage
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Actualités
A l’école
Le nouveau CM1/CM2
Florence Camus,
directrice de l’école
Cette création est présentée comme une
nouveauté alors que, si l’on se reporte aux
années passées, c’était le lot commun de tous
les instituteurs de campagne d’avoir deux voire
trois ou quatre niveaux en une seule et unique
classe. Alors pourquoi un CM1/CM2 ?
Tout d’abord, pour alléger les effectifs de ces
deux niveaux à la demande de l’Académie.
Ensuite parce que ces deux niveaux sont
imbriqués, complémentaires, voir inséparables.
Le CM1 est la classe des approfondissements des
connaissances et le CM2 vient le conforter avec,
en perspective, l’entrée au collège. Ainsi, avec
une enseignante qui manie bien les groupes de
niveaux, l’autonomie et l’interdisciplinarité, les
enfants trouvent leur compte qu’ils soient en M1
ou en M2. Par la suite, il est vrai que cette classe
permettra à certains enfants qui ont besoin
d’un cursus plus court de faire deux années
en une ou inversement, de ré-approfondir des
connaissances insuffisamment acquises.
Voilà, nous souhaitons bonne route et longue
vie à cette nouvelle classe !
Catherine Magistrello,
enseignante dans la classe de CM1/CM2
Lorsqu’on m’a proposé la classe de CM1/CM2,
j’ai ressenti sur l’instant un peu de panique,
surtout avec la préparation à l’entrée en sixième
en point de mire. Et puis, en repensant aux
programmes officiels, je me suis aperçue que
la plupart des apprentissages acquis en CM1
étaient en fait approfondis en CM2. Cette classe
apporte à chacun la possibilité d’accéder aux
savoirs avec de nouvelles notions pour tous. De
22
par sa bivalence, elle permet aussi aux CM2 de
réentendre si nécessaire des notions enseignées
aux élèves de CM1. Les plus grands pourront
aussi structurer davantage leurs acquis en travail
de tutorat avec leurs camarades. Savoir expliquer
une notion, c’est l’avoir réellement comprise.
L’autonomie et l’entraide sont les moteurs de
cette classe, chacun y trouve sa place et peut,
ainsi, avancer à son rythme.
Thibault, CM1
Je me suis dit que ça allait être génial, et aussi
qu’on pourrait connaître les CM2. Et puis, on
pourra aussi savoir ce qu’ils apprennent.
Titouan, CM1
Quand j’ai entendu qu’il y aurait la classe de
CM1/CM2, je me suis dit que ça allait être bien.
Mais quand j’ai vu que j’étais dans cette classe,
je me suis dit que ça n’allait pas être super parce
que je n’avais pas de copains. Dès la rentrée,
je me suis fait de nouveaux amis. Après, j’ai
vu que tout ce qu’on faisait était intéressant.
Maintenant, je trouve ça super !
Lucile, CM1
Moi, au début, j’étais désespérée ! Ça allait trop
vite et ça changeait tout le temps. Maintenant,
je suis habituée !
Jaurel, CM2
J’ai pensé que ce serait bien, car il y aurait
beaucoup de nouveaux. Je suis déjà allé dans
une classe double et j’ai trouvé que c’était bien.
Aujourd’hui, je suis content d’en faire partie.
Sophie, CM2
Moi, ce que j’aime beaucoup, c’est de se mélanger
pour l’anglais, les sciences, la géographie, le
sport… Et puis j’aime aider les petits, enfin, un
petit peu plus petit !
A comme Afrique
Les enseignantes de maternelle
1. Y-a-t-il des tigres en Afrique ?
2. Quel est le cri de la girafe ?
3. Quel est l’oiseau qui nettoie les dents du
crocodile ?
4. Qu’est-ce qu’un bogolan ?
5.Que peut-on faire avec une calebasse ?
Vaste programme que celui des maternelles qui
connaissent les réponses à ces questions, ainsi
qu’à d’autres. En effet, tout au long de l’année
2005-2006, danseur, musicien, artiste peintre ont
complété le travail réalisé en classe. Les parents
ont également collaboré en « transformant »
leur enfant en zèbre, lion, guerrier Massaï, lors
du carnaval.
Cette année, nous nous éloignons de la savane
pour découvrir de nouveaux espaces (désert,
jungle) de nouvelles coutumes, de nouveaux
animaux…
Rendez-vous l’année prochaine pour un
nouveau questionnaire !
Réponses :
1. Non.
2. Elle n’a pas de
cordes vocales.
3. Le pluvian.
4. Peinture naturelle
sur coton tissé.
5. Un récipient et de
la musique.
23
Actualités
Les CM2 ont du goût...
Bérengère Moreau,
enseignante en CM2 B
La semaine du goût a permis aux CM2 B de
participer à un atelier découverte des différentes
saveurs que l’on trouve dans les aliments. Il
s’agissait de goûter et reconnaître « à l’aveugle »
des solutions salées, sucrées, acides ou amères.
Les remarques furent intéressantes, l’occasion
pour certains élèves de mettre des mots sur
des sensations inédites. Passée la première
réaction : « J’aime! »/ « Je n’aime pas ! », il a
fallu apprendre à justifier son choix. Comment
faire la différence entre amer et acide ? Le
pain est-il salé ou sucré ? L’atelier s’est achevé
avec une expression libre sur le thème des
sensations éprouvées.
Salé comme le pain,
Salé comme la viande,
Salé comme le sel.
Amer comme l’endive,
Amer comme l’asperge,
Amer comme le choux.
Sucré comme le chocolat,
Sucré comme le miel,
Sucré comme les bonbons.
Acide comme le kiwi,
Acide comme les cornichons,
Acide comme le vinaigre.
Kimberley
2
Le sucré croustille et fond,
Le salé s’éparpille dans la bouche,
L’acide picote la langue,
L’amer resserre les papilles.
Raphaël
Si doux est le sucré,
Mais horrible est l’amer,
Il suffit d’une pincée de sel
Pour que le goût devienne meilleur.
Alexandre
2007 : une année riche
en concerts à la Chapelle
de l’Institution
Alain di Folco,
membre de l’Association des Amis de
l’orgue des Chartreux
Mercredi 21 mars à 20 h 45 : Cordes et voix
magiques d’Ukraine, avec l’Ensemble Tcharivni
Strouny. A rencontrer absolument, un groupe
de 16 jeunes filles qui chantent et jouent de la
bandoura, instrument ukrainien traditionnel
(sorte de grosse mandoline à 54 cordes). Le
répertoire proposé est composé de musiques et
de chants classiques, modernes, folkloriques,
qui feront voyager au pays des cosaques et du
romantisme.
En juillet 2000, « Tcharivni Strouny » représente
les chorales d’Ukraine pour le concert offert à
Jean-Paul II à l’occasion de sa venue.
sera l’occasion d’un hommage à Charles-Marie
Widor, qui, en 1864, à 20 ans, inaugura l’orgue
de notre chapelle. Louis Robilliard interprétera,
en plus de quelques pages de César Franck,
l’intégrale de la Vème symphonie de Widor, avec
sa célèbre Toccata.
Jeudi 18 octobre à 20 h 45 : récital d’orgue
par le brillant concertiste Olivier Vernet.
Le programme n’est pas encore fixé, mais la
date est à retenir, pour rencontrer cet interprète
exceptionnel qui a déjà à son actif un nombre
impressionnant de concerts et une discographie
qui fait référence, dont de nombreuses
intégrales.
L’entrée à chacun de ces concerts est fixée à 17
euros. La location ouvrira à partir de janvier
2007 à l’Accueil de l’Institution.
Tous renseignements : Amis de l’Orgue des
Chartreux – Alain Di Folco, organisateurdélégué – 04 78 87 92 87 / 06 81 67 56 46
Mardi 22 mai à 20 h 45 : l’illustre organiste
Louis Robilliard ouvre le cycle de concerts « Les
maîtres de l’orgue aux Chartreux », dans le
cadre de « Lyon au XIXème siècle ». Cette soirée
25
Actualités
Les Chartreux Sainte Famille à
l’abbaye Notre-Dame
de Randol
Jean-Bernard Plessy
Rentrés depuis quelques semaines à peine
au collège, nos petits chartreux stéphanois
ont commencé l’année scolaire comme il
nous paraissait essentiel qu’ils le fassent : en
quittant ville et collège bruyants pour gagner
le désert d’un monastère bénédictin au cœur de
l’Auvergne. A peine les cahiers de textes remplis
du calendrier des DS trimestriels, des devoirs à
réviser, des leçons à apprendre, à peine entrés
dans le rythme soutenu des heures de cours
qui défilent, les voilà sitôt alignés deux par
deux dans un bus de tourisme, qui les emmène
ailleurs, totalement ailleurs, au pays du silence et
de la plus grande contemplation dont l’homme
peut être capable : celle de Dieu.
Deux heures ont suffi pour que ces cent enfants
de 6ème et 5ème quittent les lieux devenus presque
26
habituels des salles de classes et de la cour de
récré et se retrouvent, immobiles et fascinés,
ouvrant le plus qu’il leur était possible leurs yeux
en direction du chœur de l’abbatiale où l’office
monastique est en train de se dérouler.
Le passage est tout à la fois abrupt et doux,
de l’état d’agitation à celui de contemplation.
Mais il est admirable et fécond que ces enfants
passent tout d’un coup d’un climat où leur esprit
est presque totalement préoccupé par ce qu’ils
ont à faire, à une atmosphère qui les plonge
immédiatement et malgré eux dans l’ordre de
l’essentiel, c’est-à-dire l’ordre de l’être.
Et voilà qu’entre un moine expérimenté et
habitué à parler aux enfants, et ces collégiens
d’ordinaire turbulents et souvent agités, se
déploie un dialogue (questions–réponses),
absolument admirable.
Bien sûr, on part de questions anecdotiques :
« Pourquoi avez-vous une ceinture autour de
votre habit ? » « Pourquoi les moines ont-ils les
cheveux courts ? » « Pourquoi avez-vous tous
le même habit ? ». C’est d’abord l’étrangeté
qui frappe ! Pas longtemps à vrai dire, tant
l’enfant sait, en vertu même de son état, aller
à l’essentiel, même s’il n’en possède pas les
moyens, c’est-à-dire les mots. Et les questions
fusent, de plus en plus profondes et belles,
touchant au mystère. J’ai souhaité qu’ils se
présentent en se mettant debout, en face du
moine qui leur répond ! Ils doivent apprendre à
être toujours très respectueux. Leurs questions
ne sont plus drôles ou anecdotiques : elles sont
très belles et frappent à la porte de l’essentiel !
« Je m’appelle… et je suis en 6ème… Mon Père,
est-vous heureux ? N’est-ce pas ennuyeux de
faire tous les jours la même chose, d’avoir les
mêmes horaires ? Comment avez-vous su que
Dieu vous appelait ? Ne regrettez-vous pas ?
(Ah ! Le regret… La crainte déjà présente en
eux d’avoir à regretter !) Le silence, n’est-ce pas
trop dur ? Est-ce toujours facile d’être moine ? ».
L’excellent moine n’est jamais à court, et répond
aux questions qui fusent, parfois avec un sourire
amusé.
Et je me dis que ce pour quoi cette miniretraite était organisée est précisément en train
d’advenir : si ces enfants ont l’âge de lire leur
cahier de texte et d’ordonner leur travail, si
ces enfants se voient déjà imposer la nécessité
d’entrer dans l’ordre du faire (faire ses devoirs,
faire son club sportif, faire son conservatoire de
musique ou de danse, faire ses lectures, faire ses
anniversaires, etc), il est encore possible, parce
qu’ils sont disponibles, de planter, de semer en
eux une autre préoccupation, la préoccupation
fondamentale : être, être en vérité, être baptisé,
être un baptisé, par le haut, par le bas, par
les côtés, être et se savoir être fils de Dieu, et
comprendre que cet être-là peut remplir une
existence !
A Randol, avec les petits Chartreux stéphanois,
à 10 mètres des moines bénédictins, en face de
ce moine qui leur a naturellement imposé un si
improbable silence, sous les voûtes de l’abbatiale
moderne, à vues humaines, l’opération a
parfaitement réussi. Aux vues divines, rendezvous est pris dans leur vie. De toute façon,
tout est grâce. Merci aux moines de Randol.
L’année des élèves de 6ème et 5ème des Chartreux
de Saint-Etienne est lancée. Elle est même très
bien lancée.
27
Résultats
Résultats
aux examens 2006
Brevet des Collèges
En Troisième A, ont été reçus :
BERNAL Elise (B), BERNOT Flore (AB),
BODET Marie (B), CERATO Marie-Anaïs,
CHARAVAY Oscar (AB), CHARLET
Alexandre
(TB),
CHAUSSINAND
Christophe (AB), CINI Jules, COSTE PierreAntoine, DUBREUIL Julie (B), ESPALIEU
Arthur (TB), FOURNIE Laura (B),
GORLIER Marie (AB), HADENGUE Olivier
(AB), JOURDAN Paul (AB), LELONG
Mélanie, MAZET Capucine, MOLHER
Joffrey (AB), MONTAGNE Victoria (AB),
NAPOLEON Pierre (AB), PICARD
Tiffany (AB), REA Hugo, RELAVE Alice
(AB), RODE Mélany (AB), SALICHON
Christophe, THERIN Clémence, VAN
HEESWYCK François (AB), VERLEY
Laure (AB), VERNET-LEDUC Caroline
(AB), WEBER François (AB).
En Troisième B, ont été reçus :
BAGHDASSARIAN Quentin (B), BIDAR
Frank (TB), BLACHERE Paul (AB),
CAPRON Sophie (B), CHAPDELAINE
Edouard (AB), CHARBON Gabrielle (B),
CHOLAT Paul (B), DE VERON Louis (AB),
DELORME Anne-Claire (B), DESCHAMPS
Cécile (AB), DU PUY Charles (B), FANNEAU
Charlotte (B), FLECHON Cécile (B),
GARNIER Christelle (B), GARRIGUE Alix
(B), IVANEZ Sébastien (AB), JACQUART
28
Charlyne (B), KUNTZ Constance (AB),
MAES Mathilde (AB), MILLON Louis (TB),
RODRIGUES François (B), ROSAZ Caroline
(B), ROUSSEAU Clotilde (TB), SCHMITT
Gaspard (B), SCIASCIA-LAFOND
Annelyse (AB), SICARD-RAZAKA Holy
(B), THIAUCOURT Jonas (AB), VIALLEABENSOUR Louis-Pierre (B).
En Troisième C, ont été reçus :
BALLANDRAS Céline (AB), BARON
David (B), BERTUCAT Victoria (AB),
BLAUVAC Caroline (TB), COLOM Matthieu
(B), DUVAL Sophie (AB), FERIER Léonard
(AB), FRESEL Marine, GARCIN Paul (AB),
GOUHIER Arthur (B), GOUTAGNY
Pierre-Baptiste (AB), GUILLARD Laëtitia
(TB), LAFON Alexandre, LAPIERRE
Juliette (AB), LOUET Philippe (TB),
MANET Geoffroy (AB), PELLET Edouard,
PEREIRA Thomas (B), PHILIPPE Thibault
(B), PONCEBLANC Anaïs (AB), RAVIER
Pauline , ROLLAND DE RAVEL Benoît
(AB), SAYNAC Hugo (AB), STRIFFLING
Alexandrina (AB), TERRIER-BEALET
Sarah (AB), THOMAS Marine (AB),
VENARD Clément (AB), VIOTTI AnneLise (TB).
En Troisième D, ont été reçus :
BARNOUD Claire (AB), BIANCHI
Alexandre (B), BOURSICOT Axel
(AB), CHAFFOIS Marie-Océane (AB),
CHAURAND Christine (B), COUTELIER
Hugo (AB), DELOIN Edouard (B), DEROT
Clémentine (AB), DUCASSE Gabriel (B),
DUFOUR Alexandra (B), GUICHARDANT
Valérie (B), HURAND Victoire (B),
JABOULAY Gaspard (AB), JOST Ingrid
(B), LAFON Louis (AB), LAPLANE Line
(B), LAVEISSIERE Jeanne (B), MALKANIGIRAUD Agathe, MALLEIN-GERIN
Camille (B), MARCELPOIL Camille (AB),
MAUREL Pierre-Louis (AB), MERLE Lucie
(AB), MOREL Benjamin (AB), PILLOT
Charline, PRATS-LADOUS Arthur (AB),
PREVOST Benoît (B), ROBERT Jean (B),
SALSINI Laura (B), VEIGA-PLANELLS
Axel (AB), VERNET Camille (B), YOUNSI
Claire (AB).
En Troisième E, ont été reçus :
ALVARD Marie-Charlotte (AB), BRESSON
Mathilde (B), BRUNAT Grégoire (AB),
CHAYGNEAUD-DUPUY Raphaëlle (TB),
CLERC Stéphane (AB), COILLARDLAVIROTTE Arthur (AB), COMMENE
Quentin, COTTIN Victor (AB), DE
BUSTAMANTE Diane (AB), DURDILLY
Alexandre (AB), FIARD Justine (AB),
GORMAND Céleste (AB), GUINARD
Karl, JAUBERT Maxime (AB), LACAILLE
D’ESSE Hugues, LATURNUS Victor-André,
LENFANT Marc (AB), MARTIN Eloïse,
MENGELLE Julie (AB), MESTELAN
François-Xavier (B), MORAT Alexandre,
NAEGELEN Foucauld (AB), PEDROLI
Sébastien (AB), RUDLOFF Chloé, SAYAR
Marie (AB), STRUYUEN Alban (AB),
VERGELY Olivia (AB), VILLEMINOZ
Emmanuel (AB).
En Troisième F, ont été reçus :
BERGERET Edouard, BILLON Aloïs (AB),
CHAUVOT Aurélie (B), CHODKIEWIEZ
Maïté (B), CHRISTOPHE Lucas,
CLAVAIROLY Suzanne (B), DUFAY Sixtine
(B), FAURE Roxane (B), GIBAULT Elise,
GREGOIRE Caroline (B), JUNG Victor,
KWIATEK Caroline (AB), LARMET Pierre
(B), LEGIN Inès (B), LOISON Garance
(B), LOUMAYE Imré (AB), PAYEN DE
LA GARANDERIE Charles-Edouard (AB),
PELLUET Albane (AB), PLAT Anne-Sophie
(TB), POUTREL Mathilde, POUZET
Sixtine (AB), SCHNEIDER Claire-Marie (B),
SERRE Arthur (AB), SOKHN-TREUILLE
Pierre-Louis (AB), SOUYRIS Thibaut (AB),
VAN HILLE Sixtine (AB), VIEILLARD
Louis-Victorien.
En Troisième G, ont été reçus :
ARDUIN Guillaume (B), BEDU Dimitri (AB),
BLANCHON Sylvain (B), BOSCHIERO Clémentine
(AB), BRILLAND-SCHULTZ Apolline (AB),
BRUNISHOLZ Ségolène (AB), CHABBAT Sarah,
CHANIOT Bénédicte (B), D’ESCAYRAC Clotilde
(AB), DE BENQUE Amélie (TB), DIAS Marine
(B), DURIEU( Olivia (B), FOGNINI Axel (AB),
HERAUD Maÿlis (AB), JOUFFRE Tanguy,
L’HUILLIER Blandine (TB), LAVERNY Gérald
(AB), LESCHAEVE Cécile (AB), LORIDON Caroline
(B), MENDES Michel (AB), OBLED Eugénie (AB),
ROBERT M. Manon (AB), SCHAAR Benjamin (AB),
STERMULA Antoine (AB), TAMBURRO Bertille
(AB), TARBOURIECH Thibaut (AB), VERNEY
Jean (B), ZERASCHI Ugo (AB).
29
Résultats
Baccalauréat
En Terminale L, ont été admis :
BARDELLI Claire, BOUTAN Jean (TB),
BOUVY Guillaume, CHAPUIS Olivia (AB),
D’ YTHURBIDE Marie-Pia, DE BOISSIEU
Marie-Astrid (AB), DEGENEVE Julie (AB),
DELBART Amandine (B), DELILLE Marie
(B), DEWEERDT Lara, DUMOULIN
Claire, FAURE Elise (B), GALLICE
Claire (B), GAUTHIER Tristan (AB),
GENIN Colette (TB), GERARD Blandine,
HOUDIN David, JEAN-LOUIS Claudine,
LANDRIVON Félicité (TB), MALLEY
Lisa (AB), MARY Isabelle (AB), MILLOT
Marine (AB), MONTCHOVET Matthias (B),
PHILIP Aude (AB), PRADINES Dorothée
(B), RICCHINI Nicolas (AB), SALLE LE
ROY Anne-Charlotte (AB), VIEILLARD
Lucie (B).
En Terminale ES1, ont été admis :
BEAU Raphaëlle (B), BONNET Justine
(AB), CASSAGNANDE Coralie, CLERC
Valentine, COCAGNE Anne-Mathilde (AB),
COLOMBE Caroline (TB), COY Alexia,
DE VALENCE Aude (AB), DELVIL
Diane (AB), DESROCHE Agathe (AB),
DUGENET Laurianne (B), FALLOT Marie,
FOURNIER Mayeul (B), GODEFROY
Antoine (B), GOURAUD Anne-Charlotte
(TB), HENDRICK Timothée (AB), JALON
Augustin (AB), JOURDAN Stanislas (B),
JUNG Valentin (B), LABADIE Clément
(AB), LAVILLE Laure (AB), LETARTRE
Adrien (B), LOGEROT Vincent (AB),
LOUBIER François (AB), MERUT Aloysia-
30
Stéphanie, NANTERME Thomas (B),
NEULAT Clémence (B), OUDOT Rose
(AB), PHILIP F. Fanny, RUSSO Axelle (TB),
SAINT OLIVE Amaury (TB), VERLEY
Adelaïde (TB).
En Terminale ES2, ont été admis :
BACHES Antoine (B), BARROT Marie
(AB), BOLLET Aude (AB), BOUAN
DU CHEF DU BOS Tiphaine (AB),
CARMINATI Simon (AB), CORDONNIER
Thomas (AB), DE ALMEIDA Vincent
(AB), FESCHET Olivier (AB), GREINER
Julien (AB), GRIMOUD Léo (B), GROS
Lorellen, GUERLAY Victoire, GUIRAUD
Claire (B), JANUEL Christophe (AB),
LEVRAULT Hugo, MARIN Coralie (B),
MORIZUR Laure (B), PILLANT Thibaud
(B), RADIGUET Myriam (AB), RAFFIN
Edouard (AB), RAYNAUD Charlotte (AB),
REICHARDT Adrien, RELIN Thomas (B),
ROUSSEAU Hugues (TB), ROYER DE LA
BASTIE Théophile (B), SALA Stéphane,
SCHNEIDER Marie-Cécile, SIEUTAT
Romain, VARENNE Pauline (AB),
WALCKENAER Jean-Marie (B).
En Terminale S1, ont été admis :
BARALON Florian (AB), BAUDOUIN
Harmony (AB), BREARD Capucine,
BRIGHI Morgan (AB), CLERC Lola (AB),
COSTE Marie-Camille (AB), COUPRIE
Laurence (AB), COURET Anthony (B),
GATEAU Magali, GAY Caroline (B),
GONIN Justine (AB), GUERCI Pauline
(B), LARA Alexandre, MATHON Nicolas
(AB), MICHELLIER Anne-Charlotte,
MURACCIOLE Marine (AB), NAPOLEON
Marie (B), PORCHER I. Iris (TB), RAMAY
Virginie (AB), RAYNAUD Thibault,
REBATTU Pierre-François (B), ROU(Frédéric
(AB), VIRELY Hugues (B).
En Terminale S2, ont été admis :
AL HAKIM Chiraz (AB), AUTISSIER
Clotilde (B), BALIGAND Olivier (B),
BASSET-CHERCOT
Camille
(B),
BENOIST Sara (TB), BERGERET Clément
(B), BERLAND Hervé, BERTHOZAT
Charline (B), BERTHOZAT Claudine (B),
BILLARD Marie (B), BOLLE Alexis (AB),
BREHIER Amaury (AB), CHARTON
Damien (AB), CONS Pierre-Louis (B),
DE BENOIST Thomas (AB), DETEIX
Clémence (B), DU BESSET Théophile (TB),
FRAPPAZ Camille (AB), GAY Victor (B),
GORLIER Etienne (AB), JUDAS Vincent
(B), LOCATELLI Floriane (TB avec les
félicitations du jury), LORON Antoine (TB),
MOULIN Thomas (TB), SAYAR Paul (TB),
TRAYNARD Louis (TB), TRAYNARD
Pauline (TB avec les félicitations du jury),
TRONEL Alexis (AB), VEYSSILIER
Geoffroy (B), VIENNE Matthias (AB),
VOIRON Meygane.
En Terminale S3, ont été admis :
ANDRIEU François-Xavier (B), BARAKAT
Jean-Baptiste (AB), BAURES Nicolas (TB),
BERETTI Pierre-Jérôme (B), BONNIN
David (B), BOURBON Aliénor (B),
BOURDILLON Aurélie (AB), BUATHIER
Jérôme (AB), CHAPIN Clément (TB),
CHAUVOT Guillaume (AB), COMTE
Raphaël (AB), DE BENQUE Cyrille (B),
DELAFRESNAYE Laura (B), DUPRE
Marion (TB), FOURNIE Coralie (TB),
GOUAT Cyrille (TB), JULLIEN Marie
(B), KUNTZ Charlotte (AB), LUCENETPERCHE Daphnée (AB), MANNEVILLE
Lauriane (B), NEYRA Clarisse (AB),
PARROT Yann, RELIN Matthieu,
RIVOLLET Lise (AB), ROBERT Noëlie
(AB), SOREL Mayalen (AB), TETAFORT
Aymeric, VALERO Marie (B), VERNETLEDUC France (AB), VEYSSILIER
Guillaume (B), VULLIET Pierre (B).
En Terminale S4, ont été admis :
ALONZO-LACROIX Florian (AB),
BASECQZ Caroline (AB), BASTIDON
Noémie (AB), BINET Léonard (B),
DARCISSAC Caroline (B), DE SAINTHILAIRE Théophile (B), DE SORAS Iris
(AB), DECOCK Clément (B), DELSUC
Agathe, DUVAL Piotr (B), GARRIGUE Julie
(TB), GRAFFIN Antoine (AB), GREZAUD
Romain (B), GUEDAT Jean-Christophe (TB),
LANDROT Luc (B), LAPRAS Suzanne
(TB), MARRON Aurélie (AB), MARTINCALLE David (TB), MASSON Alexis (B),
PIGNARD Antoine (AB), PRADY Louis
(AB), PRIEUR DU PERRAY Guillaume
(TB), PROST Clémence (B), PUECH
Guillaume (AB), RATEAU Jean-Eloi (B),
ROLET Antoine (B), SABATTIER Thibault
(B), SALICHON Rodolphe (AB), SAUREL
Lucie (AB), SERRE Anne-Charlotte (B),
STRUYVEN Aymeric (B).
31
Résultats
Anciens
En classe de BTS Comptabilité-Gestion 4,
ont été reçus :
Les bacheliers ont reçu leur diplôme au cours d’une
cérémonie qui s’est déroulée le samedi 25 novembre 2006.
Monsieur Rodolphe Voiron, Président de l’Association
des Anciens élèves, a transmis le Prix des Anciens à :
ARANEGA Aurélie, BAROUX Mathieu,
BETROUNE Lila, BROYER Caroline,
CAROSSO Stéphanie, CHEBANI Majid,
DEGUIL Claire, DHAHBI Emeni, DIOUF
Charlotte, GAMAZ Florian, GONZALEZ
Mathieu, LODOLA Rudy, MONTANT
Baptiste, MORIN Aurélie, NDIAYE Mame
Aminata, NEYRAND Benoît, PUJO Gaël,
SEVE Grégory.
Prix des
Eleves
Claire GALLICE (TL), Adélaïde VERLEY
(TES), Clémence DETEIX (TS) et Alexis
MASSON (TS).
Brevet de
Technicien Supérieur
En classe de BTS Comptabilité-Gestion 2,
ont été reçus :
BORDONADO Anthony, BOSSY Aude,
BURGAUD Pierre-Antoine, CAVELIER
DE CUVERVILLE Thibault, DELANGLE
Johan (4e sur l’Académie de Lyon),
DELAPIERRE Charlotte, DIAZ Nicolas,
DOCHAMOU Chabi, DORAT Nathalie,
FEZZA Arnaud, FULCHIRON AnneCharlotte, HOUEDJISSIN Jean-Louis,
NEUVILLE Anne-Sophie, PEYRARD
Marie-Marthe, RAFFIN Laurence (10e sur
l’Académie de Lyon), TAPONARD Lionel,
TOISEUX Alice (6e de l’Académie de Lyon),
TRINCAT Florian.
32
En classe de BTS Informatique,
ont été reçus :
Option développeur :
AURAGNIER
François,
BELIN
Jérémy, BONNOT Bertrand, FLORA
Lucas, GRAND Cyril, LAGARENNE
Jocelyn,
PIQUEREY
Romain,
SCHIRM Christelle, TEURIO Carole,
DARNE Frédéric (6ème sur l’Académie de
Lyon), MOULIN Chris (9ème de l’Académie
de Lyon).
Option réseaux :
BACONNIER Rémi, DAVID Nicolas,
DREVETON Clément, GILLOZ Damien,
HEYRIAT Marc-Olivier, JEUNOT Anthony,
LABARTHE David, PATTON Olivier,
PODGORSKI Olivier, ROGEAT Thomas,
BENET Adrien (1er sur l’Académie de Lyon).
Résultats
Examens de Cambridge
(section Bilingue)
TOEIC (Test Of English for
International Communication) :
Taux de réussite :
79 %, soit 49 élèves sur 62.
Ont obtenu le “ First Certificate in
English ” (élèves de 3èmeB) :
37 candidats, étudiants en DECF
1ère année
BAGHDASSARIAN Quentin, BIDAR
Frank, BLACHERE Paul, CAPRON Sophie,
CHAPDELAINE Edouard, CHARBON
Gabrielle, CHOLAT Paul, DELORME
Anne-Claire, DESCHAMPS Cécile, DU
PUY Charles, FANNEAU Charlotte ,
FLECHON Cécile, GARNIER Christelle,
GARRIGUE Alix, IVANEZ Sébastien ,
KUNTZ Constance, MAES Mathilde,
MILLON Louis, RODRIGUES François,
ROSAZ Caroline , ROUSSEAU Clotilde,
SCHMITT Gaspard, SCIASCIA-LAFOND
Annelyse, SICARD-RAZAKA Holy,
THIAUCOURT Jonas.
« Opérationnel supérieur » : 4/37, soit 10,8 %
« Opérationnel de base » : 8/37, soit 21,6 %
« Intermédiaire » : 15/37, soit 40,5 %
« Élémentaire » : 8/37, soit 21,6 %
« Faux débutant » : 2/37, soit 5,4 %
Ont obtenu le “ Certificate in Advanced
English ” (élèves de Seconde 1) :
BASTIDON Marjolaine, BOISSIERE Juliet,
BORDAT Alexandre, BOUTEILLE Guillaume,
CAILLON Claire, CERUTI Charlotte, CIEVET
Maxime, CLARET Aude, COLOMBE Guillemette,
DANDELOT Agathe, DE SAINT-HILAIRE
Mathilde, DEL VECCHIO Laure, ESCANDE Thomas,
GAY Servane, LAGARDE Laure, LAMBRECHT
Geoffroy, LAPRAS Andréa, LEFEVRE Louis,
LOCATELLI Camille, MOREL-VULLIEZ Nicolas,
REBECQ Henri, SAINT-OLIVE Alix, SIX LouiseMarie, VIGNOT Louis.
33
Résultats
Résultats aux examens 2006
DPECF
Diplôme Préparatoire aux Études Comptables et Financières
UNITÉS DE
VALEURS
DPECF
ÉTUDIANTS
ADMIS
ÉTUDIANTS
PRÉSENTS
RÉSULTATS
15
16
18
16
12
18
18
18
18
18
83,3 %
88,9 %
100 %
88,9 %
66,7 %
1
2
3
4
5
Étudiants ayant obtenu le diplôme du DPECF : 16 étudiants sur 19 présentés, soit 84,2 %
DECF
Diplôme d’Études Comptables et Financières
DECF 1ère année
UNITÉS DE
VALEURS ÉTUDIANTS ÉTUDIANTS RÉSULTATS
ADMIS
PRÉSENTS
1
2
31
39
3
9
4
5
6
7
30
29
39
DECF 2ème année
ÉTUDIANTS ÉTUDIANTS
RÉSULTATS
ADMIS
PRÉSENTS
79,5 %
23
28
82,1 %
22
8
28
8
78,6 %
100 %
24
27
88,9 %
31,0 %
76,9 %
Étudiants ayant obtenu le diplôme du DECF : 26 étudiants sur 28 présentés, soit 92,8 %
34
Gilles Crespin,
Directeur des classes préparatoires
Cette année est marquée par le renouveau de la
série scientifique qui retrouve des couleurs avec
52 % d’intégration dans les six grandes écoles de
commerce et 78 % si on ajoute l’ESC Grenoble
et les six écoles du concours Ecricome.
Cette classe rejoint le niveau de la voie
économique qui continue sereinement son
chemin avec 50 % de réussite dans le TOP 6
et 94 % si on ajoute l’ESC Grenoble et les six
Ecricome. Belle cuvée 2006.
La promotion 2007 est en route vers les concours,
j’ai toute confiance en elle.
Classes préparatoires économiques et commerciales
Option scientifique
Top 6
GONNOT
VELLIEUX
RAFFORT
LEGROS
ROUSSEAU
BRUDON
FAVRE
FRAGNY
HEROIN
GALLAVARDIN
LINTANT
Jérôme
Clément
Clémentine
Pierre
Philippe
Bertrand
Sandrine
Anne
Mathilde
Sophie
Shakila
HEC
HEC
ESSEC
ESCP
ESCP
EDHEC Lille
EDHEC Lille
EDHEC Lille
EDHEC Lille
Audencia
Audencia
Kathleen
Soumaya
ESC Grenoble
ESC Grenoble
Adam
Thomas
Hortense
Pierre-Michel
Mathilde
ESC Rouen
ESC Bordeaux
Euromed
Euromed
ICN Nancy
Boris
Anne-Sophie
Orville
Philomène
ESC Lille
CERAM
CERAM
ISC
ESC Grenoble
GAILLIOT
BOULARHLA
ECRICOME
HAKKOU
BOJIC
GIRAUD
DUSSERRE
BROCHIER
Autres
LUCHESSA
DELAPORTE-PERI
GENEYTON
LALOURCEY
35
Résultats
Classes préparatoires économiques et commerciales
Option économique
Top 6
BUISSON
SBAIHI
FALCON DE LONGEVIALLE
LIPP
ROLLAND
BONNEFOND
BORREL
CUINET
DESCOURNUT
DU PELOUX DE SAINT ROMAIN
EPIN
JAUNAY
THEOLEYRE
AVENIER
VACHEYROUT
Emilie
Maxime
Maximilien
Joséphine
Pierre
Aurélie
Gabriel
Camille
Maxime
Domitille
Victor
Mathieu
Romane
Alice
Diane
ESCP
ESCP
EM Lyon
EM Lyon
EM Lyon
EDHEC
EDHEC
EDHEC
EDHEC
EDHEC
EDHEC
EDHEC
EDHEC
Audencia
Audencia
ESC Grenoble
CHAMPION
GHIELMETTI
GUAUS
HUBERDEAU
Camille
Lauren
Marie-Françoise
Gaëtan
ESC Grenoble
ESC Grenoble
ESC Grenoble
ESC Grenoble
Julien
Charles-Edouard
Paul-Henri
Etienne
Antoine
Anne
Nicolas
Marie-Virginie
Noémie
Loïc
ESC Reims
ESC Reims
ESC Reims
ESC Reims
ESC Reims
ESC Rouen
ESC Toulouse
ESC Bordeaux
ESC Bordeaux
ESC Bordeaux
ECRICOME
BASSET
MONROE
RALLION
ROCHE
TANGUY
MILLER
DEVE
LAMBERT
DE LATTRE
ROMEUR
Autres
PRIN
COUSTAL
PONVIENNE
Laura
Doriane
Stéphanie
CERAM
CERAM
CERAM
Top 6 : HEC - ESSEC - ESCP - EM Lyon - EDHEC - Audencia Nantes
ECRICOME : ESC Reims - ESC Rouen - ESC Toulouse - ESC Bordeaux - Euromed Marseille - ICN Nancy
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Calendrier 2006-2007
RENCONTRES PARENTSPROFESSEURS
• Vendredi 1er décembre à 18h :
pour les élèves de première
• Vendredi 15 décembre à 18h :
pour les élèves de troisième
• Samedi 20 janvier, de 9h à 12h :
rencontre parents/enseignantes de l’école
PORTES OUVERTES
• Samedi 16 décembre, de 14h à 17h :
pour les futurs élèves de 6ème en septembre 2007
et les élèves de CM2 des Chartreux
• Samedi 3 mars, de 13h30 à 16h30 :
pour les futurs élèves de prépa HEC et Sciences Po
• Samedi 17 mars, de 9h à 12h :
pour les futurs élèves du lycée et les futurs élèves de
BTS, DPECF et DECF
•Samedi 27 janvier :
journée rencontre parents-professeurs :
pour les 6ème, 5ème, 4ème, 2nde
• Vendredi 2 février à 18h :
pour les élèves de terminale
• Vendredi 16 mars à 17h30 :
pour les élèves de troisième
• Vendredi 23 mars à 18h :
pour les élèves de première
RÉUNIONS D’INFORMATION
SUR L’ORIENTATION
• Vendredi 19 janvier à 18h :
pour les parents d’élèves de seconde
• Vendredi 26 janvier à 18h :
pour les parents d’élèves de troisième
ADMISSIONS POUR LA RENTRÉE 2007
• Mardi 12 décembre à 18h :
présentation de la procédure d’admission en CPGE
• Mardi 23 janvier à 18h :
présentation des classes post-bac « Chartreux »
CONFÉRENCE D’ACCOMPAGNEMENT
DE LA PRÉPA SCIENCES PO
• Jeudi 14 décembre à 19h30 :
« Les enjeux d’une exposition » (Samuel Bosc)
SOIRÉE CARRIÈRES
• Jeudi 14 décembre à 20h
SALON DE L’ÉTUDIANT
• Du vendredi 19 janvier au dimanche 21
janvier, à la Halle Tony Garnier
JOURNÉES DE L’ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR
• Mercredi 24 janvier et jeudi 25 janvier, de 9h
à 12h et de 13h30 à 16h, au parloir
Pas de classe en terminale les mercredi 24 janvier et
jeudi 25 janvier, matin
JOURNÉE DES ANCIENS PREPA.
• Samedi 10 mars, de 16h à 20h
EXAMENS BLANCS
• Brevet des Collèges blanc :
mardi 30 janvier et mercredi 31 janvier
(commun avec Charles de Foucauld)
• Bac blanc :
du mercredi 7 février au vendredi 9 février
(épreuves écrites)
du lundi 22 janvier au mardi 6 février
(oraux 1ère partie)
du lundi 5 mars au jeudi 15 mars (oraux 2ème partie)
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Calendrier 2006-2007
• BTS blanc C1 - C3 - I1 :
n°1 : du lundi 15 janvier au vendredi 19 janvier
n°2 : du lundi 14 mai au vendredi 18 mai (+ DPECF)
• DECF blanc (1ère et 2ème années) :
du lundi 11 juin au vendredi 15 juin
• BTS blanc C2 - C4 - I2 :
du lundi 23 avril au vendredi 27 avril
• Concours blanc des classes préparatoires :
HEC 1/3 (n°1) :
du mardi 19 décembre au vendredi 22 décembre
Sc. Po (n°2) :
du jeudi 11 janvier au samedi 13 janvier
HEC 2/4 (n°2) :
du lundi 5 février au vendredi 9 février
HEC 1/3 (n°2) :
du lundi 23 avril au vendredi 27 avril
STAGES DES ELEVES
• HEC 2 et 4 :
du lundi 12 février au samedi 17 février (stage intensif
de mathématiques)
• BTS Info 2 :
du lundi 12 février au vendredi 6 avril
• BTS Compta 1 et 3 :
du lundi 28 mai au vendredi 29 juin
• BTS Info 1 :
du lundi 28 mai au samedi 7 juillet
• Seconde :
stage d’une semaine dans la période du
11 juin au 22 juin, puis soutenance des comptes rendus
de stage du 20 juin au 28 juin
« SAMEDIS PLUS » (pour les élèves de terminale)
• Les samedis 25 novembre, 2 décembre,
9 décembre, 16 décembre, 13 janvier, 20
janvier, 27 janvier, 3 février et 3 mars
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RETENUES
• Les samedis 25 novembre, 2 décembre,
16 décembre, 20 janvier, 3 février et 10 mars
PASTORALE
• Première Communion :
Samedi 16 juin à 17h (6ème)
Dimanche 17 juin à 9h30 et 11h (école)
Réunion de parents : mercredi 25 avril à 20h
Retraite pour le primaire : lundi 11 juin
Retraite pour les élèves de 6ème : jeudi 14 juin
• Profession de Foi :
Samedi 12 mai à 18h (5ème)
Dimanche 13 mai à 9h et 11h
1er temps fort : samedi 16 décembre de 9h à 12h
2ème temps fort : samedi 24 mars de 9h30 à 16h
Réunion de parents : mardi 24 avril à 20h
Réunion de préparation : jeudi 3 mai à 20h
Retraite : vendredi 11 mai de 9h à 17h et
samedi 12 mai de 8h à 12h
• Confirmation :
Samedi 9 juin à 16h à la Cathédrale
1er temps fort : samedi 25 novembre de 9h à 12h
2ème temps fort : samedi 16 décembre de 9 à 12h
3ème temps fort : samedi 20 janvier de 9h à 12h
4ème temps fort : samedi 24 mars de 9h à 12h
Réunion de parents (3èmes et lycée) : mercredi 9 mai
à 20h
Retraite (3èmes et lycée) : du jeudi 7 juin au
vendredi 8 juin à Viviers
• Temps fort des confirmés (lycée) :
du jeudi 19 avril 17h au samedi 20 avril 14h
WEEK-END PASTORAL
(classes de terminale)
• du jeudi 8 mars à 18h au samedi 10 mars
à 12h
Calendrier 2006-2007
PELERINAGE A ARS (3èmes) :
OPERATION « MOKATTAM » :
• du vendredi 2 mars à 8h au samedi 3 mars
à 12h
• Sensibilisation :
PELERINAGE A FOURVIÈRE (6ème) :
• le mardi 22 mai de 8h à 14h
• Jeudi 21 décembre à 9h30 :
Célébration de Noël (maternelle)
• Vendredi 22 décembre à 10h30 :
Messe de Noël (élèves de primaire)
• Mercredi 17 janvier à 11h :
Cérémonie œcuménique (4ème à post-bac)
• Mercredi 28 février
Messe de Carême à 8h (élèves de 6ème), à 11h (4ème à
post-bac)
• Vendredi 2 mars à 9h30 :
Célébration de Carême à 9h30 (école)
• Jeudi 26 avril à 9h30 :
Célébration de Pâques (maternelle)
• Samedi 28 avril à 10h30 :
Célébration des baptêmes de l’école
• Vendredi 25 mai à 11h :
Messe de fin d’année (3
• « Bol de riz » :
vendredi 30 mars
• Fête :
samedi 21 avril
VIE LITURGIQUE
ème
du lundi 5 mars au vendredi 9 mars
à terminale)
• Mardi 19 juin à 8h :
Messe de fin d’année (5 )
ème
• Jeudi 21 juin à 8h :
Messe de fin d’année (6ème)
• Mercredi 27 juin à 9h30 :
Messe de fin d’année (école)
SOIRÉE « LIBAN » dans le cadre du
jumelage de l’Institution des Chartreux avec
le collège Saint-Georges de Zalka
• Vendredi 27 avril
PROGRAMME CULTUREL 2006-2007
(cf. éphéméride culturelle déjà transmise)
VACANCES SCOLAIRES 2006-2007
• Noël :
Du vendredi 22 décembre 2006 après les cours au
lundi 8 janvier 2007 au matin
• Hiver :
Du vendredi 9 février 2007 après les cours au
lundi 26 février 2007 au matin
• Printemps :
Du vendredi 30 mars 2007 après les cours au
lundi 16 avril 2007 au matin
• Pont du 1er mai :
du lundi 30 avril au mardi 1er mai 2007 (jour férié)
Récupération des cours du lundi 30 avril 2007 :
jeudi 26 octobre 2006, toute la journée
• Pont du 8 mai :
du lundi 7 mai au mardi 8 mai 2007 (jour férié)
Récupération des cours du lundi 7 mai 2007 :
Samedi 12 mai 2007, matin : cours du lundi matin
Mercredi 9 mai 2007, après-midi : cours du lundi
après-midi
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Calendrier 2006-2007
• Ascension :
du jeudi 17 mai (jour férié) au lundi 21 mai 2007 au
matin
Récupération des cours du vendredi 18 mai 2007 :
Samedi 23 juin 2007, matin : demi-journée pédagogique
Mercredi 16 mai 2007, après-midi : cours du vendredi
après-midi
• Pentecôte :
lundi 28 mai 2007 (pas de cours)
Récupération de cette journée de solidarité par les
enseignants : mercredi 15 novembre 2006, après-midi
(demi-journée pédagogique)
VACANCES SCOLAIRES 2007-2008
• Rentrée des élèves :
Mardi 4 septembre 2007
• Toussaint :
du vendredi 26 octobre 2007 au
jeudi 8 novembre 2007
• Noël :
du vendredi 21 décembre 2007 après les cours au
lundi 7 janvier 2008 au matin
• Hiver :
du vendredi 15 février 2008 après les cours au
lundi 3 mars 2008 au matin
• Printemps :
du vendredi 11 avril 2008 après les cours au
lundi 28 avril 2008 au matin
L’Institution des Chartreux est toujours habilitée à percevoir
LA TAXE D’APPRENTISSAGE, mais uniquement par
le biais des organismes collecteurs.
Les versements nous permettront d’assurer une partie de
l’investissement nécessaire à la mise en place de moyens
pédagogiques pour nos classes préparatoires aux BTS
comptabilité, BTS informatique, DPECF et DECF.
S’adresser à M. Comte, directeur administratif, pour tout
renseignement complémentaire.
40
Carnet
MARIAGES
Se sont unis ou s’uniront par le mariage :
• Maud Gazel (promo 1997) et Rémi Batisson,
le 3 juin 2006
• Séverine Orgiazzi (promo 1996) et Olivier
Vidon, le 24 juin 2006
• Stéphane Perrin-Fayolle (promo 1999) et
Charlotte Pelloud, le 8 juillet 2006
• Julie Laurençon (promo 1997) et Yann
Schoepen, le 14 juillet 2006
• Audrey Loumaye (promo 1998) et Geoffroy
de Pierpont, le 15 juillet 2006
• Blandine Pasquier, professeur d’EPS, et
Frédéric Lemarié, le 15 juillet 2006
• Alexandra Rigal (promo 1995) et Eric
Arroyo, le 15 juillet 2006
• Erwan d’Ussel (promo 2000), fils
d’Emmanuel d’Ussel, directeur des services
généraux, et Ségolène Audemard d’Alançon,
le 22 juillet 2006
• Marie-Alice Luisier (promo 2000) et Thibaut
de Dompsure, le 29 juillet 2006
• Marie-Lise Perrin (promo 1996) et
Guillaume Sablier, le 29 juillet 2006
• Anne-Béatrice Sornay (promo 2002) et
Cédric Dendiével-Pennel, le 4 août 2006
• Béatrice Boüan du Chef du Bos (promo
1999) et Etienne Thibault de Beauregard,
le 4 août 2006
• Bertrand Grain (promo 1996) et Jessica
Cortes, le 5 août 2006
• Xavier Klein (promo 1995, frère d’Antoine
en TE3) et Carole Bisseux, le 26 août 2006
• Marine Menut (promo 1996) et Renaud
Cloâtre, le 26 août 2006
• Anne-Claire Louis (promo 1997) et
Dominique Cafy, le 2 septembre 2006
• Philippe Coupillaud, professeur de musique,
et Carole Maddaloni, le 9 septembre 2006
• Pierre-Cyprien Emin (promo 1999) et
Caroline Laurent-Varin, le 9 septembre 2006
• Florent Tiberghien (promo 1996) et Ewa
Kaczmarek, le 9 septembre 2006
• Bertrand Cottin (promo 1996) et Karin
Roullet, le 30 septembre 2006
• Ariane Geoffroy-Château (promo 1991) et
David Viallet, le 7 octobre 2006
• Stéphanie Morbois (promo 1997) et Grégoire
Mitanchet, ancien élève, le 7 octobre 2006
• Laetitia Verjat (promo 1992) et Xavier
Chomarat, le 7 octobre 2006
• Valérie Grivoz (promo 1993) et John McVey,
le 14 octobre 2006
NAISSANCES
Nous avons la joie d’annoncer la venue au
monde de :
• Rémi, au foyer de Jean-Baptiste et
Vanessa Wattel, ancienne professeur de
mathématiques, le 23 mars 2006
• Thomas, 3ème enfant de Jérôme et Caroline
Mesnil, née Morbois (promo 1990), le 5 avril
2006
• Maxine, au foyer d’Aurélie et Arnaud
Demeure (promo 1995), le 16 avril 2006
• Jeanne, 3ème enfant de Florent et Marie
Vautherin, née Rudigoz (promo 1997),
le 27 avril 2006
• Jeanne, au foyer de Laurence Sudre et
Guillaume Moratin, ancien surveillant,
le 14 mai 2006
• Apolline et Suzanne, au foyer de Marion et
Alexandre Dufour (promo 1994), le 24 mai
2006
• Marie, au foyer de Frédéric et Christelle
Ferrière, née Beucher (promo 1996),
le 31 mai 2006
• Sibylle, au foyer de Martin et Marina
Doithier, née Orgiazzi (promo 1995),
le 19 juin 2006
41
Carnet
• Amaury, 2ème enfant de Valérie et Fabrice
Beslin (promo 1990), le 22 juin 2006
• Charlotte, 3ème enfant de Fabrice Phily et
Valérie Fraysse (promo 1990), le 13 juillet
2006
• Quentin, au foyer de Marshall Poole et Julie
Rigaud-Poole, professeur d’anglais, le 14
juillet 2006
• Ségolène, au foyer de Bérengère et Amaury
Franc (promo 1999, puis BTS et DECF),
le 7 août 2006
• Robin, 2ème enfant d’Anne et Yannick Radix
(promo 1997), le 14 août 2006
• Amaury, au foyer de Yann et Stéphanie
Godfrin, née Dedieu (promo 1993),
le 16 août 2006
• Lucie, 6ème enfant de Véronique Augé,
professeur de philosophie, le 18 août 2006
• Emie, au foyer de Thomas et Perrine
Lefebvre, maîtresse d’externat en 4ème-3ème,
le 20 août 2006
• Romane, 2ème enfant de Romuald et
Blandine Mantelin, née Chatouillot
(promo 1993), le 24 août 2006
• Eloan, 2ème enfant de Jérôme Humbert,
personnel d’éducation, le 25 août 2006
• Lou, au foyer d’Arnaud (promo 1994) et
Aurélie Dutang, née Burfin (promo 1993),
le 31 août 2006
• Thalia, au foyer de Valérie et Raphaël
Rignier, gestionnaire informatique,
le 3 septembre 2006
• Melchior, petit frère d’Henri (4ème F),
Ségolène (5ème A), François (9ème A), Thibault
(11ème B) et Guillaume Marès (Maternelle
Moyenne Section), le 12 septembre 2006
• Emilie, 2ème enfant de Sébastien et Sophie
Allibert, professeur à l’Institution Chartreux
– Sainte Famille à Saint Etienne,
le 25 septembre 2006
42
• Manon, 2ème enfant de David et Pascale
Moschetto, professeur à l’Institution
Chartreux – Sainte Famille à Saint Etienne,
le 26 septembre 2006
• Vianney, au foyer de Timothée et AnneSophie Bougon, née Lacrois (promo 2000),
le 1er octobre 2000
• Charles, au foyer de Frédérique Gaucher,
directrice de l’école ChartreuxSainte Famille à Saint-Etienne,
le 16 novembre 2006
DÉCÈS
Nous ont quittés :
• La mère de Patrick Colas, professeur
d’histoire-géographie, le 25 juillet 2006
• Le père de Marion Billet (promo 2000),
le 27 juillet 2006
• La mère de Majou Lisa (promo 2004)
• Le père de Claire-Anne Meunier, ancienne
élève de 3ème en 2004-2005, le 22 novembre
2006
• Le père de Jacques Lepelletier, professeur
d’informatique, le 29 novembre 2006
ORDINATION
• Guillaume Wehrlé (promo 1995) a été
ordonné diacre en vue du sacerdoce pour
le diocèse de Lyon, le 4 juin 2006
58, rue Pierre Dupont
69283 Lyon Cedex 01
Tél : 04 72 00 75 50
Fax : 04 72 07 02 10
e-mail : [email protected]
Pour plus d’informations, consultez notre site internet :
www.leschartreux.com

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