Actualités - Institution des Chartreux
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Actualités - Institution des Chartreux
Les Chartreux n°35 Actualités Sommaire p 6 >8 Culture • Echo du ciné club du 12 octobre 2006 : Wim Wenders, Les ailes du désir p 9 >11 Histoire • Un « Chartreux » au Concile Vatican I p 12 >14 Association des Anciens Elèves • Entretien avec Thierry Binachon p 15 >42 Actualités 58, rue Pierre Dupont 69283 Lyon Cedex 01 Tél : 04 72 00 75 50 Fax : 04 72 07 02 10 e-mail : chartreux69.admin@ wanadoo.fr Pour plus d’informations, consultez notre site internet : www.leschartreux.com Directeur de la publication : Jean-Bernard Plessy Rédacteur en chef : Patrice Moret Photographies : rédacteurs – APA (atelier patrimoine Chartreuse du Lys Saint Esprit) • Un gymnase pour l’Institution des Chartreux • Le gymnase, un défi relevé • Séjour à Berlin à l’occasion du jubilé (100ème anniversaire) de la création de notre lycée partenaire • Pèlerinage des élèves de 4ème à Châteauneuf-de-Galaure • Welcome to Montana • A l’école - Le nouveau CM1/CM2 - A comme Afrique - Les CM2 ont du goût… • 2007 : une année riche en concerts à la chapelle de l’Institution • Les Chartreux – Sainte Famille à l’abbaye Notre-Dame de Randol • Résultats 2006 - Brevet des collèges - Baccalauréat - Prix des Anciens - Brevet de technicien supérieur - Examens de Cambridge - DPECF - DECF - Intégrations aux grandes écoles de commerce • Calendrier 2006-2007 • Carnet Editorial Jean-Bernard Plessy, supérieur de l’Institution des Chartreux C’est passionnant d’aller à l’école. Ça l’est même tellement que l’on voit toujours arriver avec regret la fin de la journée ou le temps des vacances. Serai-je compris et suivi par nos jeunes amis qui peutêtre liront ces lignes ? Je crains que non, je suis même certain que non, si je n’explicite pas cette affirmation première qu’ils prendront à coup sûr pour une boutade. Alors, allons-y, et adoptons, pour l’heure, la sécurité de la forme conditionnelle. Ce devrait être passionnant d’aller à l’école. Cela devrait même tellement l’être que l’on verrait toujours arriver avec regret la fin de la journée ou le temps des vacances. Au fond, qu’est-ce qu’un cours, qu’est-ce qu’une étude ? Un cours, c’est d’abord un temps, précis ; un temps de 55 minutes, ou de deux fois 55 minutes : un temps merveilleux à l’intérieur duquel vont se passer des choses prodigieuses : la résolution d’un problème, en mathématiques par exemple résoudre un problème de maths, c’est faire disparaître, c’est démonter, dissoudre l’obstacle qui empêchait l’intelligence de poursuivre son chemin. C’est libérer l’esprit par l’esprit. C’est vrai d’une traduction latine ou grecque, c’est vrai en physique ou en biologie… Un cours c’est aussi un temps pour exercer sa mémoire, apprendre des vers par exemple, en littérature, les retenir tellement qu’ils descendent au plus profond de soi, et cependant ils remontent facilement à la surface, du fait de quelque association d’idée ou de l’esprit. Un cours, une étude, c’est le temps jamais vain où, patiemment, l’esprit construit sa science, son savoir, c’est-à-dire son espace de liberté, une liberté conquise au prix de la compréhension claire et distincte de ce qui était autrefois confus et désordonné. C’est ce temps prodigieux où l’intelligence se livre à son jeu favori : rapprocher la cause de l’effet, parcourir de manière autonome l’itinéraire qui sépare l’hypothèse de la vérification, l’opinion de la certitude, l’obscurité de la lumière. Cette expérience, vous la faites tous à un moment ou à un autre de vos cours, même si vous n’êtes peut-être pas dans les meilleures dispositions – toujours – même s’il vous semble que le professeur n’est peut-être pas dans les meilleures dispositions – toujours. Mais s’il est passionnant d’aller à l’école, c’est aussi parce que chaque cours est un lieu, un lieu où l’on peut faire de grandes rencontres. Un lieu, un espace, qui vont nous permettre de rencontrer, d’entendre, de faire connaissance avec les plus grands auteurs de notre littérature française : un cours, des cours, où l’on peut s’attendre à rencontrer Rabelais, Montaigne et Ronsard, La Fontaine ou Pascal, Racine ou Molière ; un lieu où il nous sera donné de les entendre, de les comprendre ; un lieu où l’on verra défiler ces grands génies de la pensée scientifique, ces magiciens du chiffre, de Thalès à Laplanque, un lieu qui nous donnera accès aux laboratoires de Pierre et Marie Curie, ou à celui de Pasteur, un lieu où l’on se promène, de galeries en galeries pour découvrir, situer, dater dans le temps, la peinture d’un Rubens ou d’un Velasquez, la musique d’un Bach ou d’un Wagner. Oui, l’école est passionnante parce qu’elle est le lieu certain où se construisent en nous connaissance et culture au gré de nos rencontres permanentes et bouleversantes avec tous ceux qui ont été et qui sont la connaissance et la culture. C’est comme cela qu’élèves et professeurs doivent concevoir l’école, à l’inverse d’un rapport unilatéral dans lequel le professeur déverserait sur l’élève passif un savoir dont 80 % lui demeurerait étranger. Je vais à l’école parce que, chaque matin, je sais que je vais rencontrer une foule de gens passionnants, vivants, à jamais vivants, parce que leur œuvre, leurs œuvres sont des œuvres d’art. Et je trouve cela passionnant que ces auteurs, ces penseurs, ces génies de l’humanité « convoqués » par mon professeur dans ma salle de classe, contribuent chaque matin à me faire entrer dans l’intelligence du monde où je vis et qui s’offre comme un monde à découvrir et à comprendre. Oui, l’école, toute école est normalement le lieu des plus hautes rencontres, le lieu fascinant où les intelligences se parlent, s’interpellent par delà les siècles, se répondent, et offrent le visage magnifique d’une humanité de l’image et de la ressemblance d’avec le Créateur. En effet, c’est lorsque l’homme utilise toutes les potentialités d’intelligence, de création, d’initiative au service de la Vérité qu’il ressemble le plus à Dieu, qu’il retrouve et affirme sa condition d’être créé à l’image de Dieu. C’est pourquoi le projet éducatif de toute école catholique n’est-il pas, par-delà ces rencontres qu’il doit favoriser comme n’importe quelle autre institution scolaire, de promouvoir, de stimuler la Rencontre avec le Créateur, la Rencontre avec l’Unique, avec le Tout Autre ? Une rencontre avec Celui qui est à l’origine de tout, de la vie, de toute vie, du Temps et de l’Histoire, de l’homme luimême. Toutes les rencontres magnifiques que l’élève est amené à faire au long de son parcours scolaire, même si elles fécondent son intelligence, construisent sa pensée, nourrissent sa culture, n’épuisent pourtant pas le désir de connaître que tout homme porte en lui. L’élève devient alors aussi le disciple, comme au début de l’Evangile de Saint-Jean, et s’entend dire de la bouche même du Maître luimême : « Qui cherchez-vous ? » St Jean I – 38. Oui, toute école est un lieu extraordinaire de rencontres humaines merveilleuses. Par vocation, l’école catholique est le lieu privilégié de la Rencontre surnaturelle. « Maître, où demeures-tu » ? St Jean I – 39. Culture Echo du ciné club du 12 octobre 2006 Wim Wenders : Les ailes du désir Das Himmel über Berlin, Berlin, 1987 François de Muizon, Professeur de philosophie Le film naît de la rencontre entre un désir (celui de Wim Wenders de retourner à Berlin pour y faire un film), un texte (les dialogues de Peter Handke) et un regard (celui de Henri Alekan, qui tient la caméra). Un film tourné très rapidement, en quelques mois avec beaucoup d’improvisation. Enfance, origine, Wenders choisit de retourner à Berlin, sa ville d’enfance. C’est un retour à l’origine. « Lorsque l’enfant était encore enfant... » Il s’agit de cette part de gratuité et d’ouverture qui sommeille en chacun de nous. Naïveté du regard des enfants, présence aux anges qu’ils voient naturellement, privilège des cœurs purs, ouverts au merveilleux. L’enfant regarde en l’air, vers le ciel. L’enfance, c’est aussi l’âge des questions métaphysiques, de l’émerveillement, de la simplicité, de la transparence de l’esprit en contact avec l’essentiel : « Pourquoi suis-je moi et pourquoi pas toi ? Le mal existe-t-il vraiment et y a-t-il des gens qui sont vraiment les mauvais ? Comment se faitil que moi qui suis moi, je n’étais pas et qu’un jour, moi qui suis moi, je ne serais plus ce moi qui suis ? » L’enfance, c’est aussi la réconciliation avec les joies simples du quotidien, avec le jeu, le cirque. Voyant l’invisible, l’enfant est un passeur. D’où sa connivence avec les anges. Babel, ville emmurée, mais le monde de Berlin est un monde morcelé : solitude, flux de paroles sans communications, image de notre monde des médias, rappelée par l’émetteur (1ère image). Tout est impersonnel, vide, déserté. Solitude des paroles sans écoute, insupportable, qui conduit au suicide. Au cœur, comme une blessure géante, le Mur qui sépare. La blessure est obstacle qui coupe tout élan vers l’absolu. « J’aimerai bien voler... l’avion finira par s’écraser. » Monde de pensée indéfinie. Flot de méditations, de dialogues, mais surtout de monologues. Tout s’entend, mais tout finit dans l’oubli. Personne n’écoute. Les anges seront-ils l’oreille invisible qui sauve de l’anonymat ? Ce « Tu » mystérieux à qui s’adressent nos paroles. La ville porte les stigmates de la guerre, mémoire douloureuse, mais vivante grâce à Homer, son conteur aveugle, témoin du passé, passeur lui aussi, comme Homère jadis racontait la guerre de Troie. Regard d’ange, point de vue absolu ? Damiel apparaît au sommet d’une église. Il voit tout. C’est une « vision du monde » (en allemand “ weltanschauung ”) grandiose. L’ange est esprit, intemporel, éternel : il accède à l’essence des choses et représente une manifestation de l’esprit et du savoir absolu. Plus qu’un symbole religieux, l’ange incarne la philosophie idéaliste de Hegel. Mais dans le même temps, les anges posent un regard de tendresse sur chaque situation singulière, sur chaque personne incarnée. Perdu dans l’universel, ou les généralités, il est pourtant sensible au particulier, et comme tenté par la nostalgie ou la curiosité du singulier, du « charnel ». Caméra souple et caressante, qui glisse indéfiniment, passe les murs, refait l’unité de ce qui est séparé. C’est leur regard qui fait les liens, qui relie, regard « religieux ». Des liens invisibles se tissent au-delà des mots. L’ange passe, réconforte, transmet le souffle de vie au mourant, l’espoir au désespéré. Par-delà les mots, une secrète présence. Damiel a une place particulière. C’est l’ange qui s’incarne. Figure christique ? Cassiel, lui, renvoie à l’origine, à la création, figure en retrait, figure du Père ? Présence et mémoire face au devenir Les anges portent la mémoire ancestrale de 1’humanité, 1’histoire universelle depuis la création. Leur lieu de prédilection est la bibliothèque. Leur fonction : observer, attester, témoigner, rendre des comptes du temps qui passe. Ils attestent, confirment, se souviennent, sont présents au moindre geste humain, afin d’éviter qu’il ne sombre dans l’insignifiance. Les anges s’approchent de 1 ’ homme, enfermé dans sa solitude. Ils recueillent leur murmure intérieur, dans la rue, le métro. Tout se mêle : l’essentiel et l’insignifiant. Mémoire d’histoires qui s’entremêlent dans le désordre. Grâce à leur présence, les événements de la vie de chaque homme ne sont plus abandonnés au fleuve du devenir qui emporte tout, qui détruit. Mémoire qui sauve de l’oubli et de l’insignifiance. A voir une histoire, exister Il s’agir de vivre une histoire singulière, personnelle, sensée. Il s’agit de retisser les fils de l’existence. Dans la bibliothèque où s’entremêlent les voix, les esprits se concentrent, et le vieil aède oublié n’oublie pas : il s’obstine à raconter le récit oublié de 1’humanité. Le récit nous ramène à nos origines : « Pourquoi suis-je moi ? Pourquoi ici ? et maintenant ? » et à l’origine du monde, l’unité avant les divisions… Chaque histoire particulière se greffe à l’Histoire Universelle. C’est aussi le drame de Marion qui n’ayant pas d’histoire, ne sait plus qui elle est. « Entrer dans le fleuve », passer Avoir une histoire, c’est aussi « entrer dans le fleuve » du devenir (cf. Héraclite), c’est prendre chair, c’est s’incarner. « Je vais entrer dans le fleuve ; maintenant ou jamais : instant de gué ». Il s’agit d’oser franchir les murailles, prendre le risque de passer de l’intelligible au sensible, de l’éternité sans événement à l’existence risquée, de l’universel au particulier. Vivre une histoire, c’est aussi laisser une trace, s’inscrire, être soimême marqué, transformé, voire blessé : en s’incarnant, Damiel devient vulnérable, accepte de manquer. Traversant le mur de la séparation, il est blessé par l’armure rouillée de son passé éternel, dont il devra se séparer. Quittant l’abstraction de la contemplation de l’universel (où il ne lui manque rien sauf de manquer, de désirer), il découvre et acquiert un savoir issu de l’expérience singulière : « Je sais maintenant ce qu’aucun ange ne sait. » Damiel est le passeur du monde éternel des anges au monde du devenir et de la chair. « A bas le monde derrière le monde » (cf. Nietzsche et la critique des « arrière-mondes ») : il renonce à tout savoir, pour entrer dans la joie de découvrir. Il perd l’éternité pour acquérir un corps. Il naît à « son premier jour », à une vie qui sera elle-même marquée par la mort. Damiel veut découvrir la saveur du particulier, du personnel, du charnel, du sensible : « Je la prendrai dans mes bras. Elle me prendra dans ses bras ». C’est le moment du « négatif », où l’esprit consent à se perdre dans son autre, le sensible. Pour Cassiel, seul existe le monde intelligible, le sensible n’est qu’illusion (Parménide, Platon ?) : « Rien de tout cela n’est vrai ». En passant de l’autre côté du Mur, Damiel assure la communication entre les mondes. La pesanteur et la grâce « La pesanteur et la grâce » (cf. Simone Weil), c’est l’univers du cirque, l’univers de Marion. Légèreté car on vole, mais gravité car la chute est toujours possible, comme dans l’existence. Marion (Solveig Dommartin, fiancée à Wim Wenders à l’époque du tournage) est un ange dérisoire, pathétique (cf. les plumes du poulet). Image de la condition humaine qui cherche désespérément à rivaliser avec les anges. Cette verticalité est nouvelle chez Wenders. Une légèreté céleste qui mène à une gravité féconde. Le centre de gravité sera le moment de la rencontre. Là, le monde a un centre, un poids. Culture Rencontre de deux désirs Le regard amoureux de l’ange posé sur le corps nu de Marion a ouvert en lui une brèche, celle du désir. Le désir de Damiel rencontre le désir de Marion qui elle, a « envie d’aimer » sans savoir qui aimer, désir ouvert sur l’absolu, disponible à la nouveauté, à l’altérité... Cette rencontre est le lieu d’un passage (passage fugitif du noir et blanc à la couleur, qu’il ne pourra plus oublier). Marion est vidée (« le vide, la peur... »), déracinée (« je suis quelqu’un sans origine, je suis libre, je puis tout m’imaginer, tout est possible »), en quête d’elle-même (« trouver qui je suis »). Comme Damiel, elle cherche à avoir une histoire, « en finir avec le hasard ». Elle est en creux, en attente d’une présence, (« je veux seulement trouver quelqu’un »). Elle, la trapéziste, cherche à se poser, à prendre racine sur la terre. Réconciliation, unité La scène finale de la rencontre est sur fond de grande sérénité, de repos métaphysique : Marion vient s’asseoir auprès de Damiel comme s’ils devaient se trouver là de toute éternité. Le désir satisfait, instant d’éternité ? Plus rien n’est insignifiant quand elle a enfin trouvé celui avec qui elle pourra être « solitaire », enfin elle-même singulière, unique car unifiée, réconciliée par la présence de l’autre, enfin capable de se donner toute entière à un homme. Elle a trouvé une terre pour s’enraciner. Tout prend sens. La rencontre de Damiel n’était pas fortuite, mais nécessaire. Elle renvoie au mythe universel, cosmique : « une histoire de géant, de nouveaux ancêtres », l’histoire de l’homme et de la femme. C’est un moment de genèse, de création. Devenant uniques l’un pour l’autre, ils deviennent des personnes. Histoire de réconciliation, d’alliance intime du corps et de l’esprit, de présence. L’instant de la décision, vertige de la liberté. Il s’agit d’être enfin adulte. « Regarde-moi ou pas, donne-moi la main ou pas... Nouvelle lune de la décision... c’est sérieux... Décide-toi ». Exister c’est s’engager. On assiste à l’émergence de la personne dans la rencontre de l’unique, seul capable de combler une attente intime et très personnelle. On comprend qu’entrer dans le fleuve de l’existence, c’est s’engager, écrire sa propre histoire unique. C’est aussi la sagesse du vieil homme, accepter le temps qui passe irréversiblement, mais ne pas oublier, et pour cela raconter pour les générations à venir. C’est accepter d’être touché par les choses et les personnes. Au fond, c’est peut-être un film sur l’enfance qu’il faut quitter afin de grandir. Les anges sont des figures pathétiques de l’enfance intemporelle, enfermés dans l’instant présent comme les enfants, mais aussi des êtres idéalistes, enfermés dans une éternité grise, sans histoire, et tentés par la nostalgie, la fuite dans un passé mythique (estce la tentation de l’adolescence ?). Pour naître à soi-même, il faut rompre avec son enfance, accepter d’entrer dans le sensible, dans le temps irréversible, dans la décision. S’incarner. Oser dire oui à quelqu’un, engager sa liberté. Pour devenir adulte, il faut aussi consentir aux ruptures personnelles et collectives, accepter de mourir à un passé pour naître à du nouveau, pour être libre. « Nous sommes embarqués » (Pascal) est le dernier mot du film. L’homme avance vers un lieu dont il ne provient pas. C’est un voyage aller, sans retour. Histoire Un « Chartreux » au Concile Vatican I Bruno MARTIN, Supérieur de la Maison des Chartreux Le 8 décembre 1869 s’ouvrait, à Rome, dans la basilique de Saint-Pierre, le premier Concile du Vatican. Un peu plus de sept cents évêques sur un millier - il y en aura trois fois plus à Vatican II - dont seulement un petit tiers de non européens, s’étaient rendus à l’invitation du pape Pie IX, en dépit d’un contexte politique inquiétant : la guerre entre la France et la Prusse apparaissait imminente, et, à Rome même, la souveraineté temporelle du pape était gravement remise en question. Une partie des débats projetés purent se tenir, mais les évènements politiques eurent finalement raison du concile ; le déclenchement de la guerre franco-prussienne entraîna le retrait des troupes de Napoléon III qui protégeaient le pape ; l’Italie en profita aussitôt pour s’emparer de Rome ; le 20 septembre 1870 le général Cadorna occupait la Ville Eternelle, mettant fin à dix siècles de souveraineté des papes. Pie IX refusa que l’on se batte, et se considéra dès lors comme « prisonnier » au Vatican ; le Concile dont les travaux avaient été suspendus fut prorogé sine die ; il ne devait jamais reprendre. Ce contexte tendu explique que les travaux du Concile se soient finalement focalisés sur une question qui n’était même pas prévue au départ, celle de l’infaillibilité pontificale - c’està-dire l’idée que lorsqu’il définit de manière solennelle les vérités de la foi, le pape ne peut pas se tromper. Les textes définitifs mirent tellement de conditions à l’exercice de cette prérogative que l’on discute encore pour savoir si finalement, depuis, les papes en ont fait usage ; dans le contexte du temps, cela apparaissait plus ou moins inconsciemment comme une manière de compenser en pouvoir spirituel le pouvoir que le pontife était en passe de perdre comme souverain temporel. C’était aussi une manière d’opposer la digue du dogme, défini avec certitude, au flot montant de la contestation rationaliste - question que nous allons retrouver. Trois anciens « Chartreux » siégeaient parmi les évêques. Ceux-ci étaient placés dans la nef de Saint-Pierre, à des places numérotées selon leur rang d’ancienneté. Mgr Claude Plantier, évêque de Nîmes depuis 1855, était au n° 448. Né en 1813, il était entré comme étudiant aux Chartreux en 1831. En 1838, à vingt-cinq ans, il s’était vu confier la chaire d’hébreu de la Faculté de Théologie, qui était alors au Palais SaintPierre, aux Terreaux. Devenu évêque de Nîmes, il avait pris pour vicaire général et conseiller le R.P. Emmanuel d’Alzon, le fondateur des Assomptionnistes (et du journal La Croix) ; celui-ci lui avait communiqué ses idées très intransigeantes, de sorte qu’au Concile Mgr Plantier avait figuré parmi les pétitionnaires qui demandaient l’inscription à l’ordre du jour de la question de l’infaillibilité. Tombé gravement malade en cours de session, Mgr Plantier retourna dans son diocèse en avril 1870 ; il devait y mourir en 1875. Dans les derniers rangs des Pères, au n° 813, se trouvait Mgr Jean-Baptiste Callot. Après avoir enseigné aux Chartreux, M. Callot avait été curé de la paroisse Saint-Augustin, puis, sans quitter la Croix-Rousse, fondateur de la paroisse du Bon Pasteur et constructeur de son église (1856). Un décret impérial vint l’y chercher en 1867, pour en faire le premier évêque d’Oran, en Algérie alors française. Nous savons par les listes qu’il était présent au Concile, mais il y passa inaperçu ; de santé ébranlée, il devait mourir dans sa famille, à Beaujeu, lui aussi en 1875. Histoire Mgr David Entre ces deux, au n° 630, siégeait Mgr Augustin David, évêque de Saint-Brieuc. Né en 1812, il avait rejoint déjà prêtre la Maison des Chartreux, comme missionnaire et prédicateur. Prêté comme vicaire général à Valence en 1857, il devenait en 1862 évêque de Saint-Brieuc, jusqu’à sa mort en 1882. Il y laissa une marque profonde. A une époque où l’école de la République cherchait à faire disparaître les langues locales, Mgr David s’astreignit à apprendre le breton pour être compris de ses fidèles… A l’inverse de son confrère Mgr Plantier, Mgr David appartenait à la minorité qui jugeait la définition de l’infaillibilité peu opportune, et qui estimait que le concile, au lieu de fulminer des condamnations, aurait été mieux entendu s’il avait cherché à regarder le monde contemporain avec plus de sympathie : il appartient en cela à la tradition, libérale et gallicane, qui était celle des Chartreux au XIXème siècle, Mgr Plantier faisant plutôt figure d’exception. Mgr David, à sa mort, laissa un certain nombre de choses à la Maison des Chartreux – le tableau de Saint-Bruno, par exemple, qui se trouve salle des exercices. Il laissa aussi des papiers, dont ses dossiers du Concile. Certains documents sont anecdotiques, comme la liste des participants avec leur numéro de place, évoqué plus haut. D’autres font entrer dans la vie de l’assemblée : le texte imprimé du discours d’ouverture du pape, ou un document de travail sur lequel Mgr David a noté, sur la couverture, les noms de ceux qui siégeaient avec lui dans la même commission. Le plus intéressant est un projet imprimé – un schéma – que Mgr David a couvert de notes et sur lequel il a rédigé, en latin, le texte de l’intervention qu’il fit en discussion générale ; elle est, pour nous, extrêmement significative. 10 Le schéma en discussion était un texte dogmatique portant sur la condamnation « des très nombreuses erreurs dérivées du rationalisme » : multiplices errores ex rationalismo derivatos. Le ton en est sévère, alarmiste : il est question des « périls » qui menacent le troupeau du Seigneur, de la grave perversité de ces doctrines qui visent à renverser (subvertere) toutes les bases de la religion et de la société. Nous sommes dans la même perspective que le fameux document connu sous le nom de Syllabus dans lequel Pie IX avait fait dresser, en 1864, le « catalogue » de toutes les idées à condamner. Le Schéma était d’ailleurs l’œuvre des mêmes rédacteurs, jésuites pour la plupart. Il fut distribué aux Pères le 10 décembre, dans les premiers jours du Concile ; après une étude individuelle ou en groupes nationaux, le débat devait commencer le 28 décembre, et les évêques souhaitant faire une intervention devaient s’inscrire à l’avance. Le cardinal autrichien Rauscher, archevêque de Vienne, attaqua d’entrée le projet en le traitant de « travail de séminariste » ; un archevêque canadien, Mgr Connolly, déclara de son côté que le projet ne méritait pas autre chose que d’être « enterré avec honneur ». C’est dire que les débats avaient déjà pris un ton vif lorsqu’ intervint, sans doute lors de la VIIème session, le 4 janvier 1870, Mgr David. Nous en traduisons quelques passages à partir du brouillon latin que nos archives ont conservé. « C’est vrai, déclara-t-il, que l’Eglise est la maîtresse des nations. Mais elle est toujours une mère. Et cette mère tend les mains tout le jour en direction Document annoté de la main de Mgr David de ses fils prodigues et incrédules… Si ce schéma doit être accepté tel qu’il est par les Pères, l’Eglise catholique réunie en concile, en ce siècle, siècle faible dans la foi, siècle dans lequel tant d’âmes, par faute d’éducation, flottent entre la foi et le doute ; l’Eglise, dis-je, au seuil de ce Concile du Vatican, n’apparaîtra pas comme une mère mais comme une marâtre. Elle apparaîtra comme tenant un fouet et blessant, dès ses premières paroles, les âmes faibles. Ne parlons pas ainsi, vénérables frères, à notre société, et disons lui avec notre divin maître : « Mes pensées sont des pensées de paix, et non d’affliction ». […] Que dès ses premières paroles notre document respire la dignité, l’élévation du cœur, la charité ; qu’il réjouisse l’âme des fidèles et fasse revenir ceux qui s’égarent ; que du seuil du Concile jusqu’aux limites du monde résonne la voix du Christ : « La paix soit avec vous ». Les interventions des Pères avaient porté. Le 10 janvier on annonça que le schéma allait être refondu – il deviendra finalement, mais sur un ton infiniment moins agressif, la constitution dogmatique Dei Filius, portant surtout sur le thème de la Révélation de Dieu aux hommes. Du reste on commença dès le 21 janvier la discussion sur l’Eglise, et la question de l’infaillibilité pontificale occupa toutes les discussions et tous les esprits, jusqu’au vote final, le 18 juillet 1870, alors qu’un orage épouvantable s’abattait sur Rome. Un autre orage allait éclater aussitôt, celui de la guerre qui mit fin brutalement aux travaux inachevés du Concile. Presque un siècle plus tard, en 1959, le pape Jean XXIII convoquait, pour le 11 octobre 1962, le Deuxième Concile du Vatican. Les buts qu’il assignait à ce Concile correspondaient exactement aux souhaits exprimés, en janvier 1870, par Mgr David. Pas de condamnations ni de paroles blessantes, mais un effort de compréhension de la société contemporaine ; pas de définitions dogmatiques abruptes, mais l’écho bienveillant du message du Christ. Coïncidence : une des Le Concile d’après une gravure du temps grandes encycliques de Jean XXIII (en 1961) s’intitulera Mater et Magistra (Mère et maîtresse), les mêmes expressions que celles employées par Mgr David pour parler de l’Eglise. Peut-être les avaient-ils l’un et l’autre empruntées à la même source ; Jean XXIII, bon historien, a dit les avoir empruntées au pape Innocent IV dans son discours d’ouverture du concile tenu … à Lyon, en 1245 ! Mgr David, bon historien lui aussi, avait peut-être fait de même. Ce n’est pas une mince fierté pour les Chartreux que de penser qu’ils ont eu ainsi dans leurs rangs, au XIXème siècle, des hommes qui avaient assez de hauteur d’esprit pour voir plus loin que les rancunes ou les querelles du temps, et anticiper sur les directions de l’avenir. Les paroles citées plus haut ne peuvent que faire regarder avec sympathie cet évêque d’un autre siècle, dont le portrait se voit dans le couloir du rez-dechaussée de la Maison des Missionnaires. Si les traits sont un peu lourds, le regard paraît vif derrière les petites lunettes d’acier. Et le message de bienveillance et de compréhension de son temps exprimé dans un tout autre contexte n’a pas perdu une once de sa pertinence ou de son actualité. 11 Association des Anciens Élèves au long de sa vie. Le Père Achard connaissait bien mes parents et venait fréquemment dans notre maison familiale. Comme beaucoup, j’ai été impressionné par sa vivacité et sa culture phénoménale, notamment en littérature. Après vos études à l’Institution des Chartreux, qu’avez-vous fait ? Thierry Binachon Architecte dplg Agence EAC Engineering Architecture Conception Ancien de l’Institution des Chartreux Promotion 1968. Quand avez-vous été élève de l’Institution des Chartreux ? De 1960 à 1968. J’ai effectué toutes mes études secondaires aux Chartreux, collège et lycée, après des études primaires à Tarare, d’où ma famille est originaire. Je suis venu naturellement aux Chartreux, des liens amicaux unissant mes parents et des prêtres de l’Institution. Quels professeurs vous ont le plus marqué ? Sans aucune hésitation, le Père Blanchon et le Père Achard. Tous deux étaient des proches de ma famille. Le Père Blanchon était très lié avec mon grand-père. Je l’ai connu comme enseignant en 6ème/5ème. Il intervenait en anglais et en latin. A l’époque, il n’était pas encore Supérieur de l’Institution. Les relations ont été très fortes puisque notre amitié a très largement dépassé le cadre scolaire ; je l’ai ensuite rencontré tout 12 J’étais très attiré par les métiers liés à la construction. J’avais songé, d’ailleurs, à des études dans le bâtiment ou les travaux publics. Le fait de réaliser quelque chose de concret était une priorité et me passionnait. L’architecture était donc une des voies envisageables et m’est vite apparue comme la plus attractive. A la rentrée 1968, après les événements que chacun connaît, je me suis engagé dans une 1ère année de maths sup car les écoles d’architecture étaient encore agitées par les soubresauts du printemps. C’est donc après cette parenthèse d’une année que j’ai intégré l’Unité Pédagogique d’Architecture de Lyon pour suivre un cursus de 6 ans. Diplômé en 1975, je suis parti, dès la fin de mes études, à l’aide technique dans les DOMTOM, pour deux années, sur un territoire quasiinconnu de tous : les Nouvelles Hébrides. Ces îles, au milieu du Pacifique, sont actuellement mieux identifiées du grand public sous le nom de Vanuatudepuisl’émissiondetélévisionKoh-Lanta. A l’époque, j’étais chargé du poste d’architecte urbaniste pour le compte du Condominium de Nouvelles Hébrides. Outre l’expérience humaine particulièrement enrichissante, j’ai notamment été très vite sensibilisé aux arcanes des contraintes administratives, puisque, les îles étant sous tutelle franco-britannique, tous les dossiers devaient être établis en français et en anglais. A mon retour, en 1977, je me suis installé à Lyon avec deux confrères en créant un cabinet d’architecture dans le 5ème arrondissement, à Saint Georges où j’ai toujours mes bureaux. En 1978, avec mon confrère Yves Boucharlat, nous avons été appelés comme architectes des Chartreux avec mission de piloter tous les travaux de réhabilitation et de construction à réaliser au sein de l’Institution. En trente ans, les Chartreux se sont transformés, le patrimoine immobilier s’est développé et surtout l’existant a été quasiment totalement rénové avec des programmes réguliers d’entretien pour permettre aux équipes pédagogiques d’assurer un service de qualité aux élèves et contribuer ainsi à donner une image positive de cette Maison, à la hauteur de sa réputation. Peu de personnes imaginent l’importance des travaux qui ont été menés à terme et les sommes qui ont été régulièrement engagées depuis. La dernière réalisation est le bâtiment en cours d’achèvement qui accueillera des salles de cours et deux gymnases en contrebas de la Chapelle de l’Institution. En dehors des Chartreux, j’ai toujours mené ma carrière professionnelle dans un esprit d’indépendance. En 2002, j’ai quitté mes associés architectes et j’ai créé ma propre société avec des associés d’autres champs professionnels. Parallèlement, j’ai développé une antenne d’architecture sur Samoëns, en Haute-Savoie. Mon activité est axée sur le secteur industriel et tertiaire pour Lyon et sa région et sur le secteur logements et tourisme à Samoëns. La formation reçue aux Chartreux a-t-elle influencée votre vie ? Oui, sans aucune hésitation. Tout d’abord, le niveau de formation générale permet de s’attaquer à des études supérieures avec des bases solides. Mais c’est surtout la formation de l’esprit. On découvre des valeurs de tolérance, une dimension non négligeable laissée au doute. Pas le doute qui paralyse, qui empêche d’agir mais le doute qui nourrit la réflexion, qui évite les dérives prétentieuses. J’ai évoqué les liens privilégiés qui unissaient ma famille avec certains prêtres et particulièrement ma relation avec le Père Blanchon et j’ai toujours pu apprécier ce rapport sensible qu’ils avaient avec les autres, ce caractère désintéressé, cette volonté d’aider les gens. Choisir une voie professionnelle est une étape souvent difficile pour un lycéen. Votre cheminement personnel dans ce dédale de l’orientation a-t-il été compliqué ? Non, comme je l’ai évoqué, j’avais une vraie motivation pour la création, la construction au sens large, donc l’architecture m’est apparue assez naturellement comme la filière la mieux adaptée. Ensuite, il y a eu l’épisode post-68 qui a décalé mes études d’architecture d’une année mais rien de compliqué. Par contre, aujourd’hui, avec le recul, sans aucun regret, je me dis que je ne ferais pas les choses de la même manière. Ce métier évolue très vite et en France, nous avons plus volontiers une culture de la petite entreprise, contrairement aux anglo-saxons qui ont une démarche plus massive avec des cabinets d’architectes très importants. 13 Association des Anciens Élèves Nous avons nos atouts mais sommes confrontés à de réelles difficultés sur certains projets du fait de la faible taille de nos structures. Je crois que ce constat est assez général en France où nous manquons d’entreprises moyennes. Lorsque nous évoquions le chantier concernant le nouveau bâtiment de l’Institution, nous avons été confrontés à bon nombre d’écueils mais l’un d’entre eux, majeur, était de déterminer quelle entreprise avait les moyens matériels, humains et financiers qui lui permettrait de réaliser les solutions techniques devant être mises en œuvre afin de concrétiser ce projet tel que nous l’avions imaginé. La taille des structures et leurs capacités à intervenir de façon qualitative sont des problématiques importantes dans notre métier. Par ailleurs, cette profession est devenue plus complexe avec le développement quasiexponentiel des réglementations. A des élèves qui, aujourd’hui, souhaiteraient être architectes, quels conseils donneriez-vous ? Sans originalité, comme dans de nombreux domaines, il faut être passionné. Une récente étude montrait qu’une majorité de français „ se rêverait » architecte. Le métier fait effectivement rêver, nous sommes créateurs et nos créations sont amenées à durer. Je crois que cela révèle, cependant, un malentendu. La création est la phase immergée de l’iceberg dans notre profession, ensuite c’est la confrontation avec la gestion de toutes les contraintes qui constitue 95 % de notre temps. 14 Pour autant, au jeune passionné, je continuerai à dire que ce métier est extraordinaire car chaque projet est unique. Même si nous avons à réaliser deux fois le même projet, ce qui est rare, ce ne sont jamais les mêmes contraintes de lieux, de terrains, d’environnement et surtout ce ne sont jamais les mêmes interlocuteurs : clients, maîtres d’ouvrage, entreprises partenaires. Chaque projet est un nouveau défi et nécessite une remise en cause. Comme tout métier de création, l’architecture est également traversée par des modes, le phénomène s’amplifie et est relayé par un « star system » basé sur le vedettariat de certains architectes qui imposent des tendances lourdes. La France est d’ailleurs bien représentée avec de grands noms : Macary, Ciriani, de Portzamparc... Certains ont d’ailleurs œuvré sur Lyon comme Nouvel avec l’Opéra. Pour revenir à une réalité plus terre à terre, un élève qui souhaite embrasser cette carrière doit aussi être conscient que la sélection est rude. Sur Lyon, il y a 130 places pour 1400 demandes ! Avez-vous exercé des fonctions spécifiques dans certaines instances professionnelles ? Oui, pendant trois années, j’ai présidé le Syndicat Professionnel des Architectes du Rhône et pendant dix ans au niveau national le Club Prescrire avec des industriels du bâtiment. Nous sommes des prescripteurs par rapport aux matériaux que nous utilisons dans nos projets. Il est donc essentiel d’avoir une réflexion avec les industriels. Actualités Jean-Bernard Plessy, supérieur de l’Institution des Chartreux Au cours du premier trimestre de l’année civile 2007, les Chartreux vont inaugurer leur nouveau gymnase. Je devrais plutôt dire leur gymnase. Car les anciens locaux dévolus à la cause sportive n’étaient que des soins palliatifs, que l’exigence des programmes d’éducation physique, et surtout l’importance accrue du sport aujourd’hui ont fini par rendre tout à fait obsolètes. L’intention de doter l’Institution d’un complexe sportif ne date pas d’hier. La réalisation de ce projet est l’aboutissement d’une réflexion initiée, il y a environ une quinzaine d’années. Le Père Babolat et son conseil de direction étaient déjà persuadés de la nécessité de la chose. On avait notamment songé à un gymnase « enterré » sous la cour du lycée. Mais les coûts d’une telle réalisation étaient proprement pharaoniques. Il faut dire au passage que les bâtiments à vocation sportive ne font paradoxalement l’objet d’aucune subvention des collectivités locales ou territoriales et qu’il revient, par conséquent, à l’établissement de le financer par ses propres moyens. Difficilement constructible en surface, aux abords de l’Église Saint-Bruno, sur la cour du lycée par exemple, à cause des normes Source : APA (Atelier Patrimoine Chartreuse du Lys Saint-Esprit Un gymnase pour l’Institution des Chartreux 15 Actualités prospectives de bâtiments classés, il ne restait donc qu’une solution, certes coûteuse elle aussi, mais moins que celle du premier projet : construire sur la dernière parcelle de terrain acquis par les Chartreux : la « Maison Brosset » en contrebas de la Grande Chapelle. Cet emplacement – l’ultime constructible ! – offrait d’ailleurs le double avantage d’une construction assez haute pour envisager l’empilement de deux gymnases, l’un pour le lycée Saint-Bruno, mitoyen des Chartreux, l’autre pour nous, et assez vaste pour augmenter ce « cube » d’un bâtiment scolaire sur l’une de ses façades, aile donnant en vis-à-vis de la Chapelle, bâtiment qui accueillera d’ici quelques semaines, les 9 classes d’enseignement supérieur tertiaire. On aurait pu craindre d’ailleurs qu’au vu de son emplacement, bâtiment scolaire et gymnase manquent de lumière, le Chapelle faisant écran au soleil levant. Il n’en n’est rien, tout au contraire. Les deux espaces sont, dès le milieu de la matinée, très lumineux et profitent en réalité d’une très remarquable exposition au soleil. Forcément, cette construction bénéficie des derniers progrès et techniques de construction, pas moins que les plus récents équipements en matière de technologie informatique, audio-visuelle, etc… Il faut d’ailleurs rendre ici hommage à nos deux architectes, Yves Boucharlat et Thierry Binachon (tous deux anciens élèves), à nos ingénieurs informaticiens, et à tous les corps de métier pour le réel professionnalisme avec lequel ils ont mené à bien ces travaux, et les conduisent actuellement à leur achèvement. Voilà donc les Chartreux dotés d’un espace supplémentaire de vie scolaire et éducative. Mais que deviendra la crypte de la Chapelle qui évoque de plus ou moins bons souvenirs aux anciens (… !), et qui jusqu’alors, servait de salle de gymnastique au sol ? Etonnerai– je élèves, parents et anciens en disant qu’elle offre un espace supplémentaire inespéré pour accueillir les traditionnels DS ? Pour être 16 honnête, cette future nouvelle salle sera certes, une salle de 80 places pour les DS, permettant de soulager l’utilisation maximale que nous faisons aujourd’hui de la Salle Hyvrier, mais elle accueillera aussi, en une autre disposition possible et non moins attendue, une scène de théâtre, machinerie et autres équipements indispensables : un autre vœu ancien exaucé ! D’une pierre deux coups dit l’adage ; c’est le cas de le dire ! Gageons que ces nouveaux locaux, sportifs, scolaires, culturels, des générations de Chartreux puissent s’épanouir physiquement, intellectuellement et culturellement. Le gymnase, un défi relevé Thierry Binachon Architecte dplg Agence EAC Engineering Architecture Conception Source : APA (Atelier Patrimoine Chartreuse du Lys Saint-Esprit Les challenges ont été multiples car l’opération est d’envergure : près de 4500 mètres carrés. Le projet a évolué dans le temps et le programme aussi. C’est aussi une des caractéristiques de notre métier, il faut savoir s’adapter et évoluer au gré de la demande du client. A l’origine, le projet était assez différent puis, les besoins évoluant, nous en sommes arrivés à ce résultat : deux gymnases superposés, l’un dédié aux Chartreux, l’autre à Saint Bruno, des salles de gymnastique, et 9 salles de classe avec un centre de documentation et d’information afin d’accueillir les classes d’enseignement supérieur tertiaire. Techniquement, nous avons été confrontés à plusieurs difficultés : - L’accessibilité : que ce soit pour le terrassement ou pour la livraison des matériaux, il n’est pas aisé d’accéder au chantier dans le dédale des petites rues de la Croix-Rousse et un terrain enserré au milieu de bâtiments. - La mise en oeuvre : couler des poutres maîtresses de 22 mètres de longueur et monter des murs avec des banches de 8 mètres de haut. - La météo : l’hiver 2006 n’a pas été très clément, le froid, le vent et la pluie ont retardé l’avancée du chantier. -Enfin, l’environnement : la localisation impliquait des contraintes spécifiques à prendre en compte du fait de l’activité d’enseignement et du voisinage. Le bâtiment en lui-même a été conçu de façon traditionnelle. Sa conception est simple. Ce sont la grande dimension des volumes à traiter et l’importance du chantier qui ont rendu difficile la construction avec la prise en compte des contraintes évoquées précédemment. Une chose est certaine, la qualité de la réalisation de ce projet tient à la fois au savoir faire des entreprises intervenues, notamment Pitance qui a su mettre les moyens nécessaires pour ce chantier, et à la réactivité de nos maîtres d’ouvrage, notamment le Père Martin pour le compte de l’Institution des Chartreux et M. Ligoux pour le compte de Saint Bruno. En cours d’achèvement, le bâtiment devrait être livré en janvier 2007. 17 Actualités Séjour à Berlin à l’occasion du jubilé ème (100 anniversaire) de la création de notre lycée partenaire HermannEhlers-Gymnasium à Berlin-Steglitz (du 20 au 22 septembre 2006) Sabine Hudault, professeur d’allemand 100 ans ! Un bel âge qui se fête avec cérémonies, cérémonies auxquelles le Hermann-EhlersGymnasium, notre lycée partenaire de BerlinSteglitz, avec lequel nous organisons des échanges scolaires pour les Secondes depuis presque vingt ans, nous avait conviés, comme tous leurs autres lycées partenaires. Une délégation de cinq personnes, M. Bruno Dupré, trois élèves et moi-même, s’est donc rendue sur place pour participer aux festivités. La cérémonie officielle s’est déroulée dans la salle des fêtes, en présence de nombreux invités d’honneur. Madame Pflug, la directrice, a tout d’abord introduit le premier orateur, un orateur célèbre : il s’agissait en effet du président du Bundestag (le parlement allemand), M. Lammert, parlant en tant que successeur lointain de Hermann Ehlers, qui avait occupé cette fonction entre 1950 et 1954. Monsieur Lammert a séduit son auditoire par ses paroles encourageant l’éducation, l’éducation à la démocratie : respecter l’opinion de l’autre et se forger ses propres convictions, voici, selon lui, les deux conditions indispensables pour établir un dialogue. Les discours ont été ponctués par des intermèdes musicaux, auxquels nos élèves ont aussi participé : Pauline Picot (1ère L) par une 18 danse moderne ; Guillaume Colom (1ère ES1) par un morceau de piano, et Cyprien Grau (1ère SI) par une chanson germano-franco-anglaise, accompagné au piano par Guillaume. Tous ont été très applaudis. Dans l’après-midi du mercredi et pendant les deux journées qui ont suivi étaient organisées différentes activités : sketchs dans la cour ou dans les salles de classe, compétitions sportives, une pièce de théâtre écrite spécialement pour cette occasion, divers jeux... Nous avons rencontré beaucoup d’anciens participants à nos échanges, dont certains continuent à avoir des contacts avec les Lyonnais, ce qui nous réjouit beaucoup ; et notre espoir est que ces échanges se poursuivent pour le bénéfice et le plaisir de tous. Cyprian Grau, élève de 1ère S1 Après un départ des Chartreux quelque peu mouvementé, nous avons réussi à prendre notre avion. Le voyage fut très agréable. Arrivés à Berlin, nous avons pu faire connaissance avec nos hôtes. Très hospitaliers avec nous, ils veillaient continuellement à notre confort, et plus particulièrement à l’état de notre estomac : chacune de nos petites faims était aussitôt stoppée à grand renfort de pommes de terre revenues à la poêle accompagnées d’une sauce au simili-bœuf bourguignon. Ce qui m’a le plus surpris durant tout ce séjour a été la façon dont les Allemands se nourrissent : très peu de vrais repas, mais un grignotage intensif tout au long de la journée. Dur, dur pour nos petits estomacs habitués au « régime Chartreux » ! Le Hermann Hesse Gymnasium, le lycée de nos hôtes, fêtait ses cent ans d’existence et c’est à cette occasion que nous y avons été invités. Le deuxième jour, le brave Guillaume a dû jouer son morceau devant un parterre de personnalités politiques : le président du Parlement allemand et le maire de l’arrondissement de Berlin – Steglitz. De plus, il a eu l’immense honneur de jouer sur un piano de concert Steiway and Son ! Quant à Pauline et moi, à cause d’une organisation un peu défaillante, nous n’avons pu nous produire que devant un public d’une trentaine de personnes ! Dommage ! Mais je garde tout de même un excellent souvenir de l’ambiance festive du lycée. Après une longue journée de visites passionnantes dans Berlin, guidées par Mme Hudault, nous avons terminé la soirée dans un des bars branchés de Berlin pour l’anniversaire d’une des allemandes : « Es war ein ganz tolles Fest ! ». Les adieux ont été tristes, mais plein d’espoir de futures retrouvailles… Nous souhaitons remercier chaleureusement Mme Hudault qui a fait de son mieux pour que ce voyage se déroule le plus agréablement possible, et nous remercions tout aussi vivement nos hôtes pour leur gentillesse. Guillaume Colom, élève de 1ère E2 Le dépaysement était total. Nous avons découvert une autre culture, d’autres paysages. J’ai fait la connaissance de ma famille d’accueil, famille très chaleureuse. Puis les événements se sont enchaînés à une vitesse déconcertante : les représentations un peu stressantes, les rencontres très sympathiques avec les amis de ma correspondante… Les quatre jours exceptionnels se sont vite écoulés. Des souvenirs plein la tête, nous avons repris l’avion pour Lyon avec un seul souhait, revenir le plus vite possible à Berlin ! Je tiens tout spécialement à remercier Mme Hudault et M. Dupré qui nous ont encadrés et accompagnés, Rita, la mère de ma correspondante, Sarah, Elisa, Dona, Francy… qui nous ont accueillis les bras ouverts avec une gentillesse remarquable (ils nous manqueront !). Pauline Picot, élève de 1ère L Ces quelques jours à Berlin ne m’ont pas seulement fait retrouver une ville magnifiquement riche du poids de son passé, de ses cultures mélangées, de sa liberté d’esprit, mais également revoir des gens ouverts, attentionnés et accueillants, qui peuvent, par une simple parole, un simple geste, vous faire sentir que vous êtes chez vous. Ce voyage n’a pas été seulement dans un but artistique, bien que j’ai éprouvé un immense plaisir à danser sur la scène du Hermann Ehlers Gymnasium. Il a été aussi l’occasion de découvertes culturelles, de discussions animées, d’échanges qui resteront gravés dans ma mémoire, comme le souvenir impérissable d’une ville qui symbolise pour moi l’enchantement, l’évasion et la liberté. 19 Actualités Pélerinage à Châteauneuf-de-Galaure Marthe Robin. Arrivés en haut, ne pouvant visiter la maison qu’un groupe à la fois, nous avons récité plusieurs « Notre Père » et « Je vous salue Marie » en plein air. Enfin, notre groupe a pu entrer dans la maison… La pièce où dormait Marthe Robin était sombre, et son lit très petit. Cette pièce avait quelque chose de spécial, quelque chose de troublant. Ne pouvant pas rester plus longtemps, nous sommes redescendus dans le foyer pour écouter l’exposé du Père Pillot sur la prière. Nous avons aussi pu demander des précisions sur la vie de Marthe Robin et sur ce que nous n’avions pas compris. Après l’exposé, nous avons eu une récréation, puis nous nous sommes réunis par groupe pour une réflexion sur le « Notre Père ». Le vendredi 29 septembre, les élèves volontaires de 4ème de l’Institution des Chartreux se sont rendus à Châteauneuf-de-Galaure dans le but d’un pèlerinage, accompagnés par Mlle Bergès, le Père Pillot et quelques professeurs. Quand tout le monde a eu terminé, nous sommes retournés en car vers l’Institution des Chartreux, avons dîné, puis avons eu un temps libre jusqu’à 20h, heure à laquelle débutait la veillée d’adoration. A 20h, nous sommes entrés dans la chapelle. Ce temps de prière était animé (guitare, chants, temps de silence, lecture), et il y avait quelques prêtres présents si nous voulions nous confesser. C’était une cérémonie intense, et beaucoup ont été très émus. Finalement, la journée s’est terminée et les élèves sont rentrés chez eux vers 21h. Justine Abecassis (4ème F) A 7h30, tous les élèves participant au pèlerinage se sont réunis dans la chapelle. Mlle Bergès, nous ayant répartis en six groupes pour le reste de la journée, nous a fait prendre les cars. Après un long voyage, nous sommes arrivés au foyer de charité où nous avons été très bien accueillis par ses membres qui nous ont expliqué qui était Marthe Robin et nous ont présenté un film racontant la vie qu’elle a eue. Ensuite, nous avons eu un petit moment de détente, puis le Père Pillot nous a dit la messe. Nous avons ensuite déjeuné, puis nous sommes montés en silence par groupes jusqu’à la maison de 20 Welcome to Montana Victor, Emmy-lou, Arthur, Fabien, Victoria, élèves de 5ème B In May 2006, the 5B class made a wonderful threeweeks-trip to Montana and had the opportunity to discover the American life in this rural area. This north-western state is a beautiful place with lots of open space, majestic montains and a landscape that invites you to explore. Everybody was very excited. We took four planes to go to Missoula (one of the main cities), we arrived very tired and slept at Ruby’s Inn (a small hotel next to the airport) before taking the bus to Corvallis where we met our partners. We spent a few days at Corvallis Middle School, it was a very nice school, all the theachers and pupils were welcoming and well-caredfor us. During lessons, we tried to understand what the teacher said, and sometimes made the exercises in the mathematics class. Classes ended at 3:30 p.m., pupils had time to practice sports after school. On week-ends, we stayed with our host family, they did everything to make us feel happy and comfortable. Most of us had so much fun at the Memorial Day! This trip to Montana was one of the greatest experiences we’ve ever had. Thanks to everyone especially to Mr Clairmont, to our partners and their families and of course to Mme Peubez and Mme Michaud. We will never forget Montana and we would like to host our partners in France one day! The American French teacher, Mr Claimont, was very friendly and planed many activities for his “ Frenchies ”. We all enjoyed the Decade Dances and the Lolo Hot Springs. We went to: - Elk Centre: a museum about the elk - People Centre: a museum about indian’s life - Ravali Museum: a museum about the local city history - Smokejumper Centre: a fire station with parachutists - Eden Mule Ride: a ranch with mules where we did horse-drawn carriage 21 Actualités A l’école Le nouveau CM1/CM2 Florence Camus, directrice de l’école Cette création est présentée comme une nouveauté alors que, si l’on se reporte aux années passées, c’était le lot commun de tous les instituteurs de campagne d’avoir deux voire trois ou quatre niveaux en une seule et unique classe. Alors pourquoi un CM1/CM2 ? Tout d’abord, pour alléger les effectifs de ces deux niveaux à la demande de l’Académie. Ensuite parce que ces deux niveaux sont imbriqués, complémentaires, voir inséparables. Le CM1 est la classe des approfondissements des connaissances et le CM2 vient le conforter avec, en perspective, l’entrée au collège. Ainsi, avec une enseignante qui manie bien les groupes de niveaux, l’autonomie et l’interdisciplinarité, les enfants trouvent leur compte qu’ils soient en M1 ou en M2. Par la suite, il est vrai que cette classe permettra à certains enfants qui ont besoin d’un cursus plus court de faire deux années en une ou inversement, de ré-approfondir des connaissances insuffisamment acquises. Voilà, nous souhaitons bonne route et longue vie à cette nouvelle classe ! Catherine Magistrello, enseignante dans la classe de CM1/CM2 Lorsqu’on m’a proposé la classe de CM1/CM2, j’ai ressenti sur l’instant un peu de panique, surtout avec la préparation à l’entrée en sixième en point de mire. Et puis, en repensant aux programmes officiels, je me suis aperçue que la plupart des apprentissages acquis en CM1 étaient en fait approfondis en CM2. Cette classe apporte à chacun la possibilité d’accéder aux savoirs avec de nouvelles notions pour tous. De 22 par sa bivalence, elle permet aussi aux CM2 de réentendre si nécessaire des notions enseignées aux élèves de CM1. Les plus grands pourront aussi structurer davantage leurs acquis en travail de tutorat avec leurs camarades. Savoir expliquer une notion, c’est l’avoir réellement comprise. L’autonomie et l’entraide sont les moteurs de cette classe, chacun y trouve sa place et peut, ainsi, avancer à son rythme. Thibault, CM1 Je me suis dit que ça allait être génial, et aussi qu’on pourrait connaître les CM2. Et puis, on pourra aussi savoir ce qu’ils apprennent. Titouan, CM1 Quand j’ai entendu qu’il y aurait la classe de CM1/CM2, je me suis dit que ça allait être bien. Mais quand j’ai vu que j’étais dans cette classe, je me suis dit que ça n’allait pas être super parce que je n’avais pas de copains. Dès la rentrée, je me suis fait de nouveaux amis. Après, j’ai vu que tout ce qu’on faisait était intéressant. Maintenant, je trouve ça super ! Lucile, CM1 Moi, au début, j’étais désespérée ! Ça allait trop vite et ça changeait tout le temps. Maintenant, je suis habituée ! Jaurel, CM2 J’ai pensé que ce serait bien, car il y aurait beaucoup de nouveaux. Je suis déjà allé dans une classe double et j’ai trouvé que c’était bien. Aujourd’hui, je suis content d’en faire partie. Sophie, CM2 Moi, ce que j’aime beaucoup, c’est de se mélanger pour l’anglais, les sciences, la géographie, le sport… Et puis j’aime aider les petits, enfin, un petit peu plus petit ! A comme Afrique Les enseignantes de maternelle 1. Y-a-t-il des tigres en Afrique ? 2. Quel est le cri de la girafe ? 3. Quel est l’oiseau qui nettoie les dents du crocodile ? 4. Qu’est-ce qu’un bogolan ? 5.Que peut-on faire avec une calebasse ? Vaste programme que celui des maternelles qui connaissent les réponses à ces questions, ainsi qu’à d’autres. En effet, tout au long de l’année 2005-2006, danseur, musicien, artiste peintre ont complété le travail réalisé en classe. Les parents ont également collaboré en « transformant » leur enfant en zèbre, lion, guerrier Massaï, lors du carnaval. Cette année, nous nous éloignons de la savane pour découvrir de nouveaux espaces (désert, jungle) de nouvelles coutumes, de nouveaux animaux… Rendez-vous l’année prochaine pour un nouveau questionnaire ! Réponses : 1. Non. 2. Elle n’a pas de cordes vocales. 3. Le pluvian. 4. Peinture naturelle sur coton tissé. 5. Un récipient et de la musique. 23 Actualités Les CM2 ont du goût... Bérengère Moreau, enseignante en CM2 B La semaine du goût a permis aux CM2 B de participer à un atelier découverte des différentes saveurs que l’on trouve dans les aliments. Il s’agissait de goûter et reconnaître « à l’aveugle » des solutions salées, sucrées, acides ou amères. Les remarques furent intéressantes, l’occasion pour certains élèves de mettre des mots sur des sensations inédites. Passée la première réaction : « J’aime! »/ « Je n’aime pas ! », il a fallu apprendre à justifier son choix. Comment faire la différence entre amer et acide ? Le pain est-il salé ou sucré ? L’atelier s’est achevé avec une expression libre sur le thème des sensations éprouvées. Salé comme le pain, Salé comme la viande, Salé comme le sel. Amer comme l’endive, Amer comme l’asperge, Amer comme le choux. Sucré comme le chocolat, Sucré comme le miel, Sucré comme les bonbons. Acide comme le kiwi, Acide comme les cornichons, Acide comme le vinaigre. Kimberley 2 Le sucré croustille et fond, Le salé s’éparpille dans la bouche, L’acide picote la langue, L’amer resserre les papilles. Raphaël Si doux est le sucré, Mais horrible est l’amer, Il suffit d’une pincée de sel Pour que le goût devienne meilleur. Alexandre 2007 : une année riche en concerts à la Chapelle de l’Institution Alain di Folco, membre de l’Association des Amis de l’orgue des Chartreux Mercredi 21 mars à 20 h 45 : Cordes et voix magiques d’Ukraine, avec l’Ensemble Tcharivni Strouny. A rencontrer absolument, un groupe de 16 jeunes filles qui chantent et jouent de la bandoura, instrument ukrainien traditionnel (sorte de grosse mandoline à 54 cordes). Le répertoire proposé est composé de musiques et de chants classiques, modernes, folkloriques, qui feront voyager au pays des cosaques et du romantisme. En juillet 2000, « Tcharivni Strouny » représente les chorales d’Ukraine pour le concert offert à Jean-Paul II à l’occasion de sa venue. sera l’occasion d’un hommage à Charles-Marie Widor, qui, en 1864, à 20 ans, inaugura l’orgue de notre chapelle. Louis Robilliard interprétera, en plus de quelques pages de César Franck, l’intégrale de la Vème symphonie de Widor, avec sa célèbre Toccata. Jeudi 18 octobre à 20 h 45 : récital d’orgue par le brillant concertiste Olivier Vernet. Le programme n’est pas encore fixé, mais la date est à retenir, pour rencontrer cet interprète exceptionnel qui a déjà à son actif un nombre impressionnant de concerts et une discographie qui fait référence, dont de nombreuses intégrales. L’entrée à chacun de ces concerts est fixée à 17 euros. La location ouvrira à partir de janvier 2007 à l’Accueil de l’Institution. Tous renseignements : Amis de l’Orgue des Chartreux – Alain Di Folco, organisateurdélégué – 04 78 87 92 87 / 06 81 67 56 46 Mardi 22 mai à 20 h 45 : l’illustre organiste Louis Robilliard ouvre le cycle de concerts « Les maîtres de l’orgue aux Chartreux », dans le cadre de « Lyon au XIXème siècle ». Cette soirée 25 Actualités Les Chartreux Sainte Famille à l’abbaye Notre-Dame de Randol Jean-Bernard Plessy Rentrés depuis quelques semaines à peine au collège, nos petits chartreux stéphanois ont commencé l’année scolaire comme il nous paraissait essentiel qu’ils le fassent : en quittant ville et collège bruyants pour gagner le désert d’un monastère bénédictin au cœur de l’Auvergne. A peine les cahiers de textes remplis du calendrier des DS trimestriels, des devoirs à réviser, des leçons à apprendre, à peine entrés dans le rythme soutenu des heures de cours qui défilent, les voilà sitôt alignés deux par deux dans un bus de tourisme, qui les emmène ailleurs, totalement ailleurs, au pays du silence et de la plus grande contemplation dont l’homme peut être capable : celle de Dieu. Deux heures ont suffi pour que ces cent enfants de 6ème et 5ème quittent les lieux devenus presque 26 habituels des salles de classes et de la cour de récré et se retrouvent, immobiles et fascinés, ouvrant le plus qu’il leur était possible leurs yeux en direction du chœur de l’abbatiale où l’office monastique est en train de se dérouler. Le passage est tout à la fois abrupt et doux, de l’état d’agitation à celui de contemplation. Mais il est admirable et fécond que ces enfants passent tout d’un coup d’un climat où leur esprit est presque totalement préoccupé par ce qu’ils ont à faire, à une atmosphère qui les plonge immédiatement et malgré eux dans l’ordre de l’essentiel, c’est-à-dire l’ordre de l’être. Et voilà qu’entre un moine expérimenté et habitué à parler aux enfants, et ces collégiens d’ordinaire turbulents et souvent agités, se déploie un dialogue (questions–réponses), absolument admirable. Bien sûr, on part de questions anecdotiques : « Pourquoi avez-vous une ceinture autour de votre habit ? » « Pourquoi les moines ont-ils les cheveux courts ? » « Pourquoi avez-vous tous le même habit ? ». C’est d’abord l’étrangeté qui frappe ! Pas longtemps à vrai dire, tant l’enfant sait, en vertu même de son état, aller à l’essentiel, même s’il n’en possède pas les moyens, c’est-à-dire les mots. Et les questions fusent, de plus en plus profondes et belles, touchant au mystère. J’ai souhaité qu’ils se présentent en se mettant debout, en face du moine qui leur répond ! Ils doivent apprendre à être toujours très respectueux. Leurs questions ne sont plus drôles ou anecdotiques : elles sont très belles et frappent à la porte de l’essentiel ! « Je m’appelle… et je suis en 6ème… Mon Père, est-vous heureux ? N’est-ce pas ennuyeux de faire tous les jours la même chose, d’avoir les mêmes horaires ? Comment avez-vous su que Dieu vous appelait ? Ne regrettez-vous pas ? (Ah ! Le regret… La crainte déjà présente en eux d’avoir à regretter !) Le silence, n’est-ce pas trop dur ? Est-ce toujours facile d’être moine ? ». L’excellent moine n’est jamais à court, et répond aux questions qui fusent, parfois avec un sourire amusé. Et je me dis que ce pour quoi cette miniretraite était organisée est précisément en train d’advenir : si ces enfants ont l’âge de lire leur cahier de texte et d’ordonner leur travail, si ces enfants se voient déjà imposer la nécessité d’entrer dans l’ordre du faire (faire ses devoirs, faire son club sportif, faire son conservatoire de musique ou de danse, faire ses lectures, faire ses anniversaires, etc), il est encore possible, parce qu’ils sont disponibles, de planter, de semer en eux une autre préoccupation, la préoccupation fondamentale : être, être en vérité, être baptisé, être un baptisé, par le haut, par le bas, par les côtés, être et se savoir être fils de Dieu, et comprendre que cet être-là peut remplir une existence ! A Randol, avec les petits Chartreux stéphanois, à 10 mètres des moines bénédictins, en face de ce moine qui leur a naturellement imposé un si improbable silence, sous les voûtes de l’abbatiale moderne, à vues humaines, l’opération a parfaitement réussi. Aux vues divines, rendezvous est pris dans leur vie. De toute façon, tout est grâce. Merci aux moines de Randol. L’année des élèves de 6ème et 5ème des Chartreux de Saint-Etienne est lancée. Elle est même très bien lancée. 27 Résultats Résultats aux examens 2006 Brevet des Collèges En Troisième A, ont été reçus : BERNAL Elise (B), BERNOT Flore (AB), BODET Marie (B), CERATO Marie-Anaïs, CHARAVAY Oscar (AB), CHARLET Alexandre (TB), CHAUSSINAND Christophe (AB), CINI Jules, COSTE PierreAntoine, DUBREUIL Julie (B), ESPALIEU Arthur (TB), FOURNIE Laura (B), GORLIER Marie (AB), HADENGUE Olivier (AB), JOURDAN Paul (AB), LELONG Mélanie, MAZET Capucine, MOLHER Joffrey (AB), MONTAGNE Victoria (AB), NAPOLEON Pierre (AB), PICARD Tiffany (AB), REA Hugo, RELAVE Alice (AB), RODE Mélany (AB), SALICHON Christophe, THERIN Clémence, VAN HEESWYCK François (AB), VERLEY Laure (AB), VERNET-LEDUC Caroline (AB), WEBER François (AB). En Troisième B, ont été reçus : BAGHDASSARIAN Quentin (B), BIDAR Frank (TB), BLACHERE Paul (AB), CAPRON Sophie (B), CHAPDELAINE Edouard (AB), CHARBON Gabrielle (B), CHOLAT Paul (B), DE VERON Louis (AB), DELORME Anne-Claire (B), DESCHAMPS Cécile (AB), DU PUY Charles (B), FANNEAU Charlotte (B), FLECHON Cécile (B), GARNIER Christelle (B), GARRIGUE Alix (B), IVANEZ Sébastien (AB), JACQUART 28 Charlyne (B), KUNTZ Constance (AB), MAES Mathilde (AB), MILLON Louis (TB), RODRIGUES François (B), ROSAZ Caroline (B), ROUSSEAU Clotilde (TB), SCHMITT Gaspard (B), SCIASCIA-LAFOND Annelyse (AB), SICARD-RAZAKA Holy (B), THIAUCOURT Jonas (AB), VIALLEABENSOUR Louis-Pierre (B). En Troisième C, ont été reçus : BALLANDRAS Céline (AB), BARON David (B), BERTUCAT Victoria (AB), BLAUVAC Caroline (TB), COLOM Matthieu (B), DUVAL Sophie (AB), FERIER Léonard (AB), FRESEL Marine, GARCIN Paul (AB), GOUHIER Arthur (B), GOUTAGNY Pierre-Baptiste (AB), GUILLARD Laëtitia (TB), LAFON Alexandre, LAPIERRE Juliette (AB), LOUET Philippe (TB), MANET Geoffroy (AB), PELLET Edouard, PEREIRA Thomas (B), PHILIPPE Thibault (B), PONCEBLANC Anaïs (AB), RAVIER Pauline , ROLLAND DE RAVEL Benoît (AB), SAYNAC Hugo (AB), STRIFFLING Alexandrina (AB), TERRIER-BEALET Sarah (AB), THOMAS Marine (AB), VENARD Clément (AB), VIOTTI AnneLise (TB). En Troisième D, ont été reçus : BARNOUD Claire (AB), BIANCHI Alexandre (B), BOURSICOT Axel (AB), CHAFFOIS Marie-Océane (AB), CHAURAND Christine (B), COUTELIER Hugo (AB), DELOIN Edouard (B), DEROT Clémentine (AB), DUCASSE Gabriel (B), DUFOUR Alexandra (B), GUICHARDANT Valérie (B), HURAND Victoire (B), JABOULAY Gaspard (AB), JOST Ingrid (B), LAFON Louis (AB), LAPLANE Line (B), LAVEISSIERE Jeanne (B), MALKANIGIRAUD Agathe, MALLEIN-GERIN Camille (B), MARCELPOIL Camille (AB), MAUREL Pierre-Louis (AB), MERLE Lucie (AB), MOREL Benjamin (AB), PILLOT Charline, PRATS-LADOUS Arthur (AB), PREVOST Benoît (B), ROBERT Jean (B), SALSINI Laura (B), VEIGA-PLANELLS Axel (AB), VERNET Camille (B), YOUNSI Claire (AB). En Troisième E, ont été reçus : ALVARD Marie-Charlotte (AB), BRESSON Mathilde (B), BRUNAT Grégoire (AB), CHAYGNEAUD-DUPUY Raphaëlle (TB), CLERC Stéphane (AB), COILLARDLAVIROTTE Arthur (AB), COMMENE Quentin, COTTIN Victor (AB), DE BUSTAMANTE Diane (AB), DURDILLY Alexandre (AB), FIARD Justine (AB), GORMAND Céleste (AB), GUINARD Karl, JAUBERT Maxime (AB), LACAILLE D’ESSE Hugues, LATURNUS Victor-André, LENFANT Marc (AB), MARTIN Eloïse, MENGELLE Julie (AB), MESTELAN François-Xavier (B), MORAT Alexandre, NAEGELEN Foucauld (AB), PEDROLI Sébastien (AB), RUDLOFF Chloé, SAYAR Marie (AB), STRUYUEN Alban (AB), VERGELY Olivia (AB), VILLEMINOZ Emmanuel (AB). En Troisième F, ont été reçus : BERGERET Edouard, BILLON Aloïs (AB), CHAUVOT Aurélie (B), CHODKIEWIEZ Maïté (B), CHRISTOPHE Lucas, CLAVAIROLY Suzanne (B), DUFAY Sixtine (B), FAURE Roxane (B), GIBAULT Elise, GREGOIRE Caroline (B), JUNG Victor, KWIATEK Caroline (AB), LARMET Pierre (B), LEGIN Inès (B), LOISON Garance (B), LOUMAYE Imré (AB), PAYEN DE LA GARANDERIE Charles-Edouard (AB), PELLUET Albane (AB), PLAT Anne-Sophie (TB), POUTREL Mathilde, POUZET Sixtine (AB), SCHNEIDER Claire-Marie (B), SERRE Arthur (AB), SOKHN-TREUILLE Pierre-Louis (AB), SOUYRIS Thibaut (AB), VAN HILLE Sixtine (AB), VIEILLARD Louis-Victorien. En Troisième G, ont été reçus : ARDUIN Guillaume (B), BEDU Dimitri (AB), BLANCHON Sylvain (B), BOSCHIERO Clémentine (AB), BRILLAND-SCHULTZ Apolline (AB), BRUNISHOLZ Ségolène (AB), CHABBAT Sarah, CHANIOT Bénédicte (B), D’ESCAYRAC Clotilde (AB), DE BENQUE Amélie (TB), DIAS Marine (B), DURIEU( Olivia (B), FOGNINI Axel (AB), HERAUD Maÿlis (AB), JOUFFRE Tanguy, L’HUILLIER Blandine (TB), LAVERNY Gérald (AB), LESCHAEVE Cécile (AB), LORIDON Caroline (B), MENDES Michel (AB), OBLED Eugénie (AB), ROBERT M. Manon (AB), SCHAAR Benjamin (AB), STERMULA Antoine (AB), TAMBURRO Bertille (AB), TARBOURIECH Thibaut (AB), VERNEY Jean (B), ZERASCHI Ugo (AB). 29 Résultats Baccalauréat En Terminale L, ont été admis : BARDELLI Claire, BOUTAN Jean (TB), BOUVY Guillaume, CHAPUIS Olivia (AB), D’ YTHURBIDE Marie-Pia, DE BOISSIEU Marie-Astrid (AB), DEGENEVE Julie (AB), DELBART Amandine (B), DELILLE Marie (B), DEWEERDT Lara, DUMOULIN Claire, FAURE Elise (B), GALLICE Claire (B), GAUTHIER Tristan (AB), GENIN Colette (TB), GERARD Blandine, HOUDIN David, JEAN-LOUIS Claudine, LANDRIVON Félicité (TB), MALLEY Lisa (AB), MARY Isabelle (AB), MILLOT Marine (AB), MONTCHOVET Matthias (B), PHILIP Aude (AB), PRADINES Dorothée (B), RICCHINI Nicolas (AB), SALLE LE ROY Anne-Charlotte (AB), VIEILLARD Lucie (B). En Terminale ES1, ont été admis : BEAU Raphaëlle (B), BONNET Justine (AB), CASSAGNANDE Coralie, CLERC Valentine, COCAGNE Anne-Mathilde (AB), COLOMBE Caroline (TB), COY Alexia, DE VALENCE Aude (AB), DELVIL Diane (AB), DESROCHE Agathe (AB), DUGENET Laurianne (B), FALLOT Marie, FOURNIER Mayeul (B), GODEFROY Antoine (B), GOURAUD Anne-Charlotte (TB), HENDRICK Timothée (AB), JALON Augustin (AB), JOURDAN Stanislas (B), JUNG Valentin (B), LABADIE Clément (AB), LAVILLE Laure (AB), LETARTRE Adrien (B), LOGEROT Vincent (AB), LOUBIER François (AB), MERUT Aloysia- 30 Stéphanie, NANTERME Thomas (B), NEULAT Clémence (B), OUDOT Rose (AB), PHILIP F. Fanny, RUSSO Axelle (TB), SAINT OLIVE Amaury (TB), VERLEY Adelaïde (TB). En Terminale ES2, ont été admis : BACHES Antoine (B), BARROT Marie (AB), BOLLET Aude (AB), BOUAN DU CHEF DU BOS Tiphaine (AB), CARMINATI Simon (AB), CORDONNIER Thomas (AB), DE ALMEIDA Vincent (AB), FESCHET Olivier (AB), GREINER Julien (AB), GRIMOUD Léo (B), GROS Lorellen, GUERLAY Victoire, GUIRAUD Claire (B), JANUEL Christophe (AB), LEVRAULT Hugo, MARIN Coralie (B), MORIZUR Laure (B), PILLANT Thibaud (B), RADIGUET Myriam (AB), RAFFIN Edouard (AB), RAYNAUD Charlotte (AB), REICHARDT Adrien, RELIN Thomas (B), ROUSSEAU Hugues (TB), ROYER DE LA BASTIE Théophile (B), SALA Stéphane, SCHNEIDER Marie-Cécile, SIEUTAT Romain, VARENNE Pauline (AB), WALCKENAER Jean-Marie (B). En Terminale S1, ont été admis : BARALON Florian (AB), BAUDOUIN Harmony (AB), BREARD Capucine, BRIGHI Morgan (AB), CLERC Lola (AB), COSTE Marie-Camille (AB), COUPRIE Laurence (AB), COURET Anthony (B), GATEAU Magali, GAY Caroline (B), GONIN Justine (AB), GUERCI Pauline (B), LARA Alexandre, MATHON Nicolas (AB), MICHELLIER Anne-Charlotte, MURACCIOLE Marine (AB), NAPOLEON Marie (B), PORCHER I. Iris (TB), RAMAY Virginie (AB), RAYNAUD Thibault, REBATTU Pierre-François (B), ROU(Frédéric (AB), VIRELY Hugues (B). En Terminale S2, ont été admis : AL HAKIM Chiraz (AB), AUTISSIER Clotilde (B), BALIGAND Olivier (B), BASSET-CHERCOT Camille (B), BENOIST Sara (TB), BERGERET Clément (B), BERLAND Hervé, BERTHOZAT Charline (B), BERTHOZAT Claudine (B), BILLARD Marie (B), BOLLE Alexis (AB), BREHIER Amaury (AB), CHARTON Damien (AB), CONS Pierre-Louis (B), DE BENOIST Thomas (AB), DETEIX Clémence (B), DU BESSET Théophile (TB), FRAPPAZ Camille (AB), GAY Victor (B), GORLIER Etienne (AB), JUDAS Vincent (B), LOCATELLI Floriane (TB avec les félicitations du jury), LORON Antoine (TB), MOULIN Thomas (TB), SAYAR Paul (TB), TRAYNARD Louis (TB), TRAYNARD Pauline (TB avec les félicitations du jury), TRONEL Alexis (AB), VEYSSILIER Geoffroy (B), VIENNE Matthias (AB), VOIRON Meygane. En Terminale S3, ont été admis : ANDRIEU François-Xavier (B), BARAKAT Jean-Baptiste (AB), BAURES Nicolas (TB), BERETTI Pierre-Jérôme (B), BONNIN David (B), BOURBON Aliénor (B), BOURDILLON Aurélie (AB), BUATHIER Jérôme (AB), CHAPIN Clément (TB), CHAUVOT Guillaume (AB), COMTE Raphaël (AB), DE BENQUE Cyrille (B), DELAFRESNAYE Laura (B), DUPRE Marion (TB), FOURNIE Coralie (TB), GOUAT Cyrille (TB), JULLIEN Marie (B), KUNTZ Charlotte (AB), LUCENETPERCHE Daphnée (AB), MANNEVILLE Lauriane (B), NEYRA Clarisse (AB), PARROT Yann, RELIN Matthieu, RIVOLLET Lise (AB), ROBERT Noëlie (AB), SOREL Mayalen (AB), TETAFORT Aymeric, VALERO Marie (B), VERNETLEDUC France (AB), VEYSSILIER Guillaume (B), VULLIET Pierre (B). En Terminale S4, ont été admis : ALONZO-LACROIX Florian (AB), BASECQZ Caroline (AB), BASTIDON Noémie (AB), BINET Léonard (B), DARCISSAC Caroline (B), DE SAINTHILAIRE Théophile (B), DE SORAS Iris (AB), DECOCK Clément (B), DELSUC Agathe, DUVAL Piotr (B), GARRIGUE Julie (TB), GRAFFIN Antoine (AB), GREZAUD Romain (B), GUEDAT Jean-Christophe (TB), LANDROT Luc (B), LAPRAS Suzanne (TB), MARRON Aurélie (AB), MARTINCALLE David (TB), MASSON Alexis (B), PIGNARD Antoine (AB), PRADY Louis (AB), PRIEUR DU PERRAY Guillaume (TB), PROST Clémence (B), PUECH Guillaume (AB), RATEAU Jean-Eloi (B), ROLET Antoine (B), SABATTIER Thibault (B), SALICHON Rodolphe (AB), SAUREL Lucie (AB), SERRE Anne-Charlotte (B), STRUYVEN Aymeric (B). 31 Résultats Anciens En classe de BTS Comptabilité-Gestion 4, ont été reçus : Les bacheliers ont reçu leur diplôme au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le samedi 25 novembre 2006. Monsieur Rodolphe Voiron, Président de l’Association des Anciens élèves, a transmis le Prix des Anciens à : ARANEGA Aurélie, BAROUX Mathieu, BETROUNE Lila, BROYER Caroline, CAROSSO Stéphanie, CHEBANI Majid, DEGUIL Claire, DHAHBI Emeni, DIOUF Charlotte, GAMAZ Florian, GONZALEZ Mathieu, LODOLA Rudy, MONTANT Baptiste, MORIN Aurélie, NDIAYE Mame Aminata, NEYRAND Benoît, PUJO Gaël, SEVE Grégory. Prix des Eleves Claire GALLICE (TL), Adélaïde VERLEY (TES), Clémence DETEIX (TS) et Alexis MASSON (TS). Brevet de Technicien Supérieur En classe de BTS Comptabilité-Gestion 2, ont été reçus : BORDONADO Anthony, BOSSY Aude, BURGAUD Pierre-Antoine, CAVELIER DE CUVERVILLE Thibault, DELANGLE Johan (4e sur l’Académie de Lyon), DELAPIERRE Charlotte, DIAZ Nicolas, DOCHAMOU Chabi, DORAT Nathalie, FEZZA Arnaud, FULCHIRON AnneCharlotte, HOUEDJISSIN Jean-Louis, NEUVILLE Anne-Sophie, PEYRARD Marie-Marthe, RAFFIN Laurence (10e sur l’Académie de Lyon), TAPONARD Lionel, TOISEUX Alice (6e de l’Académie de Lyon), TRINCAT Florian. 32 En classe de BTS Informatique, ont été reçus : Option développeur : AURAGNIER François, BELIN Jérémy, BONNOT Bertrand, FLORA Lucas, GRAND Cyril, LAGARENNE Jocelyn, PIQUEREY Romain, SCHIRM Christelle, TEURIO Carole, DARNE Frédéric (6ème sur l’Académie de Lyon), MOULIN Chris (9ème de l’Académie de Lyon). Option réseaux : BACONNIER Rémi, DAVID Nicolas, DREVETON Clément, GILLOZ Damien, HEYRIAT Marc-Olivier, JEUNOT Anthony, LABARTHE David, PATTON Olivier, PODGORSKI Olivier, ROGEAT Thomas, BENET Adrien (1er sur l’Académie de Lyon). Résultats Examens de Cambridge (section Bilingue) TOEIC (Test Of English for International Communication) : Taux de réussite : 79 %, soit 49 élèves sur 62. Ont obtenu le “ First Certificate in English ” (élèves de 3èmeB) : 37 candidats, étudiants en DECF 1ère année BAGHDASSARIAN Quentin, BIDAR Frank, BLACHERE Paul, CAPRON Sophie, CHAPDELAINE Edouard, CHARBON Gabrielle, CHOLAT Paul, DELORME Anne-Claire, DESCHAMPS Cécile, DU PUY Charles, FANNEAU Charlotte , FLECHON Cécile, GARNIER Christelle, GARRIGUE Alix, IVANEZ Sébastien , KUNTZ Constance, MAES Mathilde, MILLON Louis, RODRIGUES François, ROSAZ Caroline , ROUSSEAU Clotilde, SCHMITT Gaspard, SCIASCIA-LAFOND Annelyse, SICARD-RAZAKA Holy, THIAUCOURT Jonas. « Opérationnel supérieur » : 4/37, soit 10,8 % « Opérationnel de base » : 8/37, soit 21,6 % « Intermédiaire » : 15/37, soit 40,5 % « Élémentaire » : 8/37, soit 21,6 % « Faux débutant » : 2/37, soit 5,4 % Ont obtenu le “ Certificate in Advanced English ” (élèves de Seconde 1) : BASTIDON Marjolaine, BOISSIERE Juliet, BORDAT Alexandre, BOUTEILLE Guillaume, CAILLON Claire, CERUTI Charlotte, CIEVET Maxime, CLARET Aude, COLOMBE Guillemette, DANDELOT Agathe, DE SAINT-HILAIRE Mathilde, DEL VECCHIO Laure, ESCANDE Thomas, GAY Servane, LAGARDE Laure, LAMBRECHT Geoffroy, LAPRAS Andréa, LEFEVRE Louis, LOCATELLI Camille, MOREL-VULLIEZ Nicolas, REBECQ Henri, SAINT-OLIVE Alix, SIX LouiseMarie, VIGNOT Louis. 33 Résultats Résultats aux examens 2006 DPECF Diplôme Préparatoire aux Études Comptables et Financières UNITÉS DE VALEURS DPECF ÉTUDIANTS ADMIS ÉTUDIANTS PRÉSENTS RÉSULTATS 15 16 18 16 12 18 18 18 18 18 83,3 % 88,9 % 100 % 88,9 % 66,7 % 1 2 3 4 5 Étudiants ayant obtenu le diplôme du DPECF : 16 étudiants sur 19 présentés, soit 84,2 % DECF Diplôme d’Études Comptables et Financières DECF 1ère année UNITÉS DE VALEURS ÉTUDIANTS ÉTUDIANTS RÉSULTATS ADMIS PRÉSENTS 1 2 31 39 3 9 4 5 6 7 30 29 39 DECF 2ème année ÉTUDIANTS ÉTUDIANTS RÉSULTATS ADMIS PRÉSENTS 79,5 % 23 28 82,1 % 22 8 28 8 78,6 % 100 % 24 27 88,9 % 31,0 % 76,9 % Étudiants ayant obtenu le diplôme du DECF : 26 étudiants sur 28 présentés, soit 92,8 % 34 Gilles Crespin, Directeur des classes préparatoires Cette année est marquée par le renouveau de la série scientifique qui retrouve des couleurs avec 52 % d’intégration dans les six grandes écoles de commerce et 78 % si on ajoute l’ESC Grenoble et les six écoles du concours Ecricome. Cette classe rejoint le niveau de la voie économique qui continue sereinement son chemin avec 50 % de réussite dans le TOP 6 et 94 % si on ajoute l’ESC Grenoble et les six Ecricome. Belle cuvée 2006. La promotion 2007 est en route vers les concours, j’ai toute confiance en elle. Classes préparatoires économiques et commerciales Option scientifique Top 6 GONNOT VELLIEUX RAFFORT LEGROS ROUSSEAU BRUDON FAVRE FRAGNY HEROIN GALLAVARDIN LINTANT Jérôme Clément Clémentine Pierre Philippe Bertrand Sandrine Anne Mathilde Sophie Shakila HEC HEC ESSEC ESCP ESCP EDHEC Lille EDHEC Lille EDHEC Lille EDHEC Lille Audencia Audencia Kathleen Soumaya ESC Grenoble ESC Grenoble Adam Thomas Hortense Pierre-Michel Mathilde ESC Rouen ESC Bordeaux Euromed Euromed ICN Nancy Boris Anne-Sophie Orville Philomène ESC Lille CERAM CERAM ISC ESC Grenoble GAILLIOT BOULARHLA ECRICOME HAKKOU BOJIC GIRAUD DUSSERRE BROCHIER Autres LUCHESSA DELAPORTE-PERI GENEYTON LALOURCEY 35 Résultats Classes préparatoires économiques et commerciales Option économique Top 6 BUISSON SBAIHI FALCON DE LONGEVIALLE LIPP ROLLAND BONNEFOND BORREL CUINET DESCOURNUT DU PELOUX DE SAINT ROMAIN EPIN JAUNAY THEOLEYRE AVENIER VACHEYROUT Emilie Maxime Maximilien Joséphine Pierre Aurélie Gabriel Camille Maxime Domitille Victor Mathieu Romane Alice Diane ESCP ESCP EM Lyon EM Lyon EM Lyon EDHEC EDHEC EDHEC EDHEC EDHEC EDHEC EDHEC EDHEC Audencia Audencia ESC Grenoble CHAMPION GHIELMETTI GUAUS HUBERDEAU Camille Lauren Marie-Françoise Gaëtan ESC Grenoble ESC Grenoble ESC Grenoble ESC Grenoble Julien Charles-Edouard Paul-Henri Etienne Antoine Anne Nicolas Marie-Virginie Noémie Loïc ESC Reims ESC Reims ESC Reims ESC Reims ESC Reims ESC Rouen ESC Toulouse ESC Bordeaux ESC Bordeaux ESC Bordeaux ECRICOME BASSET MONROE RALLION ROCHE TANGUY MILLER DEVE LAMBERT DE LATTRE ROMEUR Autres PRIN COUSTAL PONVIENNE Laura Doriane Stéphanie CERAM CERAM CERAM Top 6 : HEC - ESSEC - ESCP - EM Lyon - EDHEC - Audencia Nantes ECRICOME : ESC Reims - ESC Rouen - ESC Toulouse - ESC Bordeaux - Euromed Marseille - ICN Nancy 36 Calendrier 2006-2007 RENCONTRES PARENTSPROFESSEURS • Vendredi 1er décembre à 18h : pour les élèves de première • Vendredi 15 décembre à 18h : pour les élèves de troisième • Samedi 20 janvier, de 9h à 12h : rencontre parents/enseignantes de l’école PORTES OUVERTES • Samedi 16 décembre, de 14h à 17h : pour les futurs élèves de 6ème en septembre 2007 et les élèves de CM2 des Chartreux • Samedi 3 mars, de 13h30 à 16h30 : pour les futurs élèves de prépa HEC et Sciences Po • Samedi 17 mars, de 9h à 12h : pour les futurs élèves du lycée et les futurs élèves de BTS, DPECF et DECF •Samedi 27 janvier : journée rencontre parents-professeurs : pour les 6ème, 5ème, 4ème, 2nde • Vendredi 2 février à 18h : pour les élèves de terminale • Vendredi 16 mars à 17h30 : pour les élèves de troisième • Vendredi 23 mars à 18h : pour les élèves de première RÉUNIONS D’INFORMATION SUR L’ORIENTATION • Vendredi 19 janvier à 18h : pour les parents d’élèves de seconde • Vendredi 26 janvier à 18h : pour les parents d’élèves de troisième ADMISSIONS POUR LA RENTRÉE 2007 • Mardi 12 décembre à 18h : présentation de la procédure d’admission en CPGE • Mardi 23 janvier à 18h : présentation des classes post-bac « Chartreux » CONFÉRENCE D’ACCOMPAGNEMENT DE LA PRÉPA SCIENCES PO • Jeudi 14 décembre à 19h30 : « Les enjeux d’une exposition » (Samuel Bosc) SOIRÉE CARRIÈRES • Jeudi 14 décembre à 20h SALON DE L’ÉTUDIANT • Du vendredi 19 janvier au dimanche 21 janvier, à la Halle Tony Garnier JOURNÉES DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR • Mercredi 24 janvier et jeudi 25 janvier, de 9h à 12h et de 13h30 à 16h, au parloir Pas de classe en terminale les mercredi 24 janvier et jeudi 25 janvier, matin JOURNÉE DES ANCIENS PREPA. • Samedi 10 mars, de 16h à 20h EXAMENS BLANCS • Brevet des Collèges blanc : mardi 30 janvier et mercredi 31 janvier (commun avec Charles de Foucauld) • Bac blanc : du mercredi 7 février au vendredi 9 février (épreuves écrites) du lundi 22 janvier au mardi 6 février (oraux 1ère partie) du lundi 5 mars au jeudi 15 mars (oraux 2ème partie) 37 Calendrier 2006-2007 • BTS blanc C1 - C3 - I1 : n°1 : du lundi 15 janvier au vendredi 19 janvier n°2 : du lundi 14 mai au vendredi 18 mai (+ DPECF) • DECF blanc (1ère et 2ème années) : du lundi 11 juin au vendredi 15 juin • BTS blanc C2 - C4 - I2 : du lundi 23 avril au vendredi 27 avril • Concours blanc des classes préparatoires : HEC 1/3 (n°1) : du mardi 19 décembre au vendredi 22 décembre Sc. Po (n°2) : du jeudi 11 janvier au samedi 13 janvier HEC 2/4 (n°2) : du lundi 5 février au vendredi 9 février HEC 1/3 (n°2) : du lundi 23 avril au vendredi 27 avril STAGES DES ELEVES • HEC 2 et 4 : du lundi 12 février au samedi 17 février (stage intensif de mathématiques) • BTS Info 2 : du lundi 12 février au vendredi 6 avril • BTS Compta 1 et 3 : du lundi 28 mai au vendredi 29 juin • BTS Info 1 : du lundi 28 mai au samedi 7 juillet • Seconde : stage d’une semaine dans la période du 11 juin au 22 juin, puis soutenance des comptes rendus de stage du 20 juin au 28 juin « SAMEDIS PLUS » (pour les élèves de terminale) • Les samedis 25 novembre, 2 décembre, 9 décembre, 16 décembre, 13 janvier, 20 janvier, 27 janvier, 3 février et 3 mars 38 RETENUES • Les samedis 25 novembre, 2 décembre, 16 décembre, 20 janvier, 3 février et 10 mars PASTORALE • Première Communion : Samedi 16 juin à 17h (6ème) Dimanche 17 juin à 9h30 et 11h (école) Réunion de parents : mercredi 25 avril à 20h Retraite pour le primaire : lundi 11 juin Retraite pour les élèves de 6ème : jeudi 14 juin • Profession de Foi : Samedi 12 mai à 18h (5ème) Dimanche 13 mai à 9h et 11h 1er temps fort : samedi 16 décembre de 9h à 12h 2ème temps fort : samedi 24 mars de 9h30 à 16h Réunion de parents : mardi 24 avril à 20h Réunion de préparation : jeudi 3 mai à 20h Retraite : vendredi 11 mai de 9h à 17h et samedi 12 mai de 8h à 12h • Confirmation : Samedi 9 juin à 16h à la Cathédrale 1er temps fort : samedi 25 novembre de 9h à 12h 2ème temps fort : samedi 16 décembre de 9 à 12h 3ème temps fort : samedi 20 janvier de 9h à 12h 4ème temps fort : samedi 24 mars de 9h à 12h Réunion de parents (3èmes et lycée) : mercredi 9 mai à 20h Retraite (3èmes et lycée) : du jeudi 7 juin au vendredi 8 juin à Viviers • Temps fort des confirmés (lycée) : du jeudi 19 avril 17h au samedi 20 avril 14h WEEK-END PASTORAL (classes de terminale) • du jeudi 8 mars à 18h au samedi 10 mars à 12h Calendrier 2006-2007 PELERINAGE A ARS (3èmes) : OPERATION « MOKATTAM » : • du vendredi 2 mars à 8h au samedi 3 mars à 12h • Sensibilisation : PELERINAGE A FOURVIÈRE (6ème) : • le mardi 22 mai de 8h à 14h • Jeudi 21 décembre à 9h30 : Célébration de Noël (maternelle) • Vendredi 22 décembre à 10h30 : Messe de Noël (élèves de primaire) • Mercredi 17 janvier à 11h : Cérémonie œcuménique (4ème à post-bac) • Mercredi 28 février Messe de Carême à 8h (élèves de 6ème), à 11h (4ème à post-bac) • Vendredi 2 mars à 9h30 : Célébration de Carême à 9h30 (école) • Jeudi 26 avril à 9h30 : Célébration de Pâques (maternelle) • Samedi 28 avril à 10h30 : Célébration des baptêmes de l’école • Vendredi 25 mai à 11h : Messe de fin d’année (3 • « Bol de riz » : vendredi 30 mars • Fête : samedi 21 avril VIE LITURGIQUE ème du lundi 5 mars au vendredi 9 mars à terminale) • Mardi 19 juin à 8h : Messe de fin d’année (5 ) ème • Jeudi 21 juin à 8h : Messe de fin d’année (6ème) • Mercredi 27 juin à 9h30 : Messe de fin d’année (école) SOIRÉE « LIBAN » dans le cadre du jumelage de l’Institution des Chartreux avec le collège Saint-Georges de Zalka • Vendredi 27 avril PROGRAMME CULTUREL 2006-2007 (cf. éphéméride culturelle déjà transmise) VACANCES SCOLAIRES 2006-2007 • Noël : Du vendredi 22 décembre 2006 après les cours au lundi 8 janvier 2007 au matin • Hiver : Du vendredi 9 février 2007 après les cours au lundi 26 février 2007 au matin • Printemps : Du vendredi 30 mars 2007 après les cours au lundi 16 avril 2007 au matin • Pont du 1er mai : du lundi 30 avril au mardi 1er mai 2007 (jour férié) Récupération des cours du lundi 30 avril 2007 : jeudi 26 octobre 2006, toute la journée • Pont du 8 mai : du lundi 7 mai au mardi 8 mai 2007 (jour férié) Récupération des cours du lundi 7 mai 2007 : Samedi 12 mai 2007, matin : cours du lundi matin Mercredi 9 mai 2007, après-midi : cours du lundi après-midi 39 Calendrier 2006-2007 • Ascension : du jeudi 17 mai (jour férié) au lundi 21 mai 2007 au matin Récupération des cours du vendredi 18 mai 2007 : Samedi 23 juin 2007, matin : demi-journée pédagogique Mercredi 16 mai 2007, après-midi : cours du vendredi après-midi • Pentecôte : lundi 28 mai 2007 (pas de cours) Récupération de cette journée de solidarité par les enseignants : mercredi 15 novembre 2006, après-midi (demi-journée pédagogique) VACANCES SCOLAIRES 2007-2008 • Rentrée des élèves : Mardi 4 septembre 2007 • Toussaint : du vendredi 26 octobre 2007 au jeudi 8 novembre 2007 • Noël : du vendredi 21 décembre 2007 après les cours au lundi 7 janvier 2008 au matin • Hiver : du vendredi 15 février 2008 après les cours au lundi 3 mars 2008 au matin • Printemps : du vendredi 11 avril 2008 après les cours au lundi 28 avril 2008 au matin L’Institution des Chartreux est toujours habilitée à percevoir LA TAXE D’APPRENTISSAGE, mais uniquement par le biais des organismes collecteurs. Les versements nous permettront d’assurer une partie de l’investissement nécessaire à la mise en place de moyens pédagogiques pour nos classes préparatoires aux BTS comptabilité, BTS informatique, DPECF et DECF. S’adresser à M. Comte, directeur administratif, pour tout renseignement complémentaire. 40 Carnet MARIAGES Se sont unis ou s’uniront par le mariage : • Maud Gazel (promo 1997) et Rémi Batisson, le 3 juin 2006 • Séverine Orgiazzi (promo 1996) et Olivier Vidon, le 24 juin 2006 • Stéphane Perrin-Fayolle (promo 1999) et Charlotte Pelloud, le 8 juillet 2006 • Julie Laurençon (promo 1997) et Yann Schoepen, le 14 juillet 2006 • Audrey Loumaye (promo 1998) et Geoffroy de Pierpont, le 15 juillet 2006 • Blandine Pasquier, professeur d’EPS, et Frédéric Lemarié, le 15 juillet 2006 • Alexandra Rigal (promo 1995) et Eric Arroyo, le 15 juillet 2006 • Erwan d’Ussel (promo 2000), fils d’Emmanuel d’Ussel, directeur des services généraux, et Ségolène Audemard d’Alançon, le 22 juillet 2006 • Marie-Alice Luisier (promo 2000) et Thibaut de Dompsure, le 29 juillet 2006 • Marie-Lise Perrin (promo 1996) et Guillaume Sablier, le 29 juillet 2006 • Anne-Béatrice Sornay (promo 2002) et Cédric Dendiével-Pennel, le 4 août 2006 • Béatrice Boüan du Chef du Bos (promo 1999) et Etienne Thibault de Beauregard, le 4 août 2006 • Bertrand Grain (promo 1996) et Jessica Cortes, le 5 août 2006 • Xavier Klein (promo 1995, frère d’Antoine en TE3) et Carole Bisseux, le 26 août 2006 • Marine Menut (promo 1996) et Renaud Cloâtre, le 26 août 2006 • Anne-Claire Louis (promo 1997) et Dominique Cafy, le 2 septembre 2006 • Philippe Coupillaud, professeur de musique, et Carole Maddaloni, le 9 septembre 2006 • Pierre-Cyprien Emin (promo 1999) et Caroline Laurent-Varin, le 9 septembre 2006 • Florent Tiberghien (promo 1996) et Ewa Kaczmarek, le 9 septembre 2006 • Bertrand Cottin (promo 1996) et Karin Roullet, le 30 septembre 2006 • Ariane Geoffroy-Château (promo 1991) et David Viallet, le 7 octobre 2006 • Stéphanie Morbois (promo 1997) et Grégoire Mitanchet, ancien élève, le 7 octobre 2006 • Laetitia Verjat (promo 1992) et Xavier Chomarat, le 7 octobre 2006 • Valérie Grivoz (promo 1993) et John McVey, le 14 octobre 2006 NAISSANCES Nous avons la joie d’annoncer la venue au monde de : • Rémi, au foyer de Jean-Baptiste et Vanessa Wattel, ancienne professeur de mathématiques, le 23 mars 2006 • Thomas, 3ème enfant de Jérôme et Caroline Mesnil, née Morbois (promo 1990), le 5 avril 2006 • Maxine, au foyer d’Aurélie et Arnaud Demeure (promo 1995), le 16 avril 2006 • Jeanne, 3ème enfant de Florent et Marie Vautherin, née Rudigoz (promo 1997), le 27 avril 2006 • Jeanne, au foyer de Laurence Sudre et Guillaume Moratin, ancien surveillant, le 14 mai 2006 • Apolline et Suzanne, au foyer de Marion et Alexandre Dufour (promo 1994), le 24 mai 2006 • Marie, au foyer de Frédéric et Christelle Ferrière, née Beucher (promo 1996), le 31 mai 2006 • Sibylle, au foyer de Martin et Marina Doithier, née Orgiazzi (promo 1995), le 19 juin 2006 41 Carnet • Amaury, 2ème enfant de Valérie et Fabrice Beslin (promo 1990), le 22 juin 2006 • Charlotte, 3ème enfant de Fabrice Phily et Valérie Fraysse (promo 1990), le 13 juillet 2006 • Quentin, au foyer de Marshall Poole et Julie Rigaud-Poole, professeur d’anglais, le 14 juillet 2006 • Ségolène, au foyer de Bérengère et Amaury Franc (promo 1999, puis BTS et DECF), le 7 août 2006 • Robin, 2ème enfant d’Anne et Yannick Radix (promo 1997), le 14 août 2006 • Amaury, au foyer de Yann et Stéphanie Godfrin, née Dedieu (promo 1993), le 16 août 2006 • Lucie, 6ème enfant de Véronique Augé, professeur de philosophie, le 18 août 2006 • Emie, au foyer de Thomas et Perrine Lefebvre, maîtresse d’externat en 4ème-3ème, le 20 août 2006 • Romane, 2ème enfant de Romuald et Blandine Mantelin, née Chatouillot (promo 1993), le 24 août 2006 • Eloan, 2ème enfant de Jérôme Humbert, personnel d’éducation, le 25 août 2006 • Lou, au foyer d’Arnaud (promo 1994) et Aurélie Dutang, née Burfin (promo 1993), le 31 août 2006 • Thalia, au foyer de Valérie et Raphaël Rignier, gestionnaire informatique, le 3 septembre 2006 • Melchior, petit frère d’Henri (4ème F), Ségolène (5ème A), François (9ème A), Thibault (11ème B) et Guillaume Marès (Maternelle Moyenne Section), le 12 septembre 2006 • Emilie, 2ème enfant de Sébastien et Sophie Allibert, professeur à l’Institution Chartreux – Sainte Famille à Saint Etienne, le 25 septembre 2006 42 • Manon, 2ème enfant de David et Pascale Moschetto, professeur à l’Institution Chartreux – Sainte Famille à Saint Etienne, le 26 septembre 2006 • Vianney, au foyer de Timothée et AnneSophie Bougon, née Lacrois (promo 2000), le 1er octobre 2000 • Charles, au foyer de Frédérique Gaucher, directrice de l’école ChartreuxSainte Famille à Saint-Etienne, le 16 novembre 2006 DÉCÈS Nous ont quittés : • La mère de Patrick Colas, professeur d’histoire-géographie, le 25 juillet 2006 • Le père de Marion Billet (promo 2000), le 27 juillet 2006 • La mère de Majou Lisa (promo 2004) • Le père de Claire-Anne Meunier, ancienne élève de 3ème en 2004-2005, le 22 novembre 2006 • Le père de Jacques Lepelletier, professeur d’informatique, le 29 novembre 2006 ORDINATION • Guillaume Wehrlé (promo 1995) a été ordonné diacre en vue du sacerdoce pour le diocèse de Lyon, le 4 juin 2006 58, rue Pierre Dupont 69283 Lyon Cedex 01 Tél : 04 72 00 75 50 Fax : 04 72 07 02 10 e-mail : [email protected] Pour plus d’informations, consultez notre site internet : www.leschartreux.com