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MC ALGER
COMPÉTITION Week-End
ÉDITION DU 22 DÉCEMBRE 2005
NOUZARET,
ange ou démon ?
Son débarquement à Alger a été annoncé en grande pompe au Mouloudia, on a même
qualifié Robert Nouzaret à l’époque de messie.
«
J'aurais dû
me taire et
continuer à
percevoir mon
argent, mais je
trouve que ce
grand club
mérite un sort
bien meilleur.»
P
armi les locataires de la villa
de Chéraga, il y en avait même
ceux qui avaient assimilé la
transaction à une revanche prise sur
leur ex-entraîneur Jean-Paul Rabier,
auquel l’on avait refusé de revoir le
salaire à la hausse. Cependant, on
n’a pas hésité à offrir le double à
Nouzaret. A Rabier, l’on avait surtout
collé cette « étiquette » de syndicaliste, mais les dirigeants mouloudéens ne savaient pas qu’ils allaient
endurer le pire avec Nouzaret. « On
s’est référé au CV de Nouzaret, du
reste très riche, pour l’engager, mais
on s’est rendu compte aujourd’hui
qu’on s’est complètement trompé
dans notre choix. L’homme a dévié
de sa mission principale pour se
transformer en fauteur de troubles. »
Les propos sont de Messaoudi, tenus
samedi soir, alors qu’il était toujours
sous le choc. C’est dire si le boss
mouloudéen a été déçu par le techniciens français avec lequel il envisageait pourtant de prolonger la mission à la barre technique des Vert et
Rouge tellement il était convaincu
que le Mouloudia avait enfin déniché
« l’oiseau rare ». Il faut dire que
nombreux sont ceux au Mouloudia
aujourd’hui qui avouent à leur tour
s’être
trompés
sur
Nouzaret.
L’homme avait donné l’impression au
départ qu’il était venu révolutionner
les choses et ce qu’on retient de l’exsélectionneur de la Côte d’Ivoire c’est
surtout sa position vis-à-vis des
joueurs. Nouzaret s’était distingué
notamment en déclarant tout haut ce
que la plupart pensent tout bas.
L’homme ne s’est pas empêché aussi
de
s’attaquer
à
des
sujets
« tabous », comme par exemple le
volet financier, estimant même que
les salaires et primes perçus par ses
troupes ne correspondent guère à
leur rendement sur le terrain. Une
sortie qui a valu les applaudissements des Chnaoua à l’entraîneur,
comme pour lui montrer qu’ils sont
sur la même longueur d’ondes que
lui. Les mêmes personnes, qui
applaudissaient hier Nouzaret, ne
cachent pas aujourd’hui leur étonnement de le voir se ranger cette foisci du côté de ces mêmes joueurs
qu’il critiquait. Pour certains, si le
coach français a choisi ce moment
précis pour décocher ses flèches
envers son président, c’est pour faire
«RABIER EST
diversion et cacher ses défaillances,
maintenant que l’équipe collectionne
les échecs. En tout cas, c’est ce que
soutiennent aussi les locataires de la
villa de Chéraga, non sans s’en prendre à la presse qui, selon eux, aurait
descendu en flammes tout coach
algérien à la place de Nouzaret s’il
venait à réaliser un aussi négatif parcours. Pourtant, Messaoudi et Cie ne
devraient s’en prendre qu’à euxmêmes, eux qui n’ont pas hésité à
limoger Abderrahmane Mehdaoui la
saison passée alors qu’il avait collecté 21 points en 8 matches, un bilan
de loin meilleur que celui de l’actuel
coach qui n’a réussi que 17 points en
14 matches. Malgré cela, aucun dirigeant n’a osé l’affronter ou prendre
une quelconque mesure à son encontre. Dans le même ordre d’idées, tout
le monde sait que les exigences de
Nouzaret sont généralement vite
satisfaites. On ose dire aussi que cela
n’aurait pas été le cas s’il y avait un
entraîneur algérien en place. De son
côté, Robert Nouzaret ne cesse de
montrer sa bonne foi. Lundi soir, à
l’issue du match face à l’ENPPI, le
technicien français est revenu sur
cette crise qui secoue le MCA et les
accusations des dirigeants : « Quel
est mon intérêt dans cette pagaille ?
Je ne suis pour rien dans l’explosion
de la situation. J’aurais dû me taire
et continuer à percevoir mon argent,
mais je trouve que ce grand club qui
est le Mouloudia mérite un sort bien
meilleur. » Par ces propos, Nouzaret
voulait, bien entendu, mettre en
relief sa conscience professionnelle,
en se montrant plus soucieux du
Mouloudia que les Mouloudéens euxmêmes. Pourtant, il ne s’empêche
pas de mettre la pagaille dès qu’il y a
un petit retard dans le paiement de
son salaire.
R. F.
COMMUNIQUÉ DE DZFOOT
Ziani, joueur algérien de l’année 2005
L
e site internet www.dzfoot.com a
réuni à Paris (Porte de Montreuil)
dimanche 18 décembre une brochette d’anciens joueurs et de joueurs actuels
lors d’une cérémonie récompensant le
meilleur joueur algérien de l’année.
L’originalité du prix DZfoot d’or se situe au
niveau de son mode d’attribution, puisque
ce sont les internautes et donc les supporters qui désignent directement le joueur à
récompenser.
Ainsi ,c’est l’ancien Sochalien Abdel
Djadaoui qui a remis le prix DZfoot d’Or
2005 à Karim Ziani, le joueur du FC
Lorient. Ziani était représenté par son père
puisqu’il disputait la rencontre FC Lorient Valenciennes comptant pour la 19e journée
de L2. Le meneur de jeu âgé de 23 ans et
qui a déjà été élu quatre fois consécutivement joueur du mois par les supporters de
son club remporte aussi pour la deuxième
année consécutive le trophée de
DZfoot.com. En deuxième position arrive
Rafik Saïfi, l’attaquant de l’AC Ajaccio, suivi
sur la dernière marche du podium par
Nadir Belhadj, l’arrière gauche du CS
Sedan Ardennes, actuel leader de la L2 et
finaliste de la coupe de France 2005. Le
prix de la rédaction du meilleur espoir est
allé au joueur de l’ES Sétif Lazhar Hadj
Aïssa. Ce dernier n’ayant pu se rendre sur
place, il a été représenté par M. Senouci,
président du MSP Batna, son club formateur.
Ont assisté à la cérémonie le journaliste et ancien présentateur de Téléfoot,
Didier Roustan, Amri El-Houari, célèbre
préparateur physique du PSG, le boxeur
Mehdi Sahnoun, mais aussi le président de
la Ligue nationale de football algérienne,
Mohamed Mecherara, et Abderahmane
Méziane Chérif, Consul général d’Algérie à
Paris.
Parmi les anciens pros, étaient présents Nacer Guedioura ancien, joueur de
l’USM Alger, Noureddine Korichi, ancien
défenseur de Valenciennes, Bordeaux et
Lille, Cherif Oudjani, le buteur du RC Lens,
l’ex-Auxerrois et Guingampais, Abdelhafid
Tasfaout, et l’entraîneur de Noisy-le- Sec,
Nasser Sandjak.
Résultats complets
1- Karim Ziani, 23 ans (FC Lorient, L2), 24%
2- Rafik Saïfi, 30 ans (AC Ajaccio, L1), 13%
3- Nadir Belhadj, 23 ans (CS Sedan, L2), 12%
4- Hamza Yacef, 26 ans (JS Kabylie, Alg.), 11%
5- Noureddine Deham, 28 ans (MC Alger, Alg.),
8%
6- Lazhar Hadj Aïssa, 21 ans (ES Sétif, Alg.),
7%
7- Abdelhamid Berguiga, 31 ans (JS Kabylie,
Alg), 7%
8- Sofiane Daoud, 30 ans (MC Oran, Alg), 6%
9- Hocine Metref, 21 ans (USM Alger, Alg), 4%
10- Mansour Boutabout, 27 ans (CS Sedan,
L2), 3%
11- Madjid Bougherra, 23 ans (FC Gueugnon,
L2), 3%
12- Samir Zaoui, 29 ans (ASO Chlef, Alg), 2%
MEILLEUR
QUE MOI !»
XAgacé par la question d’un journaliste
qui comparait son
bilan à celui de Rabier
et estimait que l’excoach du MCA avait
mieux fait avec un
effectif beaucoup
moins étoffé, Nouzaret
n’a pas trouvé mieux
que cette réponse : «
Rabier est meilleur que
moi ! » Cela s’est
passé lors du point de
presse tenu au 5Juillet après la rencontre MCA-ENPPI.
8
LA DIRECTION VEUT LUI
PROPOSER LE POSTE DE
DTS DES JEUNES
Le dilemme
du coach
M
algré les griefs retenus contre
le Français, le bureau de
Messaoudi semble dans l’embarras pour prendre une décision ferme
contre Nouzaret.
En effet, même si les membres du
bureau semblent unanimes quant à l’urgence de démettre Nouzaret de ses
fonctions à la barre technique, il demeure le problème des indemnités de licenciement que la direction devra payer et
qui s’élèveraient à environ 1 milliard et
demi de centimes. C’est pour cette raison qu’on pense du côté de la direction
du Mouloudia à une solution de rechange, en proposant au technicien français
le poste de DTS des jeunes comme une
voie de garage pour le forcer à jeter l’éponge.
Cette initiative de la direction serait
motivée par deux raisons essentielles, la
première est due au fait que dans le
contrat du Français, rien ne stipule que
le coach Nouzaret a été recruté pour driver l’équipe première. La seconde raison
est inhérente au fait que, malgré les
griefs retenus contre lui par la direction
et ils sont nombreux, rien ne justifierait
son licenciement, puisque aucune clause du contrat ne stipule l’obligation de
résultat pour le Français. Quant à l’obligation de réserve, Nouzaret l’a battue
en brèche avec le soutien de ses
joueurs.
Il faut dire que la direction, qui se
voit attaquée de toutes parts et surtout
par un coach qui veut carrément l’écarter des affaires du club, ne peut nullement travailler avec le Français auquel
elle reproche beaucoup de griefs entre
autres d’être derrière la fronde des
joueurs qui mènent une bataille acharnée contre la direction qu’ils accusent
d’avoir failli à sa mission avec des promesses non tenues.
La direction du Doyen assimile également les déclarations du coach d’une
atteinte à l’honneur du club en étalant
les problèmes du Mouloudia sur la place
publique sans compter qu’il est le seul
responsable des 5 défaites consécutives
que vient d’enchaîner le club.
Si les dirigeants viennent à proposer le poste de DTS des jeunes au
Français, rien n’indique que Nouzaret
acceptera de travailler à un poste subalterne, lui qui a drivé des sélections
nationales et de prestigieux clubs de
l’Hexagone. Alors, quelle sera sa réaction sachant que cette proposition n’est
qu’une astuce pour le pousser vers la
porte de sortie.
T. A. S.
SUITE AUX ÉNORMES DÉGÂTS AU STADE
DU 5-JUILLET
Plus de 600 millions
de perte
L
a dernière défaite du
Mouloudia face à l’Enppi,
la 5e, n’a pas été sans
conséquences sur le stade olympique qui a subi la colère des
Chnaoua.
Peu après la déconvenue
face aux Egyptiens et les incidents qui se sont produits au
stade 5-Juillet, le directeur de
l’Office du complexe olympique
a estimé les dégâts causés par
les Chnaoua à plus de 600
millions de centimes : des centaines de sièges détruits et des
installations saccagées.
Tel est le constat fait par le
directeur du complexe Mohamed
Boudiaf après une virée dans le
stade après la fin de la rencontre MCA-ENPPI.
Sidéré et abattu, M. Zeroual
a adressé une correspondance
au ministère de la Jeunesse et
des Sports pour l’informer de la
situation de dégradation, chaque
fois que le Mouloudia perd.
Le ministre, M. Yahia
Guidoum, s’est d’ailleurs rendu
au stade olympique pour constater de visu à son tour les énormes dégâts, avant de prendre
les dispositions nécessaires pour
éviter à l’avenir la casse.
D’autre part, des voix se
sont élevées pour demander la
délocalisation du Mouloudia à
Bologhine afin d’éviter au stade
du 5-Juillet de sombrer dans la
dégradation. Une chose est
sûre, le stade a subi d’énormes
dégâts et le chiffre de 600
millions est là pour en démontrer l’ampleur. La question qui
reste sans réponse, c’est de
savoir qui va payer la note.
T. A. S.
COMPÉTITION Week-End
ÉDITION DU 22 DÉCEMBRE 2005
AÏN EL-HAMMAM
TIZI-OUZOU
ASPF OMNISPORTS
CRBTO – FOOTBALL
Yousfi succède
à Bélaïd
A
moins de quatre jours du
derby CRBTO-JS Boukhalfa,
l’entraîneur Akli Belaïd vient
de se séparer du club de Tizi-Ouzou.
«Je confirme que j’ai quitté officiellement le club après une discussion
avec les dirigeants suite au match
disputé face à la JS Tichy. Les dirigeants, avec lesquels je garde toujours de bonnes relations, m’ont par
la suite proposé le poste de DTS.
Quand j’ai pris ce club en main, l’objectif était de bâtir une grande
équipe d’avenir. D’ailleurs, on a
incorporé des juniors auxquels on a
fait confiance. Le groupe a réussi à
obtenir de bons résultats et ses
ambitions ont été revues à la hausse
par l’équipe dirigeante. Les calculs
sont simples, aujourd’hui on est classés septièmes, et n’était cette série
de matches nuls concédés à domicile,
on se retrouverait en tête. C’est la
raison pour laquelle les dirigeants ont
jugé opportun de changer d’entraîneur, ce qui est, je le répète, tout à
fait légitime. Peut-être que les dirigeants espèrent qu’avec ce changement, les choses iront mieux au sein
du groupe, notamment à domicile.
Pour ma part, je souhaite que cela
soit le cas. La proposition pour le
poste de DTS qui m’a été faite, une
offre que j’ai décidé de décliner poliment, témoigne des bonnes relations
que j’entretiens avec les responsables du club.
J’ai besoin de prendre un peu de
recul et je souhaite de tout cœur une
bonne réussite à l’équipe», nous a
confié le désormais ex-entraîneur du
CRB Tizi-Ouzou. Il faut dire que cette
séparation était attendue, vu le parcours
peu
convaincant
des
Banlieusards qui, depuis six jour-
Naissance d’un
club féminin
L’
A
moins
de quatre
jours du
derby
CRBTO- JS
Boukhalfa,
l’entraîneur
Akli Belaïd
vient de se
séparer du
club de TiziOuzou.
nées, collectionnent des matchs nuls
à domicile et la mission du nouvel
entraîneur s’annonce très difficile, à
commencer par le derby de jeudi.
Les dirigeants du CRBT qui se
sont séparés à l’amiable de l’entraîneur Akli Belaïd ont jeté leur dévolu
sur l’ex-entraîneur du RC Boumerdès,
Salah Yousfi qui a, pour rappel, jeté
l’éponge depuis quelques semaines.
Le nouveau coach, qui a eu à driver
plusieurs équipes de différentes divisions, et qui n’est plus à présenter
pour ses compétences, a entamé son
travail à la tête de sa nouvelle
équipe. La mission de Yousfi sera évidemment de faire mieux que son prédécesseur en propulsant l’équipe à
un meilleur rang au classement, ce
qui n’est pas du tout aisé du fait que
des équipes de la trempe de l’IB
Lakhdaria, l’OC Azazga,
La JS Azazga et la JS Boukhalfa
font figure de favoris au titre et sont
difficiles à concurrencer. La pression
commencera, dès ce jeudi, face aux
frères ennemis de Boukhalfa.
Abdelghani S.
Les minimes viennent
à bout du Paradou
stade de
Birtouta n’a
certainement
pas regretté
de rallier les
gradins et
suivre une
belle
prestation des
minimes du
Paradou AC
recevant les
Canaris de la
JSK.
A
lors que les juniors et les
cadets de la JS Kabylie arrachaient des scores
vierges (0-0) contre leurs adversaires du jour du Paradou AC au
stade de Birtouta, vendredi dernier,
les minimes remportaient, eux, une
victoire haut la main (0 – 2).
En effet, le public sportif du stade
de Birtouta n’a certainement pas
regretté de rallier les gradins et suivre une belle prestation des minimes
du Paradou AC recevant les Canaris
de la JSK. Se distinguant de semaine
en semaine, et comme on s’y attendait, c’est Aghilès Meziane, le baroudeur des Canaris, qui ouvrit la
marque à la 6’ (0 – 1).
Les minimes du PAC ont essayé
de réagir, en vain.
A la 22’, l’ailier gauche des
Canaris, Saïd Ferguène, un magicien
du dribble, transforma en but, un
retour de balle inattendu de la transversale (0 – 2).
En 2e mi-temps, on note un sursaut d’orgueil du PAC mais les sorties
opportunes du gardien canari,
confortées par la solidité de la
défense, lui ont permis de garder la
cage vierge.
«Ce fut un régal pour les supporters présents qui ont apprécié l’abat-
Association pour la promotion
du sport féminin à Aïn ElHammam (ASPFAEH) vient de
voir le jour. Réunies, en assemblée
générale, plus d’une trentaine de
femmes ont adopté ses statuts et
procédé à l’élection du bureau. Yacini
Soraya a été élue, à l’unanimité, présidente de ce nouveau venu sur la
scène sportive. La promotion et l’encouragement du sport féminin dans la
région ainsi que la création de sections sportives dans différentes disciplines sont les objectifs principaux
que se fixent les dirigeantes de ce
club. Il va de soi qu’une fois opérationnelles, les différentes sections
participeront aux compétitions régionales et nationales. L’une des responsables souligne : «Nous voulons faire
de notre club un exemple. Pour cela,
nous ne nous limiterons pas à de la
figuration
au
niveau
local».
C’est à la Maison de jeunes que le
club a élu domicile.
La démarche des filles est motivée par le vide constaté au niveau de
la région en matière de sport. «Les
clubs existant au niveau de notre
localité acceptent des filles dans leurs
rangs, mais les disciplines proposées
sont toujours les mêmes, à savoir le
handball et l’athlétisme. Nous voulons inscrire dans nos projets des
sports qui correspondent à la
demande des femmes», disent certaines fondatrices.
Dans un premier temps, et en
attendant que la wilaya leur délivre
l’agrément, les futures encadreuses
du club continuent de diriger les sections de judo et d’aérobic de la
Maison de jeunes, qu’elles comptent
intégrer plus tard à l’APSF. Le défi est
de taille car les embûches ne manqueront pas, notamment sur les
plans infrastructurel et financier.
A. O. T.
La situation
financière
s’améliore
JSK
Le public
sportif du
25
tage réalisé par la JSK devant un PAC
qui n’a nullement démérité», dira
Rabah Kheddim, l’entraîneur kabyle,
qui «est fier de driver de pareils
Lionceaux, imperturbables et courageux, et maîtrisant le jeu».
Avec la qualification en Coupe
d’Algérie, les minimes de la JSK restent, à ce jour invaincus, faut-il le
rappeler.
Salah YERMÈCHE
NATATION
La piscine olympique toujours fermée
Depuis la fin de l’été, la piscine olympique est indisponible pour les
milliers d’enfants qui la fréquentaient. La DJS a bien entamé une série de
travaux pour rénover cette infrastructure, cependant les travaux
n’avancent pas comme prévu et les délais ne sont pas respectés malgré
l’insistance du ministre de tutelle.
HADJ BOUDI AMAR
Après avoir été vides durant deux
saisons, les caisses des deux clubs
phares de Aïn El-Hammam viennent
d’être renflouées. En effet ni
l’IRBAEH ni l’ASAEH n’ont reçu de
subvention, durant les exercices
2004 et 2005. Pour de multiples raisons l’APC d’Aïn El-Hammam n’a pas
pu honorer ses obligations envers les
associations sportives de sa commune.
Ce qui a conduit l’IRBAEH à réduire
ses participations à différents challenges. Quant à l’ASAEH, elle a,
durant une certaine période, réduit le
nombre de ses sections.
Les dirigeants n’ont pas cessé de
tirer la sonnette d’alarme, et face à
l’inertie des autorités communales,
certains avaient même menacé de
démissionner. Pour rappel, lors du
déplacement de l’équipe de handball
de l’IRBAEH pour affronter le MCA,
durant la saison écoulée, il a fallu
faire du porte à porte pour ramasser
l’argent nécessaire pour la prise en
charge des athlètes et de leur entraîneur.
La situation ne devrait pas se
reproduire cette année. Pour faire
face à l’asphyxie financière dont
souffrent les deux équipes, l’administrateur communal a débloqué 17
millions de centimes pour l’IRBAEH et
9 millions pour l’ASAEH.
Même si la subvention est considérée comme insuffisante par les
dirigeants, elle permet, tout de
même, de faire face aux dépenses du
début de saison.
A. O. T.