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DOSSSIER DE PRESSE ABRAHAM INC. LABEL BLEU/SPHINX DISTRIBUTION //// Only Music Promotion //// Camille Dal’zovo // [email protected] // 06.63.77.38.30 Emilie Quentin // [email protected] // 06.81.10.13.11 assistant : Gabriel Ferrari // [email protected] // 06.88.76.13.84 //// Only Music Promotion // 01.53.98.71.32 // 20 cour des Petites Ecuries // 75010 PARIS //// BIMESTRIEL GRATUIT NOV/DEC 2009 TV NATIONALE/REGIONALE TELEVISION REGIONALE 12/13 le 5 décembre QUOTIDIEN - PAGES CULTURE 28 NOVEMBRE 2009 Par Fara C. WEB - INFO INTERNATIONALES repris par : WEB / BLOG 17 Novembre 2009 Le Hold-up hip-hop du premier pape de la Klezmer Avant le concert de David Krakauer à Marciac en août dernier, j'avais du mal à concevoir l'éventualité d'un Hip-hop klezmer. Comme tous ses publics, j'avais déjà balancé la tête et les épaules en écoutant les projets du clarinettiste-caméléon: Jazz, Funk, Folk, Swing, etc. Je l'ai vérifié: sauf à oublier de retirer les boules Quiès de la nuit précédente, pas un spectateur qui ne se mette à trépigner quand l'ambassadeur bondissant de la musique klezmer accroît la combustion. Certaines transes se transmettent automatiquement. La sienne en fait partie. Mais Hip-hop? Était-ce concevable? Eh oui. Démonstration irréfutable, sous le chapiteau gersois, où les paupières de 5000 estivants en ébullition se sont écartées comme les coques des moules dans la cocotte. Un concert à guichets fermés en 2006 au Carnegie Hall de New York avait posé la première borne de la nouvelle cavale de Krakauer. Convaincant sur le champ. Il a réussi à infléchir les giclées de lave hip-hop à son style personnel d'improvisation, cela sans trahir la culture juive d'Europe centrale. Pour accomplir son hold-up (le dernier disque Abraham Inc: "Tweet Tweet", en novembre chez Label Bleu), Krakauer s'est acoquiné au tromboniste Fred Wesley. Plusieurs stars se sont félicitées d'avoir choisi les arrangements de ce maître du Rythm'n'Blues: citons James Brown, Bootsy Collins, ou Parliament-Funkadelic. Il a été fer de lance dans le passage qui a vu la Soul virer au Funk. Son approche syncopée du trombone est devenue une composante marquée du Hip-hop. Socalled, le complice du groupe Klezmer Madness, avatar précédent de Krakauer, complète l'association de malfaiteurs. Préposé à l'électronique, le Canadien a déjà tenu les claviers de la quasi-totalité des enragés de la galaxie hip-hop. Krakauer m'a reçu avant son concert, en costard gris même dans la loge. INTERVIEW DAVID KRAKAUER: Pourquoi le Hip-hop? Le choix me paraît logique. Il s'inscrit dans la lignée du disque sur le label Tzadik. Un Américain d'aujourd'hui doit trouver naturel d'entendre des samples, de retrouver des éléments de Funk et de Rock dans une musique. Ceux-ci fusionnent avec mes fondamentaux, mes racines juives d'Europe centrale. L'idée de solliciter Fred Wesley s'est imposée en discutant avec Socalled, mon compère depuis dix ans. Nous voulions transformer une musique ethnique primitive en Groove. Nous avons placé notre espoir dans cette chimie. Présager du résultat eut été présomptueux. Tout le monde a mis sa carotte dans la soupe. Wesley est un magicien. Il a tout harmonisé, nous a forcé à jouer concis. Dans 16 mesures, il a développé un style. Nous sommes parvenus grâce à son intervention, à l'identifier en 4 mesures. Je considère ce personnage comme un trésor national. Vous préméditez la musique à ce point? Non, évidemment. Je réponds à une pulsion naturelle. Celle qui actionnait les grands souffleurs des années quarante: Sydney Béchet, Coleman Hawkins (ah, le son de Hawk!); puis les successeurs comme John Coltrane et Ornette Coleman. Ma culture juive ne me précipitait pas vers cet univers. Cependant, dans la voix de ma grand-mère juive, j'ai trouvé le même timbre, la même flamme. Elle était née dans un petite ville près de Minsk. Elle avait fui les pogroms. J'ai envisagé la possibilité de me diriger vers le Jazz sans renier les racines yiddish. Ma mère jouait du violon classique. A onze ans déjà, je tournais le dos à ce genre de musique. Je voulais jouer à l'instinct. En concert, j'ai vécu des enchantements; Thelonius Monk au Village Vanguard, ou Duke Ellington. Duke, le plus grand... Comment qualifier votre style? L'esprit de résistance à des formes. Celles de mes racines. Elles ne m'ont pas envahi. Celle d'une éducation classique. Celle du Funk: j'aurais pu copier le style du saxophoniste Maceo Parker. Et celle du Jazz. Il ne m'a pas absorbé. J'ai résisté à tout ce que j'aimais. Il faut être dingue. Mais le tout donne ma musique. Votre secret pour emballer le public? Sans vie, l'échange musical ne présente aucun intérêt. Je veux converser avec l'auditeur, diffuser de la joie, certainement pas asséner un discours. Un bon solo, cela ne s'écrit pas. Mais si vous ne travaillez pas comme un forcené, ne comptez pas y arriver! Quand je joue, je ne sens plus l'instrument sous mes doigts. Ma concentration va toute entière à sentir la salle. Pour mieux la séduire. Comme s'il s'agissait d'une question de survie. Bruno Pfeiffer http://jazz.blogs.liberation.fr/pfeiffer/2009/11/le-hold-up-hip-hop-du-pape-de-la-klezmer.html Les Dernières Nouvelles WEBZINE Samedi 5 décembre du Jazz 2009 Notre Débat autour de l'album ABRAHAM INC ABRAHAM INC Label Bleu 2009 David Krakauer (cl), Fred Wessley (tb), So Called (sampler, kyb), C Rayz Walz ( rap), Katie Moore (vc), Matthew Flowers (vc), Joshie Armstead (vc), Alicia Krakauer (vc), Sheryl Bailey (g), Allen Watsky (g), Jerome Harris (b), Michael Sarin (dm), Freddie Hendrix (tp), Brandon Wright (ts), Will Holshouer (acc), Jordan Dare (techno remis) Alex Dutilh ****(*) Funny funk Abraham Inc ou le parfait exemple des limites de l’analyse musicale universitaire. Car si David Krakauer peut être plus brillant au sein de son Klezmer Madness, Fred Wesley plus groovy sur ses projets jamesbrowniens et Socalled plus délirant sur ses propres bidouillages sonores, leur association dépasse largement la somme des parties. Abraham Inc, c’est la version Grosse Pomme de notre black-blanc-beur. Un geste culturel autant que musical. Krakauer avait déjà rapproché Bechet et Naftule Brandwein, cette fois ce sont les JB’s Horns et les Klezmatics. Et ça fonctionne comme s’ils avaient grandi ensemble. Naturellement. Ça danse, ça transpire, ça jubile et ça donne du bonheur. À l’Apollo de Harlem, foule en transe : c’est la vérité de cette musique. Lionel Eskenazi : ***(*) Voici un projet musical novateur et réussi, où l’ambition est aussi humaniste, dans sa tentative derassembler les peuples juifs et noirs des Etats-Unis. Un concept triangulaire avec des mélodies klezmer (David Krakauer), un groove Funk (Fred Wesley) et une intrusion du hip-hop et de l’électro (So called), pour une musique à l’esprit jazzy et dansant, à la fois sophistiquée et festive. Un travail de production et de mixage impressionnant pour une « fusion » détonante et chantante. Un seul bémol : le dernier morceau marginalisé par sa dominante électro. Jérôme Gransac : * Abraham Inc. réunit trois têtes d'affiches dans des styles musicaux bien différents (funk, klezmer, hip hop). Le but de cette juxtaposition des genres n'est pas une fusion et c'est heureux. Mis à part « Trombonik » et « Fred the Tzadik », de nombreux titres sont expédiés. Inégale, la formule navigue de la funk à traits épais, à ce qu'on aime appeler du « Klezmer Box », en finissant par un titre électro au goût mauvais qu'on pourrait nous fourguer dans une ducasse à côté du stand de merguez-frites. Pascal Rozat : ** Le problème est que la rencontre promise entre le klezmer de David Krakauer et le funk de Fred Wesley n’a pas vraiment lieu. Plus qu’à une fusion, on assiste à une juxtaposition de styles : ça commence par un chorus de trombone sur fond de rythmique groovy, suivi d’un solo de clarinette venu tout droit du yiddishland, puis d’un rap qui tombe comme sur un cheveu sur la soupe… Ajoutez à cela des boîtes à rythme racoleuses et une production hyper-léchée, et vous obtenez une sorte de Saint-Germain klezmer, une musique à danser lisse et sans vrai relief. Jean-Marc Gelin : * Ok pour le concept musical de brassage des cultures entre klezmer, hip hop et funk dans une sorte de melting pot politiquement correct. Mais il faudrait un peu de musique pour que cela suscite le moindre intérêt. Autre chose qu’une boîte à rythme et un collage de pattern dont l’intérêt ne fait que s’émousser de bout en bout. Cela veut faire « genre » et ça tombe à plat. Sauf peut être sur quelques Dance floor. Mais à l’ennui du boum boum succède le mauvais gôut revendiqué d’une fin d’album techno bien mal léchée. A éviter absolument. HEBDOMADAIRE SITE INTERNET RADIO 1er novembre 2009 RADIO 4 novembre 2009 RADIO 29 NOVEMBRE 2009 Tendance jazz Rendez-vous hebdomadaire pour tout savoir sur les nouveautés, les albums, les concerts, des racines du jazz à ses interprétations modernes Anne Chépeau Anne Chépeau – 29 nov. 13:51 Abraham Inc sous ce nom bien mystérieux, se cache la nouvelle formation du clarinettiste klezmer David Krakauer qui réunit le canadien Socalled, grand magicien des rythmes, et le tromboniste américain Fred Wesley, ancien compagnon de scène de James Brown, à la tête ici d’une section de trois cuivres. Abraham Inc vient de sortir "Tweet, Tweet" un album 100% funk klezmer. Le groupe est en concert jeudi à Rennes dans le cadre des Transmusicales et vendredi à Amiens. http://www.franceinfo.fr/chroniques-tendance-jazz-2009-11-29-nouvel-article-374699-81-122.html FRANCE 3 PLAYER TV WEB WEB WEBZINE 26 OCTOBRE 2009 WEBZINE 4 NOVEMBRE 2009 WEB - BLOG WEB - BLOG