B1 – Badigeon à la chaux, à la terre, organique et au plâtre

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B1 – Badigeon à la chaux, à la terre, organique et au plâtre
Ar ts de bâ tir :
B1 – Badigeon à la chaux, à la terre, organique et au plâtre
Pays :
Maroc
P R É S E N TATI O N
E m p r i s e G é og r ap hi qu e
D é f i ni ti on
Badigeons
Composition
Mélange homogène d’ eau et d’un liant natur el
d’origine minérale (généralement la chaux
mais aussi le plâtre ou la terre ar gileuse) ou
d’origine organique (bous e de v ache).
Peut être coloré par l’ajout de pigments
d’origine minérale, métallique ou plus
rarement v égétale.
Peut être amélioré par des adj uvants ou liants
complémentaires tels le gros sel, le s el
d’Alun, les huiles v égétal es.
Mise en œuvre
- en une, deux ou trois couches de
consistance plus ou moi ns épaiss e (suivant
les pratiques locales)
- au moy en d’une br osse, d’un pi nceau, d’un
balai parfois rudi mentaire (végétaux s échés)
voire des mains, de chiffons ou d’éponges
- sur des maç onneries nues en pierre, en
terre crue ( pisé, adobe), en terre c uite, en
bois, mixtes et l e plus fréquemment s ur des
enduits de protec tion
Fonctions
Protecti on et présentati on
Hygiénique (pouv oir aseptisant de la chaux)
Mi l i e u
Dans l’espace MEDA, le badigeon à la chaux est observé dans tous les pays. Sa présence est courante dans tous les milieux : ruraux, urbains, en
plaine, en montagne et en bord de mer à l’exception de la Jordanie qui rens eigne c ette pratique comme essentiellement rurale et exceptionnelle.
Parallèlement à la technique du badigeon à la chaux, des badigeons à la terre sont signalés par Chypre, le Maroc et la Tunisie (très localement). Ils
sont employés en milieu rural tant en plaine, qu’en montagne ou en bord de mer. Leur us age est courant. Le Maroc pratique également couramment
la technique du badigeon organique en milieu rural exclusivement. Seule la Tunisie renseigne un badigeon à bas e de plâtre traditionnel. Il est
couramment utilisé dans tous les milieux géographiques de c ertaines régions très sèches du s ud du pays riches en gypse (Nefzoua, Djérid et Dahar).
Au Maroc, le badigeon à la c haux es t utilisé dans tous l es milieux. Le badigeon à la terre et le badigeon organique sont des pratiques
spécifiquement rurales tant en plaine qu'en montagne ou en bor d de mer. La présence de ces tr ois tec hniques est c ourante.
I l lu s t r a ti on s
Vues général es :
Vues de détail :
Ce projet est financé par le programme MEDA de l'Union Européenne. Les opinions exprimées dans le présent document ne reflètent pas nécessairement la position de l'Union Européenne ou de ses Etats membres.
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B1 Maroc – Badi geon à la c haux, à la terre, et or gani que
P R I NC I P E C ON S TR UC TI F
Ma t é r i a u x
I l lu s t r a ti on s
Liant - Nature et Disponibilité (sous quelle forme)
Dans l’espace MED A, le liant traditionnel pour le badigeon à la chaux est la chaux aérienne
disponible s ous for me, dans l’ordre de fréquence d’utilisation, de poudre, de roche ou de pâte.
L’emploi de la chaux hydraulique naturelle en poudre es t également si gnalé mais moins
fréquemment.
Pour le badigeon de terre, le liant est une terre blanc he tamisée.
Pour le badigeon organique, le liant est la bouse de vache employée s eule ou mélangée av ec
une fine terre tamis ée.
Pour le badigeon au pl âtre, l e liant est un gy pse c alciné, broy é finement et tamisé.
Des adj uvants ou liants compl émentaires ont, de tout temps, été aj outés en faible quantité au
badi geon à la c haux pour améliorer certai nes de s es propriétés.
Ils aident à :
- fixer les pigments c olorants ;
- favoriser le process us de prise de la c haux aérienne ou c arbonatation ;
- ralentir l’évaporation de l’eau pour éviter une dessiccation trop rapide causée par le vent et le soleil ;
- rendre le badigeon pl us souple, plus plas tique, plus flui de pour faciliter s a mis e en œuvre.
Les liants compl émentaires traditionnels les pl us souvent cités sont : l e gros sel, le sel d’Alun,
les huiles végétales : huile d’olive et huile de lin.
Au Maroc, le liant traditionnel pour le badigeon à la c haux es t la Chaux Aérienne en roc he.
Le liant traditionnel pour le badigeon à la terre es t une terre blanc he tamisée très argileuse
(BIYADA) en pr ovenanc e de sites spécifiques. Le liant traditionnel du badigeon organique est
la bouse de vache employée s eule ou additionnée de terre fine tamis ée de c oul eur beige
extraite d'une certaine profondeur sous la c ouc he arable. Cette terre provi ent de sites
d'exploitation précis.
Agrégat - Nature et Disponibilité (sous quelle forme)
Dans l’espace MED A, les badigeons à l a chaux ne c omprennent auc un agrégat autre que les
pigments employ és exclusivement pour l es color er. Ces pigments n’ont pas été ici consi dérés
comme j ouant l e rôle de charge même si tec hni quement l e badigeon se comporte
différemment lorsqu’il conti ent des pigments.
Les badi geons à la terre , organiques et au plâtre ne compr ennent aucun agrégat.
Au Maroc, ces trois types de badigeon ne c omprennent auc un agrégat.
Agrégat – Granulométrie
Sans obj et.
Dosage de la couche de finition
L’eau a pour rôle essentiel de donner s a pl asticité au badigeon, qu’il soit à la c haux où elle
participe principal ement à s a c arbonatation ou à sa bonne prise, ou qu’il s oit à l a terre,
organi que ou au plâtre.
Le dosage eau/c haux, eau/terre , eau/bouse de v ache ou eau/plâtre dépend de la fluidité, de
la plasticité et de la s ouplesse que l’on souhaite obtenir. Pl us le v olume d’eau par rapport à
celui du liant sera faibl e, plus le badigeon sera épais.
Les dosages chaux/eau communément rens eignés s ont d’1 v olume de chaux pour 2, 3 ou 4
volumes d’ eau maxi mum.
Lorsqu’ on ajoute des pigments c olorants ou des adjuv ants , il est parfois nécess aire de
procéder à une re-diluti on éventuelle par un faible apport d’eau.
Quelques pays menti onnent que l e dosage du badigeon à la chaux est aléatoire, qu’il est
laissé à l’appréci ation de cel ui qui l e prépare habituellement.
Pour les badigeons de terre, organique et au plâtr e, il n’es t jamais question de dosage précis
mais d’une consistance que le préparateur souhaite obtenir et qu’il connaît par habitude.
Au Maroc, aucun dosage n'a été renseigné pour les tr ois types de badigeon. L'utilisateur
possède s a propre r ecette pour obtenir la consistanc e qui lui c onvient.
Principe c onstruc tif : vues générales
extérieur es et intérieures
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O u t il s
I l lu s t r a ti on s
Dans l’espace MED A, le badigeon à l a chaux est appliqué au moyen d’ un bal ai souv ent
rudi mentaire (parfois si mpl e régi me de dattes dépouillé de s es fruits) et aussi av ec une
brosse ou un pinc eau (+ des c hiffons ou des éponges en J ordanie) ou à la brosse et au
pinceau.
Le badi geon à la terre est soit appliqué c omme le badi geon à la c haux : balai + brosse ou
balai rudi mentaire réalisé à bas e de végétaux séc hés ou à la mai n.
Pour les badigeons organiques et au plâtr e (sauf en ville où on utilise la brosse), l’outil
traditionnel est le balai réalisé à bas e de végétaux séc hés.
Au Maroc, l'outil traditionnel pour les trois types de badigeon (à la chaux, à la terre,
organique) est un bal ai rudi mentaire réalisé au moyen de tiges séc hées de palmiers nain.
Le badigeon à la terre peut également être appliqué à la main.
Mé t i e r s
Métier, Nombre de personnes nécessaires
Dans l’espace MED A, le badigeon est le pl us souvent mis en œuvre par les usagers euxmêmes et plus particulièrement par les femmes aux quelles cette tâche est traditionnellement
réservée en milieu rural. Dans certains c as et notamment lors de la première mise en oeuvre,
le travail es t réalisé par un maçon ai dé ou non par l’usager ou par deux ou trois ouvriers.
Principe c onstruc tif : vues générales et de
détails sur des badigeons souvent blancs
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D E S C RI P TI O N D E MI S E EN O EU V R E
Au Maroc :
Badigeon à la chaux
Après avoir éteint l a chaux vi ve, on l a laisse r epos er quelques j ours voire quelques s emaines.
Elles est ens uite malaxée, allongée d'eau de manière à obtenir un mélange onctueux.
Sui vant les traditions, c ertains ajoutent un peu d'huile d'oli ve pour faciliter sa fi xation au support.
Au moyen d'un balai r udimentaire réalisé à partir de tiges s échées de pal mier nain, on applique la première c ouc he, puis l a sec onde et
quelquefois une troisième.
Le badigeon à la c haux peut êtr e posé s ur un enduit de protecti on c ompos é de terre et de chaux ou de chaux s eule.
Badigeon à la ter re
Quand l'homme a terminé la c ons truction de la maison, c'est la femme qui traditionnellement s'occ upe des enduits de protec tion et des badigeons
selon l es tec hniques qui lui ont été trans mises par s a mère et s uivant les pratiques l ocales et s ociales .
Après avoir appliqué un enduit de protection sur les maçonneries , la femme doit tout d'abord s'approvisionner en terre blanc he argileuse qu'elle
est parfois obligée d'aller chercher à quelques kilomètres de la l ocalité.
Ce mélange terre/eau est appliqué au moyen d'un bal ai rudi mentaire réalisé à partir de tiges s échées de pal mier nain. Parfois, il est simpl ement
étendu à l a main. Le badigeon de terre de finition (TABIED) ou de décor (TABIYADT) est posé en une ou deux couc hes successi ves.
Badigeon organique
C'est la femme qui prépare ce badigeon composé de bouse de vac he fraîche diluée dans l'eau et parfois additionné de terre tamis ée de c oul eur
beige provenant de sites s pécifiques .
Ce mélange est ens uite appliqué en deux ou trois couches succ essi ves s ur un enduit de protecti on c ompos é soit de terre s eule ou de terre +
paille préalablement posé s ur les maç onneries. L'outil utilisé es t le balai r udimentaire réalisé avec des tiges s échées de pal mier nain. C e
badigeon organique couvre également les murs intérieur de l'habitation.
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AS P E C T, P ATH O L O G I E
As p e c t
Texture, Coloration:
Dans l’espace MED A, la texture v arie suivant l a nature du support et la consistance épaisse ou liquide du badigeon à la c haux , à la terre ou
organi que. Un badigeon épais a un effet masquant et couvrant, il laisse apparaître les traces de ou des outil(s) utilisé(s). Un badigeon pl us liqui de
a un effet plus aquarellé, pl us transpar ent, les marques de l’outil empl oyé s ont à pei ne visibl es voire totalement invisibles . Le badigeon à la c haux
présente un aspect laiteux mat s auf si des liants synthéti ques y sont ajoutés c omme adjuvants. Généralement, les pays qualifient l a tex ture du
badi geon à la c haux comme étant très lisse ou lisse. L’Algérie la r ensei gne comme étant l égèr ement grenue ceci c ompte tenu de l a superposition
des c ouches d’entr etien. La textur e du badigeon à la terre est lisse ou légèrement grenue s uivant la granulométrie choisie ou dis poni ble de la
terre employ ée. La texture du badigeon organi que est également décrite c omme étant lisse ou légèrement grenue suivant s a consistance et s a
mis e en œuvre. Dans l’espace MEDA, le badigeon à la chaux est traditionnellement d’abord blanc , c’est la chaux qui assure la foncti on de
colorant. Il rec ouvre l e pl us souvent un enduit de protection. Il assure très fréquemment l a couche « de propreté » qui est entretenue très
régulièrement dans tous les pays . L’ utilisation de pigments, comme s ubstanc e color ante du badi geon à la c haux es t ancienne partout. Ces
pigments peuvent être d’origine mi néral e, métallique ou végétale. Ils sont br oyés plus ou moi ns finement ou liquides l orsqu’ils sont d’origine
végétale. Les tonalités traditionnelles du badigeon à l a chaux l es pl us fréquemment citées s ont le bl eu plus ou moi ns clair, l’ocre, les tons terreux ,
le vert pl us ou moins clair, le gris, le ros e, le j aune. La France détaille une large gamme de pi gments dont l’empl oi est traditi onnellement courant.
Pour le badigeon à l a terre, sa tonalité est fonc tion de la c ouleur de la terre empl oyée.
Au Maroc, la textur e du badigeon à la c haux est qualifiée de lisse ou de l égèrement grenue lorsqu'on utilise le res te de mél ange au fond du
récipient. Traditionnellement, ce badigeon était teinté de bl eu i ndigo (NILA). La texture du badigeon à la terre est qualifiée de lisse ou légèrement
grenue s uivant la granulométrie c hoisie après tamisage.
Sa tonalité varie sui vant la provenance de la terre. La texture du badigeon organique es t qualifiée de lisse ou l égèrement grenue sui vant s a
composition et le geste de la femme qui le met en oeuvre.
P a t h o log i e d e vi e il li s s e m e n t
Liée au matériau et aux conditions climatiques :
Dans l’espace MED A, les pays décrivent généralement les effets des pathologies de vi eillissement du badigeon à la c haux mais presque j amais
les caus es. Les effets c ommunément cités sont : le farinage, l’éc aillage, les déc ollements ponctuels s ouv ent dus au poids des c ouches
successives d’entretien, la décoloration des badigeons colorés , l’ apparition de taches.
Seule la France explicite l es effets et les causes .
Aucune pathol ogie n’a été rens eignée pour les badigeons à la terre, organique et au plâtre.
Au Maroc, aucune pathologie de vi eillissement s pécifique n'a été r enseignée pour les trois types de badigeon.
Liée à la technique :
Les pathologies de mise en œuvre pour le badigeon à l a chaux, telles que citées par la France et l’Espagne, s ont :
- le farinage ( mauvaise tenue du badigeon à la c haux qui laisse des traces au toucher) dû à une mauvais e préparation du mélange et/ou du
support ou à une application du badigeon dans des conditions météorol ogiques défavorables (t° trop élev ée, ex position au s oleil, au vent) ;
- le déc ollement dû à une inc ompatibilité du badigeon avec l e support, à un mauv ais dosage d’adj uvant synthétique et parfois à la c onsistanc e
trop épaiss e du badi geon ;
- les effl orescences dues au mauvais contrôle de l’humidité dans l e support (gorgé d’eau ou pas assez s ec) .
Entretien :
Dans l’espace MED A, à l’exception de la France, l’entretien du badigeon à l a chaux , à l a terre et organique est assuré une fois par an mini mum
voire deux. L’Algérie et le Maroc signalent que c ette opération d’entretien coïncide égal ement av ec les fêtes religieuses et familiales .
Ce travail si mple, est habituellement effectué par les habitants eux- mêmes ; général ement la femme.
Au Maroc, les badigeons à la c haux, à la terre et organique sont entretenus régulièrement c haque année et parfois c haque saison ainsi qu'à
l'occasion des fêtes religieuses ou familiales.
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B1 Maroc – Badi geon à la c haux, à la terre, et or gani que
U S AG E , E V O L U TI O N E T TR AN S F O R MATI O N
U sag e
Types de bâtiments:
Dans l’espace MED A, les badigeons à l a chaux, à la terre et organique sont appliqués directement sur les maçonneries nues (en pi erre, en terre
crue (pisé, adobe), en terre cuite, en bois, mixte) mais beauc oup plus fréquemment sur l es enduits de pr otecti on. Dans l es deux c as, l e badigeon
à la c haux a deux foncti ons : une de protec tion, l’autre, de décoration. Les différentes tonalités utilisées peuvent s ervir à marquer les
soubassements, à s ouligner les enc adrements des baies , les angles, à i miter des matériaux et des appareils. Accessoirement, le badi geon à la
chaux blanc a une fonc tion s anitaire étant bactéricide et répulsif contre les insec tes.
Les badi geons à la c haux, à la terre, organique et au pl âtre s ont employ és s ur tous les ty pes de bâti ments essentiellement s ur les façades
principales et parfois aussi s ur les façades secondaires. Le badigeon à la c haux est dans certai ns pays, en z one rurale, appliqué uniquement en
façade principale à hauteur d’homme ou uniquement autour des fenêtres ou des portes.
Au Maroc, les badigeons à la c haux, à la terre et organique sont utilisés sur tous l es types de bâti ment pour des raisons esthétiques et d'aspect
de propreté.
Période d’apparition de la technique / Période d’emploi de la technique – Usage contemporain ou disparu :
Dans l’espace MED A (pour les pays rensei gnant c es techniques), la pratique des badigeons à l a chaux, à la terre, organique et au plâtre est
ances trale. Elle reste en us age en Egypte, en Espagne, en Franc e, au Mar oc, en Palesti ne et en T unisie (loc alement, pour l’argile blanche et le
plâtre). Elle a dispar u en Al gérie, à Chy pre, en J ordanie avec c ependant une utilisation très li mitée lors de la restauration d’édifices anciens .
Au Maroc, les techniques des badigeons à la c haux, à la terre et organique sont ances trales.
Raisons de la disparition ou de la modification de la technique:
Dans l’espace MED A, la disparition des badigeons à la chaux, à la terre et or gani que es t motivée par la c ontrai nte de la fréquenc e d’ entretien, par
l’apparition de nouv elles peintures indus trielles prêtes à l’emploi et offrant une plus l arge gamme de tonalités, par l’utilisation de nouv eaux enduits
dont la c omposition est inc ompatible avec l e badigeon traditionnel, par la mode des matériaux préférés d’ aspect br ut.
La disparition de cette tec hnique du badigeon entraîne partout c elle du s avoir faire traditi onnellement trans mis uniquement par s a pratique
régulière.
E v o l u tio n / Tr a n s f or m a t io n
Les matériaux :
Dans l’espace MED A, tous l es pays signalent le remplac ement du badigeon traditionnel par des peintures indus trielles prêtes à l’emploi et offrant
une large gamme de tonalités . Les enduits de protec tion à la chaux s ont également maintenant for mul és à bas e de ci ment ce qui justifie l’us age
de c es peintures synthétiques.
Les aspects techniques :
Dans l’espace MED A, les pei ntures industrielles prêtes à l’empl oi sont jugées plus faciles et plus rapides à mettre en œuvr e.
Elles sont souvent appli quées au pistolet et non plus à la brosse.
Evaluation des matériaux et des techniques de remplacement:
Dans l’espace MED A, les pays rens eignent les peintures de rempl acement c omme étant inadéquates au bâti ancien car dans l a pl upart des cas,
elles sont non respirantes. Elles pertur bent donc l a mi gration de la vapeur d’eau à trav ers les maçonneries de toute nature et particulièrement
celles en terre cr ue. Les pays regrettent parfois l’as pec t brillant de ces peintures c ontrairement à c elui des badi geons qui est mat.
Leur avantage est c elui de l’entretien qui es t esti mé moins c ontrai gnant.
Ce projet est financé par le programme MEDA de l'Union Européenne. Les opinions exprimées dans le présent document ne reflètent pas nécessairement la position de l'Union Européenne ou de ses Etats membres.
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