Histoire du Club

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Histoire du Club
HISTOIRE DU CLUB
La cité Montalbanaise a vu défiler successivement plusieurs clubs de
"ballon rond" tels que l'USM et ses joueurs (1920), l'A.S. des Cheminots,
et l'A.S. Montalbanaise, est à un tournant de son histoire et à l'aube d'un
demi-siècle riche en évènements.
En 1953, on assiste à la fusion de deux clubs de la ville dans le but d'unir
leurs efforts pour contrer cette concurrence naturelle que représente ce
vieux bastion du rugby : l'USM.
L'Etoile Sportive Villenouvelle et la Vaillante Olympique Montalbanaise
unissent donc leurs efforts pour constituer et assurer le fonctionnement
d'un seul club, désormais représentant unique de la ville :
Le MONTAUBAN FOOTBALL CLUB
Pour sa première saison en 1ère série (1953-1954), le MFC est champion
et accède à la compétition supérieure en battant Lexos (82), son principal
concurrent en championnat.
Promu en Promotion Honneur (1954-1955), le MFC continu sur sa lancée
et remporte ce championnat qui lui permet d'accéder en Division Honneur.
L'année d'après sera la consécration dans un autre type de compétition :
la coupe du Midi. Les joueurs du MFC remporteront ce trophée deux
années de suite, en 1955-56 contre le J.O.Bourrassol à Saint Sulpice et en
1956-57 contre le stade Ruthénois à RODEZ.
En 1959, Montauban participe à la Coupe de France et affronte Béziers
pour les 32ème de finale. Malheureusement, l'équipe s'incline 2 à 0 sur le
terrain de Brive, faisant honneur aux qualités de combattant qui lui été
attribuée à l'époque.
En 1960, Montauban renouvelle l'exploit de parvenir jusqu'en 32ème de
finale devant un adversaire aussi prestigieux que redoutable : l'A.S. Saint
Etienne. Une fois de plus, la différence de niveau (5 divisions d'écart) va
avoir raison du MFC qui s'inclinera sur le score sans appel de 9 à 0.
Après quelques années de flottements, le Montauban football Club devient
champion d'Honneur (1974-1975) en battant Tarascon chez lui. Il accède
ainsi à la 3ème division de Football, enflammant du même coup toute une
ville.
Un autre évènement très important pour le club marque cette année
1974. L'inauguration du stade de la Fobio, aujourd'hui encore utilisé par le
club, est rebaptisé stade Georges Pompidou.
La saison suivante permet au MFC de remporter une nouvelle coupe du
Midi, non sans difficultés car des incidents avec leurs opposants, ALBI, ont
pour effets l'arrêt du match. La commission, après délibération et
sanctions contre le club d'Albi, accorde la victoire à Montauban mais
n'attribut pas le trophée.
Cette montée en D3 se solde par un échec mais le club à de nouveau la
possibilité de monter à ce niveau en 1978-79. L'année suivante, le club
évolue en 4ème division pour une raison simple : la fédération a créé un
niveau supplémentaire entre la division honneur et la 3ème division.
Un léger bond dans le temps nous emmène le 13 février 1982 au stadium
de Toulouse qui accueillait pour l'occasion les équipes de Toulon et de
Montauban pour jouer le 32ème de fnale de la coupe de France. Toulon
sort vainqueur de ce duel après prolongation sur le score de 1à 0.
Au cours de la saison 1983-84, le club Montalbanais rate l'accession en
2ème division à cause d'un goal avérage défavorable par rapport à Sète.
En janvier 1986, le MFC reçoit l'Olympique de Marseilles à Cahors et passe
très près de l'exploit en menant 2 à 0 jusqu'à la 59 ème minutes. Mais les
professionnels ont du métier et ils recollèrent au score avant de l'emporter
3 à 2.
LE MFC DES ANNEES 90.
Le MFC allait vivre au début des années 90, suivant une coutume cyclique
bien établie, une période bien difficile ; relégué dans les bas-fonds du
classement de Division 4, le club cherchait un nouveau souffle. Conscient
des difficultés, le président Paul Thirion lançait un appel à toutes les
bonnes volontés prêtent à relancer le club : « L’équipe dirigeante est en
train de se fatiguer, de se décourager », assurait le secrétaire Guy Terral
alors que le sympathique Président prévenait : « Je suis prêt à
démissionner et à laisser ma place à un groupe qui désirerait poursuivre
l’aventure. » La presse locale fit un large écho du malaise méféciste ;
l’ancien président Raymond Tressens parlait de mauvaise gestion, Michel
Salido (ancien entraîneur) évoquait l’inertie et la division des dirigeants
alors que Jean-Claude Cabaret estimait nécessaire d’établir une politique
sportive durable avec des hommes soudés et complémentaires.
UNE NOUVELLE EQUIPE EN PLACE.
« Après la tempête, la visibilité s’améliore », titrait le quotidien « La
Dépêche du Midi » en mai 91. Certes le rideau était tombé sur la saison
90/91 avec la relégation en Division Honneur mais une équipe ambitieuse
prenait les commandes avec à sa tête une coprésidence Philippe
Delcaillau-Jean-Claude Cabaret une vice-présidence de deux chefs
d’entreprise Francis Serrano-Hervé Aliot .
Les premières décisions furent assez spectaculaires : Marc Lévi, ancien
gardien des « Minots » de l’OM (qui entraîna par la suite Fabien Barthez)
prenait la direction de l’équipe alors que l’ancien international russe Vagiz
Khidiatullin (58 sélections, 3 coupes du Monde à son actif) était recruté
par un groupe de dirigeants à l’initiative du très dévoué Francis
Lagarrigue, dans le but de donner un nouvel élan au MFC. Pari gagnant
car Blagnac, en amical, attira 600 personnes au stade. La Dépêche du Midi
pouvait titrer : «La Fobio ressuscitée. » Mais la route du succès était
encore longue.
Troisième à l’issue de la première saison, le MFC allait encore échouer au
port la saison suivante mais les joueurs d’Yvon Robinson, qui avait
supplée Marc Lévi en cours de route, remportait la coupe du Midi pour la
quatrième fois (6-1 face à Fleurance sur le terrain d’Auch) : record du
score toujours en cours et égalité des trophées acquis en compagnie de
l’US Albi (saison 92/93). L’arrivée en cours de saison de François Brisson
(ex-professionnel aux 504 matchs en D1), champion Olympique en 1984,
International A, passé par Laval, Lens, Lille Lyon, Marseille allait booster le
groupe montalbanais qui accédait au National 3 à la fin de saison 93/94. Il
avait fallu 3 ans au club de la Préfecture pour rejoindre l’élite nationale.
Le MFC de Philippe Delcaillau (Jean-Claude Cabaret avait glissé à la
coordination sportive) allait préparer ce retour au niveau national avec
soin ; et la suite démontra que la dynamique sportive était bien huilée.
LA COUPE ET L’EXPLOIT A SAPIAC.
Place à la coupe de France avec un derby (le premier de l’histoire entre les
deux clubs) entre le MFC et le TFC alors en D2. Les co-équipiers du brillant
Christian Bralley (ex-Albi) allaient faire le bonheur du peuple… sapiacain,
en éliminant sans contestation possible le TFC de Rolland Courbis le 17
décembre 94 dans une cuvette pleine comme un œuf (2-0, buts de
Brisson et Néhari). « On n’explique pas un événement, on le ressent à la
manière d’un tableau qui sollicite tous vos sens. » La coupe, c’est çà, c’est
le reflet de l’expressionniste Ewar Munch, peintre norvégien, reproduit
dans la Dépêche du Midi. Les titulaires de l’exploit resteront à jamais
gravés dans l’histoire du club : Lavigne, Néhari, Barrau, Gillot, Deltruel,
Delplanque, Aouiriri, Brisson, Custodéro, Komano, Bralley. Quelle équipe !
Les Méfécistes n’allaient cependant pas franchir le seuil des 1/32e de
finale de cette coupe de France : une fâcheuse habitude. La venue à
Sapiac, de Beauvais, autre pensionnaire de Division 2 le 14/01/95 avait
pourtant laissé croire à un possible exploit. Les « bleu et jaune » avaient
ouvert le score sur un superbe corner direct de François Brisson mais la
rentrée du jeune attaquant Camara, côté beauvaisien, allait bouleverser
les données. Les Méfétistes perdaient les pédales et Beauvais se qualifia.
La victoire s’envolait au grand désarroi d’un public sapiacain ayant
longtemps cru au miracle. Seuls les résultats d’une longue bataille
juridique et la décision du Tribunal administratif de Versailles allouant une
coquette somme au MFC pour non-qualification du joueur Popovic, allaient
mettre un peu de baume sur les plaies d’un MFC frustré mais qui allait
trouver des compensations dans son championnat National 3 en
s’imposant aux Costières (0-1 but de Franck Tiriakian). Les Montalbanais
de Nourrédine Aouiriri doublaient Tarbes au goal-average particulier et se
donnaient la possibilité d’accéder au National 2 mais Limoges, lors d’un
match de barrage tendu, ruinait les espoirs du groupe de François Brisson
(2-1). Ce n’était que partie remise…
CHAMPION DE FRANCE DE NATIONAL 3.
Dans la foulée, Nourrédine Aouiriri et ses copains effectuaient un
championnat remarquable (95/96) en terminant premiers
de leur poule à la suite de leur victoire contre Fontenay (le 4 mai 96). Le
but du gaucher Sylvio Custodéro (quelle frappe) confirmait les propos de
Jean-Claude Cabaret : «Nous sommes allés au bout de notre rêve… » 26
joueurs avaient participé à cette aventure : Lavigne (25 matchs), Barrau
(22), Custodéro, Tiriakian (21), Quiroga (20), Cousty (15), Deltruel,
Dobré (18), Gillot, Aouiriri, Brisson (16), Razali, Lecompte (14), Alajarin,
Liachenko (10), Tristan (9), Olivier et Néhari (8), Maurel, Jutgla (6),
Longueville, Goyer et Ljubici (2), Degroise et Enassiri (1). Une équipe au
réalisme impressionnant.
Dans la poule finale qualificative pour le titre national, le MFC allait
brillamment s’imposer à Sapiac face à la réserve de Chateauroux (5-1)
avant de se rendre à la Flèche (1/2 finale) ; un gros match pour une
superbe victoire (3-0 Alajarin, Dobré, Quiroga) et des appréciations
flatteuses venues de la Sarthe avec l’accent : « Ce Meufeuceu, quelle belle
équipe t’as vu ? » Une véritable machine de guerre et un Philippe
Lecompte au sommet de son art (au propre et au figuré) : pénalisé d’un
coup franc… il alla remercier le juge de touche avant de rejoindre le banc
de touche sous les yeux médusés de François Brisson son entraîneur ; le
carton jaune reçu avait fait la différence !!!
Le scénario était en place pour l’apothéose dans une cuvette de Sapiac
porte bonheur. Le titre de Champion de France acquis face à Beaucaire
entraînée par Michel Estevan actuel coach d’Arles/Avignon (3-1,
Tiriakian,Tristan, Brisson) donnait un premier titre national au MFC qui
rentrait dans l’histoire et faisait dire à François Brisson : «Ce titre n’a rien
d’anormal ou d’extraordinaire ; on a accumulé de l’expérience en 3 ans.
Elle est moins flamboyante que la précédente mais elle est plus solide et
plus forte mentalement. »
François Brisson avait le triomphe modeste mais l’accession au National 2
allait permettre d’inscrire une belle ligne au palmarès des « bleu et jaune
» dont la qualité de jeu commençait à rejaillir sur l’hexagone. Et François
Brisson n’était pas étranger à cette reconnaissance.
Les Montalbanais pouvaient poursuivre leur chemin, la saison suivante,
face à un adversaire de taille (Ajaccio) que l’on retrouvera par la suite en
Ligue 1. Le coup passa si près : Albi avait été l’empêcheur de tourner en
rond en 1983 pour l’accession en Division 2, Muret avait ruiné les espoirs
méfécistes en battant le MFC lors d’une dernière journée fatale (2-1).
François Brisson rejoignait le Nord (Lens). Une page se tournait.
PERIODE D’INSTABILITE ET DEPOT DE BILAN.
Noël Tosi, ancien gardien de but d’Ajaccio (le Gazélec) arrivait aux
commandes selon la volonté de Philippe Delcaillau : « Je veux changer de
style et de méthode », martelait-il. Départ en fanfare qui semblait lui
donner raison, accession au National 2 en vue (9 points d’avance à la
trêve) et dérapage non contrôlé : exit Noël Tosi ; le président confirmait
Jean-Luc Pasturel dans la fonction. La période d’instabilité commençait ;
Pasturel ne parvenait pas à l’objectif, Francis Bizot arrivait, Gilles Brisson
suivait mais le MFC ne pouvait ne pouvait éviter une relégation devant
l’éternel père fouettard (0-1 à la toute dernière seconde). Les dés étaient
pipés et le MFC changeait une fois encore de tête : le président Delcaillau
prenait du recul, le Docteur Daniel Montaut ancien président délégué se
mettait en retrait et Patrick Bucciéro, Marseillais sulfureux prenait le
pouvoir avec François Caldéraro, ex-canonnier toulousain, comme
entraîneur. Une bonne saison en CFA 2 (2002 :2003), un cinquantenaire
fêté dans une curieuse atmosphère, et l’arrivée de Raymond Camus, un
technicien reconnu qui entretenait l’espoir.
DEPOT DE BILAN.
Le pire était pourtant à venir : des dettes insurmontables obligeaient le
club au dépôt de bilan : la FFF rétrogradait le MFC en Division Honneur
Régionale mais conservait toute la section jeune en l’état.
ARRIVEE DE DANTE COCOLO EN TETE DU PELOTON.
Après de nombreuses tractations et alors que Jean-François Cheminard
assurait l’essentiel au siège, Dante Cocolo (ex-professionnel cycliste,
pensionnaire du Tour de France) rachetait le club (qui devenait le MFC-TG)
auprès d’un syndic toulousain. Yvon Robinson effectuait son retour (20042005) mais Thierry Reutenauer assurait le maintien dans les dernières
journées. Dante Cocolo appelait Christophe Guttin (ex-Balma) et misait
sur l’expérience mais c’est finalement Philippe Lecompte, un joueur clé de
la période François Brisson qui relevait le défi : retour gagnant et
accession immédiate à l’élite régionale (2006/2007). L’année suivante, le
MFC-TG faisait longtemps figure d’outsider et accédait au podium (3e
place) ; plus difficile l’année de confirmation (08/09). Le MFC-TG (10e)
poursuivait toutefois sa politique de formation et son opération jeunesse
sous la présidence de Jean-Michel Malavelle, fils d’un ancien rugbyman
champion de France avec l’USM. Un pari pour l’avenir.
Création du MFC TG en Février 2004
saison 2004/2005
équipe 1 : entraineur Yvon Robinson
équipe 2 : entraineur : Christophe Giret vainqueur coupe deTarn et
Garonne
saison 2005/2006
équipe 1 : entraineur Christophe Guttin maintien en DHR
équipe 2 : entraineur : Thierry Reutenauer accession en PL
saison 2006/2007
équipe 1 : entraineur Philippe Lecompte accession en DH
équipe 2 : entraineur : Dominique Pech accession en PH
saison 2007/2008
équipe 1 : entraineur Philippe Lecompte maintien en DH
équipe 2 : entraineur : Dominique Pech maintien en PH
saison 2008/2009
équipe 1 : entraineur Philippe Lecompte maintien en DH
équipe 2 : entraineur : Philippe Combrié maintien en PH
Et maintenant, à l'aube de la saison 2009-2010, l'histoire reste à écrire
par la toute jeune génération...... en toute sagesse et humilité......
saison 2009/2010
équipe 1 : entraineur Philippe Lecompte
équipe 2 : entraineur : Michel Marchand