Jeudi 14 janvier 2016
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Jeudi 14 janvier 2016
Jeudi 14 janvier 2016 Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3 RÉFORME DU SYSTÈME DE LA SÉCURITÉ SOCIALE : Les précisions de Djaoued Bourkaïb (Le Soir d’Algérie) ....................................................................... 3 COTISATION À LA SÉCURITÉ SOCIALE : Un taux minoré de 5% pour les consultants et les experts (Liberté).............................................................................. 4 Sécurité sociale : Nouvelles prestations dans la nouvelle loi relative aux mutuelles sociales (APS/El Moudjahid) ...................................................................................... 4 Sécurité sociale : 60.000 entreprises privées ont bénéficié d’exonération d’impôt (APS)........................................................................................................................... 6 Production record de ciment par le groupe public Gica en 2015 (APS) ..................... 8 Retour du crédit à la consommation : le dernier obstacle levé (TSA) ........................ 9 Arab Mobile Challenge : une start-up algérienne sélectionnée pour la finale mondiale (TSA) ........................................................................................................ 10 Tourisme-Affaires religieuses : Signature d'un accord de coopération pour la promotion du tourisme religieux (APS) .................................................................... 11 Vers la mise en place d'un cadre réglementaire pour rapprocher l’université de l’entreprise (APS) ..................................................................................................... 12 CONSTRUCTION AUTOMOBILE : Les investissements se déplacent vers les pays méditerranéens (L’Expression) ................................................................................. 13 EXPLOITATION DES RESSOURCES MINIÈRES : Un train pour désenclaver Ghar Djebilet (L’Expression).................................................................................... 14 Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 15 Licences d'importation : les contingents quantitatifs de 3 produits fixés (APS) ...... 15 Coopération ......................................................................................................................................................... 16 Ferroukhi jeudi à Berlin pour participer au forum mondial de l'alimentation et de l'agriculture (APS) .................................................................................................... 16 Algérie-Allemagne : une trentaine de contrats signés dans les prochains mois (APS) ................................................................................................................................... 16 LA TAXE D'ENTRÉE EN TUNISIE REVUE À LA HAUSSE : 36 dinars tunisiens et pour tout le monde l’Expression) .......................................................................... 17 Veille ..................................................................................................................................................................... 18 2 A la une RÉFORME DU SYSTÈME DE LA SÉCURITÉ SOCIALE : Les précisions de Djaoued Bourkaïb (Le Soir d’Algérie) Dans le cadre de son programme de rencontres «Les débats du FCE», le Forum des chefs d’entreprises, a reçu, hier, le directeur général de la Sécurité sociale auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Djaoued Bourkaïb. L’invité du FCE a annoncé pour cette année l’élargissement du champ de couverture de la Sécurité sociale à de nouvelles catégories particulières de personnes. A savoir les travailleurs informels (non déclarés) des entités légales : avec facilitation de la régularisation des situations sans application de sanctions ni majorations et pénalités de retard pendant une phase transitoire. L’autre catégorie touchée par cet élargissement est la catégorie des travailleurs informels qui pourraient ouvrir droit à une assurance maladie, maternité volontaire et la possibilité de rachat de cotisations et enfin retraite de la phase transitoire dès intégration dans le secteur formel. Cette nouvelle mesure touchera en outre les travailleurs non salariés (indépendants): réforme avec adaptation du système de déclaration et de cotisation et amélioration des prestations. Le conférencier a également annoncé une adaptation du dispositif de Sécurité sociale concernant les catégories particulières d’assurés sociaux (saisonniers du secteur agricole — diplômés en recherche d’emploi – sport professionnel — expertsconsultants et enseignants vacataires...). D’autre part, évoquant la poursuite de l’amélioration des prestations de la Sécurité sociale, Djaoued Bourkaïb a annoncé l’élargissement du système du tiers payant pour les soins de santé essentiels à travers l’élargissement des conventions avec les médecins privés, en complément à la gratuité des soins dans les hôpitaux publics ; aussi, le DG de la Sécurité sociale auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a évoqué la réforme du système complémentaire de couverture sociale ainsi que la réforme de la mutualité sociale qui permettra notamment l’introduction de la retraite complémentaire et l’intégration de la complémentaire santé dans le système Chifa. Par ailleurs, abordant les réalisations en matière de préservation des équilibres financiers du système national de Sécurité sociale, l’invité du FCE a cité en premier lieu la réforme des instruments de recouvrement des cotisations avec notamment la facilitation du règlement amiable des dettes de cotisations sociales des employeurs (échéancier de paiement des dettes et exonération des majorations et pénalités de retard mesures exceptionnelles applicables jusqu’au 31 mars 2016. Il a également évoqué la réforme du financement du système à travers la création de ressources additionnelles autres que les cotisations sur les revenus du travail (fonds national de réserves des retraites-fonds national de Sécurité sociale). La troisième réalisation a trait à la rationalisation des dépenses de santé de la Sécurité sociale. Sur un autre plan, Bourkaïb a annoncé la poursuite du développement des prestations de services électroniques à distance des organismes de Sécurité sociale, dans le sillage de la mise en 3 œuvre du dispositif de la télé-déclaration des travailleurs et des salaires. Il a aussi affirmé que ses services s’attacheront au développement des prestations de services électroniques à travers des applications pour objets mobiles connecté COTISATION À LA SÉCURITÉ SOCIALE : Un taux minoré de 5% pour les consultants et les experts (Liberté) Le directeur général de la Sécurité sociale auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Djaoued Bourkaïb, a annoncé, hier, lors d’une rencontre organisée par le Forum des chefs d’entreprise (FCE), l’adaptation du dispositif de Sécurité sociale concernant les catégories particulières d’assurés sociaux, notamment les consultants, les experts, les enseignants vacataires et les saisonniers du secteur agricole. Un taux réduit de 5% de cotisation sera appliqué à cette catégorie d’assujettis, à la faveur d’un nouveau décret. Actuellement, la Cnas applique la loi en vigueur, stipulant que tout revenu du travail est soumis à 34,5% de cotisation. “C’est lourd”, reconnaît M. Bourkaïb. L’invité des “Débats du FCE” a annoncé, dans la foulée, l’entrée en vigueur, le mois en cours, de la réforme de la mutualité sociale permettant, notamment, l’introduction de la retraite complémentaire, l’intégration de la complémentaire santé dans le système Chifa. Actuellement, moins de 10% des assurés sociaux sont mutualistes, soit un peu plus de 1,1 million d'adhérents sur plus de 11,5 millions d'assurés sociaux. M. Bourkaïb est revenu, longuement, sur les mesures de la loi de finances complémentaire 2015 (LFC) concernant le règlement amiable des dettes de cotisations sociales des employeurs. “Nous avons exonéré pour plus de 26 milliards de dinars de majorations et de pénalités de retard pour 60 000 entreprises privées”, a indiqué M. Bourkaïb. En matière d’allègement des charges sociales en faveur des employeurs, le conférencier évoque l’abattement, pendant trois ans, de la quote-part patronale de la cotisation de Sécurité sociale pour tout recrutement effectué pour une durée au moins égale à 12 mois. Cet abattement peut atteindre 90%, notamment, dans les régions du Sud et 80% pour les recrutements des primodemandeurs. L’État a également prévu des exonérations de la cotisation globale pour tout employeur qui engage des actions de formation ou de perfectionnement en faveur de ses travailleurs pendant trois mois. Par ailleurs, l’entreprise bénéficie, pendant 3 ans, d’une subvention de 1 000 DA par mois et par travailleur recruté en contrat durée indéterminée, versée par la Caisse nationale d’assurance chômage. La carte Chifa est utilisée dans les 48 wilayas du pays. Plus de 11 350 000 cartes ont été établies pour les assurés sociaux, ce qui correspond à plus de 37 millions de bénéficiaires actuels de ce système. Sécurité sociale : Nouvelles prestations dans la nouvelle loi relative aux mutuelles sociales (APS/El Moudjahid) 4 Des prestations supplémentaires en matière de couverture sociale sont prévues par la nouvelle loi relative aux mutuelles sociales, s'ajoutant au système complémentaire déjà en vigueur, a-t-on appris auprès du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. «Désormais, les mutuelles sociales pourront accorder une prise en charge supplémentaire des frais de soins de santé, en remboursant les éventuelles différences entre les honoraires pratiqués par les prestataires de soins (médecins, pharmaciens, dentistes), et les tarifs de la sécurité sociale», a indiqué le directeur général de la Sécurité sociale au ministère, Djawed Bourkaïb. Cette prestation supplémentaire viendra s'ajouter à celle «complémentaire» des frais de soins de santé et inhérente à la prise en charge des 20% des tarifs de référence de la Sécurité sociale, habituellement à la charge de l'assuré social. M. Bourkaïb a précisé que les prestations en nature de l'assurance maladie, qui concernent le volet relatif à la prise en charge des soins de santé, assuré par les mutuelles sociales, pourront ainsi être «complémentaires et supplémentaires à celles servies par la sécurité sociale». La loi 15-02 du 4 janvier 2015, qui entre «pleinement en vigueur» à partir de 2016, offre, en outre, la possibilité aux mutuelles sociales de «conclure des conventions de tiers payant» avec les prestataires et les services de soins pour une prise en charge complémentaire et supplémentaire. Cette possibilité vise à «élargir la gratuité des soins dispensés dans le secteur privé, grâce à l’intervention combinée de la sécurité sociale et de la mutualité sociale, qui constituent les deux piliers nationaux de la protection sociale fondée sur la solidarité», a-t-il dit. Par ailleurs, la carte électronique Chifa sera l’«instrument unique» pour l’accès à l’ensemble des droits de l’assuré social mutualiste, notamment en matière de prise en charge «intégrale» des soins de santé. La loi 15-02 «intègre les mutuelles sociales dans le système de la carte Chifa», ajoutant que 7 mutuelles sociales «ont déjà signé des conventions avec la CNAS», dans ce cadre. D’autres prestations du régime général également envisageables La loi offre la possibilité de développer d'autres prestations du régime général de la sécurité sociale, notamment les prestations en espèces complémentaires de l'assurance maladie et de l'assurance invalidité (catégorie 1). Ce texte permettra, en outre, de «développer des prestations collectives, en matière de santé, notamment par la création de centres d'imagerie médicale et de laboratoires d'analyses médicales, appelés à dispenser des soins gratuits aux adhérents». Il a également indiqué que les mutuelles sociales peuvent aussi constituer 5 librement des unions, des fédérations et confédérations pour réaliser des objectifs communs en faveur de leurs adhérents, notamment par la création de Fonds communs de retraite complémentaire ou réaliser et gérer en commun de grandes structures sanitaires, à l'instar des hôpitaux. En contrepartie, l'assuré social, qui souhaiterait adhérer «librement et volontairement» à une mutuelle sociale, verse une cotisation dont le taux est déterminé en fonction du niveau du salaire ou du revenu. D'autre part, il a estimé qu'actuellement, moins de 10% des assurés sociaux sont mutualistes, soit un peu plus de 1,1 million d'adhérents sur plus de 11,5 millions d'assurés sociaux. Faisant le parallèle avec les pays où la mutualité sociale est développée, il ajouté que le taux d'assurés sociaux mutualistes a atteint plus de 90%, soulignant que des efforts «restent à faire pour améliorer le taux de mutualistes dans notre pays». Dans ce sens, il a révélé que le programme du ministère sera axé, dans les prochains exercices, sur le «renforcement de la concertation» avec les mutuelles sociales, ainsi que les partenaires sociaux et économiques, dans le but de «promouvoir» la mutualité sociale. De même qu'il s'agit d'atteindre une adhésion d'au moins 50% des assurés sociaux durant les trois prochaines années, ce qui correspond à au moins six millions de mutualistes, auxquels s'ajouteront leurs ayants droit, pour atteindre un nombre escompté à 20 millions de bénéficiaires de mutuelles sociales. Une retraite complémentaire en appoint La branche retraite complémentaire est également prévue par cette loi en tant que «prestation du régime facultatif» de la mutuelle sociale, selon M. Bourkaïb qui précise que cette pension «vient en appoint à celle accordée par le régime de base de retraite du système de sécurité sociale». M. Bourkaïb a ajouté que les travailleurs qui souhaiteraient «volontairement» adhérer à plusieurs mutuelles sociales pour la retraite complémentaire, pourront jouir de plusieurs pensions de retraite complémentaire à l'âge de la retraite. Le même responsable a souligné, enfin, que l'adhésion à la retrait complémentaire d'une mutuelle sociale des travailleurs salariés du secteur économique doit être collective, suite à un accord conclu au sein de l'entreprise, conformément à la législation en vigueur. Sécurité sociale : 60.000 entreprises privées ont bénéficié d’exonération d’impôt (APS) « D’ici la fin du premier trimestre de 2016, le champ de couverture de la sécurité sociale sera élargi pour d’autres catégories particulières de personnes », c’est ce qu’a annoncé, hier, Djouad Brahim Bourkaïb, DG de la sécurité sociale auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. S’exprimant en marge de la rencontre organisée 6 au Forum des chefs d’entreprise, il a précisé que l’élargissement concernera, notamment les travailleurs informels (non déclarés) des entités légales : facilitation de la régularisation des situations sans application de sanctions ni majorations et pénalités de retard pendant une phase transitoire et les travailleurs informels entités non légales. Il a souligné que la mesure touchera également les travailleurs non-salariés (indépendants) et cela par la réforme avec adaptation du système de déclaration et de cotisation et amélioration des prestations « L’adaptation du dispositif de sécurité sociale » a-t-il ajouté, « concerne les catégories particulières d’assurés sociaux (saisonniers du secteur agricole-diplômés en recherche d’emploi, sport professionnel, experts-consultants et enseignants vacataires..) » Mettant à profit cette occasion, l’invité des débats du FCE, a fait savoir que plus de 60.000 entreprises privées ont bénéficié d’exonération d’impôt, » avant d’ajouter que le taux a atteint à ce jour, 26 milliards de dinars ». Et de poursuivre « d’ici le 31 mars, les entreprises qui ne règlent pas leur situation pour se mettre en conformité avec la loi seront pénalisées ». Djouad Brahim Bourkaïb a déclaré que pour faciliter à ces entreprises, le règlement de leur situation, un échéancier de paiement adapté à leur capacités financières leur est accordé s’ils honorent leurs échéanciers de paiement, ils seront exonérés des majorations et de pénalités de retard. Il y a lieu de rappeler à cet effet que lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III, Bourkaïb a fait savoir qu’environ 15% des travailleurs, tous secteurs confondus, ne sont pas déclarés à la sécurité sociale par leurs employeurs, qualifiant « d'inacceptable » qu'un employeur ne déclare pas ses employés. Mettant l’accent sur les cotisations, l’invité du FCE a souligné que pour le régime des salariés, 34.5% du salaire soumis à cotisations ». Pour le régime des non-salariés , « 15% de l’assiette annuelle déclarée Assiette : minimum montant annuel du SNMG plafond 20 fois le montant annuel du SNMG. Pour les catégories particulières n’exerçant pas d’activité, a-t-il dit « procurant un revenu (étudiants, handicapés inactifs, titulaires d’AFS, etc.) le taux de cotisation à la charge du budget de l’Etat est compris entre 1% et 7% - Assiette : SNMG. » S’agissant des catégories particulières actives il a souligné que « le taux et l’assiette de cotisation sont fonction de la spécificité de l’activité et du panier de prestations servies ». Le directeur général de la sécurité sociale n’a pas manqué de faire savoir que ceux qui sont salariés et non-salariés en même temps et participent aux deux régimes, la CNAS et la Casnos, ils ont le droit de bénéficier de deux pensions. Concernant les perspectives de la CNAS, il a indiqué qu’il sera poursuivi le programme visant la préservation des équilibres financiers du système de sécurité sociale et cela à travers, notamment le parachèvement de la réforme du financement de la sécurité sociale, la poursuite de l’amélioration du système de recouvrement des cotisations et la consolidation de la politique nationale de prise en charge des soins de santé essentiels ainsi que la poursuite de la concertation avec les partenaires sociaux et économiques sur l’adaptation du système national de retraite aux évolutions socio-économiques et démographiques. 7 Production record de ciment par le groupe public Gica en 2015 (APS) Le Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica) a réalisé une production record en 2015 qui s'est établie à 12.143.557 tonnes de ciment contre 11.555.280 tonnes en 2014 (+5%), a appris, mercredi, l'APS auprès de ce groupe. La production a dépassé les prévisions qui tablaient sur 11.617.500 de tonnes sur 2015, soit 526.057 tonnes de ciment de plus par rapport aux pronostics. Les quantités de ciment produites par les 12 cimenteries de ce groupe "ont été totalement injectées sur le marché national, honorant, ainsi, toutes les commandes et les besoins exprimés par les opérateurs du marché de la construction", affirme la même source. En outre, durant la première décade de l'année 2016, le groupe a produit 269.128 tonnes de ciment. La quantité commercialisée est de l'ordre de 241.248 tonnes de ciment, représentant un taux de 90% du total de la production, sachant que durant cette période, toutes les commandes ont été honorées. Leader de l'industrie du ciment en Algérie, le groupe s'est fixé comme priorité de contribuer à combler le déficit en matière de ciment, estimé à quelque quatre millions de tonnes/an, avec le lancement de grands chantiers de réalisation de logements et d'infrastructures. A l'horizon 2019, Gica compte augmenter sa production à près de 23 millions de tonnes conformément aux orientations des pouvoirs publics visant à encourager l'investissement productif, notamment dans les filières stratégiques, et à réduire les importations. Pour atteindre cet objectif, le groupe prévoit l'extension des capacités de production de quatre (4) de ses cimenteries en exploitation et la réalisation prochaine de deux (2) nouvelles usines de ciment. L'extension des capacités des usines d'Aïn El Kebira (Sétif) et de Chlef, prévue d'ici fin 2016, permettra d'augmenter la production du groupe à 16 millions de tonnes par an. Ainsi, la production du groupe devrait enregistrer à fin 2016 une hausse de quatre millions de tonnes par rapport à la production actuelle, ce qui permettra "de remplacer les importations du ciment par le produit national", avance Gica. En outre, les projets d'installation de nouvelles lignes de production dans les cimenteries de Zahana (Mascara) et de Béni Saf (Aïn Temouchent) devraient générer une capacité additionnelle de 3,5 millions de tonnes/an. 8 Les projets de nouvelles cimenteries d'Oum El Bouaghi et de Béchar, qui entreront en production en novembre 2018, augmenteront, de leur part, la production de ciment du groupe de 3 millions de tonnes/an. Une fois tous les besoins du marché national en ciment satisfaits, le groupe envisage "de se positionner et de s'orienter vers le marché international". Par ailleurs, cette entreprise publique fait savoir que la diversification de ses produits, à l'instar des groupes cimentiers internationaux, n'est pas en reste puisqu'elle s'est déjà lancée dans la production des granulats et du béton prêt à l'emploi (Bpe). Dans ce cadre, elle vise à atteindre une production globale de 7 millions de tonnes par an de granulats et une capacité annuelle de 3.489.200 m3 de Bpe. Gica compte 23 filiales dont 12 cimenteries, trois sociétés de production de granulats, un centre de formation de l'industrie des ciments (Cfic) et un centre d'études et de services technologiques de l'industrie des matériaux de construction (Cetim). En 2014, l'Algérie a importé 5,72 millions de tonnes de ciment, en hausse de près de 30% par rapport à 2013 (4,43 millions de tonnes), selon le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis), rappelle-t-on. Les cimenteries publique et privées du pays produisent annuellement quelque 18 millions de tonnes de ciment alors que les besoins sont estimés à plus de 22 millions de tonnes. Retour du crédit à la consommation : le dernier obstacle levé (TSA) Le dernier obstacle au retour du crédit à la consommation a été levé ce mercredi 13 janvier avec la publication au Journal officiel de la liste des produits éligibles. Le texte précise les conditions et modalités d’offres en matière de crédit à la consommation. Au total sept gammes de produits ont été définies. Il s’agit « des véhicules particuliers de tourisme, des cycles et tricycles à moteur, les ordinateurs, autres équipements informatiques et accessoires, les téléphones et téléphones cellulaires, tablettes, les téléviseurs, vidéos, son et mp3, appareils photo et caméscopes, chauffages, climatiseurs, réfrigérateurs, équipements de cuisine domestique, équipements de lavage domestiques, petits électroménagers, les meubles, 9 ensembles de mobiliers et d’accessoires en bois ou associés à d’autres matières à usage domestique, les tissus d’ameublement, tapisseries, moquettes et literies, la céramique et céramique sanitaire », selon le texte, signé par les ministres de l’Industrie, du Commerce et des Finances. Les produits éligibles au crédit à la consommation sont « ceux fabriqués par des entreprises exerçant une activité de production sur le territoire national et qui produisent ou assemblent en Algérie des biens destinés aux particuliers », précise le décret publié au Journal officiel n°1. « L’octroi du crédit à la consommation est conditionné par la présentation d’une facture établie au nom du bénéficiaire accompagnée d’une attestation délivrée par l’entreprise exerçant une activité de production sur le territoire national, attestant que le bien objet de la demande de crédit est produit ou assemblé en Algérie », précise encore le texte. La liste des biens éligibles est « actualisée, en tant que de besoin, sur la base des demandes émanant des entreprises et validée par un comité interministériel (finances, industries et mines et commerce) qui sera instituée à cet effet », précise le décret. Arab Mobile Challenge : une start-up algérienne sélectionnée pour la finale mondiale (TSA) La troisième édition de la finale régionale du Arab Mobile Challenge (AMC), organisée par Imtiaz Middle East en partenariat avec Ooredoo s’est déroulée à Alger les 11 et 12 janvier. À l’occasion de la cérémonie de remise des prix, qui s’est tenue hier dans la capitale algérienne, deux équipes en provenance du Koweït (Bookr) et du Soudan (VisionGeeks) ont été primées par des récompenses financières. Durant la même soirée, cinq autres équipes ont été qualifiées pour participer à la finale mondiale lors du « World Mobile Congress » qui se déroulera à Barcelone du 22 au 26 Février prochain. La sélection, effectuée par un jury professionnel après examen et évaluation des « plans d’affaires et prototype des candidats », se compose d’équipes provenant du Qatar, Koweit, Palestine, Égypte et Algérie. L’Algérie est représentée par Synoos Studio. La start-up algérienne, dirigée par le développeur Nazih Dehouche, est spécialisée dans le contenu éducatif 10 et compte à son actif quelques 16 applications en langue arabe destinées aux enfants et téléchargeables sur Google Play. L’Arab Mobile Challenge, compétition créée en 2013, est un programme social régional destiné aux jeunes innovateurs du monde arabe, il vise à promouvoir l’entrepreneuriat, notamment dans le domaine des nouvelles technologies. À cette occasion, Joseph Ged, Directeur général de Ooredoo, a réitéré l’engagement de l’opérateur mobile « à poursuivre sa politique d’encouragement des talents et compétences nationales ». Plusieurs programmes, parmi lesquels iStart, tStart et Oobarmijoo, ont d’ailleurs été mis en place par l’opérateur. Cette finale régionale, organisée pour la première fois en Algérie, s’est déroulée en présence de Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et El Hadi Ould Ali, ministre de la Jeunesse et des Sports. Au total, cinq formations algériennes ont participé à l’Arab Mobile Challenge mettant en compétition 24 équipes d’une dizaine de pays de la région MENA (MoyenOrient et Afrique du Nord). Tourisme-Affaires religieuses : Signature d'un accord de coopération pour la promotion du tourisme religieux (APS) Un accord de coopération et de partenariat entre les secteurs de l'aménagement du territoire, du tourisme et de l'artisanat et des affaires religieuses et des wakfs a été signé, mercredi à Alger, pour la promotion du tourisme religieux à travers tout le pays. Signé par les ministres de l'Aménagement du territoire, du tourisme et de l'artisanat et des Affaires religieuses et des wakfs, respectivement Amar Ghoul et Mohamed Aissa, cet accord a pour objectif "la préservation des sites et monuments religieux et l'appui de l'investissement touristique dans ces sites". L'accord vise à "valoriser et promouvoir l'artisanat et les métiers, à élaborer des programmes de formation et à définir les circuits touristiques à caractère religieux". Il porte également sur "l'exploitation des terres wakfs pour la réalisation des projets touristiques dans les sites religieux, tout en préservant l'authenticité du patrimoine et l'architecture locale". A travers la mise en oeuvre de cet accord, "une partie des fonds de la Zakat sera accordée aux jeunes désireux de créer des activités artisanales pour appuyer l'artisanat". 11 M. Ghoul a souligné que cet accord renforcera la coopération et le partenariat entre les secteurs du tourisme et des affaires religieuses pour la "promotion des sites et monuments religieux qui favoriseront l'essor du tourisme". Le ministre estime que "la valorisation de ces monuments et sites religieux permettra également d'ancrer la dimension patrimoniale, culturelle et civilisationnelle algérienne authentique", rappelant que des projets touristiques seront bientôt lancés au niveau des sites et monuments religieux pour attirer les touristes". Dans ce sens, M. Ghoul recommande "d'exploiter les recettes du fonds des wakfs dans la réalisation de cet accord qui vise à promouvoir le patrimoine religieux et la dimension historique nationale". De son coté, M. Aissa a insisté sur "la promotion du patrimoine religieux, historique et civilisationnel que recèle le pays", soulignant la nécessité de réhabiliter tous les monuments religieux". M. Aissa a indiqué que certains monuments religieux algériens qui revêtent une importance nationale, régionale et internationale à l'instar de la zaouïa Tidjania de Ain Madhi (Laghouat), le mausolée Okba Ben Nafaa et l'olivier de Saint Augustin à Souk Ahras. Vers la mise en place d'un cadre réglementaire pour rapprocher l’université de l’entreprise (APS) Le rapprochement entre l’université et le secteur économique sera bientôt consacré à travers des textes de loi, a indiqué, mercredi à Alger, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar. "La relation, marquée encore par des insuffisances, entre l’université et l’entreprise sera renforcée par des textes réglementaires, dans les plus brefs délais à travers la mise en place d’un mécanisme visant à dynamiser une coopération nécessaire", a déclaré M. Hadjar au deuxième et dernier jour de la conférence nationale sur l’évaluation du système LMD (LicenceMaster-Doctorat). La mise en place d'un cadre réglementaire favorisant la jonction entre l’université et l’entreprise a été l'une des recommandations des membres de l’atelier consacré à la relation entre l'université avec le secteur économique. "Les acteurs du secteur économique nous reprochent souvent (de ne pas être assez ouverts) et ils ont peut-être raison, mais qu’ils participent, de leur côté, au rapprochement souhaité en définissant leurs besoins pour que 12 nous puissions mettre en place des formations adaptées", a ajouté le ministre. Les recommandations des animateurs de l’atelier consacré à la mise en relation de l’université avec le secteur socio-économique, présenté par le Dr Toufik Boufendi, se sont axées sur la révision de plusieurs textes de loi. Un préalable auquel appellent les membres de l’atelier. Ils recommandent, notamment, la participation de cadres dirigeants d’entreprise, tels que des P-DG ou des directeurs généraux, aux conseils d’administration et aux conseils scientifiques des universités. Ils souhaitent aussi que certains acteurs du secteur économique soient autorisés assurer des formations aux universités. De leur côté, les universitaires auront le droit de siéger au niveau des instances techniques et de délibération des entreprises et au niveau des conseils d’administration. Il est également recommandé d’appuyer le statut de l’étudiantentrepreneur par un texte de loi et de renforcer la création d’espaces visant à encourager la création de start-up et de micro entreprises à partir des universités. "Il est également important de changer le statut même de l’université", suggèrent les auteurs du texte de recommandations. La création d’espaces de réflexion et d’échanges entre les universités et les acteurs du secteur économique a été également suggérée en plus du renforcement des stages universitaires au niveau des entreprises. Par ailleurs, il a été recommandé de financer de manière motivante les universités innovatrices et de créer des équipes formées d’universitaires et de cadres du secteur économique pour mener des travaux de recherches dans différents domaines. La conférence nationale sur l'évaluation du système LMD s'est déroulée en 4 ateliers dédiés à l'amélioration de la qualité des formations supérieures, la relation de l'université avec le secteur économique, la gouvernance et la vie estudiantine. CONSTRUCTION AUTOMOBILE : Les investissements se déplacent vers les pays méditerranéens (L’Expression) Certains groupes européens voient leurs ventes progresser plus rapidement au sud qu'au nord de la Méditerranée et c'est ce qui les a incités à y consentir des investissements. C'est ainsi que la presse spécialisée a souligné, à titre d'exemple, que le groupe PSA (Peugeot-Citroën) a vu ses ventes de véhicules neufs progresser de 1,2% en 2015 par rapport à 2014. Et que si la Chine et l'Asie du Sud-Est accusent une légère baisse (-0,86% avec 735.740 ventes) et que le marché européen amorce sa reprise (+5,86% avec 1,8 million de véhicules), les espoirs pour le constructeur automobile reposent sur le Maghreb et les autres pays méditerranéens. PSA enregistre, en effet, une croissance de 6,39% sur le marché Moyen-Orient et Afrique. La hausse se situe à 6,39% avec 180.207 véhicules vendus, un marché porté surtout par la Tunisie, l'Algérie et le Maroc. Le constructeur français conforte ses positions de numéro un du marché 13 automobile en Tunisie (+29% avec Citroën) et second en Algérie et au Maroc. Dans cette région, Citroën enregistre une progression de 16,13% et Peugeot de 2,25%. Seule DS se trouve en baisse de 15,45% (-10,82% sur cette marque en Europe). Autres pays en progression, la Turquie (+43% sur Peugeot et Citroën). Un succès dû aux Peugeot 208, 301 et 308 ainsi qu'à la C-Elysée de Citroën. La marque DS annonce même son arrivée en Iran et l'ouverture de DS Store à Ankara et à Tunis, le premier sur le continent africain. Dans son communiqué publié mardi 12 janvier 2016, PSA précise qu'il a vendu en 2015 quelque 2,97 millions de véhicules. Le premier marché du groupe, l'Europe, bénéficie d'une bonne tenue de la 2008 et de la 308 de Peugeot (+9,4%) avec quatre pays assurant les hausses les plus significatives sur cette marque, dont trois méditerranéens: Pays-Bas (+25% avec 10.500 ventes), Espagne (+24% avec 19.900 ventes), Italie (+21% avec 17500 ventes) et France (+7% avec 23.900 ventes). Citroën progresse de 3% et enregistre ses meilleurs résultats en Grande-Bretagne, Espagne, Italie et Allemagne grâce aux modèles VP C4 Cactus, Nouvelle C1, C4 Picasso et le nouveau Berlingo. Déjà en novembre dernier, lors du 1er Sommet de l'industrie automobile en Méditerranée, il était clair que la concurrence entre l'Algérie et le Maroc pour obtenir une usine de Volkswagen était grande mais saine, avait souligné, Pau Solanilla, directeur général de Marruecos Negocios, portail espagnol d'informations économiques sur le Maghreb. Intervenant lors du 1er Sommet de l'industrie automobile en Méditerranée, il se demandait cependant si cette expansion au Sud constitue une menace ou une opportunité pour l'Europe: ces deux pays étant déjà terre d'accueil de Renault et Peugeot. Selon les chiffres de l'Association nationale des constructeurs automobiles en Espagne (Aneac), 8,47 millions de véhicules étaient immatriculés en 2009 en Méditerranée pour une capacité de production de 7,91 millions. Aujourd'hui, les ventes chutent de 13% à 7,38 millions alors que la capacité de production a augmenté dans le même temps de 6,6% (8,4 millions). «L'industrie va au Sud», précisait Mario Armero, vice-président exécutif de l'Aneac. EXPLOITATION DES RESSOURCES MINIÈRES : Un train pour désenclaver Ghar Djebilet (L’Expression) La réalisation d'une ligne ferroviaire devant relier Ghar Djebilet (Tindouf) et Abadla (Béchar) est projetée dans la perspective d'exploiter les gisements miniers de la région, a annoncé hier, à Tindouf le ministre des Transports, Boudjema Talai. «Un projet de réalisation d'une voie ferrée devant relier Ghar Djebilet (Tindouf) et Abadla (Béchar), sur une distance de 950 km, sera réalisé dans la perspective de l'exploitation des ressources minières que renferme la région de Ghar Djebilet et de hisser cette dernière en pôle de développement économique», a affirmé M. Talai à la presse, en marge de sa visite de travail dans la wilaya de Tindouf. 14 Finance/Banque/bourse Commerce Licences d'importation : les contingents quantitatifs de 3 produits fixés (APS) Les contingents quantitatifs des licences d'importation des véhicules, du ciment et de l'acier rond à béton ont été fixés pour l'année 2016, a appris l'APS auprès d'un membre du Comité chargé de délivrance de ces licences. Ainsi, le contingent des véhicules a été fixé à 152.000 unités sur l'année 2016, alors que le nombre des véhicules importés en 2015 a été de l'ordre de 300.000 unités (contre 439.637 unités en 2014). Ce contingent concerne les véhicules automobiles pour le transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type "break" et les voitures de course) et les véhicules automobiles pour le transport de marchandises. Concernant le contingent quantitatif du ciment portland gris, il a été fixé à 1,5 million de tonnes, précise la même source. Quant à l'acier rond à béton (comportant des indentations bourrelets, creux ou reliefs obtenus au cours du laminage ou ayant subi une torsion après laminage), son contingent a été fixé à 2 millions de tonnes. Selon la même source, tout opérateur économique, personne physique ou morale, remplissant les conditions conformes à la législation et à la réglementation en vigueur, peut introduire une demande de licence d'importation d'un produit ou d'une marchandise. L'avis d'ouverture des contingents est à compter du 14 janvier jusqu'au 3 février 2016. L'opérateur doit déposer le formulaire dûment renseigné, à télécharger sur le site web du ministère du Commerce, auprès de la direction du commerce de wilaya territorialement compétente. Cette demande doit être accompagnée d'une copie du registre du commerce, une facture pro forma indiquant le produit, la qualité, la valeur et l'origine du produit, un extrait de rôle, une attestation de mise à jour avec la CNAS ou la CASNOS et un questionnaire d'identification de l'opérateur économique à renseigner. Cette liste peut éventuellement être élargie à d'autres produits et marchandises. 15 Coopération Ferroukhi jeudi à Berlin pour participer au forum mondial de l'alimentation et de l'agriculture (APS) Le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, prendra part au forum mondial de l'alimentation et de l'agriculture (GFFA 2016), qui se tiendra du 14 au 16 janvier dans la capitale allemande Berlin, a indiqué mercredi le ministère dans un communiqué. Placé sous le thème : comment nourrir les villes, l'agriculture et les zones rurales en ces temps d'urbanisation, ce forum sera consacré aux conséquences de l'urbanisation sur la sécurité alimentaire de la population mondiale. Les participants à cet évènement qui se tient dans le cadre de la Semaine verte internationale (15-24 janvier 2016) débattront des questions relatives à l'approvisionnement des villes en denrées alimentaires sûres et saines et le rôle des régions rurales dans un environnement de plus en plus urbanisé. Dans le cadre de ce forum, M. Ferroukhi prendra part, par ailleurs, au 8ème sommet des ministres de l'agriculture qui se tiendra samedi à Berlin, indique la même source. Algérie-Allemagne : une trentaine de contrats signés dans les prochains mois (APS) Une trentaine de contrats vont être signés dans les prochains mois dans différents secteurs d’activité à la faveur du forum algéro-allemand tenu mardi à Berlin. La délégation algérienne accompagnant mardi le Premier ministre, Abdelmalek, Sellal, dans sa visite d’une journée, à l’invitation de la Chancelière allemande Angela Merkel, a souhaité la concrétisation rapide de contrats en préparation, pas moins d’une trentaine, notamment dans le secteur de l’agriculture, la construction mécanique, l’environnement, le traitement des eaux, la production des pièces détachées, l’industrie des travaux publics et la logistique, la télécommunication. 16 Les Allemands, fortement présents au forum, étaient unanimes à reconnaître que "le marché européen est saturé et les flux financiers se raréfient pour le marché allemand". Ils considèrent par conséquent, que "l’Algérie pourrait être une plateforme nord-africaine d’extension pour non seulement intensifier leur intervention en Algérie et pourquoi pas avoir un regard plus développé sur l’Afrique du Nord à partir de l’Algérie". LA TAXE D'ENTRÉE EN TUNISIE REVUE À LA HAUSSE : 36 dinars tunisiens et pour tout le monde l’Expression) Les Algériens habitués à faire plusieurs entrées et sorties en territoire tunisien ont été très surpris par cette augmentation. Les pouvoirs publics tunisiens ont décidé de revoir à la hausse la taxe d'entrée à 36 DT, l'équivalant de 2800 DA au lieu de 30 DT, 2 350 DA, avons-nous appris auprès de plusieurs transporteurs. Une augmentation applicable depuis la semaine écoulée, et touchant tous les touristes étrangers. Les Algériens désirant entrer en Tunisie, devront à la place de la taxe de passage douanier (TPD), s'acquitter d'une taxe de 36 DA, au niveau des différents points frontaliers, Bouchebka, Lehdada, Oum Etboul, entre autres points de passage. Sur la hausse de cet impôt qui, en réalité n'est autre que la taxe de passage douanier, seuls les véhicules algériens en direction du territoire tunisien sont appelés à payer cette taxe. Quant aux touristes étrangers entrant en Tunisie par voie aérienne, ils devront, dès leur arrivée à l'aéroport payer 36 DA par personne. Une mesure qui, apparemment semble s'apparenter à un certain exceptionnalisme à l'égard des voyageurs algériens, pour ne pas dire les habitués de la Tunisie. Pour mieux cerner et comprendre ce qui s'apparente à un tsunami sur le budget des touristes algériens, nous nous sommes rendus au poste d'Oum Etboul, frontière algérienne, où des voyageurs, sur place, nous ont déclaré: «30 dinars tunisiens c'est déjà trop, alors comment augmenter à 36 DT?». «Moi je dois faire plusieurs entrées pour faire des soins dans la capitale Tunis», nous dira cet homme, déjà très mal en point. Aussi, plusieurs taxieurs, rencontrés au même poste ont manifesté une grande déception, pour ne pas dire un mécontentement, à l'égard des autorités tunisiennes «Ils travaillent avec nous les Algériens. En moyenne, je fais trois à quatre entrées par semaine», nous dira Mohamed transporteur d'Annaba. Tout autant que ses semblables de diverses wilayas de l'est du pays notamment. En tous cas, l'impact de cette augmentation ne sera pas sans conséquence directe, notamment sur le prix du voyage qui est déjà de l'ordre de 2055 DA la place par taxi, en l'absence d'un autre moyen de transport vers ce pays voisin très convoité par les Algériens. Signalons que l'application, en 2014, de la taxe de 30DT, avait suscité la colère des voyageurs et des transporteurs algériens. Ils avaient multiplié les actions de protestation contre la nouvelle taxe douanière de sortie du territoire imposée par les autorités tunisiennes. Ces transporteurs algériens, camionneurs et chauffeurs de taxi qui traversent la frontière entre l'Algérie et la Tunisie, parfois deux fois par jour, et qui se retrouvaient astreints au paiement répété de la taxe. Les 17 transporteurs étaient d'autant plus en colère qu'ils estimaient injuste que l'Algérie n'applique pas le principe de réciprocité et laisse donc les transporteurs tunisiens, et notamment les «trafiquants de carburant», entrer à leur guise en Algérie pour faire le plein d'essence, plusieurs fois par jour, pour le revendre en Tunisie, sans être soumis à aucune taxe. Les chauffeurs avaient même bloqué avec leurs véhicules le trafic dans les différents postes frontaliers dans les deux sens. Une situation qui n'a pas pour autant laissé indifférent l'Etat tunisien. Il avait, le 6 mars 2015, décidé d'annuler la taxe de sortie du territoire pour les Algériens. Aujourd'hui, la taxe a été non seulement maintenue mais elle a été surtout revue à la hausse. Une bien piètre manière d'apprécier ceux qui ont toujours été solidaires de leurs frères tunisiens, même dans les moments les plus difficiles, en optant pour leur destination préférée. Pour l'heure, la taxe a bel et bien augmenté et, nos compatriotes algériens devront voir et décider par la suite, s'il faut se rendre ou pas, comme d'habitude, en Tunisie. Enfin, les touristes algériens qui se sont rendus en force, cette année en Tunisie, sont unanimes pour dire que les prix ont, carrément, explosé dans les hôtels et pour la location des appartements. Veille 18