pdf info pro nomination Eva Memran
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LA SEMAINE DU PRATICIEN INFORMATIONS PROFESSIONNELLES 301-304 Actualités ASSOCIATIONS 301 Eva Memran, directrice fiscale du groupe Accor, nouvelle présidente de l’Association française des femmes fiscalistes Assemblée générale, 27 janv. 2012, communiqué Réunie en assemblée générale le 27 janvier 2012, l’Association française des femmes fiscalistes (A3F), qui regroupe actuellement 70 membres, a élu sa nouvelle présidente, Eva Memran, directrice fiscale du groupe Accor, et a renouvelé les membres de son conseil d’administration. Il est désormais composé de : Marie-Eve Chauviere, vice-Présidente, avocate associée cabinet Moisand-Boutin, Christel Alberti, secrétaire, avocate White & Case, Jeanne Cormy Aubry, responsable des adhésions, Marie Catherine Alric, trésorière, Catherine Dombrowski, LexisNexis, Odile Courjon, avocate associée Cabinet TAJ, Marie-José Lefebvre, Lagardère Active, Nadia Sabin, économiste et avocate CMS F. Lefebvre, Clarisse Sand, avocate of Counsel, Marignan Avocats, Nathalie Sénéchault, directeur fiscal Fusions & Acquisitions, Alstom. Les membres fondatrices de l'A3F comprennent Delphine Charles-Péronne, Karine UzanMercié, Fabienne Sorin, directeur Fiscal du groupe Hermès, Marie-Catherine Alric ainsi que Marie-Pascale Antoni, Vanessa de Saint Blanquat du Département fiscal du MEDEF, Jeanne Cormy GDF SUEZ, Corinne Demeude-Byramjee, directeur au département juridique et fiscal de Lazard Frères Banque, Sylvie Puech, Maria-Elena Scoppio et Hélène de Tissot, directeur financier Pernod Ricard Asie. Promouvoir la profession de fiscaliste exercée par des femmes, valoriser leurs compétences et veiller au respect de leurs droits ainsi qu’à leur avancement aux niveaux de décision sont autant d’objectifs de l’A3F qui fut créée en 2005 et présidée jusqu’alors par Delphine Charles-Péronne. « Dans le prolongement des fondatrices de l’A3F, nous avons l’ambition de faciliter la reconnaissance des femmes fiscalistes en encourageant la diversité et le travail en commun. Nous sommes convaincues que les compétences et l’expertise des femmes contribuent à l’amélioration des relations entre les différents acteurs dans le domaine de la fiscalité » souligne Eva Memran. Dans le cadre de rencontres avec des personnalités du monde économique ou des femmes au parcours exemplaire, de réunions de réflexion autour de réformes fiscales, de benchmarking et enfin d’actions de formation ou d'information fiscale, la nouvelle équipe entend contribuer de façon efficace à la valorisation de l’expression et des compétences des femmes fiscalistes dans les institutions, les associations professionnelles et les médias. À cet égard, l’A3F a déjà prévu de se réunir sur le thème des Prix de transfert et des travaux en cours de l'ONU. RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE 302 Quand le notaire n’est pas tenu de vérifier des informations d’ordre factuel… Cass. 1e civ., 23 févr. 2012, n° 09-13.113, F-P+B+I : Juris-Data n° 2012-002550 Par acte du 19 mai 2003, une société a acquis auprès d’une commune deux terrains à bâtir, à charge de ne pas procéder à leur revente dans un délai de dix ans sans autorisation du conseil municipal. Par acte authentique du 7 octobre 2003, la société a souscrit un prêt hypothécaire auprès d’une banque, sous condition suspensive de la constitution de garanties, dont une hypothèque conventionnelle sur les deux terrains acquis. La banque a remis les fonds à l’emprunteur. La société a ensuite été mise en liquidation judiciaire, par jugement fixant la date de ces- LA SEMAINE JURIDIQUE - ÉDITION GÉNÉRALE - N° 10 - 5 MARS 2012 sation des paiements au 3 mai 2004. Après avoir déclaré sa créance, la banque a engagé une action en paiement contre les cautions et en responsabilité contre la SCP qui avait reçu l’acte de prêt. La cour d’appel de Nouméa a rejeté le 8 janvier 2009 la demande indemnitaire de la banque formée contre le notaire. La Cour de cassation confirme cet arrêt. Les biens frappés d’inaliénabilité, ne se trouvant pas dans le commerce au sens de l’article 2397 du Code civil, ne sont pas susceptibles d’hypothèque conventionnelle. La cour d’appel a constaté que le notaire, qui n’était pas tenu de contrôler la véracité des informations d’ordre factuel fournies par les parties en l’absence d’éléments de nature à éveiller ses soupçons, avait établi l’acte de prêt en ignorant que la vente, dont il n’était pas le rédacteur, était d’ores et déjà conclue et qu’elle comportait une clause d’inaliénabilité rendant impossible la prise d’une hypothèque conventionnelle, situation que la banque et la société lui avaient dissimulée. Les juges du fond ont par ailleurs relevé que les fonds avaient été remis à la société par la banque quelques jours seulement après la signature de l’acte de prêt, ce qui démontrait que le dommage était constitué à cette date, indépendamment de l’intervention du notaire. L’arrêt est donc légalement justifié, peu important que par une délibération du conseil municipal postérieure à la date de cessation des paiements interrompant le cours des inscriptions, la commune ait renoncé au bénéfice de la clause d’inaliénabilité. AVOCATS 303 Plus d’échanges non-électroniques entre avocats devant le TGI de Paris à compter du 2 avril 2012 Bull. barreau de Paris, 28 févr. 2012, n° 9 À compter du 2 avril 2012, l’ensemble des chambres civiles du TGI de Paris recevront les échanges entre avocats uniquement par voie électronique et aucune autre communication ne sera plus possible. Afin d’accompagner cette évolution, le barreau de Paris a mis en place une politique de formation au RPVA, une quarantaine d’avocats formateurs épaulés par l’équipe informatique de l’Ordre, dispensant des formations gratuites et validées au titre de la formation continue obligatoire. Concernant la matière pénale, l’extension du RPVA à celle-ci est actuellement à l’étude. CNB 304 Deux nouvelles commissions permanentes Bull. barreau de Paris, 28 févr. 2012, n° 9 L’assemblée générale du CNB a approuvé la création, en application des dispositions de l’article 9.2 du règlement intérieur, de deux nouvelles commissions permanentes : • La commission « collaboration » chargée de l’étude et de la rédaction d’avis, propositions et rapports sur les textes et projets relatifs au contrat de collaboration libérale ou salariée, ainsi qu’au statut de l’avocat collaborateur, de proposer toute réforme nécessaire en vue de l’évolution de leur situation et d’émettre des recommandations concernant la conclusion, l’exécution ou la rupture du contrat de collaboration. • La commission « droit et entreprise » chargée d’émettre toute proposition et d’étudier tout projet de nature à favoriser les relations entre la profession d’avocat et les entreprises au sein du monde économique afin de développer la place du droit dans l’entreprise, et plus généralement dans tous les domaines de l’économie ; de l’étude des projets et textes concernant la place du droit dans l’entreprise et l’économie, ainsi que de proposer toutes évolutions utiles ; de préparer les avis et positions que le CNB pourra formuler dans ces domaines. 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