Meet and greet for swiss biomedical librarians - 10.09.2015
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Meet and greet for swiss biomedical librarians - 10.09.2015
Meet and greet for swiss biomedical librarians - 10.09.2015 - Basel Universität L’ensemble des présentations est disponible à l’adresse: http://www.samw.ch/fr/Portrait/Commissions/Biomed-Bibl Program SUC P-2 Scientific information : access, processing and safeguarding Intervenant: Gabi Schneider, Deputy Program Manager SUC P-2, University Library Basel Le programme CUS-P2 «Information scientifique: accès, traitement et sauvegarde» nous a été présenté par Gabi Schneider. Ce programme « encourage la mise en place de solutions nationales dans le domaine des informations scientifiques numériques. Il doit permettre d’établir un réseau de services pour la communauté scientifique suisse offrant un accès aisé aux publications et aux données et proposant des outils pour leur traitement et leur sauvegarde. Le programme dispose de quelque 45 millions de francs pour la durée de quatre ans s’étendant de 2013 à 2016. » (stratégie nationale CUS-P2) Le programme est composé de 4 axes principaux: • « Publications: l’extension des licences ainsi que l’encouragement de la numérisation et de l’Open Access doivent créer une offre de base de publications scientifiques électroniques. • eScience: il faut ici établir des processus d’accès aux données de recherche unifiés par-delà les frontières institutionnelles ainsi que des normes pour leur traitement et leur archivage. • Base: la mise en œuvre du programme nécessite des bases techniques et organisationnelles. Il faut notamment créer des infrastructures en nuage et une plate-forme de services. • Services: les services locaux existants – dépôts numériques, plates-formes de publication ou outils e-Learning – doivent être transformés en services nationaux. » (stratégie nationale CUS-P2) 31 millions de francs ont déjà été attribués à des projets. L’investissement dans le programme est plus important encore, puisque chaque institution présentant un projet s’engage à apporter un financement propre égal au montant attribué par la commission CUS-P2. 94.7% des universités et hautes écoles suisses participent à des projets dans le cadre du programme CUS-P2. L’UniGE est bien représentée parmi les institutions participantes. Figure 1 : presentation de Gabi Schneider, Meet and Greet for swiss biomedical librarians, 10-09-2015, Bâle, diapositive n°8 L’appel à projet reste ouvert. Les deux prochaines échéances pour l’évaluation des projets sont en février et en août 2016. Le comité travaille au développement de la phase 2017-2020 du projet CUS-P2. Pour en savoir plus : la page du programme et ses projets. National licences - Backfiles archives for Switzerland (Consortium of swiss academic libraries) Intervenant: Pascalia Boutsiouci, Executive Manager Consortium of Swiss Academic Libraries La 2e présentation portait sur un projet de licences nationales du Consortium des bibliothèques suisses. C’était l’occasion de rappeler ce qu’est le consortium et quel est son champ d’activité. Fondé en 1999 avec un financement initial de la confédération, le Consortium est - depuis 2006 financé - entièrement par ses 56 membres (ceux-ci sont pour moitié les bibliothèques nationale, cantonales, universitaires, hautes écoles, EPF ; et pour l’autre moitié des bibliothèques d’institutions non-lucratives) (voir liste). Le Consortium s’occupe principalement de contrats de licences bénéficiant à tous ses membres, mais leur offre également d’autres services comme la récolte de statistiques d’utilisation, un Helpdesk, ou l’organisation sur demande de formation/présentations de produits en partenariat avec les éditeurs. L’activité du consortium en quelques chiffres : Figure 2: Pascalia Boutsiouci, Meet and Greet for swiss biomedical librarians, 10-09-2015, Bâle, diapositive n°12. Le projet de licences nationales qui nous était présenté est développé dans le cadre du programme CUS-P2. Son objectif est triple : - acheter les archives (backfiles) de certaines publications (budget CUS-P2 à disposition : CHF 7'600'000 pour les contrats de licence) - supprimer les périodes non couvertes entre ces archives et les abonnements courants 1 - développer une infrastructure assurant la sauvegarde et l’accès durable à ces données et à leurs métadonnées. (budget CUS-P2 obtenu : CHF 2'570'000) Pour les backfiles : 23 offres ont été demandées pour divers produits, tant des périodiques que des e-books (liste des produits ici en page 3, définie suite à sondage des membre du Consortium). 18 offres ont été reçues et sont actuellement évaluées selon divers critères. Les premiers constats de l’étude des offres sont (1) leur hétérogénéité (prix allant de 100’000 CHF à 3’000’000 CHF), (2) le respect variable des critères posés dans l’appel d’offre. Les grands éditeurs ne font pas d’offres réellement intéressantes (prix trop élevé, trou entre archives et abonnements actuels, archives incomplètes, etc.). Les décisions finales devraient être prises (et les contrats signés) courant 2015-2016. Quant au développement de l’infrastructure, l’équipe du Consortium travaille actuellement avec différents partenaires (Portico, LOCKSS, SWITCH, Swissbib). 1 (les backfiles achetés couvriraient toujours de l’année X à l’année actuelle moins Y années : ainsi pas de trou et le corpus des backfiles grandirait ainsi chaque année). La session de questions/réponses suivant cette présentation était plutôt animée. Ont été évoqués : l’accès à ces backfiles par des individus privés et non seulement des usagers institutionnels, la collaboration avec le secteur privé, ainsi que la frustration de certains membres qui sont déjà en partie abonnés aux contenus envisagés et paieraient en quelque sortes deux fois l’accès à ses contenus. Pour l’anecdote, sachez que Christian Gutknecht (que vous connaissez peut-être pour sa croisade pour plus de transparence dans les dépenses des bibliothèques suisses chez Elsevier, Springer et Wiley) s’oppose vivement au projet. Plus d’info sur le Consortium (ici) et sur le projet (là, en allemand) Primary Research Data and the Data Life Cycle Management (DLCM) Intervenant: Eliane Blumer, NTICE, University of Geneva Le projet DMLC nous avait déjà été présenté par Eliane Blumer ce printemps lors d’une conférence de la DIS. Entretemps, il a obtenu le soutien du projet CUS-P2 qui lui attribue CHF 5 millions. Les chercheurs étant de plus en plus contraints à la sauvegarde de leurs données de recherche (c’est par exemple une des obligations imposées à certains projets de Horizon 2020), l’idée est de les accompagner dans cette démarche. Cela concerne la bibliothèque mais aussi bien d’autres parties-prenantes impliquées tout au long du cycle de vie de gestion de données: Figure 3 : Eliane Blumer, Meet and Greet for swiss biomedical librarians, 10-09-2015, Bâle, diapositive n°3. Source Eckart, Rodriguez 2013. Eliane nous a présenté quelques-unes des nombreuses initiatives qui existent déjà – qu’elles aient été créées par des organisations publiques (Digital Curation Center), des bibliothèques (Perdue University Library), comme service national (Australian National Data Service ou i2b2, un projet du NIH). L’Université d’Edinbourg a même mis en place MANTRA, un cours en ligne gratuit pour former les chercheurs, et une version spécifique destinée aux bibliothécaires ! En français, on trouve notamment le site d’information sur les Données de la Recherche, plateforme d’information et de veille sur les données de la recherche créée à l’initiative du ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,. En Suisse, la FORS, centre de compétences national pour les sciences sociales propose de soumettre et décrire son jeu de données et en garanti la préservation. Une notice correspondante est alors répertoriée dans une base de données publique, bien que les données ne soient pas en libre-accès. Le projet DLCM est prévu sur les années 2015-18 et réunit de nombreuses institutions (UNIGE, EPFL, UNIL, HES-SO, Uni Bâle, ETH, Uni Zürich, SWITCH). Le schéma ci-dessous présente les responsabilités des différentes institutions et leur place dans le projet global : Figure 4 : Eliane Blumer, Meet and Greet for swiss biomedical librarians, 10-092015, Bâle, diapositive n°17. Les responsabilités ont été attribuées selon l’expertise développée par chaque institution : Track 1 – L’expertise de l’EPFL avec son Open Research Data Pilot Track 2 – Celle de l’ETH Zürich avec open BIS biology information system ETH Track 3 – L’UNIGE et son Archive Ouverte Track 4 – La HEG et la HTW Chur pour la HES-SO qui proposent déjà des formations ID. Track 5 – Outreach and Dissemination (SWITCH) Le projet a été lancé le 1er septembre ! Floriane et Myriam participeront à la formation HEG cet automne. Keeping up to date Workshop animé par: Guus van den Berkel, University of Groningen Lors de ce workshop, Guus van den Berkel a d’abord évoqué le sondage de l’Université de Utrecht sur les medias sociaux utilisés par les chercheurs. https://101innovations.wordpress.com. Il a précisé que ce sondage va être traduit dans de nombreuses langues et peut d’ores et déjà être paramétré de sorte à obtenir les résultats des chercheurs de sa propre institution uniquement. Pour lui, signaler cette enquête aux chercheurs une réelle opportunité à saisir : c’est l’occasion de prouver que la bibliothèque est innovatrice et prête à soutenir les usagers dans l’utilisation de ces outils, bien qu’il ne s’agisse pas d’outils institutionnels. Le dicton dit « One size fits all » mais en pratique, d’après lui, pour la bibliothèque, “it’s about helping people find the right tool for them, get them aware of the choice available”. 4000 réponses ont déjà obtenues partout dans le monde. Elles ont permis de répertorier + de 400 outils Avantages Pour se maintenir à jour, notre intervenant liste 4 moyens: les abonnements emails, les applications, les sources d’information/ de veille online, et les flux RSS. Les applications étaient à l’honneur et nous avons pu procéder à une comparaison de trois applications pour supports mobiles (tablettes, smartphone). BrowZine (démo en video). DocWise/DocNews Read by QxMed + app pour iphone/iPad et plateforme web + accès direct – via une seule interface (apparence étagère) – à tous les contenus auxquels la bibliothèque est abonnée (pas de passage par le site de l’éditeur/ de la biblio) + possibilité de sauver les pdf sur l’appareil mobile pour une lecture ultérieure + une version pour les ebooks serait envisagée + gratuit + gratuit + bonnes fonctionnalités de recherche (par PMID, par titre, etc.) + possibilité d’annoter, de commenter, de surligner etc. les pdfs, directement dans l’application Inconvénients - Nécessite un abonnement payant de la part de la bibliothèque (5’000-6’000 EUR/année). - impossible de chercher un article spécifique connu (ex. pas de recherche par titre, auteur, etc.) - IOS uniquement - sans version web donc nécessaire de posséder un IPhone ou IPad. - Peu transparent sur la manière dont sont retenues les références incontournables par discipline - possible de passer à côté d’article auxquels la bibliothèque est pourtant abonnée, car l’application vérifie l’accès directement sur le site de l’éditeur et non via la bibliothèque Notre intervenant nous a ensuite présenté d’autres sources d’information et de veille online, qui pourraient intéresser nos chercheurs et par lesquels nous pouvons mettre en valeur les contenus achetés par la bibliothèque : o Journal TOC (Tables of contents), qui peut être connecté aux holdings de la bibliothèque pour améliorer le service fourni à nos chercheurs. o Feed navigator, de l’Université d’Helsinki permet de se paramétrer ses flux d’informations à partir des journaux de son choix o Et encore une autre liste d’autres interfaces de veille sur les appareils mobiles Enfin, il a souligné que si nous restons parfois sceptiques face aux médias sociaux, nos chercheurs, eux, les utilisent. Démo à la clé, on constate que 484 personnes de l’UNIGE ont un profil sur Google Scholar. Et combien sur Facebook, LinkedIn, Academia / ResearchGate, Mendeley, Scopus? Combien ont un ORCID, un ResearcherID, le propre site web/ blog ? Il recommande de se créer un profil sur ces outils, car souvent les fonctions de recherche ne sont accessible qu’une fois connecté. Certaines bibliothèques, comme celle de l’Université d’Utrecht, tentent de suivre, lister et chiffrer le nombre de profil de leurs chercheurs sur ces medias sociaux. Quantifier leur activité passe par les altmetrics. Le mot de la fin ? “There are so many tools on the internet to curate, or simply to follow your ereputation (what your users are saying about our institution)” Son site en est l’illustration-même: https://www.rebelmouse.com/universityofgroningenlibrary/