Doryan BLON seconde B
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Doryan BLON seconde B
Naufrage Doryan BLON seconde B C'était le chaos, les gens couraient dans tous les sens apeurés par les secousses que provoquait le bateaux, le niveau de l'eau qui montait d'un centimètre à chaque seconde et la panique général que provoquait le naufrage du Poséidon. Cela pouvait paraître bizarre, mais alors que les gens s'affolaient et les débris du bateau et effets personnels des passagers flottaient à la surface d'une eau qui recouvrirait bientôt le sol de long en large. Elodie pensait à son chien qui était resté tout seul chez elle mais elle pensait aussi à ses proches, elle avait peur de ne jamais les revoir et une angoisse montait progressivement en elle. Autour d'elle le stress, la peur et la panique s'en prenaient aux personnes les plus fragiles et même aux plus fortes. La peur pesait sur les gens et des actions des plus folles arrivaient très vite. A ce moment elle se dit qu'il fallait prendre les chose en mains avant que les chose ne tourne véritablement au désastre si ça n'était déjà pas le cas. Ils se dirigeait tant bien que mal vers la sortie la plus proche en zigzagant entre les débris, l'eau jusqu'au hanche, elle avait froid. Elle et un groupe de personnes se trouvaient enfin devant une sortie convenable qui amenait au pont latérale, là où se trouvaient les péniches. Ils empruntèrent cette sortie et tombèrent sur une foule de passagers qui attendait pour embarquer à bord des péniches. Dehors le froid les rongeait car leur vêtement étaient mouillés et le vent soufflait. Elodie ne pouvait même plus bouger ses doigts. Elle entreprit de les cacher dessous la mousse de son gilet de sauvetage. Ils ne pouvaient plus voir leurs pieds car la lune était cachée derrière les nuages et car la foule, dense, s'affolait dans tous les sens pressée d'embarquer à bord d'une péniche. Une nouvelle secousse fit trembler le navire. A ce moment précis Elodie se rappela le jour de l'anniversaire de ses 24 ans fêté dans la maison familiale de sa grand mère, cette maison était grande avec un grand jardin et on pouvait voir que l'architecture faisait un peu vieillot mais cela ajoutait un côté rétro à la demeure, une multitude d'arbres en tous genres étaient plantés dans le jardin, pêcher, pommier, cerisier, chêne et frêne, ce qui rendait les lieux agréables. Tous les membres de sa famille étaient présent. Les petits couraient partout et s'amusaient dans le jardin tandis que les adultes discutaient autour d'un bon café sur le salon de jardin. Ce sont ces moments qu' Elodie adorait et qui réveillait en elle un sentiment de bien-être. Puis elle se rappela qu'un jour auparavant, elle se trouvait dans la salle de bal du Poséidon, tout en ce lieu montrait la richesse de la compagnie « Atlantic Océan ». Au plafond un gigantesque lustre orné de diamants brillait à travers la salle, la couleur or dominait, du dossier de chaise à l'encadrement de fenêtre. On pouvait distinguer deux types de personnes, les gens habillés de façon élégante, sympathiques et les gens habillés de façon chic, snob, c'est là que l'on pouvait voir les différences entre deux classes sociales différentes. Elodie ne pensait pas aux a priori que pouvait avoir les gens et dansait comme une folle, lorsque la musique d'un slow retentit dans la salle. Elle se dirigea vers la chaise la plus proche mais un jeune homme l'arrêta et lui demanda de lui accorder cette danse. Il était habillé d'une chemise blanche et d'un pantalon de costume noir et Elodie portait une superbe robe bleue. Elle accepta puis après avoir passé un moment inoubliable lui dit aurevoir et sortit de la salle en direction de sa cabine, fatigué par cette soirée mouvementée. La journée qui suivit fut merveilleuse pour Elodie car elle savait que c'était sa dernière journée avant la fin de la croisière et elle fit le plus de choses possibles. Le matin elle alla se baigner dans la piscine plein air du navire. Elle était très spacieuse et l'eau était chaude. Ensuite elle alla jouer au tennis sur le terrain du pont numéro deux où elle gagna deux matchs sur deux. Elle joua une heure et demie et se dirigea vers le restaurant du navire tenaillé par une faim de loup. Tout comme la salle de balle, le restaurant était luxueux et l'odeur qui se dégageait des cuisines était alléchante, Elodie choisit de manger un morceau de filet mignon de porc et un gratin dauphinois, à peine commandé on lui apporta son plat, le serveur était habillé d'un tailleur et il était très classe. Pour le dessert elle choisit une tarte au citron meringé qui comme le plat principale arriva très vite. Le déjeuner fut copieux et pour digérer tranquillement elle se posa dans l'un des des douze bains à remous dont disposait le bateaux. Après s'être prélassée au soleil dans le bain a remous, elle s'habilla et lut pendant deux heures sur un transat à proximité de la piscine. Ensuite elle se rendit au club que proposait le navire. Plusieurs activités étaient proposées tel que foot ou handball, exercé dans la salle de sport que le bateaux avait mis a disposition pour les passager ou encore aller se baigner en pleine mer. Elodie choisit d'aller se baigner en pleine mer en compagnie de personnes qu'elle ne connaissait pas. Un bateau les amenèrent a deux cent mètres du navire qui s'était arrêté, le paysage était vide, on ne voyait que l'horizon et la mer était calme. L'eau était d'un bleu foncé et elle était froide au toucher mais ça n'a pas empêché Elodie et ses nouveaux compagnons d'y plonger avec élan. L'après-midi fut à la fois géniale et exténuante pour Elodie et elle décida de rentrer dans sa cabine pour faire une sieste qui se transforma rapidement en sommeil profond. Elle se réveilla en sursaut par une puissante secousse, elle sortit de sa cabine après s'être habillée rapidement et à peine sortit un membre de l'équipage lui annonça que le navire s'était approché trop près du rivage, que le bateau avait heurté plusieurs rochers et que la salle des machine serait sûrement inondée d'ici quinze minutes. Il fallait donc évacué le navire au plus vite. Sur ces mots, il lui donna un gilet de sauvetage. Encore un peu endormie, elle n'avait pas remarqué qu'autour d'elle tout le monde s'affolait... Puis tout d'un coup Elodie remarqua qu'elle s'était absentée et qu'elle avait revu tout ce qu'elle avait pu faire un jour auparavant. Le bateau fut pris d'une nouvelle secousse et beaucoup de gens s'écroulèrent... Elodie venait de se réveiller, elle était chez elle entourée de sa famille, seine et sauve. Le choc qu'a pu produire dans sa tête le naufrage du Poséidon est tel qu'elle se rappellera toute sa vie de ce qui a pu se produire pendant cette croisière.