LONGUEVE Eléonore Lycée Jules Guesde de

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LONGUEVE Eléonore Lycée Jules Guesde de
LONGUEVE Eléonore
Lycée Jules Guesde de Montpellier
Sommaire
Introduction............................................................................................................................................. 2
L’avion et le voyage ................................................................................................................................. 3
La nourriture............................................................................................................................................ 4
La famille ................................................................................................................................................. 6
Le lycée .................................................................................................................................................... 8
Les différents modes de transport ........................................................................................................ 12
Culture pop ............................................................................................................................................ 13
Mes sorties ............................................................................................................................................ 15
Ma classe ............................................................................................................................................... 17
Colibri .................................................................................................................................................... 19
Conclusion ............................................................................................................................................. 20
Remerciements ..................................................................................................................................... 20
Introduction
J’aimerais dans un premier temps parler de mon histoire par rapport au Japon.
Durant ma troisième au collège, alors que je naviguais sur la toile, je suis tombée sur une
vidéo traitant de l'anime Naruto. Je l'ai visionné et c'est à partir de ce moment que j'ai
commencé à m'intéresser au Japon. J’ai alors acheté « Le japonais pour les nuls » pour
apprendre cette langue par moi-même. En classe de seconde, j’ai choisi comme troisième
langue le japonais au lycée Jules Guesde de Montpellier. J’avais déjà rencontré mon
professeur lors de la journée porte ouverte du lycée mais aussi lors de la journée de
découverte des lycées voisins où j’ai pu assister à une journée de cours. À l’époque, le
Japon était juste le pays des mangas et mon intérêt était moindre. Le pays du soleil levant
m’attendait, même si du fait que je dormais dans le train, j’ai rarement vu ce soleil se lever.
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L’avion et le voyage
C'est la première fois que je sors de l'Union Européenne. Je suis allée plusieurs fois
en Angleterre en bus et en train. En bonne adolescente, j'ai regardé lors des soirées
halloween tous les films catastrophes sur les avions. J’étais donc très stressée à l'idée de
monter dans un avion. J'ai profité de ce voyage pour me renseigner sur les métiers de
l'aviation lors de Tokyo → Paris avec un stewart. Il m'a appris que des petits jobs d'été sont
disponibles pour les étudiants. Lors du Paris → Montpellier, j'ai parlé avec un autre stewart
quant aux grèves des commandants de bord qui ont eu lieu récemment. Elle m'a alors confié
qu'elle avait ressentie les grèves dans son salaire et qu'elle ne savait pas le jour même si
elle allait travailler ou non. J'ai été agréablement surprise du service proposé dans l'avion.
Les boissons à volonté (que j'ai découvert au retour uniquement), la propreté de l'avion et la
qualité des repas proposés. Les stewart nous rassurent vraiment.
J'étais donc anxieuse par mon premier voyage mais mes amies de lycée qui avaient
déjà pris l'avion m'ont beaucoup rassuré. Lors du décollage, j'ai adoré la sensation que l'on
ressent. On dirait un manège. Je me suis donc finalement pris au jeu des turbulences. À
l'aller, j'ai discuté avec mes voisins : l’un partait pour Cuba et l'autre pour Montréal. Tous les
trois étions rêveurs sur nos destinations. Nous avons bien ri quand lors du décollage mon
voisin a dit « j'ai vraiment la tête dans les nuages ». Une fois arrivé à Paris, nous avons pris
un bus pour aller à notre terminal. Je me suis rendue compte de l'importance de l'aéroport
dans le phénomène de mondialisation par la diversité des flux humains et de marchandises.
J’avais choisi la veille une place à côté du hublot pour observer les nuages. Je me
suis retrouvée à côté d'une japonaise et sa mère. Nous avons brièvement fait connaissance.
C'est à la fin du voyage, un peu avant d'arriver au Japon que nous avons développé une
certaine complicité. Je commençais alors à pleurer en écoutant « Piano concerto n°23
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Adagio Mozart» et en voyant Haneda, je partageais ma joie et le fait que je réalisais mon
rêve avec elles. Je leur ai donné mon mail et nous nous écrivons encore à l’heure actuelle et
elles resteront pour moi mes premières amies japonaises. Le voyage retour m'a paru rapide.
Je n'ai pas souffert du décalage horaire à l'aller mais au retour, il m'a fallu une semaine pour
retrouver mon rythme français.
La nourriture
J’ai pu goûter à la nourriture japonaise dans l’avion. Pour les français, la gastronomie
japonaise se résume aux nouilles instantanées, au riz et aux sushis. J'ai développé mon
palais aux goûts si différents et que je n'apprécie pas forcément en France comme par
exemple les sushis et l’algue japonaise. Je suis allée dans un restaurant pour manger des
ramens. Ma famille d'accueil a été surprise de ma capacité à boire toute la soupe. J'ai
également été dans un restaurant de sushis avec les assiettes qui tournent. C'était très
amusant. Les japonais sont aussi très friands de « finger food ». Tayaki, butaman, yakitori,
petits pains : vous trouverez tous quelque chose qui vous conviendra.
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J’ai dégusté d'excellents plats dans ma famille d'accueil : des plats frais avec de la
viande, du poisson et des légumes préparés. Evidemment, j’ai mangé beaucoup de riz mais
j'adore cala donc j’étais très contente. J'ai pu entre autre manger : karage, udon, yakisoba,
tenpura, okonomiyaki, sashimi, sushis et yakitori. Mes bentos étaient très variés. Tous les
jours, c'était comme si je mangeais au restaurant.
On trouve au Japon, beaucoup de restaurants italiens où l'on pouvait manger pour un
prix abordable. Il y a également beaucoup de fast-food. J'ai pu cependant remarquer que les
produits proposés sont différents de ceux que l'on trouve en France. Au KFC, il y a des
produits à base de YUZU. Au Mc Donald, j'ai pu manger un hamburger noir à l'encre
spéciale Halloween ou un croquant fourré à l'anko. On trouve enfin beaucoup de petits
marchands de nourriture rapide : crêpes, yakitori, dango et cetera et toujours à petits prix et
parfait pour après le lycée.
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La famille
En 2010, la part des jeunes célibataires japonais qui ont un partenaire est de 25 %
pour les hommes et 35 % pour les femmes. À l’évidence, on ne doit pas s’attendre à ce qu’il
y ait beaucoup de naissances quand les hommes et les femmes n’arrivent pas à se mettre
en ménage. Ce n’est pas seulement le mariage, mais aussi la formation des couples qui est
en recul dans le Japon d’aujourd’hui.
Après le mariage, il faut de l’argent pour vivre. La plupart des femmes célibataires
estiment qu’il est tout naturel de compter sur le mari pour répondre à ce besoin. Même
lorsqu’elles espèrent continuer de travailler une fois mariées, elles ne veulent pas d’un mari
qui gagne chichement sa vie. Elles écartent ceux dont les revenus sont trop maigres ou qui
ont un emploi inadéquat. La plupart des hommes se soucient peu du montant des revenus
de leur future épouse, alors que la majorité des femmes attendent de leur futur mari qu’il ait
un revenu annuel élevé. Les deux tiers des femmes veulent se marier avec un homme
gagnant quatre millions de yen ou plus par an. Un célibataire sur quatre répond à ce critère.
C'est donc pour cela que les femmes japonaises attendent plus tard pour se marier et font
donc moins d'enfant d'où un grand nombre d'enfant unique qui ne comble pas l'augmentation
fulgurante des personnes âgées.
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On voit que la famille est régulièrement au centre de film et de drama au Japon :
« Soshte chichi ni naru » « Dare mo shirainai » et « Dear sister ». La mienne ne collait pas
aux « clichés » que l'on peut avoir d'une famille classique japonaise. La maman est plus
âgée que le papa. Il y a cinq filles : Ayana (29ans), Suzuko (21ans), Maiko (19ans), Natsuki
(17ans) et Yukika (12 ans). Toute cette grande famille vit dans un complexe immobilier dans
une ville à Saitama Ken. Celle-ci est plus proche de Tokyo que du lycée. J'ai pu profiter de la
vie familiale durant mon voyage. Nous sortions le weekend. Il y avait toujours la petite sœur
et la maman avec nous.
J'ai crée un vrai lien avec les membres de la famille. Nous parlions de tout : actualité,
musique, drama. Il y a avait un piano dans la maison, et un soir j'ai joué « Cosmos » de
Yamaguichi Momoe, et après « Natsumatsuri » de White Berry et nous avons chanté tous
ensemble. Je me suis vraiment sentie faire partie de la famille pendant cette courte période.
Ils ne m’ont pas caché qu'ils étaient inquiets avant que j'arrive, mais ils ont été rassurés par
le fait qu'on se comprenait bien. Il n'y a pas eu de problèmes de langue. De plus, j'ai essayé
de participer à la vie de la maison.
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Le lycée
Mon emploi du temps a été aménagé spécialement pour moi. J'ai donc suivi des
cours avec ma classe mais aussi avec d'autres élèves colibri. Beaucoup de cours m'ont
vraiment intéressé. En histoire du Japon et en Japonais classique, le sujet était Genji
Monogatari, une saga que j'affectionne particulièrement. Le cours arts et métiers était aussi
très amusant : nous faisions nous-mêmes des tasses et des objets en argile. Les cours de
cuisine ou de calligraphie étaient géniaux. J'ai pu rencontrer pleins de gens différents. J'ai eu
beaucoup de cours de français avec les élèves de la section. C'était très intrigant de voir
comment le français est enseigné aux étrangers. J'ai pu ainsi constater la difficulté de la
langue française et me réjouir du fait que c'était ma langue maternelle.
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J'ai participé au club de danse la deuxième semaine. L’échauffement dure environ 10
min. On faisait du stretching. C'était vraiment dur et j'abandonnais au milieu de
l'entraînement ce qui faisait rire mes amis. Le club de danse est divisé en plusieurs
branches. Chaque branche est une danse spéciale. Il y en avait cinq : rock (danse avec de
grands mouvements très rythmés), pop (danse du robot), girl (danse sexy mettant en valeur
les formes féminines), pumpking (l’équivalent de la
techtonik en France) et du hip-hop.
Quant à moi, je leur ai appris la valse. Je me suis très vite sentie intégrée dans le club. À la
fin, tout le monde m'a souhaité de bonnes choses pour l'avenir.
La dernière semaine, je suis allée au club de rugby. L’entraînement était très
fatiguant. Ayant des courbatures m'empêchant de jouer, j'ai aidé les managers à préparer les
onigiris et les boissons pour le club. C'était très amusant de distribuer les boissons aux
joueurs. Le dernier soir, nous sommes allés manger tous ensemble, et j'ai payé le KFC pour
tous les membres. C’était très drôle mais au moment où je commençais vraiment à bien
m'intégrer à ce groupe de garçons notamment grâce aux mangas et aux animes, je devais
rentrer chez moi (au Japon comme en France). J'ai alors fait un câlin à chacun.
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Les japonais et le rapport à l'éducation : j'ai été très surprise du rapport que les
japonais ont vis à vis de l'éducation. Certains sont vraiment très investis dans leurs études.
Ils prennent des cours supplémentaires et restent en salle d'étude jusqu'à très tard. D’autres
travaillent peu voir pas du tout. Tous les élèves respectent profondément leurs professeurs
et la vie lycéenne est très importante.
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Les différents modes de transport
La voiture est rarement utilisée pour les déplacements quotidiens. Pour aller faire les
courses ou des distances longues, on l'utilisera sinon on favorisera le bus ou le train.
Beaucoup de japonais ont le même modèle de voiture. Pour les bus, on paie en fonction de
la distance. On rentre comme on veut mais on paie à la sortie. Les bus japonais sont plus
petits, il y a moins de places. Le vélo quant à lui reste le moyen de déplacement le plus
répandu après le train. De grands parkings sont disponibles près des gares, en ville et près
des lycées. C'est impressionnant de voir autant de vélos arriver au lycée en même temps. Le
train reste donc le moyen de transport le plus utilisé au Japon. Les gares japonaises, même
celles des petites villes sont d'importantes installations avec autour un conbini. Les japonais
utilisent peu les tickets mais plutôt un pass « passmo » ou « suica ». Cette carte se recharge
à des guichets automatiques présents dans chaque gare.
Je mettais chaque jour 1h30 aller de train et de même au retour. Cela coutait environ
1700 yen par jour. Souvent le train été vraiment très bondé et il y faisait très chaud. J’ai
malheureusement assisté à un accident de personne entre Yono et Saitama shintoshi. Cela
m'a beaucoup attristé non seulement la mort de cette personne mais aussi le fait que cela
paraissait normal aux yeux des autres. Le Japon est un pays avec un fort taux de suicide.
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Culture pop
Akihabara est un quartier de Tokyo situé à cheval sur les arrondissements de
Chiyoda et de Taitō. Il est célèbre pour ses très nombreuses boutiques d'électronique et pour
les mangas qui s'y trouvent. J'ai été à Akihabara un soir avec un ami. Nous avons visité
beaucoup de magasins qui vendent des produits dérivés de mangas et de dessins animés.
Nous avons mangé des yakitoris dans une des nombreuses tours où l'on trouve des
restaurants.
Harajuku fait partie du quartier de Shibuya à Tokyo et est situé sur la partie ouest de
la ligne Yamanote, du réseau JR Est, entre les stations de Shinjuku et Shibuya. J'ai donc été
dans un johnny's shop à Harajuku. J'ai pu observer l'abondance de fashonista dans les rues
d'Harajuku. C'était super étant donné que j'aime beaucoup le style vestimentaire japonais.
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Nous sommes allés à Tokyo deux fois. La première fois était le mercredi de la
première semaine et la seconde fois le vendredi. Les étudiants avec qui nous étions étaient
des anciens élèves de notre lycée. Mme Matsuda s'était arrangée pour qu'ils nous fassent
visiter différents lieux.
Mercredi donc, nous avons rejoint nos senpaï à la gare d'Omiya. Nous sommes allés
à Meiji jingu à Harajuku puis dans un Johnny's shop pour je puisse acheter des photos des
Kanjani8. Après quoi, nous avons rejoint Kazuya qui étudie le français à la faculté. Nous
nous sommes rendus à son université puis nous avons attendus ses amis. Une fois notre
équipe complète, nous sommes allées à Asakusa. Kazuya nous a offert des ningyoyaki.
C'était délicieux. Nous avons aussi mangé des melon pan. Après, nous avons visité des
boutiques qui fabriquent des faux plats pour les restaurants. Retour à Omiya puis dans nos
familles.
Vendredi nous avions rendez-vous avec une seule élève : Yui. Nous sommes allées
à Tsukiji : le plus grand marché de poisson du monde. La couleur du thon était tellement
rouge que cela ressemblait à de la viande rouge. Nous avons fait des achats de souvenirs
dans des boutiques très abordables. Nous avons ensuite mangé dans le restaurant italien.
L'après midi nous nous sommes rendues à Tokyo Tower. Nous avons dégusté une crêpe
chez Marion crêpe. Nous avons également visité un temple en plein cœur de Tokyo.
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Mes sorties
Le jeudi, nous sommes allées avec la famille d'une autre correspondante à Nikko.
Nikko, ville thermale près de Tokyo, révèle de magnifiques contrastes dans cette période.
Nous avons donc visité plusieurs temples dans la journée. Nous avons parcouru les
nombreux morceaux de nature qui composent Nikko. Nous avons vu des endroits
remarquables et connus du Japon. Nous sommes passées à côté de nombreux jardins tous
plus magnifiques les uns que les autres. Le midi nous avons mangé dans un restaurant
végétarien où tout est cuisiné à base de tofu et de lait de soja. La famille était vraiment très
sympathique et nous a mis à l'aise très rapidement. Nous avons fait beaucoup de shopping.
En effet, c’est une ville touristique où l'on trouve plein de magasins de souvenirs.
La Tokyo Skytree est une tour de radiodiffusion dans le quartier Sumida-ku à Tokyo.
Mesurant 634 mètres, elle est depuis son inauguration la deuxième plus haute structure du
monde encore debout, derrière le gratte-ciel Burj Khalifa. Je n'ai jamais été très fan de la
hauteur mais alors pour le coup, j'ai été servie. Finalement mon escapade dans le ciel s'est
très bien déroulée et j'ai même vaincu ma peur du vide. J’ai pu observer tout Tokyo. J'ai
même vu Tokyo Dome où je rêve d'aller voir un concert de Kanjani8 un jour. J'ai vu les
grands immeubles de Ginza. Ce qui était fascinant, c'était que même quand je regardais à
l'Horizon, Tokyo s'étendais encore. C'était très beau.
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Tokyo Disneyland est le premier parc Disney construit en dehors des États-Unis,
ouvert en 1983. Le parc se situe dans le complexe Tokyo Disney Resort. Il copie
principalement le Magic Kingdom dont il reprend le plan et le château de Cendrillon. Disney
land Tokyo ressemble beaucoup à Disney land paris. On y trouve les mêmes attractions. Il y
a cependant quelques différences. Il y a des produits notamment au niveau de la nourriture
qui sont destinés à un public japonais par exemple les nikuman spécial Mickey ou les pop
corn à la sauce soja. Il y avait aussi beaucoup de pochettes pour mettre les cartes de train.
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Ma classe
Malgré le fait que ma correspondante ne soit pas dans la même classe que moi, j'ai
réussi à créer des amitiés. J'ai pu me faire comprendre et c'est le principal. Le fait d'avoir des
cours de japonais au lycée m'a aidé à réviser les formes les plus simples que l'on oublie
parfois. C'était parfait comme entraînement. De plus nous avons pu (les élèves colibri) nous
entraider et c'était très intéressant. Je suis rassurée quant au fait de retourner au Japon car
je pense connaitre assez de kanji pour me repérer et assez de vocabulaire pour la vie de
tous les jours.
2L, ma nouvelle famille. Je serais éternellement reconnaissante pour leur gentillesse
et pour les efforts qu'ils ont fait pendant les 3 semaines. Au début, on était tous un peu
gênés mais très rapidement j'ai trouvé ma place au sein de cette classe notamment grâce à
Tsuji sensei qui m'a beaucoup aidé. Finalement j'ai eu beaucoup de mal à les quitter. En
parlant de musique ou de manga j'ai réussi à créer des affinités particulières avec mes amis.
Une superbe fête a été organisée pour mon départ : ils m'ont offert un beau livre avec leur
photo et un commentaire que je lis très régulièrement. Ils m'ont aussi chanté une chanson et
mes amies pleuraient.
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Colibri
Quand je parle de COLIBRI c'est bien sur de l'association, mais aussi du travail et du
lien humain qui se développe derrière. Les professeurs japonais et français qui par amour
pour leurs langues se démènent tous les jours durant notre voyage, certes, mais aussi avant
et après. Le lycée, les professeurs, les agents de services mais aussi les élèves qui nous ont
aidés durant toute notre aventure à ne pas nous perdre, à garder le sourire et à progresser
dans notre apprentissage. Les autres élèves de colibri, qui resteront pour toujours mes
camarades. J'espère sincèrement repartir avec elles un jour au Japon. Ce voyage sans elles
n’aurait pas été le même et je suis heureuse de les avoir rencontré à Inagakuen.
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Conclusion
Le seul défaut de colibri est sa durée, une durée trop courte. Ce fût une expérience
incroyable pleine de rebondissements. J'ai rêvé du Japon, j'y pensais sans cesse, et
finalement j'y suis allée. Mon cœur battait chaque jour un peu plus pour ce pays. Il n'y a nul
part ailleurs où je me sens plus chez moi qu'au Japon. J'aime ce pays pour sa folie et sa
modernité mais aussi sa culture ancestrale et son côté zen. J’espère y repartir le plus
rapidement possible. Si je rate mes examens d'entrée pour sciences PO, je pense que je
reviendrais à Inagakuen pour 1 an.
Remerciements
Je remercie les élèves de français pour leur gentillesse et les bons moments passés,
les 3° années pour leur superbe brochure et leur humour teinté d'ironie qui nous faisait du
bien, les 1° années pour m'avoir fait rire et remonter le moral le dernier vendredi. Merci aux
professeurs qui nous ont encadré tout en nous laissant beaucoup de liberté. Merci à ma
famille d’accueil, de m'avoir logé très confortablement, de m'avoir nourri de repas variés et
délicieux, de m'avoir offert une autre vision de la famille japonaise. Merci à mes amis, de
m'avoir aidé, encouragé, et surtout de m'avoir apprécié comme suis sans me juger.
Merci à mon professeur de Japonais qui m'a toujours appris à persévérer pour réussir.
Merci aux élèves d'Inagakuen et plus particulièrement à mes camarades de club qui m'ont
toujours soutenu et qui m'ont fait donner le meilleur de moi-même. Et enfin, merci à colibri de
rendre possible l'accès au Japon.
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