Tout savoir sur nos services d`assistance technique ciments
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Tout savoir sur nos services d`assistance technique ciments
Formation CCB Sommaire Ciments et béton Formation dispensée au Centre Technique Groupe (CTG) à Guerville (78) . Fort de son expérience, le groupe Italcementi se dote de moyens importants pour développer la connaissance et le savoir-faire sur les ciments et bétons. La direction de la formation Groupe organise : Des stages de formation technique de 3 à 5 jours, destinés à son personnel et à ses clients (industriels, entrepreneurs de BPE et préfabricants,…). Plusieurs centaines de personnes participent chaque année à ces sessions. Salle de formation Ces formations spécifiques portent notamment sur : Les procédés de fabrication du ciment. Les constituants, la mise en œuvre, les pathologies du béton. Elles sont animées par des ingénieurs et techniciens du Groupe et utilisent largement les outils interactifs (CD-ROM, études de cas, …). Ces formations sont dispensées en langue Françaises uniquement. Effix Design - Liant créatif NOUVEAU Une formation spécifique sur le liant créatif Effix Design a été mise en place par le service Innovation. Elle est dispensée par le Centre Technique Groupe (C.T.G.) à Guerville et destinée aux architectes, designers, sculpteurs et fabricants d’éléments décoratifs. Votre contact : Etienne Danniau Technico-commercial - Tél : 32 (0) 69 25 26 26 Formation théorique Les ingénieurs technicaux commerciaux L’assistance technique Elle s’adresse aux clients de CCB que sont les entreprises de bâtiment et de génie civil, les préfabricants et les producteurs de béton prêt à l’emploi. L’objectif est de répondre à leurs préoccupations techniques en tenant compte de leur propre environnement et contraintes ; l’ingénieur technico commercial doit être le partenaire de notre client, il doit comprendre son problème, partager sa compétence technique et apporter des solutions. Sa mission consiste à analyser conjointement avec le client ses besoins, ses axes d’amélioration, les possibilités de développer des produits innovants. Après avoir défini le programme d’étude, réalisé avec l’aide du laboratoire de CCB ou du CTG, les essais d’orientation, l’ingénieur technico-commercial organise, avec l’accord du client, les essais industriels de validation des résultats de laboratoire. Cette prestation se traduit par un rapport technique décrivant toutes les étapes de l’étude, avec les résultats des essais et l’interprétation faites par les ingénieurs et techniciens du CTG. Ces conclusions sont présentées et discutées avec le client. Pour réussir cette mission l’ingénieur technico-commercial doit avoir une bonne connaissance du métier de ses clients. La prescription Elle s’adresse aux maîtres d’ouvrage, aux maîtres d’œuvre, aux architectes, aux bureaux d’études. L’ingénieur technico-commercial doit convaincre les donneurs d’ordre que le béton est le matériau le mieux adapté à la réalisation de leur projet. CCB participe à la rédaction de la documentation technique produite par Febelcem et infobeton.be, organismes promotionnels de la profession cimentière, ainsi qu’aux campagnes de promotion organisées par ces mêmes organismes. Il analyse les cahiers des charges, releve les incohérences techniques entre les spécifications espérées et les performances réalisables, quitte à proposer des modifications dans les cahiers des charges. Il est le vecteur technologique qui accompagne les responsables de secteur dans la vente des ciments en leur apportant les arguments techniques. Sa mission est aussi de les orienter vers les nouveaux produits et les nouveaux ciments mis au point par le département « innovation » d’Italcementi Group. Sommaire L’expertise La mission de l’ingénieur technico-commercial est d’évaluer la part de responsabilité de notre entité quand le ciment est mis en cause par notre client ou par l’utilisateur. Il peut être accompagné par un expert désigné par notre compagnie d’assurance dans le cas de litiges importants. Aidé également par les compétences du laboratoire central d’ Italcementi Group reconnues en chimie minérale et organique, en chimie cimentière, en diagnostic béton, il apporte toute son expérience acquise sur les chantiers en matière de pathologie des applications des ciments. Analyse des besoins du client La formation Elle s’adresse à tous les acteurs de la construction auxquels les ingénieurs technico-commerciaux transmettent leur savoir-faire et leurs connaissances relatives à la normalisation, au ciment et à toutes ses applications. Ce transfert de connaissance s’étend de la fabrication du ciment et de la description des phénomènes d’hydratation jusqu’à la pathologie des bétons en passant par le calcul de formulation et sa mise ?uvre. Deux sessions de formation « Matériau béton » destinés aux clients de Ciments Calcia et CCB sont organisées chaque année, animées par les ingénieurs du CTG et les technico-commerciaux. Une session « Pathologie des bétons » est également mise en place pour les stagiaires qui ont une connaissance approfondie du matériau béton. Les bâtiments d’activité Sommaire Solution béton Solution béton La conception des bâtiments d’activité a beaucoup progressé ces dernières années. Leur durée de vie n’est plus limitée dans le temps et la valeur des constructions répond à des critères identiques à ceux couramment appliqués aux bâtiments résidentiels. Les caractéristiques intrinsèques du béton et la qualité de conception et de fabrication des bâtiments en font l’une des solutions les plus performantes en matière de résistance au feu, de sécurité antiintrusion et de durabilité. Sécurité et confort Résistance au feu. Sécurité anti-intrusion. Écran et inertie thermique. Portes coupe-feu intégrées à des murs séparatifs coupe-feu, divisant les cellules en isolant les risques Esthétique et qualité environnementale Le béton est moulable. Il offre les apparences, les formes et les couleurs les plus variées. Sa finition de peau permet un large éventail de perspectives (sablée, grenaillée, désactivée, polie, imprégnée…) tout en s’intégrant dans l’environnement. Reprise de charges et facilité de pose Le matériau béton permet aisément les reprises de charges en alliant technique et esthétisme. Par sa facilité de pose et la possibilité de superposer les plannings d’intervention, la solution constructive béton est un gage de la réussite des opérations les plus exigeantes. Recherche esthétique du bâtiment Mur séparatif coupe-feu béton en débord de la façade et de la couverture suivant réglementation Durabilité, facilité d’entretien et souplesse d’exploitation Les qualités intrinsèques du béton confèrent à toutes les opérations : Sérénité. Sécurité. Mais aussi pérennité dans le temps. Elles laissent une large souplesse dans le choix des process et des produits à stocker. Solution voirie béton CCB Sommaire Solution voirie béton Vous êtes maître d’ouvrage, maître d’œuvre, entrepreneur ou fournisseur, notre cellule prescription voirie béton vous conseillera dans le choix des meilleures solutions techniques et vous aidera activement dans l’élaboration de vos projets. Face à la diversité de l’offre, aux nouvelles lois sur la décentralisation, mais également la mise en application du développement durable, Ciments Calcia fidèle à ses engagements, reste “1er à vos côtés”. Classification des bétons routiers Elaboration du cahier des charges CCAP Cahier des clauses administratives particulières. Classe de résistance NF P 98-170 CCTP Cahier des clauses techniques particulières. Compression NF P 18-406 Fendage NF P 18-408 25 20 15 3,3 2,7 2,4 2,0 1,7 1,3 6 5 4 3 2 2 BPU Bordereau des prix unitaires. DE Devis estimatif. Analyse du projet Résistances caractéristiques à 28 jours en MPa Suivi de réalisation Principe de dimensionnement Définition du plan de calepinage des joints de retrait/flexion et de construction. Etude du tracé. Nature du trafic. Mise à disposition des moyens techniques du groupe (laboratoire mobile, CTG, …). Type de voie. Assistance et conseils pour la mise en œuvre en phase de réalisation. Durée de service de la voie. Nature du support. Choix de l’espacement des joints en fonction de l’épaisseur du revêtement Epaisseur de la dalle (cm) Espacement des joints (m) 12 13 14 15 16 17 18 19 20 3,00 3,25 3,50 3,75 4,00 4,25 4,50 4,75 5,00 Formation et information Formation individuelle ou en groupe sur les techniques de chaussée béton. Définition du projet Courbe de fatigue Visite de réalisation ou chantier en cours d’exécution. Trafic cumulé. Information sur les normes et règlement en vigueur. Dimensionnement. Références de chaussée en béton. Choix des structures. Voirie en béton “Les 10 Commandements” Choix des matériaux. 1 - Prévoir un support homogène et de portance convenable. Analyse comparative des coûts. 2 - Donner à la chaussée un profil (en travers et/ou en long) permettant de collecter les eaux de surface et les évacuer en dehors de la chaussée. Estimation globale du coût. Conception appropriée Formulation adéquate du béton 3 - Dimensionner la chaussée en fonction du trafic, du taux de croissance du trafic, de la période de service prévue et de la portance du sol. 4 - Prévoir des joints de retrait/flexion transversaux dont l’espacement est fonction de l’épaisseur de la dalle. 5 - Prévoir des joints longitudinaux quand la largeur de la voirie est > 4,5 m. Le cas échéant, prévoir des joints de dilatation. 6 - Exiger un béton conforme aux normes NF P 98-170 et NF EN 206-1 Le ciment doit être conforme à la norme NF EN 197-1. Il est utilisé en quantité suffisante : 300 à 350 kg/m3 béton. Les granulats doivent être conformes à la norme XP P 18-540. La teneur en eau doit être limitée. Le rapport (en poids) de l’eau efficace et du ciment ne doit pas dépasser la valeur 0,45. Soit E/C < 0,45. L’utilisation d’un adjuvant entraîneur d’air est obligatoire. Abaque de dimensionnement sur chaussée à faible trafic, calcul de l’épaisseur par rapport au trafic cumulé et à la portance. Votre contact : Agence Routes et Environnement Tél. 01 34 77 77 70 - fax : 01 34 77 77 68 - [email protected] Mise en œuvre soignée 7 - Prévoir en fonction des conditions atmosphériques, l’arrosage de la plate-forme support de la chaussée immédiatement avant la mise en œuvre du béton. 8 - Imposer la vibration du béton. 9 - Prescrire un traitement de surface du béton adapté au trafic, à l’importance de la voirie et à l’esthétique recherchée. 10 - Imposer la cure du béton frais. La norme NF EN 206-1 remplace depuis janvier 2005 la norme NF XP 18-305. La norme NF EN 13877-1 remplace la norme NF P 98-170 partiellement (partie matériau béton). Schéma de principe de fonctionnement d’un Maturomètre MTR 202 Calcul de l'âge équivalent à 20°C par la loi d'Arrhenius te = Age réel du béton (heures) t 0 E exp R 1 1 293 Θ(τ)+273 dt 1 B A Age équivalent à 20°C Sommaire Mémorisation et affichage des résultats B Age équivalent à 20°C Résistance en MPa L’expérience a démontré qu’il n’est pas toujours possible de trouver une énergie d’activation apparente unique pour décrire l’influence de la température sur la vitesse des réactions d’hydratation du béton au jeune âge ; c’est le cas des bétons "à période dormante longue" comme certains bétons fortement adjuvantés. Dans ce cas, il est proposé d’établir une courbe de référence légèrement différente de celle des bétons courants en distinguant la période dormante de la période de montée en résistance du béton. La période dormante est alors modélisée en y associant une énergie d’activation particulière, a priori différente de celle qui caractérise le durcissement du béton (doublet d’énergies d’activation Ea1 et Ea2). Le Capteur Numérique La notion de doublet d’énergies d’activation apparentes du béton constitue une amélioration de la maturométrie pour traduire l’état de durcissement des bétons à période dormante longue. Pour aller plus loin, le maturomètre MTR 202 offre la possibilité d’utiliser le concept de triplet d’énergies d’activation apparentes dans le cas d’études spécifiques où l’intérêt serait de caractériser le durcissement du béton non seulement pendant le jeune âge, mais également à moyen terme. En plus des énergies d’activation relatives à la période dormante et à la période de jeune âge (Ea1 et Ea2), une troisième valeur d’énergie d’activation est utilisée pour le moyen terme (Ea3). La transition entre le jeune âge et le moyen terme est alors définie par l’atteinte du taux maximal d’hydratation du ciment. Page suivante www.ccb.be Assistance Technique Prestation Maturométrie Thermiques et mécaniques Innovation du MTR A202 Une, deux ou trois énergies d’activation 260 Grand Route B-7530 Gaurain-Ramecroix Tel. : 32 (0) 69 25 26 26 Fax : 32 (0) 69 25 26 41 dt Courbe de référence Résistance en MPa Température du béton dans l'ouvrage (c°) Température mesurée dans l'ouvrage 1 293 Θ(τ)+273 CCB La mesure de la température du béton dans l’ouvrage s’effectue à l’aide de capteurs numériques Dallas Semiconductor de type DS18B20, d’une taille comparable à celle d’un transistor. Parmi les avantages de ce capteur, on peut citer : g g g g g g g La capture de la température au niveau du composant, Le convertisseur analogique/numérique embarqué, Une très bonne immunité aux parasites, Une grande distance de câble possible (testé jusqu’à 30 m), La précision garantie par le constructeur. Les mesures de température s’effectuent en degrés Celsius (°C) avec une précision de ± 0.5 °C entre 0 °C et + 85 °C. Les sondes sont rendues étanches à l’aide d’une gaine thermorétractable adhésive. Departement technico-commercial Contact Maturométrie : Caractéristiques du maturomètre MTR 202 g g g g g g g g g g 12 voies d’acquisition de la température du béton ; 3 voies d’acquisition de la température ambiante ; Mesure de la température effectuée à l’aide de sondes équipées d’un capteur numérique ; Mémorisation de 8 courbes de référence ; Calcul de l’âge équivalent selon la loi d’Arrhenius pour une température de référence égale à 20 °C ; Prise en compte de l’énergie d’activation apparente du béton selon 3 cas : − bétons courants (1 énergie d’activation) − bétons « à période dormante longue » (2 énergies d’activation) − études spécifiques (3 énergies d’activation) Alimentation secteur ou batterie pour autonomie d’une semaine ; Affichage en temps réel : − température du béton & température ambiante en °C ; − âge réel et âge équivalent à 20 °C du béton en heure ; − résistance mécanique du béton en MPa ; Mémorisation des données (températures/âges/ résistances) ; Transfert sur PC via câble RS232 ou USB ; Tel : 32 (0) 69 25 26 74 E-mail : [email protected] Références chantiers - Maturométrie Chantier Maître d'œuvre Entreprises Période Pont Gustave Flaubert à Rouen DDE - Seine Maritime Quille Eiffage Construction 2005 - 2006 Contournement d'Angers SCAO SOCASO Dodin 2005 - 2006 RN 106 DDE du Gars Demathieu & Bard 2005 - 2006 Tunnel Maurice Lemaire Scetautoroute Eiffage Construction Bouygues 2005 - 2007 Viaduc de la Laize Conseil général du Calvados Quille 2004 - 2006 Viaducs de la Risle et du Bec (A28) Alis Quille 2003 - 2005 EPR Flamanville EDF Quille 2007 - 2010 A14 - Echangeur Chambourcy Bouygues GTM 2008 Viaduc de la Durance Etat Campenon Bernard 2007 - 2008 Références chantiers - Suivis thermiques Chantier Maître d'œuvre Entreprises Période Radier de la Tour Granite (La Défense) COTEBA Sogea Construction 2005 Place de l'étoile (Strasbourg) - Eiffage Construction Pertuy 2006 Passerelle de l'Ile Seguin SETEC Bouygues TP 2007 Création icom-id 02 32 35 18 21 - Mars 2008 - Crédit Photos : Thierry Mamberti, GSM. t te = exp ER 0 CCB La technique de la "Maturométrie" : un suivi contrôlé de la maturation du béton Evaluation des résistances à court terme du béton : Bétonnage par temps froid CEM III/A 52,5L-LH CE PM-ES CP1 NF de Gargenville Vue en coupe d'un pylône et section modélisée pour les simulations : ( Dimensions en millimètres ) 9500 Section modélisée g Application de la Maturométrie g g g g g ptimisation des formulations de béton par simulations O thermomécaniques, ptimisation des conditions de mise en œuvre (coffrage, O isolation, chauffage, refroidissement, …) par simulations thermomécaniques, ptimisation des cycles de décoffrage du béton en O atelier de préfabrication, en génie civil et en bâtiment par suivis thermomécaniques dans l’ouvrage, R17391 350 Section modélisée et maillage Point 1 x : 3.19 y : 5.74 imulations thermomécaniques (pylônes) : S Les simulations thermomécaniques ont été utilisées pour évaluer l’impact de la température du béton, de la température extérieure et du vent sur la montée en résistance du béton dans l’ouvrage. Les résultats obtenus ont facilité la cadence des coulages et les conditions d'exécution sur le chantier (isolation du coffrage extérieur, chauffage à l'intérieur des pylônes, bétonnage à l'eau chaude). Section modélisée et maillage x : 3.19 y : 5.74 Points : Point 1 (7.00:4.48) Influence de la température du béton frais et de l’isolant sur la résistance à la compression du béton au point 1 Temps nécessaire pour atteindre une résistance à la compression de 10 MPa au point 1. Explications des courbes ci-dessus : Les courbes permettent de montrer que, par rapport aux hypothèses initiales de simulation et pour répondre aux objectifs fixés, à savoir un décoffrage à 17 heures d'âge avec une résistance minimale de 10 MPa, le béton frais devra avoir une température initiale de 22 °C et être coulé dans un coffrage isolant. révention d’un endommagement lié à des écarts ou P des élévations de températures importants, grâce aux simulations et suivis thermiques dans l’ouvrage, S uivi de la régularité du matériau béton grâce aux suivis de conformité de la production. s Pont Gustave Flaubert à Rouen Assistance Technique Maturométrique sur chantier : Estimation des résistances mécaniques par des suivis thermiques dans l’ouvrage. Etape 1 : Cahier des charges techniques Définition des besoins de l’entreprise cliente et proposition de prestation Etape 2 : Avant chantier Etablissement d’un cahier des charges technique avec l’entreprise cliente et éventuellement ses fournisseurs, permettant de définir l’objectif de l’application et de bâtir une proposition de prestations par CCB. Points : Point 1 (7.00:4.48) 350 ptimisation simultanée de la formulation béton et O des conditions de mise en œuvre en travaillant sur l’ensemble des paramètres figurant dans les deux cas précédents. ère étape : 1 R1913 9500 Section modélisée 3ème étape : 3ème cas : Cette étape se conclut par un Rapport Technique. Point 1 4300 L’application de la maturométrie a pour objectif l’optimisation technico-économique du béton, tant dans R1913 sa phase de formulation que dans sa phase de mise en œuvre. L’utilisation de cette méthode permet d’obtenir R17391 des améliorations dans les principaux cas suivants : Influence de la température du béton frais et de l’isolant sur la résistance du béton au point 1. (Température au point 1 en fonction du temps et résistance à la compression à l’instant du décoffrage) le cadre des missions techniques développées au sein de son département technico-commercial, CCB propose une prestation "maturométrie". L’application de cette démarche peut se décomposer en trois étapes sachant que les étapes 2 et 3 peuvent s’exécuter séparément. 2ème étape : Assistance technique "Maturométrie" avant démarrage du chantier. Cette assistance peut se décomposer de la façon suivante : Détermination des résistances requises et température maximale du béton à court terme (sur un maximum de 48 heures). Détermination des différentes options de mise en œuvre retenues par l’entreprise : • nature des coffrages, • géométrie de l’ouvrage, • isolation, chauffage… A ce stade, 3 cas sont envisageables : ère cas : 1 Les conditions de mise en œuvre sont imposées ; on recherche alors une formulation béton optimisée, à savoir : • choix des constituants (ciment, additions, adjuvants, …) • choix des paramètres de formulation (rapport E/C, dosages des constituants, …) • etc. 2ème cas : La formulation béton est imposée ; la maturométrie aura pour but la recherche des conditions optimales de mise en œuvre, à savoir : • préconisation d’une température minimale du béton frais, • conditions d’isolation ou de maintien en température, • nature et durée du coffrage, • etc. Simulations thermiques et/ou thermomécaniques Contour nem ent nord d'Angers Tranchée couverte de l'autoroute A11 Evaluation des résistances à court terme du béton : influence des adjuvants sur la résistance à court terme du béton Entreprise : Dodin Maître d'œuvre : SCAO-SOCASO BPE : Unibéton Ouest - Pays de Loire Maturométrie : Piédroits (l :15,0 m ; h : 5,95 à 6,2 m ; épaisseur 0,5 à 0,7 m) Traverse (l :15,0 m ; L : 29 m ; épaisseur 0,7 m) Ciment Utilisé : Prévision de l’évolution thermique et/ou de la résistance mécanique du béton dans l’ouvrage, avant sa mise en oeuvre - Dosages des constituants - Courbe de dégagement de chaleur adiabatique - Courbe d’étalonnage - Energie(s) d’activation apparente(s) - Température à l’état frais CEM II/A-LL 42,5R CE PM CP2 NF d’Airvault Ouvrage : Simulations thermomécaniques des piédroits de la tranchée - Géométrie - Nature et épaisseur du coffrage - Phasage de bétonnage prévu - Conditions de bétonnage (température min. et max., vent) couverte : Objectif : selon l’adjuvant utilisé, vérifier que la résistance à la compression dans l’ouvrage est supérieure à 5 MPa après 14 heures de maturation dans différentes conditions météorologiques. Etape 3 : Pendant chantier Suivis thermomécaniques Mesure in situ de l’évolution thermique et estimation de la résistance mécanique du béton dans l’ouvrage Paramètres de simulation Béton : Établissement de la courbe de référence du béton : Courbe d’étalonnage Energie(s) d’activation apparente(s) Formation du personnel chantier à l’utilisation du maturomètre MTR202 - Maître d’œuvre et entreprise - Mise à disposition sous contrat d’un ou plusieurs maturomètres MTR 202 Détermination des énergies d’activation apparentes et des courbes de référence : courbes de montée en résistance du béton en fonction de l’âge équivalent à 20 °C. pour la durée du chantier Recherche d’une formulation béton optimisée pour des conditions de mise en œuvre imposées : Résistance à la compression (MPa) Entreprises : Groupement d’entreprises Quille/Eiffage Construction Maître d'œuvre : DDE Seine Maritime BPE : Groupement momentané d’entreprises CEMEX Béton de France Nord Ouest / BRN Le Foll / Unibéton Normandie Maturométrie : Tours d'accès - Pylônes Ciment utilisé : 4300 L’utilisation de la maturométrie apporte une réponse à ces interrogations. Le principe consiste à suivre l’évolution thermique pour évaluer en temps réel l’évolution mécanique du béton dans l’ouvrage, intégrant ainsi l’ensemble des facteurs influençant cette évolution : composition du béton, géométrie de l’ouvrage, nature du coffrage, isolation, température initiale du béton frais… Les prestations de CCB Dans Température du béton au point 1 (°C) e moyen le plus couramment utilisé est l’éprouvette dite L "d’information" pour laquelle se pose généralement le problème du mode de conservation. La représentativité des résultats mécaniques ainsi obtenus, par rapport aux résistances du béton dans l’ouvrage, en dépend largement. g P o n t G us t ave Flauber t à Rouen Résistance à la compression au point 1 (MPa) Depuis toujours, les entreprises et les maîtres d’oeuvre s’interrogent, au démarrage d’un chantier, sur les moyens à employer en terme de contrôle mécanique à court terme du béton pour améliorer la productivité, tout en assurant la sécurité absolue lors des phases de décoffrage. Page suivante Température du béton (°C) Sommaire Explications des courbes ci-dessus : Pour chaque béton, la mesure des résistances mécaniques, en fonction du temps et selon deux histoires thermiques différentes, permet de déterminer leur énergie d’activation apparente et leur courbe de référence. L’association de la courbe de dégagement de chaleur de chaque béton permet ensuite de procéder aux simulations thermomécaniques. Le décalage des courbes de montée en température des deux bétons, sous l’effet de l’hydratation du ciment, indique un effet secondaire retardateur pour le superplastifiant N°2. Choix des constituants (ciment, addition, adjuvants, …) Choix des paramètres de formulation (rapport E/C, dosages constituants, …) Etc. Recherche des conditions optimales de mise en œuvre pour une formule de béton donnée : Température minimale du béton frais, Conditions d’isolation ou de maintien en température, Nature et durée de coffrage, Etc. Validation de la courbe de référence lors du premier bétonnage Conseil pour le suivi de la conformité du béton pendant le chantier Suivi technique par l’ingénieur technico-commercial de CCB et le CTG Bilan en fin de chantier La technique de la "Maturométrie" : un suivi contrôlé de la maturation du béton Sommaire Evaluation des résistances à court terme du béton : Bétonnage par temps froid Vue en coupe d'un pylône et section modélisée pour les simulations : ( Dimensions en millimètres ) 9500 Section modélisée g Application de la Maturométrie Point 1 4300 L’application de la maturométrie a pour objectif l’optimisation technico-économique du béton, tant dans R1913 sa phase de formulation que dans sa phase de mise en œuvre. L’utilisation de cette méthode permet d’obtenir R17391 des améliorations dans les principaux cas suivants : g g g g g ptimisation des formulations de béton par simulations O thermomécaniques, ptimisation des conditions de mise en œuvre (coffrage, O isolation, chauffage, refroidissement, …) par simulations thermomécaniques, ptimisation des cycles de décoffrage du béton en O atelier de préfabrication, en génie civil et en bâtiment par suivis thermomécaniques dans l’ouvrage, 350 Section modélisée et maillage x : 3.19 y : 5.74 imulations thermomécaniques (pylônes) : S Les simulations thermomécaniques ont été utilisées pour évaluer l’impact de la température du béton, de la température extérieure et du vent sur la montée en résistance du béton dans l’ouvrage. Les résultats obtenus ont facilité la cadence des coulages et les conditions d'exécution sur le chantier (isolation du coffrage extérieur, chauffage à l'intérieur des pylônes, bétonnage à l'eau chaude). Section modélisée et maillage x : 3.19 y : 5.74 Points : Point 1 (7.00:4.48) Influence de la température du béton frais et de l’isolant sur la résistance à la compression du béton au point 1 Temps nécessaire pour atteindre une résistance à la compression de 10 MPa au point 1. Explications des courbes ci-dessus : Les courbes permettent de montrer que, par rapport aux hypothèses initiales de simulation et pour répondre aux objectifs fixés, à savoir un décoffrage à 17 heures d'âge avec une résistance minimale de 10 MPa, le béton frais devra avoir une température initiale de 22 °C et être coulé dans un coffrage isolant. révention d’un endommagement lié à des écarts ou P des élévations de températures importants, grâce aux simulations et suivis thermiques dans l’ouvrage, S uivi de la régularité du matériau béton grâce aux suivis de conformité de la production. s Pont Gustave Flaubert à Rouen Etape 1 : Cahier des charges techniques Définition des besoins de l’entreprise cliente et proposition de prestation Etape 2 : Avant chantier Etablissement d’un cahier des charges technique avec l’entreprise cliente et éventuellement ses fournisseurs, permettant de définir l’objectif de l’application et de bâtir une proposition de prestations par CCB. Points : Point 1 (7.00:4.48) 350 Assistance Technique Maturométrique sur chantier : Estimation des résistances mécaniques par des suivis thermiques dans l’ouvrage. ère étape : 1 R1913 R17391 ptimisation simultanée de la formulation béton et O des conditions de mise en œuvre en travaillant sur l’ensemble des paramètres figurant dans les deux cas précédents. Cette étape se conclut par un Rapport Technique. Point 1 9500 Section modélisée 3ème étape : 3ème cas : 2ème étape : Assistance technique "Maturométrie" avant démarrage du chantier. Cette assistance peut se décomposer de la façon suivante : Détermination des résistances requises et température maximale du béton à court terme (sur un maximum de 48 heures). Détermination des différentes options de mise en œuvre retenues par l’entreprise : • nature des coffrages, • géométrie de l’ouvrage, • isolation, chauffage… A ce stade, 3 cas sont envisageables : ère cas : 1 Les conditions de mise en œuvre sont imposées ; on recherche alors une formulation béton optimisée, à savoir : • choix des constituants (ciment, additions, adjuvants, …) • choix des paramètres de formulation (rapport E/C, dosages des constituants, …) • etc. 2ème cas : La formulation béton est imposée ; la maturométrie aura pour but la recherche des conditions optimales de mise en œuvre, à savoir : • préconisation d’une température minimale du béton frais, • conditions d’isolation ou de maintien en température, • nature et durée du coffrage, • etc. Simulations thermiques et/ou thermomécaniques Contour nem ent nord d'Angers Tranchée couverte de l'autoroute A11 Evaluation des résistances à court terme du béton : influence des adjuvants sur la résistance à court terme du béton Entreprise : Dodin Maître d'œuvre : SCAO-SOCASO BPE : Unibéton Ouest - Pays de Loire Maturométrie : Piédroits (l :15,0 m ; h : 5,95 à 6,2 m ; épaisseur 0,5 à 0,7 m) Traverse (l :15,0 m ; L : 29 m ; épaisseur 0,7 m) Ciment Utilisé : Prévision de l’évolution thermique et/ou de la résistance mécanique du béton dans l’ouvrage, avant sa mise en oeuvre - Dosages des constituants - Courbe de dégagement de chaleur adiabatique - Courbe d’étalonnage - Energie(s) d’activation apparente(s) - Température à l’état frais CEM II/A-LL 42,5R CE PM CP2 NF d’Airvault Ouvrage : Simulations thermomécaniques des piédroits de la tranchée - Géométrie - Nature et épaisseur du coffrage - Phasage de bétonnage prévu - Conditions de bétonnage (température min. et max., vent) couverte : Objectif : selon l’adjuvant utilisé, vérifier que la résistance à la compression dans l’ouvrage est supérieure à 5 MPa après 14 heures de maturation dans différentes conditions météorologiques. Etape 3 : Pendant chantier Suivis thermomécaniques Mesure in situ de l’évolution thermique et estimation de la résistance mécanique du béton dans l’ouvrage Paramètres de simulation Béton : Établissement de la courbe de référence du béton : Courbe d’étalonnage Energie(s) d’activation apparente(s) Formation du personnel chantier à l’utilisation du maturomètre MTR202 - Maître d’œuvre et entreprise - Mise à disposition sous contrat d’un ou plusieurs maturomètres MTR 202 Détermination des énergies d’activation apparentes et des courbes de référence : courbes de montée en résistance du béton en fonction de l’âge équivalent à 20 °C. pour la durée du chantier Recherche d’une formulation béton optimisée pour des conditions de mise en œuvre imposées : Résistance à la compression (MPa) CEM III/A 52,5L-LH CE PM-ES CP1 NF de Gargenville Influence de la température du béton frais et de l’isolant sur la résistance du béton au point 1. (Température au point 1 en fonction du temps et résistance à la compression à l’instant du décoffrage) le cadre des missions techniques développées au sein de son département technico-commercial, CCB propose une prestation "maturométrie". L’application de cette démarche peut se décomposer en trois étapes sachant que les étapes 2 et 3 peuvent s’exécuter séparément. Température du béton (°C) Entreprises : Groupement d’entreprises Quille/Eiffage Construction Maître d'œuvre : DDE Seine Maritime BPE : Groupement momentané d’entreprises CEMEX Béton de France Nord Ouest / BRN Le Foll / Unibéton Normandie Maturométrie : Tours d'accès - Pylônes Ciment utilisé : 4300 L’utilisation de la maturométrie apporte une réponse à ces interrogations. Le principe consiste à suivre l’évolution thermique pour évaluer en temps réel l’évolution mécanique du béton dans l’ouvrage, intégrant ainsi l’ensemble des facteurs influençant cette évolution : composition du béton, géométrie de l’ouvrage, nature du coffrage, isolation, température initiale du béton frais… Les prestations de CCB Dans Température du béton au point 1 (°C) e moyen le plus couramment utilisé est l’éprouvette dite L "d’information" pour laquelle se pose généralement le problème du mode de conservation. La représentativité des résultats mécaniques ainsi obtenus, par rapport aux résistances du béton dans l’ouvrage, en dépend largement. g P o n t G us t ave Flauber t à Rouen Résistance à la compression au point 1 (MPa) Depuis toujours, les entreprises et les maîtres d’oeuvre s’interrogent, au démarrage d’un chantier, sur les moyens à employer en terme de contrôle mécanique à court terme du béton pour améliorer la productivité, tout en assurant la sécurité absolue lors des phases de décoffrage. Page suivante Explications des courbes ci-dessus : Pour chaque béton, la mesure des résistances mécaniques, en fonction du temps et selon deux histoires thermiques différentes, permet de déterminer leur énergie d’activation apparente et leur courbe de référence. L’association de la courbe de dégagement de chaleur de chaque béton permet ensuite de procéder aux simulations thermomécaniques. Le décalage des courbes de montée en température des deux bétons, sous l’effet de l’hydratation du ciment, indique un effet secondaire retardateur pour le superplastifiant N°2. Choix des constituants (ciment, addition, adjuvants, …) Choix des paramètres de formulation (rapport E/C, dosages constituants, …) Etc. Recherche des conditions optimales de mise en œuvre pour une formule de béton donnée : Température minimale du béton frais, Conditions d’isolation ou de maintien en température, Nature et durée de coffrage, Etc. Validation de la courbe de référence lors du premier bétonnage Conseil pour le suivi de la conformité du béton pendant le chantier Suivi technique par l’ingénieur technico-commercial de CCB et le CTG Bilan en fin de chantier Schéma de principe de fonctionnement d’un Maturomètre MTR 202 Calcul de l'âge équivalent à 20°C par la loi d'Arrhenius te = Age réel du béton (heures) t 0 E exp R 1 1 293 Θ(τ)+273 dt 1 1 293 Θ(τ)+273 dt Courbe de référence B A Age équivalent à 20°C B Age équivalent à 20°C Résistance en MPa L’expérience a démontré qu’il n’est pas toujours possible de trouver une énergie d’activation apparente unique pour décrire l’influence de la température sur la vitesse des réactions d’hydratation du béton au jeune âge ; c’est le cas des bétons "à période dormante longue" comme certains bétons fortement adjuvantés. Dans ce cas, il est proposé d’établir une courbe de référence légèrement différente de celle des bétons courants en distinguant la période dormante de la période de montée en résistance du béton. La période dormante est alors modélisée en y associant une énergie d’activation particulière, a priori différente de celle qui caractérise le durcissement du béton (doublet d’énergies d’activation Ea1 et Ea2). Imprimé sur papier garantissant une gestion des forêts respecteuse de l’environnement Assistance Technique Prestation Maturométrie Thermiques et mécaniques Le Capteur Numérique La notion de doublet d’énergies d’activation apparentes du béton constitue une amélioration de la maturométrie pour traduire l’état de durcissement des bétons à période dormante longue. Pour aller plus loin, le maturomètre MTR 202 offre la possibilité d’utiliser le concept de triplet d’énergies d’activation apparentes dans le cas d’études spécifiques où l’intérêt serait de caractériser le durcissement du béton non seulement pendant le jeune âge, mais également à moyen terme. En plus des énergies d’activation relatives à la période dormante et à la période de jeune âge (Ea1 et Ea2), une troisième valeur d’énergie d’activation est utilisée pour le moyen terme (Ea3). La transition entre le jeune âge et le moyen terme est alors définie par l’atteinte du taux maximal d’hydratation du ciment. 260 Grand Route B-7530 Gaurain-Ramecroix Tel. : 32 (0) 69 25 26 26 Fax : 32 (0) 69 25 26 41 www.ccb.be Mémorisation et affichage des résultats Innovation du MTR A202 Une, deux ou trois énergies d’activation CCB La mesure de la température du béton dans l’ouvrage s’effectue à l’aide de capteurs numériques Dallas Semiconductor de type DS18B20, d’une taille comparable à celle d’un transistor. Parmi les avantages de ce capteur, on peut citer : g g g g g g g La capture de la température au niveau du composant, Le convertisseur analogique/numérique embarqué, Une très bonne immunité aux parasites, Une grande distance de câble possible (testé jusqu’à 30 m), La précision garantie par le constructeur. Les mesures de température s’effectuent en degrés Celsius (°C) avec une précision de ± 0.5 °C entre 0 °C et + 85 °C. Les sondes sont rendues étanches à l’aide d’une gaine thermorétractable adhésive. Departement technico-commercial Contact Maturométrie : Caractéristiques du maturomètre MTR 202 g g g g g g g g g g 12 voies d’acquisition de la température du béton ; 3 voies d’acquisition de la température ambiante ; Mesure de la température effectuée à l’aide de sondes équipées d’un capteur numérique ; Mémorisation de 8 courbes de référence ; Calcul de l’âge équivalent selon la loi d’Arrhenius pour une température de référence égale à 20 °C ; Prise en compte de l’énergie d’activation apparente du béton selon 3 cas : − bétons courants (1 énergie d’activation) − bétons « à période dormante longue » (2 énergies d’activation) − études spécifiques (3 énergies d’activation) Alimentation secteur ou batterie pour autonomie d’une semaine ; Affichage en temps réel : − température du béton & température ambiante en °C ; − âge réel et âge équivalent à 20 °C du béton en heure ; − résistance mécanique du béton en MPa ; Mémorisation des données (températures/âges/ résistances) ; Transfert sur PC via câble RS232 ou USB ; Tel : 32 (0) 69 25 26 74 E-mail : [email protected] Références chantiers - Maturométrie Chantier Maître d'œuvre Entreprises Période Pont Gustave Flaubert à Rouen DDE - Seine Maritime Quille Eiffage Construction 2005 - 2006 Contournement d'Angers SCAO SOCASO Dodin 2005 - 2006 RN 106 DDE du Gars Demathieu & Bard 2005 - 2006 Tunnel Maurice Lemaire Scetautoroute Eiffage Construction Bouygues 2005 - 2007 Viaduc de la Laize Conseil général du Calvados Quille 2004 - 2006 Viaducs de la Risle et du Bec (A28) Alis Quille 2003 - 2005 EPR Flamanville EDF Quille 2007 - 2010 A14 - Echangeur Chambourcy Bouygues GTM 2008 Viaduc de la Durance Etat Campenon Bernard 2007 - 2008 Références chantiers - Suivis thermiques Chantier Maître d'œuvre Entreprises Période Radier de la Tour Granite (La Défense) COTEBA Sogea Construction 2005 Place de l'étoile (Strasbourg) - Eiffage Construction Pertuy 2006 Passerelle de l'Ile Seguin SETEC Bouygues TP 2007 Création icom-id 02 32 35 18 21 - Mars 2008 - Crédit Photos : Thierry Mamberti, GSM. Température du béton dans l'ouvrage (c°) Température mesurée dans l'ouvrage Résistance en MPa Sommaire t te = exp ER 0 CCB Aide à la mise en œuvre Sommaire Aide à la mise en œuvre Vous êtes une entreprise de préfabrication et vous recherchez des gains de productivité, des qualités de parement irréprochables de vos pièces en béton, des améliorations des conditions de travail. Ciments Calcia a mis en place une démarche de partenariat avec ses clients. Le partenaire : Ciments Calcia s’engage auprès de vous et vous propose des bétons autoplaçants basé sur des mortiers et bétons non ségrégants qui se mettent en place sans vibration. Prépare le cahier des charges, précise ses objectifs et s’engage à réaliser des bétons suivant la formulation BAP. S’engage à adapter son outil industriel à la fabrication du BAP. Le BAP ne repose pas uniquement sur une formulation particulière du béton, mais allie les savoir-faire réciproques d’un industriel, de CCB et d’Axim. Ciments Calcia : Formule un BAP adapté à vos besoins. Mise en œuvre murs préfabriqués Vous accompagne lors du passage à la phase industrielle. Ensemble : C’est une approche globale client/fournisseur Réalisons une étude économique. Étudions l’adaptabilité de l’outil industriel au BAP. La démarche globale comprend : Une étude de l’adaptabilité de l’outil industriel. Effectuons des essais industriels sur site. Engageons nous à travailler à des développements novateurs. Une aide à la rédaction du cahier des charges. Une formulation spécifique du béton. Une validation sur site de la formule. Un conseil pour l’adaptation du process de fabrication. Une analyse de la rentabilité. Votre contact : Etienne Danniau Technico-commercial - Tél : 32 (0) 69 25 26 26 Amélioration de la productivité Sommaire CCB Amélioration de la productivité Optimisation de l’étuvage Maîtrise du temps de coffrage Vous voulez être capable de déterminer l’échéance de décoffrage ou de mise en précontrainte du béton sans casser d’éprouvettes d’information. Vous êtes une entreprise de préfabrication, ou une entreprise en charge d’un ouvrage exceptionnel, vous choisissez l’étuvage du béton pour accélérer ses performances aux jeunes âges. L’application de la maturométrie, technique mise au point par le laboratoire central du Groupe (CTG), vous le permet. Nos ingénieurs technico-commerciaux vous conseillent sur le choix des paramètres du cycle d’étuvage : - Température et durée de la préprise. Le principe consiste à évaluer en temps réel l’évolution thermique et mécanique du béton dans l’ouvrage en cours de réalisation. Il permet d’intégrer l’ensemble des facteurs influençant cette évolution : - Vitesse de montée et de descente en température. - Température et durée du palier. - Traitement des bétons après l’étuvage. Préfabrication - Composition du béton, géométrie de l’ouvrage, nature du coffrage. - Conditions de stockage des pièces étuvées. - Isolation ou chauffage du béton, température initiale du béton frais. Ils vous guident sur le choix des ciments et des dosages les mieux adaptés à votre cycle d’étuvage. L’utilisation de la maturométrie à la réalisation du chantier consiste : Ils s’appuient sur les compétences et les moyens du laboratoire central du groupe (CTG) capable de reproduire tous les cycles d’étuvage. - À mesurer les variations de température en différents points de l’ouvrage. Grâce à Optibéton, logiciel de formulation des bétons, ils vous proposeront la formule optimale. En utilisant CIMS 2D, logiciel de simulation thermomécanique, ils vous aideront à optimiser vos cycles d’étuvage. - À déterminer une courbe de référence du béton. - À transformer ces enregistrements en résistance mécanique réelle dans l’ouvrage. L’application de cette nouvelle technique permet un gain de temps considérable pour l’entreprise, un suivi de la régularité des productions de béton et un suivi des gradients thermiques dans l’ouvrage, ce qui contribuera à la limitation de la fissuration. Croquis Maturométrie Courbe d’étalonnage du béton Votre contact : Etienne Danniau Technico-commercial - Tél : 32 (0) 69 25 26 26 Formulation des bétons Sommaire Rédaction du cahier des charges - Formulation des bétons Formulation des bétons Vous êtes entrepreneur ou fournisseur de matériaux composites à base de liants hydrauliques (coulis, mortiers, graves, bétons), l’équipe technico-commerciale de CCB met à votre disposition les outils de diagnostic et de formulation développés par le Groupe. Méthode MBE (Mortier de Béton Equivalent) Cette nouvelle méthode reconnue mise au point au CTG, adoptée par tous les grands laboratoires, permet d’évaluer la compatibilité entre ciment et adjuvant (voir p. 186) pour la formule de béton à étudier. Elle permet d’identifier l’adjuvant conduisant à la meilleure solution technico-économique, celui présentant le meilleur maintien rhéologique et définit son mode d’introduction le mieux adapté au besoin. OPTIBETON Ce logiciel de formulation, mis au point au CTG, s’appuie sur les principes les plus récents de formulation et d’anticipation des performances du béton. Il répond à tous les besoins en matière de béton : du béton de tuyaux, de pavés, de dalles, jusqu’au béton de bâtiment, béton d’ouvrage d’art et béton à hautes performances. Ce logiciel intègre la composante économique de la formulation et assure ainsi l’obtention de la formule la plus appropriée aux contraintes technico-économiques. Courbe granulaire du béton Votre contact : Etienne Danniau Technico-commercial - Tél : 32 (0) 69 25 26 26 La méthode MBE Compatibilité ciment/adjuvant Sommaire Compatibilité ciment/adjuvant Description Les adjuvants sont utilisés dans les coulis, mortiers et bétons pour améliorer une ou plusieurs de leurs propriétés à l’état frais et/ou durcis. Ils permettent d’optimiser les formulations de bétons et sont incontournables pour la fabrication des bétons spéciaux tels que les BAN, BAP et BHP. Encore faut-il bien connaître les adjuvants, les utiliser correctement et procéder à certains essais. L’action d’un adjuvant varie suivant son dosage, sa séquence d’introduction, le ciment utilisé et aussi en fonction de la composition du béton (éléments fins en particulier), le malaxage (plus ou moins long et énergique), la mise en œuvre et les conditions climatiques. Viaduc de l’A28 Le couple ciment/adjuvant est très important en particulier pour les dernières générations de super-plastifiants qui font appel à une chimie très fine et des molécules de plus en plus longues et spécifiques. La compatibilité du couple ciment/adjuvant est donc nécessaire pour éviter des problèmes éventuels de rhéologie (perte rapide de la maniabilité au cours du transport, prise rapide…). Si l’efficacité d’un superplastifiant dépend du ciment utilisé, la température intervient également pour une grande part et le comportement en labo à “20°C” peut être très différent sur chantier à “30°C”. Ainsi certains couples ciment/adjuvant sont plus sensibles que d’autres à des variations de dosage de l’adjuvant ou de températures du béton. L’incompatibilité ciment/adjuvant reste peu fréquente car les fabricants d’adjuvants testent leurs produits avec plusieurs ciments avant de les commercialiser, ils proposent une gamme de produits qui permet de faire le choix de l’adjuvant le plus adapté au béton en fonction des caractéristiques recherchées (temps de maniabilité, résistance à court terme…). On notera également que lorsque plusieurs adjuvants sont utilisés, il peut exister une incompatibilité entre eux (par exemple un adjuvant contenant un anti-mousse qui neutralise l’effet d’un entraîneur d’air). Facteurs influents Les facteurs du ciment, qui jouent un rôle dans cette compatibilité, sont entre-autres : - la teneur en C3A du clinker, - la nature et le dosage du régulateur de prise (gypse), - la teneur en alcalin soluble. Pour vous aider à choisir le meilleur couple ciment/adjuvant, l’assistance technique de CCB utilise la méthode MBE dans notre laboratoire central CTG et notre laboratoire à Gaurain-Ramecroix. Voir le guide des adjuvants de la rubrique “Nos services” Qualité des parements Sommaire Compatibilité ciment/adjuvant - Qualité des parements Qualité des parements Description du phénomène L’aspect d’un parement résulte de l’action de la lumière sur le béton et de la perception de l’œil. Le résultat de cette perception dépend de la texture du parement qui absorbe plus ou moins la lumière et de la teinte plus ou moins claire de ce béton. La qualité d’un parement est donc appréciée en fonction de la présence de défauts de texture et de défauts de teinte. Les défauts de texture sont principalement dûs à des arrachages, des épaufrures, à la présence de fissures de toutes natures et de bulles plus ou moins grosses. Les défauts de teinte sont liés à des hétérogénéités de couleur qui peuvent avoir différentes origines. . Causes (défauts de texture) Les arrachages et les épaufrures ont pour origine soit une absence de produit démoulant, soit un décoffrage trop précoce. La fissuration a pour origine différentes causes qui sont traitées dans le présent guide à la page 190. Le bullage est lié à différents facteurs : une composition de béton appauvrie en éléments fins, une consistance non adaptée à la technique de mise en œuvre, une vibration insuffisante, une géométrie d’ouvrage compliquée et à la nature de la peau coffrante. Démarche préventive Formuler le besoin du maître d’ouvrage ou du maître d’œuvre en s’appuyant sur le fascicule de documentation de l’AFNOR P 18-503 qui fixe les critères d’acceptation d’un parement ou CUR-aanbeleving 100 aux Pays Bas. Formuler le béton en optimisant sa compacité et en adaptant sa consistance à la méthode de mise en œuvre. Soigner le nettoyage des coffrages et limiter les réemplois. Soigner le choix et la mise en œuvre du produit démoulant. Assurer l’étanchéité de l’assemblage des coffrages. Réaliser une vibration homogène en évitant de vibrer le coffrage ou l’armature. Eviter un décoffrage précoce et tenir compte des conditions de maturation du béton. Effectuer une cure systématique du béton après le coulage. Animer les surfaces soit par traitement chimique ou mécanique, soit par empreinte dans le moule, soit par le calepinage des joints. Action curative Effectuer un enduit de ragréage de teinte voisine de celle du béton d’origine. Procéder à un gommage ou à un sablage fin du parement. Nos recommandations pour un béton de qualité Sommaire CCB Page suivante Réaction Alcali-granulats - Cycle gel/dégel Réaction alcali-granulats Description du phénomène : La réaction alcali-granulats désigne un ensemble de réactions chimiques expansives entre la pâte de ciment et certains granulats contenant de la silice réactive. Il y a formation d’un gel qui provoque une expansion, de la fissuration et une baisse des performances mécaniques. Ces réactions sont très lentes. Causes : Trois conditions simultanées peuvent provoquer l'apparition de ces désordres : Présence de silice réactive dans les granulats de type opale, calcédoine, cristobalite, etc… % élevé d’alcalins solubles dans le béton (Na2O, K2O). Environnement humide (> 80 % HR). Cycle gel/dégel sur béton durci Description du phénomène : Lors des périodes de gel, l’eau liquide contenue dans le béton durci se transforme en glace. En gelant, le volume de l’eau augmente de 9 %, ce qui occasionne dans le béton, à la fois une augmentation de la pression et de la poussée de l’eau dans les capillaires du béton et peut provoquer sa rupture. Les sels de déverglaçage amplifient ce phénomène, d’une part, en provoquant des chocs thermiques à la surface du béton lors de la fusion de la glace, et d’autre part, par la pénétration dans celui-ci des sulfates et des chlorures contenus dans ces sels. Ces dégradations se traduisent à la fois par la formation d’épaufrures dans les angles et par l’apparition de fissures évolutives. Progressivement le béton prend un aspect feuilleté, s’effrite jusqu’à la ruine de l’ouvrage. Courbe gel/dégel Démarche préventive : En Région Flamande, le cahier des charges SB 250 prévoit l’utilisation de ciment à teneur limitée en alcalins garantie (suivant la norme NBN B 12-109) pour les classes d’environnement EE3, EE4 et de ES1 à ES4. Causes : En Région Wallonne, la circulaire 42-3-06-05 (01) prévoit, pour les ouvrages en classes d’environnement EE1 à EE4 et ES1 à ES4, 4 solutions pour diminuer le risque d’apparition de réactions alcalis-granulats : - À la composition du béton : Granulats gélifs. Dosage en ciment insuffisant. Qualité de ciment inadaptée si présence de sels de déverglaçage. Rapport eau/ciment trop élevé. Absence d’adjuvants entraîneurs d’air (pour créer un réseau de micro-bulles d’air réparti de façon homogène dans la masse du béton) et réducteur d’eau (pour diminuer le rapport eau/ciment). 1) Choix d’un ciment à teneur limitée en alcalis suivant la norme NBN B 12-109 avec le bilan des autres alcalis 2) Choix d’une composition de béton satisfaisant à un essai de gonflement (la référence est l’essai Oberholster modifié, les méthodes alternatives soint NF P 18-587 modifié et l’essai danois) 3) Choix de granulats non réactifs 4) Choix d’un béton avec additions minérales. L’efficacité des additions minérales (laitier, cendres volantes ou fumées de silice) est testée par des essais de gonflement. Les causes de dégradations du béton peuvent être liées soit : - À la mise en œuvre : Serrage insuffisant. Rajout d’eau sur chantier, - À la conception de l’ouvrage : Pour les ouvrages directement exposés au gel, absence de dispositifs pour éloigner l’eau et l’empêcher de pénétrer dans le béton (ex. : étanchéité des tabliers de ponts). En Région Bruxelloise, le CCT 2000 prévoit, Démarche préventive : 1) pour les fondations en béton maigre avec des granulats concassés de débris de béton, l’utilisation de ciment à haute résistance aux sulfates (HSR) et à teneur limitée en alcalis (LA : suivant la norme NBN B 12-109) 2) pour les revêtements des routes en béton, l’utilisation exclusive de CEM I 42,5 LA ou CEM III/A 42,5 LA Action curative : Le seul facteur sur lequel il est possible d’agir, est la protection contre l’humidité de l’ouvrage ou de la partie d’ouvrage concernée. Formuler un béton parfaitement adapté à l’environnement en respectant les dosages minimum en ciment, le rapport eau/ciment et le pourcentage d’air occlus prévus par la norme NBN EN 206-1. Soigner la mise en œuvre et particulièrement le serrage pour avoir une bonne compacité et l’enrobage des armatures (4 cm si gel sévère avec sels de déverglaçage). Prévoir lors de la conception de l’ouvrage, notamment pour les parties horizontales exposées au gel, des systèmes permettant de protéger le béton de toute pénétration de l’eau. Action curative : Réparer l’ouvrage dès l’apparition des premiers désordres et/ou prévoir des moyens pour protéger le béton des infiltrations d’eau (par exemple : étancher la surface concernée ). Nos recommandations pour un béton de qualité Sommaire CCB Page suivante Fissuration du béton - Faïençage Fissuration du béton Faïençage Description du phénomène : Description du phénomène : Une fissure est une rupture du matériau en deux parties, qui peuvent devenir mécaniquement indépendantes. Le faïençage est une fissuration précoce qui peut apparaître sur les dalles ou les murs lorsque la zone superficielle du béton présente une teneur en eau plus élevée qu’à l’intérieur. Le faïençage est formé d'un ensemble de microfissures très fines, de faible ouverture (de 2 à 20 microns) et de profondeur limitée. Il existe deux grandes familles de fissures : Celles qui ne compromettent pas la stabilité de l’ouvrage, ce sont les moins dangereuses à court terme ; elles sont surtout inesthétiques. Celles qui compromettent la durée de vie de l’ouvrage, ce sont des fissures parallèles aux aciers, ou à 45° près des appuis, ou celles provoquées par des réactions chimiques de type alcali-granulats ou sulfatiques. Le faïençage a lieu surtout dans le cas d'ouvrages présentant une grande surface libre, non coffrés et exposés à la dessiccation. C'est le cas : De sols industriels. Des enduits. Causes : Le faïençage est inesthétique mais il ne compromet pas la durabilité de l'ouvrage. Trois types de causes sont à l’origine des fissurations des bétons courants : Causes mécaniques : tassements différentiels et charges supérieures à la charge limite conduisent à des fissures larges qui mettent en péril la structure. Causes chimiques : réaction alcali-granulats et gonflement sulfatique entraînent l’apparition de fissures multidirectionnelles de faible largeur. Causes thermiques : les gradients thermiques trop importants entre la peau et le cœur du béton génèrent des contraintes de traction qui provoquent des fissures. Causes : Il peut s'agir : D'un excès de pâte de ciment remontant en surface (par exemple par un lissage trop accentué). D'un excès d'eau remontant en surface. D'un retrait rapide en hiver, dans le cas de sol industriel dans un local chauffé afin d'accélérer le durcissement (formation d'une croûte carbonatée). Démarche préventive : Composition du béton : D'une survibration. D'une absence de cure. D'un saupoudrage de la surface avec du ciment en poudre, suivi d'un lissage. D'un coffrage avec une peau trop lisse. Utiliser des granulats non réactifs vis-à-vis de l’alcali-réaction. Optimiser le dosage en éléments fins apportés par le ciment et les fines inertes. Démarche préventive : Choisir la dimension maximale du granulat en fonction de la largeur de coffrage. Adopter un ciment à chaleur d’hydratation limitée. Dans le cas d'ouvrages non coffrés présentant une grande surface libre, des précautions sont à prendre : Mise en œuvre des bétons : Éviter un lissage trop énergique ainsi qu'une survibration. Fabrication et mise en œuvre des bétons : Éviter de couler du béton sur des sols de compressibilité différente ou sur des sols absorbants. Limiter le dosage en eau du béton en utilisant des adjuvants réducteurs d’eau et proscrire les rajouts d’eau sur chantier. Éviter les variations brutales de sections. Limiter le talochage de la surface qui fait remonter les fines du béton. Protéger la surface du béton contre l’évaporation (film plastique, paillasson humide, produit de cure efficace). Réduire les gradients thermiques entre le cœur et la peau du béton. Vibrer pour bien serrer le béton dans son coffrage en évitant de poser les vibreurs sur les armatures. Éviter les coffrages ayant une peau trop lisse (on peut traiter les tôles en acier des banches pour leur donner une microrugosité, mais sans excès). Prévoir l'humidification, ou mieux la pulvérisation d'un produit de cure, afin d'éviter toute dessiccation de la surface du béton. Composition des bétons : Confectionner un béton (ou un mortier) correctement composé, sans excès d'eau ni de ciment (ni de fines d'une façon générale). Choisir un ciment à faible chaleur d’hydratation. Ajouter des fibres de polypropylène bien réparties, au dosage de 1 litre (soit 0,9 kg) par m3 de béton. Action curative : Action curative : Humidifier le faïençage et passer une éponge imprégnée d'un coulis fluide de ciment (le plus tôt possible), puis poncer légèrement. Pour éviter les pénétrations d’eau et assurer la protection des armatures, les fissures sont obturées par des injections de produits de colmatage de type résine. Si la structure est en péril pour des causes mécaniques, faire appel à un cabinet d’expertises. Passer une peinture fluide adaptée, en couche mince masquant facilement les microfissures (mais on modifie un peu l'aspect général). Passer une résine de faible épaisseur, dans le cas d'un sol industriel. Nos recommandations pour un béton de qualité Sommaire CCB Page suivante Variations de teinte - Efflorescences Variations de teinte Efflorescences Description du phénomène : Description du phénomène : Les variations de teinte se caractérisent par des nuances de gris entre deux zones adjacentes ou deux zones éloignées. Ce phénomène intéresse toujours la couche de surface sur une profondeur très faible. C’est un phénomène naturel et superficiel qui ne compromet ni les performances mécaniques du béton, ni la durabilité de l’ouvrage. On constate l’apparition plus ou moins rapide à la surface du béton d’un dépôt de teinte blanchâtre constitué essentiellement de microcristaux de carbonate de calcium. La formation de ces microcristaux est due à la migration d’eau chargée d’hydroxyde de chaux (portlandite) de l’intérieur du béton vers sa surface. Après évaporation de l’eau, le sel transporté se carbonate au contact de l’air pour former un carbonate de calcium insoluble, qui s’accroche plus ou moins au support. Causes : Plusieurs facteurs intervenant simultanément contribuent à l’apparition de ce défaut : - Les matériaux : La propreté des granulats et les éléments fins (inférieurs à 80 µm ) contenus dans les sables. L’irrégularité de la couleur du ciment conduit à des nuances de couleur. L’excès d’eau dans un béton entraîne de la ségrégation et une migration des fines vers la surface. - La mise en œuvre : La hauteur de chute libre du béton au cours de sa mise en œuvre peut entraîner de la ségrégation, si elle est supérieure à 1 m. La vibration irrégulière et excessive amène des hétérogénéités de texture. La propreté et le nombre de réemplois des coffrages est un facteur déterminant de l’aspect des parements car ils transmettent au béton par transparence toute leur histoire et toutes les opérations qu’ils ont subies. Les agents de démoulage et leur mise en oeuvre par couches irrégulières contribuent à l’apparition de défauts de parement. - La maturation du béton : Les conditions de maturation du béton, température, hygrométrie, temps de coffrage, influencent les vitesses de formation des hydrates et participent à la modification de la porosité de surface. Plus la surface est poreuse, plus la carbonatation est rapide, cette dernière conduisant à une teinte plus claire. Démarche préventive : Pour obtenir des parements de teinte homogène il faut : Des granulats propres. Une quantité minimale de fines (400 kg/m3). Une régularité de la fabrication du béton (constituants, dosages, malaxage). Des coffrages propres et des produits décoffrants les mieux adaptés au coffrage. Un remplissage régulier et continu avec une vibration adaptée à la consistance. Une parfaite maîtrise de la maturation du béton en fonction des conditions climatiques. Action curative : Pour éliminer les hétérogénéités de teinte qui généralement n’intéressent qu’une faible épaisseur de béton, il faut éliminer la couche de surface : soit par une action chimique si on connaît bien l’origine de la tache ou de la nuance de teinte, soit par une action physique (chauffage de la surface, ponçage, polissage, sablage, grésage, etc.) pour avoir une porosité de surface plus homogène. Causes : On distingue deux types d’efflorescences : Les efflorescences primaires qui apparaissent sur les bétons frais soumis à une forte évaporation due à une quantité d’eau excédentaire. Les efflorescences secondaires qui se produisent plus tard et qui sont dues à l’imbibition du béton par l’eau de condensation atmosphérique ou l’eau de pluie. Ces causes sont accentuées dans les cas suivants : Un béton poreux, dont le réseau capillaire facilite l’imbibition et le transport rapide de l’eau. Un excès d’eau dans le béton. Une cure insuffisante. Démarche préventive : Pulvériser immédiatement après démoulage du béton de l’acide fluorhydrique dilué à 10 %. Formuler un béton avec une compacité optimisée du squelette granulaire. Limiter la teneur en eau (utilisation éventuelle d’adjuvant réducteur d’eau). Utiliser des ciments hypo-calciques de type CEM III ou CEM V. Éviter, lors des coulages, les variations brutales de température et d’hygrométrie. Procéder à une cure convenable. Action curative : Pour des efflorescences peu adhérentes au moment de leur apparition : lavage à l’eau claire et brossage avec une brosse à poils souples. Pour des efflorescences de carbonate de calcium plus adhérentes, plus dures : brossage avec de l’acide sulfamique ou amidosulfurique dilué à 10%, suivi d’un rinçage à l’eau claire. S’équiper avant l’opération de nettoyage de protections individuelles telles que gants et lunettes de sécurité. On peut après traitement, pour éviter toute nouvelle apparition, appliquer un hydrofuge de surface. Nos recommandations pour un béton de qualité Sommaire CCB Page suivante Corrosion des armatures - Pommelage Corrosion des armatures Pommelage Description du phénomène : Description du phénomène : L'acier enrobé par la pâte de ciment hydraté est protégé de la corrosion par une couche d'oxyde passif de ferrite : Fe2O3 CaO. Cet état de l'acier est connu sous le nom de passivation. Le milieu fortement basique (pH > 12) de la pâte de ciment hydraté maintient cette passivation. L'eau qui pénètre dans le béton par les microfissures solubilise la Portlandite Ca(OH)2 qui réagit avec le CO2 de l'air pour former du carbonate de calcium (CaCO3) et de l'eau. Cette nouvelle eau formée, alimente le phénomène appelé carbonatation. Le pommelage qui apparaît quelques jours après démoulage se caractérise par des taches arrondies de 1 à 3 cm apparaissant à la surface des bétons durcis. Ces taches peuvent être, soit plus foncées que le reste de la surface du béton, soit plus claires : elles représentent l’image par transparence (le fantôme) de gros granulats à face plane importante, situés près du parement. Causes : Causes : Des graviers, présentant une surface plane importante, viennent se positionner près de la surface du parement sur un lit de mortier poreux d’une épaisseur n’excédant guère le millimètre, qui se trouve donc translucide. Le milieu basique initial (pH 12 à 13) se trouve progressivement modifié pour atteindre un pH de l'ordre de 9 ou moins par épuisement de la Portlandite. L'acier cesse d'être passivé. En présence d'eau et de l'oxygène de l'air, il rouille. En rouillant, l’acier multiplie par 4 son volume. Cela conduit à l'éclatement du béton et à la réduction des sections d'acier. L’emploi de gravillons de densité plus élevée que les autres constituants du béton, ou une vibration non adaptée (survibration ou mise en résonance à l’interface coffrage-béton) favorisent l’apparition de ce phénomène. La profondeur et la vitesse de carbonatation dépendent de plusieurs facteurs : Milieu ambiant. Durée d’exposition Durée d'exposition et qualité du béton. Pour un béton moyen dans un environnement courant, le tableau ci-contre renseigne sur les profondeurs de carbonatation en fonction du temps. 1 4 15 25 an ans ans ans Profondeur de carbonisation 5 10 15 25 mm mm mm mm Démarche préventive : Utiliser des gravillons à faible coefficient d’aplatissement (forme sphérique ou cubique), peu poreux, et de densité proche de celle du sable. Employer de préférence un sable présentant une courbe granulaire étendue et éviter le sous-dosage en sable. Compléter au besoin la courbe granulaire du béton en éléments fins (fillers). Démarche préventive : Éviter les excès d’eau. Toutes les actions qui visent à diminuer la porosité sont bénéfiques : Ne pas utiliser de coffrages trop flexibles ou trop durs favorisant les phénomènes de résonance. Diminution du rapport E/C. Protection des surfaces contre la dessiccation. Éviter la vibration externe et ne pas mettre en résonance la peau des coffrages par une vibration trop forte. Augmentation du dosage en ciment. Application d'un hydrofuge. Ne pas décoffrer trop tôt. A ces actions, il faut ajouter le respect des épaisseurs d'enrobage des armatures, définies par les règles de l'art et la norme NBN EN 1992-1-1 (EUROCODE 2) qui préconisent des enrobages compris entre 1 à 6 cm. Une bonne maîtrise de la composition, de la mise en œuvre du béton et du soin apporté au positionnement des armatures dans le coffrage, sont garants d'un ouvrage de qualité durable. Action curative : À terme, les taches arrondies ont tendance à s’atténuer (vieillissement naturel du béton). Action curative : Sur un béton jeune, le pommelage peut être atténué par un durcissement complémentaire en atmosphère tempérée ou chaude avec une humidité relative comprise entre 50 et 70 % pour favoriser la carbonatation de surface. Dès l'apparition des premiers désordres, éclatement du béton, il y a lieu de prendre des dispositions pour stopper le phénomène : Sur un béton plus âgé, lorsque le pommelage subsiste, on peut recouvrir la surface en appliquant une peinture, un enduit ou un autre type de revêtement : placage, bardage… Protection des armatures après passivation par un mortier spécialement formulé sur les zones endommagées. Après réparation, il est important de protéger le béton pour éviter de nouveaux désordres. Deux techniques sont utilisables : Application sur la surface du béton d'un hydrofuge : ouvrage courant. Protection électrochimique par électrode : pour les ouvrages importants fortement exposés aux chlorures. Cette solution peut être utilisée en prévention lors de la conception de l'ouvrage. Remarque : dans la plupart des cas, un sablage serait inadapté et inesthétique. Nos recommandations pour un béton de qualité Sommaire CCB Page suivante Bétonnage par temps froid et temps chaud Bétonnage par temps froid Bétonnage par temps chaud Lors des travaux de bétonnage par temps froid, quelques précautions avec les matériaux et sur le chantier suffisent à corriger les effets liés à la température. Voici également quelques précautions à prendre avec les matériaux et sur le chantier lors des travaux de bétonnage par temps chaud, afin de corriger les effets dus à la température. Qualités requises pour les matériaux Qualités requises pour les matériaux Un bon choix des constituants et une formulation correcte du béton sont les premières précautions contre les agressions hivernales. Les granulats doivent être propres et humides afin qu’ils ne pompent pas l’eau. Eviter de les stocker au soleil. Les prémouiller la veille de leur utilisation. Le ciment de classe 32,5 N ou 32,5 R est le plus adapté pour ces conditions. Le ciment 42,5 R ou 52,5 N est le plus adapté pour ces conditions. Limiter l’eau de gâchage et s’interdire le rajout d’eau. Employer plutôt des adjuvants plastifiants et superplastifiants qui ont des effets secondaires retardateurs de prise et qui, combinés à des retardateurs de prise et de durcissement, atténuent les effets de la température. Les granulats pourront être réchauffés par injection de vapeur. Doser l’eau de gâchage au minimum compatible avec la plasticité recherchée (E/C < 0,5), et la réchauffer afin de diminuer le ralentissement du durcissement du béton. Plastifiant ou superplastifiant permettent de limiter l’eau de gâchage pour une ouvrabilité identique. Un accélérateur de prise non chloré augmente la résistance à court terme. Un entraîneur d’air améliore la résistance au gel du béton durci. Un essai de convenance avec les autres matériaux est conseillé. Pommelage Vérifier auprès des fournisseurs d’adjuvants que les produits utilisés sont compatibles et efficaces avec les températures rencontrées. Ce qu’il faut savoir : Ce qu’il faut savoir : Un béton doit durcir et non sécher par déshydratation car un béton “tire” vite lorsqu’il fait chaud et sec. La résistance est accélérée par l’augmentation de la température. Le béton ne prend pas par temps froid (au-dessous de 0° C). Le froid retarde la prise et le durcissement du béton : Conservé sous l’eau, un béton n’a pas de retrait et développe ses résistances les plus élevées. de 5 à 10° C : - surveiller les temps de prise et le décoffrage Conditions requises sur le chantier Il est impératif que la température de la surface la plus exposée du béton soit au moins à + 5° C pendant les 3 jours qui suivent le bétonnage. Il faut protéger la surface du béton d’une dessiccation trop rapide, notamment si présence de vent. de 0 à 5° C : - changer de classe de résistance pour du 42,5 ou du 52,5 - augmenter le dosage en ciment - réduire l’eau - ajouter du plastifiant et de l’accélérateur non chloré pour le béton armé ou précontraint - protéger du gel nocturne de - 5° à 0° C : Votre contact : Etienne Danniau Technico-commercial - Tél : 32 (0) 69 25 26 26 Début de prise du béton en fonction de la température - chauffer l’eau de gâchage et/ou les granulats En entourant l’ouvrage d’une protection de bois, de en dessous de - 5° C : ne pas bétonner bâches ou d’isolant et en y apportant une source de chaleur à l’intérieur, la prise et un début de durcissement convenables seront assurés. Une protection identique devra être mise en place si le gel survient en cours de prise. Dans le cas où le béton a gelé malgré ces précautions, il faut absolument détruire les parties gelées de l’ouvrage avant de reprendre les travaux. Tout usage de produits de déverglaçage est à proscrire sur des bétons âgés de moins de 6 semaines. Conditions requises sur le chantier Humidifier très largement les supports la veille du bétonnage de façon à éviter l’absorption de l’eau de gâchage par le support. Couler le béton aux heures fraîches de la journée de préférence. Un courant d’air ou une exposition au soleil accélère l’évaporation de l’eau de gâchage et entraîne des fissures de retrait. La mise en place d’un film polyéthylène, de sable humide, de paillassons humides ou encore une installation de pulvérisation d’un produit de cure ou d’eau, permet de pallier ce désagrément. Sommaire Page Suivante Sommaire Nos recommandations pour un béton de qualité CCB Sommaire La cure des bétons - Excès dans le béton La cure des bétons Excès d’eau dans le béton Description du phénomène : Description du phénomène : Un béton fabriqué et coulé par temps chaud peut présenter les anomalies suivantes : L’eau est un constituant nécessaire à la fabrication du béton et indispensable pour hydrater le ciment, se combiner avec ses minéraux et former la “colle” du béton. Le dosage en eau doit être ajusté de façon précise afin de trouver un bon compromis entre résistance et ouvrabilité : une diminution de l’eau entraîne une augmentation des résistances mais une diminution de l’ouvrabilité et le phénomène inverse est observé lorsque le dosage en eau augmente. Mauvais maintien de l’ouvrabilité dans le temps (difficultés de mise en œuvre). Diminution des performances mécaniques à long terme (ajout d’eau). Temps de prise plus court (le béton tire plus vite). Fissuration (retrait plastique). Poudroiement en surface. Diminution des résistances et de la durabilité des surfaces. Conséquences : L’eau est déjà en excès vis-à-vis des besoins d’hydratation dans un béton. Ainsi, toute quantité d’eau supplémentaire viendra augmenter cet excès qui se transformera naturellement en vide après évaporation. Causes : C’est l’évaporation d’une trop grande quantité d'eau d’hydratation qui conduit aux quatre dernières pathologies. Elle est bien sûr favorisée par un rayonnement solaire important mais surtout par l’effet du vent ou d’un courant d’air persistant. Les conséquences directes d’un excès d’eau sont : La solution pour éviter ces désagréments est la cure des surfaces libres du béton en contact avec l’atmosphère. Globalement, cette cure consiste, soit à empêcher l’évaporation (pulvérisation d’un produit de cure, bâche plastique), soit à compenser la perte d’eau (arrosage, toile de jute ou sable ou paille en permanence humides, etc.). Augmentation de l’ouvrabilité du béton mais déstructuration de ce même béton. Ceci entraîne du tassement du béton frais, du ressuage et de la ségrégation. Augmentation du temps de prise. Augmentation de la porosité, ce qui diminue sa durabilité face aux attaques par le milieu extérieur. Diminution de la masse volumique. Diminution des résistances mécaniques. Augmentation des phénomènes de retrait. Défauts de parement. D’une manière générale, la durée de la cure humide doit se poursuivre jusqu'à ce que la résistance du béton ait atteint, en valeur relative, 30 à 50 % de la résistance à 28 jours. En Belgique la durée moyenne de cure est de trois jours. Cependant, cette durée est variable et dépend de la nature du ciment, du béton et des conditions atmosphériques comme indiqué dans le tableau suivant. Les rajouts d’eau sur chantier sont donc proscrits et interdits par la norme Béton NBN EN 206-1. Ils entraînent une diminution notable de la résistance du béton. Ferret et Salembier ont établi la règle suivante : 10 litres de rajout d’eau = 1 % de vide en plus, c'est-à-dire une diminution de 6 % de la résistance mécanique du béton. Démarche préventive : Démarche préventive : Vitesse de maturation Rapide Ciment 52.5 ou 42.5 avec E/C<0.5 Moyenne Ciment 42.5 0.5<E/C<0.6 Utiliser des adjuvants plastifiant ou fluidifiant pour diminuer l’eau et ajuster l’ouvrabilité du béton. Lente Ciment 32.5 ou 42.5 avec E/C>0.6 Température du béton (°C) Conditions ambiantes Pas de soleil HR ≥ 80% Soleil et/ou vent modéré HR ≥ 50% Soleil et/ou vent fort HR < 50% 5-10 10-15 > 15 5-10 10-15 > 15 5-10 10-15 > 15 2j 2j 1j 3j 3j 2j 3j 3j 2j 4j 3j 2j 6j 4j 3j 8j 5j 4j 4j 3j 2j 8j 6j 5j 10 j 8j 5j HR : humidité relative Influence du rapport E/C sur les résistances du béton Evolution des résistances du béton en fonction de l’eau pour un béton dosé à 350 kg/m3 de CEM II