Notice médicale sur l`eau minérale, alcaline, gazeuse de Condillac
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Notice médicale sur l`eau minérale, alcaline, gazeuse de Condillac
NOTICE MÉDICALE SUE L'EAU GAZEUSE ALGALINE, MINÉRALE, DE CONDILLAC (DROME) est la Reine des eaux de table. Docteur DUPASQUIER. L'eau de Condillac C'est une boisson extrêmement notre propre expérience. salutaire, Docteur nous en parlons d'après ROGNETTA, Eau très-agréable. du FORMULAIRE.) BOUCHAUDAT,(8° édition et par le gaz acide par sa composition minérale favoen abondance, est éminemment carbonique qu'elle renferme rable soit à la digestion, soit à la nulrilion. de Paris. SOCQCET,lauréat de l'Académie de médecine L'eau de Condillac, LYON IMPRIMERIE QUAI D'AIMÉ SAINT-ANTOINE, 1860 VINGTRINIER 35 NOTICE SUR MINERALE L'EAU GAZEUSE ALCALINE DE CONDILLAC ' (LA REIHE DES EAUX DE TABLE) ^>\ <:.,' ^fSes propriétés L'eau alcaline hygiéniques de CONDILLAC quables parmi les eaux minérales, eau médicinale. et médicales. présente un des types les plus remarsoitcommeeaw hygiénique, soit comme point faire nous mêmes son éloge: car nous ne voulons nullement suivre l'exemple de ces auteurs qui, se constituant eux-mêmes juge et partie dans leur propre cause, se rendent à bon Nous allons laisser parler les notabilités droit suspects de partialité. Nous n'entendons les plus compétentes dont les témoignages sérieux faire autorité sur ces matières. peuvent seuls pour Je lecteur est l'eau de table la plus hygiénique : — C'est une boisson extrêmement salutaire ; nous en parlons d'après noire propre expérience, (Rognetta, Annales de thérapeutique.)—C'est — L'eau une eau très agréable (Bouchardat, 8e édition du Formulaire.) minérale de Condillac est la reine des eaux de table (Dupasquier). — L'eau minérale de Condillac minérale et par le gaz acide carbonique qu'elle Par sa composition renferme en abondance, elle est éminemment favorable soit à la digestion — Elle soit à la nutrition (Socquet.) possède deux qualités précieuses : 1° elle donne d'e l'appétit, 2° elle facilite la digestion.—Aussi a-t-elle été uuiverselle de 1855, d'une mention honorable, honorée, à l'exposition ce qui la place au dessus de toutes les sources rivales. Ses propriétés médicales ne sont pas moins remarquables : elle est des plus salutaires dans les maladies de l'estomac et des intestins troubles de la digestion. — Diarrhée, coliques, (dyspepsie, gastralgie, dans les obstructions du foie (jaunisse, crises hépaticonstipation), ques), dans les maladies des femmes (flueurs blanches, engorgement de la matrice, pales couleurs), dans les affections chroniques des reins etde la vessie (gravelle, catarrhe vésical, cystite lente) etc. Elle rend de grands services dans la convalescence, et sert à prévenir les rechutes: 1860 2 aussi l'a-t-on, surnommée (V. Duvaty' Les eaux minérales la tisane des malades et des convalescents de Condillac ont reçu la plus éclatante sanction, soit comme eau médicinale; car elles ont soit comme eau hygiénique, été l'objet de rapports très favorables devant les principales Sociétés savantes de la France: il nous suffira de citer la Société d'hydrologie de la Société Paris, la Société de médecine de lyo» (D'Girin, rapporteur) médicale de Tours [V' la Société Académique de rapporteur) Savoie (Dr Carret, rapporteur) la Société de médecine de Toulouse, etc. Aucune autre source ne pourrait invoquer de si nombreuses et de si graves autorités. Enfin les eaux Millet, de Condillac viennent d'être savamment appréciées de la France et de dàns~une oeuvre magistrale sur les eaux minérales l'étranger (1) dont les auteurs, couronnés deux fois par l'Académie de médecine de Paris, font aujourd'hui autorité en hydrologie médicale ; nommer MM. Pétrequin et Socquet c'est indiquer deux des juges les plus compétents sur la matière ; leur ouvrage est aux yeux de tous les de tous ceux qui critiques (2) le plus complet et le plus important des eaux minérales de la France et de l'étranger, (1) Traité général pratique contenant la topographie et la climatologie des stations thermales, une classification et des éludes spéciales sur l'action nouvelle des sources avec leur analyse chimique, et sur les propriétés de chaque des eaux minérales physiologique thérapeutiques classe d'eaux (avec une carte itiuéraire des eaux), par J.-E. Pétrequin, cx-chirurgien en chef deTIIôlel-Dicu do Lyon, professeur à l'Ecole de médecine, et À. Socquet, médecin de l'Hôtel-Dieu de Lyon, (ouvrage couronné par l'Académie de médecine de Paris, aux concours de 1855 et 1857), un fort vol. in-8°, prix 8 fr. et Socquet, du traité de MM. Pétrequin (2) « Si nous passons à l'examen détaillé méthonous ne trouverons substantiel, clair, que matière à éloges dans ce travail dans une étendue de la médecine thermale, renfermant dique, véritable compendiùm en ce genre, offrant enfin un restreinte tout ce qu'il importe le plus de connaître en hydrologie, inventaire exact de nos connaissances auxquelles il ajoute un grand Gazette médicale de Paris). nombre de points. » (Saucerotté, le livre de MM. Pétrequin et Socquet « Aux divers besoins de nos confrères, fournira l'aliment le plus varié elle plus instructif que nous connaissions jusqu'ici. — NOUE tenons leur classification pour la meilleure qu'on pût offrir aux médecins. l'action des eaux •Le second chapitre est toute une innovation: physiologique n'avait été jusqu'ici minérales en forme le sujet. Celte voie ouverte à l'investigation — Ce traité réalise laborieusel'objet que de tentatives éparses, sans lien ni méthode. ment mais sûrement un double progrès, progrès dans la méthode des études hydrologiques, progrès pour les résultats déjà conquis par ce nouveau mode d'investigation. (Diday, Gazette médicale de Lyon.) « Outre les recherches (qui sont particulières on lira aux auteurs), dans ce traité un résumé succinct, substantiel et méthodique de tout ce que contiennent les des hydrologues, dont celui-ci peut par conséquent tenir lieu ; ouvrages didactiques mais aucun autre ne saurait le remplacer. Les auteurs se sont efforcés de faire un 3 ; et, comme on l'a fait observer, leur voix a d'autant plus de droit à être écoutée et leurs jugements à faire loi qu'ils sont eux-mêmes désintéressés dans la question (1) n'étant ni inspecteurs, •ni directeurs d'établissements thermaux. C'est dans ce remarquable ouexistent sur les eaux minérales vrage qu'il va nous suffire de puiser pour faire connaître et apprécier les eaux minérales de Condillac; nous nous bornerons à extraire des divers chapitres du savant l'ivre de MM. Pétrequin et Socquet les différents passages qui concernent notre sujet ; et nous croyons que ces citations littérales pour les eaux de Condillac, les médecins, les hydrologues et les seront à la fois une bonne fortune et un précieux malades: enseignement pour CHAPITRE DÉTERMINATION ET PREMIER. DES SOURCES MINÉRALES CLASSIFICATION ALCALINES. Dans ce chapitre, quatre ordres : les deux lauréats 1er Ordre : sources 2e Ordre : — 3e Ordre : — 4e Ordre : — En tète du premier ordre (eaux En tête du second ordre « Les eaux minérales de l'Académie divisent alcalines sodiques alcalines calciques. calciques mixtes. magnèsiques. alcalines sodiques) ils placent (eaux alcalines calciques ) ils placent alcalines, dans lesquelles les eaux alcalines ; Vichy. Condillac en : • ' domine le carbonate ouvrage général, complet et tel que nous n'en connaissons en aucune langue ; ce n'est pas un livre pour la France seulement, mais, disons-le, pour le monde médical sans » (Dr Freslier, l'Art médical). V. Gazelle hebdomadaire, etc. acception de frontières (1) « Nous dirons, avec M. Diday, que les recherches originales do MM. Pétrequin et Socquet sur le traitement d'un grand nombre de maladies, sont là pour témoigner de la persévérante ardeur et aussi de la consciencieuse sincérité qu'ils apportent dans cette lâche ardue et délicate de rendre à chaque source, en rendant justice à aucune coterie, justice à chaque malade. — Les auteurs n'appartiennent ni à aucune entreprise; ils ne sont dominés que par l'intérêt de la vérité; leur seul but a été de la faire ressortir, claire et surtout profitable, de la centaine d'opinions et du millier de » monographies qu'ils ont dû compulser dans cette louable intention Gazelle médicale de Milan.) (Dr Hervier, « Il fallait aux médecins et aux malades un guide pour diriger leur choix. Ce ils le trouveront dans le livre de MM. Pétrequin guide sûr, complet, précis, impartial, et Socquet. — Leurs et précis inspirent la confiance ; on sent jugements impartiaux » (Dr Tourdes, que les droits de la science ne seront jamais méconnus. Revue d'hyAnnales d'oculislique, Revue médicale, etc. drologie mèdicale.)V. de chaux, contiennent généralement moins de substances solides que dans l'ordre des sodiques ; et, tandis que nous avons vu la proportion des divers sels s'élever, dans ces dernières, à 6 (Vichy, Vais), 7 (l'Hôpital), et même 12 grammes (Bilin) par litre ; nous ne constaterons guère un chiffre aussi élevé pour les eaux alcalines calciques : ces eaux, pour la minéralisées et sont en général bien supplupart, sont plus faiblement ' portées. Le carbonate de chaux y est assez souvent accompagné d'une petite quantité de fer ; la majeure partie des sources sont froides. « « Nous plaçons en première ligne les eaux de Condillac et de un type assez pur, puisque, Châteldon, parce qu'elles représentent sur 2 gr. 19 de principes fixes, il y a 1 gr. 35 de pour Condillac, bicarbonate de chaux (non compris 0,24 de silicate de chaux.) — v.p. 36. « Le village de CONDILLAC est à 12 kilomètres de Montélimar, 30 de Valence, et 2 seulement de la station de la Coucourde, sur le chemin de fer de Marseille à Lyon. Condillac possède deux sources (Anaslasie et Lise), découvertes en 1845; ces eaux sont froides, 13° c. ; elles se boivent peu sur place ; il n'y a pas d'établissement thermal ; elles dans la France, l'Algérie, l'Italie, s'exportent l'Angleterre. (Médecin: M. Pize). » ANALYSE DE LA SOURCE ANASTASIE PAR M. 0. HENRY, 1852. litre. Acide carbonique Oxygène libre gramme. 0,548 indéterminé. gramme. Bi-carbonate — — Silicate de chaux soude anhydre magnésie de chaux et d'alumine. 1,359 .. , 0,166/g 0,035 }">„ "*" 0,245 ) Chlorure de calcium cl de sodium. 0,150 Sulfate anhydre de soude. 0,175 — de chaux 0,053 sensib. Iodurc, azotate, sel de potasse. 0,010 Oxyde de fer crénaté et carbonate. indélerm. Matière organique Total des principes fixes... . 2,193 « L eau de la source Anastasie, dit M. 0. Henry, est agréable a « boire... et elle peut remplacer l'eau de Seltz naturelle. Il se dégage, « ajoute-t-il, beaucoup de gaz acide carbonique aux sources de Condillac: •< aussi, est-il probable que l'eau prise au bouillon est sensiblement plus « gazeuse (que ne l'indique l'analyse), ce qui a presque toujours lieu en pareil cas (1). » Cette eau a une saveur acidulé, piquante et est passée à l'état de vérité démontrée et (1) « Cette présomption aujourd'hui, l'on ne peut élever aucun doute à ce sujet. En effet, la source Anastasie forme de très-forts et continuels ce qui prouve un excès d'acide carbonique dans ses bouillons, dans le rapport général du docteur Tampier eaux; mais, de plus, nous trouvons médecin inspecteur do la proportion inférieure de ces eaux, l'explication (1854), d'acide carbonique, mentionnée dans l'analyse : « Los eaux, dit-il, envoyées à Paris, la agréable : M. Dupasquier l'a surnommée et facilite la digestion; Elle excite l'appétit et une eau de table, hygiénique. médicinale salutaire comme une boisson extrêmement reine c'est des eaux de table. à la fois une eau Rognetta la recommande dans les gastralgies , les et il ajoute qu'elle lui a paru d'une l'embarras flatuosités, gastrique; du col de la vessie, les maladies grande efficacité dans les irritations du foie, les pâles couleurs ; M. Sauvet signale ses bons chroniques effets dans la convalescence des maladies aiguës et des fièvres typhoïdes. M. Duval l'a proclamée la tisane des malades et des convalescents. la recommande dans la gravelle et les dyspepsies. » M. Bouchardat (Pétrequin et Socquet, ouvrage cité p. 37). CHAPITRE ÉTUDES MÉDICALES SUR ALCALINES. L'ACTION — II. INDUCTIONS trouve suivant fréquemment la prédominance cité, toujours APPAREIL DIGESTIF. — alcalines MINÉRALES THÉRAPEUTIQUES. Dans ce chapitre, les auteurs passent successivement au fur et à mesure, l'influence et indiquent, organiques, alcalines, DES EAUX PHYSIOLOGIQUE sodique, en revue les divers systèmes spéciale des eaux minérales ou magnésienne. Condillac se calcique en tête des eaux calciques. « On peut sont dire en spécialement avantageuses » et la débilité intestinale. général que les eaux contre l'atonie des voies digestives « Il se présente ici une question importante, c'est le choix des eaux: la division nouvelle que nous avons introduite nous permettra d'établir quelques règles générales, que viennent corroborer les appréciations de la chimie ; en général, les sources sodiques (toutes choses égales, d'ailleurs) sont plus stimulantes ; quand elles sont bien appro- « avaient été puisées en hiver dans de mauvaises conditions, et, à cette époque, il y « avait mélange d'un peu d'eau commune... » — M. Pétrequin et moi, avons, pour notre Traité des Eaux minérales , répété , avec M. Guîllicriunnd, sur l'eau de Conet constaté : 1° qu'elle renferme, en effetj dillac, quelques expériences analytiques les chiffres ci-dessus; 2° qu'elle est plus de gaz acide carbonique que ne l'indiquent minéralisée silicates ; 3° que principalement par des carbonates alcalins et quelques la présence du fer y est sensible; 4° qu'il y a des traces d'iode, L'eau de etc Condillac renferme une telle proportion de gaz acidulé, que l'on a dû prendre des les bouteilles), précautions particulières (ficeler et goudronner pour éviter le déplacement spontané des bouchons. » SOCQUET, Mémoire sur les Eaux de Condillac, 1856). 6 Par contre, et priées, elles déterminent une amélioration prompte en raison même de ces qualités stimulantes, les eaux alcalines sodiques sont plus difficiles à tolérer; nous aoons vu plusieurs de nos malades ne pouvoir ni la Grande-Grille, ni l'Hôpital, et se trouver supporter forcés de quitter Vichy. M. Pâtissier remarque judicieusement pour l'eau de Sâint-Alban, que chez quelques personnes « son usage prodes voies digestives. » longé peut amener une irritation « On peut, dans tous les cas, se rabattre sur les eaux alcalines calciques, parmi lesquelles on aura à choisir entre CONDILLAC, Rieu» (P. 82 et 83.) Majou et Châteldon, généralement faciles à supporter. « Les eaux de Vichy présentent un inconvénient réel, signalé « mêmeparM. Durand-Fardel: Une manque, dit-il, qu'une chose à Vichy, « ce sont des sources faiblement » (p. 120). minéralisées. Les auteurs discutent ensuite la question du régime et se résument ainsi : « On est autorisé à conclure expérimentalement que les eaux alcalines, en stimulant la loin de nuire à la digestion, la favorisent au contraire, vitalité de l'estomac et augmentant la sécrétion du suc gastrique. Il n'est pas de praticien qui n'ait constaté que l'eau alcaline, loin d'entraver la l'accélère : digestion de la viande, par exemple, la facilite au conlraire'et cette observation vaut toutes les théories, quand on peut la vérifier et la pour l'ensemble des eaux alcalines soi t.sodiques (comme Vichy, soit soit calciques (comme Condillac, Châteldon), Vais, Saint-Àlban), soit enfin mixtes calciques magnésiennes Saint-Galmier), (Pougues, génération » (ouvrage APPAREIL URINAIRE. — « (Néris, Plombières.) sodiques cité p. 86 et 87.) sont un fait aujourd'hui comme à Vais, générale à Vichy, Leur action dissolvante Les propriétés spéciales des sources vulgaire, et qui ressort delà pratique à Saint-Alban, par les doses qu'on à Châteauneuf, etc. fait augmentée soit par le bain, soit par la boisson. » pénétrer ~ « Quant aux propriétés des sources calciques, elles ne sont pas (tant s'en faut !:..) aussi bien étudiées : il y a plus, la présence des carbonates calciques a beaucoup embarrassé jusqu'ici la plupart des observateurs ; n'en connaissant quelques hydrologues, pas la vertu, sont allés jusqu'à se trouve écrire: « Substances qui sont loin d'être avantageuses dans les eaux « minérales. » Les plus réservés les ont traitées de « substances insigni» Nous avons déjà mis en évidence leur influence sur le tube les recherches de Robert Whytt ont urinaire, digestif ; pour l'appareil depuis longtemps démontré l'action dissolvante des préparations calciques fiantes. sur la pierre et la gravelle. La chaux faisait la base du fameux remède de madame Stephens : et nous ferons remarquer que celte lilhontriptique propriété spéciale est nettement signalée pour les eaux alcalines calciques de Condillac, de Châteldon, Rieu-Majou, etc. » (p. 92 et 93). APPAREIL GÉNITAL.—« L'appareil génital se compose : 1° d'organes qui lui sont communs avec l'appareil urinaire et qui viennent d'être étudiés ; et 2» d'organes qui lui sont propres et dont nous allons nous occuper. » « Il reçoit des modifications spéciales ; on a observé que les sources comme à Vichy, peuvent réveiller le sodiques, qui sont stimulantes sommeil desorganes génitaux ; mais celte excitation n'est que passagère, le plus souvent. —Chez la femme, les eaux alcalines exercent une action physiologique complexe sur le système utérin : nous avons démontré qu'elles diminuent les sécrétions catarrhales (voy. Appareil digestif et urinaire) ; nous trouvons le môme résultat généralement signalé pour la leucorrhée, et cela spécialement dans les sources sodiques ferrugineuses comme Vais, Saint-Alban,Châteauneuf, l'Hôpital, etc., et surtout dans les sources calciques comme Condillac, Châteldon, Rieu-Majou et celles qui s'en rapprochent le plus, telles que Pougues, Ariane, etc. Les douches vaginales, dans ce cas, aident beaucoup à l'action des bains et des boissons. Quant aux troubles de la menstruation qui se lient soit à une chlorose, soit au catarrhe utéro-vaginal, soit à quelque engorgement de la matrice (engorgements mous, Willemin), ils sont avantageusement combattus aux mêmes sources. Enfin, il est reconnu que les eaux alcalines modifient heureusement, comme résolutrices, les engorgements chroniques de l'utérus et même des ovaires. » « C'est, sans doute, par cet ensemble de circonstances, qu'elles peuvent favoriser la fécondation : c'est à ce point de vue qu'on a pu les préconiser contre la stérilité » (p. 93). « Le choix du médecin se portera sur telle ou telle d'entre elles alcalines), suivant qu'elle sera plus ou moins minéralisée par la soude, se rappelant que les moins minéralisées sont mieux supportées, prises à l'intérieur, toutes choses égales d'ailleurs. » (p. 143.) (eaux CHAPITRE ÉTUDES MÉDICALES SUR L'ACTION MINÉRALES III. THÉRAPEUTIQUE DES EAUX ALCALINES. Parmi les moyens employés pour laguérison des maladies chroniques, 8 il n'en est point qui comptent autant de succès que les eaux minérales naturelles. Une foule de malades, dont les affections avaient résisté pendant des années aux traitements les plus rationnels, et suivis avec le le plus de constance, ont trouvé souvent la guérison, presque toujours du soulagement aux sources minérales. Sans doute, les nouvelles conditions hygiéniques auxquelles les sujets viennent alors se soumettre, réagissent favorablement sur leur physique et sur leur moral, et doivent à cet heureux résultat. Bordeu a fait très bien beaucoup contribuer ressortir tous les avantages ,de ces nouvelles circonstances, dans son Traité des maladies chroniques (Paris, 1775) ; mais d'un autre côté, il des eaux elle-même a la plus large part faut avouer que l'administration à tous ces changements heureux, puisque, transportées à de grandes, distances, elles ont encore opéré des cures merveilleuses. « Les eaux minérales incontestable naturelles alcalines ont, pour leur part, une d'un grand nombre de maladies efficacité pour la guérison Ces eaux méritent donc une attention spéciale pour les serchroniques. vices signalés qu'elles peuvent rendre, lorsqu'elles sont convenablement administrées. » (p. 116). « D'une manière générale, les eaux alcalines calciques jouissent des mêmes propriétés thérapeutiques, que nous avons reconnues aux eaux alcalines sodiques ; mais nous établirons, d'après l'expérience médicale, que, toutes les fois que le carbonate calcique prédomine, elles réussissent particulièrement quand il existe des rapports acides ou avec nidoreux, et qu'il s'agit des affections chroniques du tube intestinal tendance à la diarrhée et flatuosités. On les a également employées avec avantage dans l'hypocondrie, maladie qui s'accompagne presque constamdans l'hystérie à forme vaporeuse et ment de gaz dans les intestins, dans les affections des voies urinaires (gravelle, catarrhe vésical, etc.) » « Quant à la gravelle et aux calculs vésicaux, nous rappellerons ici une observation dont nous avons déjà tiré parti : c'est qu'avant d'envoyer les malades à ces eaux, il faut avoir soin de reconnaître la nature du calcul ou de la gravelle. « 11est évident, en effet,: que si l'on conseille les eaux alcalines calciques à un individu très-essentielle dont la gravelle ou le calcul sera un phosphate ou un oxalate de chaux, ou dont les urines sont déjà alcalines, au lieu de soulager, on augmentera les accidents. » (p. 157.) « Les eaux de Condillac, par leur composition chimique, pourraient se placer en tête des eaux calciques ; car elles contiennent, par litre, 1 gr. 359 de bicarbonate de chaux sur 2,193 de principes 9 fixes, et représentent Anastasie.) » ainsi un type bien dessiné pour cet ordre (source que l'un de nous (M. Socquet) a publié sur ces eaux, en 1856, nous avons essayé de faire ressortir leur aptitude dans certaines affections (Mémoire sur les eaux de Condillac (1) dans le Recueil des « .Dans un travail En dehors de l'acide carbotravail : « (1) Voici un extrait de ce remarquable de une certaine quantité (de Condillac), nique, on trouve, dans la source Anastasie de chaux, 1 gr. 354 cenligr. bi-caibonatc Or, la présence de ce sel ajoute beaucoup à la valeur de cette eau ; c'est là un fait qui a été mis dans tout son hygiéniquement » — « Le biet Dupa«quier. de MM. Bnussingault jour par les belles expériences du liquide gastrique « carbonate de chaux des eaux potables cstdécomposë parl'acide « avec dégagement d acide caibonique ; il opère en saturant les arides de l'estomac et « en stimulant la membrane muqueuse par l'acide carbonique qu'il laisse dégager en utile de « se décomposant. Rien n'est donc plus certiiin et plus évident que l'aciion « ce sel dans l'acte de la digestion. » (Dnpasquicr : Eaua; de sources, p. 94.) — eaux potables, au point « M. Jeannel, qui s'est beaucoup occupé de la question-des sur les avantages du de vue de. l'hygiène n'est pas moins alfirmatif civile et militaire, bi-carbonate de clianx, uni au chlorure de sodium (et c'est ce qui a lieu pour les eaux » de Condillac) dans l'acte de la digestion. K Les eaux réputées tiennent en disles meilleures pour servir de boisson, dit-il, « solution de une faible quantité de carbonalc de chaux et de sel marin (chlorure « sodium). utdes ; le Ces deux sels doivent êlre considérés comme essentiellement « carbonate de chaux, dissous à la faveur de l'acide carbonique, se déiompose dans de celte « l'estomac, les résultats sous l'influence des aciJcs du sue gastrique; « décomposition en produisant sont de l'acide carbonique qui favorise la digestion, — Bor« une excitation légère et un sol soluble do chaux. » (Des eaux potables, deaux, 1848.) « C'est à cette décomposition lente du bi-carbonale. de chaux dans l'estomac avec dégagement d'acide lui-même, , que les eaux gazeuses ménagé carbonique naturelles doivent leur supériorité sur les eaux gazeuses artificielles. Les premières et par là ne peuvent sans brusquerie, (naturelles) agissent longtemps avec modération, tandis que les secondes (artificielles), laissant tout à coup dégager fatiguer l'estomac, leur gaz en abondance, et douloureuse des parois une distension produisent rapide stomacales ; en un mot, elles fatiguent, et par eclte seule action toute mécanique, inévitable » pourtant pour toutes les eaux artificielles. « Le carbonate de chaux, non-seulement active les digestions, comme nous venons de le voir, mais encore l'on sait, depuis les savantes expériences de M. Boussingault, services dans la nutrition en général, mais spécialement qu'il rend de très-grands dans la formation du système osseux. Cet habile chimiste a prouvé, en agronome effet (Compte-rendu de VAcadémie des Sciences, à 1846) que des animaux nourris abreuvés d'eau distillée, l'ordinaire, c'est-à-dire d'une eau complètement privée de ou nains. » sels, deviennent rachitiques « Il résulte, des faits que nous venons d'exposer, que l'eau de Condillac (source minérale de chaux, chlorure de sodium, Anastasie), par sa composition (bi-carbonate faibles traces d'iodure) et par le gaz acide carbonique qu'elle renferme en abondance, est éminemment favorable soit à la digestion, soit à la nutrition, et qu'elle l'emporte sous ces deux points de vue, ainsi sur les que par son goût franchement piquant, autres eaux gazeuses connues jusqu'à ce jour. » « Ces eaux se conservent un et se transportent au loin sans altétemps très-long ration : l'observation a même fait voir qu'elles étaient plus savoureuses six mois après leur embouteillement, sans doute par suite do la combinaison de leurs plus intime divers éléments, principalement du gaz acide carbonique. » (Socquet : Mém. cité.) Note de la rédaction. 10 de la Société de médecine de Tours, 1857, p. 50) ; le docteur Tampier en a fait aussi (1857) l'objet d'une étude au point de vue mé» dical et hygiénique. travaux APPAREIL DIGESTIF. — « Ces eaux étant fortement gazeuses, acidulés, sont agréables à boire et peuvent servir comme boisson de table, en Elles favorisent la digestion remplacement de l'eau de Seltz naturelle. et réveillent En raison du bicarbonate de chaux qu'elles l'appétit. renferment, les eaux de Condillac (source Anastasie) sont utiles dans les mêmes maladies que celles de Châteldon ; ainsi, elles ont guéri des gastralgies et des dyspepsies, accompagnées de sécrétions acides stomacales, avec développement de gaz. « Elles aident merveilleusement « à la digestion chez les convalescents, chez les personnes atteintes « de gastrite chronique, de gastralgie, de flatuosités (V. Duval, 1852.) Nous trouvons le même témoignage porté par Rognetta (Annales de Nous compléterons ces observations en ajoutant que thérapeutique.) les eaux carbonatées calciques de Condillac sont très-avantageuses et recommandables dans les diarrhées avec flatuosités, particulièrement de l'estomac, (ibid., 160- 161 :) » « Les eaux de Condillac ont APPAREIL URINAIRE. — gonflement et tension réussi de la des organes urinaires (gravelle, catarrhe vessie). C'est encore un fait d'observation clinique que le carbonate de chaux convient dans les maladies des voies urinaires ; les eaux de dans ces cas. » Condillac seront donc avantageusement conseillées dans les affections (Socquet, ibid.) « J'ai fait expulser une quantité notable de graviers à un de mes amis, malade d'une néphrite subaiguë. » (V. Duval). « MM. Sauvet et Armand s'accordent à signaler leur utilité dans la gravelle et les maladies chroniques des reins et de la vessie. » , APPAREIL GÉNITAL. — « Elles paraissent convenir dans les flueurs la chlorose, etc. Je de la menstruation, blanches, dans les irrégularités leur ai dû, en 1852, la guérison d'une de mes jeunes malades qui était à la fois chlorotique et aménorrhéique. (Duval) » « Les médecins de la localité les ont trouvées très-salutaires (Rognetta, Sauvet, » (l). Armand) contre les pâles couleurs.- (1) L'analyse faite par M. 0. Henry indique l'iode comme sensible dans l'eau de SaintLa plupart Condillac. des eaux calciques Pougues, gazeuses (Châteldon, de a donc l'avantage Galmier, etc.), sont privées de cet agent. Celle de Condillac comme boisson habituelle ; de plus, elle est nettement la salubrité, indiquée, contre les affections qui réclasoit comme prophylactique, soit comme auxiliaire, H DE LA SPÉCIALITÉ Sous ce titre D'ACTION , les auteurs résument EAUX MINÉRALES ALCALINES. l'ensemble des études thérapeutiques DES de leur savant ouvrage : des organes digestifs, qui sont sous la aux eaux non spécifique, guériront dépendance d'une sub-phlogose salines comme aux eaux alcalines. quand il s'agit d'un Cependant, « Certains troubles eaux alcalines sont plus certaines des muqueuses, spécialement indiquées et réussissent mieux ; ce sont les eaux calciques alors la préférence. Ainsi, ou calciques magnésiennes qui méritent lorsqu'il existe des désordres du côté du tube digestif, accompagnés de de diarrhée; flatuosités, quand on a à traiter des catarrhes vésicaux état catarrhal simples, des leucorrhées vaginales de même nature, les eaux calciques de Condillac, Châteldon, ou calciques magnésiennes de Saint-Galmier, » Contrexéville, Pougues, etc., seront plus spécialement indiquées (V. Pétrequin et Socquet, p. 178.) ment l'emploi de l'iode.—MM. Pétrequin et Socquet en énumèrent un grand nombre : « L'utilité de l'iode dans les scrofules et le goitre est aujourd'hui incontestée « La matière médicale ne possède pas de modificateur plus puissant que ce métal« loïde, poiir l'opposer a ce groupe nombreux de foi mes morbides qui relèvent du » (TROUSSEAUXet Pinoux, t. I, « lymphatisme. p. 257.) « Les eaux minérales iodurées des mêmes prérogatives. » (Pétrequin et Socquet, p. f>80.) jouissent « Nous citerons l'opinion d'un dermatologue instruit (Baumes) : « Il faut « reconnaître, de l'efficacité la plus remarquable contre la dit-il, que l'iode jouit « plupart des manifestations de la diathèse scrofuleuse. » (P. 585.) « Affections des membranes muqueuses. Les eaux iodurées exercent une action manifeste sur les maladies des diverses muqueuses. » (P. 596.) « Maladies des organes parenchymaleux L'action (foie^ rate, ovaire, utérus). résolutive puissante de l'iode n'est plus un doute pour personne aujourd'hui. Chaque l'administre avec succès dans divers engorgements, et nul médijour le praticien cament n'active autant l'absorption » (p. 587.) interstitielle. Voici d'autres autorités à citer après MM Pétrequin et Socquet : L'eau ioduréc de Condillac doit être la boisson habituelle des personnes à tempérament lymphatique. (TAMPIEU.) « J'ai l'ait boire , avec soulagement, do l'eau de Condillac à une célèbre écuyère « atteinte de phthisie pulmonaire scrofuleuse au 3e degré. C'était la seule boisson « que son estomac pût ces eaux supporter; j'ajouterai que tous les jours j'emploie « dans les manifestations scrofulcuses les plus graves et avec le plus grand succès ; « elles ont surtout une action la fièvre hectique, puissante pour combattre qui « complique si souvent les affections locales scrofuleuscs. » (V. DUVAL, Traité de lu « maladie scrofuleuse, p. 186.) Les eaux de St-Galmirr sont funestes aux poitrinaires. (LADEVÈZE, médecin-inspecteur des eaux de St-Galmier.) Les eaux de Pougues dans la phthisie pulmonaire. sontcontre-indiquêes (PÂTISSIER.) Toutes les eaux dans la phthisie tendent à développer le lymcontre-indiquées phatisme et prédisposent ainsi aux scrofules, si l'on en fait un usage un peu prolongé. Note de la rédaction. (TAMPIER.) i2 DE L'ACTION THÉRAPEUTIQUE DU GAZ ACIDE CARBONIQUE DES SOURCES ALCALINES. « Le gaz acide carbonique libre que renferment les eaux minérales alcalines les rend pétillantes et mousseuses, et leur donne un goût agréable. Si nous avons dit que le gaz acide carbonique était un élément minéralisateur les principaux trop faible pour lui attribuer effets des eaux minérales et pour faire admettre une classe d'eaux cependant il ne faudrait pas aller au delà de notre pensée, et supposer que nous n'en tenons aucun compte. En effet, si, à lui seul, il ne communique point aux eaux alcalines les propriétés médicales qui acidulés, les distinguent, il est, néanmoins, un auxiliaire très-utile (1); il leur enlève la saveur salée ou alcaline peu agréable qu'elles auraient sans lui ; il leur transmet un goût acidulé qui plaît, et les fait rechercher même pour l'usage de la table (Condillac, Châteldon, Saint-Galmier, avec elles dans l'estomac, il en Saint-Alban, etc.); en outre, introduit facilite la digestion et en fait, comme on dit, des eaux hygiéniques légères qui sont bien supportées, tandis que sans lui, elles devienle dégoût. » (p. 182-183.) draient lourdes et engendreraient sur ce point, dit M. Socquet, n'a fait depuis que se fortifier (1) « Notre conviction l'acide dissous et nous regardons carbonique par une observation plus étendue, les digestions et dans l'eau, comme un puissant agent hygiénique propre à faciliter et à prévenir ces lassitudes et cette impuissance ou dissiper ces langueurs, physique » — « Une eau rendue morale qui fatiguent tant pendant les grandes chaleurs. à « piquante d'acide caibonique, peut étic très-propre par une grande quantité « servir de boisson ordinaire, ne convienne pas à tous les emplois du quoiqu'elle « ménage. Les habitants des pays où existent des sources d'eau acidulé gazeuse, en et même avec des avan« font uil usage habituel sans le moindre inconvénient, comme « lages notables. » (Dupasquier, £aux de source, p. 78.) — « Ajoutons, comme celles de neige, preuve indirecte, que les eaux privées d'acide carbonique, et de certains" de leur fonte (l'Arve), de certaines rivières qui proviennent directement lacs (le Léman), sont impropres à la boisson et pèsent à l'estomac. » « Quant à la proportion les eaux de Condillac présentent, d'acide carbonique, une richesse supérieure sous ce rapport, comme nous l'avons dit au commencement, à celles des aulres eaux minérales généralement Aussi, ont-elles un goût employées. le palais, qu'elles ont mérité le et qui flatte si agiéablemcnl piquant très-prononcé, surnom de Reine des eaux de table. » o Mêlées au vin, elles n'en allèrent pas la couleur et no la font point virer au Saintainsi que cela a lieu pour les aulres eaux alcalines gazeuses (Vichy, violâlre, bien plus considérable Galmier, Sellz, etc.), ce qui est dû, sans doute, à la quantité les eaux de gaz acide carbonique Sous tous ccsBqjpoiis, renferment. qu'elles sont comme eaux hygiéniques d'agrémen0fof(>iqîé]ëssMcs, gazeuses de Condillac, donc sans rivales. » (SOCQUET,Mémoire cité.) "çfr, /-f\xX ?/ A Lyon Imprimerie d'Aimé Vingtrinicr, quarS5int-^»ïjMto^-;35f ^. PRIX DE L'EAU 30 CONDILLAC à «M. (Brome), DE L'EAU DÉPOSITAIRES MINÉRALE rue Poitail-Matheron. Duverdicr-Vallicr, CARPENTRAS. Ulpat, pharmacien. ORANGE. et tous les dépositaires d'eaux rue Sainte, Mure, pharmacien. irroNS (Drôme). Chauvet fils, pharmacien. n° 2. TOULON. négociant, rue du Canon. IIIONTÉLIHAR. HTÈRES. sur la place du Marché. Magnet, . pharmacien. . VALENCE. Chez tous les pharmaciens. BRAGU1GNAN. Dupré, Jules Raynaud. PONT-SAINT-ESPRIT. MARSEILLE. Vérignon, TOUBNON. pharmacien. CANNES. Gras, pharmacien. Armandy, Pierrugue, ' •AïSt." Alexis, pharmacien. pharmacien. ROMANS. Rcy, épicier, pharmacien. rue Saint-Nicolas. CBEHOBLE, ARLES. Savigrion, confiseur. Planel, marchand de comestibles. Ollivier, pharmacien. Armspach, pharmacien. VOIRON. TARASCON. St-Michcl, sur le Cours. David, pharmacien. Brun-Buisson, pharmacien. BEAUCAIRE. Blanchard père, ' sur le Port. VILLF.ERAKCRE. Janin fils, NÎMES. 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