Dosier de presse
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Dosier de presse
« Tout ce que je sais, je l’ai appris par le cinéma, à travers les films. C’est par le cinéma que passent mes idées sur la vie. Et le cinéma, on apprend son histoire, son passé et son présent à la Cinémathèque ! On ne peut apprendre que là ! C’est un enseignement perpétuel. Je fais partie de ces gens qui ont besoin de revoir sans arrêt les films anciens, les muets, les premiers parlants. Donc, je passe ma vie à la Cinémathèque, sauf quand je suis occupé à tourner moi-même. » (L’Express, 20 mars 1968) François Truffaut 2 SOMMAIRE EXPOSITION FRANÇOIS TRUFFAUT p5 (8 octobre 2014 – 25 janvier 2015) Passion Truffaut par Serge Toubiana, Commissaire de l’exposition Catalogue de l’exposition Une coédition Flammarion / La Cinémathèque française Visites et parcours RÉTROSPECTIVE / PROGRAMMATION p 12 Rétrospective intégrale François Truffaut (8 octobre – 30 novembre 2014) Après François Truffaut : décalques et influences (10 octobre – 16 novembre 2014) À CHACUN SON TRUFFAUT p 16 Projet pédagogique national. EN LIGNE SUR CINEMATHEQUE.FR p 17 TRUFFAUT PAR TRUFFAUT à partir du 6 octobre 2014 JOURNÉES FRANÇOIS TRUFFAUT p 18 Une journée et demie consacrée à l’écriture selon François Truffaut (6 – 7 novembre 2014) Journée pour les étudiants en cinéma (mercredi 5 novembre) POUR LE JEUNE PUBLIC p 20 Programmation / Visites en famille / Visites-Ateliers / Stages ÉDITIONS, COFFRET DVD, MUSIQUE p 22 Editions L’intégrale des films en DVD Musique : Le Monde Musical de François Truffaut Coffret exceptionnel 5 CDs / 6 heures de musique HORS LES MURS p 24 Restauration du film Le Dernier Métro Reprise en salles de la rétrospective Ciné-balade : le Paris de François Truffaut Concours d’écriture avec Télérama Hommage à François Truffaut sur ARTE du 27 octobre au 7 novembre LES MÉCЀNES DE LA CINÉMATHЀQUE FRANÇAISE p 26 RENSEIGNEMENTS PRATIQUES p 30 3 La Nuit américaine 1973. Photo Pierre Zucca © Succession Pierre Zucca Fra nçois Truffaut et Jean-Pierre Léaud sur le tournage de Domicile conjugal 1970. Photo Pierre Zucca © Succession Pierre Zucca Yul Brynner et Fra nçois Truffaut. Remise de l ’Os ca r du meilleur film étranger en 1974 pour La Nuit américaine « Je fais des films pour réaliser mes rêves d’adolescent, pour me faire du bien et, si possible, faire du bien aux autres. » François Truffaut 4 EXPOSITION FRANÇOIS TRUFFAUT 8 octobre 2014 – 25 janvier 2015 Une production La Cinémathèque française Grands mécènes de La Cinémathèque française Avec le soutien de Avec la participation de Commissaire de l’exposition Serge Toubiana, Directeur général de La Cinémathèque française Assisté de Florence Tissot et Karine Mauduit Scénographie Agence NC – Nathalie Crinière Fra nçois Truffaut lors de la promotion de Baisers volés, 1968, Photo Pierre Zucca © Succession Pierre Zucca Catalogue de l’exposition coédité par Partenaires médias ATTACHÉE DE PRESSE LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE Elodie Dufour - Tél.: 01 71 19 33 65 / 06 86 83 65 00 – [email protected] 5 PASSION TRUFFAUT « Je fais des films pour réaliser mes rêves d’adolescent, pour me faire du bien et, si possible, faire du bien aux autres. » Cette phrase de François Truffaut exprime simplement, clairement et pleinement son amour du cinéma et son désir d’en faire. Cet homme a organisé sa vie afin de parvenir à son but. Disparu le 21 octobre 1984 à l’âge de cinquante-deux ans, il a laissé le sentiment d’avoir mené sa vie à toute vitesse, comme pressé par le temps et comme s’il voulait arriver à tout faire tant que cela était encore possible. Vingt-et-un longs métrages, une poignée de courts, plusieurs centaines d’articles sur le cinéma parus dans un grand nombre de journaux ou revues, principalement aux Cahiers du cinéma et dans l’hebdomadaire Arts, des préfaces consacrées aux livres d’hommes qu’il admirait ou qui l’ont aidé (Renoir, Bazin, Welles, Rossellini, Ophuls, Nestor Almendros, Sacha Guitry, Tay Garnett, etc.), le fameux livre d’entretiens, Le Cinéma selon Alfred Hitchcock, devenu familièrement le « Hitchbook », paru en 1966 chez Robert Laffont, puis en Amérique chez Simon & Schuster, traduit en maintes langues, sans cesse réédité depuis. Sans compter le Truffaut acteur, dans certains de ses films : L’Enfant sauvage, La Nuit américaine et La Chambre verte, et dans le film de Spielberg, Close Encounters of the Third Kind (Rencontres du troisième type, 1977). Sans oublier la publication de sa Correspondance qui reprenait de nombreuses lettres, parmi les milliers qu’il écrivit durant sa vie à toutes sortes de gens, proches ou lointains. Bref, contrat rempli, vie rondement menée, bilan « globalement positif ». Il n’empêche que sa mort a laissé un goût amer, un sentiment d’inachevé, de mélancolie profonde, pas seulement pour les siens, ses proches, ses actrices et acteurs, et sa « famille du Carrosse ». Combien de cinéastes aujourd’hui, jeunes hommes et surtout jeunes femmes, s’inspirent de son œuvre et de son goût du romanesque, regrettant de ne pas l’avoir connu, croisé, côtoyé, et ce non seulement en France, mais au Japon, en Amérique et dans le reste du monde ? Truffaut a réalisé Vivement dimanche !, son dernier film, alors qu’il avait plusieurs fers au feu. Plusieurs scénarios très avancés, coécrits avec Jean Gruault (le projet 00-14) ou Claude de Givray (La Petite Voleuse, que réalisera Claude Miller en 1988), sans oublier un projet auquel il tenait beaucoup, Nez de cuir, qu’il envisageait avec Gérard Depardieu – dont il était devenu le complice – et Fanny Ardant. Affaibli, malade, se croyant convalescent ou voulant le croire, Truffaut gardait l’espoir de poursuivre son travail pour, en quelque sorte, « achever la figure », comme le dit avec fièvre et passion Julien Davenne dans La Chambre verte. Oui, achever la figure. Mais laquelle ? Celle d’un homme entièrement voué à son unique passion, le cinéma. Sorte de dévotion radicale, exclusive. Sacrée. Dénuée de narcissisme. Beaucoup, lorsqu’il est mort, avaient au fond classé François Truffaut dans la catégorie bien rangée des cinéastes « installés », ayant trahi des idéaux de jeunesse, sans voir ce qu’était chez lui la force incroyable de l’obstination et de l’idée fixe, consistant à poursuivre un rêve adolescent : « Je veux que mes films donnent l’impression d’avoir été tournés avec 40° de fièvre » disait-il… On croit, à juste titre, que l’œuvre entière est cohérente, harmonieuse, ronde : elle l’est. Plusieurs films s’enchaînent dans une belle logique ; la « saga Doinel », série originale et unique qui voit grandir un personnage, Jean-Pierre Léaud, de quatorze à trente-huit ans, à travers cinq épisodes de son éducation sentimentale. Les films « passion », de Jules et Jim à La Femme d’à côté, en passant par La Peau douce, La Sirène du Mississipi, Les Deux Anglaises, L’Histoire d’Adèle H., Le Dernier Métro, où Truffaut s’emploie à exorciser sa vision funèbre de l’amour fou : « Ni avec toi ni sans toi », le mot de Madame Jouve (Véronique Silver) dans La Femme d’à côté résume parfaitement cette équation impossible, où le couple amoureux se brûle les ailes, jusque dans la mort : « Comme les grands oiseaux rapaces, il plane au-dessus de nous, il s’immobilise et nous menace… Oui, l’amour fait mal. » Les cinq films adaptés de « série noire » : Tirez sur le pianiste, vision poétique à la Queneau du monde des gangsters, La mariée était en noir, orchestrée par Bernard Herrmann, à revoir pour son audace narrative et la force de l’idée fixe (une femme décide une fois pour toutes de tuer), La Sirène du Mississipi, beau film « malade » où Belmondo est faible, parfois gémissant, quand l’héroïne, magnifiquement interprétée par Catherine Deneuve, mène la ronde en mentant comme une arracheuse de dents. La beauté des couples chez Truffaut : Aznavour-Marie Dubois (Tirez sur le pianiste), Jeanne Moreau et ses deux amants : Oskar Werner et Henri Serre (Jules et Jim), Desailly-Françoise Dorléac (La Peau douce), Belmondo-Deneuve (La Sirène), Deneuve-Depardieu (Le Dernier Métro), Fanny Ardant-Depardieu (La Femme d’à côté) ou Fanny Ardant-Trintignant (Vivement dimanche !). Oui, les couples sont magiques, même s’il y a toujours quelque chose qui cloche, un grain de sable, comme dans les chansons d’amour qui se terminent tristement. On s’aime, on se quitte, on se retrouve parce que l’amour est plus fort, mais il y a toujours un moment où le déséquilibre apparaît, où la recherche de l’harmonie 6 échoue. Et cela fait du mal. Bien sûr, les films sur l’enfance : des Mistons à L’Argent de poche, en passant par Les Quatre Cents Coups et L’Enfant sauvage, où Truffaut, dans une sorte de retour imaginaire sur sa propre enfance, tente de percer le mystère des êtres et du langage, conciliant tout à la fois son goût pour l’école buissonnière et sa croyance dans l’apprentissage du langage, seule arme qui permet de se forger un destin, sinon d’avoir sa place dans la société. Dans cette œuvre voulue de manière consciente, harmonieuse, apparaît une béance, un sentiment d’inachevé, une porte ouverte sur un avenir sans illusion. Truffaut est mort trop tôt et trop jeune pour que l’on se contente de le regretter. Surtout, il y a un grand mystère dans son cinéma, quelque chose qui, d’un film à l’autre, revient pour faire écho, ricochet. Comme une hantise. On a beau avoir vu et revu ses films, ils prennent, en fonction du Temps ou des saisons, une couleur changeante, une tonalité nouvelle ; on se surprend à les revoir avec un autre regard, comme si le temps jouait pour eux, ou parfois contre eux, et comme s’ils nous regardaient à un autre âge de notre propre vie. Ainsi, L’Homme qui aimait les femmes, avec le génial Charles Denner, double idéal du cinéaste. Ce qui revient avec ce film c’est l’amour, la conquête amoureuse (et sexuelle) sous la forme d’une obsession et d’une hantise. Après dix-huit heures, Bertrand Morane ne supporte plus la compagnie des hommes. Il part à la chasse, tel un « cavaleur », avec son œil d’oiseau de nuit, l’air anxieux. Cela le met dans un état pas possible, comme si sa vie en dépendait. Ainsi fait-il remonter son obsession des femmes, « petites pommes » ou « grandes tiges », à son enfance et son adolescence, en la faisant naître d’une relation si particulière avec sa mère, totalement indifférente envers lui. Scénario hyper « truffaldien », quand on sait combien la propre mère du jeune François Truffaut était indifférente à l’égard de son fils unique. De ce manque d’amour, du manque d’intérêt d’une mère envers son fils, naîtra une vocation, celle de faire des films, ou celle d’aimer toutes les femmes. Idée fixe, obsession de réussir sa vie en ne faisant que ce que l’on aime : le cinéma. Ce schéma fictionnel très romanesque est cher à Truffaut et revient sous une forme morbide et élégiaque dans La Chambre verte, où le cinéaste lui-même, acteur, voue un culte à son épouse morte et à ses amis disparus. Il y a de manière logique un lien à la fois évident et secret, entre Bertrand Morane qui voue un culte à toutes les femmes (qu’il a eues) et Julien Davenne qui, enfermé dans la chambre mortuaire, passe la bague au doigt à son épouse disparue. Deux films qui se répondent, accompagnés par la musique sublime (post-mortem) de Maurice Jaubert. Le cinéma ou l’art de célébrer les morts, ou les vivants (comme Denner) qui ignorent encore qu’elle rôde autour d’eux. Serge Toubiana Commissaire de l’exposition Claude Jade et Jean-Pierre Léaud. Domicile conjugal de François Truffaut, 1970. Photo Pierre Zucca © Succession Pierre Zucca 7 Fanny Ardant dans La Femme d’à côté 1981 Photographie Alain Venisse © Alain Venisse Claude Jade et Jean Pierre Léaud dans Domicile conjugal de François Truffaut, 1970. Photo Pierre Zucca © Succession Pierre Zucca 8 L’EXPOSITION Jalonnée de nombreux extraits de films et d’interviews, l’exposition présentera des dessins, photographies, objets, livres et revues, scénarios annotés, documents originaux, costumes, un ensemble provenant des collections de La Cinémathèque française. Le fonds d’archives déposé par la famille du cinéaste est d’une incroyable richesse et témoigne de la véritable obsession qu’avait Truffaut de tout garder. Des documents inédits, redécouverts récemment grâce aux proches et aux collaborateurs du cinéaste, seront présentés pour la première fois dans l’exposition. Entre autres, des essais d’acteurs, des maquettes de costumes du Dernier métro, des photographies de tournage et des accessoires. Correspondances, notes manuscrites, carnets, dessineront en pointillés l’univers romanesque de François Truffaut, mais aussi son goût pour la littérature dont il adapte certains romans - notamment Jules et Jim et Les Deux Anglaises et le continent d’Henri-Pierre Roché, Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, sans compter les cinq films tirés de la « Série noire ». L’exposition retracera la trajectoire de François Truffaut, de son plus jeune âge à l’héritage de son œuvre dans le cinéma contemporain. L’enfance, dont il s’inspire pour écrire Les Quatre Cents Coups (l'école buissonnière, les ciné-clubs, le quartier de Pigalle) revient souvent dans ses films à travers le thème de l’éducation. À l’âge de 21 ans, François Truffaut est un critique autodidacte prolifique et franc-tireur. Au sein des Cahiers du cinéma, dont la salle de rédaction sera reconstituée dans l’exposition, et dans l’hebdomadaire Arts, il écrit plusieurs centaines d’articles entre 1953 et 1958, en renouvelant en profondeur l’approche critique. Son livre d’entretiens avec Alfred Hitchcock, réalisé avec son amie américaine Helen Scott, publié en 1966, a profondément marqué l’édition mondiale du livre de cinéma. Après la mythique période de la Nouvelle Vague, le parcours de l’exposition mettra à jour les grands thèmes de l’œuvre de Truffaut, sa méthode de travail et son rayonnement à travers le monde. L’éducation sentimentale est au cœur de la série des films Doinel : une série unique au monde de cinq films où un cinéaste fait grandir, en même temps que son acteur fétiche Jean-Pierre Léaud, un personnage sur une période de vingt ans. Le thème de la passion amoureuse (que résume bien ces mots de La Femme d’à côté : « Ni avec toi ni sans toi ») a permis à François Truffaut de diriger de grandes actrices : Jeanne Moreau, Marie Dubois, Françoise Dorléac, Claude Jade, Catherine Deneuve, Bernadette Lafont, Isabelle Adjani, Marie-France Pisier, Nathalie Baye, Fanny Ardant, donnant la réplique à Charles Aznavour, Jean Desailly, Oskar Werner, Charles Denner, Jean-Louis Trintignant et Gérard Depardieu. L’exposition présentera trois courts-métrages inédits d’Axelle Ropert* l’œuvre de photographes éminents (Richard Avedon, Raymond Cauchetier, Raymond Depardon, Robert Doisneau, Philippe Halsman, Jacques-Henri Lartigue ou encore Pierre Zucca), qui les ont immortalisés aux côtés du réalisateur. Serge Toubiana Commissaire de l’exposition L’exposition « François Truffaut » n’aurait pu se faire sans la confiance et le soutien de Madeleine Morgenstern, Laura Truffaut, Eva Truffaut et Joséphine Truffaut. *3 FILMS COURTS INÉDITS D’AXELLE ROPERT PRÉSENTÉS DANS L’EXPOSITION - François Truffaut au présent Présentés par La Cinémathèque française et Les Films Pelléas. En coproduction avec ARTE France. « François Truffaut aimait les acteurs et les actrices, les acteurs et les actrices aimaient Truffaut. Ils sont jeunes, ils n’ont pas connu Truffaut, mais ils se lancent : 7 acteurs (Swann Arlaud, Vincent Lacoste, Grégoire Leprince-Ringuet, Vincent Macaigne, Nicolas Maury, Rodolphe Pauly, Thibault Vinçonet) et 7 actrices d’aujourd’hui (Anne Azoulay, Agathe Bonitzer, Laetita Dosch, Julia Faure, Esther Garrel, Adèle Haenel, India Hair) tentent le pari - en 2014 : comment être encore truffaldien ? » Axelle Ropert, réalisatrice Diffusion dans Court-circuit et sur Arte.tv 9 CATALOGUE DE L’EXPOSITION François Truffaut Sous la direction de Serge Toubiana Une coédition Flammarion, La Cinémathèque Française. L’ouvrage puise dans les archives personnelles de François Truffaut et propose de parcourir sa vie et son œuvre en revisitant les grands thèmes qui l’ont inspiré : le rapport masculin/féminin, l’Amérique, l’éducation sentimentale, la littérature… Textes et entretiens : Martine Barraqué, Bernard Benoliel, Carole Le Berre, Yann Dedet, Claude de Givray, Pierre-William Glenn, Jean Gruault, Jean-Louis Livi, Karine Mauduit, François Porcile, Gabrielle Sébire, Jean-François Stévenin, Florence Tissot, Jérôme Tonnerre et Serge Toubiana. Photographies de tournages et nombreux documents inédits. 35€ - 240 pages Relié / Format 19.5 × 25.5 cm Parution 8 octobre 2014 CONTACT PRESSE Flammarion Béatrice Mocquard Tél : 33 (0) 1 40 51 31 35 E-mail : [email protected] Doubles pages intérieures « Un tournage de film, ça ressemble exactement à un trajet en diligence au Far-West. Au départ, on espère faire un beau voyage, et puis très vite on en vient à se demander si on arrivera à destination ». François Truffaut 10 VISITES ET PARCOURS EXPOSITION FRANÇOIS TRUFFAUT du 8 octobre 2014 au 25 janvier 2015 La Cinémathèque française Musée du cinéma 51 rue de Bercy, 75012 Paris Informations 01 71 19 33 33 HORAIRES Du lundi au samedi (sauf fermeture mardi) : de 12h à 19h. Nocturne le jeudi jusqu’à 22h. Dimanche : de 10h à 20h. Fermeture le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier. Ouverture à 10h pendant les vacances scolaires (18 oct - 2 nov, - 20 déc - 4 janv) TARIFS Plein Tarif : 11€* - Tarif Réduit : 8.50€* - Moins de 18 ans : 5.50€* - Forfait Atout Prix : 7.50€ - Libre Pass : Accès libre Billets couplés Exposition + film ou Exposition + Musée de La Cinémathèque : 13€* Billet coupe –file : cinematheque.fr / fnac.com * + 1€ de frais de préventes web. Visites guidées. Tous les samedis et dimanches à 15h. La visite explore les traces de l’enfance dans les films du réalisateur, fait découvrir le cinéphile et le critique passionné que fut Truffaut, l’homme de l’écrit, le cinéaste des récits amoureux. Quelques-uns des secrets de fabrication des films seront révélés à travers la compréhension des méthodes de travail du cinéaste. Tarif : 13 € Nouveau rendez-vous Parcours « Figures de la passion amoureuse ». Les jeudis 16 octobre, 6 novembre, 27 novembre, 11 décembre et 8 janvier à 19h. Après la visite guidée de l’exposition, au travers d’extraits de films mettant en scène ces couples brûlant d’un amour éperdu, on découvrira, avec un conférencier, comment la passion enfièvre aussi la chair même du cinéma de Truffaut. Visites guidées en langue des signes française (LSF) Le premier vendredi du mois à 17h30. Tarif : 6 € Visites en famille Également des activités Jeune Public et un parcours de l’exposition spécialement conçu pour les enfants avec Télérama enfants. Voir page 20 Les Quatre Cents Coups de Fra nçois Truffaut, 1959. Photogra phie André Dino © André Dino/DR. 11 RÉTROSPECTIVE / PROGRAMMATION Rétrospective intégrale François Truffaut (8 octobre – 30 novembre 2014) Un des grands auteurs de la Nouvelle Vague. Venu de la critique où il se fait remarquer par sa lucidité intransigeante, il débute avec Les Quatre Cents Coups en 1959, récit d’une enfance difficile qui rompt avec les conventions du cinéma français. Il réalisera jusqu’à sa mort en 1984 une œuvre où le goût du romanesque, l’amour de la littérature se marieront régulièrement avec une forme d’autobiographie cryptée (la série des Antoine Doinel). Ouverture de la rétrospective avec Le Dernier Métro de François Truffaut (1980), restauré en 2014 par MK2 et La Cinémathèque française, avec le soutien du Fonds Culturel Franco-Américain - DGA - MPA - SACEM – WGAW. Sélection officielle Cannes Classics 2014. GRILLE DE PROGRAMMATION FILMS DE FRANÇOIS TRUFFAUT L’AMOUR EN FUITE (1978/99’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2. FAHRENHEIT 451 (GRANDE-BRETAGNE/1966/112’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2. lu 20 oct 19h00 / je 06 nov 20h30 / di 30 nov 14h30 LA FEMME D’À CÔTÉ (FRANCE/1981/106’/DCP) Précédé de QUAND JE SERAI JEUNE Version numérique restaurée en haute définition par MK2. sa 18 oct 19h00 / sa 15 nov 19h00 / lu 24 nov 14h30 DE YANN DEDET (1988/17’/16MM) di 12 oct 19h00 / ve 24 oct 16h00 / je 13 nov 21h45 L’HISTOIRE D’ADÈLE H. (FRANCE/1975/99’/DCP) L’ARGENT DE POCHE (1975/104’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2. je 16 oct 19h00 / me 05 nov 19h00 / me 26 nov 17h Version numérique restaurée en 2K par MK2 avec le soutien du CNC. je 16 oct 14h30 / me 29 oct 14h30 / me 19 nov 17h30 L’HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES (1976/DCP) BAISERS VOLÉS (1968/90’/DCP) Version restaurée en 2K par MK2 avec le soutien du CNC. sa 25 oct 19h00 Film présenté par Brigitte Fossey / ve 14 nov 19h00 / ve 28 nov 17h Version numérique restaurée en haute définition par MK2. Précédé de ANTOINE ET COLETTE (1961/32’/DCP) je 09 oct 14h30 / me 22 oct 16h15 / lu 10 nov 19h JULES ET JIM (FRANCE/1961/105’/DCP) UNE BELLE FILLE COMME MOI (1972/97’/35MM) Précédé de LES MISTONS (1957/18’/DCP) LA MARIÉE ÉTAIT EN NOIR (FCE-ITALIE/1967/109’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2. sa 11 oct 21h45 / lu 27 oct 21h45 / sa 1er nov 14h15 Version numérique restaurée en haute définition par MK2. lu 27 oct 19h00 / sa 08 nov 19h00 / sa 22 nov 14h30 LA CHAMBRE VERTE (1977/94’/35MM) LA NUIT AMÉRICAINE (FRANCE-ITALIE/1972/115’/35MM) sa 25 oct 16h30 / di 09 nov 21h45 / ve 14 nov 21h30 di 12 oct 15h00 / di 26 oct 19h00 / ve 07 nov 20h30 LE DERNIER MÉTRO (1980/131’/DCP) LA PEAU DOUCE (FRANCE/1963/115’/DCP) Version numérique restaurée en ultra haute définition par MK2 et La Cinémathèque française avec le soutien du Fonds Culturel Franco-Américain. me 08 oct 20h Soirée privée, places pour les Libre Pass di 02 nov 19h00 / je 20 nov 14h30 LES DEUX ANGLAISES ET LE CONTINENT DE FRANÇOIS TRUFFAUT (1971/132’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2. je 09 oct 19h00 / di 09 nov 19h00 / sa 22 nov 21h15 DOMICILE CONJUGAL (FRANCE-ITALIE/1970/95’/DCP) Version numérique restaurée par MK2 en haute définition. Précédé de MA CHÈRE HELEN DE LILLIE FLESHLER ET ERIN IRBY (EU/2013/20’/VOSTF/NUMÉRIQUE) sa 11 oct 19h00 / je 23 oct 16h30 / je 13 nov 19h00 B Version numérique restaurée en 2K par MK2. ve 17 oct 19h00 / sa 15 nov 21h45 / me 26 nov 14h30 Version numérique restaurée en haute définition par MK2. ve 10 oct 21h15 / me 29 oct 19h / ve 21 nov 14h30 LES QUATRE CENTS COUPS (FRANCE/1958/93’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2 avec le soutien de la Fondation Gan pour le Cinéma. me 15 oct 14h30 / ve 24 oct 19h / lu 17 nov 14h30 LA SIRÈNE DU MISSISSIPI (FCE-ITALIE/1968/125’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2. sa 18 oct 14h30 / lu 10 nov 21h / ve 31 oct 19h TIREZ SUR LE PIANISTE (FRANCE/1959/80’/DCP) Version numérique restaurée en haute définition par MK2. me 15 oct 17h / me 19 oct 15h / me 22 oct 19h VIVEMENT DIMANCHE ! (FRANCE/1982/110’/DCP) Version restaurée en haute définition par MK2. L’ENFANT SAUVAGE (FRANCE/1969/85’/DCP) Version restaurée en 2K par MK2 avec le soutien du CNC. di 19 oct 15h00 / di 16 nov 19h30 / je 27 nov 14h30 Précédé de LA PETITE GRAINE DE TESSA RACINE (FRANCE/1998/18’/35MM) di 19 oct 19h00 / sa 01 nov 19h00 / sa 08 nov 21h30 12 ROBERTE DE PIERRE ZUCCA (FRANCE/1977/105’/35MM) di 12 oct 17h AUTOUR DE TRUFFAUT COURTS MÉTRAGES AUTOUR DE TRUFFAUT sa 11 oct 17h00 / me 05 nov 21h15 / sa 29 nov 17h À BOUT DE SOUFFLE DE JEAN-LUC GODARD (FRANCE/1959/90’/DCP) D’APRÈS UN SUJET ORIGINAL DE FRANÇOIS TRUFFAUT je 09 oct 17h CE GAMIN-LÀ DE RENAUD VICTOR (FRANCE/1975/95’/35MM) François Truffaut coproducteur. ve 31 oct 14h30 L’ENFANCE NUE DE MAURICE PIALAT (FRANCE/1967/82’/35MM) François Truffaut coproducteur. ve 10 oct 17h HENRI LANGLOIS DE ROBERTO GUERRA ET EILA HERSHON (ETATS-UNIS/1970/52’/VOSTF/NUMÉRIQUE) Film longtemps resté inédit restauré par La Cinémathèque française. lu 20 oct 21h30 L’HOMME À FEMMES (THE MAN WHO LOVED WOMEN) DE BLAKE EDWARDS (EU/1983/110’/VOSTF/35MM) Remake de L’Homme qui aimait les femmes de François Truffaut. sa 25 oct 21h30 LE TESTAMENT D’ORPHÉE DE JEAN COCTEAU (FRANCE/1959/79’/35MM) François Truffaut producteur. je 16 oct 17h TIRE AU FLANC DE CLAUDE DE GIVRAY (FRANCE/1961/87’/35MM) Quatrième adaptation, produite par François Truffaut, de la pièce d’Andre Sylvane et Andre Mouezy-Eon. François Truffaut interprète et dialoguiste. lu 27 oct 14h30 UNE GROSSE TÊTE DE CLAUDE DE GIVRAY (FRANCE/1961/90’/35MM) AVEC EDDIE CONSTANTINE, ALEXANDRA STEWART, GEORGES POUJOULY. François Truffaut scénariste. lu 13 oct 17h VINCENT MIT L’ÂNE DANS UN PRÉ DE PIERRE ZUCCA (FRANCE/1975/107’/35MM) AVEC MICHEL BOUQUET, BERNADETTE LAFONT, FABRICE LUCHINI. je 16 oct 21h15 DOCUMENTAIRES FRANÇOIS TRUFFAUT, L’INSOUMIS DOCUMENTAIRE DE ALEXANDRE MOIX (Les Films d’ici 2, Arte Geie - 2014, 52’) Sam 15 oct 17h30 (voir p.25) MA NUIT CHEZ MAUD DE ERIC ROHMER (FRANCE/1969/110’/35MM) François Truffaut coproducteur. ve 10 oct 14h30 MATA HARI, AGENT H 21 DE JEAN-LOUIS RICHARD (FRANCE-ITALIE/1964/98’/35MM) François Truffaut scénariste. je 30 oct 14h30 PARIS NOUS APPARTIENT DE JACQUES RIVETTE (FRANCE/1958/140’/35MM) François Truffaut coproducteur. di 26 oct 15h30 FRANÇOIS TRUFFAUT OU L’ESPRIT CRITIQUE DE JEAN-PIERRE CHARTIER (FRANCE/1965/64’/VIDÉO) lu 13 oct 21h FRANÇOIS TRUFFAUT, PORTRAITS VOLÉS DE SERGE TOUBIANA ET MICHEL PASCAL (FRANCE/1992/93’/VIDÉO) lu 13 oct 19h FRANÇOIS TRUFFAUT, UNE AUTOBIOGRAPHIE DE ANNE ANDREU (FRANCE/2004/78’/VIDÉO je 23 oct 20h3 PLUS D’INFOS SUR CINEMATHEQUE.FR Jeanne Moreau. La mariée était en noir, 1968 1968 © Ma rilu Pa rolini Ca therine Deneuve. Le Dernier Métro, 1980 1980 © Jean-Pierre Fizet Fa nny Arda nt et Géra rd Depa rdieu. La Femme d’à côté 1981 1981 © Alain Venisse REPRISE EN SALLES DE LA RÉTROSPECTIVE FRANÇOIS TRUFFAUT Le 22 octobre : Reprise en salles de la rétrospective François Truffaut suite à sa diffusion, en exclusivité, à La Cinémathèque française. (Distribution Diaphana pour MK2) 13 Programmation « Après François Truffaut : décalques et influences » (10 octobre – 16 novembre 2014) « Il peut arriver quelque chose au cinéma français, si François Truffaut vient, vient enfin à nous manquer. » L’incantation est celle d’un tout jeune homme, pas encore cinéaste, même pas encore tout à fait critique. Il s’agit de la première phrase de son premier texte publié (intitulé « Teenage Fever »), dans le n°5 de la revue Trafic. Serge Bozon n’avait pas tout à fait vingt ans lorsqu’il exhortait le cinéma français contemporain à se remémorer Truffaut. Lorsque le texte paraît, dans les premières semaines de l’année 1993, l’auteur des Quatre Cents Coups est mort depuis moins de dix ans, et si son prestige reste fort, son influence, son irrigation du cinéma contemporain s’est quelque peu estompée. En ce début des années 90, le maître, encore vivant, du cinéma français, c’est Maurice Pialat. Avec Van Gogh, il connaît le double firmament du dithyrambe critique et du succès public. Dans la foulée du triomphe des Nuits fauves, de Cyril Collard, et à la suite des premiers films prometteurs de Cédric Kahn (Bar des rails) et Xavier Beauvois (Nord), la manière Pialat, sa rugosité, son mode particulier de naturalisme constituent la source à laquelle s’abreuvent beaucoup des plus talentueux cinéastes en devenir. Pourtant, même si il ne l’a pas forcément reconnu, et qu’il ne s’est pas privé de critiquer les cinéastes de la Nouvelle Vague, Pialat doit quelque chose à Truffaut. Pas seulement parce que le second s’est vigoureusement engagé dans la production du premier long-métrage du premier (une collaboration plus que houleuse qui débouchera sur une grosse brouille). Mais surtout parce que, même à son corps défendant, même si le film de Pialat est délibérément conçu comme un négatif de celui de Truffaut (pas de lyrisme, pas d’identification...), L’Enfance nue hérite des Quatre Cents Coups. Ne serait-ce que d’une certaine idée de ce qu’est un premier film d’auteur en France (modèle sans précédent, sinon dans une certaine mesure Vigo) : un nouage particulier entre la prise de parole à la rébellion adolescente, une affirmation de soi par la réminiscence autobiographique. Les Quatre Cents Coups impose un modèle : le sujet le plus adéquat d’un premier film sera désormais l’histoire d’un adolescent qui (tel le cinéaste débutant dans sa pratique) expérimente tout pour la première fois. Ce legs autobiographique, la génération de l’immédiat après-Nouvelle Vague va en faire grand usage. Il court dans les premiers Eustache, un peu dans Les Mauvaises Fréquentations, beaucoup dans Le Père Noël a les yeux bleus (et pas seulement parce qu’Eustache s’y approprie pour la première fois Jean-Pierre Léaud, pour en faire à son tour son double). Il court aussi chez Jacques Doillon. Chez ce dernier, l’influence de Truffaut est polymorphe. Elle tient en partie à la décision de ne plus déléguer à des comédiens le soin de se représenter pour venir à certaines occasions, passer devant la caméra (et ne pas chercher à s’y comporter comme un comédien, mais continuer à s’y comporter en cinéaste - L’Enfant sauvage, La Chambre verte, La Nuit américaine chez l’un ; La Femme qui pleure ou La Fille de 15 ans chez l’autre). Elle tient aussi à une certaine façon de filmer à hauteur d’enfant, d’imaginer des fictions d’immersion en enfance où le monde des adultes ne résonne plus à l’écran qu’en échos assourdis (L’Argent de poche versus Le Jeune Werther ou Un sac de billes). Pour aller vite, on pourrait dire que cette génération comprend ceux qui, chez Truffaut, ont retenu le cru (l’autobiographie, le style direct, la captation quasi documentaire du gestus enfantin...), et ceux qui ont préféré le brûlant : le romanesque, l’incandescence des rapports amoureux, la catharsis de la fiction. Il y a du Truffaut dans les emportements amoureux des personnages d’André Téchiné, cité de façon parfois quasi littérale (Les temps qui changent recompose le couple du Dernier Métro en le projetant dans la fiction de résurgence amoureuse de La Femme d’à côté ; L’Homme qu’on aimait trop fait de la jeune disparue Agnès Le Roux une nouvelle Adèle H, qui écrit en transe des lettres d’amour face caméra et ne veut rien savoir de l’indifférence qu’on oppose à sa passion-monstre). Il y a du Truffaut aussi dans Noce blanche de Jean-Claude Brisseau, qui là encore cite abondamment La Femme d’à côté (l’usage de Véronique Silver en chœur tragique ; une effusion passionnelle en public qui fait scandale et précipite les personnages vers la chute), devenu au fil des ans l’incontournable talisman en mire de toutes les récits d’absolutisme amoureux (exemple récent, Un amour de jeunesse de Mia Hansen Løve, et son cheminement tortueux et spectral d’une passion sur différents temps d’une vie). À partir de la seconde moitié des années 90, Truffaut revient sur un mode nouveau : celui du fétiche. Des cinéastes des années 60 découpent, isolent, anamorphosent certaines de ses figures, comme il le faisait lui- 14 même avec le cinéma d’Hitchcock (La mariée..., La Sirène...) : le temps est venu du truffaldo-maniérisme, auquel Arnaud Desplechin offre ses déflagrations les plus baroques. Dans Esther Kahn, il croise un roman d’éducation sous influence de L’Enfant sauvage, avec des fermetures à l’iris comme Truffaut les affectionnait tant, et une tache de sang sur des draps occupant progressivement toute la surface de l’écran comme dans Les Deux Anglaises. Dans Rois et reine, il fait lire à Maurice Garrel une lettre face caméra de façon identique à Mlle Brown dans Les Deux Anglaises (procédé que reprend à son tour Pascale Ferran dans Lady Chatterley). Chez Desplechin comme chez Ferran, on retrouve aussi le goût des narrateurs omniscients du roman classique, prenant en charge le récit à l’imparfait - figure dont s’empare à son tour Valérie Donzelli dans La Reine des pommes ou La guerre est déclarée. Dans Les Sentiments, Noémie Lvovsky restitue la topographie adultérine de La Femme d’à côté (deux maisons adjacentes...). Et on retrouve cette précision de géographe, ce goût minutieux pour camper des territoires et en faire des paysages affectifs dans Tirez la langue, mademoiselle d’Axelle Ropert. Parfois les clins d’œil sont voilés et sporadiques (la course de Denis Lavant sur Bowie dans Mauvais sang est probablement décalquée sur celle de Jeanne Moreau dans Jules et Jim - même arrière-plan strié). Parfois, il s’agit moins de pastiche que de réponse dialectique : Irma Vep d’Olivier Assayas discute avec La Nuit américaine - et déplace Léaud de l’emploi de l’acteur trublion à celui du cinéaste défaitiste. Mais c’est aussi dans le cinéma mondial que l’œuvre truffaldienne essaime : chez Tarantino (Kill Bill remake inavoué de La mariée était en noir), Noah Baumbach et Wes Anderson (dont Frances Ha et Fantastic Mr Fox utilisent des BO de Delerue ou Duhamel), Tsai Ming Liang (organisant une cérémonie funéraire entre icones truffaldiennes : Baye, Ardant, Leaud dans Visage), Hong Sang-soo... Il y a vingt ans, un jeune critique faisait le vœu que Truffaut manque enfin. Il ne manque plus. Il hante amicalement le meilleur du cinéma mondial. JEAN-MARC LALANNE Les Sentiments de Noémie Lvovsky GRILLE DE PROGRAMMATION DANS LA COUR DE PIERRE SALVADORI FRANCE/2014/97’/DCP di 19 oct 21h45 DANS PARIS DE CHRISTOPHE HONORÉ FRANCE/2006/90’/35MM ve 24 oct 21h ESTHER KAHN DE ARNAUD DESPLECHIN FRANCE/1998/142’/VOSTF/35MM di 16 nov 21h30 IRMA VEP DE OLIVIER ASSAYAS FRANCE/1996/99’/VOSTF/35MM di 26 oct 21h30 LE JEUNE WERTHER DE JACQUES DOILLON FRANCE/1992/94’/35MM ve 31 oct 17h LADY CHATTERLEY DE PASCALE FERRAN BELGIQUE-FRANCE-GRANDEBRETAGNE/2005/158’/35MM lu 03 nov 14h30 La Reine des pommes de Valérie Donzelli MAUVAIS SANG DE LEOS CARAX FRANCE/1986/125’/35MM sa 01 nov 21h45 LES MAUVAISES FRÉQUENTATIONS : DU CÔTÉ DE CHEZ ROBINSON DE JEAN EUSTACHE FRANCE/1963/42’/35MM Suivi de LES MAUVAISES FRÉQUENTATIONS : LE PÈRE NOËL A LES YEUX BLEUS DE JEAN EUSTACHE FRANCE/1966/47’/35MM di 12 oct 21h30 NOCE BLANCHE DE JEAN-CLAUDE BRISSEAU FRANCE/1989/92’/35MM me 05 nov 17h00 LES REGRETS DE CÉDRIC KAHN FRANCE/2008/105’/35MM ve 10 oct 19h00 LA REINE DES POMMES DE VALÉRIE DONZELLI FRANCE/2009/84’/35MM me 22 oct 21h Dans Paris de Chris tophe Honoré LES SENTIMENTS DE NOÉMIE LVOVSKY FRANCE/2002/94’/35MM sa 18 oct 21h30 LES TEMPS QUI CHANGENT DE ANDRÉ TÉCHINÉ FRANCE/2004/96’/35MM di 02 nov 21h45 TIREZ LA LANGUE, MADEMOISELLE DE AXELLE ROPERT FRANCE/2012/102’/DCP ve 17 oct 21h15 TONNERRE DE GUILLAUME BRAC FRANCE/2012/105’/DCP ve 31 oct 21h30 UN AMOUR DE JEUNESSE DE MIA HANSEN-LØVE FRANCE-ALLEMAGNE/2010/110’/DCP sa 01 nov 16h45 UNE AUTRE VIE DE EMMANUEL MOURET FRANCE/2012/95’/DCP me 29 oct 21h30 15 À CHACUN SON TRUFFAUT PROJET PEDAGOGIQUE NATIONAL Pour permettre la redécouverte de l’œuvre de Truffaut, La Cinémathèque française est à l’initiative d’une opération destinée à 13 écoles, collèges et lycées répartis sur le territoire national. Invités à découvrir des films de Truffaut dans leurs régions, les élèves recevront la visite d’un parrain collaborateur de Truffaut, cinéaste ou critique : Martine Barraqué, Guillaume Brac, Denys Clerval, Dani, Brigitte Fossey, Claude de Givray, Pierre-William Glenn, Sabine Haudepin, Thierry Jousse, Emmanuel Mouret, Christine Pellé, Axelle Ropert, JeanFrançois Stévenin,…. Ils le retrouveront à Paris le jeudi 18 décembre 2014 pour une journée exceptionnelle consacrée à François Truffaut avec visites de l’exposition, projections de films et ateliers. 400 élèves, 13 parrains, 13 structures culturelles sur le territoire national. Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône, à Brive-laGaillarde en Corrèze, à Juvisy sur Orge dans l’Essonne, à La Rochelle en Charente-Maritime, à Montpellier dans l’Hérault, à Mutzig dans le Bas-Rhin, à Pessac en Gironde, à Rive-deGier dans la Loire, à Thiers dans le Puy-de-Dôme, à SaintAstier en Dordogne, à Toulouse en Midi-Pyrénées, à Tulle en Corrèze et à Valence dans la Drôme. L’Argent de poche, 1975 ©Hélène Jeanbreau L’Argent de poche, 1975 ©Hélène Jeanbreau 16 EN LIGNE SUR CINEMATHEQUE.FR TRUFFAUT PAR TRUFFAUT Un chapitre par semaine à partir du 6 octobre 2014 ! « Truffaut par Truffaut » est un site web en forme de journal intime, écrit à la première personne. Soit 14 chapitres compilant la pensée de l’artiste. 14 chapitres comme autant de bornes dans la vie et la carrière de François Truffaut, et qui révèlent l'importance de ses archives dans les collections de la Cinémathèque française. L'enfance, la cinéphilie, le journalisme, les tournages ou encore la musique seront abordés au travers d'une narration riche en photographies, extraits, lettres, archives et témoignages inédits. A raison d’un chapitre par semaine, la publication des carnets s’étalera donc sur 14 semaines. Tous les lundis, les internautes découvriront une nouvelle facette de l’homme et de l’artiste grâce à des vidéos & sons (essentiellement INA), des archives de la Cinémathèque et des archives François Truffaut. 17 JOURNÉES FRANÇOIS TRUFFAUT Jeudi 6 novembre – 14h30 / 18h30 Vendredi 7 novembre – 10h00/13h00 > 14h30 / 18h30 Sous toutes ses formes, l’écriture sur le cinéma ou en cinéma ; écriture critique, littéraire, épistolaire, scénaristique, musicale, le montage comme écriture, écrire avec des corps d’acteurs, écrire à même les films… JEUDI 6 NOVEMBRE, APRÈS-MIDI 14h30 : Conférence : « Truffaut critique : un Hussard romantique ? » (Noël Herpe) En ferraillant, aux Cahiers du cinéma et de manière encore plus spectaculaire à Arts, contre les représentants de la qualité française, Truffaut se construit un style de polémiste, attentif à démasquer à travers la chronique des tournages la figure réelle d'un auteur (ou d'un non-auteur). En même temps, il s'inscrit dans une double continuité : celle des écrivains « Hussards » d'après-guerre, parents déjà provocateurs de la revue Arts ; celle du romantisme de 1830, qu'il rejoint dans le culte assumé de la subjectivité. 15h15 : Conférence : « Truffaut acteur » (Axelle Ropert) Truffaut-réalisateur : tout le monde l'aime. Truffaut-acteur : beaucoup l'ignorent, certains s'en moquent, peu l'aiment. Pourquoi le réalisateur le plus populaire de la Nouvelle Vague a-t-il pris tant de risques en devenant acteur ? Et l'acteur qui est en lui, ne détient-il pas les clés d'une obscure serrure ? 16h : Dialogue : « Écrire un film », Jean Gruault et Arnaud Desplechin. Animé par Serge Toubiana Truffaut-Gruault : cinq films en commun qui viennent tous de source écrites (romans, rapport, journal, nouvelles), nombre d’autre projets développés et non tournés, une écriture à quatre mains pendant plus de vingt ans… Jean Gruault témoigne d’un compagnonnage d’exception, en compagnie d’Arnaud Desplechin (La Vie des morts, Esther Kahn, Jimmy P.). 16h45 – Dialogue : « L’œuvre en musiques », avec François Porcile, illustré d’extraits musicaux interprétés au piano par Raymond Alessandrini. Animé par Stéphane Lerouge. François Porcile, conseiller musical de Truffaut pour quatre films, le compositeur Raymond Alessandrini (ami et pianiste de Georges Delerue) et Stéphane Lerouge (concepteur du coffret discographique Le Monde musical de François Truffaut) reviennent sur la relation d’exception entre Georges Delerue et le cinéaste (onze films partagés), l’étonnante « collaboration posthume » avec Maurice Jaubert (quatre films d’affilée), et les rendez-vous plus orageux avec Bernard Herrmann ou Antoine Duhamel. Où il sera question de la culture musicale de Truffaut, de ses goûts en équilibre entre music-hall et musique baroque... avec l'idée de répondre à une interrogation précise : quels statuts attribue-t-il à la musique dans son écriture cinématographique ? 17h45-18h30 : Lecture : « Correspondances : Helen Scott/François Truffaut, années 60 », avec Sabine Haudepin. Cinéphile, francophile et bilingue, Helen Scott fut, dès sa rencontre avec Truffaut en 1960, son contact privilégié, un intermédiaire génial, son amie américaine. Sans elle, pas de livre sur Hitchcock, par exemple. Drôles, vives, intimes, leurs lettres, brèves ou longues, témoignent d’une complicité active, d’un incessant trafic d’informations et d’idées, d’une curiosité sans relâche l’un pour l’autre. Une Lecture pour un aperçu d’une correspondance de vingt-cinq années et qui reste à publier dans son intégralité. 20h30 : Projection de Fahrenheit 451. VENDREDI 7 NOVEMBRE, MATIN 10h : Conférence : « Truffaut : la littérature au feu du cinéma » (Serge Toubiana) Truffaut, lecteur acharné dès l’enfance, a vécu avec une haute conception de la littérature. C’est pour cela qu’il s’est toujours refusé à adapter Proust ou Balzac ; pour cela encore qu’il s’est attaqué à une certaine tendance française de l’adaptation au cinéma ; pour cela enfin qu’il a toujours pris l’écriture romanesque à bras le corps, jusqu’au corps-à-corps. Il a célébré la littérature qu’il aimait en la saignant et pour en tirer une émotion vive. 10h45 : Conférence : « Filmer après/avec Truffaut » (Jean-Marc Lalanne, rédacteur en chef des Inrockuptibles) Trente ans après sa disparition, l'œuvre de François Truffaut continue d'irriguer le cinéma contemporain. De Taiwan à Grenoble, de Manhattan à Paris, de Versailles-Chantiers à Tanger, une tentative pour suivre, dans un marabout bout d'ficelle d'extraits, la façon dont sa mémoire se dissémine, polymorphe et toujours féconde. 11h30 : Table ronde de cinéastes, « Filmer après/avec Truffaut » : En 1993, Serge Bozon, pas encore cinéaste, écrivait : « Nous croyons que le nom de Truffaut résonne pour les jeunes gens qui veulent faire du cinéma, aujourd’hui et en France, comme promesse. » De quelle promesse de cinéma Truffaut était-il le nom et, vingt ans après, sous quelles formes cette promesse a-t-elle été tenue ? Guillaume Brac, Noémie Lvovsky, Axelle Ropert… Animée par Jean-Marc Lalanne et Serge Toubiana. 18 VENDREDI 7 NOVEMBRE, APRÈS-MIDI 14h30 : Conférence du Conservatoire des techniques cinématographiques : « Truffaut technicien ? » (Bernard Benoliel et Laurent Mannoni). Alors que certains réalisateurs issus de la Nouvelle Vague ont développé une relation parfois passionnelle avec la technique (Godard est l’exemple le plus fameux), qu’en est-il avec Truffaut ? Quel a été son rapport avec la lumière, la prise de vues, le montage ? Suivie d’une : Table ronde avec des collaborateurs du cinéaste : « Tourner, monter », avec P.-W. Glenn (directeur de la photographie), Yann Dedet (monteur), Jean-François Stévenin (acteur, cinéaste), Dominique Le Rigoleur (assistante et photographe de plateau), Caroline Champetier (directrice de la photographie). 20h30 : Projection de La Nuit américaine, présentée par Jean-François Stévenin, P.-W. Glenn, Y. Dedet La Nuit américaine de François Truffaut, 1973. Photographie Pierre Zucca © Succession Pierre Zucca . UN STAGE DU CINÉMA EN PRATIQUES Un Stage du Cinéma en pratiques fera écho à la place de l’écrit dans le travail de François Truffaut : durant 3 journées autour de la question du scénario les 29, 30 et 31 octobre 2014. Tarif : 150€ / Libre Pass : 120€ POUR LES ÉTUDIANTS EN CINÉMA Mercredi 5 novembre : Journée pour les étudiants en cinéma autour de l’exposition et du fonds d’archives François Truffaut. La Bibliothèque du film organise pour les étudiants en cinéma de Licence 3 et de Master une journée autour du fonds d’archives François Truffaut conservé par La Cinémathèque. Cette rencontre a pour objectif de présenter les différents modes d’exploitation et de valorisation possibles d’un fonds d’archives (exposition, catalogue, publications, films…). Carole Le Berre, auteur de François Truffaut au travail (Cahiers du cinéma, 2004), détaillera au cours d’une conférence la méthode de travail du cinéaste. 19 POUR LE JEUNE PUBLIC Exceptionnelle exposition que celle consacrée à François Truffaut pour le jeune public ! Fait rare et frappant, l’œuvre de François Truffaut permet aux jeunes gens dès leur plus jeune âge de se constituer une petite filmographie personnelle où peuvent se côtoyer Les Quatre Cents Coups, L’Argent de poche, L’Enfant sauvage et La Nuit américaine. PARCOURS DE L’EXPOSITION SPÉCIALEMENT CONÇU POUR LES ENFANTS PAR TÉLÉRAMA ENFANTS Brochure disponible sur place ou sur cinematheque.fr UNE PROGRAMMATION « EN CACHETTE » (1er octobre – 23 novembre 2014) Pour prolonger l’exposition dans les salles de cinéma,: les séances Jeune Public réuniront les films de l’enfance signés François Truffaut, ainsi que d’autres, choisis parmi les « Films de sa vie » qui s’adressent à un jeune public et qui mettent en scène des regards dérobés, des lieux refuges, des situations et des émotions clandestines. Plus d’informations sur Cinematheque.fr Les Quatre Cents Coups de Fra nçois Truffaut 1959 © André Dino / DR. L’Argent de poche de François Truffaut 1975 ©Hélène Jeanbreau L’Enfant sauvage de François Truffaut. 1970 Photo Pierre Zucca © Succession Pierre Zucca VISITE EN FAMILLE pour les 9-11 ans Niveau élémentaire Rendez-vous conté Pour les enfants qui visitent l’exposition avec leurs parents, le conteur Julien Tauber leur donne rendez-vous et leur raconte, à l’abri des regards, une histoire inspirée par l’enfance de François Truffaut. di 12 oct 11h - 12h30 di 23 nov 11h - 12h30 di 25 oct 11h - 12h30 di 07 déc 11h - 12h30 di 16 nov 11h - 12h30 Réservation conseillé. Tarifs adulte 12€ et tarifs enfant 6,5€ VISITES-ATELIERS VISITE-ATELIER KINOKIDS pour les 6-11 ans VISITE-ATELIER MAXIKINO pour les 11-13 ans Niveau élémentaire François Truffaut à la lettre Niveau collège « La saga Doinel » Visite guidée + projections d’extraits de films commentés Après une visite de l’exposition François Truffaut, les participants découvrent d’autres extraits des films sur lesquels ils pourront imaginer et enregistrer la voix du narrateur. sa 18 oct 14h30 - 17h00 sa 8 nov 14h30 - 17h00 sa 22 nov 14h30 - 17h00 sa 7 déc 14h30 - 17h00 sa 13 déc 14h30 - 17h00 Tarif 12€ par enfant Expérience inédite dans l’histoire du cinéma : voir grandir et aimer, vieillir le personnage d’Antoine Doinel en 5 films et pendant vingt ans. Jean-Pierre Léaud, double imaginaire de Truffaut, prête ses traits et sa voix à ce personnage. Les films de cette « saga » (Les Quatre Cents Coups, Antoine et Colette, Baisers volés, Domicile conjugal, L’Amour en fuite) nous invitent à réfléchir à l’invention d’un personnage et à ses incarnations successives au fil des films. sa 29 nov 14h30 - 17h30 Tarif 12€ par enfant 20 STAGES DES VACANCES DE LA TOUSSAINT EN SECRET pour les 9-11 ans Le cinéma aime toujours glisser des éléments secrets que les spectateurs sont invités à partager, dans un moment d’intimité et d’échange avec les personnages. En s’appuyant sur les films de François Truffaut, et aussi sur ceux de la séance Jeune public du mercredi 22 octobre, ce stage invite à mettre en scène un petit film dans lequel un secret s’échangera. me 22 oct 10h - 17h00 je 23 oct 10h - 17h00 ve 24 oct 10h - 17h00 Tarif 45€ par enfant JOURNÉE FAIRE DU CINÉMA AUTOUR DE L’ARGENT DE POCHE pour les 7-9 ans Pour préparer la découverte en salle de L’Argent de poche de François Truffaut, les participants mettent en scène et filment de petites séquences inspirées du film. jeudi 31 octobre de 10h à 16h30 Tarif 18€ par enfant. UN DIMANCHE AVEC… FRANÇOIS TRUFFAUT à partir de 8 ans Autour de La Nuit américaine dans lequel François Truffaut, acteur, joue le rôle… d’un réalisateur ! LE MATIN Visite et atelier Après une visite guidée en famille de l’exposition, les enfants participent à un atelier où ils découvriront le procédé de la « nuit américaine » ou comment faire tomber la nuit en plein jour. Dimanche 12 octobre de 11h à 12h30 et de 13h30 à 14h30 L’APRÈS-MIDI Projection LA NUIT AMÉRICAINE DE FRANÇOIS TRUFFAUT Dimanche 12 octobre à 15h Tarif de la journée : 20€ par enfant accompagné d’un adulte. L’Argent de poche, 1975 ©Hélène Jeanbreau 21 ÉDITIONS, COFFRET DVD, MUSIQUE ÉDITIONS En vente à la Librairie de La Cinémathèque française. Catalogue de l’exposition Sous la direction de Serge Toubiana. Une coédition Flammarion/La Cinémathèque française 240 pages - 35€ (Voir page 10) François Truffaut Antoine de Baecque / Serge Toubiana Editions Gallimard / Collection Folio, n° 3529 880 pages - 13,30€ CONTACT PRESSE : Editons Gallimard David Ducreux Tél. : 01 49 54 16 70 / Mobile : 06 62 20 66 24 / Mail : [email protected] François Truffaut au travail de Carole Le Berre Les Cahiers du Cinéma 2014 La réédition d’un ouvrage indispensable, qui rassemble des documents inédits pour comprendre l’œuvre de Truffaut et ses méthodes de travail. 320 pages - 35 € Parution : 9 octobre 2014 22 L’INTÉGRALE DES FILMS EN DVD FRANÇOIS TRUFFAUT, L'INTÉGRALE DES FILMS Pour la première fois réunis dans un coffret de 21 DVD, l'intégrale des 21 films de François Truffaut. TF1 Vidéo et MK2 présentent la première intégrale DVD des 21 films de François Truffaut parmi lesquels l’inédit Une belle fille comme moi proposé pour la première fois en France. Tout le cinéma de Truffaut accompagné de nombreux compléments ainsi que d’un texte d’introduction inédit de Serge Toubiana. Disponible le 1er octobre. CONTACT PRESSE Thierry VIDEAU Tél. 01 40 15 92 02 / [email protected] MUSIQUE Le Monde Musical de François Truffaut Coffret exceptionnel 5 CDs / 6 heures de musique Publié dans la collection Ecoutez le cinéma ! (Universal Classics & Jazz France), conçue par Stéphane Lerouge La collection Ecoutez le cinéma ! est fière de s'associer à l'évènement François Truffaut, avec un coffret exceptionnel de 5 CDs, regroupant pour la première fois la chronologie musicale de tous les longs-métrages de François Truffaut, des Quatre-cent coups à Vivement dimanche !. L'occasion d'un vaste voyage musical dans l'univers d'un cinéaste qui a travaillé avec Georges Delerue, Bernard Herrmann, Antoine Duhamel, Jean Constantin, Maurice Jaubert. Un cinéaste également épris de musique baroque (Bach, Vivaldi) et de chansons, qui jalonnent cette promenade sentimentale : Jeanne Moreau et son éternel Tourbillon, Boby Lapointe, Charles Trenet, Alain Souchon avec L'Amour en fuite. De véritables trésors surgissent au détour du programme : la version stéréo inédite de La Peau douce, Guy Marchand sur un blues incandescent, le thème de L'Atalante réactivé pour Adèle H. Le CD 5 est consacré à des reprises et relectures par des artistes d'aujourd'hui : Alexandre Desplat et le Traffic Quintet, Héléna Noguerra, Vincent Delerm qui, pour ce projet, a spécialement enregistré sa chanson Nous imitons François Truffaut, jamais publiée en disque. Tous ces documents trament un coffret qui raconte François Truffaut d'une autre manière : à travers ses bandes originales. Livret 48 pages, texte et interviews, photos célèbres et rares CD 1 : Des Quatre-cent coups (1959) à Fahrenheit 451 (1966) CD 2 : De La Mariée était en noir (1967) aux Deux Anglaises et le continent (1971) CD 3 : De Une belle fille comme moi (1972) à La Chambre verte (1978) CD 4 : De L'Amour en fuite (1979) à Vivement dimanche ! (1983) CD 5 : Truffaut après Truffaut : relectures, reprises et réinterprétations (Alexandre Desplat et le Traffic Quintet, Vincent Delerm, Raymond Alessandrini, Héléna Noguerra, Laurent Petitgirard, Stéphane Kerecki Quartet…) CONTACT PRESSE Emmanuelle Buffard Tél. 01 44 41 92 47 / [email protected] 23 HORS LES MURS RESTAURATION LE DERNIER MÉTRO VERSION NUMÉRIQUE RESTAURÉE EN ULTRA HAUTE DÉFINITION Le 15 octobre 2014 au cinéma Version inédite en numérique 4K présentée à Cannes Classics lors de la dernière édition du Festival de Cannes. Une restauration MK2 et La Cinémathèque française, avec le soutien du Fonds Culturel Franco-Américain - DGA - MPA - SACEM - WGAW (Distribution Diaphana pour MK2) REPRISE EN SALLES DE LA RÉTROSPECTIVE FRANÇOIS TRUFFAUT Le 22 octobre : Reprise en salles de la rétrospective François Truffaut suite à sa diffusion, en exclusivité, à La Cinémathèque française. (Distribution Diaphana pour MK2) CONTACT PRESSE MK2 Monica Donati Tél. 01 43 07 55 22 / [email protected] CINÉ BALADE : LE PARIS DE FRANÇOIS TRUFFAUT Pour découvrir, au cours d’une promenade guidée, les lieux chers au cœur du réalisateur des Quatre Cents Coups. Tous les samedis à 14h30 pendant la durée de l’exposition. PT : 12€ / LP et visiteurs de l’exposition : 7€ (Résa : 06 37 24 49 75 / [email protected]) CONCOURS D’ÉCRITURE AVEC TÉLÉRAMA LETTRES À LA FEMME D’À CÔTÉ En hommage au Truffaut amoureux de l’écrit, Télérama et La Cinémathèque française organisent ce concours hommage. Le jury présidé par l’écrivain David Foenkinos et composé d’Olivier Chaudenson (directeur de la Maison de la Poésie et de Paris en toutes lettres), Marine Landrot et Pierre Murat (journalistes à Télérama), désignera les 3 plus belles « Lettres à la Femme d’à côté ». Elles seront publiées dans Télérama du 12 novembre. Laurent Lafitte, inoubliable amoureux de Fanny Ardant dans Les Beaux Jours, lira une sélection des meilleures lettres lors d’une soirée spéciale du Festival Paris en toutes lettres (14-23 novembre) à la Maison de la Poésie. Les lettres (3000 signes maximum espace compris) sont à envoyer jusqu’au 19 octobre à : [email protected] 24 HOMMAGE À FRANÇOIS TRUFFAUT SUR ARTE du 27 octobre au 7 novembre A l’occasion du trentième anniversaire de la mort de François Truffaut, et en partenariat avec La Cinémathèque française, ARTE consacrera un cycle hommage avec trois longs métrages, un documentaire inédit et un numéro spécial du magazine Court-circuit: La Peau douce (lundi 27 octobre à 20.45) Le Dernier Métro (dimanche 2 novembre à 20.45) suivi à 22.55 du documentaire inédit François Truffaut, l’insoumis de Alexandre Moix (Les Films d’ici 2, Arte Geie 2014, 52’) : Au travers d’entretiens inédits de ses proches (Claude Vega, Madeleine Morgenstern, Claude de Givray, Liliane Siegel, Jean-François Stévenin, Jean Gruault...), de documents personnels du cinéaste tels des extraits de sa correspondance. Ce documentaire dresse le portrait d’un François Truffaut méconnu, intime et secret, farouchement engagé dans les combats de l’époque : l’enfance malheureuse, la censure, la liberté de la presse ou la cause des femmes. Les Quatre Cents Coups (lundi 3 novembre à 20.45) Court-circuit (vendredi 7 novembre autour de minuit), avec notamment un des courts métrages d’Axelle Ropert Truffaut au présent / les acteurs suivi du moyen métrage de François Truffaut « L’amour à 20 ans : Antoine et Colette » CONCOURS DE FILMS SUÉDÉS SUR ARTE.TV Du 18 août au 5 janvier, Court-circuit propose aux internautes de parodier librement une séquence mythique du film Les Quatre Cents Coups. Le lauréat du Prix ARTE sera diffusé dans le magazine et les meilleures séquences suédées seront projetées là La Cinémathèque française en janvier. Plus d’infos sur cinema.arte.tv De nombreux modules vidéo exclusifs, des articles inédits et des animations sur les réseaux sociaux accompagnent ce cycle sur arte.tv. CONTACT PRESSE : Agnès Buiche Moreno / Cécile Braun 01 55 00 70 47 / 73 43 [email protected] / [email protected] FILMS COURTS INEDITS D’AXELLE ROPERT - François Truffaut au présent Présentés par La Cinémathèque française et Les Films Pelléas. En coproduction avec ARTE France. « François Truffaut aimait les acteurs et les actrices, les acteurs et les actrices aimaient Truffaut. Ils sont jeunes, ils n’ont pas connu Truffaut, mais ils se lancent : 7 acteurs (Swann Arlaud, Vincent Lacoste, Grégoire Leprince-Ringuet, Vincent Macaigne, Nicolas Maury, Rodolphe Pauly, Thibault Vinçonet) et 7 actrices d’aujourd’hui (Anne Azoulay, Agathe Bonitzer, Laetita Dosch, Julia Faure, Esther Garrel, Adèle Haenel, India Hair) tentent le pari - en 2014 : comment être encore truffaldien ? » Axelle Ropert, réalisatrice Diffusion dans Court-circuit et sur Arte.tv Catherine Deneuve et Gérard Depardieu dans Le Dernier Métro de François Truffaut, 1980. Photographie Jean-Pierre Fizet © Jean-Pierre Fizet. 25 LES MÉCÈNES DE LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE 26 Grand Mécène de la Cinémathèque française depuis 2010, la Banque Neuflize OBC poursuit son engagement auprès de l’institution phare du cinéma, en soutenant l’exposition « François Truffaut », confortant ainsi sa position de référence dans le domaine des arts visuels et de la valorisation du patrimoine, et ses liens e historiques avec le 7 art. Dans le prolongement de son soutien aux précédentes expositions, la Banque Neuflize OBC est fière de s’associer cette fois à cette exposition qui nous propose d’entrer dans l’univers intime et romanesque du créateur de la Nouvelle Vague, disparu il y a 30 ans. Banque leader dans le financement de la production cinématographique et audiovisuelle, Neuflize OBC développe des actions de mécénat qui conjuguent valorisation du patrimoine hérité et constitution du patrimoine de demain. Neuflize OBC ne peut que s’associer à une institution qui abrite, restaure et met en valeur le patrimoine cinématographique et dont les expositions, en montrant à la fois les richesses de ses fonds et les liens entretenus par le cinéma avec les autres arts, mêlent patrimoine, création contemporaine et 7e Art, trois thématiques chères à sa politique de mécénat. Reconnue Grand Mécène de la culture par le ministère de la Culture et de la Communication et distinguée par l’Oscar Admical du mécénat culturel en 2012, Neuflize OBC conjugue, dans ses actions de mécénat, le patrimoine d’hier à celui de demain, décline les arts plastiques et le cinéma et accorde ses actions avec celles de Neuflize Vie, sa filiale d’assurance vie. Un banquier mécène… La Banque Neuflize OBC est souvent citée comme une référence en matière de mécénat culturel en France, notamment dans le domaine des arts visuels (arts plastiques et cinéma). Sa politique de mécénat gravite autour de deux axes : la création contemporaine et la valorisation du patrimoine, en résonnance avec sa vision du métier de banquier privé qui préserve le patrimoine hérité et valorise le patrimoine de demain. Neuflize OBC se veut présente à toutes les étapes clés de la vie d'une œuvre : création/production, exposition/diffusion et restauration/valorisation. Elle mécène ainsi des résidences d’artistes, contribue à la production d’œuvres, soutient des expositions et festivals, participe à l’acquisition d’un trésor national, à la restauration de patrimoine dans un musée, organise des expositions de collections privées dans ses locaux… Un mécénat en adéquation avec les valeurs d’une banque privée Les actions menées par Neuflize OBC sont tour à tour la preuve d’un engagement mené de façon rigoureuse et durable en faveur de projets qu’elle juge de qualité et celle de sa capacité d’ouverture et d’innovation dans l’encouragement d’initiatives porteuses de création. Elles reflètent également l’adéquation de cet acteur incontournable de la banque privée en France avec ses clients et ses relations, notamment auprès de familles issues du tissu industriel français et souvent amateurs d’art, ou de professionnels du secteur du cinéma et de la communication, sur tout le territoire. Un mécénat inscrit dans une réflexion Groupe Neuflize OBC partage en outre ses engagements dans le domaine artistique avec sa filiale d’assurance vie, Neuflize Vie, qui a choisi de concentrer ses actions sur l’image contemporaine, photographique et vidéographique, au travers de soutiens multiformes, comme par exemple son engagement pérenne auprès du Jeu de Paume et de la MEP. Des exemples d’actions pour 2014 : Grand Mécène de la Cinémathèque française, Pavillon Neuflize OBC laboratoire de création du Palais de Tokyo, restauration du Boudoir du Musée Jacquemart-André, aide à la production et à la diffusion d’œuvres d’artistes du Fresnoy-Studio national des arts contemporains, exposition « Des hommes, des mondes » au Collège des Bernardins (mars-juin 2014), Prix de Dessin Contemporain Fondation Daniel et Florence Guerlain (mars 2014), Monumenta « L’étrange cité-Ilya et Emilia Kabakov », RMN-GP (mai-juin 2014), Talents Cannes 2014 (Adami), Réameublement de l’atelier de Suzanne Valadon et Maurice Utrillo au Musée Montmartre, FIAC (octobre 2014), Festival de Cinéma européen des Arcs (décembre 2014) … Contacts Neuflize OBC Carole Tournay (Responsable mécénat et événements) : 01 56 21 79 53 [email protected] Fabienne Salagnac (Responsable Relations presse) : 01 56 21 82 24 [email protected] 27 Le groupe Groupama, Grand Mécène de La Cinémathèque française depuis 2010, est heureux de poursuivre son engagement en faveur de ce haut lieu de la culture cinématographique en France. Après les expositions AMOS GITAI ARCHITECTE DE LA MEMOIRE et LE MUSEE IMAGINAIRE D’HENRI LANGLOIS, Groupama est fier d’accompagner la prochaine exposition « événement » consacrée au cinéaste FRANCOIS TRUFFAUT, du 8 octobre au 25 janvier. Le groupe Groupama s’engage en faveur de la création artistique et mène, grâce à sa Fondation, des actions de mécénat en faveur du cinéma depuis bientôt 30 ans. Les liens qui existent entre la Fondation et la Cinémathèque française remontent à sa création. C’est en effet Costa-Gavras, en 1986, alors Président de La Cinémathèque française, qui a inspiré le domaine d’intervention de ce qui allait devenir la première fondation d’entreprise en France en faveur du cinéma, et dont il est aujourd’hui Président d’honneur. La Fondation Gan pour le Cinéma : un acteur de premier plan depuis près de 30 ans En 2014 la Fondation poursuit son engagement en faveur du 7ème art, avec de nouvelles ambitions. Fidèle à sa mission d’origine, elle recentre son action sur l’Aide à la Création et l’Aide à la Diffusion des œuvres. Deux missions complémentaires qui concourent au même objectif : révéler de nouveaux talents. L’Aide à la création consiste à récompenser des projets de premiers et seconds longs métrages de fiction sélectionnés sous la forme de scénario et à attribuer un Prix Spécial. L’accompagnement des œuvres se traduit par le soutien aux festivals en octroyant des Aides à la Diffusion ; ces aides récompensent les distributeurs français des films ou projets primés par la Fondation. 2014 signe une nouvelle étape pour la Fondation, avec une refonte de son identité visuelle, un nouveau logo, qui exprime toute sa singularité, tout en rappelant l’univers de la marque Gan, son membre fondateur. A propos du Groupe Groupama Fort de ses marques, Groupama, Gan et Amaguiz, le groupe Groupama, l’une des premières mutuelles d’assurance en France, développe ses activités d’assurance, de banque et de services dans onze pays. Le groupe compte 13 millions de clients et 34 000 collaborateurs à travers le monde. Le groupe soutient le développement du cinéma contemporain et la création de nouvelles œuvres depuis bientôt 30 ans. Permettre aux cinéastes de réaliser leur projet en toute confiance fait partie de sa mission, partagée par ses collaborateurs : être des Assureurs Créateurs de Confiance. Contacts presse : Caroline LE ROUX – 01 44 56 76 40 – [email protected] Groupama : www.groupama.com Mathilde WALAS – 01 70 94 25 16 – [email protected] Fondation Gan pour le Cinéma : www.fondation-gan.com 28 FRANÇOIS TRUFFAUT… L’HOMME QUI AIMAIT LE CINÉMA ! CANAL+, partenaire de la Cinémathèque française pour la troisième année consécutive, est fière de soutenir à nouveau la plus grande exposition jamais consacrée à François Truffaut à l’occasion du trentième anniversaire de sa disparition. De ses débuts fracassants sur les marches du palais du festival de Cannes, en 1959, avec LES QUATRE CENTS COUPS !, qui se voit décerner le prestigieux Prix de la mise en scène, à sa consécration unanime en 1981 avec LE DERNIER MÉTRO, récompensé par dix César, en passant par LA NUIT AMÉRICAINE couronné de l’Oscar du meilleur film étranger, François Truffaut réalise en deux décennies un nombre impressionnant de chefs-d’œuvre qui campent désormais dans notre mémoire collective : TIREZ SUR LE PIANISTE, JULES ET JIM, LA PEAU DOUCE, LA MARIÉE ÉTAIT EN NOIR, LA SIRÈNE DU MISSISSIPPI, L’ENFANT SAUVAGE, L’ARGENT DE POCHE, L’HISTOIRE D’ADÈLE H., L’HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES, VIVEMENT DIMANCHE !…, autant des films cultes, de succès populaires, de monuments classiques. La filmographie mythique de François Truffaut, véritable icône de la cinéphilie et figure emblématique de la nouvelle vague, est régulièrement mise à l’honneur sur les différentes chaînes cinéma du Groupe, qui participent ainsi à la diffusion, au rayonnement et à la mémoire de ce monstre sacré du septième art. C'est ainsi que CANAL+, qui depuis sa création soutient et aime toutes les cinématographies, se réjouit d’être associée à l’hommage sans précédent initié par la Cinémathèque française et dédié à François Truffaut, l’éternel amoureux du cinéma et des femmes. Il aura donné quelques-uns de leurs plus beaux rôles à Isabelle Adjani, Fanny Ardant, Nathalie Baye, Jacqueline Bisset, Catherine Deneuve, Françoise Dorléac, Claude Jade, Bernadette Lafont, Jeanne Moreau…, actrices sublimes entrées avec lui dans la légende. 29 RENSEIGNEMENTS PRATIQUES La Cinémathèque française Musée du cinéma 51 rue de Bercy, 75012 Paris Informations 01 71 19 33 33 Parkings 77 rue de Bercy (Hôtel Mercure) ou 8 bd de Bercy Accès : Métro Bercy Lignes 6 et 14 Bus n°24, n°64, n°87 En voiture A4, sortie Pont de Bercy DES ABONNEMENTS POUR TOUS Le Forfait Atout Prix (30 €) 30 € de crédit à utiliser en toute liberté et bénéficier de tarifs préférentiels pour toutes les activités de La Cinémathèque française *: > 4,5 € la place de cinéma au lieu de 6,5€ > 30 % de réduction sur les expositions, le Musée du cinéma et la bibliothèque du film A utiliser un peu, beaucoup, à la folie… seul, en famille ou entre amis, sur place ou à l’avance sur internet. * Chaque achat est directement débité sur le Forfait atout Prix (dans la limite du crédit disponible). Le Libre Pass (10 € par mois*) La Cinémathèque française sans compter ! > Accès libre à toutes les séances et activités** > Visites privées des expositions > 5 % de réduction à la librairie > Invitation à des avant premières > Réception du programme à domicile > Réductions et offres spéciales chez nos partenaires (MEP, Jeu de Paume, Fondation Cartier, Festival d’Automne, BNF, Cinémas Action, Forum des images……) Carte amortie à partir de deux séances par mois. * Pour un engagement minimum d’un an ** Sauf stages pratiques et soirées spéciales La Carte de la Bibliothèque du film (34 €) 15 € pour les moins de 26 ans, étudiants et enseignants Accès libre à la Bibliothèque durant toute une année > Tarif réduit pour les autres activités de La Cinémathèque LA CINEMATHEQUE FRANCAISE ACCESSIBLE A TOUS La Cinémathèque française répond dès aujourd’hui aux exigences de la loi du 11 février 2005, applicables le 1er janvier 2015. Au-delà de l’accessibilité du bâtiment et de la sensibilisation des équipes à l’accueil des publics handicapés, la Cinémathèque a souhaité favoriser l’accès aux activités proposées en facilitant les circulations intérieures et également en développant des offres : visites LSF, séances avec sous-titrage sourds et malentendants, fonds spécifique en médiathèque. Pour toute information complémentaire, vous pouvez consulter la page Accessibilité du site internet ou nous joindre au 01 71 19 33 33 entre 12h et 19h, tous les jours sauf le mardi, ou par email [email protected] TARIFS CINEMA / PARLONS CINEMA Du lundi au dimanche - Fermeture le mardi. Projections, Ciné-club Jean Douchet Plein tarif : 6,5€ - Tarif réduit* et billets couplés : 5€50 - Moins de 18 ans : 3€ Forfait Atout Prix : 4,5€ - Libre Pass : Accès libre Cinéma bis Forfait 2 films : Plein tarif : 9€ - Tarif réduit * et billets couplés : 7€ Forfait Atout Prix : 5,5€ - Libre Pass Accès libre Leçons de cinéma, Conservatoire, dialogues, conférences, journée d’étude Plein tarif : 4€ - Tarif réduit* et billets couplés 3€ - Forfait Atout Prix : 2,5€ - Libre Pass : Accès libre. Tables rondes Entrée libre. Master Class, Ciné-concerts, Lectures : Plein tarif : 10€ - Tarif réduit* et billets couplés 8€ Forfait Atout Prix 7€ - Libre pass 5 € Bénéficiaires des tarifs réduits : moins de 26 ans, demandeurs d’emplois, plus de 60 ans, détenteurs d’une carte d’abonnement annuel à la Bibliothèque du film, personnes participant à plusieurs activités le même jour. 30 EXPOSITION FRANÇOIS TRUFFAUT du 8 octobre 2014 au 25 janvier 2015 La Cinémathèque française Musée du cinéma 51 rue de Bercy, 75012 Paris Informations 01 71 19 33 33 HORAIRES Du lundi au samedi (sauf fermeture mardi) : de 12h à 19h. Nocturne le jeudi jusqu’à 22h. Dimanche : de 10h à 20h. Fermeture le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier. Ouverture à 10h pendant les vacances scolaires (18 oct - 2 nov, - 20 déc - 4 janv) TARIFS Plein Tarif : 11€* - Tarif Réduit : 8.50€* - Moins de 18 ans : 5.50€* - Forfait Atout Prix : 7.50€ - Libre Pass : Accès libre. Billets couplés Exposition + film ou Exposition + Musée de La Cinémathèque : 13€* Billet coupe –file : cinematheque.fr / fnac.com * + 1€ de frais de préventes web. LE MUSEE DE LA CINEMATHEQUE avec audioguide (Disponible gratuitement avec le billet d’entrée). Du lundi au samedi de 12h à 19h. Dimanche de 10h à 20h. Fermeture le mardi. Galerie des donateurs accessible avec le billet du Musée Plein tarif : 5 € / Tarif réduit 4 € / Moins de 18 ans 2,5 € / Forfait Atout-Prix : 3,5 € / Libre Pass : Accès libre Durant l’exposition Amos Gitai, architecte de la mémoire : Plein tarif : 6 € / Tarif réduit : 5 € / Moins de 18 ans : 3 € / Forfait Atout Prix : 4 € / Libre Pass - Accès libre * Bénéficiaires tarifs réduits moins de 26 ans, demandeurs d’emplois, plus de 60 ans Audioguide du musée compris avec le billet d’entrée en 6 langues : français (avec la voix d’André Dussollier), anglais, italien (avec les voix de Claudia Cardinale et Valeria Bruni Tedeschi), japonais, espagnol et allemand. Visite LSF un dimanche par mois à 11h30 : 4€50 Groupes, scolaires, socioculturels, adultes : Visites guidées et tarifs spécifiques. Informations détaillées sur www.cinematheque.fr BIBLIOTHEQUE DU FILM Centre d’information à distance : 01 71 19 32 32 Vidéothèque et salles de lecture : Lundi, mercredi, jeudi et vendredi : 10h-19h Samedi : 13h-18h30 Fermeture hebdomadaire : mardi Carte journalière : 3,5 € / Forfait Atout Prix : 2,5 € / Libre pass : accès libre Carte d’abonnement annuel à la Bibliothèque du film : PT 34 € / TR 15 € Iconothèque et Espace chercheurs : Lundi, mercredi, jeudi : 13h-18h Vendredi : 10h-18h Fermés le mardi et le samedi LA LIBRAIRIE Lundi, mercredi au dimanche de 12h à 20h. Fermeture le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier. NOUVEAU 1er octobre : OUVERTURE DU RESTAURANT « LES 400 COUPS » À LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE LE NOUVEAU RESTAURANT Á OUVERT SES PORTES LE 1ER OCTOBRE 2014 AVEC UNE CUISINE GOURMANDE, À DÉGUSTER SUR PLACE OU À EMPORTER, AU FIL DE LA PROGRAMMATION DE LA CINÉMATHÈQUE. Tout au long de la journée, nous vous proposons un choix de salades, soupes, tartes, plats du jour et pâtisseries maison. À l’heure de l’apéro, avant, après ou entre deux séances, des planches de charcuteries & fromages autour d’une sélection de vins. Le week-end, vous pourrez découvrir notre brunch. Aux manettes de ce nouveau lieu, l’équipe des 400 Coups qui anime depuis 5 ans son restaurant rue de la Villette... est impatiente de vous accueillir dans le 12e arrondissement. Horaires : Ouvert tous les jours sauf le mardi de 11h à 19h et jusqu’à 22h00 le mercredi, jeudi, vendredi et samedi Contact : [email protected] / Tél : 01 43 44 18 72 31