Région Fès - Boulemane

Transcription

Région Fès - Boulemane
8
N°
Novembre - Décembre 2011
Le magazine d’information de
CDG Développement et de ses filiales
Dossier
Région Fès - Boulemane
Contribution du groupe CDG
à la dynamique de croissance
Event
CDG Développement :
Séminaire sur le développement durable
Développement
Métiers
Société d’Aménagement Zenata
Mieux Connaître
Direction Financière & Business Steering
de CDG Développement
Edito
Directrice de la Publication :
Wassila Slaoui (CDG Développement)
5
5
12
Comité de rédaction :
Abla Aouad (MEDZ)
Hnya Benchekroun (Casanearshore)
Oumnia Benarafa (CGI)
Meriem El Alaoui (Dyar Al Mansour)
Khalid El Arabi (Novec)
Na la Fennich (Sogatour)
Youssef Hayat (AUDA)
Sanaa Lahrichi (CDG Développement)
Asmaa Ouaaline (CGI)
Majda Slaoui (CDG Développement)
Mettre la lumière sur la contribution
22
25
du groupe CDG Développement à la
Flash Infos
Event : Dyar Al Madina : Ouverture de la résidence Bayt Al Maârifa à El Jadida
Dyar Al Madina : Signature de la Convention de gestion du campus de l’UIR
CDG Développement : Réunion des collaborateurs au sujet des missions
des structures
CDG Développement : Organisation d’un séminaire sur le développement
durable
CDG Développement : Réunion de présentation de l’outil MENApolis
Lu pour vous
Dossier : R égion Fès - Boulemane : Contribution du groupe
CDG Développement à la dynamique de croissance
croisés : Études architecturales de
48
Dyar Al Mansour
Contributeurs :
Ahmed Akkari (Sothermy)
Mariam Belhoussein (Jnane Saïss Développement)
Hassan Ben Tahir (Dyar Al Madina)
Hynd Bouhia (CDG Développement)
Abdellah Dibaji (Artiste)
Amine El Hajhouj (Société d’Aménagement Zenata)
Amine El Ouarti (Jnane Saïss Développement)
Abdelilah Laslami (Agence Urbaine et de Sauvegarde de Fès)
Hicham M’rabety (Dyar Al Mansour)
Mohamed Naciri (Société d’Aménagement Zenata)
Ahmed Oulahna (MEDZ)
Conception, réalisation :
Med Yassine Alioualla
Med Amine Lebbar (CDG Développement)
Impression :
50
50
Focus Filiale : Société d’Aménagement Zenata
52
Focus Projet : CGI : L’optimisation des coûts par les achats
CGI : La conduite du changement induite par la nouvelle
57
organisation
La parole à : Rachid El Alaoui
58
58
Mieux connaître : Direction
60
Portrait : Ahmed Oulahna
Direct Print
62
Crédit-photos :
67
Achevé de rédiger :
68
Financière & Business Steering de CDG
Développement
:
Ce journal a été imprimé au Maroc sur du papier 100% recyclé, labélisé « L’ange Bleu »
Samir Al Hadad (UIR) , CGI, CDG Développement, Dyar Al Madina,
Abdellah Dibaji, Jnane Sa ss Développement, Oued Chbika Development, El Mostafa Rahni, Sogatour
15 novembre 2011
Dépôt légal & ISSN :
Dépôt légal : 2010PE0084
ISSN : 2028 - 280X
Contact :
[email protected]
70
:
CDG Développement : Pot de départ de M. Ouanaya
Oued Chbika Development : Soirée de lancement du
projet Chbika
Rapports d’activité
Stand de Dyar Al Mansour
:
Abdellah Dibaji
dynamique de croissance des Régions
Acteur majeur du développement territorial durable, le groupe CDG Développement est très actif dans plusieurs régions du Maroc. Pour mettre en
exergue l’engagement fort de notre groupe en faveur de l’essor de nos régions, nous avons pris le parti, dans le dossier spécial de chaque numéro
du Mag, de mettre la lumière sur la contribution de CDG Développement
et de ses filiales à la dynamique de croissance d’une région donnée.
d’abord, la réalisation par Dyar Al Madina d’une seconde résidence pour
étudiants à El Jadida, après le vif succès de Bayt Al Maarifa à Rabat.
Un succès n’arrivant jamais seul, cette filiale dynamique de CDG Développement, forte de son expertise désormais avérée, s’est vue confier la
gestion clé en mains de la résidence pour étudiants de l’Université Internationale de Rabat.
Ainsi, et après la Région de l’Oriental sur laquelle nous avons fait un focus
lors de la précédente édition, nous avons choisi, dans le cadre du huitième numéro de notre magazine d’information, de continuer sur la même
lignée, en présentant les projets et les actifs de notre groupe au niveau
de la Région de Fès-Boulemane. Afin d’apporter le meilleur éclairage
possible, le dossier spécial est émaillé de témoignages croisés de hauts
responsables de nos filiales, ainsi que de nos partenaires dans les projets.
Enfin, nous reviendrons sur deux séminaires organisés par la holding.
Le premier événement, qui vise à faire du développement durable une
priorité stratégique pour le groupe CDG Développement, s’appuie sur un
travail de recherche réalisé au niveau de la Banque Mondiale. Le second
séminaire, organisé conjointement avec le Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée, avait pour objet de présenter MENApolis, qui est
un outil d’aide à la décision pour le développement urbain stratégique. La
même rubrique reviendra sur la présentation, lors d’une réunion interne
de partage, des missions des différentes structures de la holding CDG
Développement, telles qu’elles découlent de la nouvelle organisation.
Nous ferons tout d’abord un zoom sur nos actifs au niveau de la région :
les établissements hôteliers, le parcours golfique et la station thermale.
Nous évoquerons ensuite nos projets en cours de réalisation. Dans un
premier temps, nous présenterons la plateforme industrielle intégrée Ras
Al Ma, qui vise une renaissance du secteur de l’industrie à Fès ainsi que le
nouveau pôle urbain Les Vergers du Saïss, qui s’étendra sur une superficie
de 1 470 hectares à la périphérie de Fès. Ces deux projets structurants
pour la région sont portés par notre filiale Jnane Saïss Développement.
Nous évoquerons ensuite la zone d’aménagement touristique Oued Fès,
nouveau cœur de ville de la capitale spirituelle. Ce programme de développement phare, réalisé par MEDZ, constituera un véritable relais de
croissance économique. Il permettra, en outre, de hisser la Région de Fès
au rang des destinations touristiques de référence en matière culturelle et
de développement durable.
Nous présenterons aussi le projet Fès Shore, qui s’assigne pour objectifs
de positionner Fès au sein de la stratégie nationale de développement
industrielle « Émergence » et d’impulser le développement de nouveaux
métiers, en vue d’un repositionnement vers des secteurs structurants
à fort potentiel et à grande valeur ajoutée. Nous évoquerons, enfin, les
résidences golfiques les Andalines, réalisées par la CGI. Situées au cœur
d’une immense oliveraie, sur le prolongement du golf, les Andalines offrent
une variété de villas, alliant architecture traditionnelle et contemporaine,
parfaitement intégrée dans ce paysage luxuriant.
Ce numéro est particulièrement riche en événements et moments forts,
que nous vous présenterons dans le cadre de la rubrique Event. Tout
La rubrique Focus Filiale de ce numéro vous présentera la Société d’Aménagement de Zenata, qui développe la ville nouvelle de Zenata, projet
majeur pour la recomposition du paysage urbain de la Région Est du Grand
Casablanca. Cette nouvelle ville ambitionne d’accueillir notamment une
zone commerciale d’envergure, un parc d’exposition international mais
aussi une cité de la santé et un campus universitaire. La vocation de ce
projet névralgique consiste à créer une nouvelle centralité urbaine, répondant à l’enjeu de l’émergence d’une classe moyenne et développant des
services à forte valeur ajoutée, à travers une mixité sociale et spatiale
durable.
Dans la rubrique Focus Projet, nous avons levé le voile sur le projet d’optimisation des coûts par les achats, mené par la CGI. Ce travail vient assister les utilisateurs dans la définition des produits et des prestations à
acheter et dans l’évaluation du coût correspondant. La finalité stratégique
du processus achat est l’optimisation des coûts par rapport à une réalité
de marché. In fine, l’objectif est de préserver la compétitivité à long et
moyen terme de la filiale de CDG Développement. Sera ensuite évoquée,
la conduite du changement suite à l’adoption par la CGI d’une nouvelle
organisation. Orientée marché, cette dernière vise à relever les nouveaux
défis et ce, dans le cadre de la mutation du secteur immobilier et du renforcement de la concurrence.
Bonne lecture !
Le Comité de rédaction
Novembre - Décembre 2011
3
CDG DÉVELOPPEMENT
CDG Développement met son expertise
et son savoir-faire au service de la
création d’outils de développement
novateurs et générateurs de progrès pour
la collectivité.
Acteur majeur du développement
territorial durable, CDG Développement
affiche de forts engagements à travers
l’ensemble de ses métiers.
Pour un développement territorial durable...
Aménagement et Développement
urbain intégré.
Infrastructures.
Promotion et Développement
immobilier.
Services aux collectivités locales.
Services.
Bois.
www.cdgdev.ma
Flash Infos
CGI
Juillet et septembre
• Lancement du processus d’accompagnement en management de la performance.
• Ses objectifs : instaurer un vrai dialogue entre le manager et son collaborateur, éclairer chacun sur le sens
de sa mission, mieux fixer des objectifs mesurables et
réalisables, garantir une meilleure adhésion et acceptation des objectifs collectifs et individuels et renforcer
la culture de la performance, en alignant les objectifs
opérationnels sur le plan stratégique.
•
Cet accompagnement, construit autour d’une formation renforçant la cohésion d’équipe, a permis de
former à aujourd’hui une centaine de collaborateurs
et sera élargi aux autres cadres de la CGI et ce, pour
garantir le partage de la même vision et les mêmes
pratiques en matière de management par objectifs.
• Création de deux filiales de la CGI : Golf Management Maroc en juillet et Golf Green Company en
septembre.
•G
olf Management Maroc est détenue à parts égales
entre la CGI et BRAEMAR. Elle a pour mission la gestion et la promotion des golfs du groupe CDG et tout
autre golf à l’échelle nationale.
• Golf Green Company, détenue à 100% par la CGI, assurera dans un premier temps la gestion du golf de
Casa Green Town puis, à terme, celle de l’ensemble
des golfs de la CGI.
1er septembre
Dyar Al Madina
• Après Bayt Al Maârifa à Madinat Al Irfane (Rabat),
Dyar Al Madina ouvre sa seconde résidence pour étudiants à El Jadida et prévoit l’ouverture d’une troisième
à Meknès en janvier 2012.
• La résidence Bayt Al Maârifa à El Jadida est le fruit
d’un partenariat novateur entre Dyar Al Madina, l’Université Chouaib Doukkali et la Commune Urbaine d’El
Jadida.
• Ces résidences,d’une capacité de 478 lits, sont fermées et sécurisées et offrent diverses prestations aux
étudiants (services divers, équipements de services et
d’accompagnement).
• La 1ère tranche du projet a été construite sur un terrain
communal de 8 910 m². Elle est réalisée au coût de
42.5 MDH sur une durée de 18 mois et a une capacité
de 478 lits.
• Dyar Al Madina a d’autres projets en cours de réalisation ou en phase d’études à Casablanca, Mohammedia, Fès, Marrakech et Tanger.
5 septembre
Cellulose du Maroc
• Dans le cadre des améliorations continues des conditions de travail de ses collaborateurs, la Cellulose du
Maroc a mis en place un système de restauration sur
site.
• Ce nouvel espace restaurant est situé à l’usine Sidi Yahia Gharb. Il est destiné à l’ensemble de son personnel.
...dans le respect des générations futures
CGI
19 septembre
CGI
• La CGI a lancé, pour le compte de sa filiale Samevio
(en charge de l’aménagement de la station touristique Tafoult Imi Ouaddar), un appel à manifestation
pour la sélection d’un gestionnaire des composantes
hôtelière et d’animation de la nouvelle station.
• La station touristique Tafoult Imi Ouaddar, qui s’inscrit dans le cadre du Plan Biladi, se situe à 30 km au
nord d’Agadir.
• La CGI est le maître d’ouvrage de l’opération, qui a
pour objectif la création d’environ 8 000 lits additionnels et la mise en place de produits adaptés aux
besoins des touristes nationaux.
• Plus de 400 MDH seront investis pour réaliser, sur
une assiette foncière de 33 ha, des résidences hôtelières, immobilières touristiques et immobilières.
• Au programme également : des campings de dernière génération, un aqua-parc, 7 terrains de sport, 6
piscines et un espace de jeux pour enfants.
près Agdal à Marrakech, Ghandouri à Tanger,
A
Oued Fès à Fès,Taghazout à Agadir, Oued Chbika
à Tan Tan et également à Saidia où on a acheté
des actifs, nous développons des stations touristiques un peu partout au Maroc. Notre objectif est
d’accompagner la stratégie de l’État, en termes
d’investissements touristiques et également en
termes de mise en place d’hôtels 4 * et 5 *.
Anass Alami
Président de CDG Développement
Le Matin du 29 septembre
ur 12,5 milliards de dirhams de stock, nous avons
S
sécurisé 7,5 milliards de dirhams au niveau de la
CGI. Nos études de marché ont confirmé que le
segment haut standing et de luxe est surtout destiné au logement principal des marocains ou des
étrangers résidents. La clientèle étrangère n’est
pas encore revenue compte tenu de la crise.
Ali Ghannam
Directeur Général de CGI
Les Echos du 24 octobre
22 septembre
CGI
• Le conseil d’administration pris connaissance des
faits marquants de la CGI et de ses filiales et a
procédé à l’arrêté des comptes sociaux qui ont fait
apparaître une nette progression, par rapport au 1er
trimestre 2010, de ses indicateurs clés. La CGI a
ainsi réalisé :
U
n chiffre d’affaires de 836 MDH (+50%).
Des investissements de 880 MDH (+11%).
U
n résultat d’exploitation de 147 MDH (+28%).
Un résultat net de 201 MDH (+39%).
• Le démarrage de la livraison des grands projets devrait accélérer la réalisation du chiffre d’affaires sur
l’ensemble de l’exercice 2011.
L e secteur des technopoles est le premier dans
lequel MEDZ s›est impliqué, dans le cadre du Plan
Émergence, en raison notamment du potentiel
important de création d›emplois qui peut être drainé.
Ainsi, il y a eu la création de plus de 12 000 emplois à
Casanearshore (Casablanca) et Technopolis (Rabat).
Nous allons lancer Oujda Shore et Fès Shore et nous
travaillons également sur Marrakech Shore.
Abdellatif Hadj Hamou
Président du Directoire MEDZ
Le Matin du 2 juin
Novembre - Décembre 2011
5
30 septembre
Hôtel
Tarif de vente HT
Single : 570 - BB
Single : 200 (du lundi au jeudi)
Single: 300 (vendredi-samedi-dimanche)
Hébergement uniquement
Double : 650 - BB
Double : 250 (du lundi au jeudi); 350 (vendredi-samedi-dimanche)
Single : 200
Hébergement uniquement
Bungalow 4 PAX: 250 (du lundi au jeudi); 450 (vendredi-samedi-dimanche)
Bungalow 6 PAX: 300 (du lundi au jeudi); 600 (vendredi-samedi-dimanche)
Hébergement uniquement
Double : 250
Hébergement uniquement
Riad Salam Casablanca 4*
Single : 650 - BB
Double : 750 - BB
Semiramis 4*
Tichka 4*
Single : 430 - BB
Single : 570 - BB
Double : 520 - BB
Double : 660 - BB
Ouzoud 4*
Single : 350 - BB
Double : 450 - BB
Les Omayades 4*
Riad Salam Erfoud 4*
Single : 300 - BB
Single : 200
Hébergement uniquement
Double : 400 - BB
Double : 250
Hébergement uniquement
Riad Salam Ouarzazate 4*
Tichka Salam Ouarzazate 3*
Single : 330 - BB
Single : 200
Hébergement uniquement
Double : 380 - BB
Double : 250
Hébergement uniquement
Zat Ouarzazate 4*
Single : 200
Hébergement uniquement
Double : 250
Hébergement uniquement
Riad Salam Zagora 4*
Single : 200
Hébergement uniquement
Double : 250
Hébergement uniquement
Jnan Fes 4*
Moulay Yacoub 4*
Sidi Harazem 3*
Offre valable jusqu’au 31 décembre 2012, réservée au personnel du groupe CDG
23 septembre
23 septembre
CG Park
AUDA
• La Société de Développement Local pour la gestion des parkings d’Agadir
(SDL Agadir Park) vient d’être créée. C’est une société qui réunit la Commune Urbaine d’Agadir à hauteur de 51% et la Compagnie Générale des
Parkings, filiale de CDG Développement.
• Les études relatives à l’installation des horodateurs sont finalisées. Ces équipements seront mis en place de manière progressive, dans la zone touristique de la station balnéaire dans un 1ère temps. Parallèlement, des études
sont en cours pour définir les lieux d’implantation des parkings souterrains.
• Le démarrage de l’activité de SDL Agadir Park est annoncé pour janvier
2012. Les recettes devraient dépasser, à l’issue de son premier exercice,
plus de 4 millions de DH.
• Casablanca Finance City (CFC), qui sera abritée au sein de Casablanca
Anfa, a annoncé que la mise en œuvre des chantiers opérationnels de
la future place financière avance comme prévu.
• Ainsi, le programme de road shows a démarré cette année et ce, à
travers une série de rencontres ciblées avec des institutions internationales.
• En parallèle, CFC a mis au point une stratégie de communication dans
laquelle s’inscrit un événement majeur, prévu pour le premier semestre
2012, qui verra la participation d’acteurs mondiaux de haut niveau et la
présence des médias nationaux et internationaux.
23 septembre
Oued Chbika Development
• Annonce de la création d’un village Club Med à
Oued Chbika, près de Tan-Tan.
• Dans ce sens, signature d’une lettre d’intention
par M. Anass Alami, Président de CDG Développement, M. Henri Giscard-d’Estaing, PDG du Club
Med et M. Samih Sawiris, Président du groupe
égyptien Orascom.
• Ce projet est prévu dans 2 ans et devrait nécessiter un investissement d’environ 600 MDH. Il disposerait d’une capacité de 300 à 400 lits.
6
Novembre - Décembre 2011
Dyar Al Mansour
• Coup d’envoi par Sa Majesté du projet des Résidences Al Mansour à Nador, dont la maîtrise d’ouvrage est
confiée à Dyar Al Mansour.
• Développé sur une superficie de 21 000 m², ce projet s’inscrit dans le cadre d’une opération d’habitat social
au profit des ménages à faible revenu et vise à lutter contre toutes les formes d’habitat précaire.
• Ce projet comprend 356 logements sociaux et sera réalisé sur une période de 24 mois, avec un montant
d’investissement de 90 millions de dirhams.
3 octobre
Sogatour
• Sogatour Hotels & Resorts. (Société Générale d’Aménagement Touristique), a annoncé la reprise de la gestion
des hôtels Sémiramis et Tichka à Marrakech, précédemment gérées par le groupe Kenzi Hôtels.
• La filiale de CDG Développement étoffe ainsi son portefeuille d’actifs hôteliers avec un total de 14 unités,
réparties dans les principales zones touristiques du Royaume : Al Hoceima, Fès, Casablanca, Béni Mellal,
Marrakech, Agadir, Ouarzazate, Erfoud, Zagora.
• Avec une capacité litière de 3 326 lits, Sogatour se positionne ainsi en tant que 3ème gestionnaire hôtelier
national, derrière Atlas Hospitality et Accor.
5 octobre
MEDZ
• Mise en service par Sa Majesté le Roi de la zone d’activités économiques (ZAE) d’Aït Kamera, aménagée par
MEDZ. L’aménagement de cette zone s’inscrit dans le cadre du Pacte National pour l’Émergence Industrielle.
• Une présentation a été faite à Sa Majesté le Roi concernant l’état d’avancement de ce projet. SM le Roi s’est
également enquis de l’état d’avancement du processus de commercialisation des terrains, déjà engagé au
profit des investisseurs.
• MEDZ a procédé à un apport de 100 MDH et a pris en charge l’acquisition du foncier, la réalisation des infrastructures, la promotion et la commercialisation.
• L’investissement total induit prévu dans la zone est estimé à près de 1 350 MDH, comprenant les constructions et les équipements.
5 octobre
MEDZ
• Mise en service par Sa Majesté le Roi du Parc Industriel de Selouane et coup d’envoi des travaux de réalisation du bâtiment d’accueil.
• Ce bâtiment s’étend sur une superficie de 2 000 m². Nécessitant un investissement de 14 MDH, sa date de
livraison est prévue pour le début de l’année 2013. Il a été conçu de telle sorte à offrir aux investisseurs une
gamme de services complète.
• Sa Majesté le Roi s’est également enquis du projet du centre d’affaires, de formation et d’incubation, dont la
superficie s’élève à 3 000 m². Nécessitant un coût d’investissement de 23,3 MDH, il devrait être réalisé sur
une durée de 18 mois.
6 octobre
Dyar Al Mansour
• Signature d’une Convention de partenariat, portant sur la réalisation d’un programme immobilier entre la
Société d’Aménagement Al Omrane Chrafate (filiale du groupe Al Omrane) et la société Dyar Al Mansour,
filiale de CDG Développement.
• Ce projet, qui s’étale sur une superficie de 30 ha, prévoit la construction de plus de 6 000 logements de divers
types (logements à faible coût, logements sociaux et logements pour les couches moyennes). Ce programme
immobilier prévoit, en outre, plusieurs équipements sociaux collectifs de proximité.
• À travers la conjugaison de leurs efforts, les deux sociétés accompagneront les pouvoirs publics en vue de
répondre à la demande en logements de cette région, qui abrite de nombreux projets structurants (Port de
Tanger Med, Usine Renault, Tanger Automotive City, etc.).
u niveau de l’infrastructure d’accueil indusA
trielle, logistique, MEDZ accompagne la dynamique territoriale du pays. Nous réalisons la
moitié des agropoles prévues par le plan Maroc
Vert, la plateforme Halieutis, celle d’Agadir.
Nous pouvons nous considérer comme un acteur de référence en matière d’aménagement
des infrastructures dans les différentes régions
du Royaume.
Mohcine Semmar
Directeur du Pôle Industrie, Commerce & Logistique
MEDZ
Le Matin du 16 octobre
L’offre de bureaux de Casablanca Marina inclut la
livraison de plateaux de bureaux finis. Les négociations avec les acquéreurs incluent la possibilité de
confier l’aménagement aux promoteurs et de personnaliser le produit selon les attentes. C’est ce qui
explique que cette partie est à un stade primaire de
commercialisation, contrairement à la partie résidentielle (dont 70% des unités ont trouvé preneur).
M’hamed Elmerini
DG d’Al Manar Development Company
Les Echos du 1er juin
L e nouveau pôle urbain Zenata sera une éco-cité
qui équilibrera le Grand Casablanca et comblera sa
carence en centralité urbaine. Dans cette ville bioclimatique, plus de 450 hectares seront consacrés à
des parcs verts. En outre, Zenata assurera la mixité
sociale et visera les classes moyennes. On prévoit
la création de 100 000 emplois pour 300 000 habitants. On démarrera le projet par des activités locomotives (parc commercial, parc d’exposition).
Amine Elhajhouj
DG de la Société d’Aménagement de Zenata
Le Matin du 10 novembre
Novembre - Décembre 2011
7
7 octobre
Exprom
•C
DG Développement a conclu un partenariat stratégique avec
les sociétés Cegelec Maroc et Vinci Facilities, filiales du groupe
Vinci en vue d’une prise de participation de 50% par ces deux
entreprises dans le capital de la société Exprom, filiale de CDG
Développement, spécialisée dans le Facility Management.
•C
ette prise de participation s’accompagnera de la cession, par
Cegelec Maroc à Exprom, de son activité de maintenance multi
technique tertiaire.
•A
travers ce rapprochement stratégique, CDG Développement
et Vinci ambitionnent de donner naissance au nouveau leader
mondial du Facility Management.
•C
et accord permettra à Exprom d’accélérer son développement,
en s’adossant au leader mondial de la gestion des services.
15 et 16 octobre
SFCDG
• Tenue de la convention annuelle du personnel de la Société Forestière de la CDG (SFCDG) à Zerhoun.
• Ateliers de travail sous le thème « La crédibilité de l’individu et
de l’entreprise ».
• Élaboration d’une charte des valeurs, qui a été adoptée et signée
par l’ensemble du personnel.
17 octobre
Creative Technologies
• Creative Technologies, filiale SSII du Groupe CDG Développement, accompagne l’observation des élections des membres de
la Chambre des Représentants, prévues le 25 novembre 2011,
à travers le portail « observation-elections.ma », plateforme dédiée à l’observation des élections législatives 2011.
• C e portail, réalisé et mis en ligne par Creative Technologies,
se présente dans un nouveau contexte national caractérisé par
l’adoption d’une nouvelle constitution lors du référendum du 1er
juillet 2011.
• C reative Technologies, de par sa maîtrise technique et fonctionnelle, a réussi à mettre à disposition de la commission spéciale
un système d’information complet et opérationnel.
• Pour plus d’informations : www.observation-elections.ma.
17 octobre
Technopolis
• C ession de l’unité industrielle Lear Electronics de Technopolis
Rabatshore à Foncière Chellah.
• L e coût global de l’opération représente un montant de 228 millions de dirhams.
• C ette opération a permis de confirmer le succès du modèle de
montage financier pour le développement d’actifs financiarisés
dans le domaine industriel.
21 octobre
MEDZ Sourcing
• Organisation, en partenariat avec l’AMDI (Agence Marocaine
pour le Développement des Investissements), d’un road-show
pour des PME françaises.
• C e road-show fut l’occasion de renforcer le positionnement du
Maroc en tant que leader dans la région méditerranéenne dans
l’externalisation nearshore et offshore.
• C ette opération a permis de mieux comprendre les enjeux et
challenges auxquels ces PME doivent faire face.
Distinction
Mazagan Beach Resort primé aux World Travel Awards
•M
azagan Beach Resort a remporté le prix World Travel Awards, décerné dans la
catégorie Morocco’s Leading Spa Resort pour l’année 2011. World Awards Voyage
sert à reconnaître, récompenser et célébrer l’excellence dans tous les secteurs du
voyage et du tourisme mondial.
• C e prix positionne désormais le resort en tant que destination leader au Maroc
en matière de spa. A noter que le Mazagan Spa est géré sous la marque anglaise
ESPA, leader dans le domaine du wellness. La philosophie qui inspire les spa signés
ESPA est d’offrir des traitements holistiques, réalisés à l’aide de produits purs et
naturels, qui revitalisent le corps et l’esprit et permettent d’atteindre des résultats
d’excellence. Cette marque est présente partout dans le monde, notamment en
Europe, aux Etats-Unis, en Angleterre, au Moyen-Orient, en Asie, en Russie et en
Afrique du Sud.
8
Novembre - Décembre 2011
25 octobre
Jnane Saïss Développement
• Le Conseil de gouvernement a adopté le projet de décret portant
création de la zone franche d’exportation de Fès-Ras El Ma.
• Le projet de plateforme industrielle intégrée (P21) Ras El Ma est
un nouveau concept d’infrastructure d’accueil industrielle, qui
s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Pacte National
pour l’Émergence Industrielle.
• Le projet, qui consiste en un espace à vocation généraliste, sera
réalisé par Jnane Saïss Développement, filiale de CDG Développement, qui se chargera de l’aménagement, du développement,
de la promotion, de la commercialisation et de la gestion du
projet.
• MEDZ, autre filiale de CDG Développement, sera le maître d’ouvrage délégué pour la réalisation de la plateforme Ras El Ma.
26 octobre
MEDZ
• Présentation à M. Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et de la
Pêche Maritime de l’état d’avancement des travaux de réalisation et de commercialisation de l’Agropole de Berkane.
• Cette présentation s’inscrit dans le cadre de la visite officielle
de M. Akhannouch dans la Région de l’Oriental, durant laquelle
le Ministre a fait le point sur les différents chantiers relatifs à la
stratégie agricole « Plan Maroc Vert » au niveau de cette région.
• M. Hadj Hamou, Président du Directoire de MEDZ a exposé au
Ministre l’évolution de la commercialisation des lots de terrains
au niveau de l’Agropole de Berkane : 13 lots sont attribués pour
près de 452 MDH sur une superficie d’environ 10 ha.
• Le taux d’avancement des travaux est à 85%, pour une livraison
en 2011 et une mise en service début 2012.
• Le Ministre a félicité les équipes de MEDZ pour la qualité du
travail accompli et a invité l’ensemble des partenaires à les accompagner dans le placement de cette offre auprès des investisseurs potentiels.
26 octobre
Agence d’Urbanisation et de Développement d’Anfa
• Une Convention a été signée entre M. Anass Alami, DG de la
CDG, M. Khadir Lamrini, DG de l’AUDA, M. Othmane Benjelloun,
Président de Finance.Com et M. Saïd Ibrahimi, DG du Moroccan Financial Board et ce, en présence de M. Abdellatif Jouahri,
Gouverneur de Bank Al Maghrib.
• Cette Convention confirme l’intention ferme du groupe Finance.
Com d’installer son siège, ainsi que celui de ses filiales BMCEBank et RMA Watanya, à Casablanca Finance City, situé sur le
site de l’ancien aéroport d’Anfa, sur une superficie de 68 000 m².
• A cette occasion, M. Alami a réitéré l’engagement du groupe
CDG de faire du projet Anfa un modèle en matière urbanistique,
économique et sociale.
28 octobre
Agence d’Urbanisation et de Développement
d’Anfa
• L’Agence d’Urbanisation et de Développement d’Anfa (AUDA), filiale de
CDG Développement, la CDG et Moroccan Financial Board ont procédé
à la signature d’un protocole d’accord relatif à la plateforme immobilière,
destinée à accueillir la future place financière Casablanca Finance City
(CFC).
• En vertu de cet accord, l’AUDA et la CDG seront responsables de l’aménagement et de la mise en œuvre du projet immobilier Casablanca Anfa,
incluant la zone dédiée à CFC.
• De son côté, le Moroccan Financial Board sera chargé du pilotage et de
la promotion institutionnelle de CFC.
31 octobre
SAZ
• La Société d›aménagement de Zenata a lancé un Appel à Manifestation
d›Intérêt (AMI) international relatif au développement du projet commercial de la ville nouvelle de Zenata.
• Ce grand projet d›éco-cité, considéré comme le grand projet commercial
du Maroc devrait accueillir 300.000 habitants et créer 100.000 emplois.
• Cet AMI se déroulera en deux phases : la présélection (de novembre à
janvier 2012) et la sélection finale (de février à mai 2012). La date limite
de dépôt des dossiers est fixée au 22 décembre 2011.
9 novembre
MEDZ
• Publication au bulletin officiel de l’accord du gouvernement pour la prise
de participation de MEDZ dans le capital de Midpark.
• Midpark est le gestionnaire de la plateforme industrielle intégrée de
Nouacer, aménagée par MEDZ.
• Le capital de Midpark est de 2 millions d’euros. Il est détenu par
MEDZ (34%), Cenal (16%), Maspin (16%) et Arsco (34%).
11 novembre
CGI
• Inauguration par le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle du nouveau siège de son Ministère à Hay Ryad.
• Ce projet a été réalisé en Maîtrise d’Ouvrage Déléguée par la CGI sur un
terrain de 1 571 m² totalisant une surface hors œuvre de 9 565 m² pour
un coût global de 69 Mdhs TTC sur une durée de 24 mois.
15 novembre
CDG Développement
• CDG Développement et la SMIT (Société Marocaine d’Ingénierie Touristique) prendront respectivement des participations de 66% et 34% dans
le capital de la Société de développement Saidia (SAS).
• Le montage du projet prévoit que, dans une seconde étape, ces participations seraient ramenées à 60% pour CDG Développement et 30%
pour la SMIT.
Novembre - Décembre 2011
9
Le saviez-vous ?
Les travaux de construction de Bab Al Bahr, projet situé à l’estuaire
du fleuve Bouregreg et qui constitue la 1ère séquence de l’aménagement de la Vallée du Bouregreg, avancent conformément au planning
prévisionnel. Ainsi, les gros-œuvres du front fluvial ont été réalisés à
hauteur de 97% et les travaux de l’esplanade fluviale sont finalisés.
Sur le front Marina, les travaux des gros-œuvres avancent de 98%. La
livraison des appartements est prévue le 1er trimestre 2012. A titre de
rappel, le projet Bab Al Bahr est une joint-venture entre l’Agence du
Bouregreg et la société Al Maabar d’Abou Dhabi. Lancé en mai 2009,
ce projet s’étale sur une superficie de 75 hectares, comprend un programme immobilier mixte de 512 000 m2 de plancher et nécessite un
investissement de 750 millions de dollars.
En Chiffres
Le Maroc se démarque des autres pays du Maghreb et du
Machreq, en enregistrant la seule hausse significative du
nombre de projets d’Investissements Directs Étrangers (IDE)
au 1er semestre 2011. Avec une hausse de 23% des projets d’IDE
par rapport au 1er semestre 2010, le Royaume conserve la confiance
des investisseurs et se place juste derrière la Turquie et Israël en
nombre de projet détectés, confirmant ainsi la dynamique plutôt encourageante enregistrée en 2010. Près de 60 projets d’IDE ont été annoncés
au Maroc à fin juin 2011, contre 48 durant la même période de l’année
précédente.
Source : Observatoire ANIMA-MIPO des Annonces d’Investissement et
de Partenariat en Méditerranée du 27 septembre
Source : Infomédiaire du 16 septembre
Les managers qui bougent
MrdDH
MrdDH
MDH
C’est le nombre d’unités de logements sociaux mises en chantier depuis la
signature des 1ères conventions du secteur en juin 2010 à fin septembre 2011
C’est le montant d’investissements des projets touristiques réalisés à
Marrakech en 2011
C’est le montant mobilisé dans le cadre du plan Maroc Vert régional pour des
projets agricoles à Fés
M. Mamoun Lahlimi Alami a été nommé Directeur Général de la Société d’Aménagement et de Promotion de la station touristique Taghazout, en
charge de l’un des plus grands projets du Plan Azur. M. Lahlimi est diplômé des universités américaines de Georgetown et George Washington.
Après des passages au sein de la Banque du Maroc et du CDVM, M. Lahlimi a intégré en novembre 2003 la CDG, où il a notamment occupé
la fonction de Chargé de mission auprès du Directeur Général. En décembre 2006, il a été nommé Chargé de mission auprès du Président du
Directoire de CDG Développement, en charge du suivi des projets de restructuration (RH, SI, communication, risk management, gouvernance,
organisation, audit, juridique, inspection, synergies). Il a ensuite été nommé Directeur Délégué de CDG Développement, en charge du Pôle
Ressources et Stratégie Financière. Entre avril 2008 à ce jour, M. Lahlimi a occupé le poste d’Administrateur Directeur Général de Jnane Saïss
Développement, en charge de la réalisation du projet territorial Jnane Saïss dans la région de Fès Boulemane.
M. Andrew Stephen Kerr Glen a été nommé Directeur Général de Golf Management Maroc, filiale de la CGI. Il est diplômé en Architecture de
l’Université d’Edinburgh en Ecosse et titulaire d’un MBA de l’European University de Paris. Il prépare actuellement un Msc au Centre for Alternative
Technologies au Pays de Galles. M. Glen a démarré sa carrière en 1987 en qualité d’architecte de golf à Cimpa SA à Paris. En 1990, il gère des
projets de construction de golfs dans plusieurs pays européens à Southern Golf Ltd. En 1999, il est Project Manager au ClubCorp Europe à Londres
avant d’être consultant de golf pour Jeremy Pern SA. En 2002, il est nommé Directeur de construction au sein de Golf Obra Ida à Lisbonne et en
2004, Directeur de Golf au Ritz Carlton Penha Longa à Sintra, Portugal. Il a ensuite assuré en juillet 2006, la gestion commerciale et marketing des
golfs à Oceanico Group, Algarve, Portugal. En avril 2010, après avoir été consultant indépendant en développement durable à Ambientar Lda à
Lisbonne, il a été nommé Directeur de l’activité Golf-Business Développement Manger à Gregori-International SA à Toulouse.
Mme Mariam Belhoussein a été nommée Directeur Général de Jnane Saïss Développement par le Conseil d’administration du 1er octobre
2011. Elle est architecte diplômée de l’École Nationale d’Architecture de Rabat. Elle est également titulaire du diplôme d’études spécialisées
approfondies en architecture de terre de l’École d’Architecture de Grenoble, ainsi que du diplôme d’études spécialisées approfondies de
l’Université Mohammed V de Rabat (option Architecture et Urbanisations des Territoires). Mme Belhoussein a débuté sa carrière en 1994 au
sein de l’Agence Urbaine de Rabat-Salé. En 1997, elle a rejoint le Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire.
En 2004, elle a intégré l’École Nationale d’Architecture de Rabat en qualité d’enseignante-chercheur. En juillet 2008, elle a été nommée
Directrice de l’Agence Urbaine Kénitra-Sidi Kacem.
Mme Nawal Roudies a été nommée Directrice des Ressources Humaines de MEDZ. EIle est titulaire du diplôme de l’École Nationale
Supérieure d’Informatique et d’Analyse des Systèmes de Rabat et d’un certificat de Manager Coach délivré par Maroc Devenir.
Mme Roudies a débuté sa carrière en septembre 2003 à la CDG en tant que Chargée de développement RH à la Direction des Ressources
Humaines. En janvier 2006, elle a occupé la fonction de Responsable Développement RH au sein de la Direction du Capital Humain
où elle a notamment conduit, avec le cabinet Towers Watson, la gestion des projets RH relatifs à la construction d’une politique RH
Groupe et à la politique de gestion des cadres dirigeants. Elle s’est également occupée de l’animation et de la gestion des volets de
développement RH au niveau du siège et des organismes gérés.
M. Amine El Hajhouj a été nommé Directeur Général de la Société d’Aménagement Zenata par le Conseil d’administration du 12 octobre 2011.
Il est titulaire d’un diplôme d’Ingénieur d’État en génie civil de l’École Hassania des Travaux Publics, ainsi qu’un diplôme du Cycle Supérieur de
Gestion de l’ISCAE. Il a débuté sa carrière en 1992 au sein de la Société Nationale des Autoroutes du Maroc, où il a occupé plusieurs postes de
responsabilité, notamment celui de Directeur de la Stratégie et du Développement. En 2007, il a rejoint le groupe CDG Développement en qualité
de Directeur Délégué, en charge de la Direction du Suivi de Projets et Réalisations. En juin 2008, il a été nommé Directeur Délégué, en charge de
la Direction Conception & Développement au sein de la Société d’Aménagement Zenata. En septembre 2010, il a été nommé Directeur Général de
la Société d’Aménagement et de Valorisation de Cala Iris. Depuis le 11 mars 2011 à ce jour, M. Hajhouj a occupé la fonction de Directeur Général
Adjoint de la Société d’Aménagement de Zenata.
M me Abla Aouad a été nommée en qualité de Directeur de la Communication à MEDZ. Titulaire d’un Master en Commerce
International de l’École Supérieure de Gestion (ESG) de Paris, M me Aouad a commencé sa carrière en 2002 à la CDG, en tant que
Chargée de Communication Interne avant de devenir Marketing Manager. Cette fonction consistait notamment à accompagner
les filiales opérationnelles du Groupe dans la mise en œuvre de leurs actions de communication. En 2007, elle a intégré la
Holding CDG Développement, où elle a occupé le poste de Responsable de la Communication Institutionnelle. A son actif le
développement des outils de communication, la réalisation d’un guide de la communication structurant les rapports holdingfiliales, la mise en place des Meeting’Com, le lancement des chantiers architecture de marque et dispositif de communication
de crise ainsi que la contribution à la réalisation du Mag.
M. Hatim Zaki a été nommé Directeur Général Délégué de la Société de Développement de Saïdia par le Conseil d’administration du 24 octobre
2011. Il est titulaire d’un diplôme d’Études Supérieures Comptables et Financières de l’Université Pierre Mendès France-Grenoble II. M. Zaki
a débuté sa carrière en 1999 au sein du cabinet Masnaoui Mazars, en tant que Responsable du Département Tax & Legal. En mars 2003, il a
rejoint le groupe CDG en qualité de Responsable des Activités Support au sein du Pôle Investissements et Participations. En 2006, il a rejoint CDG
Développement, où il a occupé la fonction de Directeur de l’Audit et par la suite celle de Directeur Délégué, en charge de la Direction des Sociétés
d’Économie Mixte. En 2008, il a été nommé Directeur Délégué de la holding, en charge de la Direction des Affaires Juridiques et des Risques.
M. Souhail Bencherifa a été nommé Directeur Achats & Systèmes d’Information au sein de CDG Développement. Il est titulaire d’un Bachelor
en Computer Science de l’Université du Montana à Bozeman, Etats-Unis ainsi qu’un MBA de l’École Nationale des Ponts et Chaussée de
Paris. Il a débuté sa carrière aux Etats Unis en 1998 en tant qu’enseignant adjoint et Responsable du Service de Support IT à Montana State
University et en 2000, il a occupé le poste d’Ingénieur en R&D et d’études à Extended Systems Inc (Filiale de Palm Inc) à Boise, Idaho. En
2003, il a intégré en tant que chef de projet informatique à Omnidata à Casablanca. En 2004, M. Bencherifa a rejoint le groupe CDG en qualité
de Chargé d’études au sein de la Direction Système d’information avant d’intégrer en 2005 ONA Holding, où il a occupé le poste de Chargé
du Centre de documentation avancée et de veille économique. De 2007 à ce jour, il a occupé la fonction de Responsable Organisation et
Systèmes d’information à CDG Développement.
M. Mohamed Akhayat a été nommé Chargé de mission Développement Territorial auprès du Directeur Général de CDG Développement.
Il est titulaire d’un diplôme d’Ingénieur d’État en automatique et informatique de l’ENSEM, ainsi qu’un diplôme du Cycle des inspecteurs
de l’administration territoriale du Ministère de l’Intérieur à l’IRAT. Il a débuté sa carrière en 1994 en qualité d’Ingénieur d’État dans le
secteur privé et ensuite dans la division technique de la Province d’El Hajeb. En 1999, il a occupé le poste d’Inspecteur de l’administration
territoriale. A partir de 2003, il a occupé plusieurs postes de responsabilité, notamment celui de Chef du Cabinet du Wali-Inspecteur
Général de l’Administration Territoriale. En 2009, il a été nommé Chef du Cabinet du Wali-Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur.
M. Mohammed Mengad a été nommé Directeur Général de la Société Oued Fès par le Conseil d’Administration de la société tenu le 31 octobre. Il
est titulaire d’un diplôme d’ingénieur d’État en démographie et statistiques de l’institut de Démographie de Paris-Sorbonne. M. Mengad a débuté
sa carrière en 1985 au sein du Ministère de l’habitat, à la direction de l’urbanisme et de l’architecture où il a passé son service civil et à la division
de la planification urbaine et des schémas directeur d’aménagement urbain. En mars 1987, il a rejoint l’ONCF en qualité d’attaché en charge de
la structure marketing à la Direction de l’Exploitation. En 1989, Il a intégré le groupe CDG, où il a occupé à la CGI plusieurs postes de direction
notamment celle du marketing, de la communication et de la commercialisation. En avril 2007, il a assuré les fonctions de Directeur Général
Adjoint à la société Exprom, où il a été nommé depuis avril 2008 Membre du Directoire en charge de la gestion opérationnelle.
10
33
104 0000
3,5
1600
C’est l’investissement prévu pour le financement du projet de TGV entre Tanger et
Casablanca.
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1er septembre
Ouverture de la résidence Bayt Al Maârifa à El Jadida
Réalisée au coût de 42,5 MDH sur une durée de 18 mois, la résidence a
une capacité de 478 lits, répartis sur :
Services divers
• 234 chambres doubles.
• Le nettoyage des chambres et des parties communes, pour un maximum d’hygiène et de confort.
• 6 chambres single.
• 4 chambres pour personnes à mobilité réduite.
Les chambres sont spacieuses, ensoleillées et bien aérées. D’une architecture agréable, elles proposent les équipements suivants :
• Matelas.
• Tables de nuit et placards aménagés.
Suite au succès de Bayt Al Maârifa, situé à Madinat Al Irfane à Rabat,
Dyar Al Madina, précurseur en matière de logements pour étudiants,
ouvre une deuxième résidence universitaire à El Jadida.
Le choix de la ville d’El Jadida n’est pas fortuit. Cette ville se distingue
par une forte densité estudiantine, en accueillant tous les étudiants des
villes et villages environnants et connait, en outre, un déficit important
en matière de logements.
Inaugurée par SM le Roi Mohammed VI le 28 octobre 2008, la
1 ère tranche du projet a été construite sur un terrain communal
de 8 910 m².
• Bureaux avec chaises.
Par ailleurs, les résidences, qui sont fermées et sécurisées, offrent diverses prestations aux étudiants, dont notamment :
• Le gardiennage et la télésurveillance 24h/24 et 7j/7.
• Un contrôle permanent des chambres.
• Un contact en continu avec les parents des étudiants.
• Un règlement intérieur régissant la vie commune au sein de la résidence et les rapports entre étudiants et ceux avec la Direction.
Équipements de services
• Des espaces wifi dédiés à la connexion internet.
• Des salons d’accueil pour les visiteurs.
• Des salles d’études.
A travers ce projet structurant, les objectifs de Dyar Al Madina
consistent notamment à :
• Des cuisines communes.
• Contribuer à la résorption du déficit en matière de logements pour
étudiants au Maroc.
• Des douches et des sanitaires collectifs, avec des chauffe-eau solaires.
• Proposer aux étudiants un produit novateur leur offrant, au-delà du
logement, un cadre de travail agréable, paisible, sécurisé et convivial.
• Une infirmerie.
Ces résidences de nouvelle génération ont été conçues de sorte à
assurer aux étudiants une indépendance et une autonomie, tout en les
responsabilisant à travers la mise en place d’un règlement intérieur qui
régit la vie commune. Le concept développé a également privilégié la
mise en place de lieux de rencontres et d’échanges.
12
Mise en service depuis le 1er septembre 2011, la résidence Bayt Al
Maârifa d’El Jadida est le fruit d’un partenariat novateur entre Dyar
Al Madina, l’Université Chouaïb Doukkali et la Commune Urbaine
d’El Jadida.
• La mise à disposition d’une équipe d’entretien dédiée, pour répondre
à des besoins immédiats.
Équipements d’accompagnement
• Des commerces de proximité.
Pour le bien-être des étudiants, des espaces verts ont également été
aménagés et contribuent à l’embellissement de la résidence d’El Jadida.
Par Hassan Ben Tahir, Dyar Al Madina
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27 septembre
Signature de la Convention de Gestion par Dyar Al Madina du
campus de l’Université Internationale de Rabat
A propos de la résidence universitaire
de l’UIR
La résidence dispose de chambres spacieuses, ensoleillées et bien
aérées. D’une architecture agréable, elles proposent les équipements
suivants :
• Matelas et couvertures.
• Le gardiennage et la télésurveillance 24h/24 et 7j/7.
• Un contrôle permanent des chambres.
• Un contact en continu avec les parents des étudiants.
• Un règlement intérieur régissant la vie commune au sein de la résidence et les rapports entre étudiants et ceux avec la Direction.
• Tables de nuit et placards aménagés.
Équipements de services
• Bureaux avec chaises.
• Des espaces wifi dédiés à la connexion internet.
• Kitchenette, lavabo, douche et coin d’eau.
• Des salons d’accueil pour les visiteurs.
Fermée et sécurisée, la résidence offre par ailleurs diverses prestations aux étudiants, dont notamment :
• Des salles d’études.
Services divers
• Le nettoyage des chambres et des parties communes, pour un
maximum d’hygiène et de confort.
• La mise à disposition d’une équipe d’entretien dédiée, pour répondre à des besoins immédiats.
• Une infirmerie.
• Des commerces et snacks de proximité.
Pour le bien-être des étudiants, des espaces verts ont également été
aménagés et contribuent à l’embellissement du campus. En somme,
toutes les conditions sont réunies afin d’offrir aux étudiants un cadre
de vie agréable et un service personnalisé en phase avec leurs attentes.
De gauche à droite : M. Hamid Abdellaoui, SG de l’UIR, M. Noureddine Mouaddib, Président fondateur de l’UIR et M.Faisal Belhassani, DG de Dyar Al Madina
Dans un souci permanent d’offrir à ses étudiants un cadre d’études
approprié, dans des conditions de vie agréables, l’Université Internationale de Rabat (IUR) a réalisé, en partenariat avec la Foncière de
l’UIR, un campus universitaire de 20 hectares à quelques kilomètres
de la forêt de la Maâmora.
La 1ère tranche de ce projet, réalisée au coût de 80 MDH, a été
ouverte aux étudiants depuis le 17 septembre 2011. Elle comporte
276 chambres, réparties comme suit :
• 156 chambres doubles.
• 120 chambres individuelles.
La résidence de l’UIR a été réalisée dans le respect des normes internationales et propose un cadre de vie attractif, comprenant notamment un patio andalou, des équipements et mobiliers modernes, des
accès sécurisés ainsi que des commodités (banques, restaurants,
snacks, etc.).
Dans ce sens, une Convention de gestion de la résidence a été signée
le 27 septembre 2011, au siège de l’UIR, entre M. Faisal Belhassani,
Directeur Général de Dyar Al Madina et M. Noureddine Mouaddib,
Président de l’Université Internationale de Rabat.
A travers cette Convention, Dyar Al Madina confirme son positionnement engagé en faveur de la réalisation et/ou de la gestion de
résidences universitaires et ce, afin de contribuer au bien-être des
étudiants et à l’amélioration des conditions de leur hébergement.
La filiale de CDG Développement a déjà développé plus de 2 000 lits,
qu’elle gère au niveau des villes de Rabat, El Jadida et Meknès. D’autres
projets sont en cours de réalisation ou en phase d’études dans d’autres
villes, notamment à Casablanca, Mohammedia et Fès.
A noter que l’Université Internationale de Rabat prévoit la construction de cinq autres résidences universitaires sur les quatre années
à venir.
Afin de garantir une gestion optimale de cette résidence universitaire,
celle-ci a été confiée par l’UIR à Dyar Al Madina, filiale de CDG Développement, précurseur en matière de logements pour étudiants.
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Vues de la cérémonie de la signature
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29 septembre
Réunion des collaborateurs de CDG Développement au sujet des
missions des structures issues de la nouvelle organisation
Cette architecture repose sur les principaux axes suivants :
• Vérifier la conformité de l’emploi des ressources et employer stratégiquement les nouvelles ressources.
• Fructifier et optimiser l’emploi des ressources, actuelles et futures.
Le jeudi 29 septembre 2011, CDG Développement a organisé une
rencontre des collaborateurs sous le slogan « Nos ressources humaines, au centre du changement ».
La rencontre, qui a été présidée par M. Mohamed Fassi-Fehri,
Directeur Général de CDG Développement, a connu la présence
de l’ensemble des collaborateurs de la holding. Cette réunion de
partage et d’échange a constitué une occasion pour les top-managers de la holding de détailler les missions de leurs structures respectives, issues de la nouvelle organisation. Il convient de rappeler
que la revue de l’organisation, qui a fait suite à la revue stratégique
du portefeuille de CDG Développement, a été validée par le Conseil
d’administration de la holding en date du 29 mars et présentée au
personnel le 25 avril.
Dans son allocution de bienvenue, M. Fassi-Fehri a souligné que
l’organisation qui a été bâtie devrait être pérennisée. Il a ajouté que
le cloisonnement constitue l’ennemi de l’efficacité. Dans ce sens,
il a invité l’ensemble des collaborateurs à travailler en équipe et à
faire preuve de réactivité et de productivité et ce, afin d’atteindre
les objectifs fixés et capitaliser sur les divers retours d’expériences.
En outre, il a affirmé que les valeurs de notre groupe, en particulier
la synergie, ne devraient pas être de simples mots creux mais être
appliqués au quotidien par chacun des collaborateurs dans l’exercice de ses fonctions.
Par la suite, M. Amine Jamaï, Directeur Général du cabinet Valoris
Conseil, a présenté les éléments (émotionnels et rationnels) du diagnostic établi, suite aux divers entretiens réalisés avec les collaborateurs de la holding, ainsi que les recommandations du cabinet. Il a
également exposé l’architecture du modèle organisationnel retenu,
en termes d’interactions entre les différentes entités de la holding,
mais également de relations avec la maison-mère et les filiales.
16
Vues de l’assistance
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• Faire porter les partenariats et les incubations par des managers
spécialisés par secteurs d’activités.
• Offrir des supports qui contribuent à créer des synergies pour les filiales.
• Fluidifier l’échange et le partage des informations, qualitatives et
quantitatives.
Mme Hynd Bouhia
M. Amine Alami
Mme Fatiha Bazzaz
Mme Fatine Tahri-Alaoui
En clôture de cette rencontre, M. Fassi-Fehri a exposé les prochaines
étapes du processus, qui visent à asseoir l’architecture organisationnelle de CDG Développement, par le biais notamment de la description des work-flows. Il a précisé que la holding se doit de faire jouer
fortement les synergies entre ses filiales.
Mme Wassila Slaoui
M. Souhaïl Maâroufi
M. Mohamed Fassi-Fehri
Mme Mériem Bensouda
M. Amine Jamaï
Par la suite, les managers suivants ont présenté les missions de leurs
structures respectives :
• M me Hynd Bouhia : Direction Stratégie & Développement.
•M
. Amine Alami : Direction Finance & Suivi de la performance.
• M me Fatiha Bazzaz : Direction Support.
• M me Fatine Tahri-Alaoui : Mission Juridique.
•M
me Wassila Slaoui : Direction Communication & Relations Publiques.
• M. Souhaïl Maâroufi : Direction Audit.
• M me Mériem Bensouda : Entité Risk Management.
De son côté, M. Amine Jamaï a présenté la nouvelle structure « Knowledge Management », qui sera chargée de la consolidation des informations (stratégiques, financières, juridiques, etc.) au sein de la holding.
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17
27 et 28 octobre
Organisation par CDG Développement d’un séminaire sur le développement durable
De gauche à droite Mme Linda Likar et M. Julien Bornon (Sherpa), Mme Hynd Bouhia (CDG
Développement) et M. Amine Elhajhouj (Société d’Aménagement Zenata)
Entrée de l’amphithéatre, où s’est tenu le séminaire
Les 27 et 28 octobre 2011, CDG Développement a organisé un séminaire sur le développement durable au siège de l’Université Internationale de Rabat. Ce programme, animé par Mme Linda Likar et
M. Robert Clementjones, du cabinet américain Sherpa Associates,
s’appuie sur un travail de recherche réalisé au niveau de la Banque
Mondiale.
Ce séminaire, qui vise à faire du développement durable une priorité
stratégique pour le groupe CDG, poursuivait les objectifs suivants :
• M
aîtriser les problématiques relatives à l’application pratique
et opérationnelle du concept de développement durable pour le
développement territorial au Maroc.
• P romouvoir l’échange de bonnes pratiques, aux niveaux local et
international, en vue de la mise en oeuvre de politiques publiques
efficaces en matière de développement durable.
• Mieux prendre en considération les enjeux relatifs au développement durable dans la prise de décisions stratégiques et la mise en
oeuvre des politiques de développement territorial.
Le programme a été conçu autour des trois exigences suivantes :
• D
écrire l’articulation dynamique qui réunit les questions économiques, culturelles, sociales et environnementales.
•A
pprendre à mener des réflexions sur le long terme au moment de
la prise de décisions, afin d’éviter les situations où les options se
trouvent irrémédiablement limitées.
•R
enforcer les capacités des institutions
Dans son allocution d’ouverture, Mme Hynd Bouhia, Directrice de la
Stratégie et du Développement de la holding, a rappelé que le développement durable se situe au coeur des métiers des filiales de CDG
Développement et qu’il est d’ores et déjà intégré dans les initiatives
et projets du groupe. Elle a également annoncé l’ambition de CDG
Développement d’adopter en 2012 une charte de développement
durable.
Par la suite, M. Amine Elhajhouj, Directeur Général de la Société
d’Aménagement Zenata, a présenté le projet de la ville nouvelle
de Zenata, en mettant l’accent sur l’intégration du développement
durable dans toutes les étapes du projet, de son incubation à son
développement. L’éco-cité Zenata s’articule ainsi autour de 3 axes
majeurs :
• Equilibrer les enjeux sociaux, environnementaux et économiques.
• Maîtriser les coûts pour une viabilité économique
• Maîtriser l’empreinte écologique.
Vue de l’assistance
Présentation du projet Zenata par M. Amine Elhajhouj, DG de la SAZ
Au terme de cette formation, les principaux messages suivants ont
été identifiés :
• É tablir ensemble une feuille de route pour l’intégration de l’approche de développement durable dans les investissements et les
activités du groupe CDG :
• L es trois piliers du développement durable sont d’ordre économique, social et environnemental : ces piliers sont indissociables
et doivent être toujours considérés ensemble, afin d’assurer la
pérennité des actions entreprises et un meilleur retour sur investissement.
• Identifier une méthodologie d’approche visant un changement
de comportement : l’axe principal consiste à promouvoir des institutions compétentes, qui seront à la base de comportements
responsables en faveur du développement durable. A cet égard,
CDG Développement peut se positionner comme un leader et un
acteur de référence de cette transition au Maroc.
• Construire une approche de développement durable à partir des
leçons et conclusions tirées d’expériences internationales : les
cas étudiés (Inde, Tunisie et Pérou) avaient pour but de mettre en
exergue les meilleures pratiques d’institutions ayant réussi leur
réorientation stratégique en faveur du développement durable.
• Recommandations issues des groupes de travail : les participants
ont été sensibilisés à l’appropriation technique du concept de
développement durable. Certaines techniques ont été utilisées
afin d’appliquer ces notions au groupe CDG. Des projets de plans
d’actions ont été demandés aux participants.
réer des équipes vertes au sein des filiales pour réfléchir
C
au processus d’intégration du développement durable dans
l’élaboration des projets futurs.
Élaborer une charte pour le développement durable, qui serait
une déclaration de la vision stratégique du groupe.
Contribuer à la diffusion d’une culture du développement durable, via une plateforme internet créée à partir du site web
de CDG Développement.
Concrétiser l’engagement du développement durable par des
exemples pilotes, à décliner en plans d’actions.
Reconsidérer les rentabilités de référence, afin d’inclure les
investissements nécessaires dans le cadre d’un label de développement durable.
Parrainer des projets d’innovation en matière de développement durable, dans la recherche appliquée, qui pourraient
être généralisés au groupe.
Le programme de la formation sur le développement durable a été
conçu de telle sorte à répondre aux considérations méthodologiques
suivantes :
• Accorder un rôle central à l’échange et à l’interaction avec les
participants.
• Adopter une approche pragmatique, au plus près des réalités professionnelles.
• Assurer un transfert effectif des enseignements de la formation à
un plus large public.
Une série d’exercices pratiques et d’études de cas a permis de renforcer l’appropriation des concepts par les participants.
Photo de groupe
Hynd Bouhia, CDG Développement
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Novembre - Décembre 2011
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3 et 4 novembre
MENApolis, un outil d’aide à la décision pour le développement
urbain stratégique
L’atelier s’est articulé autour de trois sessions sur la pertinence d’utiliser MENApolis comme un outil d’aide à la décision dans la planification
urbaine stratégique, la gouvernance locale et la maîtrise des coûts
économiques des infrastructures de base.
CDG Développement et le Centre de Marseille pour l’Intégration en
Méditerranée (CMI) ont organisé, conjointement avec l’Institut CDG,
des ateliers de présentation de l’outil MENApolis , à l’Université Internationale de Rabat.
Étaient notamment présents à ces ateliers :
•M
. Mohammed Fassi-Fehri, Directeur Général de CDG Développement.
• M. Noureddine Boutayeb, Wali, Secrétaire Général du Ministère
de l’Intérieur.
Allocution d’ouverture de M. Fassi-Fehri, DG de CDG développement
Les résultats de l’outil MENApolis, élaborés à partir des projections
démographiques et des tendances d’urbanisation, sont accessibles sur
le site www.e-geopolis.eu.
Mme Gautier, M. Fassi-Fehri et M. Boutayeb
• M. Abdelghani Abou Hani, Directeur Général de l’Urbanisme et de
l’Architecture au Ministère de l’Habitat.
L’atelier organisé par CDG Développement permettra d’engager un
dialogue constructif avec les décideurs et experts marocains, en vue
d’échanger des connaissances et des expériences ainsi que de présenter l’outil MENApolis comme un des outils possibles d’aide à la décision. Les technologies récentes et accessibles par tous deviennent un
outil indispensable à la compréhension des phénomènes urbains, en
vue d’une planification urbaine reflétant la réalité du terrain. MENApolis est une de ces technologies.
• Mme Eavan O’Halloran, Experte de la Banque mondiale (Maroc).
• Mme Maryse Gautier, Représentante de la Caisse des Dépôts et
Consignations (France).
• M. M’hamed Grine, Président Délégué de l’Institut CDG.
• M. Abdelhamid Abdellaoui, Secrétaire Général de l’Université Internationale de Rabat.
De gauche à droite : M. El Hajhouj, M. Moriconi-Ebrard, M. Lamrini, Mme Moha,
M. Laachfoubi et Mme Belhoussain
L’objectif de ces ateliers est d’engager un dialogue constructif avec
les leaders de l’urbanisation, les décideurs et les experts marocains,
en vue d’échanger leurs connaissances et expériences.
Il s’agit également de présenter l’outil MENApolis, développé par le
CMI, comme étant un outil stratégique d’aide à la décision, dans le
cadre du développement urbain. Cet outil vise à développer une base
de données innovante pour projeter les dynamiques d’urbanisation et
l’expansion spatiale induite au Maroc d’ici à 2030. In fine, l’objectif est
de mieux accompagner le développement urbain durable.
L’outil MENApolis, développé par le CMI, crée une possibilité pour
les acteurs urbains, qu’ils soient des leaders politiques, des experts
techniques, des chercheurs, de la société civile, d’être informés sur
cet outil d’analyse dans la planification stratégique urbaine, et de
le comparer avec ceux développés par le Maroc. Les données utilisées par MENApolis pour établir les projections démographiques et
les tendances d’urbanisation ont été mises à disposition par les pays
membres fondateurs du CMI.
M. Mohamed Mbarki, DG de l’Agence pour la promotion et le développement de l’Oriental
À propos du CMI
Le Centre pour l’Intégration en Méditerranée (CMI), créé en octobre
2009, vise à faciliter l’accès aux meilleures connaissances, renforcer le développement durable et faire converger les politiques vers
une plus grande intégration. Dans cette perspective, il fournit une
plateforme pour le développement des innovations et la formation
de communautés de pratiques axées sur les questions de développement en région méditerranéenne.
De gauche à droite : M. Moriconi-Ebrard, M. Gazel, M. Afirat, Mme Gautier,
M. Hadj Hamou et M. Chraïbi
Les programmes de développement urbain mis en oeuvre par la Banque
mondiale et la Caisse des Dépôts s’inscrivent dans cette volonté de
faire émerger des centres d’excellence au Sud de la Méditerranée. Le
Centre met sa structure au service de groupes de réflexion, à travers
un espace dédié à la recherche et au partage des connaissances. L’adhésion du Maroc au Centre témoigne d’une forte adhésion politique à
la conception et mise en oeuvre des programmes, facilitant la diffusion
du savoir généré ensemble.
De gauche à droite : Mme O’Halloran, Mme Gautier, M. Abou Hani, M. Boutayeb, M. Fassi-Fehri, M. Grine, M. Abou Hani et M. Abdellaoui
20
Vues de l’assistance
Novembre - Décembre 2011
Novembre - Décembre 2011
21
Délocalisation des services
Le marché de la délocalisation des services, également appelée offshoring, connaît depuis le début de cette dernière décennie, une accélération
de sa croissance.
Maintenance et assistance technique des outils informatiques, saisie de
données comptables, back-office pour de grandes compagnies d’assurances, prise de rendez-vous médicaux, vente par téléphone : la délocalisation de services a de plus en plus la cote sur le continent africain.
Estimé à près de 20 milliards de dollars en 2005, le marché de la délocalisation des services a atteint 103,5 milliards de dollars en 2009, avec une
progression annuelle de 10 à 15%. L’Afrique n’occupe que 1% de ce marché, largement dominé par les pays d’Asie et dans une moindre mesure,
d’Amérique Latine. Cependant, en 2009, 7 pays africains (Égypte, Ghana,
Tunisie, Maroc, Sénégal, Afrique du Sud et Ile Maurice) figurent parmi les
50 meilleures destinations offshore au niveau mondial.
Après la hausse des salaires dans les destinations traditionnelles d’offshore comme l’Europe centrale, beaucoup d’entreprises européennes à la
recherche de pays à bas coûts, se sont dirigées vers le continent africain.
La montée en flèche de l’Afrique s’explique également selon les experts
par l’amélioration des infrastructures de télécommunications et de l’Internet dans certains pays et par une offre abondante en ce qui concerne les
zones consacrées à l’offshore, en plus des conditions fiscales et d’accès
au foncier très attractives.
Le continent s’est également distingué par la qualité et la disponibilité
de sa main-d’œuvre. Il s’agit véritablement, pour ces pays africains, d’un
atout de taille qui devrait leur permettre, selon les experts, de redessiner
la carte mondiale de l’offshoring durant les prochaines années.
Zones franches d’exportation
Les pays du Maghreb, notamment l’Égypte, le Maroc et la Tunisie,
tiennent le haut du pavé dans ce secteur, à la fois sur l’offshore informatique, l’externalisation de services et les centres d’appels. Ainsi, à
Casablanca, le parc Casanearshore, avec des coûts 30 à 50% inférieurs
à l’Europe et Rabat Technopolis ou encore le parc technologique des télécommunications El Ghazala en Tunisie font le plein. Ces grands parcs
d’offshoring comptent parmi leurs clients des filiales des grands groupes
comme Capgemini, Unilog, BNP Paribas, Axa, etc. Les centres d’appels,
les entreprises de télé-services, de télémarketing, de télé-saisie, etc. se
développent rapidement dans ces pays, offrant ainsi de nouvelles perspectives au monde des affaires.
Le Maroc, le Sénégal et la Tunisie seraient, selon certaines études comparatives, les pays les plus performants en matière de centres d’appels.
Mais seul le Maroc sort réellement du lot en se positionnant comme
le pays le plus attirant du continent africain, grâce notamment à ses
140 centres qui génèrent un chiffre d’affaires estimé à 3 milliards de
dirhams soit environ 2,8 milliards de dollars et quelques 30 000 emplois,
dont 18 000 téléopérateurs. Le call center de Dell à Casanearshore,
par exemple, emploie 1 800 marocains qui travaillent dans des locaux
flambant neufs.
Le Sénégal, quant à lui, s’est développé ces dernières années plus que
tout autre pays d’Afrique subsaharienne dans le domaine des télécommunications. Disposant d’un réseau téléphonique très dense relié à l’Europe
par 2 200 km de fibre optique depuis 2001, il veut se positionner comme
le leader de la sous-région en matière d’offshoring.
Afrique Expansion
16 septembre
Le Maroc tient bon face à la concurrence des pays de la région Mena.
Les pouvoirs publics viennent de décider la création d’une nouvelle zone
franche d’exportation lors de la dernière réunion du conseil de gouvernement. Après l’expérience de ce type d’espaces dédiés à l’attraction des
investisseurs étrangers à Tanger, le nouveau site sera aménagé dans la
région de Fès.
Le choix de cette ville est loin d’être fortuit. Fès se place en effet comme
un prolongement de la zone de Tanger, notamment pour les activités d’exportation qui y prospèrent dans les domaines de l’agroalimentaire et du
textile. Autrement dit, le potentiel de développement y est appréciable.
C’est donc ce qui dicte cette décision qui confirme également la stratégie
initiée par l’État, depuis les années 90 pour le développement des zones
franches d’exportation. 4 autres zones seront opérationnelles à Kénitra,
Tanger (2 près de Melloussa) et Nador.
Le choix de miser sur ce type d’espaces industriels est réitéré au moment
où la plupart des pays se livrent une rude bataille dans ce domaine. Il
existe aujourd’hui plus d’une centaine de zones franches dans la région
Mena. Et cette course pour l’attraction de capitaux internationaux, surtout en cette période de crise, se fait au prix d’importantes concessions
fiscales, et parfois sociales. Jusqu’où le Maroc peut-il aller dans les avantages accordés aux investisseurs pour faire face à cette concurrence ?
22
Le Maroc est loin d’offrir autant de facilités que ses concurrents dans le
domaine fiscal. On peut dire qu’il se situe au milieu du tableau. S’il offre,
à l’instar de la majorité de ces pays, l’exonération des droits de douane
sur les produits qui seront réexportés, en plus de la non-application de la
réglementation des changes, le Royaume n’octroie pas d’exonérations totales et durables en matière d’IS et d’IR, comme le font l’Algérie, l’Egypte,
Novembre - Décembre 2011
le Koweït et les Emirats Arabes Unis. En effet, la durée d’exonération de
l’IS est limitée à 5 ans et le taux est fixé à 8,75% pour les 20 années qui
suivent, tandis que les employés bénéficient d’un abattement de 80%
sur l’IR.
En matière de taxation des dividendes, le système marocain exonère de
l’impôt les dividendes versés à des non résidents. Par contre, un taux
de 7,5% est appliqué aux dividendes versés aux résidents. Alors que
d’autres pays, comme l’Algérie, la Turquie et l’Egypte, exonèrent totalement ce revenu pour tout le monde.
Pour le Maroc, il n’y a pas de doute que le facteur de la proximité joue un
rôle considérable. Le résultat est là pour le confirmer. L’Organisation de
Coopération et de Développement Économique (OCDE) cite le Maroc parmi les pays de la région Mena où ce type de projets a donné les meilleurs
résultats, du fait que l’environnement y est favorable du point de vue des
politiques macroéconomiques et du taux de change, de la législation sur
la propriété privée et l’investissement, des réglementations du marché
du travail, de la productivité du capital humain et de la sécurité juridique.
Pour le moment, il n’existe que 3 zones franches d’exportation dans le
pays, dont une seule est opérationnelle, Tanger free zone (TFZ). Mais,
l’expérience est tellement prometteuse que la prochaine zone de Melloussa est vouée à un avenir radieux, puisqu’à travers elle transitera le
flux commercial du mégaprojet de Renault. L’espoir est aussi permis pour
celle de Jouamaa, près de Melloussa.
La Vie économique
10 novembre
Novembre - Décembre 2011
23
AGROPOLIS
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Région Fès - Boulemane
Contribution du groupe CDG Développement
à la dynamique de croissance
Contribution
I- Préambule
Afin de structurer le développement de la Région de Fès, de
nombreux projets sont prévus, dont notamment :
Implantée au cœur du Maroc, la Région Fès-Boulemane se situe
dans le peloton de tête des grandes régions économiques du pays.
Les indicateurs économiques le confirment : son PIB représente un
peu plus de 4% et son industrie 7% du potentiel national. Dotée d’un
potentiel économique important, riche et diversifié, la région FèsBoulemane bénéficie de la vitalité de ses secteurs et de leur capacité d’innovation. L’agriculture, profitant de terroirs variés, a su tirer
profit de ses ressources et moderniser son système de production.
•
•
•
•
•
•
•
Les potentialités naturelles que recèle la Région Fès-Boulemane lui
permettent de participer activement à la promotion économique et
sociale du Maroc. En effet, la disponibilité d’une bonne infrastructure
d’accueil et d’une main d’œuvre qualifiée, la présence de ressources
et de matières premières diversifiées, en plus de sa localisation stratégique, sont autant de facteurs susceptibles de faire de la région un
pôle d’attraction des investissements nationaux et étrangers, ainsi
qu’une locomotive pour le développement régional.
n pôle urbain à Fès Saïss et Ras-El Ma.
U
U n projet de city-center.
U n projet Atlas & SPA.
L e projet Fès Shore.
L a gare de Fès.
U n projet structurant dans le domaine de l’artisanat.
U n projet de construction d’un centre de culture et de loisirs.
Tourisme
Novembre - Décembre 2011
du groupe CDG Développement à la dynamique de croissance
Fès, ville impériale, est riche de trésors de l’art arabo-andalous. Sa
médina médiévale, classée patrimoine universel, vit encore selon
un mode de vie ancestral. Ses artisans de renommée font de Fès
une mémoire vivante de l’islam, ainsi que la gardienne des traditions séculaires du Maroc. Grâce à la diversité de ses richesses, la
Région Fès- Boulemane permet de drainer un nombre important de
touristes, aussi bien nationaux qu’étrangers. Cela exige, en conséquence, une infrastructure touristique adéquate pour faire face à
une demande croissante de visiteurs. Aujourd’hui, les efforts sont
axés sur de nouvelles niches, telles le tourisme culturel (en lien
avec le patrimoine historique et architectural), l’éco-tourisme ou
le tourisme de nature ; le tourisme à thème est également très
en vogue.
Près de six ans après son lancement, le Programme de Développement Régional Touristique (PDRT) se concrétise. L’objectif qui a été
retenu pour la vision du PDRT repose sur la richesse culturelle de
la ville de Fès, « musée millénaire vivant, destination authentique
de rencontres culturelles et spirituelles ». Que ce soit au niveau de
l’offre en hébergement, l’animation, la promotion ou le transport
aérien, la ville de Fès a fait de grands pas.
Projets
26
Région Fès - Boulemane
La Région Fès-Boulemane dispose d’un patrimoine exceptionnel
sur les plans historique, artistique, artisanal et architectural. En
plus de son fort potentiel touristique, la région est la capitale du
thermalisme et constitue une destination de choix pour les amateurs du tourisme de repos et de cure, grâce à la présence de
plusieurs sources minérales et aux stations thermales de Moulay
Yacoub et Sidi Harazem. Par ailleurs, la région jouit de la proximité
du Moyen-Atlas, zone de lacs, de montagne et de forêts, qui lui
permet d’affirmer sa vocation de centre d’excursion.
En plus de l’impact touristique, les projets prévus dans le cadre du
PDRT auront également des retombées économiques et sociales,
à travers les chantiers des hôtels et des complexes résidentiels en
construction. Ils devront doter la ville d’une capacité additionnelle
avoisinant les 1 000 chambres. L’investissement global prévu est
estimé à plus de 600 millions de dirhams. Grâce à ses atouts, la
destination Fès devra tripler le nombre des nuitées d’ici dix ans.
A propos du Plan de Développement Régional Touristique de Fès
Le Programme de Développement Régional Touristique (PDRT) de
Fès représente la vision régionale de développement des destinations touristiques du Royaume, une vision qui découle de la nouvelle
politique touristique du Royaume.
Le PDRT de Fès a été élaboré sur la base d’une étude effectuée sur
le développement touristique de la ville. Cette étude a permis de
confirmer que la Médina de Fès, classée patrimoine universel par
l’UNESCO, constitue la ressource phare de la destination Fès, ainsi
que le principal attrait de la région. D’autres ressources complémentaires sont à mettre en valeur pour enrichir le produit Fès, à savoir la
culture et l’arrière-pays.
A l’horizon 2015, on estime pouvoir tripler les nuitées pour passer
de 602 000 à 1 880 000 nuitées. La durée moyenne de séjour
devrait passer de 2,1 jours à 2,5 jours. Quant au taux d’occupation, il devrait atteindre 58%. La capacité devrait être doublée pour
atteindre 10 400 lits. Le PDRT prévoit également la création d’environ 13 500 emplois (dont 2 225 directs et 11 250 indirects).
Pour plus d’informations : www.crifes.ma
Dossier coordonné par S. Lahrichi et W. Slaoui, CDG Développement
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27
Région Fès - Boulemane
II- Actifs réalisés
Industrie
Hôtel Moulay Yacoub
Hôtel Sidi Harazem
Construit sur un terrain de 4 hectares, et situé à proximité de la station thermale My Yacoub, l’hôtel My Yacoub Fès est un lieu idyllique
de détente et de remise en forme.
L’hôtel Moulay Yacoub Fès comprend :
• 59 chambres à deux lits (dont 2 suites).
• 82 bungalows avec cuisine (dont 21 duplex), produit idéal pour
les familles.
• 1 piscine en plein air.
• 1 court de tennis en terre battue.
Production
A propos de la Région Fès-Boulemane
L’industrie est le 2 ème secteur le plus important de l’activité économique dans la région. Ce secteur participe à hauteur de 4,8%
de la production nationale (ce qui la place au 6 ème rang), avec un
taux d’accroissement moyen annuel de 5,8%.
Situation
•C
entre-nord du pays
• Carrefour entre l’est, le nord-est et le sud-ouest
Capitale
Fès (1 million d’habitants)
Les 600 unités de production implantées dans la région (qui
positionnent cette dernière au 2 ème rang au niveau national) réalisent une production de 6 milliards de dirhams et enregistrent
une progression d’environ 2% par an. Cette hausse est attribuée
principalement au secteur agroalimentaire, qui représente environ 54% de la production industrielle de la région, et qui réalise
une hausse de 4%. Quant au secteur du textile et du cuir, il
représente 32%.
Découpage
• P réfectures de Fès Jdid Dar Dbibagh, Fès-Médina et Zouagha Moulay Yacoub.
• P rovince de Boulemane
• P rovince de Sefrou
• P rovince de Moulay Yacoub
Exportations
Les exportations industrielles de la région s’établissent à plus de
1,78 milliards de dirhams, soit 4% des exportations industrielles nationales (ce qui la positionne au 7ème rang). Les industries de textile
et du cuir représentent plus de 70% des exportations de la région.
La valeur ajoutée de la région s’élève à plus de 1,78 milliards de
dirhams, dont 80% sont générés par les secteurs de l’agroalimentaire, du textile et du cuir.
Emplois
L’industrie emploie près de 28 600 personnes au niveau de la
région, soit 7% au niveau national, ce qui la place au 4 ème rang.
Les secteurs du textile et du cuir absorbent le plus de main
d’œuvre, avec plus de 67% de l’effectif de la région, suivis de
celui de l’agro-alimentaire avec 15%.
Communes
• 1 5 Communes urbaines
• 4 8 Communes rurales
Superficie
• 2 0 318 km²
• 2 ,85% de la superficie totale du Royaume
Population
• 1 573 055 habitants
• 5 ,26% de la population totale du pays
•U
rbaine aux 2/3 (2ème taux d’activité urbain
après Casablanca)
Taux d’activité
55,6%
Toutes les chambres sont climatisées et équipées d’une salle de
bain, téléphone, TV satellite et terrasse.
Pour les plaisirs de la table, le restaurant My Yacoub propose des
spécialités marocaines et européennes, des menus diététiques et
des menus « Spécial Minceur », élaborés par le soin de nutritionnistes. L’hôtel comprend aussi un snack bar en face de la piscine.
L’hôtel offre également un service restauration au bord de la piscine,
en été. Différents soins en balnéothérapie sont pratiqués dans les
eaux sulfureuses de My Yacoub, qui jaillissent de 1 500 mètres de
profondeur, à une température de 52°C. Ces services sont offerts à
la station thermale, située à 5 mn de l’hôtel.
L’hôtel Sidi Harazem est situé à 12 km du centre de la ville nouvelle
de Fès et à 7 km des sites historiques de la Médina. Il surplombe
les plaines verdoyantes du Saïss et la source Sidi Harazem.
L’hôtel Sidi Harazem comprend :
• 60 chambres sur deux étages.
• 2 suites ambassadeur.
Les chambres ont une vue soit sur la piscine, soit sur soit sur la
source. Elles sont toutes climatisées et équipées de téléphone et
d’un téléviseur avec satellite.
Le restaurant de l’hôtel propose des spécialités marocaines et internationales. Côté bien-être, une piscine d’eau de source est à la
disposition des clients.
Taux de chômage 7,2%
Emplois
•S
ecteur primaire : 26,1%
•S
ecteur secondaire : 33,4%
•S
ecteur tertiaire : 38,7%
Pour plus d’informations : www.fes-boulemane.ma
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Hôtel Jnan Fès
Description
Loisirs et Bien-être à proximité
Situé dans le quartier résidentiel de la ville de Fès, ancienne capitale impériale du Royaume du Maroc, et à moins de quinze minutes de l‘aéroport, le
Jnan Fès est un hôtel 4 étoiles, certifié ISO 9001 Version 2008, qui offre à
ses hôtes tout le raffinement et le confort moderne, où l’environnement est
pris en compte dans la gestion au quotidien.
• Station thermale Moulay Yacoub à une demi-heure de l’hôtel en voiture.
• Centre équestre à proximité.
• Golf : un parcours exceptionnel de 18 trous, conçu par l’architecte
américain Robinson se trouve à 10 minutes de l’hôtel en voiture.
Hôtel de charme au décor mauresque, il s’étend sur un parc verdoyant de
7 hectares et intègre de nombreux aménagements de sport et de loisirs.
Pour les congrès et séminaires, une grande salle de conférence d’une contenance de 1 300 personnes en théâtre et deux salles de sous-commissions,
dotées de tous les équipements et services adaptés, sont à disposition.
Le Jnan Fès comprend :
• 193 chambres doubles, 34 duplex, 11 suites juniors, 5 suites ambassadeurs et 1 suite royale.
• Un restaurant international : Les Miroirs.
• Un restaurant marocain : L’herbier de l’Atlas.
• Un restaurant méditerranéen : Casa Verdi.
• 1 Piscine de 900 m2 en plein air.
• 3 courts de tennis en terre battue, avec éclairage en nocturne.
• 1 salle de sport.
• 1 Kids Club.
•U
ne discothèque.
•D
eux pianos bar.
•U
ne bibliothèque.
30
Naila Fennich, Sogatour
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Région Fès - Boulemane
Thermes de Moulay Yacoub
La Société Thermo-médicale de Moulay Yacoub (Sothermy), gère
l’ensemble des installations thermales, qui se répartissent en
deux entités :
1- Les Thermes Traditionnels
Situés au centre du village de Moulay Yacoub, ils drainent environ un million d’entrées annuellement et perpétuent une tradition thermale ancrée
dans la mémoire des marocains.
Ils se présentent sous forme de trois piscines (l’une pour les hommes, la
deuxième pour les femmes, la troisième est de réserve) ainsi que d’un
complexe de baignoires. Ce dernier offre actuellement des prestations
diverses :
•D
es baignoires individuelles et doubles.
•D
es soins ORL.
•U
n jacuzzi et des massages sous-marinst.
2- Les Nouveaux Thermes
Ouverts en 1990, il s’agit du premier et de l’unique établissement thermal moderne du pays, qui répond aux normes internationales en la
matière.
L’activité comprend :
• E space Bien-être : En plus de la fonction de cures médicales, cet
espace est par excellence celui de la remise en forme en balnéothérapie, avec des soins diversifiés et complets variant entre soins sédatifs
et d’autres stimulants :
P iscine Thermale.
Bains Aérobains (bouillonnants).
Massages sous-marins.
Douches diverses (A affusion, au jet, lombaires, thoraciques).
Vaporarium (tunnel avec vapeurs thermales).
Pédi-Maniluves (bains locaux pour pieds et mains).
32
• E space Beauté
Il complète le bien-être en proposant une large gamme de soins esthétiques :
assages du corps (relaxants avec huiles essentielles, gomM
mants, amincissants aux pochons, ect.).
Pierres chaudes.
Soins du visage.
Pédicures-Manucures.
Épilation.
Soins des pieds et des mains.
Coiffure.
Plusieurs formules de packages, allant d’une demi-journée à 3 semaines, sont proposées en balnéothérapie, avec ou sans massages de
relaxation. Des formules à l’année sont également disponibles.
•S
ervice ORL
C’est un espace exclusivement médical proposant, sous le contrôle du
médecin thermal, des cures ORL d’une à trois semaines pour les patients, envoyés par les médecins traitants et souffrant de pathologies
respiratoires. Divers soins inhalatoires ou d’irrigation sont pratiqués :
Aérosols.
Humages.
Nébulisations.
Irrigations nasales.
Gargarismes.
Pulvérisation.
•D
ivers: L’établissement offre également la possibilité à ses clients
de profiter d’un ensemble d’équipements et de services annexes :
Garderie.
Manèges.
Coffee break.
Fruit corner.
Ahmed Akkari, Sothermy
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Région Fès - Boulemane
III- Projets en cours de réalisation
Royal Golf de Fès
Fès Shore
Un dépaysement à savourer
sans modération
immense oliveraie adossée aux contreforts des montagnes de l’Atlas,
le golf a été admirablement ciselé par l’illustre architecte Cabell B
Robinson, qui a su épouser la topographie du site sans le dénaturer.
Après celles de Casablanca (Casablanca Nearshore Park) et de Rabat (Technopolis Rabat-Salé), une zone d’activité, Fès Shore, va être
réalisée sur 22 hectares au niveau de la ville de Fès. Lancée officiellement par Sa Majesté en date du 16 janvier 2009, Fès Shore est
un parc dédié aux activités de services informatiques, de traitement
des données et des processus métier.
La société Royal Golf de Fès, filiale de CDG Développement, a été
créée en 1989, avec pour objet la réalisation et l’exploitation du golf
de Fès. L’activité de ce dernier se caractérise par les points de vente
suivants :
Ce golf de 18 trous offre un parcours de 6 542 mètres et un panorama époustouflant, avec une vue imprenable sur les cimes du Moyen
Atlas. Il comprend un club-house de 1 000 m² qui surplombe le parcours, un restaurant de 100 places, un pro-shop, un bar, un salon, des
terrasses et des vestiaires.
À mi-chemin entre Meknès et Ifrane, à proximité des grands axes
autoroutiers et de l’aéroport international, présentant une desserte
aérienne développée vers les principales destinations internationales, Fès Shore bénéficie d’un emplacement attrayant et bien desservi.
Le terrain, naturellement vallonné, est semés de lacs et comprend
une magnifique oliveraie. Les fairways sont ondulants et les greens
insidieusement inclinés. Les arbres, bien rangés, guident les trajectoires des joueurs. Avec six lacs de 16 500 m², l’eau est omniprésente
sur le parcours. Ce dernier est riche en obstacles passionnants pour
des joueurs de tous niveaux et tout concourt au plaisir des golfeurs,
confirmés ou non.
Fès Shore s’inscrit dans le cadre du Plan Emergence. Cette zone
d’activité est dédiée au développement des nouveaux potentiels
économiques de la Région Fès-Boulemane, dans les secteurs des
nouvelles technologies et des services délocalisés (Offshoring).
•G
olf
Cotisations annuelles
Green-fees
Practice
•C
lub-house
Restaurant
Bar
Cafétéria
• P ro shop : boutique vendant les articles d’habillements et les équipements nécessaires à la pratique du golf.
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A l’avenir, Fès Shore devrait bénéficier d’une visibilité internationale
et devenir une destination privilégiée pour les entreprises en quête
d’opportunités de croissance. Ce projet ambitieux confirme la volonté du Royaume de miser sur le secteur tertiaire technologique pour
faire du Maroc une économie émergente et intégrée à l’économie
mondialisée.
Nécessitant un montant d’investissement d’environ 1 milliard de
dirhams, ce projet portera sur l’aménagement d’une superficie de
22 hectares de terrain. Il consiste à édifier des espaces de bureaux, ainsi que de nombreux services administratifs (administrations, commerces, centre de sport et de loisirs). Fès Shore proposera 131 000 m² de plateaux bureaux et des services World Class.
En vue de convaincre les entrepreneurs de s’y installer, Fès Shore
peut se prévaloir de son cadre unique, aux allures de campus, et de
la proximité alentour d’une main d’œuvre qualifiée. Un institut spécialisé dans les métiers des nouvelles technologies et de l’offshoring
y sera implanté et devrait accueillir quelques 2 000 étudiants par
promotion. Les universités d’Ifrane et de Meknès sont également à
proximité.
• Produits accessoires : Recettes issues de la récolte annuelle d’olives.
Le Royal Golf de Fès fait partie du patrimoine universel de la ville de
Fès. Il est situé sur la route d’Imouzzer, à 3 kilomètres de l’aéroport
Fès-Saïss et à 15 kilomètres de la ville impériale de Fès. Au cœur d’une
Autre atout de Fès Shore, l’assurance qu’elle offre aux entreprises
de bénéficier d’un parc intégré, assorti de services d’accompagnement performants et d’un cadre législatif incitatif. En outre, Fès
Shore propose un système fiscal avantageux en faveur des entreprises exportatrices, ainsi qu’un impôt sur les sociétés réduit de
moitié. Enfin, la présence à Fès Shore d’une boucle interne de fibre
optique garantira aux entreprises des coûts réduits en matière de
communication.
Wassila Slaoui, CDG Développement
Hnya Benchekroun, Casanearshore
Novembre - Décembre 2011
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Région Fès - Boulemane
Résidences golfiques Les Andalines
Un havre de quiétude
En immersion parfaite dans une immense oliveraie à quelques kilomètres de Fès, les Andalines occupent une situation privilégiée
sur le prolongement du splendide Royal Golf de Fès, avec une vue
imprenable sur la chaîne montagneuse du Moyen Atlas. Les Andalines offrent une variété de villas pour tous les besoins, alliant architecture traditionnelle et contemporaine, parfaitement intégrées
dans ce paysage luxuriant.
Ce projet, d’un investissement de 400 millions de DH, est édifié
sur une assiette foncière de 44,5 hectares. Huit résidences sont
prévues, dont 150 villas, 60 appartements, un club de loisirs, un
supermarché, des commerces et des équipements administratifs.
La particularité de ce lotissement est de proposer des habitations
luxueuses, avec une vue sur l’horizon alentour.
Un environnement prestigieux
•D
es villas en front de golf : Jouissant d’une vue imprenable sur le
magnifique parcours du Royal Golf, et leurs terrasses en rez-dechaussée permettent d’accéder directement au green à 18 trous.
• Des villas avec vue sur les cimes de l’Atlas : Conçues dans un
esprit architectural authentique.
•D
es appartements haut standing : Harmonieux et fonctionnels,
offrant à leurs heureux propriétaires confort et sérénité.
Les superficies des habitations varient entre 70 à 350 m 2. L’ensemble du lotissement sera sécurisé.
Une architecture harmonieuse
Au coeur d’une immense oliveraie, avec une vue sur les cimes du
Moyen Atlas, le splendide Royal Golf a été conçu par l’architecte
Cabell B. Robinson.
Le projet se décline en plusieurs typologies de villas et d’appartements avec des vues variées offrant une qualité de vie exceptionnelle :
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Asmaa Ouaaline, CGI
Novembre - Décembre 2011
Novembre - Décembre 2011
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Région Fès - Boulemane
Oued Fès
La nouvelle zone touristique Oued Fès, aménagée par MEDZ, filiale de
CDG Développement, est le premier projet du Programme de Développement Régional Touristique (PDRT) à voir le jour. Il accompagnera le
développement économique que connaît la ville, notamment à travers
l’adjonction d’une capacité litière supplémentaire de plus de 5 000 lits et
la création de nombreux emplois.
Oued Fès est l’un des plus grands projets urbains de la ville de Fès pour
les huit prochaines années. L’aménagement touristique de ce projet a
été inauguré par SM le Roi Mohammed VI le 17 janvier 2007, donnant
ainsi le coup d’envoi effectif de la vision Fès 2015.
Ils ont dit sur le projet :
Le
projet Oued Fès est symbolique du climat de confiance mutuelle
dans lequel travaillent les représentants de l’État, les élus et les opérateurs engagés dans ce grand chantier, au cœur de la cité idrisside.
La réalisation de ce pôle structurant, qui est plus qu’un projet touristique, a pour but non seulement de renforcer le développement
durable de la région, mais également d’attirer l’attention sur l’importance de relancer le tourisme, aussi bien le long du littoral que dans
le centre du pays..
Ce programme de développement phare, situé sur les berges de l’Oued
Fès, permettra de hisser la Région au rang des destinations touristiques
de référence en matière de culture et de développement durable. En
effet, grâce à un modèle touristique unique, intégrant une gestion responsable de l’environnement et le respect de l’authenticité culturelle, Fès
pourra ainsi consolider sa place de destination culturelle et authentique.
Grâce à une offre s’étalant sur une superficie de 158 hectares, ce projet intégré constituera, après d’importants travaux de réhabilitation, une
oasis de nature et de fraîcheur en plein centre de la ville de Fès. L’offre
du programme est renforcée par un golf de 18 trous, économe en eau,
s’intégrant dans 15 hectares de zones humides et s’étendant sur près
de 70 hectares. Pour la gestion de ce golf, Troon Golf, leader mondial de
la gestion, du développement et de la commercialisation de parcours de
golf haut de gamme dans les ressorts touristiques de luxe, a été sélectionné.
Le projet vise à développer un ensemble de produits touristiques intégrés, fondés sur un site à fort potentiel. Il permet ainsi de créer une carte
claire d’opportunités favorables à l’attraction des acteurs de référence
dans le tourisme : investisseurs, tour-opérateurs internationaux, grandes
chaînes hôtelières, etc.
Cette offre complète contribuera à mieux positionner le produit touristique
de Fès au niveau international. Elle constituera également un véritable
relais de croissance économique, tant à l’échelle régionale que nationale.
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Mohamed Rharrabi
Wali de la Région de Fès-Boulemane
Gouverneur de la Préfecture de Fès
Le Soir du 15 juin
Les
élus de la cité de Fès ont décidé d’apporter leur soutien au projet Oued Fès, en cédant à MEDZ 103 hectares municipaux au prix
symbolique d’un dirham le mètre carré. Nous promettons également
de simplifier les procédures pour faciliter la réalisation de ce projet
touristique, environnemental et résidentiel tant attendu par les habitants. La réalisation de ce projet devra permettre de mieux valoriser
les atouts touristiques, culturels et naturels de la région en général
et de Fès en particulier..
Hamid Chabat
Président du Conseil de la Commune de Fès
Le Soir du 15 juin
Wassila Slaoui, CDG Développement
Novembre - Décembre 2011
Novembre - Décembre 2011
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Région Fès - Boulemane
Jnane Saïss, le nouveau pôle
urbain de Fès
Contexte
Dans son rapport intitulé « Urban World : mapping the economic
power of cities » de mars 2011, le cabinet Mc Kinsey démontre
le lien entre l’urbanisation et le développement économique. En
analysant l’apport des 600 plus grandes villes du monde à l’économie mondiale, il s’avère que 22% de la population mondiale génère
50% du PIB mondial. Ceci est principalement dû aux économies
d’échelles générées par la concentration d’activités dans un même
territoire.
Dans un autre rapport « Building globally competitive cities, the key
to Latin American growth » datant d’août 2011, le même cabinet
donne un aperçu de l’Amérique Latine, région en voie de développement mais avec une croissance substantielle (3.4% durant
les 10 dernières années comparée à 2.5% pour le monde), qui est
considérée la plus urbanisée parmi les pays en voie de développement avec 79% de la population vivant dans les villes. Ce chiffre
atteindrait 85% en 2025.
En comparaison, l’Afrique n’a que 40% de sa population en zone
urbaine, et atteindrait 47% en 2025. Le Maroc, ayant encore un
potentiel d’urbanisation important (population urbaine de 57%), les
politiques publiques se trouvent devant le défi d’assurer ce développement de la manière la plus efficiente possible.
En effet, si l’urbanisation est génératrice de développement économique, elle nécessite des stratégies bien ciblées. En 2009, la
Banque Mondiale a lancé une nouvelle stratégie d’action pour le
développement urbain, basée sur les constats suivants :
• L’urbanisation est une question trop importante pour être laissée à la seule initiative des villes. L’État doit intervenir dans des
domaines critiques, tels que le marché du foncier et le marché
du logement, qui dépassent le champ de compétences des autorités municipales.
• Les villes doivent être outillées pour gérer l’arrivée de nouveaux
résidents. Cela suppose d’être plus réactif, par exemple, pour
actualiser les règles d’urbanisme afin de permettre la densification urbaine et d’empêcher une hausse excessive des prix due à
la pénurie de logements et de terrains.
• Si l’on n’anticipe pas maintenant la croissance urbaine à venir,
nous le payerons très cher et il sera difficile de revenir en arrière.
• Travailler activement à tirer parti de l’agglomération urbaine et à
gérer les encombrements, c’est s’assurer des gains très importants en termes de croissance économique et de réduction de
la pauvreté.
la couverture territoriale en documents d’urbanisme, notamment pour ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisation et la mise
en œuvre de programmes de valorisation des réserves foncières
publiques. Non seulement le ministère doit assurer son rôle dans
la planification urbaine mais il considère que l’encouragement du
secteur privé pour participer à la politique du logement en faveur
des classes à faible et moyen revenu fait partie intégrante de
cette politique. Ainsi, tout un arsenal de mesures fiscales et d’incitations ont été déployées pour l’accès à la propriété de valeur
inférieure à 250 000 DH, pour le logement économique et moyen
standing et l’offre locative.
Il n’est plus à démontrer que le Maroc, conscient que le développement économique passe fortement par une politique urbaine volontariste, qui prend en considération le contexte national, déploie
des efforts considérables à travers plusieurs outils et processus,
pour anticiper le développement urbain et préparer des sites pouvant accueillir les flux d’habitants futurs et les activités dans un
environnement attractif.
CDG Développement s’inscrit parfaitement dans cette stratégie et
se positionne comme un acteur incontournable du développement
urbain au Maroc, à travers plusieurs projets notamment à Casablanca (Anfa et Zenata) et Fès (Jnane Saïss).
Présentation du projet
La région de Fès Boulemane a une population de 1.6 millions d’habitants, dont 72% vit en ville.
La population des principales provinces, à savoir Fès, Sefrou et
My Yacoub, qui s’établira 1 525 millions de personnes en 2011,
est amenée à croître pour atteindre 1 960 millions d’habitants en
2030, soit un accroissement de 435 000 personnes. Cette croissance, ajoutée au déficit structurel existant en logements, va
générer un besoin de 103 000 logements à cette échéance.
Vergers du Saïss
Le pôle urbain « Vergers du Saïss » s’étend sur plus de 1 040 ha. Le
concept d’aménagement s’appuie sur 3 engagements forts :
• La volonté de préserver de vastes emprises non bâties, affectées à
des usages spécifiques (espaces de détente, places, lits d’oued, etc.).
Dans cette même optique, un parc vert régional est prévu, autour
duquel les quartiers d’habitation seront développés.
• La volonté de s’inscrire dans une approche durable. Cette préoccupation se traduit par :
L a préservation des lits d’oueds et des zones inondables.
L’encouragement des constructions à basse consommation
d’énergie.
La réutilisation de l’eau épurée pour l’arrosage.
• La volonté de faciliter les déplacements, question stratégique à
l’échelle de la ville de Fès et ayant un impact fort sur la population.
Il s’agira ainsi de :
évelopper les transports en communs, en leur réservant des
D
couloirs de transit spécifiques.
Imaginer un système multimodal efficace.
Favoriser les modes de déplacement doux (à pied et à vélo).
Connecter les nouveaux quartiers, aussi bien à l’hyper-centre
qu’aux quartiers en développement au nord et au sud.
Le pôle urbain « Vergers du Saïss » pourra accueillir plus de 300 000 habitants, avec une majorité de logements dédiés au social et à l’économique,
mais tout en assurant une mixité sociale dans les quartiers.
Le parti d’aménagement se base sur trois dispositifs majeurs, structurant le projet :
• Le Boulevard du Centre : Cette grande avenue traversant le site, dans
le sens Est-Ouest, accueillera des immeubles et des commerces.
C’est l’un des points d’entrée au pôle urbain en venant de Fès.
C’est aussi un axe principal du Transport en Commun en Site Propre
(TCSP). Le Boulevard du Centre sera l’une des attractions fortes du
pôle urbain, pour faire du shopping, prendre un café sur une terrasse
ou flâner tout simplement en humant l’ambiance de la ville. Ce boulevard dessert les quartiers attenants qui auront leur propre centralité,
offrant l’ensemble des équipements publics, services et commerces
de proximité.
• Le Parkway des Équipements : Ce boulevard paysager orienté NordSud utilisant uniquement les modes de transport en commun et doux,
représente le centre névralgique des activités culturelles, éducatives
et de loisirs du site. Afin de créer une richesse et une diversité des
flux sur l’espace public, des activités commerciales sont associées
aux différents équipements prévus. La Grande Place, à l’intersection
de ces deux axes, constituera le lieu de rencontre par excellence. Le
lien social, principalement à travers la culture et le sport, trouvera
son vecteur grâce à cet espace.
• Le Parc Régional : Ce grand parc vert, bordé de deux affluents de
Oued Smen, sera la promenade quotidiennes des habitants des
Vergers du Saïss et la promenade hebdomadaire, lieu de piquenique, de divertissement, de relaxation et d’activités sportives en
plein-air pour les habitants de Fès. C’est en définitive le poumon
vert de l’agglomération, lieu où seront créées diverses activités récréatives et éducatives liées à la faune et la flore (parc botanique,
parc zoologique, etc.).
Jnane Saïss, projet devant trouver un équilibre entre les impératifs du
court terme et la vision à long terme, est réparti dans la dimension
temporelle et spatiale de manière cohérente sur quatre séquences,
en tenant compte de la volonté de donner une forte attractivité et
une renommée au site en premier lieu, suivre l’accroissement de la
demande en logements et activités et développer un lieu de vie autonome à terme.
Le projet Jnane Saïss est un exemple des réponses que l’État propose pour développer les villes, tout en créant de l’activité, en
évitant la création de ghettos et en promettant une bonne accessibilité aux populations.
Ce projet est scindé en deux : la plateforme industrielle intégrée
« P2I Ras Al Ma » et le pôle urbain « Vergers du Saïss », les deux
projets se trouvant sur le même site.
Ce projet a reçu une attention particulière de la part du maître
d’ouvrage pour éviter les écueils souvent reprochés aux nouveaux
pôles urbains, à savoir le manque de visibilité sur la circulation et
le transport en commun et l’ignorance des principes du développement durable.
Le Ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement de
l’espace cite comme principaux objectifs de sa politique d’accroître
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Amine El Ouarti, Jnane Saïss Développement
Novembre - Décembre 2011
Novembre - Décembre 2011
41
Région Fès - Boulemane
Témoignages
Mariam Belhoussein
Abdelilah Laslami
Directeur Général
Jnane Saïss Développement
Directeur
Agence Urbaine et de Sauvegarde de Fès
L’idée première de la création d’un pôle urbain qui soutiendrait le développement de la ville de Fès découle d’un ensemble de réflexions et de
questionnements au sein de notre groupe, sur le fait urbain en général
et sur la problématique de la ville de Fès en particulier.
Partant de ces constats, CDG Développement, à travers sa filiale Jnane
Saïss Développement, et d’un commun accord avec les autorités locales, l’Agence Urbaine de Fès, ainsi que la Commune d’Aïn Chkef, a
procédé à l’élaboration d’un projet urbain intégré.
Ces questions sont liées essentiellement au déficit en équipements et
en logements, et aux prix de plus en plus élevés des réserves foncières.
L’objectif premier de ce chantier d’envergure est de rayonner en tant que
pôle régional compétitif, grâce à ses différentes composantes urbaines
et à sa contiguïté avec la plateforme industrielle intégrée de Ras El Ma.
La finalité est, en outre, d’équilibrer le développement de la ville de Fès.
En effet, et bien que nos villes soient couvertes par des documents
d’urbanisme, le besoin de sols équipés à l’intérieur des périmètres urbains fait défaut et entraîne des distorsions importantes sur le marché
du foncier.
Ce nouveau pôle urbain s’appuie, dans son concept global, sur les préoccupations majeures suivantes :
Cela rejette ainsi des besoins de localisation d’activité ou d’habitat
sur des périphéries de plus en plus larges, accentue l’étalement des
villes en tache d’huile et amplifie les problèmes de sous-équipement,
de déplacements urbains et d’insécurité, de prolifération de quartiers
clandestins sous-équipés en marge de la réglementation.
• Mobilité et déplacements.
• Urbanisme commercial, d’activités et de services.
• Efficience énergétique et développement durable.
• Pratiques urbaines et qualité de vie.
• Valeurs citadines et mixité sociale.
Ces questions, qui ne sont certes pas totalement récentes, sont posées
aujourd’hui avec une acuité plus forte et une vivacité différente sur l’ensemble du territoire marocain. La ville de Fès ne fait malheureusement
pas exception à cette règle.
En ce qui concerne l’avancement du projet, le foncier est en cours d’acquisition et les documents d’urbanisme ont obtenu l’accord de principe.
Fés, capitale de la Région, l’histoire remonte à plus de 12 siécles, dispose
d’importantes potentialités. Elle concentre les grands équipements
structurants de la Région.
Avec un positionnement favorable sur l’armature routière nationale,
notamment le réseau autoroutier, disposant d’un aéroport international,
le Grand Fès connaît une nouvelle dynamique de développement.
Face à cet élan de développement, l’Agence Urbaine et de Sauvegarde
de Fès (AUSF), a initié un certain nombre d’études de planification
urbaines et d’études sectorielles afin d’accompagner les grands
chantiers et projets de territoire.
Afin d’assurer une cohérence au développement du Grand Fès, l’AUSF
a élaboré le Schéma d’Orientation de Structure (SOS), qui a mis en
place une vision globale sur le devenir de cette aire dynamique. Le
SOS a permis d’identifier et de territorialiser les différentes zones de
développement avec leur vocation. C’est ainsi que le projet Jnan Saïss
a été identifié pour accueillir un nouveau pôle de développement urbain,
composant une industrielle avec sa composante industrielle.
Au niveau des études spécifiques, l’AUSF, en concertation avec ses
partenaires, a élaboré le Plan de Développement Régional du Tourisme
(PDRT), qui a identifié, entre autres, l’Unité d’Aménagement Touristique
(UAT) de Oued Fès, en cours de réalisation par MEDZ, filiale de la CDG
Développement.
Le projet Jnan Saïss, s’inscrit dans cette démarche d’urbanisme
concerté, permettant l’opérionnalisation d’un projet d’envergure. Situé
dans la Commune rurale d’Aïn Chkef, dans la première couronne de Fès,
ce projet couvre une aire d’environ 1 500 ha. D’une capacité réceptive,
à terme, de 300 000 habitants et 40 000 emplois, ce projet, au même
titre que ceux en cours, ne manquera pas de donner un autre souffle au
développement économique et social du Grand Fès.
L’approche adoptée avec l’aménageur développeur, la société
Jnane Saïss, a permis d’élaborer un Plan d’Aménagement Sectoriel,
couvrant l’aire d’intervention, en lui assurant une bonne intégration
à son environnement, et ce, en le dotant de toutes les composantes
permettant, à terme, au projet de disposer de tous les éléments
nécessaires à un cadre de vie équilibré.
Enfin, il est important de signaler que le passage d’une planification
urbaine réglementaire à un urbanisme opérationnel, auquel tous les
acteurs aspirent, ne peut se faire que dans le cadre partenarial et
concerté avec les grands opérateurs, aménageur/développeur.
A ce titre, on ne peut que se féliciter de la qualité des relations de
coopération qui existent entre la CDG et les Agences Urbaines
marocaines, qui ont fêté leur 25ème anniversaire avec l’appui de ce
partenaire privilégié.
Il va sans dire que Fès connaît aujourd’hui, une dynamique de
développement importante, touchant tous les secteurs, à travers la
territorialisation d’un certain nombre de programmes sectoriels initiés
au niveau national. Ces projets concernent l’artisanat, le commerce,
l’offshoring ainsi que l’immobilier.
De par ses attributions et son positionnement dans l’architecture
institutionnelle, l’AUSF a adopté une stratégie d’accompagnement,
dans le cadre de la concertation, afin d’assurer à tous ces grands
projets de développement les conditions idoines pour leur intégration
dans la Métropole Régionale.
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Novembre - Décembre 2011
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Région Fès - Boulemane
Témoignages
Ahmed Reda Chami
Aziz Lebbar
Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies
Une série d’actions est actuellement menée pour permettre à la Région
Fès-Boulemane de retrouver son poids économique et industriel national. La ville compte actuellement 680 unités industrielles, ce qui la place
en 3ème position sur le plan national. Pour redresser la situation, il a été
décidé de mettre en œuvre des programmes précis, dotés des budgets
requis.
Je citerai en premier la plateforme industrielle intégrée de Ras El Ma, qui
s’étend sur une superficie de 425 hectares et qui devra contribuer à la création de quelque 30 000 postes d’emploi. Le coût de ce projet, dédié aux activités industrielles, aux entreprises et aux PME, est estimé à 1,5 milliard de
dirhams. Il est à rappeler qu’un protocole d’accord a été signé en juillet dernier pour l’aménagement, le développement et la promotion de cette zone.
A l’intérieur de cette plateforme intégrée, quelques 50 ha seront consacrés
au secteur du cuir (tannerie, cuir, chaussures) et 200 ha à une zone franche,
destinée à accueillir les investissements orientés vers l’export.
Par ailleurs, les travaux de réalisation de la plateforme industrielle intégrée de Fès-Shore, entièrement dédiée aux services sur 140 000 m²,
sont en cours pour un coût de 1,2 milliard de dirhams. Ce projet, dont la
première tranche, d’une superficie de 16 000 m², sera livrée à la fin de
cette année, devra générer 12 000 postes d’emploi.
De son côté, la zone industrielle de Bensouda (169 ha) va faire également l’objet d’une opération de rénovation, dont le coût s’élève à
68,22 millions de dirhams. Les travaux d’assainissement de la zone
ont été déjà achevés.
Sur le plan commercial, on peut citer deux projets importants, à savoir
Fes Retail Park et le marché de gros. Le 1er projet vise à moderniser le
secteur dans la région et à assurer une offre de produits et services
répondant aux besoins des différentes couches sociales. A titre de rappel, ce projet nécessitera un coût estimé à 207 millions de dirhams et
devrait créer 500 opportunités d’emploi supplémentaires.
S’agissant du second projet, il vise la rénovation du marché de gros,
dans le but de moderniser sa gestion et de le doter d’équipements modernes répondant aux normes de sécurité et de santé. Ce projet néces-
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Novembre - Décembre 2011
Président du Conseil Régional Touristique de Fès-Boulemane
sitera 410 millions de dirhams. Par ailleurs, une unité de production de
câbles et armoires électriques pour TGV et Tramway sera implantée
prochainement à Fès, dans la zone de Sidi Brahim. Elle devrait ouvrir ses
portes en décembre 2011. Il s’agit d’une joint-venture entre Nexans et
Alsthom (50% chacun), devant générer 200 postes d’emploi au cours
de la première phase et 600 postes d’emploi à partir de 2018.
Auparavant, les hôteliers comptaient sur leurs propres moyens pour
faire la promotion de la destination Fès. Mais aujourd’hui, il y a le Centre
Régional Touristique, une institution qui se charge de ce volet. C’est
pour cela que nous devons trouver les moyens pour développer les
ressources humaines et financières et mettre en place les conditions
nécessaires au développement du tourisme à Fès.
Allocution prononcée lors de la rencontre organisée par la
Fédération démocratique du travail (section locale) sous le
thème « Les investissements à Fès : quelles perspectives »
Le Matin, 19 septembre
Les actions suivantes sont prévues par le CRT de Fès-Boulemane. Elles
nécessitent, outre l’appui financier de l’ONMT, l’implication de tous les
acteurs de la ville, en l’occurrence le Conseil de la ville. Nous comptons également sur la RAM pour développer de nouvelles dessertes
aériennes vers la ville de Fès.
Relations avec les Administrations
• Consolider les rapports existants.
• Développer une collaboration efficace pour mener à bien la vision 2020.
• Défendre les intérêts des professionnels.
• Structurer la profession.
• Fédérer toutes les associations opérant dans le secteur.
• Faciliter les démarches administratives pour les investisseurs dans le
tourisme.
Promotion
• Mettre place un plan d’action de communication et de marketing.
• Développer le site Internet du CRT, en y insérant un portail de réservation en ligne.
• Diversifier les supports promotionnels et publicitaires.
• Imposer le nouveau territoire touristique Fès - Meknès - Ifrane comme
une destination à part entière.
• Développer de nouveaux flux aériens (notamment un vol quotidien
Marrakech-Fès) pour drainer des touristes de l’Europe de l’Est, de
l’Asie et des États-Unis.
• Veiller au renforcement des lignes existantes.
• Organiser de grandes rencontres de promotion de la destination.
• Renforcer le positionnement de la ville en tant que destination spirituelle.
• Mettre en exergue les potentialités qu’offre la région en matière
d’écotourisme et de tourisme rural.
• Encourager le tourisme d’affaires et de bien-être.
• Renforcer le positionnement de Fès en tant que destination long City
Break.
• Renforcer l’animation à Fès sur toute l’année.
Le Matin du 6 janvier
Renforcement des infrastructures touristiques
• Relancer la réhabilitation et la mise à niveau des infrastructures existantes.
• Mettre en chantier d’autres projets pour augmenter la capacité d’accueil de la ville et de sa région (hôtels, maisons d’hôtes, restaurants,
gîtes, etc.).
• Créer des pôles d’animation à l’intérieur de la médina (foundouks).
• Intégrer Jnane Sbil dans toutes les visites de la médina.
Formation
• Réaliser une étude pour dresser un état des lieux et identifier les
besoins spécifiques en matière de formation.
• Établir des conventions de partenariat avec des opérateurs nationaux
et étrangers de formation initiale et continue.
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Région Fès - Boulemane
Côté Culture
P2I Ras Al Ma
Le projet Ras Al Ma est une plateforme industrielle intégrée (P2I) qui
fait partie intégrante du Pacte National pour l’Émergence Industrielle.
D’une superficie d’environ 420 ha, ce projet est destiné à accueillir les
secteurs suivants :
• T annerie et cuir.
• T extile.
•A
gro-industrie.
•M
atériaux de construction.
•A
utomobile.
• L ogistique.
Cette plateforme comprend :
•D
es espaces réservés : activités industrielles et commerciales,
logistiques et PME/PMI.
•D
es services liés à l’industrie.
• L a formation et la Recherche & Développement.
puisque les activités polluantes, notamment la tannerie, vont pouvoir
se déployer dans une plateforme qui va assurer les conditions d’un
respect strict de l’environnement.
Ce projet est un pas de plus vers la concrétisation du Pacte National
pour l’Émergence Industrielle (PNEI), qui a été signé en présence de
Sa Majesté Le Roi Mohammed VI le 13 février 2009.
Ils ont dit sur le projet :
Au-delà
de la création d’emplois, la P2I de Ras El Ma jouera un rôle
très important dans le renforcement de la compétitivité des PME, à
travers notamment l’amélioration des conditions de travail. Ce projet
permettra, par ailleurs, de capter les investissements étrangers et
nationaux ; ce qui constituera la clé du développement économique
de la ville..
Le développement régional passe également par la culture
Par ailleurs, et afin d’améliorer l’attractivité du projet de la P2I et de
favoriser des investissements dont les activités seront orientées vers
l’export, la plateforme comprendra une zone franche d’exportation,
s’étalant sur une superficie de 200 ha, ainsi qu’un port sec.
Le 29 juillet 2011, un protocole d’accord a été signé entre CDG Développement et le Ministère de l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies, portant sur l’aménagement, le développement, la
promotion, la commercialisation et la gestion de la P2I Ras Al Ma. La
filiale qui va porter ce projet est Jnane Saïss Développement. MEDZ
sera le Maître d’Ouvrage Délégué pour sa réalisation.
Jnane Saïss Développement, filiale de CDG Développement, a la
particularité de porter un projet beaucoup plus vaste, portant sur la
réalisation d’un pôle urbain à Aïn Chkef, dans la proche périphérie de
Fès (Province de Moulay Yacoub). Le pôle urbain Aïn Chkef s’étend
sur 1 470 ha, dont 425 ha seront dédiés à la P2I Ras Al Ma.
L’impact de la P2I en termes de création d’emplois sera considérable
(au moins 10 000 emplois directs). L’environnement n’est pas en reste
SAR La Princesse Lalla Salma lors de l’ouverture de la 17ème édition du Festival de Fès des musiques sacrées du monde (du 3 au 12 juin 2011)
Ahmed Réda Chami
Ministre de l’Industrie, du Commerce
et des Nouvelles Technologies
Ce
projet ambitieux s’inscrit dans le cadre des différents chantiers
dédiés à la mise en valeur des infrastructures au niveau régional.
Nous portons beaucoup d’espoir sur ce projet puisqu’il contribuera à
dynamiser l’activité industrielle de la ville de Fès, à relancer l’investissement et l’emploi et à valoriser le produit fassi, en le positionnant
en force sur le marché national et international..
Pour sa 17éme édition, la holding CDG Développement a souhaité s’associer,
en qualité de partenaire officiel de la Fondation Esprit de Fès, au Festival
de Fès des Musiques Sacrées du Monde. Cette manifestation culturelle
de renom contribue largement au rayonnement international de la ville de
Fès et à l’essor culturel de notre pays.
Fort de sa noble vocation, qui consiste à mettre les arts et les spiritualités
au service du développement humain et sociétal et du rapprochement
entre les peuples et les cultures, ce festival est un évènement désormais
incontournable.
Le festival de Fès s’inscrit depuis 17 ans dans une mission universelle
de paix et de rapprochement entre les peuples. Il parcourt les vastes
espaces des chants et des rythmes que les cultures du monde ont créés
depuis l’aube des temps.
Oscillant entre révélation et création, les musiques présentées à Fès
portent l’ambition d’être à la fois universelles dans leur essence et être
aussi l’expression singulière d’une communauté ou d’un peuple.
Durant une dizaine de jours, diverses manifestations et soirées sont données dans tous les monuments et sites importants de la ville de Fès.
Chaque année, le festival accueille une multitude d’artistes qui viennent
de tous les horizons et de toutes les cultures.
Pour plus d’informations : www.fesfestival.com
Mohammed Rharrabi
Wali de la Région Fès-Boulemane
Ben Harper (Édition 2011)
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Créé en 1994, le festival de Fès a été désigné en 2001 par l’ONU comme
l’un des événements marquants ayant contribué, d’une façon remarquable, au dialogue des civilisations.
Spectacle de derviches tourneurs
Wassila Slaoui, CDG Développement
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Novembre - Décembre 2011
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La composante sociale dans les projets de lutte contre
l’habitat insalubre : Cas des bidonvilles
L’intervention sociale passe par la maîtrise d’ouvrage sociale et l’accompagnement social
Mohammed Ahlaw
Chef du Département Développement Urbain Social
Agence de Développement Social
Quelle importance revêt la composante sociale dans un projet de
relogement ?
Elle suppose une forte dimension participative, où la population
et les acteurs locaux (institutionnels ou non) sont associés à
la définition de l’option d’intervention et de son contenu (relogement, recasement, restructuration, tailles et types des logements ou des parcelles, etc.).
La finalité d’un processus d’accompagnement social est l’amélioration durable du cadre et des conditions de vie de la population
qui en est l’objet. Cette amélioration ne saurait donc s’arrêter à
la modification physique d’un espace de vie insalubre.
Qu’est-ce que l’accompagnement
social ?
Elle doit permettre, en outre, d’éradiquer ou de corriger les dynamiques et les processus sociaux et économiques ayant contribué
à l’apparition du bidonville et qui y ont entraîné la concentration
de populations en situation de marginalité et de précarité.
Deux expressions sont fréquemment utilisées pour désigner l’intervention sociale adossée aux projets de résorption de l’habitat
insalubre :
•M
aîtrise d’Ouvrage Sociale (MOS)
•A
ccompagnement social.
Qu’entend-on par Maîtrise d’ouvrage sociale ?
On parlera de Maîtrise d’ouvrage sociale lorsque l’action de
l’opérateur social intervient en amont du projet technique. Elle
contribue, dans ce cas, par le biais d’une ingénierie sociale, à
préciser la configuration technique et physique du projet, en
adéquation avec les caractéristiques sociales, démographiques,
économiques et urbaines du contexte d’intervention.
L’accompagnement social renvoie, pour sa part, à une action
sociale engagée à l’aval de la conception technique du projet.
L’opérateur social intervient dans un contexte où l’option d’intervention est arrêtée et supporte peu ou pas d’amendement.
Le rôle de l’opérateur social se borne alors le plus souvent à une
médiation et une intermédiation visant l’adhésion de la population au projet et la gestion des conflits, des blocages ou des
oppositions qu’il pourrait susciter.
Ainsi, on peut définir l’accompagnement social comme l’ensemble des mesures, autres que techniques, mises en œuvre
pour assurer une réussite durable de l’opération de résorption
d’un quartier insalubre
L’accompagnement social au service de
l’accession à la propriété des populations
Quelle importance Dyar Al Mansour Comment agissez-vous sur le teraccorde-t-elle à la maîtrise d’ou- rain ?
vrage sociale, dans la lutte contre
A travers plusieurs conventions signées avec divers opérateurs,
l’habitat insalubre ?
Dyar Al Mansour intervient au titre de ses différents projets
Le simple transfert d’une population d’un espace à un autre,
notamment dans le cadre d’une opération de résorption des
bidonvilles, sans traitements des aspects sociaux, aurait de
fortes chances de reproduire, à terme, les mêmes mécanismes
d’effets.
Il est donc nécessaire de promouvoir une approche urbaine
dans la lutte contre l’habitat insalubre, c’est-à-dire de tenir
compte de l’ensemble des acteurs et des composantes qui font
la ville : les composantes urbanistiques (lotissement, équipement VRD, plan et règlement d’urbanisme), sociales, spatiales,
économiques et institutionnelles de la problématique. Les opérations de lutte contre l’habitat insalubre doivent à la fois être
des prétextes et des catalyseurs d’une dynamique de développement social et urbain visant l’intégration spatiale, économique et sociale des populations dans la ville.
de relogement, directement sur le terrain en tant qu’opérateur
social au quotidien et au plus près des populations. Cette position d’acteur de terrain permet à la société de développer et
d’affiner la méthodologie et les modes opératoires de l’accompagnement social et de la Maîtrise d’ouvrage social.
Partant d’une capitalisation sur les modes opératoires mis
en œuvre par la société Dyar Al Mansour au titre des grands
projets de relogement dont elle assure la maîtrise d’ouvrage,
et conformément aux directives de la Direction Générale, une
réflexion relative à l’élaboration d’une méthodologie et d’un diagnostic de fonctionnement interne de l’activité « Accompagnement Social » est actuellement en cours.
Pour toutes ces raisons, Dyar Al Mansour veille, pour l’ensemble
des opérations de relogement dont elle assure la maîtrise d’ouvrage, à l’introduction d’une plus grande attention aux dimensions sociales. Une Direction Sociale au sein du Pôle Développement contribue ainsi à appuyer la configuration technique
et physique des projets de relogement, par les composantes
et caractéristiques sociales, démographiques, économiques et
urbaines du contexte d’intervention. Elle contribue également,
par le biais d’une prise en charge efficiente des dimensions
sociales, à une amélioration durable des conditions de vie des
populations cibles et à l’intégration urbaine des quartiers produits, dans le cadre de la résorption de l’Habitat insalubre.
Abdellah Benssied
Responsable Entité Accompagnement social
Dyar Al Mansour
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Focus Filiale
Entretien
Société d’Aménagement Zenata
Historique de création
Présentation du projet
La Société d’Aménagement Zenata est une filiale à 100% de CDG
Développement, créée par le décret 2-06-413 du 18 août 2006
suite au protocole d’accord signé sous La Présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en février 2006.
La ville nouvelle de Zenata sera le lieu de vie privilégié d’une population
active, en quête d’une qualité de vie exceptionnelle. A l’horizon 2030,
la nouvelle centralité a pour ambition d’accueillir, en plus d’une zone
commerciale d’envergure et un parc d’exposition international, une cité
de la santé ainsi qu’un campus universitaire.
Missions
•La conception globale du projet de la ville nouvelle de Zenata.
•La définition de sa stratégie de développement.
•L’aménagement du projet.
•La participation au développement des locomotives d’ancrage du
projet.
La SAZ est également garante de la cohérence globale du projet.
La première zone de développement de 400 ha accueillerait près de
77 000 personnes et générerait 25 000 emplois. Elle comprendrait le
projet commercial et le parc d’exposition, ainsi qu’une offre complémentaire, réalisée par phases, et comprenant une offre résidentielle,
de bureaux et d’hôtels, tous autour d’une gare multimodale, constituant le cœur de la ville de Zenata.
Amine El hajhouj
Directeur Général
Société d’Aménagement Zenata
Pourquoi la création de cette ville nouvelle Quel est l’état d’avancement du projet ?
de Zenata, toute proche de Casablanca?
Le Grand Casablanca fait face, d’une part, à une très forte pression
démographique puisque l’on estime à 60% l’augmentation du nombre
des ménages d’ici 2030 (principalement dans les classes moyennes)
et, d’autre part, à de nombreux déséquilibres Est-Ouest, notamment
en termes de services. Les études de marché et de positionnement
stratégique ainsi que les différents besoins du Grand Casablanca, ont
montré l’opportunité de développer une nouvelle centralité urbaine
entre Casablanca et Mohammedia.
C’est une façon de tirer parti de l’émergence de cette classe
moyenne, mais aussi de rééquilibrer l’offre de services de l’agglomération vers l’est. Le site se trouve précisément sur la Commune d’Ain
Harrouda, entre la mer et l’autoroute qui relie Casablanca à Rabat, sur
une superficie de 1 830 hectares.
C’est la dernière réserve foncière pour un projet urbain intégré de
cette envergure, pouvant absorber un projet urbain intégré de cette
taille.
Qu’est ce qui en fait une ville à part ?
Aujourd’hui, toutes les études relatives aux orientations stratégiques
du territoire sont achevées et le plan d’aménagement est en cours de
validation.
La vocation et le positionnement de la ville nouvelle sont définis et
nous avons entamé le développement de produits qui constituent
l’ancrage de ce grand projet, en particulier les projets de parc d’exposition (dont le portage institutionnel a été formalisé) et le projet
commercial (dont un Appel à Manifestation d’Intérêt international a
été lancé le 31 octobre).
Par ailleurs, le programme de relogement des bidonvillois suit son cours
avec la première phase qui sera achevée fin 2012. Quant à la relocalisation des industries, elle est également avancée avec une zone dédiée,
dont les travaux sont prévus début 2012.
Vous venez d’être nommé Directeur Général
de la SAZ. Quels sont vos objectifs en termes
de stratégie et d’organisation à court, moyen
et long terme ?
A court et moyen termes, plusieurs chantiers sont lancés dont la
En réalité, il s’agit d’une extension de Casablanca que nous al- sortie de terre de ce vaste projet, et la structuration de la société
lons créer qui, à terme, c’est-à-dire dans 20 à 25 ans, abriterait avec la mise en place de la cartographie du processus, l’élaboration
300 000 habitants et créerait près de 100 000 emplois.
du référentiel d’achats adapté à l’activité de la SAZ, l’organisation
en management par projet, ainsi que la certification ISO de la soLe modèle urbain serait différent de celui de Casablanca ; il laisserait ciété qui n’est pas une fin en soit. Sa finalité est essentiellement
beaucoup de place aux espaces publics et aux espaces verts et il liée à un souci de qualité permanent au sein de la SAZ. Et enfin, la
intégrerait une grande diversité de formes urbaines, avec plusieurs mise en place d’une équipe compétente et pluridisciplinaire, capable
polarités et des bâtiments emblématiques, qui contribueraient à d’accompagner l’édification de ce grand projet.
construire l’identité de cette nouvelle centralité urbaine.
Entretien réalisé par Mohamed Naciri, SAZ
Les activités locomotives, telles que le parc commercial, le parc
d’exposition ou encore le campus universitaire et la cité de la santé
offriraient des services à forte valeur ajoutée.
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L’optimisation des coûts par les achats à la CGI
Pour le maintien des marges et la maîtrise du coût de revient
Dans un contexte économique tendu, marqué par
une concurrence de plus en plus rude, il est plus
que nécessaire, dans un objectif de maintien des
marges et donc de résultat, de maîtriser le coût
de revient à travers le processus achat.
Facteur clef de succès, l’optimisation des coûts
prend alors toute son importance dans cette période de croissance atone. Il s’agit en effet d’une
notion très dynamique, et à suivre au quotidien.
L’optimisation des coûts dans notre contexte signifie acheter la prestation
qu’il faut à sa juste valeur. Cette optimisation se fait tout d’abord au niveau
de la conception avant l’engagement du processus achat.
La maîtrise des coûts au niveau du processus achat est basée sur une
connaissance profonde et permanente des données du marché. Cette mission support, effectuée par la Direction des Achats et mise à la disposition
des utilisateurs consiste à connaître à tout moment l’évolution des prix, produits et prestataires et ce, par standing et par région. Ce travail qui se veut
exhaustif, vient assister les utilisateurs dans la définition des produits et des
prestations à acheter et dans l’évaluation du coût correspondant.
L’objectif stratégique recherché à travers le processus achat est l’optimisation des coûts par rapport à une réalité marché à tout moment et par région.
Donc, la Direction des Achats est constamment à la recherche du Juste Prix,
permettant à la CGI de préserver sa compétitivité à long et moyen terme. En
effet, les niches d’optimisation sont multiples, mais peuvent être classées
par catégorie comme suit :
•L’adéquation de la prestation à acheter avec le standing et le prix que les
clients sont prêts à donner.
•Le bénéfice d’un effet volume conséquent, qui impose une planification
parfaite de l’activité de production, permettant ainsi à la Direction des
Achats de renforcer son pouvoir de négociation.
•La négociation des achats groupés avec des industriels nationaux ou internationaux, pour le compte des prestataires (Sourcing).
•La négociation des conditions des marchés et commandes (cautions, retenues de garantie, délais de paiement, de réception des travaux et de leur
facturation. etc).
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•La négociation de la marge recherchée par le prestataire, à travers une
relation gagnant- gagnant, bâtie sur la confiance et la transparence et ce,
vue la maitrise par la Direction Achats du sous détail de chaque prestation.
Comment la Direction des achats partage-t-elle son expertise? Quels sont
les outils dont elle dispose ? Quelles sont les bases qu’elle entretient ? Comment est-elle organisée ? Qui sont ces hommes et femmes qui travaillent
dans les coulisses des achats ? Nous tenterons de répondre à ces questions.
(schéma ci-après) est amenée à jouer pleinement son rôle dans le cadre
des équipes projets, des business review, des retours sur expériences, des
commissions de sélection de prestataires. Il s’agit, en effet, d’un ensemble
de réunions à travers les quelles la DAMG contribue, avec son expertise, à
l’optimisation des coûts de nos projets.
Mesure de l’activité
Deux types d’activité permettent la mesure de
l’activité :
Mission, organisation, contribution et
objectifs de la DAMG
À partir de la mission stratégique dévolue à la
direction, qui consiste, d’une part, à décliner les
orientations de la société en matière de politique
et dispositifs achats et, d’autre part, à garantir
l’optimisation du processus achats et assurer
la disponibilité des ressources et moyens logistiques, une organisation adaptée a été mise en
place, s’articulant autour des achats de production et des achats de fonctionnement.
La CGI engage annuellement, depuis 2008, en moyenne 3 milliards dh
d’achats avec plus de 1 100 commandes par an, ce qui constitue un enjeu
important, nécessitant la mise en place d’un dispositif rigoureux pour la gestion de ce processus tout en assurant transparence et efficacité. Dans cet
objectif, un règlement des achats dédié a été récemment approuvé par le
Conseil d’Administration de la CGI.
Par ailleurs, sur environ 9 milliards dh engagés ces trois dernières années, la
CGI a pu économiser, à travers le processus achats, quelques 400 millions
dh suite à des négociations agressives des offres et le sourcing en amont
auprès des industriels. Ainsi, et au vu des chiffres annoncés dans le PMT
2010-2014, la contribution de la DAMG sera encore plus déterminante dans
l’amélioration de la rentabilité des projets, à travers plus d’optimisations.
Enfin, ce grand défi ne peut être relevé qu’à travers une approche systémique de la gestion des coûts, approche dans laquelle chaque entité
•La base de données des produits, coûts et ratios : Fondamentalement
repensée, elle renseigne non seulement sur les coûts et ratios historiques des projets mais propose aussi une actualisation de ces
éléments sur la base des prix actuels des matériaux impactant les
prestations (acier, béton, brique, pétrole, etc.).
Outils de gestion et bases de données
entretenues
Les outils suivant, permettent un suivi de l’activité et une prise de décisions en phase avec
la stratégie de l’entreprise :
•Le Reporting des achats : Cet état détaillé
sur l’activité achats permet le suivi de l’état
d’avancement de tous les projets en cours. Cet
état, mis à jour en temps réel, est partagé sur
Intranet avec un accès personnalisé et sécurisé au management de l’entreprise.
•La base de données des fournisseurs : Elle compte actuellement
environ 600 fournisseurs et permet de renseigner les données administratives, techniques et financières des fournisseurs (actuels et
potentiels) de la CGI.
•L e plan de charge des fournisseurs : Il permet de connaître, par
fournisseur, la liste des marchés en cours et ce, pour quelques
250 fournisseurs de la CGI.
•Les indicateurs d’activités : Ils portent notamment sur le nombre de consultations
lancées, de lots de travaux ouverts et de
marchés et commandes engagés. Au titre
de l’année 2010, il y a eu 1 266 consultations, 249 lots ouverts et 2,4 milliards de
DH engagés. A fin septembre 2011, il y a
eu
à
836
consultations,
230
lots
ouverts
et
2 milliards de DH engagés.
•Les indicateurs de performance : Ils comprennent essentiellement le délai moyen de notification des consultations, le taux des
appels d’offres déclarés infructueux et le taux de rabais négociés
par rapport aux engagements réalisés. Au titre de l’année 2010,
ces indicateurs ont enregistré respectivement 38 jours, 3% et 8%.
A fin septembre 2011, ces valeurs ont été respectivement de 26
jours, 4% et 3%. Ces indicateurs, produits et communiqués trimestriellement au management de la société, sont systématiquement analysés. Les écarts sont commentés et font l’objet d’actions
d’amélioration suivies dans le cadre du plan d’actions des achats.
Coordination : Asmaa Ouaaline , CGI
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La conduite du changement induite par la nouvelle
organisation de la CGI
La dynamique mise en place est le fruit de l’implication de
l’ensemble des collaborateurs
Grâce à l’engagement de l’ensemble de ses collaborateurs et collaboratrices, la CGI a réalisé des performances significatives, dans un
contexte de croissance forte du secteur immobilier.
Dans le but d’assurer les meilleures conditions d’adaptation de nos
activités aux exigences des défis stratégiques que nous devrons
relever dans le cadre de la mutation du secteur immobilier et du
renforcement de la concurrence, une nouvelle organisation orientée
marché, en mettant encore plus le client au centre de nos préoccupations, a été adoptée le 10 août 2010.
De gauche à droite : M. Ali Ghannam, DG de la CGI, M. Najib Arhila, M. Mounir Trifess et
M. Samir Alami, Directeurs Généraux Délégués.
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Pour rappel, cette nouvelle organisation a été conçue selon les
critères fondamentaux suivants :
•L’amélioration des processus de gestion des activités et des
modalités de gouvernance interne.
•L e renforcement du décloisonnement, de la participation, de la
concertation et du travail en équipes multidisciplinaires dans la
gestion des activités.
En effet, l’adoption de cette nouvelle organisation constitue le
coup d’envoi d’un travail profond et de longue haleine qui, durant
l’année qui suit, a permis de :
•Organiser une multitude de réunions de partage et de concertation
sur les changements apportés, dans le cadre d’un processus d’accompagnement du changement travaillé et préparé à l’avance.
•É laborer les missions et attributions de l’ensemble des acteurs
et des 43 directions et départements, formaliser les interactions
qui animent la relation professionnelle entre les différentes entités, et ce, dans un processus d’explication et de clarification du
changement profond qu’a connu le processus de gestion de nos
activités et les modalités de gouvernance interne.
•Rédiger et mettre en place une centaine de fiches de description de
postes, dans un objectif de clarifier au niveau individuel, le rôle et la
responsabilité de tout un chacun.
•Adopter et valider une charte de valeurs par l’ensemble de la CGI, à
travers un travail participatif de tous les acteurs et ce, dans un objectif
de consolider la culture d’entreprise et la cohésion d’équipe en interne
et vis-à-vis de notre environnement.
•Organiser un événement d’une demi-journée hors des locaux de la
CGI, en vue d’établir un dialogue direct entre l’ensemble du personnel
et le Comité de Direction concernant les différentes interrogations et
questions relatives à la mise en place de cette nouvelle organisation
et aux changements induits.
La dynamique ainsi mise en place et la réussite de ce chantier, dont l’enjeu est capital pour la CGI, est le fruit de l’implication de l’ensemble des
collaborateurs. Il constitue une résultante équilibrée qui tient compte
aussi bien des exigences d’adaptation aux besoins et aux défis business
à relever que du développement des ressources humaines de la CGI.
Allocution de M. Ali Ghannam, DG de la CGI
Coordination : Asmaa Ouaaline , CGI
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Rachid El Alaoui
Directeur Général
Casanearshore - Technopolis
Financiariser l’immobilier industriel pour réaliser un centre de compétitivité en haute technologie
Technopolis a, parmi ses enjeux principaux, la création et le développement d’une Zone d’Activité Industrielle de Haute Technologie sous le
régime d’une Zone Franche. Technopolis doit alors formuler une offre de
valeur différenciée afin de développer et commercialiser des produits
immobiliers sur mesure.
Le produit immobilier sur mesure en industrie est une notion qui varie d’un acteur à un autre, et principalement lorsqu’il s’agit d’acteurs
œuvrant dans les technologies nouvelles, pour des raisons d’existence
d’ateliers répondants aux spécificités techniques de chaque type d’industrie. Un industriel œuvrant dans l’optique exigera des normes de
traitement de la poussière très importantes, alors qu’un industriel en
micro-électronique s’inquiétera plus de la micro-statique du bâtiment.
La conception et le développement sont les sources de réussite de la
création de ce bien, qui a vocation à devenir un actif immobilier.
Pourquoi créer un actif immobilier financiarisé en industrie ?
La financiarisation apporte des changements fonctionnels découlant
de la séparation de la propriété et de l’utilisation du construit ; c’est
une source de développement. Ce modèle consiste en la création d’un
capital de croissance et une financiarisation immobilière, à travers trois
différents acteurs ou marchés : le développeur, l’utilisateur et l’investisseur. De ce fait, le transfert de la propriété immobilière à des acteurs
financiers conduit à une séparation de la logique entrepreneuriale et
financière.
Les actifs immobiliers permettent aux industriels de concentrer leur capacité d’investissement dans des équipements de production, la formation des ressources humaines et la recherche et développement. Il est
de plus en plus commun de croiser des industriels qui ont pour stratégie
de ne pas investir dans les biens immobiliers. En général, ils œuvrent
dans des secteurs de pointe, où l’équipement productif devient très
coûteux, où la formation est une clé de productivité et la R&D est une
source de compétitivité.
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La financiarisation de l’immobilier industriel
La création d’un produit financier se fait par la valorisation du bien par
les cash-flows générés. La mise en portefeuille d’un bien immobilier
peut être un moyen, tant pour le développement de la zone d’activité
que pour le développement de l’industrie de haute technologie. Il s’agit
pour Technopolis, en tant que développeur, de coordonner les différents
acteurs de ces opérations. Le projet de Lear à Technopolis a œuvré
selon ces mêmes principes : Technopolis était le développeur, Foncière
Chellah l’investisseur et Lear Corporation l’utilisateur.
Ainsi, on peut définir le « Bon Deal », comme étant celui qui permet à
chacun de ces trois acteurs de :
•Réaliser les enjeux de sa stratégie.
•Finaliser une opération selon des critères de rendement appropriés.
•Avoir à disposition un bien immobilier, dont les spécificités techniques
sont adaptées aux besoins de son activité industrielle.
Ce nouveau montage juridique et financier semble trouver une légitimité dans le développement de la Zone d’Activité Industrielle de Haute
Technologie de Technopolis. Tout d’abord, l’expertise technique à réaliser pour les bâtiments aux spécificités des industriels va accentuer la
demande de l’utilisateur, qui y trouve un gain en investissement productif, et de ce fait en productivité. D’un autre côté, la mise à contribution
des fonds en quête de rendement à risque mesuré sur le marché de
l’immobilier professionnel va capitaliser sur le volet financier. Dans cette
perspective, le modèle de financiarisation de l’immobilier industriel est
en cours de devenir à la fois un projet d’intérêt financier et un enjeu
structurant pour le développement durable de la Zone Franche de Haute
Technologie de Technopolis.
La stratégie de Technopolis consiste à mettre en place des équipes de
direction de première classe, à identifier des modèles d’affaires solides
et mettre en œuvre des projets novateurs, en créant les liens entre les
acteurs ayant des rôles et des intérêts différenciés et cela, dans le but
de réaliser un centre de compétitivité en Haute Technologie.
Coordination : Hnya Benchekroun, Casanearshore
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Mieux connaître
La Direction Financière et Business Steering de CDG
Développement
Entité planification financière
•Élaborer le business-plan de la Holding et veiller à sa mise à jour
périodique.
•Élaborer le plan d’investissement et de financement consolidé du
périmètre CDG Développement et veiller à sa mise à jour périodique.
•Assurer l’analyse des opportunités d’investissement identifiées.
•Assurer la préparation des Comités d’engagement et d’investissement de la holding.
•Garantir la production des documents comptables légaux, dans le respect de la réglementation comptable et fiscale en vigueur.
•Assurer l’optimisation des charges fiscales.
•Réaliser les analyses et les évaluations financières des projets d’investissement/filiales.
•Veiller à la gestion des immobilisations, dans le respect des procédures comptables.
•Participer au montage de partenariats (volet financier).
Contrôle de Gestion Holding
•Assurer le suivi budgétaire des filiales et participations (analyse trimestrielle des écarts entre le budget et le réalisé).
Entité Gestion de trésorerie & Cash Pooling
•Établir les comptes sociaux de la holding et les comptes consolidés du groupe CDG Développement, et garantir leur fiabilité.
•Analyser les indicateurs de performance financière et opérationnelle.
•Mettre en place un système de Cash Pooling au sein du groupe
CDG Développement, afin d’optimiser les charges financières et
les placements.
La Direction Financière et Business Steering est dirigée par un Directeur Financier et compte 11 collaborateurs. Ils sont répartis sur
quatre entités :
•Garantir la tenue de la comptabilité générale, dans le respect des
règles comptables en vigueur.
•Proposer les scénarii de financement des projets/filiales.
La Direction Financière et Business Steering de CDG Développement
a pour principales missions :
•Suivre les performances des filiales et participations.
Entité Comptabilité sociale et Consolidation
•Assurer la production des états consolidés.
Entité Business Steering
•Participer à la proposition de mesures correctives.
•Élaborer le reporting périodique de la trésorerie du groupe CDG Développement.
•S’assurer de la fiabilité des business-plans du groupe CDG Développement.
Missions
•Assurer la planification financière du groupe CDG développement.
•Suivre le budget de trésorerie et calibrer
la trésorerie par rapport aux différents
événements concernant l’exploitation et l’investissement.
•Élaborer et suivre le budget.
•Élaborer le budget de trésorerie.
•Préparer des notes d’analyse à destination de la Direction Générale
en vue des Conseils d’Administration ou de Surveillance.
•Challenger les filiales lors des réunions de revue d’activité trimestrielles.
•Mettre en place le process du pilotage financier, notamment à travers
la mise en oeuvre du système de reporting Hypénion.
Direction Financière
et Business Steering
De gauche à droite :
Business Steering
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Planification financière
Gestion de trésorerie
&
Cash Pooling
Compatibilité Sociale et Consolidation
&
Contrôle Gestion Holding
•Houria Amssabli : Cadre comptable
•Othmane Tricha : Analyste financier
•Meryem Bensouda : Responsable Entité Business Steering
•Amine Alami : Directeur Finances & Business Steering
•Karim A che : Cadre comptable
•Fadwa Ouarrak : Responsable Entité Comptabilité Sociale Holding
•Siham Benchaou : Responsable Entité Planification financière
•Meriem Bennani : Responsable Entité Planification financière
•Younés Zeroual : Responsable Entité Gestion de Trésorerie & Cash Pooling
•Mehdi Debbarh : R
esponsable Entité Business Steering / Compatibilité
Sociale et Consolidation
Coordination : Sanaa Lahrichi, CDG Développement
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Un homme talentueux, curieux
et perspicace
Ahmed
Oulahna
Membre du Directoire, en charge du Pôle Opérations
MEDZ
Docteur de l’École Nationale des Ponts et Chaussées en Génie
Civil à Paris, Ahmed Oulahna a débuté sa carrière professionnelle
à Paris, au sein d’un centre de recherche dans le secteur pétrolier.
De retour au Maroc en 1996, il complète son expérience au sein du
groupe Bymaro, filiale de Bouygues Bâtiment en tant que Responsable des Travaux de Sala Al Jadida, puis en qualité de Directeur
Adjoint du projet du Port Tanger Med. En dix ans, il a pu mettre à
son actif la construction de plus de 20 000 logements et la réalisation d’un projet très complexe et de grande envergure.
La citoyenneté, le développement territorial et la création d’emplois dans un grand nombre de régions du pays ont été les motivations premières qui ont poussé Monsieur Oulahna à intégrer
MEDZ, en juillet 2006. Il nous confie : « Je suis attaché à mon pays
et je désire le voir se développer ».
Directeur des Opérations et Membre du Directoire en Charge du
Pôle Opérations au sein de MEDZ depuis 2010, Ahmed a de nombreuses qualités, dont une grande expérience du terrain, le sens
de l’organisation et la persévérance.
La complexité du métier et la grande diversité des intervenants et
des partenaires amènent très souvent Ahmed à faire des compromis
pour faire aboutir les projets dans les meilleurs délais. La mobilisation et l’implication des collaborateurs de MEDZ sont à l’origine
du succès qu’a connu l’entreprise ces quatre dernières années. On
comprend bien que le capital humain est indispensable et nécessaire aux yeux du Directeur des Opérations : « Il est au cœur de
notre métier et nous devons en prendre soin, c’est vital » affirme-t-il.
60
Ainsi, en vue d’être à la mesure des ambitions stratégiques, visant
à positionner et maintenir MEDZ en tant que leader marocain de
l’aménagement et du développement de zones d’activités, MEDZ
se doit d’accompagner ces changements. En initiant et en stimulant l’innovation et la diversité qui forgent l’excellence de ses
projets, Ahmed, considère qu’il est impératif d’être à l’écoute de
ses clients et partenaires. La qualité et le délai de réalisations
sont les facteurs les plus appréciés. Tous les projets constituent
de nouveaux défis et une forme de challenging afin de permettre la
maintenance des standards et l’amélioration des process lorsque
cela est nécessaire. L’innovation est aussi une clé de réussite.
Ahmed estime que la veille technique est un autre atout essentiel
qui permet d’appliquer des méthodes de construction innovantes.
Sur le plan personnel, Ahmed mène une vie familiale discrète.
Son travail, qui lui permet de voyager aux quatre coins du monde,
n’apaise pas sa soif de découverte de nouvelles cultures, d’architectures, de gastronomies, etc. Le peu de temps libre dont il dispose, il l’accorde à la découverte de nouveaux pays.
Ahmed est un fervent admirateur de football, qu’il a pratiqué depuis sa plus tendre jeunesse. Par contre, il n’a pas d’équipe de
prédilection, regarde les matchs de football dès que l’occasion se
présente. Il supporte les équipes qui offrent le plus beau jeu, telles
que le Barca, le Réal Madrid, Manchester United et Manchester
City, etc.
On l’a bien compris, Monsieur Oulahna est un homme talentueux,
curieux, perspicace et sportif, etc.
Réalisé par Majda Slaoui, CDG Développement
Novembre - Décembre 2011
Pot de départ de M. Ouanaya
•CDG Développement a organisé le mercredi 28 septembre au Sofitel Jardin des Roses de Rabat une réception à l’occasion du départ de
M. Mohamed Ouanaya, Directeur Général Délégué de la holding, appelé à d’autres fonctions en dehors du groupe.
•Cet évènement a eu lieu en présence de quelques administrateurs de CDG Développement, du top management du groupe CDG, des dirigeants
des filiales de CDG Développement ainsi que du personnel de la holding.
•Cette cérémonie a été clôturée par un cocktail au bord de la piscine dans une ambiance conviviale.
M. Mohamed Ouanaya, M. Ali Ghannam et M.Ta b Naciri
M. Mohamed Fassi-Fehri, en compagnie de M. Khalid Assari et M. Ahmed Idrissi Azami
Allocution de M. Anass Alami, Président de CDG Développemnt
Mme Sanaa Lahrichi et M. Mohamed Alaoui M’hamdi
M. Karim Mansouri et M. Amine Benhalima
Cocktail de clôture au bord de la piscine
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Discours de M. Ouanaya
Novembre - Décembre 2011
Vues de l’assistance, pendant les allocutions
Quelques collaborateurs de CDG Développement
Novembre - Décembre 2011
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Soirée de lancement du projet Chbika
•CDG Développement et Orascom ont organisé, le 20 septembre au Golf d’Anfa de Casablanca, la soirée de lancement du projet Chbika, en
présence de nombreuses personnalités, marocaines et étrangères.
Le styliste Albert Oiknine avec l’artiste peintre Mohammed Morabiti
L’actrice marocaine Samia Akariou
M. Anass Alami, Président de CDG Développement, en compagnie de M. Samih Sawiris, Président d’Orascom
L’artiste Nour et le designer Hicham Lahlou
Allocution de M. Samih Sawiris
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Novembre - Décembre 2011
L’acteur égyptien Hussein Fahmy
L’animateur Younès Lazrak et la chanteuse Oum
M. Othmane Benjelloun, Président de BMCE Bank
Novembre - Décembre 2011
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Rapports d’activité
Stand de Dyar Al Mansour – SMAP Expo Marseille (novembre 2011)
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Novembre - Décembre 2011
Novembre - Décembre 2011
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Abdellah Dibaji
Entretien
Bio
Abdellah Dibaji est né à Azemmour en 1952. Il
vit et travaille à El Jadida. Il a étudié à l’Ecole
des Beaux-arts de Tétouan avant de terminer ses
études à l’académie des beaux-arts de Liège en
Belgique. Il a entamé sa carrière dans l’enseignement, d’abord comme professeur ensuite
comme inspecteur d’éducation artistique au CFI
d’ El Jadida. Il expose régulièrement depuis 1970
au Maroc comme à l’étranger. Son travail a été
primé à plusieurs reprises.
Abdallah Dibaji a commencé à exposer à titre personnel depuis 1981 : Maroc, Allemagne, France,
Etats-Unis, etc. Ses expositions collectives, qui
se comptent par dizaines, ont débuté bien avant.
En 1998, il a séjourné à la Cité Internationale des
Arts à Paris.
Ils ont dit de lui...
P ourquoi ai-je été brusquement sans souffle et sans mots en contemplant l’œuvre de Dibaji ? Voici ce que j’ai vu, entendu et ressenti face à
quelques toiles de mon hôte : le fil ténu d’une naissance continue, de
lumière et d’azur. On voudrait que rien ne ternisse, que rien ne vieillisse,
que jamais rien ne meure, êtes-vous jamais tombé devant un tableau qui
vous parle et qui chante ?
Extrait d’un texte de feu Driss Chraïbi (fév 2007)
ibaji travaille apparemment sur l’espace vide d’une ville : murs, portes
D
et fenêtres. Derrière cette représentation géométrique et abstraite, le
peintre interroge la couleur avec une tonalité ni froide ni chaude, mais
mesurée et rythmée, Rythme progressif, avançant par touches émotives presque cachées, mais subtiles.
Extrait d’un texte de feu Abdelkebir Khatibi
bdallah Dibaji a toujours porté un intérêt à prédominance urbaine dans
A
sa pratique de l’art pictural. Il arpente la ville marocaine en prospectant
son imaginaire citadin. Il s’imprègne de ses échos, de ses mouvements,
de sa lumière, multiplie les plans en autant de séquences spectaculaires. Délicates, tantôt vives, tantôt adoucies, les touches, soutenues
par un graphisme conséquent et dénuées de tout pittoresque, laissent
entrevoir l’autre face de la réalité, celle-là occultée derrière la vitrine
du quotidien et l’indifférence des gens. En cela, la peinture d’Abdellah
Dibaji demeure une voix éloquente et distinguée dans le paysage artistique marocain.
A. Benhamza, revue Matrice des Arts (oct. 2006)
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En 2002, le prix de la découverte, décerné par la
ville de Marseille, a couronné ses travaux exposés alors au château de Borely. Ses dernières
expositions ont eu lieu à la galerie Mohamed EL
Fassi à Rabat (2006), Biennale d’art contemporain
à (Téhéran), Accueil Parcours Rabat à (Milan),
exposition hommage à Driss Chraïbi, (EL Jadida).
En 2010, Abdellah Dibaji ouvre son atelier de
peinture près de son lieu de résidence. « J’avais
besoin de cet espace pour pouvoir travailler dans
le calme et en même temps le rendre accessible
à mes amis et amateurs de l’art », déclare Abdellah Dibaji. L’artiste a conçu cet espace comme un
lieu de rencontres et non pas comme une galerie
où les artistes seront exposés et commercialisés.
1- Comment qualifiez-vous votre style pictural ?
Je ne suis ni un peintre abstrait ni figuratif. Je suis la production de toutes les tendances. Je peux dire que
je suis moderne, sans exagération.
2- Avez-vous des thèmes de prédilection ?
J’aime les thèmes qui engendrent le mouvement. Je suis constamment en interaction et tiraillé entre
plusieurs thèmes.
3- Quels sont les courants artistiques qui vous inspirent?
Dès l’enfance, j’ai fréquenté des cercles d’intellectuels. Ensuite, j’ai été marqué par les impressionnistes,
car j’ai vécu dans un milieu naturellement favorable à cela. Depuis, ma curiosité et ma passion pour l’art
m’ont poussé vers l’exploration d’autres univers. Je n’ai pas cessé de voyager d’un monde à l’autre, impressionniste, fauve, dadaïste, surréaliste.
4- Lorsque vous commencez une toile, avez-vous une idée précise de l’aboutissement souhaité?
Au commencement de toute œuvre, Il y a quelque chose qui me hante, me séduit et me fait explorer mon
espace afin de créer mon propre univers. Pour moi, en peinture comme en musique, il y a des mélodies
picturales, des formes, des couleurs, des états d’âmes, qui ne s’expliquent pas par les mots.
5- Vos dernières toiles représentent une juxtaposition de silhouettes
féminines et de produits de terroir. Comment cette idée vous estelle venue ?
Ma nouvelle collection n’est pas récente ; elle a été évoquée dans mes précédentes expositions. Cette
fois, c’est le « collage/décollage » comme concept à la base qui intervient sur l’image, sa modification, sa
conjugaison, sa suggestion. J’essaie par tous les moyens de la rendre poétique.
6- Comment utilisez-vous le monde pour nourrir vos créations?
Progressivement, je regarde et j’observe mon entourage attentivement. Je laisse cette imagination se
détacher de moi sans censure, avec spontanéité et audace. C’est cet « imaginal » que je saisis (le mot
imaginal est de Abdelkebir Khatibi à qui je rends hommage, il distinguait l’imaginal de l’imaginaire).
7- Que vous apporte la peinture?
La peinture est une thérapie universelle. Picasso, à l’apogée de sa création, disait aux journalistes : « Laissez-moi gagner ma vie ! ». L’artiste éprouvait beaucoup d’amour pour la vie et il espérait la prolonger à son
maximum ; gagner ainsi le temps de vivre en peinture.
8- Arrivez-vous à être satisfait de votre travail?
Pour moi, la recherche en art plastique est une recherche d’un horizon, mais une fois atteint, je passe à
d’autres horizons, dans une aventure infinie.
9- Y a-t-il un véritable marché de l’art au Maroc?
Il y a des enjeux souterrains. Je préfère ne pas faire de commentaire à ce sujet ; je laisse le soin aux spécialistes et marchands d’art. En ma qualité d’artiste, ma satisfaction est beaucoup plus noble.
10 - Votre mot de la fin?
1980 •Galerie Nadar (Casablanca)
1981 •Galerie La découverte (Rabat)
1989 •Première rencontre de la jeune peinture
marocaine (Espace Wafa Bank)
1991 •Galerie Marsam (Rabat)
1992 •Galerie Bab Rouah, Galerie Med
Fassi et Galerie Bab Lakbir (Rabat)
•Peinture Murale à Assilah (15ème
édition)
•Galerie Centre Hassan II à (Assilah)
1993 •Galerie Alcassel (Allemagne)
•Semaine Belge à l’Hôtel Sheraton
(Casablanca)
1994 •Musiques sacrées (Fès)
•Galerie 104 (El Jadida)
•Galerie Marsam (Rabat)
•Galerie Alwacity (Casablanca)
1996 •Plasticiens du Maroc, Palais des
Congrès (Marrakech)
1998 •Séjour à la Cité Internationale des
Arts (Paris)
1999 •Galerie Bab Doukkala (Marrakech)
2000 •Salon d’automne « Le temps au
Maroc »
2001 •10 peintures de l’A.M.A.P, Cité
Portugaise (El Jadida)
•Espace Amphytrium (Casablanca)
2002/2003 •Château de Borely (Marseille)
2004 •Hommage à Chaibia, Galerie
Chaibia (El Jadida)
•Hommage à Kacimi, Galerie Bab
Rouah (Rabat)
•Maison du Maroc (Philadelphie)
•La Chaise-Dieu Festival de Musique
•Marsam (Casablanca)
2005•Chorfi Art Galerie (Casablanca)
2006 •Lyon
•Galerie Mohamed El Fassi (Rabat)
2007 •Biennale internationale d’art
contemporain (Téhéran)
•Fondation Tachaklout (Marrakech)
•Association Accueil (Milan)
2008 •Festival Printemps d’Azemmour
(Peinture Murale)
•Galerie Chaibia (El Jadida)
2008 •Mazagan Beach Resort (El Jadida)
Je suis optimiste, je vois des horizons qui se dégagent dans le futur. Il y a une modernité en devenir. Les
jeunes talents doivent se mettre à l’œuvre.
Entretien réalisé par Majda Slaoui, CDG Développement
Novembre - Décembre 2011
Novembre - Décembre 2011
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Coup de coeur
Culturel
IL faut avoir déjà beaucoup appris de choses pour
savoir demander ce qu’on ne sait pas.
Jean-Jacques Rousseau
ab galerie, jusqu’au 31 décembre
Exposition de Mounat Charrat « Matières grises »
•Entre légèreté et gravité, l’artiste Mounat Charrat nous livre dans cette dernière exposition un travail contemporain
et dépouillé, où dominent le gris et les teintes monochromes.
•De lourdes pierres en suspension, chargées de mémoire et de poésie cosmique, pouvant aussi se transformer en
silhouettes humaines ou en visages énigmatiques.
•Ballotée entre les notions du jeu et du temps, Mounat Charrat n’hésite pas à afficher ses propres contradictions, à
travers sa peinture et ses installations.
•Adresse : ab galerie, 3 rue d’Oran, Quartier Hassan, Rabat.
Lyon, jusqu’au 31 décembre
Amina Benbouchta & Safaa Erruas - Allers / Retours
•Dans le cadre de la 11ème Biennale d’Art contemporain de Lyon, la galerie Artaé accueille l’exposition des œuvres
d’Amina Benbouchta et Safaa Erruas, artistes marocaines reconnues internationalement.
•Entre douceur et enfermement, les œuvres présentées proposent une réflexion sur l’identité et développent les notions
de la mémoire, de sa transmission, du souvenir et des postures, aussi bien politiques qu’individuelles.
•Galerie Artaé : 11 rue Aimé Collomb, 69003 Lyon 3e.
L’artiste
peintre
marocaine Amina
Benbouchta a exposé ses œuvres
du 14 au 18 septembre 2011 dans
le cadre de la 3ème
édition du Lyon
Docks Art Fair, sur
le stand de Matisse Art Gallery Marrakech. Cette reconnaissance internationale des professionnels de
l’art vient couronner une carrière artistique
prolifique, marquée par des expositions de
l’artiste depuis 1986 et un travail ayant pris
ces dernières années une densité nouvelle,
dans des teintes sombres qui confèrent une
profondeur accrue à sa peinture.
Docks Art Fair est la seule foire biennale
internationale consacrée à des solos shows
d’artistes contemporains. L’édition 2011 a
réuni 33 galeries (représentant la France,
le Royaume-Uni, l’Espagne, la Suisse, l’Allemagne, la Turquie, l’Autriche, la Tunisie et le
Maroc).
Amina Benbouchta, née en décembre 1963,
vit et travaille au Maroc. Après avoir obtenu
en 1986 un BA en anthropologie et des
études du Moyen-Orient à Mc Gill University
de Montréal, elle suit les cours de divers
ateliers de dessin, lithographie et gravure
sur bois à Paris. Auditeur libre à l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris de 1988 à
1990, elle dirige de 1992 à 1994 la revue de
culture et de mode Les Alignés.
Info Art
Le Musée de l’art de vivre de Marrakech est un Riad-jardin, situé au cœur
de la médina. Ancienne demeure de
notable de la fin du 19ème siècle, elle
a été restaurée en 2006 par un parfumeur de Marrakech et abrite depuis
2010 le premier Musée de l’Art de
Vivre au Maroc.
La restauration du Riad a été réalisée
par les artisans de Marrakech dans
l’esprit de son bâtisseur et premier propriétaire, le poète marrakchi Ben Omar.
Outre sa collection permanente, le
Musée de l’Art de Vivre organise des
expositions thématiques temporaires,
des concerts de musique, des conférences, des rencontres artistiques, des
ateliers et des classes de patrimoine en
faveur des enfants.
Métiers
Casablanca, du 30 novembre au 3 décembre
MEDINNOVA 2011
Formations
Casablanca, du 14 au 18 décembre
Home Deco
Casablanca, 7 & 8 décembre 2011
Approche pratique du diagnostic financier
Casablanca, jusqu’au 31 décembre
Exposition photos Casa la Blanche 2011
•Cette exposition fait entrevoir à ses visiteurs la richesse du patrimoine culturel et architecturel de la ville blanche,
immortalisant à jamais le siècle dernier.
•C’est une invitation à redécouvrir la métropole au fil du temps, à travers des cartes postales illustrant des clichés
saisissants. Les contrastes sont fascinants et le panorama historique permet d’appréhender Casablanca comme une
histoire à raconter.
•Lieu : Showroom de Casablanca Marina.
•Ce salon de la recherche et de la technologie est le ren- •1ère
Marrakech, jusqu’au 31 décembre
Casablanca, du 14 au 17 décembre
Exposition de l’artiste Moulay Youssef Elkahfaï
dez-vous euro-méditerranéen de l’innovation.
•Lieu : Parc des Expositions de l’Office des Changes.
•Pour toute information : www.medinnova.ma / [email protected]
Sécurité Expo 2011
•Le Musée de la Palmeraie de Marrakech, consacré à l’art contemporain et à la nature inaugure sa saison artistique et
présente au public les sculptures et gravures de l’artiste Moulay Youssef Elkahfaï.
•Moulay Youssef Elkahfaï est un artiste pluraliste : peintre, graveur et sculpteur. Cet artiste, qui a maintenant plus de 20 ans
de carrière est une figure confirmée dans le paysage artistique marocain. Sa peinture figure dans des collections nationales
et internationales.
•Lieu : Musée de la Palmeraie, Dar Tounsi, Route de Fès, en face de Métro, Marrakech.
•Pour plus d’informations : www.museepalmeraie.com - [email protected]
Casablanca, du 8 décembre 2011 au 12 janvier 2012
Exposition » L’œuvre au noir « de Fatiha Zemmouri
•Le terme œuvre au noir désigne, en alchimie, la première des trois phases dont l’accomplissement est nécessaire pour
accomplir la transmutation du plomb en or, d’obtenir la pierre philosophale ou de produire la panacée.
•Fatiha Zemmouri possède une approche singulière dans la création. Carton, charbon, bois, tout est bon pour cette artiste
pour constituer un thème de recherche plastique.
•Galerie 38 : 38, route d’Azemmour, Aïn Diab, Casablanca.
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Novembre - Décembre 2011
édition du Salon international de l’agencement,
l’ameublement et la décoration de la Maison.
•Lieu : Parc des Expositions des Expositions de l’Office des
Changes.
•Représentation exhaustive des différents univers de la maison et forte représentation des enseignes internationales.
Londres, jusqu’au 18 décembre
Inspring Morocco
•Séminaire présentant une approche pratique pour piloter une
entreprise et la diriger vers le sens voulu, via le diagnostic
financier.
•Au programme du séminaire animé par M. Mohamed Nacir :
examen global de la situation, recherche d’informations additionnelles, techniques d’analyse financière, formulation de jugement et recommandations, cas pratique.
•Pour plus d’informations : www.coachconsulting.ma
Casablanca, 13 & 14 décembre
Séminaire Architecture
construction durable
durable
et
•La 2ème édition du salon International de la Sécurité et de la •Inspiring Morocco est la première manifestation d’une
Protection des Personnes et des Biens « Sécurité Expo »,
se tiendra au parc des expositions de l’OFEC à Casablanca.
•Ce salon est dédié aux solutions de la sécurité au travail,
de la protection anti-incendie, de la sûreté et sécurité
industrielles ainsi qu’à la prévention et à la sécurité routière et aux services d’études, de conseil et d’ingénierie.
•Ce salon a été conçu pour servir de plateforme de rencontres
d’affaires et de partenariat, entre professionnels et utilisateurs
dans les différents domaines des solutions de la sécurité.
série d’événements culturels qui seront organisés au
Royaume-Uni.
•C’est une exposition culturelle retraçant la splendeur de
la culture et l’art de vivre millénaires du Royaume.
•Elle dévoile une sélection des meilleurs produits d’art,
d’artisanat et de gastronomie marocains.
•Lieu : les magasins Harrods du quartier Knightsbridge.
•Objectifs de la formation animée par le Pr André De Herde :
effectuer une analyse pointue sur les recherches touchant
l’architecture et la construction durable, utiliser les ressources du climat pour réduire les dépenses d’énergie et
améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.
•Lieu : Hôtel Palace d’Anfa.
•Pour vos inscriptions : [email protected].
Novembre - Décembre 2011
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CDG Développement
Espace des Oudayas,
Angle Avenues Annakhil et Mehdi Benbarka, Hay Ryad, Rabat - Maroc
Tél : (+212) 537 57 60 00 - Fax : (+212) 537 71 46 78
www.cdgdev.ma
Oeuvre de Abdellah Dibaji
Reproduction photographique d’El Mostafa Rahni
Nos remerciements à l’artiste, qui a donné son accord pour l’exploitation de ses oeuvres

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