Cie Wayne Barbaste

Transcription

Cie Wayne Barbaste
 www.danses-et-continents-noirs.com
1
> S ommaire
<
> Le Festival
……………….
p. 3
> Edito 2012
……………….
p. 4
> Expo & inauguration
……………….
p. 5
>
Cie James Carlès
……………….
p. 6
>
Cie Vincent Mantsoe
……………….
p. 7
>
Cie Difé Kako
……………….
p. 8
>
Le Lewoz
……………….
p. 9
> Rencontres Ecoles
& de la Pratique Amateur
……………….
p.10
> Cie James Carlès
……………….
p.10
> Cie MMCC & Cie Wayne Barbaste
……………….
p.11
> Les Chroniques (Cie Ballet Actuel /
Cie Samuel Mathieu / Cie Les
Baigneurs)
……………….
p.12
> Performance Rocé & Cie Käfig
……………….
p.13
> Cie Carolyn Carlson
……………….
p.14
……………….
p.15
> Stage & Master Classes
“Les Techniques Fondatrices”
……………….
p.16
> Le + du festival
……………….
p.17
> James Carlès & l’APCA
……………….
p.18
> Les partenaires
……………….
p.19
> Contacts
……………….
p.19
>
Cie I.D.A Mark Tompkins
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2
2012
, 20
ans ! Edition spéciale…
Le festival Danses et Continents Noirs met en scène les 20 ans de l’A.P.C.A
L’édition
2012 propose comme chaque année des rencontres autour de débats, de films et
d’expositions pour échanger ; des rencontres écoles et des spectacles pour découvrir, valoriser,
restaurer et partager les richesses du patrimoine des Danses Noires et des stages pour venir s’initier.
En
plus de cette programmation déjà riche de diversité et d’originalité, l’édition 2012 va être
l’occasion de fêter les 20 ans de l’Association pour la Promotion de la Culture et des Arts, A. P. C. A.,
en proposant des rencontres et des spectacles exceptionnels.
>
Le festival
D an ses et Conti nent s No ir s
<
L
e festival Danses et Continents Noirs, créé en 2007 en prolongement du festival "Danse à Toulouse",
est une synthèse et une réponse à tous les détracteurs sur la richesse de la diversité culturelle comme
plus-value pour la société. Il est une réponse évidente aux enclaves rencontrées par une trop grande
partie de la société.
Mêlant le culturel à la technique, le social à l'artistique, le patrimoine à la mémoire, le projet Danses
et Continents Noirs porte au devant de la scène les danses populaires vectrices d’interculturalité, et les
pose comme un enjeu politique et artistique.
Le festival Danses et Continents Noirs a lieu chaque année pendant les vacances de la Toussaint, sur
l'ensemble de la Communauté Urbaine du Grand Toulouse, le Département de la Haute Garonne, la
Région Midi-Pyrénées et à l'International. C’est un moment privilégié, pour le public, de réception de
la mémoire, du patrimoine et de la création actuelle des artistes dont le travail, la vision ont façonné
l'histoire de l’art du XXème siècle et plus particulièrement la Danse.
Ce projet est aujourd'hui porté par un collectif d'acteurs culturels, associatifs, chercheurs, intellectuels,
artistes, citoyens soucieux et engagés pour une transformation sociale de la société.
Germaine Acogny est la marraine du festival depuis sa première édition : « James est soucieux
du travail de mémoire et de résistance, en réalisant un travail exceptionnel de répertoire et de
transmission des œuvres des chorégraphes noirs d'Amérique et d'Afrique. Je suis fière et heureuse
d'être la marraine de Danses et Continents Noirs et je souhaite tout le succès que cette initiative
mérite. »
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3
>
E dito 2012 Dansons ensemble !
<
Cette nouvelle édition est particulière car D’autres
nous fêtons les 20 années de notre projet
associatif. C’est par conséquent une édition
très spéciale.
encore
s’en
inspirent
esthétiquement,
philosophiquement
ou
politiquement pour nourrir leur approche
sans revendiquer quoi que ce soit.
N
Quelques soient les différences de point de
ous n’avons pas souhaité construire dans
cette édition une programmation « bilan » ou
« souvenir ».
Nous demeurons attentifs aux questions de
société, de l’actualité qui nous meuvent
(diversité, cohésion sociale, démocratie
participative, mieux vivre ensemble, mieux
vivre tout court ! etc.) et désirons y apporter
notre contribution active, significative et
positive.
L
e festival conserve ses fondamentaux :
mémoire, patrimoine, création dans une
édition qui conjugue célébration, réflexion,
rassemblement. Le festival travaille toujours
sur l’altérité et ses altérations mais dans la
relation. Pour cette édition spéciale nous
rajoutons le concept de la « trace » en
programmant
des
chorégraphes
ou
pédagogues qui bien que n’étant pas issus
des continents noirs nous ont influencé de
part leur démarche ou ont traversé nos
projets artistiques et pédagogiques.
N
ous sommes très heureux de partager
avec vous le travail et la démarche des
artistes qui bien que fondamentalement
différents ( ?) dans leurs styles et leurs
approches se complètent dans leurs
pensées.
vues, ces artistes ont en commun la très
grande exigence qu’ils portent à leur travail.
Le regard tendre et sincère sur l’humanité et
les choses de l’esprit. Le respect profond de
l’être humain, enfin la conviction que les
grandes aventures ne peuvent se porter que
collectivement.
Le festival se décline en spectacle, actions
de sensibilisations et d’éducation artistique,
pratiques pédagogiques et expositions.
Cette
édition spéciale est accueillie très
chaleureusement et coréalisée avec les
différentes structures culturelles et de
diffusion
de
la
région
(Centre
de
Développement
Chorégraphique
de
Toulouse, La MJC Roguet, Altigonne,
Dell’Arte, Centre d’Arts Chorégraphiques
des Danses Urbaines, La Fabrique Culturelle
du Mirail, Fédération des Associations
Ultramarines de Midi-Pyrénées ,Le Casino
Barrière, Le Théâtre Sorano, L’Astrada Jazz in
Marciac…) preuve si il était besoin de le
démontrer que les aventures collectives sont
toujours possibles et que les valeurs
fondamentales du vivre ensemble sont
toujours là… Alors dansons ensemble !
James Carlès
Certains sont mus par l’idée que mémoire
et patrimoine vont de pair et qu’il est
indispensable voire vital au développement
de tout individu, de toute culture, que
démarche artistique et démarche politique
se conjuguent harmonieusement.
D
’autres pensent qu’il faut s’en distancer
pour mieux la questionner, que l’art se suffit
par lui-même et n’a pas à se « perdre » dans
des chemins autres qu’artistiques.
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4
>
La
Pro gramma tion
#
20 12
<
Exposition
« Du Cake Walk
au Hip Hop »
(de Sonia Schoonejans)
22 octobre au
14 novembre
Du
Espace des
Diversités et de la
Laïcité / Entrée Libre
« Du
cake-walk au hip-hop est un panorama historique, en
douze panneaux, de la danse afro-américaine. Le tout
contextualisé avec les événements marquants de l'époque.
L'origine des danses rituelles est par exemple liée à l'apogée de la
traite négrière.
Le voyage dans le temps se poursuit, via l'émergence du jazz, du
rock, pour atterrir dans les mouvements contemporains du hip-hop.
Par ailleurs, des documents d'archives illustrent esthétiquement les
textes érudits.
Pour une approche ludique, chaque notion clé est définie. Et l'on
trouve çà et là des anecdotes qui divertissent intelligemment, de
même que quelques rappels qui permettent de balayer les clichés.
Q
uelle est la signification première du mot « jazz » ? Qui est à
l'origine du hip-hop ? Comment danse-t-on le Charleston ? Si ces
questions vous titillent, l'exposition créée par Sonia Schoonejans
vous comblera. » Journal Ouest France
En partenariat avec Les Traversées Africaines.
Inauguration
> 18h30
. Exposition
. Film
. Concert
> 20h00
Le
26 octobre
18h30
Maison des
Diversités et de la
Laïcité / Entrée Libre
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VISITE GUIDEE de l’exposition par James Carlès
PROJECTION DU FILM de Elodie Diello
« Cassa Cassa »
En 2007, l’Ecole des sables, créée par l’emblématique Germaine
Acogny, invite, pour la première fois, trente-cinq chorégraphes et
musiciens d’origine Africaine à travers le projet « Rencontres
dansées de l’Afrique et de sa diaspora ». Ce lieu à l’écart de tout,
s’offre durant deux semaines comme le théâtre de ces échanges
exceptionnels…
Concert Africa Ikélé
Outre sa musique festive portée par les percussions (djembés,
dununs, congas…), la particularité d’Africa Ikélé est de redonner
toute leur place aux chants traditionnels et à la danse d’Afrique de
l’Ouest et Centrale et d’être une formation issue de la Compagnie
James Carlès.
5
Spectacle
En coproduction avec Le Casino Barrière.
Cie James
Carlès
Tam Tam est un projet chorégraphique qui allie danse, musique, et
lumières. Il est axé sur les danses afro-européennes à travers
l’œuvre de Féral Benga, artiste chorégraphe français des années
30. James Carles s’appuie, pour le travail de création de cette
pièce, sur les recherches qu’il a effectué depuis de nombreuses
années sur l’environnement artistique et social de Féral Benga,
recherches nourries par le concours des historiennes d’art et
théoriciennes Nathalie Coutelet (Paris 8) et Funmi Adewole
(Londres). Le travail effectué par la compagnie James Carles est un
travail de mémoire et de création à partir de sculptures, dessins,
critiques, écrits et images. Tam Tam est également une production
musicale originale créée par les artistes de la compagnie à partir
des œuvres d’Eric Satie.
Co production : Centre Culturel Altigone à Saint-Orens
Le
27 octobre
20h30
Casino Théâtre
Barrière Toulouse
/ 20€ 16€ 10€
TAM TAM
THE WEDDING
Pearl Primus créa
cette pièce d’après ses recherches
Zaïroises. The Wedding a été soutenue par la journaliste Anna
Kisselgoff du New York Times, qui écrit, "[Cette pièce] n'est
pas une modernisation stylistique d'un rite africain. On est
dans l'authenticité. Mais pas une authenticité adaptée et
traduite dans un langage théâtral convenu. Melle Primus a su
reproduire cette forme si particulière avec une maestria
digne des plus grands scénographes. »
HARD TIME BLUES
Cr photo : Stéphane Gros Nicolai
Créé en 1945 par Pearl Primus, ce solo est chorégraphié sur une
chanson faisant référence aux métayers et interprétée par le
chanteur de chanson folklorique Josh White. Ce solo a été transmis
à la compagnie James Carles, par Mary Whaite, assistante de
Pearl Primus
QUELQUES MOTS SUR …
LE CHORÉGRAPHE James Carlès // www.jamescarles.com / www.compagniejamescarles.com
James Carlès se forme auprès d’Alvin Ailey, au Limon Institute et la London Contempory Dance
School. En 1998, il fonde à Toulouse le centre éponyme, pôle de formation initiale et professionnelle,
de création et de diffusion chorégraphique. Il est l’un des co-créateurs du réseau international de
l’African Diaspora Performance Consortium. Il signe en 1989 sa première chorégraphie « Megi » (Le
Chemin) qui marque le point de départ de son engagement dans la danse : tenter de concilier les
danses, les rythmes et la philosophie africaine avec les techniques et les cadres de pensées
occidentaux.
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Spectacle
Spectacle présenté en coréalisation avec la MJC Roguet
Cie Vincent
Mantsoe
« J’écoute, je regarde, j’apprends, et je deviens Mu-ntu. »
Le
29 octobre
MJC Roguet
NTU
L
a notion de NTU se nourrit de l’idée que même dans le vide
absolu, il y a toujours quelque chose qui prend forme.
Elle parle de ce qui peut-être engendré par l’esprit de l’homme et
pourtant rien ne peut exister à l’intérieur du NTU si ce n’est le
chemin que NTU créé de lui-même.
Il faut le créer, l’apercevoir, le suivre et enfin, le vivre.
/ 16€ 12€ 8€
Oeuvre aidée et financée par le CNA (le Centre National des Arts)
d’Ottawa.
SKWATTA
Construit sur l’image de ce que l’on appelle les Camps
Cr photo : Lynn Chaulieu Kolver
Skwatta en Afrique du Sud. Ce sont des camps ouverts à
tous.
Skwatta, la seconde partie de NTU///, a pour thème les
camps de laissés pour compte, la pauvreté frappant à
chaque porte, mais aussi les rires et les sourires qui
embellissent chaque recoin de cet enfer.
Il s’agit peut-être de choses futiles, les échos étranges de nos
précieux cris. Un tapis de nuages de poussière recouvre jour
et nuit les camps Skwattas comme un épais manteau de
neige.
QUELQUES MOTS SUR …
LE CHORÉGRAPHE Vincent Mantsoe // www.vincent-mantsoe.com
Chorégraphe, interprète et professeur de danse, Vincent Mantsoe est né à Soweto, en Afrique du
Sud.
En 1990, il obtient une bourse pour suivre un stage de formation au sein de la Moving Into Dance
Company (MID), compagnie créée par Sylvia Glasser, creuset de l’innovation artistique de la nouvelle
génération des artistes noirs de la fin de l’apartheid.
C’est à cette époque qu’il commence à explorer la possibilité de fusionner la danse de rue et la
danse traditionnelle.
L’art chorégraphique de Vincent Mantsoe marie la danse traditionnelle africaine à des influences
contemporaines, autochtones et asiatiques, et à des éléments de ballet, pour forger un style
interculturel unique d’afro-fusion.
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7
Spectacle
Cie Difé Kako
Le
30 octobre
MJC Roguet
/ 16€ 12€ 8€
Spectacle présenté en coréalisation avec la MJC Roguet
ON T’APPELLE VENUS
« L’envie de créer ce solo m’est venue à la lecture de l’histoire de
Saartjie Baartman de son vrai nom Sawtche, qu’on appela de
façon antinomique la Vénus Hottentote et dont le physique
caractéristique fit la célébrité : une histoire qui à elle seule, résume
tous les abus et les tragédies du colonialisme et de l’affrontement
de deux mondes. Vendue, elle devient bête de foire du fait de sa
morphologie hors du commun. Ce projet se veut donc une ode à
la féminité et au-delà l’ode d’une femme noire à toutes les
femmes.
C’est un solo chorégraphique traité comme un télescopage
entre différents mondes. Etant issue moi-même d’une société
antillaise aux clivages prégnants, engendrée dans une violence
historique et une violence sur les corps, j’ai un rapport intime avec
la question du métissage qui y est posée à chaque instant par la
rencontre entre esthétiques des deux mondes… »
Co-production : Festival de Marseille (F/D/Am/M), Festival Bolzano
Danza/Tanz Bozen, Centre National de la Danse (CND- prêt de
studios).|Soutien : de la Direction régionale des affaires culturelles
de l’Ile-de-France-Ministère de la Culture et de la Communication,
du Conseil Général de Martinique, de la DAC Martinique (résidence
performance). Ce projet a bénéficié de l’aide à l'écriture
chorégraphique et à la production de l’association BeaumarchaisSACD
Cr photo : Alain Birnesser
QUELQUES MOTS SUR …
LA CHORÉGRAPHE Chantal Loïal // www.difekako.fr
Autodidacte, elle va concrétiser sa passion en côtoyant les milieux de danse africaine dans un
premier temps, puis antillaise et contemporaine. Au fil des années, elle acquiert une maîtrise complète
de son art et rejoint le rang des danseurs et chorégraphes professionnels.
1994 Elle crée sa propre compagnie de danse « Difé Kako » tout en continuant à enseigner et à danser
dans d'autres compagnies.
1995 A partir de cette année, elle intègre et ce durant 3 années consécutives la Cie de Georges
Momboye.
Avec la Cie Montalvo-Hervieu, Chantal Loïal contribue aux actions pédagogiques du Centre
Chorégraphique de Créteil ainsi qu'avec sa propre compagnie (stages, bals et cours). Depuis juin
2002, elle anime également des bals avec la compagnie Jérôme Deschamps-Macha Makaeïff
(Théâtre de Chaillot, Paris, Rome, Berlin). Stages, bals et cours sont aussi menés en partenariat avec
des Scènes Nationales et Centres chorégraphiques ainsi qu'avec le Centre National de la Danse.
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8
Spectacle présenté en coréalisation avec Mix’Art
Myrys et la Fédération des Associations Ultramarines
de Midi-Pyrénées.
Spectacle
Participatif
LE LEWOZ
Danses et
Musiques
improvisées
Le
Le
Lewoz
est
une
manifestation
Guadeloupéenne,
qui
traditionnellement rassemble des initiés, percussionnistes, chanteurs,
danseurs, dans une ronde d’expression (lawonn) autour des
différents rythmes de la musique Gwoka tel que le toumblak, le
kaladja, le mendé, le woulé, etc…
31 octobre
Musiciens et danseurs rivalisent de créativité. Tous les spectateurs
participent également. Chacun fait le spectacle en improvisant et en
se laissant porter par les rythmes du Gwo Ka. L’improvisation est très
importante pendant les soirées Lewoz. Elle laisse ainsi chacun
s’exprimer très librement.
Mix’Art Myrys
/ Participation libre mais
Le Gwoka est la forme musicale née en Guadeloupe de l'apport des
cultures africaines emmenées par les esclaves au 17ème siècle, qui
les ont adaptées à leur nouveau cadre de vie.
Rassemblement emblématique de la culture guadeloupéenne, le
Lewoz est une entité vivante qui subsiste grâce aux participants qui
sont à la fois intervenant et spectateur.
nécessaire
QUELQUES MOTS SUR …
LE MUSICIEN Pierre Serin //
Pierre Serin dit Tipyè est un musicien gwoka aguerri de l’école du maître Ka
(percussionniste) Henri Delos artiste dont
personnalité ne laissaient pas indifférents.
la générosité
du
jeu et
la
Longtemps considéré comme l’un des plus grands solistes gwoka de sa
génération, Tipyè est aussi un fin pédagogue dans le domaine de la musique
traditionnelle. Il a contribué en grande partie à la création de la musique
Gwo Siwo au sein du Mouvman Kiltirel Voukoum, notamment en tant que
responsable de la section musique et chant. Reconnu dans l’ensemble des communes de la
Guadeloupe, Tipyè est un ardent défenseur de la culture Afro-Guadeloupéenne.
LE CHANTEUR Emmanuel Blancus //
Fils
d’un grand maître Ka (percussionniste), Vincent Blancus, Emmanuel
Blancus est un chanteur de l’école de la lignée de Christen Aigles (maitre Ka).
Il est actuellement le chanteur le plus accompli de la culture
guadeloupéenne. Il magnifie le gwoka dans ce qu’il a de plus grand et de
plus noble. Il est aussi un très bon musicien et un excellent soliste. Il est l’un des
derniers à maintenir et à détenir les clés, les codes de la tradition orale en
Guadeloupe.
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9
Spectacle
Rencontres
Ecoles et de la
Pratique Amateur
Le
2 novembre
Auditorium St Pierre
des Cuisines
/ 12€ 10€ 8€
DIS LE EN RYTHME !
La rencontre des écoles et de la pratique amateur en danse a été
imaginée comme un « outil » qui permette à la jeunesse et aux
pédagogues d’accéder à une partie de leur propre histoire. Cette
histoire, si peu, voire totalement méconnue. C’est l’occasion de
valoriser et pérenniser la vitalité de ces expressions artistiques en
intégrant les cultures qui les sous-tendent, ainsi que de sensibiliser
les pédagogues, les animateurs, les passeurs à leurs responsabilités
quant à la transmission de « ses histoires », de ses pensées.
Il s’agit aussi de porter, partager, préserver, promouvoir, enrichir des
valeurs communes, positives et essentielles, pour la cohésion
sociale, pour le « vivre ensemble », en bref pour l’harmonie
personnelle et collective.
Les rencontres Ecoles et de la pratique amateurs est un à appel
projet aboutissant à la représentation de 10 écoles issues de la
France entière et de l’étranger.
Spectacle
Cie James
Carlès
Le
3 novembre
Auditorium St Pierre
des Cuisines
/ 18€ 14€ 10€
Cr photo : Stéphane Gros Nicolai
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JAZZ.COM.FR
Création 2011 à partir de la reconstitution de Get higher de Wayne
BARBASTE, Dear Lord de Rick ODUMS, Oh Lord de Géraldine
AMRSTRONG, Lobo de Vendetta MATHEA, Boots Dance de Walter
Nicks
Ces cinq chorégraphes sont nos contemporains, vivants, exception
faite de Walter Nicks, mort en 2007. Tous ont été influencés
directement ou indirectement par les œuvres et le travail de
Katherine Dunham et Pearl Primus : ils sont aujourd’hui les
récipiendaires de la culture jazz (musique et danse) des années 20
à nos jours, repris par James Carlès dans ces dernières créations.
Que James Carlès se penche aujourd’hui sur leur travail dans le
cadre de la finalisation du projet « Danse(s) & Continent(s) Noir(s) »
est d’une logique implacable. Vivant ou ayant vécu pour la plupart
en Amérique et en Europe, leur danse est teintée par la tradition
européenne.
Les œuvres choisies évoquent la spiritualité
et l’humanisme.
Concepts que l’on retrouve dans les morceaux choisis pour
accompagner les chorégraphies et qui renforcent les relations
entre musique et danse présentes.
La création de ce spectacle marque la finalisation du projet de
reconstruction des œuvres fondamentales des créateurs de la
diaspora africaine en occident. La Compagnie James Carlès qui
porte ce projet de répertoire et donc cette mémoire et ce
patrimoine très attendu par la culture jazz, peut aujourd’hui
présenter au public en toute cohérence, à la fois l’histoire de la
danse jazz des origines à nos jours mais aussi les racines de la danse
contemporaine.
10
Spectacle
Spectacle présenté en coréalisation avec le CIAM - La Fabrique
Culturelle (Université Toulouse II Le Mirail).
. Cie MMCC
. Cie Wayne
Barbaste
IL EST FORMELLEMENT INTERDIT DE
JOUER AU BALLON – Cie MMCC
Le
6 novembre
La Fabrique
Culturelle (Université
Toulouse II – Le Mirail)
/ 16€ 12€ 8€
Sur scène, trois lieux, singuliers et mouvants, que les corps
investissent de différentes manières, tantôt refuges, tantôt lieux de
convoitises, tantôt espaces d’échanges.
À jardin, dans une atmosphère de photos jaunies et convenues :
une batterie, deux ballons. À cour, un espace vierge de tout, un
lieu de création. Dressé au centre, un portemanteau tordu, pilier
immobile, rituel et porte de passage. Les personnages y laissent
petit à petit leurs effets personnels, leur identité et se rendent,
fragiles, vers ce lieu où se reconstruire.
Des ballons, des talons, tantôt simples accessoires, tantôt
personnages à part entière, tantôt objets détournés. Les
protagonistes se débattent dans des idées reçues et parfois
réductrices avec une maladresse tendre qui rend à la nature
humaine toute sa complexité. Ces « talons-ballon » sont une part de
nous, un point de comparaison, un point de départ. On évolue
avec ou contre ces modèles, mais finalement toujours par rapport
à eux.
Ici, nous abordons l’homme, la femme, les relations humaines et les
modifications qui s’opèrent en chacun de nous. Les possibilités de
s’y retrouver sont multiples et la liberté d’interprétation totale.
MISTER EX – Cie Wayne Barbaste
Mister Ex creuse cette particule qui lui tient lieu d'identité. Il donne a
lire une écriture gestuelle en focalisation interne : par Mister Ex, a
travers Mister Ex, ce solo exprime les traces d'empreintes multiples.
Le corps se présente comme le vecteur d'un passé, celui d'un
homme noir aux confluents de la culture occidentale et africaine.
Le corps s'affirme moteur de son présent en une danse métissée de
son héritage jazz et de son inscription contemporaine.
Ce monologue dansé pose ici le mouvement comme passeur vers
une identité libre, nourrie de son histoire et de sa pluralité culturelle
et dont la facture s'imprègne de toute la singularité; d'une
introspection personnelle et intime.
Cr photos : 1- J-O Badia / 2- DR
QUELQUES MOTS SUR …
Le CHORÉGRAPHE Wayne Barbaste // www. association-calabash.org
WAYNE BARBASTE débute sa carrière de danseur en 1977, en Afrique et aux Caraïbes, pour se
poursuivre notamment aux Etats-Unis (Compagnie Alvin Ailey Repertory). Sa carrière de chorégraphe
débute en 1978. En 1985, il s’installe en France ou` il travaille avec la Compagnie Rick Odums, Off Jazz,
Gianni Loringett puis Anne-Marie Reynaud. Accueilli en résidence permanente à Cesson-Sévigné (35),
il crée la Cie Calabash en 1992. Dès lors, il entame un travail de recherche sur la danse Jazz dans le
souci de ne pas rompre avec ses origines chorégraphiques tout en confirmant son appartenance à la
création actuelle. Cette recherche se fait plus précise avec ce qu’il nomme 'Jazz Nouveau Concept',
où il interroge la musicalité du corps qui induit le mouvement dansé.
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11
Spectacle
Spectacle présenté en coréalisation avec le CIAM - La
Fabrique Culturelle (Université Toulouse II Le Mirail).
Les Petites
Chroniques
. Cie Ballet Actuel
. Cie Samuel Mathieu
. Cie Les Baigneurs
RENDEZ-VOUS
Le
7 novembre
La Fabrique Culturelle
(Université Toulouse II – Le Mirail)
/ 16€ 12€ 8€
– Cie Ballet Actuel www.balletactuel.com
Un banc, objet banal mais symbolique : il est à la fois la
personnification de l’échange verbal et du temps qui
s’écoule, des rendez-vous ratés et des êtres qui ont renoncé
à réaliser leurs rêves.
Un banc pour combler l’attente ou provoquer les rencontres
: un trait d’union entre deux êtres, qui croisent leurs propres
histoires pour mieux se séparer en suite, inexorablement.
Plus que jamais, dans ce spectacle, Nathalie Bard nous parle
de son attachement à l’individu et à l’énergie corporelle des
sentiments : «Je voudrais me perdre de vue, ne plus parler de
moi-même pour que mes oeuvres puissent résister et
combattre à ma place».
PERFORMANCE # 2
– Cie Samuel Mathieu www.ciesamuelmathieu.com
Performance#2 porte son regard sur l’un des 2 duos de la
pièce Habitatio, créé en octobre 2011 à Barcelone. Un duo
porté au paroxysme de sa matière et de son intimité. Une
performance physique qui cherche à chaque endroit la
tension et l’exigence d’une relation toujours en devenir.
C’est à chacun des interprètes, tout en pression, de
s’imposer l’un à l’autre comme des caractères singuliers, à
parts entières, sans jamais être envahis par un quelconque
laisser aller. Violence et tendresse du rapport amoureux,
simple et épuré, fusionnel, ce jeu, cette joute n’a pour but
que de laisser entrevoir l’émotion des corps, la poésie d’un
sentiment intime, universel.
LE SIEGE
– Cie Les Baigneurs www.lesbaigneurs.com
Cr photos : 1- Emmanuel Deckert / 2- DR
3- Laurent Hutin
www.danses-et-continents-noirs.com
Le siège devient prétexte à se lever, s’élever, s’expanser,
changer de densité…danser.
Une chaise. Une femme. Contenue. Raisonnée.
Cloisonnée dans son carré de pelouse. Coincée dans son
chez soi. En attente. Débordements…
Malgré elle, son corps s’échappe des limites qu’elle se
donne, et elle assiste impuissante à une lutte d’os et de
barreaux, de noeuds de chaise et de corps.
Elle cherche sa place, perd sa place, laisse sa place, se joue
de sa condition.
Elle va voir ailleurs, change d’assise, d’habitude, de regard,
tente de se libérer.
Dans une gestuelle qui cherche à s’affranchir des codes, la
danseuse démystifie contorsions et acrobaties, au service
d’un personnage tragique, perdu et presque clownesque…
12
Performance
. Cie Etat d’Esprit
. Cie Käfig
. Rocé
Le
8 novembre
La Fabrique Culturelle
(Université Toulouse II – Le Mirail)
/ 15€ 12€
En coproduction avec Dell’Arte
(Festival Toucouleurs, Rencontres en Mouvement ! )
CONFERENCE DANSEE /18h30
entrée libre
– Sous réserves
James Carles, David Colas. « Des danses swing au mambo et
du mambo au Hip hop ».
La finalité de notre démarche est artistique et politique. Nous
souhaitons contribuer aux débats actuels et futurs sur les
questions de diversité, inter-culturalité, mémoires et patrimoines
multiples en partage, le "vivre ensemble". Nous souhaitons aussi
contribuer à la réflexion sur le renouvellement des esthétiques et
l'intégration des nouveaux outils techniques et théoriques pour
la chorégraphie.
ANDROIDMANIA / 1
ère
partie
– Cie Etat’Esprit
La dernière création de la Cie Etat d’Esprit, composée de
Younes, Alexy et Ifrah, Androïdmania repose essentiellement sur
la mise en lumière des fondamentaux en utilisant les Funk Styles
comme support de danse.
PERFORMANCE dansée et musicale
- Cie Käfig et Rocé
Cr photos : 1- DR / 2 – Michel Cavalca
Une soirée exceptionnelle et unique où des improvisateurs de
renom et de grands talents vont se rencontrer, pour la première
fois, et créer des espaces de dialogue entre la musique et la
danse et où les spectateurs sont invités au cœur même du
travail artistique ! Pour cette performance la Cie Käfig (Mourad
Merzouki) et l’artiste Rocé, accompagné par son DJ,
collaborent pour croiser les disciplines, proposer une soirée
exceptionnelle, un va-et-vient entre le mouvement et la
musique…
QUELQUES MOTS SUR …
Le CHORÉGRAPHE Mourad Merzouki // www.kafig.com
Mourad Merzouki a créé sa première pièce intitulée Käfig, « cage » en allemand et en arabe en
1996 et fondé sa compagnie dans la foulée. Ses spectacles, de Récital à Terrain Vague en passant par
Dix Versions, Tricôté ou Agwa travaillent le geste et l’esprit Hip-Hop en les confrontant à des sources
d’inspiration contrastées.
L’ ARTISTE Rocé //
R
océ apparaît sur l’album de Différent Teep (« La Rime Urbaine »), avec un solo de deux minutes
(« Respect ») en 1996. Il livre ensuite en 1998 deux maxi-single sur le label de DJ Mehdi. En 2002, il sort
son premier album « Top Départ ». En 2006 il sort son deuxième album « Identité en Crescendo ». Cet
album est co-écrit avec Djohar-Sidhoum alias Raqal le Requin, musicienne, écrivaine, poétesse, mais
entièrement réalisé et arrangé par Rocé. Son troisième album « L’être humain et le réverbère » est sorti
en 2010.
www.danses-et-continents-noirs.com
13
Spectacle
. Cie Carolyn Carlson
Le
9 novembre
Centre Culturel Altigone
(St Orens de Gammeville)
/ 27€ 23€ 20€
Spectacle présenté en coréalisation avec
Le Centre Culturel Altigone
SHORT STORIES
– Mandala / Solo
Un coeur qui bat, qui propulse la vie dans un corps qui à son
tour ondule, virevolte. Mandala fascine le spectateur par son
rythme hypnotique, accompagné avec justesse par la
musique puissante de Michael Gordon.
Au cercle de l’ensō, qui symbolise à la fois l’univers et le
geste artistique parfait, peut également s’ajouter la
référence aux agroglyphes, ces motifs circulaires apparus
dans les champs de céréales. Manifestations géométriques
aux origines mystérieuses, ils apparaissent comme autant de
messages émis par une force de l’esprit, peut-être venue
d’ailleurs, et semblent vouloir nous rappeler la part d’inconnu
qui subsiste tout autour de nous.
Sara Orselli donne corps à ce solo qui représente
l’aboutissement de la complicité nouée depuis plus d’une
décennie avec Carolyn Carlson.
– Wind Woman / Solo
Avec Wind woman, Carolyn Carlson a choisi d’interroger le
sentiment de l’éphémère. Le vent, qui s’écoule sans durer,
peut faire preuve à la fois d’une grande douceur et d’une
puissance terrifiante. Avec Céline Maufroid, interprète de ses
créations depuis plusieurs années, elle s’est mise à l’écoute
des souffles qui nous enveloppent et de ceux qui émanent
de notre intérieur.
Chaque être vivant, à travers sa respiration, représente une
machine à créer du vent. Wind woman adresse une
invitation à chacun, à écouter, à ressentir le souffle du
monde et de sa propre âme.
– Li / Duo
Cr photo : Frédéric Lovino
"Li" est un idéogramme qui désigne, à l’origine, le grain dans
le jade ou le bois, le "motif organique" à la base de toutes
choses, quand l’être s’accorde avec le "tao". Les
transformations de la nature : le souffle du vent, la pénombre
et la lumière, la dualité du yin et du yang. Que l’un devienne
l’autre sans un mot.
QUELQUES MOTS SUR …
La CHORÉGRAPHE Carolyn Carlson // www.atelierdeparis.org
Née en Californie, Carolyn Carlson se définit avant tout comme une nomade, une infatigable voyageuse, toujours
en quête de développer et faire partager son univers poétique. Héritière des conceptions du mouvement, de la
composition et de la pédagogie d’Alwin Nikolais, elle est arrivée en France en 1971. Elle a signé l’année suivante,
avec Rituel pour un rêve mort, un manifeste poétique qui définit une approche de son travail qu’elle n’a pas
démenti depuis : une danse assurément tournée vers la philosophie et la spiritualité. Au terme "chorégraphie",
Carolyn Carlson préfère celui de "poésie visuelle" pour désigner son travail.
Depuis quatre décennies, son influence et son succès sont considérables dans de nombreux pays européens. Elle
a créé plus d’une centaine de pièces, dont un grand nombre constituent des pages majeures de l’histoire de la
danse, de Density 21,5 à The Year of the horse, de Blue Lady à Steppe, de Maa à Signes, de Writings on water à
Inanna. En 2006, son œuvre a été couronnée par le premier Lion d’Or jamais attribué à un chorégraphe par la
Biennale de Venise.
Aujourd’hui Carolyn Carlson dirige deux structures, le Centre Chorégraphique National de Roubaix Nord-Pas de
Calais, qui produit et diffuse ses spectacles à travers le monde, et l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson, centre
international de masterclasses, de résidences, et de création, qu’elle a fondé en 1999.
www.danses-et-continents-noirs.com
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Spectacle
Spectacle présenté en coréalisation avec Le Centre
de Développement Chorégraphique de Toulouse
et le Théâtre Sorano/Jules Julien.
. Cie I.D.A
Mark Tompkins
BLACK’N’BLUES
Le
13 novembre
Théâtre du Sorano
/ 18€ 14€ 10€
Le
15 novembre
L’Astrada (Marciac)
BLACK‘N'BLUES s'inspire de la tradition des minstrel shows et
du blackface du 19e siècle aux Etats Unis - la farce des
Blancs grimés en Noirs imitant des Noirs qui singent des
Blancs.
Le minstrel show peut être perçu comme un renversement
infini des signes de l'identité et du pouvoir. La mise en scène
de personnages opposés et contradictoires - Blanc-Noir,
homme-femme, maître-esclave - interroge avec légèreté et
panache les notions de race, de classe et de genre. Il
préfigure plusieurs formes de divertissement américain du
20e siècle : le vaudeville, le burlesque, le slapstick, le stand
up comedy, et même le rap.
« Notre travail puise dans la mémoire collective d'une
imagerie populaire largement enfouie et souvent
caricaturale, et le vécu intime des interprètes. Si certains des
éléments peuvent heurter, il ne s'agit pas de gommer ces
aspects mais de les exposer au public du théâtre, lieu
d'exhibition, afin de faire naître un dialogue et une
réflexion. »
BLACK‘N'BLUES joue avec les mécanismes propres au minstrel
show : blackface, masques, travestissement, batailles de
danse, joutes orales. Avec le même esprit léger et ludique,
nous traitons les sujets d'actualité et mettons en scène le
présent. Dans un décor en toiles peintes et palissades en bois
évoquant le théâtre populaire du 19e siècle, les interprètes
dansent, chantent et jouent un minstrel show contemporain
qui libère, par la parodie, les forces critiques que provoque le
rire.
Cr photo : Gilles Toutevoix
QUELQUES MOTS SUR …
Le CHORÉGRAPHE Mark Tompkins // www.idamarktompkins.com
Danseur, chorégraphe et pédagogue américain, Mark Tompkins vit en France depuis 1973. Après
une série de solos et spectacles collectifs, il fonde en 1983 la compagnie, I.D.A., International Dreems
Associated. Fabriquer des «objets performatifs non identifiés», c'est tout l'art de Mark Tompkins.
Solos, pièces de groupe, concerts, spectacles mêlant la danse, le chant et le texte, recherches et
performances autour de l'improvisation et de la composition instantanée, sont les étapes de ce
parcours initié au début des années 70 et poursuivi avec la complicité du scénographe Jean-Louis
Badet depuis 1988.
Parallèlement à ses activités de directeur artistique, il mène une recherche sur l'improvisation et la
composition instantanée à travers son enseignement et des rencontres avec d'autres danseurs,
musiciens, éclairagistes, vidéastes et plasticiens.
www.danses-et-continents-noirs.com
15
>
Le
sta ge
«
Les
tec hni ques fon dat ric es » <
Du samedi 27 au jeudi 1er novembre
Au Centre James Carlès // www.jamescarles.com
Ce stage a été imaginé comme un « outil » qui permette à la jeunesse et à toute personne, aux
pédagogues et artistes chorégraphiques, d’accéder à une partie de leur propre histoire. Cette
histoire, si peu, voire totalement méconnue.
C’est l’occasion de valoriser et pérenniser la vitalité de ces expressions artistiques en intégrant les
cultures qui les sous-tendent, ainsi que de sensibiliser les pédagogues, les animateurs, les passeurs, à
leurs responsabilités quant à la transmission de ce patrimoine.
Il s’agit aussi de porter, partager, préserver, promouvoir, enrichir celui-ci. Et afin que tout le monde
puisse être de la fête nous avons opté pour des tarifs particulièrement accessibles et nouveauté 2012
des cours gratuits dans les « classes découvertes » !
Les disciplines pressenties (programmation bientôt disponible) :
> JAZZ NOUVEAU CONCEPT
> RAGGA DANCE HALL
> MODERNE
> CABARET NEW STYLE
> TECHNIQUE ACOGNY
> STREET JAZZ
> DANSE CONTEMPORAINE
> HIP HOP
> AFRICAIN TRADITIONNEL
> BREAK DANCE
> COUPE DECALE
> PERCUSSION ET CHANT
> ZUMBA
> ET POUR LES ENFANTS :
Jazz, Hip-Hop, Africain…
> AFRO CUBAIN
>> Mercredi 31octobre à Mix’Art Myrys
ENTREE LIBRE
- 18h30 : Restitutions
publiques des Ateliers et Master Class du Stage « Les Techniques Fondatrices »
- 20h30 : « Diner de fraternité » aux couleurs de la cuisine du monde suivi d’un bal Coupé Décalé
www.danses-et-continents-noirs.com
16
>
Le
+
du
Fes tival
La
MJC Roguet a toujours eu le souci d’accompagner de jeunes chorégraphes dans leur
développement et maturation. Nous avons toujours été solidaire et admiratif de cette démarche. Pour
cette édition du festival nous avons souhaité accompagner à notre tour, en collaboration avec la
MJC Roguet, nos anciens étudiants...
Spectacle
LAST GOODBYE SUPER-HEROS
Marianne Masson
(de la Cie MMCC)
Quelques mots-cailloux dans le coffre de la voiture, quelques
mouvements sur le siège passager, quelques notes
échappées du poste de radio…
Le
8
&
9 novembre
MJC Roguet
/ 12€ 8€ 5€
Nous sommes quatre à l’intérieur d’une même femme,
maintenant seule, une toute jeune femme en manque de
cette fusion corporelle dont elle doit impérativement se
défaire.
Tenter de se suffire à soi-même, combler le vide, cajoler ses
névroses, faire des pâtés de sable pour y plonger la tête…on
a tous essayé, on le sait…ça ne marche qu’un temps.
Desquamation
de
l’enfance,
dépigmentation
des
superspouvoirs, douceur de la féminité, mutation du
manque, bête enragée qui crie à l’abandon.
Laissons s’envoler nos super-héros.
www.danses-et-continents-noirs.com
17
>
J ame s C arlè s
<
CHOREGRAPHE / CHERCHEUR (membre associé du laboratoire LLA Créatis de
l’université Toulouse II Mirail) ET DIRECTEUR ARTISTIQUE / INTERPRETE / DIRECTEUR
CULTUREL / PEDAGOGUE ET CONFERENCIER / DIRECTEUR PEDAGOGIQUE
James Carlès Nganou est chorégraphe, chercheur et conférencier, il a été
formé pendant de nombreuses années auprès des plus grands noms de la
danse moderne internationale à New York et à Londres. En 1998, il inaugure à
Toulouse le Centre international de danse qui porte son nom, et fonde la
compagnie James Carlès. Des défis artistiques et techniques aux rencontres
révélatrices et décisives avec des acteurs de la « culture noire », James Carlès
développe une approche chorégraphique singulière basée sur une nouvelle
conception du temps et de l'espace à partir des matériaux provenant du vaste
territoire des "danses noires". A ce jour le répertoire de la Cie James Carlès est
riche de plus d’une cinquantaine de pièces de sa propre création et d’auteurs
comme Katherine Dunham, Pearl Primus, Talley Beatty, Asada Dafora, Rick
Odums, Wayne Barbaste, Geraldine Armstrong, Vandetta Mathea, Walter
Nicks…
Il est également créateur et directeur artistique du festival « Danses et Continents Noirs » et est l’un des
co-créateurs du réseau international de l’African Diaspora Performance Consortium. Avec son
ambitieux projet de recherche-reconstruction, conservation et restitution d’oeuvres patrimoniales,
consacré aux expressions chorégraphiques issues de la diaspora africaine, James Carlès a su tisser sur
le plan national comme international des partenariats solides avec des structures culturelles,
pédagogiques, de recherche, des réseaux universitaires, des structures de médiation culturelle, des
institutions telles que le Centre national de la danse et les tutelles.
>
APCA en quelques mots…
<
L'Association pour la Promotion de la Culture et des Arts porte un projet culturel et artistique atypique
au service de l'intérêt général.
Dans un monde où les représentations sociales en termes de hiérarchisation des cultures ont la vie
dure, deux voies sont possibles pour les transformer. La voie frontale ou la voie détournée, en
l'occurrence la voie artistique. Après avoir expérimenté la première, s'être heurté au poids de
l'inconscient collectif, des jugements et de la relégation, la voie artistique apparaît alors comme une
évidence.
L'APCA développe des activités de création, de formation, de diffusion, de recherche, de
documentation et de sensibilisation aux pratiques chorégraphiques :
> Création Chorégraphique avec la Compagnie James Carlès
> Formation amateur et professionnelle avec les cours et les stages
> Recherche et conservation des danses de la diaspora africaine en Occident avec le Centre
de Ressources
> Sensibilisation aux pratiques artistiques et culturelles avec les actions menées toute l'année en
direction du tout public
> Médiation culturelle avec le Festival "Danses et Continents Noirs"
Toutes les actions développées visent à valoriser les pratiques populaires dans une démarche de
résistance aux différentes formes de discriminations et inégalités sociétales et culturelles.
www.danses-et-continents-noirs.com
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>
Le s P art enair es
<
Les Institutions
La Marie de Toulouse
Le Département de la Haute Garonne
La Région Midi-Pyrénées
La DRAC
Autres
Le Centre James Carlès
La Maison Midi-Pyrénées
Le Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse
Le Théâtre Sorano
L’Astrada (Marciac)
Les Traversées Africaines
Le Casino Théâtre Barrière
La MJC Roguet
Le CACDU
Mix’Art Myrys
Fédération des Associations Ultramarines de Midi-Pyrénées
Office de Tourisme de Toulouse
La Compagnie James Carles
Le CIAM (La Fabrique Culturelle)
L’Université du Mirail Toulouse II
L’Association Calabash
L’Association Dell’Arte
Le Tactikollectif
La Maison de l’Afrique à Toulouse
Le CLEA
Le Centre Culturel Altigone à St Orens
Le Centre d’Etudes Chorégraphique / Guadeloupe
L’Association Danses Mémoires et Patrimoine
>
Co ntacts
<
Presse
Laura Bastier / Chargée de Communication
Association pour la Promotion de la Culture et des Arts (APCA)
[email protected] / 05 62 30 69 10 – 06 26 65 22 22
Publics
APCA (Au Centre James Carlès)
[email protected] / 05 62 30 69 10
www.danses-et-continents-noirs.com
www.danses-et-continents-noirs.com
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