Saint Antonin Noble Val, la cité médiévale – Site web ICI Située au

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Saint Antonin Noble Val, la cité médiévale – Site web ICI Située au
Saint Antonin Noble Val, la cité médiévale – Site web ICI
Située au confluent de Bonnette et de l'Aveyron en limite du Rouergue et aux confins de
l'Albigeois et du Quercy, Saint-Antonin est une des plus vieilles cités médiévales qui aient
survécu aux aléas de l'histoire. Elle est entourée de bastides et borde la partie ouest de la
forêt domaniale de la Grésigne. Son site est protégé dans les gorges de l'Aveyron et les
falaises du Roc d'Anglars.
Son histoire
Saint-Antonin est une ville au passé prestigieux, son nom vient de la vallée baptisée Nobilis
Vallis par les Romains, elle abrite le plus ancien hôtel de ville de France, c'est une cité
médiévale authentique, dont les ruelles et venelles ont plus de 8 siècles, tout un patrimoine
de maisons à ogives, colombages, passages couverts... et un ensemble de bâtiments classés
ou inscrits aux registres du patrimoine national.
Les seigneurs de Saint-Antonin-Noble-Val embrassèrent l'hérésie albigeoise, ce qui valut à la
ville d'être envahie par Simon de Montfort en 1212. En 1226, elle entrait dans le domaine
royal ; cette époque allait être l'apogée de sa prospérité économique. Mais, à partir du XVIIe
siècle, les habitants perdirent peu à peu leurs privilèges et l'emprise de la ville diminua.
En 1351 les Anglais envahirent Saint-Antonin et lors des guerres de religion, les habitants
eurent encore à souffrir : adepte de la Réforme, la ville assista à une lutte acharnée entre
catholiques et protestants. En 1622 Louis XIII s’empare de la ville[1] ; en 1681, tous les
protestants étaient exclus du conseil politique et du consulat de Saint-Antonin.
Ville du Rouergue, Saint-Antonin fut initialement rattachée au département de l'Aveyron,
avant d'en être détaché en 1802 lors de la constitution du département du Tarn-et-Garonne
par Napoléon Ier.
La légende de Saint-Antonin
On conte que le premier évangélisateur du Rouergue fut Saint Antonin. Il réussit rapidement
dans sa tâche, et malgré les supplications des habitants de Noble-Val, il voulut porter ensuite
l'Évangile à Pamiers, sa patrie. Hélas ! Dans cette ville ingrate, le saint apprit à ses dépens
que nul n'est prophète en son pays. Ses farouches compatriotes le décapitèrent et jetèrent
ses restes dans l'Ariège. Des anges s'empressèrent de recueillir les vénérables reliques et
deux grands aigles blancs guidèrent la barque où elles furent placées. La barque miraculeuse
glissa doucement sur les flots de l'Ariège, puis remonta le cours du Tarn et de l'Aveyron. Elle
s'arrêta enfin au confluent de la Bonnette et de l'Aveyron (on appelait alors ce confluent
Condate, mot celtique qui signifie précisément "confluent"), par une nuit transparente d'été,
étincelante d'étoiles.
En ce temps-là, régnait un riche et puissant comte sur le " Noble-Val ", la vallée de l'Aveyron.
Son nom était Festus. Il reconnut la main de Dieu dans ce voyage merveilleux et fit déposer
les reliques du martyr dans une luxueuse châsse où fut élevée plus tard une abbaye.
Une communauté monastique se développa très tôt, semble-t-il, autour des reliques de
Saint Antonin. Grâce aux largesses des souverains carolingiens, notamment celles de Pépin
d'Aquitaine, l'Abbaye comptait au IXe siècle parmi les trois grandes abbayes bénédictines du
Rouergue, aux côtés de Conques et de Vabres.
Lieux remarquables
L'Hôtel de ville, bâti en 1125 à l'intention d'un seigneur nommé Archambault et restauré au
XIXe siècle par Eugène Viollet-le-Duc, est occupé par un musée.
La Halle
Le Belvédère du roc d'Anglars

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