Mars - Septembre 2016
Transcription
Mars - Septembre 2016
Actualités UNAFAM 92 Editorial : Enfin, les pouvoirs publics s'interrogent sur les raisons de l'exil en Belgique des personnes en situation de handicap ! Le gouvernement a annoncé qu'il fallait que cesse cette situation, choquante, de devoir recourir à des établissements en Belgique pour l'accueil de nos proches handicapés. • Assemblée Annuelle de l’UNAFAM 92 le 9 avril 2016 : Projet Associatif UNAFAM .. Nous ne pouvons que souscrire à cet objectif, à la condition d'avoir des solutions équivalentes en France. Avec d'autres associations des Hauts-de-Seine, nous avons demandé aux instances départementales qui disposent des informations sur les habitants du 92, de recenser toutes ces situations. Notre demande a été accueillie favorablement. Mais, nous voulons aller au-delà de cette analyse pour déterminer les évolutions nécessaires à demander. Il existe deux situations que nous voulons évaluer : les personnes actuellement en Belgique souhaitant revenir en France les personnes à qui la seule solution proposée fut un établissement belge mais qui n'ont pas accepté cet éloignement et sont de ce fait dans une situation inadéquate car sans solution adaptée. Brèves ........................................ …….. Nous demandons à tous ceux d'entre vous qui ont un proche dans ces situations de nous informer des éléments précis qui ont empêché de répondre à leur demande. A cette fin, vous pouvez utiliser, anonymement ou pas, tout moyen à votre convenance : mail ou téléphone de l’UNAFAM 92 (en bas de page) ou la permanence d'accueil la plus proche. Soyez remerciés de votre participation qui nous permettra de présenter aux pouvoirs publics une situation concrète des besoins. Michel Girard Le président délégué Relocalisation des lits de psychiatrie dans les Hauts-de-Seine : une annonce importante Lors de la dernière réunion de la Conférence de Santé des Hauts-de-Seine à laquelle avaient aussi été conviées toutes les municipalités du département, M. Christophe DEVYS, Directeur Général de l'Agence Régionale de Santé d'Ile de France et ses équipes ont exposé en détail le déroulement prévu pour la relocalisation progressive des neuf secteurs dont les lits sont encore localisés hors du département. Nous y reviendrons en détail dans le prochain numéro. Michel Girard Le président délégué Assemblée Annuelle de l’UNAFAM 92 le 9 avril 2016 : Projet Associatif UNAFAM Pourquoi, le bureau national de l’UNAFAM veut proposer un nouveau projet associatif à ses adhérents lors d’une assemblée générale planifiée en 2017 ? Un constat : un contexte qui évolue nécessite que l’UNAFAM évolue. Une volonté : un bureau national qui veut formuler un projet associatif prenant en compte cette évolution. Une démarche participative : une enquête et des débats seront organisés sur les mois de Mars et Avril auprès de tous les adhérents, de tous les bénévoles de l’UNAFAM. Fin Juin, une évaluation des résultats précisera les évolutions majeures qui seront soumises au bureau national. Notre délégation organise le Samedi 9 Avril une réunion débat et invite tous les bénévoles, tous les adhérents à se retrouver à Bagneux, à 10h00, dans les nouveaux locaux de l’association Espérance Hauts de Seine, au 4 rue Pablo Neruda réunion suivie du traditionnel buffet. C’est une unique opportunité pour que votre association : l’UNAFAM soit encore plus votre association. Inscrivez vous : [email protected] UNAFAM Délégation des Hauts-de-Seine - 4 rue Foch - 92270 BOIS-COLOMBES Courriel : [email protected] g / Site : www.unafam.org/92-Hauts-de-Seine.htlm Téléphone, répondeur, accueil familles : 01.46.95.40.92 - Secrét. Admin. : 09.62.37.87.29 Le Bureau Santé somatique en psychiatrie : une priorité Cette année, les Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM), qui se dérouleront du 14 au 27 mars (1) , seront consacrées au thème « Santé mentale et santé physique : un lien vital ». Du côté de la psychiatrie, les constats sont malheureusement accablants: la prise en charge somatique des personnes souffrant de troubles psychiques rencontre de multiples obstacles liés aux troubles mais aussi à des résistances plus ou moins conscientes des soignants. Le présent article apporte constats et analyses d’experts (2) pour soutenir le débat et la prise de conscience collective sur les enjeux de santé publique autour de cette question. Le Dr Djéa Saravane, psychiatre, Président de l’Association Nationale pour la Promotion des Soins Somatiques en Santé Mentale (ANP3SM), ouvre le débat par le rappel historique qui permet de comprendre pourquoi on accorde si peu d’attention à la santé physique des patients atteints de pathologie mentale. Au début du XXe siècle, les asiles sont encore relégués loin des villes. En 1960, les soins s’organisent autour d’une sectorisation géographique originale : le « secteur psychiatrique », qui met un terme à l’exclusion géographique de ces patients. « Pour autant, l’initiative des soins somatiques incombe à l’équipe psychiatrique, la prise en charge étant assurée par des internes, au lit du patient, conjointement à l’abord psychiatrique. » De ce fait, les équipes psychiatriques priorisant les soins psychiques, « tout se passe comme si le psychiatre maintenait à distance le corps du patient pour mieux rester à l’écoute de sa parole ». Ce n’est qu’à partir de 1980 qui sont apparues les premières unités ou services de médecine dans les établissements psychiatriques. Par ailleurs, il n’existe ni norme ni standard pour l’organisation de tels soins en santé mentale. Chaque établissement décide donc des moyens matériels et humains qu’il juge nécessaires, ce qui génère une grande diversité. Néanmoins, grâce à la pression des associations d’usagers et à l’action de professionnels investis dans la promotion de soins somatiques en santé mentale, des progrès récents sont apparus. La reconnaissance d’une nécessaire prise en charge somatique est ainsi aujourd’hui affirmée dans le Plan Santé Mentale 2011-2015 : l’examen somatique lors d’une admission aux urgences ou en soins sans consentement est rendu obligatoire par la loi du 5 juillet 2011. « Il s’agit d’affirmer la prise en charge globale du patient, mais il est parfois bien difficile de faire évoluer les mentalités ! », ajoute le Dr Saravane. cardiovasculaires (combinaison d’accidents vasculaires cérébraux, d’insuffisance coronarienne et pathologie vasculaire) sont les premières causes de décès chez les patients schizophrènes. D’autres études ont également mis en évidence des anomalies métaboliques telles que le diabète, les troubles lipidiques qui tendent, par ailleurs, à favoriser ces maladies cardiovasculaires. On retrouve également cette surmortalité dans les troubles bipolaires : une revue de la littérature fait état d’une prévalence plus importante de démences, affections hépatiques, de neuropathies, (…) ». Le Dr Michel Guillard, Médecin Chef de Service de médecine générale à l’EPS Maison Blanche, à l’origine du dispositif de « médecine de liaison » - PSYSOM (voir page 4) - attire l’attention sur les risques directement liés à la prise de neuroleptiques, risques peu connus et mal surveillés, tel l’allongement du QT (un paramètre de l’électrocardiogramme) qui peut entraîner des accidents cardiaques parfois mortels (par torsade de pointe et tachycardie ventriculaire). Attention aussi aux effets potentiels de la Clozapine - dont la surveillance est obligatoire, par ailleurs, pour les risques hématologiques - pour sa possible participation dans le syndrome d’hypomotilité intestinale (occlusion intestinale haute). En plus, c’est bien connu aujourd’hui, l’Olanzapine (Zyprexa), augmente le risque de surpoids et de troubles du transit. En dehors des effets secondaires qui se traduisent par des maladies, il y a aussi nombre de problèmes dentaires, ophtalmologiques, auditifs, etc . Surmortalité et comorbidité des patients en psychiatrie Enfin, il y a aussi des effets secondaires qui s’apparentent à de « l’inconfort ». Seulement 10% des médecins psychiatres interrogent leurs patients sur d’éventuels troubles sexuels induits par les médicaments pris pour traiter les psychoses, sujet difficile parfois à aborder pour le patient, rapporte le Dr Olivier Canceil, Chef de Service de psychiatrie à Maison-Blanche. « Des idées fausses, l’ignorance, le refus de la réalité ou le mépris du patient malade mental ont longtemps « empêché » les soins du corps en psychiatrie. On a pensé longtemps, par exemple, que les personnes souffrant d’une maladie mentale étaient « protégées » du cancer ou insensibles à la douleur ! Or, la réalité est toute autre », poursuivi le Dr Saravane, appuyé par de nombreuses études : « le taux de mortalité (toutes causes confondues) est ainsi 4,5 fois plus élevé que pour la population générale. Sans compter les suicides et morts violentes, un patient schizophrène a une espérance de vie diminuée de 10 à 25 ans par rapport à la population générale. Une méta-analyse de 18 études sur les causes de décès des patients atteints de pathologie mentale montre que les maladies « Parmi ces effets indésirables « visibles », nous trouvons également les tremblements, la difficulté à écrire, les contractures musculaires, les déambulations incessantes. Il s’agit d’effets extrapyramidaux . Les patients s’en plaignent beaucoup car, bien sûr, ils s’en rendent compte. Le besoin constant de bouger, appelé l’akathisie, peut être très fréquent avec certaines molécules. Tout doit être pensé donc au cas par cas : la question majeure est l’analyse des bénéfices et des risques qui guidera la stratégie à mettre en œuvre pour pallier au mieux les effets secondaires, car ces effets peuvent avoir de lourdes conséquences dans le temps et la qualité de vie », déclare le Dr Alexandre Christodoulou, psychiatre, Chef de Pôle 75G05 à USI. Hôpital Henri Ey, GPS Perray Vaucluse. Page N° 211 - mars 2016 Actualités UNAFAM 92 Actualités UNAFAM 92 Mars 2015 -Page N°8 2 TABLEAU 1* Ils font peu d’exercice physique. Enfin, les effets secondaires des psychotropes influencent et/ou aggravent certains facteurs : obésité, anomalies métaboliques. L’accès aux soins RSM = Risque de Surmortalité, c’est à dire avant l’âge de 65 ans. « Hors le suicide, sur un suivi de 11 ans et toutes causes confondues, le risque de décès prématuré est multiplié par 3,6 pour les hommes et par 4,3 pour les femmes. » TABLEAU 2 « Les pathologies somatiques sont à la fois plus fréquentes chez les sujets souffrant d’une schizophrénie, et sous-diagnostiquées, sousdépistées et donc sous-traitées. Ex : parmi les patients où on a dépisté un diabète, 30% ne sont pas traités; pour les dyslipidémies (cholestérol, triglycérides…), ils sont 88% à ne pas être traités.; quant à l’hypertension artérielle, 62% ne sont pas traités. » *TABLEAUX 1 & 2 Source : présentation Dr Frédéric Limosin, psychiatre-chercheur et professeur à l’Hôpital Corenton Celton – Paris Descartes. DVD Colloque « Que sait-on aujourd’hui sur la Schizophrénie ? » Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, avril 2013. Les facteurs de risque Cette augmentation de la mortalité et de la morbidité a de multiples causes, dont certaines liées à la maladie elle-même. En effet, les personnes souffrant de maladies psychiques présentent des troubles cognitifs qui les empêchent de percevoir correctement leur état de santé, d’évaluer leurs besoins ou les priorités, selon le Dr Saravane. Il identifie chez ces patients (surtout les patients souffrant d’une schizophrénie) plusieurs facteurs de risque : Ils vivent souvent dans un environnement défavorable et des conditions socio-économiques précaires. Ils présentent des conduites addictives : prévalence de l’abus et de la dépendance à l’alcool, aux drogues. Le tabagisme est aussi plus fréquent qu’en population générale. Ils sont fréquemment en surcharge pondérale. Leurs choix alimentaires portent en effet sur des aliments à forte densité énergétique (glucides, lipides) et pauvres en micronutriments (fibres, vitamines). Par ailleurs, l’utilisation importante de sel favorise l’hypertension artérielle. Ce régime favorise la prise de poids et les anomalies lipidiques. N° 11 - mars 2016 Actualités UNAFAM 92 Ainsi exposés à certains facteurs de risque, les patients souffrant de pathologies psychiatriques rencontrent en plus des difficultés d’accès aux soins : Du fait des troubles cognitifs liés à leur maladie, de leurs discordance, de leur repli sur soi, de leur symptomatologie délirante, ces patients éprouvent parfois des difficultés à prendre soin d’eux. A cela s’ajoute un déficit motivationnel pour mettre en place une bonne hygiène de vie. Pour ces malades, se rendre à une consultation, sortir de chez soi, se débrouiller dans les transports, « supporter » la salle d’attente d’un médecin, restent des situations compliquées. Le simple suivi régulier fait souvent défaut, par absence de médecin généraliste référent. Ces patients ont en effet du mal à expliquer leurs symptômes au médecin qui a donc des difficultés à établir un diagnostic. Le praticien doit pouvoir leur consacrer plus de temps, tenir compte de leur anxiété ou de leurs difficultés de compréhension aggravées par de fréquents troubles de la mémorisation : « Qu’a dit le médecin ? Qu’est-ce qui est vraiment prioritaire dans mon traitement ? » On constate souvent par ailleurs un défaut d’identification de symptômes. Ces patients présentent ainsi une grande tolérance à la douleur (…) la perception au niveau cortical est altérée. Certaines pathologies peuvent de ce fait passer inaperçues et mettre en jeu le pronostic vital (infarctus du myocarde par exemple). La stigmatisation de ces patients par les soignants reste forte. Un patient schizophrène qui arrive aux urgences, même adressé par un psychiatre, sera souvent insuffisamment pris en charge et des examens nécessaires ne seront pas toujours effectués. Sur ce registre, les préjugés des soignants sur la moindre compliance de ces patients à des traitements agressifs persistent. Par exemple, décrocher un rendez-vous pour réaliser une coronarographie sur un patient psychotique présentant une maladie coronarienne est extrêmement difficile, on anticipe par ailleurs que la pose d’un stent est impossible car elle nécessite un traitement anticoagulant que le patient ne suivra pas... Une intégration sociale souvent parcellaire réduit généralement l’accès aux programmes de prévention et de dépistage. Du constat à la construction : un exemple de bonne pratique Ces facteurs combinés, aux effets parfois démultipliés, contribuent à des prises en charge retardées et/ou minimales qui constituent une perte de chance pour ces patients. Page 3 Dans l’interview accordé à « La Lettre de l’UNAFAM Paris », le Dr Guillard a parlé de son « combat » pour une nécessaire évolution des pratiques et d’un concept de médecine de liaison : le Psysom qu’il a entrepris de développer. La médecine de liaison, avec ses consultations adaptées aux malades psychiatriques tenant compte de leurs facteurs de risque, est au cœur du fonctionnement des équipes (les unités fonctionnelles de médecine) mises en place dans les 5 sites d’hospitalisation de Maison-Blanche. « Il y a dans notre prise en charge, une réflexion extrêmement précise de ce qui est très particulier chez le malade psychotique », souligne-t-il encore. « Nous avons mis en place un protocole qui comporte une évaluation initiale (clinique, biologique, électrocardiographique). Cette analyse doit conduire à une note de synthèse somatique, rédigée par le somaticien, intégrée automatiquement au dossier du patient. (…) Elle contient le plan de prévention personnalisé du patient qui définit les actions de prise en charge somatiques programmées et à réaliser. (…) Elle doit pouvoir être transférable au médecin traitant du patient pour permettre une amélioration du suivi. (…) Cette évaluation est répétée tous les 6 mois pour les patients en séjour prolongé et pour les autres quand leur durée de séjour excède 6 mois . Malheureusement, ce dispositif ne concerne que les patients hospitalisées, soit 20% seulement des usagers en santé mentale. » Le « combat » est donc loin d’être terminé puisqu’il reste à le généraliser à tous les patients en ambulatoire et à organiser un système de prise en charge adapté pour tous les malades hors de l’hôpital. Voici quelques pratiques (Psysom) (3) conçues pour faire face à ce grand défi : 1) Un module de formation spécifique (à visée somatique) à intégrer aux programmes d’éducation thérapeutique destinés aux équipes de psychiatrie, visant à permettre aux patients de mieux vivre avec leur maladie; 2) Un carnet de suivi somatique (« Bien vivre avec sa maladie. Devenez artisan de votre confort ») avec l’indication d’un contact médical en ville remis au malade sortant. On peut y lire : « Nous avons négocié pour vous, avec des confrères des Maisons, des Pôles et des Centres de Santé, un accueil privilégié auprès de médecins volontaires pour effectuer ces évaluations. » La personne quitte l’hôpital avec un outil qui devrait lui fournir des relais pour un suivi global de santé avec l’aide de son CMP. « Pour que cela marche, une rencontre est nécessaire avec les généralistes et centres de santé pour la mise sur pied d’un réseau de correspondants qui pratiqueraient l’évaluation telle qu’elle est définie. » Et il conclut : « Il ne faut pas oublier que le malade psychiatrique a un corps, un corps parfois plus malade que l’esprit, tel est le challenge à réussir pour le mieuxêtre du patient ». Eliane Collombet 1. Agenda de toutes les manifestations de la SISM 2016 sur le site de l’UNAFAM : www.unafam.org 2. Références bibliographiques : « Santé somatique en psychiatrie : une priorité » ; Dr D. SARAVANE; Revue Santé Mentale, N° 185, Février 2014 « Bousculer un train-train qui déraille » Dr M. Guillard; La Lettre de l’UNAFAM Paris; N° 86, Janv/Avril 2015 & Dossier « Présence du corps en psychiatrie » La Lettre de l’UNAFAM Paris; N° 88, Oct/Déc 2015. Avec nos remerciements à nos collègues parisiens qui ont bien voulu nous permettre la reproduction des extraits de leurs articles. Pour aller plus loin : 3. Recueil de bonnes pratiques Unafam : http://www.unafam.org/ Recueil-des-bonnes-pratiques-de.html Site ANP3SM : http://www.anp3sm.com/ Groupe de travail UNAFAM 92 sur les personnes vivant « sans domicile fixe » En France les personnes sans domicile fixe avoisineraient 141 500, dont 33% minimum sont en souffrance psychique, comme l’a montré le rapport SAMENTA 2009 du SAMU Social. Ces personnes ne sont pas toutes sans abri, certaines sont en squat, d’autres sous tente voire en camping ou dans des Centres d’Hébergement d’Urgence (CHU) ou des Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS). En 2015, l’UNAFAM 92 a coordonné un groupe de travail rassemblant des représentants de CHRS, CHU, ainsi que des CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) et CAARUD (Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des risques pour Usages de Drogues) en présence de la DRIHL (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement) et du SIAO (Service Intégré Accueil/Orientation). Les travaux de ce groupe ont permis les constats suivants : A) Les freins à l’accès aux soins de cette population sont liés à : la fin de l’accès aux droits : CMU-C (Couverture Maladie Universelle – Complémentaire) et ACS (Aide au paiement d’une Complémentaire Santé) ; et plus particulièrement pour les troubles psychiques, au déni de la maladie, à l’auto-exclusion, au refus et/ou à la rupture de soins ; N° 11 - mars 2016 Actualités UNAFAM 92 B) Cette exclusion aggrave et retarde le soin des pathologies somatiques d’ordres divers ; C) Les conséquences du renoncement aux soins sont généralement l’automédication hors contrôle sanitaire et la planification des soins pour échelonner les paiements ; D) La perte de revenus n’est pas la seule explication pour cette situation d’errance : des ruptures familiales et/ou professionnelles, comme le manque de guidance de la part des professionnels suite au cloisonnement entre les services médicaux et médico-sociaux, participent à cette situation. Enfin, cette étude a mis en évidence le besoin de formation/ sensibilisation des travailleurs sociaux aux pathologies rencontrées et de partenariat entre acteurs du social et du sanitaire : deux questions de fond sur lesquelles les pouvoirs publics doivent porter leurs efforts. De fait, il faut retenir que l’accueil de toute personne à la rue n’est pas inconditionnel – le 115 ne répond pas à 1 personne sur 2 et l’hébergement d’insertion pour le 92 ne propose qu’une place pour 6 demandes. Un accueil a minima permettrait de respecter le principe de non-abandon : accueillir des personnes en manque de projet avec leurs problématiques et sans limitation de durée. Bruno Voyer Page 4 VIVRE EN VILLE : un film de Cécile PHILIPPIN Produit par « Les films sur le Palier » sur une initiative et avec le soutien de l’association VIVRE EN VILLE « A l'écoute des témoignages singuliers d'une quinzaine de personnes soignées en psychiatrie, le film "Vivre en ville" dessine un état des lieux, intime et concret, du soin hors de l'hôpital et des enjeux du vivre ensemble.». C’est ainsi que Cécile Philippin, la réalisatrice, présente ce documentaire de 25 min réalisé avec l’association « Vivre en Ville ». Quelque(s) mot(s) d’abord sur cette association trentenaire, dont le siège est à Nogentsur-Marne, qui regroupe des patients, des soignants et des tiers : rattachée au deuxième secteur du Centre Hospitalier « Les Murets » à la Queue-en-Brie dans le Val-de-Marne (94), l’association a pour objectif d’aider à la réinsertion des personnes pour qui la souffrance psychique a été un facteur d’exclusion. En choisissant ce thème éminemment présent dans la concrétisation d’un parcours de vie digne et réussi malgré les atteintes plus ou moins handicapantes d’une maladie psychique, Cécile Philippin continue de creuser un sillon pour faire émerger un « vivre ensemble » possible, loin des clichés, des peurs inavouées, du rejet de la différence …ou même de la plus totale indifférence à l’autre. personnes concernées par des troubles psychiques seront toujours plus ou moins hypothétiques. C’est pourquoi au travers de ses documentaires sur la santé mentale, le propos de la réalisatrice vise à changer le regard de la société pour la rendre enfin et réellement plus inclusive. Ainsi que le remarque une participante : «…il (le film) donne la parole à des personnes qui l'ont peu, qui se livrent avec beaucoup de sensibilité et de pudeur, sans larmoiement, et je pense que cela touche le spectateur. ». Les prochaines Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) devraient permettre de présenter ce documentaire à un large public. Pour commander le DVD ou retrouver les dates des prochaines rencontres, débats et projections sur le site web dédié au film : vivreenville.surlepalier.com Après avoir donné la parole à sa sœur Irène (cf. « Les voix de ma sœur », réalisé en 2012), Cécile Philippin donne la parole à une quinzaine de personnes leur permettant d’apporter à leur tour un témoignage fort sur leurs vécus et leurs attentes. Voici sa réponse à la question sur la vocation de ce film : « ... je crois que le film a toute vocation à combattre les sentiments d'exclusion ou d'isolement que peuvent ressentir les personnes en souffrance psychique et leurs proches. J'imagine aussi que ces témoignages pourraient être utiles aux soignants qui n'ont pas forcément accès à une parole aussi directe de la part de leurs patients. Mais la principale vocation du film, à mon avis, est de servir de support pour des débats plus larges sur ces sujets. Je pense depuis longtemps que ces questions ne concernent pas uniquement les personnes qui reçoivent des soins en psychiatrie, ou leurs proches, ou leurs soignants ; elles concernent en réalité une grande partie de notre population : les enseignants, les élus, les voisins, le commerçant du coin, le chauffeur du bus... ». En quelques phrases l’essentiel est dit : sans l’implication de la société dans son ensemble, l’acceptation et l’inclusion des N° 11 - mars 2016 Actualités UNAFAM 92 Michèle Drioux Page 5 BRÈVES Le Collège de Psychiatrie Publique de l’Adolescent des Hauts de Seine (CPPA 92) a organisé le 22 janvier dernier au Château d’Asnières, le Colloque : « CLINIQUE DES PASSAGES : DE L’ADOLESCENCE A L’AGE ADULTE ». Partagée en 4 ateliers thématiques, cette journée proposait des temps de réflexion et de discussion sur les difficultés rencontrées par le collectif professionnel face aux paradoxes des conduites adolescentes et face aux difficultés à travailler ensemble telle l’hétérogénéité des équipes. L’importance et l’actualité de ces interrogations ont été confirmées par le grand nombre de professionnels venus participer aux échanges autour des thèmes suivants : 1. La question de l’urgence : Anne Perret, psychiatre Dispositif Adolescent de l’hôpital Louis Mourier (Colombes) et Patrice le Neveu, chef de service territorial de l’ASE (Aide sociale à l’enfance) 92 (Stase 2); 2. Entre adolescence et âge adulte, des professionnels empêchés : Hélène Huynh, pédopsychiatre à l’UATA (Unité d’Accueil et de Soins pour Adolescents), EPS Roger Prévot (Asnières) et Fatma Boukada, chargée de prévention ASE 92 (Stase 3); 3. La place des familles : Eliane Collombet, psychologue (UNAFAM 92) et Laurent James, psychiatre à l’Unité de Consultation Familiale (Boulogne); 4. Le travail des partenaires : la clinique « des petits signes » : Liliane Durocher, responsable Espace Santé Jeunes (Neuilly-sur-Seine), trésorière MDA 92 et François Deschamps, psychiatre responsable de l’Unité d’Hospitalisation pour Adolescents EPS Erasme (Antony). A la fin de la journée, un temps de conclusion générale et un « résumé des propositions » a été présenté par : Jacqueline Augendre, pédopsychiatre EPS Erasme, Bernadette Rancher, psychologue CMP EPS Roger Prévot (Asnières), et Anne Perret, psychiatre Dispositif Adolescent de l’hôpital Louis Mourier (Colombes). Ce travail de synthèse fera l’objet d’un communiqué que nous aurons le plaisir de vous présenter dans un prochain numéro. Bravo à tous les organisateurs pour la réussite de cette journée! Eliane Collombet VU, LU POUR VOUS Rubrique ouverte à tous ceux qui désirent partager ou conseiller la lecture d’un livre, le critiquer, résumer un film ou recommander une exposition. Votre participation est vivement encouragée ! Ces deux ouvrages présentent un point de vue croisé (récit de vécu et analyse scientifique) sur le Hikikomori — un phénomène en développement touchant particulièrement les préados, ados et jeunes adultes. Les Hikikomori sont ces adolescents et jeunes adultes en retrait social, reclus volontaires à domicile pendant des mois ou des années et pour lesquels le monde virtuel tend à éliminer le monde réel (scolarité, formation, insertion professionnelle et sociale) jusqu’à la mise en danger physique et mentale/ psychique. « Je suis un Hikikomori » de Florence AUBRY ; édit. Mijade-zone J ; 2010 - 6€50 Sous forme d’un récit, l’auteur décoda l’évolution du comportement d’Hugo (14 ans) par des constats successifs éclairés par des flashes-back qui témoignent de la réflexion d’Hugo sur lui-même : analyse de sa souffrance sur la base d’éléments d’ordre physique, familial, environnemental, scolaire et relationnel jusqu’au clash déclencheur du retrait puis de l’élément qui le conduit au soin. L’opposition lumière/ombre et son interprétation subjective par Hugo est particulièrement originale et significative de ces troubles « Hikikomori, ces adolescents en retrait » Collectif CERMES 3 de M.FANSTEN, sociologue, maître de conférence; C.FIGUEIREDO, anthropologue, maître de conférence toutes deux à U. Paris Descartes; N.VELLUT, psychanalyste-psychologue CNRS, N.PIONNIERDAX, Chef de service de psychiatrie infanto-juvénile à Hôp. Erasme; édit. A.Colin 2014 - 21€90 Points de vue de professionnels sur ces comportements émergents dans nos sociétés, souvent à l’origine de marginalisation / déscolarisation remettant en question l’avenir de la personne concernée et de son entourage ; ils sont parfois annonciateurs de troubles psychiques beaucoup plus graves requérant une évaluation spécialisée. Cette problématique a fait aussi l’objet d’une recherche abondante et diverse (cf bibliographie disponible sur le site de l’UNAFAM 92), dont la mise en scène de « HIKIKOMORI, le refuge » par J. MATHIEU au Théâtre de la Ville - le Montfort théâtre. Michèle Barreau « La maladie de l’adolescence est de ne pas savoir ce que l’on veut et de le vouloir cependant à tout prix . » Philippe Sollers N° 11 - mars 2016 Actualités UNAFAM 92 Page 6 Agenda UNAFAM 92 - Mars / Septembre 2016 RÉUNIONS d’INFORMATIONS ouvertes à tous — UNAFAM 92 Les réunions * d’Asnières Chaque 3e jeudi du mois de 14h30 à 17h Au centre Administratif 16, Place de l’Hôtel de Ville - Salle 3 - Asnières Les jeudis - 17 mars , 21 avril, 19 mai, 16 juin et 15 septembre * Réunions conviviales ou d’information avec la présence d’un intervenant selon disponibilité des professionnels invités. Les réunions conviviales de Saint-Cloud Chaque 1er samedi du mois de 14h30 à 17h A la Maison de l’Amitié 18, rue des Ecoles - Saint-Cloud Les samedis - 5 mars, 2 avril, 7 mai, 4 juin, et 3 septembre Les réunions conviviales de Fontenay-aux-Roses Chaque 3e samedi du mois de 14h30 à 17h Au local du Club des Anciens 11/ 13 rue Jean Jaurès - Fontenay-aux-Roses Les samedis - 19 mars, 16 avril, 21 mai, 18 juin et 17 septembre L’Escapade (café-rencontre) à Suresnes Les lundis - Chaque 1er lundi du mois à partir de de 14h 7 mars, 4 avril, 2 mai, 6 juin et 5 septembre LES ATELIERS D’ENTRAIDE « PROSPECT FAMILLE » Programme européen conçu par des familles pour des familles. Il est composé de 10 modules de 2h répartis en général sur deux week-ends. Prochains ateliers en Ile-de-France : St Nom la Bretèche (78) : les 12, 13 et 19 mars 2016 Créteil (94) : les 25, 26 mars et 2 avril 2016 Melun (77) : les 2, 9 et 16 avril 2016 Informations/inscriptions : [email protected] / Tél : 01.39.54.17.12 Informations/inscriptions : [email protected] / Tél : 01.41.78.36.90 Informations/inscriptions : [email protected] / Tél : 01 64 39 35 92 GROUPES de PAROLE - UNAFAM 92 : animés par une psychologue Antenne Nord Inscriptions ouvertes (groupe à constituer) Siège UNAFAM 92 4 rue Foch–BOIS COLOMBES Antenne Centre 1er mardi du mois 18h30 à 20h30 Maison de l’Amitié de Saint Cloud 18 rue des Ecoles – SAINT CLOUD Antenne Sud 2e jeudi du mois 18h15 à 20h15 Club des Anciens 11/ 13 rue Jean-Jaurès – FONTENAY-aux-ROSES (Constitution liste d’attente pour 2ème groupe) ESPACE OUVERT « FRÈRES & SŒURS » (Ouvert à toute Ile-de-France) Espace ouvert Frères et Sœurs Unafam Paris (75) : au 101 avenue de Clichy, 75017 PARIS un samedi par mois de 15h à 17h, Renseignements et inscriptions UNAFAM 75 : 01.45.20.63.13 ou [email protected] Espace ouvert Frères et Sœurs Unafam Val-de-Marne (94) : au 9, rue Viet - CRETEIL de 15h à 17h Renseignements et inscriptions UNAFAM 94 : 01.41.78.36.90 ou [email protected] GROUPES : CONJOINTS & « FILS & FILLE de... » (Ouverts à toute Ile-de-France) Groupe Conjoints : Rencontres thématiques destinées aux personnes dont le conjoint, l’ami souffre de troubles psychiques. Le samedi - 19 mars - 14h30/17h : « Comment proposer une participation à l’hygiène quotidienne et à l’aspect vestimentaire?» Le samedi - 28 mai - 9h30/12h : « Que faire des souvenirs de la période où la maladie n’était pas apparue ? » Groupe « Fils & Fille de ... » : Rencontres destinées aux personnes qui ont un parent qui souffre de troubles psychiques. Les samedis - 9 avril, 28 mai - 14h30 à 17h. Animées par le Dr Van AMERONGEN, psychiatre, bénévole à l’Unafam, et un bénévole de l’Unafam des Yvelines (78). A la Maison des Associations, 9 route de Saint Germain 78860 Saint Nom La Bretèche. Contact : Philippe Delaplanche : 01 34 62 86 99 / [email protected] N° 911- Septembre - mars 2016 2015 Actualités Actualités UNAFAM UNAFAM 92 Page Page77 GROUPE « GRANDS PARENTS » Ile-de-France Rencontres (réunions thématiques) pour les grands parents (vous avez des petits-enfants dont un ou deux parents sont atteints de troubles psychiques). A l’UNAFAM délégation de Paris – 101 av de Clichy 75017 PARIS - Renseignements : 01 45 20 63 13 – entrée libre Jeudi 24 mars 2016 (de 14h à 16h) : « Relation de l’enfant avec la personne malade, et (ou) le tuteur légal. » Jeudi 9 juin 2016 (de 14h à 16h) : Le thème sera choisi et communiqué ultérieurement. Au Café des Parents de l’EPE– 162, Boulevard Voltaire 75011 PARIS. Animé par une psychologue et un juriste. Participation 5€. S’inscrire par téléphone : 01.44.93.44.84 (www.epe-idf-accueil.com) Jeudi 10 mars 2016 (10h30 à 12h30) : « De quels sujets pouvons-nous parler avec nos petits-enfants sans empiéter sur le rôle de leurs parents ? » Mardi 12 avril 2016 (19h-21h) : « Notre souci du risque de vulnérabilité à des troubles psychiques pour nos petits-enfants. Que faire ? » - Conférence-débat animée par Dr M.N. Vacheron, psychiatre adulte, Centre hospitalier Sainte-Anne - Secteur 13, co-fondatrice de la CICO et Dr R. Dugravier, psychiatre infanto-juvénile, Centre de Psychopathologie périnatale Boulevard Brune, IPP—CHSA. Jeudi 12 mai 2016 (10h30 à 12h30) : « Notre place face aux liens entre l’enfant malade psychique devenu adulte (et devenu parent) et ses frères et sœurs ainsi que ses neveux/nièces. » Jeudi 23 juin 2016 (10h30 à 12h30) : « Partager nos coups de cœur : jeux, livres, activités, comptines et chansons, pour les vacances avec nos petits-enfants. » CONFÉRENCES / EXPOSITIONS Conférence de l’UNAFAM PARIS - Hôpital Sainte Anne - amphithéâtre Morel - 1 rue Cabanis - 75014 - métro : Glacière De 18h à 20h - Entrée libre Renseignements UNAFAM PARIS : 01.45.20.63.13 Mardi 19 avril 2016 (18h-20h) : « Centre expert (Créteil) : que nous apporte t-il ? » par le Dr Guillaume FOND. Conférences Clinique du Château de Garches* : présentées par l'équipe des médecins de la clinique 11 bis rue de la Porte Jaune – Garches Salle de Projection - Renseignements : 01.47.95.64.02 Mercredi 9 mars 2016 : « Le sommeil et sa pathologie » - Dr Sylvie ROYANT PAROLA Mardi 12 avril 2016 : « Sommes nous tous bipolaires » - Dr Michael BARDE Mercredi 17 mai 2016 : « Rôle et place des représentants et des Associations des Usagers » - Denis MAIER, ARGOS, Jean-Louis LE PICARD et UNAFAM Mercredi 22 juin 2016 : « État de la recherche et des nouveaux traitements dans les troubles bipolaires » - Dr Michael BARDE Séminaire Secteur de psychiatrie d’Asnières-sur-Seine - Centre administratif et social - 16 place de l’Hôtel de Ville 92600 Asnières-sur-Seine - les Mardis de 10h à 12h30 Inscription obligatoire et gratuite : Tél. 01 41 32 24 35 - [email protected] Mardi 22 mars 2016 : André MEYNARD - Psychanalyste - Intervention autour de son livre « Quand les mains prennent la parole », débat animé par Bernadette RANCHER Mardi 22 mai 2016 : « Les Psy-causent » - collectif infirmiers, du collectif au singulier, histoire de dire et de transmettre, débat animé par Benjamin ROYER Mardi 28 juin 2016 : TOLTEM - Psychologue et Slameur - « Écrire : prendre soin du langage et dire autrement », débat animé par Benjamin ROYER Cycle de Conférences ARGOS 2001 - Au FIAP - 30 rue Cabanis - 75014 - Paris - métro : Glacière à 20h - Entrée libre Informations et conseils destinés aux patients souffrant de troubles de Bi-polaires ou unipolaires Jeudi 24 mars 2016 : « Bipolarités et schizophrénies : actualités diagnostiques, étiologiques et thérapeutiques» - débat animé par le Dr Guillaume FOND Jeudi 28 avril 2016 : « Optimiser la prise en charge des patients bipolaire avec la méditation mindfulness » - débat animé par le Dr Christian Gay. Jeudi 23 juin 2016 : « L’hyper réactivité émotionnelle dans le TB : comment moins en souffrir et en faire un atout », débat animé par le Dr François Chauchot, psychiatre Hôpital Sainte-Anne Mental Désordre : Du 5 avril au 28 août 2016 Mais que sont exactement les maladies psychiques? Comment les définir? Quels en sont les symptômes, les conséquences sur la vie de tous les jours? Telles sont les questions abordées à l’exposition Mental désordre. La cité des sciences et de l'industrie - 30 avenue Corentin Cariou 75019 Paris Métro : ligne 7, station Porte de la Villette. Comité de Rédaction : M ichèle Barreau, Eliane Collombet, Danièle Comparin, M ichèle Drioux, Dominique Gayet, Michel Girard et Michèle Millard Page Page N°8 811 - mars 2016 Actualités UNAFAM 92 Actualités2015 UNAFAM Actualités UNAFAM 92 Septembre Page - N°992 8