dossier “special trail” hydratation liberté bien-être air - Sport-up
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29/04/08 16:39 Page 1 6 N° M A G A Z I N E L E G R A T U I T D U R U N N I N G MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 FRACTIONNÉ TRAIL HYDRATATION RESPIRATION LIBERTÉ CŒUR ACCÉLÉRATION COURSE BIEN-ÊTRE PRÉPARATION DOSSIER AIR NATURE ENTRAÎNEMENT RUNNER RYTHME ÉTIREMENTS RÉCUPÉRATION Photo : Salomon MARCHE “SPECIAL TRAIL” A la découverte de la course nature : Tous les conseils pour vous laisser « entrailer » 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:39 Page 2 THE 1062 SÉRIE PERFORMANCE LA TECHNOLOGIE RÉVOLUTIONNE L’AMORTI Carte RETROUVEZ TOUTES LES INFORMATIONS SUR LA GAMME NBX PERFORMANCE ET SUR L’AMORTI ABZORB SUR WWW.NEWBALANCE.COM 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:39 Page 3 Edito Tous les goûts sont dans la nature Elle est pas belle cette nature ? Goûtez-moi ça ! Elle est verte, elle est fraîche, ça donne envie d’en avaler des kilomètres… Ça tombe bien, tout est mis en œuvre pour vous inciter à aller gambader dans les grands espaces. Les courses nature se multiplient en France (on en compte près de 1000, contre 5 500 sur route) ; les organisateurs se creusent les méninges pour vous concocter des parcours grand format ; les équipementiers vous créent des chaussures adaptées ; les collectivités et les pouvoir publics accompagnent le mouvement en délivrant autorisations et subventions. Pour certaines régions, les courses nature représentent même un ballon d’oxygène sur le plan économique. Le phénomène est en marche, qui pousse les runners sur des sentiers de plus en plus battus… Alors pourquoi se priver ? Vous pouvez passer au vert et goûter aux joies de la course grandeur nature. Qui sont légion… et pas si éloignées de celles de la course sur route, finalement. Si proche et si différente à la fois de par son cadre, son environnement, l’équipement et la préparation qu’elle nécessite. Mais le bonheur de courir reste le même. Donc, ne comptez pas sur nous pour les opposer. Si l’objectif n’est pas la performance, vous pouvez concilier les deux ! Passer de l’une à l’autre sans problème, en prenant toujours soin de vous préparer et de vous équiper de façon adéquate. Elles peuvent même être complémentaires, à la fois physiquement et psychologiquement en vous permettant d’alterner les sensations, de varier les plaisirs. Et ce en toute saison car la course verte peut aussi être blanche en hiver. Chacun peut avoir ses préférences. Mais vous avez tout à gagner à pratiquer les deux Alors, pourquoi choisir ? Alors, route ou trail ? Les deux mon général ! Patrice NAOUR Somm’ N° 6 : MAI-JUIN 2008 C DANS L’R L’ACTUALITÉ DU RUNNING INTERVIEWS FRANÇOIS-XAVIER DE CHATEAUFORT MARCO OLMO VITRINE LES NOUVEAUTÉS TRAIL R, le gratuit du running, est disponible dans le réseau des magasins Endurance Shop dont vous trouverez la liste en page 24 et sur www.enduranceshop.com. R est également distribué sur un certain nombre d’événements, courses ou meetings. Pour en connaître la liste, vous pouvez nous contacter par mail. Il vous est aussi possible de commander les différents numéros. Pour connaître les conditions d’expédition, veuillez prendre contact par mail à l’adresse suivante : [email protected]. 16 46 25 LES COURSES LES COURANTS DE LA LIBERTÉ 34 36 37 38 39 40 43 45 LE MARATHON DU FUTUROSCOPE LA CORRIDA DE LANGUEUX COURIR A CLERMONT LES COURSES DE STRASBOURG LES GENDARMES ET LES VOLEURS LES CRETES D’ESPELETTE LA TRANSBAIE DOSSIER TRAIL À LA DÉCOUVERTE DE LA COURSE NATURE M A G A Z I N E OÙ TROUVER R ? pages 4 à 10 le gratuit du running Edité par Sports & Médias+ sarl au capital de 1000 € Directeur de la publication : Patrice Naour Principaux associés : Patrice Naour, Bruno Boukobza Rédaction Directeur de la rédaction : Patrice Naour - 06 83 85 33 82 Siège social : 28, rue Heloïse-Isabelle Michaud 92230 Gennevilliers Ont collaboré à ce numéro : Christophe Atry, Alexandra Barria-Marcoux, Mougnir Boumedjane, Christelle Destombes, Virginie Mahé, Alexandre Milon, Laurent Vicente Rédaction : 47 bis, rue Boileau – 75016 Paris Tél. : 01 40 50 00 34 Fax : 01 42 24 32 60 Mail : [email protected] Toute reproduction, même partielle, est interdite sans autorisation écrite préalable de l’éditeur. 18 Maquette Réalisation : Didier “des.signes” Sordon Création : Julien Hiairrassary Publicité Médias & Supports Louis Rousset - 01 53 21 22 38 [email protected] 146, rue du Faubourg Poissonnière 75010 Paris Administration Marketing / Communication : Bruno Boukobza - 06 88 84 73 98 Logistique courses : Marc Guidi Fabrication : GCI Graphic - 01 34 89 91 02 Impression : Corlet Roto - France Dépôt légal à parution, ISSN 1957 - 6781 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:39 Page 4 C dans l’R M E C E N A T C H I R U R G I E C A R D I A Q U E CALENDRIER >> JUIN 2008 1er juin Trail des Gorges de l’Ardèche (07 - St-Martin-d’Ard.) Trail Napoléon (2a - Ajaccio) 21e Montée des 4000 Marches à Valleraugue (30) Trail du Pic Saint-Michel (38 - Lans-en-Vercors) La Grimpéee du Ruisseau (74 - Sallanches) 7 juin Trail du Mene Bre (22 - Louargat) 8 juin L’Envolée des Balcons (26 - Piegros-la-Clastre) 14 juin Corrida de Langueux (22) 15 juin Trail des Bosses (39 - Champagnole) 21 juin Thou-Night - Le Trail de la Nuit la Plus Courte (69 - Saint-Romain-au-Mont-d’Or) 22 juin Course nature au Pays de l’Arbresle (69) 28 juin Trail du Piémont pyrénéen audois (11 - Quillan) Cross du Mont-Blanc (74 - Chamonix) Verdon Canyon Challenge (83 - Aiguines) 29 juin Trail de l’Ardèche Méridionale (07 - Saint-Montan) Les Trails du Brezeme (26 - Allex) Retrouvez toutes ces courses sur www.sport-up.fr le site de l’inscription en ligne 4 Personnalités au grand cœur Pour la 5 année consécutive, le marathon de Paris a été l’occasion d’une grande opération de générosité et de solidarité au profit de l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. Cette année, près de 1000 coureurs amateurs ont participé à l’épreuve en portant les couleurs de l’association quoi permet à des enfants issus de pays pauvres de venir se faire opérer du cœur en France. Parmi ces coureurs, il y avait comme chaque année des personnalités qui ont accompagné les marathoniens le plus longtemps possible, certains bouclant la distance. Dans leur rang on a vu des sportifs comme e C O U R S E Pascal Gentil ou Roxana Maracineanu, des animateurs télé comme Fabienne Amiach et Pierre Lacombe ou encore Sylvie Tellier, ancienne Miss France, Adeline Blondieau, Clémence Castel et Cynthia Compain. Grâce à eux et aux partenaires du Marathon de Paris comme Reebok, La Caisse d’Epargne et ASO l’organisateur qui ont également fait des dons, quatre enfants souffrant de malformation cardiaque pourront être opérés en France. Bravo à tous, www.mecenat-cardiaque.org www.coureursducoeur.com D U C Œ U R Lomu soutient le don d’organes L’ancienne star du rugby néo-zélandais a séjourné à Paris début avril pour sensibiliser notre pays au don d’organes. En effet, depuis la greffe d’un rien dont il a bénéficié Jonah Lomu est un ambassadeur de cette cause. Le rugbyman aux 63 sélections chez les All Blacks était aussi le parrain de l’équipe du laboratoire Roche, en pointe sur ce secteur de la greffe, qui a participé à la Course du Cœur organisée par l’association Transforme. Cette épreuve courue en relais, relie Paris à Courchevel en quatre jours et quatre nuits et se donne pour mission de sensibiliser les Français à cette cause fondamentale qu’est le don d’organes, de nombreux patients étant en attente d’un rein, d’un foie ou d’un cœur pour une greffe. www.trans-forme.org Photo : DR 1er mai Vignes et Châteaux (46 - Douelle) La Satho Verte (69 - Sathonay-Camp) 3-4 mai Landes et Bruyères (22 - Erquy) 4 mai 6e Ascension du Col de Vence (06) Trail des Forts du Grand Besançon (25) Nivolet-Revard (73 - Voglans) 8 mai Trail des Eaux-Vives (13 - Marseille) 5e Trail du Pont du Gard à Ledenon (30) 11 mai 24e Montée Internationale du Poupet (39 - Salins-lesBains) Trail du Salève (74 - Beaumont) Trail de Mamirolle (25) Trail la Cercottoise (45 - Cercottes) Eco Trail du Grand Site (71 - Davaye) La Forestière de Saint-Léger-en-Yvelines (78) 25 mai Trail des Ocres (84 - Mormoiron) 31 mai 2e Trail des Garennes (62 - Sainte-Cécile) Photo : DR >> MAI 2008 R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:39 Page 5 Points forts : Une chaussure légère, tonique et stable avec un excellent amorti. Usage : Entraînements rapides et compétitions toutes distances sur routes et chemins. Profil : Coureurs universels et pronateurs de tous poids. www.mizuno.eu 29/04/08 16:39 Page 6 C dans l’R ASICS FEMINA RUNNING TOUR A votre tour, mesdames ! Photo : DR 804.2349-RevueR6 Au début du mois de mai, l’équipementier a donné le coup d’envoi du « Asics Femina Running Tour 2008 », une tournée d’information autour du bien-être et de la forme destinée aux femmes. Durant tout le mois de mai, un camion aux couleurs de l’événement sillonne 17 villes françaises pour aller à la rencontre de ces dames, et les informer sur la pratique de la course à pied, du sport et de la santé. Un coach sportif, un podologue, un professeur de fitness et des diététiciennes délivrent des conseils personnalisés aux partici- pantes réparties en petits groupes. Elles peuvent évidemment tester les chaussures de la marque. Les courageuses sont récompensées à l’issue de la séance puisque chaque participante se voit remettre un kit running comprenant un gym bag, un T-shirt, une clef USB avec les conseils du coach, une bouteille d’eau Contrex et une capsule Delo. Parce que pour vous aussi, mesdames, après l’effort, c’est vraiment le réconfort… www.asicsfeminarunningtour.fr Les dates de la tournée 5 mai : Bayonne 6 mai : Toulouse 7 mai : Montpellier 8 mai : Marseille 9 mai : Nice 12 mai : St-Etienne 13 et 14 mai : Lyon 15 mai : Annecy 16 mai : Dijon 19 mai : Metz 20 et 21 mai : Lille 22 et 23 mai : Paris 26 mai : Le Havre 27 mai : Brest 28 mai : Nantes 29 mai : Tours 30 mai : La Rochelle Endurance Shop poursuit son développement Après l’ouverture des magasins de Montpellier et Besançon au premier trimestre 2008, l’enseigne aux couleurs verte et noirs, partenaire de R Magazine, annonce son implantation dans les villes de Nîmes et de Grenoble à la rentrée prochaine avec des surfaces de 120 m2. Ce qui lui permettra d’atteindre le total de 23 points de vente. Sur sa lancée, d’autres ouvertures sont prévues d’ici la fin de l’année. Parallèlement, l’enseigne travaille sur son nouveau site Internet afin de permettre à tous les coureurs d’être en contact 24h/24h avec sa boutique. R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:39 Page 7 * ASICS RCS MONTPELLIER B 377 791 223 *un esprit sain dans un corps sain. de ocon ble c a t i r vé GEL, nt un tème naie s e y ais. v s e eau e jam res d v u u u q s o . s x ut n ieu hau hocs os c on to les c ion m v s s i s c s s u e e l v Et zp a pr n?A ente rtit l U ectio ress répa e O n E TP prot N AYA vous LAQU : K P t L T a édi EL E la GE imm DU G t est ION e T f I f S e L’ » SION E PO SOLE PRES VELL A U L O ETE R R E C -N EURE U S EILL « DI TTEN M E A E M R STE T UN POU U SY ITE E UVEA ABIL T O S N E US D OCS R PL FORT S CH POU CON N DE N O I U T UR ORP F PO ABS N E PH M E TALO OTRE T S ER V E DU - SY D S I I L U A RG ONN ON POU PERS ULSI I.G.S T P ’IMP E L C A N ACT - CO ’IMP DE L D E I P s.fr asic ASICS R l 08 df 1 28/02/08 15 09 34 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:39 Page 8 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 9 C dans l’R 17e SEMI INTERNATIONAL DE NICE M. le Maire mouille le maillot Près de 8000 participants ont pris part aux quatre Photo : J.-Y. Debreyne courses proposées dans le cadre du semi international de Nice. Parmi eux, Christian Estrosi, ancien ministre et nouveau maire de la ville, a bouclé le semi en 2 h 02’ 35’’. Une belle perf’, même si on est loin du vainqueur, le Kenyan Dennis Ndiso, qui a bouclé la distance au sprint en 1 h 00’ 54’’, établissant ainsi le nouveau record de l’épreuve devant son compatriote Robert Kipchumba (1h 00’ 57’’). Chez les femmes, c’est la Kenyane Atsede Abtamu qui remporte la victoire en 1 h 10’ 49’’ devant ses compatriotes Lydia Cheromei, (1 h 10’ 59’’) et Lydia Njeri (1 h 13’ 15’’). www.nicesemimarathon.com RENAISSANCE Le marathon des Grands Crus reprend la route L’association Sports Evénements Grands Crus a repris l’organisation du marathon, mis entre parenthèses en 2007. Ce nouveau millésime est annoncé pour le 4 octobre prochain au départ de Marsannay-la-Côté pour une boucle de 42,195 km dans le prestigieux vignoble de Bourgogne. L’équipe emmenée par Philippe Rémond pour le sportif et Fabrice Dubuisson s’appuie sur le club de l’agglomération dijonnaise, l’AC Talant, pour organiser un événement qui s’annonce comme un grand cru… www.marathondesgrandscrus.com CHALLENGE NATIONAL TRAIL C’est reparti pour huit tours ! Le Challenge National Trail Salomon-Endurance a Photo : JMK-Consult repris les pistes le 16 mars dernier à Rouffach dans le Haut-Rhin (photo). Au programme de cette 3e édition, huit trails dont la trilogie de la haute montagne : le Marathon du Mont-Blanc à Chamonix, la 6000 D à Maco-la Plagne et le Canigou dans les Pyrénnées. Le reste du Challenge comprend deux étapes en Bretagne (Guerlédan et Plouzané), une dans le Var (Signes), une en région parisienne, en vallée de Chevreuse et l’étape alsacienne donc. Pour suivre le Challenge toute la saison : rendezvous sur : salomonendurance.com R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 10 Parten’R L E S C O U R S E S A V E N I R 20 juillet - Marvejols-Mende (48) A SUIVRE… Eh bien, marchez maintenant ! Photo : DR Photo : DR N Il ne suffisait pas d’additionner les M dans le nom de la course, dans son profil avec ses deux montées qui forment un M presque parfait, ou encore dans le nom de son fondateur – n’est-ce pas M. Moulin ? – voilà que les organisateurs en remettent un en rajoutant une marche au programme ! Deux heures avant les coureurs, les marcheurs sont conviés à suivre le même parcours de 22,4 km. Une très belle façon de découvrir le parcours magnifique de cette classique dans la montagne lozérienne pour tous ceux qui n’osent pas se lancer en courant… Pour le reste, pas de changement : les deux villes de Marvejols et de Mende se mobilisent comme chaque année pour accueillir les participants dans une belle convivialité pour un week-end comme on les M… www.marvejols-mende.org Feriascapade de Dax La fête est annoncée ! Rendez-vous traditionnel pour marquer l’ouverture de la Feria de Dax, la course de la Feriascapade est annoncée cette année le 10 août. Le 10 du mois pour un 10 km dans la préfecture des Landes, avec une ambiance toujours aussi chaude. Plus de 2000 « festayres » (fêtards) comme on dit ici sont attendus comme chaque année pour un mise en jambes avant de participer aux fêtes de la ville les jours suivants. Pour ceux qui ne pourraient pas courir à Dax, sachez que de nombreuses ferias s’ouvrent par une course pédestre dans le Sud-Ouest. C’est le cas notamment à Bayonne, Soustons ou Mont-de-Marsan. http://feriascapade.free.fr Championnats de France de semi Est-il encore besoin de le présenter ? Tous les coureurs de France et Photo : DR 6 septembre / Marathon du Médoc / Pauillac (33) Que du bon ! Rendez-vous à Lyon le 21 septembre 10 13-14 septembre / Auray-Vannes (56) Sous le signe de la nouveauté Photo : DR C’est l’équipe du semi-marathon du Patrimoine à Lyon emmenée par Michel Pakoklou, qui a été choisie pour organiser cette année le Championnat de France de semi-marathon. Le parcours empruntera les allées du pParc de la Tête d’Or avant de sillonner le cœur historique de la ville pour une belle balade lyonnaise. C’est donc un semi-roulant mais très urbain qui attend les participants. La course est ouverte à tous et les amateurs pourront côtoyer les coureurs de l’élite. Sans doute loin derrière, mais l’essentiel, c’est de participer… http://www.runninglyon.com d’ailleurs savent que le premier week-end de septembre, c’est le Médoc. Après la plage et avant les vendanges, c’est la grande tournée de la rentrée sur le marathon le plus célèbre de France après celui de Paris grâce à son parcours classé à travers le vignoble. Au menu comme chaque année depuis 1984 : sport, santé, fête et convivialité. Attention, le nombre de dossards étant limité à 8 500, il faut s’inscrire au plus vite. Comme le dit Hubert Rocher, l’organisateur : « Un marathonien, ça se respecte et nous voulons accueillir tous les participants de la meilleure façon, du premier au dernier, pour que la fête soit inoubliable. Forcément, cela fait des déçus, mais c’est pour le bien de tous. » Car tout les participants le savent, au Médoc, on aime ses coureurs… www.marathonmedoc.com Ça bouge du côté d’Auray et de Vannes où Jean-Claude Le Boulicaut et son équipe innovent cette année en proposant un jogging de 10 km à allure libre dans les rues de la préfecture morbihannaise le samedi. Après la randonnée introduite il y a quelques années, c’est donc une nouvelle course qui est proposée aux participants. Ainsi, tous ceux qui ne se sentent pas semi-marathonien mais qui veulent participer à la fête peuvent le faire le samedi soir. Voilà quoi rajoute encore une ligne à un programme de sport et de fête déjà bien garni. Mais, tout le monde le dit quand on aime, on ne compte pas ! Et du côté de Vannes, la course, on aime avec un grand M comme Morbihan (« la petite mer » en breton), un département et son golfe qu’il faut découvrir en septembre, à l’arrière-saison. Alors pourquoi ne pas profiter d’Auray-Vannes pour y aller ? www.aurayvannes.com V n R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 R SCJM 0308-DD 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 11 JOUEZ et GAGNEZ votre lecteur MP3* La Nutrition est une Science et nous vous le prouvons ! Nous vous donnons rendez-vous sur MARATHON EXPO, STAND 126 - Allée C , un cadeau vous attend ! Energie Développement musculaire Performance Récupération Minceur Définition musculaire Contrôle du poids Détoxification Bien-être Anti-âge Santé - Beauté + Répondez aux questions ci-dessous JOUEZ ET GAGNEZ Votre Lecteur MP3* ! pour vous aider, allez sur www.scientec-nutrition.com U Quelle est l’aromatisation de L-CARNITINE 1200 ? Citron Orange Cola-light V Combien de capsules y a-t’il dans un flacon de BURN FAT®? 90 120 150 Question subsidiaire (si plusieurs gagnants): Estimez le nombre de participants au « jeu MP3 Mars-Avril » sur R Magazine ? Recevez gratuitement notre nouveau magazine Coupon réponse à retourner par courrier à : SCIENTEC NUTRITION « Jeu MP3 Mars-Avril - R Magazine » - Scientec Nutrition - BP 50238 - 06904 SOPHIA ANTIPOLIS Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax Email : : ........................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................................................................................ SCIENTEC NUTRITION est une marque déposée des Laboratoires INELDEA - www.ineldea.com Extrait du règlement : - 3. Le gagnant sera désigné au plus tard 4 semaines après la date de clôture du jeu parmi les personnes ayant répondu correctement aux deux questions posées. En cas de pluralité de bonnes réponses, le gagnant sera la personne dont la réponse à la question subsidiaire est la plus proche du nombre exact de participants. - 4. La durée de validité du « Jeu MP3 Mars-Avril - R Magazine » est fixée jusqu’au 30 avril 2008 cachet de la poste faisant foi. Le règlement complet peut être réclamé sur simple demande écrite à Scientec Nutrition « Jeu MP3 Mars-Avril - R Magazine » - BP 50238 - 06904 SOPHIA ANTIPOLIS - RCS 444 848 972 R SCJM 0308-DDOC.indd 0308-DDOC indd 1 R SCJM 0308 *Photo non contractuelle Code postal : 8/02/08 10:59:35 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 12 Avant-Première NICE-CANNES > La course de « Côte » Pour accompagner la naissance du 1er marathon des Alpes-Maritimes, R Magazine, qui sera distribué aux participants, vous présente le parcours en avant-première. Après les dix premiers km dans notre numéro 5, voici les km 10 à 20, entre Cagnes-sur-Mer et Antibes. Retrouvez le parcours en 3D sur le site de l’épreuve www.marathon06.com Le 1er marathon des Alpes-Maritimes suit un parcours prestigieux. Il s’élancera de la Promenade des Anglais à Nice pour finir sur la Croisette à Cannes, à quelques encablures du palais des Festivals. Un belle balade sur fond de Grand Bleu puisque vous longez la Méditerranée de bout en bout. CONTACT AZUR SPORT ORGANISATION 16, bd Pape Jean XXIII - 06300 Nice Tél : 04.93.26.19.88 www.marathon06.com Photo : DR Km 10 : Cros-de-Cagnes • le port. Après avoir laissé le port du Cros-de-Cagnes, qui fut le plus grand port de pêche des Alpes-Maritimes dans les années d’avant-guerre, vous vous dirigez vers l’hippodrome. Km 11,5 : 2e relais du Marathon Relais* * Le marathon Nice-Cannes propose aux entreprises, associations et collectivités qui le souhaitent de courir l’épreuve par équipe de 6 personnes, couvrant chacune une partie du parcours lors de relais, dont la distance varie entre 3,5 km pour le plus court à 11 km pour le plus long. Le Marathon Relais par équipe de 6 coureurs : • Relais 1 : de Nice à Saint-Laurent-du-Var : 8 km • Relais 2 : de Saint-Laurent-du-Var à Cagnes-sur-Mer : 3,5 km • Relais 3 : de Cagnes-sur-Mer à Villeneuve-Loubet : 4 km • Relais 4 : de Villeneuve-Loubet à Antibes : 6 km • Relais 5 : de Antibes à Golf Juan : 11 km • Relais 6 : de Golfe Juan à Cannes : 9,695 km Km 12 : Cagnes-sur-Mer. Le célèbre hippodrome de Cagnes-sur-Mer organise deux meetings par an (hiver et été) et touche toutes les disciplines du sport hippique. C’est surtout le meeting d’hiver qui fait la célébrité de l’hippodrome quand le monde des courses aime retrouver la douceur de la Côte d’Azur. C’est à cette période que s’y déroulent les courses les plus prestigieuses, aussi bien en trot qu’en plat. Le site s’étend sur 63 hectares et peut accueillir jusqu’à 11 000 spectateurs. Km 13 : Villeneuve-Loubet/Marina Baie des Anges. La majestueuse marina Baie des Anges de Villeneuve-Loubet impose sa silhouette singulière sur le littoral de la Côte d’Azur. Reconnue patrimoine architectural du XXe siècle, la marina est un véritable centre de villégiature bâti autour d’un port de plaisance. Km 15,5 : 3e relais du Marathon Relais* Km 18,5 : Antibes/Fort Carré. Vous rentrez dans la 2 ville du département. C’est la seule petite e difficulté du parcours. Le Fort Carré d’Antibes est un site d’exception situé sur la presqu’île Saint-Roch. Il est bâti sur un rocher culminant à 26 mètres au-dessus du niveau de la mer. Dans l’Antiquité, le site était un lieu de culte avec un temple romain dédié à Mercure. Km 20 : Antibes/musée Picasso. Fondé sur l’ancienne acropole de la ville grecque d’Antipolis, le château Grimaldi est occupé dès 1385 par une branche de la famille génoise des Grimaldi. En 1608, le roi Henri IV acquiert ce fief au profit de la couronne de France. Les Grimaldi s’installent au château de Cagnessur-Mer, et leur ancien château d’Antibes devient tour à tour la demeure du gouverneur du Roi, l’hôtel de ville et, plus tard, une caserne jusqu’en 1924. L’année suivante, la ville d’Antibes rachète l’édifice qui est devenu depuis un musée dont une partie est consacrée au célèbre peintre qui était citoyen d’honneur de la ville. Km 18,5 : Antibes/musée d’Archéologie. Fortification construite par Vauban à la fin du XVIIe siècle, le musée d’Archéologie rassemble les découvertes archéologiques, terrestres mais aussi sous-marines, permettant de retracer l’histoire d’Antibes pendant l’Antiquité. À ce stade, vous aurez accompli la moitié du chemin et ce qui vous attend est tout aussi intéressant… 12 R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 13 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 14 Photos : DR R Académie L E CO N S E I L Christelle Daunay La nouvelle recordwoman de France de marathon, qualifiée pour les prochains JO de Pékin, a accepté de délivrer quelques conseils aux filles de la R Académies et à celles qui rêvent de courir un marathon. Après avoir insisté sur l’importance de la motivation et du sérieux dans la préparation d’un marathon (R Magazine n°5), Christelle nous explique l’importance du débriefing d’après-course. « Nous faisons une analyse avec l’entraîneur après chaque course. Evidemment, nous sommes dans le haut niveau, mais je pense que tout le monde, quel que soit son niveau, peut avoir cette démarche. Cela prend un quart d’heure et peut permettre de progresser en vue de la course suivante. L’objectif est de bien analyser ce qui s’est passé pendant la course mais également avant afin de comprendre ce qui peut expliquer le bon résultat ou la contre-performance. Il faut les passer en revue car ils sont aussi déterminants : >> avez-vous ressenti de la fatigue et avezvous bien dormi la semaine d’avant ? >> comment étiez-vous à l’échauffement et au départ ? >> La course : comment avez-vous vécu les différentes parties ? Bien au début, moins bien à la fin ? Ou l’inverse ? Avez-vous eu du mal à finir ? >> Les ravitaillements : avez-vous bien supporté les aliments ? >> Avez-vous fini très fatigué ou plutôt frais ? Avez-vous récupéré normalement à l’arrivée ? C’est une analyse très utile qui vous donne des informations sur votre préparation et vous aide à mieux vous connaître et mieux appréhender la prochaine course. 14 Semi réussi ! L Après le week-end de sélection lors de la Prom’ Classic, la R Académie avait de nouveau rendez-vous le 20 avril à Nice, pour le semi cette fois-ci. Cette première étape sur la route du 1er marathon Nice-Cannes s’est bien déroulé pour les sept filles du team. E deuxième rassemblement de la R Académie a eu lieu lors du Semi International de Nice. Les sept « R Académiciennes » ont toutes terminé l’épreuve dans de bonnes conditions. Prochaine étape : la mise en place du suivi personnalisé afin de préparer le plan d’entraînement adapté qui sera mis en œuvre à partir de l’été en vue du premier marathon des Alpes-Maritimes, Nice-Cannes qui se déroulera le 9 novembre. Retrouvez toute l’actualité de la R Académie sur www.r-academie.com, le site de la course au féminin réalisé par R Magazine, pour elles. Valérie Betelli 1 h 55’ Roquefort-les-Pins (06) « Je suis très contente, ça s’est bien passé. Je passe sous les 2 heures ce qui était mon objectif et je me sens prête pour passer à la phase suivante. Cap sur le marathon ! » Nadine Bouget 1 h 48’ Ribecourt (60) « Sur le coup, j’étais un peu déçue par mon chrono, mais, avec un peu de recul, je suis assez fière de mon classement ! 1237e sur 3135, c’est pas mal… J’ai souffert sur la fin… Il va falloir travailler pour aller au bout des 42 km, mais je suis très motivée, ça va le faire » Carole Briand 2 h 30’ 18” Marcoussis (91) « C’était mon premier semi et seulement ma 2e course après le 10 km de la Prom’ Classic. Je n’avais aucune certitude, mais je l’ai fait, c’est super ! Et comme je suis la dernière de l’équipe, tout le monde m’a accompagnée avant la ligne… Je n'aurais pas pu imaginer une arrivée plus chouette. Trop sympa! Bien entendu, maintenant que j'y suis habituée, je vais compter sur la même arrivée au marathon le 9 novembre... » Muriel Lory 1 h 54’ 32” Thaon (14) « Vraiment super… Le parcours, l’ambiance, le public, tout était génial. En plus, je termine dans un temps correct et le lendemain, je n’avais pas de courbature, j’étais en plein forme. L’entraînement porte vraiment ses fruits. » Christine Monteil 1 h 55’ 37” Vif (38) « C’était super, tout s’est bien passé et l’ambiance était géniale. Le parcours est magnifique. Je ne bats pas mon record sur semi mais ce n’était pas le but. L’objectif est pour la fin de l’année et je me sens prête pour relever le défi du marathon Nice-Cannes. Si l’ambiance est la même, ça va être super, j’ai hâte ! » Florence Picchi 2 h 12’ Lavera (13) « Je suis un peu déçue, je m’attendais à mieux. Je m’étais fixée les 2 heures. Dès que j’ai vu que je n’y arriverai pas, j’ai gambergé. C’est dommage, mais je me mets trop de pression, il faut travailler sereinement et les progrès viendront naturellement » Sophie Plunian 1 h 51’ 43” Ligueil (37) « Génial ! J’améliore mon temps sur semi de plus de 7 minutes, j’aurais même pu faire un peu mieux. Je finis 84e sur 304 seniors femmes, c’est parfait. C’est très motivant d’être avec toute l’équipe, on a envie de bien faire et on progresse, donc tout va bien. Vive la suite ! » R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 29/04/08 16:40 Page 15 soja, Le pour les champions toutes catégories ! • Le La pratique d’une activité sportive renforce le besoin d’une alimentation équilibrée. Le soja combine à merveille le plaisir, grâce à la diversité des produits, et l’équilibre, grâce à sa composition nutritionnelle. Deux atouts qui en font un véritable allié pour tous les champions ! soja : champion de votre diversité alimentaire • Le À partir de la graine du soja, des procédés mécaniques et naturels (broyage puis filtration avec de l’eau de source) permettent d’obtenir le jus de soja (ou “lait” de soja). Consommé tel quel, fermenté ou caillé, le jus de soja se décline en divers aliments gourmands. Sucrés ou salés, nature ou aux saveurs variées, liquides ou consistants, les aliments au soja offrent une telle diversité qu’il est difficile d’y résister ! Le dernier repas avant un effort doit être copieux mais digeste. La graine de soja étant débarrassée de son enveloppe externe, les desserts et boissons Sojasun vous assurent une très bonne digestibilité, d’autant plus qu’ils ne contiennent pas de lactose et ont une faible teneur en fibres. soja : champion de la digestibilité • Le soja : champion de votre nutrition En tant que légumineuse, le soja est riche en protéines végétales. Dépourvus de cholestérol et pauvres en graisses saturées, les steaks et plats cuisinés Sojasun constituent donc une excellente source de protéines pour vos repas, en participant à la croissance et à l’entretien de vos muscles. Enrichis en calcium, les desserts Sojasun offrent également une combinaison intéressante de protéines et de glucides, idéale pour reconstituer vos stocks d’énergie après l’effort. Et pour toujours plus de plaisir, profitez aussi des boissons Sojasun pour vous hydrater suffisamment. A vos agendas ! Retrouvez SOJASUN en 2008 sur les villages des marathons ou autres épreuves sportives. Calendrier sur notre site www.sojasun.com Conception : Agence Nutritionnellement - Maquette : Landeau création graphique 804.2349-RevueR6 D’autres questions ? Pour obtenir des informations complémentaires sur le soja et les produits Sojasun, contactez notre Service Consommateurs (BP 93106 – 35531 Noyal sur Vilaine), par tél au : ou rendez-vous sur notre site internet : P o u r v o t r e www.sojasun.com s a n t é , é v i t e r d e g r i g n o t e r e n t r e l e s r e p a s www.mangerbouger.fr 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 16 Interview PARCOURS Né le 26 mai 1970 37 ans 1 m 82 ; 64 kg 1994 : diplômé de Studio Ecole de France 1999 : débuts à Sport FM 2002 : entrée à RMC, spécialiste de l’athlétisme 2008 : commentera les JO de Pékin sur RMC Photo : RMC 3 h 40 sur marathon 1 h 26 sur semi François-Xavier de Châteaufort JOURNALISTE À RMC INFO • COMMENTATEUR DE L’ATHLÉTISME “DANS CHAQUE SORTIE, IL Y A UN MOMENT DE PLÉNITUDE EXTRAORDINAIRE” 16 R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 17 C’est la voix de l’athlétisme sur RMC Info. Mais « FX », son nom de scène, ne se réduit pas à la pratique du micro, il pratique aussi… la course à pied. Avec bonheur car ses jambes le portent vers des temps très honnêtes sur semi et marathon. Et, en homme de paroles, il n’est jamais en mal de mots pour parler de sa passion. Avec ferveur et entrain… » Quand avez-vous commencé à courir ? De mémoire, vers douze ou treize ans. Mon père m’avait inscrit au cross du Figaro. C’était sympa, mais je n’ai jamais trop aimé les cross, parce que c’est en hiver la plupart du temps, il fait froid, il y a de la boue. J’en ai fait deux ou trois dans ma vie, dont un championnat des Hauts-de-Seine qui m’a laissé un mauvais souvenir car je suis arrivé dans les derniers ! Depuis, je ne fais plus que de la course sur route ! » Mais vous avez attrapé le virus quand même ? Mes parents ne m’ont jamais vraiment forcé à courir, c’est une passion qui est venue toute seule, progressivement. J’aime la simplicité de ce sport, qui est à la base de presque tous les autres. Ça délasse bien, pour combattre le stress, c’est sympa… même endroit, parce que j’ai horreur de tourner en rond ! Ca fait environ une dizaine de bornes. J’essaie aussi de courir en journée en ce moment, depuis que j’ai découvert qu’il y a un stade juste à côté de RMC, près de l’héliport de Paris. tellement il y avait d’encouragements autour de nous ! À Paris ce n’est pas le cas, les rues sont plus larges, on sent moins le public… » Est-ce que vous avez participé à des courses en On m’a proposé la Bandol Classic, ça m’aurait bien tenté, mais elle tombe le même week-end que Cancale-Saint-Malo. J’ai aussi en ligne de mire le marathon Nice-Cannes, en novembre, parce que j’ai intégré récemment l’Impossible Team d’Adidas qui rassemble des journalistes plus ou moins expérimentés, et notre but est ce marathon à la fin de l’année. Cela va me changer de Paris au niveau du paysage ! compétition ? Oui, j’ai dû faire au moins trente-cinq courses. Ces derniers temps, j’en fais beaucoup moins, mais les années où je tournais à plein régime, je pouvais faire six ou sept courses dans la saison. La dernière à laquelle j’ai participé, c’était Paris-Versailles en septembre dernier… Je vais peut-être faire la Cancale/Saint-Malo au mois de juin, mais c’est très espacé maintenant. » Quelle est votre distance préférée ? » Qu’est-ce qui vous plaît dans la course à pied, justement ? “ Là où je suis vraiment bien, Ce que j’aime bien, quand je cours disons une JE GARDE c’est sur semi-marathon ou les heure, c’est quelque chose qui arrive au moins UN SUPER SOUVENIR courses comme Parisune fois par séance : il y a un moment où on se DU MARATHON Versailles. Le marathon est sent vraiment bien, c’est-à-dire que j’ai l’imDE LONDRES ... une course très dure, pour pression de courir comme je pourrais marcher LA FOULE T’ENCOURAGE laquelle il faut être très bien dans la rue. Quand on est bien chaud, il y a une DU DÉBUT À LA FIN préparé, et où on se heurte au certaine facilité qui arrive à un moment, qui fameux mur des 30 km… on dure peut-être une vingtaine de minutes. On ne ne finit pas super-frais ! Il y a un moment où ça n’est pense à rien, on se laisse guider par sa foulée ; c’est un plus un plaisir, mais plus un combat psychologique ; moment de plénitude extraordinaire. Ce léger décroalors que je ne rencontre pas ça sur un semi. Un semi, chage ne dure jamais toute une séance, mais quand il je peux le faire avec une préparation plus légère. Je est là, c’est vraiment génial. Je ne sais pas si on rensais que si je m’entraîne bien dans la semaine qui précontre ce genre de moments dans d’autres sports. cède, il n’y aura aucun problème, alors que dans le Dans les sports collectifs, on est forcément focalisé marathon il y a toujours une part d’inconnu. sur le jeu, sur ses coéquipiers, sur d’autres éléments, alors que quand on court seul, on ressent tout ça, c’est » Est-ce que vous avez déjà participé à des unique. ” » Comment vous entraînez-vous ? En ce moment, ce n’est pas évident à cause d’un emploi du temps bien chargé. Mais j’essaie de faire au moins une ou deux séances par semaine, en général une heure à chaque fois. Je cours plutôt au feeling, seul en général… » Où courez-vous ? J’ai un parcours modulable dans le bois de Boulogne qui me permet de faire une boucle sans repasser par le R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 grandes courses prestigieuses ? J’ai fait huit fois le marathon de Paris, et une fois celui de Londres. De ce dernier, je garde un super souvenir : il y a une ambiance hors du commun. C’est insensé ! On t’encourage du début à la fin, au point qu’il est impossible d’abandonner ! Sur les derniers kilomètres, j’étais un peu à la ramasse, mais j’ai eu la sensation d’être vraiment porté par la foule… Il y a même un moment où, les rues n’étant pas très larges, j’avais l’impression d’être dans une étape de montagne du Tour de France ! J’avais mal au crâne » Des projets cette année ? » Pourquoi ? Vous courez surtout à Paris ? Je dois reconnaître qu’en bon Parisien, j’ai surtout écumé les courses autour de Paris. C’est plus pratique, les trajets sont plus réduits et cela ne demande pas une organisation particulière. Mais dans l’idée, j’aimerais faire davantage de courses en province. C’est pour ça que l’idée de la Cancale-Saint-Malo me branche bien : c’est au bord de la mer, dans un cadre sympa, au mois de juin, ça va me changer un peu ! J’aspire à participer à plus de courses dans ce genre. » Pour revenir à votre métier, est-ce que vous pensez que le fait de courir vous-même vous aide à mieux comprendre et à mieux commenter les courses ? Comme je fais de la course sur route, on va dire qu’à la rigueur ça s’applique au marathon. Mais je n’en commente pas énormément : celui de Paris plus celui des grands championnats, soit deux chaque année. C’est plus sur le côté psychologique d’une course que ma pratique me sert : on peut faire une transposition de ce que l’on a déjà vécu en courant, sur les courses de demi-fond que je commente. Sur un 5 000 ou un 10 000, quand il y a des mouvements, quelqu’un qui se détache, des groupes qui se forment, qui se défont, ça peut ressembler à ce que j’ai déjà vécu en course. Et quand je suis en compétition, j’essaie parfois de réfléchir comme le feraient les grands athlètes : est-ce que je dois suivre tel concurrent ou bien est-ce que je vais me cramer en essayant de rester avec lui ? Propos recueillis par Patrice Naour 17 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 18 Dossier S A V O I R Photo : New Balance A S P É C I A L T R A I L Les évadés du bitume sont de plus en plus nombreux à gambader par monts et par vaux. Vous faites partie de ceux qui se sentent attirés par la nature et qui veulent les rejoindre ? Voici ce qu’il faut savoir pour mettre les pieds sur des sentiers de plus en plus battus… Les différents types de trails Par définition, le trail est une course « outdoor » ou « off road ». Il s’agit de quitter le bitume pour aller courir en nature. Pour obtenir l'appellation « trail » de la Fédération Française d’Athlétisme, une course doit comporter moins de 10% de bitume sur son parcours. On compte 3 grandes catégories de trails, correspondant à trois types de distances : >> Les trails « découverte » qui font de 10 à 30 km sur des parcours nature, pas forcément très difficiles. >> Les trails longue distance, de 40 à Laissez-vous « entrailer » ! 80 km où les difficultés peuvent être présentes. >> Les ultras : de plus de 100 km, jusqu’à 160 km et même plus comme l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, qui peuvent être courus sur des terrains extrêmes, montagneux ou désertiques. Des stages de préparation au trail Photo : New Balance Samuel Bonaudo organise avec Thomas Lorblanchet, son équipier au sein du Team Salomon, et Jean-Michel Faure-Vincent, le coordinateur du team, des stages trail running plusieurs fois par an. Ces stages apportent des conseils sur la programmation de l’entraînement, sur l’alimentation du traileur et sur le matériel. Renseignements : www.runningcamp.fr 18 R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 U N 29/04/08 16:40 Page 19 É Q U I P E M E N T S P É C I F I Q U E Cramponnez-vous ! L E CO N S E I L Mis à part le fait de courir – et encore, car vous pouvez marcher beaucoup – tout change ou presque dans le trail : les distances, Photo : JMK-Consult les durées, les terrains, les dénivelés, les conditions météo… Bref, avant de vous lancer dans la course nature, équipez-vous en conséquence. E ST-IL encore besoin de préciser que le trail se court avec des chaussures de… trail ? Aujourd’hui tout le monde – enfin, on l’espère – le sait : on ne part pas gambader dans la nature avec ses runnings. Tous les équipementiers proposent donc des produits spécifiques pour la course nature. Ces modèles ont atteint un niveau de qualité équivalent aux modèles runnings. Les dernières nouveautés sont même tout à fait impressionnantes sur le plan du confort, de l’accroche et de la stabilité, les critères principaux d’une bonne chaussure de trail (lire page 25). Mais la chaussure n’est pas tout. Pour compléter votre panoplie de trailer, il faut aussi tenir compte de plusieurs paramètres qui influent directement sur votre tenue et votre ravitaillement. Photo : New Balance >> 1re nouveauté : la distance et donc la durée Partir pour 10, 20, 30, 80 ou 120 km n’est évidemment pas anodin, encore moins si le terrain est accidenté. Comme en montagne, la distance importe moins que le temps que vous allez mettre à la parcourir. Cela influe sur tout ou presque. Il faut en premier lieu s’habiller en conséquence (avec plusieurs couches par exemple et un sac pour transporter un minimum d’équipement). C’est d’autant plus vrai que vous pouvez rencontrer des conditions météo changeantes et qu’il faut être prêt à tout si la sortie (ou la course) dure entre deux heures et une journée. Une paire de collants, des gants, un bonnet ou un cache-oreilles s’il fait froid ; une casquette, des lunettes de soleil, de la crème solaire s’il fait chaud sont à prévoir. Il en va de même pour l’équipement nocturne. Si vous êtes lancé dans une sortie nocturne, il faut prévoir la lampe frontale (pas toujours facile à utiliser, que ce soit sur la tête car ça bouge beaucoup là-haut, ou au niveau de la ceinture). R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 >> 2e nouveauté : l’alimentation et le ravitaillement Cela rentre aussi en ligne de compte pour déterminer votre alimentation, votre ravitaillement. On ne part pas avec les mêmes quantités d’aliments et de boissons énergétiques, quand on se lance dans une sortie d’une heure ou de quatre heures. Idem pour les courses : certaines proposent des points de ravitaillements plus ou moins nombreux ; d’autres – souvent les plus extrêmes – se courent en autosuffisance alimentaire. Donc, à vous de prévoir vos rations en fonction de la durée et de la difficulté du menu proposé… Un vrai régal ! Pour vous hydrater, vous avez le choix entre le portebidon avec ceinture ou bien le camel-back, selon vos préférences. >> 3e nouveauté : le terrain et les dénivelés Enfin, il faut tenir compte du terrain sur lequel vous vous lancez. On pourrait employer le pluriel et parler des terrains et des reliefs car sur des longues chevauchées, vous avez des chances de croiser des paysages et des sols variés. Évidemment, les terrains montagneux, à fort dénivelés positifs et négatifs (les deux vont ensemble car, quand on est monté, il faut le plus souvent redescendre, et inversement) impliquent un surcroît d’équipement, comme des bâtons par exemple, voire une carte si le parcours n’est pas balisé. Bref, entre partir léger pour une sortie de courte durée et être super-équipé pour une virée de plusieurs dizaines de kilomètres, il y a une différence aussi importante que celle entre un coureur qui fait un tour de stade et celui qui part pour un marathon… Autant dire que, si vous n’avez jamais goûté au trail, nous vous conseillons de commencer par un parcours modeste de 20 ou 30 km, de façon à tester et votre organisme et votre envie d’y revenir… D U P R O Samuel Bonaudo Gérant de magasin Endurance Shop Toulon 3e de l’Ultra-Trail des Templiers 04 4e et premier Européen au Marathon des Sables 05 4e Ultra Trail du Mont Blanc 07 Commencer par une courte distance La pratique, si agréable quelle puisse paraître, reste une activité exigeante et demande un minimum de précautions et de préparation pour l’aborder dans de bonnes conditions. Bondir de pierres en pierres, escalader des blocs de rochers, se laisser glisser dans un pierrier, marcher à vive allure….. tout cela ne s’improvise pas. Pour travailler tous ces secteurs, il faut s’entraîner au moins une fois par semaine sur les sentiers de randonnée, délaisser les pistes roulantes et arpenter avec votre carte IGN ces tracés si agréables. Pour votre première expérience, je vous conseille de ne pas dépasser 30 km, puis une fois le virus attrapé, vous pouvez augmenter progressivement la distance. Mais il faut d’abord acquérir un minimum d’expérience, et vivre une période d’adaptation avant d’envisager des longues distances. Évidemment, cela varie en fonction de votre niveau de pratique : un coureur chevronné, qui sort plus de trois fois par semaine, sur la route n’aura pas besoin de la même adaptation qu’un coureur loisir qui court une ou deux fois par semaine. 19 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 20 Dossier L E CO N S E I L S P U N E É C I A L T P R É P A R A T I O N R A I L S P É C I F I Q U E Musclez-vous bien ! Ce n’est pas tant une question de masse musculaire proprement dite mais plutôt une adaptation de vos muscles et articulations aux spécificités de la course nature qui diffère de la course sur Photo : D.R. route. Voici comment. Par Christophe ATRY, professeur d’EPS, diplômé de l’Insep, ancien entraîneur national de triathlon. L’entraînement en situation Tous les trailers vous le diront, il n’y a rien de tel que l’entraînement en situation pour se familiariser avec le trail. Car, au-delà de la préparation physique, il faut aussi s’habituer à l’équipement. C’est pour cela qu’il est bon de faire des sorties tout équipé avec un sac à dos un peu chargé par exemple ou avec les bâtons car il faut aussi s’habituer à courir avec cet accessoire très utile dans les forts dénivelés. Mais cela ne s’improvise pas : il faut avoir une bonne coordination et ne pas se prendre les pieds dans les bâtons. Idem pour la course de nuit. Sur les ultra trails, c’est indispensable, il faut donc s’habituer à courir avec une frontale. Enfin, j’insiste toujours sur l’alimentation : il faut avoir testé à l’entraînement et dans la durée tous les produits qu’on utilise en course pour être sûr qu’on les supporte bien et qu’on ne va pas souffrir de troubles digestifs. Voilà les quelques principes de base qu’il convient d’appliquer pour éviter les mauvaises surprises, même si la course nature est, par nature, celle des suprises et des aléas par rapport à la course sur route. Car, si on sait d’où on part et où on va, on ne sait pas combien de temps on va mettre pour aller d’un point à un autre. À la différence de la route où on a une idée assez précise du temps passé en course et du parcours qui nous attend. L’inconnu est aussi un facteur important en trail et ça, c’est dans la tête que ça se gère… 20 I L y a autant de différence entre un trail et un marathon qu’entre une sortie sur route en vélo et une randonnée en VTT sur des terrains accidentés. La course sur route s’apparente à une longue « balade » sur le ruban asphalté à un rythme qu’on programme le plus régulier possible pour suivre son tableau de marche kilométrique. Alors que le trail – ou la course nature en général – est fait de changements de rythme, de changements de terrains, alternant montées et descentes, phases de marche et passages de descentes rapides, etc. Il ne s’agit pas de suivre un tableau de marche mais de gérer son effort en fonction du terrain rencontré, donc de la difficulté, et de la distance. Là est toute la différence entre la route et le trail : l’adaptation aux conditions de course. En schématisant, on pourrait aussi dire que vous pouvez très bien reprendre un plan d’entraînement semi ou marathon et l’adapter au trail, en remplaçant les séances de VMA par des séances de côtes en forêt. C’est déjà un bon début qui peut vous permettre de vous lancer sur un trail de courte distance. Mais si vous voulez aller plus loin, les spécificités de la course nature impliquent tout de même une préparation spécifique. Faites des exercices de renforcement musculaire, en dynamique, grâce à la course, mais aussi en statique. Cela vous permet de préparer votre corps, muscles, tendons et articulations, mais aussi votre cœur, aux conditions du trail. Complétez vos séances Dans un premier temps, vous pouvez compléter votre préparation en finissant vos sorties sur route par des accélérations progressives en côtes, sur le mode du travail en séries de 5 ou 6 courses de 300 à 400 m avec retour au calme entre chaque montée. Multipliez les sorties nature Si vous habitez une région montagneuse ou à la campagne dans une zone avec des reliefs, vous pouvez tout simplement faire une sortie sur sentiers et sur un terrain avec des dénivelés légers. En montée et en descente, car il faut faire travailler les muscles antagonistes et s’entraîner aussi à descendre. Cet exercice Photo : New Balance DU COACH peut s’avérer, sur le plan musculaire, plus éprouvant que les montées où, même en course, on marche si elles sont trop pentues et on en profite pour récupérer. Si vous vivez en bord de mer, vous pouvez courir dans le sable car c’est un excellent exercice pour habituer les articulations aux terrains instables. Mais il faut le faire de façon modérée car le risque de blessure existe. Pour ceux qui vivent en ville, il est parfois difficile de courir sur sentiers ou de trouver des reliefs adaptés. Il faut donc essayer d’en sortir le week-end pour une séance nature. En ville, vous pouvez aussi faire des séances d’escaliers, ce qui est très bon sur le plan musculaire. Faites des exercices de renforcement musculaire Vous pouvez aussi introduire dans vos séances des exercices de PPG (Préparation Physique Générale) et renforcement musculaires. La PPG se fait très simplement avec des exercices de montée de genoux, de talons-fesses, foulées bondissantes, etc. afin de vous préparer aux changements de rythmes en gagnant en souplesse et en élasticité des articulations. Vous serez beaucoup à l’aise ensuite dans votre foulée. Pour le renforcement musculaire, les squatts (flexion des jambes) sont tout à fait adaptés. Vous pouvez faire des séries de 20 ou 30 sans charge dans une séance de course. Faites aussi des squatts avec bâtons, ce qui a en plus l’avantage de vous entraîner au maniement de cet accessoire qui peut être utile sur des trails aux dénivelés prononcés… R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 U L 29/04/08 T 16:40 R Page 21 A T R A I L LE TEMOIN L’extra endurance... Beaucoup en rêvent : courir une fois dans sa vie une distance, à peine imaginable, pour aller dans des territoires inconnus. Pas seulement géographiques, mais également physiques, physiolo- Photo : DR giques et vivre une expérience unique, là où seul ce type de courses permet d’aller. Voyage au centre de l’effort... L L’UTMB, comme le Marathon des Sables, font rêver. En terminer avec 160 ou 240 km, voilà un défi que beaucoup relèvent et que beaucoup d’autres rêvent de relever pour rentrer dans le cercle relativement fermé des “finishers”; car si les inscriptions font le plein, à l’arrivée les rangs sont beaucoup plus clairsemés. Du rêve à la réalité, il y a un fossé… S’il est possible de résumer une telle aventure sportive et humaine en quelques lignes, voilà ce qui vous attend si vous voulez passer de la route à l’ultra… Il faut évidemment se préparer du mieux possible, être bien équipé, etc. Mais la préparation à l’ultra trail, à la différence d’un marathon par exemple, n’est pas tout. Beaucoup de choses se jouent en route, dans les 30 ou 40 heures où vous êtes face à vous-même, ou seul avec vous-même, c’est comme vous préférez. Ainsi, vous ne partez faire une course ni contre les autres ni contre le chronomètre mais vous partez pour un raid contre vous-même. C’est long, très long, avec des hauts et des bas, et pas seulement ceux du relief. Il y a aussi les coups de mou – physique ou psychologique – qui ne manqueront pas de se produire. Il faut savoir gérer ses efforts mais aussi les mauvais moments, inévitables. Il faut apprendre à gérer son effort car, à la différence d’un marathon où, après une préparation correcte, vous savez à peu près quel temps vous allez réaliser, sur un ultra vous ne savez pas ce qui vous attend, ni votre temps à l’arrivée. La grande différence est donc l’inconnu, la surprise, l’aléa. Car il peut se passer des tas de choses sur un ultra. La R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 Photo : D.R. E succès des ultra trails ne se dément pas. Mieux même, il s’accélère. À l’image des inscriptions à l’Ultra Trail du Mont-Blanc bouclées moins de dix minutes après leur ouverture. À ce compte-là, ce n’est plus une course d’endurance mais bien un sprint qu’il faut préparer pour avoir le droit de prendre le départ… Et il en est ainsi pour de nombreuses autres épreuves, quels que soient leur distance ou leur terrain, ce dont personne ne se plaindra. météo, la nuit, le relief... finalement, vous ne maîtrisez pas grand-chose si ce n’est votre préparation qui doit être optimale et votre motivation qui doit être sans faille. Tout ce que vous pouvez connaître sur la route est un lointain souvenir. Le temps, l’allure, la foulée, les appuis, le terrain, tout change. Là encore, vous plongez dans l’inconnu et vous devrez vous adapter à tous ces nouveaux paramètres qui sont très dépaysants pour les nouveaux venus… Sur un marathon, si vous n’êtes pas bien, vous pouvez toujours vous accrocher pour finir ; sur un ultra, quand ça ne pas va, il y a deux possibilités : soit c’est passager et après une pause et une barre énergétique ça repart ; soit vous n’êtes vraiment pas bien et ça peut devenir de plus en plus dur car derrière la prochaine montée, il y en a encore une autre et une descente, peut-être plus difficile encore… Les choses peuvent empirer et l’abandon, rare sur la route, est à envisager. L’échec peut briser le rêve… Idem sur le plan de l’alimentation. Sur un marathon, du gel énergétique au 30e et on finit. Sur un ultra, il faut se ravitailler, s’hydrater dans des conditions nouvelles, de nuit comme de jour et voir comment le corps supporte toutes ces nouveautés… C’est vraiment un autre monde… Mais quel bonheur indescriptible d’en venir à bout. D’avoir vécu cette formidable plongée au fond de soi et d’avoir triomphé de tous les pièges inhérents à cette aventure au long cours. C’est tout simplement l’ultra bonheur… P. N. Jean-Marie Rouault Passer de la route au trail, c’est changer de monde Spécialiste de la route, il vient de finir 17e du marathon des Sables. Auparavant, il avait terminé 5e de la CCC (la « petite course » de l’UTMB) en 2006 et avait abandonné l’an passé dans l’UTMB. Ses impressions de « routard » passant à l’ultra trail sont précieuses. Vécu. « Pour un marathonien comme moi, c’est vraiment un autre monde. J’ai vraiment dû apprendre à courir lentement. Sur la route, vous avez votre allure, votre rythme, vous savez que vous vous préparez pour faire 3’ 25” au km et c’est parti. Sur un ultra trail, le temps ne compte plus, vous n’avez plus de repère chronométrique, la notion du temps est complètement différente. Ensuite, les sensations sont aussi différentes. Musculairement, ce n’est pas le même travail, les appuis n’ont rien à voir avec votre foulée sur la route. Quand on vient pour la première fois sur un ultra, on ne connaît pas le terrain, on part dans l’inconnu et les surprises sont nombreuses, tout peut arriver. Donc, vous devez partir avec prudence car vous ne savez pas ce qui va se passer et comment vous allez vivre ces 30 ou 40 heures de course. C’est l’inconnu total. Sur marathon, vous n’êtes jamais complètement dérouté par un parcours, même quand vous ne le connaissez pas… Un trailer s’attend aux coups de moins bien et sait gérer en attendant que ça aille mieux. Je peux vous dire que pour un marathonien, ce n’est pas évident d’accepter la baisse de régime… L’approche est vraiment différente… » 21 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 22 Dossier S P E C I A L T R A I L / S E L E C T I O N Let’s trail ! Si, après ça, vous voulez vous lancer sur une course nature, sachez qu’elles ne manquent pas. En plus de la sélection que nous vous proposons page 4 de ce numéro, vous pouvez courir Photo : Salomon nature tout au long de l’année. Petit tour d’horizon de la saison grâce à trois challenges qui regroupent certaines des plus belles épreuves nationales. >> LE NATIONAL >> LA RÉFÉRENCE >> LE RÉGIONAL Le Trail Tour National Le Challenge National Trail Le Challenge Armor-Argoat-Odlo De la FFA Salomon-Endurance La Fédération Française d’Athlétisme a mis en place cette saison un circuit national de trail, le « Trail Tour National », avec l’objectif de créer un circuit avec un grand intérêt sportif et de favoriser une émulation auprès des athlètes de trail français. Chaque épreuve attribue des points en fonction du classement, du nombre d'arrivants et du degré de difficulté de l'épreuve. Le classement final du "Trail Tour National" ainsi que l'attribution des titres de Champion et Championne de France se feront par addition des quatre meilleures performances réalisées dans les épreuves du circuit. Pour la 3e saison, l’équipementier organise son challenge national de trail qui avec ses 8 rendez-vous annuels combinant tous les types de courses nature (montagne, plaine, littoral, etc…) et toutes les distances (de 20 à 80 km), rencontre un grand succès auprès des coureurs. Pour être classé au challenge, il faut participer à au moins 3 épreuves. Les trois premiers sont récompensés par un contrat avec le team Salomon et les meilleurs bénéficient de dotation de Salomon et des autres partenaires du Challenge, Julbo, Suunto, Compex et le magazine Endurance. Ce challenge organisé en Bretagne, sur les départements du Finistère et du Morbihan, propose une quinzaine de rendez-vous sur courtes et moyennes distances, idéales pour découvrir les plaisirs du trail et les beautés de cette région où se retrouvent en nombre les adeptes de la course à pied. NATIONAL www.athle.org RÉGIONAL www.yanoo.net 3 mai : L'Ardéchois (Desaignes / 07) 4 mai : Trail Nivolet-Revard (Voglans / 73) 14 juin : Trail Faverges-Odlo (Faverges / 74) 22 juin : L'Aubrac (Nasbinals / 48) 14 septembre : Trail de la Côte d'Opale (Wissant / 62) 28 septembre : Courir pour des pommes (Saint-Martin-la-Plaine / 42) 5 octobre : Trail de Buis-les-Baronnies (Buis-les-Baronnies / 26) 26 octobre : Les Templiers (Millau / 12) 2 mars : Trail du Val de Quéven (56) 23 mars : Trail de la vallée du Scorff (Cléguer / 56) 13 avril : Trail des sentiers de Brandifout (Bubry / 56) 27 avril : Trail de l’Odet (Ergué-Gabéric / 29) 1er mai : Trail des Chaos (Le Faouët / 56) 12 juillet : Trail Tro ar zent (Le Saint / 56) 2 août : Trail du Bugal Noz (Quistinic / 56) 24 août : Trail des crêtes des Montagnes Noires (Gourin / 56) 31 août : Les Foulées vertes (Plouay / 56) 20 septembre : Les Foulées du Lain (Gestel / 56) 28 septembre : Trail Pourlet (PLoerdut / 56) 12 octobre : Trail de Coatloc’h (Scaër / 29) 19 octobre : Les Rives de l’Odet (Plomelin / 29) 16 novembre : Trail de Nostang (56) RÉFÉRENCE www.salomonendurance.com 16 mars : Trail du Petit Ballon (Rouffach / 68) 6 avril : Vallée de Chevreuse (Auffargis / 78) 27 avril : Signes Trail Salomon (Signes / 83) 10-11 mai : Trail de Guerlédan (Saint-Guelven-en-Guerlédan / 22) 28-29 juin : Marathon du Mont-Blanc (Chamonix / 74) 6 juillet : Trail du Bout du monde (Plouzané / 29) 27 juillet : La 6000D (La Plagne / 73) 3 août : Championnat du Canigou (Vernet-les-Bains / 06) Photo : Salomon 22 R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 23 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 24 Running Athlé Trail Raid Triathlon Rando Conseil Choix Passion pur running*exact running 13 Marseille 04 91 71 61 72 17 La Rochelle 05 46 35 14 57 18 Bourges 02 48 02 55 80 25 Besançon NOUVEAU 06 80 88 73 61 04 75 42 92 79 34 Montpellier NOUVEAU 04 99 64 34 31 44 Nantes 02 40 59 02 16 44 Saint-Nazaire 02 40 88 32 13 45 Orléans 02 38 54 29 64 54 Nancy Au printemps, la course à pied se met au vert ! 03 83 94 00 53 56 Vannes 02 97 54 94 31 59 Valenciennes 03 27 45 39 35 60 Compiègne 03 44 97 44 16 72 Le Mans 02 43 24 05 89 75 Paris 01 43 27 15 65 76 Rouen 02 35 91 60 96 77 Chelles 01 64 21 48 35 78 Versailles 01 39 25 03 04 83 Toulon 04 94 23 59 50 84 Avignon 04 90 39 52 87 91 Corbeil-Essonnes 01 60 88 94 19 97 La Réunion 02 62 39 48 85 www.enduranceshop.com *Pur Running Les meilleurs équipements, les meilleures marques, les meilleurs conseils, les meilleurs prix. *Exact Running Nos conseillers s’appuient sur une analyse de votre foulée, réalisée sur tapis roulant et renforcée par un logiciel spécifique. 26 Valence 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:40 Page 25 Shopping Trail Grimpeuses de nature Photo New Balance Les marques issues de l’outdoor se positionnent sur le terrain de la course nature : première sélection de modèles. Amphibie C’est une chaussure bien cramponnée avec une semelle accrocheuse qui permet de prendre de l’altitude en quittant les chemins. Son concept de laçage assure un excellent maintien du pied dans toutes les conditions. Homme et femme. Elle est adaptée à l’humidité et aux courses comprenant beaucoup de passages dans l’eau. Elle combine une semelle de trail avec une empeigne plus ouverte, qui permet à l’eau de s’écouler et aux pieds de sécher et de respirer. Homme et femme. >> www.hellyhansen.com >> www.eider-world.com » LAFUMA / Sky Race 110,00 » MONTRAIL /Continental divide 115,00 Polyvalente Grâce à le semelle Vibram développée par Lafuma, elle bénéficie d’une très bonne accroche. Elle est aussi dotée de crampons inversés à l’arrière, ce qui permet un excellent contrôle en descente. Homme (rouge) et femme. >> www.lafuma.com C’est un modèle conçu pour s’adapter à tous les types de trail, du léger à l’ultra. Elle est destinée à tous les types de coureurs, du léger au plus lourd et combine stabilité, maintien, amorti et accroche. Bref, un modèle tout-terrain. Homme et femme. >> Montrail France / 01 64 57 82 58 » THE NORTH FACE / Rucky Chucky 120,00 » SALOMON / XT Wings 130,00 Pour les coureurs à foulée universelle de moins de 75 kg qui privilégient l’entraînement dynamique et rapide. Elle se caractérise par un bon amorti grâce à la technologie Wave Infinity, la plaque qui garantit une meilleure répartition de l’onde de choc au moment de l’impact au sol et un excellent maintien du pied. C’est la chaussures qui vous donne des ailes. Elle combine légèreté (360 g), stabilité et… amorti pour des chevauchées au long sur tous les types de terrain. Grâce à sa semelle EVA triple densité, elle se situe sur le terrain de l’amorti, ce qui change la vie sur les longues distances. Homme (rouge) et femme (vert). >> www.thenorthface.com R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 99,95 Nouvelle star Les caractéristiques d’une chaussure de trail sont différentes d’une chaussure de running. Ce qui la distingue, c’est d’abord l’accroche, donc la semelle qui est importante selon le terrain sur lequel vous allez courir. Il faut aussi que la chaussure soit équipée de renforts pour que les pieds soient bien protégés en cas de choc, avec les pierres, les rochers ou les racines. Ensuite, il faut une bonne stabilité pour que votre pied reste bien stable sur tous les types de terrains rencontrés. Ce sont ces trois paramètres qui distinguent la chaussure de trail de celle de running. Après, il faut aussi tenir compte de l’amorti, qui est l’un des critères les plus importants en running. Plus vous êtes lourd et plus vous faites des longues distances, et plus vous devez privilégier l’amorti. Enfin, la chaussure doit être confortable et vous devez vous sentir à l’aise dedans. C’est aussi important. Il existe de plus en plus de modèles polyvalents, sentiers et bitume qui sont intéressants si vous courez sur des sentiers ou des chemins mais qui sont moins adaptés dans le cas de terrains plus escarpés ou boueux. Il ne faut pas se tromper d’utilisation. » HELLY HANSEN / Manifesto Breathe Accrocheuse Yann Prigent Fondateur d’Endurance Shop Ancien triathlète, spécialiste du trail 99,90 Descendeuse Bien choisir sa chaussure de trail » EIDER / Race Trailer Endurante BO N A SAVO I R >> www.salomon-sports.com 25 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 26 Shopping Trail Coureuses de nature Les marques de running utilisent leur savoir-faire et leur Photo New Balance expérience pour se mettre aussi au service de la course nature. Voici une sélection de leurs modèles. » BROOKS / Cascadia 3 125,00 Long Trail 110,00 La technologie ForMotion assure un bon déroulé de la foulée pour un meilleur confort et amorti. Si on y ajoute la Traxion pour la semelle, on obtient une très bonne chaussure pour courir sur chemins et en forêt. Pour coureurs universels et pronateurs. Homme et femme Il suffit de la regarder pour voir qu’elle a toutes les qualités d’une « traileuse » : solidité, maintien, accroche et amorti grâce à sa semelle avec Gel à l’avant et à l’arrière. Sa tige en Téflon lui assure en plus une bonne résistance à l’eau. Homme et femme Fort de son expérience sur la route, la marque américaine a développé un modèle trail avec Scott Jurek, l’un des meilleurs trailers américains. Elle est conçue pour tout type de coureurs de moins de 90 kg et pour toutes les distances. Homme et femme >> www.adidas.fr/running >> www.brooksrunning.fr >> www.asics.fr 110,00 » NIKE / Air Trail Pegasus+ 3 110,00 Tout terrains » NEW BALANCE / 908 N° gagnant 125,00 La totale » MIZUNO / Wave Ascend 3 Elle a tout pour plaire : de l’amorti avec la plaque Wave, de l’accroche avec sa semelle en caoutchouc carbone très résistant, du confort avec sa tige souple qui suit le mouvement du pied et qui, en outre, est respirante grâce à la technologie Airmesh. Homme et femme Partenaire du Marathon des Sables, la marque a l’expérience du terrain pour cerner les besoins des trailers. La 908 synthétise toutes les technologies NB pour livrer une chaussure de course nature complète pour les coureurs universels et pronateurs. Homme et femme Avec ce modèle, pas de surprise, on sait où on met les pieds : stabilité, accroche, amorti, tout y est pour courir la campagne, que vous soyez débutant pour des sorties courtes ou confirmé pour de longues chevauchées. Homme et femme » SAUCONY / Grid Omni Tr 5 90,00 Mixte 110,00 >> www.nikerunning.com Allégée » PUMA / Complete Betasso II XCR >> www.newbalance.fr Cette nouvelle version de la Betasso XCR® sera disponible en juin. Elle a été allégée mais conserve ses atouts : semelle intermédiaire incorporant un maintien M2D, combinaison de Cell au talon et d’ldCELL à l’avant-pied pour un amorti maximum et une semelle extérieure carbonée intégrale spéciale trail. C’est une chaussure polyvalente conçue pour tous les terrains, du stabilisé aux sentiers. Elle bénéficie des qualités habituelles de la marque, stabilité et amorti, et se voit dotée d’une semelle pour une très bonne adhérence. Homme et femme >> www.puma.com >> www.saucony.com » REEBOK / The Pump Trail Stopper 90,00 Goonflée >> www.mizuno.fr 26 » ASICS / Gel Trabuco 3 Valeur sûre 110,00 Rapide » ADIDAS / Supernova Trail 5 Elle reprend la technologie Pump qui procure un excellent chaussant. Elle est très résistante dans toutes les conditions et s’adapte à tous les terrains. Sa semelle extérieure, dotée d’encoches de flexion, permet un bon déroulé du pied au sol. >> www.reebok.com/fr R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 27 4"-0.0/<E;LI8E:<%:FD (-D8IJ$IFL==8:? TRAIL DU PETIT BALLON -8MI@C$8L==8I>@J VALLEE DE CHEVREUSE ).8MI@C$J@>E<J SIGNES TRAIL SALOMON ('&((D8@$JK><CM<E<E>L<IC<;8E TRAIL DE GUERLEDAN )/&)0AL@E$:?8DFE@ODK9C8E: DLQQC<8><E:P%:FGPI@>?KJ8CFDFEJ8%KFLJ;IF@KJI<J<IM<J%G?FKF1ADB:FEJLCK%:FD&;<J@>E1DLQQC<8><E:P%:FD MARATHON DU MONT-BLANC -AL@CC<K$GCFLQ8E< TRAIL DU BOUT DU MONDE ).AL@CC<K$C8GC8>E< LA 6000D *8FLK$M<IE<KC<J98@EJ CHAMPIONNAT DU CANIGOU 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 28 Shopping Trail Des accessoires pas du tout accessoires Précieux alliés Que ce soit pour les trails en montagne ou la marche nordique, l’usage des bâtons se développe. La société française TSL, qui s’est développée dans les sports d’hiver, a mis son savoir-faire au service de produits spécifiques pour les marcheurs ou les coureurs. Pour prendre son pied dans la nature, il ne suffit pas d’avoir de bonnes chaussures, il faut aussi s’équiper et s’alimenter de façon optimale. Petite panoplie du trailer heureux… LEAPSTICK, Le composé de 50 % de carbone pour gagner de poids (160 g l’unité) et éliminer les vibrations, est doté du nouveau système « push and pull » qui permet d’une simple pression avec le pouce de changer l’embout. Soit une pointe pour les terrains meubles, soit un embout caoutchouc pour marcher sur l’asphalte / 89,95 €. » JULBO / TRAIL ZEBRA 120,00 En mouvement C’est la nouveauté Julbo, partenaire du Challenge Trail Salomon, conçue spécialement pour les coureurs nature. Ses branches et son nez ergonomique ajustable offrent une excellente stabilité malgré les chocs de la course. La technologie des verres Zebra repose sur le principe de la photochromie qui permet au verre de foncer ou de s’éclaircir selon l’intensité lumineuse. Idéal pour passer de l’ombre à la lumière. >> www.julbo.com » TSL SPORT / BATONS >> www.tslsport.com RAID EXP Le est destiné à une activité en montagne. Il est dotée d’une pointe en tungtène inclinée à 45° pour une meilleure accroche. Télescopique, il se plie en deux et son poids (160 g) est idéal pour une course en montagne. / 79,95 €. 28 » GARMIN / FORERUNNER 405 299,00 Tout pour plaire Montre et cardio GPS, le 405 est très simple d’utilisation grâce à son cadran tactile qui permet de sélectionner ses nombreuses fonctions très facilement. Il enregistre toutes les données de vos séances. Et grâce à la technologie novatrice ANT+Sport™ sans fil, vous transférez automatiquement les données sur votre ordinateur sans branchements. Toutes les informations peuvent être analysées, visualisées en 3D, ou archivées. Et grâce à sa fonction GPS, vous savez toujours où vous en êtes et vous pouvez aussi suivre le profil de votre parcours. Elégant, high tech et facile d’utilisation, le 405 est compétitif sur tous les terrains… >> www.garmin.com/garmin/cms/site/fr R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 29 MARATHON » OVERSTIM.s / PACK TRAIL Le meilleur pour le trailer Un produit de diététique sportive passe forcément par la marque OVERSTIM.s, acteur incontournable du marché depuis 1982, année de la création du Gatosport que tous les coureurs connaissent. Depuis lors, la marque n’a jamais dérogé aux principes qui ont fait sa réputation : efficacité, adaptation aux besoins spécifiques des sportifs, absence de troubles digestifs, facilité d’utilisation même dans des conditions d’efforts extrêmes et prolongés. En s’appuyant sur son expérience et ce savoir-faire uniques ainsi que sur les conseils des professionnels et le vécu de sportifs, OVERSTIM.s propose un pack trail, réponse énergétique « clé en main » parfaitement adaptée à la pratique de la course nature. Pratique et économique, ce pack offre une solution performante pour le transport des produits OVERSTIM.s durant l’effort grâce à la ceinture running porte-bidon permettant la prise régulière de la boisson et le transport des gels OVERSTIM.s. Il correspond aux réalités énergétiques du trail. Pendant les trois jours précédant la course, MALTO permet de constituer un surstock énergétique qui sera complété dans les heures qui précèdent le départ par l’indispensable Gatosport. Grâce à Hydryxir, vous assurez une réhydratation régulière et un renouvellement rapide du glucose. Les gels énergétiques proposés (Gel Antioxydant, Energix, Coup de fouet, Red Tonic) agissant en synergie pour maintenir la glycémie à son niveau optimal vous assurent une alimentation adaptée même dans les conditions extrêmes. DES ALPES-MARITIMES >> www.overstims.com » SALOMON / RAID DEVIL 25 SLAB 100,00 La tortue C’est l’accessoire indispensable pour toute sortie longue en pleine nature. Avec ce sac à dos équipés de deux porte-bouteilles et d’une poche avant pour mettre carte et produits énergétiques, vous êtes parés pour une belle balade. Son volume de 20 litres permet aussi d’y mettre une poche à eau, pour vous hydrater facilement. NICE-CANNES 9 NOVEMBRE 2008 www.marathon06.com CANNES >> www.salomonsports.com.fr VA GOL LLAUR FE J IS UAN NICE CAG NE ST L UR- AUREN T-DU MER VILL S-S ENE UVE -VA -LO AN JUA TIBES N-L ES-P IN UBE R T S R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 MAM-Rrunning.indd MAM Rrunning indd 1 28/04/08 15:27:56 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 30 Trail Allumez les ampoules… S C O O P Que celui qui n’a jamais souffert d’ampoules, lève l’orteil… Elles font partie des pathologies les plus connues handicapantes, surtout quand l’effort est prolongé, et les terrains accidentés comme c’est le cas sur certains trails. Voici quelques conseils Photo : DR pour les prévenir et, si nécessaire, les soigner… Alexandra BARRIA-MARCOUX, podologue du sport à Paris, membre de l’association Médi X-Trem Un nouveau produit Sport Akiléïne en test L Bien choisir ses chaussures Il faut, avant tout, bien choisir vos chaussures, qu’elles soient de running ou de trail. Choisissez-les une pointure au-dessus de votre taille habituelle car votre pied gonfle pendant l’effort. Vérifiez qu’il n’y a pas de coutures saillantes à l’intérieur qui peuvent blesser. De même, préférez des chaussettes sans couture pour éviter les plis irritants. Photo : DR Coureur de bon niveau, 17e du dernier Marathon des Sables, Jean-Marie Rouault teste depuis plus d’un an une nouvelle lotion mise au point par Sport Akiléïne, le département sport des laboratoires Asepta. Cette lotion, qui sera mise sur le marché en 2009, permet de prévenir les ampoules. « J’ai parcouru les 245 km du Marathon des Sables sans avoir une ampoule, ce qui est exceptionnel sur ce type d’épreuves. J’ai commencé le traitement un mois avant la course avec une application quotidienne. La dernière semaine, on complète avec une application de la crème Nok pour bien hydrater la peau. On arrête le traitement pendant l’épreuve pour n’appliquer que la Nok tous les matins avant de partir. Le résultat est impressionnant et je pense que les coureurs seront contents d’avoir ce produit, liquide et clair, plutôt agréable à appliquer. » ’AMPOULE, aussi appelée « phlyctène » dans le jargon médical, est une « bulle » remplie de liquide séreux. Elle se forme entre les deux couches qui constituent la partie superficielle de la peau ou épiderme, à savoir l’épiderme superficiel et l’épiderme profond. Quand la partie supérieure de l’épiderme se décolle suite à des échauffements, c’est une brûlure au premier degré, qui forme l’ampoule. 30 Bien tanner la peau Ensuite il existe des solutions de tannage pour renforcer votre peau. Ces produits en vente libre sont très efficaces si vous respectez le protocole d’utilisation. Il faut en général commencer trois semaines avant l’épreuve. >> Crèmes anti-échauffement : La plus connue est la Nok de chez Sport Akileine. Appliquez-la tous les soirs pendant trois semaines sur l’ensemble du pied en insistant sur les zones « à risque », c’est-à-dire les plus exposées aux frottements. >> Les solutions : Vous pouvez aussi avoir recours aux solutions comme Tannopattes, utilisée à la base pour renforcer les coussinets de chiens et chats, mais qui s’avère très efficace aussi sur nous les humains ! Badigeonnezvous les pieds trois fois par semaine pendant trois semaines en insistant toujours sur les zones « à risque ». Une fois sec, crémez avec de la crème antiéchauffements de type Nok. Attention : si vous ne vous crémez pas la peau, elle va se dessécher, et sera encore plus vulnérable. Il faut à tout prix mixer ces deux applications pour bien hydrater la peau ! Il existe d’autres solutions comme l’acide citrique ou l’acide picrique à 2 % qui s’appliquent comme Tannopattes. Bien se soigner Si, malgré tout, vous avez des ampoules, pas de panique, voici des moyens simples et efficaces pour les traiter. >> Vous avez une ampoule et vous devez repartir tout de suite en course : Il faut percer l’ampoule car c’est la pression du liquide qui est douloureuse. Utilisez une seringue stérile à usage unique. Percez-la à deux endroits différents, en positionnant l’aiguille parallèlement à votre ampoule. Videz le contenu de l’ampoule. Désinfectez avec un spray type Biseptine, simple d’utilisation et léger à porter. Après avoir bien séché la zone, appliquez un pansement hydrocolloïdes (type Compeed). Il est plus prudent de rajouter de l’Ercefilm, colle médicamenteuse en spray pour éviter le décollement du pansement en cas de forte transpiration ou de pluie. Cela lui évitera de rouler et de faire apparaître une autre ampoule. >> Vous avez une ampoule et vous ne repartez que le lendemain matin : Avant toute chose, nettoyez-vous les pieds (lingettes ou autres). Percez l’ampoule comme précédemment. Désinfectez bien avec de la Bétadine puis laissez sécher toute la nuit. Utilisez un pansement hydrocolloïde le matin avant le départ sur une peau bien sèche. Appliquez toujours de l’Ercefilm en plus. >> Vous avez fini la course : Videz l’ampoule comme précédemment, le mot d’ordre est de laisser sécher au maximum. Utilisez des pansements hydrocolloïdes si vous devez marcher longtemps. Attention, un pansement de ce type ne s’arrache pas ! Il faut découper petit à petit les parties qui se décollent. Vous pouvez aussi acheter des pansements hydrocolloïdes en plaque et les découper. Ce sera plus économique si vous êtes souvent sujet à ce type de pathologie. EN PARTENARIAT AVEC R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 31 iÕÝÊÛ>ÕÝÊ«ÀjÛiÀʵÕiÊ}ÕjÀÀ°°° % ,ivÀViÊ>ÊÀjÃÃÌ>ViÊ`iÊ>Ê«i>ÕÊÃÕÃiÊ>ÕÝÊvÀÌÌiiÌà ÊÊÊÊÊÊ«i`Ã]Ê«ÃÊ`iʽ>i]Ê>ÃÃiið°°® % ÛÌiÊ>ÊvÀ>ÌÊ`½>«Õià % ÃÃÕ«ÌÊiÊÃÞÃÌmiÊ>ÀÌVÕ>Ài ÕÀÃÃiÕÀÊ`iÊ>Ê ÃÃÊj`V>i `ÕÊ ÌjÊ >Ì>Ê"Þ«µÕiÊiÌÊ-«ÀÌvÊ "À}>Ã>ÌiÕÀÃÊ`iÃÊjvÃÊ-«ÀÌÃÊiiÊ`ÕÊ ÌÌ 6i`ÕÊiÊ« >À>Vi iÌÊ>}>ÃÃÊ`iÊëÀÌÊ>}Àjià >LÀ>ÌÀiÃÊ>Ãi«Ì>ÊÊ>VÊÊÜÜÜ°>Ãi«Ì>°V &UpDWLRQ:7& +LW\PZWS\ZKLHUZ562WYV[uNLKLZTPSSPLYZKLJV\YL\YZ Z\YKLZTPSSPLYZKLRPSVTu[YLZ:LZLMML[ZZVU[[LZ[tZLUTPSPL\ TtKPJHSL[]HSPKtZH\_JVPUZKLSHWSHUu[L 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 32 Athlé Santé Ça marche ! La marche nordique, ou « nordic walking » est une activité vraiment intéressante sur le plan physique. Complémentaire de la course, elle apporte bien des bienfaits Photo : DR aux coureurs. Voici pourquoi. Par Arja JALKANEN-MEYER, ambassadrice de la marche nordique auprès de la FFA. POUR VOUS INITIER : Le 31 mai, participez à la Journée Découverte à Annecy Le 31 mai, la Fédération Française d’Athlétisme organise à Annecy, en HauteSavoie, une journée de découverte et d’initiation à la marche nordique. Les participants bénéficieront de l’encadrement et des conseils des Coaches Athlé Santé de la FFA et se verront prêtés les bâtons par TSL Outdoor, le fournisseur officiel de la fédération. Le programme de la journée, qui se déroule de 10 h à 17 h au Pâquier, la promenade située au bord du lac d’Annecy, comprend trois formules : >> La formule « découverte » : s’adresse à ceux qui veulent découvrir la marche nordique en 30 minutes >> La formule « initiation » : pour tous ceux qui veulent s’initier plus longuement grâce à une séance d’1 heure. >> La formule « sortie » : pour ceux qui veulent partir dans une séance de deux heures et profiter pleinement des bienfaits d’une longue sortie. Cette formule s’adresse davantage aux personnes qui connaissent déjà l’activité. En outre, tout au long de la journée, des animations destinées aux enfants sont également prévues. www.athle.org 32 L A marche nordique est une marche dynamique qui se pratique avec deux bâtons. Ils sont utilisés pour se propulser vers l’avant et ainsi produire une véritable activité physique, bénéfique sur tous les plans, musculaires aussi bien que cardio-vasculaires. La marche nordique est une alternative très intéressante au running, par exemple en période de reprise après blessure, mais aussi pour se préparer à la pratique du trail, notamment, sur des terrains accidentés. Voici les points clefs pour découvrir cette discipline qui commence à… marcher très fort en France. 1. Les bâtons soutiennent les articulations des genoux, hanches et chevilles. Grâce aux bâtons, on marche avec nos quatre membres, au lieu des deux habituels. Même en marchant très vite, il y a toujours deux points d’appui au sol, et pas de phase de réception ni de lourd impact, ce qui soulage les articulations, très sollicitées en course à pied. Ce qui n’empêche nullement la marche nordique d’être bénéfique sur le plan physique car tous les muscles du corps travaillent et la stimulation cardiaque est importante. 2. Tous les muscles du corps travaillent. Contrairement à la course à pied où le haut du corps est moins actif, en marche nordique tous les groupes musculaires sont sollicités : abdominaux, dorsaux, fessiers, bras, épaules en plus des jambes et des hanches. On sait aujourd’hui que pour bien courir, il ne faut pas simplement avoir de bonnes jambes et qu’un tronc bien musclé est aussi la garantie d’une bonne posture de course et donc d’une meilleure efficacité. Les séances de marche nordique débutent toujours par quelques exercices d’échauffement musculo-articulaires et se terminent systématiquement par des étirements de récupération pour un retour au calme progressif. Les bâtons servent aussi à des exercices de renforcement musculaire. 3. Une stimulation cardiaque plus grande Comme le corps est propulsé à l’aide des quatre membres, on avance plus vite. On gagne environ un quart d’heure sur une heure de marche. Le rythme étant plus rapide, la stimulation cardio-vasculaire est plus élevée. D’autre part, les muscles respiratoires sont plus sollicités, on s’oxygène à fond. Alors qu’en course à pied, les bras ont tendance à rester fléchis et proches du corps, dans une posture plus « fermée », avec la marche nordique, le mouvement dynamique des bras qu’on balance d’avant en arrière à l’aide des bâtons, entraîne l’élasticité naturelle de la cage thoracique et améliore les capacités respiratoires. Cela aide aussi le runner à travailler son amplitude de bras, ce qui est toujours bénéfique quand il court, la dynamique des bras étant aussi très utile pour mieux courir. 4. Un bon entraînement au trail. Concrètement, la marche nordique peut vous permettre de vous familiariser avec l’usage des bâtons qui sont utiles, voire indispensables, sur certaines courses nature, en montagne notamment, où l’on marche beaucoup dans les côtes comme dans les descentes. Ils soulagent aussi les articulations dans les dénivelés, positifs comme négatifs. Un mélange de marche à des allures plus ou moins rapides, et de course-glissée (comme en traînant des skis aux pieds) est un bon entraînement pour supporter l’altitude et les côtes successives lors des trails. 5. Excellent pour la reprise Si vous avez été blessé assez longuement, ou si vous êtes dans l’incapacité de courir en raison d’une blessure, mais toujours apte à une activité physique, vous pouvez utiliser la marche nordique pour retrouver ou entretenir votre condition physique en période de convalescence. En attendant de pouvoir courir à nouveau à plein régime, vous avez là un excellent palliatif à la course. Essayez, vous verrez : ça marche ! R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 33 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 34 Route L E S CO U R A N T S D E L A L I B E R T E / C A E N ( 1 4 ) / 6 - 7 - 8 J U I N 2 0 0 8 Photo : Yves Mainguy PROGRAMME Vendredi 6 juin 14 h : Départ de l’hôtel de ville de Caen des Foulées de la Liberté 14 h -19 h : Ouverture du Village Expo sur l’Esplanade du Mémorial. Début retrait des dossards Samedi 7 juin 10 h : Ouverture du Village Expo. Retrait des dossards 14 h : Départ des Rollers de la Liberté 17 h : Remise des prix des Rollers de la Liberté 18 h : Départ de la Caravane Publicitaire 19 h : Départ de la Rochambelle du Mémorial 20 h : Remise des prix de la Rochambelle devant l’hôtel de ville Photo : Yves Mainguy DU WEEK END La Pegasus vole de ses propres ailes Photo : Yves Mainguy Dimanche 8 juin 8 h 30 : Départ du 10 km de la Liberté, de Mathieu 8 h 50 : Départ du semi-marathon Pegasus, de Bénouville 9 h : Départ du marathon de la Liberté, de Courseulles-sur-Mer 14 h 30 : Remise des prix et tirage au sort 17 h : Fermeture du Village CONTACT 34 Photo : Yves Mainguy Comité d’organisation des Courants de la Liberté Esplanade Dwight Eisenhower BP 55026 – 14050 CAEN Tél. : 02 31 95 17 23 Fax. : 02 31 06 06 70 [email protected] www.lescourantsdelaliberte.com R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 35 Dans un menu copieux de six courses, le semi est celle qui séduit le plus de coureurs chaque année. Ils sont près de 4 000 à prendre le départ de celle qu’on appelle aussi « la Pegasus », pas seulement parce que son profil vous donne des Photo : Yves Mainguy ailes… es D EPUIS vingt ans, les Courses de la Liberté, rebaptisées « Courants » cette année, participent à leur manière à la commémoration du Débarquement de Normandie en 1944. Le temps d’un week-end, près de 40 000 personnes, coureurs et spectateurs, se retrouvent sur le site du Mémorial de Caen dans une ambiance chaleureuse et festive. Après le marathon, qui a fêté ses vingt ans d’existence l’an passé, c’est au tour du semi d’atteindre cet âge symbolique cette année. Avec ses 3 700 participants, cette course est la plus prisée des six épreuves au programme des Courants de la Liberté. « C’est un peu la classique normande, » explique Paul-Vincent Marchand, coordinateur sportif du comité d’organisation. « C’est une course très populaire, les gens se l’approprient en l’appelant la Pegasus ». Tirant son nom du pont d’où elle s’élance, le premier libéré par les Alliés lors du Débarquement en 1944, l’épreuve remporte aussi un vif succès en raison de son parcours relativement facile, donc accessible à tous les coureurs. Photo : Yves Mainguy À l'abri des vents. Rallongée en semimarathon il y a deux ans au lieu de 17,4 km auparavant, la Pegasus n’a pas été désertée par les coureurs, contrairement aux craintes initiales des organisateurs. Il faut dire que le parcours n’a rien d’effrayant pour des coureurs un tant soit peu aguerris : alors que le marathon longe les plages du débarquement, sa petite sœur offre un tracé entièrement à l’intérieur des terres, donc plutôt protégé du vent. « La seule véritable difficulté est un faux plat montant de 700 mètres au km 2. Le profil est même en légère descente à partir du 13e kilomètre », indique Paul-Vincent Marchand. Une analyse que partage Marie-Agnès, 58 ans et mère de l’organisateur : « il y a quelques petites difficultés sur la première moitié du parcours, mais dans l’ensemble la Pegasus est largement abordable pour des coureurs de niveau moyen ». L’an passé, elle a bouclé la course en un peu moins de deux heures tandis que le vainqueur de l’épreuve avait rallié l’arrivée dans le beau temps de 1 h 05’ 02’’. R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 À travers les champs de lin. Mais au-delà de l’aspect purement sportif, la Pegasus séduit chaque année grâce à son côté chaleureux et familial, près de 4 000 participants, dont 60 % sont originaires de la Basse-Normandie. « J’aime beaucoup l’ambiance de cette course », confie MarieAgnès Marchand. « Je l’ai découverte il y a deux ans, grâce à mon fils, bien évidemment. Depuis la Pegasus est devenue une course que j’affectionne tout particulièrement : il y a beaucoup d’animations tout au long, et le parcours est très agréable puisqu’il nous fait passer dans des petits villages typiques de la campagne normande et à travers les champs de lin. » Outre la Pegasus, le programme du week-end s’annonce copieux comme chaque année : un marathon, un 10 km, un 5 km réservé aux femmes (la Rochambelle), une course destinée aux écoliers caennais (les Foulées) et une course de rollers. Souhaitons donc à tous les coureurs que, comme le cheval de la mythologie, ils se sentent pousser des ailes… A. M. Parcours des Courants de la Liberté h eac Départ Marathon de la Liberté oB Jun Bernières sur-Mer Courseulles sur-Mer 5 St-Aubin-sur-Mer Langrune-sur-Mer Luc-sur-Mer Km h c Bea rd 10 Km o Sw Lion-sur-Mer Hermanville sur-Mer Colleville Montgomery 15 Km Ouistreham Périers sur-le-Dan Départ 10 Km de la Liberté Mathieu 35 Km Cambes en-Plaine 40 Km St-Contest Bénouville Biéville Beuville 30 Km Blainville sur-Orne Épron Arrivée 20 Km Départ Pégasus 25 Km Hérouville Saint-Clair Village Expo Caen Marathon de la Liberté Vestiaires Semi-Marathon Pégasus WC 10 Km de la Liberté Douches Animations Parking Ravitaillement Résultats Secours mobile Départ navettes Secours Retrait dossards Epongement LES 20 ANS DU MÉMORIAL DE CAEN L’histoire des Courants de la Liberté est liée à celle du Mémorial, ne serait-ce que parce que son site accueille le village et l’arrivée des différentes courses. Vous pouvez donc profiter de votre participation à l’une des courses pour visiter le Mémorial qui fête ses vingt ans cette année. Ce musée est une véritable cité de l’histoire pour la paix qui propose, grâce à une scénographie innovante, un voyage historique à travers l’histoire du XXe siècle autour de 4 thèmes principaux mis en scène dans autant d’espaces : - La Première Guerre mondiale et ses suites - La 2e Guerre mondiale - La guerre froide - La paix Vous pourrez notamment découvrir le film de Jacques Perrin sur le débarquement, « Jour J, 6 juin 1944 » ou l’animation « De la bataille de Normandie à la fin de la guerre » qui permet de suivre la bataille de Normandie qui a fait rage pendant tout l’été, puis les derniers mois de guerre jusqu’à l’armistice du 8 mai 1945. Des visites guidées sont organisées ainsi que de nombreuses animations pédagogiques pour les jeunes et les moins jeunes sur les 5 600 m2 d’exposition permanente. www.memorial-caen.fr 35 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 36 Route M A R AT H O N D U F U T U R O S CO P E / P O I T I E R S ( 8 6 ) / 2 5 M A I 2 0 0 8 L E S A - COT É S Photos : DR Nouvelle attraction! Visitez le Futuroscope Vous pouvez profiter des entrées offertes aux concurrents par les organisateurs pour visiter le parc du Futuroscope, soit le week-end de la course, soit dans le mois qui suit. C’est aussi un beau parcours à vivre. Avec 1,6 million de visiteurs en 2007 et 35 millions depuis son inauguration vingt ans auparavant, le Futuroscope est le deuxième parc à thème de France. Le multimédia, la robotique et les technologies de cinéma et d’animations en 3D du futur ont fait sa réputation. Comme chaque année, le parc propose de nouvelles animations qui valent le détour. L’expérience n° 20 par exemple, baptisée « les animaux du futur », invite depuis le 5 avril les spectateurs à un safari virtuel dans l’avenir au cours duquel on peut observer d’étranges créatures qui peupleront peut-être la Terre dans cinq à deux cents millions d’années… Saisissant ! Un pavillon spécial a été construit pour permettre aux explorateurs du futur de découvrir cette animation virtuelle en 3D dans les meilleures conditions. Au total, vingt-deux animations différentes sont proposées cette année, pour que chacun en prenne plein la vue… www.futuroscope.com C’est un jeune marathon qui a su, en trois ans, creuser son sillon entre modernité et nature, entre Futuroscope, vignobles et champs de melon du Haut-Poitou. Alors, pourquoi ne pas céder à l’attraction ? D millions de Français l’ont visité, et ceux qui n’y sont pas encore allés en ont tous entendu parler : depuis son inauguration en 1987, le Futuroscope est le principal atout de la promotion de la Vienne. Mais pas le seul ! Pour faire connaître le département d’une manière différente, les collectivités locales (Conseil général de la Vienne et Pays du Haut-Poitou et Clain) se sont unies en 2005 pour donner naissance à ce marathon du Futuroscope. Pour la quatrième édition, près de 2000 participants sont attendus au départ des trois épreuves proposées. À commencer par le marathon bien sûr, qui bénéficie du label régional FFA et sera qualificatif pour les Championnats de France. L’an passé, 1 120 personnes ont pris le départ de la grande boucle, qu’on peut effectuer individuellement ou en relais de deux coureurs (23 km pour le premier, 19 pour le second). ES Vin et melons en dégustation Malgré son jeune âge, le marathon du Futuroscope propose un parcours savoureux à plus d’un titre. Au fil des seize communes traversées, la dégustation va crescendo : les coureurs attaquent par le parc d’attractions futuriste en amuse-gueule, se rafraîchissent les papilles dans les vignobles du Haut-Poitou autour de Marigny-Brizay, et peuvent enfin reprendre des vitamines en traversant les champs de melon de la deuxième partie du parcours… Pour mieux le goûter, le tracé a été légèrement adouci en 2007, comme l’explique James Lay, 51 ans, un ancien marathonien qui « tape » encore 2’45’’ sur 1 000 m, responsable du sportif et de la convivialité au sein de l’association organisatrice : « Nous avions la réputation d’être un marathon difficile après la 36 première édition, car il y avait deux grandes lignes droites très longues et en légère montée que les coureurs n’avaient pas appréciées. Mais nous avons modifié la fin du parcours pour changer cela, c’est beaucoup plus agréable à présent ». Agréable comme le paysage de cette partie de la Vienne qui, avec ses courbes variées, à la fois plates et légèrement ondulées, donne un parcours complet sur lequel on n’a pas le temps de s’ennuyer. On s’ennuie d’autant moins qu’avec seize villages traversés, les points d’animations et les encouragements ne manquent pas. Entrées gratuites au Parc Pour le reste, l’organisation s’annonce aux petits oignons pour les coureurs qui seront choyés. Les conditions d’accueil, que ce soit avec le village de la course installé dans le Palais des Congrès, ou avec les nombreux hébergements alentour, s’annoncent optimales. La dotation avec coupe-vent, médaille, et spécialités locales est d’autant plus attrayante qu’elle se double d’un joli cadeau puisque des entrées gratuites pour le parc du Futuroscope sont offertesaux concurrents. Histoire de prolonger le plaisir de la course par d’autres sensations fortes… A. M. CONTACT Association du Marathon Futuroscope-Haut Poitou Parc du Futuroscope BP 2000 - 86 130 Jaunay-Clan Tél. : 05 49 41 04 33 / Fax : 05 49 51 65 41 [email protected] www.marathon-futuroscope.com R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 37 Route CO R R I DA D E L A N G U E U X ( 2 2 ) / C F 1 0 K M / 1 4 J U I N 2 0 0 8 Lâché de taureaux Loïc Letellier 31 ans 5e en 2007, en 29’ 21’’ Licencié à l’USO Mondeville Athlétisme « En réalité, ce n’est pas un parcours très facile. D’abord, parce qu’on part en descente, ce qui est toujours assez piégeux : on peut se laisser entraîner par un rythme trop élevé et on risque de coincer après. Le tracé paraît facile au début, mais ensuite ça remonte, il y a pas mal de virages qui obligent à relancer. Cela crée des changements de rythme et des cassures qui font qu’on peut se faire piéger. Il faut donc partir assez vite, mais en faisant attention de ne pas se mettre dans le rouge. La course a lieu en soirée, c’est l’idéal pour ne pas subir la chaleur de plein fouet. Cette année, je suis encore à la recherche de mes sensations. J’irai à Langueux sans prétentions car ma saison de cross a été moyenne et je n’ai pas d’objectif particulier. La préparation de la Corrida s’assimile à celle de la saison de cross : des 1 000m dans l’allure, des footings au seuil, etc. La course a aussi l’avantage d’être dans la continuité des Championnats de France de 10 000m sur piste qui ont lieu dix jours auparavant ». Pour sa 18e édition, la Corrida de Langueux est une nouvelle fois, après 2003, le cadre des Championnats de France de 10 km sur route. Ça promet du spectacle car le parcours en ville et l’ambiance made in Bretagne sont propices à une course échevelée. L E temps d’une journée, le petit port de Langueux, dans les Côtes-d’Armor, va se transformer en véritable arène. Le 14 juin est en effet le jour de la célèbre Corrida : ici, point de picadors, de banderilles ou de muletas, mais une horde de runners en guise de taureaux, et le chronomètre comme matador. Depuis 1991, cette course au caractère bien affirmé rassemble coureurs et spectateurs de plus en plus nombreux dans un esprit de fête populaire et de convivialité, héritée de la grande tradition bretonne des critériums cyclistes. Quel rapport avec la corrida ? Michel Aubault, organisateur de l’épreuve depuis ses débuts, s’explique : « J’aime assister aux courses de taureaux : il s’en dégage des frissons vraiment uniques. J’aime aussi l’esprit de fête qui y règne. C’est pour cela que chez nous il y a le sport, mais aussi une grande fête qui réunira mille cinq cents personnes le soir dans le village ». Rassurez-vous, il n’y a pas de mise à mort prévue au programme ! Les coureurs portés par le public Malgré tout, il ne faut pas s’attendre à CONTACT U.A. LANGUEUX Michel Aubault 47, rue Mathurin Morin 22360 Langueux Tél. : 02 96 61 04 28 [email protected] www.corrida-langueux.com R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 Photos : DR LE TEMOIN une partie de plaisir sur le parcours. Les rues de la ville, voisine de Saint-Brieuc, accueilleront pour la deuxième fois les Championnats de France de 10 km sur route. Le spectacle sera donc au rendez-vous dans toutes les catégories : juniors et vétérans hommes, challenge des entreprises, femmes et seniors hommes. Le circuit, tracé en forme de huit dans le centre-ville, permet au public de voir passer les athlètes au moins six fois. Rapide et sans difficulté majeure, le parcours est propice aux performances, comme l’atteste le record de l’épreuve porté l’an dernier à 27’56’’. « Les coureurs sont littéralement portés par le public, s’en- thousiasme l’organisateur. Il faut juste être patient, encore plus que sur un marathon, et ne pas griller toutes ses cartouches au départ si on ne veut pas payer l’addition plus loin ». Au-delà de l’aspect sportif, l’accueil des Championnats de France est aussi un beau cadeau fait à l’événement dans son ensemble. Pour Michel Aubault, « la gestion rigoureuse de la Corrida, mais aussi son histoire ont fait pencher la balance en notre faveur. C’est une récompense pour tous les bénévoles et les partenaires, et une aubaine synonyme de fortes retombées pour l’économie locale ». Quinze mille personnes sont ainsi attendues à Langueux, dont quatre mille coureurs au total puisque neuf courses différentes sont organisées. Soit le double de la population de la ville qui, en temps normal, s’élève à sept mille cœurs ! Le sport et la fête La journée commencera tranquillement par une randonnée de 20 kilomètres sur les sentiers côtiers et dans la magnifique baie de Saint-Brieuc, traversée à marée basse. Dans l’après-midi, les enfants de 7 à 18 ans auront droit à leur part d’encouragements et d’ovations puisque quatre courses leur sont réservées. Quatre à cinq cents scolaires et licenciés des écoles d’athlétisme sont attendus. À 16 h 05, la course handisport devrait réunir une quinzaine d’athlètes. Enfin, la course open à 18 h 20 permettra à tous les non-licenciés de participer eux aussi à cette grande fête. Et, comme pour toute corrida qui se respecte, la journée se conclura pour les coureurs comme pour les spectateurs par une grande fête nocturne en musique et autour d’une bonne table. Olé ! A. M. 37 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 38 Route L E COURIR A CLERMONT / CLERMONT-FERRAND (63) / 6 JUIN 2008 C L U B Photos : DR Ça roule à Clermont! Clermont Athlétisme Auvergne « Courir à Clermont » est organisé sous l’égide du Clermont Athlétisme Auvergne et de son coordinateur sportif, David Pellabout, entraîneur de ce club bien connu des athlètes, né en 2002 de la fusion de trois anciennes associations : le Stade Clermontois, l’Association Sportive de Montferrand et l’Espérance Ceyratoise. Aujourd’hui, il compte environ sept cents licenciés, toutes disciplines confondues. Depuis sa création, le club figure régulièrement dans le top 3 du classement Elite français, un classement obtenu par l’addition des performances individuelles des athlètes dans toutes les disciplines. Le C.A.A. est basé à Aubière, dans la banlieue clermontoise, au Stadium Jean-Pellez. Outre le saut à la perche, un point fort du club qui a notamment sorti des champions comme Hervé d’Encausse ou Marie Poissonnier, le C.A.A. est reconnu dans le domaine du demi-fond et du fond. Parmi les champions licenciés au club, Simon Munyutu (France) et son épouse Marta Komu (Kenya), vainqueurs du dernier marathon de Paris, sont qualifiés pour les prochains JO de Pékin sur marathon. CONTACT COURIR A CLERMONT Clermont Athlétisme Auvergne Stadium Jean-Pellez 44, rue Pasteur 63170 Aubière Tél. : 04 73 27 90 88 http://clermont.athle.com [email protected] 38 Depuis le retour de « Courir à Clermont » en centre-ville il y a deux ans, l’épreuve séduit un nombre croissant de participants attirés par la perspective d’une course rapide sur un parcours roulant, le tout dans une ambiance particulièrement conviviale. A runners, rassurez-vous, ce n’est pas parce que les usines Michelin sont implantées ici depuis plus d’un siècle, et que le circuit automobile de Charade se trouve à quelques kilomètres seulement de la capitale du pneumatique, qu’il n’y en a que pour la voiture à Clermont-Ferrand ! Au contraire : cette année se tiendra la 18e édition de « Courir à Clermont », une journée certes placée sous le signe du caoutchouc, mais celui des semelles des coureurs et non des pneus… MIS On met la gomme L’événement a été créé en 1990 à l’initiative de La Montagne, le quotidien régional. « Il existe une vraie culture d’événements dans les groupes de presse français, indique Thierry Giacomello, en charge de l’organisation de la course au sein du quotidien. Courir à Clermont est lié à l’histoire du journal. Avant cela, La Montagne organisait des cross, mais lorsqu’on a senti un essoufflement de ce type d’épreuves, on s’est lancés dans la course sur route ». Aujourd’hui, quatre partenaires collaborent à l’organisation de l’événement dans des rôles qui correspondent à leur compétence : la ville de Clermont, l’office municipal des sports, le quotidien local, et le club du Clermont Athlétisme Auvergne (C.A.A.). Avec une volonté commune : « Nous tenons au principe d’une course en centre-ville qui offre les plus belles avenues aux coureurs, résume Thierry Giacomello. Le symbole de ce parti pris est à n’en pas douter son retour, il y a deux ans, sur la place de Jaude, la principale esplanade de la ville. Nous l’avions quittée pendant trois ans à cause des travaux du tramway, mais nous sommes y revenus en 2006, au cœur d’un centre-ville complètement rénové, rappelle l’organisateur. Nous en avons profité pour tracer un parcours le plus plat et le plus roulant possibles. » L’ascension du Puy-de-Dôme, qui surplombe la ville, n’est effectivement pas au menu, qui propose trois boucles d’un peu plus de 3 km pour les participants au 10 km, ainsi qu’une et demie pour ceux qui font le 5 km. Pour avoir couru presque toutes les éditions, Christelle Védrine, 42 ans, licenciée au CAA, connaît le circuit comme sa poche : « C’est un parcours tout plat, sur des grandes avenues très larges, avec peu de virages. Il n’y a donc pas beaucoup de relances et ça va très vite. De plus, comme il y a énormément de participants, on ne court jamais seul, il y a toujours un coureur ou un groupe à qui s’accrocher, c’est très entraînant. » Les puces ont aussi la puce Pour preuve, les meilleures performances françaises de l’année 2007 sur 10 km ont été réalisées dans les rues clermontoises : 28’18’’ pour James Theuri chez les messieurs, et 32’39’’ pour Fatiha Klilech-Fauvel chez les dames. Les enfants nés entre 1995 et 1999 pourront également s’aligner dans quatre épreuves spécifiques, tout en bénéficiant du même accueil que leurs aînés. « Nous sommes très attachés à ce que tout le monde soit traité de la même manière, précise Thierry Giacomello ; les enfants sont ainsi chronométrés comme les adultes, avec des puces électroniques ». Et oui, y’a pas de raison : à Clermont, les puces ont aussi droit à leur puce… A. M. R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 39 Route CO U R S E S D E S T R A S B O U R G - E U R O P E / ( 6 7 ) / 1 7 - 1 8 M A I 2 0 0 8 LE PROGRAMME Photo : DR En capitale DU WEEK END samedi 17 mai 9 h 15 : Course USEP au Parc de l’Orangerie 13 h 00 : début des animations au Parc des Expositions dimanche 18 mai 8 h 50 : 5 km COOP d’Alsace 9 h 10 : Semi-marathon DNA 10 h 00 : marche conviviale 10 h 40 : 10 km Crédit Mutuel handisport 10 h 50 : 10 km Crédit Mutuel 10 h 55 : 10 km marche nordique 11 h 00 : Course scolaire UNSS Crédit Mutuel Jeunes 12 h 10 : 20 km roller Opticiens Maurice Frères 12 h 30 : 10 km roller Opticiens Maurice Frères 12 h 30 : 2 km roller Opticiens Maurice Frères Chaque printemps depuis près de trente ans, Strasbourg vit au rythme du sport et de la fête le temps d’un week-end. Cette année encore, le cœur de la capitale d’Aalsace battra au rythme des foulées des coureurs et des nombreuses animations… S et la course à pied, ce n’est pas une histoire nouvelle. Depuis de nombreuses années, la ville accueille un important meeting d’athlétisme, et elle a été le berceau de grands champions comme Mehdi Baala. Pas étonnant donc que les Courses de Strasbourg-Europe, qui s’apprêtent à vivre leur 29e édition, soient un événement majeur du calendrier sportif de l’Est de la France. Mais, comme pour mieux coller à l’esprit festif et accueillant de la ville, cette manifestation est avant une grande fête du sport, placée aussi sous le signe de la convivialité, de la famille et du bien-être. Et quoi de mieux que le course à pied pour symboliser cette philosophie voulue par l’Office des Sports de la ville, sous la direction de Christian Fuchs ? C’est pour cela que courir à Strasbourg, c’est courir autrement, avec d’autres motivations que la compétition. C’est d’abord vouloir partager sa passion de la course à pied, mais aussi du sport, en famille ou entre amis. TRASBOURG Passage en Allemagne CONTACT OFFICE DES SPORTS 19 rue des Couples 67000 Strasbourg Tél. : 03.88.31.83.83 www.ods67.com R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 Le programme du week-end se veut le plus large et le plus fédérateur possible, comme l’explique Patricia Lutz, chargée de communication au sein de l’Office des Sports qui organise la manifestation : « le marathon des premières années a été supprimé pour laisser place à un programme plus varié avec des courses toutes distances, de rollers et, depuis l’an passé, une épreuve de marche nordique qui a remporté un beau succès et qui est reconduite cette année ». Jugez-en par vous-mêmes : un 2 km réservé aux classes de CE2 de l’agglomération le samedi ; et le dimanche quatre courses à pied, trois épreuves de rol- lers, une marche conviviale et une marche nordique. Les amateurs de compétition sont aussi servis avec le semi-marathon des Dernières Nouvelles d’Alsace, le quotidien local, dont le départ sera donné devant le Conseil de l’Europe, et qui s’achèvera au Parc des Expositions. Le parcours, plutôt plat mais comportant de nombreuses relances, emprunte les rues du centreville et offre aux coureurs un passage devant la cathédrale, avant de les emmener de l’autre côté du Rhin dans la cité allemande voisine de Kehl via le Jardin des Deux Rives. Ce semi, qui bénéficie du label régional de la Fédération Française d’Athlétisme, est ainsi la seule course sur route transfrontalière française, et une belle illustration de l’amitié franco-allemande que symbolise Strasbourg. Quant au 10 km, qui lui bénéficie du label international de la FFA, il se déroule entièrement dans le centre-ville pour une balade sympathique au pas de course. Saut à l’élastique Coureur ou pas, plus de raisons donc de rester chez soi ce week-end-là ! D’autant plus que, pour ceux qui ne courent pas, les nombreuses animations organisées samedi après-midi au Parc des Expositions permettent de vivre d’autres sensations (presque) aussi agréables que la course à pied avec escrime, saut à l’élastique, baby-foot géant, élasto-trampoline, tennis, échecs, vélo, concours de maquillage ou encore arts du cirque… Tout est fait pour que la fête soit vraiment complète, sans parler des nombreux groupes musicaux qui rythment les pas des coureurs tout au long des différents parcours. Les Courses de Strasbourg-Europe sont finalement la cerise sur le gâteau particulièrement copieux d’un week-end au goût de fête ! A. M. 39 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 40 Course Nature La fête et les jambes M E N U Photos : DR U N LES GENDARMES ET LES VOLEURS DE TEMPS / AMBAZAC (19) / 11 MAI 2008 C O P I E U X LE PROGRAMME DES (dimanche 11 mai) 8 h 30 : randonnée pédestre 10 h : 10 km découverte 12 h : 32 km nature 16 h : courses enfants 17 h : podiums 19 h : dîner de gala Si l’on court partout durant le week-end de Pentecôte, c’est COURSES en Corrèze que bat le cœur de la France qui court dans une épreuve qui, en quelques années seulement, a gagné ses galons de rendez-vous LES ANIMATIONS Pour les enfants : murs d’escalade, poneyclub, balades équestres Pour toutes la famille : sécurité routière (simulateur de conduite), police scientifique, équipe cynophile incontournable. Grâce à un parcours varié et à une organisation de qualité. Les deux ingrédients indispensables TOUT LE WEEK-END Visite de la manufacture de porcelaines Bernardaud sur rendez-vous. Réservation : 27, avenue Albert-Thomas 87000 Limoges - Tél. : 05 55 10 55 91 LE DINER DE GALA Punch sans alcool avec amuse-bouches Salade de fruits de mer aux agrumes Longe de veau farcie aux morille Servie avec pommes de terre et tomates provençales Plateau de fromage avec mesclun de salade Macaron moelleux aux fruits – café Coupe de champagne Vin : Côte de Blaye 2004. 40 pour attirer ceux qui veulent pimenter leur course d’un esprit de fête… C année, le temps d’un week-end, Ambazac, petite bourgade du Limousin en Haute-Vienne, devient le centre du monde de la France qui court. Pourquoi, ça ? Parce qu’on vient de toute la France pour jouer aux Gendarmes et Voleurs, pardi ! En 2007, sur les 95 départements métropolitains, 91 étaient représentés ! Un beau score. Seuls manquaient à l’appel nos amis des deux départements de Corse, ainsi que la Haute-Marne et le Tarn-et-Garonne. Tous les autres étaient présents sur les sentiers du domaine du Muret, à quelques kilomètres de Limoges. Une belle unanimité ! Au-delà de la statistique, ce qui compte, c’est l’en- HAQUE gouement, ces migrations de la France entière. Ils sont venus, ils sont tous là pour participer à une course certes, mais aussi et surtout, à un week-end de fête, la grande fête de la course à pied… Car les Gendarmes et les Voleurs de Temps, c’est avant tout un état d’esprit qui se résume en un mot « qualité » : de l’accueil réservé aux coureurs, des parcours proposés, mais aussi de l’ensemble du dispositif avec les nombreuses animations pour la famille et ce fameux dîner de gala, avec spectacle et orchestre, la marque de fabrique de ce rendez-vous. Jean-Luc Monges, le co-président de l’épreuve et son équipe ne pensent qu’à ça : faire plaisir aux coureurs, R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 29/04/08 16:41 Page 41 Photo : DR 804.2349-RevueR6 les bichonner, les cajoler mais aussi les surprendre, leur en mettre plein les mirettes et leur en donner pour leur argent. « Il faut respecter les coureurs, explique ce retraité de la Gendarmerie, partenaire historique de la course. Sans eux, il n’y a pas d’événement. Il faut donc une prestation de qualité pour fidéliser les concurrents et faire fonctionner le bouche-à-oreille qui est le meilleur moyen d’attirer chaque année de nouveaux participants. » Quitte à se décarcasser pour les coureurs, autant le faire en innovant, comme l’explique très bien ce passionné qui, autant que de la course, est un amoureux de l’organisation et du travail bien fait. Quand Jean- R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 Luc Monges vous parle de son épreuve, on croirait entendre un fabricant de porcelaine de Limoges vous raconter son art, un artisan amoureux du travail bien fait. Lui, son art, c’est l’organisation, grâce à ses partenaires et aux 500 bénévoles qui permettent d’accueillir plus de 5 000 coureurs et de servir 3 000 repas. « Quand, en 1999, on a décidé d’abandonner les 10 km de Limoges après une décennie d’organisation, on a cherché un concept original, explique Jean-Luc Monges. Beaucoup de belles courses sont organisées tout le temps, partout en France, il fallait trouver quelque chose d’innovant. Une course nature nous a semblé une bonne piste à suivre. Nous avions un superbe terrain de jeu avec les paysages de la HauteVienne. Mais, au-delà du parcours et du cadre naturel, nous avons aussi misé sur l’esprit de fête et de convivialité, ce qui plaît beaucoup aux participants qui reviennent chaque année plus nombreux. » La courbe des inscriptions a en effet très vite trouvé son rythme ascendant : 1 250 en 2000, 5 200 l’an passé et, sans doute, près de 6 000 cette année, dont la moitié sur le 32 km, l’autre moitié des participants se répartissant entre la course découverte de 10 km, la randonnée pédestre et la course pour les enfants. Car les Gendarmes et les Voleurs de Temps, ce n’est évidemment pas que la fête, c’est aussi les jambes avec un 32 km de haute volée. Remporté chez les femmes l’an passé par la championne Laurence Klein qui raconte ce moment unique : « Ce qui est bluffant, c’est la variété du parcours, explique la recordwoman de France du 100 km. Ce n’est pas un ultra ni une course de montagne extrême, mais tous les ingrédients pour en faire une grande course nature sont réunis. Il y a de tout : des petites routes bitumées, des sentiers faciles et larges mais aussi des chemins en dévers, des ornières, des sous-bois, des pentes très raides, de la rocaille et même un escalier à la fin, c’est varié et c’est ce qui fait tout le piquant de cette course qui, en plus, se déroule dans un cadre superbe. ». Tout ce qui fait une grande épreuve est inscrit au menu : des hauts et des bas ; des glissages et des bains de boue quand, comme en 2007, la pluie est de la partie ; des rires et des fous rires ; de la course rapide avec de vraies difficultés dedans, mais aussi de la marche pour ceux qui en ont plein les pattes… Bref, la course grandeur nature qui s’achève par une grande fête et de bons airs. Du bonheur pur… P. N. CONTACT Les Gendarmes et les Voleurs de Temps 194, rue Victor Thuillat - 87000 Limoges Tél. : 05 55 04 00 94 www.gendarmes-et-voleurs.com 41 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 42 Course Nature L A MONTEE DU POUPET / SALINS-LES-BAINS (69) / 1 1 MAI 2008 LE TEMOIN Photo : DR Sommet salé ! Annick Grandvoinnet Secrétaire, Salins-les-Bains (69) « Je ne suis pas une championne, loin de là, d’autant que je ne suis plus toute jeune. Mais je suis une vraie mordue de course à pied. Je cours deux ou trois fois par semaine et je fais une vingtaine de courses dans l’année. J’ai couru pour la première fois la Montée du Poupet en 2005. C’est une course magnifique. Notre Jura est très beau, tous les coureurs vous le diront et la Montée est l’une des plus belles. En plus, pour moi, c’est une course spéciale. Comme je travaille dans un commerce à Salins, je suis un peu connue et les gens m’encouragent par mon nom. C’est un vrai dopant pour moi car c’est une course pas facile, même si elle est à la portée de tout le monde pour peu qu’on soit un peu entraîné. La dernière montée, il faut vraiment aller la chercher. Mais quel bonheur d’arriver là-haut avec la vue sur la vallée et quel bon air ! Attention, les spectateurs encouragent tout le monde car les Jurassiens savent accueillir et je peux vous dire que l’ambiance est formidable sur tout le parcours. Il y a un vrai esprit de fête et de solidarité, on s’encourage, on s’aide, c’est très sympa, même pour des amatrices comme moi. » C’est une course comme les aime : atypique, unique ! Entre bois et pâturages, dans un décor de carte postale, le Poupet ne s’en laisse pas compter. Alors, pour vivre un grand moment de course à pied, partez à l’assaut de ce petit mont ! C on lisait sur des panneaux à l’entrée des villages du Far West : « Cow-boy, laisse ton revolver ici », on pourrait inscrire à l’entrée de Salins-les-Bains, dans l’est de la France, le week-end de la course : « Coureur, à partir de maintenant, oublie le chrono. ». Car ici, l’affaire ne se mesure pas au fil du sablier mais, plus sûrement, au rythme des dénivelés. Pour affronter le mont Poupet et les 17,5 km du parcours, mieux vaut ne pas avoir de références temps en tête et se fier d’abord à ses jambes et à ses sensations. « Le conseil que je donne à tout le monde, explique Paul Jeandot, président de l’Entente Jura Centre Athlétisme qui organise cette grande fête de la course champêtre, c’est de partir prudemment pour bien gérer les trois ascensions. Si vous laissez trop de forces au départ, vous pouvez exploser dans la dernière côte. Il ne faut pas non plus se laisser griser dans les descentes car on peut aussi y laisser du jus. La course demande une bonne gestion de l’effort… » OMME 3 montées, 2 descentes. CONTACT La Montée Internationale du Poupet Paul Jeandot Entente Jura Centre Athlétisme 20, chemin des Roussets d'Arelle 39110 Salins-les-Bains Tél./fax : 03 84 73 08 68 www.montee-poupet.com 42 Vous l’aurez compris, la Montée du Poupet n’est pas qu’une promenade de santé. Ce n’est pas non plus le chemin de croix que pourrait annoncer celle qui trône au sommet du mont Poupet, à plus de 800 m d’altitude et que l’on aperçoit d’en bas, au moment du départ à Salinsles-Bains. Il s’agit tout simplement d’une course comme on les aime, unique, atypique. À la fois course de montagne avec son arrivée en côte, et course nature qui se court au milieu des pâturages et à l’ombre des forêts, mais toujours sur ruban asphalté. Le parcours est simple comme un M auquel on aurait rajouté une jambe ascendante : trois montées pour deux descentes, tel est le menu majuscule qui vous attend dans un cadre majestueux. Après le départ dans Salins-les-Bains, une première ascension en pente douce de 6 km vous mènera jusqu’à Saint-Thiébaud, village typique du Jura. La descente jusqu’au km 10 et la traversée du deuxième village, Yvrey, avant d’enchaîner une belle bosse et la seconde descente qui vous déposera au km 15, au pied du mont Poupet pour la dernière ascension, celle de la côte Guillaume. Et quelle ascension ! Un pourcentage moyen supérieur à 10 %, des passages à 12-13 voire à 15 % : le Poupet sait se faire désirer ! Il faut donc en garder sous la semelle pour avoir le plaisir d’admirer le chemin parcouru de là-haut… Carte postale du Jura… La course se déroule dans un cadre naturel sublime, un paysage de moyenne montagne, entre pâturages et forêts, digne des plus belles cartes postales du Jura. Mais, sur le Poupet, tout est vrai… Car on ne vient pas seulement à Salins pour s’attaquer au Poupet, mais également pour découvrir une région qui gagne à être connue des coureurs adeptes de beaux paysages et de nature. « Près de la moitié des concurrents sont extérieurs à la région, précise Paul Jeandot. Ils profitent de la course pour passer le week-end de Pentecôte dans le Jura et découvrir Salins, avec les spécialités régionales comme les vins du Jura ou le comté. Notre mot d’ordre est « convivialité ». C’est aussi pour ce plaisir que les coureurs aiment venir ici. » Bref, si vous voulez profiter du week-end de Pentecôte pour célébrer les pentes et les côtes, les descentes et les montées, mettez le cap sur le Poupet. Un sommet de la course à pied ! P. N. R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 43 Course Nature L E S CO U R S E S D E S C R Ê T E S / E S P E L E T T E ( 6 4 ) / 5 J U I L L E T 2 0 0 8 Photo : DR Bien pimentées L E CO N S E I L Gabi Etxart, organisateur Gabi Etxart, ancien marathonien en 2h30’, est le fondateur de la course et son premier vainqueur. Il anime toujours l’association Napurrak, « les démerdards » en basque, créée en 1974 qui organise aussi des événements de force et de pelote basques, ou des randonnées pédestre et à VTT. « Je conseille aux novices, tous ceux qui découvrent la course en montagne, de ne pas faire de préparation en vue d’une perf’. Ces dernières années, la plupart des problèmes à l’arrivée sont dus à un surentraînement les semaines, voire les jours précédents. Il ne faut surtout pas commettre cette erreur et se brûler les ailes lors de séances trop poussées. Il faut être bien physiquement et venir découvrir la course mais sans se mettre de pression… La différence essentielle entre la préparation d’un marathon ou d’un semi, c’est que que tout le monde ne dispose pas de relief à proximité, alors que tous les coureurs peuvent effectuer un parcours sur macadam en sortant de chez eux. Il faut venir pour voir, apprécier, emmagasiner de l’expérience avant de penser à faire une perf’. » Pratique La Course des Crêtes est aussi l’occasion de découvrir le Pays Basque à l’entame des vacances d’été. Vous trouverez des infos utiles sur le site de la course www.force-basque.org ou sur www.tourisme64.com, le site du comité du tourisme basque. Les hébergements ne manquent pas et le choix est vaste. A titre d’info, nous vous suggérons un hôtel tout à fait recommandable. Il s’agit de l’hôtel du Pont à Ascain, un 2** confortable et abordable. (www.charmhotel.com) R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 L’ambiance qui règne sur cette épreuve en fait l’un des trails les plus courus, pas seulement pour son parcours majestueux mais aussi pour la soirée qui récompense les participants de tous leurs efforts. Un sommet de fête basque, à ce qu’il paraît… « C’est une course particulière : il faut avoir beaucoup de cuisse pour monter et de sacrés dorsaux et abdominaux pour bien descendre sans se ruiner le dos ». Celui qui parle ainsi est un amateur éclairé puisqu’il s’agit de Dino Milani, journaliste au Petit Bleu d’Agen et ancien marathonien de bon niveau (son record est à 3 h 17’) qui a participé à une quinzaine de grands marathons internationaux. « J’ai couru les Crêtes à plusieurs reprises dans les années 90, cela a été un choc et une véritable découverte pour le coureur sur route que j’étais. C’était vraiment un autre monde. C’est aussi l’une des plus belles qui m’a été donné de courir en France, au même titre que le Médoc ou Marseille-Cassis. » Dino Milano pourrait raconter pendant de longues minutes toute l’amitié que lui inspire cette course et son fondateur et organisateur, Gabi Etxart, qui fédère toute la région d’Espelette pour que ce rendez-vous soit, depuis plus de 30 ans, un sommet de la course à pied en France. « L’épreuve dure 10 heures, aime rigoler le dynamique Gabi, ancien champion de marathon, vainqueur de la 1re édition en 1976. Trois heures de course et sept heures de fête ! » Et de lancer encore l’un des slogans qui caractérise le mieux l’esprit de ce week-end au Pays Basque : « le sport d’accord, la fête d’abord ». Pas besoin de vous faire un dessin, vous l’avez compris, courir à Espelette, c’est faire d’une pierre deux coups : une course magnifique avec vue sur les sommets des Pyrénées et les rouleaux de l’océan Atlantique en contrebas, et une fête grand format rassemblant plus de 3 000 convives. Une fête très courue. Courir les Crêtes, c’est d’abord partir à l’assaut du Mondarain qui culmine à près de 800 m. Au départ d’Espelette, (80 m d’altitude), cela représente un joli dénivelé de + 700 m. Autant dire que, passés les premiers kilomètres goudronnés empruntés pour sortir de la capitale du piment, ça fait une belle grimpette. « Il ne faut surtout pas laisser trop de forces dans l’ascension vers le Mondarain dont le sommet n’est qu’à 6,5 km du départ, explique Gabi Etxart. Derrière, il reste encore près de 20 km, il faut vraiment s’économiser… » Surtout que les sentiers muletiers empruntés ont tout des chemins de contrebande qu’ils étaient autrefois, donc pas faits pour rouler carrosse mais plus pour se faire plaies et bosses. Heureusement que pour ceux qui n’ont pas 27 km dans les jambes (l’équivalent en temps de 35 km sur la route), les organisateurs ont prévu deux parcours plus accessibles, de 19 et 13 km. « Dès le début, nous avons pensé aux familles et aux accompagnants, continue Gabi. C’est pour cela que nous n’avons pas cessé d’étoffer le programme avec des courses plus courtes ou des randonnées, cela permet à tous, et pas seulement aux coureurs de participer à la fête. » Celle-là, personne ne veut la rater car tout y est : les produits régionaux, la culture, la musique, les chants, l’ambiance et la chaleur du Pays Basque, pour conclure un week-end qui reste dans les jambes et les cœurs pour longtemps… P.N. 43 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 44 Course Nature Par la face sud Photo : DR L E CO N S E I L THE NORTH FACE BANDOL CLASSIC / BANDOL (83) / 14 JUIN 2008 Attention à la chaleur Ce n’est pas encore une classique mais une course qui monte, Malgré l’heure relativement tardive du départ (18 h 30), la chaleur reste l’ennemi n° 1 des concurrents de la Bandol Classic. La température peut dépasser les 30 °C et même si la course n’est pas très longue avec ses 12 km et quelque, il faut bien se protéger contre le soleil et les effets de la chaleur. Lunettes, crème solaire, bandana ou casquette, toute la panoplie est conseillée. De même, l’organisateur prend soin d’installer quatre brumisateurs et quatre ravitaillements sur le parcours. Profitez-en bien pour boire, ce qui semble être le cas, vu le grand nombre de bouteilles d’eau (près de 10 000) consommées sur l’épreuve. Il faut vous hydrater toute la journée, avant la course notamment et dès le premier ravito, et ne pas attendre d’avoir chaud et soif pour commencer car, en général, la sensation de soif indique que la déshydratation a commencé. Après la course, vous pourrez vous baigner, ce qui peut être agréable si l’eau est un peu fraîche. Un petit bain de mer est bénéfique pour la récupération musculaire sauf si l’eau est vraiment trop chaude. Dans ce cas, préférez une douche fraîche un peu plus tard… qui monte dans l’estime des coureurs… Et on comprend mieux pourquoi : entre Grande Bleue et littoral varois, elle offre une vue imprenable sur un coin de Provence « C’est en courant avec ma femme que l’idée nous est venue, on s’est dit qu’il serait dommage de ne pas faire profiter d’autres coureurs de la beauté des paysages. » Jean-Joël Canessa, prof de maths de son état et organisateur de la Bandol Classic, n’est pas égoïste. Il n’a pas tenu à garder son petit coin de Var secret, mais, au contraire, a voulu le faire partager avec ses confrères coureurs. Sans tapage la petite Bandol Classic a pris, en quatre ans seulement, de l’altitude. De 450 coureurs lors de la première édition, on est passé à 1100 l’an dernier. Et plus de 1300 sont attendus cette année pour la 5e édition afin de garder le rythme de croissance annuel de 200 nouveaux venus… Une belle ascension, régulière, progressive mais réelle comme celle qui attend les concurrents une fois sortis de la petite ville de Bandol quand ils attaquent la montée jusqu’à 160 m d’altitude. Pas un sommet insurmontable mais une bonne grimpette avant d’atteindre le balcon avec vue imprenable sur la Méditerranée et les îles varoises. « Une fois qu’on est là-haut, c’est la récompense, explique Jean-Joël. Le panorama est superbe, certains s’arrêtent même pour prendre photos avant d’attaquer la descente. On sait pourquoi est venu… » Un passage sur la plage Avec 40 % de bitume dont un départ et une arrivée en ville, sur le port et 60 % d’autres terrains dont les sentiers du littoral puis de l’arrière-pays et un passage sur la plage, la Bandol Classic est une course nature, un bon mixte entre trail et bitume. Ni ultra, ni tralala. Juste l’ambition d’offrir un parcours simple et sympa d’un peu plus de 12 km à tous ceux qui aiment sortir des sentiers battus. « Les premiers finissent en 45’, les 44 derniers en 2 heures », explique l’organisateur. On peut faire la course à son rythme, elle est tout à fait accessible pour tout coureur qui s’entraîne un minimum. Le principal piège réside dans le départ car on peut se laisser entraîner par le flot des concurrents. Et si on fait les 1 800 m sur le port trop vite, on peut se retrouver dans le rouge avant d’attaquer les sentiers vallonnés et là, la suite peut être compliquée. Il faut donc se méfier et ne pas partir en surrégime ». Là, c’est l’ancien marathonien et triathlète qui parle, la gestion de l’effort, il connaît… Le t-shirt collector Comme il connaît les petites attentions qui vont droit au cœur des coureurs. Ainsi, quatre brumisateurs sont installés sur les 12 km de parcours. Il y a autant de ravitaillements, sans compter l’arrivée, soit un tous les trois km et les bouteilles coulent à flot car, en juin, dans le Var, même après 18 heures, on risque la surchauffe (lire ci-contre). Enfin, parmi les petites surprises qui attendent les participants, il y a aussi ce tee-shirt avec les noms des concurrents inscrit dessus. Un vrai collector pour ceux qui viennent chaque année faire de la course de Bandol une… classique. P. N. CONTACT THE NORTH FACE BANDOL CLASSIC Bandol Evénements Organisation Jean-Joël Canessa 178, rue de Belgique - Quartier Pierreplane 83150 Bandol [email protected] www.bandolclassic.com R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 45 Course Nature Bouche bée… Photos : DR D E CO U V E RT E LA TRANSBAIE / SAINT-VALERY-SUR -SOMME (80) / 30 JUIN 2008 Bouche baie Cette course est tellement unique qu’elle finit pas ne plus se Participer à la Transbaie est aussi l’occasion de découvrir l’une des zones du littoral français les plus sauvages et préservées. La Baie de Somme est un sanctuaire pour la faune et la flore que les coureurs sont les seuls à fouler de part en part un jour dans l’année. La course est donc un formidable moyen de découvrir ce patrimoine naturel d’une façon originale. Au-delà du parcours de la course, c’est tout le littoral picard de Mers-les-Bains, au sud, à Fort-Mahon Plage au nord, qui propose de magnifiques panoramas aux amoureux de côtes sauvages. Avec en son centre, l’écrin vert et bleu de la Baie de Somme, l’une des plus belles d’Europe, encadrée par deux cités accueillantes : Saint-Valery-Sur-Somme, ville d’histoire bordée par le canal de la Somme, et Le Crotoy, la station balnéaire aux plages de sable fin située à l’embouchure de l’estuaire. www.somme-tourisme.com www.saint-valery-sur-somme.fr ressembler, tant les conditions sont changeantes d’une année à CONTACT LA TRANSBAIE - Denis Courtois 80230 Saint-Valery-sur-Somme [email protected] www.transbaie.com R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 l’autre. Mais le cadre reste le même, la sublime Baie de Somme, paradis naturel qu’il faut découvrir en courant. Aspirez, admirez… « Courir en mer inconnue » est le slogan choisi par les organisateurs pour qualifier la course. Il est vrai que si, tous les ans depuis 1989, la course emprunte le même parcours – un aller-retour entre Saint-Valerysur-Somme et Le Crotoy, de part et d’autre de la Baie de Somme – beaucoup de choses changent d’une année sur l’autre. La date d’abord. La Transbaie ne se court jamais à la même date car, pour permettre aux 6 500 concurrents de traverser la Baie de Somme en toute sécurité, il faut trouver un week-end aux horaires de marée adaptés, d’où une amplitude dans le choix de la date, entre fin avril et fin juin, comme c’est le cas cette année. Plus c’est mou, plus c’est dur Idem pour le terrain. Les ingrédients sont les mêmes chaque année : un cordon de bitume au départ et au retour sur Saint-Valery ; un chenal d’eau douce à franchir ; des prés salés et boueux, des étendues de sable plus ou moins stable recouvertes d’eau de mer plus ou moins profonde et des zones de boue et de vase, histoire de faire de cette course pas comme les autres, un croisement entre un semi-marathon des sables et un cross très, très humide. Et si la Baie de Somme reste la même d’une année sur l’autre, le terrain est très changeant car, entre-temps, les saisons et les tempêtes, la mer et les marées ont fait leur œuvre. C’est pour cela que vous retournerez tous les ans courir la Transbaie, vous retrouverez le même cadre majestueux, la même vue sur Le Crotoy où se fait le demi tour avant le retour sur Saint-Valéry-surSomme et son ambiance de fête mais les pièges du terrain ne seront jamais là où vous les avez connus l’année précédente… « Toujours la même, jamais pareille » pourrait être aussi la devise de la Transbaie. créée en 1989 par Denis Courtois, commerçant de son état à SaintValery-sur-Somme qui, depuis bientôt 20 ans veille sur son bébé qui grandit, grandit… « Nous pourrions accueillir bien plus de concurrents explique-t-il. Mais pour des raisons évidentes de sécurité, nous devons nous limiter à 6 000. Le parcours est bien matérialisé dans la Baie mais, si les conditions météo se dégradent, nous devons pouvoir neutraliser la course et récupérer tout le monde dans un minimum de temps. Cela ne s’est jamais produit. Une fois seulement, on a failli annuler car le plafond était bas et l’hélico, indispensable pour la sécurité, ne pouvait pas décoller mais, finalement, ça s’est levé et on a pu donner le départ… » Une chevauchée fantastique Un aller-retour d’une quinzaine de kilomètres sur un terrain unique qui ne ressemble à aucun autre. Seul mot d’ordre : ne venez pas pour faire une perf’, ça ne sert à rien, le chrono ne veut rien dire sur un tel terrain. Pour le reste, l’essentiel est de courir à son rythme, d’être à l’écoute de son corps et de son cœur… Mais mieux vaut venir sur site un minimum préparé pour que la traversée de la Baie de Somme ne se transforme pas en galère car courir sur un tel sol est très éprouvant. Donc, lacez bien vos chaussures car elles peuvent disparaître dans une flaque de boue, ce qui n’est jamais très agréable de finir comme un canard boiteux, pire, pieds nus… Car pour prendre son pied dans de telles conditions, mieux vaut les avoir bien chaussés. P.N. 45 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 46 Interview Marco Olmo COUREUR EXTRÊME, DEUX FOIS VAINQUEUR DE L’UTMB Depuis plus de dix ans, il parcourt déserts et massifs en quête de victoires extraordinaires. Rencontre avec un Italien au somPhoto : DR met de son art, qui n’en a jamais plein les pattes. P R O F I L Dernière ligne droite » Comment vous entraînez-vous, Marco ? Né le 10 octobre 1948 à Alba (Italie) Vit à Robilante dans le Piémont Ancien conducteur de chantier dans une cimenterie 1,81 m ; 66 kg Poul au repos : 34 Poul dans l’effort : 160 Je cours entre 2 h et 2 h 30 quotidiennement. Il n’y a que quelques jours par an où je ne cours pas, soit pour récupérer, soit dans la semaine précédant un grand rendez-vous. Je cours près de chez moi, dans la région de Cuneo (Piémont). Je vis à Robilante, un petit village à 700 m d’altitude et je monte jusqu’à 1300 m, sur un terrain accidenté. Je m’échauffe quelques kilo- Palmarès 2 victoires à l’UTMB (2006 et 2007) 6 victoires sur le Cromagnon 4 victoires dans la Desert Cup 4 victoires dans le Marathon du désert en Lybie 3 victoires dans le Marathon des Sables (en 12 participations) mètres sur le plat, le temps de sortir du village avant de gagner la montagne…. Le kilométrage compte moins que le temps passé. Je m’entraîne aussi beaucoup dans les conditions de course, la nuit notamment, pour me préparer. Courir avec une fron- Je me connais parfaitement. Je sais quand je dois lever le pied, quand je peux accélérer, c’est un atout effectivement. La gestion de l’effort est primordiale dans ces courses extrêmes. Mes adversaires sont plus forts que moi physiquement, mais ils peuvent avoir un passage à vide qui me permet de les rattraper. Le mental compte évidemment énormément. Je fais de la méditation pour m’aider à appréhender tous ces moments difficiles où il faut aller chercher les ressources au plus profond de soi. » Quelle est la plus belle course que vous ayez gagnée ? tale, par exemple, n’est pas évident, cela aussi nécessite un entraînement… » Vous suivez un programme spécifique ? Non, je n’ai ni entraîneur, ni préparateur physique. Je me fais mon programme au feeling, tout seul. J’essaie de changer de parcours pour varier la nature du travail, et je me fie à mes sensations pour doser mes efforts et les quantités de travail. » Vous avez un très beau palmarès… D’où vous viennent cette condition physique exceptionnelle et cette longévité ? J’ai l’habitude de dire que, vu mon âge, c’est normal d’avoir un palmarès un peu plus long que d’autres. “ON SAIT QUE ÇA SERA LONG, IL FAUT ÊTRE PRÊT À ÇA. ” » L’âge, ou du moins l’expérience, devient même un atout dans ce type de courses très dures ? Mais c’est vrai que j’ai quelques belles victoires… J’ai commencé à m’entraîner sérieusement sur le tard, à 32-33 ans. Donc, je ne suis pas usé par des efforts intensifs produits trop jeunes. Parallèlement, j’ai fait beaucoup de ski de fond et de ski alpinisme, ce qui est aussi très bon pour la condition. Je suis végétarien, je mène une vie très saine et j’ai la chance de n’avoir Elles ont toutes quelque chose… J’ai plus de mal avec les courses à étapes, comme le Marathon des Sables, quand il faut s’arrêter et repartir le lendemain. J’ai une préférence pour les courses en continu de 20 ou 30 heures. J’aime beaucoup le désert car c’est parfois plus difficile pour moi en montagne, dans les terrains accidentés les pentes trop raides. C’est pour cela que l’UTMB est une course qui me convient car le terrain n’est pas trop accidenté, on court beaucoup par rapport à d’autres courses et c’est ce que je préfère. » Quels conseils pouvez-vous donner aux amateurs qui veulent juste finir ? De prendre leur temps. Il ne faut surtout pas partir avec un objectif autre que celui de terminer. Il faut y aller en douceur, sans pression, rester très calme, ne jamais s’énerver, ça ne sert à rien. On sait que ça sera long, il faut être prêt à ça. Et il faut profiter des paysages magnifiques. Admirer le Mont Blanc m’aide beaucoup, c’est toujours un plaisir, surtout quand la fatigue se fait sentir, ça change les idées, vous savez pourquoi vous êtes venus là-haut souffrir… aucun souci de santé, donc, je suis en pleine forme. 46 P.N. R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008 804.2349-RevueR6 29/04/08 16:41 Page 47 Chacun son entraînement Tim Don - Champion du Monde 2006 de Triathlon. Il s’agit de mon temps. C’est à moi de l’améliorer. ® Avec le Forerunner 405 concentré sur les détails, je peux me concentrer sur ma course. Je ne me sens jamais aussi bien que lorsque je repousse mes propres limites. Les mises à jour en temps réel de mon Forerunner 405 me permettent de connaître la distance parcourue, la vitesse à laquelle je vais et les efforts que je fournis. Je sais où j’ai besoin de me trouver pour battre mon record personnel. De retour à la maison, mon 405 se connnecte automatiquement à mon ordinateur, analyse mes performances et m’aide à planifier mes prochaines séances. Personnalisez vos entraînements avec le Garmin Forerunner 405. www.garmin.com/fr/405 29/04/08 16:42 Page 48 La Supernova Cushion avec la technologie ForMotionTM offre un amorti unique qui s’adapte à tous vos mouvements. Sa semelle active au niveau du talon s’ajuste à votre foulée et vous garantit un confort optimal tout au long de votre course. adidas.com/running © 2007 adidas AG. Le nom «adidas», le logo «Performance» et la «marque aux trois bandes» sont des marques déposées par le Groupe adidas et utilisées avec son autorisation. IMPOSSIBLE N’EST RIEN. 804.2349-RevueR6