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La chaussure de running.
C’est le seul équipement vraiment indispensable au coureur et ce, quelque
soit son niveau. En effet, durant la pratique du running les articulations des
membres inférieurs (chevilles, genoux et bassin) ainsi que la colonne
vertébrale sont soumises à (très) rude épreuve du fait des chocs répétés.
Dans ces conditions, pas question de s’en passer. Pas question non plus
d’utiliser n’importe quelle ‘chaussure de sport’ pour courir. Effectivement,
chaque pratique sportive à ses impératifs qui ne sont pas nécessairement
compatibles avec la course à pied. On ne court pas de la même manière ou
sur les mêmes surfaces en tennis, basket, handball, football et running.
Enfin, il n’est pas raisonnable non plus de continuer à utiliser la paire de
running que l’on avait acheté il y a 5 ans à l’occasion des vacances d’été.
Force est de constater que les matériaux synthétiques qui composent la
partie amortissante (souvent à base de mousse EVA) perdent leurs
caractéristiques avec le vieillissement, même sans utilisation.
Nous sommes donc d’accord, il faut des chaussures adaptées à la course à
pied.
Et hop, en voiture Simone, direction le D4 le plus proche pour acheter
l’accessoire indispensable et ne plus y penser. Mais une fois dans le rayon,
rien ne va plus ? Devant vos yeux ébahis s’étend un rayon long comme un
jour sans pain avec des paires de chaussures à ne plus savoir qu’en faire.
Et que faire justement ?! Choisir à la couleur ? À la marque ? Au prix peutêtre ? (140€ pour des chaussures en plastique moche, mais ils sont fous)
Pas de panique. Les critères de choix, s’ils sont multiples, sont
relativement simples à appréhender.
er
critère, la famille : avant la chaussure à proprement parlé,
1
intéressons nous aux coureurs. Nous nous répartissons par notre
déroulé du pied lors de la course en 3 familles
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Les
supinateurs : Groupe le moins nombreux (10%), se sont
les coureurs qui usent leurs semelles à l’extérieur au niveau
de la plante des pieds. Pour eux les chaussures seront plus
rigides à l’extérieur, justement pour compenser le défaut.
Etant les moins nombreux, ce sont aussi eux qui auront le
moins de choix dans les modèles de chaussures du
commerce.
Rédigé le 23 décembre 2011
o
Les
pronateurs : Inversement aux supinateurs, ils usent leurs
semelles à l’intérieur. Les renforts seront donc positionnés à
cet endroit. Occupant presque la moitié des coureurs restants
(40%), pas de problème pour choisir une paire de chaussures.
o
Les
universels : Le plus grand groupe. Avec un déroulé dans
l’axe de la course, ils usent leurs semelles dans toute la
largeur de la chaussure. Le terme d’universel ne doit
cependant pas prêter à confusion. Il ne permet pas de choisir
indifféremment ses chaussures chez les supinateurs ou les
pronateurs.
Les
chaussures
universelles
sont
aussi
spécifiques. Cela étant, selon certaines sources, il serait
probable qu’un universel en début de course finisse pronateur
en fin de course (pronation de fatigue). C’est pour cette raison
que beaucoup de chaussures associent les deux définitions.
Ok,
c’est bien beau tout cela mais comment savoir si je suis supinateur,
pronateur ou universel. Deux méthodes courantes mais pas forcement
évidentes sont proposées.
Analyse de vos anciennes chaussures de course. La limite de cette
technique est à mon sens qu’il faut déjà avoir une paire de chaussure,
l’avoir usée en courant et donc de potentiellement s’être déjà fait du mal.
En plus, si j’ai acheté des chaussures pronatrices alors qu’en réalité je suis
supinateur, l’usure de la semelle sera-t-elle conforme à ce que l’on peut
attendre ?
Rédigé le 23 décembre 2011
Courir avec quelqu’un qui vous suit pour vérifier de quelle façon vous
déroulez en course. Le problème c’est que tout cela va vite et qu’il est
difficile pour un novice de percevoir le mouvement. De plus, sachant que
l’on est suivi, on a fortement tendance à s’appliquer et donc à corriger
notre démarche (dans une certaine mesure).
Mon conseil : faites confiance à un professionnel. Le mieux est de vous
rendre en Alsace, et plus précisément au Décathlon® de Wittenheim. Dans
la galerie marchande se trouve un magasin
indépendant ESPACE
TRAINING CONCEPT® qui propose un test (gratuit) filmé sur tapis de course
(la sensation est si surprenante qu’il est très difficile de corriger sa foulée)
et une mesure des appuis sur une plaque de pression.
Après 10 minutes de test vous aurez toutes les infos nécessaires pour
déterminer votre foulée et votre forme de pied (plat ou +/- creux).
Ne partez pas. Tant qu’à être là, autant en finir avec les chaussures.
2 è me
critère, la surface : Encore une histoire de famille. Pistard,
routard ou trailer, les choix sont multiples et pas toujours aussi
tranchés. Pour notre cas nous oublierons les pistards qui sont trop
éloignés de notre pratique. En effet, le THREE2trail se court
principalement sur chemins et sentiers, donc du trail. Mais pas que,
il y a aussi quelques portions de route, donc du routard. Aïe. Du trail
Et de la route.
Pour différencier ces deux familles nous retiendrons deux éléments.
Le terrain et le revêtement
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La route : nous avons affaire à un terrain solide (dur) et un
revêtement
lisse.
Ainsi
donc
les
caractéristiques
principales
des
chaussures
devront
être
de
l’amortissement au talon et du dynamisme sur l’avant du
pied. La semelle externe quand à elle pourra être lisse et
souple. L’amortissement est obtenu par toutes sortes de
technologies intégrées dans une semelle intermédiaire le
plus souvent en EVA moulée sous pression. LLee ssaavviieezz--vvoouuss ??
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mme découpé pour l’EVA plaque. De la
poche de gaz sous pression (Nike®) au gel en capsule
(Asics®) en passant par le tamis de type ‘raquette de
tennis’ (Saucony®), tout existe ou presque. Selon les
modèles et les gammes, un système d’amortissement
similaire peut être intégré à l’avant du pied. Généralement
il
s’agit
de
chaussures
destinées
à
un
usage
d’entrainement plus intensif. Pour le dynamisme, certaines
marques intègrent, toujours à l’avant du pied, des
systèmes à restitution d’énergie (Mizuno® et sa plaque
Wave®, Adidas® et son Adiprene+®, …). Le critère le plus
important selon moi reste la souplesse de la partie avant
de la semelle. En effet, sa résistance au ‘pliage’ lors du
Rédigé le 23 décembre 2011
déroulé consommera une énergie qui ne sera pas dans la
poussée. Ainsi, si vous regardez des chaussures de
compétitions sur route (ou piste) vous constaterez qu’elles
sont fines et très malléables sur l’avant. Sur notre
chaussure, la présence de plusieurs lignes de flexions sera
un plus.
Enfin, un système de guidage au médio-pied
aidera au bon déroulement tout en autorisant une posture
différenciée entre l’arrière et l’avant du pied (ex : système
Torsion® chez Adidas® ou Stability Web® chez New
Balance®)
Voilà pour les spécificités de la chaussure de route
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Trail
Le
Trail : Dans ce cas le terrain est variable, allant du
plutôt souple au franchement meuble voir fuyant. Pour le
revêtement, il est généralement accidenté voir chaotique.
Du coup, l’amortissement de la chaussure passe au 2ème
plan, le terrain participant à la fonction. L’accent sera
porté sur la protection et l’accroche. Dans un premier
temps, traitons de l’accroche. La diversité des terrains est
certainement un vrai casse tête pour les concepteurs de
caoutchouc. Si la boue et les terrains fuyants de type
neige nécessitent une matière plutôt rigide avec des plots
espacés et profonds pour favoriser l’accroche et le
débourrage, les passages sur le dur de type pierriers
humides nécessiteraient un matériau souple et adhérant
avec une surface de contact maximum pour limiter les
glissements. Et c’est l’inverse pour le revêtement. Là ou la
boue est peu consommatrice de matière et autoriserait
donc un matériau tendre, les surfaces minérales sont très
abrasives et nécessitent donc une matière plutôt
résistantes. Pareil pour le posé de pied. De la rigidité pour
ne pas se blesser la plante des pieds sur les cailloux ou
avoir des appuis incertains dans le spongieux alors que de
la souplesse autorise un bon enveloppement des surfaces
rigides comme les troncs ou les rochers. Un vrai casse
tête vous dis-je. Heureusement, certaines marques font
une bonne synthèse entre leurs expériences de la
randonnée et les besoins spécifiques du trail (Millet®,
Salomon®, Lafuma®, Montrail®, …). Il en va de même pour la
protection ou les renforts avant, latéraux et du talon sont
directement inspirés des mêmes sources. Une attention
particulière devra être porté à leurs présences et
conceptions, leurs vocations premières étant de protéger
vos pieds des chocs (pierres, racine, …) qui engendrent
souvent la perte de l’un ou l’autre des ongles (voir Vincent
VURPILLOT sur le sujet) et d’augmenter la résistance de
la chaussure à son environnement (roches, branches,
ronces, …). Cela étant, toute médaille à son revers. Ainsi,
si les technologies de la montagne sont transposables au
trail pour le plus grand plaisir du coureur, elles ont aussi
Rédigé le 23 décembre 2011
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Trail
Semelle route
Semelle Trail
un inconvénient, leurs poids. Effectivement, si pour un
Ultra Trail de 80km et + 100gr de plus à chaque pied ne
sera pas le problème principal de celui qui fait la course,
pour le commun des mortels, c’est vite trop lourd à porter.
D’autant plus que sur une très longue distance vous avez
potentiellement plus de chance de croiser de nombreux
types de terrains qui nécessitent toutes ces technologies
alors que sur 16km le terrain est soit dur soit souple d’un
bout à l’autre. Dans ce cas, les chaussures dites ‘trail’ des
généralistes (Nike®, Adidas®, Asics®, …) sont très souvent
suffisantes et aussi plus polyvalentes.
Dernier point qui a son importance. De plus en plus de
marques proposent l’option Gore Tex® en variante. Si le
principe semble plaisant, c’est généralement une erreur à
l’utilisation. En effet, le principe du Gore Tex® réside dans
une membrane de Téflon étiré à chaud recouverte de micro
perforations. Ces perforations sont 200 000x plus petites
qu’une goutte d’eau mais 700x plus grande qu’une
molécule de vapeur d’eau. Ainsi, l’eau ne rentre pas et la
vapeur sort. Oui mais, l’eau qui rentre ne sort pas non plus.
Ainsi donc, dès que de l’eau passe sur le dessus du
chaussant (ruissellement le long de vos jambes, flaques
d’eau, herbes hautes mouillées), elle rentre dans votre
chaussure et refuse de sortir pour le reste de la ballade
(bonjour les ampoules). A ~ 25€ l’option, c’est dommage de
se gâter la sortie à la première prairie ou flaque venue.
Dans l’absolu, cette option est parfaite pour la chaussure
de route sans pluie soutenue (l’eau est sur le sol) mais
absolument pas en trail, même sans pluie (mais mouillé
tout de même, évidement). Le mieux est de s’équiper d’une
paire de chaussure très respirante de type ‘été’ et de la
coupler à une paire de chaussettes avec membrane de
type SealSkinz®. Pour le coup, l’eau rentre et sort de votre
chaussure et vos pied reste au sec (tant que les flaques ne
sont pas plus profonde que la hauteur de votre chaussette)
Vous trouverez ce genre d’article chez les vendeurs de
cycles en format socquette ou chaussette montante. Par
temps très dégradé ou dans la neige, vous pouvez les
coupler à des mini-guêtres de type Raidlight
Mon conseil pour le THREE2trail : les chemins et sentiers qui vous sont
proposés ne présentent pas de difficultés particulières. Il y a bien quelques
pierriers mais un passage à une allure réduite permet d’éviter tout risque
de blessure. Par contre, pour le fréquenter assez souvent, je sais qu’il est
plutôt sensible à l’humidité locale. D’une souplesse confortable par temps
sec à légèrement humide (averse), il passe allègrement au bourbier après
quelques jours de pluie. Ainsi donc, pour le premier cas (sec à légèrement
Rédigé le 23 décembre 2011
humide) je vous conseille une chaussure
plutôt typée route avec malgré tout une
semelle bien structurée. Mon choix dans
ce cas est la Nike® Pegasus® (et autres
Maxmoto®, …)
NIKE Pegasus
Je justifie cette proposition par une
semelle Nike® composée de multiples plots qui garantissent une accroche
performante et suffisante dans la plupart des conditions ‘outdoor’. De plus,
l’amortissement Zoom Air® est très agréable, réactif et bien moins ‘flottant’
que ne l’était les anciennes Air max®.
En cas de forte pluviométrie les jours précédents la rencontre, cette
proposition n’est plus valable, la couche mobile du terrain étant trop
profonde pour les petits plots Nike®. Dans ce cas une version trail légère
(de généralistes) sera nécessaire. Je laisse à votre appréciation la marque
et le modèle avec un mot tout de même
sur deux modèles que j’ai testé. D’abord
la Salomon® XA pro 3D Ultra®. De la
bombe.
Salomon a développé un
caoutchouc maison (ContactGrip) après
avoir
travaillé
des
années
en
partenariat avec Vibram®. Le résultat
est à la hauteur des espérances avec
des semelles qui sont parfaites presque
partout. Boue, pierre, roche, bois, sec
SALOMON XA Pro 3D Ultra
ou
humide,
c’est
vraiment
impressionnant. De plus la chaussure
découple bien les points durs du sol sans totalement supprimer les
sensations lors du posé de pied. Un régal pour ~ 120€ à 150€ (Grrrrrrrr).
Sinon j’ai aussi essayé les Décathlon® Raid® (similaire aux versions trail
actuelles mais avec peut-être une semelle plus agressive en dessin). Rien à
dire sous une distance de 45km. La
chaussure
accroche
bien
même
si
l’humidité la limite un peu sur la roche et
le bois. Le problème vient de son amorti
qui, au delà de 45km, devient trop ferme.
J’ai les pieds plutôt creux et au bout des
50km du Belfortrail j’avais une forte
sensation de brûlure à l’avant du pied.
Donc pour 16km c’est un très bon choix.
DECATHLON Kalenji Kapteren
De plus, contrairement à la Salomon® la
semelle de la Décathlon® s’use peu et vous fera allègrement deux saisons
en usage exclusivement trail. La Salomon® par contre, c’est pratiquement
une paire par an pour un coureur régulier (vive les soldes sur www.i-run.fr/)
Rédigé le 23 décembre 2011
3 è me
critère, le chaussant : Dernier critère dans la liste, c’est aussi
le plus décisif et le moins ‘qualifiable’. Effectivement, quelque soit la
technologie embarquée ou le prix du modèle désiré, la sensation
d’un pied mal à l’aise devra être rédhibitoire. Fuyez l’impression d’un
pied trop serré, d’un point dur, d’une couture, de la languette qui fait
un plis, ou de contrainte à l’arrière du pied (chausson trop haut sur le
tendon d’Achille). Toutes ces sensations ne s’estomperont pas en
portant la chaussure, au contraire. En course ce qui vous semblait
gênant deviendra vite insupportable voir douloureux. De même, ne
craquez pas sur la dernière paire en rayon qui est un peu juste en
taille. Votre pied va immanquablement gonfler durant l’effort et si
votre chaussure est trop petite, vous souffrirez et y laisserez peut
être l’un ou l’autre ongle. De base, prenez une taille au dessus de vos
chaussure de ville et testez toujours vos deux pieds (ce sont des
faux jumeaux). C’est encore plus vrai pour les
chaussures de trail avec lesquelles vous ferez
des descentes et où votre pied aura tendance
à vouloir s’écraser sur le bout de la chaussure.
Vous devez pouvoir mettre facilement 1 doigt
derrière votre pied sans être en contact franc
avec l’avant de la chaussure. En bref, au
premier enfilage votre paire de running doit
vous
rappeler
votre
vieille
paire
de
charentaise. Il y a bien suffisamment de
raisons pour se faire des ampoules, inutile d’en rajouter.
Si vous craignez que votre pied ne glisse dans la chaussure
(particulièrement en trail) voilà une
astuce de laçage qui règlera le
problème sans compresser l’avant de
votre pied. Attention, veillez bien à
avoir suffisamment de passant sur la
chaussure que vous achetez. Il existe
de nombreuses façons de lacer ses
running.
Pour
en
savoir
plus,
http://www.aspttneathleraid.com/arti
cle-23618494.html .
Attention aussi, trop d’espace en
largeur sur l’avant du pied est aussi
un facteur de douleur et d’ampoules. Si votre pied est
particulièrement fin et que les modèles courants ne vous
conviennent pas, tournez vous vers New Balance. Au départ société
de podologie sportive, la marque a conservé la particularité de
proposer la plupart de ces modèles en trois largeurs. Vous
remarquerez aussi que certains modèles sont spécifiques pour
femme (la masse des modèles étant mixtes). Si votre pied est
particulièrement sensible, c’est une solution à envisager. Il existe
d’autres astuces qui limitent les désagréments au niveau des pieds.
Nous les aborderons dans une autre News.
Rédigé le 23 décembre 2011
En
vrac : Voici encore quelques infos qui pourraient être utiles au moment du
choix.
Comptez ~ 100€ en plein tarif pour une bonne paire de running de marque
Si vous achetez vos chaussure sur Internet, il est impératif de les tester d’abord
en magasin.
Attention, toutes les marques ne taillent pas de façon identique
Une paire de chaussure ne doit jamais être portée neuve pour une course.
Prévoyez au moins 1 mois de rodage
Pour votre sécurité et votre confort, privilégiez les chaussures d’entraînement
bien amortissantes (les chaussures de compétitions ne sont pas adaptées à un
usage courant)
En soldes, une paire de running est facilement bradée de -30 à -50%. Attendre peut
être intéressant mais dans ce cas, on ne choisit pas toujours le modèle souhaité.
en usage fréquent, une paire de running a une durée de vie de 1 an (ou 1000km à
1500km). Soyez prudent, les blessures causées par de mauvaises ou vieilles
chaussures sont longues à guérir (tendinites et autres)
Des sensations désagréables peuvent apparaîtrent au début du rodage. Elles ne
doivent jamais se transformer en douleur et doivent disparaître après quelques
sorties
Sans préparation particulière, les ampoules sont plus ou moins inévitables avec de
nouvelles chaussures. Soignez vos pied avant un changement de chaussures et
alternez entre anciennes et nouvelles les premiers temps
Voici une liste des chaussures que j’ai déjà porté et qui m’ont donné satisfactions
(je suis universel avec une légère pronation de fatigue)
o
NIKE Pegasus
o
ADIDAS Adistar Ride
o
ASICS Gel Nimbus
o
ASICS GT 21XX
o
NIKE Air Max Moto
o
NIKE Lunarglide
o
NEW BALANCE 106X
o
SALOMON XA Pro 3D Ultra
o
KALENJI Raid
o
ASICS Attack
Sportivement,
Thomas Weber
Rédigé le 23 décembre 2011

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