Lettre N ° 48 Avril 2013 Le 15.04.2013

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Lettre N ° 48 Avril 2013 Le 15.04.2013
AGATHE - Lettre d’information – n° 48
Avril 2013
L'Amour de la Cité
Le Regard du Citoyen
Editorial
Aux Élus responsables !
Charte de l’environnement, convention d’Aarhus :
Un tournant pour la démocratie qui ne voit pas le jour !
Quelques rappels règlementaires utiles
La Loi Constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005, relative à la Charte de l’environnement, est en vigueur.
Elle est adossée à la Constitution depuis la révision constitutionnelle du 1er mars 2005, c’est-à-dire placée à sa suite, comme le
sont la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et le préambule de la Constitution de 1946.
La Charte de l’environnement de 2004 a introduit de nouveaux principes, droits et devoirs dans la Constitution que devront
respecter les lois votées par le Parlement.
Des dates
1998 : Convention d’Aarhus
2005 : Promulgation de la Charte de l’environnement
2008 : Introduction de l’article 7 de la Charte de l’environnement dans le Préambule de la Constitution
Toutes ces mesures devraient permettre aux citoyens de s’impliquer
davantage dans une aventure démocratique nouvelle. En effet, Il est dit
dans l’article 7 de cette charte que « toute personne a le droit, dans les
conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations
relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de
participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur
l’environnement ».
Or nous pouvons constater tous les jours qu’il y a loin de la coupe aux
lèvres. Ce constat, nous pouvons aussi le réaliser au plan local. Là, il est
particulièrement difficile, voire quasiment impossible d’obtenir la moindre
information. De ce fait, le public tel qu’il est défini par la Convention
d’Aarhus (Convention d’Aarhus- article 2- paragraphe 4 : Le terme "public" désigne une ou plusieurs personnes physiques ou
morales et, conformément à la législation ou à la coutume du pays, les associations, organisations ou groupes constitués par ces
personnes) n’a pas son mot à dire.
Nous ne sommes malheureusement pas les seuls puisque plusieurs associations nationales, telles que la Ligue Urbaine et
Rurale, mais aussi la Fédération Patrimoine et Environnement, se sont élevées contre le fait que la loi méconnaît la définition du
« Public » rendue par la convention d’Aarhus dans son article 2(voir ci-dessus). Ces associations ont transmis un courrier au 1er
ministre le 30 Novembre 2012 (courrier que vous pouvez trouver sur notre site) A notre connaissance, Jean Marc Ayrault n’a pas
encore donné suite à ce courrier. Dommage pour la démocratie.
En conclusion, il apparaît que tous les éléments sont en place pour que la démocratie puisse s’exprimer sérieusement sur
l’environnement. Pour ce faire, il suffit simplement d’appliquer à la Charte de l’Environnement le préambule de la constitution.
Ce sont ceux qui mêlent la démocratie à toutes les sauces qui sont les premiers autistes quand il s’agit de l’appliquer !
AGATHE - Lettre d'information - ISSN 1636 - 6190 . Directeur de la publication Jacques TREILLE Rédaction Membres du Bureau
.Association au Titre de la loi 1901 - Déclarée parution au Journal Officiel N° 23 du 27 01 1975
Agréée par Arrêté Préfectoral N° 97 - 1 - 023 pour l'Urbanisme et l'Environnement selon le Code rural et le Code de l'urbanisme
Adresse postale :B.P 30010- 34301 AGDE CEDEX – Notre site internet : www.agde-agathe1901.com
- Adresse Courriel :
[email protected] Permanence tous les samedis matin de 10h30 à 12heures à son siège social 2 rue de la Poissonnerie, centre historique de
la cité à AGDE
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L’actualité nous amène à porter à votre réflexion un article paru dans un journal National qui n’est pas inintéressant.
En 1937, après la réélection de Franklin Delano Roosevelt pour un deuxième mandat présidentiel, les États-Unis
d’Amérique accentuaient leur sursaut démocratique et social face à une crise de même ampleur que l’actuelle,
tandis qu’en Europe, nazisme et fascisme imposaient leur barbarie jusqu’à l’inévitable
basculement dans la guerre mondiale. Le 21 mai de cette année-là, Henry Morgenthau Jr., le
ministre des finances américain, transmit à son président une Note du Trésor sur la fraude et
l’évasion fiscales
« Année après année, écrivait-il, l'enquête sur les rentrées de l'impôt sur le revenu révèle le
combat toujours plus acharné des individus fortunés et des entreprises pour ne pas payer leur juste part des
dépenses de leur gouvernement. Bien que le Juge Holmes (figure respectée de la Cour suprême) ait dit que “les impôts sont le
prix à payer pour une société civilisée”, trop de citoyens veulent la civilisation au rabais. »
Le Grau.
Boulevard du front de mer. Nous avons transmis un courrier à M. le maire lui demandant si le cahier des charges des terrasses
existait et, s’il avait obtenu l’accord ou les observations des ABF ? Cette démarche est obligatoire (architectes des bâtiments de
France) étant donné que cette partie du Grau est intégrée à la ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain
et paysager) .
Nous lui avons fait part de notre inquiétude du risque
réel de voir apparaitre tout et n’importe quoi avec les
dangers de retrouver très rapidement les méandres
que l’on a constatés au cap, et qui ont trouvé comme
solution non satisfaisante l’agrandissement des quais,
alors que les anciennes terrasses côté immeuble restent
vides ! ( c’est ce qui se passe pour certains commerces actuellement !).Nous sommes également
surpris par l’extension de la terrasse du « Voilis » cette extension aurait dû obtenir un permis de construire étant donné que
celle-ci n’est pas démontable ; Il en est de même pour les « Ondines ».Un regret « pourquoi des palmiers ».
Le front de mer devenant piétonnier, nous demandons que l’on revoie très rapidement le sens de circulation de ce quartier.
Autre sujet récurrent : comment se fait-il que l’on connaisse depuis déjà longtemps le nom des nouveaux propriétaires des
locaux municipaux (mairie annexe et commissariat municipal) ?.
Agde Centre et l’Insécurité
La sécurité fait partie des droits de l’homme fondamentaux. Sans sécurité, pas de liberté. Malheureusement, nous sommes loin
du compte dans notre ville. Pour être juste, cela ne date pas d’aujourd’hui. La misère (Agde frôle le record chômage au niveau
national), l’afflux de personnes en difficulté qui s’imaginent à tort que, comme le dit la chanson, « la misère est plus douce au
soleil ».
Si donc cette situation existait avant la municipalité
actuelle, on ne peut pas dire que celle-ci ait fait grand-chose
pour y remédier. Cela ne sert à rien, d’avoir 65 personnels
affectés à la police municipale, car, de notoriété publique,
elle est le plus souvent passive.
Cette passivité est particulièrement évidente en centreville, où des voitures de grosses cylindrées sont totalement
épargnées de toute contravention, alors qu’elles
stationnent fort souvent de manière illégale. Une telle
situation ne peut pas résulter du seul hasard. Il est vrai que
les conducteurs des véhicules de service ou de fonction de
la ville, qui devraient donner l’exemple, font exactement le
contraire. Sans parler des insultes, des tapages nocturnes,
des crottes de chien et des gens qui urinent dans les rues,
les transformant en cloaques malodorants.
Depuis une décision prise par
le
gouvernement
ayant
précédé l’équipe actuelle, les statistiques de la délinquance par commune ne sont plus rendues
publiques. Elles existent néanmoins et nous savons qu’Agde détient le record de la délinquance
dans l’Hérault. Agde est connue de tous les services de police et de gendarmerie pour être une
des villes les plus concernées par le trafic de drogue, notamment en centre-ville mais aussi au
Cap. Nous n’exigeons pas du Maire de faire la guerre aux différents acteurs de la grosse
délinquance, mais le maire étant le véritable « pivot » de la prévention de la délinquance sa responsabilité n’est pas illusoire.
En effet l’article 1er de la loi du 5 mars 2007 institue le maire, au plan local, comme « pilote » de la prévention de la délinquance
Depuis trois mois, quasiment tous les commerces du centre-ville ont connu des cambriolages, sujet la municipalité a été d’une
singulière discrétion. Comme si le black-out pouvait tromper les Agathois ! Une pétition circule, révélatrice du ras-le-bol.
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Faudra-t-il un drame pour que les autorités locales sortent de leur léthargie ? Pas étonnant que les commerces ferment les uns
après les autres !
Il faut combiner une action sociale pour réinsérer les jeunes en difficulté et une action répressive qui est du ressort de la police
municipale pour les incivilités et petits délits, de la police nationale pour les affaires les plus importantes. Malheureusement,
cela ne se fait pas, largement faute de volonté politique au niveau local.
La Décharge Sauvage de la Guinguette
Au point Mort, ça n’avance pas !. Nous avons écrit à la Ministre, elle nous a répondu favorablement en
nous informant qu’elle avait demandé au préfet d’intervenir auprès du Maire d’Agde pour qu’il
applique la loi (voir ci-dessous). Sans nouvelles, nous avons alors rencontré le nouveau député S.Denaja
lui demandant d’intervenir. Nous pensions que cela allait faire avancer sérieusement cette
problématique. Malheureusement cette affaire reste à ce jour lettre morte !.Nous constatons
malheureusement que la prise en considération de ce problème ne représente aucun intérêt ! Sauf
pour l’environnement et la santé des citoyens que nous sommes.
Extrait du courrier « Monsieur le Président, par correspondance du 26 septembre 2011, vous avez appelé
1'attention de Madame le Ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
sur l'existence d'une décharge sauvage au lieu-dit« La Guinguette» à AGDE.
En application des pouvoirs de police qui lui sont conférés par l'article L 2212-2 du code général des collectivités
locales, la suppression des dépôts sauvages et leur remise en état relèvent de la responsabilité de l'autorité municipale.
Comme vous l'indiquez, les dispositions de l'article L541-3 du code de l'environnement indiquent que l’autorité titulaire du pouvoir de police
peut obliger Monsieur SANCHEZ à consigner entre les mains d'un comptable public la somme de 200 000 € (deux cents mille euros)
correspondant au montant des mesures prescrites. Cette somme sera restituée au fur et à mesure de l'exécution des travaux.
Aussi, je vous informe que, par courrier de ce jour, je transmets à Monsieur le Maire d’AGDE une copie de ce courrier et l'invite à mettre
en œuvre la procédure de consignation. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée».
Le Cap à la dérive
De la création, de toutes pièces, de la station du Cap au début des années 1969, il a longtemps été possible de dire que ce fut
une réussite : une architecture cohérente autour d’un port agréable, pas mal d’espaces verts, une séparation bienvenue entre la
circulation des piétons et celle des automobiles, favorisée par la création de
nombreux parkings publics, un musée de renom axé sur l’archéologie, un
aquarium assez fréquenté, un camp naturiste bien conçu au départ et aux
entrées contrôlées comme il se doit, un port de plaisance offrant de
nombreuses possibilités et un lieu spécifiquement dédié aux loisirs des jeunes,
l’Île des loisirs.
Malheureusement –et nous le regrettons – par absence de politique cohérente,
à cause de l’attrait de l’argent vite gagné, de la facilité, il n’est pas exagéré de
dire que cette station est en déclin.
D’abord le bâti a vieilli. Il suffit de se promener à l’arrière du centre port pour
en mesurer la dégradation. Au lieu d’aider les propriétaires à rénover, la municipalité actuelle a densifié le bâti, a laissé faire et
de ce fait la cohérence et l’harmonie architecturales des débuts a trop souvent fait place au bric-à-brac, au n’importe quoi.
En second lieu, l’entretien de la voirie et des espaces publics est déficient, notamment dans les zones très pavillonnaires
(Pinède, Mont-Saint-Martin), bien inférieur à ce qu’il est dans beaucoup de stations concurrentes. Il en va de même de la propreté
des rues, qui laisse beaucoup à désirer. Au titre des absurdités, la municipalité, incapable d’entretenir correctement les toilettes
publiques place du Barbecue, a carrément implanté ces toilettes au rez-de-chaussée d’une résidence. Inutile de vous dire que les
résidents sont furieux, à juste titre…
De manière générale, la station souffre beaucoup de la politique du
passe-droit qui est la marque de fabrique de cette municipalité, qui
entretient des rancœurs et tire la station vers le bas ; permissivité scandaleuse
en matière de bruit (dépassements systématiques des horaires légaux),
permissivité aussi pour certains commerces dont les terrasses débordent
systématiquement des limites règlementaires ;. Absence totale d’effort pour
loger les saisonniers victimes de tarifs astronomiques qui dépassent
largement leurs moyens. Côté plaisancier, des prestations de la Sodéal
coûteuses pour un service souvent déficient, notamment en matière de
sécurité.
L’indigence des transports en commun, qui pousse au « tout voiture, est une
autre déficience grave. Les horaires actuels de bus ne permettent pas de rejoindre la gare suffisamment tôt pour ceux qui
travaillent à Béziers ou Montpellier.
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Les initiatives récentes de la municipalité ont été des désastres, visant
pour l’essentiel à favoriser un petit nombre de promoteurs : tentative de
déplacer les boîtes de nuit de l’île des loisirs sur la plage Richelieu, pour
l’instant mise en échec par l’action des résidents. Tentative, elle aussi
mise en échec, de bétonner l’île des loisirs avec un énorme ensemble
résidentiel ; destruction d’une partie du boisement de l’Ile des loisirs au
profit d’un nouveau manège géant. Dans son show à grand spectacle de la
mi-mars, le maire a annoncé un chambardement qui nous parait absurde
(déplacement de l’aquarium (si le propriétaire est d’accord ?),
diminution de la surface des parkings), dans quel but ?.
Enfin, le camp naturiste a connu une lamentable dérive. Même s’il y reste
d’authentiques naturistes, de moins en moins nombreux, Il n’a plus de
naturiste que le nom et sa véritable raison sociale, camouflée sous le
vocable de « libertinage » est en fait le voyeurisme, , l’échangisme, etc. Et
bien sûr, tout ce dont on ne parle pas, mais qui, partout dans le monde,
bagarres, véhicules incendiés, cette évolution donne à notre ville une réputation peu flatteuse qui participe au déclin de son image
et la tire vers le bas. Aujourd’hui, les médias ne parlent plus du Cap d’Agde, encore moins d’Agde, mais essentiellement de
la zone naturiste. Triste publicité !
Pour nous la seule réponse à cette politique municipale, au Cap comme ailleurs, est d’abord l’application de la loi, ce qui serait
une louable nouveauté.
L’ile des Loisirs, la Vérité pour quand !
La dernière brochure municipale « Agde Ambition 2020 le futur se conjugue au présent », tourne le dos à tout ce qui a été dit
auparavant pour l’aménagement de ce secteur. Il en est de même pour ce qui a été présenté dans l’ancienne brochure « Agde 2020
la rayonnante ». On pourrait croire en effet que dans cette nouvelle brochure du mois de mars à la page 49, l’ile des loisirs ainsi
que la zone située sur le haut de plage Richelieu ne changeraient pratiquement pas d’affectation !? . Sauf que le Maire a dit et
écrit très justement dans son éditorial que « Le projet de ville qui vous est présenté ici trouvera une traduction juridique
réglementaire dans le prochain Plan Local d’Urbanisme… ». Surprenant ces deux zones semblent être classées au nouveau PLU
en Zone AU0 (projet urbain à préciser) et pourquoi le maire a-t-il donné l’autorisation d’installer un manège sur une parcelle
municipale protégée en site boisé classé, n’est-ce pas là, le début d’un changement de zone ?. Affaire à suivre…..
PUBLICITE Panneaux et Enseignes – le point
CENTRE VILLE :
Le kiosque à journaux de la place de la Belle Agathoise a été enlevé, et avec lui les publicités qui le tapissaient.
Les banderoles qui décoraient le mur de la Promenade à l’angle de la route de Sète ont-elles aussi disparu.
La crêperie de la rue de l’Amour : nous, on pensait que les conseillers municipaux avaient un devoir d’exemplarité. Seulement ce
n’est pas le cas, mais la mairie ne veut rien faire pour faire respecter les règlements en vigueur. Les deux enseignes, rue de
l’Amour et rue du Bourg ne devraient pas dépasser 1/10 de la largeur de ces 2 rues, soit 30 cm. Le drapeau, si l’on considère qu’il
s’agit d’une enseigne, ne devrait pas dépasser lui aussi 30 cm au droit du mur de façade. De plus, l’activité se trouvant au rez-dechaussée, il devrait être plus bas que le plancher du 1er étage. Mirabel argue que la rue
de l’Amour va être réaménagée, quand, on n’en sait rien. Cela ne fait pas partie du
programme de Gilles d’Ettore pour 2020. Nous continuons !
Les dispositifs NAJA : nous pensions que les lois, décrets et règlements prévalaient sur
les accords commerciaux. Pour la mairie d’Agde, c’est exactement le contraire, les
accords commerciaux sont une priorité. Quant à la définition du mobilier urbain, il faut
que Mirabel revoie sa copie. Nous allons les aider.
QUARTIER GARE – RIVE DROITE : (ici c’est exemple, parmi les autres quartiers des
panneaux déposés suite aux démarches faites auprès du Préfet et de la Mairie, c’est pour nous
un encouragement pour les actions que nous pouvons menées)
Rue de la Digue, route de Vias, route de la Tamarisière. Onze panneaux (4 mètres sur 3)
ont été déposés, nous ne nous étions pas trompés.
ENTRÉE DE VILLE COTE TAMARISSIERE :
Huit panneaux ont disparu, un autre est apparu. Il est un peu trop dimensionné pour une
enseigne située dans une zone où les commerces sont interdits. Nous continuons notre
démarche.
ROUTE DU CAP :
Conformément au Règlement Local de Publicité, il ne reste plus qu’un seul panneau au
lieu des trois qui tapissaient l’espace. Tout est rentré dans l’ordre.
LE CAP :
La pub pour le taureau piscine n’est plus là, et les publicités qui ornaient la passerelle impasse de La Misaine ne sont elles aussi
plus là.
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Reste à régler le cas des 2 panneaux illicites du rond-point du Bouteillou. Curieusement, la mairie oublie d’en parler dans ses
différents courriers. Nous, nous n’oublions pas et continuons.
LES NOUVEAUX RONDS-POINTS :
La mairie se défend en prétextant que ces ronds-points n’existaient pas au moment où le RLP a été mis en place. Si c’est vrai pour
le rond-point des Oliviers, c’est totalement faux pour le rond-point du Souvenir Français nommément cité dans le RLP. D’autre
part, le code de la route prévoit que suite à une modification concernant la voirie, une publicité, enseigne, enseigne publicitaire ou
pré enseigne cesse de satisfaire à la règlementation en vigueur, elle doit être supprimée dans un délai de 2 ans à compter de la date
d’ouverture au trafic. Nous remettons donc une couche pour la mairie et ajoutons la police nationale à nos interlocuteurs. Elle va
pouvoir verbaliser tous les jours jusqu’à ce que ces panneaux soient enlevés.
HYPER U :
Les trois panneaux publicitaires ne peuvent pas être situés sur le lieu d’activité puisqu’ils sont séparés de cette zone d’activité par
la rue du Grand Cap.
D’autre part, ils sont toujours visibles de la voie rapide (RD 612), ce qui est interdit à la fois par le RLP et par le code de la route.
Nous remettons donc le couvert pour les rendre non visibles de la voie rapide, à défaut de les faire disparaitre.
Le Bois de la Tamarissière, son camping , ses Dunes
Les choses ne s’arrangent pas l’agression du camping continu. Toutes ces infractions autorisées ? vont-elles à la longue permettre
un déclassement de cette zone !.
Le BOIS
Ce bois classé est en grande partie occupé par le camping. Malgré toutes les protections
juridiques qui l’entourent, il est continuellement agressé. On s’assoit sur les
règlementations, on l’agrandit côté ouest au détriment des promeneurs.
En effet, des travaux importants d'excavation ont été réalisés cette semaine (constatation
du début des travaux ce mercredi 20 mars 2013). La tranchée qui a été réalisée est située
après le dernier sanitaire. Elle se prolonge dans la zone OUEST en direction de Vias
"zone du bois non exploitable en théorie par le camping (pas d'autorisation préfectorale)"
jusqu'au point d'eau matérialisé par une borne bleu.
Les fouilles d'environ 80cm de largeur x 80cm de profond, ont été réalisées au tractopelle
sans tenir compte des arbres en périphérie compte tenu du nombre important de racines
coupées et arrachées. Il 'agit probablement d'un nouveau réseau d'eau, d’électricité ? ou
l’amélioration du système actuel ?, ou projet d'implantation future d'une nouvelle zone de
chalets ou de mobil homes, ou de tentes avec sol en bois???
On assiste chaque année en début de saison vers le mois de mars à de nombreux
mouvements de camions et d'engins lourds. Il en résulte souvent des transformations rapides du site (l'année dernière,
implantation d'un nouveau réseau électrique souterrain avec bornes de branchement, lampadaires, et wifi).
Ces travaux sont-ils réalisés dans le cadre du Développement Durable par le 1e Adjoint, S. Frey, conseiller général et par ailleurs
président de la SODEAL qui exploite le camping. Nous en doutons.
Les DUNES sont sous la responsabilité du Maire et de son 1er Adjoint dixit (les services maritimes).
Or, là aussi, on peut constater qu’actuellement celles-ci se
dégradent fortement. Dégradations dues à l’agression
humaine, aux intempéries, à la présence du camping. Il n’y a
plus d’entretien depuis plusieurs années : les ganivelles ne
sont plus entretenues, on enlève et brule les bois morts qui
participent eux aussi à fixer la dune. On autorise comme
nous l’avons dit dernièrement un nettoyage des dunes avec
un gros tracteur. De ce fait, le sable va finir dans l’Hérault.
La protection de ces dunes n’est plus assurée. Elles sont
libres d’accès.
Certes, notre maire fait des déclarations tonitruantes dans sa
pub « Agde Ambition 2020 ». Il nous déclare, entre autres :
« A une logique d’unification par le béton, nous avons
institué une logique de convergence par la valorisation
de nos espaces naturels ». Manifestement, il a dû oublier
que la Tamarissière faisait partie du patrimoine naturel
agathois !
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La Création d’un nouveau Golf
On nous a fait la remarque amicalement de ne pas être favorable à la construction de ce nouveau golf, dixit un
sympathisant parce que : « la création de celui-ci allait dans le bon sens, favorisant la nature, la nidification des oiseaux, que
la population ne serait pas allée sur ce site s’il avait été aménagé comme un parc de loisirs ».
Nous ne partageons pas entièrement cette idée, d’une part le golf actuel n’est pas une zone très arborée, la création de ce
nouveau golf a causé la suppression de 250 arbres qui devaient être remplacés. C’est loin d’être le cas à l’heure actuelle,
pourtant c’est une obligation notée et demandée par les services de l’état dans l’enquête publique.
Nous regrettons : Que le golf existant et son agrandissement soient actuellement arrosés avec de l’eau potable.
Que la promenade réservée au public en périphérie de celui-ci est loin d’être la panacée .
Que le Maire n’a pas tenu ses promesses !.
Que le risque de création de construction (restaurants ?....) dans une partie de cette zone n’est pas écarté !.
Quoiqu’en dise le maire, ce sont les habitants qui en payent une très grande partie sans avoir en retour une vraie politique
de valorisations de nos espaces naturels, bien au contraire (ce que nous disons également ci-dessus). Nous le regrettons !
Concessions de plages – Comme d’habitude
La nouvelle saison arrive, les infractions aussi, comme les années précédentes. Et comme les années précédentes, nous
allons poursuivre notre lutte pour que la loi et le cahier des charges soient respectées.
Comme d’habitude, les concessions n’ont pas été démontées entièrement. Comme
d(habitude, les dés en béton qui supportent
le platelage sont toujours en place. Comme
d’habitude, nous l’avons signalé à la
Direction Départementale des Territoires
Maritimes. Comme d’habitude, la DDTM n’a
rien fait !
Comme d’habitude, quand les concessions
seront délimitées, nous signalerons à la
DDTM que la bande des 20 mètres entre la
limite sud de la concession et le bord de
plage n’est pas respectée.
Comme d’habitude, nous signalerons que la
« façade maritime » de la plupart des concessions dépasse les 30 mètres prévus par le cahier
des charges.
Comme d’habitude, les soirées dites privées ne sont pas autorisées, mais on laisse faire.
Comme d’habitude, la DDTM n’interviendra pas, à moins que le changement soit pour
maintenant. On peut rêver
Mais, c’est une première, nous demanderons aux autorités
compétentes si les autorisations d’ouverture des
concessions ont été délivrées par la commission
départementale de sécurité. En effet, ces concessions sont
des établissements accueillant du public (restauration, bar, location de matériels) et
sont donc soumises à la règlementation spécifique à ce type d’établissement. Où
passent les pompiers en cas d’incendie, dans les cuisines par exemple ? Où sont les
bouches d’incendies ?
A l’heure où il est partout question de transparence, de république propre, nous
attendons des autorités de tutelle qu’elles soient en adéquation avec ce qu’elles
demandent aux citoyens que nous sommes. À moins qu’on nous réponde qu’après les
paradis fiscaux, il peut y avoir aussi des paradis « côtiers » où certaines activités
peuvent être hors la loi avec la bénédiction des services de l’état
-
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Poissonnerie, centre historique de la cité à AGDE Ville
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