17th Airborne Division

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17th Airborne Division
CHAPITRE 6 - OPERATION VARSITY
L’offensive des Ardennes d’Hitler fut littéralement son « dernier coup de dés ». Avant
le 21 mars 1945, 7 armées Alliées s’étaient déjà avancées vers le Rhin sur toute sa
longueur. C’était les 1st Canadian, 2nd British, 1st US, 9th US, 3rd US 7th US et la 1er
Française. Des éléments de la 1st US Army avait déjà traversé le Rhin quand ils ont
capturé un pont à Remagen. Des unités de la 3rd US Army du Général Patton ont
passé le Rhin mais il était clair que d’autre traversé étaient nécessaire pour mettre un
terme rapidement à la guerre en Europe. Le 21ème Groupe d’Armée du Field Marshal
Montgomery planifia un passage en force du Rhin à Wesel en Allemagne au moyen
d’un assaut tant aéroportée qu’amphibie. La 1st Allied Airborne Army sous les ordres
du Lieutenant Général Louis Brereton effectuerait la phase aéroportée. Le XVIII
Airborne Corps du Major Général Matthew B Ridgway dirigeant la 17th US Airborne
et la 6th British Airborne pour conduire l’attaque des parachutistes et des planeurs.
L’opération Varsity fut la plus grande opération aéroportée de la Seconde Guerre
Mondiale avec 667 avions de transports pour les parachutistes des deux divisions et
1.340 planeurs pour l’infanterie, le génie, l’artillerie, les communications, les infirmiers
et les véhicules. L’entièreté de la force était prévue pour sauter sur les défenses
Allemandes à 10h00 le 24 mars 1945. Environs 85.000 ennemis et 300 canons
antiaérien (flak) était disséminé le long des rives Est du Rhin. On s’est attendu à une
« chaude » réception.
Le transport des paras américains devait débuter le 24 mars à 7h45 sur les terrains
d’aviations français de Chartres et Paris. La première série des 4 parachutages fut
ne force de 181 C-47, transportant 2.479 hommes du 507th Parachute Infantry
Regiment et du 464th Parachute Field Artillery Battalion.
La plupart de la première série fut droppé à 3km au nord-ouest de la Drop Zone,
mais le reste du régiment se posa directement sur la Drop-Zone W. Emmené par
l’intrépide Colonel Edson Raff, les hommes du 507th capturèrent tous ses objectifs
initiaux dans les 3h30 attaquant les positions allemandes à la baïonnette.
Le second régiment de parachutiste de la 17th Airborne, le 513th, mené par le
Colonel James L. Coutts devait être droppé sur la Drop Zone X par des appareils C46 qui était plus grand que les C-47 mais qui était beaucoup plus vulnérable au feu
anti-aérien parce que son réservoir de carburant n’était pas blindé. 19 appareils ont
été abattus en flamme sur la zone de saut. Néanmoins, Coutts mena son 513th
contre les Allemands, détruisant plusieurs canons antiaériens de 88mm et sécurisant
la zone d’atterrissage nécessaire aux Anglais.
Comme pour les autres opérations aéroportées, le remarquable commandement, le
moral extraordinaire des troupes et la grande capacité de combat permis aux
parachutistes et aux glidermens de surmonter les énormes difficultés. Les
commandants Alliés furent satisfaits de l’assaut, mais le Général Ridgway fut
profondément concerné de la perte des transports, planeurs et hommes durant
Varsity. « Nous avons beaucoup appris » dit Ridgway, « mais cela nous a coûté très
cher. »
Après une rapide préparation, la 17th était prête pour l’action et pour prendre part au
plus grand pont aérien de la guerre. « Opération Varsity », le 24 mars 1945. Les
plans initiaux du XVIII Airborne Corps étaient que 3 divisions aéroportés devaient
prendre part au saut, la 6th British et les 13th et 17th US Airborne Division.
Cependant, le manque d’appareil a éliminé la 13th Airborne de l’attaque. Le XVIII
Airborne Corps planifia un saut de jour pour tenir compte d’un rapide rassemblement
une fois au sol. Une autre caractéristique de cette opération est que le 513th PIR
allait sauter d’avion C-46, utilisée pour la première fois dans une opération
aéroportée. Le C-46 transporte 42 parachutistes qui pouvaient sauter de deux portes
de chaque côté de l’appareil. Le problème c’est que les appareils n’avaient pas de
réservoirs d’essence blindés et beaucoup de C-46 étaient en flamme sous le tir
ennemi lors du saut.
C’était la première fois qu’un avion transport de troupe remorque deux planeurs en
même temps. Des câbles de remorquage emmêlés et des ailes qui se percutent
causèrent quelques morts. Il fut rapporté qu’un planeur était entré en collision avec
un autre quand il perdit une aile. Le planeur en perdition plongea vers le sol
entraînant les hommes dans une chute libre vers la mort sur un cimetière allemand.
Le 507th mena l’assaut, atterrissant à 9h50 du matin. En deux heures, la division
dans son entièreté était au sol. Les unités ont sécurisés les objectifs le tout premier
jour en début d’après-midi. Les atterrissages n’étaient pas sans incident. Des soldats
Allemands avaient dormis dans des emplacements de canon anti-aérien localisé sur
les zones de saut et d’atterrissage et des unités comme le 194th GIR se posa sur
ces canons. Les batailles suivantes vont nous faire perdre un grand nombre
d’hommes comprenant 359 tués, 522 blessés et 640 disparus.
NOTE : Dans mes interrogatoires de prisonniers de guerre blessée allemand, ils
m’ont racontés qu’ils savaient à l’avance où étaient nos zones d’atterrissages et ils
déplacèrent leurs canons anti-aérien à cet endroit. (Bill Tom)
GLIDER TROOPS ET GLIDER PILOTS
L’opération arsity fut la plus grande opération de « Glider » de la guerre avec 908 US
Glider et 440 British Glider transportant 4.915 GI et 3.383 British glidertroopers, aussi
bien que des jeeps et des petits tanks légers britanniques.
Il y avait un manque criant de pilote de planeur pour l’opération Varsity, parce que le
Général L.H.Brereton, commandant de la 1st Allied Airborne Army dona l’ordre que
tous les pilotes de planeur soient qualifiés pilotes. Presque 400 volontaires, pilotes
non volontaires, pilotes de chasses et unités de bombardier sont devenus des
copilotes de planeurs améliorant ainsi l’espoir de chance d’un bon atterrissage.
Au matin du 24 mars 1945, l’armada aérienne se préparait sur des terrains
d’aviations près de Paris. Les premiers planeurs Américains décollèrent à 7h34. Le
vol durait 2 heurs avant d’atteindre le point de décrochage au dessus de la Zone
d’atterrissage en Allemagne. Comme les planeurs descendaient silencieusement
vers le sol, à environs 10h36, les allemands ouvrirent le feu avec leurs canons
antiaériens et leurs armes. Un rapport d’après bataille montra que chaque planeur
subit des dommages. Une fois au sol, les pilotes et les soldats ont fait face à
l’artillerie et aux feux ennemis. Si féroce furent la puissance de feu allemande, le
194th GIR dû combattre dans une bataille rangée sur la zone d’atterrissage. Presque
50% des planeurs furent endommagés à l’atterrissage. Des 908 planeurs utilisé pour
l’opération seulement 148 furent réutilisables.
En quelques heures, les glidermen sécurisèrent leurs objectifs qui leurs étaient
assigné. Les pilotes de planeur se chargèrent de la sécurité du Poste de
Commandement et gardèrent et escortèrent presque 2.456 prisonniers allemands prit
par la 17th Airborne.
(Repris d’un cadre au Musée Aéroporté, Fayetteville)
Cet article fut pris de l’Air Force Magazine de mars 1996, Vol.79, N°3.
Operation Varsity
Par John L. Frisbee, Contributing Editor
Un petit contingent d’officiers de l’Air Force joua un rôle important dans la défaite
final de l’Allemagne Nazie.
Le matin du 24 mars 1945, une énorme armada aérienne traversa le Rhin près de
Wesel en Allemagne occidentale. La colonne de 2heures et demi de long consistait
en plus de 1.500 appareils transporteurs de troupes et de planeur du IX Troop
Carrier Command. A leur gauche, environs 1.200 appareils et de planeurs de la RAF.
L’ensemble fut défendu par 880 chasseurs Américains et Anglais. L’opération Varsity
est l’opération aéroportée devant soutenir le passage du Rhin pour les 9th US Army
et 2nd British Army.
Varsity fut unique et pas seulement dans son ampleur. 3 semaines avant le jour-J, le
Major General William M Miley, commandant la 17th Airborne Division briefa les
officiers en charges des opérations de planeurs de 5 groupes indépendants du 53rd
Troop Carrier Wing de la menace de l’opération. Son 194th GIR avait besoin d’une
compagnie d’infanterie pour effectuer une mission. Il demanda à un des groupes de
transporteur de troupe de lui fournir cette compagnie. Elle serait composée de pilote
de planeur après qu’ils ont atterri dans leurs zones. Ce sera une compagnie
composé que d’officier, sans doute la première de l’histoire de la guerre moderne. Le
Capitaine Charles O Gordon, officier d’opération pour les planeurs du 435th Troop
Carrier Group, accepte cette mission inhabituelle. Il deviendra le commandant d’une
compagnie provisoire. Les hommes du 194th GIR entrainèrent les pilotes de
planeurs durant deux semaines à la tactique de combat de l’infanterie.
La grande majorité des pilotes de planeurs étaient des Seconds Lieutenants ou des
Flight Officers. Personne ne s’était attendu à servir dans l’infanterie mais ils ont
acceptés avec enthousiasme. Ces hommes furent organisés en 4 pelotons, un pour
chacun des escadrons du groupe. La plupart des chefs de section étaient des
Second Lieutenants. Ils devaient assister la 17th Airborne pour sécuriser un secteur
au nord-est de Wesel, d’établir des barrages routiers et de prendre contact au nordest dans la ville avec les forces Britannique.
Quand les 144 planeurs du 435th, chargé des troupes aéroportés et d’équipements,
coupèrent l’attache au dessus de la zone d’atterrissage, ils rencontrèrent le feu
meurtrier venant du sol provoquant des pertes parmi l’équipage et les pilotes. Une
fois au sol, ils continués à être la cible des snipers et des mortiers qui durent être
réduit au silence avant de pouvoir se déplacer au deux carrefours qu’ils leurs avaient
été assignés qui fut baptisé par la suite « Burp Gun Corner » . Ils durent nettoyer
plusieurs maisons, faisant un grand nombre de prisonniers avant de ce retranché
pour la nuit.
Plusieurs fois, des petits groups d’allemands tentèrent de s’infiltrer dans les positions
défensives mais ils furent chasses après une série d’échange de coups de feu.
Les défenseurs savaient que des troupes allemandes soutenus par des panzers et
sans doute des blindés reculant devant les forces britanniques tenteraient d’envahir
leur position. Le terrain tenu par les pilotes de planeur était au sommet d’une crête, le
pays se déroulant sous leurs yeux s’étend jusque Wesel, d’où devrait venir l’attaque.
La pente inverse permettrait aux forces ennemies d’avancer presque dans le secteur
du 435th avant qu’il n’ouvre le feu.
Il était environs minuit, la première attaque d’un panzer soutenu par un grand
nombre d’hommes attaquant le carrefour tenu par le 75th Platoon. Ils ont avancés
sous un lourd feu et ils ont reculés. Une demi-heure plus tard, un panzer et environs
200 hommes soutenus par deux blindés pourvus de mitrailleuse anti-aérienne de 20
mm ont attaqués les positions du 77th Platoon. Aussitôt que l’ennemi fut assez
proches des positions des pilotes de planeur, ils ouvrirent le feu. Le feu des armes
légères firent beaucoup de dégâts sur l’infanterie ennemie durant tout le combat.
Les Flight Officers Chester Deshurley et Albert Hurley ont tenu leurs positions, tirant
de leur position de leurs mitrailleuses jsqu’au moment ou un panzer c’est approché à
14 mètre d’eux aussi bien que le Flight Officer Robert Campbell armé de sa Tommy
gun. A ce point, le Flight Officer Elbert Jella endommagea sérieusement le char avec
son bazooka. Le char en reculant écrasa un des canons anti-aérien, l’autre fut
capturé par les pilotes de planeur.
A l’aube, les pilotes de planeur repoussèrent plusieurs attaques plus petites et se
sont engages avec des forces britanniques sortant de Wesel. Leur travail fut effectué
avec le professionnalisme de troupe d’infanteries expérimentées. Bientôt, ils furent
relevés pour de nouveau ordre comme de des soldats de l’armée de terre. En
général, ils subirent un nombre de 31 hommes perdus dans l’opération, ils tuèrent un
grand nombre d’ennemis et capturèrent plusieurs centaines de prisonniers.
La bataille « Burp Gun Corner » est un évènement unique dans l’histoire de l’Air
Force, qui fut couverte par le Stars and Stripes mais qui tomba dans l’oubli. En mars
1995, le Air Force Chief of Staff, le General Ronald R Fogleman appris du Retraité
Major Charles Gordon l’action héroïque de ces pilotes de planeurs qui devinrent de
l’infanterie et il donna l’ordre pour que des récompenses appropriées soient donné à
ceux qui ont participés aux combats. En octobre 1995, l’or de la réunion du 435th
Troop Carrier, les Flight Officers Jella, Deshurley, Campbell et Hurley furent décorés
de la Silver Star. Aux autres, ont les décoras de la Bronze Star, mais beaucoup, 280
hommes étaient décédés avant que leur héroïsme ne soit reconnu.
Grâce au Major Charles Gordon, USAF (Ret), auteur de “Crossing the Rhine With the
17th Airborne”, qui détailla un rapport sur les operations du 435th Troop Carrier
Group et au retraité Col. Phillip Rawlins qui était Major commandant le 77th Troop
Carrier Squadron.
Publié en Mars 1996.
ACCIDENTS DE PLANEURS
Il y a de nombreux accidents de guerre qui ne furent jamais rapportés. J’en connais
personnellement plusieurs.
Les planeurs ont été remorqués par deux durant la bataille de l’opération Varsity. Il
fut raconté que deux planeurs se sont percutés dans les airs, avec un planeur
perdant une aile. Il était hors de tout contrôle et les hommes qu’il transportait furent
éjectés dans une chute libre et ils moururent dans un cimetière Allemand en
dessous.
Un autre incident de planeur se produisit durant la campagne sicilienne, une Air
Landing Brigade d’environs 700 hommes, glidertroopers Britannique tombèrent en
pleine Méditerranée durant un assaut de nuit quand ils furent largués trop tôt. La
nouvelle de cet incident fut supprimée pendant la guerre.
Durant la campagne italienne, notre propre Navy abattu un certain nombre de nos
avions, tuant un nombre non rapporté de parachutistes et de pilotes durant un
parachutage de nuit en Italie. Des bombardiers allemands avaient attaqués le
secteur peu de temps auparavant et nos marins étaient encore sur les dents.
Opération Varsity, 24 mars 1945 (17th Airborne)
Tôt le matin du 24 mars 1945, une grande armada aéroportée décolla de base
française. La cible était Wesel en Allemagne et son voisinage juste sur le Rhin.
C’était le début d’une grande poussée pour en finir avec l’armée Allemande.
La colonne aéroportée dans son ensemble avait une longueur de 2 heures et 18
minutes avec 298 appareils transportant des parachutistes et 610 C-47 remorquant
908 planeurs. Le ciel était noir d’avions.
Les planeurs ont vole directement dans la geule des canons antiaériens allemands,
avec des centaines de canons remplissant le ciel d’obus à shrapnel mortel. Des
douzaines d’avions furent touchés et perdirent de l’altitude en flamme mais la grande
partie tient bon et vola jusqu’aux zones d’atterrissages (LZ). Les planeurs ont
descendus en spirale vers la LZ, apportant infanterie, artillerie génie et infirmiers pour
le combat. Un très haut pourcentage de planeur se posa directement sur la LZ.
Malgré la forte résistance ennemie, les 17th troupes de planeur ont accompli leurs
missions en seulement quelques heures. Rassemblée rapidement et l'établissent
des communications efficace a caractérisé l'entièreté de l’opération. En effet, la
mission de Division fut accomplie presque exactement comme prévus, avec des
pertes humaines relativement légères considérant la nature de la tâche assignée et
le degré de l’opposition allemande.
(Réimprimé d'une exposition au Musée Aéroporté, Fayetteville, NC)
Commentaires du Général Matthew B. Ridgeway, commandant du
XVIII Airborne Corps. 24 mars 1945
“C’était ensoleillé ici, mais un matin brumeux dans les bois et les vallées au moment
où j’observais depuis les rives les séries volants à basse altitude. Il n’y avait aucune
présence aérienne ennemie et pas un canon ne tirait. Nous avions fait taire les
canons de la 2nd British Army pour s’assurer qu’aucun avion ne serait dans la
trajectoire de nos propres obus d’artillerie.
De l’autre côté de la rivière les Allemands répondaient en colère, cependant nous
avons perdus quelques avions en feu et particulièrement ceux du 513th PIR
commandé par le Colonel Coutts. Nous n’avions pas assez de vieux bourrins comme
les C-47 que nous avions utilisés pour des parachutistes et nous avons du mettre le
513th, le génie de soutient et l’artillerie parachutiste dans 72 C-46, un avion bi
moteurs capable de transporter une énorme charge. De ces 72 avions, nous en
avons perdu 22. Et de ces 22, 14 furent immédiatement en flamme dès qu’ils furent
touchés.
(Réimprimé d'une exposition au Musée Aéroporté, Fayetteville, NC)
Les Allemands connaissaient les plans de l’opération Varsity.
Three days before the start of Operation Varsity, “Axis Sally”, (Berlin Radio’s
announcer) transmitted messages to taunt the 17th Airborne by saying that “You of
the 17th Airborne need not wear your parachutes. You could walk down on the
shrapnel that we have waiting for you”.
Bill Tom, Infirmier, qui avait soignés des soldats allemands dit : « Plusieurs soldats
allemands m’ont dit qu’ils savaient où et quand les hommes de la 17th Airborne
devaient atterrir. Ces prisonniers étaient de vieux soldats qui servirent aux batteries
antiaériennes et à qui on ordonna de dormir la nuit près de leur canon.
Harold Tsuchiya et Selacko, tous les deux 513-HQ3, racontèrent qu’ils étaient au
réunion de planning pour l’opération Varsity. Ils ont dit que des pilotes de P-38 ont
raconté que durant leur survol des zones de saut et d’atterrissage, ils ont vu des
mouvements de batterie anti-aérienne et des mitrailleuses vers ces zones. Le
Général Simpson de la 9th US Army n’était pas favorable à un saut aéroporté pour
soutenir la traversé du Rhin parce que dans le même temps, 7 armée Alliées (1st
Canadian, 2nd British, 1st US, 3rd US, 7th US et 9th) traverseront le Rhin en même
temps. Cependant, le Général Britannique Montgomery insista sur l’appui aéroporté
par crainte de l’artillerie allemande cachée dans le foret de Dierfordster dans sa
zone.
Ainsi les 17th US Airborne et 6th British Airborne furent droppés sous une grêle de
bienvenue le 24 mars 1945. L’ordre fut donné pour que l’altitude de saut soit
descendue à 400 pieds pour éviter les barrages antiaériens.
Selacko et Harold Tsuchiya, 513-HQ3. Photo à Fort Benning, 2004.
Le point de vue sur la bataille d’un infirmier
J’ai servit comme infirmier mais j’ai au préalable été formé comme fusilier. Par
conséquent, j’ai deux visions des combats. Si j’étais resté comme fusilier mon devoir
aurait été de tuer le soldat ennemi en tirant sur lui ou en lui enfonçant une baïonnette
dans son ventre et j’aurais senti de la gloire et du patriotisme que de tuer une autre
personne ou avant qu’il ne me tue. Cependant, comme un garçon de 19-20 ans
venant d’une petite ville, je fus assigné comme infirmier mon point de vue devient de
la compassion et de la douleur pour ces autres jeunes hommes qui étaient mutilés ou
tués qu’ils soient amis ou adversaires, ils avaient tous une famille, des enfants, des
grands-parents qui attendent à la maison.
Ma formation d’infirmier consistait principalement en projection de film en noir et
blanc sur des blessures de coup de feu, comment appliquer un bandage, une
compresse, une attelle, de la sulfamide en poudre et l’injection de seringue de
morphine dans une orange. Mon autre formation était de monter des tentes, de
creuser des tranchées pour des latrines et des marches avec de lourde charge sur le
dos et de faire le mannequin pour d’autre infirmier pour les cours de pratique
m’enfonçant des aiguilles dans les veines. J’avais des veines exceptionnellement
grandes parce que j’étais très mince. C’était très rares que je doive expérimenter de
porter quelqu’un évanouis et de courir dans une simulation de combat.
Tout d’un coup, le ciel est devenu rouge et les coups de feu débutèrent. C’était le
sang et les tripes, parties de corps, un bras ou une tête qui se détachait d’un autre
soldat dans un tonnerre d’explosion, cris perçants, hurlements et étouffement dans la
fumée.
Dans la plupart des cas, j’ai repoussé mes expériences dans le royaume de la
fantaisie pour que je puisse regarder derrière moi toutes ces scènes traumatisantes
pour me dire que c’était irréel et imaginaire. Autrement, je serais devenu fou, ou au
moins renfermé en souffrant de symptômes post-traumatiques. C’est très difficile
pour moi de parler d’un stick complet de parachutistes brûlé vif dans leur C-46 quand
il a été touché et qu’il atterrit en catastrophe ou pour parler de se pauvre fusilier qui
pris un bazooka pour tenter d’arrêter un char. Quand il a appuyé sur la détente, c’est
tout le bazooka qui a explosé sur son épaule. Il péri avec la moitié de son torse
déchiqueté, il devint un soldat inconnu non identifiable. Il y avait beaucoup de cas
d’équipage de bombardier risquant leurs vies pour laisser tomber des bombes sur
l’Allemagne. Quand la guerre fut finie, des centaines non explosés furent
découvertes. En fait on avait oublié de mettre l’amorce de la charge. Cela me fait mal
de penser que beaucoup de nos hommes sont morts inutilement en raison d’une
décision interne de ne pas mettre de blindage sur les réservoirs d’essence de nos
avions-cargos C-46 ou de tout faire pour saboter notre main-d’œuvre.
Il est clair pour moi aujourd’hui que j’estime n’avoir pas fait beaucoup dans cette
guerre. J’étais au combat et pourtant je n’y étais pas. J’étais seulement un jeune
Chinois, maigrelet qui fut promus au rang de Staff Sergent dans un environnement à
haute compétitivité et comme étant la seule personne d’origine chinoise de cette
unité. Je dois avoir été un très bon infirmier pour avoir gagné cette distinction. J’ai été
Private jusqu’à la fin de la guerre, c’est donc plus après cou que mes officiers
supérieur y ont pensés. Je pourrais avoir gagné n’importe qu’elle médaille, mais je
n’avais pas fait bien évidemment d’acte d’héroïsme, donc je n’ai pas mérité un tel
honneur. J’étais heureux avec mon élévation au garde de Staff Sergeant parce
qu’avec cette promotion, ma paie serait plus élevée et plus de bénéfice. A ce grade,
j’avais droit de recevoir 3 bouteilles de whisky par mois après la guerre le jour de la
paie mais ce n’est un bénéfice si avantageux puisque je ne buvais pas tout.
J’échangeais mes 3 bouteilles de scotch contre 3 bouteilles de Coca Cola. J’étais
très populaire le jour de la paie mais aussi très redouté parce que je devais leur
inspecté les parties génitales dans ma mission de « short-arm inspection » avant de
recevoir ça paye. C’était le règlement de l’armée, personne n’était payé s’il avait une
maladie vénérienne.
(Bill Tom, Infirmier)
Nos troupes ont traversés le Rhin et la situation sont sous contrôle!
Infos donné par un commentateur à la radio, H.V. Kaltonborn en mars 1945.
Un planeur Waco qui avait atterrit Durant l’opération Varsity. Fait d’une structure en
aluminium et d’un canevas, le planeur apparait avoir atterrit en morceau
probablement à cause d’un incendie. Nous n’avons aucune idée si des hommes ont
survécu à l’atterrissage. Le 24 mars 1945.
Un autre atterrissage de planeur. Pas de rapports sur le nombre de survivants.
Un homme de la 17th Airborne sur le crash d’un planeur britannique Horsa.
(Photo Life Magazine)
Les planeurs ont aussi servit à transporter de l’essence pour nos jeeps. Une balle
traçante touche un jerrycan et c’est un squelette de planeur qui se pose. Tous ceux à
bords sont tués.
Cercueil volant.
Qu’est ce qu’un planeur durant la Seconde Guerre Mondiale ? C’est un avion qui n’a
pas de moteur ou de propulseur. Il n’était aéroporté que quand il était tracté par
bombardier ou un cargo. (Plus connu comme avion de saccade) Le planeur
Américain Waco pouvait embarquer 13 soldats plus le pilote. Il peut transporter une
jeep, des munitions, des jerrycans d’essences, des pièces d’artillerie et à peu près
n’importe quoi. Le planeur pouvait être utilisé comme moyen d’évacuation rapide de
blessés du champ de bataille avec un avion cargo pour se saisir du câble de
remorquage pour emporter le planeur vers un hôpital de campagne pour que le
blessé soit traité. Cette utilisation n’était vraiment pas satisfaisante parce que lors de
cette procédure, les occupants dans le planeur terminèrent leur course dans la
queue de l’appareil. Il n’y avait aucun moyen d’attacher un homme blessé pour éviter
le choc de l’inertie quand le planeur est accroché à une vitesse de 240 km/h en
quelques secondes.
Les Britanniques avaient de plus grands planeurs, le Horsa et le Hamilcar. Je crois
que la construction en contre-plaqué était beaucoup plus soldes que notre Waco.
Les planeurs britanniques peuvent transporter plus de 30 hommes. Une faute dans
le planeur Britannique était la façon de terminer le nez. Leur solution fut d’installer
des charges explosives dans la structure de la queue pour que le pilote puisse
enlever la queue et faire sortir du planeur. Malheureusement, ma Compagnie, la C,
perdu un peloton complet d’homme alors qu’ils suivaient une formation à bord d’un
planeur Horsa en Angleterre, et la charge explosive c’est accidentellement enflammé
causant la mort de 30 de nos hommes.
Les planeurs étaient utilisés pour acheminé de façon silencieuse des hommes
derrières les lignes ennemies. Durant des expériences de combat, la plupart des
planeurs utilisés au combat était soit détruit, soit endommagé au-delà de la
réparation. Après la bataille des équipes de réparations de l’armée étaient envoyés
pour sauver des planeurs pour qu’ils utilisés dans d’autres futures opérations.
Presque aucun des planeurs n’étaient réutilisable. Presque tous étaient
endommagés, criblé d’impacte de balles où ont été endommagé à l’atterrissage, ou
ils ont prit feu au sol à cause de balles traçantes, ou ils se sont crachés à
l’atterrissage tuant tous les passagers. C’était presque criminel que nos soldats
devaient entrés aux combats utilisant de l’équipement qui était fabriqué par des
entreprises dont le principal ingrédient était de faire un bon profit.
Ces fragiles planeurs étaient conçu pour être bon marché, facile à assembler mais
aussi malheureusement facile à tomber en morceau. Quand le premier planeur Waco
fut assemblé à la chaîne de montage de St Louis, il y eu une cérémonie officielle
pour commémorer le premier vol du premier planeur Waco. Le Maire et la plupart des
membres du conseil de la ville sont montés à bord du planeur. Il s’est envolé sans
aucun problème sous les acclamations de la foule, mais une aile s’est soudainement
détachée. La totalité de l’assemblée politique de la ville fut anéanti dans un accident
horrible. Malgré cela, le planeur Waco fut approuvé par l’armée pour notre utilisation.
Le planeur n’avait aucun moteur et devait être remorqué par un avion utilisant un
câble de remorquage en nylon pour pouvoir décollé. Quand le planeur était au
dessus du territoire ennemi, le câble était coupé et le pilote de planeur guidait son
appareil silencieusement sur un secteur plane sans aucun obstacle pour pouvoir
atterrir avec une équipe de glidertroop. Les secteurs plats étaient habituellement des
champs avec de-ci delà des barrières, des poteaux télégraphiques, des arbres, des
vaches, cheval, mouton, cochon occasionnellement une ferme ou une dépendance.
Les Allemands prévoyants plaçaient aussi des tiges d’aciers connus sous le nom
d’asperges de Rommel environ partout sur la zone d’atterrissage potentiel pour
arracher les ailes du planeur quand il atterrissait à grande vitesse, environ 160 km/h.
Ces planeurs pouvaient aussi être utilisés pour transporter des jeeps, des munitions,
des explosifs et d’autres provisions. Une balle touchant le paquet d’explosif et le vol
s’arrêtait dans les airs.
A cause des mortelles expériences quand à l’utilisation des planeurs pour transporter
des hommes, l’armé changea pour l’utilisation d’hélicoptère à la place des planeurs.
Cependant les nouveaux soldats ne furent pas connus comme « heli-troopers ».
Waco avant son entré aux combats.
Bill Crehan, Joe Phillips et Bill Trenchard, tous du 517-SG. Bill Trenchard fut tué
dans un crash de planeur lors de l’opération Varsity. Les poches pendants sur leurs
côté gauche était des masques à gaz qui ont été rapidement jetés aussitôt que nous
sommes arrivés à l’étranger, une fois que nous avons appris que nous avions des
armes à gaz plus terrible que les Allemands. Nous avons supposés que les
Allemands n’auraient pas osé commencer une guerre au gaz
toxique.
Major Carl Peterson et un soldat inspecte les dégâts d’un planeur après son
atterrissage.
Major Peterson inspecte le crash d’un planeur.
Major Peterson et le Sgt Jacob Mack (194 HQ) ont réchappés au crash ainsi que le
Colonel Pierce qui a aussi survécu mais qui a tué le Major Handley et le Lt. Loomis.
50 impactes de balles touchèrent le planeur.
C’était l’hôpital où beaucoup d’hommes de la 17th Airborne blessés et tués furent
apportés. C’était là que le 113th Evacuation Hospital utilisa pour la chirurgie, soigné,
l’autopsie et l’évacuation. Tous les infirmiers ont dû vivre dans des tentes derrières
l’hôpital. Il est localisé sur la rive Ouest du Rhin tout près du QG du 9th Army.
Drop Zone et Landing Zone de l’opération Varsity avec la 6th British Airborne au
Nord.
La 17th US Airborne (507th, 513th PIR, 194th GIR) et d’autres unités de support
furent droppés au sud de la 6th British Airborne Division.
MON HARMONICA (par Bill Tom)
Bill Tom jouant “Irish Lullaby” avec son harmonica, comme la mère de Stuart Stryker devait le faire avant
qu’il n’aille dormir, lors du 59ème anniversaire de sa mort. Bill prit un nouveau harmonica Horner venant
de la Hohner Factory à Essen durant l’opération Varsity quand Stuart Stryker fut tué. (Rose Friday photo)
Il y a beaucoup de petits évènements durant la grande opération Varsity qui pouvait
passer inaperçu pour les hommes de la 17th Airborne Division.
C’était en avril 1945 après que nous ayons traversé le Rhin en Allemagne. Nos
Combat Engineers détectèrent ce qui semblait être une masse métallique enterré
dans la terre de l’usine Hohner Harmonica près de la ville d’Essen. Nos hommes du
génie fouillèrent la terre pour découvrir le dépôt d’un énorme carton waterproof
contenant des milliers d’Harmonica de modèles différents fabriqués par la société
Hohner Harmonica.
Les ouvriers d’Hohner ont du se rendre compte que la guerre était perdue, ils ont
donc enterré leur stock entier d’harmonica pour attendre un jour meilleur pour
reprendre leur affaire. J’observais là les hommes du génie et ils ont remarqués mes
insignes d’infirmiers. Ils m’ont mis devant la ligne et m’ont dit de choisir n’importe
quel harmonica que je voulais. J’ai choisi un modèle « Marine Band », Key of C.
Dans mon expérience d’infirmier j’étais toujours placé à la tête de chow, de filme et
maintenant d’harmonica.
Je devais jouer de belles mélodies, de façon autodidacte, durant mes heures
solitaires pendant les 50 années suivantes, jusqu’à ce que plusieurs morceaux soient
cassés et perdus. Comprenant mon désarroi sur la perte de mon seul souvenir
mémorable de la guerre, ma femme Linda m’acheta un harmonica Marine Band pour
remplacer celui qui allait sûrement me manquer.
Mon amour pour l’harmonica Marine Band remonte quand j’avais 11 ans à l’école
secondaire. Le Principal de l’école était Eugene Foster, qui se revendiquait être de la
famille de Stephen Foster, le premier troubadour de notre pays qui écrivit des
chansons tel que « Oh Susanna », « Swannee River » et des centaines d’autres
chansons folkloriques. En attendant, nous étions au milieu de la Grande Dépression
qui commença en 1929 et nous souffrions du manque des choses dues à la situation
financière de cette période. Puisque Eugene Foster était un joueur d’harmonica, il
décida d’éclairer le dilemme des jeunes garçons en leur donnant des cours de
« Comment jouer de l’harmonica ».
Le coût d’un harmonica “Marine Band” à l’époque était de 1$. Mais depuis que mes
deux parents étaient au chômage, 1$ était vraiment beaucoup trop pour eux. J’étais
un petit garçon privé de jouet et je m’attirais constamment des ennuis par le manque
de chose à faire. Mon père décida de vendre sa montre gousset en or, Elgin pour me
donner 1$ et pour que je m’inscrive dans la classe de musique.
La musique ne fut pas quelques choses de facile à apprendre pour moi. Les sons
que je faisais avec mon harmonica n’étaient pas particulièrement musicaux. C’était
un temps ou les petits garçons peuvent trouver des excuses pour tout ce qu’ils ne
savaient pas faire. C’était aussi le temps ou j’apprenais les maladies et les microbes
que l’on avait en classe et la routine d’utiliser l’eau bouillante pour tuer les bactéries.
Mon excuses, logique, fut que mon harmonica n’était pas bon parce qu’il était infecté
par des microbes. Un jour, que ma mère n’était pas à la maison, j’ai mis de l’eau
dans une casserole et l’est mis à bouillir. J’ai laissé tomber mon harmonica dans
l’eau bouillante pour le stériliser durant 5 minutes selon le cours que j’avais eu en
classe.
Mon harmonica semblait à ce moment dans un état épouvantable plus mauvais que
jamais auparavant. J’ai utilisé mon canif pour le démonter pour ajuster les roseaux,
pour les plier et leur donner une forme. Mais j’ai perdus les 8 petites vis minuscules
qui assuraient la liaison de l’harmonica. J’ai décidé de la cacher de mon père en le
jetant sous mon lit. Ni mon père ni moi ne devions plus jamais le revoir à nouveau. Je
crois que ma mère la jeté pour me sauver d’une dispute.
Je n’ai jamais réalisé que dans 10 ans, je fus capable d’en trouver un nouveau pour
le remplacer, en Allemagne, directement dans une usine, gratuitement, la gentillesse
de l’US Army Engineers.
TRIAGE LORS DE VARSITY, Une décision médicale au combat.
(Par Bill Tom, Infirmier)
Comme un aumônier, un infirmier était non confessionnel quand il venait au secours
d’un homme. Tous les deux étaient obligés de fournir des soins pour chaque soldat
blessé, indépendamment de son unité, son rang, qu’il soit ami ou ennemi ou d’une
autre religion. Ils ont travaillés dans un but commun durant la WWII pour guérir un
grand nombre d’homme spirituellement et physiquement. Cependant, il y avait des
circonstances quand l’infirmier devait faire un choix moral à la différence d’un
aumônier à cause du terme médical appelé « le triage ». Un aumônier de renoncera
jamais à l’espoir pour l’âme d’un homme, mais un infirmier est parfois forcé de
renoncer à l’espoir pour la vie d’un homme.
Durant la Première Guerre Mondiale, l’armée française était dépassée par le très
grand nombre de perte humaine. Tel qu’elle du inventer une procédure prioritaire
connue comme « le triage », guider leurs infirmiers. Un infirmier devait déterminer la
gravité des blessures et les traités dans une certaine priorité. Chaque soldat de façon
individuelle était concerné puisque sa blessure même légère était toujours la plus
sérieuse. Donc, une politique de triage dû être instauré pour les infirmiers pour
sommairement isoler ceux qui devaient être traités en premier, depuis, il devait avoir
une blessure plus sérieuse qu’un autre pour sa survie. Pourtant, il y avait des cas où
la blessure était si sérieuse que nous n’avions pas assez de temps ou d’effort pour
nous en occuper, aussi brutal que ça puisse paraître. C’était à quoi servait le triage, à
atténuer la mauvaise conscience des infirmiers qui devait prendre une décision
radical, instantanée souvent sous le feu ennemi.
Initialement, j’ai été formé comme fusilier, mais au dernier moment, je fus converti en
infirmier. J’ai eu la chance d’avoir suivi des cours à la Croix-Rouge recevant une
formation pour les premiers secours et les blessures secondaires alors que j’étais au
lycée. Mais avec la rué de la guerre, l’armé m’a donné un minimum d’approche des
blessures réelles avec un peu d’expérience pris sur le terrain dans l’injection et les
techniques stériles. Il y avait quelques films en noir et blanc sur le traitement des
blessures par balles et comment transformer une tente en salle d’hôpital. Le reste
était strictement un travail de terrain sous le feu, mais je suis devenu un infirmier très
sûr et très attentionné. Initialement, je me suis consolé en pensant que les infirmiers
avaient plus de chance de survivre aux combats. Ce n’est que bien des années plus
tard, après la guerre, que j’ai appris que 20.000 de nos infirmiers ont été tué durant
la Seconde Guerre Mondiale, y compris beaucoup d’infirmières.
Mon premier jour au combat, avec un blessé de guerre fut une horreur au delà de
toute description ou d’explication. Toutes les blessures n’étaient pas de simple
pénétration de balle comme dans les films. En outre, les blessures n’étaient plus des
images en noires et blancs, elles étaient sanguinolentes, rouges et terrifiant et
horrible avec des membres déchirés et détachés du corps. La vie était fait de
couleurs vives, du sang jaillissant, une odeur dégoûtante de sang chaud et suintant
avec des caillots comme nous essayons d’arrêter l’hémorragie. Chaque nouvel
accident était un autre beau, agréable jeune homme coupé trop tôt pour devenir un
handicapé ou mort, mais, cependant, la plupart d’entre eux étaient capables de
s’éloigner avec leur blessure nous remerciant des soins qu’ont leurs avaient donnés.
Je n’oublierai jamais, un soldat très sérieusement blessé que j’avais rencontré et
dont sa vie au triage était perdue. Il était si gravement blessé qu’immédiatement, il
n’ait plus d’espoir. C’était un jeune fantassin qui fut retrouvé avec une blessure dans
le dos et un trou béant à sa poitrine, la cage thoracique ouverte, ses poumons
déchirés. Son cœur bien qu’à l’air libre, pompait encore faiblement, il était vivant. Nus
n’avions aucun équipement pour le soigner et notre réserve de sang et de plasma
aurait été insuffisant pour remplacer tout ce qu’il avait déjà perdu.
Selon des témoins, le jeune soldat avait creusé dans une position protégée durant la
bataille. Quand un P-47 la survoler, il s’est levé pour faire signe au pilote qui était tout
nouveau dans le secteur. Le P-47 fit demi-tour et est revenus tirant de ses
mitrailleuses. Les balles de .50 tombaient autour de lui, peut-être que le soldat
plongea sur le côté droit. Quand j’ai l’ai regardé, j’ai vu ses entrailles par le trou béant
à son côté gauche. L’aorte principale était toujours intacte et l’hémorragie était
diminuée par la formation de caillots de sang. Son cœur pompait toujours lentement
mais sa cage thoracique ne semblait pas se déplacer, mais il n’était pas mort. Il
devait il y avoir une raison pour lequel son cœur ne s’arrêtait pas.
Il fut amené au 113th Evacuation Hospital ou plusieurs docteurs l’ont examiné
attentivement et tous ont secoués la tête pour signifier que c’était un cas désespéré.
Il n’y avait rien à faire ici et certainement rien à faire non plus dans un plus grand
hôpital tout de suite ou à un autre moment.
Ce soldat blessé, inconscient fut tout simplement laissé sur une civière remplie de
sang pour mourir. Mais il ne mourrait pas. Son cœur continuait à battre. Je suis resté
avec lui durant toute la nuit absolument impuissant et désespéré à me demander
pourquoi Dieu n’intercédait-il pas. Je voulais que sa mère sache que quelqu’un était
avec lui durant ses heures les plus désespérées. Un aumônier est passé pour die
une prière pour lui. Aux petites heures, je me suis endormis sur le plancher à côté de
sa civière, fatigué par les émotions de cette horrible journée. Quand je me suis
réveillée à l’aube, le corps du soldat blessé était inerte. Il avait finalement rencontré
son Dieu, avec la moitié de son torse ouvert. Comme triste il était, comme
impuissant, comme désolé j’étais. J’ai pensé comment son capitaine allait expliquer
aux parents de se jeune garçon comment il s’est accroché vaillamment à la vie. J’ai
plein le pilote qui s’est peut-être vanté de comment il a tué un soldat allemand ce jour
là.
Aujourd'hui, soixante ans plus tard, Le jeune homme aurait du avoir environ 84 ans si
il avait survécu, je pense toujours à lui comme à ce jeune homme qui s’est accroché
à la vie. Je regrette de ne pas pouvoir lui parler pour lui dire comment j’étais désolé
pour lui. Je penserais à ce jeune homme pour le reste de mes jours et je ressentirais
une grande douleur pour lui pour le reste de ma vie. Ma seule consolation est que
tandis que j’étais incapable de sauver sa vie, un aumônier fut là pour sauver son
âme. (Bill Tom, 194-C, Infirmier)
ADDENDUM : Durant l’opération Varsity, tous les hôpitaux chirurgicaux et médicaux
furent installés sur le côté ouest du Rhin. La 9th US Army construit un pont flottant
spécial de part et d’autre des rives du Rhin pour évacuer les blessés et les morts du
côté est au côté ouest du Rhin pour qu’ils soient traités. Mais le Général Montgomery
réquisitionna notre pont médical durant 3 jours pour y faire traverser son armée. Cela
signifia que tous nos hommes, blessés comme morts s’accumulèrent sur le côté est
sans possibilité d’être transporté vers nos équipements médicaux. Quand
Montgomery a finalement libéré le pont, ce sont des centaines d’hommes blessés et
morts qui furent apportés, inondant tous les hôpitaux d’évacuation et nos hôpitaux
pour la chirurgie. Les médecins aux triages furent écrasés dans leurs tâches de
prendre une décision sur les patients les plus urgents.
A cause de mon travail et de mon devoir comme infirmier et particulièrement dans le
service de triage, quand le nombre de blessés était élevé, que j’ai dû accomplir ce
que faisait un docteur, on m’a attribué les chevrons de Staff Sergents en
reconnaissance de cela.

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