Gino Quilico et l`Ensemble TrioSphère séduisent le public

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Gino Quilico et l`Ensemble TrioSphère séduisent le public
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Gino Quilico et l'Ensemble
TrioSphère séduisent le public
bouchervillois
Daniel Hart
Publié le 30 avril 2013
Pour son concert annuel 2013, la Société du patrimoine de Boucherville a
frappé en plein dans le mille en choisissant de présenter le baryton Gino
Quilico.
L'interprète de Jean Valjean durant plus de 150
spectacles des Misérables a charmé le public
en interprétant pendant près de deux heures
une myriade de chansons italiennes toutes
connues et quelques extraits d'opéras. Il était
accompagné par trois musiciens de haut
calibre, l'Ensemble TrioSphère, pour cette
soirée qui s'est déroulée vendredi dernier
devant une église Sainte-Famille quasi remplie.
Il ne restait que quelques bancs libres à
l'arrière.
En ouverture, les musiciens ont mis la table
avec une pièce instrumentale de leur cru aux
Gino Quilico et les musiciens de l'Ensemble accents rythmés. Cette brève composition a
TrioSphère ont fait vibrer l'assistance réunie à permis d'installer l'atmosphère pour l'arrivée en
l'église Sainte-Famille vendredi soir dernier. scène du chanteur baryton qui a brisé la glace
avec sa voix chaude, puissante et nuancée, en
interprétant Caruso, au grand plaisir de
l'assistance. Dès le départ, le public était
conquis.
Le tour de chant a permis à l'artiste invité de rendre hommage à ses parents. À cet effet, M.
Quilico a enchaîné avec deux airs connus qui lui rappelaient des voyages qu'il a faits en
Italie avec son père et sa mère, à l'époque où le paternel, Louis Quilico, effectuait des
tournées en Europe. Avant chacune de ses interprétations, le chanteur a présenté les
pièces au programme avec une touche d'humour en insérant quelques anecdotes au
passage. Sa facilité de communication avec l'assistance démontre sa maîtrise du métier.
Durant la chanson La Danza, il a invité le public à battre le rythme en tapant dans les
mains, ce qui a permis d'ajouter une note chaleureuse à son interprétation à la fois joyeuse
et fantaisiste. Dans un registre tout à fait différent, il a ensuite chanté le thème du film à
succès des années '70, le Parrain, en version italienne originale. Moment plus théâtral de
ce récital.
Au terme de la première partie de la soirée, il a amalgamé trois incontournables de la
chanson italienne : Arrivederci Roma, O sole moi et Con te Partiro, des airs qui ont
enchanté l'auditoire.
Après la pause, les spectateurs ont eu droit à d'autres agréables surprises à commencer
par une composition de l'Ensemble TrioSphère aux accents tziganes pendant laquelle la
violoniste du groupe jouait les notes à vitesse grand V, sans accroc. Parfait enchaînement
tout de suite après avec Kalinka, un autre classique toujours plaisant à réentendre.
La chanson populaire a ensuite tenu le haut du pavé avec Old Man River, Hallelujah, de
Leonard Cohen, Plancher Fragile, de Daniel Seff, et un air des Misérables intitulé Comme
un homme. Il n'y aura eu que deux chansons chantées en français durant ce récital.
Les quatre dernières pièces au programme ont fait place à des extraits d'opéras, dont le
Barbier de Séville. Le public conquis a accordé au chanteur et à ses accompagnateurs une
longue ovation. En rappel, les spectateurs ont eu droit à Smile, le grand succès composé
par Charlie Chaplin. Cette soirée restera dans le haut du palmarès des concerts annuels de
la Société du patrimoine de Boucherville.