LE MUSCLE PECTINE

Transcription

LE MUSCLE PECTINE
UNIVERSITE DE NANTES
FACULTE DE MEDECINE
MAITRISE EN SCIENCES BIOLOGIQUES ET MEDICALES
M.S.B.M
MEMOIRE POUR LE CERTIFICAT D’ANATOMIE, D’IMAGERIE ET DE MORPHOGENESE
2002-2003
UNIVERSITE DE NANTES
LE MUSCLE PECTINE
Par
Julien SEGARD
LABORATOIRE D’ANATOMIE DE LA FACULTE DE MEDECINE DE
NANTES
Président du jury :
Pr. J. LEBORGNE
Vice-Président :
Pr. J.M. ROGEZ
Enseignants :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Pr. O. ARMSTRONG
Pr. P. COSTIOU
Pr. D. CROCHET
Pr. A. DE KERSAINT-GILLY
Pr. B. DUPAS
Pr. Y. HELOURY
Pr. J.P. MOISAN
Pr. N. PASSUTI
Pr. R. ROBERT
Pr. O. RODAT
Page 1 sur 30
UNIVERSITE DE NANTES
FACULTE DE MEDECINE
MAITRISE EN SCIENCES BIOLOGIQUES ET MEDICALES
M.S.B.M
MEMOIRE POUR LE CERTIFICAT D’ANATOMIE, D’IMAGERIE ET DE MORPHOGENESE
2002-2003
UNIVERSITE DE NANTES
LE MUSCLE PECTINE
Par
Julien SEGARD
LABORATOIRE D’ANATOMIE DE LA FACULTE DE MEDECINE DE
NANTES
Président du jury :
Pr. J. LEBORGNE
Vice-Président :
Pr. J.M. ROGEZ
Enseignants :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Pr. O. ARMSTRONG
Pr. P. COSTIOU
Pr. D. CROCHET
Pr. A. DE KERSAINT-GILLY
Pr. B. DUPAS
Pr. Y. HELOURY
Pr. J.P. MOISAN
Pr. N. PASSUTI
Pr. R. ROBERT
Pr. O. RODAT
Page 2 sur 30
A nos maîtres d’anatomie,
Messieurs les Professeurs J. LEBORGNE, J.M. ROGEZ, R.
ROBERT et O. ARMSTRONG.
Remerciements à Messieurs Stéphane LAGIER et Yvan BLIN
pour leur aide précieuse dans la réalisation de ce travail.
Page 3 sur 30
PLAN
I- Introduction
II- Rappels embryologiques et anatomiques
1) Embryologie des muscles du membre inférieur
2) Le muscle pectiné
a) Insertions
b) Trajet
c) Vascularisation
d) Innervation
e) Rôles
3) Rapports du pectiné avec l’aponévrose fémorale et le canal fémoral
III- Matériel et méthodes de dissection
1) Matériel
2) Sujets
3) Méthodes de dissection
IV- Compte rendu des dissections
1) La masse musculaire dans son contexte
2) La vascularisation
3) L’innervation double
V- Répercussions fonctionnelles et pathologiques de l’anatomie
VI- Conclusion
Page 4 sur 30
I- Introduction
Le muscle pectiné est un muscle aplati, quadrilatère, tendu de
l’os coxal au fémur. Possédant la particularité d’associer trois
fonctions motrices différentes, il est par simplification assimilé aux
adducteurs, sans toutefois en faire partie.
Nous allons donc dans un premier temps nous attacher à rendre à
ce muscle l’importance fonctionnelle non négligeable qu’est la sienne,
puis nous tenterons plus particulièrement d’étudier son innervation qui
présente quelques variations selon les individus.
Page 5 sur 30
II- Rappels embryologiques et anatomiques
1) Embryologie des muscles du membre inférieur.
L’ensemble du squelette et de l’appareil locomoteur va se constituer à partir
d’éléments issus du 3ème feuillet : le chordo-mésoblaste.
A la fin de la 4ème semaine, chaque somite (issu de la segmentation due à la
métamérisation qui débute vers le 20ème – 21ème jour) se différencie en plusieurs contingents
cellulaires :
- les cellules de la région médio-ventrale, constituant le sclérotome
- le dermomyotome : après la migration des cellules du sclérotome, le reste du somite laissé
sur place constitue ce dermomyotome où l’on peut distinguer deux zones séparées par le
myocèle (cavité apparue dès la 3ème semaine) :
1) une zone interne dans laquelle les cellules prennent un aspect fusiforme et
deviennent des cellules musculaires souches : c’est le myotome constitué de myoblastes
2) une zone externe : le dermatome qui formera le tissu cellulaire sous-cutané.
Les membres inférieurs apparaissent sous forme de bourgeons à la 4ème semaine. Au
28ème jour, les bourgeons des membres inférieurs siègent de chaque côté en regard des quatre
derniers métamères lombaires et des deux premiers métamères thoraciques.
Chaque bourgeon est constitué d’un massif de cellules provenant du mésoblaste
somatopleural recouvert d’épiblaste épaissi à son extrémité. A la 5ème semaine le bourgeon
prend un aspect aplati d’où son nom de palette.
A la 6ème semaine, la partie proximale du bourgeon s’allonge et prend la forme d’un
cylindre qui repousse la palette vers l’extérieur. Certaines cellules mésoblastiques se
différencient en myoblastes et se répartissent en deux contingents :
- un contingent dorsal qui donnera les muscles extenseurs
- un contingent ventral qui donnera les muscles fléchisseurs.
Ces deux contingents de myoblastes apparaissent nettement à la 6ème – 7ème semaine et sont
séparés par des éléments mésenchymateux qui se transforment en chondroblastes à l’origine
de l’ébauche cartilagineuse des pièces du squelette.
Vers la 7ème semaine, entre les pièces cartilagineuses des zones mésenchymateuses
avasculaires se creusent des lacunes qui seront à l’origine des cavités articulaires. A ce stade
apparaissent au niveau de la palette des sillons longitudinaux qui individualisent les orteils.
Au cours de la 8ème semaine, les membres présentent trois segments (proximal, moyen
et distal) séparés par des sillons et il se produit une flexion du segment moyen sur le segment
proximal avec formation des genoux.
De plus, il se produit une rotation de 90° autour de l’axe longitudinal de l’ébauche :
cette rotation se fait en dedans pour les membres inférieurs, ce qui détermine la saillie du
genou en avant et le passage sur la face ventrale des muscles extenseurs.
Dans l’ensemble, l’évolution des membres inférieurs est précédée de peu par celle des
membres supérieurs.
Page 6 sur 30
L’innervation des membres se développe dans les bourgeons à partir de la 5ème
semaine et sa topographie restera métamérique.
2) Le muscle pectiné
a) Insertions
Le muscle pectiné est constitué de fibres charnues disposées en deux plans :
- superficiel : issu du pecten du pubis depuis l’éminence ilio-pubienne jusqu’au tubercule
pubien, de la surface pectinéale adjacente, et du ligament pectiné (ligament de Cooper).
- profond : né sur la crête obturatrice (lèvre antérieure de la gouttière sous-pubienne).
Ces deux plans forment un « C » inversé ouvert latéralement, à sommet médial, en
regard du pecten du pubis.
Ce muscle se termine par un tendon aplati sur la ligne moyenne de trifurcation de la ligne
âpre (ligne pectinéale).
b) Trajet
Il se dirige en bas, latéralement et en arrière du petit trochanter, subissant un
mouvement de torsion, sa face antérieure devenant antéro-latérale.
c) Vascularisation :
- artérielle : par l’artère circonflexe médiale de la cuisse, provenant de l’artère fémorale
profonde
- veineuse : par la veine circonflexe médiale de la cuisse, provenant de la veine fémorale
profonde
- lymphatique : ganglions inguinaux superficiels et profonds
d) Innervation
Par 3 rameaux :
- nerf du pectiné, provenant du nerf fémoral (pas toujours mentionné dans les ouvrages
d’anatomie)
- nerf cutané-médial, provenant également du nerf fémoral
- inconstamment, un rameau antérieur du nerf obturateur.
Page 7 sur 30
e) Rôles
- Il est avant tout adducteur de la cuisse.
- Il est aussi rotateur externe.
- Il est accessoirement fléchisseur de la cuisse.
3) Rapports du pectiné avec l’aponévrose fémorale et le canal fémoral
L’aponévrose fémorale forme une gaine complète autour de la cuisse, et est fixée en
haut et en avant à l’arcade crurale. En dedans et en arrière elle se continue avec l’aponévrose
fessière, en bas elle s’attache sur la rotule et le tibia. Cette aponévrose forme des cloisons
intermusculaires qui se terminent sur les branches de la ligne âpre et qui délimitent des loges
antéro-externe (quadriceps) et postéro interne (pectiné, adducteurs, gracile et vaisseaux
fémoraux). L’aponévrose fémorale entoure le muscle sartorius et se divise en deux feuillets
superficiel et profond à son bord interne. Le feuillet superficiel passe en pont au dessus des
vaisseaux fémoraux, et le feuillet profond passe en arrière des vaisseaux et recouvre les
muscles psoas et pectiné pour ensuite se réunir au superficiel.
Le canal fémoral est formé par l’aponévrose fémorale qui entoure les vaisseaux. Les
limites de cette gouttière sont :
- en dehors les muscles psoas et vaste externe
- en dedans l’aponévrose des muscles pectiné et adducteur.
Une lame aponévrotique réunit les deux bords de la gouttière. Par suite de sa direction vrillée,
sa face antérieure en haut devient interne en bas.
L’orifice supérieur du canal fémoral est appelé anneau crural. Ses limites sont constituées par
l’arcade crurale en avant, en dedans le ligament de Gimbernat (lame fibreuse tendue de
l’extrémité interne de l’arcade fémorale à la crête pectinéale), en arrière le ligament de Cooper
(épaississement de l’aponévrose du pectiné le long de la crête pectinéale).
Page 8 sur 30
Page 9 sur 30
Page 10 sur 30
III- Matériel et méthodes de dissection
1) Matériel
Les instruments utilisés furent :
- bistouris manches n°3 et 4
- lames n°15 et 23
- petits ciseaux à bouts pointus
- grands ciseaux Medlane à bouts courbes
- pinces à dissection sans griffes
- pinces à dissection avec griffes
- écarteurs de Faraboeuf
- pinces hémostatiques
- latex, néoprène 671
2) Sujets
Pour ce travail, cinq sujets, tous frais, ont été disséqués. Deux d’entre eux ont ensuite été
conservés dans du formol pour permettre une étude plus longue.
Description des sujets :
- sujet n°1 : masculin, 85 ans 0 mois
- sujet n°2 : masculin, 82 ans 3 mois
- sujet n°3 : masculin, 91 ans 7 mois
- sujet n°4 : féminin, 90 ans 4 mois
- sujet n°5 : masculin, 78 ans 0 mois
3) Méthodes de dissection
Le muscle pectiné présentant la particularité de naître dans la loge antéro-médiane de
la cuisse et de se terminer sur la face postérieure du fémur, il a fallu réaliser des abords
antérieurs et postérieurs.
L’abord antérieur a été réalisé par une première incision entre l’épine iliaque antérosupérieure et la symphyse pubienne. La deuxième incision est faite selon une ligne
horizontale située au-dessus de la patella. Enfin une troisième incision est réalisée
verticalement joignant les deux premières, passant par la ligne médiane de la cuisse.
Dès lors on peut séparer les deux volets de peau de la graisse sous-cutanée, et s’intéresser
ensuite au plan aponévrotique épais défini par le fascia criblé (fascia cribiformis) constituant
le couvercle du triangle fémoral.
L’abord postérieur est réalisé sur le même principe, avec deux incisions horizontales
respectivement à la partie supérieure de la fesse et au-dessus du creux poplité, puis au moyen
d’une dernière incision verticale passant par le milieu de la face postérieure de la cuisse. De
nombreux éléments devront être réclinés pour laisser apparaître le sujet de ce travail, à savoir
une couche graisseuse importante, ainsi que plusieurs muscles volumineux dont le grand
fessier, les ischio-jambiers ou encore le grand adducteur.
Page 11 sur 30
IV- Compte rendu des dissections
1) La masse musculaire dans son contexte
Ligament
inguinal
Psoas
Artère
fémorale
Nerf
fémoral
Veine
fémorale
Pectiné
Veine
grande
saphène
Court
adducteur
Long
adducteur
Sartorius
Rectus
femoralis
Photo n°1 (vue antérieure)
Page 12 sur 30
Il apparaît nettement sur cette photo que le pectiné, qui émerge sous le ligament
inguinal, est le plancher des vaisseaux fémoraux. Il voit également croiser devant lui la veine
grande saphène qui va donner sa crosse juste sous l’arcade crurale.
Outre ces rapports vasculaires, les rapports musculaires du pectiné sont le psoas
iliaque en dehors, le court adducteur médialement et dorsalement, et le long adducteur
médialement. Le muscle sartorius vient barrer la cuisse au niveau où le pectiné - de trajet
oblique vers le bas, le dehors et l’arrière – plonge en profondeur pour gagner son insertion
distale à la face postérieure du fémur.
Pour mieux distinguer le pectiné, nous allons maintenant récliner les éléments
vasculaires et le sartorius :
Sartorius
récliné
Insertion
proximale
du pectiné
Arborisation
du nerf
fémoral
Court
adducteur
Long
adducteur
Photo n°2 (vue antérieure)
Nous distinguons ici plus nettement le trajet du muscle pectiné et nous découvrons son
insertion proximale sur la crête pectinéale et la lèvre antérieure de la gouttière sous-pubienne.
En dedans, nous observons l’insertion du long adducteur sur le pubis : il est le plus superficiel
des adducteurs et son trajet est parallèle à celui du pectiné, tout comme le court adducteur,
plus profond, qui est en partie masqué par le sujet de cette étude.
Le muscle grand adducteur, qui est également un rapport du pectiné, est encore plus
postérieur car il s’insère sur la branche ischio-pubienne. La photo n°3 (abord antérieur)
suivante permet de visualiser tous les adducteurs, famille musculaire à laquelle est apparenté
le pectiné.
Page 13 sur 30
Pectiné
Court
adducteur
Long
adducteur
Grand
adducteur
Gracile
Page 14 sur 30
Sur cette photo, les adducteurs ont été dés insérés pour qu’on puisse mieux les
observer. Le long adducteur suit le même plan que le pectiné car il est le plus superficiel, mais
le court adducteur qui est plus postérieur est l’adducteur le plus au contact du pectiné. Enfin,
le grand adducteur est le plus médial et le plus postérieur. Nous noterons la présence du
muscle gracile également très médial et postérieur.
Nous allons maintenant pouvoir nous attacher aux rapports et insertion postérieurs du
muscle pectiné.
Nerf
sciatique
Pectiné
Court
adducteur
Biceps
fémoral
Photo n°4
Cette photo (vue postérieure) nous laisse apercevoir l’insertion distale du pectiné sur le
quart supérieur de la ligne âpre. Pour dégager cette insertion, il a fallu récliner le chef
supérieur du court adducteur qui la masquait.
Les rapports postérieurs du pectiné sont donc avant tout le court adducteur, mais
également les autres adducteurs qui s’insèrent aussi sur la ligne âpre, dans le prolongement du
pectiné. Après le grand fessier et le carré fémoral, le grand adducteur a été la masse
musculaire essentielle qu’il a fallu retirer pour obtenir cette photo, car il recouvre tous les
adducteurs et le pectiné (par son chef supérieur). Les ischio-jambiers sont également un
rapport postérieur, passant en arrière du grand adducteur. Le long chef du biceps fémoral a été
conservé sur cette photo pour rappeler ce rapport.
Mais il est un autre muscle à proximité du pectiné qui aura une implication potentielle
en pathologie du fait de sa situation en arrière de la partie proximale du sujet de cette étude.
Ce muscle est l’obturateur externe que nous visualisons sur la photo suivante.
Page 15 sur 30
Foramen
obturateur
Paquet
vasculonerveux
obturateur
Obturateur
externe
Pectiné dés
inséré
Photo n°5 (vue antérieure)
L’obturateur externe s’insère sur la partie externe du foramen obturateur pour son
faisceau supérieur et sur la branche ischio-pubienne pour ses faisceaux moyen et inférieur.
Juste au-dessus de lui sortent du trou obturateur les veine, artère et nerf obturateurs qui
croiseront la face antérieure de ce muscle et chemineront derrière le pectiné qui a été dés
inséré lors de la dissection pour permettre de dégager ces éléments.
2) La vascularisation
L’aorte abdominale se divise en deux artères iliaques communes qui elles-mêmes
donneront une artère iliaque externe et une artère iliaque interne. L’artère fémorale fait suite à
l’artère iliaque externe après la lacune vasculaire du foramen inguinal. Elle parcourt la région
antéro-médiale de la cuisse dans le canal des adducteurs. Elle est oblique en bas, légèrement
en dedans et en arrière. Elle se termine en traversant le hiatus tendineux du grand adducteur et
devient l’artère poplitée.
L’artère fémorale profonde, qui est l’artère nourricière de la cuisse, naît de la face
postérieure de la fémorale, à 4 cm environ au dessous du ligament inguinal. Elle descend en
dehors, en arrière, et sort du triangle (canal des adducteurs) entre pectiné et long adducteur.
Elle descend ensuite entre le long adducteur en avant, et le court puis le grand adducteur en
arrière. Elle se termine au dessus du hiatus tendineux des adducteurs en traversant le 2ème
faisceau du grand adducteur.
Le réseau veineux est calqué sur la même distribution. Précisons que la veine fémorale
est en dedans de l’artère.
Page 16 sur 30
Veine
fémorale
Veine
fémorale
profonde
Veine
circonflexe
médiale
Pectiné
Photo n°6 (vue antérieure)
Pectiné
Artère
circonflexe
médiale
Artère
fémorale
Photo n°7 (vue antérieure)
Page 17 sur 30
La photo n°6 montre la veine circonflexe médiale (ou postérieure), qui naît près de
l’origine de la veine fémorale profonde, et qui vascularise le pectiné. Le trajet ascendant de
cette veine, laisse entrevoir d’autres branches qui, entre autres, participent au réseau
anastomotique avec la veine circonflexe latérale (ou antérieure) et la veine obturatrice. En
effet, elle contourne en dedans et en arrière la partie supérieure de la diaphyse fémorale,
passant d’abord entre partie supérieure du pectiné et col du fémur où elle longe l’obturateur
externe jusqu’à la face profonde du carré fémoral. Elle se termine en s’anastomosant avec la
veine circonflexe latérale, et envoie un rameau qui monte derrière le col du fémur et se réunit
au rameau correspondant de la circonflexe latérale.
Cette distribution concerne également le réseau artériel. La photo n°7 permet de
visualiser l’artère circonflexe médiale qui nourrit le pectiné, mais les autres branches de cette
artère sont masquées par les éléments veineux plus antérieurs et médiaux. Notons toutefois
pour information que la distribution artérielle et veineuse est soumise à plusieurs variations.
En effet, la naissance des artères et veines circonflexes médiales et latérales peut se présenter
sous différents aspects, comme en témoigne le document ci-dessous.
1 : artère fémorale
2 : artère circonflexe latérale de la cuisse
3 : rameau descendant
4 : artère fémorale profonde
5 : artère circonflexe médiale de la cuisse
Concernant la vascularisation lymphatique, on distingue les lymphatiques superficiels
situés sur la face antérieure de la cuisse et satellites des veines superficielles (comme la veine
grande saphène) et les lymphatiques profonds satellites des paquets vasculo-nerveux
profonds. Ceux-ci se drainent vers les ganglions superficiels (divisés en quatre groupe selon
Quéru) et vers les ganglions profonds (dont le ganglion de Cloquet) situés contre le bord
médial de la veine fémorale.
Page 18 sur 30
3) L’innervation double
Le muscle pectiné bénéficie d’une innervation par le nerf fémoral et inconstamment
mais fréquemment par le nerf obturateur.
Le nerf fémoral constitue la branche la plus volumineuse du plexus lombaire. Ce nerf
mixte issu des trois branches de division dorsale des branches ventrales des racines L2L3L4
est principalement le nerf moteur de la loge antérieure de la cuisse.
Il croise en dehors et en avant le faisceau corporéal du psoas pour cheminer ensuite sur la face
antéro-médiale de ce faisceau. Il passe en dessous du ligament inguinal, en dehors des
vaisseaux fémoraux et de la bandelette ilio-pectinée. Il s’engage dans la gaine de l’ilio-psoas
et chemine dans la gouttière formée par les deux chefs de ce muscle. Après être passé dans
l’anneau inguinal externe, il se divise rapidement en plusieurs branches.
Pectiné
Nerf du
pectiné
Cf photo
suivante
Nerf
fémoral
Photo n°8 (vue antérieure)
Page 19 sur 30
Nerf
musculocutané
médial
Branches
veineuses
Photo n°9
Sur la photo n°8, on peut observer deux branches du nerf fémoral à destination du
muscle pectiné. Il s’agit tout d’abord du nerf du pectiné (le plus proximal), qui n’est pas
mentionné dans tous les ouvrages et qui n’a été retrouvé que lors de cette dissection, et du
nerf musculo-cutané médial qui est à la fois moteur pour le pectiné et sensitif pour le haut de
la cuisse. Certains manuels d’anatomie considèrent que c’est la seule branche nerveuse
fémorale destinée au pectiné. La photo n°9 ne permet guère la distinction entre les éléments
veineux et nerveux, mais l’observation réalisée à l’œil nu lors de la dissection a permis de
reconnaître un rameau nerveux, issu du nerf musculo-cutané médial, entouré de part et
d’autre de deux éléments veineux issus de la veine circonflexe médiale de la cuisse.
Le nerf obturateur est le nerf moteur des adducteurs (à l’exception du grand adducteur
qui est également innervé par le nerf sciatique). Le pectiné étant, tout comme le
muscle gracile, assimilé au groupe des adducteurs, une étude de l’innervation par le
nerf obturateur s’impose.
Artère
obturatrice
Nerf
obturateur
Veine
obturatrice
communiquant
avec la veine
circonflexe
médiale
Pectiné dés
inséré
Photo n°10 (vue antérieure)
Page 20 sur 30
Le nerf obturateur est un nerf mixte constituant la branche terminale la plus antérieure
et la plus interne du plexus lombaire, formé dans le muscle grand psoas des branches
antérieures des rameaux ventraux de L2L3L4. Il émerge du bord postéro médial du grand
psoas, entre L5 et S1, chemine à la paroi latérale du pelvis sur le muscle obturateur interne et
son fascia jusqu’au foramen obturé. Dans ce trajet intra pelvien, le nerf obturateur est séparé
du nerf fémoral par le muscle iliopsoas et le fascia iliaca qui fusionne avec celui du psoas
avant de s’insérer sur la ligne arquée du pubis. En sortant du foramen obturé, il se divise en
deux branches antérieure et postérieure (la photo n°10 laisse deviner cette division).
La branche antérieure descend d’abord entre obturateur externe en arrière et pectiné en
avant, puis entre long adducteur en avant et court adducteur en arrière.
La branche postérieure descend quant à elle entre pectiné en avant et obturateur
externe en arrière, puis entre court adducteur en avant et grand adducteur en arrière.
Obturateur
externe
Branche du
nerf
obturateur
Court
adducteur
récliné
Pectiné
Photo n°11 (vue postérieure)
Par cet abord postérieur, après avoir récliné les éléments musculaires gênants, on peut
visualiser le rameau nerveux issu de la branche de division antérieure du nerf obturateur, à
destinée du pectiné. Elle se situe bien entre pectiné en avant et obturateur externe en arrière.
Ce rameau obturateur a été recherché à deux reprises et n’a été retrouvé qu’une seule
fois. Il est effectivement considéré comme inconstant mais présent assez fréquemment. En
effet, on considère que la force d’adduction est assurée à au moins 70% par le nerf obturateur
alors que les long, court et grand adducteurs sont responsables de 70% de l’adduction.
Page 21 sur 30
V- Répercussions fonctionnelles et pathologiques de l’anatomie
De par sa situation anatomique, le muscle pectiné est tout d’abord un rapport privilégié
des vaisseaux fémoraux dont il constitue le plancher, au niveau de leur sortie sous le ligament
inguinal. Plus précisément, il participe à la constitution du canal fémoral.
Mais le pectiné ne se contente pas d’être un élément de soutien et de protection pour
les vaisseaux fémoraux : il possède avant tout un rôle déterminant dans la stabilité de la
hanche. En effet, l’articulation coxo-fémorale représente l’articulation la plus puissante de
l’organisme, car sa fonction est de transmettre les pressions du membre inférieur au tronc.
Elle est par conséquent soumise à des contraintes très importantes. Par exemple, en situation
bipodale, la moitié du corps est répartie sur chaque hanche. En position unipodale, le concept
de balance de Powels montre que la hanche reçoit trois fois le poids du corps. Ceci est valable
en statique, mais en dynamique il faudra en plus multiplier par le carré de la vitesse.
Les moyens de stabilité de la hanche sont :
- la stabilité osseuse : entre la tête fémorale et la cavité cotyloïde, avec présence d’un
bourrelet cotyloïdien qui augmente la surface articulaire.
- la stabilité ligamentaire : grâce à 4 ligaments qui sont :
- le ligament ilio-fémoral, dit ligament de Bertin, composé de deux parties : l’ilioprétrochantien et l’ilio-prétrochantilien. C’est le ligament le plus puissant de
tous (supporte une traction de 350 kg).
- le ligament pubo-fémoral.
- le ligament ischio-fémoral, composé de trois parties : une en dessous du col du
fémur, une au dessus du col du fémur et une au milieu du col. Ces trois parties
se terminent sur l’ischion.
- le ligament rond, reliant la tête du fémur au cotyle.
- la stabilité musculaire :
- antérieure : par le quadriceps et le sartorius
- latérale externe : par le moyen fessier, le petit fessier et le tenseur du fascia-lata
- latérale interne : par le gracile, les adducteurs et le pectiné
- postérieure : par les ischio-jambiers et le grand fessier.
Le muscle pectiné est donc un élément essentiel de la stabilité de la hanche, car il
participe à la fois à la stabilité ligamentaire au travers du ligament pubo-fémoral qui provient
de la transformation fibreuse d’une partie du pectiné, mais aussi à la stabilité musculaire
interne grâce à ses insertions. De plus, la photo n°11 laisse bien apercevoir l’aspect torsadé du
pectiné qui explique à la fois sa fonction de rotateur externe mais qui permet également lors
de sa contraction d’exercer une force de « vissage » de la tête fémorale dans la cavité
cotyloïdienne. Aussi pouvons-nous conclure que le muscle pectiné est un excellent coapteur
de la hanche.
Pour conclure ce chapitre, on peut citer l’implication en pathologie de la situation
anatomique particulière qui concerne le pectiné, l’obturateur externe et le paquet vasculonerveux obturateur. En effet, les vaisseaux et les deux branches du nerf obturateur se
retrouvent, à la sortie du foramen obturé, situés entre obturateur externe en arrière et pectiné
en avant (cf photo n°10). On peut alors envisager les conséquences d’une éventuelle
compression de ces éléments par ces deux masses musculaires qui les bordent. Les
anastomoses entre vaisseaux obturateurs et vaisseaux circonflexes latéraux et médiaux
permettront la mise en place d’une suppléance si cela est nécessaire du fait d’une compression
Page 22 sur 30
vasculaire trop importante. Par contre, une éventuelle compression du nerf obturateur,
concernant aussi bien sa branche antérieure que sa branche postérieure, pourra se traduire
par :
- une atteinte motrice des muscles pectiné, long et court adducteur, gracile, ainsi qu’une
atteinte sensitive pour le tiers inférieur de la face médiale de la cuisse si la branche antérieure
est touchée
- une atteinte motrice pour les muscles court et grand adducteurs, ainsi qu’une atteinte
articulaire de la hanche et du genou (cf rameaux articulaires) si la branche postérieure du nerf
obturateur est touchée.
VI- Conclusion
Le pectiné, s’il est un muscle relativement court, n’en est pas moins essentiel pour le
bon fonctionnement de la hanche. La coxo-fémorale ne permet de 3 types de mouvements :
flexion/extension, abduction/adduction et rotation externe/rotation interne. De par ses
insertions et ses fibres musculaires torsadées, le muscle pectiné concourt à ces trois types de
mouvements en étant à la fois fléchisseur de hanche (accessoirement), adducteur et rotateur
externe. Mais plus que ses fonctions motrices, qui sont partagées par d’autres muscles
nettement plus puissants, c’est l’importance du pectiné en tant qu’excellent coapteur de la
hanche qu’il faut souligner. En effet, sa situation de renfort musculaire interne de la hanche et
surtout son action de « vissage » de la tête fémorale dans la cavité cotyloïdienne rendent à ce
muscle l’importance fonctionnelle qu’est la sienne.
Page 23 sur 30
Annexe : coupes transversales
Niveaux de coupe :
1
2
3
4
5
Page 24 sur 30
Coupe n°1
Quadrant
Quadrant inférieur gauche Quadrant inférieur
supérieur gauche
droit
1. Pubis
2. Obturator
externus
3. Pectineus
4. Artéfact
5. Sartorius
6. Nerf fémoral
7. Vaisseaux et
nerf obturateurs
8. Rectus femoris
9. Tenseur du fascia lata
10. Col fémoral
11. Cavité articulaire
12. Ischion
13. Bourse trochantérienne
du gluteus maximus
14. Gluteus maximus
15. Jumeau inférieur
16. Tendon de l’obturateur
interne
17. Jumeau supérieur
18. Nerf sciatique
19. Glutéal inférieur
20. Nerf cutané post
(femoral)
21. Tendon réfléchi de
l’obturateur interne
22. Levator ani
23. Plexus pudendal
24. Muscle coccygien et
vésicules séminales
25. Lumière vésicale
26. Tunique musculaire de
la paroi rectale
27. Ampoule rectale
28. Coccyx
29. Coccygeus
30. Vésicule
séminale
31. Obturator
internus
32. Vaisseaux et nerf
pudendals
33. Ischion
34. Obturator
internus
35. Tendon de
l’obturator internus
36. Acétabulum
37. Nerf sciatique
38. Jumeau inf
39. Peau
40. Quadratus
femoris
41. Gluteus maximus
42. Grand trochanter
43. Tendon du
gluteus minimus
44. Gluteus medius
45. Col fémoral et
cavité articulaire
Page 25 sur 30
Quadrant
supérieur droit
46. Tenseur du
fascia lata
47. Tête fémorale
48. Ligament
iliofémoral
49. Rectus femoris
50. Nerf cutané
latéral (fémoral)
51. Iliopsoas
52. Sartorius
53. Membrane
obturatrice
54. Peau
55. Vaisseaux et
nerf fémoraux
56. Vaisseaux et
nerf obturateurs
57. Pectineus
58. Cordon
spermatique
59. Tubercule
pubien
60. Pyramidalis
61. Symphyse
pubienne
Coupe n°2
Plate 6.12
Quadrant
supérieur
gauche
Quadrant inférieur
gauche
Quadrant inférieur
droit
Quadrant supérieur
droit
1. Nerf dorsal du
pénis
2. Veine dorsale
pénis
3. Tendon du
gracilis
4. Canal déférent
5. Cordon
spermatique
6. Ganglion
fémoral
7. Nerf fémoral
8. Artéfact
9. Obturator
externus
10. Sartorius
11. 1ères artère
et veine
perforantes
12. Iliopsoas
13. Obturator externus
14. Col fémoral
15. Iliopsoas
16. Tendon du gluteus
medius
17. Gluteus maximus
18. Panniculus adiposus
19. Nerf sciatique
20. Artère et veine glutéales
inféreiures
21. Ligament
sacrotubérositaire
22. Canal
pudendal(Alcock), avec
vaisseaux et nerf pudendals
23. Fascia inf du
diaphragme pelvien
24. Fosse ischiorectale
25. Prostate
26. Levator ani
27. Rectum
28. Coccyx
29. Colonnes de
Morgagni)
30. Urèthre
prostatique
31. Pathologie
32. Levator ani
33. Vx et nerf
pudendals
34. Tendon réfléchi de
l’obturator internus
35. Ischion
36. Nerf cutané post
37. Nerf sciatique
38. Quadratus femoris
39. Gluteus maximus
40. Bourse
trochantérienne du
gluteus maximus
41. Tendon du gluteus
maximus
42. Grand trochanter
43. Col fémoral et
vastus lateralis
44. Tenseur fascia lata
45. Vastus
intermedius
46. 1ères artère et
veine perforantes
47.Iliopsoas
48. Rectus femoris
49. Veine fémorale
profonde rejoigant la
fémorale
50. Artère fémorale
profonde.
51. Nerf fémoral
52. Vx fémoraux
53. Nerf obturateur,
branche post
54. Pectineus
55. Adductor magnus
56. Adductor longus
57. Pubis
58. Canal déférent
59. Plexus
pampiniforme
60. Adductor brevis
61. Ligament arqué
62. Linea alba
63. Vx péniens
Page 26 sur 30
Coupe n°3
Plate 6.13
Quadrant supérieur
gauche
Quadrant inférieur
gauche
1. Veine dorsale du
pénis
2. Ischiocavernosus
3. Veine dorsale du
pénis
4. Plexus
pampiniforme et
conduit déférent
5. Adductor longus
6. Nerf pudendal et
nerf dorsal du pénis
7. Adductor brevis
8. Artéfact
9. Chef sup de
l’adductor magnus
10. Artère fémorale
11. Vx et nerf
obturateurs
12. Pectineus
13. Rectus femoris
14. Obturator internus
15. 1ères artère et
veine perforantes
16. Iliopsoas
17. Tenseur du fascia
lata
18. Petit trochanter
19. Fasci iliotibial
20. Nerf sciatique
21. Nerf cutané post
22. Vx glutéaux inf
23. Ligament
sacrotubérositaire
24. Ischion et
ischiocavernosus
25. Fascia
endopelvien, a. et v.
périnéales
26. Fosse ischiorectale
27. Anus
Quadrant inférieur droit
28. Levator ani
29. Sphincter anal externe
30. Ischion et fosse
ischiorectale
31. Obturator internus
32. Obturator externus
33. Ischion
34.Tendon commun des
semitendinosus et biceps
femoris (longue portion)
35. Petit trochanter et
semimembranosus (tendon)
36. Nerf sciatique
37. Quadratus femoris
38. Panniculus adiposus
39. Gluteus maximus (tendon)
40. Vastus lateralis
41. Tensor fascia lata
Page 27 sur 30
Quadrant
supérieur droit
42. Vastus
intermedius
43. Ligament
Iliofémoral
44. Iliopsoas et
tendon d’insertion
du psoas
45. Nerf fémoral
46. Pectineus
47. Nerf cutané
latéral
48. A. fémorale
profonde
49. Vx fémoraux
50. Saphène
51. A et v.
épigastriques inf
52. A. dorsale du
pénis
53. Sphincter
urethral
54. Ligament arqué
55. Cordon
spermatique
56. Urethre pénien
57. Septum penis
58. A. profonde du
pénis
59. Corps
caverneux
Coupe n°4
Quadrant
supérieur gauche
1. Fascia profond
du pénis
2. Vx dorsaux du
pénis
3. Nerf dorsal du
pénis
4. Corpus
cavernosum
5. Plexus
pudendal
6. Tendon du
gracilis
7. Adductor
longus
8. Adductor
brevis
9. A. fémorale
10. Sartorius
11. Vx
circonflexes
latéraux
12. A. du bulbe
du pénis
13. Vastus
medialis
14. Tenseur du
fascia lata
15. Pectineus
Quadrant inférieur
gauche
16. Fémur
17. Vastus lateralis
18. Tendon du gluteus
maximus
19. Adductor magnus
20. Vx fémoraux
perforants
21. Peau
22. Fascia superficiel
23. Vx glutéaux inf et
nerf sciatique
24. Quadratus femoris
25. Ligament
sacrotubérositaire
26. Ischion
27. Ischiocavernosus
28. Fosse ischiorectale
29. Fascia inf du
diaphragme urogénital
30. Tendon central du
périné
31. Anus
Quadrant inférieur droit
32. Ligament anococcygien
33. Sphincter ani internus
34. Sphincter ani externus
35. Transverse superficial du périné
36. Transverse profond du périné
37. Plexus pudendal et nerf pudendal
38. Obturator externus
39. Ischion
40. Adductor magnus et paquet
obturateur neurovasculaire
41. Gluteus maximus
42. Tendon commun des
semitendinosus et biceps femoris
(longue portion)
43. Tendon du semimembranosus
44. Vx glutéaux inf
45. Nerf sciatique
46. Quadratus femoris
47. Tendon du gluteus maximus
48. Petit trochanter
49. Fascia iliotibial
50. Vx perforants fémoraux
Page 28 sur 30
Quadrant supérieur
droit
51. Vastus lateralis
52. Vastus medialis
53. Iliopsoas
54. Rectus femoris
55. Nerf cutané latéral
56. Pectineus
57. Sartorius
58. Vx fémoraux
59. Saphène
60. Ganglion
61. Nerf obturateur,
branche antérieure
62. A. épigastrique
inférieure
63. Corps caverneux
64. Urethre caverneux et
corps spongieux
65. Cordon spermatique et
plexus pampiniforme
66. Urethre pénien et
corps spongieux
67. Fascia profound du
pénis
68. Septum penis
69. Tunique albuginée
70. Pénis
Coupe n°5
Quadrant
Quadrant
Quadrant inférieur droit
supérieur gauche inférieur gauche
1. Penis
2. Artère dorsale
du pénis
3. Artère profonde
du pénis
4. Septum pénien
5. Urèthre pénien
6. Corps spongieux
du pénis
7. Artéfact
8. Rameau nerveux
fémoral
9. Vaisseaux
circonflexes de la
cuisse
10. Rameaux
vasculo-nerveux
fémoraux
11. Rectus femoris
12. Long
adducteur.
13. Vaisseaux et
nerf obturateurs
14. Court
adducteur
15. Chef
supérieur du
grand adducteur
16. Grand
adducteur.
17. Gluteus
maximus
18. Tendon
central du périné
19. Anus
20. Sphincter externe de
l’anus
21. Vaisseaux du rectum
inférieur
22. Tendon commun des
semitendinosus et biceps
femoris (longue portion)
23. Tendon du
semimembranosus
24. Nerf sciatique
25. Fémur
26. Tendon du gluteus
maximus
27. Fascia iliotibial
28. Vastus lateralis
29. Pectinéus
Page 29 sur 30
Quadrant supérieur
droit
30. Vastus intermedius
31. Iliopsoas
32. Rectus femoris
33. Vaisseaux fémoraux
profonds.
34. Sartorius
35. Vaisseaux fémoraux
36. Ganglion inguinal
37. Grande saphène
38. Gracilis
39. Scrotum et vaisseaux
testiculaires
40. Testis, lobules et
tubules
41. Tunique albuginée
42. Epididyme
Bibliographie
1- Vigot : Schémas de travaux pratiques, myologie, angéiologie, névrologie,
topographie.
2- Netter F. H. : Atlas d’anatomie humaine.
3- Paturet G. : Traité d’anatomie humaine. Tome 2 : membres supérieur et
inférieur.
4- Bonnel F., Chevrel J.P., Outrequin G. : Anatomie clinique. Les membres.
5- Bouchet A., Cuilleret J. : Anatomie topographique, descriptive et
fonctionnelle. Tome 3 : membres supérieur et inférieur.
6- Kamina P. : Précis d’anatomie clinique. Edition 2002.
7- Rouvière H. : Anatomie humaine. Tome 3 : les membres et SNC.
8- Rabineau D. : Précis d’embryologie humaine.
9- La revue du praticien n°6 : Affections non traumatiques de la hanche.
10- Ronald A. Bergman, Ph. D, Adel K. Afifi, Jean J. Jew : Virtual hospital.
Atlas of human anatomy in cross section.
Page 30 sur 30