ecole belge du burundi appel a candidature pour le

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ecole belge du burundi appel a candidature pour le
ECOLE BELGE DU BURUNDI
APPEL A CANDIDATURE POUR LE POSTE DE DIRECTEUR D’ETABLISSEMENT
L’Ecole belge de Bujumbura (EBB) est une école (Asbl) privée située au centre de Bujumbura. Elle
dispense un enseignement homologué par la Communauté française de Belgique (Fédération
Wallonie-Bruxelles) aux élèves de maternelles, primaires et secondaires. Elle compte à ce jour environ
514 élèves, dont environ 116 en maternelle, 258 au primaire et 140 élèves au secondaire.
L’école Belge du Burundi, souhaite recruter un (e) Directeur d’Etablissement à temps plein. Sous
l’autorité du Comité Exécutif (CE), vous avez pour responsabilité de garantir la bonne gestion de l’école
en générale, des fonds et sa transparence en assurant la gestion comptable et financière de l’école
dans le respect des procédures de l’EBB et de la législation locale, pour un volume budgétaire
conséquent.
Plus précisément, vous êtes en charge de :
 Contribuer à la définition de la stratégie de l’école : cadre budgétaire, mise à
disposition des informations financières et budgétaires au CE et aux directions
pédagogiques, élaboration de la partie financière et budgétaire annuelle.
 Garantir la bonne tenue comptable : diffusion et contrôle des procédures
comptables de l’école, transmission des informations comptables, contrôle des
caisses et des banques, réalisation de la clôture mensuelle et annuelle.
 Garantir la gestion de trésorerie de l’école : définition et diffusion des procédures
de gestion du cash management, contrôle de la disponibilité et de la sécurité des
liquidités, anticipation des risques de trésorerie.
 Garantir la gestion budgétaire et financière : diffusion et contrôle des règles
financières de l’école, élaboration du budget annuel, animation budgétaire, suivi
des risques financiers.
 Promouvoir et assurer la collaboration et la coordination financière et budgétaire
avec les directions pédagogiques : participation au processus de sélection des
partenaires, de la validation des aspects financiers et budgétaires des dépenses et
accords de partenariat, capitalisation des pratiques innovantes.
 Gestion des ressources humaines : en collaboration avec les responsables
pédagogiques il participe au processus de recrutement du personnel, gère les
dossiers administratifs, élabore les termes de références, etc..
 Garantir la gestion logistique et patrimoine : diffusion et contrôle des règles de
gestion de stock et du patrimoine de l’école, entretien et maintenance des
bâtiments de l’école, gestion des achats et approvisionnement, suivi des risques.
Le détail des termes de référence du poste se trouvent ci-dessous.
Le dossier de candidature doit comprendre :
- 1 Curriculum vitae à jour et signé
- 1 lettre de motivation
- 3 références (nom, fonction + coordonnées de la personne de référence)
Le dossier de candidature doit être envoyé à l’adresse suivante : [email protected]
au plus tard le 15 Juin 2015 avec la mention : candidature pour le poste de Directeur d’Etablissement.
Termes de Références pour le Poste de
« Directeur d’Etablissement à Bujumbura »
1.
RELATIONS HIERARCHIQUES
Le Directeur d’Etablissement de l’EBB répond hiérarchiquement au : CE
Le Directeur d’établissement de l’EBB supervise le personnel administratif et financier et appuie les deux
directions pédagogiques dans l’accomplissement de leurs tâches.
2.
PROFIL RECHERCHE
A.
FORMATION :
 Diplôme universitaire de préférence en Administration, sciences économiques
ou/et sociales ou expérience équivalente ;
B.
CONNAISSANCES, COMPETENCES TECHNIQUES :
 Connaissances minimum du droit du travail et autres dispositions légales applicables au
Burundi en matière de gestion RH ;
 Connaissances en gestion financière, gestion de patrimoine mobilier et immobilier et
gestion administrative ;
 Maitrise du pack office (Word, Excel, Power Point et Outlook). Connaissances du
logiciel comptable SAGE serait un avantage ;
 Parfaite maîtrise du Français (parlé et écrit) ;
 Connaissance de l’anglais et/ou Néerlandais serait un avantage ;
 Etre capable d’écoute, de concertation et de communication avec le comité exécutif, ainsi
qu’avec les membres du personnel, les élèves, les parents et le monde extérieur sous toutes
ses composantes ;
 Etre capable de travailler en équipe ;
 Faire valoir un leadership ;
 Prendre des décisions (en concertation avec le Comité Exécutif) et en assumer les
responsabilités ;
 Piloter le travail en équipe, tout en sachant déléguer ;
 Communiquer de manière directe et claire ;
 Faire valoir une capacité à gérer l’organisation quotidienne de l’EBB ;
 Diplomatie/ capacité de médiation, rigueur, sens de l’organisation, inventif et réaliste,
enthousiasme ;
 Motivation pour le secteur associatif ;
 Adhérer à la vision et au projet éducatif de l'Ecole ;
 Connaissances de la Région des Grands Lacs serait un avantage.
C.
EXPERIENCE
 Minimum 5 ans d'expérience à un poste similaire ou en administration (gestion
administrative, ressources humaines et financière) ou de direction d’école de taille
équivalente ayant la gestion administrative, financière et gestion des ressources
humaines dans ses attributions ;
 Expérience en expatriation serait un plus.
D.
QUALITES PERSONNELLES
 Honnêteté et intégrité sans faille ;
 Ponctualité et respect des règles et échéances ;
 grande capacité d’adaptation (contexte multiculturel) ;




3.
Sens des responsabilités et de la gestion de fonds et de biens ;
Capacité d'organisation, de planification, d'anticipation, de restitution et d’initiatives ;
Motivation réelle et goût de l’initiative ;
Rigueur et ordre, gestion des priorités.
HISTORIQUE, CONTEXTE ET EVOLUTION DU POSTE
Organisée depuis septembre 1965 sous la forme de quelques classes secondaire, l’Ecole belge du
Burundi a mis progressivement en place des sections, maternelle, primaire et secondaire de
l’enseignement général tant francophone que néerlandophone. A cette époque, l’école était
intégralement financée par l’Etat belge.
Suite à l’arrêt de la coopération au milieu des années 90, la Coopération belge a décidé de fermer
l’établissement. C’est alors que des parents ont proposé de reprendre l’école afin de donner la chance à
leurs enfants de bénéficier d’un enseignement à programme belge. La Coopération belge a alors
transmis tout le patrimoine de l’école à l’établissement qui existait sous sa forme légale depuis juillet
1969. L’association est dénommée « École Pour l’Enseignement de Programmes Belges au Burundi », en
abrégé «Ecole Belge Burundi» (EBB en sigle).
Le patrimoine se compose alors de bâtiments formant l’école fondamentale, ceux formant le cycle
secondaire ainsi que 11 maisons réparties dans les différents quartiers de Bujumbura. L’école devient
autonome et est dès lors confrontée aux difficultés financières. Des choix doivent être faits. La
principale ressource est le minerval payé par chaque élève. Dans le cadre de la ligne prévention des
conflits du Ministère des Affaires Étrangères du Royaume de Belgique, l’Ecole a pu s’ouvrir aux écoles
partenaires par la création en 2002 du Centre de Formation et d’échanges pour la paix.
Vu l’importance attribuée aux écoles à programme Belge basées en Afrique Centrale, considérées
comme des pôles de développement, le Ministère de la Coopération au développement (DGCD), a
décidé, en 2005, d’allouer un subside annuel à ces écoles, pour l’exécution d’un « appui aux activités
pédagogiques en Afrique Centrale ». L’octroi de la subvention est explicitement subordonné à la
réalisation par les écoles d’activités de coopération en faveur des écoles locales de leur voisinage tout
en les laissant libres de déterminer les actions qu’elles pouvaient mener le plus utilement. De manière
complémentaire, la Communauté Française de Belgique a tenu à accompagner l’effort fédéral, en
octroyant une subvention destinée à couvrir prioritairement les frais relatifs à l’OSSOM ; la gestion étant
assurée par le CGRI en concertation avec l’EBAC (ASBL Ecoles à programme belge en Afrique centrale),
dans le cadre d’une convention signée en mars 2006.
Plus récemment, au début de l’année 2008, une convention a été signée entre la Communauté
Française de Belgique, l’ASBL Ecoles à Programme belge Basées en Afrique Centrale (EBAC en sigle) et
l’ensemble des écoles à programme belge de la Région des Grands lacs dont l’objectif général est de «
formaliser, améliorer et pérenniser les relations entre les parties afin de permettre aux écoles de
délivrer à leurs élèves le Certificat d’Etudes de Base (CEB) et le Certificat d’Enseignement Secondaire
Supérieur (CESS) dans le respect des normes de qualité édictées par la Communauté Française de
Belgique.
 Compte tenu de l’histoire et évolution de l’Ecole Autonome à Programmes Belges, et des
perspectives sur son rôle à jouer pour la consolidation de la paix et le développement
durable du Burundi direct - en terme d’appui au niveau de l’enseignement local et – indirect
– en rendant possible la venue de familles d’expatriés engagées dans des projets de
coopération et de développement durable du Burundi ;
 Compte tenu des relations existantes entre l’Ecole Autonome Belge et la Coopération au
développement du Royaume de Belgique ainsi que le Commissariat Général aux Relations
Internationales de la Communauté française ;
 Vu la volonté de l’Ecole Autonome Belge de fournir un enseignement de qualité dont les
diplômes sont reconnus par la Communauté française ;
 Outre le lien de subordination qui lie le Directeur d’établissement au Comité Exécutif en
exécution des relations de travail, le Comité Exécutif donne mandat au Directeur
d’établissement pour exécuter une série de tâches sous sa responsabilité qui prévoient que
le Directeur exerce sa mission générale et ses missions spécifiques selon le mandat que lui
est donné. Ce mandat est spécifié ci-dessous. Il met en valeur les différents aspects de la
responsabilité matérielle et administrative du Directeur d’établissement.
4.
MISSION GENERALE
 Le Directeur d’établissement participe au Comité Exécutif dans le cadre de la gestion
courante de l’école.
 Le Directeur d’établissement a une compétence générale d’organisation. Il en analyse
régulièrement la situation à ce point de vue et propose au Comité Exécutif les adaptations
nécessaires.
 Le Directeur d’établissement rend compte périodiquement au Comité Exécutif de sa
participation à l’état d’avancement de ses tâches. Il présente une fois par an le bilan général
de l’EBB.
CADRE DE RESPONSABILITE :
Sous la collaboration fonctionnelle et la responsabilité hiérarchique du Comité Exécutif, tant au
travers des diverses sous-commissions du Comité Exécutif qu’avec les deux directions pédagogiques,
le Directeur d’Etablissement s’engage à :
 Contribuer à la définition du projet éducatif général et de la stratégie de l’école :
orientation, directives, cadre budgétaire, mise à disposition des informations financières et
budgétaires aux Comité Exécutif et directions pédagogiques, élaboration de la partie
financière et budgétaire annuelle.
 Garantir la bonne tenue comptable : diffusion et contrôle des procédures comptables de
l’école, transmission des informations comptables, contrôle des caisses et des banques,
réalisation de la clôture mensuelle et annuelle.
 Garantir la gestion de trésorerie de l’école : définition et diffusion des procédures de gestion
du cash management, contrôle de la disponibilité et de la sécurité des liquidités,
anticipation des risques de trésorerie.
 Garantir la gestion budgétaire et financière : diffusion et contrôle des règles financières de
l’école, élaboration du budget annuel, animation budgétaire, suivi des risques financiers.
 Promouvoir et assurer la collaboration et la coordination financière et budgétaire avec les
directions pédagogiques : participation au processus de sélection des partenaires, de la
validation des aspects financiers et budgétaires des dépenses et accords de partenariat,
capitalisation des pratiques innovantes.
 Gérer les ressources humaines : en collaboration avec les responsables pédagogiques il
participe au processus d’identification des besoins, de recrutement du personnel, gère les
dossiers administratifs, élabore les termes de références, etc...
 Garantir la gestion logistique et du patrimoine : diffusion et contrôle des règles de gestion
de stock et du patrimoine de l’école, entretien et maintenance des bâtiments de l’école,
gestion des achats et approvisionnement, suivi des risques
 Contribuer aux projets généraux de l’école (coopération, formation, bibliothèque, demande
de fonds, fêtes, réunions pédagogiques…), de l’élaboration puis la coordination de
commissions/groupes de travail lorsque nécessaire ;
 De la communication : en interne (avec les responsables pédagogiques et enseignants) et en
externe (Fédération Wallonie-Bruxelles, Inspection, AEBE, communication aux parents, et
entre les parents et l’école, et de la communication sur l’école (site web)) ;
 Des relations de l’établissement scolaire avec les tiers : il veille notamment à développer
l’accueil et le dialogue vis-à-vis de tiers.
 Des procédures d’acquisitions (matériel didactique, manuels scolaires, etc...) en
collaboration avec les directions pédagogiques ;
 De la mise à jour et de la gestion du Plan de Sécurité : la Direction veille à l’application des
consignes de sécurité et d’hygiène au sein de l’établissement.
 Il (elle) est tenu de fournir au Comité Exécutif, toutes les informations nécessaires à la
gestion et les informations qui concernent l’organisation interne et le fonctionnement de
l’établissement.
Toute autre tâche nécessaire au bon fonctionnement de l’école

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