PM`Aria n°5 - Militaria WWII

Transcription

PM`Aria n°5 - Militaria WWII
Cinquième n° du magazine PM’Aria, bi-mensuel disponible gratuitement sur le net !
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Le drone Predator
Qu’est ce que la Convention de Genève ?
Chronique d’aujourd’hui : Frédéric, de la Faculté de Droit à l’Armée
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Comment lire un Wehrpass Allemand de la Seconde Guerre ?
Clin d’oeil sur le forum Fouilles et Militaria
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SOMMAIRE
L'édito du cinquième numéro, par Proust Jordan !
Page 3
Le point infos : nouvelles, brèves, nouveautés ...
Page 4
Chef de Guerre : Le Général Lee, par Proust Jordan
Page 5/7
Projecteur : La Convention de Genève, par P. Di Martino
Page 8/11
Militaria : Comment lire un Wehrpass par Klaus Von O.
Page 12/24
Machine : Le drone Predator US, par Proust Jordan
Page 25/29
Chronique : Frédéric, de la Faculté à l’Armée, par Jordan
Page 28/30
Présentation d'un membre : Tinky
Page 31
Clin d'oeil sur : Le forum Fouilles et Militaria
Page 32
Et voici le n°5 ! Le succès est toujours présent ! En prévision ? Un Hors-série qui devrait vous ravir ! RDV
à la dernière page pour plus d’informations ! Voici de quoi situer les téléchargements
Quelques chiffres :
Premier numéro : 1200 téléchargements
Second numéro : 930 téléchargements
Troisième numéro : 790 téléchargements
Quatrième numéro : 570 téléchargements
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Cinquième n° du magazine PM’Aria, bi-mensuel disponible gratuitement sur le net !
L’édito du cinquième numéro,
Par Jordan
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Et voici le cinquième numéro !
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Comme toujours, c’est un réel plaisir que de prendre la plume (le clavier) dans le but de
m’adresser à vous !!
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Les jours passent, le forum grandit, le magazine se télécharge continuellement, le soleil brille,
et l’Euro de football est terminé !
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Un été de folie se profile donc pour les fanas de plage et de boites de nuit ! Pour les autres, et
notamment pour les jeunes, il est bien sur possible de s’occuper autrement ! Le dimanche, on chine
déjà ! Le reste du temps, on s’occupe de sa collection, on fait de la détection, on visite les lieux
célèbres, et bien sur, on participe au forum hein !!!
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Passons du coq à l’âne ! Avez vous remarquez que nous avons un nouveau Président de la
République, Mr Hollande ?
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L’administration du forum dit «Pas de Politique», alors je ne vais pas en faire ... Mais il faut le
préciser, car le Président devient de facto le chef des Armées Françaises .. et ça, ça nous intéresse !
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Nos soldats vont donc être normalement rapatriés courant 2012 / 2013. Les familles des
hommes et femmes déployés doivent bénir le ciel, et compter les jours les séparant du retour de nos
héros. Toutes nos pensées et nos sentiments les accompagnent durant cette période terrible.
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Alors chers amis, n’oubliez pas de profiter de la vie, de chaque moment, de chaque instant ..
La communauté PassionMilitaria est bien plus qu’un forum .. c’est une grande famille .. !
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Jordan
Le forum PassionMilitaria, c’est ici
www.passionmilitaria.com
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Le point infos !
Calendrier des bourses militaria
Juillet 2012
Août 2012
-21 Jui%et
St Julien du Verdon, dans le département 4
- 05 Août#
Auray dans le département 56
Chaulnes dans le département 80 (le 6 Mai)
- 22 Jui%et&
La Barre en Ouche dans le département 27
Arthon en Retz dans le département 44
St Avold dans le département 57
- 15 Août
Theoule sur Mer dans le département 6
Le Dramont dans le département 83#
- 29 Jui%et
Briançon dans le département 5
La Tremblade dans le département 17
- 19 Août#
Les Islettes dans le département 55
Vimoutiers dans le département 61
Challans dans le département 85
- 25 Août
Cannes dans le département 6
Normanville dans le département 27
Dieuze dans le département 57
Iron Sky
Les nazis reviennent !
Synopsis
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À la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, Hans
Kammler fait un bond dans la recherche sur l'anti-gravité.
De leur base secrète en Antarctique, des vaisseaux nazis sont
envoyés sur la face cachée de la Lune, où se trouve la base
« Soleil Noir » qui prépare leur retour sur Terre, en 2018.
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Annoncé en Mai 2007, le projet "Iron Sky" avait tout
d'une blague de potaches et du projet improbable.
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Mélangeant allègrement comédie noire, nazixploitation
et ses femmes façon Ilsa, avec un zeste de SF et de l'univers
vidéoludique de Wolfenstein et sa division SS Paranormale,
Iron Sky n'a pas été distribué en France dans les cinémas
Mais aujourd'hui, le fil sort en DVD et BLU-RAY pour le plus
grand bonheur de tous !
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Le Général Lee
Le sudiste qui fit vaci!er le Nord
Officier de carrière américain, durant la Guerre de Sécession, aussi
appelée Civil War, il s'illustra à la tête des armées confédérées.
Immense soldat et chef, il fut respecté au Nord et adoré au Sud.
Robert Edward Lee, né le 19 janvier 1807 à Stratford, comté de
Westmoreland (Virginie), était le plus jeune fils du major-général
Henry Lee surnommé "Light Horse Harry" fameux cavalier de la
Guerre d’Indépendance, et d’Ann Hill Carter.
Son père fut emprisonné pour dettes et décéda des suites de
blessures en tentant de stopper une émeute. Le jeune Robert fut très
affecté par la mort de son père. Sa mère pris en charge son éducation
à Alexandria en Virginie.
Il étudia au sein d’une école privée où il fut remarqué pour son
caractère, son intelligence et son aptitude au commandement.
Le Colonel Lee, en uniforme de l’Union
En 1825, il intègre l'Académie militaire de West Point, où il reçut le titre honorifique (pour un cadet) de chef de poste.
Il sortira second de promotion en 1829, mais il fut le premier et seul (et encore à ce jour) à n'avoir jamais reçu le
moindre avertissement. Il entreprend une carrière d'ingénieur (U.S. Engineer Corps) avec le grade de 2nd lieutenant.
Le 30 janvier 1831, il prend pour épouse Mary Anne Randolphe Custis, arrière petite-fille du Président Washington
(son père, G. Custis, étant le fils adoptif de Washington). Ils eurent sept enfants (trois garçons et quatre filles)
Premier lieutenant en 1836, capitaine en 1838, il participe à la Guerre du Mexique (1846-1848), détaché à l’Etat Major du
General Winfield Scott. Au cours de cette guerre il contribue à plusieurs victoires américaines en sachant exploiter le
terrain. Il reçoit plusieurs distinctions pour sa conduite et son courage.
Ainsi, il est fait commandant à la Bataille de "Cerro Gordo", lieutenant-colonel à celle de "Contreras-Churubusco" et
colonel à la Bataille de "Chapultepec" au cours de laquelle il fut blessé.
Après la guerre il reprend son travail d'ingénieur à Washington et à Baltimore. Durant cette période il réside sur le
domaine d'Arlington, près de Washington,
En 1852 il est nommé Super-intendant de West Point, engageant d'importants changements à l'académie. Sous ses
ordres, des cadets comme son fils G.W. Custis Lee, ses neveux Fitzhugh Lee et J. E. B. Stuart devinrent des officiers
généraux durant la Guerre Civile.
En 1855, il est nommé lieutenant-colonel au 2e Régiment de Cavalerie, commandé par le Colonel Sydney Johnston, avec
lequel il combattit les Indiens (frontière du Texas) et en octobre 1859, fit tomber John Brown à Harpers Ferry.
Il continua de servir avec distinction l'US ARMY. Quand tombèrent les premiers boulets déclenchant la Guerre Civile,
Lee était en mission dans la cavalerie, au Texas,. Lorsque cet État fit sécession, Lee retourna à Arlington dans l'attente
de ces nouveaux ordres.
C'est à cette occasion qu’il déclina l'offre du président Abraham Lincoln, le 18 avril 1861, de prendre la tête d’une armée
avec le grade de Général.
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Le 23 avril 1861, il accepta le commandement des forces terrestres et
navales de Virginie qu'il avait complètement réorganisées
Les opérations militaires avec lesquelles débutèrent la Guerre Civile en
1861,furent dirigées par le Président Davis et le General Lee. Les troupes
fédérales, fortes de 19.000 hommes, durent céder le terrain à 15.000
confédérés, lors de la première Bataille de Bull Run, le 21 juillet 1861.
Le 31 août 1861 Lee fut promu Général et affecté au poste de conseiller
militaire du Président Jefferson Davis. Lee, pendant quelque temps, se
retira pour consacrer ses compétences d'ingénieur à la fortification et aux
défenses de la côte Atlantique, en Caroline du Sud et en Georgie. Malgré
tout, il ne fut pas en mesure d'empêcher l'occupation par l'Union des
régions montagneuses de l'Ouest de la Virginie.
Le Général Lee avec son fils Custis (à gauche) et
son aide de camp, Walter H. Taylor (à droite).
Avril 1865
En mars 1862, Lee revint prendre son poste de conseiller auprès du
Président Davis. Le 31 mai 1862 Lee apprit que le Major General George
McClellan (Union) était sur le point de descendre sur Richmond avec ses
100.000 soldats de l'armée du Potomac.
Le General Confédéré Joseph E. Johnston ayant été blessé le 31 mai à la
Bataille de Fair Oak (Seven Pines), Lee fut, à la hâte, rappelé à Richmond.
Le 1er juin 1862, il prit le commandement de l’Armée du Nord de la
Virginie, qui pendant les trois années suivantes "porta la rébellion à bout
des baïonnettes" ("carried the rebe%ion on its bayonets").
Après avoir réorganisé son armée, il rappela le Major General Thomas J. Jackson (dit "Stonewall") qui, le 17 juin 1862,
revenait victorieux de Shenandoah Valley. Ensemble, ils débutèrent l'offensive victorieuse à Richmond (du 26 juin au 2
juillet 1862), surnommée la Bataille des Sept Jours
Malgré de nombreuses pertes, il parvint à stopper l'avance et à repousser McClellan vers la péninsule où il se mit à l'abri
de ses forces navales. Puis Lee se dirigea vers le Nord et infligea une cuisante défaite à l'armée fédéralelors de la seconde
Bataille de Bull Run (29-30 août 1862).
Lee planifia à son tour une campagne d'invasion du Maryland à travers la Pennsylvanie. Jackson fut détaché pour
capturer la garnison fédérale d’Harper Ferry. Il le fit avec succès le 15 Sept (11.500 prisonniers, armes et provisions) puis
il rejoint Lee à la hâte. Mais Lee échoua dans sa première tentative d'invasion du Maryland au Nord à l'indécise et
sanglante Bataille d'Antietam Creek (17 septembre 1862); tactiquement vainqueur mais stratégiquement perdant, Lee,
ne pouvant plus avancer retraversa avec son armée le Potomac en direction de la Virginie.
60 jours plus tard, il remporta deux brillantes victoires : Fredericksburg (13/12/1862) en battant le General Burnside, et
Chancellorsville (2 et 4/05/1863) en battant le General Hooker; cependant, dans cette bataille il perdit son lieutenant
Jackson, lors d'un tir accidentel par ses propres hommes.
Le General Lee, fin stratège, conçut un plan pour une seconde invasion du Nord. En juin 1863, il occupa la Cumberland
Valley ainsi que d'autres régions de Pennsylvanie. Dans le même temps, le General Hooker fut remplacé par le General
Meade. Celui ci fit mouvement afin de menacer les lignes de communication de Lee, qui s’implanta à proximité d’une
petite ville de Pennsylvanie, Gettysburg.
Du 1er au 3 juillet 1863, l'Armée de Virginie du Nord (Lee) affronta l'Armée du Potomac (Union) lors d'une redoutable et
horrible Bataille à Gettysburg, et qui constitua le plus grand affrontement de la guerre. Lee, privé de son bras droit en la
personne de Jackson, subit sa première défaite décisive, l'obligeant à battre en retraite en Virginie. Les pertes des deux
côtés furent considérables.
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Avec beaucoup moins d'hommes, Lee monta une offensive le
printemps suivant. Avec seulement 60.000 hommes, il
affronta l'armée du General Grant (120.000 hommes),
lorsque Grant tenta de faire mouvement contre Richmond
Lee dut mener contre lui une guerre d'usure pendant toute
l'année 1864, résistant de plus en plus difficilement aux coups
de boutoir de son adversaire : Batailles de la Wilderness (mai,
juin 1864), de Spotsylvania Court House (8 au 19 mai 1864),
North Anna, Cold Harbor (3 juin 1864) et du long siège de
Petersburg (avril 1865) .
Ces batailles, combinées à la Marche vers la mer de Sherman
et le surnombre de l'Union, marquèrent la fin de la mainmise
du Sud sur la Guerre, dévoilant les prémices de la défaite
Dans une vaine tentative pour sauver la Confédération, le
Président Jefferson Davis, nomma Lee commandant en chef
de toutes les armées de la Confédération (le 9 février 1865).
La Confédération manquait de soldats malgrè l'autorisation
du Congrès de recruter des esclaves noirs.
Le général Lee en Sept 1866, sur son cheval Trave%er sur
lequel il se rendit à Appomatox signer la capitulation de
l'armée de Virginie du Nord
En mars 1865, Lee évacua ses lignes, abandonna Richmond et tenta de se rendre en Caroline du Nord pour assister le
General Johnston contre Sherman. En route, Lee retrouva Grant à Appomattox Court House. Encerclé, il capitula avec
ses 28.000 hommes le 9 avril 1865.
Ainsi se terminait la carrière du chef de l'Armée du Nord de la Virginie. L'adieu de Lee fut publié le lendemain et en
quelques semaines la Confédération avait vécue.
Pendant quelques mois, Lee vécut tranquillement dans le comté de Powhatan.
En août 1865, Lee fut nommé à la présidence du Washington College à
Lexington. Comme président du collège il créa les premiers
départements de journalisme et de commerce, il augmenta ses ressources financières, et fit construire une Chapelle (financée par son
fils et par lui-même).
Monument funéraire de Robert E. Lee dans la
chape%e de l'Université de Lexington (Virginie)
Pendant les années qui suivirent la guerre, Robert E. Lee fut privé de
sa citoyenneté. Le Président Andrew Jackson refusa de lui rendre sa
citoyenneté bien qu'il ait fait "Serment d'Allégeance". Jefferson Davis
et James Longstreet furent également déchus. Lee fit une requête qui
fut égarée. Ce n'est que le 22 juillet 1975 que la Chambre des Députés
lui accorda de lui restituer sa citoyenneté (décret signé le 5 août 1975,
par le Président Gerald R. Ford)
Lee occupa le poste de président du Collège jusqu'à sa mort à
Lexington en Virginie, le 12 octobre 1870.
Drapeau de guerre
des Confédérés
Sources :
- Site de West Point http://www.usma.edu
- Military History http://militaryhistory.about.com/
- Photos prises sur Wikipedia
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La Convention de Genève
La protection du soldat
par Di Martino Pierre
Etudiant en Master de droit, je remercie mon ami
Jordan, rédacteur en chef, pour la possibilité qu'il m'a
offert d'écrire cet article. Même si le droit international
public n'est pas ma matière de prédilection, je suis très
heureux d'avoir écrit cet essai et j'espère que vous
prendrez autant de plaisir à le lire que j'ai pris de
plaisir à faire des recherches et à l'écrire.
Pendant longtemps la guerre a été considéré comme un
moyen normal de faire valoir ses intérêts, voir même de
faire valoir son droit. Karl Von Clausewitz (1780-1831) qui a
écrit dans son ouvrage De la guerre « la guerre est la
continuation de la politique par d'autres moyens », voit
cette guerre comme « un acte de violence dont l'objectif
est de contraindre l'adversaire à exécuter notre volonté ».
Cependant, force est de constater qu'aux 19ème et 20ème
siècles, des voix se sont élevées dans le monde entier pour
tenter d'encadrer la pratique de la guerre.
Première Convention de Genève, 1864
Dépôt des Archives fédérales suisses
Cependant, force est de constater qu'aux 19ème et 20ème siècles, des voix se sont élevées dans le monde entier
pour tenter d'encadrer la pratique de la guerre. Il a notamment été question dans les conventions de Genève,
sujet du présent article, du traitement que l'on devait réserver aux soldats pendant les conflits armées et à celui
des prisonniers de guerres. A noter que cette étude, qui ne veut pas être une référence mais comme une sorte de
résumé des conventions, ne se concentrera que sur les soldats des armées terrestres, bien que quatre conventions
aient été signées le 12 août 1949.
En effet, les premières conventions de Genève remontent à 1864, plusieurs autres furent signées depuis, jusqu’en
1949, mais ce sont ces dernières qui retiendront notre attention puisque toujours en vigueur aujourd'hui.
Sur invitation de la Suisse, postérieurement à la Seconde Guerre Mondiale, différents pays sont invités à réfléchir
à de nouveaux textes. De plus, plusieurs pays et organisations internationales, (telle l’Organisation des Nations
Unies) seront également présents en tant qu'observateurs. Quatre conventions sont alors signée en date du
12 août 1949.
La première convention de 1949, est intitulée "Convention de Genève pour l'amélioration du sort des blessés et
des malades dans les forces armées en campagne"; la seconde "la Convention de Genève pour l'amélioration du
sort des blessés, des malades et des naufragés des forces armées sur mer", la troisième "la Convention de Genève
relative au traitement des prisonniers de guerre" et la quatrième "la Convention de Genève relative à la
protection des personnes civiles en temps de guerre".
A signaler que deux protocoles additionnels furent signés en 1977 et un en 2005, mais ils ne feront pas l'objet
d'une étude approfondie ici.
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Ces quatre conventions, toujours en vigueur aujourd'hui, rassemblent 194 Etats. Nous porterons cette étude
principalement sur la première et la troisième convention, sans pour autant avoir la prétention de faire une étude
détaillée, l'objectif de cet article n'étant que de faire un résumé des principes et apports de ces conventions
concernant la vie des soldats "terrestre" et prisonniers de guerre.
Concernant les blessés de guerre, la convention du 12 août 1949 est la quatrième version de la Convention de Genève,
sur le sort des blessés et des malades, faisant suite à celles qui furent adoptées en 1864, 1906 et 1929. Divisée en dix
chapitres et 64 articles (ainsi que deux annexes), cette convention a pour beaucoup repris des dispositions des
précédentes. L'idée générale est celle de la protection et du respect des soldats blessés ou malades. Cependant, cette
convention, à l'exception de l'article 3, ne s'applique que dans des conflits internationaux. On peut voir dans les
premiers articles du chapitre préliminaire toutes les conditions d'applications de la convention, ainsi que les
différentes obligations des nations pour en assurer le respect, ainsi que la possibilité d'intervention de la Croix Rouge
au niveau international.
Ensuite, le chapitre 2 traite en lui même de l'obligation pour les différents états partis à la convention de s'occuper en
cas de conflit armé international, l'article 12 étant celui définissant en elles mêmes les différentes obligations :
"Les membres des forces armées et les autres personnes mentionnées à l'article suivant, qui seront blessés ou malades, devront être
respectés et protégés en toutes circonstances. Ils seront traités et soignés avec humanité par la Partie au conflit qui les aura en son pouvoir, sans aucune distinction de caractère défavorable basée sur le sexe, la race, la nationalité, la religion, les opinions politiques ou
tout autre critère analogue. Est strictement interdite toute atteinte à leur vie et à leur personne et, entre autres, le fait de les achever
ou de les exterminer, de les soumettre à la torture, d'effectuer sur eux des expériences biologiques, de les laisser de façon préméditée sans
secours médical, ou sans soins, ou de les exposer à des risques de contagion ou d'infection créés à cet effet. Seules des raisons d'urgence
médicale autoriseront une priorité dans l'ordre des soins. Les femmes seront traitées avec tous les égards particuliers dus à leur sexe.
La Partie au conflit, obligée d'abandonner des blessés ou des malades à son adversaire, laissera avec eux, pour autant que les exigences
militaires le permettront, une partie de son personnel et de son matériel sanitaires pour contribuer à les soigner."
On voit bien ici que cet article pourrait presque être qualifié d'idyllique puisque cela ressemblerait à une guerre que
l'on pourrait dire d'idéal avec un respect profond de l'adversaire
L'article suivant, le n° 13, prévoit quand à lui un assez large panel de personne à qui cet article va s'appliquer :
" La présente Convention s'appliquera aux blessés et malades appartenant aux catégories suivantes:
1) les membres des forces armées d'une Partie au conflit, de même que les membres des milices et des corps de volontaires faisant partie de ces
forces armées;
2) les membres des autres milices et les membres des autres corps de volontaires, y compris ceux des mouvements de résistance organisés,
appartenant à une Partie au conflit et agissant en dehors ou à l'intérieur de leur propre territoire, même si ce territoire est occupé, pourvu
que ces milices ou corps de volontaires, y compris ces mouvements de résistance organisés, remplissent les conditions suivantes:
a) d'avoir à leur tête une personne responsable pour ses subordonnés;
b) d'avoir un signe distinctif fixe et reconnaissable à distance;
c) de porter ouvertement les armes;
d) de se conformer, dans leurs opérations, aux lois et coutumes de la guerre;
3) les membres des forces armées régulières qui se réclament d'un gouvernement ou d'une autorité non reconnus par la Puissance détentrice;
4) les personnes qui suivent les forces armées sans en faire directement partie, te%es que les membres civils d'équipages d'avions militaires,
correspondants de guerre, fournisseurs, membres d'unités de travail ou de services chargés du bien-être des militaires, à condition qu'e%es
en aient reçu l'autorisation des forces armées qu'e%es accompagnent;
5) les membres des équipages, y compris les commandants, pilotes et apprentis, de la marine marchande et les équipages de l'aviation civile
des Parties au conflit qui ne bénéficient pas d'un traitement plus favorable en vertu d'autres dispositions du droit international;
6) la population d'un territoire non occupé qui, à l'approche de l'ennemi, prend spontanément les armes pour combattre les troupes
d'invasion sans avoir eu le temps de se constituer en forces armées régulières, si e%e porte ouvertement les armes et si e%e respecte les lois
et coutumes de la guerre."
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Ce sont les deux principaux articles qui prévoient les conditions des blessés de
guerre. Il est également prévu à l'article 16 une obligation de rassemblement
d'information auprès des blessés ou des morts pour pouvoir informé la puissance
adverse de l'état de ses soldats. Par la suite, les différents chapitres ne font que
prévoir une protection des différents éléments nécessaires à ces blessés de guerre
Dans le chapitre 3, il est prévu la protection des établissements de soin. Dans le
chapitre 4, on prévoit la protection du personnel de ses établissements, qu'ils
soient membre de l'armée ou de la Croix Rouge International.
On prévoit également les possibilités de recours à des personnels de santé
d'autres nations et d'utilisation des personnels capturés, sachant que dans
certains cas, il est prévu que ces personnels ne peuvent pas être fait prisonnier ou
alors uniquement si les circonstances l'exigent. Le chapitre 5 prévoit le respect
des bâtiments et du matériel et l'impossibilité d'en faire un autre usage en cas de
capture. Le chapitre 6 prévoit une protection des moyens de transports des
blessés, qu'ils soient terrestre ou aérien. Le chapitre 7 règlement dans son
ensemble le port du symbole de la Croix Rouge et les conditions dans lesquels il
doit être porté. Le chapitre 8 prévoit l'application de la convention. Le chapitre
9 prévoit les sanctions en cas de non respect de cette convention.
Enfin les dispositions finales (chapitre 10), prévoient tout ce qui concerne la
communication de la convention, sa date d'entrée en vigueur etc.
A signaler l'annexe 1 qui traite des zones sanitaires, et l'annexe 2 qui est un
modèle de carte d'indentification des personnels soignants. On voit donc que
cette convention évoque certes le sort de l'on doit réserver au soldat blessé, mais
qu'elle est en majorité composé d'article prévoyant la protection des différents
services médicaux susceptibles d'intervenir pour protéger ces blessés.
Des prisonniers de guerre
allemands lors de la prise d'Aix-laChapelle par les Alliés.
A noter enfin qu'il est également prévu qu'en cas de capture de ces blessés par l'adversaire, ils auront le statut de
prisonnier de guerre, transition toute trouvée pour la 2ème partie.
La troisième Convention a remplacé la Convention relative au traitement des prisonniers de guerre de 1929. Elle compte
cent quarante-trois articles et a fait l'objet d'importants changements entre celle de 1929 et celle de 1949, évolution que
l'on doit aux changements survenus dans la conduite de la guerre et des conséquences qu'elle entraîne, ou dans les
La définition de prisonnier de guerre semble englober une catégorie assez importante de personnes, et l'on voit que ce
ne sont pas nécessairement des militaires en activités. On observe par la suite dans le titre 2 des articles prévoyant une
protection des prisonniers de guerre qui est somme toute assez proche de celle prévues pour les blessés de guerre
(respect de l'honneur, de l'intégrité, de la religion, traitement particulier pour les femmes, non discrimination,
interdiction de la torture...) Il est même prévu la gratuité des soins et l'entretien gratuit des prisonniers par la puissance
qui les a capturé (article 15). Après, chaque titre prévoit un ensemble de règle qui ne peut malheureusement pas être
détaillé ici, comme des règles sur les conditions d'hébergement, l'hygiène, la santé, les soins médicaux, la religion...
On voit donc que la troisième convention essaye, comme c'est le cas dans beaucoup de traités internationaux, de prévoir
l'ensemble des situations possibles pour tenter une réglementation complète et ainsi assurer une totale protection des
prisonniers de guerre. Il est même prévu des règles concernant le travail, la solde, les relations avec l'extérieur, un
système de représentation (comme une sorte d'Etat).
Il est par la suite prévu un système de sanction, des dispositions sur le rapatriement des prisonniers avec énormément
de possibilités (blessure, maladie...), le rapatriment en cas de fin des hostilités, les formalités en cas de décès etc.
Enfin, comme dans la première, il est à la fin prévu l'ensemble des modalités d'application de la convention et plusieurs
annexes contenant des exemples de cartes, conventions ou contrats.
On pourrait résumer l'esprit des ces deux conventions par une volonté de protection très importantes du soldat.
L'idée qui semble central ici de notre point de vue est d'assurer un respect des droits fondamentaux de la personne dans
des conditions particulières que sont celle de la guerre. Cependant, force est de constater au vu de l'actualité que ces
conventions, même si elles ont été ratifiés par un nombre très important de pays, elles ne sont pas toujours d'application
très stricte et que des efforts peuvent encore être fait dans son application et son respect.
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Qu’est ce qu’un prisonnier de guerre ?
La définition d'un prisonnier de guerre est donnée à l'article 4 de la convention :
" A. Sont prisonniers de guerre, au sens de la présente Convention, les personnes qui, appartenant à l'une des
catégories suivantes, sont tombées au pouvoir de l'ennemi :
1) les membres des forces armées d'une Partie au conflit, de même que les membres des milices et des corps de
volontaires faisant partie de ces forces armées ;
2) les membres des autres milices et les membres des autres corps de volontaires, y compris ceux des mouvements de
résistance organisés, appartenant à une Partie au conflit et agissant en dehors ou à l'intérieur de leur propre territoire,
même si ce territoire est occupé, pourvu que ces milices ou corps
de volontaires, y compris ces mouvements de résistance organisés, remplissent les conditions suivantes :
a) d'avoir à leur tête une personne responsable pour ses subordonnés ;
b) d'avoir un signe distinctif fixe et reconnaissable à distance ;
c) de porter ouvertement les armes ;
d) de se conformer, dans leurs opérations, aux lois et coutumes de la guerre ;
3) les membres des forces armées régulières qui se réclament d'un gouvernement ou d'une autorité non reconnus par la
Puissance détentrice ;
4) les personnes qui suivent les forces armées sans en faire directement partie, telles que les membres civils d'équipages
d'avions militaires, correspondants de guerre, fournisseurs, membres d'unités de travail ou de services chargés du
bien-être des forces armées, à condition qu'elles en aient reçu l'autorisation des forces armées qu'elles accompagnent,
celles-ci étant tenues de leur délivrer à cet effet une carte d'identité semblable au modèle annexé ;
5) les membres des équipages, y compris les commandants, pilotes et apprentis, de la marine marchande et les
équipages de l'aviation civile des Parties au conflit qui ne bénéficient pas d'un traitement plus favorable en vertu
d'autres dispositions du droit international ;
6) la population d'un territoire non occupé qui, à l'approche de l'ennemi, prend spontanément les armes pour
combattre les troupes d'invasion sans avoir eu le temps de se constituer en forces armées régulières, si elle porte
ouvertement les armes et si elle respecte les lois et coutumes de la guerre.
B. Bénéficieront également du traitement réservé par la présente Convention aux prisonniers de guerre :
1) les personnes appartenant ou ayant appartenu aux forces armées du pays occupé si, en raison de cette appartenance,
la Puissance occupante, même si elle les a initialement libérées pendant que les hostilités se poursuivent en dehors du
territoire qu'elle occupe, estime nécessaire de procéder à leur internement, notamment après une tentative de ces
personnes non couronnée de succès pour rejoindre les forces armées auxquelles elles appartiennent et qui sont
engagées dans le combat, ou lorsqu'elles n'obtempèrent pas à une sommation qui leur est faite aux fins d'internement ;
2) les personnes appartenant à l'une des catégories énumérées au présent article que des Puissances neutres ou non
belligérantes ont reçues sur leur territoire et qu'elles sont tenues d'interner en vertu du droit international, sous
réserve de tout traitement plus favorable que ces Puissances jugeraient bon de leur accorder et exception faite des
dispositions des articles 8, 10, 15, 30 cinquième alinéa, 58 à 67 inclus, 92, 126 et, lorsque des relations diplomatiques
existent entre les Parties au conflit et la Puissance neutre ou non belligérante intéressée, des dispositions qui
concernent la Puissance protectrice. Lorsque de telles relations diplomatiques existent, les Parties au conflit dont
dépendent ces personnes seront autorisées à exercer à l'égard de celles-ci les fonctions dévolues aux Puissances
protectrices par la présente Convention sans préjudice de celles que ces Parties exercent normalement en vertu des
usages et des traités diplomatiques et consulaires."
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Comment lire un Wehrpass ?
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Le drone Predator
par Proust Jordan
Le drone Predator, nom de code MQ-1, est un
drone de l'USAF, l’armée de l’air des Etats-Unis.
Entré en service en 1995, au terme d'un programme estimé à plus de 2 387 millions de $, il a
été conçu afin d'assurer le renseignement de
combat et la surveillance de zone et il est le
premier du genre en service
Son coût unitaire est estimé à 4,5 millions de $
Aujourd’hui, presque 170 drones sont en service
au sein des forces armées des USA
Drone Predator au décollage
Une drôle de naissance :
La CIA et le Pentagone ont commencé à expérimenter les drones de reconnaissance dans les années 1980. Dans les
années 1990, la CIA s'intéresse à l’ "Amber", un drone développé par Leading Systems.
Abraham Karem, propriétaire de l'entreprise, ancien chef de l'Armée de l'Air israélienne, accepta de produire un moteur silencieux pour le drone, qu’il surnommait lui même «la tondeuse a gazon du ciel.
Le nouveau projet de développement débuta sous le nom de code "Predator".
General Atomics Aeronautical Systems (GA) obtint le contrat de développement du Predator en Janvier 1994, et la
première démonstration de technologie avancée Concept (ACTD) dura de Janvier 1994 à Juin 1996.
L'avion lui-même était un dérivé d’un ancien drone GA Gnat 750, expérimental.
De Avril à Mai 1995, l'avion Predator ACTD a été «déployé» dans le cadre des exercices «Roving Sands» aux États-Unis
Les exercices achevés et réussis, décision a été prise de déployer les drones dans les Balkans durant l'été 1995
Dès le début de la campagne des États-Unis en Afghanistan en 2001, l'USAF, fort de 60 Prédateurs, annonça la perte
de 20 d'entre eux durant les combats. Peu de pertes découlaient de l'action ennemie, le pire problème étant
apparemment les mauvaises conditions météorologiques, tel le froid.
En réponse à ces pertes causées par le froid, quelques-uns des Predators ont été équipés de systèmes de dégivrage, le
long d'un moteur turbocompressé. Cette amélioration fut dénommée "Block 1"
Pourquoi cette dénomination MQ-1 ?
Le système Predator fut initialement désignée le RQ-1 Predator. Le «R» est la désignation pour la reconnaissance et le
"Q" se réfère à un système d'aéronef sans pilote. Le «1» le décrit comme étant le premier d'une série de systèmes
Les avion réel fut désignés RQ-1K pour des modèles de pré-production, et RQ-1L pour les modèles de production.
En 2002, l'USAF a officiellement changé la désignation en MQ-1 ("M" pour le multi-rôle) afin de refléter son utilisation
croissante comme un avion armé, non plus comme un simple drone d’observation.
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Armement
2 × AGM-114 Hellfire (MQ-1B)
4 × AIM-92 Stinger (MQ-1B)
6 × Griffin air-surface missiles
Equipements de combat
ASIP-1C
AN/AAS-52 Multi-spectral Système de ciblage
AN/ZPQ-1 Synthetic Aperture Radar
Capteur électro-optique Versatron Skyball
Capteur radar Westinghouse 783R234
Transmission de données en temps réel satellite.
Drone Predator en Irak
Versions de Predators :
Données techniques :
RQ-1K Predator, version de présérie, qui a aussi
été employée en opération
Équipage: aucun à bord
Longueur: 8,22 m
Hauteur: 2,1 m
Envergure : 14,84 m
Poids à vide / en charge : 512 kg / 1.020 kg
Motorisation: 1 x Rotax 914F turbocompressé à quatre cylindres, 115 ch
RQ-1L Predator, version de série avec des
modifications mineures (système de dégivrage,
moteur turbocompressé plus puissant)
MQ-1L Predator, version du RQ-1L armée
emportant deux missiles AGM-114 Hellfire
MQ-1C Grey Eagle (appelé Sky Warrior) :
dérivé du Predator destinée à l'US Army
Vitesse maximale: 217 km / h
Vitesse de croisière: 130-165 km / h
Vitesse de décrochage: 100 km / h en moyenne
Plafond de service: 25.000 pieds soit 7620 m
Station de contrôle
d’un drone Predator
Ici, la station est
basée en Irak
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Drone Predator en
maintenance
On voit la fixation du
missile He%fire
Drone Predator stocké
en hangar
On aperçoit plusieurs drones
à la suite du premier
Quelques utilisateurs du Predator :
- Les Philippines possèdent 2 Predators «civils»
pour des missions de surveillance
- L’armée de l’air Italienne possède plusieurs
predators (28th Unmanned Aerial Vehicle
Squadron)
- L’armée de l’air Turque a commandé 6 drones, dont 4 sont déjà en opération (2011)
Vieillissant, le drone Predator est amené à être remplacé par le
General Atomics MQ-9 Reaper, véritable machine de guerre
Quelques informations ici :
http://www.avionslegendaires.net/general-atomics-mq-9-reaper.php
Sources :
- Wikipedia
- http://www.airforce.com/
- http://www.af.mil
- Forums US dont http://www.usmilitariaforum.com
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Frédéric, de la faculté à l’Armée
par Proust Jordan
Sergent. Un titre, une passion, un avenir .. non non, c'est plus que
cela .. c'est une vocation. Sa vocation ..
Frederic, tout jeune enfant, regarde les films de guerre à la télé.
Il dit à ses parents, sur de lui "Je veux faire ça plus tard"
Désormais, malgré un parcours scolaire classique, il n'aura en tête
que cette destinée
Frederic voit le jour en 1988. Il est issu d'une famille "militaire",
entre grand père soldat en Algérie et père gendarme
Après une scolarité sans heurts, il obtient son bac, et intègre dans
la foulée l'Université du Maine, en section DROIT
Il passe facilement la première et la seconde année. Mais en
troisième et dernière année de Licence, il décide de tout plaquer,
pour enfin vivre son rêve ...
Il nous explique ce brusque revirement
Journaliste : Frederic, a quel moment vous êtes vous rendu compte que le droit ne remplacerait jamais l'armée ?
Fred : Je m'en suis rendu compte dès mes premiers jours à la fac évidement. Bien qu'étant (relativement) doué pour
les études, ça n'a jamais été ce à quoi j'aspirais. En effet, les études universitaires sont un cursus long, particulièrement
fastidieux pour la branche des juristes, et trop théorique pour un pragmatique comme moi.
De plus, le milieu universitaire et les gens qui le composent ne me correspondent pas, manquent cruellement
d'authenticité, et ne véhiculent pas des valeurs auxquelles je m'identifie (Bien entendu, il y a comme partout des
exceptions, et j'ai ainsi eu l'occasion de faire des rencontres enrichissantes et d'élargir ma culture).
Néanmoins, afin de répondre aux attentes familiales, je me suis forcé pendant les deux années du DEUG.
Mais à l'issue de ma troisième année, certaines circonstances qui ne regardent que moi ont fait que j'ai sauté le pas sur
un coup de tête, et franchis les portes du CIRFA de ma ville, avec comme optique trouver le métier pour lequel je suis
depuis presque toujours convaincu que je suis fait.
J : Pourquoi l'armée ? Pourquoi pas la Gendarmerie, la Police ou autre organisme semblables ?
F : Dans un premier temps, l'armée est le métier qui fournit le plus "d'adrénaline", c'est un métier dont le coeur est
l'action pure, ce qui est ce que je recherche, et bien que comme dans toutes profession, je suis conscient qu'une
routine a tendance à s'installer, je suis persuadé que ce phénomène est bien moindre que dans les forces de l'ordre.
De même, la grande diversité des missions a tout particulièrement retenue mon attention, on pense notamment à la
sécurité intérieure, le maintien de la paix dans les jeunes démocraties, et l'intervention au sein de conflits en territoire
étranger. De plus, le militaire est une pièce de l'ensemble garantissant la sécurité nationale, ce qui ne laisse pas
insensible quelqu'un qui aime son pays.
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Enfin, car dans notre société actuelle, où les forces de l'ordre sont de moins en moins respectées, allier utilité dans
son métier et reconnaissance de cette utilité n'est possible qu'au sein des forces armées, bien qu'à moyen terme, il
n'est pas exclu que j'envisage sérieusement une reconversion dans la gendarmerie.
J : Dans cette optique, pourquoi l'armée de Terre ?
F : Il s'agit de l'armée qui est le plus souvent déployée, et qui offre la plus grande diversité de métiers (du pilote
d'hélico (spécialité pour laquelle j'ai passé les tests dont je garde un très bon souvenir) au troupes de marine, en
passant par les artilleurs, les infirmier(e)s, les cavaliers, etc. C'est aussi dans l'armée de terre qu'on se trouve au coeur
de l'action pure et dure, par opposition aux métiers plus théoriques, techniques, que proposent l'armée de l'air et la
Marine. A mon sens, c'est l'Armée avec un grand A, mais cet avis qui peut sembler un brin sectaire n'engage que moi.
J : Racontez nous votre PMS (Préparation Militaire Supérieure)
F : La préparation militaire supérieure est un condensé de l'instruction militaire de base, elle s'étale sur une période
de trois semaines. Une compagnie est formée par tous les stagiaires, cette compagnie compte environ 110 personnels,
répartis en 4 sections.
La PMS se décompose en trois phases bien distinctes :
- La première semaine, c'est l'instruction militaire de base (OS, maniement des armes, discipline, cours pratiques et
théoriques en tous genres, tels que topographie, NRBC, armement, etc.) ponctuée d'un peu de sport. Cette première
semaine sert surtout à éprouver la motivation des stagiaires, qui ont pour la grande majorité (votre serviteur compris)
vécu un choc culturel comme ils n'en ont jamais connu jusque là : la rigueur militaire, le respect de la hiérarchie par
des rites à respecter de façon stricte, les horaires (très) matinaux, les TIG (Travaux d'Intérêts généraux, les corvées de
douches, de latrines, etc), le rythme soutenu des journées, ont découragé bien des gens, qui se sont aperçus qu'ils
n'étaient simplement pas fais pour ça.
- Deuxième semaine : celle que tout le monde attend : le terrain. 5 jours à dormir en tente, manger des rations, mettre
en pratique les cours théoriques (tel la topo). La (relative) rusticité du mode de vie (notamment douches / sanitaires)
est compensée par les liens qui se créent entre les stagiaires. Impossible de citer de mémoire tout ce qu'on a fait
durant ces 5 jours, d'autant plus que les modules varient d'une PMS à l'autre, mais sachez que si vous aimez le terrain,
vous allez vous éclater.
-Troisième semaine : à l'issue des derniers cours pratiques et théorique aura lieu la "restitution des savoirs-faire",
concrètement, vous serez évalués sur TOUT ce que vous avez vu jusque là, vous serez notés, et ces notes permettront
d'établir un classement entre les stagiaires.
Les épreuves de restitution sont : une épreuve théorique de NRBC (Nucléaire Radiologique Biologique Chimique),
ici pas de secret, écoutez et apprenez vos cours d'amphi. Une épreuve de transmission : démonter et remonter un
poste radio standard, le mettre en route et transmettre un message en suivant le protocole militaire. Une épreuve
d'armement : démontage/remontage du FAMAS, question théoriques sur cette arme, et lancer de grenades (inertes,
est-il besoin de le préciser). une épreuve de combat : ma préférée, il s'agit de se déplacer en trinome sur terrain
"hostile", au programme, déplacements tactiques, communication par gestes, analyse du terrain, actes reflexes.
Ensuite, une épreuve de topo : savoir utiliser une boussole correctement (vous seriez surpris de voir de combien de
façons on peut s'en servir). De mémoire, il me semble que c'est tout, une note de comportement (gardez à l'esprit que
vous êtes observés, on évalue votre savoir-faire, mais aussi votre savoir-être) vient finaliser la moyenne.
Personnellement, je n'ai pas rencontré de difficultés particulières (à part les rangers qui font mal), tout comme mes
camarades qui sont allés jusqu'au bout. Il suffit de savoir s'adapter à son environnement, aimer la vie en collectivité, et
être un minimum préparé physiquement, et ça va tout seul.
A signaler néanmoins un nombre assez important d'abandons pour blessures, le plus souvent à cause...des pieds (si, si).
La clef d'une vie plus facile en PMS est de suivre les conseils de vos encadrants, ils savent ce qu'ils font !
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J : Vous choisissez la spé "cavalerie". Pourquoi ce choix spécifique, au
détriment de l'infanterie ou autre ?
F : A l'origine je souhaitais intégrer les troupes de para. Cela m'aurait
été possible en tant qu'EVAT, mais en tant qu'EVSO, non.
Je m'explique, il faut savoir que toutes spécialités confondues, le taux
de réussite aux "concours" (il ne s'agit pas à proprement parler de
concours), est d'environ 15-20%. Ce taux est augmenté par les
spécialités "déficitaires" (peu de demande par rapport à l'offre) telles
que le matériel, et tiré vers le bas par les armes de mêlée (ceux qui sont
en contact direct avec l'adversaire), qui sont les spécialités les plus
demandées, en clair, tout le monde veut entrer dans l'infanterie pour
intégrer les troupes dites d'élite. Sachant que pour la promotion
d'Octobre 2011 par exemple, il n'y avait que 30 places, et sachant que
l'on a le droit qu'à deux voeux de spécialité, j'ai joué la carte de la
prudence et mis de coté mes aspirations premières pour optimiser mes
chances de réussite. Ce qui a payé.
La cavalerie étant la seconde arme de mêlée pure et dure, c'est donc
naturellement vers elle que je me suis tournée, d'autant plus qu'en me
renseignant un peu, j'ai appris l'existence de régiments de hussards
parachutistes, dont le métier se rapproche de celui des autres paras, et
donc de mes aspirations premières. A défaut, force est d'admettre que
chef de char Leclerc est un poste qui "a de la gueule".
J : Dans 10 ans, qu'imaginez vous pour votre avenir pro ?
F : Dans 10 ans si tout va bien je me vois officier après avoir passé le concours de recrutement semi-direct des officiers.
Dans le meilleur des cas, je serai au grade de capitaine. Plus pragmatiquement, il est plus probable que je sois adjudant
ou lieutenant, toujours dans l'armée, et toujours sur des postes de terrain bien sûr. Je ferai tout pour évoluer en
compétences et en responsabilités le plus rapidement possible, même si j'ai bien conscience que le chemin est long et
difficile, et que chaque victoire d'obtiendra au prix d'efforts.
Si j'ai quitté l'armée, ce que je ne souhaite pas, je me verrai toujours en uniforme, probablement celui de gendarme.
J : Désirez vous des enfants ? Si oui, les pousserez vous à la carrière des Armes ?
F : Je veux des enfants oui... Concernant leur éducation, je ne les pousserai jamais à faire quelque chose qu'ils ne veulent
pas faire de leur propre chef, tout comme je ne les dissuaderai jamais de suivre la voie qu'ils souhaitent emprunter (sauf
cas extrêmes naturellement). Néanmoins, si un jour mon fils (ou ma fille pourquoi pas) me fait part de son voeu
d'embrasser une carrière militaire, je ferai tout pour l'y encourager, le/la guider, mais aussi le/la pousser à faire ce que je
n'ai pas fais : rentrer en tant qu'officier, même si je suis bien placé pour vous dire que si on veut à tout prix commencer
par ramasser sur le terrain pour ensuite gravir les échelons à la force du poignet, rien ni personne ne peut vous en
empêcher (surtout si le gamin est aussi obstiné que son géniteur).
Suite à cet entretien, Frederic a appris qu'il était retenu pour intégrer l'école de Sous Officier de St Maixent
Il a accepté, pour notre plus grand plaisir, de tenir un journal de son expérience, de son arrivée à l'école de Sous Off
jusqu'à, nous l'espérons de tout coeur, l'obtention de son grade de sergent.
Nous découvrirons au travers d’un second article les détails de la formation de sous officier de l'armée Française
Il nous livrera ses joies, ses peines, ses doutes, ses envies et ses appréhensions
Encore merci soldat, et bon vent !
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Tinky
Modérateur, fouineur, belge !
Stéphane, dit Stef, ou Tinky, du haut de ses 35 ans, habite dans les environs de Bastogne
La collection, c’est assez récent pour lui ... même s’il est tombé dedans étant petit ! En effet, son papy parlait
souvent des « évènements », de la guerre, des affrontements et de la vie à cette époque.
De fil en aiguille, il a commencé à récupérer une bricole par ici et une autre par là. Finalement, il a tout
offert à son cousin (et oui c’est une affaire de famille aussi). Généreux en plus ce Tinky !
Enfin, bref, après quelques tergiversations, jil a décidé de se lancer et il a commencé l’US Seconde Guerre,
Au commencement, une douille puis une autre, puis une autre. Pour finalement ne plus avoir assez de place
dans une pièce ! Quelle tristesse .. Une collection ne tenant pas dans une pièce !
Niveau métier, notre ami Tinky est chauffagiste, métier lui permettant de « visiter » beaucoup de caves et y
trouver parfois quelques trésors, avec la bénédiction de ses clients !
Plaque SS
Collection
privée
np
ectio
ll
o
C
Tinky
n
ectio
ll
o
C
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rivé
ée
priv
M1 3rd ID,
pattes fixes avec
patch 3rd bullion,
et
purple heart et
son diplôme
décernée à un GI
de la 3rd.
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Clin d'oeil sur : Fouilles et Mi-
Bannière du forum
Fouilles et Militaria
Adresse : http://detection.conceptforum.net/
Forum très sympathique, Fouilles
et Militaria reste un superbe
espace de partage pour les fanas de
détection militaria.
Même minoritaire, les sujets sur le
militaria sont complets
Forum conseillé, géré par une
équipe compétente quoiqu’un peu
jeune ! Le futur s’annonce donc de
bonne augure pour nos amis
fouilleurs !
Bon vent les amis !
Index
Statistiques
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Dans votre prochain numéro !
EORUM CLARITATEM VESTIG ATIONES !
JULY 23, 2005
Hors-série
n°2
d’Hitler
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u
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n
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Le s g
Heer
!
a
l
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d
s
r
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Les offici
Un numéro exceptionnel sur les généraux du IIIe Reich
Front par front, découvrez les généraux qui ont fait
l’Histoire de la WWII !!!
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