Agglomération de Cluses

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Agglomération de Cluses
Agglomération de Cluses
1 - Informations générales
Département(s) concerné(s) : Haute-Savoie
Commune(s) concernée(s) : CHATILLON-SUR-CLUSES CLUSES MARNAZ SCIONZIER THYEZ VOUGY
Famille de paysage : Paysages urbains et périurbains
Surface (ha) : 1555
Carte IGN :
DREAL Rhône-Alpes - page 1/7
Agglomération de Cluses
2 - Impression générale
Située dans la vallée de l’Arvre, l’agglomération de Cluses est un passage obligé lorsque l’on se dirige vers le Mont Blanc, l’Italie et
toutes les stations de ski de Haute Savoie de grande renommée.
La vallée est striée par des axes de communications est-ouest. On surnomme ainsi l’autoroute qui y passe l’ "Autoroute Blanche"
(A40).
L’agglomération est proche de grandes villes comme Genève ou Annecy, préfecture du département, mais elle reste indépendante et
attractive sur le plan économique, culturel et des services.
L’industrie du décolletage (pièces de révolution usinées par enlèvement de matière, ex: vis, boulons...) domine très fortement
l’économie de ce territoire. Le décolletage est une spécialisation industrielle mise en avant par Cluses et ses communes limitrophes
datant de 1720, sous l’impulsion de Claude Ballard important la technique de Neuremberg.
Les villes s’organisent autour de petits cœurs de villages anciens tandis que le reste de l’urbanisme se déploie de manière lâche
trouvant sa place entre des parcelles agricoles et les nombreux axes de communication qui découpent la vallée (la voie ferrée, l’A40,
la N 205 et la D19 reprenant sur certains tronçons la Route Napoléon).
En fond de vallée sillonne l’Arve, rivière torrentielle qui creuse son lit parfois avec violence et divise nettement ce territoire en deux
rives difficiles à franchir. Les pourtours de la vallée sont distinctement délimités par un relief encadrant l’urbanisme de la plaine.
On entre dans la vallée au niveau d’un resserrement entre la montagne du Môle et la Montagne de Lescheux. Cette dernière, au sud
de la vallée, comporte des pentes raides couvertes de conifères, tandis qu’au nord, le Mont Orche, plus doux, s’abaisse en coteaux
où subsistent des vergers et une agriculture d’élevage. Les montagnes, véritables «décors» d’arrière plan de l’agglomération de
Cluses, offrent des repères visuels et de larges perspectives paysagères. Puis, la sortie de la vallée se fait par une trouée
géomorphologique entre la montagne du Chevrier et celle de Chevran : une des cluses les plus spectaculaires des Alpes creusée par
l’Arve il y a plusieurs milliers d’années. Véritable verrou, la cluse ouvre sur une autre vallée emmenant ainsi le voyageur vers le
massif du Mont Blanc.
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3 - Identification
La ville de Cluses qui comprend 17 700 habitants est de loin la ville la plus importante de la vallée de l’Arve. Reconstruite après un
incendie en 1844, le centre anciennement typique de Haute-Savoie a été redessiné d’après le style turinois-piémont selon un plan
Sarde orthogonal. Les rues ainsi quadrillées sont animées par de nombreux commerces de proximité.
Quelques quartiers plus anciens, Saint Vincent, le Faubourg du Vieux Pont, le Faubourg Crêter et le Faubourg Saint Nicolas sont
encore lisibles dans la trame urbaine. Le long de l’Arve ont été réalisées plusieurs opérations de lotissements pour répondre dans les
années 60-70 à une forte demande en logement due à une immigration importante attirée par l’activité du décolletage. Les quartiers
de la Sardagne et des Messy, alignement de petites maisons avec jardins, ont ainsi apporté des solutions au manque de logement.
Leur structure urbaine forte (alignements sur la rue, géométries du découpage de parcelle) a permis à ces quartiers d’être reliés au
centre de Cluses. Le quartier des Ewuës, tours et barres d’environ 10 étages relevant de la doctrine fonctionnaliste a également pallié
à ce déficit. Le quartier est organisé sur le principe du rejet de la circulation à l’extérieur des espaces construits, ce qui entraînera par
la suite une hermétisation du quartier. C’est pourquoi ce quartier est aujourd’hui classé comme zone urbaine sensible, malgré les
efforts de la commune dans des aménagements d’espaces verts.
Les centre villes de Marnaz (4400 habitants) et Scionzier (6200 habitants) sont de taille très réduite. On y trouve peu de services et
commerces (Mairie, poste, boulangerie...) et c’est souvent la présence de l’église qui permet de définir le centre ville. Le village de
Thyez quant à lui ne comporte pas réellement de centre, il s’étale au nord alternant entre zones industrielles en plaine et
architectures pavillonnaires sur les coteaux.
Ainsi, en dehors de ces cœurs durs urbains, le reste de l’agglomération est constitué de quartiers très indépendants les uns des
autres. Au 18ème siècle, les paysans trouvaient en hiver un complément de revenus dans le travail du décolletage . De nombreuses
petites entreprises familiales à caractère quasi artisanal se sont concentrées dans le centre ville de Cluses. Mais dans les années
1960-70, on a assisté à une industrialisation diffuse et une dispersion des ateliers et entreprises dans la vallée. Notamment le long de
l’Arve, entre la voie de chemin de fer et l’autoroute A40, se sont déployées de nombreuses zones industrielles et commerciales (zone
des Valignons, Champagnoux, des Léchères, des Pochons, de Marvex, des Iles d’Arve, du Bord d’Arve, de Mécatronic...), mais aussi
des quartiers d’habitation construits lors d’une seule opération immobilière.
Les franges de l’agglomération ainsi que la rive droite sont dominées par un étalement urbain très net. Ainsi se côtoient des
immeubles R+3-4, des villas, des opérations pavillonnaires, des vieilles fermes d’un hameau avec des parcelles agricoles encerclées
par des haies de thuyas ou de lauriers persistants.
Le pourtour montagneux contraste nettement avec le fond de vallée construit et marqué par les infrastructures. La Montagne de
Lescheux et du Chevrier offrent des falaises abruptes sur leurs sommets et des pentes raides couvertes de pins assombrissant la
ville en contrebas. Elles sont par conséquent un obstacle naturel au développement urbain. A l’opposé, les coteaux du Mont Orche
où se mêlent forêts de feuillus et parcelles agraires sont très prisés pour leur ensoleillement et les paysages ruraux qu’ils donnent à
voir. S’additionnant aux villas et vieux hameaux, de nombreuses opérations pavillonnaires sont en cours. On trouve des lotissements
privés comme celui de la Boquette, du Noiret, ou encore du Fresney. Des maisons individuelles sont également apparues :
lotissements Duclos, Fresney, les Grands Jiourneaux.
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4 - Qualification
L’agglomération de Cluses est organisée «telle une multitude de tranches d’un gâteau napolitain» séparées entre elles par des axes
de communication et la rivière. Les quartiers composant cette structure urbaine sont très distinctement isolés les uns des autres. Des
quartiers anciens (toits raides à quatre pentes) révèlent encore sur leurs façades usées de vieilles inscriptions ou publicités faisant la
promotion d’hôtels et restaurants. Ces inscriptions nous rappellent le rôle important de cette vallée comme lieu de passage, de
transition entre des territoires attractifs de part et d’autre.
Sur les pourtours de la vallée sont disséminés des hameaux au style savoyard marqué, fondation du bâti en pierre de taille et premier
étage en bois. Ces hameaux ont peu à peu été gagnés par des lotissements à l’architecture en rupture complète avec le savoir faire
de la vallée.
Alignés le long de l’Arve, des immeubles se dressent dans une plaine au paysage urbain plat. Ils sont fortement lisibles et agissent
comme des repères visuels verticaux au même titre que les clochers d’églises, mais sont aussi vécus comme des éléments venant
troubler la lecture de ce paysage lisse et horizontal de fond de vallée.
Les bâtiments des zones industrielles ont su conserver une apparence architecturale bien intégrée avec le reste de la ville (hangars
avec seulement un rez-de-chaussé ou un étage) et une taille de l’ordre d’industrie artisanale. Malgré cela, ces zones sont totalement
enclavées et isolées, ne vivant que pendant les heures de travail et se retrouvant vidées de toute activité le reste du temps.
Peu nombreux, les espaces publics de l’agglomération se concentrent sur le parc de loisirs des Lacs du Nanty, zone de baignade et
de promenade sur la commune de Thyez et le Parc des Esserts au nord du lotissement de la Sardagne et proche du quartier des
Ewuës. Le reste des espaces publics se retrouve uniquement sur les rues et ne sont ainsi que des espaces de passage.
Ce cloisonnement des quartiers est aussi accentué par la présence de nombreux ponts et tunnels, qui au lieu de lier, ne font
qu’accroître ce sentiment d’exclusion. De plus, des impasses en très grand nombre rendent difficile l’accessibilité entre les quartiers.
On pourrait définir trois types différentes d’enclaves : quartier où l’on habite (quartier du Crozet et des Valignons), quartier où l’on
travaille et quartier où l’on consomme. L’agglomération de Cluses est finalement un ensemble déconnecté où les axes de
communications divisent plus qu’ils ne lient. Quant aux petits axes de communication, ils semblent s’être prolongés sur d’anciens
chemins agricoles au fur et à mesure que l’espace s’urbanisait. L’urbanisme s’étant développé le long de champs, on observe la
plupart du temps une absence de trottoirs. Une confusion s’installe entre des espaces construits mais ne comprenant pas tous les
codes de la ville et des espaces encore ruraux et agricoles.
L’eau est un élément marquant de ce territoire qui a tendance à fractionner l’espace. L’Arve bien sûr est un élément fort de rupture
mais également de nombreux ruisseaux (appelés nants) strient le territoire sur un axe nord-sud. On peut citer, le Canal du Pressy qui
est le déversoir d’une conduite forcée d’EDF, le Ruisseau de l’Englenaz, de Fresney, de Pégy, de Marnaz et le torrent du Foran du
Reposoir. Ce réseau important drainent les eaux de ruissellement s’écoulant des pentes montagneuses. Les ruisseaux sont
canalisés, parfois souterrains dans la vallée. Des bourrelés de végétation les longent et s’introduisent ainsi des versants dans la ville.
La vallée de l’Arve détient une position stratégique et la ville de Cluses l’exploite dans sa communication: «Cluses un tremplin entre le
Lac Leman et le Mont Blanc». On passe donc dans cette vallée mais on ne s’arrête pas souvent, les massifs alentours étant
beaucoup plus attractifs. Une impression de vitesse domine ce territoire, la cluse ayant un effet d’accélérateur nous incitant à
poursuivre la route pour découvrir ce qu’il y a derrière.
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5 - Transformation
Les principales transformations auxquelles est soumise la vallée de l’Arve sont dues à l’urbanisation, notamment sur les pourtours de
la plaine et à l’ouest, en direction de la commune de Marignier. Un besoin d’éloignement des constructions du fond de vallée se fait
sentir, afin de prendre ses distances avec une plaine humide et saturée par les infrastructures. Les communes grandissent sur leurs
marges, voire sur les montagnes alentours, cela même alors que certaines zones du fond de vallée sont peu denses et marquées par
un mitage.
Cet étalement urbain se caractérise au sud sur les communes de Marnaz et Scionzier par des constructions de petits immeubles et
maisons individuelles qui colonisent les parcelles agricoles. Entre les communes de Thyer et Marignier, on observe une conurbation
récente dont le développement ne fait que commencer au détriment des zones humides et agricoles. Bien que la commune de
Marignier ne fasse pas partie de l’entité paysagère, on se rend vite compte que d’un point de vue urbanistique, elle est intimement lié
à l’agglomération de Cluses.
Les coteaux nord restent des paysages très sensibles. On y observe à la fois une multiplication de projets de construction gravissant
peu à peu les courbes de niveau et un enfrichement de parcelles (nombreux vergers en friche ou vieillissants), lié à une déprise
agricole.
D’autre part, sur cette périphérie nord (Mont Orche et Montagne de Chevran) sont localisés plusieurs forêts et bois communaux,
protégés en tant qu’espaces boisés classés. Les arbres jouent un rôle dans la stabilité du sol composé de calcaire urgonnien pour
lutter contre les risques d’éboulement.
D’un point de vue économique, la vallée de l’Arve est soumise également à des transformations. En effet, l’industrie du décolletage a
été fortement touchée durant la crise financière de 2008. Dans la vallée de Bonneville, plus à l’ouest, 50% des ouvriers se sont
retrouvés au chômage en trois mois. Dans l’agglomération de Cluses, on peut constater que plusieurs bâtiments sont à l’abandon, en
faisant toutefois une distinction entre les fabriques à l'apparence artisanales situées dans les villages et de plus grands bâtiments
situés dans les zones industrielles.
Enfin, la zone de la Maladière, ancien autoport (douanes) du Mont Blanc avant l’ouverture des frontières (espace Shengen) est
toujours en attente de reconversion. Il en va de même pour l’îlot Rex situé dans le centre ville de Cluses, aujourd’hui parking informel
en attente d’un véritable projet.
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6 - Objectif de qualité paysagère
Actuellement, les enjeux de l’agglomération se situent autour de thèmes aussi vastes que la progression de son urbanisme, son
réseau viaire trop complexe, son industrie hégémonique et son environnement montagneux attractif.
On peut se questionner actuellement sur la pertinence des limites de l’entité qui traversent la vallée en son milieu. En effet, une
cohérence paysagère liée au relief qui induit lui même l’implantation du bâti, serait plus justifiée. Cette prise en compte globale de
l’ensemble de la vallée permettrait peut être une meilleure cohérence de ses paysages qu’ils soient urbains, en émergence, ruraux ou
naturels.
Ce sujet de cohérence se retrouve également dans le projet actuel de la ville de Cluses, qui songe à former une intercommunalité
avec, entre autres, les villes de Thyer, Marnaz et Scionzier. Là où une réflexion urbaine à l’échelle de la vallée se fait sentir, ce projet
de communauté d’agglomération voté en 2010 exclut la ville de Marignier, dont l’urbanisme se trouve pourtant intimement lié à
l’agglomération de Cluses. Il serait en ce sens plus qu’intéressant de concevoir des projets communs avec la commune de Marignier.
De nombreux espaces en frange de la vallée ou entre les villages et villes ont du mal à trouver une identité. Souvent lieu de rencontre
entre des espaces bâtis et des parcelles agricoles, la limite urbaine reste floue. La mise en place d’un traitement progressif du sol, de
la chaussée et plus généralement des espaces publics pourrait répondre à un besoin de graduation entre des espaces très urbains
(cœur de ville), péri urbains (mélange de zones d’habitations et de zones agricoles) et enfin plus ruraux.
Comment peut-on contrôler et/ou restreindre l’étalement de l’agglomération sur les pourtours de la vallée ?
Le tissu urbain entre Châtillon-sur-Cluses et Cluses se densifie de plus en plus et tend à devenir homogène. Châtillon-sur-Cluses
étant un village de montagne au caractère radicalement différent de la vallée, il serait souhaitable de préserver des espaces ouverts
entre les deux villes, ce qui par la même occasion assurerait le maintien des coteaux nord en espaces agricoles. En ce qui concerne
les espaces agricoles, on sent bien qu’ils ont des difficultés à se maintenir devant la pression urbaine. Comment les communes à
travers leurs outils d’urbanisme (PLU, SCOT...) peuvent-elles redonner une place à cette activité essentielle à la survie et à
l’approvisionnement des villes et de leurs habitants?
L’agglomération de Cluses est fractionnée sur l’ensemble de son territoire par des axes de communications et des rivières. Comment
peut on simplifier les innombrables franchissements difficiles et relier les impasses omniprésentes sur ce territoire ? Une démarche
de tissage à grande échelle des rues, des espaces publics, pourrait être un moyen d’affirmer des liens cohérents entre les villes et les
rendre plus perméables. Une logique de développement à l’échelle de la vallée permettrait de meilleures liaisons entre les villes et les
rives en mettant l’accent sur l’articulation des différents quartiers qui sont pour le moment isolés. C’est aussi au travers d’un plan de
cohérence et d’harmonisation des circulations que cette agglomération pourrait retrouver une fluidité dans ses articulations urbaines.
La prépondérance de l’industrie du décolletage questionne son avenir durable face à une spécialisation qui n’est pas seulement un
atout, mais aussi une faiblesse, comme l’a montré la crise de 2008. Comment la vallée peut ouvrir son économie à d’autres domaines
d’activités et diversifier les débouchés du décolletage?
Ces zones industrielles demandent une attention particulière dans leurs relations avec le tissu bâti. Souvent en rupture avec les
espaces qui les entourent, un effort serait à mettre en place dans les transitions entre les zones commerciales et industrielles, les
quartiers de développement pavillonnaire, les lotissements et les espaces agricoles. Des alternances de ces différents types de bâtis
et la superposition de plusieurs fonctions sur un même espace pourrait donner un élément de réponse au désenclavement des
quartiers. Il serait également souhaitable de pouvoir maintenir l’aspect architectural de ces zones industrielles, pour l’instant plutôt
bien réalisé (petites hauteurs, alignements sur rue...).
En ce qui concerne la zone de la Maladière, bien que n’appartenant pas à l’entité de l’agglomération de Cluses, son emplacement est
stratégique. En effet, la zone étant située à la sortie de la cluse, son impact visuel est grand et conditionne nos premières
impressions dans cette nouvelle vallée. Bien qu’étant un espace déconnecté de la vallée de l’Arve, une recherche sur son identité et
sa reconversion doit être minutieusement menée.
Située dans un environnement montagneux et naturel très attirant, comment peut on trouver un équilibre entre la position de la vallée
comme lieu de passage et ses pourtours très, voire trop attractifs. L’omniprésence de la forêt et du relief entourant la vallée de l’Arve
en fait un élément majeur à prendre en compte dans une logique de développement urbain. La ville de Cluses met déjà en avant sa
situation au cœur des montagnes de Haute-Savoie, mais fait-elle vraiment tout pour profiter des passages touristiques dans sa vallée
? Des slogans touristiques comme «La montagne pour cadre de vie» ou encore «Cluses, à un quart d’heure de l’Or Blanc» sont à
concrétiser par des projets d’infrastructures d’accueil en plus grand nombre (amélioration du camping Le Corbaz), et des commerces
liés aux sports pratiqués dans les territoires alentours (ski, randonnée, marche, VTT, parapente...). C’est peut être à travers la
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capacité de l’agglomération de Cluses à devenir réellement un site d’étape, un « tremplin » entre le Lac Léman et le Mont Blanc,
qu’elle pourra se définir en fonction d’elle-même et pas seulement en fonction des territoires qui l’entourent.
Cette vallée très close pourrait aussi profiter de sa géographie pour s’ouvrir au grand territoire. Les limites entre espaces urbains et
espaces ruraux étant floues en fond de vallée et sur les coteaux, l’agglomération de Cluses pourrait utiliser son relief comme support
de dialogue entre ville et nature. Le quadrillage qu’opèrent les passages de l’eau dans la vallée peut être une trame bleue non
négligeable pour trouver des liens entre le fond de vallée et ses pourtours, pour apporter des éléments d’articulation entre les
différents quartiers et pour devenir des transitions vertes et douces (cheminements piétons, vélo) sur l’ensemble de la plaine.
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