Originaire de Douai dans le Nord, Jean Lefebvre est un grand

Transcription

Originaire de Douai dans le Nord, Jean Lefebvre est un grand
Lycée hôtelier : le proviseur vise
l’excellence
Originaire de Douai dans le Nord, Jean Lefebvre est un grand voyageur. Avant de déposer ses valises à
Gérardmer et plus particulièrement au Lycée polyvalent régional hôtelier (LPRH) Jean-Baptiste-SiméonChardin, ce proviseur de 58 ans a vu du pays.
Après l’université de Lille où il suivra avec passion les cours de sciences et d’économie, Jean Lefebvre
entrera à l’Education nationale comme maître auxiliaire. Professeur de sciences économiques et
sociales, toujours dans le Nord, il sera rattaché à plusieurs académies avant de partie à l’île de La
Réunion où là aussi il enseignera. De retour en France, il passera le concours de personnel de direction
et sera proviseur adjoint dans la Somme, avant d’être nommé proviseur dans l’Aveyron, à Toulouse « et
dans une cité scolaire, ce que j’ai toujours aimé » , ajoute l’intéressé.
A la rentrée 2009, il quitte son poste de proviseur à Villefranche-de-Rouergue, dans l’Aveyron, pour partir à l’étranger, à Moscou plus précisément, où sa
candidature avait été retenue par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger. « Cela a été une très belle aventure, j’avais en charge le lycée français
de Moscou avec 1 350 élèves de la maternelle à la terminale et son annexe à Saint-Pétersbourg avec son école primaire. Là aussi, je travaillais avec les
professeurs des écoles du primaire et les enseignants du lycée et collège avec les orientations post-bac. Un vrai travail de chef d’entreprise où il fallait être
autonome, l’Académie nationale n’étant pas là pour répondre à toutes nos questions. Il fallait se prendre en main. »
Après ce contrat détaché de 5 ans, non renouvelable, Jean Lefebvre a « demandé simplement un poste dans l’axe Strasbourg-Grenoble, si possible dans un
établissement technique ou professionnel, et de préférence en campagne, et je suis comblé ».
Arrivé en terre gérômoise il y a seulement huit jours, ce proviseur est ravi. « Ici, les profs ont la passion de leur métier, ici, les jeunes apprennent un métier qui
leur appartient, car ils partiront avec partout. Avec mon expérience et mon optique internationale, les stages à l’étranger vont continuer à se développer. Il faut
montrer la qualité de notre enseignement, ce sont des métiers exigeants mais beaux. Il faut rendre attractif le lycée et cela passe par l’excellence des profs,
que ce soit ceux de langue ou ceux de cuisine. »
Côté travaux, là aussi encore des nouveautés à envisager avec la Région.
Celui qui est un passionné de voitures anciennes (il possède des 403), adore aussi lors de ses temps libres piloter des avions. « J’étais membre du club
aéronautique de Lens, et je suis déjà venu à Saint-Dié-des-Vosges pour piloter. »
Il n’y a donc plus qu’à lui souhaiter bon vent...
Vosges Matin le 3 septembre 2014

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