LA VOIX DE CHEZ NOUS - Municipalité de Lac-Sainte

Transcription

LA VOIX DE CHEZ NOUS - Municipalité de Lac-Sainte
LA VOIX DE CHEZ NOUS
PRINTEMPS
2016
SPRING
2016
journal communautaire de <lac-sainte-marie> Community newsletter
Gens de Chez Nous : JEAN-PAUL LACHAPELLE
A man with a contagious good humour!
by Charlie-Ann Dubeau
It is in a warm atmosphere and with open arms that Jean-Paul
Lachapelle and his wife greeted me at their home for a little chat.
Mr. Lachapelle was my school bus driver when I was a child
going to Saint-Nom-de-Marie Elementary School. He left an
impression on many children, with the cheerful spirit he showed
every day. Whether it was for the small treats on Fridays or for
“slush puppies” on the last day of school before the summer
holidays, we were always eager to start our day in his company!
"The children were my buddies. To this day, when they see me,
they take the time to stop and greet me and ask news of their
former bus driver!"
Un homme d’une bonne humeur contagieuse!
par Charlie-Ann Dubeau
C’est dans une ambiance chaleureuse et les bras ouverts que
M. Jean-Paul Lachapelle et sa femme m’ont reçue pour une petite
jasette. M. Lachapelle a été mon chauffeur d’autobus scolaire
pendant les années où je fréquentais l’école primaire Saint-Nomde-Marie. Il a su marquer plusieurs enfants par sa bonne humeur.
Que ce soit pour les petites « traites » du vendredi ou les barbotines (slush puppies) du dernier jour d’école avant les vacances
d’été, on avait toujours hâte de commencer notre journée avec lui!
« Les enfants étaient tous mes chums et encore aujourd’hui lorsqu’ils me croisent ils prennent le temps de me saluer et de prendre des nouvelles de leur ancien chauffeur de bus! »
Le plus jeune d’une famille de 8 enfants, fils de feu Calixte Lachapelle et de feu Lydia Lachapelle (née Lemens), il vit le jour le 6
décembre 1935 à Lac-Sainte-Marie, où il fut élevé, comme tous
ses frères et sœurs. Il fit ses études élémentaires à l’école du
village et quitta à l’âge de 15 ans afin de commencer en tant que
bucheron dans le nord de l’Ontario. Il travaillait entre autres pour
l’entreprise Gosselin Brothers, Thibault Lumber et BGP. Dans ces
années-là, le travail dans le bois, avec tout ce qui se faisait à la
main, n’était pas comparable à aujourd’hui, avec toute la techno-
The youngest of eight children, he was born on December 6 th
1935. Son of Calixte Lachapelle and Lydia Lachapelle (née
Lemens), he was born at Lac-Sainte-Marie where he was raised
with his brothers and
Dans cette édition /In this Edition
sisters. He com1-3
pleted his elemen- Gens de chez nous
3-4
tary education at the Mot de la rédaction / Note from the Editorial desk / Correction
village school. He
mot de votre député du Pontiac /
5-6
left at age 15 to Un
A Word from the Pontiac Member of Parliabegin work as a ment mber of Parliament
7-9
lumberjack in North- Beaudaddy : Un jeu de patience /
The Waiting Game
ern Ontario. He
10-13
worked, among Entrepreneurs de Chez Nous
14-16
other places, for the Festival des Arts de la scène
Gosselin Brothers Barbie, à l’image du monde / Barbie®, in
17-18
company, Thibault the Image of the World
Lumber and BGP. In In Memoriam, Johanne D’Amour, 1955-2016 18-19
19
those years, working Chuckle
Le
XXIème
siècle
sera
électrique
ou
il
ne
in the woods, with sera pas /The 21st Century: Electric or Not? 20
everything done by Un mot de reconnaissance de la famille
21-23
hand, was nothing Courtney/ A Word of Gratitude from the
like it is nowadays, Courtney Family
24-25
with technology that Les Alpagas du Manitou
makes the job eas- Le Domaine Decelles, 18 mois plus tard… / 25-27
ier. "Me, Charlie - Domaine Decelles, 18 months later…
28
Ann, I’m a woods’ Nouvelles du Marché public LSM /
News from the LSM Market
guy; I enjoy being in
28-29
Mot de la fin / One last word
the forest."
30-31
Et quel hiver! / And what a winter it was !
Merci à nos bienfaiteurs / Thank You to our
Patrons
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Gens de chez nous
logie qui rend le travail plus facile. « Moi, Charlie-Ann, j’t’un gars
de bois pis j’ai toujours aimé ça m’retrouver dans forêt. »
C’est à l’âge de 18 ans que M. Lachapelle revient à sa terre
natale, Lac-Sainte-Marie. Il s’agira probablement d’une des meilleures décisions qu’il aura prises de sa vie, puisque la même
année, il rencontra la femme de sa vie, Emilia Léveillée. On pourrait comparer leur rencontre à celle d’Émilie Bordeleau et d’Ovila
Pronovost dans Les Filles de Caleb : un vrai coup de foudre! En
1957, les tourtereaux échangent leurs vœux à l’église de la paroisse Saint-Nom-de-Marie. Encore aussi amoureux après bientôt
59 ans de mariage, ils sont assis l’un en face de l’autre, les yeux
pétillants, me racontant leurs noces à travers des photos qu’ils
sont fiers de me montrer. C’est inspirant de voir qu’encore aujourd’hui, ils ont toujours cette belle relation et que leur amour n’a
jamais cessé de vibrer.
À cette période, ils avaient une maison sur la rue Lemens, avec
une ferme et des animaux. Deux ans après leur mariage vint leur
premier enfant, Viviane, à Lac-Sainte-Marie. Peu après sa naissance, ils décidèrent d’aller vivre en ville, plus précisément dans
le secteur Pointe-Gatineau. M. Lachapelle travaillait pour la C.I.P
Plywood International. Il quitta éventuellement le métier du bois
pour devenir opérateur de machinerie lourde, ce qu’il fit pendant
38 ans. Il a travaillé pour plusieurs entreprises, dont Louis Bourg
et Pointe Co. Entre temps, leurs deux autres enfants vinrent au
monde : feu Bruno Lachapelle en 1967 et Serge, en 1972. Lorsqu’il me parle de ses enfants, on voit la fierté dans ses yeux. Il me
dit que pour lui et sa femme, leurs enfants ont non seulement été
leur plus belle réussite, mais aussi leur plus grande joie.
Ils repensent aux années où ils étaient en ville et me racontent
les « parties de ski-doo » qu’ils faisaient avec plusieurs amis, dont
Donald Lemens, qui vient lui aussi de Lac-Sainte-Marie. « On
allait partout, on se ramassait une gang dans le bois, on avait tous
notre bouteille pour prendre un petit coup pis on chantait! » Du
haut de leur Arctic Cat et de leur Snow Jet 1972 pendant les journées à se promener en ski-doo, ça donne une idée du plaisir
qu’ils avaient dans ces années-là!
En 1976, la famille Lachapelle revient s’installer à Lac-SainteMarie, dans une maison que M. Lachapelle a construite, la pre-
At that time, they had a house on chemin Lemens, with a farm
and animals. Their first child, Viviane, was born at Lac SainteMarie after two years of marriage. Shortly after her birth, they
decided to move to the city, specifically in the Pointe-Gatineau
sector. Mr. Lachapelle worked for C.I.P International Plywood. He
eventually left the job in the woods to become a heavy equipment
operator, which he was for 38 years. He worked for several companies, including Louis Bourg and Pointe Co. Meanwhile, two
more children were born: the late Bruno Lachapelle in 1967 and
Serge, in 1972. He talks about his children with great pride in his
eyes. He told me that for him and his wife, their children are not
only their greatest success, but also their greatest joy.
They think back of the years when they were in town and tell me
about the "ski-doo parties" that they would have with many
friends, including Donald Lemens, who also comes from Lac
Sainte-Marie. "We went everywhere, we gathered a gang in the
woods, we all had our bottle shot and we sang all night long!" On
their Arctic Cat and 1972 Snow Jet on snowmobile runs, they
display a sense of what a good day of fun was for them in those
years!
In 1976, the Lachapelle family moved back to Lac-Sainte-Marie
into a house that Mr. Lachapelle built, the first one having been
destroyed by fire some time before they moved back to the village. Although he lived here, Mr. Lachapelle was still a heavy
machinery operator; he traveled to go to work daily from the village to Gatineau and back. He worked long 10 to 12-hour days;
he was always eager to return to his family who always looked
forward to his return every night.
Mr. and Mrs. Lachapelle still live in the same house that they
built together so many years ago. Mr. Lachapelle continues to
enjoy hunting on the large piece of land that belongs to him, and
he remains on call to drive school buses for Donald Lemens. The
couple spends as much time as possible with their grandchildren,
whom they love with all their hearts. They really enjoy family time.
When you enter their home you do not feel merely like a guest,
but rather like a friend because they are friendly people, with their
heart in the right place. Mr. Lachapelle has always inspired me
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Gens de chez nous
mière ayant été détruite par le feu quelque temps auparavant.
Malgré le fait qu’il habitait au Lac, M. Lachapelle était toujours
opérateur de machineries lourdes et il voyageait tous les jours
entre Gatineau et le village. Il faisait de longues journées de 10 à
12 heures d’ouvrage; il avait toujours très hâte de revenir voir sa
famille qui l’attendait toujours aussi impatiemment le soir.
in every day life, with the smile that he spreads everywhere he
goes and for his commitment to do his part in the village.
Aujourd’hui, Monsieur et Madame Lachapelle habitent encore
dans cette même maison qu’ils ont bâtie ensemble il y a plusieurs
années. M. Lachapelle pratique toujours la chasse sur les grandes terres qui lui appartiennent, et il reste disponible sur appel
pour conduire des autobus scolaires pour Donald Lemens. Le
couple passe le plus de temps possible avec leurs petits-enfants
qu’ils chérissent de tout leur cœur. Ils profitent du temps en famille. Quand on entre dans leur foyer, on ne se sent pas comme un
simple invité mais comme un ami, car ce sont des gens chaleureux, avec le cœur sur la main. M. Lachapelle m’inspire depuis
longtemps dans la vie de tous les jours, avec la bonne humeur
qu’il répand partout où il va et avec sa détermination à faire sa
part dans le village.
Mot de l’équipe de rédaction / Note from the Editorial Desk
par Hélène Goulet
by Hélène Goulet
Cet hiver 2015-16 a été en dents de scie, comme bien d’autres
dans les dernières années. On a eu notre dose typiquement
« canadienne » de problèmes. Mais comme va le dicton, « Si on
se regarde, on se désole, mais si on se compare, on se console ! » Dans la perspective mondiale, avec les guerres, les crises
humanitaires et les catastrophes de tous genres, aucun doute
que nous sommes choyés.
Winter 2015-16 has seen fluctuating weather conditions, from
polar cold to mild and wet. We have also had our typical
“Canadian” dose of problems. There is a saying, “Observation
upsets but comparison comforts!” From a worldwide perspective,
we are still, no doubt, very privileged.
Bien sûr, tout n’est pas toujours parfait. Il y a de la place pour
l’amélioration de bien des choses. Mais si on décide de prendre
une approche positive, on voit autour de nous la bonté et la générosité dont les gens sont capables : le soutien d’une famille qui
vit une tragédie, les résultats du travail et des efforts de bénévoles dans les domaines culturels, sportifs, sociaux et communautaires, et la bonne volonté démontrée de tant de façons dans le
Everything is not always perfect and there is always room for
improvement. If we look at things with a positive attitude, we will
notice the goodness and generosity of people: the support given
to a family in the midst of a tragedy, the work that volunteers
achieve in culture, sports, society and community, and various
demonstrations of goodwill that improve our communities.
Many references of such actions and events are found in this
issue of La Voix de chez nous, which itself is the fruit of a team
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Mot de l’équipe de rédaction / Note from the Editorial Desk
but d’améliorer nos communautés et notre population locale.
of volunteers’ labour.
Vous trouverez plusieurs références à ces actions et évènements dans cette édition de La Voix de chez nous, qui est ellemême le fruit du travail d’une équipe de bénévoles.
NOTE: Can you do any translation? In both languages, either
way or both ways, we need you!
NOTE : Vous pouvez faire de la traduction ? Dans un sens ou
dans l’autre, on a besoin de vous!
Please send a note to [email protected] to join our
happy team!
Envoyez un mot à [email protected] pour vous
joindre à notre joyeuse équipe !
Correction
Dans l’article intitulé « Les Irlandais de Ryanville » dans La
Voix de chez nous de décembre 2015, il était erronément rapporté que les ancêtres des Newton étaient de souche irlandaise,
parmi les premiers à s’être installés à Ryanville. Or ce n’est pas
le cas : Mme Alice Newton nous a informés que la famille Newton n’était pas d’origine irlandaise, mais plutôt des Loyalistes de
l’Empire Uni, des États-Unis.
L’équipe éditoriale de La Voix de chez nous s’excuse de cette
erreur.
In the article entitled “The Irish of Ryanville” of the December
2015 edition of La Voix de chez nous, it was erroneously reported that the Newton ancestors were of Irish descent, among
those who settled in Ryanville. Ms. Alice Newton pointed out to
us that the Newton ancestors were not of Irish heritage but in
fact were United Empire Loyalists from the United States.
The La Voix de chez nous editorial team wishes to apologize
for this error.
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Un mot de votre député du Pontiac /
A Word from the Pontiac Member of Parliament
par William Amos, MP, Pontiac
Le
travail
de député du
Pontiac
sur la
colline
parlementaire
et dans
nos
régions rurales avance très bien.
Je travaille avec une équipe formidable, dont fait partie Françoise
Lafrenière, de Lac-Sainte-Marie. Nos trois bureaux de circonscription sont ouverts et fonctionnels; les adjoints de circonscription
fournissent des services de proximité aux communautés. Ils sont
situés à Gracefield, Campbell’s Bay et Chelsea. Les ouvertures
officielles de ces bureaux auront lieu ce printemps. N’hésitez pas à
prendre contact avec nous n’importe quand : vous trouverez nos
coordonnées dans les cartes d’affaires. Nous sommes à votre
service pour quelque question que ce soit !
(819) 467-3797
by William Amos, MP Pontiac
The
work of
representing
Pontiac
on Parliament Hill
and
across
our rural
region is
progressing well.
I am working with a tremendous team, which includes Françoise
Lafrenière from Lac-Sainte-Marie. Our three constituency offices in
Gracefield, Campbell’s Bay and Chelsea are now operational, with
constituency assistants providing frontline services and community
outreach. Official office openings will take place this spring. Please
feel free to reach us any time at the contact information (see business card). We are here to help - no issue is too big or too small!
(819) 467-3797
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Un mot de votre député du Pontiac /A Word from the Pontiac Member of Parliament
J’ai déjà plusieurs fonctions parlementaires et d’autres sont à venir.
Pour le moment, je suis membre du comité permanent sur l’environnement et le développement durable. Cela tombe bien : je suis avocat spécialisé en environnement. J’ai aussi été élu vice-président du
caucus des députés libéraux des régions rurales, qui s’occupe de
questions touchant ces régions dans les prises de décisions du gouvernement. Je vais aussi être impliqué dans des groupes internationaux qui établissent des liens entre des élus un peu partout dans le
monde dont, par exemple, l’Association parlementaire ParlAmerica,
l’Union interparlementaire et l’Association législative Canada-Chine.
Bien sûr, je vante les vertus du Pontiac et de Lac-Sainte-Marie à
chaque occasion qui se présente. Je n’hésite jamais à mentionner
que le Premier Ministre Justin Trudeau et sa jeune famille, tout comme la mienne d’ailleurs, aiment faire du ski à Mont Ste-Marie …
Parlant de ski, je serai au Mont Ste-Marie les 5 et 6 mars prochains.
J’y passerai la nuit et je participerai à un bon nombre d’activités. Je
serai à la cérémonie d’ouverture de la piste Dustin Cook le samedi,
ainsi qu’à la cérémonie de fermeture du championnat provincial de
ski U14. Il s’agit là d’une excellente occasion de démontrer la vitalité
de notre région et le potentiel énorme du nouveau plateau de compétition sur la piste Dustin Cook. J’espère aussi être à l’ouverture officielle du Festival des Arts de la Scène Val-Gatinois 2016. Il y a tant
de belles occasions de célébrer notre vie communautaire ! J’espère
que vous viendrez me dire bonjour!
Vous pouvez visionner mon premier discours à la Chambre des
communes (à la fin-janvier) en cliquant sur ce lien : https://
www.facebook.com/willamoscanada/videos/779540098856086/
Voici comment Le Droit a décrit ce discours :
http://www.lapresse.ca/le-droit/politique/politiquefederale/201601/28/01-4944912-le-depute-amos-livre-un-cri-ducoeur-pour-le-pontiac.php
Je pense tous les jours à la chance que j’ai d’avoir l’honneur de
siéger à la Chambre des communes. Je vais continuer à travailler fort
pour garder la confiance que vous m’avez témoignée.
Traduction : Hélène Goulet
A number of my Parliamentary responsibilities have been outlined, with others to follow. For now, I am a member of the
Standing Committee on Environment and Sustainable Development – a good fit, since I am an environmental lawyer. I have
also been elected as Vice-Chair of the Liberal Rural caucus,
which focuses on rural issues within our government decisionmaking. Furthermore, I will be involved in various international
groups that connect elected officials across the world – for example, the ParlAmericas Parliamentary Association, InterParliamentary Union and the Canada-China Parliamentary Association. Of course, I will be extolling the virtues of Pontiac and
Lac-Sainte-Marie at every opportunity. I don’t hesitate to mention that Prime Minister Trudeau and his young family, like
mine, enjoy downhill skiing at Mont Ste-Marie…
Speaking of which, I will be at Mont Ste-Marie March 5-6, staying overnight and participating in a number of activities. I will
attend the opening ceremony of the Dustin Cook ski hill on Saturday, as well as the closing ceremony for the provincial U14
ski championships. This is a great opportunity to show our region’s vitality and the enormous ski championships potential
that the new Dustin Cook run now offers. I also hope to attend
the official opening of the Festival des Arts de la Scène Val
Gatinois 2016. So many wonderful occasions to celebrate our
community! Please do come and say hello!
I delivered my first speech in the House of Commons in late
January, and it can be viewed at the following link: https://
www.facebook.com/willamoscanada/videos/779540098856086/
Here is how Le Droit described the speech:
h t t p : / / w w w . l a p r e s s e . c a / l e- d r o i t / p o l i t iq u e / p o l i t i qu e federale/201601/28/01-4944912-le-depute-amos-livre-un-cri-ducoeur-pour-le-pontiac.php
Every day I remind myself how thankful I am to have earned
the honour of sitting in the House of Commons. I will work hard
every day to maintain the trust you have placed in me.
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Un jeu de patience / The Waiting Game
L’heure des réponses : Un cri du cœur
par Beaudaddy
La dégringolade du dollar canadien a notamment
pour effet d’inciter à nouveau les Canadiens à
visiter les attraits touristiques de leur propre pays.
En 2015 le nombre de vacanciers ayant fréquenté
des sites touristiques canadiens a augmenté de 1,2
millions. Souhaitons que cette tendance se reflète
sur l’industrie touristique de l’Ouest québécois.
Time to Answer a Cri du
Coeur
by Beaudaddy
Recent economic trends are putting
Canadian vacation areas on the map
where they haven’t been for years. The
same trends are raising hopes that West
Quebec could benefit from the growth of
tourism that saw 1.2-million more vacationers visit Canadian holiday destinations in 2015.
Plus souvent qu’autrement l’Ouest québécois a
connu un déclin alors que le reste du pays connaisMost often, West Quebec has lost out
sait une période de prospérité. Cette fois les chowhen the economy surges. This time
ses pourraient être différentes si les gens d’affaiBeaudaddy
could be different, if business, investors
res, les investisseurs et les gouvernements tirent
and governments seize the opportunity
profit des conditions favorables que procure un taux de change favorisant les touristes américains. C’est important puisque les revenus that a dollar-driven boost in tourism activity has created.
provenant de l’industrie touristique dépassent ceux provenant de That’s because growth in tourism revenues last year outl’industrie de la forêt, des mines et de l’agriculture. En d’autres termes paced forestry, mining or agriculture production. In other
words, right now, that’s where the opportunity lies.
c’est dans cette industrie qu’il faut investir nos billes.
La faiblesse relative du dollar canadien par rapport au dollar US fait
en sorte que les Canadiens vont y penser à deux fois avant de voyager au sud de la frontière. Plusieurs vont sans doute choisir de demeurer à balcon-ville. Entre-temps le tourisme est le secteur économique du Pontiac pouvant connaître le plus fort taux de croissance.
The relatively low value of their dollar makes Canadians
think twice before travelling to the U.S. The same sort of
calculation encourages them to take ‘stay-cations’ that keep
them closer to home. Meanwhile, tourism is the Pontiac’s
most likely growth sector.
Malheureusement le Pontiac tout comme la Haute-Gatineau ont été
les parents pauvres de la province. Sans une modernisation des in-
The trouble is: the Pontiac and Upper Gatineau regions of
West Quebec suffer from decades of neglect. Without updated tourism infrastructure, there is little hope the local
economy will profit from the current monetary situation. Little
hope that is, unless the forces that caused the dollar to
slump last for years. Considering that the dollar lost more
than a third of its value in a few months because oil prices
collapsed, that may happen. Almost nobody thinks that carbon-based energy prices will rise much again in the near
future.
This is occurring at the same time that the new Liberal
federal government is promising to spend billions on infra-
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Un jeu de patience / The Waiting Game
frastructures touristiques de l’Ouest québécois, il y a peu d’espoir
que cette région puisse profiter d’un contexte favorable. Peu d’espoir à moins que les circonstances qui ont entrainé la baisse du
dollar canadien persistent de nombreuses années. Puisque la baisse du tiers de la valeur du dollar canadien est liée à la chute des prix
du pétrole il est possible que ce soit le cas. Peu de gens croient
que le prix des énergies fossiles va repartir à la hausse sous peu.
Au même moment le gouvernement fédéral nouvellement élu promet de dépenser des milliards en infrastructures afin de soutenir
l’emploi. En campagne électorale, le « beau risque » de Justin Trudeau a été de dépasser le NPD sur sa gauche en rejetant la politique du déficit zéro. La stratégie a fonctionné. Le gouvernement
Trudeau a été élu sur cette promesse. Il doit maintenant livrer la
marchandise.
Le député du Pontiac nouvellement élu, William Amos tente de
saisir l’occasion. Afin d’y parvenir il souhaite diriger un sommet économique avec les intervenants du secteur rural de sa circonscription
qui s’étend au nord et à l’ouest presque jusqu’aux Laurentides et au
Témiscamingue. Lors de sa première intervention à la Chambre des
Communes, Amos y est allé d’un cri du cœur afin d’attirer l’attention
sur les défis auxquels fait face sa circonscription. Le sommet devrait avoir lieu à l’automne 2016.
Le moins que l’on puisse dire c’est que la portion rurale de la circonscription du Pontiac est l’une des moins favorisées du Québec.
Comme plusieurs régions dont l’économie tournait autour de l’industrie du bois, le Pontiac a connu des cycles de prospérité et d’indigence. Les grandes compagnies forestières souvent étrangères
arrivent et repartent au gré des cycles. Quand elles quittent elles le
font souvent en laissant peu à la population locale.
De plus au cours des années 70 et 80 le gouvernement du Québec
a fait peu d’efforts pour aider une région qui votait systématiquement pour l’option fédéraliste. Suffit de voyager dans la région de
Charlevoix ou encore de Tremblant pour constater à quel point la
route 105 menant à Maniwaki fait piètre figure. Quand je le fais j’ai
toujours l’impression de retourner à l’époque où je voyageais entre
North Bay et Timmins dans les années 50.
Maintenant que les gouvernements d’Ottawa et de Québec sont
sur la même longueur d’onde on peut espérer plus de collaboration.
structure to create jobs. During the election, Justin Trudeau’s
“beau risque” was to gamble that he could outflank the NDP by
rejecting zero deficit politics. The gamble worked on Election
Day. Now the government has to make it work in real terms, by
turning the economy around wherever it can.
Newly elected Pontiac MP William Amos is trying to seize the
opportunity while it lasts. To do so, he wants to spearhead a
“summit” of interests in the rural reaches of his riding, which
stretches north and west almost to the Laurentians and to Timiskaming. In his debut House of Commons speech, Amos
raised a cri du cœur to rally the forces that could help him to gain
attention for the riding. The summit is likely to happen in the
autumn of this year.
Rural Pontiac is among the least economically endowed regions of Quebec, to put as positive a face on it as this writer can
imagine. As with other regions that have relied for decades on
the forest industry, this one has been rocked repeatedly by boom
and bust business cycles. Big foreign-owned companies come
and go. When they pull out, they leave little behind to sustain the
population.
In addition, Quebec governments throughout the 1970s and
80s made little effort to help a region they saw as infiltrated by
people who repeatedly vote for the federalist option. Visit the
Charlevoix and admire the tourism infrastructure in that storied
region of the province. Or drive north from Tremblant and view
the tourism business activity all the way to Mont Laurier and
beyond. There’s no comparison to the countryside along Highway 105 through Maniwaki, which always reminds me of driving
from North Bay to Timmins in the 1950s.
Now, the existence of like-minded governments in both Ottawa
and Quebec City raises the possibility of cooperation.
In addition to all this, the MRC regional government has recently added an economic development officer to its staff. An
early priority for this person might be to join forces with William
Amos to organize the summit. The federal government is inundated with appeals for infrastructure funding, especially from
major urban centers like Montreal, Toronto and Vancouver.
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Un jeu de patience / The Waiting Game
De plus, les MRC ont maintenant la responsabilité du développement économique. La MRC de la Vallée de la Gatineau vient
d’ailleurs d’embaucher un nouveau directeur dans cette fonction.
On peut souhaiter que l’une de ses priorités sera d’appuyer M.
Amos dans l’organisation du Sommet. Il faut espérer que le gouvernement fédéral n’écoutera pas que les grandes villes du pays,
Toronto, Montréal et Vancouver. Les régions rurales ont également besoin d’un réinvestissement en infrastructure.
Dans de telles circonstances on ne peut que souligner l’importance de coordonner les efforts de lobbying de tous les intervenants et ceux du député.
Pourquoi ne pas faire de la municipalité de Lac-Sainte-Marie un
projet pilote en matière de développement éco-touristique ?
Cette municipalité est l’une des seules à s’être dotée d’un comité
de développement économique. Ce comité pourrait proposer et
réaliser des projets qui feraient la démonstration qu’il est possible
de relancer l’économie des régions périphériques.
Le potentiel récréo-touristique de la rivière Gatineau particulièrement en amont du barrage Paugan mérite qu’on s’y attarde. À
moins d’une heure d’Ottawa-Gatineau cette section de la rivière
doit faire l’objet d’un développement intégré ou alors préservé
dans son état actuel. Il faut à tout prix éviter un développement
sauvage par des entreprises qui promettent mer et monde mais
qui au final laissent des ruines sur leur passage.
La situation requiert une intervention immédiate. Avec toute la
convoitise que suscite le fonds fédéral des infrastructures, on ne
peut se permettre d’attendre jusqu’à l’automne.
Entre temps tout ceux qui ont un intérêt dans le développement
économique de la région doivent répondre au cri du cœur de
William Amos en réclamant une intervention fédérale. Il faut que
les bottines suivent les babines.
Traduction par Alain Guimont
Note: Les opinions exprimées dans ce journal appartiennent à
leurs auteurs et ne sont pas intrinsèquement celles de l’équipe
éditoriale de La Voix de chez nous.
In circumstances like this, the importance of coordinated lobbying
to strengthen the voice of individual MPs can’t be overstated.
A pilot project could show how a political commitment might be
translated effectively into action. Lac-Sainte-Marie is one of the
few, if not the only municipality in the region, with an economic
development advisory group. This committee could take the initiative by proposing a demonstration project to the MRC.
The potential of the Gatineau River, especially upstream from the
Paugan Dam, deserves a close look. Lying within an hour’s drive
of Ottawa-Gatineau, this sector of the river merits serious consideration. Unspoiled as it is, it should either be preserved or developed systematically. It should not be left to suffer the ad hoc,
dream-induced enterprise that so often fails along secondary highways everywhere, leaving abandoned relics in their wake. This
situation calls for timely action. With pressure building for access to
federal infrastructure funds, it can’t wait until fall.
Meanwhile, anyone interested in economic growth in the region
should answer William Amos’s cri du cœur with a call to action by
governments, whatever their politics.
Note: The opinions expressed in this publication are those of the
individual writers and are not intrinsically those of the La Voix de
chez nous editorial team.
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Entrepreneurs de Chez Nous : Bob SuderMann
Le propriétaire de Mont
Ste-Marie :
un skieur passionné
par Monique Allard-Guimont
Bob Sudermann est né et a
grandi à Winnipeg au Manitoba.
Il a commencé à skier à l'âge de
deux ans: « Mon père, un Européen, n'aimait pas particulièrement les patinoires de hockey.
Pendant l'hiver, il amenait plutôt
mes frères, ma sœur et moi faire
du ski. » Bob était le plus jeune
d'une famille de cinq enfants. Il
avait trois frères aînés et une
sœur. Dès l'âge de six ans, Bob faisait du ski de compétition dans
la Ligue de ski Nancy Greene au Club de ski de Winnipeg. Ils ont
skié sur les berges de la rivière Rouge sur une pente de 30 pieds
de dénivellation. « On ne pouvait skier à cet endroit que lorsque la
rivière était gelée puisque nous devions dévaler la pente et terminer notre course sur la rivière elle-même. »
Bob a également eu le loisir de skier sur des montagnes plus
imposantes. « Les week-ends, nous nous rendions au Mont Agassiz. C'était à trois heures de voiture de Winnipeg. Mon père, Peter
Sudermann Sr., qui était chirurgien général spécialisé en pédiatrie, y avait acheté une maison mobile. Nous y passions tous nos
week-ends sur une petite pente de la taille de la Caroline Calvé. »
Owner of Mont Ste-Marie
and passionate skier
by Monique Allard Guimont
Bob Sudermann was born and
raised in Winnipeg, Manitoba. He
started skiing at the age of two.
“My father, being European, didn’t
like standing around hockey rinks.
In the wintertime, he got my brothers, sister and me skiing.” Bob is
the youngest of a family of five,
having three older brothers and
one sister. At the age of 6, Bob
was ski racing in the Nancy
Greene Ski League at the Winnipeg Ski Club. They skied on the banks of the Red River on a hill
having a 30 feet vertical. “You couldn’t ski there until the river froze
because we skied down the hill and onto the river.”
Bob also had the opportunity to ski on bigger hills. “On weekends,
we went to Mount Agassiz. It was a three hour drive from Winnipeg. My dad, Peter Sudermann Sr., who was a pediatric general
surgeon, had bought a mobile home there. We spent all of our
weekends skiing on a small hill about the size of Caroline Calvé.”
Bob Sudermann skied with the Manitoba Ski Team until 1980 and
then moved to Alberta and skied with the Alberta Ski Team in 1981
-1982. In 1983-1984, he participated in the Pacific Western Pro Ski
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Entrepreneurs de Chez Nous
Bob Sudermann a skié avec l'équipe de ski du Manitoba jusqu'en
1980 pour ensuite déménager en Alberta et skier avec l’équipe de ski
de l'Alberta en 1981-1982. En 1983-1984, il a fait partie du Pacific
Western Pro Ski Tour. « J’ai fait du ski compétitif toute ma vie et j’en
fais toujours. Mes passe-temps se résument à faire du ski l’hiver au
Mont Ste-Marie et du kite-surf sur le lac Winnipeg où j’ai élu résidence l’été. »
Un entrepreneur-né
Quand j'ai demandé à Bob comment il en était venu à gérer sa propre entreprise, il m'a répondu que sa mère, qui était infirmière, était
aussi une entrepreneure. Elle a d'ailleurs lancé Medox, une entreprise de services en soins infirmiers.
« Mon premier emploi fut comme planteur de quilles. Dès l'âge de
12 ou 13 ans, je travaillais dans un salon de quilles. Je louais des
souliers et je replaçais les quilles. » Bob était aussi plongeur dans un
restaurant de Winnipeg. À l'âge de 14 ans, il lança sa propre entreprise de peinture pour clôtures et garages. « Cette compagnie, appelée
Lo-Cost Student Painting, devint une entreprise de 50 employés alors
que je n’avais que 17 ans ». Pendant ce temps, Bob était toujours
aux études. « En 1984, j’ai obtenu une spécialisation en Économie
de l’Université du Manitoba.»
« Un des éléments déterminants de cette période a été d’obtenir le
contrat de peinture de tous les édifices des bases militaires du ministère de la Défense nationale à Winnipeg. À l'âge de 20 ans, j'ai étendu les services de mon entreprise de peinture jusqu'à Minneapolis au
Minnesota puis à Chicago, Milwaukee et Maddison au Wisconsin. »
L’entreprise portait alors le nom de Paint America et a été vendue en
1988.
Le ski
En 1989, Bob et son frère, Peter Sudermann, ont fait l'acquisition de
leur premier centre de ski au Manitoba. Springhill Winter Park était
très petit. C’était une montagne artificielle comportant une dénivellation de 110 pieds sur les berges du canal de dérivation de la rivière
Rouge, tout près de Winnipeg. Il y avait deux câbles de remontée et
le terrain skiable était limité. « J'avais 26 ans à l'époque. C'est à ce
moment que j'ai vraiment appris à gérer un centre de ski en m'occupant de l'entretien des pistes, la fabrication de la neige, la location
Tour. “I have ski raced my entire life and still do to this day. My hobbies are skiing in the winter at Mont Ste-Marie and kite surfing on
Lake Winnipeg which is my summer home.”
A born entrepreneur
When I asked Bob how he became interested in running his own
business, he said that his mother, who is a nurse, was also an entrepreneur. She started Medox, a nurse referral business.
“My first job was a pin chaser. At the age of 12 or 13, I worked in a
bowling centre renting bowling shoes and fixing pin jams.” Bob was
also a dishwasher in a Winnipeg restaurant. Then, at the age of 14,
he started his own painting business, painting fences and garages.
“That company, called Lo-Cost Student Painting, expanded to 50
employees by the time I was 17.” Bob was still going to school
throughout this time. “I graduated from the University of Manitoba in
1984 with a major in Economics.”
“One of my big breaks was winning the contract from The Department of National Defence to paint all buildings at the military bases in
Winnipeg. Also, when I was 20, I expanded my painting business to
Minneapolis, Minnesota, then to Chicago, Milwaukee and Maddison,
Wisconsin.” The company was called Paint America and was sold in
1988.
The ski business
In 1989, Bob and his brother Peter Sudermann bought their first ski
hill in Manitoba. Springhill Winter Park was very small – a 110 feet
vertical man-made ski hill on the banks of the Red River Floodway,
around Winnipeg. It had two rope tows and was a small area. “I was
26 at the time. This is where I learned the ski business: grooming,
snowmaking, rentals, kitchen, marketing. We learned all aspects of
the ski business in a microcosm.”
In 1990, Bob and Peter acquired the concession rights to Grand
Beach Provincial Park, a major summer resort area on Lake Winnipeg, operating a bar, a restaurant and snack bars on the beach. “We
now had a winter and a summer business in Manitoba. Grand Beach
was a great opportunity and I organized and hosted Air Shows featuring our Royal Canadian Airforce Snowbirds to attract more people to
the beach.”
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Entrepreneurs de Chez Nous
d'équipement, la restauration et le marketing. Nous avons appris toutes ces facettes des opérations d'un centre de ski dans un microcosme. »
En 1990, Bob et Peter ont acquis des droits de concession dans le
Grand Beach Provincial Park situé dans une importante zone de villégiature estivale du lac Winnipeg ; ils y exploitaient un bar, un restaurant et des snack bars sur les plages du lac. « Nous possédions dorénavant une entreprise d'hiver et une autre d'été au Manitoba. »
« Grand Beach représentait une occasion en or et j’y ai organisé et
présenté des spectacles aériens des Snowbirds de l’Aviation royale
canadienne pour attirer le plus grand nombre de personnes sur la plage. »
En 1993, ils firent l'acquisition d'un premier télésiège quadruple pour
leur centre de Springhill. « Un matin d’hiver en 1993, alors que je lisais
la section Report on Business du Globe and Mail, je vis une annonce
concernant la vente de Camp Fortune. » La CCN avait un centre de ski
à vendre. « Nous avons donc fait l'acquisition de Camp Fortune en
1994 alors que j'avais 31 ans.
C'est à ce moment que je suis venu dans la région pour la première
fois. Et je me sens d'ailleurs toujours comme un nouvel arrivant même
après toutes ces années! »
À cette époque, il n'y avait pas de pavillon principal à Fortune. Bob et
Peter décidèrent alors de construire un pavillon près des remontepentes et ce fut là un moment déterminant lié au succès à venir de
Camp Fortune. En 1996, ils se départirent de toutes leurs installations
au Manitoba.
Mont Ste-Marie
Bob Sudermann est venu au Mont Ste-Marie pour la première fois en
en 1998 pour concourir dans une épreuve Master Ski Race. « J'ai alors
été impressionné par sa taille, ses pistes exigeantes, ses remontepentes à haute vitesse et son ambiance. » En 2001, les frères Sudermann concentraient leur attention sur l'acquisition de centres de ski
dans l'Ouest. Leur intention était alors d'acheter les « Resorts of the
Canadian Rockies », de ne garder que le Lac Louise et de vendre les
autres centres pour défrayer le coût de l’acquisition. « Intrawest avait
manifesté un intérêt pour l’achat du centre Fernie si nos démarches se
concrétisaient. » Malheureusement, ce projet n’a pas fonctionné. Les
In 1993, they installed Manitoba’s first quad chair at Springhill.
One morning in the winter of 1993 he was reading the Globe and
Mail Report on Business and saw an advertisement for the sale of
Camp Fortune. The NCC had a ski resort for sale. “We acquired
Camp Fortune in 1994 when I was 31. This is when I first came to
the region. I still feel as a newcomer after all these years!”
There was no main lodge at Fortune at that time. Bob and Peter
decided to build a lodge close to the lifts and this was a key determinant to the future success of Camp Fortune. In 1996, they sold
everything they owned in Manitoba.
Mont Ste-Marie
Bob Sudermann came to Mont Ste-Marie for the first time in
1998 to compete in a Master Ski Race. “I was impressed by the
size, the challenging runs, the high speed lifts and the ambiance”.
In 2001, the Sudermann brothers were focussing on buying ski
resorts in the West. Their plan was to buy “Resorts of the Canadian Rockies”, keep Lake Louise and sell the rest of the resorts to
pay for the cost of the acquisition. Intrawest was interested in
buying Fernie from us if we succeeded.” Unfortunately, the Sudermann brothers were outbid. Business was not very good after 9
-11. “We then had a dialogue with Intrawest about acquiring Mont
Ste-Marie. In February 2002, it was announced that we were
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Entrepreneurs de Chez Nous
affaires ne se portaient pas très bien après les incidents de septembre
2001. « Nous avons alors engagé des discussions avec Intrawest dans le
but de faire l'acquisition du Mont Ste-Marie. C'est en février 2002 qu'on fit
l'annonce de notre achat du Mont Ste-Marie. L'hiver 2002-2003 fut notre
première saison. Je suis donc ici depuis 13 saisons. »
« En 2006, nous avons acquis Mount Norquay à Banff. J'ai quelques
partenaires d'affaires à Norquay: mes frères Peter et Len de Calgary et
Ken Read, l'un des Crazy Canucks. » D'ailleurs, si vous détenez un laissez-passer annuel au Mont Ste-Marie, vous avez droit à un rabais de 50%
au Mount Norquay ainsi qu'à Camp Fortune. Bob est toujours partenaire
avec Peter à Fortune et leur frère Dan y travaille aussi.
« En mai 2014, j’ai procédé à l’ouverture du Cave and Basin Café à l’intérieur du lieu historique national Cave and Basin dans la ville de Banff. Ce
lieu historique est le berceau du réseau des parcs nationaux du Canada.
C’est d’ailleurs l’une des attractions touristiques les plus populaires du
Parc national de Banff. Je suis également le détenteur unique du permis
d’alcool pour ce site où se tiennent des concerts extérieurs, des opéras et
autres types d’événements d’importance nationale. »
« Récemment, tout le personnel, l’équipe de Mont Ste-Marie et moimême avons eu l’honneur d’accueillir le Régiment Royal Canadian Dragoons pour leur entraînement d’hiver de 8 jours. Je suis aussi très fier de
l’équipe du Mont Ste-Marie qui a fait preuve de persévérance malgré les
fluctuations extrêmes de température de cet hiver. »
Ce fut très intéressant pour moi de découvrir le parcours de Bob qui l'a
mené à Mont Ste-Marie. Ce skieur passionné croit que le ski est ici pour
rester et ce, en dépit des éventuels changements sociaux et climatiques.
« Je vais m'adapter car je crois que le ski est un vrai mode de vie. »
Merci, Bob, d'avoir pris le temps de me parler et
j'espère que tu pourras te sentir chez toi au sein de
notre communauté!
Traduction : Chantal Paradis et Jean Chartier
buying Mont Ste-Marie. Our first season was 2002-2003. I
have been here for 13 seasons.”
“In 2006, we acquired Mount Norquay in Banff. At Norquay, I
have a few partners: my brothers Peter and Len, from Calgary,
and Ken Read, from the Crazy Canucks.” If you have a season
pass for Mont Ste-Marie, you get a 50% discount at Mount
Norquay and also at Camp Fortune. Bob is still a partner with
Peter at Fortune and his brother Dan also works there.
“In May of 2014 I opened The Cave & Basin Café located
inside the Cave and Basin National Historic Site in the Town of
Banff, birth place of our National Parks. It is also one of the
most popular tourist attractions in Banff National Park. I also
control the Liquor License for this site which hosts outdoor
concerts, operas, and other events of National significance.”
“Most recently it was a real honour for myself, my entire staff
and team at Mont Ste-Marie to host the Royal Canadian Dragoons Regiment for their 8-day Winter Exercises. And I am
very proud of my team at Mont Ste-Marie who have persevered though this winter of extreme weather.“
It was very interesting to discover Bob’s journey to Mont SteMarie. This passionate skier believes skiing is here to stay,
despite the possible social and climate changes. “I will adapt
because skiing is a way of life.”
Thank you Bob for taking the time to talk with me and I hope
that you will now feel at home in our community.
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C’est déjà le temps d’une nouvelle aventure culturelle à LacSainte-Marie. Le comité organisateur du Festival a préparé une
programmation originale mettant en vedette un nombre important
d’artistes d’ici et d’ailleurs. Quinze spectacles dont neuf spectacles gratuits sont au programme. Cinq gratuits pour certaines
classes des écoles du Sud de la Vallée et quatre autres gratuits
pour le grand public.
Réservez vos places. Des billets-passeports ainsi que des billets
pour chacun des spectacles payants sont disponibles chez Matériaux Lac-Sainte-Marie, Coiffure Karine et à l’entrée.
On vous invite encore une fois à rire, chanter, danser et célébrer !
Samedi 5 mars
 Mot de bienvenue du Festival autour d’un Vin et fromage
(bar payant) à 17h00 à la Salle communautaire de LacSainte-Marie, 10 rue du Centre. Vous aurez l’occasion d’écouter notre invitée d’honneur Manon Mercier et de rencontrer
le comité organisateur tout en vous laissant éblouir par le magicien Kayser entre 17h et 19h.
 Mackenzie Rhythm Section, à 19h30 à la salle communautaire de Lac-Sainte-Marie. Créateur du « soul step » et originaire
d'Ottawa, le quatuor se démarque par son style de musique
unique et son énergie débordante sur scène.
Dimanche 6 mars
 Les notes du chœur, à 15h00 à l’Église Saint Nom de Marie.
Cette chorale de Gatineau comptant une trentaine de choristes, met en lumière les compositeurs et harmonisateurs de
chez nous.
LA VOIX DE CHEZ NOUS
The 7th edition of the Festival des Arts starts on March 5th, so
mark the date in your calendar to experience a new cultural
adventure in Lac-Sainte-Marie.
The organizing committee has been hard at work and the time
has come once again for a wonderful Festival featuring many
talented artists from this region and beyond. This year’s program
includes fifteen shows in all. There will be nine free events, five
for certain school classes and four for the general public.
Tickets and festival passes can be purchased at Matériaux Lac
Sainte-Marie and Coiffure Karine, or at the door.
We invite you once again to come sing, dance, laugh & celebrate with us!
Saturday March 5
 Opening Ceremony, Wine & cheese (cash bar), 5 pm at
the Lac-Ste-Marie Community centre (10 rue du Centre).
This will be a joyous occasion to meet the Festival organizing committee, along with our honorary president Manon
Mercier, while being swept away by the magic of Kayser ,
between 5-7pm.
 Mackenzie Rhythm Section, 7:30 pm at the Community
centre. Creator of Soul Step, a unique style of music, this
Ottawa quartet offers an exciting evening of entertainment
that’s sure to have people up on the dancefloor.
Sunday March 6
 Les notes du chœur, choir, 3 pm at Saint Nom de Marie
Church. This choral group from Gatineau offers a spirited
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Festival des arts de la scène
Mardi 8 mars
repertoire that ranges from popular to folk and contemporary
songs.
 Les chipies sont à bout! à 18h00 à l’Auberge des Deux Rives.
Venez célébrer la journée internationale de la femme avec Louise Tuesday March 8
Poirier, Claire Duguay et Andrée Poirier. Elles vous feront rire,
réfléchir et danser. Elles sont pétillantes, électrisantes et pleines  Les chipies sont à bout! 6 pm, at l’Auberge des Deux Rives.
Come celebrate International Women’s Day with this vibrant
d’humour.
trio who will inspire you to laugh, dance, and reflect.
Mercredi 9 mars
Wednesday March 9
 A promise is a Promise: Le Rag Bone Puppet Theatre présente
un spectacle de marionnettes à des élèves de l’École Queen  A Promise is a Promise: The Rag Bone Puppet Theatre presents an adaptation of the story by Robert Munsch and Micahel
Elizabeth.
Kusugak to the students of Queen Elizabeth School.
 JustJamaal: Spectacle de poésie et de rap pour St-Michael’s
 JustJamaal: poetry, rap and storytelling performance for stuHigh School.
dents of St-Michael’s High School.
 Mario Fauteux et Claude Durocher à 19h00 au Resto Le Lacalong : un duo de musiciens interprètes de rock, country, blues,  Mario Fauteux & Claude Durocher , 7 pm at Le Lacalong
restaurant. This Gatineau Valley duo offer an entertaining evecrooners et québécois.
ning of rock, country, blues, and Québécois music.
Jeudi le 10 mars
Thursday March 10
 « R » présente Cœur de Papillon à un groupe de 3e et 4e secondaire de Sacré-Cœur de Gracefield. De la chenille au papillon  « R » presents Cœur de Papillon to a group of high school
students from Gracefield. The metamorphoses of the butterfly
en passant par le cocon, les métamorphoses symbolisent le passymbolizes the transition from childhood to adulthood, with a
sage de l'enfance à la maturité.
message of unity.
 J.O. Lannigan à 19h00 au Pub McVey. J.O. nous interprétera
des classiques rock et country accompagné d’un musicien de la  J.O. Lannigan 7 pm, Pub McVey. J.O. will play classic rock
and country music accompanied by a musician who plays with
région.
him in Ottawa and Gatineau.
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Festival des arts de la scène
Vendredi 11 mars
Friday March 11
 Puzzle Théâtre présente Dépêche-toi à des élèves de Saint
-Nom-de-Marie et à d’autres élèves du primaire de la région.
Ils vivront une aventure inattendue qui tout en les divertissant, les fera se questionner.
 Puzzle Theatre presents Dépêche-toi for students from SaintNom-de-Marie and other regional elementary schools.
 Stéphane Bélanger à 19h30 à l’Église Saint Nom de Marie.
Humoriste-imitateur québécois de talent, il a plus de 200
imitations dans son sac et il est reconnu pour être le seul
capable d’imiter 50 voix en 3 minutes. Il nous présente son
nouveau spectacle « Tout Inclus ».
Samedi 12 mars
 Dulce Robles à midi, au Bar Ryan II, à Mont Ste-Marie : une
chanteuse de la Vallée de la Gatineau à la voix intense et
profonde.
 Le Taime et la Jaime à 14h à la Salle communautaire. Découvrez l’univers théâtral de Jean-François Chabot puis
assistez à une joute d’Impro. Du plaisir pour toute la famille!
 France D’Amour à 20h00 à l’Église Saint Nom de Marie.
Cette auteure-compositrice-interprète québécoise nous
transmet une dose de bonne humeur et d'humour par intraveineuse, une surdose de talent et beaucoup d'amour.
Consultez notre site web : www.festival-val-gatinois et ce, dans
les deux langues officielles, pour avoir plus d’information sur
chacun des spectacles.
Nous serions très honorés de vous compter parmi nous tout au
long du Festival.
Je vous souhaite une excellente journée.
Denis Labelle
www.festival-val-gatinois.ca
819-230-6872
 Stéphane Bélanger 7:30 pm, Église Saint Nom de Marie
Church. Stéphane Bélanger will present his new One Man Show
“Tout inclus!” (All Included!) that is a mix of humour, variety,
stand-up comedy, parodies, imitations, songs, performances,
illusions and interactive theatre.
Saturday March 12
 Dulce Robles , noon, Bar Ryan II, Mont Ste-Marie. This Gatineau Valley singer has an intense and sultry voice that will
leave you wanting more.
 Le Taime et la Jaime , 2 pm, Community centre. The TAIME
and the JAIME unite their talents to present a show in two parts:
theatre & improve. Fun for the whole family!
 France D’Amour, 8 pm, Saint Nom de Marie Church. This Quebecoise composer-interpreter combines a dazzling presence a
great deal of wit, humour, talent and love to electrify the audience. Her joie de vivre on stage brings everyone into her musical
world.
Please visit the website for more details, in English & French:
http://www.festival-val-gatinois.ca/index-en.shtml
We will be honoured to see you at the Festival!
Denis Labelle
www.festival-val-gatinois.ca
819-230-6872
Translation by Sandra Romaniuk and Suzanne Payette
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
BarBie, à l’iMage du Monde / Barbie®, in the Image of the World
par Charlie-Ann Dubeau
by Charlie-Ann Dubeau
Plusieurs croient qu’il est très difficile,
voire même un rêve utopique, de créer
une vision globale et réaliste représentant
l’image féminine. C’est en effet ce que la
compagnie Mattel ® a voulu démontrer
par le biais de sa nouvelle collection. Fini
l’absolutisme de la taille ultrafine et des
jambes à ne plus finir. Pour la première
fois depuis 1959, Barbie prend des formes
réalistes!
Many believe that it would be very difficult, a
utopian dream, to create a realistic and global
representation of the female image. This is
indeed what toy company Mattel aimed for
with its new collection—an end to the thin
frame with the legs that go on forever. For the
first time since 1959, Barbie would take on
realistic proportions! The new Barbie® Fashionistas™ will come in four different shapes:
curvy, petite and tall will join the original
model. What is more, these new designs will
be available in seven different skin colors.
Pundits are of two minds. These changes
could result in huge losses for Mattel, yet
young girls need something to improve their
La nouvelle Barbie, appelée « Barbie
Fashionistas » sera disponible en quatre
morphologies différentes : une ronde, une
Image from www.kids.barbie.com
petite, une grande et le modèle original.
De plus, ces nouveaux modèles seront disponibles en sept teintes
différentes. Deux opinions se partagent, dont le fait que ces chan- self-image.
gements causeraient de grandes pertes de profits pour Mattel ® et,
Right now, Mattel’s gross profits are staggering. The creation
d’autre part, qu’il s’agit d’un changement nécessaire pour parfaire
and production of a new Barbie doll should not mean a loss. Alla vision des jeunes filles sur leur image personnelle.
most all the latest versions, from Swan Lake Barbie to Malibu
En ce moment, les profits bruts de la compagnie Mattel ® sont
Barbie, have been successful. Why should a Barbie that appeals
faramineux. On ne pourrait parler de perte d’argent dans l’éventuato a real, even wider, audience be a failure?
lité de la création et de la fabrication d’un nouveau prototype de
Barbie ®. Presque toutes les dernières versions ont été un succès,
"Barbie’s body was never meant to be realistic, but so that little
de Barbie Lac des Cygnes à Barbie à Malibu. Pourquoi une Barbie
girls
could dress and undress them easily," says Kimberly Culs’adressant à un public encore plus vaste, plus réel, serait-il un
mone,
vice president of Barbie Global Creative.
échec?
«Le corps de Barbie ® n’a jamais été conçu pour être réaliste,
mais pour que les filles l’habillent et la déshabillent facilement »
mentionne la vice-président de Barbie ® Global Creative, Kimberly
Culmone.
Ce qu’on doit comprendre, c’est que l’idée selon laquelle « les
petites filles préfèrent la Barbie parfaite » n’est que le résultat du
conditionnement créé par la marchandisation globale d’une image
impeccable et hors d’atteinte de la femme. Un groupe de pédopsychiatres anglais ont mené une recherche sur l’effet qu’a cette poupée sur l’image de soi chez des petites filles âgées de 5 à 8 ans. «
What we must understand is that the idea that "little girls prefer
the perfect Barbie" is the result of a conditioning caused by the
global commercialization of the impeccable image that is out of
reach of women. A group of British child psychiatrists studied the
effect of this doll on the self-image of girls in the 5 to 8 year age
group. "From the age of 6, I said I wanted to look like my Barbie
doll when I grew up," said Cindy Jackson, who has now undergone cosmetic surgery more than 40 times in the vain hope of
achieving Barbie perfection within a human body.
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
BarBie, à l’iMage du Monde / Barbie®, in the Image of the World
Dès l’âge de 6 ans, je me suis dit que je voulais ressembler à
ma poupée Barbie quand je serais grande. » C’est ce qu’affirme
Cindy Jackson, qui en est aujourd’hui à plus de quarante chirurgies esthétiques, toutes plus inutiles les unes des autres, puisqu’il est totalement impossible de reproduire parfaitement l’image de Barbie ® avec le corps d’une femme.
Il s’agit de mensurations inatteignables, mais surtout, dangereuses pour la santé. Le tour de taille de cette poupée, par rapport à sa grandeur, est de 39% plus petit que celui d’une anorexique ! Si nous en sommes arrivés à préférer la femme soumise à un régime de rayons UV, de pilules amaigrissantes et d’injections plastiques, c’est que dès notre jeune âge, c’est ce qu’on
nous a présenté comme modèle. Cet idéal de beauté et de féminité et cette hyper-sexualisation commerciale sont à la base
même de cette idée. Inverser cette image aurait donc l’effet
opposé. Fondamentalement, il s’agit de retrouver la beauté de la
femme telle qu’elle est vraiment, dans son identité humaine, et
non pas telle qu’elle serait projetée en tant qu’objet
« facilement déshabillable. » Adapter la Barbie à des mensurations et
des proportions réalistes ne peut qu’être un pas dans la bonne
direction. Barbie a su s’adapter pendant toutes ces décennies
depuis son apparition dans les années 1950 ; pourquoi son
adaptation poserait-elle un tel dilemme aujourd’hui? « Parce
qu’on est en 2016. »
They are unattainable measurements, and they are especially
unhealthy and dangerous. The doll’s waistline, in relation to its
height, is 39% smaller than that of an anorexic woman. If today’s
ideal woman is a UV-tanned user of diet pills and plastic injections it is because, from a young age, this is the image that we
are told is right. This definition of beauty and femininity, commercially hyper-sexualized, lurks under the ideal. Changing the ideal
would change the self-image. Find the beauty of the real woman
in her human identity, not as a projection of the "easily undressed" object. Barbie adapted to realistic measurements and
proportions can only be a step in the right direction. Barbie® has
adapted since her emergence in the 1950s so why does her
adaptation pose such a dilemma today? "Because it is now
2016."
Translation: Charlie-Ann Dubeau & Andrew Geggie
in MeMoriaM, Johanne d’aMour, 1955-2016
Madame Johanne D’Amour a travaillé au sein de la municipalité de Lac-Sainte-Marie où elle a occupé plusieurs
postes pendant plus de 35 ans. Elle est décédée chez elle,
à sa résidence de Northfield, le 19 janvier 2016.
Née à Gatineau en 1955, elle a déménagé à Lac-SainteMarie avec sa famille pendant son adolescence. Sa famille
opérait alors l’Hôtel Lakeview, plus tard devenu le Restaurant Le Lacalong. Dès l’âge de 19 ans, Johanne s’est jointe
à l’équipe de l’administration municipale.
With a career spanning more than 35 years
with the Municipality of Lac-Sainte-Marie, Johanne D’Amour held a number of significant
positions. She passed away on the 19th of January at her home in Northfield, Quebec.
Born in Gatineau in 1955, she moved to LacSainte-Marie with her family as a teen. Her family operated the Lakeview Hotel, which is now
the Lacalong Restaurant. Johanne started work-
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
in MeMoriaM, Johanne d’aMour, 1955-2016
Généreuse de son temps et de son énergie en toutes circonstances, elle a beaucoup apporté à la communauté, autant comme membre active de l’administration que comme bénévole lors
d’activités et d’évènements spéciaux.
C’est grâce à Johanne si notre journal communautaire s’appelle
La Voix de chez nous! Elle avait suggéré ce nom lors d’un
concours en 2011.
Ses collègues sont devenus des amis ; elle a grandement enrichi la vie de plusieurs de ses concitoyens. Tous les membres du
conseil municipal, ses collègues de travail et les citoyens de LacSainte-Marie tiennent à remercier Johanne pour sa loyauté remarquable.
ing for the Municipality at the age of 19.
Constantly giving unselfishly of her time and energy, she
brought much to the community she served both through her
administrative duties and as a volunteer, organizing special
events and activities.
It is thanks to Johanne that our community newsletter is named
La Voix de chez nous. She suggested the winning name in a
contest in 2011.
Her colleagues became her friends; she enriched the lives of
those close to her. The elected members of council, her colleagues at work and the members of our Lac-Sainte-Marie community thank her for her remarkable and outstanding loyalty.
Repose en paix, chère Johanne.
Rest in peace, dear Johanne.
Le monde serait bien plus agréable si les gens cessaient de se surveiller les uns les autres pour veiller les
uns sur les autres.
The world would be a much better place if people
stopped watching each other and watched over each
other instead.
(Rein Smedinga, professeur, Université de Groningen, PaysBas)
(Rein Smedinga, professor, University of Groningen, Netherlands)
*******************************************
*******************************************
Seul celui qui possède une grande beauté intérieure perçoit toute la beauté du monde. (Vincente A. Salaverri, écrivain espagnol, 1887-1971)
Only someone who has great inner beauty perceives all
of the world’s beauty. (Vincente A. Salaverri, Spanish
Writer, 1887-1971)
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Le xxi e siècle sera électrique ou il ne sera pas /
The 21 Century: Electric or Not?
st
par Alain Guimont
Tout converge vers une augmentation rapide du nombre de véhicules à propulsion entièrement électrique sur les routes. La Conférence
des Nation-Unies sur les changements climatiques s’est conclue par
un accord historique sur la réduction des émissions des gaz à effet de
serre (GES). Le gouvernement canadien s’est engagé à l’égard de
l’atteinte de cet objectif, et le gouvernement du Québec a adopté une
politique d’électrification des transports. Dix États américains, dont
une majorité d’États de la Nouvelle-Angleterre, ont adopté une Loi
« zéro émission » et des grands constructeurs automobiles se sont
engagés dans cette voie. Au Canada, l’an dernier, il s’est vendu 6660
véhicules entièrement électriques soit 30% de plus que l’année précédente. C’est peu par rapport à l’ensemble, mais la tendance est donnée.
Vous vous demandez sans doute où je veux en venir, eh bien voici.
Qui dit voiture électrique dit borne de recharge. En consultant Google,
on constate qu’il n’y a pas de borne de recharge au nord de Gatineau.
Impossible pour le propriétaire d’un véhicule électrique de faire l’allerretour Ottawa-Lac-Sainte-Marie sans passer une nuit au Lac afin de
recharger les batteries. Ma surprise a été plus grande encore en apprenant que l’Ange-Gardien, une petite municipalité à l’Est de Gatineau, inaugurait en février une borne à recharge rapide qui permet
une recharge en 20 minutes, dans le stationnement de l’hôtel de ville.
La municipalité de Montebello l’a devancée de quelques mois. LacSainte-Marie partage au moins une caractéristique avec ces deux
municipalités : elle n’est pas située sur l’axe routier principal qu’est la
route 105, tout comme L’Ange-Gardien et Montebello ne sont pas sur
l’autoroute 50. L’installation d’une borne à recharge rapide fait partie
d’une stratégie pour inciter les conducteurs à faire le détour.
Dans une perspective de développement économique, pourquoi ne
pas tirer profit du programme offert par Hydro-Québec qui défraie le
coût de la borne (28K$) pour installer une borne de recharge rapide
dans les environs du Pavillon des artisans? Pourquoi ne pas installer
une borne de type II (recharge en 8 heures) dans le stationnement du
Mont Sainte-Marie et du Golf ? Un tel investissement ferait en sorte
que pendant un moment, quelques années peut-être, Lac-SainteMarie serait la seule au nord de Gatineau à offrir un tel service. Quelle belle carte de visite ce serait, tout à fait en harmonie avec le caractère vert de la municipalité!
by Alain Guimont
Everything is pointing towards a rapid increase in the number
of fully electric vehicles on our roads. The United Nations Climate Change Convention ended with an historic accord to reduce greenhouse gas emissions. The federal government has
announced its commitment to reach this goal. The Québec
government has adopted a policy of electrifying transportation.
Ten US states, including most of the New-England states, have
adopted zero emission laws and the major auto manufacturers
are also on board. In Canada last year some 6,660 fully electric
vehicles were sold, up 30% from the year before. It’s not much
compared to the rest, but change is in the air.
Here’s where I’m going with this. Electric cars need charging
stations. A Google search shows no electric vehicle charging
stations north of Gatineau. Electric vehicle owners cannot make
the return trip from Ottawa to Lac-Sainte-Marie without spending the night at the Lake to recharge. I was surprised to learn
that L’Ange-Gardien, a small municipality east of Gatineau, set
up its 20-minute fast-charge station at their town hall in February. The municipality of Montebello stole a march on them by a
couple of months. Lac-Sainte-Marie has at least one thing in
common with these two communities: like them we are off the
main transportation corridor, the 105; in their case, they are off
the A50. Making a fast charging station available should be part
of our strategy to draw visitors off the main highway.
From an economic development perspective, why not take
advantage of Hydro Québec’s Electric Circuit Partnership, with
some of the fast-charge station costs covered by Hydro? A fastcharge station could be installed near the Pavillon des artisans.
Type II (8-hour charge) stations could be installed in the MontSainte-Marie and the Golf parking lots. Investment could mean
that, for a while—a couple of years perhaps, Lac-Sainte-Marie
would be the only community north of Gatineau to offer electric
vehicle charging stations. Now that would put us on the map in
a very green way!
Translation: Andrew Geggie
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Un mot de reconnaissance de la famille Courtney/
A Word of Gratitude from the Courtney Family
par Jane Courtney et Monique Allard Guimont
by Jayne Courtney and Monique Allard Guimont
Les membres de la famille Courtney aimeraient sincèrement remercier toutes les personnes qui les ont aidés suite au terrible incendie de février 2015 qui a complètement détruit leur demeure et
fauché la vie de leurs deux jeunes enfants, Mélanie et Mathew. Les
dons reçus ainsi que le soutien incomparable de bénévoles leur ont
permis de terminer la construction de leur nouvelle maison à Gracefield. Toute la communauté, d’Ottawa à Gooderham en Ontario, et
de Gatineau à Maniwaki au Québec, s’est mobilisée pour leur venir
en aide.
The Courtney Family would like to express sincere thanks to all of
the angels who helped out following the terrible fire in February 2015,
which destroyed our home and took the lives of our two young children, Mélanie and Mathew. With all of the donations and volunteer
help we received, we were able to complete the construction of a
new home in Gracefield. The entire community, from Ottawa to
Gooderham, Ontario, from Manitoba to Texas, USA, and from Gatineau to Maniwaki, Quebec, reached out to help.
Tout d’abord, merci au Département des Incendies pour tous les
efforts déployés. Un gros merci aux Services funéraires Harmonia,
de Gatineau, pour les arrangements funéraires de Mélanie et Mathew. Merci au Père Mario Thibault, de la paroisse La Visitation de
Gracefield, qui a accueilli famille et amis dans son église lors du
service funéraire présidé par la Révérende Paula Mullin.
Un merci spécial à Mont Ste-Marie qui a amassé la somme de
1 500$ lors d’une vente de pâtisseries au Mont. Le Programme de
ski de compétition Nancy Greene a fait le don de 2 540$. David
Lang Real Estate Ltd., un parent Nancy Greene, a pour sa part généreusement contribué un don de 5 000$. Lors de la période estivale, Walter Boyce nous a remis un chèque de 1 200$ au nom des
parents Nancy Greene (900$) et du Club MSM (300$). Mont SteMarie a également fourni de l’équipement de ski alpin aux enfants
afin qu’ils puissent terminer leur saison de ski 2015.
Merci à la municipalité de Gracefield pour les 2 715$ re-
WI-FI SANS FRAIS !!
[email protected]
First of all, thank you to the Fire department for all their efforts.
Thank you so much to Harmonia Funeral Services, from Gatineau,
for organizing the funerals for Mélanie and Mathew. Thank you to
Father Mario Thibault, of La Visitation Parish in Gracefield, who
greeted family and friends in his Church for the funeral service, presided by Reverend Paula Mullin.
Special thanks go to Mont Ste-Marie, raising $1,500 through a bake
sale at the mountain. The Nancy Greene Racing Program donated
$2,540. David Lang Real Estate Ltd., a Nancy Greene parent, generously donated $5,000. Walter Boyce presented a $1,200 cheque in
the summer time, on behalf of the Nancy Greene parents ($900) and
Club MSM ($300). Mont Ste-Marie also provided ski equipment for
the children to finish the 2015 ski season.
Thank you to the Municipality of Gracefield, giving $2,715 after a
benefit supper cooked by a volunteer group was held. The money
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Un mot de reconnaissance de la famille Courtney/
A Word of Gratitude from the Courtney Family
cueillis lors d’un souper bénéfice préparé par un groupe de bénévoles. Cette somme a été utilisée pour l’achat de matériaux de construction chez BMR de Gracefield. Merci également aux Puits Artésiens Dufresne Laniel Inc. qui a procédé à l’excavation du puits de
notre nouvelle maison et ce, sans frais. Branchaud de Maniwaki
nous a également fait le don de tous les recouvrements de plancher
pour la maison. Construction Pomerleau a tenu une levée de fonds
qui a amassé 1 080$. Le magasin Maxi de Maniwaki a également
organisé une levée de fonds qui a permis d’amasser 1 837$. Pronature de Gracefield nous a remis sept ensembles de neige et des
bottes pour toute la famille. Il va sans dire que la famille Courtney
est extrêmement reconnaissante pour tout ce soutien.
Nos remerciements vont également à M. Jean-François Proulx qui,
au nom des quatre magasins Walmart de Gatineau, nous a remis
17 725$. Le magasin Canadian Tire de Hull a remis des bicyclettes
à chacun de nos enfants, une voiturette pour William, le plus jeune
de nos enfants, et un tapis roulant pour la famille. La garderie Ponpon d’Aylmer nous a remis 1 737$. Tous ces cadeaux sont grandement appréciés.
Un merci spécial à M. René Dallaire de Gooderham, Ontario, qui
nous a envoyé un chèque de 1 000$. M. Dallaire est venu nous
rencontrer par la suite et nous a acheté un réfrigérateur pour la nouvelle maison. Merci également à cette personne anonyme qui s’est
arrêtée un soir pour nous remettre 6 420$ et qui est repartie sans
dire un mot.
Nous voulons également remercier Les femmes d’action de Gracefield, Maxime Kelly du Métro de Gracefield, M. Frank Baker, ainsi
que Piché et Lacroix, C.P.A. Inc., pour leurs généreux dons de 1
000$ chacun. Nous aimerions également exprimer notre reconnaissance à toutes ces personnes aussi généreuses les unes que les
autres qui ont aidé la famille Courtney. Nous avons reçu plusieurs
dons entre 20$ et 1 000$, des tonnes de vêtements, de la nourriture, des meubles et accessoires pour la maison. C’était incroyable!
Eric Courtney, Tina Snowden, les enfants, Sean, Alex, Erica, Ashley, Brandon et William, les grands-parents, Adrien Noël, Jayne
Courtney et Gaston Lachapelle, vous seront éternellement reconnaissants de vos marques de compassion et de l’aide reçue de la
communauté.
was used to buy building materials at BMR in Gracefield.
Thank you also to Puits Artésiens Dufresne Laniel Inc., for
digging the well at the new house, free of charge, and to
Branchaud, from Maniwaki, for donating all of the flooring for
the new house. Pomerleau Construction held a fundraiser
and donated $1,080. Maxi in Maniwaki also conducted a
fundraiser and donated $1,837. Pronature, from Gracefield,
donated seven snowmobile suits and boots for the whole
family. The Courtney family is very grateful for all this help.
Many thanks to go to M. Jean-François Proulx, who donated
$17,725 on behalf of the four Walmarts in Gatineau. The
Canadian Tire in Hull delivered bicycles to each of the children, a kiddie car for William, the youngest, and a treadmill to
the family. The Ponpon Daycare in Aylmer donated $1,737.
These gifts are very much appreciated.
A special thanks to Mr. René Dallaire, from Gooderham,
Ontario, who sent a $1,000 cheque, and later came to visit
and bought a refrigerator for the new house. Thank you to an
anonymous donor, who stopped by during the night, gave
$6,420, and then left without saying a word.
We want to thank Les femmes d’action de Gracefield,
Maxime Kelly from Metro in Gracefield, Mr. Frank Baker, and
Piché et Lacroix, C.P.A. Inc., for their generous donations of
$1,000 each. We also want to recognize all of the generous
people who did their share in helping out the Courtney Family. There were many donations from $20 to $1,000 and tons
of clothing, food, furniture and household items. It was awesome!
Eric Courtney, Tina Snowden, children, Sean, Alex, Erica,
Ashley, Brandon and William, grandparents, Adrien Noël,
Jayne Courtney, and Gaston Lachapelle are all eternally
grateful for all of the compassion and help given by the community.
Traduction : Chantal Paradis et Jean Chartier
LES PAINS ET GOURMANDISES DE
JAYNE
JAYNE’S BREADS AND DELICACIES
Jayne Courtney
MINI-MARCHÉ
34 St Joseph
Gracefield, QC
819-463-4466
LAC SAINTE-MARIE
Marché Ouvert
Open Market
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
M. Jean-François Proulx, Walmart et M. Courtney
Sean Courtney et les représentants
du Canadian Tire de Hull
La famille Courtney (Snowden)
La nouvelle maison des Courtney (Snowden)
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Les Alpagas du Manitou / The Alpagas du Manitou
par Alain Guimont
Deux femmes de la ville
se sont installées, depuis
plus d’une décennie, sur le
chemin Martindale à la
frontière des municipalités
de Low et de Kazabazua.
Elles voulaient vivre leur
rêve de retraite collées à la
nature. Après les lapins qui
se multiplient trop vite et
les cochons qu’on a peine
à laisser partir pour l’abattoir, elles ont craqué pour
les alpagas. Pas surprenant car les alpagas sont
des animaux à la fois
curieux et intelligents, presque des animaux de compagnie. Dès que nous
avons franchi le seuil de
l’enclos, quelques alpagas tournent la tête dans notre direction et
s’étirent le cou. Avec leurs grands yeux bruns qui rappellent ceux
du chevreuil, ils nous épient avant de s’approcher pour nous renifler. Au bout d’un moment, nous cessons d’être le centre d’intérêt.
Aucune agressivité : que de la curiosité.
Les alpagas sont des camélidés comme le sont les chameaux et
les dromadaires. En les regardant, j’ai l’impression de voir un croisement entre un caniche et un dromadaire. Une des propriétaires,
Louise, nous accompagne. De toute évidence, pour elle, ses alpagas sont plus que de simples bêtes dont on récolte la toison un
fois l’an. Avec amour, elle les appelle par leur prénom et est généreuse de ses caresses. Deux lamas mâles transformés en eunuques ont le privilège de cohabiter avec les femelles alpagas. Ils ont
le double de leur taille. Quant à eux, les mâles alpagas en âge de
se reproduire sont confinés à bonne distance dans un autre enclos. C’est, semble-t-il, le seul moyen efficace de contrôler les
by Alain Guimont
For the past ten
years or so, two
women from the
city have made
their home on
Martindale Road,
between the municipalities of Low
and Kazabazua.
They are fulfilling
their dreams of a
retirement surrounded by nature. After raising
rabbits who multiplied too quickly
and then pigs
whom they were
reluctant to send
to slaughter, the
women seized on
the idea of alpacas. Perhaps this was not surprising, alpacas being creatures both curious and intelligent, almost pets. No sooner
had we crossed the threshold of their pen, several alpacas lengthened their necks and turned their heads towards us. With their
huge brown eyes not unlike those of deer, they sized us up before
coming closer to better catch our scent. Just as quickly, they lost
interest in us. They were curious, not at all aggressive.
Alpacas are camelids as are camels and dromedaries. To me
they resemble a cross between a poodle and a dromedary. One of
their owners, Louise, accompanied us. Clearly, as she caressed
them and called them by name, her alpacas meant more to her
than simply animals whose wool is sheared once a year. Two
neutered male lamas, twice the size of the female alpacas, are
allowed to live with them. But male alpacas of reproductive age
are kept well away in a separate enclosure. It seems this is the
most effective way to control births, aside from castration. If I
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Les Alpagas du Manitou / The Alpagas du Manitou
naissances, mise à part la castration. Si j’étais un alpaga, je choisirais l’isolement… Ça, au moins, c’est réversible.
were an alpaca, I would prefer isolation; at least it’s reversible.
Louise et sa partenaire, Anne, élèvent l’alpaga pour sa laine qui
est beaucoup plus fine, résistante et chaude que celle du mouton.
La laine d’alpaga est un produit haut de gamme. Elles font ellesmêmes la tonte, mais la laine est traitée à l’extérieur de la région.
Avec la laine, on tricote différents vêtements tels que ceux que
vous avez pu admirer au dernier Salon de Noël à Lac-Sainte-Marie.
Louise and her partner, Anne, raise alpacas for their wool,
which is finer, stronger and warmer than lambswool. Alpaca
wool is a high-end product. They do the shearing of the animals themselves but they send away the wool to be treated.
The wool is then knitted into various garments such as those
you could admire at the last Christmas Craft Show at LacSainte-Marie.
Si vous avez des enfants ou des petits-enfants, ou simplement si
vous aimez les animaux, je vous invite à contacter la ferme des
Alpagas du Manitou au 819 422-1710. Les propriétaires, Anne et
Louise, seront sans aucun doute heureuses de vous y accueillir.
If you have children or grandchildren, or if you simply like
animals, I invite you to contact the owners of Alpagas du Manitou at 819 422-1710. Anne and Louise will without doubt be
happy to welcome you.
Translation: Susan Vorner Kirby
le doMaine decelles, 18 Mois plus tard… /
doMaine decelles, 18 Months later…
par Monique Allard
Guimont
by Monique Allard
Guimont
Le Domaine Decelles
est un centre de réception
et d’hébergement qui a vu
le jour en août 2014. Il est
situé aux abords du Lac
Sainte-Marie, dans une
des plus vieilles granges
du village. Il y a une grande salle de réception
pouvant accueillir 100
personnes et six condos
qui logent chacun 4 personnes. Une grande terrasse au rez-de-chaussée
Domaine Decelles
is a reception and
housing facility that
opened in August
2014. It is located on
the outskirts of LacSainte-Marie, in one
of the oldest barns in
the village. There is a
large reception hall
that can accommodate up to 100 people and six condos
accommodating up
19 St-Joseph, Gracefield, Qc, 819-463-1946
P AGE 2 6
LA VOIX DE CHEZ NOUS
le doMaine decelles, 18 Mois plus tard… /doMaine decelles, 18 Months later…
peut accueillir 40 personnes pour un repas. Tous les clients ont
accès à la terrasse sur le toit, ainsi qu’au SPA pour 7 personnes.
Durant l’hiver, les clients viennent le plus souvent des écoles de
ski qui participent aux courses au Mont Ste-Marie, où se trouve la
nouvelle piste Dustin Cook. Les skieurs peuvent également louer
les condos équipés pour faire la cuisine. Pendant l’été, la clientèle varie, des golfeurs aux pêcheurs qui participent à des tournois
ou qui désirent simplement se détendre. La proximité du lac et du
débarcadère municipal permet d’apporter votre embarcation ou
de louer une des embarcations du Domaine (ponton, canot, etc.)
Tout au long de l’année, il est possible d’y louer des salles pour
célébrer des mariages ou faire une fête pour toute autre occasion. On peut y apporter et préparer la nourriture dans une grande cuisine attenant à la salle de réception. Il est également possible d’engager un traiteur de votre choix qui pourra y préparer le
repas.
À l’occasion d’un mariage, la cérémonie peut avoir lieu sur place dans la chapelle. Avant l’événement, les futurs mariés ont
l’option de décorer la salle de réception à leur goût. La mariée et
les filles d’honneur peuvent aussi se faire coiffer sur place dans
une salle aménagée par une coiffeuse avec qui elles auront pris
rendez-vous.
Le Domaine vous suggère différents fournisseurs de services
to 4 people each. A large terrace at ground level can seat up to
40 people for a meal. All guests have access to a rooftop terrace,
including a large hot tub.
In winter, most guests are with the ski schools that participate in
the races at Mont Ste-Marie, where one can ski the new Dustin
Cook run. Skiers can also rent condos, which are equipped with
kitchen facilities. In summer, guests vary from golfers to fishermen who participate in tournaments or simply want to relax. The
lake and public boat launch are nearby, allowing people to bring
their watercraft or rent a canoe or pontoon.
It is possible to rent Domaine Decelles facilities throughout the
year for wedding receptions or any other celebrations. People
can prepare their own food in the big kitchen adjacent to the reception hall. It is also possible to use catering services.
For weddings, the ceremony can also take place in the chapel.
The reception hall can be decorated ahead of time according to
the bride and groom’s wishes. The bride and maids of honour
can also make arrangements with the hairdresser to have their
hair done on-site.
The owners can suggest various service providers for any
event: caterers, photographers, videographers, hairdressers,
estheticians, massage therapists, event planners, wedding offici-
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
le doMaine decelles, 18 Mois plus tard… /doMaine decelles, 18 Months later…
qui pourront vous accommoder : traiteurs, photographes, vidéographes, coiffeuses, esthéticiennes, massothérapeutes, planificatrices
d’événements, célébrants de mariage, DJ, etc.
On planifie, pour bientôt, des fins de semaines intensives de ressourcement pour couples, incluant cours de massage, yoga, cuisine santé, finances 101, anatomie, coaching de couples, voyages
de pêche, jardinage biologique, etc.
Et pour vous mesdames, le Domaine est en train d’organiser des
fins de semaine d’évasion entre femmes avec services à la carte :
yoga, coiffure, massages, etc. Pour en savoir plus, rendez-vous au
kiosque 239 au Salon de la Femme, qui aura lieu les 9 et 10 avril
2016 au Centre des Congrès du Hilton à Gatineau.
ants, DJs, etc.
Some weekend couples retreats are being planned for the near
future, including massage classes, yoga, healthy cooking, finance
101, anatomy, couples coaching, fishing, organic gardening, etc.
And exclusively for the ladies, Domaine Decelles will be organizing weekend getaways with various services to choose from:
yoga, hairdressing, massage therapy, etc. To find out more, just
go kiosk 239 at the Salon de la Femme on April 9th and 10th at the
Hilton Congress Centre in Gatineau.
Whatever the occasion, Domaine Decelles awaits you!
Au Domaine Decelles, on vous attend, peu importe l’événement!
Translation : Sandra Romaniuk
« Un ami, c’est quelqu’un qui vous connait bien et qui
vous aime quand même. » (Hervé Lauwick, 1891-1975,
écrivain français)
“A friend is someone who knows you well and likes
you nonetheless.”
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« Je bois pour rendre les autres plus intéressants. » (Ernest Hemingway, 1899-1961, romancier et journaliste américain)
“I drink to make other people more interesting.” (Ernest Hemingway, 1899-1961, American Novelist
and Journalist)
(Hervé Lauwick, 1891-1975, French Writer)
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
Nouvelles du Marché public LSM /
News from the LSM Market
par Louise Robert
by Louise Robert
En janvier 2016, les organisateurs et organisatrices du marché
public se rencontraient pour discuter de questions budgétaires et
établir les lignes directrices de la saison estivale. Côté financier, il a
été décidé de faire un don à l’Association des loisirs de LSM pour
les enfants de l’école Saint-Nom-de-Marie; nous avons aussi décidé
de parrainer des événements au Pavillon des artisans lors des fêtes
nationales. Chansonniers et groupes, feux d’artifice, soirées dansantes, parades de bateaux sont des possibilités à explorer. Soyez
assuré(e)s que nous annoncerons toutes les activités bien à l’avance.
In January 2016, the organisers of the LSM Public Market met
to discuss budgetary matters and to plan the season. On the
financial side, we will make a donation to the Association des
Loisirs de LSM to benefit the children of the St-Nom-de-Marie
school; we also decided to fund events celebrating the national
holidays at the Pavillon des artisans. Singers, musical bands,
fireworks, dances and boat parades are possibilities that we will
explore. Please rest assured that we will announce the activities
well in advance.
Le marché public LSM débutera ses activités le samedi 25 juin.
Cette année, nous continuerons à vendre des produits locaux, c’està-dire provenant d’une circonférence de 100 kilomètres, mais nous
espérons que nos jardiniers de Lac Sainte-Marie pourront fournir
toutes les laitues et les herbes requises. Nous continuerons aussi à
offrir des légumes de la ferme Juniper, qui est certifiée bio, et à
recevoir des commerçants de la région.
En primeur, nous accueillons cette année notre propre Ferme
Sage avec ses viandes hautement cotées. Seront de nouveau au
rendez-vous les Pains et Gourmandises de Jayne Courtney, les
produits à l’érable de Grand Remous, les vinaigres et potirons de
Messines. Nous recherchons activement un producteur de miel
local et ainsi que d’autres denrées intéressantes du coin.
Nous participerons activement à la Fête des Voisins en accueillant des commerçants, artisans et artistes de la Basse et Haute
Gatineau.
N’oubliez pas que si vous avez des légumes en trop dans votre
jardin, il est toujours possible de les écouler au marché le samedi
matin. Donnez-moi un coup de fil au 819-467-2057.
The LSM Public Market will start operating on Saturday, June
25. This year, we will continue to provide local produce grown
within 100 kilometres, and we hope that LSM gardeners will be
able to provide all the lettuce and herbs needed. We will continue to offer produce from the certified organic Juniper Farm
and to welcome local retailers.
This summer, we are pleased to welcome our own Sage Farm
and its highly rated meats. Also returning will be Jayne Courtney’s Breads and Delicacies, Grand-Remous’ maple products,
Messines’ vinegars and squashes. We are actively seeking a
local honey producer and various other interesting fares.
We will actively participate to the Neighbourhood Day by
welcoming artisans, artists and retailers from the Upper and
Lower Gatineau.
Remember that you can always sell the overflow from your
vegetable garden on Saturday morning at the Market. Just give
me a call at 819-467-2057.
See you soon!
A bientôt!
Mot de la fin / One last word
De l’espoir pour l’espèce humaine
Hope for the Human Race
par Pierre Calvé
by Pierre Calvé
(Ce texte a été publié dans Le Droit, le 31 janvier 2016)
(This text was published in Le Droit, on January 31, 2016)
Translation: Sandra Burger
L’évolution de l’espèce humaine a commencé il y a environ 6 500
000 ans, avec l’apparition des premiers hominidés (grands singes),
soit près de 59 000 000 d’années après la disparition des dinosaures. Il a fallu ensuite environ 6 400 000 ans pour qu’apparaisse l’homo sapiens, lequel a atteint, il y a environ 50 000 ans, le niveau
d’intelligence qui lui a donné la pensée symbolique, ou abstraite, et
un langage articulé lui permettant de fabriquer à volonté des phrases complexes. Quant à l’écriture, qui est à l'origine des grandes
civilisations, elle n’a été inventée qu’il y a environ 7 000 ans. Enfin,
The evolution of the human species began about 6,500,000
years ago with the appearance of the first hominids (large
monkeys); that is almost 59,000,000 years after the disappearance of dinosaurs. It then took about 6,400,000 years
for Homo Sapiens to appear. Then only about 50,000 years
ago, humans finally attained an intelligence level that permitted symbolic or abstract thought and an articulated language
P AGE 2 9
LA VOIX DE CHEZ NOUS
Mot de la fin / One last word
le monde industriel, technologique et scientifique ne connaît son
véritable essor que depuis moins de deux siècles.
Tout ça pour dire que l’évolution de l'espèce humaine n’en est
encore qu’à ses débuts, alors que se côtoient tous les extrêmes
de comportements, allant de la plus épouvantable barbarie aux
plus grands élans de générosité, de l’ignorance la plus crasse
aux avancées scientifiques les plus époustouflantes. De notre
récent passé animal on a conservé les instincts de territorialité,
de domination, de défense et d'attaque, sauf que les motifs et les
moyens techniques de les assouvir sont devenus infiniment plus
meurtriers.
Avec sa nouvelle intelligence, l'humain a commencé à chercher
des explications aux phénomènes naturels et les a vite considérés comme des manifestations de forces conscientes qu’il fallait
apaiser, ce qui a donné naissance aux dieux et éventuellement
aux religions. Les superstitions ont pris une place énorme dans
les sociétés primitives et sont encore bien présentes dans les
motifs expliquant les actes insensés dont nous sommes témoins.
Ce que les animaux font pour se nourrir, pour assurer leur survie,
les humains le font souvent gratuitement, par cruauté, fanatisme
ou par goût du lucre, de la domination. On ne tue plus seulement
pour manger, on tue pour asservir, pour imposer sa vision du
monde.
Que nous réserve l’avenir? C’est en se tournant vers le passé
qu’on peut trouver une lueur d’espoir. Le vingtième siècle a
connu les deux plus grands cataclysmes non naturels de l’histoire de l’humanité. Les guerres mondiales ont fait à elles seules environ 80 000 000 de morts. Malgré tous les conflits
que nous connaissons aujourd’hui, il est peu probable que de
telles catastrophes se répètent, ne serait-ce qu’à cause de l’équilibre de la terreur, sans lequel il y aurait eu à coup sûr une troisième guerre mondiale. Il y a à peine 75 ans, le Japon et l’Allemagne semaient la terreur, les camps de concentration nazis éliminaient 6 000 000 d’êtres humains. Personne ne peut imaginer de
telles horreurs se répéter aujourd’hui.
able to create complex sentences. As for writing, which is the
hallmark of great civilizations, it was invented only about 7,000
years ago. Finally the industrial, technological and scientific
world only truly flourished within less than the last two centuries.
All this is to say that the evolution of the human species is
only at its beginning stages, accompanied as it is by extreme
behaviours, running the gamut from the most dreadful barbarism to the greatest outbursts of generosity, from the most
crass ignorance to the most astonishing scientific advances.
From our recent animal past, we have kept our instincts of
territorialism, domination, defence and attack, except that the
motives and technical means of achieving them have become
infinitely more murderous.
With their new intelligence, humans began to look for explanations for natural phenomena and quickly considered them to
be signs of conscious forces that they had to appease. This
gave birth to gods and eventually to religions. Superstitions
assumed an enormous place in primitive societies and are still
present in motives that explain the senseless acts that we see
today. What animals do to feed themselves, to ensure their
survival, humans often do gratuitously, out of cruelty, fanaticism or a desire for material things or domination. People do
not kill simply to eat or protect themselves, they kill to subjugate, to impose onto others their vision of the world.
What does the future hold for us? By looking at the past, we
can find a glimmer of hope. The twentieth century witnessed
the two greatest man-made cataclysms in the history of humanity. The two world wars alone resulted in approximately
80,000,000 deaths. In spite of all the conflicts that we see
today, it is highly unlikely that such catastrophes will be repeated, if only because the balance of terror would prevent a
third world war. Only about 75 years ago, Japan and Germany
sowed the seeds of terror; Nazi concentration camps eliminated 6,000,000 human beings. No one can imagine such
horrors being repeated today.
Au Moyen-Orient, les dictateurs tombent un à un, ce qui provoque tous les gâchis qu’on connaît. Il faudra sans doute du temps
pour tout rapiécer, mais la situation ne pourra durer éternellement. Éventuellement, avec les progrès en
éducation, avec la mondialisation (malgré ses défauts) et l’ouverture des frontières, le besoin fondamental de stabilité, seule garante de la survie d’un peuple, les choses vont sûrement finir par
s’arranger.
In the Middle East, dictators are falling one after the other,
thus creating the chaos we know today. It will no doubt take
time to patch things together again, but the situation cannot
last forever. Eventually, with progress in education, with globalization (in spite of its faults), with the opening of borders,
and because of the basic need for stability, which is a necessary condition for the survival of a people, things will surely
resolve themselves.
De fait, à moyen et même à court terme, le plus grand danger
qui guette l’humanité, c’est la destruction de son environnement.
Mais là encore, les humains ont toujours su réagir lorsqu’ils se
trouvaient au bord du précipice. Et nous y sommes.
In fact, in the medium and even the short term, the greatest
danger threatening humanity is the destruction of our environment. But here again, humans have always been able to react
when pushed to the brink of the precipice. And we are
there already!
P AGE 3 0
LA VOIX DE CHEZ NOUS
Et quel hiver! / And what a winter it was !
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LA VOIX DE CHEZ NOUS
P AGE 3 2
LA VOIX DE CHEZ NOUS
Merci à nos Bienfaiteurs! / Thank You to Our Patrons!
L’équipe de bénévoles de La Voix souhaite remercier chaleureusement tous les Bienfaiteurs pour
leur générosité !
Cet engagement annuel de votre part nous permet
donc de continuer à combler les besoins en communication au sein de notre communauté pour des années à venir.
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The La Voix team of volunteers wishes to sincerely
thank all of its Patrons for their generosity!
This annual commitment on your part now allows
us to continue confidently to respond to the communication needs of our community for years to come.
Luc Bougon et Louise GuertinBourgon
Pierre Calvé
Jean Chartier et Chantal Paradis
John Connelly
Rolly and Wendy Davis
Mike and Sally Dollack
Jean Drouin (Honorary President /
Président honoraire)
A.J. Freiman
C.J and Libby Gavsie
Beth Green and Joe Reilly
Bill Green Jr
Paul Grondin et Louise Robert
Hart and Marilyn Holmstrom
Mark Lacroix
La Voix De Chez Nous : Qui sommes-nous?
Diane Lavallée et Lucien Patry
Bill and Bev MacSween
Cameron McArthur
Margaret Nicholds
Phyllis O’Neill
David and Helen Reid
Lionel et Pauline Sauvé
Peter Sherlock and Vivian Russell
Jerome Somers
Jacques Suzor et Carole Hansbury
Koos and Brenda Van Berkom
Samuel Villeneuve
Denise Soucy
La Voix de Chez Nous: Who Are We?
La Voix de chez nous est un journal communautaire indépen-
La Voix de Chez Nous is an independent community newslet-
La Voix de chez nous est disponible en français et en anglais :
La Voix de Chez Nous is a bilingual publication written in
 par Internet (suggéré) - Si vous n’êtes pas déjà inscrit(e) sur la liste
de distribution, veuillez envoyer votre adresse de courriel à [email protected]
French and English:
 Via Internet (recommended) - If you are not already on the distribution list, please send your email address to:
[email protected]
 Paper copies are also available at these participating local establishments: Auberge des Deux Rives, The Beggar’s Bench,
Matériaux Lac Sainte-Marie, Municipalité de Lac-Sainte-Marie,
Coiffure Karine, Le Pub McVey, Gîte Chez Natalie-Ann B&B, LacSainte-Marie Library, Saint Nom de Marie Church, MSM Golf
dant et gratuit, qui dessert la municipalité de Lac-Sainte-Marie, fondé
en 2011 par des bénévoles de la communauté de Lac-Sainte-Marie.
Notre objectif est d'être « la Voix » de notre communauté.
 en copies imprimées à l’un des établissements suivants: l’Auberge
des Deux Rives, Le Banc du Mendiant, Matériaux Lac SainteMarie, la Municipalité de Lac-Sainte-Marie, Coiffure Karine, Le
Pub McVey, le Gîte Chez Natalie-Ann, la Bibliothèque de LacSainte-Marie, l’Église Saint Nom de Marie, Golf MSM et Ski Mont
Ste-Marie.
Notre formidable équipe de bénévoles :
Rédacteur en chef : Sandy MacKay
Directrice de la production: Hélène Goulet
Publicité et finances: Diane Lavallée
Chroniqueurs : Phil Gibson, Alain Guimont, Pierre Calvé, Hélène Goulet, Monique Allard Guimont, Charlie-Ann Dubeau
Rédacteurs et rédactrices: Monique Allard Guimont, Pierre Calvé,
Hélène Goulet, Alain Guimont, Diane Lavallée, Louise Robert, Sandra
Romaniuk, Denise Bélanger, Charlie-Ann Dubeau
Équipe de traducteurs et traductrices, réviseurs-correcteurs et réviseures-correctrices: Monique Allard Guimont, Sandra Burger, Pierre
Calvé, Hélène Goulet, Alain Guimont, Diane Lavallée, Sandra Romaniuk, Jean Chartier, Suzanne Payette, Chantal Paradis, Andrew Geggie
Comptable externe: Brenda van Berkom
Graphiste: Kelley Mair MacKay
ter first printed by a group of local volunteers in 2011 and offered
at no cost to the residents of Lac-Sainte-Marie. Our objective is to
be “the Voice” (“La Voix”) of our community.
and Ski Mont Ste-Marie.
Our Energetic Team of Volunteers:
Editor in Chief: Sandy MacKay
Production Manager: Hélène Goulet
Publicity and Finances: Diane Lavallée
Columnists: Phil Gibson, Alain Guimont, Pierre Calvé, Hélène Goulet, Monique Allard Guimont, Charlie-Ann Dubeau
Writers: Monique Allard Guimont, Pierre Calvé, Hélène Goulet,
Alain Guimont, Diane Lavallée, Louise Robert, Sandra Romaniuk,
Denise Bélanger, Charlie–Ann Dubeau
Team of Translators and Copy Editors: Monique Allard Guimont,
Sandra Burger, Pierre Calvé, Hélène Goulet, Alain Guimont, Diane
Lavallée, Sandra Romaniuk , Jean Chartier, Suzanne Payette,
Chantal Paradis, Andrew Geggie
External Accountant: Brenda van Berkom
Layout and Graphics: Kelley Mair MacKay

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