COMPÉTITIVITÉ, PERFORMANCE, MONDIALISATION

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COMPÉTITIVITÉ, PERFORMANCE, MONDIALISATION
N° 41 - Du 3 au 9 octobre 2005
0,50 euros
LE PREMIER HEBDO DE L’ÉCO
79 %
sondage Téléperformance / Éthic
des salariés
aiment
leur boîte !
ACTU ÉCO p. 3 et 6
JEUDI 20 OCTOBRE
FÊTE DES ENTREPRISES
www.jaimemaboite.com
SINGAPOUR BUSINESS
Reportage : la minuscule île
asiatique s’attaque à la Chine
5 CONTINENTS p. 14
FRANCE : LA PUBLICITÉ
EN LIGNE CARTONNE
475 millions d’euros investis
sur Internet au 1er semestre 2005 !
MÉDIAS P. 16
COMPÉTITIVITÉ,
PERFORMANCE, MONDIALISATION
Peut-on tout
externaliser ?
p. 8/9
L E
M A G A Z I N E
D U
M A N A G E M E N T
E T
D E
L A
C O M M U N I C A T I O N
Le magazine qui pense autrement
la communication
Autrement car il est au-delà de l’actualité, il prend le temps de réfléchir et de faire
réfléchir. Autrement car il donne la parole aux annonceurs et à leurs agences pour
comprendre les enjeux, les stratégies et les moyens mis en œuvre.
Autrement car il se fait l’écho des initiatives et des idées pour partager et faire partager
les expériences qui construisent l’avenir de nos métiers.
L’Expression, un espace de dialogue, pour retrouver le sens premier de la communication.
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RETROUVEZ LES INTERVIEWS DE L’EXPRESSION AINSI QUE LES PALMARÈS ET L’ACTUALITÉ DU TOP COM,
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ÉCLAIRAGES
L’invité
La semaine éco vue par Éric Revel
L
Budget et SNCM
dans le même bateau…
La SNCM tombe à l’eau !
À contre-courant ?
es Français ont la tête sur
les épaules et savent faire la part
des choses : ils aiment « leur boîte »
(et même leur patron !), mais ils sont
finalement les seuls face à des élites hostiles
dans lesquelles ils ne se reconnaissent plus.
Le sondage Téléperformance fait apparaître
un phénomène stupéfiant et navrant : selon
nos compatriotes, les leaders politiques
français n’aiment pas les entreprises.
Lorsqu’on leur demande quels sont ceux qui
les aiment, pas un seul nom de gauche
n’apparaît. Et le premier nom cité en spontané
(Nicolas Sarkozy) est peu évoqué (11 %), suivi
à 3 % par Dominique de Villepin.
Le nom du Président de la République n’est
cité que par 2% des sondés… Comment
retrouver alors la confiance, donc la croissance,
dans un pays dont le chef de l’État est
présumé ne pas aimer les entreprises
françaises (ce n’est peut-être pas le cas, mais
ce qui est important c’est la perception qu’en
ont les citoyens de tout bord) ? La fracture
n’est même plus sociale. C’est une fracture
institutionnelle, sectorielle, politique. Fracture
entre des « représentants » qui n’en sont plus :
leaders syndicaux qui battent le pavé par
principe, élus apeurés qui avancent et reculent
sans oser afficher leurs convictions, médias qui
cherchent et trouvent le fait divers qui fait
pleurer le salarié… Il faut un solide équilibre
dans ces conditions pour afficher, comme
le font les Français, un attachement évident
à leur travail. Non, ils ne sont pas déprimés.
Ils sont écœurés, ils ne comprennent plus.
Ce n’est pas le monde de l’entreprise qu’ils
rejettent, ce sont les contraintes, les obstacles,
les épouvantails qu’on leur brandit, les taxes,
la désinformation. Malgré les pédagogies
déviantes, la fausse solidarité et les mauvaises
recettes, ils sont satisfaits de leur vie
quotidienne dans l’entreprise mais ils s’irritent
d’être menés par des « suiveurs » qui croient
que suivre les émotions populaires successives
c’est « écouter » les Français ! Le 4 octobre,
les syndicats qui seront dans
la rue seront aussi à contrecourant : ils jouent contre
l’outil de travail, contre
la création d’entreprises,
contre l’emploi, contre
le niveau de vie.
Source : Sondage Téléperformances/
études-Ethic, Fête de l’entreprise.
Interview par téléphone au domicile,
du 8 au 10 septembre, de 600 salariés
des secteurs privé et public.
SOPHIE DE MENTHON
présidente d’Ethic,
Entreprises de taille humaine,
indépendantes et de croissance
Retrouvez Éric Revel tous les soirs
sur LCI pour le Journal
et l’Invité de l’économie
PAUVRE FRANCE !
PAUVRE BUDGET !
C’est à ne rien comprendre ! Vaut-il mieux mourir que vivre ? A priori, cette question n’appelle
qu’une réponse : vivre, bien sûr ! Eh bien, non,
la compagnie maritime SNCM préférait mourir si
l’on en croit les syndicats. Ils préfèrent la faillite
de leur entreprise à l’entrée d’un fonds d’investissement. Mais la SNCM affiche un déficit de
30 millions d’euros ! Son trafic est en décroissance. Vaut-il mieux pousser au chômage
l’intégralité des 2 400 salariés de ce groupe ?
Ou alors licencier avec indemnités plusieurs
centaines de personnes ? Il vaut mieux voir la
SNCM vivre ! Les syndicats crient au bradage
de leur entreprise... Ils hurlent à l’horreur de la
mise en place d’une privatisation... Mais qu’a
démontré la SNCM publique ? Sans l’argent des
contribuables, il y a belle lurette que la SNCM
aurait coulé. Entendre les syndicats se préoccuper, aujourd’hui, du nouveau renflouement
de la SNCM avec de l’argent de l’État est d’un
comique absolu !
Tout ça pour ça ! Thierry Breton s’était livré, il
y a quelques mois, à un constat très sévère (et
juste) sur cette France qui vit au-dessus de ses
moyens. Alors, on pouvait s’attendre à un budget 2006 de rupture. Que nenni ! Au plus est-il
affirmé que les déficits sont stabilisés. La belle
affaire... Un peu court, tout de même. On avait
cru comprendre que le « souffle » de Thierry
Breton se prolongerait immédiatement dans
l’action. Il faudra sans doute attendre 2007. Eh
oui, comme d’habitude la politique politicienne
a repris le dessus. Pas de vagues avec l’affaire
de la SNCM. Pas de réformes de la dépense publique via des suppressions de postes de fonctionnaires. Pas de doute, la campagne présidentielle pour Villepin est belle et bien lancée.
PAUVRE GOUVERNEMENT !
Un bateau détourné, des incendies sur le port
de Marseille et le gouvernement fait déjà marche
arrière sur le sort de la SNCM. Matignon préfère
annoncer que l’État conservera une part au capital de cette compagnie maritime ultra-déficitaire ! Une manière d’encourager les syndicats à
demander plus encore. Une façon aussi de décourager le fonds Butler de reprendre ce groupe. Bref, avec cette annonce, mardi dernier, le
gouvernement à tout faux ! Et puis franchement,
l’empressement avec lequel le gouvernement a
fait marche arrière sur ce dossier montre bien que
d’ici à au moins 2007, et la prochaine élection
présidentielle, il ne se passera plus rien. Circulez, il n’y a pas de réformes à voir ! Villepin est
entré en campagne, en évitant tout faux pas sur
le dossier SNCM. Le silence de Nicolas Sarkozy
montre bien que le candidat-président de l’UMP
ne veut pas prendre de risques politiques...
THIERRY BRETON
PAUVRE SNCM !
Rien n’est joué. Le fonds Butler est peut-être
en train de perdre la partie. La société Connex,
filiale de Veolia, sait que le dossier va être rouvert. Connex revient dans le dossier. Le patron
de Veolia, Henri Proglio, est un très proche de
Jacques Chirac. Le chef de l’État avait pensé à
lui pour la présidence d’EDF. Alors Veolia est en
train de faire un geste pour la SNCM et ainsi sortir « le Dauphin », Dominique de Villepin, d’un
bien mauvais pas politique !
ÉCONOMIE MATIN – 60 rue de Ponthieu – 75008 PARIS – Tél. : 01 56 43 24 44 – Fax : 01 56 43 24 25 www.economiematin.com – [email protected]. « La libre communication des pensées et des opinions est un des
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p. 3 - Économie Matin N°41
ACTU ÉCO
éco plus
PAIEMENT CERTIFIÉ Vendre
sa voiture par petite annonce ?
Un sport national – 5,4 millions
de transactions en 2004, soit
2,7 fois le marché du neuf.
Cela comporte quelques risques :
un chèque volé ou falsifié en guise
de paiement, par exemple. Cela arrive
même via La Centrale, ce gros hebdo
leader de la petite annonce calibrée.
Depuis le 15 septembre, le prix
de l’annonce inclut une garantie
automatique de paiement à tous
les vendeurs sans majoration
des tarifs, contre les chèques en bois
et les vols en cours d’essai.
La Centrale se cale sur sa cote pour
estimer le dommage, avec plafond.
IMMOBILIER À LA BAISSE
La flambée des prix de l’immobilier
devrait se calmer d’ici à la fin 2005,
selon l’enquête annuelle d’Era
Immobilier sur le marché européen.
Luxembourg passe en tête des
capitales les plus chères avec un
prix moyen de logement de 470 000
euros. Paris n’arrive qu’en 8e position,
à 261 180 euros. L’enquête signale
d’ailleurs qu’en France les prix
des biens à vendre et l’endettement
des ménages ont atteint le seuil
maximum. Une hausse probable
des taux d’intérêts devrait contribuer
à freiner les investissements.
L’ADMINISTRATION EN LIGNE
RAJEUNIT AVEC SA GRANDMÈRE Il fallait à la « Vieille Dame »
santé
Sécu recherche économies
désespérément
L
a Sécurité sociale fête ses 60 ans
le 4 octobre… couverte de dettes. Le
rapport annuel de la Cour des comptes
du 14 septembre dénonce des bilans
déficitaires dans toutes les branches
du régime général. La branche maladie, notamment, affiche des déficits abyssaux. Après
un record de 11,6 milliards d’euros en 2004, le
« trou » de l’Assurance maladie devrait encore
atteindre entre 8,3 et 8,4 milliards cette année
et regrimper à 11 milliards en 2006 si rien n’est
fait. La réforme Douste-Blazy de 2004 a porté
ses fruits pour les soins de ville (honoraires,
prescriptions et indemnités journalières en
hausse modérée), mais pas pour les coûts hospitaliers qui se sont envolés. Avec des dépenses
en augmentation et des recettes grevées par
le ralentissement de la croissance (baisse des
cotisations sociales), l’équilibre sera difficile à
rétablir. Le projet de loi de financement de la
Sécurité sociale 2006, annoncé le 28 septembre, se tourne vers les entreprises pour réaliser
de nouvelles économies. Une hausse de 0,1 %
de la cotisation accidents du travail sera imposée aux entreprises. L’industrie pharmaceutique
sera également mise à contribution, effort de 1
milliard d’euros à la clé : les Français, champions
du monde de la consommation de médicaments,
habitat
Les bons chiffres de la consommation
de l’été (Économie Matin n° 41, p. 4)
ne profitent pas à l’industrie française,
constate XerfiPrevisis, spécialiste
de conjoncture. Les chiffres Insee
nient l’espoir de reprise du deuxième
trimestre : la production industrielle
en juillet a retrogradé de 0,9 % quand
la zone euro a gagné 0,5 %. Cause :
les stocks ne poussent pas à accélérer
la production. Nicolas Bouzou, chef
économiste de Xerfi, estime que
la facture énergétique n’explique pas
à elle seule que la France n’ait pu tirer
parti du dynamisme du commerce
international en juillet : « Les
exportations industrielles tombent à
28,5 milliards d’euros », note-t-il.
20 %
p. 4 - Économie Matin N°41
de hausse des demandeurs
de logements sociaux depuis 10 ans.
P
Source : Caisse nationale d’assurance maladie
ont dépensé 16,4 milliards d’euros de spécialités pharmaceutiques en 2004. Le gouvernement
espère ramener le déficit de l’assurance-maladie à 6,1 milliards en 2006. Un véritable défi
avant l’échéance électorale de 2007…
Laure Japiot
Logements
sociaux,
l’urgence capitale
qu’est l’administration une mascottejingle pour son arrivée massive dans
les procédures high tech. C’est Adèle,
une « jeune grand-mère dynamique »
héroïne des spots et de petits guides
pratiques « papier » au format poche.
Une vingtaine de pages pour chaque
livret décrivent les services en ligne
destinés aux particuliers,
aux collectivités locales,
aux entreprises et professionnels.
INDUSTRIE AU RALENTI
4,1 %
hausse des dépenses de santé
sur un an à fin août 2005.
Source : Ville de Paris
aris brûle-t-il ? 24 morts dans les
incendies d’immeubles insalubres
en août dernier, plus de 100 000
demandes de logements sociaux en
souffrance dans la capitale… La crise
du logement est à son comble. Près de 8 %
des ménages parisiens sont demandeurs d’un
logement social contre 2 % à l’échelle nationale. Une forte demande dans la capitale que la
flambée des prix de l’immobilier attise. « Avec
la libéralisation du marché locatif, l’embourgeoi-
sement de la capitale et les vagues spéculatives,
une proportion importante de ménages a dû se
tourner vers le parc social » explique Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l’association Droit
au logement. Et même si Paris compte 165 000
logements sociaux, soit 14 % des résidences
principales, ce type d’habitat fait toujours cruellement défaut. Pour traiter ce dossier brûlant,
le Conseil de Paris s’est réuni le 26 septembre. Bilan des propositions : la construction de
5 000 logements sociaux par an contre 4 000
aujourd’hui, la réhabilitation des 46 foyers
de travailleurs immigrés dans Paris et l’adoption d’un dispositif de prévention des incendies dans les immeubles insalubres. En outre,
60 millions d’euros supplémentaires seront consacrés à l’achat de terrains pour y construire
du logement social. « Ces recommandations sont
encourageantes mais encore insuffisantes. Il faudrait doubler la production de logements sociaux
pour résoudre le problème » explique Jean-Baptiste Eyraud. Des propositions que l’exécutif
municipal appliquera... ou pas.
Sandrine Allonier
logement
Immeubles en copropriété : du RdC au 7e ciel…
C
omment recruter une gardienne ?
Quand faire ravaler la façade de l’immeuble ? Quelles sont les normes de
sécurité pour l’ascenseur ? Les copropriétaires actuels ou futurs et
leurs prestataires se donnent rendez-vous au
Salon de la copropriété, à Paris Expo, porte de
Versailles, du 5 au 7 octobre. La palette est
infinie : des derniers outils de gestion comptable aux innovations en chauffage et isolatio
n jusqu’aux équipements pour la télévision
numérique terrestre, la « copro » touche forcément à tout. Son régime, instauré par la loi
du 10 juillet 1965, concerne aujourd’hui 7,6 millions d’immeubles en France, soit plus du quart
du parc de logements ! Le principe est simple :
le propriétaire gère seul son appartement, mais
toutes les décisions sur l’infrastructure de l’immeuble et les parties communes sont prises par
un syndicat, au cours d’assemblées générales
des copropriétaires. Des discussions parfois
houleuses : un propriétaire au rez-de-chaussée
n’est pas toujours enclin à payer une coûteuse
rénovation de l’ascenseur, par exemple… Heureusement, la plupart des décisions n’exigent
pas l’unanimité. Une étude d’Ipsos pour le
prestataire de services immobiliers Loiselet &
Daigremont, publiée pour le Salon de la Copropriété, montre que 82 % des Français se sentent
bien dans leur immeuble. Si bien que seules
5 % des personnes vivant en appartement regrettent de ne pas vivre en maison individuelle.
La « copro » ne devrait donc pas s’essoufler…
Laure Japiot
44 %
des Français estiment que les équipements
et services disponibles dans leur immeuble
participent à leur bien-être.
Source : étude Ipsos
p. 5
ACTU ÉCO
éco plus
BONS PLANS VÊTEMENTS
Ados accros aux marques et budgets
restreints… Comment résoudre
l’équation ? Un sondage Ipsos
pour Marques Avenue met en lumière
le succès croissant des « plans B » :
61,8 % des mères d’enfants
de 12 à 20 ans confirment que leurs
enfants sont prescripteurs de bonnes
adresses pour trouver leurs vêtements
de marques préférées à prix réduits.
Les magasins d’usine et centres
de déstockage sont plébiscités par ados
et mamans, mais les sites Internet,
dépôts-ventes ou ventes privées sont
aussi de plus en plus fréquentés.
GALETTES SAINT-MICHEL
AU SMIC Les employés de
la biscuiterie Bahlsen-Saint-Michel
réclament une augmentation de salaire
de 5,5 %. Depuis la revalorisation
du Smic de cet été, leur salaire de base
flirte juste au-dessus du minimum
légal. La direction rappelle de son côté
que, pour les personnes de quinze ans
d’ancienneté, les primes représentent
un bonus de 36 % par rapport au salaire
de base. En outre, le contexte est
difficile : les consommateurs se tournent
vers les biscuits à bas prix et les
marques de distributeurs, et la grande
distribution exerce une forte pression
sur les prix.
entreprise
P
eut-on « aimer sa boîte » ? Plus que jaPourquoi l'aimez-vous ?
mais. Au moment où plans sociaux et tensions économiques semblent plomber la
France qui bosse, une association patroIntérêt de mon travail
nale, Ethic (Entreprises de taille humaine,
L'ambiance
indépendantes et de croissance), créée en 1985 par
l’ancien patron des patrons, Yvon Gattaz, prône « le
Le salaire
goût d’entreprendre » et « l’amour de l’entreprise ».
La reconnaissance de mon travail
Des mots inouïs : le mouvement Ethic – que les paMon patron me motive
trons appellent volontiers le « Medef des PME » – veut
« réconcilier le pays avec ses salariés » affirme Sophie
de Menthon, sa présidente (notre invitée page 3).
L'aimez-vous plus, moins,
Le 20 octobre, la Fête de l’entreprise qu’elle a créée
autant qu'en 2004 ?
en 2003 (chaque entreprise volontaire prend l’initiative d’un geste ce jour-là) va oser proclamer « J’aime ma
> Salariés : ils aiment leur “boîte” !
Moins 18 %
boîte ». Ce n’est pas un slogan. C’est ce que prouve un
sondage
réalisé
par l’institut TéléperformanceL'aimez-vous
pour la plus, moins,
Diriez-vous
personnellement
Plus 10 %
3e Fête
des
En exclusivité, voici les
répon“J'aime
maentreprises.
boîte” ?
autant
qu'en 2004 ?
ses étonnantes à 4 questions clés de ce sondage.
Non 21 %
Oui 79 %
Diriez-vous personnellement
“J'aime ma boîte” ?
Aimeriez-vous changer
Non 21
d'entreprise
? %
Indifférent 7 %
Oui 19 %
M
J
V
3
4
10 11
17 18
24 25
5
12
19
26
6
13
20
27
7
14
21
28
S
1
8
15
22
29
LUNDI 3
UNION EUROPÉENNE
Ouverture à Bruxelles
des négociations d’adhésion
de la Turquie.
D
2
9
16
23
30
18 %
Autant 72 %
Plus 10 %
Autant 72 %
Aimeriez-vous changer
d'entreprise ?
Pourquoi l'aimez-vous ?
Indifférent 7 %
Non 74 %
Intérêt de mon travail
Oui 79 %
L'ambiance
Le salaire
La reconnaissance de mon travail
Mon patron me motive
Oui 19 %
61 %
Non 74 %
47 %
33 %
27 %
18 %
: Sondage
Téléperformance/ études-Ethic,
Fête
des entreprises.
/Économie Matin - Source
Source : Sondage
Téléperformances/études-Ethic,
Fête de l'entreprise.
Interview
par téléphone auInterview
domicile, par téléphone au domicile,
du 88auau
10 10
septembre,
de 600 salariés
dessalariés
secteurs privé
public. privé et public.
du
septembre,
de 600
desetsecteurs
MARDI 4
distribuées au cours de l’année.
GRÈVE GÉNÉRALE
Enfilez de bonnes chaussures…
L’ensemble des syndicats
appellent au débrayage. Thème
des manifestations, le pouvoir
d’achat et de l’emploi.
PROSEG
ET EXTERNALISER
JEUDI 6
FOIRE INTERNATIONALE
DE L’ART
CONTEMPORAIN
Rendez-vous des amateurs
d’art moderne et contemporain,
Paris Expo Porte de Versailles,
jusqu’au 10 octobre.
Salons des solutions achats
et outsourcing des entreprises
et des collectivités. Au centre
d’exposition de Paris Nord
Villepinte, jusqu’au 6 octobre.
MERCREDI 5
COPROPRIÉTÉ
Salon professionnel et grand
public pour tout savoir sur la
copropriété. À Paris Expo,
Porte de Versailles, jusqu’au
7 octobre.
p. 6 - Économie Matin N°41
61 %
47 %
33 %
27 %
Moins 18 %
à suivre… en octobre
M
E EXCL
USIF !
4 salariés sur 5 « aiment leur boîte »
©
L
SONDA
G
50 ans
50 ANS DE LA DS !
La célèbre voiture de Citroën
est née le 6 octobre 1955.
Elle sera fêtée à Paris du 6 au
10, avec un défilé de 1 600 DS
venues du monde entier
le dimanche 9 au matin dans
les rues de la capitale.
interview éco
Mondialisation-délocalisation, une fatalité ? Pas pour Jacques Marie, créateur et président du conseil de surveillance
de Bleu Forêt, chaussette française fabriquée en France par des salariés français. Au moment où l’on croit le textile
accaparé par les filatures chinoises, un Gaulois réussit à nous vêtir les pieds avec sa tête…
« Le “miracle” chinois ne tiendra pas »
S
ur les 210 millions de paires de chaussettes achetées chaque année par les Français, plus de 80 % sont importées. Vous, vous exportez ! Qu’est-ce qui vous prend ?
Quand je reprends l’usine Dim Tricotage des Vosges en 1994, – j’ai alors
58 ans – je veux rester cohérent : à quoi bon renoncer à vivre de mes
rentes si c’est pour délocaliser ? Je veux maintenir l’emploi. J’ai assisté,
en 25 ans, à la fuite de la production du textile français vers l’Europe
du Sud d’abord, puis l’Afrique du Nord, les pays de l’Est, la Turquie et
aujourd’hui l’Asie, la Chine. Mais quand je crée ma marque Bleu Forêt
et signe une licence exclusive de fabrication d’une ligne de chaussettes
Dim, je vise deux marchés : la distribution sélective avec Bleu Forêt, des
produits de qualité pour grands magasins et gros détaillants, du beau
fil. Et les hypers avec Dim et les marques de distributeurs pour un produit sans défaut mais moins sophistiqué donc moins cher. Surtout, mon
territoire, c’est l’Europe. Je vends aujourd’hui la moitié de la production
en France et l’autre à l’international.
Votre secret, c’est ça, la qualité pour une clientèle qui achète plus cher en
toute connaissance de cause ?
En quelque sorte, nos clients votent avec leurs pieds… Alors j’ai choisi
d’investir en logistique, informatique, en métiers à tisser de pointe, et
offrir un service parfait, réactif : 5 % du chiffre d’affaires investis chaque
année dans la recherche de productivité.
Depuis 5 ans, Bleu Forêt et l’autre ligne de
production totalisent près de 21 millions
d’euros de chiffre d’affaires pour un résultat net de 5,5 ou 6,5 millions. C’est un très
bon ratio ! Un Chinois, lui, n’a pas besoin
d’investir dans la finition. C’est cette différence de qualité qui nous assure notre
raison d’être… Mais je suis persuadé que
le modèle chinois ne tiendra pas dans
la durée. Leur société évoluera, comme
les nôtres.
JACQUES MARIE
n’a jamais quitté la filière textile.
Il a mené sa carrière pendant
25 ans au sein de Dim, aujourd’hui
américain, dont il a assuré la
présidence en France. À 58 ans,
il accepte de relever l’usine ex-Dim
des Vosges avec, entre autres,
ses indemnités. Il y a dix ans…
Propos recueillis par Olivier Magnan
260 salariés
travaillent chez Tricotage des Vosges.
30%
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15 octobre 2005.
Valable uniquement à
Auchan la Défense. p. 7
ÉVÉNEMENT
édito manager
Pour
une
externalisation
responsable
L’externalisation des services en France
touche la plupart des entreprises. En tant
que rapporteur, au Conseil économique
et social, d’une analyse intitulée
Conséquences sur l’emploi et le travail
des stratégies d’externalisation des
activités*, je n’ai bien sûr jamais
condamné cette évolution, même si,
parfois, cette pratique peut heurter
par la brutalité de sa mise en œuvre.
Trop souvent, les salariés ne sont pas
associés à cette décision présentée
comme la bonne ou la seule solution
qui garantisse l’avenir de l’entreprise
comme celui de ses salariés retrouvant
une place dans l’entreprise accueillante.
Or, si l’externalisation provoque souvent
rupture et dérèglement dans la vie de
l’entreprise, pour les salariés elle est
souvent vécue comme une trahison.
C’est pourquoi les travaux du CES
proposent une démarche responsable
de l’externalisation dont voici les
principaux points :
• Inscrire l’externalisation dans un cadre
contractuel clair et équilibré.
• Anticiper et accompagner la démarche
d’externalisation par le dialogue social.
• Concilier mobilité du travail
et sécurisation des parcours
professionnels.
Ou encore : reconnaître un droit d’option
dans le cas de l’application du L-122-12.
L’externalisation ne doit pas devenir
le symbole de la réduction du droit
du travail. Donnons-nous, responsables
d’entreprises, syndicalistes, mais aussi
responsables politiques, les moyens
de trouver l’espace de dialogue social
le mieux adapté pour mettre en œuvre
ces mesures encadrant l’externalisation.
Fonctions déléguées : les entrep
S
chneider Electric confie une partie
de son service informatique à un
prestataire extérieur. Idem pour les
Galeries Lafayette. Aujourd’hui, 65 %
des entreprises ont recours à l’externalisation*. Autrement dit, elles délèguent des
fonctions partielles ou totales, dans le cadre
d’un contrat pluriannuel, à des sociétés extérieures. Entre 2004 et 2005, le nombre de fonctions
externalisées est passé de 4 à 6. Deux fonctions le sont presque toujours, la restauration
et le transport. Mais la tendance évolue. « Les en-
98 %
treprises confient des missions de plus en plus
complexes, constate Thierry Muller, associé chez
Ernst & Young, spécialiste de l’externalisation.
Avant, on confiait une partie de l’hébergement
informatique. Aujourd’hui c’est également
l’achat du matériel, la maintenance et les personnes affectées à la saisie. Quand une entreprise externalise un centre d’appel, le matériel
et le personnel ne sont plus sous sa responsabilité ». De la même façon, les entreprises
n’hésitent plus à confier certaines fonctions associées aux ressources humaines, comme la paie,
l’accueil, la sélection et la gestion des candidatures ou encore la formation. Plus anecdotique,
mais relativement à la mode, certaines grandes
entreprises délèguent désormais leur… crèche
d’entreprise ou le retraitement de leurs déchets.
Au global, plus l’entreprise est grosse, plus elle
externalise. Au-dessus de 1 000 salariés, 7 entreprises sur 10 y font appel. En-dessous, elles sont
moins de 57 %. Mais « les PME s’y intéressent
de plus en plus » souligne Jean-Paul Constant,
des entreprises qui externalisent au moins
une fonction sont satisfaites.
* Baromètre 2005 Outsourcing Ernst & Young
président des salons Proseg et Externaliser.
Pour tous, la même logique : des économies à la
clé. Pour 64 % des entreprises qui externalisent,
il coûte moins cher de « faire faire » que de « faire ». La moitié d’entre elles constatent ensuite une
amélioration de la qualité. Et pour cause, l’offre
des prestataires est de plus en plus professionnelle. Certains proposent jusqu’à vingt métiers et
du personnel qualifié. Difficile en revanche d’évaluer le chiffre d’affaires qu’ils génèrent. « Sur ce
marché, il y a des tout petits acteurs, qui ne font
que ça, et des géants qui en font un peu. Difficile
de savoir combien chacun gagne exactement »
estime Thierry Muller.
Muriel Roy
> Les 12 fonctions les plus externalisées
(en % de réponses positives)
74%
66%
2005
63%
61%
57%
53%
64%
57% 59% 56%
2003
Base : entreprises qui externalisent
au moins une fonction
50%
49% 48%
31%
45%
45%
41% 42% 41%
40%
39%
34%
33%
28%
96 %
des entreprises connaissent
l’externalisation.
65 %
36 %
des entreprises y font appel.
des dirigeants considèrent l’externalisation comme un frein à la délocalisation.
source : Baromètre Outsourcing Ernst & Young 2005
p. 8 - Économie Matin N°41
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* 22 mars 2005, www.ces.fr
La
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Le
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ns
po
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François Édouard
57 ans, membre du Conseil économique et social
(Groupe de l’Union nationale des associations familiales),
secrétaire général de la Confédération Syndicale
des Familles.
/Économie Matin - Source : Baromètre Outsourcing 2005, Ifop - Ernst & Young
La journée d’Alex Ternal-Iser, patron d’une entreprise qui
1
2
8 heures : Alex Ternal-Iser saute dans sa
voiture de fonction pour se rendre au
bureau. L’auto appartient à un prestataire
extérieur à l’entreprise qui s’occupe même
des révisions ! Il arrive pile à l’heure pour
déposer sa fille à la crèche d’entreprise,
entièrement gérée par une société privée.
Enfin, quand il arrive dans son bureau,
super. La société de maintenance vient de
passer : tout est propre et l’ampoule morte
la veille a été changée !
1
3
10 heures : Alex passe des coups de fils
à ses clients dans le monde entier. Depuis qu’il a confié la gestion de ses communications à une entreprise spécialisée
dans la téléphonie sur IP (c’est-à-dire via
les réseaux Internet), il a réduit sa facture
de 20 %. Zut, un bogue informatique. Le
technicien qui vient le dépanner n’est
pas un salarié de l’entreprise. Avantage,
il bénéficie régulièrement de formations
dans sa propre entreprise.
2
rises françaises séduites par l’externalisation
Peut-on tout externaliser ?
M
ichael Dell, inventeur des ordinateurs du même nom, aurait dit
en substance « mon métier n’est
pas de fabriquer des ordinateurs,
mais de vendre ma marque ».
Une idée partagée par Nike qui consiste à penser qu’une entreprise peut presque tout externaliser. « Pas d’accord », répondent la majorité des
entreprises françaises. Si déléguer des activités
comme la restauration paraît simple, le transfert
d’activités plus proches du métier de l’entreprise
pose problème. Seules 28 % des entreprises
confient à un prestataire les fonctions tournées
vers le client ou le marché, comme la vente ou
le marketing. Pour Thierry Muller, spécialiste de
la question, « ce sont des domaines considérés
comme stratégiques, qui touchent à des questions sensibles comme la marque, l’image et la
notoriété de l’entreprise ». « L’externalisation
soulève de nombreux enjeux et présente des
risques » souligne Bertrand Quélin, professeur
à HEC. « Si une entreprise de vente par correspondance communique sur le slogan ‘‘Livré en
48 heures ou remboursé’’, et que le transport
externalisé n’est pas à la hauteur, qui prend en
charge le coût de la sous performance ? Et l’im-
La restauration
1ère fonction externalisée
pact sur l’image de l’enseigne ? ». Pour régler
ces questions, une partie des entreprises sécurisent leurs contrats d’externalisation en passant
par des cabinets d’avocats. Mais difficile de parer
les risques à plus long terme, comme la perte
de savoir-faire. Toujours selon Bertrand Quélin,
« externaliser des compétences trop sensibles
fait courir le risque à l’entreprise qu’elle perde
sa capacité à innover et à se métamorphoser ».
Enfin n’oublions pas le risque social. Quand des
salariés d’un grand groupe partent chez un prestataire extérieur dans une logique d’externalisation, ils atterrissent parfois dans une structure
bénéficiant de moins d’avantages (convention
collective, mutuelle, comité d’entreprise, etc.) :
en 1996, le personnel du service informatique de
la Fnac s’est mis en grève trois semaines pour
s’opposer à un projet d’externalisation… La communication est alors indispensable pour prévoir
une transition en douceur. Un comptable salarié
dans une entreprise de chaudières appréciera
peut-être de rejoindre un cabinet comptable indépendant, capable de lui proposer les formations
qu’il attend.
MR
23 %
des entreprises craignent de perdre
le contrôle en externalisant.
‘‘Externaliser, c’est utiliser
un outil d’adaptation
aux besoins de l’entreprise’’
Directrice des services généraux du groupe
de communication publicitaire DDB.
L
’« externalisation » est un mot à la
mode. Ce qu’il englobe correspond-il à
une évolution désormais entrée dans
les faits ?
Le marché, les médias, les acteurs,
même, utilisent aujourd’hui le terme « externali-
Vous êtes présidente de l’Association des responsables de services généraux, l’Arseg. Quels
exemples vécus d’externalisation dans une entreprise vous ont frappée ? Canal +, qui a bru-
prône la délégation des fonctions.
4
5
6
5
Recueilli par Olivier Magnan
7
19 heures : La journée s’achève.
Alex dépose son courrier à affranchir dans
la nouvelle unité courrier, gérée à 100 %
par du personnel extérieur. Il retrouve sa
fille et rentre chez lui. Dans sa boîte aux
lettres, un courrier en provenance
de Marseille… Bizarre. Ah mais oui, c’est
son bulletin de paie, traité à distance !
13 heures : Le déjeuner, c’est sacré pour
Alex ! Surtout depuis que l’entreprise fait
appel à un pro de la restauration pour gérer la cantine. Pizzas, grillades ou plats en
sauce, le choix est au rendez-vous. Avant
de remonter dans son bureau, il jette un
œil dans le hall d’entrée. Pas mal, les nouvelles hôtesses… Il a bien fait de transférer
la fonction accueil à des pros du sujet.
4
talement décidé de l’externalisation de ses
services généraux, à la suite d’aléas économiques importants, et qui a vu en face de lui une
réponse dure et très opposante de la grande
majorité des salariés, avec le concours des organisations horizontales de l’entreprise. L’exemple de Procter et Gamble qui a externalisé
dans le même temps, mais à des opérateurs différents, ses services généraux et son informatique.
Là, on a eu une forte préparation en amont d’un
groupe de travail multicompétence dans lequel
s’est impliqué le directeur des services généraux
avec une très forte prise en compte des impacts
sociaux, une écoute des salariés, le montage
de cellules psychologiques, des formations de
remise à niveau généreusement organisées
et une communication sans faille.
Enquête Muriel Roy
ANNIE ROUSSEY
sation » de manière trop fréquente en y englobant
ce qui reste de la simple sous-traitance d’activité.
L’externalisation recouvre une réalité impliquant
la sortie de l’entreprise cliente de ressources
matérielles et/ou humaines. C’est tout à la fois
un outil de réingénierie de fonctions classiques,
jusqu’aux départements plus « cœur de métier »
telles les forces de ventes ou le marketing. Mais
également un outil de gestion financière transformant des coûts fixes récurrents, comme la masse
salariale, en coûts d’exploitation pouvant présenter à moyen terme des variables. Je considère
l’externalisation comme un outil d’adaptation.
6
p. 9
chiffre
parlant
Vous travaillez 1 mois
par an pour vos plaisirs
minuscules
Réduire de 10 cigarettes sa consommation
quotidienne, cesser de boire 1 café par
jour, ne plus aller systématiquement au
restaurant et au cinéma 2 fois par mois
est source d’économies représentant sur
l’année 6 semaines de travail, soit 1 mois.
Suspendre de petites consommations
génère de grandes économies !
Démonstration : 10 cigarettes par jour
(900 € sur l’année). 1 café par jour
(400 €). 1 restaurant 2 fois par mois
(600 €). 1 cinéma 2 fois par mois (200 €).
Total : 2 100 €.
L’équivalent de 210 heures de travail pour
une personne rémunérée 10 € de l’heure
(1 400 € mensuels). Soit 1 mois de travail.
Gérard Huguenin
Auteur de Argent, ce qu’il faut faire,
et que vous ne savez pas… Eyrolles
>
Prêt immobilier
TAUX
FIXE
Taux
effectif
moyen
à 15 ans
>
2,55%
Prêt à la consommation
CRÉDIT AUTO
5,79%
CRÉDIT PERSONNEL
6,43%
Taux effectif moyen
ART PRESSE
>
Prix de l’essence
SANS PLOMB 95
1,26 €
DIESEL
1,09 €
Le taux d’intérêt à long terme (10 ans) reste à niveau
record, il se situe à 3,10 % au 23 septembre 2005.
En début d’année 2005, ce taux d’intérêt atteignait
à 3,65 %. Les taux d’intérêt sont toujours orientés
à la baisse de manière spectaculaire.
Toute l’info sur www.meilleurtaux.com
Musée, le prix du regard…
> Les 7,5 euros versés en 2005 pour entrer au Château de Versailles serviront...
...aux gros travaux
(toitures, huisseries...)
...aux dépenses
de personnel
...à l'entretien courant
(jardins, fontaines...)
...à l'acquisition
d'œuvres d'art ...à la restauration
des œuvres d'art
1,4
0,2
©
S
oif de culture, les Français ? À en
On s’en doutait, « musée » ne rime pas avec
croire les chiffres, oui ! Les 33 mu« rentabilité »… Mais un musée n’est pas une
sées nationaux de France, dont
entreprise comme les autres, le profit n’est
la moitié sont à Paris, attirent de
pas l’objectif premier. Comme l’explique
plus en plus d’amateurs d’art.Économie
Robertmatin
Fohr, chef de la mission communication
En 2004, ils ont reçu 16 millions de visiteurs,280905
à la
Direction
- 130
X 85des musées de France (DMF),
14 % de plus qu’en 2003. Et sans surprise,
« un musée ne dégage pas de marges
dans le classement des musées les plus visiet coûte même, la plupart du temps, plus
tés, c’est le Louvre qui arrive en tête avec près
qu’il ne rapporte. Certains parviennent
de 5,7 millions d’entrées, suivi par le Château
pourtant à dégager une part d’autofinancede Versailles (2,8 millions de visiteurs) et
ment importante grâce à la librairie, la cartele Musée d’Orsay (1,8 million de personnes).
rie ou une grosse exposition qui a bien marAu total, les ménages français ont dépensé
ché ». Un cas : le Château de Versailles est le
près de 448 millions d’euros pour entrer
seul musée à ne recevoir aucune subvention
dans les musées et monuments historiques
de l’État et à s’autofinancer totalement
de l’hexagone. Côté tarifs, on se perd dans la
grâce aux entrées, mécénat et locations
jungle des droits d’entrée et cartes d’abonned’espaces. Profits dégagés ? Très faibles.
ment. À titre d’exemple, plein tarif, il faut compQuant au Louvre, il reçoit les 2/3 de
ter 7,5 euros pour entrer au Musée d’Orsay et
son budget de fonctionnement sous forme
au Château de Versailles, mais 8,50 euros
de subventions. « Mais ce n’est pas énorpour le Louvre. Des tarifs assez élevés que
me par rapport aux autres musées dits
l’on peut contourner le 1er dimanche de cha‘‘services à compétence nationale’’ tel
que mois où l’entrée est gratuite dans tous
celui d’Écouen, de Compiègne ou de Clules musées nationaux ! Objectif de ces
ny qui dépendent totalement de l’État
politiques tarifaires : conquérir de nouveaux
car ils sont trop petits pour fonctionner
publics comme les jeunes, les familles,
seuls » explique Robert Fohr. En 2005,
les chômeurs… Ça marche : en 2004, les
le ministère de la Culture et de la Communication a
entrées gratuites ont augmenté de 8 %
consacré plus de 145 millions d’euros au fonctionpour rassembler
nement des musées
aujourd’hui 31 %
nationaux. En outre,
des visites. Enfin,
22,8 millions de crépour les fondus de
dits ont été alloués
musées, les cartes
à l’acquisition d’œud’abonnement
vres d’art. Qui a dit
à accès illimité
que la culture n’a
et sans attente
pas de prix ?
dans les musées
coûtent par exemSandrine
ple 42 euros pour
Allonier
le Musée d’Orsay
et 50 pour le Louvre…
8,5 €
prix de l’entrée au Louvre
p. 10 - Économie Matin N°41
0,1
combien ça rapporte ?
3,10%
TAUX
VARIABLE
Taux
effectif
moyen
à 15 ans
combien ça coûte ?
VOTRE ÉCONOMIE
revue de presse France
Comment aborder les
« forts » sans le dire...
La polémique
enfle autour
du plan social de HP
Alors que le nombre d’obèses augmente
de 5 % par an en France, les marques
hésitent encore à s’attaquer à ce nouveau
cœur de cible marketing. Les grandes chaînes vestimentaires commencent tout juste
à proposer des produits variés à ces clients
qui semblent pourtant, d’après toutes
les études réalisées à ce sujet, des consommateurs très fidèles.
Les pressions politiques s’accentuent en
France suite à la décision prise par le constructeur informatique américain de supprimer 26 % de ses effectifs dans l’hexagone.
Alors que le Premier ministre envisage
de réclamer le remboursement des aides
publiques versées à l’entreprise, HP riposte
en dénonçant une récupération politique
du dossier et en affirmant avoir payé près
de 700 millions d’euros en impôts et taxes
diverses depuis son installation.
Pamela Anderson :
« recordwoman »
du web selon Lycos
Les Néerlandaises aiment les bicyclettes à 1 500 €
La consommation de vélos aux Pays-Bas est
toujours aussi démultipliée, au point d’absorber l’essentiel de la production nationale.
Gazelle, leader national avec 35 % des parts
de marché, y vend 240 000 vélos neufs par
pub macco
18:14 qui
Pages’apparente
1
an. Le 23/09/05
vélo pour dames,
pourtant à un produit de luxe à l’étranger,
n’est pas en reste : les mères de famille,
qui drainent 60 % du marché néerlandais,
n’hésitent pas à dépenser jusqu’à 1 500
euros pour acquérir une bicyclette familiale !
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FIRST
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E R SO
2005
ember
2 Sept
Lycos publie le top 50 des requêtes les plus
souvent posées sur son moteur de recherche
au cours des dix dernières années. Pamela
Anderson occupe toujours la première place –
ce qui en dit long sur les pôles d’intérêt des
internautes… Les femmes people en général
et les chanteuses en particulier figurent également en très bonne place, de même que
le sport, un autre must très cliqué.
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CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX
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ACTU ÉCO
éco in
LECLERC MET LES GAZ
SUR LE PRIX Avec Clairgaz,
sa nouvelle bouteille de butane vendue
30 % moins chère, E. Leclerc compte
bien bouleverser le marché du gaz
conditionné. Son prix : 17,95 euros,
contre 23,95 euros en moyenne pour
le cartel formé par Butagaz (Shell),
Antargaz (UGI, américain), Totalgaz
et le Néerlandais Primagaz qui
se partageaient jusqu’ici le marché.
Objectif pour Clairgaz : gagner 20 %
de parts du « gisement » dès
la 1ère année, et 65 % en cinq ans.
L’arrivée de ce concurrent devrait
pousser à rééquilibrer ce marché
sur lequel les prix se sont envolés de
74 % en 10 ans, selon l’Insee. Résultat,
la France est l’un des pays européens
où le gaz est le plus cher (40 % de
plus qu’en Belgique). D’autant que
le 1er novembre, les tarifs du gaz
augmenteront encore de 13 %…
mais pas chez Leclerc !
Sandrine Allonier
éco out
femme de la semaine
Elle déniche
des compagnies
low cost
introuvables…
O
rigine polonaise. Née en France.
Américaine de culture. À 33 ans,
Béatrice Tarka est en passe de
réussir sa 3e entreprise, née de ses
déplacements d’affaires incessants.
Lasse de ne jamais trouver en temps utile le bon
avion au bon prix, elle a l’idée, avec l’un de ses
associés, Sveltlozar Nestorov, de développer
un moteur de recherche à leur propre usage :
trouver sur les sites des compagnies low cost
le voyage et le meilleur prix. Et dans la foulée,
l’hôtel qui n’affichera pas forcément no vacancies
(complet). Peu à peu, le développeur de génie
crée un moteur capable d’indexer en temps réel
130 sites dont 51 compagnies à bas coût dans
le monde. Béatrice Tarka, qui raisonne à échelle
planétaire, le nomme Mobissimo. Un capital-risqueur bien connu en France, le franco-américain
Alex-Serge Vieux, la pousse à tenter l’aventure
états-unienne. En 2003, au moment où les start
up Internet n’ont pas la cote auprès des investisseurs, Mobissimo lève 1,1 million de dollars
(915 000 euros). Mais le décollage du site, c’est
BÉATRICE TARKA
500 000
requêtes par mois sur Mobissimo.com
selon l’entreprise.
la presse américaine qui l’assure : les journalistes sont bluffés par cette Européenne qui lève
des fonds aux États-unis ! Ce qui est bluffant,
c’est que Mobissimo est rentable depuis juin
dernier grâce à ses revenus publicitaires et son
coût au clic. Du coup, cette créatrice acharnée
revient en France pour y créer la première filiale
Mobissimo (www.mobissimo.fr). Fortissimo.
Olivier Magnan
entreprise de la semaine
eBay : le plus grand bazar
du monde a 10 ans
C
LA SNCM EN NAUFRAGE
Une privatisation de trop ? La Société
nationale Corse Méditerranée (SNCM),
au bord du dépôt de bilan – déficit de
29,7 millions d’euros en 2004 –,
a présenté d’abord deux projets de reprise
totale par des investisseurs privés. Mais
Bruxelles interdit à l’État actionnaire
de recapitaliser à 100 % la compagnie.
Le gouvernement a, dans un premier
temps, choisi l’offre du fonds de pension
Butler Capital (40 % du capital) avant
de revenir sur l’un des candidats écartés,
Connex, filiale transport de Véolia (30 %).
Les salariés ont bien sûr violemment
réagi : grève des marins CGT de Marseille,
blocage des installations portuaires,
détournement d’un cargo… Les syndicats
n’accepteraient le principe que d’une
privatisation partielle.
Laure Japiot
p. 12 - Économie Matin N°41
omment nommer le site qu’il vient de
créer ? Nous sommes en 1995, Pierre
Omydiar n’est pas fâché d’avoir réussi des pages assez propres, un peu
austères, dont les liens fonctionnent.
Dame ! En 1995, le web est affaire de bricoleurs
doués… Il vit à San Francisco, cet Américain d’origine française. Sa femme collectionne les distributeurs de bonbons Pez ! Drôle d’idée. « Je vais
te faire une page perso. Tu vas trouver des amateurs dans le monde entier. Je vais l’appeler… Bay,
comme la San Francisco Bay. eBay pour faire branché… » Omydiar ne sait pas encore qu’il vient de
faire fortune. Dix ans plus tard, son eBay frôle les
2 milliards de dollars de chiffre d’affaires
(1,6 milliard d’euros). Il est la plus grande place
de marché du monde. On n’y vend plus guère
de distributeurs de Pez, on brasse du pèze via
55 millions d’objets en vente aux enchères (mais
30 % des transactions se concluent à prix fixe).
157 millions d’acheteurs/vendeurs s’y sont inscrits. 68 millions d’actifs s’y sont bousculés sur
le dernier trimestre. Tout se vend, de l’art aux
vins, des autos aux vacances, des livres aux CD.
En France, le jeune patron de feu
eBazar absorbé par eBay, Grégory Boutté, DG à
33 ans, anime 40 salariés. « La clé du succès ?
724 000
micro-entreprises d’achat-revente
se sont greffées sur eBay : une symbiose
digne du règne animal…
Nous rentrons dans le quotidien des gens ».
eBay, 10 ans, la revanche des start up du Net
tombées au champ d’honneur des success
stories…
Marc Francel
pub evo3 230x300.qxd
29/09/05
15:54
Page 131
100% Conduite
100% Emotions
En vente chez votre marchand de journaux
5 CONTINENTS
PORSCHE SOLIDAIRE L’A llemagne
applique le patriotisme économique.
Porsche compte investir environ
3 milliards d’euros pour prendre 20 %
du capital de Volkswagen. En devenant
le premier actionnaire du leader
automobile européen, Porsche le protège
notamment d’une éventuelle OPA hostile
d’investisseurs étrangers. Le constructeur
de voitures de luxe sécuriserait aussi
son partenariat avec Volkswagen dans
la production de son 4 x 4 Cayenne…
reportage
MURIEL ROY
envoyée spéciale
à Singapour
Singapour :
opération séduction business
nomic Development Board, l’organe gouvernemental pour la promotion économique de l’île
asiatique. « À Singapour, notre objectif est de
surfer sur la vague montante de l’Asie et de
profiter de cette ouverture du monde qu’on appelle la mondialisation a souligné d’emblée le
Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong
le soir de l’inauguration. Nous devons faire
DETTE ANNULEE 18 pays pauvres,
dont le Niger et la Bolivie, devraient
obtenir l’annulation de leur dette
multilatérale. Le Fonds monétaire
international (FMI) et la Banque
mondiale ont entériné le 24 septembre
la proposition émise lors du G7 Finances
en juin dernier. Ce geste effacera
40 milliards de dollars de dettes cumulées
et pourrait s’étendre à 20 autres pays.
Les deux organismes financiers doivent
cependant soumettre le projet à leurs
conseils d’administration d’ici à la fin
de l’année pour que l’accord soit effectif.
SANYO SOIGNE LA PLANÈTE
La firme japonaise dope la production
de ses modules de piles photovoltaïques
« écolos » dans le cadre de
son programme Think Gaïa, relève
la Lettre Environnement & Stratégie.
Écolo et business : la demande
européenne – surtout allemande – est là.
Un succès à point nommé
pour l’électronicien en pleine
restructuration, qui a annoncé son retrait
du marché des lecteurs DVD et VHS.
TRAVAIL RALLONGÉ AUX PAYSBAS… Avec en moyenne 36,7 heures
travaillées par semaine, les Néerlandais
passent souvent pour les travailleurs
les moins acharnés d’Europe. Plus pour
longtemps… Le gouvernement
de La Haye est en train de prendre
des mesures draconiennes qui visent
à rétablir la compétitivité de l’économie
batave. Le ministre de l’Économie
Laurens Brinkhorst souhaite ainsi revenir
à la semaine de 40 heures, et s’apprête
en outre à supprimer tous les avantages
fiscaux liés aux régimes de préretraite.
…ET EN ALLEMAGNE AVEC
SIEMENS Selon le secteur dans lequel
ils travaillent et l’accord d’établissement
en vigueur, les 170 000 salariés allemands
de Siemens sont soumis à des régimes
de temps de travail différents. En 2004,
la précédente direction du groupe avait
ainsi imposé, sous la menace
de délocalisations, le retour
aux 40 heures, sans compensation
de salaire, dans deux usines de l’ouest
du pays. La semaine dernière, la nouvelle
direction a négocié un accord de RTT
pour sauver des emplois dans le secteur
déficitaire de la téléphonie, quelques jours
après avoir annoncé 2 400 suppressions
de postes dans sa filiale de services
informatiques SBS.
p. 14 - Économie Matin N°41
plus que fabriquer les produits inventés par les
autres. Nous devons développer des centres
de recherche et développement afin de créer
de la valeur grâce à l’innovation, et devenir
un leader dans des marchés de niche à haute
valeur ajoutée ». Une politique déjà bien engagée
S
ingapour, fer de lance de l’innovation
en Asie ? En tout cas, son objectif
est de le devenir. Du 26 au 29 septembre, la cité-État s’en est donné
les moyens. Pas loin de 12 000 participants, souvent des chefs d’entreprise ou
des investisseurs, se sont retrouvés au Global
Entrepolis@Singapore (GES) organisé par l’Eco-
dans plusieurs domaines, notamment dans le bio
et les nanotechnologies (la physique à échelle
d’atome). Anedocte notable durant le GES : une
entreprise de Hong Kong a été récompensée pour
son modèle économique florissant. Or Hong Kong
est actuellement l’une des cités concurrentes de
Singapour pour les investissements étrangers...
Mais les dirigeants de l’entreprise en question,
Hong Kong Broadband Network Ltd (HBNK), n’ont
hélas pu se « libérer » pour recevoir leur prix des
mains du Premier ministre singapourien…
La carte postale économique
de l’île asiatique > Singapour
I
l flotte à Singapour comme un air de
Shanghaï. Des tours qui touchent le ciel,
des marques de luxe dans les boutiques, des hommes et des femmes d’affaires dans les rues. Mais la comparaison
s’arrête là. La cité-État de 4,2 millions d’habitants
est une fourmi comparée à son voisin la Chine, mais
tout autant l’Inde ou la Malaisie. Pour s’en sortir,
et maintenir une croissance entre 3,5 et 4,5 %,
Singapour n’a pas d’autre choix que de se tourner vers la mer et les investissements étrangers. L’île principale des 64 que compte le
pays est à ce jour le 7e pays le plus compétitif au monde selon le Global Competitiveness
Survey 2005 du World Economic Forum, et le
1er en Asie. Le total des investissements étrangers s’établissait à 147 milliards de dollars
à la fin 2003, soit cinq fois plus qu’en 1990.
Ici, les investisseurs apprécient la stabilité
politique et la réactivité du marché. Les consommateurs n’aiment plus tel modèle de téléphone
portable ? Les usines – comme celle de Motorola – sont capables de réagir dans l’urgence et
de fournir les nouveaux modèles en quelques
jours. De son côté, le gouvernement offre aux
investisseurs une palette d’avantages fiscaux.
Récemment, alerté par le coût de la main d’œuvre trop élevé, le gouvernement a décidé de
réduire les charges sociales sur les retraites de
16 à 13 %. Un allégement pour les entreprises
mais à terme moins de retraite pour les salariés. « L’enjeu est de rester attractif » explique
5 km
MALAISIE
Mandai
Changi
Tuas
Singapour
Jurong
Island
Détroit de Singapour
Économie Matin /
éco plus
1,11 milliard d’€
objectifs d’investissements européens dans
l’industrie singapourienne en 2005.
Source : EDB.
Ko Kheng Hwa, Managing Director du Bureau de
développement économique (EDB). Aujourd’hui,
Singapour accueille 7 000 multinationales, américaines, européennes ou japonaises. Mais aussi
4 000 entreprises chinoises, indiennes, australiennes ou néozélandaises, et 100 000 PME locales. La France n’est pas en reste : Singapour est
le 16e pays d’accueil d’investissement français,
et le second en Asie.
MR
revue de presse internationale
avec
Trop regarder la télé
peut nuire au carnet
de notes
Pas assez d’avions
pour les exportations
indiennes
Le ministre indien de l’Aviation civile affirme
que les exportations agricoles de son pays
sont aujourd’hui freinées par la faiblesse
des infrastructures et notamment par
le manque d’avions cargo pour transporter les vivres vers l’étranger. Pour l’heure,
les deux plus grandes compagnies publiques, Indian Airlines et Air India, ont décidé de convertir chacune 5 avions de ligne en
version cargo pour remédier partiellement
à ce déficit de transport.
On se doutait depuis longtemps que la télé
n’était pas l’outil idéal pour l’éveil intellectuel des enfants. Une étude scientifique allemande prétend aujourd’hui en apporter la
preuve ! L’institut de recherche en criminologie de Niedersachsen a interrogé 23 000
écoliers âgés de 10 à 15 ans. Il a établi des
corrélations entre le nombre d’heures passées devant la télé (ou les consoles de jeu)
et le niveau scolaire. Cette étude a révélé au
passage que près d’un tiers des filles et la
moitié des garçons disposaient d’un téléviseur dans leur chambre.
L’économie américaine plombée par l’énergie
Selon Ben Bernanke, conseiller à la MaisonBlanche, la forte hausse des prix de l’énergie
survenue après les ouragans Rita et Katrina
pourrait freiner la croissance économique
des États-Unis. Contrairement aux crises
énergétiques passées, l’inflation devrait cependant pouvoir être contenue, grâce à une
économie nationale plus flexible, évitant ainsi à la Réserve Fédérale de devoir augmenter
brutalement ses taux d’intérêt.
RECEVOIR
Économie Matin
DANS VOTRE ENTREPRISE
[email protected]
p. 15
MÉDIAS
presse
pub and co
Marianne dirigé
par l’ancien patron
du Figaro…
Publicité en ligne :
le clic crève l’écran !
Comment s’explique ce succès ?
Internet est un très bon support pour créer un
rapprochement entre annonceurs et consommateurs. Lorsque l’internaute voit un bandeau
publicitaire attractif, il clique et se retrouve directement sur le site de l’annonceur ! Cette interactivité ne se trouve pas dans la presse ou
en radio. Et comme on connaît le profil des
internautes, on peut personnaliser le message
publicitaire, pour plus d’efficacité.
FRANÇOISE RENAUD
D’autres annonceurs hésitent. Pourquoi ?
C’est vrai, certains, trop frileux, n’ont pas encore
sauté le pas et adopté Internet dans leur plan
média. Il y a différentes raisons : ils ont un budget limité et ne veulent pas prendre de risques,
ils ne vendent pas leur produit sur Internet ou
jugent leur propre site trop peu vendeur.
475 millions d’€
Recettes Internet du 1er semestre 2005 en France.
Source : TNS Média Intelligence.
M
La publicité en ligne a l’avenir devant elle ?
Oui, sans aucun doute, car avec la généralisation de l’ADSL en France, les publicités vont
pouvoir se montrer plus créatives sans ralentir
la vitesse de connexion. On compte déjà 900
annonceurs actifs sur le web, soit 11 % de plus
qu’il y a un an, car les entreprises qui intègrent
Internet dans leur stratégie de communication
sont de plus en plus nombreuses.
ais pourquoi les annonceurs
se ruent-ils sur le Web ? Les
recettes publicitaires en ligne
ont augmenté de 73 % en 1 an.
Internet représente aujourd’hui
5 % du marché publicitaire contre 31 % pour la
télévision mais 0,8 pour le cinéma (étude TNS
media intelligence). Françoise Renaud, directrice nouvelles technologies de l’Union des Annonceurs (UDA) commente ces résultats.
Y
ves de Chaisemartin,
ex-homme fort du Figaro,
prend la direction générale
du newsmagazine Marianne,
dont il vient d’acquérir 25,24 %. Le reliquat,
soit 24,13 %, est acquis par le patron du
Phare de Ré et des éditions scientifiques
Technip, Thierry Verret, le journaliste
Guy Sitbon et deux autres actionnaires.
Le titre annonce une diffusion payée
de 200 000 exemplaires environ qui
représente 95 % de son chiffre d’affaires :
22 millions d’euros sur l’exercice à cheval
entre 2004 et 2005.
Libération peine
L
e quotidien dirigé par Serge July
enregistrera en 2005 une perte
de plus de 5 millions d’euros.
En cause, selon la direction, un manque
à gagner de 2 millions d’euros de recettes
publicitaires (-10 %). Le recul des ventes
de 5,5 % depuis janvier 2005 n’arrange
rien. Serge July dit amorcer une réflexion
sur l’organisation de la rédaction, l’ensemble des emplois et des fonctions dans
l’entreprise, afin de réduire ses coûts.
Les représentants du personnel y voient
l’annonce d’un plan social.
Abonnement à Presse News ?
01 41 10 98 30
Propos recueillis par Sandrine Allonier
eader de notre baL
romètre de visibilité
médiatique des entre-
BAROMÈTRE ECONOMIE MATIN / DATOPS
Volkswagen en pole position
Les patrons dont on parle
Vincent
Bolloré
Les entreprises dont on parle
Franck
Riboud
Carlos
Ghosn
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co
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DU 22 AU 28 SEPTEMBRE 2005
Vincent Bolloré
(BOLLORÉ)
Franck Riboud
(DANONE)
Carlos Ghosn
(RENAULT / NISSAN)
Maurice Lévy
(PUBLICIS)
Baudouin Prot
(BNP-PARIBAS)
Patrick Ricard
(PERNOD-RICARD)
Didier Lombard
(FRANCE TELECOM)
Jean-François Decaux
(JC DECAUX)
Henri Giscard d'Estaing
(CLUB MED)
Anne Lauvergeon
(AREVA CI)
rs
DU 22 AU 28 SEPTEMBRE 2005
+ 1,2 %
VOLKSWAGEN
-1
+ 0,3 %
THALES
13,14
+9
+ 1,5 %
PORSCHE
+ 94
- 3,7 %
12,94
+2
+ 0,1 %
DEXIA
9,60
+8
+ 0,3 %
+46
+ 0,8 %
PEUGEOT
9,50
+7
+ 10,3 %
6,27
+ 14
+ 1,2 %
PERNOD RICARD
9,34
+ 11
+ 1,2 %
5,78
+ 17
+ 0,1 %
AXA
8,95
+2
+6,0 %
8,66
+ 42
+ 5,3 %
15,49
10,39
14,41
12,54
10,57
+ 35
+ 14
+ 3,3 %
+ 2,8 %
4,90
+ 19
0%
SOCIETE
GENERALE
4,51
+1
0%
FORTIS
8,30
+6
+2,5 %
4,31
-7
- 5,5 %
BNP PARIBAS
8,14
+ 32
+5,4 %
Sorties du palmarès : Jean-Louis Dumas (HERMES), Gérard Philippot
(UNILOG), Denis Ranque (THALES), Jean-Marc Espalioux (ACCOR),
Martin Bouygues (BOUYGUES), Arnaud Lagardère (LAGARDERE).
Sorties du palmarès : GROUPE DANONE, AREVA CI, FRANCE TELECOM,
HAVAS, AGF, AIR FRANCE, ALCATEL, EADS, JC DECAUX.
Méthodologie : plus de 10 000 sites Internet de médias écrits à travers le monde sont scrutés depuis septembre 2004 par la société de veille et d’analyse
stratégique Datops pour Économie Matin. Pour toute information supplémentaire, contactez [email protected]
p. 16 - Économie Matin N°41
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Év de
Pr
+ 10
22,25
avec
prises cette semaine,
Volkswagen bénéficie
de l’annonce de Porsche. Le constructeur de
voitures de luxe va en
effet devenir le premier
actionnaire de son compatriote
Volkswagen
avec 20 % du capital, et
décroche d’ailleurs la
troisième place de notre
classement. En deuxième position, Thalès a
été sous le feu des projecteurs à cause d’accusations de corruption,
mais aussi grâce à un
contrat de 70 millions
d’euros signé avec la
Marine allemande et à
ses négociations avec
Bercy pour la reprise
de DCN. Côté patrons,
la première place du
baromètre revient au
très médiatique Vincent
Bolloré, qui monte à
8 % dans le capital d’Aegis. Franck Riboud ne
perd qu’une place grâce
à de nouvelles rumeurs
d’OPA.
VOTRE ARGENT
patrimoine
P
analyse
La victoire de Koizumi au Japon ?
‘‘Par quels
il a vaincu la déflation
moyens
a vague triomphale du parti libéral-démocrate de Koizumi marque
stimuler mon
une nouvelle ère au Japon. Embourbé dans une crise déflationniste
épargne ?’’
sans précédent depuis 1990, le Japon
our faire fructifier votre épargne,
vous avez l’embarras du choix !
Restez simplement prudent lorsque
vous déléguez à d’autres la gestion
de vos finances.
• L’assurance-vie reste l’un des meilleurs
placements. Privilégiez les contrats dits « multisupports », investis en fonds boursiers (vous
disposez d’une protection en cas de décès).
• L’immobilier, à condition de tenir compte
de la perspective de plus-values, des frais
d’entretien, du coût du prêt, de la fiscalité,
de la possibilité des impayés… L’avantage
fiscal n’est jamais suffisant pour réaliser un bon
investissement.
• Trésorerie ? Elle rapporte depuis 2003, 2 %.
Songez à approvisionner un Codévi, un Livret
ou encore un Super-Livret (rémunération privilégiée) si vous pouvez bloquer cet argent.
• N’oubliez pas la Bourse. Votre instinct aidé de
conseils avisés devraient vous sourire.
Clément Cheyrias
président d’A2M Finance
a2mfi[email protected]
avec
L
connaît aujourd’hui une véritable révolution de
modernisation sociale, politique et économique.
Les marchés financiers semblent la saluer :
tous les efforts mis en œuvre ces cinq dernières années commencent à porter leurs fruits.
Au plan politique, Koizumi est parvenu à se débarrasser de l’aile anti-réformiste de son parti
pour venir à bout de la privatisation de la Poste
nippone. Sonnent la fin du financement massif des dépenses publiques par des émissions
d’obligations d’État et l’amorce de la réorganisation des établissement publics, proche de
celle du privé. Si, traditionnellement, les entreprises gardaient une vision assez protectionniste
du marché et offraient peu de place aux actionnaires dans leur gestion, elles les intègrent
à présent largement. Elles réalisent des efforts
considérables pour améliorer leur rentabilité et
versent davantage de dividendes. La croissance
du pays enregistre son 3e trimestre consécutif
de hausse. Le système bancaire s’est nettement
assaini. Les prix de l’immobilier et des ventes de détail décollent. L’investissement et le
marché du travail reprennent de la vigueur.
Non seulement le chômage baisse, mais l’em-
ploi à temps plein a crû
plus fortement que l’emploi partiel, pour la première fois depuis 1997.
Les ménages consomment à nouveau : la croissance repose à présent davantage sur la demande intérieure. Les premières bénéficiaires
en sont les PME dont le niveau de bénéfices est
désormais supérieur à celui de ces dix dernières
années. Pourtant, leurs cours sont au plus bas,
en raison notamment du ralentissement cyclique
de 2004 : il a conduit les analystes à l’intégrer
dans les valorisations. Du coup, le marché japonais
apparaît attractif à court et moyen termes
en raison de sa sous-évaluation relative, par
rapport aux autres marchés et à son PER historique. Soulignons enfin la réforme de la loi sur
les OPA (échange de titres et non plus en numéraire seulement). Une reprise des fusions-acquisitions est donc envisageable. Optez pour le
fonds japonais vedette d’Invesco, Invesco GT
Nippon Growth Fund A. Son style de gestion très
agressif et opportuniste lui vaut 32 % depuis le
début de l’année contre 15 % pour l’indice Nikkei.
Florence Chatelet
analyste Sicavonline
Retrouvez l’intégralité de cet article sur
www.sicavonline.fr
p. 17
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L
e Cap Vernet « nouveau », c’est d’abord
une histoire d’amitié. Celle de Stéphane Marcuzzi, ancien disciple de
Guy Savoy et de Jean-Marc Lemmery,
chef atypique, autodidacte et passionné. Ensuite, c’est l’envie de « réveiller » cette
carte de poissons, avec du frais uniquement,
aucun poisson d’élevage et une inspiration au
fil des marées… Pour la cuisson, c’est ultra précis, à la plancha, avec un chef d’orchestre qui ne
veille qu’à ça ! Le résultat est mieux que « ça ».
Efficace, créatif. Le saint-pierre et la sole font
des merveilles. Les entrées sont étonnantes
avec, notamment, un bar sauvage servi en carpaccio, sa vinaigrette d’hibiscus et des légumes
oubliés. Quant aux amateurs d’huîtres, ils ne dégusteront ici que des grands crus. La salle aussi
s’est offert un lifting. Rien de renversant mais on
a heureusement oublié le bleu marine et l’esprit
paquebot pour un mariage sable et violine plus
subtil. Finalement, on ne regrette qu’une seule
chose : pas de menu déjeuner…
Alex Germane
Le Cap Vernet,
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Date de collecte des prix : 28 septembre 2005, 15 h 30 heures.
Source : www.pricerunner.fr
p. 18 - Économie Matin N°41
Croma : la grosse pointure
de Fiat revient !
C
’est une voiture de rupture.
Confrontée
aux difficultés
que l’on sait
(moins 17 % de ventes en
France d’un mois d’août
à l’autre), Fiat nous propose la Croma. Autant la
précédente Croma, dont
la production s’est arrêtée il y a tout de même
10 ans, était une berline
classique, autant cette nouvelle Croma ne ressemble à aucun véhicule connu. C’est une grosse
berline qui s’apparenterait à un break si l’arrière
n’était pas coupé, mais elle n’est pas non plus
monospace ! Une ligne originale signée par le
maître carrossier Guigiaro. L’espace intérieur est
fantastique. Cinq grandes et même très grandes
personnes voyagent avec tous leurs bagages
(coffre de près d’un demi mètre cube). Amortissement souple et confortable. Visibilité bonne
– grande surface vitrée (3,5 m2). Ce qui fait rupture, c’est la qualité des matériaux et la finition
dont on pensait que la firme italienne avait défi-
nitivement fait son deuil.
La direction, pourtant
assistée, reste relativement dure. Nul reproche
à la version diesel qui
nous était confiée. Le
moteur 1,9 Multijet 16v
développe 150 CV sans
volume sonore critiquable. Il a consommé sur
notre parcours de référence autour de 8 litres
aux cent, bien épaulé
par une boîte 6 vitesses. La clé de contact se
glisse entre les deux sièges, comme sur une
Saab. Est-ce tout ce qui reste des accords détricotés avec General Motors dont Saab est filiale ?
Fiat a tiré les prix puisque notre modèle s’affiche
à un peu plus de 28 000 euros. Sera-ce un succès ? On le sait, un changement de réputation
se fait toujours en deux étapes. Dans un premier
temps, on constate les progrès de telle marque.
Ce n’est qu’après, et parfois longtemps après,
que l’on décide de devenir client !
Gérard Jouany
economie matin 3/10/05
28/09/05
12:04
Page 1
Franchise / Partenariat
DISTRIBUTION AUTOMATIQUE
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Retrouvez chaque semaine nos rubriques
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p. 20 - Économie Matin N°41
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généralement
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rentrée, comme Houellebecq crée l’événement
littéraire. Rien de commun entre eux, sinon
« l’élémentaire » ! Le coffret de la saison 1 de Sir
Sherlock pour se remettre
dans le bain ?
JH
Les femmes
ont plié
l’industrie
à leur mode
de vie
L’automne est la saison où pleuvent les statistiques. Si les femmes savent lire entre les
lignes des chiffres dévolus à la consommation des Français, elles s’apercevront qu’elles ont gagné du temps. Ainsi, par exemple,
elles ne consacrent plus que 20 minutes par
jour à la cuisine. Deux fois moins qu’il y a
10 ans ! Même chose pour les repas. On
déjeune de plus en plus souvent dehors, en
32 minutes chrono, alors que le repas familial
d’antan prenait 1 h 48 en moyenne. On voit
d’ici ces messieurs s’indigner et s’inquiéter de la qualité de leurs repas et de ceux
de leurs chérubins. Les femmes leur font
un pied de nez ! D’abord parce que 10 %
seulement des hommes se chargent de la
cuisine en temps ordinaire (une ou deux fois
par jour, 365 jours par an, vacances comprises), ce qui ne leur donne pas vraiment voix
au chapitre. Ensuite parce que les femmes,
marché à elles toutes seules, ont mieux attiré les industriels de l’agro-alimentaire que
les hommes : par exemple, les bons petits
plats en sachet à passer au micro-onde qui
vous font un repas complet et équilibré en
1’30 montre en main. Les femmes sont gagnantes, sur toute la ligne !
Nathalie Hutter-Lardeau
directrice d’Atlantic Santé
www.agence.atlantic-santé.info
60 %
des mères qui ont un métier disposent de
moins de 30 minutes pour préparer les repas.
140
Source : Leroy-Merlin
€*
par voiture
l’aller-retour de
Calais/Coquelles
à Folkestone
ENTREPRENDRE
ouvre-boîte
L’effet blog électrise l’entreprise
L
e phénomène du blog (site-journal personnel sur le net) se déchaîne. D’abord
dans la sphère privée et le monde des
médias. Il conquiert aujourd’hui l’entreprise. Patrons, salariés, recruteurs
se mettent à « blogger » tout azimut. FranceInter en a fait une chronique matinale ! Véritable
outil de management ou artifice ? À en croire les
entreprises qui ont franchi le pas, le « blog »
(mot-valise anglais issu d’une contraction de
web et log, suite de fichiers) est un « plus »
véritable dans le management et la communication. Communiquer plus efficacement, fédérer
des équipes, créer du lien avec
les clients ou les fournisseurs,
recruter de nouveaux collaborateurs… En alimentant régulièrement en notes son blog, le
dirigeant va se livrer, se créer
une image d’homme moderne
et accessible tandis que l’employé peut valoriser son travail en exprimant savoir et savoir-faire. Mais pas critiquer sa
« boîte ». On peut tout dire à
condition de respecter certaines
règles. Ce n’a pas toujours été
le cas. Le blog sauvage des salariés de Tiscali a servi de place
d’expression populaire durant
le rachat de Tiscali France par
Telecom Italia (www.ilacsit.
blogspot.com)… Les syndicats y
voient un support de communication simple et efficace. La CFDT d’Oracle France (http://cfdt-oracle.blogspot.com) ou la CGT
d’Eurofloat (http://cgt-eurofloat.over-blog.com/)
l’ont érigé en relais des revendications. Un blog
ne vit que s’il bouge, se renouvelle. Après l’effet
de mode, combien transformeront cet outil en
véritable levier de management ?
Anthony Hussenot
doctorant en sciences de gestion
ADMEO/CNRS
hussenot@idefi.cnrs.fr
? LA
E
‘‘Nous vendons une maison
en indivision.
QUESTION Comment suis-je imposé ?’’
n principe, les plus-values nées
des ventes de maisons ou de biens
immobiliers en général sont imposables à l’impôt sur le revenu. Hors
les ventes des résidences principales. Certains cas d’exonération existent :
en particulier si le vendeur est propriétaire
de son lot depuis au moins 15 ans ou si le
prix qui lui revient dans la vente est inférieur
à 15 000 euros. C’est souvent le cas lorsque
le bien vendu provient d’un héritage réparti
entre plusieurs membres d’une même famille.
Mais attention, si la maison est en situation
de démembrement (usufruit et nue-propriété
séparés), le seuil de 15 000 euros s’apprécie
en tenant compte de la valeur en pleine propriété de ce bien. En cas de cession d’un bien
détenu en indivision, le seuil de 15 000 euros
s’apprécie en revanche au regard de chaque
quote-part indivise, sans qu’il soit besoin de
connaître la valeur totale du bien. Que l’une
des quotes-parts indivises soit démembrée
est sans incidence sur ce calcul. La Direction
générale des impôts admet, en cas de cession
d’un bien détenu par des époux, d’apprécier
le seuil de 15 000 euros dans les mêmes conditions que pour les biens détenus en indivision : par rapport à la fraction qui revient à
chacun. Quel que soit le régime matrimonial.
SVP
conseil en management
www.svp.fr
marketing
Externalisation,
oui. Avec
précautions…
Le BPO, ou Business Process
Outsourcing, connaît un fort
développement dans les entreprises
françaises et internationales. Elles sont
aujourd’hui, d’après le Baromètre
Outsourcing du cabinet Ernst & Young,
70 % à pratiquer l’externalisation en
France. Une seule définition : le BPO
ou externalisation ou infogérance (pour
l’informatique) ou encore le facilities
management (pour les services
généraux) est « la délégation
de certaines fonctions (la comptabilité,
l’informatique, la logistique, le transport,
les télécoms, les centres d’appels…)
sur une durée pluriannuelle à des
prestataires de services extérieurs
à l’entreprise. » L’informatique
et les télécoms restent les premières
grandes fonctions externalisées par
les grandes entreprises (73 % en 2002),
suivies par la distribution, la logistique
et le transport (63 %), puis les services
généraux (53 %). Pour réussir une
externalisation, il est indispensable
de regarder quatre axes :
• Économique : réfléchir sur sa
stratégie, connaître ce qui est cœur
de métier et ce qui ne l’est pas et
trouver le prestataire de services
« cœur de métier ».
• Humain et social : les collaborateurs
repris, lorsqu’il s’agit d’un transfert
d’équipe (art. L122-12), passent d’une
entreprise pour laquelle ils étaient
souvent considérés comme secondaires
ou centre de coûts, à une autre dont
c’est le cœur de métier. Ils passent
de fonctionnels à opérationnels.
• Le pilotage, la maîtrise d’ouvrage
et la stratégie doivent rester au sein
de l’entreprise. La relation de partenaires
qui s’établit doit donner naissance
à une charte de service claire et à une
maîtrise d’ouvrage très forte au sein
de l’entreprise. On n’externalise ni
son directeur informatique ni sa stratégie
informatique.
• Penser en amont à la réversibilité, si
votre stratégie l’exige : reprendre et
ré-internaliser rapidement votre fonction
dans son ensemble.
Olivier Chaduteau
[email protected]
p. 21
ENTREPRENDRE
avis
de coach
Énergies
En termes d’énergie,
on a les « péchus »
et ceux dont les « bras
tombent ». En fait,
les deux états concernent
tour à tour chacun
d’entre nous. Le soleil qui se montre,
un succès personnel ou un signe
de reconnaissance de la part d’une
personne estimée nous stimulent
là où un doute, une critique mal
formulée ou un revers peuvent inhiber.
Cette fluctuation de la mobilisation,
caractéristique très humaine, est
l’une des raisons d’être du management.
Lorsqu’on se livre à quelques
estimations des gaspillages des énergies
humaines dans les organisations,
les résultats dépassent parfois
l’entendement : on peut atteindre 50 %
d’énergie utile perdue. Pour se faire une
idée de ces déperditions, on distingue
l’énergie latente qui dort faute d’être
mobilisée par l’entreprise, l’énergie
d’entretien utilisée pour compenser
les frustrations ressenties et l’énergie
dispersée faute d’une coordination
suffisante de l’organisation.
À raison de 10 à 20 % par type d’énergie
ainsi perdue, on atteint vite le compte.
On peut imaginer ainsi la quantité
d’énergie à retrancher de celle,
disponible, d’un collaborateur pour
arriver à l’énergie utile qu’il fournit
au service de l’organisation !
Un manager qui saurait limiter de telles
pertes dans son équipe s’assurera vite
d’un meilleur rendement.
Olivier Devillard
conseil de direction
[email protected]
organisation
VOUS EXPOSEZ DANS UN SALON ?
10 conseils pour réussir
N
ous avons listé déjà, avec le Palais
des Congrès de Paris (Économie Matin n° 3, 6 juin, page 21) les points
clés de l’organisateur d’un congrès/
exposition. Mais si votre entreprise
décide elle-même « d’exposer » ? Avec Philippe
Magnan, responsable du service « exposants »
du Palais des Congrès de la Porte Maillot à Paris,
petit vade-mecum du stand qui « cartonne »…
1
Pourquoi exposer ? Clarifier les objectifs
Un stand coûte cher. Pas seulement en termes de « mètres carrés ». Entre la location du
matériel, le casting des hôtesses/stewards,
le transport, les services et tous les frais associés,
le prix de revient d’un stand oscille entre 700
et 1 500 euros le mètre carré, chiffre Philippe Magnan. Voulez-vous vendre (objectif commercial) ?
Gagner en notoriété/prestige (objectif image) ?
En profiter pour étudier les offres concurrentes
(objectif veille concurrentielle) ? Déterminez-le :
le choix du salon et de la superficie en dépendent.
2
Objectif « ventes »
Votre but est commercial ? La pire erreur serait
d’héberger sur le stand l’ensemble de vos produits/services : le chaland ne verra rien, n’identifiera pas, passera son chemin. Axez sur l’essentiel, en cohérence avec la thématique du
salon. Le reste du catalogue figurera en filigrane.
N’oubliez pas qu’un objectif commercial sur
3 jours – temps moyen d’une exposition liée à
un congrès, par exemple – inclut la prospection de clients, la fidélisation, la détection de
nouveaux réseaux de distribution. Dynamiser la
présentation.
3
Quel salon ?
Vos objectifs définis, trouvez la bonne « expo ».
Paris est une plaque tournante européenne :
à lui seul, le Palais des Congrès a attiré 415 manifestations en 2004, dont 84 congrès avec expositions, 45 salons, 37 assemblées générales,
etc. Au-delà, Paris Expo, Paris-Nord Villepinte,
Le Bourget, le Cnit, la Grande halle, le Parc floral, l’Espace Champerret, le Carrousel du Louvre,
la Cité des Sciences et de l’Industrie, autant de
pôles pas ou très spécialisés. Ciblez donc bien
sûr le thème, son type (grand public, spécialisé,
mixte, foire… ?) et souvenez-vous : plus le thème
sera pointu, plus l’audience sera circonscrite
(mais ciblée).
4
UNE LIVRAISON URGENTE ?
WIN-GO COURSES
01 47 46 16 16
p. 22 - Économie Matin N°41
Évaluer la qualité du salon
Le cibler est aussi en vérifier la qualité. Un salon
qui ne tient pas la promesse de son affluence
signe l’échec de ses exposants. Exigez de connaître le nombre des visiteurs de la précédente
édition, celui des exposants, bien sûr la surface.
Écoutez le bouche à oreille. La promotion qui en
est faite. Consultez l’instance d’accueil. « Je ne
juge jamais de la qualité d’un salon, se défend
Philippe Magnan pour lequel l’organisateur d’une
exposition est un client, mais bien sûr nous en
avons une perception. » N’oubliez jamais qu’une
700 à 1 500 €
le m2 de stand sur le salon
surface brute d’exposition est à diviser par deux
pour estimer la surface « utile » : le reste est dévolu à la circulation.
5
Quel stand ?
Collectif, donc partagé. Conçu pour la notoriété,
le prestige. Ou tourné vers la vente : à chaque
objectif correspondra une conception adaptée,
de la décoration aux équipes de vendeurs, sans
oublier les ressources informatiques partagées.
6
Un message immédiatement compris
Essentiel : le chaland identifie le stand – et son
besoin – en moins de deux secondes. Il doit en
un coup d’œil avoir compris le service, le produit.
Si vous voyez passer le flux des visiteurs qui va
stationner sur un stand concurrent, alerte : vous
êtes à côté de la « plaque » !
7
Un marketing adapté
Mettez votre entreprise en scène ! Son savoirfaire. Sa gamme. Créez par exemple une offre
spéciale (accroche). Équipez-vous d’objets promotionnels : un cadeau attire comme l’aimant.
8
Promenez-vous dans l’exposition
N’oubliez pas que vous allez côtoyer vos concurrents. Le moment où jamais pour acquérir un
instantané de l’offre du moment.
9
Accueillons-les
Ne laissez pas votre visiteur livré à lui-même.
Prévoyez hôtesse, « steward » ou du personnel
d’accueil.
10
Enregistrez-les
Même sans aller jusqu’au scanneur de badge,
prévoyez ce qu’il faut de moyens de communication sur le stand pour noter rendez-vous, envoyer
mails et messages. C’est aussi un prétexte de
relance téléphonqiue pour les prospects qui ne
sont pas venus. Enfin il s’agit d’évaluer les retombées et se debriefer : le négatif et le positif
de ces quelques journées d’exposition…
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