LE MUSEE GUGGENHEIM DE BILBAO
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LE MUSEE GUGGENHEIM DE BILBAO
LE MUSEE GUGGENHEIM DE BILBAO Comment un musée a contribué à la renaissance d’une ville ARCHITECTE : l’Américain Franck. O. Gehry né en 1929. COMMANDITAIRES : Les administrations basques et la Fondation Guggenheim DATES DE CONSTRUCTION : 1993-1997 Date d’ouverture : 1997 Côté ville Côté fleuve La Fondation américaine Guggenheim (Solomon et Peggy Guggenheim : riches collectionneurs et mécènes) possède plusieurs musées dans le monde. Le plus connu est celui de New-York construit par Franck Lloyd Wright. Musée Guggenheim, New-York, Franck Lloyd Wright, 1959. Bilbao est une ville portuaire sur le déclin. Le musée sera placé sur une friche industrielle en pleine ville, au bord du fleuve. Le musée devait donner aux habitants de Bilbao un sentiment de fierté. Le musée devait d’abord être un monument. Le musée de Bilbao est une sculpture monumentale, à l’apparence chaotique et abstraite. Cöté Sud, le bâtiment dialogue avec la ville : la pierre, les angles droits, les fenêtres alignées. Côté nord, il joue avec le fleuve : l’eau, les ondulations, les formes fluides. Des silhouettes figuratives apparaissent : un paquebot, une fleur, un poisson. Pour résoudre les contraintes de construction, Gehry travaille sur un logiciel utilisé pour l’aviation. La structure est faite à base de poutres métalliques. A l’intérieur, l’espace vide de l’entrée se nomme : atrium. Il sert de sas entre l’intérieur et l’extérieur. Il y a trois niveaux de galeries reliées par cet espace central, par des galeries ou coursives. Le visiteur peut faire successivement deux voyages : un voyage au milieu d’œuvres d’art et une promenade sur la ville. LES SALLES D’EXPOSITION : 20 volumes s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Pour les œuvres classiques, l’architecture se met en retrait : les murs sont droits et les sols en parquet. Les galeries irrégulières contrastent par un sol en béton, le plafond et les murs sont courbés. RDC : la galerie n° 104 fait 140 m de long pour accueillir des œuvres monumentales. Cette galerie ressemble à une gigantesque coque de bateau renversée. LES MATERIAUX : la pierre recouvre les galeries classiques, carrées ou rectangulaires. Les galeries aux formes arrondies, elles, sont recouvertes de titane. ECAILLES DE TITANE ET REFLETS DE LUMIERE : Le titane est l’identité du bâtiment. Une peau de 24000 m2 de plaques de métal, la répétition des feuilles, pliées et légèrement gondolées accentuent le mouvement. Le musée, recouvert d’écailles, va capter la lumière. LE PROJET URBAIN : la promenade : L’architecte créé un nouveau carrefour et se raccorde à la ville. La voie ferrée qui l’en sépare est recouverte par une place. Cette place termine une des rues de la ville. Elle devient un lieu de rendez-vous qui redéfinit les bords du fleuve : le Nervion. Grace à une rampe en béton, les promeneurs survolent l’eau. Un bassin donne l’illusion que le fleuve lèche les parois du musée. A l’extrémité du bâtiment, le musée absorbe le pont en passant dessous et en ressurgissant derrière sous forme de tour, une tour creuse, simple décor théâtral à deux faces. « Quand j’ai dessiné la tour, j’ai d’abord pensé à une voile… c’est ce que j’essaie de faire avec mes bâtiments. Donner une impression de mouvement… » Calatrava : Pont Zubizuri, Bilbao Foster : bouche de métro, Bilbao Soriano, Palacios : Palacio Euskalduna, Bilbao Gehry : maison dansante, Prague Gehry : Hotel Marqués de Riscal, Espagne. Jorn Utzon : Opéra de Sidney