coupé décalé - Numeridanse.tv

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coupé décalé - Numeridanse.tv
COUPÉ
DÉCALÉ /
ROBYN ORLIN &
JAMES CARLES
CIE JAMES CARLÈS DANSE & CO
PROJET EN 2 ACTES - Création février 2014
COUPÉ-DÉCALÉ /
ROBYN ORLIN
& JAMES CARLES
PROJET EN 2 ACTES - Création février 2014
Acte 1 :
I Am Not A Sub-culture, Rather A Gallery of
Self-Portraits with A History Walking in Circles
Solo de Robyn Orlin pour James Carlès
Durée : 35 mn
Distribution Acte I
Chorégraphie : Robin Orlin
Intérprète : James Carlès
Vidéo : Charles Rostan
Lumière et régie : Arnaud Schulz
Acte 2 :
On va gâter le coin !
Pièce de James Carlès pour 5 danseurs
Durée : 45 mn
Distribution Acte II
Chorégraphie : James Carlès
Intérprètes : Brissy Akezizi, Clément Assémian,
Gahé Bama, Frank Serpika, Stéphane Mbella
Vidéo : Charles Rostan
Lumière et régie : Arnaud Schulz
Coproduction : APCA – Cie James Carlès ; CDC
Toulouse/Midi-Pyrénées ; Centre national de la
danse ; CNDC Angers ; L’Astrada Marciac dans
le cadre du dispositif Résidence-association en
Midi-Pyrénées.
APCA - Cie James Carlès est soutenue par
la DRAC Midi-Pyrénées, la Ville de Toulouse,
le Conseil régional Midi-Pyrénées, le Conseil
général de la Haute-Garonne et l’ADAMI.
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SOMMAIRE
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COUPÉ DÉCALÉ - [email protected]
À PROPOS
DU PROJET
La danse populaire apparaît comme une conduite individualisée qui
permet aux
interprètes de sélectionner, de reproduire ou de combiner les éléments
du code de mouvements préexistant (...) Étant un moyen de communication artistique, les signes chorégraphiques de la danse populaire n’ont
pas une individualité propre dans le processus de la communication. Ils
sont groupés dans des structures et des formes (à fonctionnalité interne
bien précisée) suivant certains modèles établis par la tradition et éterminés par la logique de la pensée chorégraphique, constituant de cette
manière les éléments expressifs capables de transmettre un message. Il
va de soi que la langue chorégraphique populaire et la danse proprement dite se trouvent dans un rapport dialectique d’interdépendance,
de conditionnement réciproque. Dans ce sens, on ne peut concevoir
l’exécution d’une danse en dehors du processus préalable d’apprentissage ; d’autre part, la langue chorégraphique vit et s’enrichit seulement
par sa pratique.
(Quelques aspects théoriques de l’analyse de la danse populaire de
Vera Proca-Ciortea et d’Anca Giurchescu)
Le projet Coupé-décalé s’intéresse au regard que portent les chorégraphes contemporains sur cette pratique populaire provenant de la
culture Attiée (Côte d’Ivoire) apparue à Paris au début des années
2000. Aujourd’hui la création contemporaine s’empare de nombre de
pratiques populaires et les interprète pour nourrir une « nouvelle langue
chorégraphique », retour éternel comme source d’inspiration.
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COUPÉ-DÉCALÉ /
DE LA DANSE TRADITIONNELLE AU PHÉNOMÈNE
POPULAIRE ESTHÉTIQUE ET SOCIOLOGIQUE
Le nom coupé-décalé vient d’une forme de danse traditionnelle de
Côte d’Ivoire : l’Akoupé du groupe ethnique Attié en Côte d’Ivoire.
Dans le début des années 2000 à Paris, ce mouvement à la fois danse et
musique urbaine (croisant la rumba congolaise, le hip hop, les musiques
caribéennes et les chansons populaires françaises) est impulsé par la
communauté noire d‘origine africaine et antillaise. Il s’agissait pour cette
jeunesse désorientée et désargentée (étudiants et sans papiers) de se
donner une illusion de réussite et de respectabilité en fréquentant les
plus grands clubs « Black » de Paris à côté d’une population véritablement aisée et qui montre avec une certaine insolence les signes extérieurs de nouvelle « réussite » sociale. Ces soirées donnaient lieu à des
compétitions de « frime » (farôter) : C’est la personne la mieux habillée,
c’est-à-dire, qui portait les plus grandes marques et qui dépensait le plus
d’argent qui était désigné comme étant le vainqueur.
Peu à peu les individus se sont constitués en groupe et organisaient
des « battles » d’un nouveau genre. On vit ainsi apparaître des
groupes comme la « Jet Set » de Paris, la « Jet8 », les « Intouchables »
en France, mais également à l’étranger comme les « Siciliens de Genève » en Suisse, la « Cour royale » à Londres etc… Ces groupes se
livraient à de rudes « batailles » et avaient mis au point un nouveau
langage, un style vestimentaire, des rituels, comme par exemple
celui de distribuer d’importantes sommes d’argent au public « le travaillement ». C’est un producteur de musique David Monsoh qui, en
observant ces « jeux » très particuliers de jeunes adultes (ils avaient
entre 18 et 24 ans), a eu l’idée d’en faire un grand mouvement
populaire. C’est la « Jet set » de Paris qui fut choisi, le leadership fut
naturellement donné à Doug Saga, car naturellement excentrique,
extravagant et impertinent.
Douk Saga, membre de la Jet Set ,
créateur « autoproclamé » du coupé-décalé
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... /
Au fil du temps, la danse se popularise sous l’impulsion d’un groupe de
DJs ivoiriens tel que DJ Jacob et on nomme la danse « Décalé-coupé
» puis « Coupédécalé » pour des raisons esthétiques. Douk Saga sort le
premier morceau dénommé « Sagacité » en 2003. Le clip vidéo « Sagacité » promeut la danse, mais aussi les concepts qui accompagnent le
coupé-décalé : « Farot farot » (faire le malin), « Boucantier » (homme qui
fait parler de soi, qui fait son « Boucan »), « Travailler » (jeter des billets de
banques). C’est alors que les boucantiers de la JetSet arrivent à Abidjan,
les prestations et concerts se multiplient, notamment un concert géant
au Palais de la culture de Treichville.
Le nom des danses et des musiques est assez évocateur : crise économique (titre musique et danse : Qualité de vie/ Lâcheté), guerre en
Irak (titre musique et danse : Guantanamo), épidémie (titre musique et
danse : grippe Aviaire) etc. Il y a aussi des textes plus « légers » ou plus «
politiques » (titre musique et danse : On ne sait pas où on va mais on y
va quand même !). Un des avatars de cette esthétique est le « LOGOBI
», musique et danse de bal dans sa forme la plus primaire, populaire et
consensuelle (titre : Corde à sauter…).
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Cette esthétique va irriguer à une vitesse remarquable la société
française et africaine dans toutes ses composantes. Bien que portée de façon dominante par les jeunes issus de classes défavorisées,
leurs ambitions dépassent les clivages sociaux, ethno-raciaux et nationaux. Elle fût adoptée de façon très spontanée par la jeunesse de
tous les continents. La danse se pratique aussi bien par les hommes
que les femmes, mais la « présence masculine » est plus importante.
Les DJ parisiens ont fortement contribué au développement, ainsi
qu’à la diffusion de cette danse/musique. Les danses sont improvisées et chaque « pas de base » ou « concept » sont nommés. Il
y a réciprocité et coïncidence entre la danse et le concept qui la
sous-tend. Cette musique/danse a plusieurs visages : satire sociale et
politique, danse à forte connotation sexuelle, pur divertissement etc.
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COUPÉ-DÉCALÉ /
DU PHÉNOMÈNE POPULAIRE
AU PROJET CHORÉGRAPHIQUE EN 2 ACTES
Le projet volontairement scindé en deux parties met en
scène le danseur et chorégraphe James Carlès dans une
vision que s’approprie Robyn Orlyn. On connaît la passion
de la chorégraphe sud-africaine pour tous les phénomènes dansés et identitaires liés à la culture noire. Quant
à James Carlès, il poursuit son travail de recherche sur
l’origine et l’émergence des danses noires et leur circulation dans le monde entier.
Dans le deuxième acte, il propose sa vision du coupédécalé avec les danseurs qu’il a choisis pour leur connaissance et leur maîtrise de cette danse.
Les deux actes offrent ainsi une confrontation de regards
qui tend à figurer notre propre approche de la danse
noire.
Les danseurs de James Carlès / Photo © Laurent Ferraglio
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Coupé-décalé Acte 2 : On va gâter le coin ! / Photo © Laurent Ferraglio
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Coupé-décalé Acte 2 : On va gâter le coin ! / Photo © Laurent Ferraglio - P. 10 -
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COUPÉ-DÉCALÉ / ACTE 1
I AM NOT A SUB-CULTURE, RATHER A GALLERY OF
SELF-PORTRAITS WITH A HISTORY WALKING IN CIRCLES
SOLO DE ROBYN ORLIN POUR JAMES CARLES
« Je connais mieux l’Afrique anglophone que l’Afrique francophone, je n’avais
jamais entendu parlé du coupé-décalé. James Carlès est venu me voir et m’a
montré des images filmées dans des discothèques, cela m’a fait penser à des
danses et des mouvements qui sont sortis des townships d’Afrique du Sud à la
fin de l’apartheid. Le kwaito dans les années 1990 et le pantsula un peu avant
offraient un mode d’expression aux jeunes générations, elles y trouvaient un
exutoire à la misère et une manière de s’affirmer. Je retrouve dans toutes ces
danses et mouvements populaires une combinaison d’humour, d’histoire douloureuse et d’humanité.
Nous avons regardé des vidéos de ses pièces chorégraphiques et nous avons
surtout énormément parlé, échangé sur des sujets qui nous touchent personnellement tous les deux : comment nous sommes considérés dans notre pays
et dans des pays où nous sommes étrangers, comment sont considérés nos
enfants dans ces pays…
Nous avions des expériences et des perceptions sensiblement différentes, mais
nos questionnements étaient les mêmes. Je lui ai donc soumis le projet de créer
un solo avec lui. Je suis curieuse de voir comment il peut amener sur la scène
son histoire personnelle, entre le Cameroun, les Etats-Unis et la France. Et je voudrais replacer cette histoire dans un contexte plus large, celui de l’Europe où
pour ma part je vois une ligne de couleur traversant les sociétés.
Quand je décide de travailler sur des formes d’expression populaire, j’aime aller
à la source des choses et construire le spectacle avec les gens qui pratiquent
vraiment cette forme de danse ou de musique chez eux. C’est ce que m’ont
permis de faire les membres du groupe Via Katlehong Dance qui mixent le
pantsula et le gumboot d’Afrique du Sud pour le spectacle Imbizo e Mazweni.
Je travaille de manière très intuitive, sur le moment avec le ou les danseurs,
à partir de leur « storytelling », leur histoire et la façon dont ils racontent cette
histoire. Pour ce solo, nous utiliserions sans doute de la musique de dancefloor
et l’intérêt de James pour le coupé-décalé, d’autant que la créativité vestimentaire, l’élégance, est une caractéristique importante du mouvement. Je
suis très intéressée par cette dimension aussi. »
Robyn Orlin. Propos recueillis par Dominique Crébassol (Novembre 2012)
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Coupé-décalé Acte 1 / Photo © Andréa Dainef
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COUPÉ-DÉCALÉ / ACTE 2
ON VA GÂTER LE COIN !
PIÈCE DE JAMES CARLÈS POUR 5 DANSEURS
LE TRAVAIL DE LA VIDEO CE QUE L’ON SAIT DE
L’ORIGINE DU MONDE / CHARLES ROSTAN
Mon travail de la vidéo du « Coupé-décalé. Acte 2 : On va gâter le coin ! »
s’inspire de l’essai de Stephen Smith (Négrologie : Pourquoi l’Afrique meurt aux
éditions Calmann-Lévy, 2003), où son point de départ « tombe sous le sens pour
qui n’a pas de parti pris, ni amour ou haine de l’Afrique ni honte de soi : Le présent n’a pas d’avenir sur le continent. La liberté de ton est celle de l’urgence,
sans mépris pour personne.».
Le Coupé-décalé m’apparaît comme né de cette urgence, danse hybride,
forme expressive fondée sur des contraires, une émancipation face à la dureté
du quotidien. « Akoupé » symbolise le corps coupé et signifie tricher, voler, arnaquer. « Décalé » symbolise l’idée de faire fortune en partant ou en s’enfuyant.
C’est dans cette analogie que m’est apparue l’image de ce corps matriciel,
conflictuel, générant des images de l’Afrique actuelle, une présente absence.
L’Afrique est le mouroir de tous les espoirs, pourquoi meurt-elle ?
Parce qu’elle se suicide dans un environnement démonté par la mondialisation.
J’exploite moi même ce corps comme on exploite les ressources et richesses de
ce pays. C’est l’image du tronc du monde, le corps de la femme noire originelle, fondatrice, créatrice mais un corps en souffrance, gisant, agonisant et
privé de ses membres pour agir.
Comme Stephen Smith dans la conclusion de son ouvrage, je m’adresse ici à
mes « amis occidentaux qui perçoivent le continent noir comme un grand parc
naturel et leurs habitants - immuables depuis la nuit des temps comme hantés
de vieux démons. [...] Ils entretiennent [ainsi] un rêve fou qui tue.».
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La temporalité de la vidéo traduit ce suicide assisté, ce décalage entre modernités tardives et cultures authentiques. Les
images montrées entretiennent ce rêve fou et meurtrier. Il y a
des rescapés dans cet océan de malheur. Certes l’Afrique est
éternelle, elle est le berceau de l’humanité avant qu’elle ne
devienne son tombeau. Oui heureusement, l’Afrique bouge, les
corps bougent et vivent d’une apparente simplicité mais j’imagine maintenant faire bouger des cadavres.
S’agitent-ils dans une danse macabre ?
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ÉLÉMENTS
BIOGRAPHIQUES /
ROBYN ORLIN
Depuis 20 ans, la chorégraphe controversée
et provocatrice Robyn Orlin a continuellement
repoussé les frontières de la performance et
de la danse. Marginalisée par la communauté
de danse conservatrice en Afrique du Sud à
ses débuts, son association Orlin’s City Theatre
and Dance Group reçoit actuellement le
financement du National Arts Council.
Grâce à ce soutien, elle développe l’accompagnement de jeunes danseurs qui bénéficient aussi bien des ateliers que des opportunités nouvelles de montrer leur travail. Le travail
de Robyn Orlin est très éclectique allant de la
chorégraphie, la production, l’interprétariat et
la formation dans divers champs incluant la
télévision, le film, le théâtre, la danse et l’opéra. Son travail a reçu de nombreuses récom-
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penses autant en Afrique du Sud qu’à l’étranger (British theatre’s Laurence Olivier Award,
AA Vita Award, FNB Regional Award…).
De projet en projet, elle cherche inlassablement les « espaces » où de la communauté
et les spectateurs seraient intégrés dans son
travail. Son point de départ est l’environnement immédiat, qui agit comme un tremplin
pour questionner la culture, l’histoire et l’identité. Le public se retrouve souvent sur la scène
et se mêle aux interprètes – « elle voudrait que
tout le monde puisse danser et les danseurs
puissent être tout le monde ! » Robyn Orlin
partage sa vie entre Berlin et Johannesburg et
promène son travail partout dans le monde.
Cependant, elle est attachée à sa ville natale
Johannesburg, source de son inspiration où
elle puise son énergie créatrice.
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... /
JAMES CARLÈS
James Carlès est chorégraphe, chercheur et
conférencier. Il reçoit une formation initiale en
danses et musiques d’Afrique et de sa Diaspora puis il se forme auprès des grands noms
de la danse moderne à New York et à Londres
principalement. Depuis 1992, il a engagé une
démarche artistique et analytique qui explore les « lieux de jonctions » entre les danses,
rythmes et philosophies d’Afrique et de sa
Diaspora avec les techniques et les cadres
de pensées occidentales. À ce jour, le répertoire de sa compagnie est riche de plus d’une
cinquantaine de pièces de sa propre création
et d’auteurs comme Katherine Dunham, Pearl
Primus, Talley Beatty, Asadata Dafora, Géraldine Armstrong, Rick Odums, Wayne Barbaste,
Carolyn Carlson, Robyn Orlin, etc.
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Danseur soliste et performer hors pair, James
Carlès a été interprète et collaborateur artistique pour non seulement, de nombreux «
ensemble musicaux » allant du Baroque, à la
musique contemporaine, en passant par le
Jazz ; mais également des chorégraphes tels
que Carolyn Carlson, Robyn Orlin, Rui Horta,
Myriam Naisy, etc.
Artiste associé à l’Astrada- Jazz In Marciac de
2012 à 2014, chercheur associé au laboratoire
LLA Créatis de l’université Jean-Jaurès de
Toulouse, James Carlès est particulièrement
investit dans des projets patrimoniaux pour la
diversité et la diffusion de la culture chorégraphique. Il est également créateur et directeur
artistique du festival « Danses et Continents
Noirs ».
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LES DANSEURS /
GAHÉ BAMA ELOI dit Gahé, danseur et chorégraphe
burkinabé d’origine Ivoirienne, se forme à l’EDEC (Ecole de
Danse et d’Echanges Culturels) d’Abidjan. En 1996, c’est le
village de Kiyi-M’Bock de Wêrê-Wêrê Liking, grande école
africaine du spectacle vivant, qui l’accueille, il y reçoit pendant cinq ans une solide formation. En 2000, il s’installe au
Burkina Faso, et travaille alors au côté de Blandine Yameogo,
talentueuse chorégraphe burkinabé, à la MJC de Ouagadougou, comme professeur de danse et chorégraphe,
danseur au côté de Prospère Compadoré, directeur de l’ATB
(Atelier Théâtre Burkinabé) et comme chorégraphe avec
la Cie Espérance. A travers Dialogues de corps, initiatives
originales de la Cie Salia nï Seydou, il rencontre Brumachon,
Lamarche, Salia Sanou, Seydou Boro, Rokiya Koné, Alassan
Congo. En 2001, il créé la Cie Téguéré et signe la chorégraphie de Yengré ou Racines qui ouvre l’édition 2003 de Dialogues de corps. Avec la Cie Yikôdancefaso, créée fin 2006,
il met en oeuvre en France un projet d’expression personnelle sur des créations solo, des improvisations et des performances. Actuellement, il danse pour la Cie
James Carlès et donne des cours et stages dans l’Aude, à
Toulouse, ainsi que dans toute la France, l’Europe et l’Afrique.
BRISSY AKEZIZI
est danseur et chorégraphe formé
en hip-hop, break dance, afro, salsa, Jazz, contemporain,
classique et arts du cirque. Il est danseur dans la Compagnie
TROK’I.D et enseigne le hip-hop, le break dance et la danse
afro au Centre de danse SBDANSE à Auch, à Masseube et à
Mirande, et anime divers stages dans le Gers et en Midi-Pyrénées. Son agrément de l’Education Nationale en danse afro
lui permet également d’animer des ateliers dans des écoles
auscitaines.
CLÉMENT ASSÉMIAN né en Côte d’Ivoire, commence sa carrière de danseur
puis chorégraphe de la Cie Kouamé Black Show en 1985 et donne de nombreuses représentations. Clément possède une solide formation en modern jazz, hip-hop, comédie
musicale et en danse Africaine (stage de jazz avec Réda, Ralph Gle,more de la Cie Alvin
Ailey… ). A partir de 1990, il enseigne la danse africaine dans des écoles de Côte d’Ivoire
(L’Arc-en-Ciel, Adage Cocody… ) et intervient durant trois ans à l’Institut National Supérieur des Arts d’Abidjan. Depuis 2000 en France, au travers de ses cours et ses stages, Clément Assémian souhaite faire partager à ses élèves l’histoire de la danse traditionnelle
de Côte d’Ivoire et d’autres pays africains (Mali, Guinée, Bouroundi, Afrique du Sud, …)
ainsi que de la danse populaire Ivoirienne.
FRANCK ARMEL SERIKPA
né en Côte d’Ivoire, danse depuis son enfance,
bercé par les rythmes et les chants de son pays. A 15 ans, il intègre l’école de danse
africaine Le Village Kiyi, l’une des plus grande école d’Afrique de l’Ouest, puis l’école
de Marie-Rose Guiraud, où il approfondit les techniques de la danse africaine traditionnelle. Il se forme en danse contemporaine avec Nestor Kouamé et David Droit. Il Travaille
avec plusieurs compagnies de ballet en Côte d’Ivoire avec lesquelles il s’est produit
dans le monde entier. Parallèlement, il se forme auprès de grands chorégraphes tels que
Georges Momboyé et Kamel Ouali. Depuis 2010, il participe à Toulouse à de nombreuses
représentations et monte en parallèle des projets sur de nouvelles créations basées sur
l’afro-Contemporain.
STÉPHANE MBELLA né en 1984 à Yaoundé au Cameroun, il commence la danse
à 12 ans par la salsa et le ragga dancehall. A l’âge de 17 ans il découvre le hip-hop et
décide de s’y consacrer. Il danse et évolue au sein de la Cie Dans6T depuis 2001. Vainqueur du battle international Open Sur Force 2010 à Aix-en-Provence catégorie dancehall, ainsi que de différentes battles en hip-hop, Stéphane Mbella est à la fois danseur,
chorégraphe et professeur (hip-hop, hip-hop new style, ragga dancehall). Il est danseur
et co-chorégraphe pour la pièce Les 4 vents, danseur interprète dans Duende ainsi
qu’au festival de Gavarnie avec Cyrano de Bergerac dans lequel il interprète le rôle de
Monfleury. Il enseigne actuellement au sein de l’association Dans6T ainsi qu’au Centre
James Carlès à Toulouse.
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L’ÉQUIPE TECHNIQUE /
CHARLES ROSTAND
Charles ROSTAND, vidéo Réalisateur, OPV,
monteur, compositeur et multiinstrumentiste accompli, il a découvert la
musique électronique à l’Asian Dub Fondation à Londres où il a travaillé
sur divers projets mêlant musiques traditionnelles, acoustiques et électroniques. Il collabore depuis 12 ans avec James Carlès sur les créations
musicales de la compagnie James Carlès.
BRISSY AKEZIZI
Arnaud SCHULZ, lumière et régie Formé au Centre
de Formation Professionnel des Techniciens du Spectacle (CFPTS) à
Bagnolet, il commence sa carrière à la Pépinière Opéra à Paris. Depuis
2005 il travaille en étroite collaboration avec la Cie de James Carlès
participant à la création de Danse avec les dieu, de Danse de l’esprit,
de Jazz.com et de TamTam. La recherche de l’ambiance « juste », le
rapport évident qui doit exister entre l’oeuvre et la lumière, sont le fruit
d’expériences multiples, variées et diversifiées. Ses expériences dans
divers domaines (expositions au Grand Palais, à la Cité de l’Espace…,
événementiels pour Airbus, Pierre Fabre, Danone…, court-métrage, clip
vidéo, publicité) et sa curiosité l’amènent à utiliser toutes les ressources
disponibles pour créer les ambiances de lumière, notamment les projecteurs automatisés ou asservis.
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ACTIONS DE SENSIBILISATION /
Le +
PUBLICS
POUR VOS
La compagnie James Carlès danse & co s’inscrit dans une démarche
de développement d’une culture de proximité et de diversité. Elle est
connue des partenaires institutionnels et associatifs pour promouvoir
des actions culturelles très diverses, avec comme support principal la
DANSE.
Les actions proposées autour de COUPÉ DÉCALÉ :
> Ateliers de sensibilisation pratique artistique
> Soirée vidéo-danse
> Master Class
> Conférence / Conférence dansée
> Répétition publique
> Bord de plateau
> … à imaginer ensemble
Nous consulter pour les tarifs : [email protected]
/ COUPÉ DÉCALÉ /
LIENS VIDÉOS
TEASER
ACTE 1 --- > https://youtu.be/bkhvvjbq0tM
ACTE 2 --- > https://youtu.be/8v61WX9FzKI
CONTACT
Mélise BICEP
T +33 5 62 30 69 10
Email : [email protected]
Centre Chorégraphique James Carlès 51 bis rue des Amidonniers 31000 Toulouse
WWW.JAMESCARLES.COM
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