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ALAIN FAURE : PAGE D'ORIENTATION
Alain Faure
Pages personnelles
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Page générale d'orientation
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Liste des travauxpubliés...
Travauxde recherche
Archives de périodiques
Pourquoi des pages personnelles, vrai site dans le site ? "Personnel" est bien sûr à entendre dans le sens
d'individuel : on ne trouvera ici ni photos de vacances ni exposé de mes goûts culinaires. L'Internet favorise par
trop l'étalage de soi. Non, il s'agit simplement de publier, sous cette forme, de la recherche historique : classique
liste de publications, réédition d'articles épuisés ou peu accessibles, ordonnés en thèmes - reflet d'une vie de
recherches - et prolongés par des documents en ligne soigneusement choisis et succinctement commentés où le
visiteur trouvera, je l'espère, éléments d'information et matière à réflexion, et enfin - troisième objectif reproduction des articles et des textes publiés dans les périodiques dont j'ai eu la responsabilité éditoriale à
l ' u n i v e r s i t é .
Un
mot
sur
les
deux
derniers
points.
Le dépôt sur un site du contenu de revues anciennes participe au mouvement d' "archives ouvertes" qui se
développe dans l'Internet. A notre sens, c'est aux revues elles-mêmes, ou à un organisme public désintéressé, de
réaliser la mise à disposition gratuite et pour tous du résultat de recherches anciennes, toujours directement ou
indirectement financées par la collectivité. La mise en ligne de leurs articles récents par les revues vivantes ou la
faisabilité de revues entièrement électroniques, sont des questions connexes, mais en réalité tout autres de par
leurs multiples implications. En tout cas, il importe que le site d'accueil respecte scrupuleusement l'architecture et
le cheminement de la revue en offrant au visiteur une vue la plus fidèle possible de ce qu'était le périodique.
Verser une compilation d'articles dans un site où tout est mis pêle-mêle, noyer des produits de marque dans un
grand
vrac,
cela
constitue
un
véritable
appauvrissement
intellectuel.
Mais la question la plus délicate est celle de la place à reconnaître à l'Internet dans la communication de la
recherche, face bien sûr au format classique du livre et de la revue imprimée. Cette place aujourd'hui n'est pas
prépondérante, et il ne faut pas souhaiter qu'elle le devienne, quelle que soit l'évolution future du support.
D'abord, quoiqu'on en dise, l'imprimé aujourd'hui se porte bien : en tout cas, ceci n'a pas tué cela, et c'est bien le
signe que l'imprimé a de solides arguments à faire valoir comme véhicule principal de la connaissance. D'autre
part, les systèmes numériques d'information, en dépit de leur vitesse croissante, en dépit de leur expansion
spectaculaire, sont en réalité des systèmes créateurs d'éphémère et surtout éminemment fragiles. Comme on ne
se baigne jamais dans le même fleuve, on ne navigue jamais sur la même toile. Des sites ont disparu ou se sont
modifiés sans coup férir, et nulle mémoire n'est gardée de ces états antérieurs. Et qui nous dit qu'elle restera
toujours libre et facile d'accès, cette toile, et que les maîtres des robots qui commandent le réseau ne
sélectionneront pas quelque jour ce que nous devons lire sur nos écrans ? Et je ne parle pas de l'obsolescence
permanente des logiciels et des matériels, et de la perte des données qui immanquablement s'ensuivent. Sait-on
que l'ANDRA, l'organisme public chargé de la gestion de notre poubelle nucléaire, confie pour l'avenir le plan de
ses sites non à de puissantes machines, mais, délibérément, au... papier ? Les machines aussi sont mortelles.
Cependant, même si l'on ne croit pas en la pérennité et en la bonté foncière du système, rien n'interdit dans le
présent de se servir du nouveau medium. La seule voie nous semble la recherche d'une intelligente
complémentarité du virtuel et du tangible, mais en veillant à ce que le premier reste toujours l'auxiliaire du
second. Un exemple : j'ai réalisé, avec Jean-Claude Farcy, une étude de démographie historique portant sur la
mobilité des conscrits français. Pour fonder nos analyses et justifier nos conclusions, nous avons dû multiplier
tableaux statistiques, courbes et cartes. La publication de tout ce matériel était scientifiquement nécessaire,
aussi, pour alléger le livre, avais-je proposé à l'éditeur - l'INED - d'en placer le plus gros sur son site, la page
électronique renvoyant donc à la page imprimée, et inversement. Je ne fus pas entendu (1), mais l'exemple garde
toute sa valeur. La présence des documents que le visiteur trouvera au fil de ces pages reprend la même
démarche : leur choix et leur commentaire suppose connaissances et réflexion sur le thème qu'ils illustrent, mais
l'exposé raisonné des idées et des faits dont ils sont la trame sera réservé au livre ou à la revue. La disparition
des pierres d'attente n'empêchera pas la maison de subsister. Le livre est l'avenir du Web.
Certes, à l'occasion, des textes inédits pourront figurer sur ces pages, mais ce sera de guerre lasse, pour
couper court - provisoirement - aux désespérantes lenteurs de l'édition scientifique ou aux fausses promesses
Page 1
des
responsables
de
séminaires.
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ALAIN FAURE
Ingénieur d'études
[email protected]
(1)Finalement il fut décidé, pour loger la cartographie et la base de données, source de la recherche, de réaliser
un CD-Rom qui fut joint au livre. Mauvaise solution puisqu'elle revenait à préférer un support qui a toutes chances
de ne plus être lu par les appareils de demain. Bien mieux, l'INED négligea de graver le disque pour le système
Mac, rendant déjà illusoire cette sorte de bonus pour toute une partie du public ! Tant qu'il y aura des
bibliothèques,
le
livre,
lui,
restera.
Ce texte a été écrit en 2006
Travaux de recherche
"Il avait appris l'histoire exprès pour s'indigner en connaissance de cause."
Victor Hugo, Les Misérables
(portait de Feuilly, ouvrier éventailliste, membre des Amis de l'ABC)
Ce qui suit constitue en quelque sorte la table des pages d'où le visiteur pourra accéder à la réédition
électronique de travaux auparavant publiés par l'hôte dans diverses revues ou livres, agrémentée parfois
d e
d o c u m e n t s
c h o i s i s .
I Le peuple de Paris : actes et images
L'entrée de la rue Nationale à Paris (13e arrondissement)
(détail de carte postale, 1911)
Présentation et réédition d'articles...
II Histoire de la petite entreprise aux 19e et 20e siècles
"Les industries qui vivent à l'aise à l'intérieur des villes sont celles qui peuvent se partager entre un
grand nombre de petits entrepreneurs et d'ouvriers à façon. C'est à ce fractionnement des travaux que
tient particulièrement la variété des produits et le bas prix auquel ils sont le plus souvent livrés." (
Chambre de commerce de Paris, Statistique de l'industrie à Paris... pour les années 1847-1848. Paris, Au
dépôt des documents officiels publiés par le ministère du Commerce, 1851, p. 11)
Présentation et réédition d'articles...
III Histoire sociale de l'espace urbain
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"L'espace ? Ce n'est pas le "vécu" ni un simple "cadre", comparable au cadre d'un tableau, ni une forme au
contenant presque indifférent, destiné seulement à recevoir ce qu'on y met. L'espace, c'est la morphologie sociale
; c'est donc au "vécu" ce qu'est à l'organisme vivant sa forme elle-même, intimement liée aux fonctions et
structures. Penser l'espace à la manière d'un "cadre" ou d'une boîte, dans laquelle entre n'importe quel obje
pourvu que le contenu soit plus petit que le contenant, et que celui-ci n'ait d'autre affectation que de garder le
contenu, c'est sans doute l'erreur initiale." (Henri Lefebvre, La production de l'espace, Paris, Anthropos, 1974, p.
112)
Du spatial au social : "grands travaux", quartier, mobilités intérieures...
Paris-banlieues...
IV Migrations et hébergement des migrants
Réédition d'articles...
V La ville et l'industrie aux 19e et 20e siècles
"Est-il d'une administration sage et prévoyante de permettre dans l'intérieur des villes, l'établissement de
grandes manufactures de tabac ? " (Parent-Duchatelet et d'Arcet, inAnnales d'hygiène publique et de médecine
légale, 1829 (1), p. 207)- Bien entendu, pour ces spécialistes de "police sanitaire", la réponse était oui.
Présentation et réédition d'articles (Alain Faure et Jean-Claude Farcy)...
R e t o u r
h a u t
d e
p a g e
Archives
de périodiques
A propos de ces périodiques...
Au commencement, il y eut la volonté des pères fondateurs du Centre d'histoire de la France contemporaine,
Philippe Vigier et René Girault, de doter le centre d'un organe officiel. Ce fut chose faite en 1981. Le Bulletin avait
été conçu à l'origine plus comme l'écho de la recherche "maison" en histoire contemporaine (programme des
séminaires et des groupes d'études, positions de thèses, résumés de mémoires de maîtrise...) que comme une
vraie revue, la modestie du titre en témoigne déjà. Il fut néanmoins prévu - "l'histoire orale" naissait alors - d'y
publier les interviews de personnalités ayant exercé des responsabilités au cours de l'histoire récente de la
France. C'est ainsi que l'on peut trouver dans le numéro 1 une interview de René Pleven ; d'autres suivirent. La
Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC), sise sur le campus, eut aussi dès l'origine
sa page régulière. Puis la conception du périodique évolua, et place de plus en plus grande fut faite aux articles
originaux. Le numéro d'hommage à Jeanne Gaillard, en 1986, constitue un authentique volume de mélanges post
mortem. Cette première série de l'organe du centre fut notamment l'occasion du premier article publié pour des
assistants alors en poste à Nanterre, et dont la liste des travaux est aujourd'hui souvent très longue et la carrière
fort brillante. Certains s'en souviennent-ils ?
La fabrication du bulletin fut confiée à l'imprimerie intégrée de l'université, qui venait de s'équiper d'une
"composphère" IBM, ultime avatar de la machine à écrire avant le numérique. Mais le centre ne disposait d'aucun
moyen qui put être consacré aux tâches de secrétariat inhérentes à la conception et à la mise au point d'un
périodique. Il fut entendu qu'elles seraient partagées entre quelques assistants et moi. Et ces tâches n'étaient pas
minces : penser à un sommaire, solliciter des auteurs, négocier avec eux la longueur et la forme du texte, obtenir
la copie et la relire, prendre contact avec l'imprimerie afin de prendre rang pour la fabrication, puis corriger les
épreuves, élaborer une couverture, convoyer les caisses dans le local du centre, assurer les envois (c'est-à-dire
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rédiger les enveloppes), porter le tout au courrier... Voilà qui naturellement mangeait beaucoup de temps ; certes
l'arrivée subreptice de l'informatique allait simplifier ou abréger certains travaux, mais le cycle laborieux restait
fondamentalement le même. On comprend dès lors que le système de volontaires désignés que je viens
d'évoquer ne fonctionna jamais parfaitement - sauf, il est vrai, dans les tout premiers temps -, puisque c'était
imposer un supplément de travail à des enseignants-chercheurs ayant précisément charge d'enseignement et
souci de thèse. C'est pourquoi, assurant de plus en plus de tâches, je pris sur moi de ne plus faire figurer que
mon nom dans le secrétariat du bulletin, ce qui aussi me permettait de peser davantage et plus directement sur
son contenu. Si on me laissa faire, c'est que, je suppose, le résultat était jugé à peu près satisfaisant. J'aurais de
très loin préféré que l'on m'invitât à rejoindre le comité de rédaction d'une de ces revues d'histoire ou de sciences
humaines dont le thème ou le projet rencontrait mes préoccupations, mais la proposition ne vint jamais. Question
de compétence ? Je ne crois pas que l'on chercha si loin : ce qui compta surtout, c'est que je n'avais ni les titres
ni la position qui sont en ce milieu les marques indispensables de reconnaissance, les travaux personnels n'étant
là que pour permettre le classement dans une spécialité qui confère à l'élu une identité académique pour la vie,
une baronnie universitaire. De même, bien plus tard, on m'ignora lors de la constitution d'un comité d'histoire de
la ville de Paris… or, ce n'est pas fatuité de penser que j'y avais ma place, autant que d'autres. Mais, au fond,
tant pis pour elles - je parle de ces revues - et tant mieux pour le modeste centre de Nanterre !
Encouragé par le bilan des treize premiers numéros et par des crédits plus abondants, je proposai de
poursuivre l'évolution du périodique en le transformant en une véritable revue : nouveau titre, nouveau format,
nouvelle maquette. Pour cette dernière, je me souviens m'être inspiré de la collection "Cahiers libres" publiée
jadis par François Maspero... L'excellence des rapports avec l'imprimerie de l'université, la compétence du
personnel de l'atelier de composition facilitèrent grandement la sortie des numéros de Recherches
contemporaines, de plus en plus étoffés et divers. L'histoire politique, quelque peu délaissée, eut enfin toute sa
place grâce aux dossiers réalisés par Éric Duhamel ou Gilles Le Béguec. Il convient aussi de préciser que le
numéro spécial "L'image satirique face à l'innovation", fut entièrement réalisé par Hélène Duccini, co-organisatrice
du colloque dont il reproduit les actes.
En 2001-2002, après sept numéros et dix ans d'existence dans sa nouvelle formule, la revue se retrouvait à un
tournant : il lui fallait soit disparaître soit respecter une plus grande périodicité et accroître sa diffusion et sa
"visibilité" - que de fois ai-je entendu ce mot ! - en se dotant d'un comité de rédaction sincère, solide et solidaire
ainsi que d'un secrétariat permettant d'envisager la gestion d'abonnements. Au fil des années, je m'étais employé
à réduire la part des services gratuits - cette maladie infantile des revues universitaires débutantes -, ce qui
s'avéra rentable. J'avais, à la fin, acquis le sentiment que cette revue, mieux encadrée et portée par un minimum
d'enthousiasme et des projets éditoriaux pesés et réfléchis, pouvait à peu près faire face à ses frais. Mais il en fut
décidé autrement, ou plus exactement, il ne fut rien décidé du tout, ce qui revenait à la faire disparaître.
Restent les archives électroniques de cette revue, constituées de 86 fichiers totalisant 2 127 pages... en
attendant, quelque jour, l'intégrale des 1 541 pages du bulletin qui l'a précédée.
Quant aux archives proprement dites de ces publications (financement, correspondance avec les auteurs,
épreuves...), elles figurent en bonne place au sein des papiers du Centre d'histoire de la France contemporaine
que les Archives départementales des Hauts-de-Seine ont bien voulu accueillir en 2005. L'ensemble de ces
papiers et documents sont consultables à Nanterre, sans restriction, sous la cote 1571 W. On peut prendre
connaissance ici du bordereau de versement rédigé par mes soins.
-Bulletin du Centre d'histoire de la France contemporaine
Tables du Bulletin (et accès à quelques articles)
- RevueRecherches contemporaines
Sommaire des numéros parus et accès aux articles
- Recherches contemporaines est en ligne !
- Et le Bulletin ?
- Parait qu'ils ont pas les sous pour
Mis à jour le 21 mars 2016
http://idhes.u-paris10.fr/equipe/alain-faure-page-d-orientation-222501.kjsp?RH=idhe_membres
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