Le jour où j`ai acheté ton mépris au Virgin Megastore
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Le jour où j`ai acheté ton mépris au Virgin Megastore
Le jour où j’ai acheté ton mépris au Virgin Megastore De Julien Bouffier D’après nos souvenirs de spectateurs des films de Godard et d’Antonioni et du Misanthrope de Molière Les chansons sont tirées des textes de Camille Laurens Cet absent-là, récit, Léo Scheer, 2004, et Ni toi ni moi, roman, P.O.L, 2006 Julien Bouffier Avec Marc Baylet Delperier, Vanessa Liautey, Julien Guill Scénographie Emmanuelle Debeusscher, Julien Bouffier Vidéo Laurent Rojol, Julien Bouffier Musique Dimoné, Éric Guennou, Franck Rabeyrolles, Jean-Christophe Sirven Lumières Christophe Mazet Mise en scène Production Adesso e sempre La Compagnie est subventionnée par le Ministère de la Culture / Drac Languedoc-Roussillon au titre des compagnies conventionnées, la Région Languedoc-Roussillon, Montpellier Agglomération, la Ville de Montpellier. Conception Christophe Caffier . Photos Marc Ginot, DR . DESSIn Emmanuelle Debeusscher Compagnie Adesso e sempre Siège social 42 rue Adam de Craponne 34000 Montpellier Coproduction Théâtre Jean Vilar, Vitry-sur-Seine Théâtre de l’Onde, Vélizy-Villacoublay Nathalie Carcenac administration, production 06 01 19 17 64 [email protected] Création les 4 et 5 février 2014 théâtre de l’Onde, Vélizy-Villacoublay 7, 8, 9 février 2014 théâtre Jean Vilar, Vitry-sur-Seine 27 et 28 février 2014 théâtre Jean Vilar, Montpellier www.adessoesempre.com Un ADN référencé et « multiculturel » Nos créations ont toujours des origines extrêmement métissées, rarement théâtrales. Non pas que le répertoire dramatique ne recèle pas des merveilles mais la provenance nonthéâtrale des matériaux permet de toujours réinterroger le théâtre. Dans le titre se confrontent deux références qui ont été fondatrices dans l’écriture de ce projet : le film de Godard sur le roman de Moravia, Le Mépris comme emblème d’un certain cinéma voulant réinventer ses règles de représentation du monde, et la liquidation du Virgin Megastore qui défraya la chronique en dévoilant des scènes de folie acheteuse de clients revenus au stade primaire de la possession. Le mépris prend alors un double sens, ou s’attache à deux situations, celle du désamour du couple (la situation intime) et le sentiment plus large, quasiment sociétal, qui découle des relations humaines modernes et en particulier des relations professionnelles. L’un statut le fragilisera, trop pressé de quitter tache qui empiétera petit à petit sur l’espace éclairant l’autre, sujet, moteur, conséquence son rôle de constructeur d’habitat. Son du couple. D’abord fantomatique comme de l’un vis à vis de l’autre. Le titre joue avec passage de la pierre au virtuel ouvre devant un palimpseste sur les murs noirs de leur lui un gouffre. appartement, les projections écraseront les ce double sens, où l’on peut acheter autant Le miroir Misanthrope un sentiment qu’un objet culturel dans un Réintroduire du théâtre où on ne l’attend magasin. plus. Adapter pour la scène un film qui met Et puisque le texte parle de la fabrication en scène une pièce de théâtre. du cinéma, le spectateur pensera au film Le Misanthrope est une pièce ambiguë qui Les lieux de Le jour où j’ai acheté ton mé- prises en temps réel par plusieurs caméras de Jean-Luc Godard et nous devrons pro- permet des interprétations de traitement ra- pris au Virgin Megastore sont des espaces sur le plateau dont les personnages n’auront voquer notre imagination dans un travail de dicalement différentes véhiculant, chacune, inhabitables. Ils n’existent que par leur pas conscience et celles avec lesquelles « refiguration » mettant en jeu notre capacité des esthétiques variées. Au cours de l’his- capacité à produire du désir. Entre le super- ils joueront. Marthe et Louis seront tou- de spectateurs à se défaire du formatage toire, beaucoup ont écrit de manière contra- marché culturel, la demeure de l’industriel jours sous surveillance, entre le mégastore que l’on voudrait nous imposer. dictoire sur Le Misanthrope, entre Rousseau au jardin virtuel, le plateau de tournage et la culturel, leur appartement ou la demeure Le répertoire dramatique a été aussi une qui considère Molière « inexcusable car il salle de cinéma, les personnages errent. Ils de l’industriel. Les vidéos réalisées au grande source d’inspiration et de repères. se moque des hommes vertueux », et Hugo n’habitent pas hormis l’appartement qu’ils préalable montreront le film de Louis sur Le nom des personnages est emprunté pour qui Alceste est le premier et le plus acquièrent. Leur appartement, ce logis si son adaptation du Misanthrope et celles-ci acteurs lors du dernier mouvement avec le L’espace Un désir inhabitable grand rectangle de l’écran de cinéma. Il y aura plusieurs statuts d’images : celles à L’Échange de Claudel et le rôle de mise radical des républicains. Dans Le jour où souhaité, devait être le repaire (repère) de seront diffusées, au contraire des images en abîme du Misanthrope est primordial. j’ai acheté ton mépris au Virgin Megastore, Marthe et de Louis mais il se referme sur prises en temps réel, dans le format dans Sans oublier l’apport de Camille Laurens qui Thomas, l’industriel, producteur de cinéma, eux comme un piège, comme si l’inscrip- lequel elles ont été tournées. ajoute une voix intime à l’œuvre. veut faire du Misanthrope un divertisse- tion de leurs aspirations dans le réel des ment, Louis rêve d’une figure plus héroïque. autres était impossible. Marthe et Louis Son Alceste, blessé par les injustices, veut se retrouvent toujours à la marge, jamais conserver une vision noble du monde. Il intégrés au désir collectif. Ils sont à côté du préférera devenir un terroriste, redresseur tumulte dans la première séquence et c’est de tord, plutôt que d’abandonner le monde cette « marge » qui accueillera leur relation. Le jour où j’ai acheté ton mépris au Virgin à son sort. Louis restera le négatif d’Alceste Chez l’industriel, ils ne pénétreront jamais Le texte est construit en cinq mouvements Megastore incarne une société en crise à n’osant jamais s’opposer au contexte dans dans sa maison, dans l’édifice de son pou- qui se terminent chacun par une chanson à travers l’histoire d’un couple. Faire référence lequel il évolue. Alceste, à la différence de voir. Leur désir de propriétaire se contentera la façon des textes classiques grecs mais dans le titre à cette entreprise de divertisse- Louis, comprend que sa relation amoureuse d’un appartement à l’entresol. Ils resteront au lieu d’être un résumé de ce qui vient de ment culturel qu’est le Virgin Megastore in- avec Célimène est révélatrice du dysfonc- hors-champ de la vie qu’ils projetaient. Ils se produire, ces chansons sont les gros troduit clairement le climat social dans lequel tionnement de la société. la regarderont par la fenêtre. Le cinéma est plans d’une parole intime. Marthe, qui ne se l’histoire d’amour de Marthe et de Louis se la porte d’accès à leur désir et ils ne feront confiera jamais aux autres personnages, développe. qu’assister à sa création. Le cadre du ciné- le fait ici en chanson, à travers l’écriture L’étouffement du couple ne se cherche pas mascope est alors trop grand pour eux, si de Camille Laurens. Ce sont des textes de raisons psychologiques. Il est le fruit d’un ouvert qu’ils s’y perdent. L’écran de projec- empruntés à Ni toi ni moi et à Cet absent-là. contexte. Leur scène primitive se passe le tion final consume la présence, l’humanité, Camille Laurens tente de percevoir de quoi et Louis seul face à l’écran ressemble au se nourrit le désamour. Ni toi ni moi peut papillon assuré de finir brûlé par l’ampoule être considéré comme une enquête sur le Une incarnation contemporaine La Musique Pensée intime, formalisme théâtral et rêverie cinématographique jour de la liquidation de cette enseigne mar- Les personnages chande, temple de la consommation culturelle. L’événement de leur rencontre est alors Travailler à désirer ou désirer travailler du projecteur. désamour dont le point de vue, celui qui masqué par la situation ; il est marqué au Trois personnages comme trois désirs qui A l’aide de murs mouvants, la scénogra- n’est plus aimé, est une femme (l’inverse fer rouge de cette compulsion obscène de se croisent et se nourrissent les uns les phie dévoilera ces différents espaces entre du Mépris). J’ai confié ces extraits à trois posséder. Ce n’est pas le début d’une pas- autres. Cet appétit insatiable sera aussi leur réalisme de leur intérieur et graphisme plus compositeurs de chansons issus de la pop, sion banale mais celui d’une histoire d’amour tombeau. abstrait des « marges » dans lesquelles de la chanson française et de l’électronique naissante un jour de folie humaine contem- Marthe rêve d’habiter dans un endroit qui évoluent nos protagonistes. L’écran de (Dimoné, Franck Rabeyrolles et Jean-Chris- poraine. Le jour où j’ai acheté ton mépris au lui appartiendrait au risque de s’y perdre. cinéma du dernier tableau sera constitué tophe Sirven). Nous avons déjà collaboré Virgin Megastore met l’accent sur le poids du C’est la première qui se réveillera de cet des restes des espaces précédents. plusieurs fois avec Dimoné (Le Début de l’A travail dans la vie de chacun et comment ce univers d’illusions. Peut-être parce que c’est dernier est le moteur de notre construction et la première qui perd son travail et qui se La vidéo de notre relation aux autres. retrouve seule face à elle-même. Louis L’image fantôme de Pascal Rambert, Perlino Comment de Fabrice Melquiot, Hiroshima mon amour de Marguerite Duras) et Jean-Christophe Sir- voudrait s’affranchir de cette société du dé- Dans cette société de l’écran dans laquelle ven (Perlino Comment, Forget Marilyn). Ces sir en écrivant mais se trouve foudroyé par nous vivons, l’omniprésence de l’image chansons seront ensuite déclinées par un la beauté de Marthe et sa fascination pour n’est plus à démontrer. C’est cette pollu- partenaire récurrent pour la création musi- le cinéma. L’écriture devient alors non plus tion visuelle, tout à la fois constructrice cale de la compagnie, Éric Guennou, res- un travail émancipateur mais le moyen de d’imaginaire et imposant un formatage ponsable de la matière sonore du spectacle. se noyer dans ses désirs. Thomas, depuis des pensées, que nous développerons Il écrira lui-même la musique qui soutiendra longtemps ne se reconnaît plus dans son dans l’utilisation de la vidéo. La projection l’approche sensible de notre spectacle. rôle d’industriel. Il aspire à être quelqu’un d’images se perdra dans l’espace ou sera Élément fondamental de notre identité d’autre. Il s’autoproclame producteur de contenue dans les cadres réalistes des artistique, la musique, encore plus pour ce cinéma pour être acteur des fantasmes moniteurs, téléviseurs. Une image donc spectacle lié au cinéma, tiendra le même collectifs de la société. Son changement de presque absente au commencement, une rôle qu’une bande originale de film. Extrait Premier mouvement L’espace commercial et culturel les protéger. Louis Vous croyez qu’ils vont les brûler ? Marthe Ils en seraient capables. Regardezles. On dirait des bêtes. Leur dignité vendue pour des prix cassés. Ils se battent comme Louis C’est l’apocalypse, ici. des chiens pour un vulgaire 50%. Comment Marthe Ils liquident. voulez-vous qu’ils aient envie de lire des Louis Qui ? romans ? Je vais les cacher. Tout à l’heure, Marthe Le magasin… Louis Je ne pensais pas que les gens avaient je suis sortie fumer une clope. Je n’avais même pas allumé ma cigarette que des encore autant d’intérêt pour la culture. Marthe Ils font plutôt des affaires. Regardez gens m’ont sauté dessus en me demandant de leur mettre des Ipad de côté : « Achetezcelui-là avec ses cinq IPad. Ils sont à 50%. en un pour vous, et je vous le rachète ! ». Louis Et vous ? Marthe Je travaille ici. Je ne sais pas trop si J’ai refusé et je me suis faite insultée. Il y en a un qui m’a balancé : « Vous devriez être je dois utiliser le présent ou le passé. contents, on rachète vos indemnités ». Louis Vous vous occupez du rayon livre ? Silence. Temps. Marthe Oui, c’est plus calme. On ne peut Louis Vous pensez que cela va durer longpas brader les livres, c’est interdit. Louis Vous ne savez pas où je pourrais trou- temps ? Marthe Vous vous ennuyez déjà avec moi ! ver Le Mépris. Elle rie. Marthe Je ne m’occupe pas des films. Rassurez-vous, les stocks ne sont pas Louis Non, c’est le livre de Moravia qui inépuisables. m’intéresserait. Pas le film de Godard. Louis Je ne m’ennuie pas mais quitte à être Marthe C’est dans le rayon des auteurs avec une très jolie femme dans un espace étrangers mais comme il se trouve juste obscure, je préfèrerais être autre part. à côté des jeux vidéos, je vous conseille Marthe Dans une salle de cinéma ? d’attendre un peu. C’est la folie là-bas. Les gens ne choisissent plus. Ils prennent TOUT Louis Ce n’était pas ce à quoi je pensais. Ils rient. ce qui passe à hauteur de panier. TOUT : Marthe Le Mépris, séquence 38, intérieur peluches, DVD au hasard, magnets, écounuit, une femme nue allongée sur un lit. teurs, jeux de société, cartouches d’impriIls viennent de faire l’amour. Un homme la mantes. Ils ne choisissent pas, ils ont trop peur que d’autres leur volent leur butin. Alors contemple. L’acteur ressemble à Piccoli. La femme pas du tout à Bardot. ils prennent, ils prennent, se gavent sans Louis, avec son Smartphone, éclaire le corps de Marthe peur de vomir. Ils prennent pour empêcher comme si c’était une caméra qui faisait un travelling. d’autres de prendre. Marthe est toujours avec sa pile de livres dans les bras. Silence. Travelling sur le corps de la femme qui se Louis Vous l’avez-vu ? cache derrière une pile de livres. Marthe Qui ? Marthe, amusée Bravo ! La littérature comme Louis Brigitte Bardot dans Le Mépris. cache sexe ! Marthe Brigitte Bardot, vous savez, ce n’est Louis, regardant dans sa pile de livres Au contraire, pas trop ma tasse de thé, entre son amour le livre comme multiplicateur du désir, loin pour les animaux abandonnés et son mari des soldes virtuelles des rencontres sans Front National. lendemain.com, de pilules bleues capables Louis Elle est magnifique dans Le Mépris. Vous ne vous souvenez pas de la séquence de développer vos facultés physiques et vous transformer en monstres pornograoù elle demande s’il les aime ses fesses ? phiques. Attendez, on doit trouver cela sur internet. L’image de ce qu’il filme avec son Smartphone est diffuVoilà. sée sur le décor. On voit les livres en gros plan. Jeu de Ils regardent sur l’écran de son smartphone la scène cache-cache entre elle et lui avec les livres. Apparaît alors mythique où Bardot apparaît nue. Cet absent-là de Camille Laurens ? En voix-off, on entend Cette scène n’est pas dans le scénario un texte de Cet absent-là de Camille Laurens ? d’origine. Godard l’a rajouté car les producMarthe Dit par elle ? teurs américains voulaient absolument voir Louis Oui. Bardot nue. Pour se foutre d’eux - attention Marthe lit « L’objet aimé - l’objet, c’est à dire pas d’elle ! - il l’expose comme un morceau l’obstacle, ce qui stoppe la course négligente de viande magnifique. Le désir du boucher des yeux, ce qui est littéralement jeté par là capitaliste ! pour capter le regard - l’objet aimé apparaît Elle rie. comme Dieu dans l’Ancien Testament, nimbé Marthe Mon père est boucher. d’une lumière glorieuse, inconnue. L’éblouisLouis Je n’ai rien contre les bouchers. Marthe Vous êtes communistes ? Comparer sement est aussi un ébahissement : on n’a jamais vu ça. Puis le regard accommode, la boucherie au capitalisme, c’est un peu l’apparition prend forme et se fait apparence, caricatural. l’auréole floue devient découpe folle, on n’a Louis Caricatural, je ne sais pas. Lyrique, plus d’yeux que pour elle. (…) » peut-être. Elle lui donne le livre. Marthe Mon père était boucher. Non par lui. Louis Il s’est reconverti ? Louis lit « Il y a pour moi une sorte de Marthe Il a été retrouvé pendu à un croc de boucher dans son garage après la fermeture parenté intime entre la photographie et l’expérience de l’amour - en tous cas dans de son magasin. l’art du portrait. Il faut de l’amour pour saisir Louis Je suis confus. un visage, l’amour est ce qui rend visible. Et Silence. Temps. Louis Qu’est-ce que vous comptez faire avec qu’est-ce qui nous intéresse, à part être sous le regard ? Qu’est-ce qui nous blesse, sinon cette pile de livres ? Vous n’alliez pas faire la transparence où nous sommes laissés ? une bêtise ? Rien ne nous manque jamais que la foi des Marthe Pardon ? visionnaires et le don du visage : si nous Elle rie encore. Se pendre sur son lieu de travail pour protes- pouvions seulement, ne serait-ce qu’une fois, céder au mystère de l’apparition- si ter contre sa dure vie de labeur ? Dénoncer l’injustice d’une pauvre petite employée pas- nous pouvions oser ce geste mystique et fou : croire nos yeux. » sionnée par son métier de libraire, détruite Ensemble, elle et lui. par la machine capitaliste ? Non, ce n’est Marthe et Louis lisent ensemble « Qu’est-ce pas pour moi. Je serais plus radicale. qu’être aimé, dis-le moi, sinon apparaître- je Elle lui souffle à l’oreille : suis là, regarde-moi-, apparaître, oui, être à Je tournerais terroriste. Je me pointerais part. » chez les actionnaires avec une ceinture Louis a posé son Smartphone sur le livre pour embrasser d’explosifs. Là, ça aurait de la gueule ! Louis Dans les deux cas, vous finiriez morte. Marthe. Ils ne sont éclairés que par la boucle vidéo qui Ce serait dommage. Nous nous connaissons doit laisser apparaître leur silhouette. Transformer la boucle en fichier vidéo préenregistré autour de mots à peine. La lumière au-dessus d’eux s’éteint. Ils ne sont plus éclai- écrits. Leurs corps enlacés, un vrai moment. Marthe, murmurant dans les bras de Louis Le texte rés que par la lumière du magasin au lointain. Silence. Marthe J’ai emporté des livres car je voulais ensemble, je crois que c’est trop. Une boîte avec une porte qui nous laisse entrevoir un intérieur. Louis, Marthe. Julien Bouffier Julien Bouffier dirige la compagnie Adesso e sempre depuis sa création en 1991 en Languedoc-Roussillon. Comédien et metteur en scène, il a été formé par Jean-Michel Winling, Philippe Girard, Redjep Mitrovitsa et Yves Steinmetz. Depuis 1991, il a monté Angèle Box de Durringer, Squatt de Jean-Pierre Milovanoff, Suerte de Claude Lucas, Narcisse Autobiographie - commandée à Bernard Pingaud, Joseph Danan, Jean-Marc Lanteri, Hernani de Victor Hugo, La nuit je mens inspirée de l’œuvre de Sophie Calle, Le début de l’A de Pascal Rambert, Nos Nuits américaines, diptyque sur la désillusion du rêve américain : 1ère partie L’échange de Paul Claudel, 2ème partie Remember the Misfits), Perlino Comment de Fabrice Melquiot, Les Yeux rouges de Dominique Féret. En 1997, il se consacre à Suerte de Claude Lucas qui obtient le prix de la jeune création au Festival d’Alès. C’est ce spectacle « peepshow » qui le distinguera au-delà de la région Languedoc-Roussillon. L’état reconnaît son travail et signe une convention avec la compagnie, qui est accueillie dans le même temps par la Scène Nationale de Sète jusqu’en 2004. En 2007, la compagnie entre en résidence pour trois années au théâtre des Treize vents, Centre dramatique national de Montpellier Languedoc-Roussillon. En 2007 et 2008, il y crée Les Vivants et les Morts, saison 1 et saison 2, de Gérard Mordillat. En mars 2009, il lance la première édition du festival Hybrides dans le cadre de la résidence de la compagnie au théâtre des Treize Vents, CDN de Montpellier L-R. Dix lieux montpelliérains s’associent à cette première édition, La Chartreuse CNES à Villeneuve-lès-Avignon, Kawenga, le Théâtre de l’Université Paul Valéry, le CROUS/ trioletto de Montpellier, l’École Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier Agglomération, le Frac Languedoc-Roussillon, le Rockstore, le Diagonal, la Chapelle, la Fnac de Montpellier. En avril 2013, le festival Hybrides est à sa cinquième édition, il rassemble douze lieux et onze organismes partenaires et institutionnels de Montpellier et son Agglomération. En octobre 2009, il crée Hiroshima mon amour de Marguerite Duras au Théâtre des Treize vents, CDN de Montpellier L-R. En janvier 2011, il crée Costa Le Rouge, d’après le texte de Sylvain Levey dans cinq théâtres de Seine-Saint-Denis. En janvier 2010, la Compagnie entre en résidence au Théâtre Jean Vilar de la Ville de Montpellier pour deux années. En mars 2011, dans le cadre du festival Hybrides 3, il crée MANIFESTEment à Montpellier, la première partie d’une pièce en trois volets Les Témoins qui s’est jouée en octobre 2012 au Théâtre Jean Vilar de Montpellier. La compagnie est également en compagnonnage avec le Théâtre Jean Vilar de Vitry-surSeine depuis 2009. Le travail développé est axé sur le monde du travail en adéquation avec le projet du lieu. Marc Baylet Delperier Marc Baylet (Conservatoire d’Art Dramatique, Licence d’Études Théâtrales, formations à l’ISTS) travaille avec des artistes contemporains comme Tadeusz Kantor (théâtre), MarieJo Lafontaine (vidéo) et se forme à la mise en scène avec Georges Lavaudant, Robert Cantarella... De 1985 à 2001, il dirige le collectif Anabase et met en scène Müller, Sarraute, Shakespeare, ses propres fictions Les gens illustres, Et la nuit éclairait la nuit, un cheap-opéra Déserts avec les textes de Handschin... Il tente un « Théâtre bâtard » en quête d’une espèce d’espace de rêveries scéniques qui croise sans priorité le corps, les techniques de l’image, l’espace plastique et sonore, la langue. En 2007, il ouvre, à Montpellier, une fabrique d’art La Salle 3 avec la chorégraphe Hélène Cathala pour développer d’autres recherches. En tant qu’acteur, il approfondit cette esthétique d’un théâtre d’images et d’émotions dans les créations de Julien Bouffier depuis plus de dix ans. En 2010, il crée une nouvelle compagnie Immatérielle Production pour développer un travail d’écriture scénique et chercher de nouvelles procédures de créations artistiques et économiques. fondateur de la compagnie Adesso e sempre. Conçoit et réalise la plupart des décors des mises en scène de Julien Bouffier depuis 1994, dont quatre d’entre eux avec le soutien de l’atelier de construction du Centre Dramatique National Théâtre des Treize Vents. Elle poursuit un travail régulier avec la choréVanessa Liautey graphe Hélène Cathala depuis 2002. École d’Art dramatique Claude Mathieu 1995 Assiste Gillone Brun et Julien Bureau scénoà 1998. graphes de Jean-Marc Bourg. Début du travail en 2000, avec la compagnie En une quinzaine d’années, elle crée des Adesso e sempre / Julien Bouffier : Hernani espaces ou des éléments de plateau, pour de Victor Hugo. Sous sa direction : La nuit Marc Baylet, Yann Lheureux, Fabrice Ramalinje mens (2001), Le début de l’A de Pascal gom, Claire Le Michel, Florence Saul, Fabrice Rambert (2002), L’Échange de Paul Claudel Andrivon, Christophe Laluque, Frédéric Borie, (2003), Remember the Misfits (2004), Perlino Lonely Circus, Anna Delbos-Zamore, Claire Comment de Fabrice Melquiot (2005), Les Engel. vivants et les morts de Gérard Mordillat Aujourd’hui, elle engage un travail avec (2007-8), Hiroshima mon amour de Marguerite Hélène Soulié, Mitia Fedotenko, et bientôt Duras (2009), Épreuves (spectacle musical, Vanessa Liautey. 2011), Les Témoins (2012), Le jour où j’ai ache- En 2010 et 2012, elle intervient à la faculté té ton mépris au Virgin Megastore (2014). Paul Valéry de Montpellier, auprès de Licence Elle travaille également avec : Marjorie 3 et Licence 2 pour mener un atelier de praNakache sur J’esperons que je m’en sortiras, tiques scénographique. Christophe Laluque sur Vagabonds et Au Récemment, elle a participé à l’élaboration panier, Jean-Claude Fall sur Richard III et Un d’une pièce en trois dimensions du peintre fil à la patte, Eli Commins sur son installation André Cervera, et à la mise en espace de Breaking, Luc Sabot sur Le pays Lointain de l’exposition de Guillaume Robert, vidéasteLagarce, Fanny Rudelle sur L’une de l’autre plasticien. de Nadia Xerri ; sur L’affaire Sirven, spectacle/ concert de JC Sirven… Laurent Rojol Elle continue sa formation d’actrice (chant, anglais, travail de recherche avec Bernard Vidéaste. Laurent Rojol se passionne dès Guittet, Pascal Rambert, Nathalie Rafal l’adolescence pour l’image en mouvement et (Felden Krais), Hélène Cathala ; travaille la les effets visuels. D’abord en super 8, puis très musique, et le Yoga…) car s’accentue au fur vite en vidéo, qu’il pratique de façon assidue et et à mesure la nécessité de travailler autant plutôt éclectique pendant plusieurs années. le corps que la voix et l’envie de mélanger les Et puis, un voyage presque accidentel en Inde formes artistiques. agit comme un révélateur et commence alors Elle continue à faire quelques petits rôles pour une période « découverte du réel » où, entre la télévision et le cinéma. des occupations professionnelles diverses En 2011, elle crée sa compagnie de Théâtre et temporaires, il effectue de longs périples, La Faction et monte un spectacle musical notamment en Asie et au Moyen-Orient, lui Forget Marilyn (2011) et en prévision L’enfant confirmant une vraie passion pour les peuples, pleurait (2014)… l’histoire, l’architecture… le monde ! Vers la fin du millénaire, il entame une formation aux nouvelles technologies numériques Julien Guill et une incursion professionnelle de trois ans dans la communication et le multimédia qui Formé à la Comédie de Saint-Étienne (1995lui permet de maîtriser les subtilités des nou97), sous la direction de P. Diss et D. Benoin et au C.N.R. de Montpellier (1994-95), sous la veaux médias électroniques et de profiter de la fréquentation enrichissante d’infographistes. direction de M. Touraille. Depuis 2007, à la direction artistique de la Cie En 2001, il a l’occasion de retourner à ses Provisoire, il met en scène Médée (restitution) premières amours visuelles par le biais du théâtre et sa rencontre avec le metteur en d’après Euripide, Impromptu d’après Molière, scène Julien Bouffier. Au sein de la compagnie Macbeth [aspects] d’après Shakespeare, Diktat de Cormann, Minetti de Bernhard et Le Adesso e sempre, il crée les vidéos de tous ses spectacles jusqu’à aujourd’hui. nuage en pantalon de Maïakovski. Il travaille également avec d’autres metteurs Il a également été assistant sur les mises en scène (Jean-Claude Fall, Guy Delamotte, en scène de Char : résistance par Michel Arbatz et Les Bonnes : Reconstitution par Éric Renaud Cojo, Claire Engel...), des chorégraphes (Hélène Cathala, Fabrice RamalinMassé. gom, Matthieu Hocquemiller), des musiciens Il a joué, entre autres, dans Feuilles d’herbe (Dimoné, Jean-Christophe Sirven) ou sur de de Walt Whitman mise en scène de Fanny plus classiques films documentaires. Rudelle, Je parle à l’illusion d’après Ferré mise en espace de David Léon, Richard III et Le roi Lear de Shakespeare mise en scène Dimoné de Jean-Claude Fall, La rage de l’expression de Francis Ponge mise en scène collective, 2013 : Enregistrement du 4ème Album Bien Timon d’Athènes de Shakespeare mise en hommé mal femmé à paraître courant 2014. scène de Frédéric Borie et Marion Guerrero, 2012 : Dimoné est artiste associé des ZAT. La jonque de Porcelaine de Delteil mise en Composition et clip de Soiñons nos rêves, scène de Bela Czuppon, Macbeth de Shakechanson pour la ZAT Celleneuve à Montpellier. speare, Amer Eldorado de Federmann, Les Création d’un spectacle de reprises de Boby Bonnes de Jean Genet et Les présidentes de Lapointe Comprend qui peut en compagnie de Schwab mise en scène de Éric Massé, René Yéti, Evelyne Gallet, Nicolas Jules, Presque Char : résistance mise en scène de Michel oui, Imbert Imbert, Roland Bourbon et Jeanne Arbatz, Ferré, l’homme de L. Ferré sous la Garraud. Création d’une performance La ligne direction musicale de Julie Binot, Arsenic et bleue, lecture/musique et tatouage, accompavieilles dentelles de Kesselring et Menteur ?! gné de Jean-Christophe Sirven (piano) et de de Mrozeck, mise en scène Toni Cafiero, O’Fée (tatoueuse). Farallone d’après Stevenson et 208 cabaret 2011 : Regard extérieur sur le projet Le temps révolutionnaire mise en scène P. Béziers et ne fait rien à l’affaire avec Cédric Laronche, D. Ratonnat, Jade de Lucille Calmel, mise en Nicolas Iarossi et Gabrielle Compan, interscène de Mathias Beyler, Je m’appelle de Cor- prètes montpelliérains reprenant G. Brassens. mann, Le conte d’hiver de Shakespeare, Le Petit rôle pour la série Antigone 34 de Louis Haut de forme de Filippo, Faut pas payer de Pascal Couvalaire. Petit rôle dans le film de Dario Fo et La chasse aux rats de Turrini, mise Merzak Allouache La baie d’Alger. Silhouette en scène de Christian Chessa, Rouge, noir sur le téléfilm La mauvaise réputation de et ignorant de Edward Bond, mise en scène Gérard Marx. Composition et clip de Maquillede Philippe Spader, Tartuffe de Molière, mise moi, chanson pour la ZAT à Port Marianne en scène de René Loyon, Lucrèce Borgia de à Montpellier. Rôle dans le clip de Papillon Victor Hugo, mise en scène de Daniel Benoin. Paravel Belle histoire d’amour. Création d’un répertoire de chansons d’après des poèmes de Charles Baudelaire. Emmanuelle Debeusscher 2010 : Compose et interprète des chansons Emmanuelle Debeusscher, scénographe, sur scène pour la pièce Cairn de Enzo Corconstructrice, régisseur plateau, est membre man, mise en scène par Hélène Soulié de la compagnie EXIT. Composition et clip de Je suis membre, chanson pour la ZAT à Antigone à Montpellier. Bassiste au sein du Groupe The Chase. Création de La Sagrada familia de Dimone, performance culinaire. 2009 : Sortie en janvier du 3ème album de Dimoné Madame Blanche. Compose et joue sur scène des chansons dans la pièce Hiroshima mon Amour de Marguerite Duras mise en scène par Julien Bouffier de la compagnie Adesso e sempre. Petit rôle dans le film Les meilleurs amis du monde de Julien Rambaldi. 2008 : Compose et joue sur scène des chansons dans la pièce de Bertold Brecht, De la séduction des Anges mise en scène par Hélène Soulié de la Cie EXIT. Création d’un set de reprises de Léo Ferré. 2007 : Tournée solo en Mauritanie. 2006 : Compose et interprète des chansons sur scène dans la pièce Perlino Comment de Fabrice Melquiot mise en scène par Julien Bouffier. 2004 : Sortie du second album de Dimoné Je n’ai pas sommeil. 2002 : Compose et joue sur scène des chansons dans la pièce Le début de l’A de Pascal Rambert mise en scène par Julien Bouffier de la compagnie Adesso e sempre. 1999 : Sortie du 1er album de Dimoné Effets pervers. Éric Guennou Musicien, compositeur. Médaille d’Or des conservatoires de Montpellier et Saint-Denis, diplômé en musicologie de la faculté de Montpellier, Éric Guennou, après un parcours en musique classique avec, entre autres, les solistes du Master musical de MoscouMontpellier, Jacqueline Abécassis (lauréate du Conservatoire royal de Bruxelles), il se consacre à la pratique des musiques improvisées (Collectif ZIMPRO, Jam/orchestre de Montpellier…) et s’associe au projet de Soria Moria, créations musicales World Latino du chanteur/compositeur Sebastian Salamone (Album Letras, 2007) et avec le chanteur compositeur Messo Messo sur la réalisation et l’enregistrement de son 3ème album… En 1998, il rencontre le metteur en scène Marc Baylet et intègre le collectif Anabase (théâtre), comme musicien en charge de la création musicale, scénographie de l’espace sonore et régie son. Il accompagne depuis les créations théâtre/ danse de Marc Baylet (Anabase), Julien Bouffier (Adesso e sempre), Jean-Marc Bourg (Cie Labyrinthes), Hélène Cathala (Hors Commerce), Jean-Claude Fall (Cie la Manufacture), Claire Hengel (Chagall sans M), Stéphane Laudier, Vanessa Liautey (Ananas compasus théâtre), Flavio Polizy (Cie Amadée), Fanny Rudelle (Cie Intime Camarade), Roberto Tricarri (Cinémusique)… D’autres réalisations personnelles et associatives enrichissent son parcours : création d’un CD documentaire/fiction autour du Train Jaune et réalisations des audio-guides du centenaire du Train Jaune pour le Parc régional des Pyrénées Catalanes, collaboration avec Michel Baracetti sur l’univers sonore de ses créations vidéo (Le Sillon de Talbert - Le Peuplier Noir). Frank Rabeyrolles Découvert en 2004 avec life behind the window le premier opus de son projet Double U, sa musique hybride rêveuse entre pop électronique et songwriting séduit et surprend. La presse prend le relais (album du mois dans Trax article dans les Inrocks, chronique dans Libé...). Artiste frénétique et insatiable, Frank Rabeyrolles persiste et signe en sortant depuis un album tous les ans d’abord avec Double U puis Franklin un nouvel alias qui traduit un désir de mutation permanente. En 2011 avec Artificial light, il signe sous le nom de Franklin un album solaire qui marque un retour en grâce quittant les rives de la pop mélancolique pour une musique plus enjouée articulée autour de nappes synthétiques chaudes et de textures hybrides. Fin 2011 l’idée d’un album sous son véritable nom germe. On retrouve ici le désir d’ailleurs qui s’exprime aussi à travers un retour à soi et au choix de son propre nom. Le travail du son comme une matière élastique vivante mobile, des interludes fragiles et lumineux et la résonance tour à tour pop, expérimentale et fantaisiste constituent au fond le véritable ADN de sa musique. Jean-Christophe Sirven Musicien-compositeur-arrangeur. Formation musicale au CNR de Montpellier (piano, saxophone, solfège, analyse), scolarité en Classe HA Musique (primaire et secondaire). Musicien de scène et de studio (piano, informatique et claviers électroniques, guitares, percussions, saxos), compositeur et/ou arrangeur depuis 1990 au sein de diverses formations de musiques actuelles (Dimoné, Général Alcazar, Le Rétif-Les Négresses Vertes, Papillon Paravel, L’Affaire Sirven…), classiques (Rêveries de Vienne, divers orchestres de chambre, chorales…) ou expérimentales (A la trace001, ProjetX,…). Compositeurinterprète de pièces chorégraphiques (Cie Patrice Barthès…) ou théâtrales (Cie Adesso e sempre, Cie La Faction…), sur lesquelles il participe également en tant que comédien. Expériences pédagogiques régulières au sein d’ateliers en écoles primaires et lycées, intervenant pianiste-accompagnateur sur la formation au DE de Professorat de Danse au CREPS de Montpellier et à l’école Epsedanse. Christophe Mazet Concepteur Lumière. Autodidacte, c’est à l’âge de douze ans qu’il utilise son premier pupitre de lumière… Depuis vingt cinq années, Christophe Mazet se consacre au travail de l’éclairage. À ses débuts, il collabore avec de nombreuses formations musicales avec lesquelles il crée les lumières et part exercer sa profession dans différents continents comme l’Europe, l’Asie, l’Amérique et l’Afrique. Dix années au cours desquelles il enrichit son expérience artistique et professionnelle avec des groupes musicaux tels que « Rinôcèrose », Digitalis’m, The shoes, Superfunk, Souad Massi, Les Négresses vertes, Dimoné, Enzo Enzo, Le grand David, Regg’lyss, The chase, Lunatic Age, Les Acrobates, Roé, Denis Fournier, Laurent Montagne, Pascal Corriu… ainsi qu’une trentaine d’autres formations. Son approche singulière de la lumière l’amène au théâtre, où il collabore avec Julien Bouffier depuis 2002 en résidence au Centre dramatique national des Treize vents (Montpellier). Il travaille aussi avec Jacques Allaire et la Scène nationale de Sète depuis 2003, ainsi qu’avec les metteurs en scène tels que Jean Marc Bourg, Bela Czuppon, Bernadette Bindaude, Yves Gourmelon, Alain Béhar, Gilbert Rouvière, Claire Engel, Flavio Polizzy, Lucas Franceschi… En danse, il signe la création lumière du spectacle de Mathilde Monnier Rino in Dance au Zénith de Montpellier en septembre 2007. Dans l’événementiel, il développe son envie de mise en lumière architecturale avec les créations lumière du château de Castries, L’abbaye de Valmagne, ainsi que nombreuses galeries d’expositions et de lieux publics. En janvier 2009, il se forme sur la conception lumière architecturale, muséographique, ainsi que sur le travail de l’ergonomie visuelle à Paris auprès de designer et plasticien lumière tels que J.P Caribou et L. Rasolaniain… Tout en continuant à collaborer à des projets de spectacle vivants, il s’engage de plus en plus sur des missions d’éclairage pérenne dans le domaine de l’architecture et du paysage. En Août 2009, il crée la société MB Conceptlight spécialisée dans l’éclairage architectural et muséographique. Ce qui lui permet de signer en septembre 2009, la mise en lumière du Grand Palais (Paris) pour l’événement La Nuit Electro. Depuis une quinzaine d’années, par ailleurs, Christophe intervient dans le cadre de l’enseignement et de la formation professionnelle notamment au lycée Jean Monnet ainsi qu’ au lycée technique Léonard de Vinci à Montpellier. Il collabore aussi avec l’organisme de formation Abricot à Paris. Il intervient depuis 2009 pour le centre régional de la chanson à Béziers de même que pour l’organisme départemental ADDM 34 en tant que créateur lumière auprès d’artistes en développement. Son travail depuis toujours s’attache à trouver la lumière juste pour chaque projet, celle qui donne du sens.
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