LES PLASTIQUES

Transcription

LES PLASTIQUES
LES PLASTIQUES EN DEBAT
Sensibilisés par plusieurs reportages successifs (journaux et télévision en novembre et
décembre 2010), nous nous sommes plutôt penché sur les problèmes que posent l’utilisation
des matières plastiques :
1 – Toxicité :
Certains plastiques sont toxiques et sont présents dans les jouets pour enfants tel que les
puzzles et les biberons.
 Information du dimanche 12 décembre concernant les tapis puzzle pour enfant :
Les tapis-puzzle dans le viseur du gouvernement français
LEMONDE.FR avec AFP, Reuters | 12.12.10 | 12h53 • Mis à jour le 13.12.10 | 16h35
 Emission de France3 « Pièces à conviction »
du lundi 6 décembre 2010 :
Ils sont appelés principalement les phtalates et bisphemoles A.
Certains fabriquant les utilisent encore mais le nient.
De plus des associations expliquent que ce n’est pas suffisant de retirer seulement ces
produits identifiés comme toxiques mais qu’il faudrait supprimer ces composants dans tous
les autres objets constitués de plastique. Une étude démontre que tout le monde serait plus ou
moins intoxiqué par ces produits sans le savoir. En effet ils nuiraient a notre santé par
exemple nous avons vu une fillette de six ans atteinte de puberté précoce, elle avait une
poitrine.
TOXIQUE OU PAS ?
PETE ou PET : polyéthylène téréphtalate : utilisé habituellement pour les
bouteilles d'eau minérale, de sodas et de jus de fruits, les emballages, les blisters, les
rembourrages. Potentiellement dangereux pour l'usage alimentaire ;
HDPE ou PEHD : polyéthylène haute densité : certaines bouteilles, flacons, et
plus généralement emballages semi-rigides. Considéré comme sans danger pour l'usage
alimentaire
V ou PVC : polychlorure de vinyle : utilisé pour les canalisations, tubes,
meubles de jardin, revêtements de sol, profilés pour fenêtre, volets, bouteilles de
détergents, toiles cirées. Potentiellement dangereux pour l'usage
LDPE ou PEBD : polyéthylène basse densité : bâches, sacs poubelle, sachets,
films, récipients souples. Considéré comme sans danger pour l'usage alimentaire
PP : polypropylène : utilisé dans l'industrie automobile (équipements, pare-chocs),
jouets, et dans l'industrie alimentaire (emballages). Considéré comme sans danger pour
l'usage alimentaire ;
PS : polystyrène : plaques d'isolation thermique pour le bâtiment, barquettes
alimentaires (polystyrène expansé), couverts et gobelets jetables, boîtiers de CD,
emballages (mousses et films), jouets, ustensiles de cuisine, stylos, etc. Potentiellement
dangereux, notamment en cas de combustion (contient du styrène)
OTHER ou O : tout plastique autre que ceux nommés de 1 à 6. Inclut par exemple
les plastiques à base de polycarbonates ; les polycarbonates de bisphénol A sont
potentiellement toxiques
2 – Recyclage :
Sensibilisés par un article de notre quotidien régional « La Montagne » du
13 novembre 2010 (voir doc jointe), nous avons également creusé cette
solution :
Parmi cette grande quantité de plastique utilisée, seulement trois sont
recyclés :



Le PET (bouteilles d’eau et de soda)
Le PeHD (emballages opaques)
Le PVC Les sacs plastiques des supermarchés ne sont quant à eux pas recyclés, leur
recyclage étant trop difficile et trop coûteux.
De même, les plastiques contenant des matières huileuses ne sont pas recyclés.
1)
Comment le recyclage du plastique se produit-il ? :
La tendance constatée est que le coût de recyclage augmente considérablement si l’on désire
un matériau de grande pureté.
Le recyclage s'inscrit dans la stratégie de traitement des déchets dite des trois R :
 Réduire, regroupe les actions au niveau de la
production pour réduire les tonnages d'objets (par
exemple les emballages) susceptibles de finir en
déchets.
 Réutiliser, regroupe les actions permettant de réemployer un produit usagé pour lui
donner une deuxième vie, pour un usage identique ou différent.
 Recycler, désigne l'ensemble des opérations de collecte et traitement des déchets
permettant de réintroduire dans un cycle de fabrication les matériaux qui constituaient
le déchet.
Le recyclage apporte une contribution importante à la baisse des quantités de déchets à
stocker ou incinérer, mais il n'est pas suffisant pour contrer l'augmentation de la production
des déchets, ou y suffit à peine. Ainsi, dans le cas du Québec, l'importante hausse du taux de
recyclage, passant de 18 % à 42 % entre 1988 et 2002, est allée de pair avec une augmentation
de la quantité de déchets à éliminer par habitant, passant de 640 à 870 kg/an/personne, du fait
d'une augmentation de 50 % de la production par habitant durant cette même période. En
France, le volume de déchets a doublé entre 1980 et 2005, pour atteindre 360 kg/an/personne
Pour aider au recyclage des articles jetables, la Société de l’industrie plastique a conçu en
1988 un système de marquage par type de matière plastique, le code d'identification des
résines. Un emballage utilisant ce système est marqué d'un triangle fléché à l'intérieur duquel
se trouve un numéro indiquant le type de plastique utilisé : Le système à 7 codes (voir plus
haut)
Le recyclage du plastique en chiffres :
 89 milliards de bouteilles en plastiques utilisées en France
chaque année.
 En 2003 seulement 5 milliards de bouteilles ont été
recyclées.
 Consommation moyenne = 19,4 Kg/an soit plus de 600
bouteilles
 Recycler une tonne de bouteilles en plastique permet
d'économiser : 830 litres de pétrole (soit plus de 3 barils),
430 m3 de gaz naturel, la consommation en énergie d'un
habitant durant 14 mois, la consommation domestique en eau d'un habitant durant 2
mois.
Déchets recyclables
Granulés de
plastique
recyclé
Tri sélectif
Camion poubelle
Stockage de déchets
Centre de tri
Objet issu du
recyclage
Objet issu
du recyclage
Comment s’y retrouver ?
Indique que le produit a obtenu l'écolabel officiel français, géré par l'Afnor. Il
peut s'appliquer à toute sorte de produits sauf les produits pharmaceutiques,
l'agro-alimentaire, les services et le secteur automobile. Le produit doit
répondre à un cahier des charges précis qui prend en considération la qualité
d'usage pour le consommateur et le respect de l'environnement.
Indique que le produit a obtenu le label écologique commun à tous les pays
membres de l'Union Européenne. Il s'applique à toutes sortes de produits sauf les
denrées alimentaires, les boissons et les produits pharmaceutiques. Chaque type de
produit doit répondre à un cahier des charges précis qui prend en considération le
cycle de vie du produit (matières premières, distribution, consommation,
recyclage...).
Indique le pourcentage de fibres de récupérations issues du recyclage qui entrent
dans la composition du produit ou de l'emballage.
Indique que l'emballage ou le produit est composé en tout ou partie de matériaux
recyclés. Un pourcentage est indiqué au-dessus de la flèche.
Indique que le produit ou emballage est recyclable. Rien ne garantit cependant que
le produit soit recyclé.
Indique que le produit ou emballage contient des produits recyclés. Au centre du
cercle de Moebius figure un pourcentage qui mentionne la part de produits recyclés
dans le produit. Bien plus concret que le logo précédent.
Composé de plastiques recyclables. Le logo est généralement accompagné d'un
chiffre qui correspond à un type de plastique :
- Le chiffre 1 : PET (bouteille d'eau)
- Le chiffre 2 : PEHD (bouteille de détergent ou de shampoing)
- Le chiffre 3 : PVC (tuyau d'eau gris, gaine électrique)
- Le chiffre 4 : PELD (film d'emballage)
- Le chiffre 5 : Polypropylène (bouchons de boisson gazeuzes)
- Le chiffre 6 : Polystyrène (tableau de bord, isolation)
- Le chiffre 7 : autres plastiques
Rappelle seulement au consommateur que les emballages doivent être jetés dans
les poubelles. Ce logo est présent notamment sur les canettes de boisson et certains
sacs plastique.
3 – biodégradation :
Les déchets ont un impact très négatif sur la société et sur l’environnement. Certains pensent
que pour résoudre ce problème et préserver l’environnement, il faut utiliser du plastique
biodégradable pour les objets de tous les jours comme les sachets plastique. À première vue,
cela semble tout à fait sensé, mais est-ce réellement plus écologique ?
omage
Nos camarades de l’an passé ont fait un test, curieusement à notre égard, le sac enterré s’est
bien détruit mais les deux accrochés (dehors ou dedans) sont toujours entiers après plus d’un
an.
Nous avons demandé des explications à notre professeur de S.V.T., M. VOISSIER, qui nous
a donné l’adresse d’un site ou nous avons trouvé la réponse :
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=1062
Les plastiques biodégradables nécessitent en effet des conditions particulières pour se
désagréger correctement (microorganismes, température et niveau d’humidité), et s’ils ne sont
pas bien gérés, ils pourraient bien faire plus de dégâts que les plastiques ordinaires. Lorsque
des plastiques biodégradables sont mis à la décharge (ce qui devrait toujours être évité), ils
produisent des gaz à effet de serre nocifs lors de leur destruction.
À quoi sert donc le plastique biodégradable ? En principe, le plastique est utilisé pour
fabriquer des produits solides et durables (par exemple, emballages alimentaires, transport,
bâtiment et construction). La biodégradabilité doit donc être considérée comme un atout
supplémentaire lorsqu’il faut trouver un moyen peu onéreux de se débarrasser du produit
après qu’il a rempli son rôle (par exemple, pour emballer et protéger les aliments, et pour les
maintenir au frais). Voici quelques exemples d’utilisation de produits biodégradables :

Emballage alimentaire : emballage qui peut servir de compost avec le produit qu’il
contient lorsque la date de péremption et passée ou que le produit n’est plus
comestible ;

Agriculture : feuilles de plastique qui peuvent être découpées en film plastique pour
paillage et cultures ;

Médecine : sutures résorbables; médicaments contenus dans des éléments miniaturisés
pour pénétrer le corps humain.
4 – Conclusion :
Le plastique est présent tout autour de nous et semble indispensable mais il pollue
l’environnement et empoisonne les êtres vivants.
Plusieurs idées pourraient être creusées, que ce soit la récupération de ces plastiques, la
limitation de leur utilisation (moins d’emballage, suppression de barquettes individuelles au
collège, …), leur recyclage qui doit être moins restrictif, la suppression de certaines molécules
toxiques et l’amélioration de la biodégradation de ces objets.
Dans tous les cas il faudrait améliorer encore l’information des consommateurs en limitant
ces informations : trop d’information tue l’information, nous ne savons plus à quoi nous en
tenir.
Il faut également tenir compte de l’indiscipline de bon nombre de nos compatriotes.
A la sortie du self, les poubelles regorgent de
barquettes individuelles qui contenaient des parts de
fromage, de la compote, …
Pas de tri sélectif à la sortie du
réfectoire