Mo-Rapport de présentation - Mairie de Morzine Avoriaz

Transcription

Mo-Rapport de présentation - Mairie de Morzine Avoriaz
SOMMAIRE
PREAMBULE
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1- QU’EST-CE QUE LE P.L.U ?
2- L’ÉLABORATION DU P.L.U.
3- LE CONTENU DU DOSSIER DE P.L.U
4- POURQUOI LA REVISION DU P.L.U DE MORZINE-AVORIAZ ?
INTRODUCTION :
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PRÉSENTATION DE MORZINE-AVORIAZ DANS SON CONTEXTE GÉOGRAPHIQUE ET INTERCOMMUNAL
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PARTIE I : SITUATION EXISTANTE ET PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION
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CHAPITRE I.1 :
SITUATION ET TENDANCE DEMOGRAPHIQUE
I.1.1 EVOLUTION ET REPARTITION DE LA POPULATION DE MORZINE-AVORIAZ
I.1.2 STRUCTURE DE LA POPULATION PERMANENTE
I.1.3 STRUCTURE DE LA POPULATION NON PERMANENTE
SYNTHÈSE DE L’APPROCHE DÉMOGRAPHIQUE
CHAPITRE I.2 :
ACTIVITES ET EMPLOI
I.2.1 LA POPULATION ACTIVE
I.2.2 ACTIVITÉS ARTISANALES, COMMERCIALES, DE SERVICES ET DE TOURISME
I.2.3 LA GESTION DU TOURISME
I.2.4 L’AGRICULTURE
SYNTHÈSE DE L’APPROCHE ÉCONOMIQUE
CHAPITRE I.3 :
HABITAT ET HÉBERGEMENT
I.3.1 ÉVOLUTION DES LOGEMENTS
I.3.2 STRUCTURE DU PARC DE LOGEMENTS
I.3.3 STRUCTURE DU PARC D’HÉBERGEMENT TOURISTIQUE
I.3.4 TENDANCES RECENTES ET CONSOMMATION SPATIALE
SYNTHESE DE L’APPROCHE HABITAT ET HÉBERGEMENT
CHAPITRE I.4 :
EQUIPEMENTS ET RESEAUX
I.4.1 ÉQUIPEMENTS PUBLICS ET COLLECTIFS
I.4.2 RÉSEAUX DE TRANSPORTS ET CIRCULATION
I.4.3 ALIMENTATION EN EAU POTABLE
I.4.4 ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES
I.4.5 LA GESTION DES DÉCHETS
SYNTHÈSE DE L’APPROCHE SUR LE FONCTIONNEMENT ET LES ÉQUIPEMENTS
CHAPITRE I.5 :
OCCUPATION HUMAINE
II.3.1 OCCUPATION DE L’ESPACE ET FORMES URBAINES
SYNTHÈSE DE L’ANALYSE DE L’OCCUPATION HUMAINE
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PREAMBULE
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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PR ÉAMBU LE
1- QU’EST-CE QUE LE P.L.U ?
Après les projets d’aménagement, d’embellissement et d’extension des villes de 1917, les projets d’aménagement de
1943, les plans d’urbanisme de 1958 et les plans d’occupation des sols de 1967, voici le plan local d’urbanisme. Il est
davantage l’instrument du renouvellement urbain que de l’extension périphérique des villes. Ajoutons à cela qu’il doit
intégrer des préoccupations nouvelles, déplacements urbains, organisation commerciale, etc.
Le plan d’occupation des sols, outil issu de la loi d’orientation foncière du 30 décembre 1967, a conservé pendant plus de
trente ans un aspect essentiellement foncier d’urbanisme de « zoning », délimitant des espaces parfois mono-fonctionnels
et dans lesquels s’applique le règlement de « police » correspondant à la kyrielle des restrictions possibles à l’utilisation
du sol. La notion de plan local d’urbanisme, qui tend à gommer l’aspect foncier, sous-entend l’idée d’un urbanisme de
projet dont ce nouveau document d’urbanisme est appelé à être le vecteur. Mais le P.L.U, qui reste néanmoins proche
cousin du P.O.S, doit toujours fixer les règles générales et les servitudes relatives à l’utilisation du sol, comme auparavant
devait le faire le P.O.S.
Sur le plan de la procédure, l’objet de la réforme est double : simplifier en apportant plus de sécurité juridique et
démocratiser en supprimant la phase de P.O.S « rendu public », en supprimant l’application anticipée, en élargissant le
champ de l’enquête publique et de la concertation.
2- L’ÉLABORATION DU P.L.U.
Les compétences
Le P.L.U : un document communal ou intercommunal :
À l’instar du P.O.S, le P.L.U « est élaboré à l’initiative et sous la responsabilité de la commune » (art.l.123-6 du Code de
l’Urbanisme).
Le nouveau rôle du porter à connaissance du préfet :
L’obligation d’information du préfet est accrue. Le préfet doit porter à la connaissance des communes ou de leur
groupement « les informations nécessaires à l’exercice de leurs compétences en matière d’urbanisme » et il « fournit
notamment les études techniques dont dispose l’État en matière de prévention des risques et de protection de
l’environnement » (art.L.121-2 du Code de l’Urbanisme).
Le contenu du porter à connaissance : l’article R ; 121-1 du Code de l’Urbanisme précise qu’il s’agit des «dispositions
particulières applicables au territoire concerné, notamment les directives territoriales d’aménagement, les dispositions
relatives aux zones de montagne et au littoral, les servitudes d’utilité publique ainsi que les projets d’intérêt général et
les opérations d’intérêt national au sens de l’article L.121-9 ». D’autres informations, bien que n’ayant pas de portée
juridique, sont néanmoins indispensables à connaître lors de l’élaboration d’un document d’urbanisme , telles l’existence
et la délimitation précise des ZNIEFF. Par ailleurs, le préfet doit désormais fournir les études techniques dont dispose
l’État en matière de prévention des risques et de protection de l’environnement.
Le champ d’application du P.L.U
Le P.L.U doit nécessairement couvrir l’intégralité du territoire communal, sauf existence d’un plan de sauvegarde et de
mise en valeur.
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La procédure d’élaboration du P.L.U
La procédure d’élaboration du P.L.U se déroule schématiquement en cinq étapes, d’inégale importance en terme de
durée :
Phase I : première phase d’association, de concertation et de consultation (qui perdure en particulier, pour la
concertation pendant toute la durée d’élaboration du projet).
Phase II : débat au sein du conseil municipal sur les orientations générales du projet d’aménagement et de
développement durable.
Phase III : arrêt du projet de transmission pour avis aux personnes habilitées par la loi à formuler un avis sur un
dossier.
Phase IV : enquête publique
Phase V : approbation du P.L.U
- La procédure d’association, de consultation et de concertation pendant l’élaboration du
P.L.U :
Voir tableau page suivante.
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Sections régionales de
conchyliculture (dans les
communes littorales au
sens de la loi du 3/01/86)
Organisme de gestion des
PNR
Chambre d’Agriculture
Président de la Communauté ou du SAN Art R.112-1-10 du Code Rural :
(en agglomération nouvelle)
Avis de la Chambre de l’ Agriculture et de
la commission départementale d’orientation
Président des EPCI voisins compétents
agricole protégée dans les conditions de l’article
L.112-3 du Code Rural
Maires des communes voisines
En montagne (loi du 9/1/85) : application de l’art.
Art. L.121-5 :
L.145-3
Associations locales d’usagers agréées
En littoral (loi du3/1/86) : application des
Associations agréées de l’article L.252-2 articles L.146-6 (consultation de la commission
du Code Rural
départementale des sites pour le classement des
EBC les plus significatifs) et L.146-4 II
Art L.123-15 (en ZAC) :
Avis de la personne publique à l’initiative de la
création (avis favorable de l’EPCI si création de
la ZAC à son initiative)
Personnes consultées de droit
Personnes consultées
facultativement par le Maire
ou le Président de l’EPCI
Art L.123-8 :
Tout organisme ou association compétent
en matière d’aménagement du territoire,
Régions
Président du Conseil général
d’urbanisme,
d’environnement,
d’architecture et d’habitat et de
Départements
Le cas échéant, Président de l’EP prévu à Art L.123-17 :
déplacements, y compris des collectivités
l’art. L.122-4 (SCOT)
Avis de la Chambre d’Agriculture et le cas échéant territoriales des États Limitrophes.
Autorités compétentes en
de l’INAO dans les zones AOC, et du centre de
matière d’organisation des Président de l’autorité compétente en la propriété forestière en cas de réduction des
transports urbains
matière d’organisation des transports espaces agricoles ou forestiers.
urbains
CCI
Art R.141-6 :
Présidents des organismes mentionnés à Avis des conseils d’arrondissement dans les
Chambre des Métiers
l’art. L.121-4
communes de Paris, Marseille, Lyon
Personnes consultées de
droit à leur demande
(ou leurs représentants)
État (à la demande du Art. L.123-8 :
maire ou du préfet)
Président du Conseil régional
Personnes
publiques
associées
(art.L-121-4)
Procédures d’association, de consultation et de concertation pendant l’élaboration du PLU
Autres personnes concernées dont
les représentants de la profession
agricole
Associations locales
Habitants
Personnes
concernées par la
concertation(art.L.300-2)
PR ÉAMBU LE
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3- LE CONTENU DU DOSSIER DE P.L.U
Le plan local d’urbanisme se présente sous forme d’un dossier qui, conformément à l’article R.123-1, comporte des
éléments obligatoires et facultatifs :
Un rapport de présentation
Un projet d’aménagement et de développement durable de la commune
Un règlement et des documents graphiques
Un document «orientations d’aménagement» (dossier facultatif)
Les annexes
En zone de montagne, s’il y a lieu, l’étude prévue au a du III de l’article L. 145-3.
Le rapport de présentation
Le contenu du rapport diffère substantiellement de celui du rapport de présentation du P.O.S. l’exposé du diagnostic
devient explicitement une composante du rapport du P.L.U, comme la motivation des choix opérés pour le zonage et les
servitudes d’urbanisme, c’est l’une des pièces essentielles du dossier.
Formellement, le contenu du rapport est allégé (article R.123-2 du Code de l’Urbanisme) :
- Il expose, le diagnostic prévu au premier alina de l’article L. 123-1,
- Il analyse l’état initial du site et de l’environnement,
- Il explique les choix retenus pour établir le Projet d’Aménagement et de Développement Durable, expose les
motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des orientations d’aménagement. Il justifie
l’institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d’une superficie supérieure à un
seuil défini par le réglement sont interdites en application du a de l’article L. 123-2,
- Il évalue les incidences des orientations du plan sur l’environnement et expose la manière dont le plan prend en
compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur.
Ainsi le rapport n’aura plus la nécessité de justifier du respect des servitudes d’utilité publique et de projet d’intérêt général,
ainsi que de la compatibilité avec les normes supérieures (lois d’aménagement et d’urbanisme, directives territoriales
d’aménagement, schéma directeur, schéma de secteurs).
Le projet d’aménagement et de développement durable (P.A.D.D.)
Cette composante à part entière du P.L.U est totalement nouvelle.
Le projet d’aménagement et de développement durable consiste à définir « dans le respect des objectifs et des principes
énoncés aux articles L.110 et L .121-1, les orientations d’urbanisme et d’aménagement retenues par la commune,
notamment en vue de favoriser le renouvellement urbain et de préserver la qualité architecturale et l’environnement »
(art. R.123-3). La loi UH de Juillet 2003 précise que ce document doit juste présenter « le projet communal pour les
années à venir ».
Le PADD est la «clef de voûte» du PLU ; les parties du PLU qui ont une valeur juridique (orientations d’aménagement et
règlement) doivent être en cohérence avec lui.
Les orientations d’aménagement (document facultatif)
Les orientations d’aménagement permettent à la commune de préciser les conditions d’aménagement de certains
secteurs qui vont connaître un développement ou une restructuration particulière. Elles n’ont d’intérêt que dans les
quartiers qui connaissent une évolution significative et qui ont nécessité une réponse particulière.
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Le règlement
L’article L. 123-1 évoque désormais quatre types de zones : les zones urbaines, Les zones à urbaniser (et non plus
d’urbanisation future) et naturelles ou agricoles et forestières à protéger, que les P.L.U délimitent.
Le décret du 27 mars 2001 substitue ainsi aux anciennes Zones U, NA, NB, NC et ND, les nouvelles zones U, AU, A et
N (voir tableau).
Tableau de correspondance des zonages P.O.S/P.L.U
P.O.S
P.L.U
U
U
NA
AU
NB
SUPPRIMEE
NC
A
ND
N
Zones des P.L.U. (Code de l’urbanisme article >R.123-5 à R.123-8)
Zones N
Zones U
Zones AU
Zones A
(zones naturelles et
(zones urbaines)
(zones à urbaniser)
(zones agricoles)
forestières)
Secteurs déjà
Secteurs à caractère Secteurs de la
Secteurs de la
urbanisés.
naturel de la commune commune équipés ou commune équipés ou
destinés à être ouverts non, à protéger en
non, à protéger en
Secteurs où les
à l’urbanisation
raison du potentiel
raison :
équipements publics
agronomique,
-de la qualité des
existants ou en cours
biologique ou
sites, des milieux
de réalisation ont une
économique des terres naturels, des paysages
capacité suffisante
agricoles
et de leur intérêt
pour desservir les
(esthétique, historique
constructions à
ou écologique)
implanter.
-de l’existence d’une
exploitation forestière
-de leur caractère
d’espaces naturels
Trame spécifique : art. R.123-11 c) : les documents graphiques font apparaître, s’il y a lieu (…) les
secteurs protégés en raison de la richesse du sol ou du sous-sol dans lesquels les constructions et
les installations nécessaires à la mise en valeur de ces ressources naturelles sont autorisées.
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PR ÉAMBU LE
Les documents graphiques et les annexes
Le ou les documents graphiques du P.L.U doivent nécessairement faire apparaître le découpage du territoire en zones
(art.R.123-11,1er al.).
Mais ils peuvent aussi faire apparaître (art. R.123-11 R.123-12), par un tramage spécifique :
- Les espaces boisés classés (art. L. 130-1)
- Les secteurs où les occupations et utilisations du sol peuvent être interdites ou réglementées pour des nécessités
de fonctionnement des services publics, de l’hygiène, des nuisances, de la préservation des ressources naturelles,
ou l’existence de risques naturels ou technologiques.
- Les secteurs protégés en raison de la richesse du sol et du sous-sol, dans lesquels les constructions ou
installations nécessaires à la mise en valeur de ces ressources naturelles sont autorisées.
- Les emplacements réservés et l’indication des personnes bénéficiaires.
- Les zones de construction avec la densité minimale, pour des motifs d’architecture et d’urbanisme.
- Les zones où la délivrance des permis de construire peut être subordonnée à la démolition de tout ou partie des
bâtiments existants sur le terrain.
- Les périmètres délimités par le P.D.U à l’intérieur desquels les conditions de desserte par les transports publics
réguliers permettent de réduire ou supprimer les obligations en matière de réalisation d’aires de stationnement
(pour les bureaux notamment) ou à l’intérieur desquels les documents d’urbanisme fixent un nombre d’aires de
stationnement à réaliser lors de la construction de bâtiments à usage autre que d’habitation.
- Les éléments de paysage à protéger ou à mettre en valeur.
- Les règles d’implantation des constructions concernant les prospects sur voies et limites séparatives.
En outre, uniquement dans les zones U, les plans peuvent faire apparaître :
- Les terrains cultivés à protéger et inconstructibles délimités en application de l’article L. 123-1 9.
- Les secteurs délimités en application du a) de l’article L. 123-2 en précisant à partir de quelle surface les
constructions ou installations sont interdites et la date à laquelle la servitude sera levée.
- Les emplacements réservés pour des programmes de logements sociaux en application de l’article L.123-2-d.
4- POURQUOI LA REVISION DU P.L.U DE MORZINE-AVORIAZ ?
Le 20 janvier 2004, le Conseil Municipal de MORZINE-AVORIAZ décide d’engager une procédure de révision n°2
du POS révision n°1, approuvé le 5 décembre 1994, et ce, conformément aux dispositions de l’article R.123.35 du
Code de l’Urbanisme.
La révision du P.L.U de MORZINE-AVORIAZ traduit aujourd’hui la volonté municipale de maîtriser et de
favoriser le développement de la construction dans les meilleures conditions, et, d’une façon plus globale et
plus actualisée, de doter la commune d’un document de planification urbaine mieux adapté au contexte actuel et
aux diverses évolutions de l’urbanisme réglementaire.
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INTRODUCTION
Présentation de MORZINE-AVORIAZ dans son
contexte géographique et intercommunal
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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INTRODUCTION
S I T U AT I O N G É O G R A P H I Q U E E T I N T E R C O M M U N A L E D E L A C O M M U N E
Situation géographique :
Mitoyenne des communes de MONTRIOND, ESSERT-ROMAND, LA CÔTE D’ARBROZ, LES GETS et SAMOENS, la
commune se situe dans le Nord Est du département de la HAUTE-SAVOIE.
Grâce à une situation géographique particulièrement attractive dans les MONTS du HAUT-CHABLAIS, entre la zone des
préalpes médianes et les hautes chaînes calcaires de la vallée du HAUT-GIFFRE, la commune bénéficie d’atouts de
développement touristiques majeurs ne devant cependant pas conduire à négliger des problématiques qui d’ores et déjà
fragilisent son territoire (pression foncière, urbanisme et logement, transports et déplacements...)
Situation géographique et contexte intercommunal de la commune
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Contexte intercommunal :
La commune ne fait pas encore partie d’une structure intercommunale de type Communauté de Communes mais s’inscrit
dans une entité territoriale plus vaste, le Haut-Chablais et un grand EPCI en charge de la gestion du territoire : le S.I.A.C.
(Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Chablais) qui regroupe 6 EPCI et 3 communes indépendantes (MORZINE,
LES GETS, FESSY). L’inter-dépendance entre MORZINE-AVORIAZ et les communes voisines, a généré de fait une
communauté d’intérêts économiques, sociaux et environnementaux, déjà reconnus et traduits.
Cette reconnaissance s’exprime notamment dans le cadre des structures intercommunales suivantes :
Le S.I.A.C.,
Le S.I.V.O.M. de la vallée d’AULPS,
Le S.I. du collège de ST-JEAN-D’AULPS,
Le S.I. à vocation unique ESPACE NATURE MONT-BLANC.
Le S.I. de JOUX-PLANE
Le Syndicat Mixte d’Électricité et d’Équipement de HAUTE-SAVOIE.
L’analyse du territoire et du contexte propre de MORZINE-AVORIAZ ne peut donc se dispenser d’une vision élargie
dépassant les seules limites administratives.
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INTR ODU CTION
M O R Z I N E - AV O R I A Z : B a s s i n d e v i e e t g r a n d t e r r i t o i r e
MORZINE-AVORIAZ est l’une des 21 communes du HAUT-CHABLAIS. Le HAUT-CHABLAIS est composé de 3 vallées :
La vallée de BREVON, La vallée d’AULPS et la vallée d’ABONDANCE.
MORZINE-AVORIAZ fait partie de la vallée d’AULPS et est l’une des 3 communes touristiques dites «spécialisées»
(avec LES GETS et CHATEL), c’est à dire avec un fort développement touristique et où la fixation de la population
permanente constitue l’un des principaux enjeux. En 2003, la commune s’est associée avec les 20 autres communes du
HAUT-CHABLAIS pour constituer le S.I.A.C. (Syndicat Intercommunal du HAUT-CHABLAIS) qui a pour compétence la
réalisation du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale), qui fixera, pour l’ensemble du territoire, les grandes orientations
du développement du secteur. Aujourd’hui le SCOT est en cours d’élaboration. Le PLU de MORZINE-AVORIAZ s’est
attaché a prendre en considération les choix de développement qui semblent se profiler pour construire un projet de vie en
compatibilité avec le SCOT.
MORZINE-AVORIAZ et son bassin de vie : le territoire du HAUT-CHABLAIS
Population : Avec 15 233 habitants en 1999, le Haut Chablais représente
environ 15% de la population de l’arrondissement de Thonon
Densité de population: La densité de la population est relativement faible
33 hab/km2 contre plus de 140 hab/km2 en Haute-Savoie
Croissance démographique : Entre 1990 et 1999, la population a
augmenté de plus de 5% (+11% pour la Haute-Savoie) avec de fortes
inégalités entre les communes.
Population active : En 1999, le nombre d’emplois dans les vallées
était de 6 964 dont 1 878 permanents dans le tourisme. L’emploi salarié
dans le Haut-Chablais est cependant soumis à de grosses variations dues
à la saisonnalité de l’activité touristique. L’emploi saisonnier varie ainsi de
2800 en hiver et 1800 en été, jusqu’à 1400 en mai-juin et moins de 500 en
septembre-octobre.
Agriculture : Traditionnellement, l’agriculture du Haut-Cahblais est
tournée vers l’élevage bovin en système herbager extensif. le Haut-Chablais
est situé dans la zone de l’AOC Abondance et Reblochon permettant ainsi
une meilleure valorisation du lait à travers la transformation fromagère. Au
total, il y a 5 320 000 kg de quota de laiterie et 3 230 000 de quota fermier
(dont 90% dans la vallée d’Abondance). En 1999 une étude locale recensait
277 exploitations. En 2003, moins de 200 exploitations sont recensées (les
autres étant de toutes petites structures)
Économie : Globalement, les vallées ont une économie centrée sur le
tourisme de montagne d’hiver et d’été. Dès les années 30 pour Morzine et
Les Gets, et un peu plus tard pour les deux autres vallées, les premières
remontées mécaniques ont été construites et l’activité touristique d’hiver
s’est organisée progressivement pour devenir le poids lourd économique
de la zone.
Logement : Les résidences secondaires représentent 73% des logements
du Haut Chablais. Les communes touristiques spécialisées comme Morzine,
Les Gets et Châtel atteignent des records avec plus de 80% de résidences
secondaires.
Les capacités d’hébergement du Haut-Chablais s’élèvent à 154 000 lits pour
une population d’un peu plus de 15 000 personnes, soit 80% des capacités
totales du Chablais (186 000 lits)
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INTR ODU CTION
MORZINE-AVORIAZ et les documents de planification à l’échelle du CHABLAIS
Approuvé par arrêté préfectoral en avril 2003, le SIAC regroupe 5 communes et 6 EPCI (voir à ce titre la cartograohie
page 12). Il a été créé pour concevoir, piloter et coordonner toutes les actions qui vont dans le sens de l’aménagement et
du développement du Chablais. Il a 3 grands domaines de compétences : l’élaboration du SCOT (Schéma de Cohérence
Territoriale) , la mise en oeuvre du CODRA (Contrat de dévelopement avec la région Rhône-Alpes), la participation à
l’élaboration du schéma d’organisation des transports, du PLH (Programme Local de l’Habitat) et du SDEC (schéma de
développement économique et commercial).
Aujourd’hui les études se poursuivent pour finaliser les différents documents de planification. Le projet de développement
de la commune a veillé à prendre en considération les grands principes d’aménagement qui se profilent au niveau
intercommunal.
LE SCOT (sources SIAC) :
Principaux éléments de diagnostic représentatifs du territoire :
Population :
Près de 112 000 habitants (16,7% de la population du département) répartis sur 870 Km2 soit près de 129 habitants
par Km2,
Un taux de croissance annuel de 1,05%,
Une évolution démographique très importante : + 40 000 habitants en 30 ans,
Une tendance générale au viellissement de la population et à une diminution des jeunes actifs,
Près de 23 500 jeunes scolarisés de la maternelle au lycée,
325 nouveaux hectares urbanisés soit une augmentation de 6,3% depuis 1999,
71 568 résidences dont 47 761 résidences principales et 23 807 secondaires (soit 33%)
Un parc de 5303 logements sociaux, soit 11,10% des résidences principales,
Une explosion du coût de l’immobilier : +64% depuis 1996, atteingnant plus de 2 000 euros le m2 en moyenne.
Économie :
9 384 établissement d’activités,
38 zones d’activités soit plus de 330 ha, 50 759 personnes actives, 2560 demandeurs d’emploi,
Une présence prépondérente du tourisme (182 000 lits) avec 20% des emplois directs et indirects (64% dans les vallées
de montagne),
993 exploitations agricoles en 2000, mais les surfaces agricoles diminuent au profit des zones urbanisées,
11 000 frontaliers pour 38 000 emplois, soit 28 % des emplois des Chablaisiens.
Déplacements :
Des axes routiers saturés avec des pointes de 23 051 véhicules par jour entre Thonon et Douvaine et 14 370 véhicules
par jour entre Thonon et Bons en Chablais.
Des transports en commun insuffisants et et faiblement utilisés par les Chablaisiens tandis qu’en Suisse ils représentent
plus de 20% des déplacements quotidiens.
Aujourd’hui le SIAC poursuit les travaux de formalisation du SCOT et notamment le PADD et le DOG (document d’orientations
générales). Le PLU devra veiller à être compatible au SCOT dès que ce dernier aura été approuvé.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
13
INTR ODU CTION
LE PLH (sources SIAC) :
ll s’agit d’un document de programmation à 5 ans qui détaille objectifs et orientations, actions et moyens pour
répondre aux besoins en logements d’une commune ou d’un groupement de communes et assurer entre les
territoires une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre en logements. L’article 55 de la loi relative à la solidarité
et au renouvellement urbains (SRU), votée le 13 décembre 2000, renforce la dimension opérationnelle des PLH,
en stipulant que ceux-ci doivent contenir, pour chaque commune, des objectifs quantifiés de logements locatifs
conventionnés (neufs ou existants réhabilités, au sens qu’en donne la loi, qui va au-delà du seul logement locatif
social) et un plan de revalorisation de l’habitat locatif social existant.
L’un des objectif du PLH intercommunal mené par le SIAC est alors de répartir et de phaser dans le temps l’effort de
production de logements locatifs conventionnés en fonction des contraintes des communes (disponibilité foncière...)
Aujourd’hui le SIAC poursuit les travaux de formalisation du PLH. Le diagnostic, les enjeux, les orientations stratégiques
et les pistes d’actions ont été réalisés.
Le PLU de MORZINE-AVORIAZ a veillé à s’inscrire dans les principales actions envisagées et notamment :
Développer les solutions de logement pour des actifs saisonniers.
Favoriser le développement d’une offre nouvelle en logements autonomes.
Favoriser la production de logements aidés.
LE SDEC, SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL :
Le schéma de développement commercial a pour objectif d’indiquer, pour une durée de six ans, les orientations en
matière de développement commercial sur le territoire du Chablais, ainsi que les secteurs d’activité à priviligier. Il
représente également un outil d’aide à la décision pour les membres de la commission départementale d’équipement
commercial.
Aujourd’hui le SIAC poursuit les travaux de formalisation du SDEC. Le diagnostic, les enjeux et les préconisations ont
été formalisés.
Le PLU de MORZINE-AVORIAZ a veillé à s’inscrire dans les principales préconisations envisagées et notamment :
Volet hôtelier : Renforcer et élargir l’offre hôtelière au niveau des Portes du Soleil, évoluer en gamme (milieu et
haut de gamme), organiser l’hébergement et le transport des saisonniers
Volet commercial et urbain : Améliorer la qualité urbaine en centre ville et en périphérie,
Confirmer la vocation de «pôle relais» de la commune (c’est à dire le maintien et le renforcement de l’existant,
en envisageant des extensions ponctuelles)
LE SCHÉMA DE DÉSENCLAVEMENT MULTIMODAL
Dans la perspective du désenclavement du Chablais, le SIAC a pour mission de réfléchir et de participer à l’amélioration
de l’organisation des transports (lacustres, ferroviaires, routiers...). Il participe au financement de certains projets
(contournement de Thonon-les-Bains).
Aujourd’hui le SIAC poursuit les travaux de formalisation du schéma de désenclavement et des grands principes de
déplacements sur le territoire intercommunal.
Le PLU de MORZINE-AVORIAZ a veillé à inscrire son développement dans une perspective de maîtrise des déplacements et
principalement :
Inscription au PLU des grandes orientations des préconisations de l’étude d’organisation de la circulation et des
déplacements à l’échelle communale.
Participation au programme mobil’alp
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14
INTR ODU CTION
L E S A P PA R T E N A N C E S A D M I N I S T R AT I V E S D E M O R Z I N E - AV O R I A Z
Sur le plan administratif, la commune de MORZINE-AVORIAZ fait partie du canton du BIOT et est rattachée à
l’arrondissement de THONON.
Le canton de BIOT
Une circonscription de 9 communes
Un territoire de 176 km²
Une population de 6357 habitants recensés en 1999
Une densité de 36 habitants au km² en 1999 : une densité inférieure à celle du département (144 habitants au
km²).
Une croissance démographique faible de 6% entre 1990 et 1999, et inférieure à la moyenne du département
(+11% entre 1990 et 1999).
Les communes du canton de BIOT
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15
INTRODUCTION
LE DOMAINE SKIABLE DES PORTES DU SOLEIL
La commune fait partie du domaine skiable des PORTES DU SOLEIL, qui s’étend à la fois sur la FRANCE et la
SUISSE :
STATIONS FRANCAISES DES PORTES DU SOLEIL
STATIONS SUISSES DES PORTES DU SOLEIL
- ABONDANCE
- CHAMPÉRY
- MORZINE et AVORIAZ
- MORGINS
- LA CHAPELLE D’ABONDANCE
- TORGON
- LES GETS
- VALLÉE D’ILLIEZ / LES CROSETS/CHAMPOUSSIN
- MONTRIOND
Ce domaine skiable, qui a vu le jour il y a près de 40 ans propose :
- 14 stations,
- plus de 200 remontées mécaniques,
- 288 pistes balisées,
- 243 Km de pistes de ski de fond,
- 9 snowparks,
- 1200 moniteurs.
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PARTIE I
Situation existante et
perspectives d’évolution
Ce premier chapitre analyse les données statistiques de la commune de MORZINE-AVORIAZ se rapportant
principalement à la population, à ses activités et à son habitat.
Son objet est d’apprécier les principales tendances d’évolution dans les trois principaux volets qui seront développés
successivement et sont inter-dépendants :
Démographique
Économique
Urbain.
Ceci, afin de pouvoir dégager les perspectives d‘évolution future, elles-mêmes susceptibles d’orienter les objectifs du
P.L.U (qui peuvent affirmer, vouloir conforter une tendance, la stopper, voire tenter de l’inverser).
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
C h a p i t r e I . 1 :
S I T U A T I O N E T T E N D A N C E
D E M O G R A P H I Q U E
I.1.1 EVOLUTION DE LA POPULATION PERMANANTE
U N E É V O L U T I O N D E L A P O P U L AT I O N L E N T E M A I S P R O G R E S S I V E
Une population de 2948 habitants en 1999
(contre 2967 en 1990).
En 2005 la population peut être estimée à 3100 habitants.
(Ces chiffres sont indicatifs et seront confirmés par le
prochain recensement de l’INSEE).
Après avoir connu une certaine stagnation ces
dix dernières années, la population permanente
de la commune semble s’accroître légèrement.
La croissance reste néanmoins faible et quasi
similaire à la période précédente (1982-1990)
Évolution
démographique
en
Évolution de la population
de 1968
à 1999
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1999
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2005
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5,00%
Un territoire de 4 410 ha (dont 1192 ha de forêt)
et une densité de 67 habitants au km² en 1999
En 2005 la densité de la population a peu évolué et peut être
estimée sur la base des chiffres INSEE de 1999.
Une densité faible Montriond
qui s’explique par la superficie
4,00%
La Côte-d’Arbroz
importante du territoire principalement occupé
3,00%
Morzine/Avoriaz
par des espaces
naturels.SUISSELa réalité révèle
2,00%
néanmoins
d’une
densité
relativement
forte
au
Les Gets
1,00%
regard des zones urbanisées.
0,00%
Essert-Romand
Samoëns
Une croissance
démographique peu soutenue
-2,00%
Verchaix
et relativement stable depuis 20 ans -3,00%
. La
progression la plus importante s’est opérée sur
la période 1968 et 1982. La croissance de la
population permanente de MORZINE-AVORIAZ
Si lesreste
chiffres
INSEE
étaient la
confirmés,
Morzine
serait du
la seule co
faible
au regard
croissance
moyenne
un taux
de
croissance
négatif.
département (+11,16% entre 1990 et 1999).
Croissance annuelle de la population
1999/2005: estimée à + 0,5%
1990/1999: - 0,07%
1982/1990: + 0,56%
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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Une croissance démographique
-1,00%
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
La prédominence du solde naturel indique que la
population de la commune se renouvelle. A contrario,
le solde migratoire, en constante baisse depuis 30 ans
,atteste non pas d’une perte d’attractivié du territoire
mais plutôt des grandes difficulées pour se loger sur la
commune. Le solde migratoire reste néanmoins faible
compte tenu de l’échelle de variation. Les dernières
statistiques sont également à relativiser compte-tenu
d’une inversion de la tendance ces 5 dernières années
où l’on constate une recrudescence des apports de
populations extérieures.
Une croissance essentiellement due au
solde naturel : + 0,95% par an entre 1990 et
1999, alors que le solde migratoire a connu
une variation négative : -1,02%
En 2005 la tendance semble indiquer une légère
hausse du solde migratoire sans pour autant être très
significative.
Mouvements démographiques entre 1975 et 1999
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Population totale permanente estimée à
l’horizon 2015 sans la mise en oeuvre du PLU :
environ 3200 à 3300 habitants
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Estimation par prolongement de la tendance «naturelle»
actuelle constatée ces 6 dernières années similaire à
celle de la période 1982-1990 (environ + 0,5%). Cette
hypoyhèse semble la plus plausible dans la mesure où
le taux de fixation de la population permanente sur la
commune est rendu difficile (prix du foncier élevé, forte
proportion de résidences secondaires qui ne cessent
de croître)
I.1.2 STRUCTURE DE LA POPULATION PERMANENTE
U N E P O P U L AT I O N A U X C A R A C T E R I S T I Q U E S D E P L U S E N P L U S U R B A I N E S ,
ET PORTEUSE DE SON RENOUVELLEMENT :
La taille moyenne des ménages est de 2,5 en 1999
Évolution de la taille des ménages depuis 1990
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Une taille moyenne des ménages qui est égale à la
moyenne du département en 1999.
La taille des ménages connaît une diminution
régulière depuis 40 ans.
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P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
Répartition par sexe en 1999 :
Hommes : 1478
Femmes : 1481
Une répartition relativement équilibrée sauf dans
la tranche des 75 ans et plus (femmes plus
présentes).
Une proportion de jeunes bien présente mais qui
tend à diminuer.
Une forte prédominance des 20-59 ans (tranche de
la population active) et qui reste stable depuis 20
ans.
Un certain viellissement dû à la croissance de la
population des personnes de plus de 60 ans.
Répartition par tranche d’âge en 1999 :
0 à 19 ans : 740
20 à 59 ans : 1699
60 et + : 520
Évolution par tranche d’âge de 1982 à 1999
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Population étrangère en 1999
Hommes : 67
Femmes : 61
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Une population étrangère bien représentée et qui
semble augmenter ces dernières années (au regard
du nombre d’enfants étrangers scolarisés). En 1999,
cette population représentait 4,5% de la population
de MORZINE-AVORIAZ (contre 7% en 1990)
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I.1.3 LA POPULATION NON PERMANENTE
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(clientèle touristique, actifs extérieurs, saisonniers...)
La population non permanante se compose de la population touristique et des différentes populations extérieures n’habitant
pas à MORZINE-AVORIAZ et faisant fonctionner le tourisme de la station (commerçants, artisans, saisonniers...)
L’évolution de la population non permanente est difficilement quantifiable car très variable d’années en années et suit les
rythme des saisons touristiques.
Néanmoins la prise en compte de la réalité de cette population s’avère indispensable, puisqu’elle est au coeur du système
de développement économique et urbain de la commune. L’impact de cette population se matérialise sur l’ensemble des
éléments participant à la vie locale.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
S T R U C T U R E E T É V O L U T I O N D E L A P O P U L AT I O N N O N P E R M A N E N T E :
La clientèle touristique :
La clientèle de MORZINE est dite «familiale». Le positionnement «station familiale» de MORZINE existe depuis la
création de la station. Ce positionnement est aujourd’hui pérennisé par un label nationnal, «Famille Plus», qui qualifie
l’accueil et les prestations proposées aux familles afin de mieux répondre à leurs attentes et de faciliter l’identification
de l’offre touristique. Pour pouvoir apposer ce nouveau logo sur sa communication, la commune a dû répondre à
différentes exigences : accueil et information, animations et activités, découverte de l’environnement et du patrimoine,
hébergement et restauration, équipement, transport et sécurité.
Ce positionnement confère une dynamique touristique bien présente tel qu’en témoigne le développement du nombre
de lits sur la commune. A MORZINE la croissance peut être estimée ces cinq dernières années à environ 200 à 250
nouveaux lits par an. Néanmoins les impacts de cette croissance sur l’économie locale sont à relativiser compte tenu
d’un développement essentiellement axé sur la résidence secondaire et peu sur les lits «marchands».
La station d’AVORIAZ concentre essentiellement des résidences hôtelières qui appartiennent à des grands groupes et
sont commercialisées en France et à l’étranger par de nombreux réseaux de tours opérateurs et d’agents de voyages,
faisant venir une clientèle plus jeune et plus sportive. Pour répondre aux nouvelles demandes des touristes, la station
a dû s’adapter au marché. L’offre d’hébergement a donc évolué vers une restructuration des lits existants afin d’offir
des hébergements de plus grande superficie. Aujourd’hui on estime que 1200 lits ont été transformés en ce sens. Cette
évolution n’est pas sans impact sur le fonctionnement économique, qui, à terme risque d’être mis en péril.
Face a ce constat, la question de l’avenir d’AVORIAZ s’est posée. La municipalité a souhaité engager une procédure
UTN permettant de poser les bases du développement d’AVORIAZ pour les prochaines années. Les objectifs poursuivits
doivent permettre de rétablir les lits «perdus» et d’imaginer un développement mesuré de la station (environ 800 à 1000
lits)
Les actifs extérieurs, les saisonniers... :
La vie locale et l’activité économique en période touristique sont assurées en grande partie par une population
extérieure à la commune (en 2003-2004 la cellule d’accueil du tourisme du Chablais dénombre à AVORIAZ environ
1300 saisonniers et à MORZINE/VALLÉE D’AULPS environ 1100 saisonniers). Les perspectives de développement, la
composition et l’organisation urbaine du PLU devront prendre en compte les besoins induits par ces populations.
L E S I N C I D E N C E S D E C E T T E P O P U L AT I O N S U R L E F O N C T I O N N E M E N T D E
LA COMMUNE :
Les incidences sur la structure urbaine :
Une composition urbaine très variée laissant une part majoritaire aux structures d’accueil des touristes : hôtels,
résidences de tourisme, habitat résidentiel, structures d’accueil pour le logement des saisonniers.
Spatialement on distingue une différenciation des espaces urbains qui remplissent des fonctions distinctes : MORZINE
1000 concentre une majorité de structures hôtelières, les vallées principalement de l’habitat résidentiel et des résidences
de tourisme, AVORIAZ des résidences hôtelières.
L’accueil de la population touristique n’est pas sans incidence sur le fonctionnement de la station qui vit au rythme des
saisons et donc d’affluence de population sur de courtes périodes dans l’année.
La clientèle de MORZINE et d’AVORIAZ et les structures d’accueil qui lui sont associées vont modifier de façon
significative la morphologie urbaine et le fonctionnement de la station. Ces éléments moteurs devront être pris en
considération à toutes les échelles du développement projeté sur la commune.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
21
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
Les incidences sur l’économie :
L’ensemble des secteurs d’activités bénéficie du tourisme: services, commerces, transports. La dynamique touristique
est donc primodiale à la vitalité économique de la commune. Assurer la pérennité de l’attractivité touristique est donc l’un
des enjeux du PLU.
Les incidences sur l’environnement et le paysage :
L’économie touristique induit de nombreuses pressions sur les espaces naturels (dérangements occasionnés sur la faune,
impacts sur les espaces naturels d’intérêts). Les perspectives de développement de la population touristique et des
besoins induits devront être pensées de façon à évaluer les incidences sur l’environnement et en réduire les impacts.
LES ENJEUX
Dans une perspective de développement durable, à différentes échelles du territoire (préservation du cadre de
vie, économie, urbanisme), il est nécessaire, pour la commune, de maîtriser dans le cadre du PLU les apports de
population.
La population permanente :
Créer les conditions favorables au maintien de la population locale en parallèle à la gestion du tourisme
(proposer services, commerces, équipements de proximité et permettre dans le cadre des futures opérations
d’aménagement de développer de nouvelles formes urbaines et des logements aidés).
La population non permanente (population touristique et acteurs de l’économie) :
Définir la population souhaitée (clientèle) au regard du positionnement touristique historique et futur envisagé,
ainsi que les perspectives d’accueil (capacités d’hébergement) pour continuer de faire vivre la commune en
évaluant les besoins économiques et les impacts sur l’environnement et l’urbanisme.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
SYNTHÈSE DE L’APPROCHE DÉMOGRAPHIQUE :
DIAGNOSTIC - ENJEUX - OBJECTIFS -
SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC DÉMOGRAPHIQUE
Population permanente :
Une croissance de la population relativement faible (+0,5% par an) sur la période 1999-2005,
Un renouvelement des populations essentiellement dû au solde naturel malgré une certaine recrudescence du solde
migratoire,
Des diffcultés à retenir une population jeune et permanente au regard des coûts du foncier et de la pression
touristique
Population non permanente :
Une population non permanente au coeur du système économique et urbain de la commune et dont les incidences se
matérialisent à toutes les échelles de la vie locale.
SYNTHÈSE DES ENJEUX ISSUS DE CE DIAGNOSTIC
La population permanente :
Créer les conditions favorable au maintien de la population locale en parallèle à la gestion du tourisme
(proposer services, commerces, équipements de proximité et permettre dans le cadre des futures opérations
d’aménagement de développer de nouvelles formes urbaines et des logements aidés)
La population non permanente (population et acteurs économiques) :
Définir la population souhaitée (clientèle) et les perspectives d’accueil (capacités d’hébergement) pour
continuer de faire vivre la commune en évaluant les besoins économiques et les impacts sur l’environnement et
l’urbanisme.
OBJECTIFS MUNICIPAUX RETENUS SUITE AUX ENJEUX SOULEVÉS :
Le choix de retenir une hypothèse de croissance annuelle de la population locale identique voire légèrement
supérieure à celle constatée ces cinq dernières années. Le maintien de la population locale doit être favorisé,
notamment par des mesures volontaires assurant le développement de formes urbaines adaptées, ainsi que la
structuration de pôles d’équipements publics et de services au coeur des quartiers et hameaux
Le choix de maintenir une clientèle «familiale» car elle est la plus interessante pour le fonctionnement et la
pérennité touristique de la commune (plus grande rotation et pouvoir d’achat), y compris à AVORIAZ.
Globalement, la croissance de la population, locale et non permanente, doit être maîtrisée au regard des
contraintes «du milieu» : capacités du domaine skiable, nécessaire maintien de la qualité environnementale.
La municipalité souhaite donc orienter sa croissance en agissant prioritairement sur le qualitatif plus que le
quantitatif.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
23
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
Le développement de MORZINE 1000 et des vallées de la Manche et des Ardoisières :
L’évolution des capacités d’hébergement (population permanente et non permanente) doit être envisagée sur une
base de croissance progressive identique voire légèrement supérieure, à ce qui est constaté ces cinq dernière
années, à savoir de 200 à 250 lits par an, soit 2000 à 2500 lits suplémentaires au teme du PLU.
Le développement d’AVORIAZ:
Les capacités d’hébergement de la station d’AVORIAZ sont en légère diminution depuis quelques années,
principalement du fait de la restructuration des lits touristiques (ce qui est équivalent à la perte d’environ 1200
lits touristiques). Cette évolution n’est pas sans incidence sur l’économie et la municipalité souhaite donc
prioritairement rétablir la perte de ces lits.
Un développement mesuré de la station doit donc être envisagé pour assurer sa pérennité. Ce développement
devrait être accompagné de la création de nouveaux lits (soit à terme environ 2000 à 2200 lits, dont la
restructuration des 1200 lits «perdus») pour garantir à terme la compétitivité de la station face à la concurrence
française et internationnale. En parallèle du PLU, la commune a donc engagé une procédure UTN permettant
d’envisager le développement de la station. Le document d’urbanisme communal a donc été élaboré de façon à
prendre en considération ce développement.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
24
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
C h a p i t r e I . 2 :
A C T I V I T E S E T E M P L O I
I.2.1 LA POPULATION ACTIVE :
U N E P O P U L AT I O N A C T I V E E T M O B I L E :
La population active de MORZINE-AVORIAZ
Emploi et lieu de travail…
travail…
Mobilité professionnelle en 1999
La population active de la commune représente
1546 personnes, soit 52% de la population totale de
MORZINE-AVORIAZ.
600
84
500
400
32
300
312
Résident et travaillent à Morzine
La commune dispose donc d’une économie dynamique.
Elle pourvoit à de nombreux emplois pour les résidents
et constitue également un vivier pour les actifs d’autres
communes.
Ouvriers
Cadres,
prof.intel
Agriculteurs
Artisans,
commerçants
0
228
200
Employé
40
56
0
12
Prof interm.
100
82% de la population active travaille et réside à
MORZINE-AVORIAZ, 18% des actifs qui travaillent sur
la commune ne sont pas Morzinois. Quelques résidents
travaillent à l’extérieur mais ils sont moins nombreux.
48
496
88
200
Résident et travaillent dans une autre commune
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
Réunion du groupe de travail du 25 mai 2004 18h00
Des des
catécatégories
gories socio-professionnelles
profondéme
Évolution
socio-professionnelles
entre 1982 et 1999
1200
MODIFICATIONS STRUCTURELLES SIGNIFICATIVES
1000
800
Une population active majoritairement constituée
d‘employés, de commerçants et d’ouvriers.
600
17%
400
200
Retraités
Ouvriers
Employés
Professions
inter.
cadres,
prof.Intel.
Artisants,
commerçants
Agriculteurs
Artisans co
Autres
inactifs
Agriculteurs
18%
Autres
inactifs
Retraités
Employés
Professions
inter.
cadres,
prof.Intel.
Artisants,
commerçants
Agriculteurs
1990
1999
6%
36%
Ouvriers
Retraités
Ouvriers
Employés
Professions
inter.
cadres,
prof.Intel.
Artisants,
commerçants
Agriculteurs
Enfin, à200l’instar de nombreuses communes
0
du département
et de la vallée, la population
d’agriculteurs a fortement diminuée (3,5 fois moindre
qu’en 1982).
1982
36%
Agriculteurs
Autres
inactifs
1200
L’ensemble des catégories socio-professionnelles
0
1000
sont représentéesDes
surcat
la écommune.
La
variation
la
gories socio-professionnelles profondément restructurées…
800
1982
plus significative
est le «boom» des employés à
1990
contrario600
des artisans et commerçants. Ces catégories
1999
400
professionnelles
qui restaient jusque là majoritaires
1200partie des catégories dominantes. Cette
ne font 200
plus
MODIFICATIONS STRUCTURELLES SIGNIFICATIVES
évolution1000
0 met en lumière une certaine difficultée
Part des catégories socio-professionnelles entre
économique dans ces secteurs (manque de
1982 et 1999
800
1982
terrain pour le développement de l’artisanat et des
600
1990
1%
commerces très dépendants de l’évolution de la
17%
22%
1999
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture
& Urbanisme
demande 400
de la clientèle)
Artisans comm
cadres, prof intel
prof interm
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
employés
Ouvriers
25
Réu
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
I.2.2 LES ACTIVITÉS ARTISANALES, COMMERCIALES ET DE SERVICES
:
Caracté
Caractéristiques gé
générales…
rales…
U N E S T R U C T U R E É C O N O M I Q U E P R É S E N T E EEn T1999,S laPpopulation
É C I A active
L I SdeÉMorzine
E était de 1 5 46 personnes soit 5 2 %
de
3 2 % so nt non sa l a r i é s et 6 8 % s o n t s a l a ri é s .
A noter que 82% de la po p u la t i o n a c ti v e tr av a i l l e e t r é s i de à Morz i
La prédominance du secteur tertiaire :
Répartition des secteurs d’activité en 1999
��
��
��
Le secteur d’activité le plus représenté est le secteur tertiaire, et
ce largement par rapport aux autres secteurs d’activités. Cette
particularité met en exergue une économie essentiellement
orientée sur les services liés à la gestion du tourisme.
Plus de la moitié des activités tertiaires se concentrent sur
les services (27,5%), les commerces (16%) et les transports
(16%).
P lu s d e l
est conce
(27,5%),
(16%) e
au tr a n s p
���
������������
���������
������������
���������
En 1999, le
représenté
t e r t ia i r e ,
rapport au
touristique
commune)
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
Nombre d’entreprises et effectifs en 1999
La présence de grandes entreprises :
En 1999, la commune de composait de 5 entreprises de plus
de 50 salariés :
- Remontées mécaniques de MORZINE-AVORIAZ,
- Téléphérique de MORZINE-PLENEY S.A.
- Société des commerces touristiques S.A.
La pré
présence de grandes structures économiques…
conomiques…
SOUR
nomb
comm
����
���
����
����
����
����������
��������������
����
����
����
���
- Club Méditérannée S.A.
��
��
��
��
�
���������
- Société d’exploitation touristique Pierre et Vacances France
Réunion d
���
���������
En 1999, la commune se composait de 5 e n t r e p r i s e s de plus de 50 sa la ri é s :
Artisanat et commerce: une activité économique qui se dév
- Remontées mécaniques de Morzine/Avoriaz,
sous forme sociétaire…
- Téléphérique de Morzine Pleney SA
- Société des commerces touristiques SA
37,80%
Les entreprises artisanales et commerciales :
En 2
62,20%
- Club Méditerranée SA (Club
Aquarius, Club Junior, Club Renais
On constate principalement une évolution de «gestion» : de plus
en plus d’entreprises se développent sous la forme sociétaire
(+40%) malgré la forte présence d’entreprises individuelles
(62% de ces sociétés)
indiv
(62%
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
180 entreprises artisanales sont recensées. Les entreprises du
bâtiment sont les plus nombreuses suivies de l’alimentation et
des transports.
Les activités artisanales et commerciales ne s’inscrivent pas
dans une dynamique très forte de développement.
- Société d’exploitation touristique Pierre et Vacances France,
Entr.individuelle/pers.physique
Réunion du groupe d
société/personne morale
…m
année
120
100
109
108
112
111
109
-une
entre
80
60
40
62
64
68
63
50
- un
socié
20
0
1996
1999
2000
Entr.individuelle/pers.physique
2001
2002
société/personne morale
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
Réunio
26
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
D Y N A M I Q U E D E L’ A C T I V I T É É C O N O M I Q U E
12
Entre 1987 et 1997, l’activité économique du
territoire se caractérise par un certain dynamisme.
Néanmoins on constate une certaine difficulté
des entreprises artisanales et industrielles à se
développer. Pour permettre le développement de
ces activités, la municipalité envisage la création de
secteurs d’accueil spécifiques.
10
8
6
4
2
0
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
Agriculture
industrie et artisanat
stockage
commerce
bureaux
ensei.cultu.loisir
santé.justi.sécur
autres
1997
Les carrières : l’ardoise / une activité économique historique.
Morzine fait partie de l’un des derniers sites d’exploitation de l’ardoise en France. Il y eut au 19 ème siècle jusqu’à 70
carrières exploitées employant près de 250 personnes. Cette activité représentait un atout économique important pour le
village. Vers 1930, l’arrivée du tourisme et de nouveaux matériaux de couverture ont ralenti considérablement l’activité.
Aujourd’hui la commune de MORZINE est concernée par la présence de 3 carrières souterraines en exploitation situées
dans la vallée des Ardoisières :
- Ardoisière SARL du FRANGLE GROROD, localisée aux lieudits «Le Fangle», «Bois de la Cative», «l’Adroit des
Meuniers», «La Mouille» et autorisée par arrêté prefectoral du 29/10/1996 (validité 10 ans).
- Ardoisière Maurice BUET, localisée aux lieudits «Le Fangle», «Bois de la Cative», «l’Adroit des Meuniers» et autorisée
par arrêté prefectoral du 13/05/1997 (validité 10 ans).
- Ardoisière Franck BUET, localisée aux lieudits «L’Adroit sous le Saix», «l’Adroit des Meuniers» et autorisée par arrêté
prefectoral du 26/06/1996 (validité 10 ans).
La municipalité souhaite que les règles du PLU favorise le maintien et l’éventuel développement de cette activité
historique.
Le Schéma d’équipement commercial (SDEC) : les perspectives de développement économique de MORZINEAVORIAZ
En 2004 et 2005, le syndicat intercommunal d’aménagement du Chablais a engagé une démarche pour formaliser un
Schéma de Développement Commercial (conduit par AID observatoire). Aujourd’hui le diagnostic a été réalisé et les
premières préconisations sont formulées.
Les préconisations font apparaître les principes suivants :
VOLET HÔTELIER :
Renforcer et élargir l’offre hôtelière sur les zones d’attractivité : Les Portes du Soleil, le Bas Chablais, les
rives du Léman,
Professionnaliser l’activité,
Évoluer en gamme (milieu et haut de gamme)
Anticiper des transmissions reprises (mise en place d’outils de suivi)
Moderniser et faire homolguer les hôtels,
Organiser l’hébergement et le transport des saisonniers,
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
27
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
VOLET ENVIRONNEMENT COMMERCIAL ET URBAIN :
Améliorer la qualité urbaine en centre ville et en périphérie,
Développer la signalétique commerciale,
Gérer la qualité commerciale sur les zones périphériques
Le PLU de la commune devra veiller à s’incrire dans les préconisations du SDEC
I.2.3 LA GESTION DU TOURISME :
Comme évoqué plus haut, le tourisme est l’activité dominante de MORZINE-AVORIAZ et la raison d’être de la station.
Le tourisme d’été se développe sur la commune depuis le début du siècle. En 1910 on comptait déjà 800 estivants. A
partir de 1926, avec la pratique du ski, la commune devient station de sports d’hiver classée. La station de MORZINE fut
l’une des premières à bénéficier par le tourisme. Vers 1860, les curistes d’EVIAN achevaient leur saison par un séjour
à MORZINE. Elle est classée «station de tourisme» par décret du 17 novembre 1947 et «station de sports d’hiver et
d’alpinisme» le 18 janvier 1969.
L E P O S I T I O N N E M E N T E T L’ I M A G E D E L A S TAT I O N
L’amélioration de l’image perçue de la station constitue l’un des enjeux fondamentaux pour assurer la pérennité du
développement économique touristique. En effet, dans un contexte concurrentiel de plus en plus soutenu la commune
doit pouvoir mettre en exergue ses particularités et les atouts de son territoire.
Aujourd’hui, la commune bénéficie d’une image valorisante par la qualité de l’environnement urbain et naturel qui la
caractérise. A ce titre, les différents brochures publicitaires affirment le caractère authentique de la station, du cadre de
vie et de l’offre touristique diversifiée.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
28
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
Il convient donc à la commune de mettre en oeuvre un projet de développement en cohérence avec les images transmises
aux touristes. Différentes mesures doivent être mises en place à travers le PLU pour renforcer et améliorer l’image et la
convivialité de la station en fonction des «points noirs» recensés :
Le projet de développement doit prioritairement être axé sur la restructuration du centre village pour mieux
accueillir les populations touristiques et faire profiter la population permanente d’un cadre de vie qualitatif
correspondant aux besoins actuels. En ce sens :
les espaces publics doivent faire l’objet d’une attention toute particulière et notamment ceux présentant de forts
potentiels de structuration (Le Plan, la Ville Haute près de l’office de tourisme, et les Prodains)
les particularités des quartiers devraient être mises en valeur (typologies bâties, protection des constructions présentant
une architecture patrimoniale)
Structurer l’offre des équipements, assurer leur liaison et leur accessibilité (notamment la réappropriation du front de
neige)
améliorer les liaisons entre les équipements par des transports collectifs performants, notamment entre Morzine et
Avoriaz et à l’intérieur des deux stations)
Il s’agit également de mettre en scène et de transformer en atouts les particularités communales ; de valoriser le
«capital culturel» et identitaire de la commune :
Protéger :
le bâti traditionnel par un inventaire et une réglementation adaptée,
la qualité des paysages porteurs de l’identité communale en maîtrisant l’urbanisation et en leur affectant une
réglementation permettant leur protection,
les quartiers porteurs de l’identité communale en définissant précisément leur fonction et donner ainsi des règles
adaptées sur les densités, les perspectives de développement et les formes urbaines à mettre en oeuvre.
Développer :
les structures culturelles et de connaissance de la station à l’image du musée des Ardoisières.
Préserver de l’urbanisation le cadre paysager, socle de l’attractivité touristique. Assurer la pérennité des
biodiversités et préserver les grands sites d’intérêts écologiques et faunistiques, paysagers, agricoles de toutes
pressions touristiques.
L’ O F F R E E T L’ A C C U E I L D E L A P O P U L AT I O N T O U R I S T I Q U E
La commune souhaite fidéliser une clientèle familiale car elle est la plus «interressante» pour le fonctionnement et
la pérennité touristique (plus grande rotation et pouvoir d’achat). Le maintien de cette clientèle suppose une action
maîtrisée et volontariste sur l’offre d’accueil.
La commune fait face à une augmentation croissante des résidences secondaires qui ne permet pas de pérenniser à
terme la rentabilité économique de la station. Des solutions doivent donc être recherchées afin de réguler et limiter la
croissance des résidences secondaires et d’augmenter la part de lits «marchands» diversifiés (hôtels, gîtes etc.).
Les prestations proposées doivent également évoluer vers plus de qualité et ce, dans tous les secteurs de l’offre
(hébergement, remontées mécaniques, services, architecture, paysage, accueil, déplacement), pour fidéliser la
clientèle.
Le tourisme hivernal doit être confirmé et le tourisme inter-saison développé. Pour cela la commune doit poursuivre les
politiques déjà engagées et notamment :
Poursuivre les actions menées au niveau intercommunal sur le positionnement, la structuration et les liaisons du
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
29
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
domaine skiable des Portes du Soleil,
Améliorer le domaine skiable communal, afin d’intégrer les nouvelles attentes de la clientèle,
Poursuivre et encadrer les activités d’été permettant de dynamiser la station,
Améliorer la prise en charge touristique des déplacements dans la station par la poursuite du plan de déplacement
(cheminements piétons, tranports en commun, stationnement...)
Acompagner l’offre de commerces et de services dans le centre village et dans les pôles principaux comme Avoriaz
par une règlementation permettant leur développement.
L E T I S S U É C O N O M I Q U E N O N L I É A U T O U R I S M E S TA N D A R D I S É
Si le renforcement de l’offre existante constitue un enjeu au regard de la demande toujours plus exigente de
la clientèle touristique, la commune doit pouvoir également anticiper cette demande et s’adapter aux nouveaux
besoins qui se font pressentir. Afin d’être en phase avec l’image proposée aux touristes, il convient pour la commune
d’encourager la création de nouvelles structures d’accueil (gîtes d’étapes, auberges «typiques», lieux de convivialité
authentiques, des pôles de petits commerces locaux avec relais pour produits du terroir etc.). Les règles du PLU
devront être adaptées pour permettre le développement de nouvelles activités économiques.
LES ENJEUX
La définition de la stratégie économique constitue «le socle» du projet de développement communal. Les principaux
enjeux recensés sont les suivants :
Favoriser le développement des commerces, de services et de l’artisanat,
Renforcer et améliorer l’image et la convivialité de la station,
Diversifier, renforcer et améliorer l’offre et l’accueil pour la clientèle touristique et les saisonniers,
Prendre en compte les besoins des habitants permanents et préserver leur qualité de vie dans la gestion
du tourisme,
Développer le tissu économique non lié au «tourisme standardisé»
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
30
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
I.2.4 L’AGRICULTURE
PRÉALABLE : DÉFINITION DU DOMAINE AGRICOLE
Par sa contribution sur la production, l’emploi, l’entretien des sols et la protection des paysages, l’agriculture est reconnue
d’intérêt général comme activité communale. MORZINE-AVORIAZ doit assurer la protection de l’activité agricole, et par
conséquent, s’attacher à préserver les terres agricoles et pastorales qui sont nécessaires.
L’appréciation de la valeur agricole des terres est à replacer dans le cadre de l’économie agricole de notre département
de montagne où les terres labourables ne représentent que 8% de l’espace et où les systèmes d’exploitation qui reposent
pour l’essentiel sur l’élevage, ont dû s’adapter aux conditions naturelles et économiques du milieu en valorisant une image
de terroir.
C’est ainsi que le département bénéficie d’une reconnaissance de la qualité de ses productions avec plusieurs A.O.C et
I.G.P.
La spécificité de l’agriculture locale est la production de lait dont la qualité et la valorisation reposent notamment sur
l’alimentation du bétail à partir de l’herbe pâturée et de foin de pays nécessitant pour chaque exploitation d’importantes
surfaces en herbe (dont celles situées à proximité des étables représentent un intérêt stratégique, tout comme les terrains
plats où de faible déclivité produisant la réserve de fourrage pour l’hiver).
Ces terrains sont la base des exploitations de montagne qui, généralement fonctionnent par étage, à savoir des terrains
de plaine ou de fond de vallée et des coteaux où se trouvent les sièges d’exploitation puis les alpages ; l’ensemble formant
un équilibre. Les surfaces des alpages, même si elles sont importantes ne permettent pas à elles seules d ‘assurer la
rentabilité des exploitations.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
31
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
C O N T E X T E G É N É R A L / É V O L U T I O N D E L’ A C T I V I T É A G R I C O L E C O M M U N A L E
(DONNÉES RGA) :
Préalable :
Dans le cadre de la révision du PLU, la mairie de MORZINE-AVORIAZ a demandé à la Chambre d’Agriculture de HAUTESAVOIE, un diagnostic de l’agriculture communale.
Pour ce faire, des données socio-économiques sur les exploitations agricoles ont été recueillies par enquête auprès
des agriculteurs. Ces données ont été analysées lors d’une réunion technique en mairie organisée par la Chambre
d’Agriculture avec le représentant agricole de la commune.
Évolution de l’activité agricole communale - Données Recensement du Général de l’Agriculture
Évolution du nombre d’exploitations sur la vallée d’Aulps entre 1979, 1988 et 2000
Nb total d’ exploitations
Dont Nb explotation prof.
SAU en ha
1979
231
1988
132
2000
92
14
4085
19
4921
12
3731
Évolution du nombre d’exploitation sur la commune de MORZINE-AVORIAZ entre 1979, 1988 et 2000
Nb total d’ exploitations
Dont Nb explotation prof.
SAU en ha
1979
58
3
922
1988
53
6
1149
2000
40
4
1157
Superficie des exploitations ayant leur
siège sur la commune quelque soit la
localisation des parcelles
Le RGA réalisé tous les 10 ans environ recense toutes les personnes ayant une activité agricole même anecdotique. En
effet, le seuil de recensement est fixé à 1 ha. Il permet une approche très générale mais ne donne pas une image de
l’agriculture dite «professionnelle» et ne donne pas d’indication de localisation des exploitations.
En Vallée d’Aulps, il est cependant interressant de noter la diminution forte du nombre d’exploitation : près de 60% en
20 ans. Elle est liée à l’économie au sens large, l’attrait du secteur touristique plus rentable, aux difficultés du métier lui
même sans oublier le relief particulier accidenté de la vallée d’Aulps, ..et dans le département à la pression foncière liée
à l’urbanisation.
Les surfaces exploitées diminuent peu (-9%) comparativement au nombre d’exploitation : c’est d’une part lié à
l’agrandissement des exploitations; c’est d’autre part lié à un artéfact : la SAU 2000 tient compte des surfaces d’alpages
individuels des exploitants, alors qu’elle n’en tenait pas compte en 1988 et 1979. La SAU hors alpage a donc tout de
même tendance à diminuer (du fait de l’urbanisation de surfaces agricoles)
À MORZINE-AVORIAZ, le RGA fait apparaître 40 exploitations en 2000 dont 4 exploitations professionnelles.
En conclusion, les chiffres bruts du RGA nous donne une bonne indication quant aux évolutions générales de l’agricuture,
mais l’enquête réalisée ici nous donne une plus grande précision quant à la situation exacte de l’agriculture communale.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
32
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
Caractéristiques de l’activité agricole communale :
Ont fait l’objet de la présente étude 6 exploitations qui ont leur siège social sur la commune de MORZINE-AVORIAZ.
Sur les 6 exploitations, 5 exploitations est sous forme individuelle et 1 exploitation est sous forme sociétaire. Toutes
ces exploitations sont repérées sur la carte agricole (voir pages 39 et 40). NOTA : certains sites d’exploitation ont
plusieurs sièges et explique les repérages au plan)
•
Les hommes
8 personnes travaillent sur les 6 exploitations pour un équivalent de 7 UTH (Unité de Travail Humain), c’est à dire 7
équivalents temps-plein. Toutes ces personnes sont des chefs d’exploitations ou conjoints/aides familiaux; il n’y a pas de
salariés.
A ce jour, 2 chefs d’exploitations sont double actifs saisonniers, 2 autres ont diversifiés leur activité hors agriculture.
L’âge moyen des exploitants est de 45,5 ans seulement.
Les âges suivants sont ceux des agriculteurs les plus jeunes au sein des chefs d’exploitations et associés des exploitations agricoles :
Moins de 35 ans
0
•
35 à 49 ans
5
50 ans et plus
1
TOTAL
6
Surfaces exploitées par les agriculteurs de la commune
Située en amont de la vallée d’aulps, la commune de MORZINE-AVORIAZ est une commune de montagne au relief
accidenté : l’altitude varie de 900 mètres au fond de la vallée à 2466 mètres pour le point culminant des Hauts Fort.
L’essentiel de l’urbanisation s’est développée à 1000 d’altitude autour du chef-lieu.
Dans ce contexte géographique difficile (terrain accidenté, climat rigoureux), l’herbe et l’élevage sont des piliers de
l’agriculture : ainsi, les systèmes herbagers d’élevage extensif caractérisent cette agriculture de montagne.
SAU des exploitations (c’est à dire SAU exploitée par les agriculteurs de la commune, y compris sur d’autres
communes)
Sur les 320 ha que les agriculteurs de la commune exploitent (données CA74), 249 ha sont situés sur la commune même
de MORZINE-AVORIAZ. Ils exploitent donc 71 ha sur des communes alentours. Rappelons que les exploitations de la
commune travaillent en moyenne des terres sur 2 communes.
A noter que le RGA 2000 donne une SAU des agriculteurs de la commune de 1157 ha.
La différence s’explique notamment par :
- la non prise en compte dans cette étude, pour le calcul de la SAU, des surfaces d’alpages,
- l’évolution des SAU des exploitations entre 2000 et 2004. Entre le RGA 2000 et ce jour, des exploitations
fortement utilisatrices d’espace ont disparu.
Pour information, le RGA 2000 nous donne également la SAU communale, c’est à dire la SAU exploitée sur la commune
par tous les agriculteurs, y compris si leurs sièges ne sont pas situés sur la commune :
Surface totale de la commune
4410 ha
Dont surface agricole
(=SAU communale)
1178 ha (47%)
Cette SAU communale n’est pas comparable à la SAU des exploitations ; elle permet d’apprécier le pourcentage de terres
agricoles dans la commune par rapport à la surface totale communale.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
33
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
Bien que les chiffres ne soient pas complètement comparables (puisque non issus de la même enquête), on peut estimer la
surface agricole de la commune exploitée par les agriculteurs de la commune, et celle exploitée par des agriculteurs pluriactifs non enquêtés (car ne répondant pas à la définition de la notion d’agriculteurs définie par la Chambre d’Agriculture)
ou par des agriculteurs extérieurs à la commune :
Surface agricole (SAU
communale
Dont surface exploitée par les
agriculteurs de la commune
1178 ha
249 ha
Dont surface exploitée par des
agriculteurs pluri-actifs non enquêtés ou
extérieurs à la commune
929 ha
78% de la SAU est exploitée :
- Soit par des agriculteurs «pluri-actifs» de la commune, ces agriculteurs possèdent pas ou peu de bétails, ils jouent un
grand rôle d’entretien de l’espace, tant en fond de vallée qu’en alpage. Cette activité ne dégage pas de revenu, tous ont
une activité rémunératrice par ailleurs. On en compte une vingtaine à MORZINE-AVORIAZ.
- Soit par des alpagistes venant de l’extérieur (dont un alpage laitier avec fabrication).
Ce constat fait sur la commune de MORZINE-AVORIAZ reflète bien la déprise agricole : peu d’agriculteurs professionnels
sur la commune, mais le développement d’une agriculture «marginale» qui occupe et entretient les espaces agricole
souvent de moindre qualité (pente).
Par ailleurs, les alpages qui représentent l’essentiel de la SAU (968 ha selon l’enquête pastorale de 1996) sont mis en
valeur à travers l’AFP de la vallée de la Manche.
Répartition des exploitations selon l’activité principale
•
Sont recensées sur la commune de MORZINE-AVORIAZ :
�
�
�
�
�
2 exploitations en bovin lait,
1 exploitation en bovin viande,
1 exploitation en génisse,
1 exploitation en caprin + transformation,
1 exploitation «alpagiste» en bovin lait + caprin + transformation,
Les exploitations les plus grosses ont une activité d’élevage avec production de lait. Celles de taille plus modeste ont une
activité d’élevage de génisses.
Elevage
•
Les 6 exploitations de la commune ont donc une activité d’élevage pour un total de 114 UGB.
Le cheptel, se répartit de la façon suivante :
�
�
�
�
�
46 vaches laitières (VL),
71 génisses,
4 vaches allaitantes,
10 ovins,
86 caprins,
Taille des exploitations d’élevage :
Classe
< 20 UGB
50 à 80 UGB
TOTAL
Nb élevages
5
83%
1
17%
6
100%
Effectif UGB
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
34
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
Nombre d’UGB moyen par exploitation : 19 UGB.
La SAU moyenne des exploitations d’élevage
et 38 ha d’alpages .
est
de
53
hectares,
avec
16
ha
de
prairies
(1)UGB : Unité Gros Bétail correspondant à une vache laitière
Réglementation sanitaire :
� Toutes les exploitations sont soumises au Réglement Sanitaire Départemental.
Cette classification traduit les contraintes réglementaires qui s’appliquent aux exploitations (durée de stockage des
effluents, distance d’épandage vis à vis des habitations...)
En matière d’urbanisme, elle détermine les distances d’implantation des bâtiments agricoles vis-à-vis des tiers et des
zones constructibles, ainsi que la zone de non construction autour des exploitations agricoles par application de la
réciprocité (Ces distances sont de 100m pour les établissements classés et de 50 m pour les autres).
•
Productions et débouchés
260 000 Kg de lait de vache sont produits par les 3 exploitations laitières, avec une moyenne de 87 000 Kg par
exploitation.
73% de ce lait est vendu à un fromager local qui le transforme sur place en Abondance, Reblochon et Tomme. La
commercialisation est assurée directement par le magasin de vente familiale.
15% est transformé sur le lieu de la production, en alpage pour une vente directe,
12% est vendu, par l’intermédiaire de la copérative laitière du Biot, à un industriel qui le collecte et l’achemine jusqu’à
Fillinges ou il est transformé.
Toutes les exploitations laitières respectent le cahier des charges de l’AOC Reblochon ou Abondance.
� Le lait de chêvre est transformé à la ferme (au siège d’exploitation et en alpage) pour être vendu
directement.
� Les productions de viande (bovine, ovine) sont commercialisés auprès de négociants, bouchers locaux ou
particuliers.
�
•
Pérennité
La pérennité des exploitations a été déterminée sur la base des critères suivants :
�
�
�
Une exploitation est considérée comme pérenne si l’un des chefs d’exploitation à moins de 50 ans, ou s’il a plus
de 50 ans mais avec une succession assurée (successeur connu à ce jour).
Une exploitation est considérée comme incertaine, si le chef d’exploitation a plus de 50 ans et a une succession
incertaine, mais la structure d’exploitation présente une viabilité potentielle (bâtiments modernisés, non enclavés,
taille et droits à produire suffisants…).
Enfin une exploitation est considérée comme sans avenir lorsque l’exploitant a plus de 55 ans, est sans
succession, et ne souhaite pas transmettre son exploitation à un autre agriculteur ou s’il a une exploitation sans
viabilité potentielle. Cela signifie cependant pas que les terrains exploités seront abandonnés : le parcellaire sera
certainement repris par une ou plusieurs exploitations voisines pour les conforter économiquement ou contribuer
à l’installation d’un jeune.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
La pérennité retenue dans le tableau ci-dessous a été établie sur la base des dires des agriculteurs après énoncé des critères cités cidessus :
Avenir à 5-10 ans
Nombre
d’exploitations
UGB
Ha SAU
communale
fond de vallée
5
87%
80%
1
0
13%
0%
20%
0%
Avenir assuré
(exploitation pérenne)
Avenir incertain
Sans avenir
Seule 1 exploitation ayant son siège sur la commune de MORZINE-AVORIAZ n’a donc pas à ce jour un avenir certain
à moyen terme (d’ici 5 à 10 ans) : structure non reprenable, taille d’exploitation très faible, pas de successeur connu à
ce jour.
•
Localisation des sièges d’exploitation
Sur les 6 exploitations recensées :
- 5 sièges d’exploitation de la commune ont été localisés sur carte au 1/5000 en précisant à chaque fois la destination
des bâtiments utilisés, la taille de l’exploitation, le statut de l’exploitation vis à vis des installations classées, son niveau
de pérennité, enfin la présence de bétail.
- 1 exploitation est localisée uniquement par le chalet d’alpage (le bâtiment d’élevage du bas n’a pas été recensé, car
son projet de modernisation a été abandonné suite à une catastrophe naturelle).
Distance au tiers le plus proche et condition d’exploitation :
La Profession Agricole considère qu’une distance de 100 m entre les bâtiments d’exploitation et le tiers le plus proche
est la distance minimale à respecter afin d’assurer des conditions de travail et de voisinage décentes.
� Les 5 sièges d’exploitations cartographiés ont des distances aux tiers inférieures à 100 m (dont
4 < 50 m). Ces distances sont comprises entre 0 et 20 m, soit nettement inférieures aux distances
réglementaires.
Angle d’ouverture et conditions d’exploitations:
La Profession Agricole considère qu’un angle d’ouverture de 120° sur les parcelles attenantes du bâtiment est
nécessaire pour permettre à l’exploitation la circulation du bétail et des engins agricoles (angle minimal à respecter afin
d’assurer des conditions de travail et de voisinage décentes).
� 2 exploitations sur les 6 ont un angle d’ouverture supérieur à 120°
� 1 exploitation n’a pas de bâtiment agricole recensé en bas (le projet de modernisation a été abandonné
suite à une catastrophe naturelle)
� Les 3 autres ont un angle d’ouverture inférieur à 120°
Conclusions :
Ainsi 4 sièges d’exploitations sur 5 sont a priori bloqués dans leur évolution. D’une part, il n’ont pas l’angle d’ouverture
nécessaire à leur bon fonctionnement (angle de 120°) : ce sont des bâtiments enclavés avec souvent des difficultées
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
de circulation des engins agricoles et des animaux ; d’autre part, la distance au tiers le plus proche très faible (< 20
m), inférieure aux distances réglementaires. Le développement de ces structures peut s’envisager à travers une
délocalisation ou à défaut une dérogation...
•
Localisation des parcelles indispensables au fonctionnement des exploitations
Sur carte ont été identifiées les parcelles de proximité, c’est à dire les parcelles faisant partie intégrante du sièges
situées dans un entourage proche des bâtiments (à moins de 300 m en moyenne), et qui sont indispensables pour le
fonctionnement de l’exploitation pour diverses raisons :
�
�
�
�
Faciliter la circulation du cheptel et l’accès aux parcelles (les principales circulations de cheptel ont été
identifiées sur plan)
Faciliter la circulation des engins autour des bâtiments ;
Permettre la pâture des vaches laitières et allaitantes, et autres animaux ;
Limiter les nuisances pour le voisinage.
Ont été également identifiées les parcelles de pâture pour les vaches laitières (VL), situées à moins de 1 km du
bâtiment VL, qui sont indispensables pour assurer le pâturage des animaux pendant la saison estivale.
Une attention particulière doit être accordée à ces parcelles situées à proximité du bâtiment d’exploitation, parcelles
fondamentalement stratégiques pour le fonctionnement de l’exploitation et son développement futur. Cela ne signifie
pas que le reste de la SAU n’est pas indispensable, mais qu’une diminution de ces surfaces de proximité remet en
cause directement la pérennité de la structure (non respect du cahier des charges IGP/AOC sur la pâture, obligation
d’affouragement à l’étable plus coûteux,...)
En résumé :
MORZINE-AVORIAZ est une commune faiblement agricole : quelques rares exploitations professionnelles côtoient
une forte agriculture «marginale» indispensable à l’entretien de l’espace.
La caractéristique première de l’activité agricole de la commune est le développement de systèmes herbagers
d’élevages extensifs orientés vers la production laitière chez les agriculteurs professionnels et vers l’élevage de
génisses ou de bête à viande chez les pluri-actifs.
La présence sur l’ensemble du territoire de cette force agricole permet le maintien d’un environnement de qualité
(entretien des paysages, prévention des risqes naturels) et l’animation autour d’un fromage de haute qualité.
Cependant, les exploitations sont «pris au piège» du développement urbain : elles sont confrontées à des
constructions à proximité des bâtiments de ferme qui handicapent leur développement sur le site actuel, ce pour des
raisons réglementaires ou de fonctionnement.
L’un des enjeux du PLU est de confirmer la préservation durable de ces exploitations en préservant un maximum
de surfaces agricoles (parcelles de proximité notamment) et de prévoir des possibilités d’évolution (délocalisations
éventuelles).
Nota: Voir les cartes annexées pages suivantes qui recensent,
- Les sites des exploitations, leur situation (pérenne, incertaine ou sans avenir),
- Les terrains de convenance et les parcours utilisés (pour les animaux),
- Les terrains classés quant à leur qualité agricole et la cohérence des unités qu’ils représentent.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
LES ENJEUX
- L’urbanisation doit être modérée en recherchant prioritairement la densification dans les limites bâties actuelles,
- Préserver les sites des exploitations et leurs accès en veillant à ne pas les enclaver par des zones constructibles
(respecter les principes de réciprocité)
- Assurer le développement des exploitations existantes et permettre la création de nouveaux sièges
d’exploitation,
- Protéger les principales «plages» agricoles et maintenir des secteurs de pâturage et de cultures homogènes
facilement accessibles situés à une distance raisonnable des bâtiments d’exploitation.
- Prendre en compte l’importance du fermage et des exploitations situées hors du territoire communal qui
mettent en valeur une partie du territoire agricole ; l’identification des situations foncières, entre propriétaires et
exploitants car la vision du devenir foncier est différente.
- Assurer la sécurité foncière en classant des secteurs à usage agricole exclusif,
La révision du P.L.U. est l’occasion privilégiée de répondre à ces enjeux. Il représente l’outil indispensable de
protection des terres agricoles et c’est dans cet objectif que le groupe de travail a oeuvré.
Forts de ces enjeux, il est nécessiare de classer en A les terrains dont la valeur agricole a été appréciée au regard
des critères suivants :
- Entités homogènes à utilisation ou à vocation agricole stricte.
Les secteurs ayant une double utilisation du sol (agricole et pistes de ski) ne pourront être classés en
zone agricole stricte. (Il seront classés en secteur naturel)
- Terrains de qualité.
En fonction de la valeur agronomique des sols, ou terrains inclus dans la zone de délimitation d’A.O.C
ou d’I.G.P et/ou comportant des équipements spéciaux ou faisant partie des périmètres d’aménagement
foncier ou hydraulique.
En fonction de la topographie ; terrains présentant un caractère topographique favorable à la
production agricole selon les éléments précisés ci-dessus.
- Terrains présentant une valeur agricole au regard du rôle que jouent ces terrains dans le fonctionnement
des exploitations agricoles, à savoir :
Terrains supportant des bâtiments ou des installations agricoles
Les parcelles environnantes de ces bâtiments ou installations ayant une utilisation ou vocation
agricole
Les parcelles qui, de par leur situation ou leur rôle par rapport aux installations agricoles sont à préserver
de l’urbanisation pour permettre le maintien ou le développement des exploitations présentes.
L’ensemble de ces terrains devront être préservés de l’urbanisation comme étant indispensables à la
protection, au fonctionnement et au développement des activités agricoles ou des fermes existantes.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
CARTES AGRICOLES A3 A INSÉRER
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
SYNTHÈSE DE L’APPROCHE ÉCONOMIQUE :
DIAGNOSTIC - ENJEUX - OBECTIFS
SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC ÉCONOMIQUE
L’activité touristique constitue la clef de voûte du dynamisme économique de la commune.
La population active et le tissu économique : 82% des morzinois travaillent dans leur commune et près de 85%
de l’activité se concentre sur le secteur tertiaire lié au tourisme (services, commerces, hôtelerie, restauration...)
Les commerces et services : La commune est dotée d’une structure commerçante et de services importante
mais qui a tendance à se disperser géographiquement. Au delà de cette dispersion relative, l’activité commerçante
est confrontée à différentes problématiques ne favorisant pas son développement : plan de circulation peu adapté et
stationnement insuffisament organisé.
L’industrie et l’artisanat : L’industrie et l’artisanat ne constituent pas les activités prépondérantes de la commune
mais font preuve d’un certain dynamisme. Des besoins se font ressentir pour permettre le développement de petites
zones d’activités pouvant accueillir des structures moyennes ayant des difficultées à se développer en milieu urbain.
L’agriculture: L’agriculture est encore bien présente sur le territoire malgré la forte pression exercée par l’urbanisation
croissante et le tourisme. L’agriculture à MORZINE-AVORIAZ a une importance significative car elle occupe l’espace,
l’entretient, permet de maintenir des espaces ouverts et donc de préserver des paysages de qualité qui contribuent à
l’identité de la commune.
Le maintien de l’agriculture est également primordiale sur la commune dans la mesure où de nombreux de exploitants
ou salariés agricole sont double-actifs et participent à la gestion du tourisme.
ENJEUX ISSUS DU DIAGNOSTIC
Un «socle» économique fort à organiser et pérenniser :
L’avenir et le développement des structures commerçantes et de services doit prioritairement
se situer dans le coeur de village et le quartier d’Avoriaz. Les mesures initiées par la commune
pour améliorer les circulations, les déplacements, le stationnement et l’amélioration des espaces
publics doivent être poursuivis,
Permettre l’implantation de structures économiques importantes en des lieux spécifiques et
judicieusement localisés ,
Porter une attention toute particulière à l’activité agricole, essentielle à la préservation de la
qualité paysagère des sites et à l’économie touristique.
Élaborer un positionnement et une stratégie touristique pour les 10 prochaines années (image
de la station, type d’offre, accueil, clientèle recherchée...)
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
41
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
OBJECTIFS MUNICIPAUX RETENUS SUITE AUX ENJEUX SOULEVÉS :
La commune s’est fixé 6 grands objectifs pour apporter les réponses aux enjeux soulevés:
Renforcer et améliorer l’image et la convivialité de la station,
Diversifier, améliorer l’offre et l’accueil pour la clientèle touristique,
Prendre en compte les besoins des habitants permanents dans la gestion du tourisme,
Favoriser le développement des commerces, des services et de l’artisanat,
Développer le tissu économique non lié au tourisme standardisé,
Assurer la pérennité économique de l’agriculture.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
42
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
C h a p i t r e I . 3 :
H A B I T A T e t H É B E R G E M E N T
I.3.1 ÉVOLUTION DES LOGEMENTS (ENTRE 1982 ET 1999) :Évolution des logements entre 1968 et 1999..
Évolution du parc de logements depuis 1968
Parc de logements en 1999 : 8 190 logements
6816
7000
La croissance du parc de logements résulte essentiellement
de la construction de résidences secondaires (83% en 1999)
déjà très fortement représentées sur le territoire communal. Le
nombre de logements vacants reste faible, ce qui révèle de la
forte pression immobilière.
5966
6000
5000
4237
4000
2702
3000
2000
1000
660
107
1199
1121
1001
804
796
210
151
160
216
0
1968
1975
Résidences principales
1982
1990
Résidences secondaire
Structure…
Structure…
I.3.2 STRUCTURE DU PARC DE LOGEMENTS Occupation
:
des résidences principales
1999
Logements vacants
Un parc de logement de Occupation
plus en plus c o n sdes
t i tué logements
d e r é s i de nc es s e c o n d ai r es e t o c ca si
s ’ im p o s e n t plus nettement par rapport aux autres types de logements.
Répartition par type en 1999 :
15,30%
En 20 0 2 , les résid e n c e s s e c o n d a ir es éta i e n t de 3646 (so u rc e « �r ôl e g é né r al de
- Résidences principales : 14,7%
- Résidences secondaires : 83,3%
- Logements vacants : 2%
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
Occupation des résidences principales en 1999 :
Réunion du groupe de travail du
58,30%
26,40%
Structure…
Propriétaires
Logés gratuitement
Locataires
- Propriétaires : 58,3%
- Locataires : 26,4%
Type et taille des résidences principales
Type des résidences principales
…Néanmoins
58% du parc de résidences principales sont occupées par des p r o p r i é t a i r e s������
- Logés gratuitement : 15,3%
Structure…
remarquer la relativement forte
Type
part une év o l u t i o n s i g n i f i c a t i v e
Type et taille des résidences principales
on
p r o p o r t i o n d e l o c a t a i r e s ( 2 6 , 5 % ) , q u i c o n n aî t d ’ a u
à l’instar des logés gratuitement.
Uneen
part 1999
de logements
Type des résidences principales
:
- Individuelles : 13,7%
- Collectives : 86,3%
Taille des résidences
collectifs largement plus
Type
importante que les logements
individuels
dont
l’évolution
Une partetde
logements
semble largement
confirmée.plus
collectifs
������
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
importante que les logements
individuels et dont l’évolution
principalessemble
en 1999
:
confirmée.
- 1 ou 2 pièces : 25,4%
- 3 pièces : 24,4
- 4 pièces et plus : 50,2%
Taille
La moitié des logements font
plus de 4 pièces.
TailleOn constate
d’autre part une évolution
La moitié
desplus
logements
vers de
petits font
pluslogements:
demontre
4 pièces.2la
On
constate
Le pourcentage de résidences secondaires
prédominance
de
pièces
part une évolution
l’activité touristique dans l’économie de lad’autre
commune.
vers de plus petits
Au cours des dix dernières années, le logements:
parc a 2essentiellement
été
pièces
développé sous forme d’habitat collectif, à raison d’une moyenne de
85 logements par an, représentant 80% du nombre de logements
Bernard LEMAIRE
Architecture & sont
Urbanisme
commencés. Néanmoins, les projetsCabinet
immobiliers
collectifs
en
perte de vitesse. Depuis 2 à 3 ans, la majorité des permis de construire
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
concernent de l’habitation individuelle ou
de gros chalets.
Réunion du groupe de travail du 30 mars
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Taille des résidences
principales
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Réunion du groupe de travail du 30 mars 2004 18
Réunion du groupe de travail du 30 mars 2004 18h00
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
43
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
Les logements locatifs, les logements sociaux et saisonniers :
Selon les statistiques offres d’emploi «logé/non logé» sur le chablais, hors Les Gets, réalisée en 2004, 12% des offres
d’emploi pour saisonniers ne sont pas logées.
Les besoins : à moyen terme, le secteur locatif risque d’apparaître trop faiblement représenté, et il devient nécessaire
de mettre en place des mesures pour permettre la réalisation de logements locatifs (règles assurant la réalisation de
logements sociaux, nouvelles formes urbaines adaptées aux nouvelles populations)
Le PLU s’est attaché à répondre aux besoins recensés : en diversifiant les formes urbaines et l’inscription au plan
de zonage de règles pour la réalisation de logements sociaux ou saisonniers. (au titre de l’article L.123-2-d du Code
de l’Urbanisme). La commune envisage également une majoration d’un minimum de 20% COS pour assurer leur
réalisation/
I.3.3 STRUCTURE DU PARC D’HÉBERGEMENTS TOURISTIQUES
Parc de l’hébergement touristique en 2005 : environ 36 500 lits hors résidences secondaires
(soit environ 12% du potentiel de la Haute-Savoie)
Morzine : environ 20 000 lits, avec une croissance constatée de 200 à 250 lits par an pour la période 2000-2005
Avoriaz : environ 16 500 lits (avec une perte constatée de 1200 lits de par la restucturation).
L’offre d’hébergement :
Les lits touristiques se situent principalement dans les résidences secondaires (55%), les résidences de tourisme et les
meublés.
On note néanmoins une part importante d’hôtels qui représentent encore 7% des lits touristiques de la commune.
Il est à noter que la commune ne dispose pas de gîtes d’étapes/séjours ni de chambres d’hôtes à proprement parler mais
de nombreux «Bed and Breajfeast» qui se développent fortement ces dernières années..
meublés de tourisme
Les émeubl
évers
s dele tourisme
ées
2002)variable
… Les
meubl
s de tourisme
es 2002)
…
Qualitativement, l’offre est,Les
en moyenne,
tournée
2 à 3(donn
étoilesé(donn
avec
une
typologie
et qui monte en gamme
Nombre de meublés classés et non classés…
Nombre
de meublés
et non classés…
Nombre de
meublés
classés etclassés
non classés…
Nombre
meublés
classés
et non
955 meublés
dede tourisme
sur la commune
en
955 meublés
de
tourisme
sur la commune
en classés
Les meublés de tourisme en 2002 :
2002. 2002.
955 meublés. 74% d’entre eux sont classés. Ce sont
des meublés
sont classés.
74% des74%
meublés
sont classés.
majoritairement des 2 étoiles (60%) et 3 étoiles (28%). Les
meublés 2 étoiles représentent l’essentiel du nombre de lits
Les meublés
classés
sont majoritairement
Les meublés
classés sont
majoritairement
des 2 des 2
704
704
704
étoileset(60%)
et 3(28%)
étoiles (28%)
sur la commune (58%)
étoiles (60%)
3 étoiles
800
800
800
700
700
700
600
600
600
500
500
500
400
400
400
300
300
200
200
100
100
0
0
300
251
Les meublés
représentent
Les meublés
classés classés
2 étoiles2 étoiles
représentent
du nombre
de lits
sur la commune
l’essentiell’essentiel
du nombre
de lits sur
la commune
(58%) (58%)
251
251
200
100
Classés
Classés
Non classés
0
Non classés
Classés
d’étoiles…
NombresNombres
d’étoiles…
Nombre d’étoiles des meublés
450
418
450
Non classés
Nombres
Nombres
de Nombre
lits… de lits des meublés
Nombres
de lits…d’étoiles…
418
2500
2328
2500
2328 418
450
400
400
350
350
300
300
400
2000
2000
1500
1500
300
350
250
250
200
200
150
150
100
100
198
1120
198
1120
250
1000
21
50
50
0
0
1 étoile
67
200
67
500
107
100
2 étoiles
3 étoiles
3 étoiles
4 étoiles
0
0
4 étoiles
5 étoiles
0
5 étoiles
427
427
150
500
21
1 étoile
2 étoiles
198
1000
67
107
0
0
4 5étoiles
étoiles
5 étoiles
21
050
12étoile
étoiles
1 étoile
2 3étoiles
étoiles
3 4étoiles
étoiles
0
0
1 étoile
Cabinet
Bernard
LEMAIRE Architecture
Cabinet Bernard
LEMAIRE
Architecture
& Urbanisme& Urbanisme
2 étoiles
3 étoiles
4 étoiles
5 étoiles
Réuniondedutravail
groupe
30 18h00
mars 2004 18h00
Réunion du groupe
dude
30travail
mars du
2004
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
44
Gîtes et chambres d’hôtes/ refuges (données
PARTIE I : SITUATION
EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
30
27
Nombre de
chambres d’hôtes
Gîgîtes
tes etet chambres
d’hôtes/ refuge
refug
25
Les gîtes et chambres d’hôtes en 2002 :
En 2002, la commune compte 53 gîtes ruraux
(dont 50 classés
20
gîtes de France et 3 non classés). La moitié sont
16 classés 2
épis (51%) et 1 épis (32%). Il n’existe aucun
gîte d’étape/séjour
15
ni chambre d’hôtes mais de nombreux «Bed and Breakfeast»
(non comptabilisés)
10
30
0
0
1 épis
Gîtes ruraux
Gîtes d'étape/séjour
Chambres d'hôtes
25
20
16 7
Hôtels, hébergements collectifs, résidences de tourisme,
5
en 2002 :
0
27
Gîtes
Gîtes
Cham
15
10
0
0
2 épis
0
0
0
3 épis
5
0
7
0
4 épis
Hôtels : A MORZINE, sur les 54 hôtels, les 2 et 3 étoiles sont
0
0 0
0
0
0 0
0 0
les plus présents (respectivement 57% et 22%). Sur les 1416
0
1 épis
2 épis
3 épis
4 épis
En 2002,
lits ce sont les 2 étoiles qui en totalisent le plus grand
nombrela commune se compose d’un certain nombre de de G î t e s
sidences
(56%).
t o t a l ( d o nt 5 H
0 ôctels-h
l as s ééHôtels
sbergement
g î t:enombre
s d ecollectifs-r
Fd’étoiles
r a nc e eteétnombres
3 n o ndede
c lits
l atourism
s sé s ) .
En
2002,
la
commune
se
compose
d’un
certain
nom
c l a s s é s 2 é pis (5 1 % ) e31t 1 épis (3 2 %) .
t o t a l ( d o nt 5 0 c l as s é s g î t e s d e F r a nc e e t 3
Hébergement collectifs : Les hébergements collectifs sont
c
l a s s é s 2 é pini
s de
(5 1chambres
% ) et 1 éd’hôtes.
pis (3 2 %) .
Il n’existe aucun gîte d’étapes/séjour
plus nombreux à MORZINE qu’a AVORIAZ : 16 hébergements
de 1444 lits contre 1 de 530 lits.
Il n’existe aucun gîte d’étapes/séjour ni de chambres d
35
30
25
20
A no t e r q u ’ il n’e xi s t e a u c u n r e f u g e s s u r l a c o m mu n e …
12
15
A no t e r q u ’ il n’e xi s t e a u c u n r e f u g e s s u r l a c
Résidences de tourisme : Ce sont les résidences de tourisme
qui sont le plus présentes à AVORIAZ avec 18 résidences
5
4
A M
2
contre 5 à MORZINE. A AVORIAZ les résidences montent en
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
Réunion
0
0
étoi
gamme (majoritairement des 3 étoiles).
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
10
5
0
1 étoile
2 étoiles
3 étoiles
4 étoiles
5 étoiles
NH
(res
SE
796
…s
en t
800
700
600
482
500
La structure d’Avoriaz : La capacité de l’hébergement
touristique d’Avoriaz connait depuis quelques années une
ctifs/résidences
de tourisme (données 2002)…
relative déprise.
Afin
de monte
restructurer
développer l’offre
de la station, la
18 à Avoriaz
(Avoriaz
en gammeetcomparativement
à Morzine:
municipalité s’est engagé dans une procédure UTN.
400
300
Hébergements collectifs/résidences d
200
100
52
62
24
0
0
5 Résidences de tourisme à Morzine, 18 à Avoriaz (Avoriaz m
0
1 étoile
3 étoiles majoritairement)
2 étoiles
3 étoiles
4 étoiles
5 étoiles
NH
SE
Les résidences de tourisme et leur nombre d’étoiles
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
17
18
16
14
Nombre de lits des résidences de tourisme
6
Nombres de lits…
0
étoiles
6
14000
NH
10
8
1
0
12
6
13009
12000
4
e tourisme Avoriaz
2
10000
2
1
2
8000
0
0
0
0
140
0
6000
1 étoiles
4000
2000
0
2 étoiles
3 étoiles
Résidences de tourisme Morzine
4 étoiles
NH
12
Résidences de tourisme Avoriaz
10
91
0
Nb de lits
Nombres d’étoiles…
8
Résidences de tourisme Morzine
6
Résidences de tourisme Avoriaz
4
Réunion du groupe de travail du 30 mars 2004 18h00
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r1e , Campings
A r c h i t e c t e - uàr bMorzine:
aniste, 74 650 Chavanod
3 étoiles (nombre de places: 26)
45
Ancienneté des logements…
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
Résidences principales selon l’époque d’achèvement
I.3.3 TENDANCE RECENTE ET CONSOMMATION SPATIALE
Ancienneté
Ancienneté des logements…
logements…
������
Ancienneté des logements (1949-1999)
Résidences principales selon l’époque
d’achèvement
������
Nombre de logements selon l’époque d’achèvement
Les logements anciens (construits avant 1949) sont peu
nombreux, ils représentent 15% du parc. Ces données
mettent en exergue le développement récent de la commune
lié à l’essor des stations hivernales
������françaises connu dès les
années 50.
������
����������
�����������
�����������
����������
����������
�������������
������
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������
������
Évolution de la consommation de terrain à bâtir de
������
Consommations de terrains…
44,5%
La consommation de terrain entre 1984 et 2000
d e s l o g e mConsommation
e n t s d e l a c o m m ude
n e terrain
o n t é t é en
c o n sm2
t r u i tentre
a p r è s1984
1 9 7 5 .etLes2000
logements an
représentent une faible part (15,9%); u n e gr a n d e p a r t i e à été co n s t r u i t en t r e 19 4 9 et 197 5 : 39
c o m m u n e o n t é t é c o n s t r u i t a p r è s 1 9 7 5 . Les logements anciens
44,5% des loge ments de la
La commune a connu 2 pics de construction. L’un en 1988 et �����
p a r t i e à été co n s t r u i t en t r e 19 4 9 et 1975: 39 , 6 %
représentent une faible part (15,9%); u n e gr a n d e�����
l’autre en 1990. Depuis 1990 la consommation de terrain a
considérablement décru (chiffre à rapprocher d’une croissance
�����
démographique plus faible et d’une certaine perte d’attractivité).
�����
Aujourd’hui, la tendance est à la hausse (environ 30 PC sont
�����
déposés par an)
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
Réunion du groupe de travail du 30 mars 2004
�����
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
����
Réunion du groupe de travail du 30 mars 2004 18h00
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�
LES ENJEUX
Engager une politique de diversification des logements en influant sur la tendance des
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
constructions :
Il apparaît nécessaire de prendre en considération les enjeux suivants :
Enjeux globaux :
- Favoriser l’installation et le maintien des actifs et des jeunes ménages sur le territoire communal en permettant
le développement des logements en résidence principale, accessibles au plus grand nombre.
- Développer l’offre des logements locatifs, locatifs sociaux et saisonniers, soit dans le parc privé, soit en
réalisant des structures de type «foyer ou HLM», en neuf ou en acquisition/amélioration ;
- développer et diversifier les lits «marchands».
Enjeux localisés :
- Favoriser la création des nouvelles structures d’hébergement dans le coeur de village, à proximité des services,
commerces et réseaux de transports existants ou projetés,
- Localiser les structures d’accueil pour saisonniers dans des secteurs statégiquement positionnés au regard du
fonctionnement touristique de la station (centre village, les Prodains et Avoriaz)
- Prendre en compte la perte de l’offre en résidences hôtelières constatée à Avoriaz. Prévoir, à travers le PLU, les
tènements pour assurer la faisabilité d’un projet UTN.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
46
Ré
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
SYNTHÈSE DE L’APPROCHE HABITAT ET HÉBERGEMENT
DIAGNOSTIC - ENJEUX -OBECTIFS
SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC HABITAT ET HÉBERGEMENT:
L’habitat permanent : A l’instar de nombreuses communes touristiques, le parc de résidences principales est
faible, il représente 14,7% du parc de logements.
L’hébergement touristique : Le parc de l’hébergement touristique est bien représenté, notamment par les
structures hôtelières qui demeurent encore très présentes. La plupart des strutures se situent en milieu de gamme.
La diversification de l’offre s’avère néanmoins indispensable pour assurer le maintien de la clientèle touristique
familiale souhaitée.
Les structures d’hébergement d’Avoriaz connaissent depuis quelques années une restructuration des lits touristiques
en faveur de plus grands logements (pour répondre aux nouvelles demandes des vacanciers). Cette restructuration
se traduit par une «perte» de lits marchands. La commune souhaite redynamiser la station d’Avoriaz et prévoir, par
le biais d’une procédure UTN, son développement mesuré.
Le parc des logements locatifs, des logements sociaux et saisonniers : Le nombre de ces logements reste
encore insuffisant et demande à être développé compte tenu des perspectives de développement envisagées dans
le cadre du PLU. La commune qui a déjà engagé des démarches pour favoriser la réalisation de ce type de logement
sur son territoire souhaite poursuivre son action en inscrivant au PLU des règles spécifiques.
ENJEUX ISSUS DU DIAGNOSTIC
Les perspectives de développement de l’habitat permanent et de l’hébergement touristique devront correspondre
au projet de développement communal retenu (accueil de nouvelles populations permanentes et touristiques
souhaitées, capacités et organisation spatiale du développement,etc.). Ce développement devra par ailleurs
s’inscrire en cohérence avec les principes du PLH élaboré sur le territoire du SIAC.
De manière générale, la majorité des constructions neuves qui sont actuellement réalisées
correspond à des résidences secondaires génératrices d’une paupérisation de la qualité urbaine
de la station. Aussi, la commune devra veiller à assurer un rééquilibrage du logement favorisant le
développement de lits «marchands» et d’habitat permanent. Ce rééquilibrage s’avère nécessaire
pour répondre aux besoins liés au tourisme et assurer la pérennité économique de la commune.
Face à la demande forte en logements sociaux et saisonniers, la commune doit également
envisager les moyens à mettre en oeuvre pour le développement d’une offre.
Prévoir l’organisation et la composition des structures d’hébergement ainsi que les équipements
publics associés en anticipation d’une procédure UTN menée à Avoriaz
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
47
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
OBJECTIFS MUNICIPAUX RETENUS SUITE AUX ENJEUX SOULEVÉS :
Maîtriser l’évolution et la composition des logements,
Assurer la diversité dans les logements proposés en mettant en place des règles incitatives.
Définir les besoins fonciers nécessaires et les sites prioritaires de développement (le coeur de
village, les Prodains et Avoriaz)
Mettre en place des prescriptions réglementaires spécifiques dans les secteurs les plus
stratégiques afin de gérer la composition et l’organisation du bâti. Des orientations d’aménagement
fixeront les conditions d’urbanisation.
Prévoir une ouverture programmée des zones d’urbanisation future pour réguler, le cas
échéant, les capacités d’accueil,
Prévoir la gestion des sites de développement au travers la mise en place de procédures
spécifiques qui assurent des régimes de participation aux équipements publics induits. (type
ZAC)
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
48
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
C h a p i t r e I . 4 :
E Q U I P E M E N T S E T R E S E A U X
I.4.1 ÉQUIPEMENTS PUBLICS ET COLLECTIFS
Les équipements publics et administratifs sont bien représentés sur la commune :
Sont recensés à MORZINE :
Services publics :
La Mairie, la poste, la gendarmerie, la sécurité sociale, les allocations familiales, l’office de tourisme
Les équipements culturels et socio-culturels :
Une salle des fêtes, une bibliothèque, des cinémas, une classe de neige, une maison des jeunes, Homes
d’enfants.
Équipements scolaires :
3 classes maternelles publiques, 2 classes maternelles privées, 8 classes primaires publiques, 4 classes primaires
privées.
Équipements sociaux et médicaux :
Une crêche, un foyer de personnes agées.
Équipements sportifs :
Il s’agit essentiellement, d’une part des équipements des remontées mécaniques (la commune est propriétaire
du téléphérique de Nyon) et d’autre part, du complexe touristique et sportif organisé autour du Palais des Sports
dans la vallée de la DRANSE. Ce complexe d’hiver et d’été comporte des salles de réunions et congrès ainsi qu’
une patinoire couverte, un gymnase, une piscine d’été, des tennis, un centre équestre, des jeux de boules, un golf
miniature, un terrain de tir à l’arc.
Sont recensés à AVORIAZ :
Services publics et équipements divers :
Un office de tourisme, un poste de gendarmerie, une agence postale, deux banques, une agence de voyage,
Équipements culturels et socio-culturels :
Deux salles de réunions, une salle polyvalente de 350 places,
Équipements scolaires :
Un groupe scolaire fonctionnant à plein temps.
Équipements sportifs ou touristiques :
Pour l’hiver : l’ensemble des 33 remontées mécaniques qui desservent le domaine skiable environnant,
Pour l’été : 15 cours de tennis, un centre hippique, des terrains omnisports
A AVORIAZ, les équipements existants devraient pouvoir être complétés compte tenu de la demande touristique plus
forte en équipements d’après ski. Des besoins se font sentir pour le développement de certains équipements (espace
aqualudique, patinoire, salle de conférence...)
A noter également la présence de nombreuses associations. Ces associations contribuent activement à l’animation de la
commune, la satisfaction des besoins socio-culturels ou sportifs et à l’organisation de diverses animations.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
49
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
LES ENJEUX
La croissance de la population locale et les besoins de la population touristique vont induirent de nouveaux
besoins que la collectivité doit pouvoir anticiper.
Des réserves foncières pour l’accueil de nouveaux équipements publics, stratégiquement situées, devront
être pensées. Il s’agira d’autre part d’évaluer la pertinence d’un partage de certains équipements touristiques
entre MORZINE et AVORIAZ afin de limiter les déplacements, les coûts et améliorer la rentabilité. Les liens et
l’accessibilité entre les différents équipements devront également être développés.
I.4.2 RÉSEAUX DE TRANSPORT ET DE CIRCULATION
La commune et le réseau routier à l’échelle du grand territoire
La commune est directement concernée
par la présence de voies structurantes sur
son territoire (5 routes départementales la
relie aux territoires voisins).
Les infrastructures de fonctionnement à l’échelle
LE BIOT/THONON
Il s’agira de prendre en compte les projets
à l’échelle du grand territoire (territoire
du SCOT) qui pourraient se dessiner et
avoir une répercussion sur le territoire de
MORZINE-AVORIAZ.
Limiter les impacts du développement
urbain sur ces infrastructures.
Prendre en compte les secteurs soumis à
amendement Dupont le long de la RD902.
MONTRIOND
ESSERT ROMAND
RD 338
LA COTE
D’ARBROZ
RD
32
8
LES ENJEUX
RD 228
902
L’ensemble de ces infrastructures n’est pas
sans effet sur le fonctionnement urbain de
la commune et il conviendra de considérer
,au regard des choix de développement, les
impacts sur le trafic.
RD
Ce maillage routier est relativement important
et est très utilisé.
MORZINE
-AVORIAZ
LES GETS
S A M OË N S
VERCHAIX
TANINGES
RD
354
SAMOË
SAMOËNS
( L ia i s on e st i v a l e uniq u em en t)
L e r é s e a u r o u t i e r c o m m u n a l , l Cabinet
e s d Bernard
é p l a LEMAIRE
c e m e Architecture
n t s e t &l eUrbanisme
stationnement
MORZINE-AVORIAZ est traversée par un réseau de voies communales et départementales, source de diverses
contraintes en termes de fonctionnement urbain, de nuisances (bruit, …) et de paysage, et qui n’est pas sans influer sur
les options d’urbanisation future.
Les véhicules automobiles particuliers demeurent le moyen de déplacement le plus utilisé par la population locale et
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
50
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
touristique, et ce, malgré une offre de transports collectifs (navettes, petit train, transports par cables...).
Le réseau routier, bien présent, permet de relier efficacement les différents secteurs de la commune. Néanmoins, la
commune est confrontée à des problèmes de déplacement depuis plusieurs années. La configuration du développement
urbain et la fréquentation touristique saturent rapidement le réseau, ce qui nuit à l’attrait et à l’image de la station. Des
aménagements sont donc à envisager, notamment en ce qui concerne la sécurisation des voies, l’élargissement des
gabarits ou encore l’organisation d’un maillage routier et du stationnement.
Face à ces problèmes, la municipalité souhaite poursuivre ses actions pour améliorer la circulation dans, et vers,
MORZINE mais également entre MORZINE et AVORIAZ et à l’intérieur de la station d’AVORIAZ. Pour cela la commune
s’est engagée dans deux programmes européens : MOBILALP pour le développement des transports en commun et
PERLES DES ALPES pour la création d’offres en éco-tourisme.
Le programme MOBILAP : Il s’agit de renforcer la coopération transfrontalière à partie d’échanges d’expériences, avec
pour but final de développer les services aux usagers et des offres innovantes en matière de mobilité locale et régionale
dans les Alpes. Le programme doit se traduire par des actions en faveur des transports collectifs propres pour réduire
les déplacements motorisés individuels mais aussi par la mise en place d’une «centrale de mobilité», autrement dit un
«portail unique» où vacanciers, professionnels du tourisme comme habitants permanents pourront trouver toute l’offre
de transports collectifs (horaires, fréquences, arrêts...; des trains, avions, bus, navettes) vers les stations concernées et
à l’intérieur de celles-ci.
Le programme PERLES DES ALPES : L’objectif est d’apporter des solutions durables dans les domaines de la mobilité
et de l’éco-tourisme dans l’arc alpin :
- En créant un réseau de stations alpines ayant pour point commun l’attractivité de leur offre touristique en
éco-tourisme, la qualité de l’accueil des clients et la qualité de leur politique environnementale, notamment en
matière d’accessibilité et de déplacement,
- En organisant une offre de séjours combinés avec des services de mobilité dans les stations labelisées
«PERLES DES ALPES» (ex : séjour + transfert aéroport + navette stations,...)
- En organisant des séjours combinés entre les différentes stations labelisées «PERLES DE ALPES».
En cohérence avec les programmes européens, une étude «déplacement et circulation» sur le centre de MORZINE a
été engagée pour le compte de la collectivité par le bureau TRANSITEC. Cette étude constitue le document de référence
permettant d’orienter les actions de la commune à court et moyen terme. Les grands objectifs poursuivis en matière de
déplacement par la commune ont été pris en compte dans le projet de PLU en favorisant leur mise en oeuvre :
- Mettre en place des dispositifs visant à réduire la circulation et le stationnement des véhicules individuels,
- Créer des infrastructures permettant d’améliorer les conditions de circulation et d’organiser le partage modal,
- Réaménager les espaces publics.
L’étude d’organisation de la circulation et des déplacements de MORZINE 1000 :
L’étude d’organisation de la circulation et des déplacements du centre de MORZINE s’appuie sur quatres idées fortes :
- Une nouvelle hiérarchie du réseau routier avec la création de la route du Coulet (liaison centre/Le Plan),
- Une zone centrale (de l’office de tourisme à la mairie) où dominent les modes de déplacements alternatifs et
la marche à pied,
- Une nouvelle organisation du stationnement avec la création d’une gare multimodale en périphérie,
- Un système performant et hiérarchisé de transports collectifs.
Pour ce faire, l’étude d’organisation de la circulation et des déplacements conjugue la création de nouvelles infrastructures
et le rétablissement des connexions entre les différents secteurs de la station, tout en privilégiant les transports collectifs
et la création d’espaces piétons au coeur du centre village.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
51
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
Projet à 10-20 ans, l’étude d’organisation de la circulation et des déplacements s’articule en différentes étapes :
- Création d’un rond point au carrefour Combe à Zorre/Taille de Mas du Grand Hôtel,
- Aménagement urbain de la route de la Combe à Zorre (depuis Joux Plane jusqu’à l’Office de Tourisme),
- Amélioration des navettes urbaines et de certaines liaisons de transports collectifs,
- Amélioration de la sécurité des piétons sur l’avenue de Joux Plane,
- Construction de la route du Coulet. Le secteur «Le Plan», importante réserve foncière en plein centre ,
pourrait permettre une opération ambitieuse de revitalisation du coeur de village, une zone d’animation et
de vie qui relierait l’office de tourisme et la mairie.
- Mais aussi ultérieurement : la réalisation d’une gare multimodale, la réalisation d’une voie de contournement
souterraine en front de neige, l’extension du parking du Pléney et du centre, l’extension des zones piétonnes,
l’aménagement du secteur «Le Plan»
L’étude d’organisation de la circulation et des déplacements s’est attaché à traduire ces grandes orientations par la
mise en place d’emplacements réservés, de zones spécifiques pour la réalisation des équipements projetés, et la
prévision de l’organisation des principaux secteurs à enjeux.
Étude TRANSITEC
Pour répondre aux engagement des programmes européens et des actions envisagées sur le coeur de village, la
municipalité souhaite poursuivre, en traduisant au travers le PLU, l’organisation des déplacements. A terme, les
aménagements projetés doivent permettre et de renforcer et améliorer les déplacements internes et les liens entre
MORZINE centre et AVORIAZ.
Les liens MORZINE et AVORIAZ : le secteur des PRODAINS.
Le secteur des PRODAINS est situé en fond de la vallée des ARDOISIÈRES. Il est le site privilégié des skieurs à la
journée souhaitant accéder au domaine skiable d’AVORIAZ, ainsi qu’aux différents acteurs économiques travaillant
dans la station (saisonniers notamment). La liaison s’effectue à travers un gros porteur : le téléphérique des
PRODAINS.
Le stationnement s’effectue à travers différents emplacements qui sont aujourd’hui rapidement saturés. Le
stationnement anarchique des véhicules le long de la voie principale et la recrudescence de voitures tampons
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
demeurant à la semaine sur des emplacements stratégiques sont observés.
Face à ces difficultées la SERMA et la commune ont réfléchi ensemble à des solutions pour améliorer le fonctionnment
du site (aménagement du parking situé sur le plat des Lans réservé aux saisonniers et géré par la SERMA gâce à une
barrière d’accès; le parking situé derrière la gare de téléphérique et devant l’hôtel du Roc réservé au personnel de la
SERMA; extension du parking situé au pied des Avinières gratuit pour les bus et le personnel saisonnier).
Malgré ces améliorations ponctuelles, le site présente des lacunes de fonctionnement importantes. Une réoarganisation
complète du site s’avère indispensable prenant en compte de nouvelles infrastructures de desserte, l’amélioration de la
liaison historique vers AVORIAZ à travers le téléphérique, ainsi que l’amélioration de l’offre en stationnement.
Afin de tirer partie des réflexions engagées dans le cadre du développement d’AVORIAZ, la municipalité a souhaité
la réalisation d’une étude d’organisation et de structuration du secteur des PRODAINS. Au regard des enjeux, et
principalement en matière d’organisation du stationnement et des déplacements, la municipalité a souhaité prescrire un
développement du secteur par la mise en place d’un outil de participation à la réalisation des équipements publics (type
ZAC).
Les circulations et les déplacements à AVORIAZ
« L’un des principes de base qui a conduit à la conception d’AVORIAZ, dont l’ouverture date de la saison hivernale 66-67,
était celui d’une station sans voiture.
Ce principe pouvait à l’époque de la fondation de la station être satisfait sans aucune ambiguïté, les voitures
n’approchaient pas du site des constructions, qui l’hiver, n’était accessible qu’au moyen du téléphérique, resté longtemps
ensuite le principal moyen d’accès.
Le nombre croissant de résidents, l’importance des arrivées par voitures individuelles, le déplacement du centre station
vers l’accès routier (situé à l’opposé de l’accès par le téléphérique), ont peu à peu inversé la tendance d’une arrivée «en
site propre» pour donner à l’accès routier la prédominance. La route constitue maintenant la presque exclusivité des
arrivées et départs des résidents vacanciers.
Les besoins inhérents à une station sans voiture, l’histoire de la géographie d’AVORIAZ ont contribué à la constitution d’un
secteur d’infrastructures de voies, de stationnement et de structures bâties qui s’étale sur une grande dimension. Il s’est
créé une situation paradoxale où l’image péri-urbaine dominée par la voiture vient contredire une vocation primordiale
à la station, faisant que ceux qui l’ont connu à ses débuts, mais également ceux qui la découvre, sont souvent déçus et
choqués par ce premier contact.
Lorque le contact se fait par l’accès en téléphérique, la rupture brutale entre un monde avec voiture et un domaine où elle
est exclue, la découverte de l’alliance de l’architecture à la montagne dans une ambiance de détente et de loisirs sans
bruit de moteur, sont autant de facteurs qui rapprochent le résident d’un environnement naturel qu’il vient chercher.
Par contre, lorsque ce contact se fait par la gare routière, il perd une grande partie de ses atouts.
Maintenant que le secteur d’accès et d’accueil a trouvé, avec l’achèvement des constructions ce que l’on peut considérer
comme son point de fixation, il s’agit donc de l’améliorer.»
«Étude architecturale du secteur d’entrée et d’accueil de la station d’AVORIAZ»
Cabinet d’Architecture et d’Urbanisme.
J. LABRO. Architecte DPLG Prix de Rome
A. WUJEK. Architecte DEPG.
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
La station d’AVORIAZ est aujourd’hui en cours d’évolution. Une procédure UTN dont le parti d’aménagement consiste à
structurer la station intra muros sur les secteurs des CROZATS et de la FALAISE est en cours.
L’ évolution projetée de la station doit être le moyen de redéfinir les modalités d’accès des véhicules et les déplacements
internes entre les secteurs de développement projetés et l’urbanisation existante. En ce sens, l’accompagnement des
arrivées depuis le P2 et le secteur de la Falaise, ainsi que le renforcement des infrastructures de transports internes,
(coursives, ascenseurs publics, téléportés) doivent prioritairement être recherchés.
Le parking extérieur à l’entrée d’AVORIAZ doit être redéfini qualitativement. Une partie des besoins en stationnement
induits par le développement de la station doit d’autre part y être envisagée dans un souci d’intégration paysagère.
Plus qu’un simple parking d’accueil, le secteur devra, à terme, présenter de nouvelles fonctionnalités de type «plateforme
logistique» regroupant les locaux et services techniques d’AVORIAZ, les logements de fonction du personnel technique,
une nouvelle structure pour les écuries etc...)
LES ENJEUX
Il s’agit d’organiser les flux de circulation et le stationnement pour améliorer l’accueil des touristes, la qualité de
vie urbaine interne des deux stations, et renforcer les liens entre MORZINE et AVORIAZ.
Dans cette optique le PLU devra veiller à :
- Favoriser la mise en place des programmes d’action dans lesquels la commune s’est engagée : MOBILALP,
PERLES DES ALPES,
- Assurer la mise en oeuvre du plan de déplacement urbain par l’inscription au plan de zonage d’emplacements
réservés et de secteurs spécifiques d’accueil d’équipements publics (gare multimodale notamment)
- Réflechir à l’organisation des déplacements et du stationnement sur les secteurs des PRODAINS et d’AVORIAZ.
Considérer l’impérieuse nécessité de mettre en place des outils de participation à la réalisation des équipements
publics (type ZAC) et de phaser la réalisation de ces équipements.
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
Les remontées mécaniques, les pistes de ski, les chemins de randonnées et
cheminements piétons.
Pistes et remontées mécaniques :
Remontées
mécaniques
AVORIAZ
MORZINE
PORTE DU SOLEIL
Pistes de ski
AVORIAZ
MORZINE
PORTE DU SOLEIL
Autres pistes
AVORIAZ
MORZINE
PORTE DU SOLEIL
Téléphérique
Télécabine
Télésiège 6
places
Télésiège 4
places
Télésiège 3 Télésiège
places
2 places
1
2
4
2+1
1
10
2
0
2
7
2
30
10
6
27
Noires
Rouges
Bleues
Vertes
TOTAL
5
3
26
14
15
106
23
12
107
5
4
35
47
34
274
Snowparc
Longuer snowparc
Halfpipe
Ski de fond
Piste de
Luge
1
0
7
1080m
1
0
3
45km
52km
231km
0
1 été
6
1
3
22
Téléski
Capacité
horaire
15
13
117
50795
25570
235828
Longueur
piste de
Luge
1km
Surface
Équipement
Canons à neige
canons et remontées mécaniques. L’accueil touristique se poursuivant
La commune
disposeEngins
de nombreux
équipements, pistes
AVORIAZ
39
68
45ha
etMORZINE
la demande de la clientèle
évoluant,
l’amélioration
9
120
70ha constante des infrastructures est rendu inévitable (nouvelles
PORTE
DU
SOLEIL
144
320
252ha
pistes, remontées mécaniques et infratructures de loisirs). Le PLU doit permettre dès à présent d’anticiper les futurs
aménagements et prévoir les tènements nécessaires. L’évolution de ces infrastructures devra être considérée au regard
des besoins pressentis, du développement envisagé au niveau des PORTES DU SOLEIL et la protection des espaces
naturels sensibles au regard des préconisations de l’évaluation environnementale.
Pistes Pléney
Pistes Avoriaz
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
Les chemins de randonnées :
La commune dispose de nombreux chemins de randonnées pédestres parmi lesquels ceux recensés au Plan
Départemental d’Itinéraires de Promenade et de Randonnées (PDIPR). Le PDIPR est élaboré par le Conseil Général
en partenariat avec les collectivités locales pour encourager le développement de la randonnée pédestre, équestre et
vélo tout terrain et ouvrir au public les espaces naturels. Ces tracés sont repris au plan informatif du PLU (cf. Annexe).
La commune de MORZINE-AVORIAZ est concernée par trois sentiers de Grande Randonnée de Pays (le tour des
Portes du Soleil, le tour des Dents Blanches, et le tour du Bord de la Dranse), un itinéraire pédestre (la boucle de
Morzinette) et deux boucles équestres.
Les chemins piétonniers :
La commune dispose de nombreux chemins piétonniers, notamment en centre village et dans les vallées. Les
chemins les plus significatifs font l’objet d’un repérage au plan de zonage. Des emplacements réservés seront créés
afin d’assurer leur maillage.
Dans certains secteurs de développement, la commune a souhaité conforter les maillages piétons (notamment dans
les futures opérations du coeur de village : LA VILLAZ MERLIN ou au niveau de l’avenue de JOUX-PLANE (afin de
favoriser la réappropriation piétonne, à terme, du front de neige)
LES ENJEUX
- Développer et conforter la trame piétonne existante et assurer le maillage entre les différents quartiers de
la commune.
I.4.3 ALIMENTATION EN EAU POTABLE
L’eau potable de MORZINE provient des sources et d’une nappe phréatique. Les réservoirs sont alimentés soit par
gravité, soit par des stations de pompage.
Sont présents sur le territoire communal les pompages de «L’Érigné» et de «Chavanette», les captages des
«Maisons», de «Zore», de la «Pierre au Rouge», des «Côtes», des «Mouilles de la Manche», de «l’Envers», de
«Fontaine Froide», des «Lanches», de «Chavanette», du «Fornet», les retenues colinaires du lac 1730 et du lac 2000
ainsi que la prise au ruisseau du Nant Richard. Ces différents captages sont protégés par arrêté préfectoral n°DDAFB/17-98 du 12/10/1998.
Le captage «Les Meuniers» a fait l’objet d’une visite de l’hydrogéologue agréé qui a défini des périmètres de protection
et des prescriptions (Cf. rapport en date du 10/12/2000)
Caractéristiques des réseaux :
Une partie du réseau d’eau potable date de 1937, une rénovation sectorielle est menée régulièrement. La commune
estime la rénovation complète du réseau à l’échéance 2030.
Le réseau de distribution de est certifié ISO 9002. Un système de télégestion existe à AVORIAZ et a été également
mis en place à MORZINE en 2006.
Le relief, le climat, le développement de la station de MORZINE 1000 et le trafic routier endommagent le réseau.
Ces conditions entrainent régulièrement des campagnes de détection des fuites. Des interventions sur les réseaux
sont nécessaires et sont effectuées en permanence.
Des améliorations permanentes sont prévues par des extensions ou des améliorations du réseau existant. Des
recherches de nouvelles ressources sont en cours.
Au regard de l’évaluation de la ressource en eau et des consommations d’eau constatées ces dernières
années et de leur projection, l’alimentation en eau potable est estimée suffisante au regard de l’urbanisation
projetté au PLU. Pour l’ensemble des éléments relatifs à l’alimentation en eau potable, se référer à l’annexe
sanitaire du PLU.
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LES ENJEUX
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
En tout état de cause, la commune doit rester vigilante dans ses perpectives de développement et bien
prendre en considération les réelles difficultées liées à la ressource en eau potable. C’est l’une des raisons
pour laquelle le développement de la commune est resté mesuré dans ses perspectives de développement .
Ce développement reste par ailleurs en cohérence avec la ressource disponible, les améliorations du réseau
prévues et les capacités de desserte (voir à ce titre les annexes sanitaires du PLU)
I.4.4 ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES :
Le réseau collectif d’assainissement :
Les effluents de la commune sont traités par la STEP d’ESSERT-ROMAND.
Assainissement collectif : Le réseau d’assainissement est un réseau de type séparatif (eaux usées/eaux pluviales).
Le réseau de collecte privé unitaire mis en place à Avoriaz provoque des dysfonctionnements au niveau de la STEP
en période de fonte des neiges ou épisodes pluvieux. Ce problème sera traité dans le cadre de l’UTN d’Avoriaz
déposées par la commune.
90% de la commune est raccordable au réseau collectif. Les eaux usées de la station d’AVORIAZ transitent par le
réseau de MORZINE et le flux alimentent la STEP d’ESSERT-ROMAND gérée par le SIVOM de la valle d’AULPS.
L’ a s s a i n i s s e m e n t n o n c o l l e c t i f :
Une carte d’aptitude des sols a été effectuée et définit les conditons de l’assainissement non collectif. Un SPANC
est en cours de réalisation par le SIVOM de la Vallée d’Aulps.
Pour l’ensemble des éléments relatifs à l’assainissement des eaux usées, se référer à l’annexe sanitaire du
PLU
LES ENJEUX
Il s’agira d’établir la programmation, le coût et l’échéancier des travaux de réalisation de l’extension du réseau
collectif d’assainissement pour les secteurs encores non raccordés. D’établir également des prescriptions
réglementaires pour les secteurs en assainissement individuel.
L’ é v a c u a t i o n d e s e a u x p l u v i a l e s :
Dans le cadre de la révision du PLU, la commune a évalué les problématiques liées aux eaux pluviales. Les
différents problèmes recensés concernent les points suivants :
Forts ruissellement :
En raison des caractéristiques topographiques de la commune (certains versants présentent des dénivelés de plus
de 1000 m), de forts ruissellements provenant des bassins versants amonts peuvent générer des arrivées d’eau sur
des zones urbanisées. Ce phénomène est accru dans les zones où l’imperméabilisation des sols augmente de plus
en plus.
Saturation du réseau E.P :
Les réseaux d’eaux pluviales sont de type séparatifs et présentent une pente relativement importante ce qui favorise
un bon écoulement des eaux. Cependant lors de fortes précipitations, et du fait du fort ruissellement évoqué plus haut,
l’ensemble des réseaux peut arriver à saturation.
Plus fréquement, au lieu-dit «LE NANTEGUET», le réseau est sous dimensionné et sature lors d’épisodes pluvieux
prolongés. Quelques points noirs doivent être traités à Avoriaz (secteur des parkings), notamment le rejet dans le
ruisseau «Sous la Falaise».
Zones inondables :
Le risque d’inondation est principalement dû aux crues torrentielles de la DRANSE. Cependant, de nombreux
ruisseaux, parfois à sec plus de la moitiée de l’année, peuvent provoquer des dégats importants lors de crues
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
orageuses. Ces inondations de pied de montagne (à caractère torrentiel) sont caractérisées par un comblement du lit
mineur du torrent par les matériaux qui y sont charriés (graviers, embâcle), ce qui peut occasionner, après obstruction
du lit, une déviation des eaux sur le bâti.
Érosion régressive et destruction des berges :
L’ensemble des ruisseaux ont des débits très variables : lors d’épisodes pluviaux prolongés, la vitesse élevée des eaux
favorise le charriage des alluvions et des embacles qui peuvent obstruer le lit et dévier l’eau sur le bâti.
Des travaux ont été réalisés sur le ruisseau du BARATY Derrière où des Chauffaz ont été mis en place afin de casser
le débit et éviter ainsi l’élargissement du lit du cours d’eau. De même pour le CHANTERET où les berges ont été
renforcées.
Protection contre l’incendie :
Certains secteurs de la commune présentent un déficit en moyen de défense contre l’incendie (principalement Avoriaz).
Les moyens de défense contre l’incendie seront mis en adéquation avec les extensions de l’urbanisation prévues (voir
note SDIS en annexe)
Pour l’ensemble des éléments relatifs aux eaux pluviales, se référer à l’annexe sanitaire du PLU
LES ENJEUX
Les problèmes liés aux eaux pluviales sur la commune de MORZINE-AVORIAZ sont bien présents sans
pour autant être réellement significatifs. Cependant, la gestion des eaux pluviales peut devenir une réelle
problématique qui risque de s’aggraver avec le développement de l’urbanisation. Par le biais du PLU, la
commune a souhaité engager des prescriptions qui permettront de gérer les eaux pluviales (mesures de
limitation de l’imperméabilisation ; mise en place de dispositifs de rétention, mesures de traitement des EP..).
Voir annexes sanitaires du PLU
I.4.5 LA GESTION DES DÉCHETS :
Le S.I.V.O.M. de la vallée d’AULPS a pour compétence la collecte des déchets ménagers. Les déchets extra-ménagers
sont à transporter sur le site du COUART qui peut recevoir tous les déchets. Le tri des produits est obligatoire. Le tri
sélectif : une étude est en cours concernant la collecte par tri selectif permet d’envisager dans un avenir proche, un
apport volontaire aux points de collecte disposés aux abords des quartiers. Dans cette attente, les ordures ménagères
doivent être entreposées dans des conteneurs, sortis uniquement pendant les horaires de collecte. Les producteurs de
déchets industriels doivent les faire évacuer par des entreprises spécialisées.
Concernant les déchets inertes, la commune souhaite s’orienter vers une gestion intercommunale (notamment à
travers le SCOT) et ce, pour déterminer les sites les plus appropriés, et éviter l’émiettement des secteurs sur les
différentes communes.
Pour l’ensemble des éléments relatifs à la gestion des déchets, se référer à l’annexe sanitaire du PLU
LES ENJEUX
Le Plan départemental d’Élimination des Déchets Ménagers et Assimilés de la Haute-Savoie, dont la première
version a été approuvée par arrêté prefectoral du 9/12/96 a été révisé. L’enquête publique est en cours.
Ce plan fixe de nombreux objectifs aux collectivités responsables de la gestion des déchets ménagers et
cette révision vise à traduire localement les objectifs suivants : - Réduire à la source la production de déchets,
favoriser le recyclage et le compostage, limiter le stockage aux seuls déchets ultimes, maîtriser l’évolution
des coûts de gestion des déchets.
La commune, ainsi que le S.IV.O.M. doivent poursuivre leur participation à la réussite de ce plan en s’appuyant
sur une gestion efficace des déchets, basée sur :
- le développement du tri sélectif,
- une sensibilisation active des ménages.
Des prescriptions réglementaires, notamment pour les futures opérations d’aménagement, sur le
ramassage et le stockage des OM devront être mises en place.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
SYNTHÈSE DE L’APPROCHE ÉQUIPEMENTS ET RÉSEAUX
DIAGNOSTIC - ENJEUX - OBJECTIFS
SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC ÉQUIPEMENTS ET RÉSEAUX:
Le niveau d’équipement de la commune est important mais demande à être développé compte tenu de la
croissance envisagée et des nouvelles demandes de la population touristique.
Réseau de transports, les circulations et le stationnement : Un système de déplacement et de stationnement
qui est en cours d’amélioration et qu’il convient d’adapter au fonctionnement urbain induit par le PLU
Assainissement et eau potable: Des réseaux dont le dimensionnement permettent d’imaginer le développement
urbain projetté dans le cadre du PLU. Des améliorations restent à mettre en oeuvre conformément aux annexes
sanitaires.
ENJEUX ET PERSPECTIVES ISSUS DU DIAGNOSTIC
La croissance de la population locale et de la population touristique vont induirent de nouveaux besoins
que la collectivité doit pouvoir anticiper. Des réserves foncières pour l’accueil de nouveaux équipements
publics, stratégiquement situées, devront être pensées. Il s’agira d’autre part d’évaluer la pertinence d’un
partage de certains équipements touristiques entre MORZINE et AVORIAZ afin de limiter les déplacements,
les coûts, et améliorer la rentabilité. Les liens et l’accessibilité entre les différents équipements devront
également être développés.
Le développement des réseau de transports, l’organisation des déplacements et du stationnement
doivent prioritairement être menés afin d’améliorer le fonctionnement de la station.
- Les espaces publics du centre village de Morzine doivent être aménagés de façon à permettre
d’organiser une trame piétonne liaisonnée; des emplacements réservés pour la création de nouvelles
voies ou parkings sont à positionner ; des alignements et front bâtis sont à mettre en place pour
requalifier l’avenue de Joux-Plane.
- Les liaisons entre MORZINE et AVORIAZ doivent être améliorées en renforçant le site d’échange
des PRODAINS : développement de l’accessibilité en transports collectifs, amélioration de l’offre en
stationnement ainsi que la réalisation d’un nouveau téléporté vers AVORIAZ.
- Le développement projeté de la station d’AVORIAZ doit pouvoir être le moyen d’apporter des
améliorations, à court et moyen terme, et de fixer les bases d’un fonctionnement à plus long terme.
Le parking d’entrée de la station devrait faire l’objet d’une restructuration complète (plateforme
logistique avec plusieurs fonctions connexes), l’aménagement futur de la raquette d’accueil est à
penser, des emplacements réservés pour organiser une desserte performante à positionner.
Plus globalement, les secteurs d’urbanisation futur devront être réglementés afin de fixer les règles
sur l’organisation des nouvelles voies de desserte et l’accessibilité. Des orientations d’aménagement
devraient être prescrites a cet effet.
Les perspectives d’urbanisation des différents pôles devront tenir compte des perspectives de
développement du réseau d’assainissement collectif, de la carte d’aptitude des sols à l’assainissement
autonome ainsi que des problématiques liées au ruissellement des eaux pluviales.
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
OBJECTIFS MUNICIPAUX RETENUS SUITE AUX ENJEUX SOULEVÉS :
Développer et liaisonner les équipements touristiques
Améliorer le fonctionnement de la station: organiser les flux de circulation et le stationnement
Mettre en cohérence le développement de l’urbanisation et des activités touristiques en lien
avec la ressource en eau
Accompagner le développement urbain en considérant les impacts sur l’assainissement des
eaux usées.
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
C h a p i t r e
O C C U P A T I O N
I . 5 :
H U M A I N E
II.3.1 OCCUPATION DE L’ESPACE ET FORMES URBAINES
Organisation spatiale de l’urbanisation et domaine bâti :
VALLÉE DES ARDOISIÈRES
AVORIAZ
MORZINE CENTRE
VALLÉE DE LA MANCHE
LE DOMAINE
BÂTIentités
: le village,
deux chapelets et Avoriaz…
La commune se décompose
en 3 grandes
urbaines ses
:
Morzine 1000, localisée en fond de vallée qui regroupe les principaux commerces, les structures hôtelières et les
équipements publics nécessaires au fonctionnement global de la commune,
Les vallées des Ardoisières et de la Manche, avec une structure bâtie traditionnelle caractérisée par l’habitat résidentiel,
sous forme de hameaux.
Avoriaz, station intégrée.
LES ENJEUX PORTÉS PAR L’ORGANISATION SPATIALE DU DOMAINE BÂTI
Organiser le développement urbain : c’est à dire définir la fonction et les liens entre les différents secteurs.
En ce sens, il convient de renforcer les liens des pôles urbains principaux de Morzine et d’ Avoriaz en considérant
leur complémentarité, en terme de fonctionnement, d’équipements publics, de clientèle.
La liaison entre ces deux pôles doit pouvoir être favorisée par la structuration d’un pôle d’échange de qualité au
niveau du secteur des Prodains (secteur historique de liaison).
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
61
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
Composition et fonctionnement des pôles urbains
Le fond de vallée : le centre MORZINE 1000 et ses quartiers
Le développement urbain : Le centre de MORZINE était à l’origine un hameau qui s’est organisé autour d’une convergence
de voies en fond de vallée de la DRANSE dans un cadre géographique contraint par la topographie et les débordements du
torrent. C’est le versant Ouest, moins escarpé qui a connu un développement plus important. Il présente une organisation
urbaine particulière irrigué par un réseau de voies parallèles à la pente. Aujourd’hui il est essentiellement constitué de
fond demécaniques.
vallée, le centre de Morzine…
commerces, d’hôtels et de départs deLe
remontées
La croissance du chef-lieu s’est peu à peu effectuée sur les terres agricoles qui l’entouraient, puis, avec le développement
de l’économie touristique, l’urbanisation a rapidement occupé le fond de vallée et les versants. Aujourd’hui le fond de vallée
� Le bourg de Morzine était à l’origine un hameau qui s’est
se compose du noyau hisorique et des équipements publics et sportifs.
organisé autour d’une convergence de voies en fond de
vallée de la Dranse dans un cadre géographique contraint
Un centre organisé
é en quartiers distincts…
distincts…
par la topographie
et organis
les débordements
du torrent.
1. Urbanisation initiale,
R ES S A C HA U X
2. urbanisation secondaire
3. Urbanisation récente
S U PE R - M O R ZI NE
LES UDREZANTS
� Le
versant Ouest moins escarpé a connu un
développement plus important. Il présente une
organisation urbaine particulière irrigué par un réseau de
voies parallèles à la pente.
LA DRANSE
LES BOIS VENANTS
LE TURÉ
LA CROIX
LE PIERRIS
LES RACHES
PIED DE LA PLAGNE
LA SALLE
�
LES GRANGES
LA MURAILLE
LA VILLA MERLIN
LES PUTHEYS
LES COMBES
Aujourd’hui il est essentiellement constitué de commerces,
d’hôtelsL AetPLde
de remontées mécaniques.
E
AGN départs
�
LES NANTS
�
�
�
Cœur de village de Morzine:
Le fond de vallée, le centre de Morzine…
Centre ancien et récent
LE PL E N E Y
• La physionomie actuelle du tissu
urbain
est très
différenciée:
juxtaposition
volumes sur
importants
� La
Les quartiers
de MORZINE
1000
croissance
du bourg
s’est
d’aborddeeffectuée
les e
maisons individuelles.
terres agricoles qui l’entouraient, puis, avec le
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
Réunion de concertation du 2 décembre 2004
développement
de flou
l’économie
touristique,
l’urbanisation
a
• La prédominance des quartiers n’apparaît
pas nettement:
des densités,
des hauteurs
et des aligneme
La morphologie : La physionomie actuelle du tissu urbain estrapidement
très différenciée
: juxtapposition
de volumes
occupé
le fond de vallée
et lesimportants
versants. et de
Une densité importante favorise une certaine lisibilité de la station mais une absence de hiérarchie véri
maisons individuelles. La prédominance des quartiers n’apparaît pas nettement : flou des densités, des hauteurs et des
entre les
quartiers
affaiblit et
la favorisent
lisibilité duune
noyau
central
Aujourd’hui
le fond
vallée
compose
du noyau
alignements. Les densités
restent
importantes
certaine
lisibilité
de lade
station,
maissel’absence
de hiérarchie
historique et des équipements publics et sportifs.
véritable entre les quartiers affaiblit la lisibilité du noyau central.
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
Cabinet Bernard LEMAIRE Architecture & Urbanisme
Réunion de concertation du 2 décembre 2004
Réunion de concertation du 2 décembr
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
62
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
Le fonctionnement du coeur de village : Le coeur de village s’organise et se structure selon deux pôles :
Le centre historique autour de l’église et la mairie. Peu animé il constitue le passage de la rive gauche à la rive droite de
la DRANSE. Les potentialités de développement y sont réduites.
Le centre moderne, dont le centre de gravité est constitué par la place de la Crusaz. Plus animé grace à la présence de
nombreux commerces, l’office de tourisme et d’hôtels. Le secteur dispose de quelques opportunités de développement
importantes qui pourraient constituer le point d’appui d’une restructuration et d’une requalification de l’armature urbaine
existante.
La jonction de ces deux pôles s’effectue par un secteur aujourd’hui peu structuré : «Le Plan». Ce secteur révèle d’enjeux
Un centre qui
s’
et se
structure
selon 2 pô
s’organise
pôles…
les…
multiples pour l’organisation et le fonctionnement
urbain
futur du
coeur
de village.
Ville Haute
«Le Plan» : secteur de jonction
Ville basse à proximité de la Mairie
LES ENJEUX PORTÉS PAR LA STRUCTURE URBAINE DU CENTRE DE MORZINE
Le développement du chef-lieu consiste à lui conférer un dynamisme permettant de l’identifier comme pôle
de centralité.
La diversité des formes urbaines et la complémentarité des fonctions (équipements publics, commerces de
proximité, aménagements urbains des lieux publics...) doivent être recherchées. En ce sens, il doit être le lieu
prioritaire de structuration de l’habitat, des hébergements hôteliers et des services et commerces .
Un travail important est à mener sur l’organisation générale : il s’agit principalement de renforcer la centralité
par la définition d’un véritable périmètre du centre qui tend peu à peu à évoluer vers la taille de mas du
PLENEY : aménager les espaces publics (en ce sens certains espaces majeurs font l’objet de protections
spécifiques au titre de l’article L.123.1.7°), structurer le paysage urbain, créer des repères et des dominances
pour casser l’uniformité actuelle, structurer l’avenue de JOUX-PLANE, épine dorsale du front de neige, traiter
les entrées de villes.
L’organisation interne doit par ailleurs être repensée dans un objectif de lien entre les pôles centraux : lier
la ville basse et la ville haute, désenclaver certains quartiers pour permettre les relations avec le centre
(notamment le quartier «Le Plan»), différencier les quartiers et rendre accessible le front de neige.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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� L
Les vallées de La Manche et des Ardoisières
li
Les vallées de La Manche et des Ardoisières
B
Les vallées de LA MANCHE et des ARDOISIÈRES sont marquées par la grande qualité des espaces naturels et agricoles.
Les vallées de la Manche et des Ardoisières sont marquées par la grande qualité des espaces natur
PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
L’urbanisation se caractérise par un regroupement des habitations sous la forme de hameaux qui ponctuent les espaces
naturels.
L’urbanisation se caractérise par un regroupement des habitations sous la forme de hameaux
L’urbanisation de la vallée de LA MANCHE s’est effectuée de façon linéaire le long de la DRANSE et sous la forme de
naturels.
hameaux
(LA BOUCHERIE, LE CRÊT, LE CHARGEAU, LÉRIGNÉ). L’urbanisation de la vallée des ARDOISIÈRES s’est
effectuée d’une façon similiaire avec les hameaux LES MEUNIERS, EN LY et LES PRODAINS.
Vallée de la Manche
Vallée des Ardoisières
� L’urbanisation de la vallée de la Manche
� L’u
linéaire le long de la Dranse et sous sim
la
Boucherie, le Crêt, le Chargeau et l’Érigné).
Pr
CabinetDES
Bernard
LEMAIRE Architecture & Urbanisme
LES ENJEUX PORTÉS PAR LA STRUCTURE URBAINE
VALLÉES
Les vallées de la Manche et des Ardoisières se caractérisent par la grande qualité des espaces naturels et
agricoles séquencés par des hameaux traditionnels de taille modeste. Il convient donc d’éviter l’habitat dispersé,
de respecter la qualité architecturale et urbaine des hameaux et d’éviter l’urbanisation linéaire. L’urbanisation
devra être, autant que possible, limitée. Il s’agira d’autre part d’être vigilant quant au densité , à l’implantation
� L’urbanisation
la vallée
desqualité.
Ardoisières
par rapport au terrain et veiller à préserver les espaces agricoles
environnants de
qui sont
de grande
Les Prodains :
s’e
similaire sous la forme de hameaux (Les
Prodains).
Le site des Prodains apparaît aujourd’hui comme un lieu important pour l’avenir de MORZINE-AVORIAZ, car il est un lieu
partagé aussi bien par les touristes en séjour à MORZINE, que par ceux qui résident à AVORIAZ ou encore les skieurs à
la journée venant d’ailleurs, sans oublier les résidents et les travailleurs de la station d’AVORIAZ.
LEMAIRE
Architecture
& de
Urbanisme
Réunion de
LeCabinet
site estBernard
aujourd’hui
principalement
un lieu
passage, avec une route, des parkings et des ascenseurs pour se rendre
à AVORIAZ. L’hébergement s’est développé sous la forme d’habitat individuel, et de quelques hôtels et résidences, la
capacité totale restant limitée. L’animation commerciale y est pratiquement inexistante.
On observe des dysfonctionnements, en raison des caractéristiques d’accès insuffisantes, de cheminements piétons
protégés inexistants, d’un déficit de places de stationnement renforcé par une mauvaise utilisation des stationnements
existants, d’un débit inadapté du téléphérique et de l’absence de services et d’animation. Au delà des gênes vécues
par les usagers, c’est l’image et le fonctionnement de la station de MORZINE-AVORIAZ qui est atteinte à travers ces
dysfonctionnements.
Site assez austère car encaissé en fond de vallée et soumis à des risques naturels, mitoyen de zones naturelles
répertoriées (NATURA 2000 notamment), le site n’est pas promis à un développement urbain quantitatif important. En
revanche, il convient dès à présent de réfléchir à l’organisation du site de façon à améliorer les liens entre MORZINE et
AVORIAZ, à améliorer les conditions de fonctionnement et à en faire un lieu vivant et attractif.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
LES ENJEUX PORTÉS PAR LA STRUCTURE URBAINE DES PRODAINS
Le développement du site des PRODAINS doit pouvoir réguler les développements prévus à MORZINE et à
AVORIAZ. En ce sens le site doit faire l’objet d’une étude approfondie de développement intégrant les besoins
inhérents à l’aménagement du secteur et principalement de prendre en compte la nécessité d’améliorer le
fonctionnement du site (déplacements, stationnement...).
La commune a mandaté le cabinet IRAP pour établir une étude de faisabilité du développement du site. Le PLU
tiendra compte des principes d’aménagement envisagés.
AVORIAZ
La station d’AVORIAZ est implantée sur un vaste plateau à 1800 m d’altitude. L’aménagement du plateau d’AVORIAZ a
été réalisé selon la formule juridique du lotissement par tranche et son fonctionnement date de 1966.
Le rythme de construction a connu diverses périodes. Au début de l’ordre de 5000 m2 par an, il a évoluer au rythme de
annuel de 10 000 m2 par an. L’ensemble est aujourd’hui totalement constuit et totalise environ 209 000 m2.
Comme nous avons déjà pu l’évoquer, la question de l’évolution de la station d’AVORIAZ s’est alors posée et une étude
UTN a été engagée pour permettre une nouvelle urbanisation. En cohérence avec les orientations du PADD communal,
il a été retenu un développement mesuré intra-muros de la station de l’ordre de 2000 à 2200 lits et de requalifier la
plateforme d’accueil à l’entrée de la station.
Le PLU et la procédure UTN ont été menés conjointement et ont permis de dégager les grands principes d’aménagement.
En raison des différents équipements publics à créer induit par le développement une procédure de participation à ces
équipements a été engagée (type ZAC)
L’urbanisation immaginée de la station d’AVORIAZ a été traduite dans le PLU en respectant de grands principes :
Les extensions devront être conçues en continuité et en complément du bâti existant, et se situant «intra-muros»,
sans compromettre le bon fonctionnement de la station ni en altérer l’image. Elles devront respecter les surfaces
réservées au ski et prévoir de renforcer ou conforter les circulations piétonnes et permettre de combler le déficit
d’équipement constaté,
Les aménagements projettés devront prendre en compte les spécificités d’une urbanisation liée au concept de
station sans voiture,
Le secteur d’arrivé devra être restructuré qualitativement (mise en place d’aires de stationnement supplémentaires,
locaux techniques, etc.),
Les liens avec MORZINE devront être renforcés, notamment, via la structuration du site des PRODAINS et la
mise en place d’un nouveau téléporté,
Mettre en place un projet architectural dans la continuité de l’existant. La forme urbaine et les silhouettes devront
être en accord avec le milieu naturel,
Prévoir dans l’armature existante les possibilités de réalisation d’équipements publics ou de logements pour
saisonniers.
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
LES ENJEUX PORTÉS PAR LA STRUCTURE URBAINE D’AVORIAZ
Exemple d’architecture contemporaine en montagne, la qualité d’ensemble de la station d’AVORIAZ justifie une
très grande vigilance quant aux évolutions d’urbanisation qui seront menées.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
Les strutures bâties dispersées :
LES ENJEUX PORTÉS PAR LES STRUCTURES URBAINES DISPERSÉES
Au delà des mesures spécifiques de protection qui devront être assurées au regard des enjeux soulignés par
le diagnostic paysager et environnemental (voir partie II), Il s’agira, de donner des règles adaptées au bâti
existant dans ces milieux, notamment au regard des fonctions qu’ils assurent dans chacun de ces espaces.
Certains secteurs devraient pouvoir être confortés au regard de leurs vocations touristiques (secteurs de
restaurants d’altitudes par exemple)
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION
Les typologies urbaines :
Même si l’on peut distinguer des quartiers ou des hameaux du fait de la topographie, ce qui frappe tout d’abord, c’est la
différenciation du tissu urbain où se juxtapposent des volumes importants et des habitations individuelles sans qu’aucun
de ces quartiers ou hameaux ne prédomine suffisament nettement en ce qui concerne les densités, les hauteurs, la netteté
des alignements bâtis. Cette constatation est néanmoins moins flagrante dans les vallées et le lotissement d’AVORIAZ où
les particularités sont plus nettes.
MORZINE 1000 :
Le PLU devra définir des règles adaptées pour mettre en
exergue les différents quartiers qui constituent le centre
village. Les hameaux anciens ont fait l’objet d’une étude
ménée par le CAUE et la commune, et dans laquelle
des bâtiments présentant un intérêt patrimonial ont été
recencés. Ces bâtiments devront faire l’objet d’un repérage
et de dispostions spécifiques assurant leur protection et
leur évolution.
Les vallées de la Manche et des Ardoisières :
Le PLU devra veiller à maintenir des formes urbaines en
cohérence avec le bâti existant et permettre une transition
«douce» avec le domaine agricole. Le règlement devra
définir les volumétries des constructions et des règles de
densité appropriées.
AVORIAZ :
Le PLU devra veiller à donner des règles en cohérence
avec l’architecture existante pour les secteurs prévus
d’extension. L’existant devra également être préservé par
des règles sur les rénovations des constructions.
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PARTIE I : SITUATION EXISANTE ET PER SPECTIVES D ’EVOL UTION
SYNTHÈSE DE L’APPROCHE OCCUPATION HUMAINE
DIAGNOSTIC -ENJEUX - OBJECTIFS
SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC OCCUPATION HUMAINE
Un territoire riche de diversité urbaine et dont la structuration doit être accompagnée pour assurer la vitalité
économique de la station et préserver la qualité des sites naturels.
ENJEUX ET PERSPECTIVES ISSUS DU DIAGNOSTIC
En matière d’occupation de l’espace, il s’agit pour MORZINE-AVORIAZ :
Globalement : Organiser le développement urbain ; c’est à dire définir la fonction et les liens entre les différents
secteurs.
En ce sens, il convient de renforcer les liens des pôles urbains principaux de MORZINE et d’ AVORIAZ en considérant
leur complémentarité en terme de fonctionnement, d’équipements publics, de clientèle.
La liaison entre les deux stations doit pouvoir être favorisée par la structuration d’un pôle d’échange de qualité au niveau
du secteur des PRODAINS (secteur historique de liaison).
MORZINE 1000 : La diversité des formes urbaines et la complémentarité des fonctions (équipements publics,
commerces de proximité, aménagements urbains des lieux publics...) doivent être recherchées. En ce sens, il doit
être le lieu prioritaire de structuration de l’habitat, des hébergements hôtelier et des services et commerces.
Les vallées de la MANCHE et des ARDOISIÈRES se caractérisent par la grande qualité des espaces naturels et
agricoles séquencés par des hameaux traditionnels de taille modeste. Il convient donc d’éviter l’habitat dispersé,
de respecter la qualité architecturale et urbaine des hameaux et d’éviter l’urbanisation linéaire. L’urbanisation
devra être autant que possible limitée. Il s’agira d’autre part d’être vigilant quant aux densités et à l’implantation par
rapport au terrain, et veiller à protéger les espaces agricoles environnants qui sont de grande qualité.
Le développement du site des PRODAINS doit pouvoir réguler les développements prévus à MORZINE et à
AVORIAZ En ce sens le site doit faire l’objet d’une étude approfondie de développement intégrant les besoins inhérents
à l’aménagement du secteur et principalement prendre en compte la nécessité d’améliorer le fonctionnement du site
(déplacements, stationnement...).
AVORIAZ : Exemple d’architecture contemporaine en montagne, la qualité d’ensemble de la station d’AVORIAZ
justifie une très grande vigilance quant aux évolutions d’urbanisation qui seront menées.
OBJECTIFS MUNICIPAUX RETENUS SUITE AUX ENJEUX SOULEVÉS :
Organiser le développement urbain et identifiant MORZINE, AVORIAZ et le site d’échange des PRODAINS
comme les pôles prioritaires de développement,
Recentrer l’urbanisation, définir les périmètres de développement urbain des pôles en s’appuyant sur les
structures identitaires communales. Les limites d’urbanisation seront définies, autant que possible, sur des
éléments naturels et paysagers, les structures agraires indispensables, les voiries et les chemins.
Maîtriser l’évolution urbaine. Il s’agit de structurer, densifier, requalifier les sites ; mettre en place des
orientations d’aménagement définissant les principes d’urbanisation.
Assurer la mixité des fonctions et la mixité sociale : les sites de développement retenus doivent être le
moyen de répondre aux besoins des différentes population. Les structures d’habitat doivent être diversifiées
en tenant compte du cadre bâti dans lequel elles s’insère.
P L U D E M O R Z I N E - AV O R I A Z : R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n . B e r n a r d L e m a i r e , A r c h i t e c t e - u r b a n i s t e , 7 4 6 5 0 C h a v a n o d
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