HOMMAGE à ROBIN WILLIAMS

Transcription

HOMMAGE à ROBIN WILLIAMS
Good Morning Vietnam (1987)
HOMMAGE à
ROBIN WILLIAMS
Du 7 au 15 janvier 2015
www.cinemas-du-grutli.ch
2015 - n°01
2015 - n°01
Dans Good Morning Vietnam, qui lui vaudra une nomination aux Oscars, Robin Williams (1951 - 2014) devient une vedette. Ce rang, il le
confortera avec Le Cercle des poètes disparus, ou encore avec son rôle travesti dans Madame Doubtfire. Il obtiendra en 1998 un Oscar,
mais pour un second rôle, dans Will Hunting de Gus Van Sant. Il connaîtra ensuite des échecs, devra se remettre de projets avortés…
Jusqu’à sa disparition. Nous lui rendons hommage du 7 au 15 janvier avec les cinq films suivants.
Titre original
The World According to Garp
Réalisation
George Roy Hill
Scénario
Steve Tesich
John Irving (roman)
Image
Miroslav Ondrícek
Musique
David Shire
Avec
Robin Williams
Mary Beth Hurt
Glenn Close
John Lithgow
> Me 07.01 à 20h30
> Ma 13.01 à 19h00
> Je 15.01 à 16h45
Titre original
Réalisation
Scénario
Image
Musique
Avec
Moscow on the Hudson
Paul Mazursky
Paul Mazursky
Leon Capetanos
Donald McAlpine
David McHugh
Robin Williams
Maria Conchita Alonso
Cleavant Derricks
Alejandro Rey
> Je 08.01 à 21h00
> Me 14.01 à 17h00
© 2015 Les Cinémas du Grütli
Rue du Général Dufour 16 | 1204 Genève
tél. +41 22 320 78 78 | www.cinemas-du-grutli.ch
LE MONDE SELON GARP
Fiction - Etats-Unis - 1982 - vost - 136’
C’est par amour que Garp entre en littérature à l’âge de 18 ans, en 1962. Ce jeune
garçon, que sa mère féministe a volontairement élevé seule, vient de tomber
amoureux d’une fille de son lycée. Le seul moyen de la séduire est de manier
la plume, plus que l’épée. Bientôt Garp se retrouve père de famille à New York,
toujours accompagné par sa mère. Chacun des deux souhaite faire publier ses
écrits.
Au-delà des morceaux de bravoure joués avec conviction par Robin Williams et
Glenn Close, tous deux alors en début de carrière, se profile une satire de l’Amérique
intégriste, ou de l’Amérique tout court, comme on veut.
Olivier Nicklaus, Les Inrocks
Le film passe vite du rire aux larmes, avec une liberté narrative plutôt insolite à
Hollywood. (...) une matière romanesque inhabituelle et d’excellents comédiens (...).
Un film curieux et attachant.
Aurélien Ferenczi, Télérama
MOSCOU à NEW YORK
Fiction - Etats-Unis - 1984 - vost - 115’
La troupe du Cirque de Moscou part en tournée à New York. Alors que son ami
clown, qui souhaitait profiter de l’occasion pour demander l’asile politique, se
défile, le saxophoniste Vladimir Ivanoff s’enfuit en plein grand magasin. Poursuivi
par le KGB et le FBI, il est protégé par l’agent de sécurité de l’établissement, et
tombe amoureux d’une vendeuse...
Le film marque surtout par sa capacité à évoquer la surprise de Vladimir face à
l’étrange, et parfois brutale, vie newyorkaise, mais également par la générosité qu’il
prête à la situation délicate dans laquelle il se trouve. (...) L’humanisme romantique
n’est peut-être pas à la mode en ces cyniques temps cinématographiques, toujours
est-il que peu de réalisateurs aujourd’hui font éclater au grand jour le tragicomique
du quotidien du commun des mortels avec autant de sensibilité et d’humour.
Geoff Andrew in TimeOut Film Guide (1984)
Salle
associée de la
Salle associée de la
Titre original
Réalisation
Scénario
Image
Musique
Avec
Good Morning Vietnam
Barry Levinson
Mitch Markowitz
Peter Sova
Alex North
Robin Wiliams
Forest Whitaker
Tung Thanh Tran
Bruno Kirby
GOOD MORNING VIETNAM
Fiction - Etats-Unis - 1987 - vost - 121’
Saigon, 1965. L’armée américaine est en mission de «pacification». Adrian Cronauer est
affecté à la station de radio des forces armées. Son anticonformisme et son humour
cinglant le font très vite adorer des GI’s et de certains de ses chefs mais détester
de la plupart des gradés, qui le jugent trop subversif. Pour séduire Trinh, une jeune
Vietnamienne, Adrian s’improvise professeur et dispense un enseignement fondé
essentiellement sur l’argot. Pendant ce temps, les combats s’intensifient..
L’originalité de Levinson est de se placer au début du conflit et d’en radiographier
l’enlisement à travers le micro d’un clown sensible à l’« ennemi » (Robin Williams, roi de
l’impro (...). Levinson retrouve le charme de Diner et de Tin Men, ses peintures subtiles des
années 60. Il mêle les images de rizières venteuses, de marchés et de rues grouillantes de
Saigon à celles des jeunes soldats, comme en vacances, torse nu, allongés sur leurs jeeps,
avec les Martha and the Vandellas et James Brown dans les haut-parleurs. Un portrait «
délocalisé » de l’insouciance américaine, d’une jeunesse bientôt sacrifiée (...).
> Ve 09.01 à 21h00
> Me 14.01 à 19h00
Titre original
Réalisation
Scénario
Image
Musique
Avec
Dead Poets Society
Peter Weir
Tom Schulman
John Seale
Maurice Jarre
Robin Williams
Robert Sean Leonard
Ethan Hawke
Josh Charles
Guillemette Odicino, Télérama
Le cercle des poètes disparus
Fiction - Etats-Unis - 1989 - vost - 128’
A l’automne 1959, Todd Anderson, un garçon plutôt timide, est envoyé dans la prestigieuse
académie de Welton, réputée pour être l’une des plus fermées et austères des États-Unis.
C’est dans cette université qu’il va faire la rencontre d’un professeur de lettres anglaises
plutôt étrange, Mr John Keating, qui les encourage à toujours refuser l’ordre établi. Les
cours de Mr Keating, aux méthodes aussi personnelles qu’audacieuses, vont bouleverser
la vie de l’étudiant réservé et de ses amis...
Robin Williams, prof libéral et passionné, secoue les colonnes de l’Establishment et fait
découvrir le sens de la poésie à sa classe. Sous un vernis littéraire, un schéma westernien
jouant à fond et avec une réelle habileté sur le processus d’identification, sur la séparation
entre les bons et les méchants. Gigantesque succès populaire surtout chez les jeunes (...).
Jean-Pierre Coursodon, Bertrand Tavernier
in 50 ans de Cinéma Américain
Good Will Hunting
Gus Van Sant
Matt Damon
Ben Affleck
Jean-Yves Escoffier
Danny Elfman
Matt Damon
Robin Williams
Ben Affleck
Stellan Skarsgård
Minnie Driver
Il Capitale umano de Paolo Virzì
Titre original
Réalisation
Scénario
Image
Musique
Avec
> Di 11.01 à 19h00
> Je 15.01 à 21h30
© 2015 Les Cinémas du Grütli
Rue du Général Dufour 16 | 1204 Genève
tél. +41 22 320 78 78 | www.cinemas-du-grutli.ch
Pierre Murat, Télérama
WILL HUNTING
Fiction - Etats-Unis - 1997 - vost - 126’
Le Grand Sommeil (1946)
> Sa 10.01 à 21h00
> Je 15.01 à 19h15
Le film fut un triomphe : les ados se retrouvèrent dans les malheurs de ces étudiants
confrontés au rigorisme moral, au manque d’espoir, auxquels s’opposait la philosophie d’un
Robin Williams déchaîné : « Carpe diem », leur apprenait-il. Comment résister à pareille
profession de foi ? (...). Tandis que sévissait dans les années 1980 le règne des yuppies et
des golden boys, les plus jeunes plongeaient à corps perdu (...) dans le « Capitaine, ô mon
capitaine » récité par leur prof de littérature. Curieux, non ?
Will Hunting, jeune marginal autodidacte, gagne sa vie en balayant les couloirs du MIT
de Boston. S’il aime se bagarrer et fréquenter les cafés mal famés avec Chuckie et sa
bande, il n’en soigne pas moins son quotient intellectuel, qui est d’ailleurs exceptionnel.
Ainsi, il parvient à résoudre en un rien de temps une équation que le professeur Lambeau
a jetée sur le tableau pour torturer les méninges de ses élèves. Cet exploit attire sur lui
l’attention du corps professoral. Lambeau s’engage à prendre en charge le jeune rebelle
et à lui trouver un psychothérapeute à la hauteur de ses problèmes...
(...) Gus Van Sant se confronte au problème le plus complexe que peut rencontrer un
metteur en scène : filmer la pensée. Dans le cinéma américain, la pensée devient souvent
synonyme de bavardage statique. Chez Gus Van Sant, elle ressemble davantage à un
mouvement un peu abstrait, un kaléidoscope (...). On ne peut imaginer sujet plus abstrait
et, au fond, plus anti-cinématographique que celui de Will Hunting. On ne peut rêver mise
en scène plus vivante que celle de Gus Van Sant (...).
Nicolas Saada, Cahiers du Cinéma
Matt Damon, (...) interprète avec une sincérité, une fougue et un charme ravageur
Will l’affreux Jojo surdoué, insolent et bien sûr fragile, (...). Il est, dans ce rôle ouvert à
tous les excès , éblouissant de naturel. Et puis, face à lui, dans le rôle du psy lui-même
brisé, lui-même en train de fuir sa vérité profonde, il y a Robin Williams. Et là, miracle :
l’interprète ultracabotin du Cercle des poètes disparus, de Good Morning Vietnam (...)
est prodigieux...de tact. De sensibilité. De flegme. Bref, de justesse.
Annie Coppermann, in Cine Référence
Salle
associée de la
Salle associée de la

Documents pareils