credo ut inteüigam

Transcription

credo ut inteüigam
EINSICHT
credoutinteüigam
ROMISCH- KA THOLISCHE
ZEITSCHRIFT
Numéro spécial / Special-number
MONCHEN
Octobre / October 1984
Herausgegeben vom Freuodeskreii e.V. der UNA VOCE-Gruppe Maria, S München 1, Postfach *H> - PoiticheckkontD, München. Nt 2M700-K»;
Wien, Nt 2314.763; SchafThauten, Nr. «2-7360; Bayerische Vereintbatik, München, Nr. 7323069
Redaktion dieser Nummer: Dr. Eberhard Heller
-2-S
DES APPLICATIONS DU DROIT CANON
PAR Jean Perchicot
Le père Barbara ne badine pas lorsqu'il s'agit d'appliquer le droit
canon. Il parcourt la France avec M. l'abbé Delmasure, curé réfractaire
venu de Théoule (Var), après avoir dit son fait à son évêque apostat.
Les PP. Delmasure et Barbara expliquent à leurs anciens alliés que nul
n'est autorisé à sacrer de nouveaux évêques, pas même Mgr Thuc, qui paie
en ce moment le fruit de sa témérité . Ils répètent donc aux récalcitrants
ce qui est (fort bien) exposé dans le n° 19 de Forts dans la Fol où le P.
Barbara écrLt :
" En 1 ' ab sea ce de pape, la loi du dernier pape demeure'figée, mais non pas
morte. Il ne peut plus y avoir d'actes nouveaux de juridiction, mais ceux
posés par lui peuvent continuer à produire des effets. Lorsque le pape, par
exemple, a décidé que la consécration d'un évêque sans sa permission entraînait ipso facto, par le fait même, l'excommunication, si ce délit est commis
pendant une période de vacance du St Siège,les coupables seront tout de
même foudroyés par la censure."
Pour être encore plus clair au sujet de cette loi de Pie XII, le père B.
répond ensuite à la question "Comment interpréter les lois ecclésiastiques?
(. ..)I1 est sans doute utile d'insister sur ce point : interpréter ne veut
pas dire substituer son sentiment propre à l'intention que le législateur
a Inscrite dans le texte de la loi ; interpréter n'est pas nécessaire lorsque
le texte de la loi est clair..." Puis, avec la même conviction :" La présente situation de l'Eglise catholique n' autc-r-ise-t-elle pas cependant une
certaine liberté vis-à-vis du droit canonique ? C'est tout le contraire...
L'obéissance scrupuleuse aux lois de l'Eglise est en effet d'autant plus
nécessaire qu'il n'est plus personne pour punir les délinquants et que les
conséquences des insoumissions sont plus graves..."
La catéchèse sur la juridiction aboutit ainsi sans ambiguïté à démontrer
que NN SS Carmona, Vezelis et leurs coreligionnaires sont excommuniés.
Nous ne pouvons qu'être persuadés par tant de fidélité ! Oui, mais reportons
nous au n° 9 précédent de cette même revue Forts dans la Foi (pp. 12&13).
Là nous trouvons le contraire, appuyé sur l'autorité de Dom Gréa et de son
ouvrage de référence, publié il y a plus de cent ans : L'Eglise et sa Divine Constitution ."Le bien commun de l'Eglise exigeait ainsi une limitation
de la charge de chaque évêque. Dans les circonstances ordinaires, 1'évêque
qui outrepasserait les pouvoirs restreints que lui a confiés le pape commettrait une faute grave.
EN REVANCHE, IL EST BIEN ÉVIDENT, QUE DANS DES PERIODES TROUBLÉES, LE POUVOIR DES EVEQUES POUR LA PROPAGATION UNIVERSELLE DE L'ÉVANGILE, POUVOIR
IMMUABLE EN SON FOND PARCE-QU'ESSENTIEL A L'ÉPISCOPAT, PEUT ÊTRE AMENÉ A
SE DÉPLOYER À NOUVEAU OU PAR LA VOLONTÉ EXPRESSE DU SOUVERAIN PONTIFE, OU
DANS L'IMPOSSIBILITE DE LE CONSULTER, EN RAISON DSS CIRCONSTANCFS ET DES
NÉCESSITÉS EXTRAORDINAIRES QUI EMPORTERAIENT LA PRESOMPTION CEPTÀ.rNL DE SON
CONSENTEMENT." (La partie soulignée est de Dom Gréa)."L'application de tout
ceci à notre situation est aisée, et ne souffre pas de difficulté en son
principe. Des situations historiques moins graves ont vu s'illustrer de
saints évêques dans des actions de ce geare." Le P. Barbara cite à nouveau
Dom Gréa, qui est son témoin et son juge :" On vit ainsi au IVe siècle saint
Eusèbe de Samosate parcourir les Eglises d'Orient dévastées par les ariens
et leur ordonner des pasteurs orthodoxes, ;.ans avoir sur elles de juridiction
spéciale ... Ayant appris que de nombreuses Eglises manquaient de pasteurs,
vêtu en soldat et la tête couverte d'un casque, il se mit à parcourir la
Syrie, la Phénicie et la Palestine, à y ordonner des prêtres et des diacres et à y donner les autres ordres ecclésiastiques".
Voilà ce qu'écrivait le P. Barbara au début de 1981. Ce n'était pas une
position irréfléchie,puisque déjà il citait, dans le même but, l'exemple
de saint Athanase. (Forts dans la Foi n° 6, p. 63, 2e trimestre 1981)
"Le champion de l'orthodoxie durant la crise arienne fut particulièrement
-3-S
St Athanase. Dès le début de son épiscopat il se dressa contre l'hérésie;
mais celle-ci ayant pour elle les puissants du jour, l'empereur en particulier, 1 ' archevêque d'Alexandrie fut plus d'une fois chassé Je son siège, et
mena son activité surtout dans la clandestinité. Comme il se devait, dans
un premier temps, Athanase s'appuya sur Rome. Mais lorsqu'il apprit que le
pape Libère, cédant à la violence, avait accepté une formule équivoque,
sans plus s'occuper de lui il continua sa lutte clandestine(...)
Partout où il le pouvait, Athanase sacrait des évêques catholiques qui, eux
aussi dans une semi-clandestinité, maintenaient la succession apostolique.
Ce second point est très important. En effet, le jour où un nouvel empereur
qui n'était pas arien, voulant rétablir la paix, réunit un synode, Athanase
put y participer, accompagné de plus de 50 évêques égyptiens, qui l'aidèrent à faire triompher l'orthodoxie."
Si le sacre d'évêques était important, bien que le pape Libère fut hors d'état
d'agir, combien plus vitale est aujourd'hui l'action d'évêques tels que
Mgr Louis Vezelis pour assurer la succession apostolique ! L'Eglise de
Rome , toute entière, a été engloutie dans l'apostasie, nous n'avons plus
de possibilité d'avoir un pape suivant la voie traditionnelle, alors que
Libère, bien que composant avec la pression des persécuteurs n'était pas
hérétique, et le clergé romain tenait bon malgré l'empereur.
Pourquoi le P. Barbara récuse-t-il maintenant le témoignage de Dom Gréa et
celui de St Athanase ? Nous vous laissons juger sa nouvelle orthodoxie.
Elle n'a pour elle, apparemment, que le mérite d'éliminer tout évêque qui
n'aurait pas l'investiture du P. Barbara, qui cherche en vain à convertir
à sm> firs un évoque renégat. Gageons que s'il réussissait à en "décrocher"
un, il reviendrait à sa première position, avec grand soulagement.
* # # #
NOTE OF THE PUBLISHER
Dear Reader,
the periodical EINSICHT, published since 1971 by the "Freundeskreis e.V. of the Una voce
- Group Maria" / Munich, has for the last ten years of this chaotic time of religious
decadence endeavoured to expose the candid truth of the Catholic Faith, and to solve
its contiguous problems, and thus to help the faithful to meet the present trials. This
periodical wishes to assist the truly seeking in bringing then the consolation which
the Church of Christ has promised to those, who love God and believe in Him.
But most of all EINSICHT is a fighting paper, which unmasks the treacherous
activities of the apostate official Church, and also criticises the wrong attitude in
the own (conservative) rows. So, for instance, it was proved in this periodical
- that the promulgated N.O.M. by Paul VI Is unval^d (per se),
- that Paul VI, John Paul I, and John Paul II were (is) heretics, occupying
the Chair of Peter,
- that the main part of the bishops and priests have also lost their faith,
- that the mere traditionalists - Mgr. Lefebvre as their leader - have only
been a detriment to the true Faith and to the restitution of the Chur,ch by
their lack of consequence and their tactics.
Dear Reader, we vould appreciate it if, with this issue, we could help you to find a
certain orientation, and if on your part, you would support our work by subscribing to
our periodical and make widely known the doctrinal truths published therein. Please
address orders directly to the Editor:
"Freundeskreis e.V. der Una voce - Gruppe Maria"
Postfach 61o, D - 8ooo - München 1.
For a yearly subscription we have no set subscription-fees. But we would be most grateful for a volontary financial contribution towards our editorial work and also for your
prayers to support our spiritual intentions.
Let us ask God, the Blessed Virgin Mary, all Saints and the Archangel Saint
Michael that HE may shorten the time of tribulation and give us the strength and temperance to rema in faithful to HIM.
In the name of the "Freundeskreis e.V."
Yourss very sineerly
sineer.
ML
Eberhard Heller
P.S. You can make your donation by way of "International Postal Order" or by international cheque in favour of the "Freundeskreis e.V. der Una voce - Gruppe Maria" Munich.
-4-S
PAGANISATION OF THE LITURGY IN INDIA
by
C.B. Andrade Ph.D.
Part I (cont.)
On the subject of these Hindu adaptions here is an extract in extenso from an article,
"Adaption - Indigenisation - Utilisation" by the late Dr. Paul Hacker, Professor of
Indology, Münster, Germany:
"The Church in India, though forming only a small minority of the total population (12 percent), is extremely variform in her ethnic, historical and even ecclesiastical conditions: for, besides the Latin rite, there are the Syro-Malabar and Syro-Malankara
rites. The Catholics of the last two named rites form a comparatively large group
which has been Christian since antiquity. Other Indian Christians stem from people
who were converted since the 16th century. Few of the converts were formerly caste
Hindus; the majority came from among the Adivasis (i.e. pre-Dravidian aborigines) and
low caste people or outcasts (called Harijans). It is quite natural these people should
have learned to believe and hope in God and to love Him in the forms that were prevalent
at the time of their conversion. These forms were, and are, to them a ladder leading
them up to the Triune Majesty. They had no idea that their conversion was an outcome
of "colonialism", that their Chruches imitated European styles and that many of the
statues and implements of cult were - if seen from the viewpoint of art - trash, and
none of them felt hat the sooner all these things were replaced by things similar to
those used in Hindu ritual, the better. No, such aesthetic and nationalistic considerations were and are foreign to them. There were - and I hope there still are - many
Indian Catholics whose faith was joyful and fervent, and they were well aware that they,
while professing the true, namely the Catholic religion lived among an overwhelming
majority of non-Christians. It is quite natural that the very fact that their cult
with its symbols, gestures and implements, and even the form of their Church buildings,
differed from all that was known to be characterstic of Hinduism, was for them a profession of their faith and a constant reminder to remain faithful to the Church."
"If we keep this in mind, it is easy to understand that attempts at 'indigenisation' ... as favoured by the Indian Bishops Conference - have roused vehement opposition. Catholics rightfully felt the sanctuary threatenes, sanctuary that made possible their union with God. Religion, after all, strives for union with God; it is not a
manifestation of social togethernesse or national feeling."
"In an incomparably higher degree than in the liturgical reforms that are being carried out in the West, the fundamental law of Christianity, which is charity,
seems to have been violated in India... in a higher degree, because Indian Catholics
feel paganism penetrating into the Church and thus the First Commandment infringed."
"It is no use arguing (as the CBCI does) that all the 12 points of adaption
have no necessary association with Hindu worship. We must heed St. Paul's teaching which
refer to analogous cases. In his epistle to the Romans, chap. 14, and in the 1st epistle
to the Corinthians, chap. 8, the issue concerns meat of animals that had been immolated to idols: may a Christian eat such meat? The apostle decides the problem solely on
the basis of charity. If a Christian knows that meat has been immolated to an idol, and
if his conscience is hurt when he sees others eat such meat, or is himself expected to
eat such meat, then it would be a sin to 'wound his conscience' and 'put a stumbling
block in his way 1 . Now, all the 12 points of adaption have a much closer association
with pagan cult with meat. Every Indian knows they are part of Hindu worship. Therefore,
the religious offence perpetrated on Indian Catholics... is really a very grave violation of charity."
Slow Progress of Church Due to Her Foreign Image.
Is it really true that the seemlingly slow progress of the Church in India (13 million
Catholics in 2o centuries) is due to foreigners and the foreign image they have given
her? Here is the answer given by an Indian priest who, obviously, has studied the matter
deeply. He gives the following reasons, to mention only a few: The small number of laboures in a very vast harvest; the ancient philosophies and religious systems and mythologies of the country which are very difficult to overcome; schismatic and other
Christian sects working alongside Catholic missionaries and causing confusion in the
minds of the Indian masses because of lack of uniformity of faith and behaviour; the
-5-S
i
slow growth of the much needed native clergy; the inadequate supply of foreign missionaries and their understandable shortcomings and, to crown it all, the scandalous diversion and waste of huge resources in manpower and money which are side-tracked into
activities which, instead of being used as a direct means of conversion are turned
mostly into business propositions. "As the missionary spirit decreased and the craze
for material gains increased, the Church was gradually discredited in the eyes of prospective converts, who, while taking full advantage of the opportunities offered to
lift themselves up in every sphere, considered these activities as so many welfare
schemes."
This diversion of activity (from preaching the Gospel to engagement in profitmaking commercial schemes) had, moreover, the fatal result of throwing the whole burden
of propagation of the Faith on fewer shoulders, already too busy and weighed down by
the heavy task of catering to the needs of the existing Catholic communitiies, and
consequently, with little or no time for the extension of the Church.
Instead of recognising sincerely and humbly that the above mentioned factors
are the root cause of the slowness of evangelisation in India, and instead of trying
to do something practical and positive to remedy the situation by redoubling the work
of propagation of the Faith, the only work for which the Church exists, "the socalled Indianisers, sitting comfortably in their ivory towers, financed by foreign
money, claim to have discovered that the foreigners in the Church are responsible
for the slowness of its progress in India and, consequently, have developed the
stange theory that the Church needs to wear Hindu garb to be able to exist and expand
in India."
The 12 Points introduced by Fraud.
The Indian bishops (with one or two notable exceptions) have adamantly and falsely
maintained that the 12 points of Hindu adaptation were approved by the requisite majority of the CBCI and also by the Vatican (Consilium ad Exsequendam Constitutionem
de Sacra Liturgica). But what is the truth of the matter? The truth is that the adaptations had to be approved by a two-thirds majority of the Episcopal Conference (CBCI)
before they could be presented to the Vatican for authorisation. But they were approved by only a simple majority. (The number of bishops who voted 'placet' ranged from
34 to 4+ out of 71 Bishops comprising the CBCI - for the various proposals of the 12
points). That a two-thirds majority of the entire episcopal conference was required
for approval is clear from the following:
1. Bishop Ignatius Gopu's letter (Published in the 'New Leader1 2o.August
1978): "Sir, To remove any possible wrong impression lurking in the minds of your
readers, I request you to print the following relevant portion from His Grace Archbishop Lourduswany's*) letter (to me) of August 11,1969: "... but in fact those who
voted placet (for the 12 points) ranged from 34 to 4o for the various proposals concerned and hence we have a clear two-thirds majority and even more for some proposals1-.
A two-thirds majority in a 71 member house should be 47 placets."
2. Extract from the Proceedings of the (Rome) synod of Bishops 1977 •
Episcopal Conferences and 2/3 Majority.
To a question from bishop R.A. Villalobos of Costa Rica, the Secretary of the Commission, Msgr. R.C. Lara replied: "The new code states only a general principle valid
for all episcopal conferences. It does not distinguish between large and small conferences. The principle is more or less this: Episcopal Conferences have legislative
powers when it is granted to them by the law itself or in particular cases, by the
Holy See. And in these cases, the decisions of the episcopal conferences have a binding force when they are approved by a majority (two-thirds) of the authorised members and are subsepuently approved by the Holy See
(emphasis added)
3. Extract from "Instruction for the Implementation of the Constitution of
the Sacred Liturgy"
"Chapter I: Some General Norms.
VI: Competent Authority in Liturgical Matters (Const.22)
28. For the lawful enactment of decress two-thirds of the votes taken by secret ballot are required".
*) D.S. Lourduswamy, Archbishop of Bangalore and Chairman of the Liturgy Commission
at the time. Currently, Secretary of the Cong, for the Evangelisation of Peoples,
in Rome. He is the evil genius and arch-villain (along with his brother D.S. Amalorpavadoss) of the paganisation of the liturgy in India.
It is crystal clear from the above that, for the lawful enactment of decrees,
a two-thirds majority of the members, having a deliberative vote, of the competent
territorial authority (i.e. the CBCI in this case) is absolutely necessary. Bishop
Gopu makes it clear that there were 71 bishops having a deliberative vote in the CBCI
when the vote on the 12 points was taken, and 2/3 of this number is 47. Therefore,
neither a simple majority nor the 34 to 4o placets mentioned by Archbishop Lourduswamy can validate the decision to introduce the 12 points despite the alleged
approval of the Sacred Congregation of Rites in this matter. Not that this socalled Sacred Congregation needed much deceiving, headed as it was by the CryptoJew Cardinal Gut (Prefect) and the Freemason Bugnini (Secretary). Incidentally
the letter (Prof, iv 8o2/69 of April 25, 1969) sanctioning the 12 points was signed
only by Bugnini (Secretary of the Congregation) and not by the Prefect Cardinal Gut
also, and thus was invalid as both signatures are required for validity. Further,
the Vatican sanction was given in what can only be described as indecent haste ...
i.e. within the short period of lo days. Was this short period sufficient for the
geniuses in the Vatican to decide whether or not the introduction of the 12 points
was advisable; whether any (or all) of the points was innoncuous and free of overtones of false belief?!
It is clear therefore, that the 12 points of Hinduisation were introduced into the liturgy in India and forcibly foisted on a reluctant laity, by a blatant,
calculated, deliberate fraud which could have had no object other than a pre-meditated, cold-blooded destruction of the Mass and thus of the Church.
The so-called 'Church' of the NBCLC. It
has the appearance of a Hindu temple. It
has no cross but, instead, at the top of
the tower-like structure (called a Gopuram) is a pot, known to Hindus as a
"Kalasam", in which Hindus believe the
spirit of that deity of the Hindu pantheon, to which the temple is dedicated, dwells.
This image cannot be a real Crucifix, for
a Crucifix has the hands and feet nailed
to the Cross. It cannot be an image of the
Risen Christ either, for the Risen Christ
is never depicted on a Cross. A close scrutiny of the picture reveals that the right
hand is held in the Abhayamudra of Hindu
symbolism; the left hand is held according
to the Vareda mudra of Hinduism.
-7-S
SACRE DE M, L'ABBE GÜNTHER STORCK
PAR MGR. M.L. ÜUÉRARD DES LAURIERS OP
en la Fête de Sainte Catherine de Sienne
3o avril 1984, chapelle d'Etiolles.
DECLARATION DE MGR, GUERARD DES LAURIERS
3e suppose qqe tous les f i d è l e s I c i présents souscrivent à la thèse
d i t e de CASSISSÍACUM; thèse selon l a q u e l l e Hyr K. »OJTYLA, hypothéqué de
"schisme c a p i t a l " parce q u ' i l profère habituellement l ' h é r é s i e , n u i t gravement et con t i nument au bien de l ' E g l i s e m i l i t a n t e q u ' i l devrait promouv o i r , et ne peut donc être EN ACTE le chef v i s i b l e de la d i t e Eglise."H)
Autrement d i t , Mgr K.W. n ' e s t pas Pape f o r m a l i t e r , bien q u ' i l le s o i t apparemment m a t e r i a l i t e r . M^Q
Les f 1 dèi es qui ne s o u s c r i r a i e n t pas à c e t t e thèse sont priés de se
r e t i r e r ; car seule e l l e j u s t i f i e , et la Consécration episcopale que J ' a i
reçue le 7 mai 1981 de Mgr NGO DINH THUC, et c e l l e que je vais maintenant
conférer
K**t)
STAT ÜÜLATIO MUNDA
dum v o l v i t u r p s e u d o - L c c l e s l a
Que p e r d u r e i n c h a n g é e , j u s q u ' à l a f i n d u temps,
la MISSIO q u ' i n s t i t u a le VEHBE en S ' I n c a r n a n t .
C ' e s t pour r é a l i s e r ce Dessein que, ce l u n d i 30 a v r i l 1984, à E t l o l l e s ,
en la Fête de S a i n t e C a t h e r i n e de S i e n n e , la V i e r g e consumée au S a i n t
S e r v i c e de 1'EPOUX et de Son F g l l s e b i e n aimée, je v a i s c o n f é r e r la Cons é c r a t i o n e p i s c o p a l e à M. l ' A b b é Günther STORCK, en me conformant au r i t e
d u P o n t i f i c a l r o m a i n ( l a p r e m i è r e p a r t i e e x c e p t é e ) , e t e n a g i s s a n t PUBLIQUE MEN T.
L'Evêque
gent chacun
C o n s é c r a t e u r ( C u é r a r d ) , e t 1'Evêque Consacré ( S t o r c k ) ,
personnellement, et d ' a i l l e u r s solidairement:
'
s'enga-
premi cremen t, à n'user de la Consécration episcopale QUE pour perpétuer
la MISSIO, c ^ e s t - à - d i r e ( c f . BOC n° 84) pour confectionner valldement
tous les Sacrements (en faveur de tout f i d è l e le désirant légitimement);
et NON en vue d ' i n s t i t u e r une pseudo-SESSIO, en revendiquant à quelque
t i t r e que ce s o i t une j u r i d i c t i o n o r d i n a i r e q u ' i l s reconnaissent ne pas
avoir (cf BOC n° 84 octobre 1983,.s>p 19-24; r e p r o d u i t danst SAKA, 9ème
année N° 1 p 56} N° 2 pp 10-11).+"/
x
deuxlèmement, à se conformer t o u j o u r s , tant pour l'enseignement du dogme
et de la morale, que pour la catéchèse des f i d è l e s , à la doctrine élaborée
par S..Thomas t e l l e q u ' e l l e a toujours été recommandée par la Sainte E g l i se j T T v
t r o l s i èmemen t , à se soumettre inconditionnellement au jugement que p o r t e ra sur eux le V i c a i r e de 3ESUS-CHHIST, dès que, dans l ' E g l i s e , l'Ordre
sera r é t a b l i . "^ "*"V
Le Consécrateur et le Consacré r a p p e l l e n t que, par Décret de Pie X I I
(Acta Apostólicas Sedi s 21 mai 1945) un seul Consécrateur s u f f i t pour
assurer la v a l i d i t é . Les deux autres Evêques, prévus par le Canon 954
doivent, s ' i l s sont présents, d i r e toutes l e s p r i è r e s . I l s sont alors
"co-Consécrateurs". Xj
( d e : VOIX DES CATACOMBES N o . l , 1984, p a g . 5 ,
E d i t . : René R o u c h e t t e , B . P . 1 5 1 , F - 161o5 Cognac Cedex)
- 8 - S
Handschriftliche Erklärung von S.E. Bischof Michel Louis Guérard des Lauriers
(wiedergegeben nach den SAKA-INFORMATIONEN vom Juli 1984, S.3.)
-9-S
REMARQUES
*) Dans sa déclaration Mgr Guérard des Lauriers part de sa constation que
Mgr K.W. lui-moeme "profère habituellement l'hérésie." Mais l'hérésie c'est
bien autre chose qu'un schisme, qu'une déchirure dans l'église s c'est la
ruine de la Foi.
;
*•) Nous laissons de côté le problème de l'élection de K.W. au pontificat suprême pour souligner que, puiqu'il prêche sans cesse l'hérésie dans l'exercice
de ses fonctions, publiquement, la distinction entre hérésie formelle et hérésie matérielle au for externe; ne peut jouer.(cf. CIC, canon 16 §2a). La
thèse de Mgr G. de L. selon laquelle K.W. serait matériellement pape certes,
mais non pas formellement,, est erronée et nous avons démontré sa fausseté dans
EINSICHT à l'occasion de son remarquable article " Christus novum instituit1...*
dans lequel cette idée était énoncée.(Oct. 1980) Le prof.Lauth qui était allé
à Etiolles arrêter les conditions du sacre du R.P. G. de L., nous a après
cette entrevue, assuré que son interlocuteur avait abandonne entre temps cette
théorie de l'occupation matérielle du St Siège,qui était très contestée
(cf EINSICHT d'août 1981)
Je voudrais en cette occasion rappeler des données du problème que l'on est
tenté d'oublier : comme l'Eglise n'est pas seulement une communauté spirituelle, mai également une institution visible ayant son droit propre, l'hérésie
d'un pseudo-pape et la vacance du St Siège qui devient ipso facto évidente,
doivent être annoncées publiquement à l'Eglise, (cf. EINSICHT de sept. 1971)
Le premier à l'avoir fait,en tant qu'évêque catholique, c'est S.E. Mgr Thuc,
dans sa déclaration de février 1982.
***) S.E. Mgr Thuc n'a jamais mis en avant de thèse semblable avant de procéder
aux sacres qu'il a accomplis.(cf. EINSICHT de mars 1982) Comme nous étions
présents au sacre du R.P. G. des L., nous étions persuadés que le R.P. avait
réellement revu sa position, comme le prof. Lauth nous en avait assuré. Dans
ses écrits l'abbé Storck, postulant à l'épiscopat, n'a jamais adopté cette
thèse du "pape qui n'est pas pape". Il aurait donc dû être le premier à quitter le lieu de la cérémonie.
+) Mgr G. a intoduit les termes de "mission" et de "session". Il a assuré Mgr
Louis Vezelis qu'il s'agissait de notions à distinguer pour faciliter la
compréhension. On doit dire en partant de cette analyse, que, même dans les
conditions actuelles,
'on ne peut s'adonner légitimement à la mission, que
dans le cas où on a aussi l'intention de participer activement à la restauration de la "session", c.à. d. à partir du noyau de la Résistance.Mgr G. des
L. rejette formellement et cette intention et une vraie coopération entre les
évêques. Une telle position ne peut déboucher, consciemment ou non, que dans
la création d'une secte.
++) Dans sa formulation cette phrase est normalement incompréhensible. Mais
on peut deviner ce qu'elle veut dire : la doctrine del'Eglise tant sur les
dogmes de foi que sur la morale doit être enseignée suivant l'interprétation
qu'en donne St Thomas d'Aquin. Mais alors comment exposer les dogmes qui ont
été définis après la mort de St Thomas, et pour lesquels ce docteur de l'Eglise ne peut authentiquement fournir d'explication ? D'abord le thomisme n'est
que l'une des écoles théologl.aues existant dans l'Eglise. Ensuite il faut dire
que Storck n'a jamais été thomiste ! Par sa philosophie de la transcendance des
connaissances il était fort empêché d'adhérer au thomisme et de l'enseigner !
Si l'on veut le classer dans une des grandes écoles philosophiques c'est dans
l'école franciscaine, opposée au thomisme qu'il convient de le mettre.
+++) Cette résolution pourrait être obligatoire, si l'on ne savait pas la
manière de rétablir la hiérarchie que Mgr G. propose. D'après lui, il suffit
que l'imposteur se convertisse.(cf. EINSICHT d'oct. 1983, p. 173) Alors la
moitié du pape épouserait l'autre moitié pour faire un pape complet, materialiter et formaliter. Nous avons montré que la restauration imaginée par Mgr
G. des L. est impossible d'après la logique et les définitions théologiques,
(cf. la Bulle de 1559 "Cum ex apostolatus officio", de Paul IV) N.B.; nous
allons prochainement traiter du problème posé, à savoir comment la hiérarchie
pourrait être rétablie dans les circonstances présentes.
x) II va de soi que les sacres administrés par un seul évêque sont valides.
Nous avons blâmé l'absence de co-consécrateurs lors de la promotion de 1'ab-
- 1o - S
bé Storck et le silence gardé sur ce projet envers les autres évêques, mais
c'est pour d'autres raisons que la validité. C'est parce-que ces faits démontrent que Mgr G. n'a pas la volonté de travailler en église, et illustrent
son étrange conception de l'unité. L'obéissance au canon 954 aurait été
facile à observer du moment que les autres évêques souhaitent coopérer. En
outre une succession apostolique est une affaire qui concerne la totalité
de L'Eglise et non pas un évêque unique. Ce n'est pas par hasard que la
nomination d'un évêque est réservée au pape, (canon 953). Puisque la hiérarchie a apostasie, l'Eglise authentique est représentée par les prélats
demeurés orthodoxes dans la Résistance Catholique, quelqu'opinion qu'on
puisse avoir de leurs compétences actuelles. Du reste à l'exception des sacres qu'i a fallu célébrer dans la clandestinité, des évêques assistaient
aux autres consécrations et y coopéraient. Les promotions au premier rang
du clergé avaient été avalisées par S.E. l'archevêque Pierre Martin Ngo dinh
Thuc lui-même.
Eberhard Heller.
* # *
MISE AU POINT DE LA
SAKA
SUR LE SACRE DE L'ABBÉ G. STORCK
Les assertions du dr. Heller (cf. Einsicht, Juin 1984) sont en partie
mensongères, en partie des interprétations déformantes ou exagérées, et s'appuient, pour la plupart, sur des prémisses entièrement erronées. Voici les
rectifications des points mis en cause par le dr. Heller.
- Co- consécrateurs: on vous renvoie aux explications fournies par Mgr des
Lauriers, et publiées par "Les informations de la SAKA" de Juillet 1984 .
Y avait-il des évêques participant aux sacres dont "EISICHT" a rendu compte
en mai 1983 ?
- Consultation des autres évêques: Après le sacre des évêques mexicains,
accompli dans le dos de Mgr des Lauriers, ce dernier n'a pas jugé nécessaire
de les informer du sacre du P. Storck, ou de solliciter l'aval des dr. Heller
et Hiller. Les menées de ces messieurs inquiétaient déjà depuis un certain
temps 1'évêque français. Il suffit de relire à ce sujet un passage de sa déclaration publiée en octobre 1983 par "L'Occident chrétien". (Danger d'une
autre aventure Grégoire XVII). La traduction en allemand, que nous avons
fait paraître au début de 1984, ne comporte pas de noms, par égard mal placé
envers ces personnes, noms mentionnés dans le passage de l'original.
- "Empêchements au sacre" : Mgr Storck n'est plus incardinò dans un diocèse
de Formose. Feu les abbés Assmayr et Leutenegger n'étaient-ils pas restés
incardinés dans leur propre diocèse ? Quel est donc le statut de M. le curé
Pniok, lequel dessert principalement la chapelle d'Einsicht ?
* Rapports avec l'évêque défunt Vitus Chang : est-ce criminel d',entretenir
des rapports avec un évêque très troublé par la "réforme" et de chercher à
le convaincre ? Mgr Chang avait d'ailleurs promis à l'abbé Storck de reprendre la messe tridentine.
* On ne peut parler de collaboration avec des évêques schismatiques ou d'orine "obscure". Il y a eu des contacts - parfois passagers - avec les personnes
en question. Mais Mgr Storck y a été amené par les circonstances. Il s'agissait de problèmes de réconciliation avec l'Eglise catholique romaine, ou de
retour en son sein, dans la mesure où ces démarches restent possibles, puisque on ne peut aujourd'hui avoir recours à Rome. Mgr Storck ne pouvait refuser
des réconciliations formellement demandées ou explicitement annoncées. Cela
équivaudrait à montrer la porte à une personne qui viendrait demander à être
convertie. Rentrons dans certains détails :
- Aucun séminariste n'a reçu les sacrements de la main de B. Rothenmund.
- L'évêque Scmltz n'a jamais été à Ulm, et aucun des séminaristes ne lui
a été adressé. Il y a d'ailleurs une déclaration de réconciliation de
Mgr Sömitz, qui a été avalisée, entr1autres par Mgr Lefebvre.
- 11 - S
- L'évêque MUller a cherché à être accepté par l'entremise de Mgr Lefebvre
et de Rome. Tout comme Mgr Schmitz, il a ensuite pris du champ et s'est
éloigné de Lefebvre. Quand nous prîmes contact avec lui, nous ignorions
qu'il fût évêque
- Ceci vaut aussi pour Uebelhör. Mgr Storck n'a, par ailleurs rien à voir
dans l'affaire de Lucerne. Il s'agit d'un refus du responsable du centre
de messes de Lucerne.
("•) Les conclusions du dr Heller ("Mgr Storck est frappé d'interdit,et n'a
pas le droit d'user des pouvoirs à lui conférés*) ne sont donc, en aucune façon,
correctes. On doit se poser la question : quels sont les véritables desseins
du dr Heller ? (...)
Alfons Eisele.
QUE PENSER DE LA MISE AU POINT
DE FI. ALPHONSE EISELE?
La feuille volante que j'ai sous les yeux est destinée à contrer nos remarques sur le sacre de Mgr Storck. Nous ne voulons pas priver nos lecteurs
de ce document. Or les mises au point de la SAKA ne sont pas cependant entièrement exactes ; elles ne sont donc pas ce que M. Eisele prétend.C'est pourquoi j'ai l'obligation de les passer au crible.
1 - Les co-consécrateurs. Je vous renvoie à ce sujet à mes remarques sur la
déclaration de Mgr G. dès Lauriers.
2 - Consultation des autres évêques. Il a bien fallu, hélas I, que les évêque s"7nëlTI^irins~~flJs^ërvE~~s^^Té~s~^ans~que Mgr G. d. L. en fût informé. Le prof.
Lauth l'avait persuadé de n'user de ses pouvoirs qu'en cas de besoin extrême,
après disparition de Mgr Thuc. Lauth déclina aussi la proposition de faire
venir Mgr G. d. L. à Munich pour résoudre des problèmes cruciaux. Une invitation en ce sens émanant du dr. Hiller ne reçut pas de réponse du prélat.
Nota bene : Lauth fut informé de la venue des prêtres mexicains Carmona et
Zamora, mais ne montra aucun intérêt pour une rencontre et une discussion
avec eux;du reste, par égard envers ces personnes responsables de la situation
je préfère ne pas revenir sur leur attitude.
Après le sacre des évêques mexicains le dr. Hiller et moi-même avons tout
fait pour jeter les bases d'une féconde collaboration entre les évêques américains et l'européen.
Dans le BULLETIN DE L'OCCIDENT CHRETIEN d'octobre 1983, Mgr Guérard des L.
avait reproché à Mme Gloria Riestra (Mexico), au dr. Hiller et à moi-même
de préparer un nouveau 'Palmar de Troya'. Il avait déjà laissé transparaître
cette accusation en privé, et le dr. Hiller lui avait montré dans une lettre
de dix pages, et de la manière la plus précise et la plus franche, que ce
soupçon n'avait pas de fondements sérieux. J'avoue que cette attaque grotesque
lancée par un clerc qui, sans notre aide, ne serait jamais devenujévêque, m'a
au premier chef, grandement courroucé. Pour ce motif, et pour éviter un scandale qui ne pouvait que nuire à la réputation de Mgr G. des L., j'ai prié
M. Eisele de ne pas reproduire ce passage calomniateur de l'article de Mgr.
3 - Empêchements au sacre. En août 1973 Storck a été ordonné prêtre par S.E.
Mgr Biaise KURZ O.F.M. (t), grâce à notre entremise, dans le but bien déclaré de servir 1' Eglise du Christ (rescapée). Dans ce dessein explicite il fit
donc bientôt son entrée sur la scène publique. A peine trois ans plus tard,
il se fit incardiner dans le diocèse d'un évêque de Formose pratiquant le
N.O.M. hérétique, cela pour assurer sa promotion au grade de théologien qu'il
visait. Pour ce motif il cessa de célébrer la Ste Messe en public. Le fait
que M. Eisele cherche à salir la mémoire de prêtres défunts, les curés Leutenegger et Assmayr, est d'autant plus douloureux qu'il ne devrait pas avoir oublié dans quelle affaire le .bienheu_rj3Uj; curé défunt Leutenegger a usé ses
dernières forces 1 II y a pourtant une enorme difference de mentalité entre
un pasteur d'âmes, vieilli sous le harnais comme l'abbé Assmayr et un jeune
homme comme Storck : l'ancien s'était sacrifié pour son ministère, et dans
- 12 - S
sa vieillesse il défendait son droit de rester dans la cure qui lui avait été
canoniquement confiée; la révolution introduite le plaçait dans une situation
difficile, que nul n'avait jamais connue, alors que le jeune homme avait été
spécialement formé tant en philosophie qu'en théologie pour faire face aux
périls d'aujourd'hui, à notre situation calamiteuse. Après sa promotion Storck
renia la promesse qu'il nous avait faite de s'acquitter de la charge pastorale
de la communauté de St Michel à Munich, et se mit au service de M. Lefebvre
dont ils connaissait pourtant la position théologique insoutenable, et qui
s'était introduit ici à Munich pour détruire le centre de messes (indépendant)
comme il le fit ensuite à Reutlingen, Cassel, Ulm, Bale etc.. J' apprends
donc avec intérêt(de la plume de M. Eisele) que l'abbé Storck avait entretemps rompu avec l'évêque hérétique dont il avait obtenu le patronage.
Rapports avec l'évêque décédé Vitus Chang : ils ne sont pas peccamineux
parce-que - a l'instar du P. Barbara - Storck voulait ramener à l'orthodoxie
un évêque fourvoyé, (II en avait d'ailleurs eu le loisir pendant les cinq
années précédentes), mais parce-qu'il offrait la responsabilité d'un séminaire à un évêque qui, aussi conciliant qu'il fût, n'en restait pas moins membre
de l'Eglise apostate. On ne peut tout de même pas placer à la tête d'une organisation de Résistance quelqu'un qui est ecore dans le camp de l'ennemi
dont il faut affronter les troupes! De plus c'est le P. Barbara qui, en une
seule occasion, put persuader Mgr Vitus Chang de célébrer à nouveau la Messe
de la Tradition catholique.
Collaboration des évëques schismatiques ou d'origine douteuse : j'ai appris
entre-temps qu'elle a eu une amplitude encore plus grande que celle dont il
était fait part dans mon commentaire sur le sacre de Storck. Je n'avais été
dans l'erreur que sur un seul point, le miniare de Mgr Schmitz qu'il n'a
effectivement pas exercé à Ulm.
Comme M. Eisele conteste la réalité des autres faits que j'ai rapportés,
je voudrais préciser ici ce qui suit :
1) Le séminariste H.K. a servi la messe auprès de l'évêque Rothemund^
> parce-qu'il n'avait pas été informé par Storck des origines obscures de cet évêque prétendument issu de l'Eglise Orthodoxe. En outre, d'après les dires du séminariste G.G.,1'évêque (?) Rothemund et l'abbé
Storck ont utilisé le même ciboire. Par suite de ces implications schismatiques et d'autres faits de ce genre MM H.K. et G.G. ont choisi de quitter le
séminaire en question.
2) C'est vers l'évêque Schmitz , en qualité d'ordinands, que MM H.K. et G.G.
et aussi M. Schaeffer ont été dirigés par Storck. Nous avons aidé Bruno
Schaeffer à obtenir d'être ordonné prêtre par Mgr Ngô Dinh Thuc, après que
Mgr G. des L. fut resté inactif en cette occurence.
La collaboration de l'abbé et dr. GUnther Storck et semblablement de la SAKA
avec ces clores douteux résulte d'une cause très simple : après la dérobade
de Mgr Chan£ et son rapide décès ultérieur, on ne voulait pas admettre que
le séminaire dirigé par Storck avait perdu son fondement, déjà douteux. J'ai
plusieurs fois fait pression sur M. Eisele, lui représentant que c'était son
devoir de fournir des comptes véridiques à ses lecteurs et commanditaires.
Selon des renseignements fournis par l'évêque Uebelhör, de Pappenheim, les
faits, qui n'ont pas été révélés malgré tout, sont les suivants : à l'exception d'une vieille religieuse, il n'y eut personne dans le séminaire de
Feldafing pendant une certaine période, durant laquelle l'organe de la SAKA
continuait à faire appel à ses lecteurs pour le séminaire, qui coûtaitenviron
1500dF en frais d'entretien chaque mois ! Uebelhör, évêque sur le sacre 'duquel nous n'avons encore rien pu trouver de certain, a été au service de la
SAKA, avec un confrère (?), à Ulm, Feldafing, Bàie et Lucerne. On a fait appel à lui pour consacrer à nouveau "sub conditione" le P. Müller de Berlin,
que l'on installa dans divers centres, malgré les doutes que l'on avait sur
la validité de son sacre.
Je tiens pour divagations les essais de réintégration que l'on allègue à propos de ces clercs, dans la mesure même où ils seraient réellement évêques.
La signature de M. Lefebvre, que M. Eisele met en avant pour couvrir un essai
de ce genre de son "autorité", c'est, à mon avis, une plaisanterie sinistre.
Je préfère ne pas en dire plus sur ce point. En ce qui concerne l'admission
de schismatiques dans l'Eglise, voici la norme qui les régit; un laïc peut
- 13 - S
être absous et réintégré par un prêtre, un prêtre par un évêque; mais un évêque ne peutêtre lavé et relevé que par le Saint-Siège, ou par un légat pontifical ayant rang d'évêque. Puisque,selon les prémisses posées par Mgr Storck
et la SAKA,vacance du St Siège est chronique, nulle réintégration d'évêques
schismatiques ne peut avoir lieu. M. Eisele devrait le savoir.(N.B. C'est
pourquoi la tentative de l1évêque Schmitz visant à se faire accueillir dans
l'Eglise catholique par Montini, M. Saier et Marcel Lefebvre, est un échec
assuré: il faut continuer à classer Schmitz parmi les schismatiques.)
Ajoutons que pour établir les les empêchements dont est affecté le sacre de
Storck, nous n'avons retenu que les causes graves, et laissé de côté celles
qui sont problématiques ( telles que la collaboration pendant des années avec
Mgr(?) Lefebvre.)
Chaque fois que c'était possible je me suis efforcé d'instaurer une collaboration réelle entre les divers groupes de la résistance catholique. Il y a des
années que j'ai proposé à M.Eisele d'éditer un périodique commun. Il a refusé,
en arguant qu'il devait prendre en considération la Foi de ses lecteurs
(qui sont lefebvristes.) On peut facilement contrôler la réalité de notre
désir de collaboration. Donc, au lieu de se demander quels étaient mes desseins
en faisant connaître les empêchements au sacre, M. Eisele ferait mieux de se
poser la question suivante : pourquoi Mgr G.des L. a-t-il voulu sacrer un
candidat-évêque sur lequel les opinions sont pour le moins divergentes, alors
même qu'il était informé des empêchements à cette promotion ?
Or, M. Eisele, qui cherche à justifier la conduite de Mgr Storck, ne rapporte
en aucun endroit que Storck ait usé de la faculté qu'il avait de se faire
laver, et réintégrer avec tous ses droits, par Mgr G des L.; on doit doit donc
en déduire que la promotion à l'épiscopat de Mgr Storck est illicite, c.à d.
qu'il lui est interdit d'utiliser les pouvoirs qui lui ont été dévolus.
Alors que j'ignorais le projet que nourrissait l'abbé Storck, je lui ai cependant écrit trois fois en mars et avril 1984, pour le prier de m'informer de
la situation sujette à caution du séminaire, et de répondre sur d'autres
points qui étaient portés à sa charge. Il n'a pas répondu une seule fois à
ces trois lettres. Une tentative que j'avais faite antérieurement de régler
par une conversation, amorcée par un tiers, les problèmes qui étaient soulevés, échoua pareillement par la même dérobade du dr. Storck.
(...)
Eberhard Heller.
NOUVELLES :
Le 14 mai dernier, les abbés Conrad Altenbach de Milwaukee et Ralph Siebert
d'Akron ont été promus à l'épiscopat par Mgr Musey, de Houston, en la localité de Mukwonago, dans 1' état du Wisconsin. NN.SS. Carmona et Bravo étaient
les co-consécrateurs. Il y aurait des contestations au sujet de Mgr Altenbach,
qui serait dans un cas similaire à celui de Mgr Storck. Nous vous tiendrons
au courant du résultat de nos vérifications.
(Traduction d'André Gorrihons)
» * *
IN THE OCTOBER: PLEASE, LET US PRAY THE ROSARY DAILY FOR THE RESURRECTION OF THE HOLY CHURCH.
- 14 - b
LIFE IN APOCALYPTICAL TIME
by
Erich Becker
(transi, by Gladys Resch)
As a justified sign that this, our time, can be marked as last days, two timely parallel
developments of an epochal way have to be noticed: the "thunder of the nuclear fire,
which makes the earth tremble today" (Philbert) and the ostensible agony, the struggling
with death of the Catholic Church. For the man in the world, who is far away from God,
it will be the nuclear fire, for the faithful Catholic the decline of the Church, which
will be the more urgent warning. Both cannot just be a pretending of fear. Unpredictable
(and unaudible) the scene is ruled by the nuclear threat. It has especially become a
nightmare vision to those, to whom civilisation and possession mean living for amusement
and pastime, to whom standard oí living, quality of life and the talks about "more democraty" have become idols of living.
"Peace and security!" - Cry of terror of a humanity, who creates for herself the
conditions of a last day's catastrophe. Almost obviously are we seized by Christ's talk
on the prousia, the Apocalypse, and the 5th chapter of the lrst letter of St. Paul to
the Thessalonicans: The brothers in faith must know about the signs that announce the las
days. The "day of the Lord" will come "as a thief in the night". Surprisingly, but annou
cing itself to the attentive man: "Look at the fig-tree..." (Luc. 21,29) and "while men
talk of peace and security, the perdition will suddenly befall them". (1 Thess. 5,3)
What is to-days topic and slogan? Which word marks to-day the mammoth conferences
What moves the apostles for peace, the peace occupiers, the marchers for security, the
securtity demonstrators? Who and what is now suddenly putting salt in such a disgusting
way into the soup of those terribly frightened and before so uninterested people rejecting God, and propagating "God is dead", that they pull their faces to those of a clown?
(Boll) A lamentation, a howling of fear, a shouting, continual scolding, yelping and
scrawling - just for what? About the depth of arrogance and inquisitive "knowing everything" and with an all wanting audacity: "We shall know it! We'll see, who is the master
of the house. We, the phantastic, we the marvellous people, we the 99% gods!"
But now, these pangs of remorse? This poor bawling to repress what is brought on
by own fault: peace and security! (Compare 1 Thess. 5,3.)
At this point it is advisable to repeat the blasphemous talk of Montini at the occasion of the landing on the moon, this plagiarism, this audacious inversion of St. Luc',
Gospel, which applauds the arrogance of men:
"Glory be the MAN! Glory to HIS thinking, HIS knowledge, HIS technic, the action
of the HUMAN boldness! GLORY be to the synthesis of the scientific activity and
the talent for organisation of MAN, who by HIS spirit and HIS manual skill knows
how to construct instruments to conquer the world. GLORY TO MAN, THE KING OF EAR!
AND TO-DAY PRINCE OF HAVEN! GLORY to the living creature which we are, in which
the image of God is reflected, and which, dominating all things, obeys the biblical mission: Multiply and dominate!"
Words of a so-called Pope? Is this not rather the phantasy of a "son of corruption"?
("You will be like GOD!" - Gen. 3,5) Had this man lost his reason? Here another of his
sayings, which provokes the hybris and human exaggeration: "According to his principle
and his destination, the human being is gigantic and divine!" A gigant man and a god!
One has to respect this frequently because there are still many people acting in
good faith, who still will not think it possible or accept a vacation of the papal See.
What else has person to utter and the show of an anti-Catholic idolatrie word-painting
to be recognised as libertarian? This should be sufficient. If the GOD-given nuclear energy should be misued to destroy the earth - we know the originators!
Let us now consider the second sign, able to announce the death and destruction
of the earth and which nearly surmounts the conception of a Catholic Christian: "Selfdestruction of the Church", the selfsurrender of a Catholic Christianity, caused by
'Popes', who, except"for keeping the papal See, were not able anymore to represent anything Catholic. We can forget about their Catholic administrations, their Catholic paraphrases!
The Roman Catholic Church, proclaiming the unshortened doctrine of Christ "to the
confines of the earth" has in an incredible short time dwindled away into an incredible
- IO - 5
small unity. The "small flock" (Luc. 12,32) is present here and now: The small flock,
who still celebrates the cult of the more than a thousend years; whose few priests, who
have not subjected to the apostasy, renew on the altar the unbloody sacrifice of Christ
on the Cross; who still believes in the real presence of the Body and Blood of Christ.
The small flock, degraded to a class of outcasts: "We are still the waid's refuse; everybody thinks himself well rid of us." (1 Cor. 4,13)
To a Catholic Christian, who has remained in this little community of fidelity,
who looks through this cunning, still ridiculous blindmanbuffs game of the spirit of the
Council-makers, who uses his eye to see, his ear to hear, his conscience to decide and
his heart to "feel with the Church" and who has not thrown everything into the hat of
these aggiornamento and counciliar organ-grinders, to such a lively faithful the announcement of the parousia of Christ can to-day become actuality.
With striking sharpness he sees to-day the infamy of the abolition of the holy
Sacrifice of the Mass and its replacement by the "Abomination at the Holy Places" ("Let
him who reads this recognise what it means." - Marc. 13,14) This is the mortal sin of
this time of dissipation! The fullness of the Catholic faith can scarcely be found. Round
us only ecumenical soap-bubbles! "When the Son of Man comes, will He find faith left on
the earth?" (Luc. 18,8)
Already in 1976 Mr. Hugo Maria Kellner Ph.D. estimated that of looo members of
the old Catholic Church only three were left, who have kept the unalterated faith and
have proved objectivism, knowledge and a Catholic mind. Looking around nowadays, this is
an optimistic estimation.
The local desertion into the camp of the ennemy (desertion into 'the world 1 ) carefully planned, stated like a general major's order, commanded by the highest 'army command 1 , lead by stupid 'officers' and felt like a liberation by 'non commissioned officers and men 1 , is completed in plain public and with a cynism without comparison. The
greatest and largest delusion of grandeur betrayal of the human history - only to be compared with the betrayal of Judas - has taken place, and only a few people recognise this
wicked action as what it really is: the displacement into madness.
The glorification of man has become an injection for a drug intoxication, by which
human beings have by their madness of self-deification, as a matter of fact, placed
Christ 'into a corner 1 . "When you see the abomination of desolation... let him, who
reads this, recognise what it means!"
Alert stage number one! And the firebrigade is asleep! The red light of the warning lamp flashes continously - but everybody sees green light! A tiny life-boat (Mr.
Kellner calls it: "Left-over-Church") sends forth unceasingly SOS, but on the welfareboat, called "spirit of Council", which floats in a zig-zag movement in the thick fog
of the oceans, they danse!
God has given all freedom to mankind, even the one of self-destruction. The
estrangement of God in God's own House has been announced by Christ Himself as the precondition of the coming of the end of times. THIS is the INSCRIBED PRECONDITION, not
the nuclear threat! Without estrangement of God no nuclear threat!
Let us be prudent and watchful. The faithful Catholic knows neither fear nor panic. He_ is the realist. He also is proficient in eschatology, i.e. the science of the
last things. "I have given you warning of it all." (Marc. 13,33) This way the end of the
world does not cause panic and 'mortal fear' to the faithful. The Trinitarian GOD alone
is MASTER! In HIS hands is the beginning and the end, everything lies in them.
(Copy of the publication of SAKA-Informations of January 1984 with kind permission of
the author.)
*
**
*
REFERENCE:
FROM THE EDITORSHIP CAN BE ORDERED THE AUTOBIOGRAPHY OF H,E. MGR.
NOG-DINH-THUC IN FRENCH LANGUAGE FOR 12.- DM OR 4 US DOLLAR. ALSO
YOU CAN ASK FOR SAMPLES OF THE EINSICHT.
- 17 - S
IMPUDENT !
par
Eberhard Heller
Beaucoup d'entre nous sont maintenant émousséfc du point de vue de la
morale et de la religion; noue.- sommes devenus indifférente au point que
rien, ou presque rien ne peut plus nous émouvoir, même pas l e s événements
qui sortent de l'ordinaire soit en bien, soit en mal: nous allons en
somnambules dans l e crépuscule spirituel«
Pourtant, je me sens obligé d'attirer Inattention sur un f a i t de natur«
extraordinairement maligne, qui marque la démagogie éhontée, oui, absolument sans vergogne d'Bcône.
Voici ce qu'écrit FrançoiâoSehm>ddberger dans le bulletin( de langue a l lemande) de la fraternité qui porte à tcrt le nom de Saint P i e l , dans
le n° dé mai : " Au milieu de tous ces ismes diaboliques» le relativisme,
le subjectivism e, et l'agnosticisme et l'ath-éisme dans le domaine de la
philorsophie, le collectivisme,le libéralisme et le lalcisme sur le plan
social, l'oecuménisme niveleur, le progressisme et le modernisme sur le
front religieux, le laxisme, le sexualisme et le terrorisme dans l'ordre
moral, l e totalitarisme, le socialisme et le communisme dans l e champ
de la politique - bref.au milieu de l ' e n f e r de la Révolution organisée
qui ravage l'Egitise et la société, affecte lea individus comme l e s peuples, le Bon Dieu nous a préparé trois pierres blanches» trois ancrée de
salut : l'Agneau Immolé, c à • d. 1'Eucharistie, le Pape, maître et défenseur de la Tradition catholique, ( et c'est pourquoi nous défendons le pape, miêmse contre l u i - même), et la Très- Sainte vierge."( p. 2, n9 41 )
Donc £ . V. EST UNE PIERRE BLANCHE, IL4TE ANCRE DE SALUT, préparée-par l e
Bon Dieu. On n'en croit pas ses yeux !
Laissons de coté pour une f o i s le terrain philosophique comme le politique
et l e social» Limitons-nous au domaine que, de par sa fonction, 1 empape
de ScfcsLdberger doit régir, et voyons quelles contributions le Sauveur
assermenté de Schmidberger a f a i t e s à la défense du catholicisme.
Sur le plan religieux, au chapitre de*l •oecuménisme niveleur*ne mentionnons que l e s dernières sorties du »Saint Fbre" :
a) Service religieux en commun avec le Dr Rancie, soi-disant Primat anglican, dans la cathédrale de Cantorbéry» <3r l ' E g l i s e a solennellement jugé
que cet "archevêque" est un n.éré tique, qu'il n'est qu'un laïque, sane t i tre ecclésiastique. Hais T»OTOcrK»V. ce"culte oecuménique"Aanifeste tout
particulièrement l'obéissance au désir du Saint Esprit!
b} Explication des rencontres pour la réunification des deux é g l i s e s , a«
mépris de l ' i n t e r d i c t i o n portée par Pie XI C encyclique " Eortaliunr ánimos") de t r a i t e r avec l e s sectes de sujets religieux sur un pied d'égalité.
cï Concélébration avec "I'évêque" anglican David Sheppard, pour la Pentecôte, en la cath-édrale de Liverpool.
Au chapitre progressisme et modernisme ï au l i e u d'être une "ancre de
salut* contre leur déferlement, il continue de réaliser avec finesse et
rigueur le plan dévœllé à Vatican I I , car il est "le f i l s spirituel" de
Montini :
a) Apologie et pratique de la "liberté religieuse-"
b> Altération de la révélation faite par Dieu-(ef."Redemptor Hoœinis")
cï Application continue de la "réforme* des rites et de la lit u r gie , exercice où", auparavant en Pologne il s'était signalé par sa vigueur.
d ) A d u l t é r a t i o n d e l a d o c t r i n e duSalut ( o u s c t é r i o l o g i e Ì par l ' a f f i r m a t i o n que " t o u s l e s hommes s o n t s a u v é s ",
e) Imprégnation marxiste de l'encyclique sur le t r a v a i l .
d) Fraude sur 1'en.seignement de l ' E g l i s e .
,.....,,
T
Sur le plan des moeurs,il faut faire une remarque préliminaire. «Jusqu'à présent nos critiques des prétendus dignitaires ecclésiastiques, ne
visaient, de propos délibéré, que l e s résultats de leur charge, à
l'exclusion des fautes personnelles, des péchés individuels. Je vais i c i
m'écarter exceptionnellement de cette ligne polémiaue, parce-que Sehmidberger présente aussi Wo jtyla comme un parangon pour la pureté des meneurs.
Beaucoup d'entre nous ont vu l e s pàotos de K. V«, publiées au cours de
l ' h i v e r 1978 par le périodique i t a l i e n OGGI : e l l e s montrent l e "cardinal"
de Cracovie de cette époque dans une tenu« fort légère, en compagnie eneo-
- I » - fc>
re pliis étrange. Je suis bien d'accordlqu'on n'a généralement pas besoin
de révéler des choses semblables» Mais Xorsque,de notoriété publique,
quelqu'un se comporte en profanateur du mariage, on ne peut accepter q«e
l e s juges officiels déclarent qu'il est une forteresse de chasteté*
- Ah. oui! Mais Scìmidberger n'en a rien su!»-.Je peux là - dessus trançuilXiser l e s partisans d'Eeâne. Ces photos significatives, qui n'ont pas
nui aux yeux des catholiques mutants à la réputation de Vojtyla, ont
,été montrées à HM..Sehmidberger et Marcel Xefebvre» à peine sèches dit bain
révélateur. I»e R- P. et Dr t Katzer l e s a introduites à WeissbadTavant
la Uoel de I978r époque où il exposait aussi à H. lefebvre l e s grandes
lignes de la doctrine catholique qui condamnait Vajtyla* Mais cela n»intéressait nullement le patron d'Eeônç et ne l'empêcha point de t r a i t e r
avec cet hérétique...Et maintenant nous voilà sur um même plan.
C'est ce malin Wojtyla qui est, d'après Sehnridb erg er, une des ancres de
Salut que le Bon Dieu a préparées pour la chrétienté ï
II faut une extraordinaire dose de cynisme, de mendaeité» d'orgueil et
de présomption cléricaux, p^our considérer l e s croyants comme sots et
étourdis au point d'avaler de pareilles monstruo s i t e s , 4es affirmations
qui nient une r é a l i t é connue.
Innocentes, par comparaison, sont l e s fausses nouvelles répandîmes par
Sch. et Eochr d'après lesquelles Jean Fernandez n'appartenait déjà plus
depuis deux ans a la fraternité prétendument sacerdotale* Po<uxtant J.
Fernandez Krohn a encore signé le 28 avril 1982 un rapport paroissial pour
l a d i t e société et au mois de mai suivant il desservait toujours trois ou +
centres é coni en s en France.
»
•Qr la Pâque des juifs é t a i t proche, et Jésus monta à Jerusalem. H
trouva dans le temple l e s marchands de boeufs, de brebis et de colombes,
et l e s changeurs assis* Et, ayant fait un p e t i t fouet avec des cordes, i l
l e s chassa tous du tempie, avec l e s brebis et l e s bo>eufs ; il jeta dehors
l'argent v des changeurs, et renversa leurs tables. Et il dit aux Tendeurs
de colombes Î "Enlevez cela d ' i c i ; ne faites pas de l a maison de mon ^ère
une maison de tiaficl" ( ou encoret "une caverne de voleurs! "/Jean 2,13-16*
Comment donc Dieu v a - t - i l t r a i t e r ceux qui,dans son sanctuaire/ne
se contentent plus de faire des affaires malhonn et es,,livrent cejqui lud.
appartient au marché aux puces et se servent de l'ignorance, ou de la
sottise des croyants poux faire avec l'Enfer commerce de leur a dépouille.
Traduit de l'allemand par André Catrrihons*
( ^L'abbé Katzer, docteur en théologie, venait de sortir des geôles communistes de Tchécoslovaquie et avait accepté de devenir professeur a
Veissbad,où avait été installé le séminaire gemranique, pendant d'Ec&ne*
# * *
L'ÉGLISE DES DERNIERS TEMPS
par
François Lagenos
Qui va gouverner l'Eglise Rescapée alors que les structurés bi-millénaires de la hiérarchie catholique sont occupées par l'Ennemi ? Qui
va la guider au nom de Jésus ?
Cette question est maintenant devenue cruciale, car elle a reçu des réponses
contradictoires de la part des ouailles qui ont réussi a échapper au Loup
déguisé, lequel les fait rechercher par monts et par vaux par ses mercenaires. Dans le n° 16 de "Forts dans la Foi", le P. Barbara traite de l'élection
du futur pape (pp 10 et 11). C'est un événement considérable, car le bouillant "Pied-Noir" nous faisait depuis longtemps attendre sa solution.
Nous connaissons déjà depuis trois lustres le prétendu projet de reconquête
de Lefebvre. Il s'agit dans un premier temps d'avoir recours au libéralisme
de "Sa Sainteté" qui ne manquera pas (mieux vaut tard que jamais) de permettre à la Tradition d'établir une tête de pont dans la forteresse moderniste. La preuve sera alors faite que des pasteurs catholiques ne déciment
pas le troupeau du Christ, mais le mènent dans les verts pâturages apostoliques, à l'abri des loups rapaces. Ceci, dans un deuxième temps, entraînera
le retour du St Père et de nos loyaux évêques à la Vérité. L'expérience de
la tradition que le clergé félon a tout fait pour étouffer suffira à le
- 19 - S
convertir.
Il y a aussi la solution des véritables "seiievacantistes" qui versent dans
le légalisme. Il ne faut pas, disent -ils, changer un iota de la doctrine
transmise impeccablement jusqu'à Pie XII. Il faut,en particulier, appliquer
à la lettre le Codex mis à jour par Benoît XV. Leur maxime c'est "Sede vacante, nihil innovetur." Personne n'a donc le droit do sacrer un évêque¡ a
fortiori, comme il n'y aplus d'évêques ou de cardinaux catholiques, nul,
sinon Dieu lui-même ne peut choisir le futur pape. Les vrais catholiques
n'ont plus ou'à assiéger le ciel de leurs prières : ils n'ont pas d'autres
devoirs, pas d'autres ressources pour procurer un pasteur aux brebis errantes.
Le P.B. n'est pas partisan de ce "laisser-faire" pieux. Il a parcouru le monde pour trouver au moins un évêque d'esprit orthodoxe qui accepterait de
rompre avec K.W. -. La solution du P.B. au problème du pape introuvable et
à l'occupation du St Siège par l'Ennemi est donc différente des réponses
précédentes. Essentiellement le P.B. se réfugie dans une antique tradition,
celle de l'élection du pape par le clergé romain. En effet le collège des
cardinaux a été institué au Moyen Age pour exprimer la voix du clergé romain
lors du choix de 1'évêque de Rome. Faute de cardinaux, il faut donc imaginer
qu'une fraction des curés et chapelains de Rome va tôt ou tard se révolter
contre l'usurpateur, et élire un évêque catholique pour diriger la renaissance de l'Eglise "urbi" et ipso facto "orbi".
Rien n'empêche le P.B. d'imaginer deux autre miracles qui viendraient épauler
le premier pour assurer le sauvetage de l'Eglise, a) La minorité conservatrice du collège "cardinalice" parvient à faire élire un des siens comme souve.rain pontife, car providentiellement la majorité anti-chrétienne se trouve
divisée, frappée d'aveuglement, b) Au moment même où les hérétiques le proclament successeur du défunt K.W., le nouvel élu abjure ses erreurs et condamne sans ambiguïté la religion satanique qui s'est installée. C'est pourquoi les rebelles de Rome, qui, en cette période d'élection, sont à la recherche d'un prélat catholique^le choisissent pour être leur évêque : ce faisant
ils en font effectivement le successeur de St Pierre, et valident l'élection
réellement nulle des pseudo-cardinaux.
Le dénouement imaginé par le P.B. semble édifiant. Pourtant il apporte de
l'eau au moulin de Lefebvre. Voilà le Vatican redevenu, sans coup férir le
centre spirituel de la chrétienté : alleluia I Comme il était pénible d'errer à travers la Babylone moderne I Les tristes exilés sont de retour à
Jérusalem, ils jubilent. Remarquons dans cette allégresse générale que le
P.B. manie pour son propre compte le leurre que Lefebvre ne cesse d'agiter
pour attirer à lui les bannis : un jour nous reviendrons, disent-ils tous
deux,' dans nos belles églises où nos aïeux ont adoré Dieu et communié au
Corps du Christ. (Concupiscit et deficit anima mea in atria Domini). Ainsi
se fortifie l'utopie des lefebvristes qui annoncent pour demain la disparition de la Rome moderniste.
Paradoxalement aussi, le P.B. rejoint les sedevacantistes qui ne veulent que
d'un pape clairement désigné par Dieu. Telle est la deuxième curiosité des
merveilles imaginées. Il est en effet humainement improbable que les prêtres
romains ordonnés avant l'apostasie puissent songer un jour à se révolter en
nombre non négligeable. D'abord leurs rangs s'éclaircissent à mesure que le
temps passe et que la mort les fauche. Ensuite, après un quart de siècle de
lavage de cerveau en toutes occasions, la doctrine catholique devient pour
eux unvague souvenir de jeunesse. Enfin, voilà des prêtres qui dans leurs
vertes années, ont accepté de renier la religion dont ils étaient pétris.Ils
ont montré un degré de poltronnerie et un manque de conviction extrêmement
graves. Ce ne sont pas des saints, qui, seuls, savent sacrifier leur confort
même quand arrive l'hiver de leur vie. Ils suivent donc la loi générale qui
fait que la vieillesse nous rend douillets et nonpas intrépidos.Ce n'est pas
au moment où ils chaussent leurs pantoufles qu'ils vont declárenla guerre à
l'envahisseur.
Tout ceci s'applique avec encore plus de rigueur aux évêques, car ils sont
forcément plus âgés. Ils sont tout au plus velléitaires. Le P.B. le sait
bien puisqu'il les a personnellement exhortés à se ressaisir, mais en vain.
Quelques prêtres sans grade ont sans doute réussi à se détacher de la Rome
apostate, nul évêque n'y est parvenu, même pas Mgr Castro-Mayer. Il n'y a
- 2o - S
qu'une seule exception .celle de Mgr Thuc. C'est une grâce inouïe qui lui a
été réservée, peut-être a cause du martyre des membres de sa famille et aussi
à cause du bienheureux Théophane Vénard qui a arrosé de son sang la terre du
Tonkin. Nos évêques sacrés sous Pie XII collaborent depuis 26 ans avec les
antichrists qui se succèdent au Vatican. Tous, autant qu'ils sont, devraient
battre leur coulpe avant d'accuser K.W.... Leur culpabilité leur conseille
de fermer leurs yeux devant la Vraie Lumière.
.11 est donc encore plus rigoureusement exclus que l'église maçonnique puisse
se convertir en masse. Dieu n'est pas au service des marchands d'illusions.
Lefebvre et Barbara n'y peuvent rien .malgré leurs palinodies. Dieu ne s'est
jamais soucié de ramener les sectes dans la Voie "de la Vérité. Il ne l'a pas
fait pour les sectes protestantes! Pourtant elles ont séduit le tiers des
chrétiens. Or dieu ne change pas. Mais il ya d'autres preuves que les rêves
éveillés que fait le P.B. vont à 1'encontre des desseins de Dieu.
Il est en effet intéressant de constater que dans la solution proposée par
le P.B. le vrai pape serait le cardinal Siri, évêque de Gênes. Certes Siri
n'est pas présenté comme le seul papabile du moment,mais il est le seul survivant parmi les évêques élevés au cardinalat par Pie XII.Cela signifie-t-il
que le P.B.reconnaît enfin que Roncalli est le premier imposteur franc-maçon
a s'être emparé de la chaire de St Pierre, réeussissant enfin ce que Rampolla
n'avait manqué que d'un cheveu en 1903 ? C'est à tout le moins une subtile
précaution légale pour asseoir la légitimité de l'élu. Néanmoins, même après
cette insinuation, le P.B. ne nous fera pas croire que Jésus peut faire de
Siri un second Saul de Tarse, digne d'être terrassé par sa grâce. Du point
de vue mystique c'est un contre-sens. Saul sur le chemin de Damas ne se préparait pas à composer avec les artisans de sacrilèges; il n'était nullement
un chien de garde de Jéhovah devenu muet devant l'imposture. Certes il allait
à Damas pour persécuter Jésus; mais bien que frappé de la cécité du peuple
élu, c'était un juif droit, de bonne foi, qui n'avait jamais refusé de s'engager en faveur delà Vérité.C'était un pharisien sincère et zélé. Car si Jésus a changé son ennemi en apôtre, il n'a jamais fait appel aux services d'un
renégat. C'est pourquoi le Saint-Esprit nous a e'clairé par la bouche de Paul
IV : il n'y aura pas aujourd'hui un nouveau miracle syrien.Siri ne sera pas
un autre saint Paul, et certainement pas un successeur de St Pierre.
Même si le cardinal Siri se convertissait, il y aurait toujours un abîme spirituel entre lui et la charge de vicaire de Jésus pour tout l'univers. Cela
ressort de la célèbre Bulle "Cum ex apostolatus officio" que Paul IV édicta en 1559 sous l'inspiration de l'Esprit Saint. Cette Bulle précise pour
tous les temps à venir qu'un ancien renégat ayant un jour pactisé avec une
quelconque hérésie ne pourra jamais devenir successeur de St Pierre, même
s'il est élu à l'unanimité par les cardinaux. Rien ne pourra valider son élection; pas même le temps passé sur le siège de Pierre avant que son ancienne déviation ne soit connue. Or le cardinal Siri participe sans protester
à l'apostasie déclarée des pseudo-papes. Il doit par conséquent être solidaire de leurs erreurs devant le Saint-Esprit et devant le peuple chrétien.
Il ne peut, malgré la préférence de Barbara, être candidat au souverain
pontificat.
Comment le P.B. en est-il venu à proposer une utopie aussi manifeste aux
chrétiens démoralisés, désertés par leurs pasteurs ? Pourquoi ne les invitet-il pas à travailler avec la lignée apostolique sauvée par Mgr Thuc ?
Au contraire il combat l'archevêque de Hué qu'il trouve schismatique et donc
excommunié. Voilà pourquoi le P.B. en est réduit à aller chercher le vicaire du Christ dans la contre-église. Il espère un triple miracle, ;,d'ailleurs
d'avance condamné par la Tradition, qui ramènera à Dieu le royaume où règne
1'antichrist K.W.... Mais il ne peut nous tromper : Rome restera ce qu'elle
est devenue conformément aux Ecritures, la moderne Babylone, la grande prostituée qui chevauche la Bête de l'Apocalypse.
Si une partie du clergé romain devait se révolter, elle ne pourrait en fait
trouver des évêques catholiques que là où la Providence les a suscités et
implantés, par exemple à Acapulco, à Houston ou à Rochester. Quoi qu'il en
soit, quoi que fasse le clergé romain, réduit par Satan en esclavage,
l'Eglise des derniers temps peut désormais survivre et se développer...Elle
ne peut que souffrir du fait des fabulations du Père Barbara.
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