cula (Fig.). Dieses Wappen ist dem, der franz. fürstlichen
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cula (Fig.). Dieses Wappen ist dem, der franz. fürstlichen
cula (Fig.). Dieses Wappen ist dem, der franz. fürstlichen Familie Rohan gleich. Das W J 1940 gibt dasselbe Wappen, jedoch die Rechtecke schwarz gelocht. — 5. W. i Totentafel des Christoph Franz v. Courten f 1856, mit seinem Wappen und dem seiner Gemahlin Genoveva Gottsponer von Stalden, die in zweiter Ehe einen Notar Pannaticr geheiratet hat (in der Familie Gottsponer in Monthey) (T. 39). V. 1 : zwei entwurzelte Bäume statt den Tannen, und silberne Sterne: Bildnis des Franz Ignaz 1778 im Pfarrhaus von Sitten. V. 2 : zwei Pappeln statt den Tannen : Samml. W. Ritz. In der Samml. v. Riedmatten sind die Bäume rund, entwurzelt oder auf einem schwebenden grünen Hügel, Dreiberg gleicher Farbe im Schildfuß auf dem blauen Pfahl. Dieses Wappen scheint aus einer italienischen heraldischen Anstalt zu stammen (s. auch franz. Text). ABGOTTSPON, GOTTSPONER. Famille très ancienne qui tire son nom du hameau aujourd'hui appelé Gspon, dans la comm. de Staldenried. Plusieurs membres de cette famille sont cités en 1237 au lieu même de leur origine, à Guechebon, dont ils portent le nom dans la même forme. On trouve ensuite les formes de ou ab Gechebon ou Geschebon X I V e s., de ou ab Getzbon 1466, am Getzpon, am Gotzbon, ab Gotsbon X V I e s., ab Gotlsban, ab Gsponaces, Abgottsponer, Abgottspohner ; la forme Abgottspon s'est maintenue depuis le X V I I e s. à Staldenried et Stalden. Une branche établie à Visperterminen dès le XV e s. a abrégé son nom par aphérèse du préfixe d'origine: Gotsponer, Gottspohner, Gottsponer; des rameaux habitant Stalden, Eisten et Embd, ont contracté plus encore leur n o m : Gsponer. La famille Clemenz (voir ce nom), de Staldenried, serait aussi issue des Abgottspon; peut-être aussi les Getzbon, Gitzbon, Gibston, aujourd'hui Gibsten (voir ce nom dans le texte allem.), de Munster, cités dès le X I V e s. Arnold am Getzbon, dép. du Diz. de Viège 1519, gr.-chât. 1521, délégué de son Diz. au renouvellement de la combourgeoisie du Valais avec les V I I cantons catholiques 1540; le même ou un autre Arnold, gr.-chât. 1557, 1563; Jean, gr.-chât. 1593, 1602, 1605, 1611, délégué du Diz. de Viège à la conférence entre le Valais et les I I I Ligues grisonnes 1600; Antoine ab Götzbon, chan. de Sion, 1568—73; Jean ab Gotsbon, desservant de Stalden 1594, curé de Rarogne 1603; Théodule Abgotspon, curé de Stalden où il construisit l'église 1686, f 1706; Ignace Abgottspon (1808-76), de Staldenried, principal fondateur et bienfaiteur de la paroisse de Staldenried. La branche Gottsponer de Visperterminen a donné plusieurs eccl., notamment: Pierre, curé d'Obergesteln 1715, où il trouva la mort avec 87 personnes dans l'avalanche qui détruisit le village 1720 ; François-Xavier-IgnaceAndré (1742-1811), Dr théol., curé de Loèche 1772, chan. de Sion 1772, doyen du Dec. de Loèche 1777, curé de Sion 1782, prédicateur de talent. Un rameau de la famille de Visperterminen était établi au X V I I I e s. à Sion. Deux autres rameaux se fixèrent successivement à Monthey: le 1 e r , Gotzponner, "(", reçu à la bourgeoisie avant 1829, possédait la maison qui devint la fabrique de tabac de Monthey, où il possédait également une teinturerie et des moulins; le 2 e , Gottsponer, existant actuellement, est origin, de Stalden et Embd, dont il possède la bourgeoisie, et plus anciennement de Visperterminen. B . : Abgottspon: Stalden, Staldenried, etc.; — Gottsponer: Visperterminen, E m b d ; — Gsponer: Stalden, Embd, Glis, etc. — A. I (pi. 10): Coll. de Riedmatten pour Abgottspon; le W J 1939 a les 3 globes cintrés de gueules; d'Angreville donne les mêmes armes avec de légères variantes aux Ayolphi (voir ce nom). — II (pi. 11, Gottsponer 1 ): d'Angreville (qui donne l'oiseau de gueules); D. : Mox verno tempore transit. — I I I (pi. 11, Gottsponer 2 ) : 2 barres de fer clouées sur une plaque. D. : Macte sine macula. Ces armes paraissent avoir pour origine une marque domestique ou u n signet de notaire représentant une croix de S. André. V. : d'azur à une bande et une barre alésées de gueules croisées en sautoir, accompagnées de 3 coupeaux de sinople en pointe: Chronique du recteur de Riedmatten (Arch, paroiss., Munster); d'azur au sautoir alésé de gueules accompagné de 3 coupeaux de sinople en pointe: Coll. Fr. Lagger; sautoir accosté de 2 étoiles et accompagné de 3 coupeaux (sans émaux): Coll. Ritz; de gueules à une bande et une barre alésées croisées en sautoir, flanquées de 2 étoiles et accompagnées de 3 coupeaux,le tout d'argent: Coll. de Riedmatten. Le W J 1945 donne une bande et une barre alésées et croisées en sautoir brochant sur un losange cloué de 4 points de sable (sans autres émaux). Cf. Clemenz, Clemenzo. •— IV. Ces armes se présentent sous une forme un peu différente sur u n sceau du X V I I I e s et une peinture de 1782 (chez M. le chanoine Gustave Gottsponer, Sion) : 9 macles aboutées posées 3, 3 et 3 (voir texte allemand). D. : Macla sine macula. Les Rohan ont porté ces mêmes armes, avec les macles d'argent (dessin) ou d'or (texte) ( J . Siebmacher: Wappenbuch, IL Bd., 10. Abtheil., Elsaesser Adel, 1871; cf. W. Deonna: «Pierres sculptées de la vieille Genève», 1929, n° 719; Jéquier: Arm. Neuchâtelois, I I , 181). Le W J 1940 remplace pour les Gottsponer les macles par des losanges cloués d'un point de sable. — V (pi. 39): cartouche funéraire de 1856, provenant de Ge- •2 neviève Gottsponer, de Stalden, oo (1851) à Christophe-François de Courten (1776-1856), puis le notaire Alphonse Pannatier (dans la famille de Monthey). V. : 2 arbres arrachés à la place des sapins, et étoiles d'argent: portrait de Fr.-Xavier-Ignace-André, 1778 (cure de Sion); 2 peupliers: Coll. R i t z ; la Coll. de Riedmatten donne des arbres en boule, arrachés ou sur un tertre alésé de sinople, et ajoute 3 coupeaux du même sur le pal d'azur. Ces armes paraissent sortir d'une officine italienne. Cf. le texte allemand. ADAM. Famille origin. d'Alsace, établie dans la vallée d'Aoste au X V I I I e s., d'abord à St-Marcel, puis à Etroubles au X I X e . NestorFrançois, * à Etroubles 1903, chan. du St-Bernard 1926, prof, de théol. et de phil. et maître des novices 1927, reçu bourgeois de Mex 1932 et naturalisé Valaisan 1933, recteur de Ravoire 1934, Prévôt 1939. B . : Mex. — A. du prélat (pi. 32), rappelant celles des seigneurs de Bosses (d'argent, au chef émanché de gueules), de qui relevait Etroubles, et celles du Valais par ses émaux et par ses étoiles de l'un dans l'autre. D. du prélat: Ubi Caritas, ibi Deus. ADDY. Ady. Famille d'Orsières citée dès 1359. Jean-Pierre, de Ville, notaire, f 1630; Pierre, probablement fils du précéd., notaire, reçu bourgeois de Martigny 1668; Nicolas, syndic d'Orsières 1754; Jean, d'Issert, f 1666 en Piémont, et Joseph, de Commeire, f 1745 en France, moururent au service étranger; Jean-Nicolas (1762-1828), chan. du St-Bernard, vie. à Lens 1790, Liddes 1791, chapelain à Bagnes 1792, curé de Vouvry 1800, prieur de Vétroz 1814, curé de Sembrancher 1818; Alphonse (1845-1929), capucin sous le nom de P. Marcel, gardien des couvents de Sion 1887, Bulle 1890 et 1899, Fribourg 1894, St-Maurice 1896, définiteur 1900-03. B . : Orsières, Martigny. A Charrat existèrent aussi des Addy qui donnèrent: Théodule, conseiller de Martigny 1820; Joseph-Anselme, juge 1847-52, conseiller de Charrat 1857-60; Théodule, juge 1853-58. — A. (pi. 32) d'après un vieux bahut marqueté (dans la famille Addy, Martigny-Ville) ; stylisation moderne. Ces armes évoquent le hameau Chez-les-Addy qui domine Reppaz sur Orsières; le «Glossaire des patois de Suisse romande» (I, 202) note les mots ade ou ada dans l'Entremont et ady dans le J u r a bernois avec le sens: aigle. ADVOCAT,^tt;oca<, aujourd'hui VOCAT. Famille origin, du Chablais où elle est citée dès le X V I e s. ; en Valais depuis le X V I I e s.: région de Sierre, Anniviers, Hérens. B. : Miège, Vex, etc. JeanFrançois, major de Vex 1738. Plusieurs eccl.: Jean-Jaques, de Miège, curé de Vercorin 1666, de Laques 1670-82; Jean-Vincent (1724-73), de Vex, vie. à Ardon 1750, rect. à Sion 1751, curé de Vex 1754; Michel-Aloys (1755-1834), de Miège, chan. de St-Maurice, prieur 1803, curé de Finhaut 1806, de Chogx 1809-34, chev. des SS. Maurice et Lazare, botaniste. La branche de Miège a dirigé durant 3 générations, de 1787 à 1848, une importante imprimerie à Sion. — A. (pi. 21): portrait de Michel-Aloys, 1834 (Abbaye de St-M.); V.: sans aigle, portrait du même, 1797 (cure de Choëx) (fig.); sans aigle et sans étoiles, et une couronne d'or à la place du soleil: Coll. de Riedmatten. Allusion au n o m : plumes d'oie d'avocat. AGARN. Agaren. Gem. des Bez. Leuk;Pfr. des Dek.Leuk.j4er* (1252), Ayert (1267, 1338). (Im 13. und 14. J h . trägt auch die Gemeinde Ayer im Einfischtal die gleichen Namen). Suste (Lagerhaus) de Ayert et de Varonna 1272, später Agarn, jetzt einzig geltende Benennung. Name vom germ. Agerta = nicht mehr bebautes Ackerland, nicht umhegtes G u t ; Schwemmgebiet des Illgrabens (vgl. die in vielen Oberwalliser Gemeinden vorkommenden Flurnamen «Egerten». Über Agarn und Ayer s. «Sprache von Einfisch», Dr. L. Meyer). Das Dorf wurde 1798 von den Franzosen in Brand gesteckt, dann wieder 1899 von einer großen Feuersnot heimgesucht. — W. (das Moor des alten Rottenbeetes, den Rotten und die neugegründete Pfarrei darstellend) nach Entwurf von Prof. Dr. Julen 1922 (T. 18). AGETTES ( L E S ) . Comm. du Distr. d'Hérens, par. de Vex. — Agietes et Gieti 1190, Agyettes v. 1250, la Giete v. 1270, Agyetty, Giety X I I I e s., Agyethy, Agiettes, Agiètes selon Jaccard (Toponymie, 3 et 187); nom formé par prosthèse de à (lat. ad) avec le vieux-françaisgiele = gîte, appellatif très fréquent en Valais, Vaud, Fribourg, J u r a , dérivé du participe lat. (non classique) du verbe jacere ( = gésir) : jacitum, bas-lat. gistum, d'où le verbe bas-lat. agistare, vieux-franç. agister, signifiant «faire gîter» le bétail (cf. E . M o t t a z : Diet. Hist. Vaud., I, 19); le Dr Meyer (DHBS, I, 118) voit plutôt dans giète une aphérèse pour agietes, qui dériverait du participe lat. régulier du verbe adjicere: