Autoconstruction en bois... Autoconstruction en bois
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Autoconstruction en bois... Autoconstruction en bois
bâtir 4 FAÇADES Autoconstruction en bois... une solution séduisante Cette maison, totalement ouverte sur sa façade sud, domine un somptueux paysage du Brabant Wallon. Aérienne, accueillante et pourvue d’une structure en ossature bois, elle se distingue de ses voisines par une caractéristique insoupçonnable : elle a été réalisée en autoconstruction. Texte : Claire Leloy Photos : Gregory Halliday Toute de bois vêtue, la maison affiche pourtant des lignes contemporaines... Un style que l’on doit au bardage en red cedar dont les couleurs grisent subtilement avec le temps qui passe. Tu bâtis, je rénove 228 53 I l y a dix ans exactement, un couple s’accorde quatre jours de congé pour “refaire leur monde”... Leurs enfants commencent à grandir, eux à s’ennuyer. Ils veulent changer d’air, de rythme, d’environnement. Au premier rang de leurs objectifs, avoir une maison fidèle à leurs rêves : harmonieuse, entourée de verdure et surtout... en bois. “Nous sommes tombés en amour avec les maisons bois, lors de nos différents séjours dans le Valais suisse, nous explique-t-on. Nous tenions absolument à retrouver l’ambiance, le calme et le plaisir visuel d’une construction en bois.” En 2001, l’occasion se présente: le terrain qu’ils convoitent depuis des années leur est proposé. Les maîtres de l’ouvrage commencent à se renseigner de toutes parts et contactent architectes, constructeurs, fournisseurs de bois... Car voilà : ils ont décidé de débuter leur nouvelle vie en construisant euxmêmes leur future maison. Une folie ? Peut-être pas tant que ça. LES CONTRAINTES DU TERRAIN Vallonné, verdoyant et bénéficiant d’une vue imprenable sur la vallée, le terrain tant espéré est à la hauteur des attentes du couple... Pour un initié, cette parcelle de 18 ares révèle quelques contraintes non négligeables : sa pente raide qui oblige à une structure particulière, son exposition sud-ouest qui peut aussi bien être un avantage (luminosité et apports solaires) qu’un inconvénient (trop de chaleur en été), son environnement auquel il faudra s’intégrer sans le 54 dénaturer... Mais le couple ne craint pas la difficulté. Ils font appel à un architecte qu’ils connaissent bien pour avoir travaillé avec lui lors de la conception de leur précédente maison : Marcel Pesleux. Cet ancien directeur de l’école d’architecture de La Cambre aspire depuis des années à réaliser une maison bois. L’EXPOSITION IDÉALE Pour vivre pleinement ce projet qui lui tient à cœur, le maître des lieux prend une année de congé sabbatique. Ainsi, il peut participer à chacune des étapes... Première d’entre elles, la conception, de concert avec l’architecte. Aidée d’un ingénieur en stabilité pour parer aux difficultés du terrain, la petite équipe imagine une maison à ossature bois largement ouverte sur l’extérieur avec de nombreuses baies vitrées et coursives en façades sud-est et sud-ouest. Bien entendu, des débordements de toiture viendront courir sur cette partie de la maison pour la protéger des trop fortes chaleurs estivales. Cette “casquette”, calculée en fonction de la course saisonnière du soleil, empêche les hauts rayons de l’été de transformer la maison en fournaise, tout en laissant les rayons hivernaux pénétrer à l’intérieur. LÉGÈRETÉ STRUCTURELLE La structure en bois de la maison est tout à fait appropriée au terrain. L’architecte tient, par ailleurs, à alléger Orienté sud-ouest, le salon en porte-à-faux donne l’impression de flotter au-dessus du jardin... Dans sa continuité, une terrasse en bois se poursuit jusqu’à l’angle de la maison. bâtir 4 FAÇADES L’AVIS DES PROPRIÉTAIRES “Je voulais une maison bois absolument, pour retrouver l’ambiance magique des chalets où je vais en vacances depuis que je suis enfant... et je voulais la construire moimême ! En réalité, j’espérais profiter de l’occasion pour retourner vers mes premières amours et renouer avec la construction bois. Mais il fallait pour cela trouver le bon partenaire... Lorsque le kit a été prêt, la firme nous a prêté l’outillage nécessaire. Ainsi, nous avons pu monter l’ossature avec mon fils... J’ai ensuite continué tout seul. En à peine 9 mois, la maison était habitable ; trois mois plus tard, tout était achevé. A terme, j’aimerais améliorer la ventilation de la maison avec une installation type puits canadien. Un tel équipement permettrait de renouveler l’air en limitant les pertes d’énergie puisque l’air entrant est préchauffé par la chaleur du sol (qui demeure constante, Ndlr.)... Et, en été, il est rafraîchi selon le même principe. Dans le même ordre d’idée, nous voudrions également installer des panneaux solaires pour économiser davantage d’énergie. Pour conclure, on peut dire que cette aventure s’est bien déroulée. Administrativement, grâce aux capacités de négociation de l’architecte, nous n’avons eu aucun problème, bien au contraire ! Toutes les dérogations demandées pour construire en bois ont été acceptées à l’unanimité des membres de la commission de l’urbanisme de la province. A part nos choix de matériaux, toujours au-dessus de notre budget... tout s’est déroulé merveilleusement.” MATERIAUX LE BOIS MIS EN ŒUVRE Structure : pin du Nord Bardage : red cedar Couverture de toiture : red cedar Panneaux d’habillage de la structure : OSB Lambris intérieur : peuplier (lasuré blanc) Sols : chêne (lasuré blanc) UN BARDAGE NATURE Pour habiller la maison, le couple a choisi un bardage bois en red cedar. Plutôt que d’utiliser des clins à pose “rainures et languettes” qui s’emboîtent mécaniquement les uns dans les autres pour une façade totalement lisse, ils ont opté pour une pose “à recouvrement”. Chaque clin vient ainsi se poser en recouvrant partiellement son prédécesseur, créant ainsi un léger relief. Ils ont enfin laissé le bois à son état naturel et se sont interdit tout traitement... Le red cedar étant en effet capable de résister aux agressions extérieures, cette opération s’avérait inutile. Au cours du temps, leur façade prendra, grâce aux effets du soleil, une teinte argentée. Tu bâtis, je rénove 228 55 l’allure générale de la maison... Outre les vitrages, il ajoute terrasses en surplomb et porte-à-faux, qui produisent une impression d’apesanteur. Mais pour compenser ces originalités et rigidifier l’édifice sur sa façade sud-est, là où le porte-à-faux est situé, l’ingénieur insiste pour placer deux poteaux métalliques. Si aujourd’hui, l est évident que ces éléments consolidateurs auraient pu être en bois (notamment en lamellé-collé, un composé de bois qui atteint des longueurs de portée rivalisant avec n’importe quel autre matériau), le choix se porte alors sur l’acier. Une décision qui n’est pas du goût de tous: “Je n’aimais pas ces poutres en métal qui ont fait grimper le budget et dont l’intégration dans l’ossature n’était pas simple du tout...“. Ils seront ultérieurement peints pour se confondre avec le bois. UNE OSSATURE EN KIT ? Une fois que l’architecte a achevé les plans généraux, le moment est venu de trouver un constructeur qui acceptera d’accompagner ce projet en respectant la volonté des maîtres d’ouvrage de construire eux-mêmes leur maison. Une quête difficile... qui trouve sa solution avec la firme CNRJ Construct, spécialisée dans la maison à ossature bois, mais surtout habituée à la fourniture de kits pour l’autoconstruction. A la vue des devis, le couple réalise que leur “investissement personnel” dans la construction de cette maison va leur faire économiser quelque 50% sur le coût normal de la même maison en clé-sur-porte... Etape suivante : les plans d’exécution Le propriétaire, qui entre autres expériences fut charpentier dans une vie antérieure, songe à s’occuper luimême de ces plans techniques (qui permettent de calculer les longueurs de bois pour la fabrication de l’ossature). “Je sais utiliser un logiciel de dessin 3D , nous explique-t-il. Mais, pour les techniques propres à la cons- 56 truction bois, je n’étais pas au point. Aussi, à titre exceptionnel, CNRJ a accepté de me prendre en stage sur un de leurs chantiers”. Notre ancien charpentier se familiarise avec la technicité de la construction bois : il découvre ainsi la technique dite de l’ossature plateforme avec laquelle cette firme réalise toutes ses maisons. La structure porteuse y est conçue étage par étage (contrairement à la structure poteaux-poutres où les bois montent d’un seul tenant du sol au faîtage) : le plancher haut du rez sert de support pour monter le premier étage qui luimême sert de plateforme pour le second et ainsi de suite... Ce qu’un mur contient Très rapidement, le maître de l’ouvrage est prêt pour confronter le projet de l’architecte à la réalité... virtuelle ! Il s’agit dès lors de réaliser les plans intégrant toutes les sections de bois nécessaires à cette ossature, pour que la firme puisse préparer le kit adéquat qui sera prémonté dans leurs ateliers. Une semaine plus tard, le squelette de la maison est prêt. Sur le terrain, le maître d’ouvrage et son fils (jeune charpentier !) attendent la livraison de pied ferme ! Lucides, ils ont tout de même fait appel à un professionnel pour réaliser les fondations et maçonneries de cave. Ne reste plus qu’à monter la maison... Ils assemblent donc les différents éléments, sous l’œil avisé d’un artisan monteur de la firme qui fournit une assistance technique précieuse. Chaque pièce ayant été marquée et numérotée lors du prémontage en atelier, l’opération se déroule sans aucun problème. La structure en pin du Nord est constituée de sections de 38 x 140 mm qui sont posées tous les 60 cm et clouées sur des traverses hautes et basses. Dans leur épaisseur, les murs sont composés (de l’extérieur vers l’intérieur) d’un film parepluie, d’un panneau d’OSB, de laine de roche pour l’isolation, d’un film freine-vapeur et d’un lattage de 22 mm qui servira de support pour poser des lambris dans les pièces, ambiance bois oblige. Chêne massif lasuré blanc au sol, lambris en peuplier également lasuré pour les murs et plafonds... L’intérieur affiche aussi la couleur bois ! bâtir 4 FAÇADES 1. hall d’entrée 2. cuisine 3. arrière-cuisine 4. salle à manger 5. salon 3 Echelle : 1 cm = 1 m 1 2 0 1m 2m 4 5 REZ-DE-CHAUSSÉE Depuis la rue, la maison semble secrète ; elle ne laisse rien filtrer de la vie qui l’habite. Et pour cause : la façade sur rue (orientée nord/est) est quasiment aveugle ; une astuce qui permet de préserver l’intimité intérieure tout en protégeant la maison des vents froids. On accède à la porte d’entrée, sur le côté, par un charmant petit deck en red cedar. Aussitôt à l’intérieur, on découvre une atmosphère où le bois règne en maître. Au rez, il se décline au sol, sur les murs ou encore dans les meubles chaleureux. La pièce baignée de lumière accueille à la fois le salon et la salle à manger. Le porte-à-faux qui, à l’intérieur, concentre fauteuils et canapé, donne l’impression aux visiteurs d’être suspendus au-dessus de la nature. Un peu plus en retrait, la cuisine et l’arrière-cuisine se partage le côté nord. Grâce à la pente du terrain, le sous-sol n’est pas vraiment un sous-sol... Enterré au nord, il dispose en effet d’un accès direct sur le jardin qui permet à Madame, qui y a installé son atelier, d’ouvrir les baies et de profiter de la nature lorsqu’elle travaille. Cette partie de la maison comptant 70 m2, il y avait toute la place pour que Monsieur y ait également son atelier. Tu bâtis, je rénove 228 57 3 SEMAINES PLUS TARD... ... La fine équipe a achevé le clos couvert de cette maison de 70 m2 au sol sur trois niveaux : l’ossature est montée, les murs et la toiture achevés. “En dehors de la satisfaction de monter soi-même sa maison, la dimension pédagogique – sociale même ! – d’un tel chantier, est très grisante !“ explique l’ex-charpentier devenu monteur. A l’extérieur, un lattage de 25 mm d’épaisseur est prévu pour permettre d’habiller la maison avec un bardage en red cedar, une essence particulièrement résistante aux intempéries et naturellement durable, idéale pour un parement de façade. L’heure est alors venue de s’occuper de la couverture. Convaincu que le bois est le matériau idéal pour intégrer facilement la maison dans son environnement arboré, le couple tient à revêtir le toit de tuiles de bois, couramment appelées “bardeaux” ou, plus américain, “shingles”. Ils obtiennent un prix intéressant auprès d’un fabricant et choisissent le red cedar, pour garantir une certaine unité avec le revêtement 58 de façade. Taillés en forme de biseau, ces bardeaux sont cloués sur des lattes qui viennent se positionner en maillage par dessus la sous-toiture. UNE MAISON SAINE ABSOLUMENT “ Nous voulions une maison bois qui soit bien pensée, avec des matériaux sains et qui soit économe en énergie ! Une démarche qui, pour le couple, relève davantage du bon sens que d’une posture écologique... Car ce matériau, aux vertus isolantes bien connues, permet d’obtenir une ambiance qui dépasse de loin le plaisir visuel... Grâce à ses caractéristiques hygrométriques, il régule le taux d’humidité intérieure : en absorbant le surplus lorsque l’humidité est trop élevée et en en rejetant lorsque l’air est trop sec. Il participe ainsi à maintenir un équilibre, garant d’une atmosphère saine (une humidité trop élevée est cause de moisissures et génère de allergies) et très agréable (il est prouvé que l’on se sent instinctivement mieux lorsque le taux d’humidité est plus bas, même avec quelques bâtir 4 FAÇADES CÔTÉ TECHNIQUE LA FAMILLE DES PARE-VAPEUR “Pare-vapeur” est un terme général qui, en Europe, regroupe différentes familles de films, installés du côté chaud (intérieur) des murs extérieurs et de la toiture. Ces films ont pour rôle de contrôler les flux d’humidité en mouvement (de l’intérieur vers l’extérieur et vice versa) afin qu’ils ne détériorent pas la construction. Deux solutions se présentent : empêcher toute humidité de transiter et construire une sorte de "caisson étanche", ou la laisser s’échapper à travers des murs et toitures. 1. PARE-VAPEUR La première solution fait appel à des films complètement étanches à la vapeur d’eau, on parle alors de pare-vapeur (stricto sensu). Cette dernière ne peut plus cheminer et n’altèrera donc pas les parois de la maison, ni ses performances thermiques (car certains isolants pâtissent de l'humidité). Il sera impératif d’installer une ventilation efficace et permanente afin de renouveler l’air intérieur et d’évacuer pollution et humidité qui ne peuvent s’échapper naturellement. 2. FREINE-VAPEUR Le poêle à bois diffuse dans le salon une douce chaleur. En hiver, les maîtres des lieux se pelotonneront sur les douillets canapés qui l’entourent pour prendre un thé vert, spécialité de Madame. La cuisine est l’une des seules pièces, avec l’arrièrecuisine, à être revêtue de carrelage ! Ces deux pièces, installées en façade nord, font office de tampon pour améliorer l’isolation des pièces de séjour. La seconde possibilité repose sur le principe de “murs respirants”, constitués de matériaux qui non seulement laisseront passer la vapeur d’eau mais dont les performances techniques resteront les mêmes : il s’agit,la plupart du temps de matériaux naturels. Ces matériaux poreux permettront de réguler dans une certaine mesure le taux d’humidité intérieure. Chaque matériau, depuis l’isolant (fibres végétales, laines de mouton...) jusqu’aux parements (à base de chaux, de terre...), doit être respirant afin de laisser la maison respirer et l’humidité s’échapper. Le film freine-vapeur que l’on installe dans ce cas a pour fonction, non de bloquer les flux de vapeur, mais de les ralentir. Dans tous les cas, les points de jonction sont la faiblesse de tous ces films : ils doivent être irréprochables, sinon l’humidité trouvera une brèche où s’engouffrer, échappant à tout contrôle. AVIS DE PRO Question à Noel Thierry (firme Ecobati) Quel est l’intérêt d’un freine-vapeur ? Ce type de film permet à l’air ambiant d’être plus sain car le surplus d’humidité peut être facilement absorbé par la structure et s’échapper ensuite par l’extérieur. Couplé à un isolant hygroscopique (qui supporte l’humidité sans perdre ses capacités) c’est l’idéal car l’humidité excédentaire peut s’accumuler dans l’isolant et s’échapper lentement vers l’extérieur. On observe dans les maisons “respirantes” un taux d’humidité constant entre 45 et 55% ce qui est excellent. Plus de renseignements sur http://www.ecobati.be bâtir 4 FAÇADES 3 2 1 4 Face à un panorama exceptionnel, la salle à manger bénéficie de baies vitrées qui s’étirent depuis le rez jusqu’à l’étage. Le vide sur séjour permet ainsi de profiter pleinement d’un bel apport de lumière. 2 L’ÉTAGE degrés de moins !) Mais il s’agissait d’aller plus loin encore. Aussi l’isolation a-t-elle été étudiée de près pour minimiser les notes de chauffage : 14cm de laine de roche dans les murs, posés avec une attention particulière aux jointures, évitent au maximum les déperditions d’énergie. “Si c’était à refaire aujourd’hui, j’opterais peut-être pour la ouate de cellulose. Car le prix a bien baissé ces dernières années.” Cet isolant fabriqué à partir de papier recyclé réclame en effet beaucoup moins d’énergie lors de sa fabrication que la laine de roche... Pour parachever les murs, un film freine-vapeur permet à la maison de “respirer” et de laisser l’humidité s’échapper plutôt que de s’accumuler dans les murs en nuisant à ses capacités d’isolation. ET LE CHAUFFAGE ? La question du moyen de chauffage vient enfin à se poser. Qui écouter ? Le 1. mezzanine 2. chambres 3. salle de bains 4. vide sur salon L’étage aurait tout à fait pu compter 70 m2, de même que le rez. Mais les propriétaires ont préféré profiter de l’espace et de la luminosité que Echelle : 1 cm = 1 m procure une mezzanine. Ils ont ainsi sacrifié 20 m2 pour créer un vide sur séjour qui permet à la lumière, qui 0 1m 2m abonde dans le salon, de monter à l’étage. Le premier bénéficiaire de cette astuce architecturale est le bureau, installé directement sur cette mezzanine. Autour, de “vraies pièces” sont séparées de l’espace de séjour. . La chambre a ainsi été placée exactement au dessus du séjour. Lumineuse, elle est dotée d’une grande baie (dans la continuité de celle du rez) et d’une agréable terrasse. La salle de bains est, quant à elle, située sur la façade opposée. Tu bâtis, je rénove 228 61 bâtir 4 FAÇADES BUDGET SURFACES 70 m2 de surface au rez 55 m2 de surface à l’étage 70 m2 d’ateliers en sous-sol COÛTS • Budget prévisionnel : 140.000 euros • Budget réel : 175.000 euros (architecte, ingénieur, kit ossature bois et fournitures, TVA, compris) constructeur qui assure que l’on chaufferait cette maison avec un simple briquet... L’architecte qui prône la tradition avec un chauffage au mazout, peu recommandable pour qui veut respecter l’environnement... Après analyse par un expert en chauffage électrique, on leur recommande de poser une dizaine de radiateurs, eu égards aux trois niveaux et à la surface de la maison. “Mais notre budget commençait à se réduire sérieusement, se rappelle la maîtresse de maison. On a donc décidé d’installer un poêle à bois de 10kW dans le salon – même si on nous conseillait de prendre un 25 kW– et d’acheter trois radiateurs en attendant des jours meilleurs...”.Les résultats sont inespérés : il n’a jamais été nécessaire d’en rajouter ! “Cet hiver, nous avons chauffé la maison avec 8 m3 de bois de chauffe et seulement quelques kW pour les radiateurs le matin”. Même lorsqu’ils revenaient de déplacements à l’étranger, la température n’est jamais descendue en dessous de 15°C ! Force est de constater que cette maison bois est bien fidèle à ses promesses : aussi agréable à vivre que peu gourmande en énergie, elle fut aussi, du propre aveu des propriétaires “un véritable bonheur à construire”. • CNRJ Construct , 010 24 78 28 www.cnrj.be • www.rolanddereck.net ! 62 CONTACTS UTILES Tu bâtis, je rénove 228